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Dédicaces
Merci Allah de m'avoir donné la capacité de réfléchir et de poursuivre mon parcours
académique jusqu’à arriver à ce niveau, et pour m’offrir la force de croire en moi-même et la
patience d'aller jusqu'au bout de mes rêves.
Mes remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui auront contribué de près ou de
loin l'élaboration de ce mémoire.
Tahri Amin…
LEHYANI BRAHIM & TAHRI AMIN Page 3
Remerciements
C’est dans ce cadre que nous avons été amenés à effectuer ce projet de fin d’étude dont
le sujet a été proposé par l’entreprise SOMATRA-GET. Il s’agit de la réalisation du projet de
la pénétrante Nord-Sud de la ville de Sfax reliant Sidi Mansour et Taparura.
Tout au long de ce projet nous avons essayé de réaliser une étude complète de la route :
➢ Utilisé des logiciels pour déterminer la trace en plan, les profils en long et les profils en
travers.
projet
I.Présentation du l’entreprise :
1. Domaine d’activité :
L’organisme d’accueil dans lequel nous avons effectué notre stage de fin d’études est
une entreprise Créée depuis 1971, la Société Générale d’Entreprise de Matériel et de Travaux
(SOMATRA-GET) est une entreprise générale intervenant dans différents secteurs du BTP sur
toute l’étendue du territoire tunisien.
C’est une activité en pleine expansion en Tunisie. Pour cela la SOMATRA-GET s’est
investie dans ce domaine et elle se classe actuellement parmi les premières entreprises dans le
domaine de réalisation des routes, des autoroutes, des voies expresses, des pistes d’envols pour
avions, des échangeurs et des viaducs.
2. Coordonnées :
L’entreprise est localisée à Erroussafi - Mutuelleville - Tunis - Tunisie B.P : 69 Tunis
Cedex 1080
A. Infrastructures :
SOMATRA-GET dispose d’infrastructures implantées sur des terrains lui appartenant
ou pris en concession pour de longues durées.
Ces infrastructures sont appelées à évoluer en hausse, compte tenu des objectifs fixés par la
Direction Générale.
B. Potentiel humain :
La plus importante ressource de la SOMATRA-GET se situe aux niveaux de ses
ressources humaines. La société a un potentiel humain permanent de 550 personnes se
répartissant en :
Et c’est surtout avec son potentiel humain que la société vise à accéder à une meilleure
place dans son métier pour cela, elle ne cesse de mobiliser son personnel autour de ses objectifs
de performance économique et sociale.
C. Moyens matériels :
La SOMATRA-GET dispose d’un parc matériel consistant qui lui permet de faire face
à tous les travaux de réalisation des infrastructures. Ce parc est constitué :
D. Référence :
TRAVAUX ROUTIERS & D’OUVRAGES D’ART
❖ Echangeur El Manar
TRAVAUX MARITIMES
TRAVAUX HYDRAULIQUES
BÂTIMENTS CIVILS
❖ Projet Taparura
E. Qualité :
Figure 1 : Politique Qualité
1. Objectifs du Projet :
Cet aménagement a pour objectif :
❖ prise en charge du trafic généré par le port et les autres zones d’activité littorales.
2. Le tracé du Projet :
Le projet prend origine au niveau du carrefour giratoire existant réalisé dans le cadre des travaux
de prolongement de la rocade Km11 juste en face de la station RTT de Sfax, s’étend sur environ
30 Km et se raccorde sur le giratoire existant au niveau de l’intersection de la rocade Km 11
avec la route nationale RN1
I.Introduction
Les études du trafic présentent une phase primordiale dans la conception d’un projet
routier. Ils constituent une approche essentielle, tant pour l’entretien que pour l’exploitation des
réseaux routiers.
Le trafic routier est l’ensemble des véhicules (légers et lourds) qui passent par une unité
de temps à travers une section de route et qui influent notamment sur la structure d’une chaussée
(la pathologie de la chaussée : les déformations, les fissurations…). D’ailleurs, pour l’étude
d’un tel projet routier, il est indispensable de déterminer la classe du trafic en se basant sur
les recensements qui sont déterminés à partir des comptages : manuelles, automatiques,
directionnelles ou à partir des enquêtes. En plus, pour le dimensionnement du corps de la
chaussée on a besoin de connaître le trafic routier exprimé en nombre de poids lourds ou en
nombre d’essieux de référence (essieux de 13 tonnes ou 8.5 tonnes).
II.Volume De Trafic :
Selon les recensements disponibles de l’année 2012 et 2017, les volumes de trafic
enregistrés pour les catégories de véhicules retenues se présentent comme suit :
1. Durée de vie :
Le choix de la durée de vie d’une chaussée dépend de plusieurs paramètres dont
essentiellement les paramètres économiques et l’importance de la route à dimensionner.
Cette durée permet de garantir à la route un bon comportement durant une longue
période et de planifier son renforcement dans de bonnes conditions. Elle sera égale à 20ans dans
le cas de notre projet.
❖ Si la route est existante, on peut avoir une idée sur l’évolution de trafic en analysant les
recensements effectués dans les années précédentes ; on doit aussi tenir compte du trafic
induit et dévié, dû aux routes neuves qui répondent à un besoin en infrastructure.
❖ Si la route est nouvelle le taux de croissance est déduit d’une étude de la circulation
pour tous les réseaux routiers de la région qui a une influence directe ou indirecte sur la
route projetée.
4. Le comptage ou recensement :
Le trafic doit être connu de façon quantitative pour être converti en termes de trafic
équivalent à l’essieu de référence (13t).
Transport exceptionnel(G1) 4 9
Engins agricoles(H) 6 51
Engins agricoles(H)
3. Données de bases :
Pour déterminer la classe du trafic, on a utilisé les hypothèses suivantes :
On essieux déterminera le trafic pour des simples dont la charge max est de 13 tonnes,
avec les statistiques de l’année 2012 comme année de référence.
Le trafic équivalent journalier de l’année 2012 est calculé selon cette formule :
Avec :
❖ R11 :
5. Trafic équivalent :
Pour tenir compte de l’agressivité du trafic pendant la durée de service de la route, il convient
de calculer le trafic équivalent cumulé.
Avec :
❖ i : taux de croissance annuel du trafic est égale à 5%. (Parce que cette route est devenir
plus rapide et peut être la construction de la cité sportive qui est au cours d’étude.)
Année 2022
Trafic équivalent
(essieux 13T/j/2 sens) 915,98
(1+𝑖)𝑛 −1
Tc = 365 × 𝑖
× 𝑇𝑚
Avec :
❖ Tm : Trafic équivalent journalier à l’année de mise en service.
❖ i : Taux de croissance 5%
❖ n : Nombre d’années, pour notre cas entre 2022 et 2042
(1+0,05)20−1
AN :365 × 0,05
× 915,98
8. Classe du trafic :
Pour déterminer la classe du trafic, on utilise le tableau n°8 du catalogue tunisien de
dimensionnement des chaussées.
Classe Nombre des passages cumulé de Nombre de poids lourd par jour à
l’essieu de référence/sens (13t).106 l’année mise en service
T0 >4 1200 – 600
T1 2–4 600 – 300
T2 1–2 300 – 150
T3 0.5 – 1 150 – 50
T4 0.14 – 0.5 < 50
T5 0.14 -0.09
V.Conclusion
I.Introduction :
Afin de connaitre la nature des sols ainsi que leurs comportements, des études
géotechniques doivent être réalisées pour définir le sol support. Le sol support doit présenter
une capacité portante suffisante pour :
❖ Assurer le transport des engins de chantier ainsi que le comptage des différentes couches
de la chaussée (à court terme).
❖ Supporter les charges transmises par la chaussée dues essentiellement au trafic routier
(à long terme).
1. Analyse granulométrique :
L’essai consiste à classer les différents grains constituants l’échantillon en utilisant une série de
tamis emboités les unes sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du
haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des
grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
2. Limites d’Atterberg :
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de définir des indicateurs qualifiant la
plasticité d’un sol, et plus précisément de prévoir le comportement des sols pendant les
opérations de terrassement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau. Notons
Selon la teneur en eau ‘ω’ les propriétés mécaniques d’un sol fin évoluent depuis celle d’un
solide (teneur en eau faible) jusqu'à celle d’un liquide (teneur en eau élevée) entre ces deux
états le sol présente des propriétés plastiques.
3. Essai Proctor :
C’est l’un des essais les plus utilisés en géotechnique routière. Il a pour but de
déterminer la teneur en eau et l’énergie de compactage. A une énergie de compactage donnée,
il s’agit de déterminer la teneur en eau optimale (Wopt) et la densité sèche maximale (γd max)
correspondantes.
(ω)
On obtient une courbe : d=
4. Essai CBR :
On détermine la portance du sol, c’est-a-dire la résistance à la rupture par l’essai CBR.
L’indice CBR exprime en %, le rapport entre la pression produisant un enfoncement donné dans
le sol à étudier d’une part et dans un matériau type d’autre part. Le pouvoir portant du sol est
d’autant meilleur que le CBR est grand.
III.Classification du sol :
1er cas : si le refus au tamis 0.08mm est inférieur à 50% => sol Fin
On détermine wL et Ip
2ème cas : si le refus à 0.08 est supérieur à 50% => sol Grénu
On détermine :
Symbol
Définitions Conditions Appellations
e
𝐷60
𝐶𝑢 = >4
12%d’ éléments
>0.08mm on un diamètre de >2mm
(𝐷30)2 graduée
Plus de 50% des éléments
graduée
Limites d’Atterberg au-dessous de
GL Grave limoneuse
Plus de 12%
d’ éléments
<0.08mm
A
Limites d’Atterberg au-dessus de
GA Grave argileuse
A
𝐷60
𝐶𝑢 = >6
12%d’ éléments
<0.08mm
Moins de
(𝐷30)2 graduée
𝐶𝑐 = 𝐷10×𝐷60 compris entre 1et 3
Plus de 50% des éléments
Pour F2 :
➢ Le sol support est une argile Peu Plastique selon la classification LCPC.
Avec :
Notre projet étudié se trouve dans la région de Sfax, qui appartient à la région C.
D’après le rapport géotechnique, les résultats montrent que de point de vue portance de
la plateforme de la chaussée, les valeurs de l’indice CBR pondéré du sol support sont partout
supérieures à 20. La classe du sol est donc S4.
chaussée
I.Introduction :
Le dimensionnement d’une chaussée consiste à étudier le comportement mécanique
d’une structure multicouche. On calcule les sollicitations appliquées à la structure et on les
compare aux sollicitations admissibles des matériaux.
❖ Les matériaux : utilisés dans les différentes couches de la chaussée qui se caractérisent
par leur résistance mécanique et leur déformabilité.
II.Hypothèse de dimensionnement :
1. Méthode de dimensionnement :
Pour déterminer les structures des routes il faut utiliser les fiches de dimensionnement
des chaussées neuves de la catalogue tunisien dans le cas de trafic T1, T2, T3, T4, T5 par contre
notre chaussée correspond à la classe de trafic T0 et au sol S4.
Donc il faut proposer dans ce cas une structure puis de vérifier à alizé.
2. Structure proposée :
Figure 5 : Structure bitumineuse proposé
❖ CBR = 20
Le calcul des contraintes de déformations est effectué à l’aide d’un calcul manuel par
les formules empiriques et vérifié par le logiciel Alizée. La déformation verticale est appliquée
sur le sol support et celle tangentielle (en flexion) sur le grave bitume.
Avec :
❖ n : la durée de vie
Sol support
(20−1).0,05
NE = 916 x 365 x 20 x (1+ )x1
2
Grave bitume
(20−1).0,05
NE= 916x365 x 20 x (1+ ) x 0,8
2
ξ = 12000× (𝑁𝐸)−0.222
La valeur 12000 est prise pour les trafics forts (T0) et 16000 pour les faibles.
Avec :
ξ(NE, Qeq, f) =(106/NE)𝑏 . (E10/E23)0.5. ξ
ξ = 80.10−6 pour GB normale
106 12300
ξ (NE, Qeq, f) = ( 7,89 .106)0.2x( 6300 )0,5 x 80.10−6= 0.662 x 1,397 x 80.10−6
T0 T1 T2 T3
Grave bitume 2% 5% 12% 25%
Grave hydraulique 2,50% 5% 7,50% 12%
2 𝐶2
δ = √𝑆𝑁 + 𝑆𝐻2 (𝑏2 )
Avec :
❖ C : Coefficient reliant la variation de la déformation est à l’ordre de 0.02 cm-1
❖ SH : Ecart type sur les épaisseurs ; lors de la mise en œuvre, donné par le tableau16
Matériaux hydrocarbonés
0.02²
δ = √0.3² + 2.2²( ) = 0,372
0.2²
Tableau 17 : Coefficient Ks
Module
E< 50 50 ≤ E < 120 120 ≤ E
(MPA)
Ks 1/1.2 1/1.1 1
Avec : E est le module de sol pris mentionné précédemment qui est égal à 5CBR
𝟏
Ks =
𝟏.𝟏
Kc : coefficient de calage destiné à ajuster le résultat du modèle de calcul.
Pour les chaussées bitumineuses, les valeurs retenues du coefficient de calage selon la nature
du matériau bitumineux sont précisées dans le tableau 18.
Matériaux Kc (K4)
Grave bitume 1,3
Béton
1,1
bitumineux
EME 1
ξTadm = 65,932.𝟏𝟎−𝟔μdef
Les valeurs admissibles doivent être supérieures à celles obtenues par l’application des
couches choisis. Dans le cas contraire, faire varier les épaisseurs des couches de manière
croissante à fin d’obtenir les valeurs admissibles supérieures.
Nous devons faire varier l’épaisseur des couches jusqu’aux résultats optimaux.
Nous pouvons donc conclure que pour éviter une déformation de la chaussée, nous devons
choisir contrairement aux valeurs retenues précédemment, une épaisseur de grave bitume de 23cm
mais pour faciliter l’exécution des couches, on prend une épaisseur de 25 cm.
Ainsi, la structure retenue sera celle présentée dans la figure suivante.
Hydraulique
I.Introduction :
2. Le relief :
La région de Sfax s’étale sur une plaine alluviale littorale basse ne dépassant pas 100m
d’altitude et à topographie souvent très régulière et monotone donnant lieu à une plaine littorale
quasiment plate. Elle s’ouvre sur un littoral de 235 Km de long.
Cette région correspond à une vaste plaine côtière, de très faible dénivellation. La côte
est d’ailleurs toujours basse et formée d’une alternance de microfalaises vives, de très petites
plages et des marais maritimes plus ou moins étendus.
3. Le sahel de Sfax :
Cette région très plate s’étend de Sfax à Mahrès. Le réseau hydrographique est très
dégradé et de nombreux oueds se perdent dans des zones d’épandage. Une forte proportion des
sols est occupée par les champs d’oliviers, régulièrement labourés et entretenus. Ces bassins
versants ruissellent assez rarement de façon générale. Le réseau hydrographique est souvent
indiscernable et peu organisé.
4. Température :
Sur la période de 1980 - 1990, la Météorologie Nationale donne les moyennes mensuelles
suivantes
Pour la période de 1980 - 1990, les moyennes de l'évaporation calculées à partir des
mesures effectuées à l’évaporomètre Piche par la Météorologie Nationale sont (en mm) :
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Dec Total
105,4 114,8 133,3 144 176,7 195 217 195,3 153 130,2 117 108,5 147
III.Etude hydrologique :
A. Définition :
Nous appelons bassins versants ou bassins de drainage, en un point considéré de son
court d’eau, l’aire limitée par le contour à l’intérieur de quel l’eau précipité se dirige vers ce
point de la rivière. Son contour est délimité par la ligne de partage des eaux qui passe par les
points les plus élevés et détermine la direction de l’écoulement des eaux de surface.
Le bassin versant joue le rôle d’un collecteur chargé de recueillir les pluies et de
transformer en écoulement à l’exutoire.
La délimitation des bassins versant est faite suivant les lignes de crêtes en les joignant et en
respectant les lignes de Talweg, qui sont les lignes d’écoulement des eaux des bassins.
On a délimité les bassins versants de l’écoulement intercepté par notre ouvrage. Les étapes de
délimitation sont :
❖ Importer notre axe de route avec Global Mapper puis on choisit le système le plus
utilisé dans les pays nord-africain « UTM » dans Projection et « CARTHAGE » dans
Datum
• Hauteur maximale de dépression « Depression Fil Depth » (ex : dans les zones
plates on peut utiliser 5m et dans les zones montagneux on peux aller jusqu’à
10m)
❖ Après le cochage des bassins qui nous concerne, on calcule les caractéristiques des
bassins « CalculateElévation/Slope Starts For SelectedFeature », puis en cliquant
sue « Measure-Display FeatureMesurments » on obtient le tableau des
caractéristiques physiques de chaque bassin versant
3. Pente moyenne im :
La pente moyenne du cours d’eau principal est déterminée par la formule suivante :
2
=
Lk
im
Lk
ik
Avec :
4. Indice de compacité Kc :
L’indice de compacité Kc caractérise la forme (homogénéité de la forme) du bassin versant qui
affecte notablement les débits. Il est déterminé par la formule suivante :
P
K c = 0,28
A
Avec :
5. Temps de concentration Tc :
C’est le temps que met une goutte d’eau tombée au point le plus éloigné (hydrauliquement)
pour arriver à l’exutoire.
Pour les bassins de superficie inférieure à 25 km², le temps de concentration est calculé
par la formule de VENTURA :
A
Tc = 76 En mn
i
Avec :
Pour les bassins de superficies comprises entre 25 km² et 100 km², le temps de
concentration est calculé par la formule de PASSINI :
3
SL
Tc = 1,08 En heures
i
Avec :
❖ L: longueur de l’oued en km
6. Temps de base Tb :
Pour les bassins versants de superficies plus ou moins importantes, la notion de temps de base
est définie comme suit :
Tb = K Tc
Avec :
Kc 1,5 1,5
K 3 4
7. Le coefficient de ruissellement Kr :
Le coefficient de ruissellement est, par définition, le rapport entre le volume précipité
et le volume ruisselé. Intégrant toutes les pertes d’eau, il dépend de plusieurs paramètres à
savoir : la nature de la surface, les pentes moyennes de ruissellement, le degré de saturation du
sol, le stockage en surface, l’intensité de la pluie et la période de retour.
Tableau 22 : valeur Kr
T en ans 10 20 50
Kr 0.4 0.5 0.6
8. Coefficient d’abattement Ka :
Pour tenir compte de l'hétérogénéité spatiale de l'événement pluviométrique, on est
amené à multiplier le débit par un coefficient inférieur à l'unité qui dépend en général de la
région, de l'importance et de la forme du bassin. Plusieurs formules sont en usage pour la
détermination de ce coefficient, parmi lesquelles on cite la formule de Burkli-Ziegler :
Ce coefficient est pris égal à 1 lorsque la taille du bassin versant ne dépasse pas 25 Km2.
Tableau 23 : valeur Ka
9. Intensité de la pluie I :
Détermination des caractéristiques A(T) et B(T):
❖ Une période de retour de 100 ans pour les grands Oueds : Oued Ezzit, Oued ElMaou,
❖ Une période de retour de 20 ans pour les zones urbaines de sidi Mansour, Habbana et
Sidi Salem.
Notons que la plupart de ces méthodes basées sur les données pluviométriques, en
particulier celles qui ont été mises au point dans d'autres pays, sont loin d'être satisfaisantes
pour la Tunisie où l'irrégularité caractérise le régime hydrologique des différents oueds.
L’utilisation de ces formules suppose une critique des résultats obtenus comparés aux
observations faites sur le terrain afin de retenir celles qui conduiraient aux résultats les plus
vraisemblables, sans prendre des marges de sécurité trop importantes ni sous évaluer les risques
encourus.
Q
m /s
3
I.S.Kr.Ka
=
3,6
Avec :
❖ I (mm/heure) : intensité moyenne maximale sur le bassin, déterminée par les courbes
d’intensité -durée - fréquence pour un temps de pluie égal au temps de concentration du
bassin versant.
❖ Kr : coefficient de ruissellement
❖ Le débit maximum n'apparaît que lorsque l'averse a une durée au moins égale au temps
de concentration. Ce qui suppose que le débit de pointe n'est observé à l'exutoire que si
la totalité du bassin contribue à sa formation.
L'expérience montre que la méthode rationnelle, lorsque appliquée correctement, produit une
estimation satisfaisante des débits de pointe sur les petits bassins de drainage où les effets de
stockage sont minimes.
C. Méthode de Ghorbel :
A partir des études statistiques des débits maximums observés sur les stations hydrométriques
du réseau tunisien, Ghorbel a constaté une régionalisation des rapports
Les valeurs de ces rapports R T, Q par région et en fonction de la période de retour sont présentées
dans le tableau suivant :
❖ Zone 2: la Mejerdah avec ses affluents rive droite, le cap bon, le Zéroud à Khanguet
Zazia.
❖ Zone 5: le sud.
LEHYANI BRAHIM & TAHRI AMIN Page 63
Le débit de pointe de période de retour T est donc :
QT = R TQ Qmax (moy )
Avec :
❖ S: surface en km²
❖
K = 1,075p - 0,232
P .h
p= L
KC
Avec :
K
(1− )
S 10
Q( S ) = 10 6 8
10
En portant sur un graphique bi logarithmique les points (Q, S), l'expérience montre que les
points représentatifs des crues de violences semblables s'alignent sur des droites
correspondantes à des valeurs K constants, toutes les courbes convergentes vers un point limite
de coordonnées:
Le coefficient K qui semble avoir une signification géographique est outil permettant de
comparer la violence des crues : K = 6 correspondants aux crues record du monde alors que
L'observation des crues en Tunisie a permis d'établir les valeurs suivantes du coefficient K pour
différentes périodes de retour :
Tableau 25 : valeur K
Période
10 ans 20 ans 50 ans 100 ans
de retour
K 3,5 3,7 4 4,25
E. Méthode de Frigui :
Cette formule a était établie en 1994 et elle propose des formules régionales réparties sur quatre
zones :
26.2
❖ Pour la Tunisie du Nord QT = T A
( S + 1) 0.47
53.5
QT = T A
❖ Pour la Medjerda ( S + 1) 0.53
38.4
❖ Pour le Cap Bon et Meliane QT = T A
( S + 1) 0.44
76.7
❖ Pour le centre et le sud QT = T A
( S + 1) 0.44
Avec
λ100 1 1 1 1
F. Formule de Kallel :
L'inventaire des débits spécifiques maximums et les résultats des études fréquentielles
ont conduit à l'établissement des formules donnant le débit spécifique en fonction des
caractéristiques du bassin versant. Des formules simplifiées ont été établies par R. Kallel par
région; pour ceci il a divisé la Tunisie en quatre régions; les formules ainsi établies lient pour
une région homogène et pour des bassins supérieurs à 100 Km², le débit spécifique à une période
de retour donnée uniquement à l'étendue du bassin versant.
Q = Q0. Sα. Tβ
Avec :
Superficie Q (m³/s)
Nom BV Tc (h) Méthode
(km²) Q10 Q20 Q50
Rationnelle 0,32 0,41 0,49
A. Ghorbel -0,05 -0,08 -0,11
0,05 0,00023 Frigui 1,3 1,89 2,91
BV1
R. Kallel 7,24 9,63 28,14
Francou
0,93 1,42 2,7
Rodier
Pénètrante NORD_SUD de SFAX - HABBANA - Sidi Mansour
Les calculs hydrauliques ont été réalisés essentiellement avec la formule de Manning Strickler
pour la détermination des sections de différents dalots.
𝟐
𝑸 = 𝑲 × 𝑺𝒎 × 𝑹𝑯 𝟑 × 𝑰𝟎,𝟓
❖ Q : débit (m3/s)
L H Qc Vc
OH PK B.V T.D.R(%) Sm (m²) Pm (m) Rh (m) ira (%) K Dimensions adoptées
(m) (m) (m3/s) (m/s)
OH1 0+171 BV1 1 1 80% 0,8 2,6 0,31 0,64% 70 2,692 3,365 Dalot (1x1)
OH2 0+577 BV2 9 2 80% 14,4 12,2 1,18 1,03% 70 158,858 11,032 Dalot 3x(3,00x2,00)
OH3 1+212 BV3 6 1,5 80% 7,2 8,4 0,86 0,89% 70 59,434 8,255 Dalot 2x(3,00x1,50)
OH4 2+407 BV4 3 2 80% 4,8 6,2 0,77 1,10% 70 39,748 8,281 Dalot (3,00x2,00)
OH5 3+441 BV5 6 2 80% 9,6 9,2 1,04 0,92% 70 90,983 9,477 Dalot 2x(3,00x2,00)
OH6 4+236 BV6 9 2 80% 14,4 12,2 1,18 0,95% 70 152,564 10,595 Dalot 3x(3,00x2,00)
OH7 5+342 BV7 2,5 2 80% 4 5,7 0,7 0,94% 70 28,489 7,122 Dalot (2,50x2,00)
OH8 6+297 BV8 7,5 1,5 80% 9 9,9 0,91 0,93% 70 79,518 8,835 Dalot 3x(2,50x1,50)
OH9 7+243 BV9 5 1,5 80% 6 7,4 0,81 0,91% 70 47,973 7,995 Dalot 2x(2,5x1,50)
I.Introduction :
Cette partie consiste au calcul BA du dalot. Ainsi, Les épaisseurs, les hypothèses de calcul, les
principes de calcul, ainsi que les sections d’aciers des différents éléments constitutifs du corps
du Dalot qui sont :
❖ Radier
❖ Pieds droits
❖ Tablier
Le dalot a été calculé comme un cadre fermé et mené sur une tranche linéaire de 1 m.
Donc :
Portée de la travée = 3m
1. Règlements :
Le calcul du béton armé sera conduit suivant les règles du BAEL 91 révisées 99.
Les ouvrages seront calculés par rapport aux systèmes de charges A(L), et B (Bc, Bt et
Br). Toutefois pour des dalots et ponts de longueur inférieure À 10 m A(L) n’est pas
2. Matériaux
Béton :
❖ Fissuration préjudiciable pour les Dalot simples et très préjudiciable pour les
dalots doubles et triples.
𝐹𝑒 500
❖ Contrainte de calcul de l’acier à l’ELU : 𝜎𝑠 = 1.15 = 1.15 = 435 𝑀𝑃𝐴
❖ Enrobage = 3cm
De manière générale, on mènera les calculs par bande de 1,00m mètre de largeur de dalot.
2. Données diverses :
❖ Largeur roulante des dalots = longueur du corps de dalot hors guide-roues =
8m
𝜋 30
❖ Le coefficient de poussée des terres sera : 𝑘𝑎 = 𝑡𝑎𝑛𝑔2 ( 4 − ) = 0.307
2
E2 L E2
I=L+E2
E1 B C
J3
h=H+E1
H J2 J4
J1
E1 D
A
𝒃ⅈ∗𝑬ⅈ𝟑
➢ 𝒋ⅈ =
𝟏𝟐
Avec :
❖ Ei =épaisseur de l’élément i
2. Conventions
Les moments fléchissant sont positifs quand ils provoquent de la traction dans la partie interne
du cadre.
0.25
h(m) 2.25
l(m) 3.25
2.00
LEHYANI BRAHIM & TAHRI AMIN Page 76
0.25
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴 𝑀𝐷 − 𝑀𝐴
𝑁1 = + = 𝟎𝐭
ℎ 𝑙
𝑀𝐶 − 𝑀𝐵 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵
𝑁3 = + = 𝟎𝐭
𝑙 ℎ
g1 ∗ l MC − MB MA − MB
N2 = + + = 𝟓. 𝟎𝟎𝟔𝐭
2 l h
g1 ∗ l MB − Mc MD − Mc
N2b = + + = 𝟓. 𝟎𝟎𝟔 𝐭
2 h l
LEHYANI BRAHIM & TAHRI AMIN Page 77
c) Détermination des moments à mi-porté :
g1 ∗l MB +Mc
M (B-C) (tablier)= + =7.335 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
g1 ∗l MA +MD
M (A-D) (radier)= + =7.355 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
MA +MB
M (A-B) (piédroit gauche) = = −𝟑. 𝟓𝟏𝟐 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2
MD +Mc
M (C-D) (piédroit droit) = = −𝟑. 𝟓𝟏𝟐 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2
B C
* P = 2,5*E*h =2,5*0,25*2.25=1.406t
(2∗𝑃) (2∗1.406)
* Rs = = = 0.865t/ml
𝐼 3.25
A D
RS
a) Moments aux appuis :
P∗l∗k1 ∗K1 1.406∗3.25∗1∗4.3846
*MA = MD = − =− = −0.541 t.m/ml
2∗F1 2∗18.5325
b) Efforts normaux :
3∗P∗l∗k1 ∗(1+k2 ) 3∗1.406∗3.25∗1∗(1+0.6923)
*N1 = −N3 = = =0.278 t
2∗h∗F1 2∗2.25∗18.5325
c) Moments à mi-portée :
MB +MC 0.085+0.085
*M (B-C) (tablier)= = = 𝟎. 𝟎𝟖𝟓 t.m/ml
2 2
P
MB +MC RS ∗l2 0.085+0.085 0.865∗3.252
* M (A-D) (radier)= + = + = 𝟏. 𝟐𝟐𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 8 2 8
MA +MB −0.541+0.085
*M (A-B) (piédroit gauche) = = = −𝟎. 𝟐𝟐𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
MC +MD −0.541+0.085
*M (C-D) (piédroit droit) = = = −𝟎. 𝟐𝟐𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
∆σ=1.499
b) Moments à mi-portée :
MB +MC
*M (B-C) (tablier)=− =0.212 t.m/ml
2
MA +MD
*M (A-D) (radier)=− =0.236 t.m/ml
2
2 2 2 2
*M (A-B) (piédroit gauche)= MA +MD ∆σ ∗h σ ∗h 1.499∗2.25 0.533∗2.25
+ 12 + 18 = −0.236 + + = 𝟎. 𝟕𝟑𝟒t.m/ml
2 12 8
c) Efforts normaux :
*N2 = N2b = 𝟎𝐭
(σ2 +2∗σ1 )∗h MA −MB MC −MB (2.031+2∗0.533)∗2.25 −0.236−0.212
*N3 = + + = + + 0 = 𝟏. 𝟏𝟓𝟏 𝐭
6 h l 6 2.25
Charge d’exploitation :
• Système B
1.85
Type d’essieux Nombre de roues sur l'ouvrage Poids d'une roue(T) Poids total des roues(T)
Essieu 6T 0 0 0
1er cas
Essieu 12T 2 6 12
Essieu 6T 0 0 0
2éme
cas Essieu 12T 4 6 24
𝑀𝐴 +𝑀𝐵 −2.029−2.029
M (A-B) (piédroit gauche) = = = −𝟐. 𝟎𝟐𝟗 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
𝑀𝐷 +𝑀𝐶 −2.029−2.029
M (C-D) (piédroit droit)= = = −𝟐. 𝟎𝟐𝟗 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
c) Efforts normaux :
N1=N3=0t
𝑞∗𝑙 3.857∗3.25
N2=N2b= = = 𝟔. 𝟐𝟔𝟕 𝐭
2 2
b) Moments à mi-portée :
q1 ∗l2 MB +MC 7.714∗3.252 −4.058−4.058
M (B-C) (tablier)= + = + = 𝟔. 𝟏𝟐𝟔 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
8 2 8 2
MA +MB −4.058−4.058
M (A-B) (piédroit gauche) = = = −𝟒. 𝟎𝟓𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
MD +MC −4.058−4.058
M (C-D) (piédroit droit )= = = −𝟒. 𝟎𝟓𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
c) Efforts normaux :
N1 = N3 = 0t
q∗l 7.714∗3.25
N2=N2b= = = 𝟏𝟐. 𝟓𝟑𝟓 𝐭
2 2
2.2
1.85
b) Moments à mi-portée :
𝑞1 ∗𝑙2 𝑀𝐵 +𝑀𝐶 3.931∗2.252 −2.068−2.068
M (B-C) (tablier)= + = + = 𝟏. 𝟓𝟒𝟕 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
8 2 8 2
𝑀𝐴 +𝑀𝐵 −2.068−2.068
M (A-B) (piédroit gauche) = = = −𝟐. 𝟎𝟔𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
𝑀𝐷 +𝑀𝐶 −2.068−2.068
M (C-D) (piédroit droit) = = = −𝟐. 𝟎𝟔𝟖 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
c) Efforts normaux :
N1=N3=0
𝑞∗𝑙 3.931∗3.25
N2=N2b = = = 𝟔. 𝟑𝟖𝟖 𝐭
2 2
𝑭
q = (𝟎.𝟑+𝟐∗𝑯 = 2.392 𝒕/m²
𝒓 )∗(𝟎.𝟔+𝟐∗𝑯𝒓)
= - 0.610𝒕. 𝐦𝟐 /𝐦𝐥
b) Moments à mi-portée :
𝑞1 ∗𝑙2 𝑀𝐵 +𝑀𝐶 2.392∗3.252 −0.610−0.610
M (B-C) (tablier)= + = + = 𝟐. 𝟓𝟒𝟖𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
8 2 8 2
𝑀𝐴 +𝑀𝐵 −0.347−0.610
M (A-B) (piédroit gauche) = = = −𝟎. 𝟒𝟕𝟗 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
𝑀𝐷 +𝑀𝐶 −0.347−0.610
M (C-D) (piédroit droit) = = = −𝟎. 𝟒𝟕𝟗 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
c) Efforts normaux :
N1=N3=0 t
𝑞∗𝑙 2.392∗2.25
N2=N2b= = = 𝟐. 𝟔𝟗𝟏 𝒕
2 2
• Système MC :
= 𝟐. 𝟕𝟒𝟕 𝒕/𝐦²
b) Moments à mi-portée :
q1 ∗l2 MB +MC 2.747∗3.252 −1.445−1.455
M (B-C) (tablier)= + = + = 𝟐. 𝟏𝟖𝟐 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
8 2 8 2
MD +MC −1.445−1.445
M (C-D) (piédroit droit) = = = −𝟏. 𝟒𝟒𝟓 𝐭. 𝐦/𝐦𝐥
2 2
c) Efforts normaux :
N1=N3=0 t
q∗l 2.747∗3.25
N2=N2b= = = 𝟒. 𝟒𝟔𝟒 𝐭
2 2
σ1=0,333*1.00=0,333 t/m²
2.25
R= σ*h=0,333 * 2.25=0,749 t/m
𝑘2 ∗ (3 ∗ 𝑘1 + 𝑘2 ) ∗ 𝑅 ∗ ℎ2 𝑘2 ∗ (7 ∗ 𝑘1 + 2 ∗ 𝑘2 ) ∗ ∆𝜎 ∗ ℎ2
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = − −
4 ∗ 𝐹1 20 ∗ 𝐹1
2
0.6923 ∗ (3 ∗ 1 + 0.6923) ∗ 0.749 ∗ 2.25
= − −0
4 ∗ 19.979
= −𝟎. 𝟏𝟑𝟏 𝒕. 𝒎/𝒎𝒍
b) Moments à mi-portée :
𝑀𝐵 +𝑀𝐶
M (B-C) (tablier) =− = 0.131 t.m/ml
2
MA +MD
M (A-D) (radier)=− = 0.131 t.m/ml
2
c) Efforts normaux :
(σ1 +(2∗σ2 ))∗h MB −MA MD −MA (0.749+(2∗0.749))∗2.25
*N1 = + + = + 0 + 0 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟏 𝐭
6 h l 6
*N2 = N2b = 𝟎 t
(σ2 +2∗σ1 )∗h MA −MB MC −MB (0.749+2∗0.749)∗2.25
*N3 = + + = + 0 + 0 = 𝟎𝐭
6 h l 6
Données de calcul :
b=1m
h = 0, 25 m
d = h * 0, 9 = 0, 22 m
d’= 0,03 m
fc28 = 22 MPA
𝜎𝑠 = 435 MPA
𝑀𝑢 203,15∗10−3
Moment réduit : 𝜇 = = 1∗ 0,22²∗ 12,47 = 0,337
𝑏∗ 𝑑²∗ fbu
𝑀𝑢 203,15∗ 10−3
Au = 𝑍∗𝜎𝑠 = 0,173 ∗435
= 0,0027 m² = 27 cm²
Calcul à l’ELS :
1 ̅
𝛼
̅̅̅̅̅
Moment resistant: Mrb = 2 ∗ 𝛼̅ ∗ (1 − 3 ) ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 2 ∗ 𝜎𝑏𝑐
1 0,442
= 2 ∗ 0,442 ∗ (1 − ) ∗ 1 ∗ 0,222 ∗ 13,2 =120,39 KN.m/ml
3
Nous décomposons la section en deux sections fictives et nous déterminons deux sections
telles que :
Les sections d’aciers retenues sont donc Ast = 32,15cm² et Ast = 11,92 cm²
❖ Sur appuis :
Calcul à l’ELU :
𝑀𝑢 116,14∗10−3
Moment réduit : 𝜇 = = 1∗ 0,22²∗ 12,47 = 0,192
𝑏∗ 𝑑²∗ fbu
𝑀𝑢 116,14∗ 10−3
Au = 𝑍∗𝜎𝑠 = = 0,001543 m² = 15,43 cm²
0,173 ∗435
Calcul à l’ELS :
1 ̅
𝛼
Moment resistant: Mrb = 2 ∗ 𝛼̅ ∗ (1 − 3 ) ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 2 ∗ ̅̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐
1 0,442
= ∗ 0,442 ∗ (1 − ) ∗ 1 ∗ 0,222,∗ 13,2 = 120, 39 KN.m/ml
2 3
𝑀𝑠 86,65∗ 10−3
As = 𝑧∗𝜎𝑠
̅̅̅̅
= = 0,001844m² = 18, 44 cm²
0,188∗250
Soit As =18,44 cm² 2 x 6 HA 14 mais pour des dispositions constructives nous optons de
prendre 6 HA 10.
𝑀𝑢 218,90∗10−3
Moment réduit : 𝜇 = = 1∗ 0,22²∗ 12,47 = 0,363
𝑏∗ 𝑑²∗ fbu
𝑀𝑢 218,90∗ 10−3
Au = 𝑍∗𝜎𝑠 = = 0,002995 m² = 29,95 cm²
0,168 ∗435
Calcul à l’ELS
1 ̅
𝛼
̅̅̅̅̅
Moment resistant: Mrb = ∗ 𝛼̅ ∗ (1 − ) ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 2 ∗ 𝜎𝑏𝑐
2 3
Nous décomposons la section en deux sections fictives et nous déterminons deux sections
telles que :
Les sections d’aciers retenues sont donc As = 34,58cm² et Asc = 16,41 cm²
❖ Sur appuis :
Calcul à l’ELU :
𝑀𝑢 124,91∗10−3
Moment réduit : 𝜇 = = 1∗ 0,22²∗ 12,47 = 0,207
𝑏∗ 𝑑²∗ fbu
𝑀𝑢 124,91∗ 10−3
Au = 𝑍∗𝜎𝑠 = 0,194 ∗435
= 0,001480 m² = 14,80 cm²
Calcul à l’ELS :
1 ̅
𝛼
Moment resistant: Mrb = 2 ∗ 𝛼̅ ∗ (1 − 3 ) ∗ 𝑏 ∗ 𝑑 2 ∗ ̅̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐
1 0,442
= ∗ 0,442 ∗ (1 − ) ∗ 1 ∗ 0,222 ∗ 13,2 = 120, 39 KN.m/ml
2 3
Soit As =19,86 cm² 2 x 5 HA 16 mais pour des dispositions constructives nous optons de
prendre 5 HA 12
Données :
• H = 2m
• γs = 1,15
Asc < 0
𝑐𝑚 2
4 𝑥 𝑢 𝑒𝑛 𝑐𝑚²
𝑚
Amin = Max { 𝐵
0,2 𝑥 100
4𝑥 2,5 = 10 𝑐𝑚²
Amin = Max { 2500
0,2 𝑥 100 = 5 𝑐𝑚²
A = Amin = 10 cm²
Pour l’étude sur Robot on a opté pour une modélisation barre dans le mode coque et l’étude
sera faite pour 1m linéaire de largeur, les étapes suivantes vont montrer la méthode adopté pour
cette étude :
Figure 22 : le diagramme
• Etapes de calcul :
❖ Après avoir choisi le mode « Assistant pour ponts-cadres droits », nous avons entré les
premières caractéristiques géométriques du dalot à savoir : le gabarit, la portée et la
longueur d’axe.
❖ Nous avons désélectionnés les murs en ailes puisque notre dalot n’en a pas
Figure 28 : Assistance pour ponts-cadres droits
❖ Le type du sol sous le dalot ainsi que le remblai et l’angle du talus sont aussi nécessaires
dans le calcul
❖ L’étape suivante consiste à choisir les caractéristiques des matériaux (Béton, Acier des
barres et Type de fissuration) et les données générales relatives au projet (Contrainte
admissible du sol, Poids volumique du remblai, son Angle de frottement et sa cohésion,
et le Diamètre du plus gros granulat)
❖ L’étape suivante consiste à ajouter le convoi de charge et d’éditer son type (Bc étant le
cas le plus contraignant).
I.Introduction :
2. Vitesse de référence Vr :
La normalisation des conditions techniques d’aménagement s’appuie essentiellement sur la
vitesse de référence Vr. La vitesse de référence d’une section de route est la vitesse qui permet
de définir les caractéristiques minimales d’aménagement des points particuliers (virage,
sommet ou creux de profil en long, forte rampe, etc.).
Vitesse de
40 60 80 100 120
référence
La vitesse de référence est ainsi la vitesse théorique la plus élevée à laquelle la section de route
peut être parcourue avec sécurité et confort, lorsque ces facteurs ne dépendent que de la
géométrie de la route.
II.Caractéristiques géométriques :
1. Tracé en plan :
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la chaussée. C’est une
succession de droites, d’arcs de cercle et de courbes de raccordement.
La disposition générale du tracé est dans ses grandes lignes déterminée par un ensemble de
contraintes identifiées dans le cadre des études préalables et relevant des domaines de
l’environnement, de la topographie, de la géologie ou de l’habitat croisées avec les
fonctionnalités attendues de la voie (localités à desservir, points de passage obligés pour le
tracé...)
Le tracé en plan est profondément marqué par l'influence de la dynamique des véhicules : leur
stabilité n'est acquise qu'à condition de respecter les lois liant vitesse du véhicule, rayon de
courbure du tracé en plan et dévers de chaussée (comprenant l'effet des forces centrifuges). Il
faut tenir compte également de l'influence des facteurs physiologiques intervenant lors de la
conduite et éventuellement des problèmes de visibilité (il faut rendre visible une certaine
longueur de trajet pour pouvoir conduire). Le tracé en plan comporte :
A. Alignements droits :
Les alignements droits sont, en premier, définis par la disposition générale du tracé et serviront
généralement de bases à la détermination des autres éléments (cercles, clothoïdes). Ils serviront
éventuellement de raccordement entre 2 cercles. Les alignements droits très longs sont
déconseillés car ils peuvent poser des problèmes de sécurité en favorisant l’assoupissement des
conducteurs (s’il existe un trafic de longue distance en particulier), malgré qu’ils introduisent
une visibilité approuvable.
B. Les courbes :
Les valeurs fondamentales des rayons des courbes horizontales utilisées dans les projets routiers
sont définies à partir d’un document de base l’ICTARN (Instruction sur les Conditions
Techniques d’Aménagement des Routes Nationales)
❖ D’assurer aux usagers une vue satisfaisante du tracé en les conduisant naturellement à
s’inscrire dans le tracé.
Le profil en long de la chaussée existante est dessiné ligne brisée. Le profil en long du projet
est dessiné par une ligne continue (appelée aussi ligne rouge) composée des droites raccordées
par des courbes (paraboles).
Le tableau ci-dessous présente les valeurs limites qu’on doit respecter lors du traçage des
paraboles :
3. Profil en travers :
Le profil en travers est une coupe verticale perpendiculaire à l’axe de la route. Il permet de
définir les caractéristiques de la chaussée, les accotements, les fossés.
Ce schéma que nous devons établir, doit s’attacher également à faire évoluer les
modalités d’exploitation et d’entretien de notre réseau routier, en optimisant les niveaux de
service dans le respect de service dans le respect d’une affectation de moyens financièrement
supportable.
Enfin, ce projet a été une bonne occasion de s’intégrer dans le monde professionnel du
génie civil et de s’adapter aux conditions du travail. On a été très fière d’être un étudiant de
l’ISET.
Logiciels :
- Autodesk Autocad
- globel mapper
- alizé
- piste 5
- civil 3D
- cype cad
Support de cours :
- cours Construction et Réhabilitation des routes, par Mr Yaich Sami et Mr Makni Moncef