SUPPORT DE LA FORMATION Topo PDF

MEHAT – DGPC / DPT
REPUBLIQUE TUNISIENNE
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT DE L’HABITAT ET DE L’AMENAGEMENT DU
TERRITOIRE
DIRECTION GENERALE DES PONTS ET CHAUSSEES
DIRECTION DU PERFECTIONNEMENT TECHNIQUE
PERFECTIONNEMENT TECHNIQUE ET MISE A NIVEAU DES COMPETENCES DES

TECHNICIEN EN MATIERE DE TOPOGRAPHIE
SUPPORT DE FORMATION
MODULES PAGES
Module 01 : TOPOGRAPHIE 02 à 46
Module 02 : ROUTES 47 à 51
Module 03 : LOGICIELS 52 à 171
formation@ntc.com.tn 1
MODULE 1 : TOPOGRAPHIE
Chapitres Pages
1 Rappels 3
2 Calcul des coordonnées 15
3 Les procédés de rattachement planimétrique 23
4 Les travaux de nivellement 42
MODULE 2 : ROUTES
Chapitres Pages
1 L’axe en plan 48
2 Le profil en long 49
3 Le profil en travers 50
4 Le calcul des cubatures 51
5 Mouvement des terres 52
I. GEOMETRIE ROUTIERE
1. Tracé de routes et voiries :

1.1. Tracé en plan
Il caractérise l’implantation de la voie sur le terrain. Ce tracé tient compte des
paramètres suivants :
a. Réalisme socio économique du projet : éviter les « coups de sabre » dans
le tissu urbain.
b. Intégration dans le site : le concepteur doit éviter les mouvements de terres
importants. On se laisse guider par le terrain afin d’aboutir à un tracé
suffisamment souple.
c. Conditions techniques de confort et sécurité : Elles concernent
essentiellement la visibilité et les rayons de courbure admissibles en
fonction de la nature de la voie et de la vitesse de référence. Le
concepteur doit laisser accessibles les voies existantes de distribution aux
autobus (15m), et les voies de dessertes aux véhicules de pompiers et
d’enlèvement d’ordures (11m).
Nature de la voie Rayon souhaitable Rayon minimal en site
vierge
Voirie primaire 180-240 m 120 m
Voirie secondaire 40-120 m 40 m
Voirie tertiaire 30-45 m 30 m
1.2. Eléments de l’axe en plan

Les éléments géométriques composant l’axe en plan sont : l’alignement droit,
l’arc de cercle et la clothoïde
On distingue plusieurs types de raccordements :

-Raccordement clothoïde Arc clothoïde de deux alignements droits
-Raccordement de deux arcs de cercle en "C
- Raccordement de deux arcs de cercle en "S"
- Raccordement asymétrique en clothoïde entre deux arcs de cercle.
1.3. Profil en long

Il représente une coupe longitudinale sur l’axe de la chaussée et en définit le
nivellement. Les déclivités maximales ne dépassent guère 7%. La déclivité
minimale permettant l’écoulement des eaux est de 0.5%.
Pour éviter de coûteux terrassements, le profil en long doit s’écarter au

minimum du niveau du terrain natuel
1.4. Profil en travers
Le profil en travers définit une coupe transversale de la voie. Un profil type
comporte les éléments suivants :
- L'emprise est la propriété foncière (cadastre) affectée par le gestionnaire à

un usage routier; il inclut la route elle-même et ses dépendances (aire de
stationnement).
- L'assiette est la partie de l'emprise réellement utilisée par la route (incluant
les talus). Les terrains inutilisés sont qualifiés de délaissés.
- La chaussée est la partie revêtue qui est destinée à la circulation. Elle peut
être divisée en plusieurs voies de circulation.
- Les accotements et l'éventuel terre-plein central bordent la ou les
chaussées. Les dispositifs de sécurité (glissières, séparateurs) y sont
implantés ; ils sont séparés de la chaussée par des bandes dérasées
destinées à prendre en compte l'effet psychologique de mur qui conduit les
automobilistes à s'en écarter. Sur voies rapides, la bande dérasée de
droite est généralement élargie et revêtue pour constituer une bande
d'arrêt. La berme est la partie d'accotement qui assure la jonction avec le
fossé ou le talus.
- En ville, les chaussées sont bordées de trottoirs.
- La bande de roulement se mesure entre dispositifs de sécurité. Elle
comprend donc la chaussée et les bandes dérasées le cas échéant.
- Enfin, la plate-forme réunit accotements, chaussées et terre-plein central.
1.5. Le calcul des cubatures

Les cubatures sont calculées pour avoir les volumes des terrassements existants
dans le projet.
Il existe principalement deux méthodes de calcul des cubatures :
- La méthode de GULBEN
- La méthodes linéaire.
1.6. Le mouvement des terres : Epure de LALANE

L'épure de LALANNE est une méthode de recherche de l'optimum de transport des
terres pour des chantiers linéaires. Elle permet de trouver, de façon simple et rapide,
la meilleure ventilation des masses de déblais et remblais.
Établissement de l’épure
On suppose que le volume de terrassement d'une masse est concentré en son
centre de gravité.
Construction
Sur une ligne horizontale appelée ligne de terre, on porte, à l'échelle choisie, par
exemple celle du profil en long, l'emplacement des centres de gravité de chaque
masse de terre.
Perpendiculairement à cette ligne et en partant du 1er centre de gravité appelé
origine (point O), on porte à une échelle donnée les cubes (volumes) de déblais et de
remblais. Les déblais de bas en haut, les remblais de haut en bas, en reliant le centre
d'une masse à l'autre par une marche horizontale et en repartant chaque fois de
cette marche pour porter le déblai ou le remblai suivant.
On obtient ainsi un «escalier», qui ne fait que représenter graphiquement une
addition avec déblais en signe + et remblais en signe -.
a) Au-dessus de la ligne de terre, cela signifie que les déblais sont en excédent. Il
faut mettre des matériaux en dépôt.
b) Au-dessous de la ligne de terre, cela signifie que les déblais sont déficitaires. Il
faut trouver un emprunt.
c) Sur la ligne de terre : cela signifie que les déblais compensent exactement les
remblais.
Supposons qu’il y ait excès de déblai final (segment KK’) et que l’on dispose de trois
dépôts en E, G et K.
Si les capacités des dépôts K et G sont limitées à K’K’’ et G’G’’, on porte le volume
K’K’’, puis une horizontale K’’G’ et le segment G’G’’. La quantité de terre à mettre au
dépôt E est représentée par le segment E’E.
La ligne en gras est appelée ligne de répartition.
Pour des emprunts, on procède de la même façon, mais en changeant les signes des
segments représentatifs des volumes empruntés.
Les aires comprises entre la ligne de répartition et l’escalier représentent le produit
d’un volume par une distance de transport (appelé moment). On l’exprime en m3xkm.
L’économie du chantier est optimisée si cette aire est minimale. Cela n’est possible
que dans la limite des capacités des emprunts et dépôts.
MODULE 3 : LOGICIELS - AUTOCAD
Chapitres Pages
1 Historique 55
2 Interface- Environnement 56
3 Dessin des lignes 69
4 Les commandes d’édition 77
5 La gestion des calques 86
6 Tracé et Impression 89
AUTOCAD - HISTORIQUE
Distribué pour la première fois en 1982, AutoCAD, à l’image de la compagnie AUTODESK qui l’a crée,
a subit depuis, de nombreuses mutations.
Les premières versions tournaient sous Dos ( jusqu’à la version 12).
Les nouvelles versions : 13, 14, 2000, 2004,…2008 sous WINDOWS.
Historique des version
* Version 1.0 (R1) - décembre 1982
* Version 1.2 (R2) - avril 1983
* Version 1.3 (R3) - août 1983
* Version 1.4 (R4) - octobre 1983
* Version 2.0 (R5) - octobre 1984
* Version 2.1 (R6) - mai 1985
* Version 2.5 (R7) - juin 1986
* Version 2.6 (R8) - avril 1987
* R9 - septembre 1987
* R10 - octobre 1988
* R11 - octobre 1990
* R12 - juin 1992
* R13 - novembre 1994
* R14 - février 1997
* AutoCAD 2000 (R15.0) - mars 1999
* AutoCAD 2000i (R15.1) - juillet 2000 (2000+Internet)
* AutoCAD 2002 (R15.6) - juin 2001
* AutoCAD 2004 (R16.0) - mars 2003
* AutoCAD 2005 (R16.1) - mars 2004 (Champ, gestionnaire de feuille)
* AutoCAD 2006 (R16.2) - mars 2005 (options dynamiques)
* AutoCAD 2007 (R17.0) - mars 2006
* AutoCAD 2008 (R17.1) - mars 2007 (Nouveauté 3D)
ENVIRONNEMENT : Vocabulaire technique
Pour faciliter la lecture de ce manuel, les dominations fréquemment utilisées sont représentées dans
les illustrations suivantes (fig1 et fig2) :
Boite de dialogue
Onglet
Liste déroulante Bouton

fléché
Valeur à attribuer
Case à cocher
Bouton
fig1 : illustation N°1
Bouton
d’option
Choix d’une
épaisseur
fig2 : illustation N°2
Chapitre1 : L’INTERFACE AUTOCAD
1- L’écran AutoCAD :
L’écran AUTOCAD est divisé en plusieurs sections ce qui facilite l’organisation des diverses
fonctionnalités disponibles dans ce logiciel.(fig5)
fig5 : Ecran AUTOCAD

1-1 : Barre de menus
Contient les menus par défaut d'AUTO CAD (menus déroulants). Les menus se définissent au
travers de fichiers de menu qu’on peut modifier ou créer. Le fichier de menu par défaut est
acad.mnu.
1-2 : Barre d'outils standard

Contient des outils fréquemment utilisés dans AutoCAD, tels que Redessiner, Annuler et
Zoom, ainsi que les outils standard de Microsoft Office, tels que Ouvrir, Enregistrer, Imprimer
et Orthographe. Les boutons dotés d'un petit triangle noir dans le coin inférieur droit
permettent d'afficher des icônes déroulantes qui contiennent des outils utilisant les
commandes associées au premier outil sélectionné. Cliquez sur le premier bouton et
maintenez-le enfoncé pour afficher l'icône déroulante associée.
1-3 : Zone de dessin

Affiche les dessins. La taille de la zone de dessin peut varier selon la taille de la fenêtre
AutoCAD et le nombre d'éléments (barres d'outils, boîtes de dialogue, etc.) y figurant.
1-4 : Le curseur (Réticule)

Identifie les points de repère et de dessin à l'intérieur de la zone de dessin. Le réticule, que
l'on contrôle au moyen d'un périphérique de pointage (souris ou autre), permet de localiser les
points, de sélectionner les objets et de les dessiner. Sa taille est sa couleur peuvent être
modifiés.
1-5 : Icône du système de coordonnées utilisateur (SCU)

Indique l'orientation du dessin. Les dessins AutoCAD se superposent sur une grille invisible,
ou système de coordonnées. Ces systèmes de coordonnées reposent sur des coordonnées X,
Y et, pour un dessin en 3D, Z. AutoCAD possède un système de coordonnées général (SCG)
et un système de coordonnées utilisateur (SCU) mobile. Pour vous permettre de visualiser les
coordonnées et l'orientation SCU d'un dessin, une icône SCU apparaît dans l'angle inférieur
gauche de la zone de dessin
1-6 : Onglet Objet et onglets Présentation

Activent tour à tour l'espace objet (dessin) ou l'espace papier (présentation). Un dessin se
crée généralement dans l'espace objet, tandis que l'on définit des présentations pour tracer,
puis imprimer le dessin dans l'espace papier.
1-7 : Fenêtre de commande

Affiche les lignes de commande et les messages. AutoCAD permet de lancer les commandes
de trois manières différentes :
 En choisissant un élément dans un menu ou dans un menu contextuel

 En cliquant sur un bouton d'une barre d'outils
 En tapant la commande sur la ligne de commande
Toutefois, même si vous sélectionnez les commandes à partir des menus ou des barres
d'outils, AutoCAD pourra afficher des lignes de commande et l'historique des commandes
dans une fenêtre de commande. Pour accéder à l’historique entier, appuyer sur F2.
1-8 : Barre d'état

 Affiche les coordonnées du curseur dans l'angle inférieur gauche. La barre d'état
contient également des boutons permettant d'activer les outils communs d'aide au
dessin :
 RESOL : mode Résolution (actif / inactif)
 GRILLE : grille de dessin (actif / inactif)
 ORTHO : mode orthogonal (actif / inactif)
 POLAIRE : repérage polaire (actif / inactif)
 ACCROBJ : accrochages d'objet (actif / inactif)
 REPEROBJ : repérage des accrochages d'objet (actif / inactif)
 EPAISSLIGNE : affichage de l'épaisseur des lignes (actif / inactif)
 OBJET : permutation espace objet/espace papier
2- Configuration de l’environnement AutoCAD :

2-1 Définition des unités de dessin :
Tous les objets dessinés sont mesurés à l'aide d'unités. On doit commencer par déterminer la
valeur des unités à l'intérieur d'AutoCAD. Dans un dessin, une unité peut, par exemple,
représenter un millimètre de l'objet réel. Dans un autre dessin, une unité peut représenter un
pouce. On peut donc définir le type d'unité et le nombre de décimales utilisés pour mesurer la
longueur et les angles des objets. On peut également indiquer les unités utilisées pour les blocs et
les autres objets pouvant être insérés.
Pour définir les unités de dessin ,on utilise l’une des démarches suivantes :
a) Dans le menu Format, choisissez Contrôle des unités.(fig6)
fig6 : contrôle des unités
b) Dans la boîte de dialogue Unités de dessin, définissez les valeurs d'unité applicables au
dessin. A mesure qu’on modifie les paramètres d'unité, AutoCAD affiche des exemples
dans la zone Exemple.
fig7 : unités de dessin

Pour indiquer une orientation d'angle, cliquez sur le bouton Direction, puis sélectionnez l'angle
de base dans la boîte de dialogue Direction.
L'option de définition de la direction des angles sert à déterminer le point à partir duquel
AutoCAD mesure les angles et le sens dans lequel ces mesures s'effectuent. Par défaut, le
point de départ est 0 degré sur la droite et la mesure des angles se fait dans le sens
trigonométrique. Si vous sélectionnez Autre, vous pourrez saisir une valeur d'angle ou cliquez
sur le bouton Angle et définir cette valeur à l'aide du périphérique de pointage.
c) Ligne de commande UNITES
2-2 Modification de l’environnement AutoCAD :
Pour modifier les options d'AutoCAD
a) Dans le menu Outils, choisissez Options.

b) Dans la boîte de dialogue Options, choisissez un onglet puis sélectionnez les paramètres
à modifier.
fig8 : Options d’AutoCAD
2--2-1 Fichiers :(fig8)

L'onglet Fichiers de la boîte de dialogue Options permet d'indiquer à AutoCAD le chemin permettant
d'accéder aux fichiers de support pour les polices de caractères, les dessins, les types de ligne et les
motifs de hachures. Le nœud Chemin de recherche des fichiers de support en cours d'utilisation
répertorie les chemins enregistrés dans le fichier de recherche des fichiers de support, ces chemins
devant être utilisables et exister dans l'arborescence des répertoires du système (ceci comprend la
cartographie des éventuels réseaux système). Cette option permet d'obtenir de meilleures
performances lorsqu'AutoCAD charge ces fichiers.
On peut également indiquer l'emplacement des fichiers temporaires (*.tmp) sur l'onglet Fichiers.
AutoCAD crée des fichiers temporaires sur le disque et les supprime lorsque vous quittez l'application.
AutoCAD définit le répertoire des fichiers temporaires à l'emplacement utilisé par Microsoft®
Windows®. Si vous avez l'intention d'exécuter AutoCAD à partir d'un répertoire protégé en écriture
(par exemple, si vous travaillez en réseau ou que vous ouvrez des fichiers sur un CD-ROM), spécifiez
un nouvel emplacement pour les fichiers temporaires. Le répertoire spécifié ne doit pas être protégé
en écriture et l'unité sur laquelle il réside doit disposer d'un espace suffisant pour contenir les fichiers
temporaires.
L'onglet Fichiers contient d'autres chemins de recherche, noms de fichier et emplacements de fichier,
notamment :
 Le chemin de recherche de fichiers de gestionnaire de périphérique

 Le chemin de recherche des fichiers de projet
 Les noms de fichier de l'éditeur de texte, de dictionnaire et de fichier de polices

 Les noms de fichier d'impression, de sortie différée et de section introductive (la
section introductive du fichier acad.psf peut être personnalisée pour supplanter le
code PostScript d'AutoCAD lors de l'utilisation de SAUVEPS)
 Le chemin de recherche des fichiers de support de l'imprimante

 Le chemin de recherche des applications ObjectARX
 L'emplacement du fichier de sauvegarde automatique
 L'emplacement des données source
 L'emplacement du fichier de gabarit du dessin
 L'emplacement du fichier journal
 L'emplacement du fichier de dessin temporaire
 L'emplacement du fichier de référence externe temporaire
 Le chemin de recherche des textures simples
Pour modifier un chemin de recherche

b) Dans la boîte de dialogue Options, choisissez l'onglet Fichiers.
c) Sur l'onglet Fichiers, cliquez sur le signe (+) à gauche du type de chemin à modifier.
d) Sélectionnez le chemin à modifier.
e) Cliquez sur Parcourir et effectuez une recherche dans les unités et les répertoires jusqu'à
ce que vous trouviez le fichier désiré.
f) Sélectionnez l'unité et le répertoire à utiliser, puis cliquez sur OK.
2--2-2 Affichage :(fig9)

Une fois l’application installée, il n’est généralement pas nécessaire de configurer l’affichage dans la
mesure où AutoCAD applique un affichage dont les caractéristiques sont définies par défaut.
Cependant, vous avez la possibilité de personnaliser cet affichage par le biais des options de l’onglet
Affichage que propose la boîte de dialogue Options. Vous pouvez changer la couleur et la police de
caractères qu’utilise AutoCAD, ainsi que d’autres paramètres.
Vous pouvez également définir les options de présentation, à l’aide de l’onglet Affichage de la boîte de
dialogue Options. Les présentations créent des vues de votre dessin dans l’espace papier. Vous
pouvez définir plusieurs présentations et concevoir différentes configurations de fenêtres flottantes
pour chacune d’elles. L’onglet Affichage permet de définir les propriétés des présentations. Par
exemple, vous pouvez y afficher les marges ou un arrière-plan papier. Ces options permettent de voir
à quoi ressemblera le dessin une fois imprimé.
Les autres paramètres pouvant être modifiés sur l’onglet Affichage sont les suivants :
 Propriétés d’affichage des éléments de la fenêtre AutoCAD

 Paramètres de résolution jouant sur la qualité du rendu
 Taille du réticule d’AutoCAD
 Paramètres d’affichage jouant sur les performances
 Contrôle de l’intensité du dégradé pour les références modifiées sur place
fig9 :configuration de l’affichage
2-2-3 Ouvrir et enregistrer :(fig10)
L’onglet Ouvrir et enregistrer de la boîte de dialogue Options permet de déterminer les paramètres liés
à l’ouverture et à l’enregistrement des fichiers de dessin. Lorsque vous activez l’option
d’enregistrement automatique, AutoCAD enregistre le dessin selon une fréquence que vous aurez
déterminée. Les dessins sont enregistrés dans le répertoire temporaire indiqué dans la zone
Emplacement du fichier de sauvegarde automatique de l’onglet Fichiers.
fig10 : options d’enregistrement
2-2-4 traçage :(fig11)
Les options de traçage se définissent à l'aide de l'onglet Traçage de la boîte de dialogue Options.
Vous pouvez y définir les paramètres de traçage généraux tels que le périphérique de traçage par
défaut, les styles de tracé et le mode opératoire de ces styles. Un style de tracé regroupe un
ensemble de paramètres pouvant s'appliquer à différents objets du dessin.
Les autres paramètres pouvant être modifiés sur l'onglet Traçage sont les suivants :
 Traceurs et configurations des traceurs

 Avertissements système liés au traçage
 Traçage des objets OLE
 Tables de styles de tracé
fig11 : configuration du traçage
2-2-5 Système :(fig12)
Les paramètres généraux d’AutoCAD se définissent à l’aide de l’onglet Système de la boîte de

dialogue Options. Prenons un exemple. Par défaut, AutoCAD permet d’ouvrir plusieurs documents
dans une même session ; vous pouvez limiter cette possibilité à un seul document par session, en
sélectionnant l’option Mode de compatibilité dessin simple, sous Options générales.
Une fois AutoCAD installé, il n’est généralement pas nécessaire de configurer davantage la souris ou
le numériseur dans la mesure où AutoCAD utilise le périphérique de pointage courant du système.
Cependant, vous pouvez changer de périphérique de pointage et déterminer si AutoCAD doit accepter
les entrées faites à partir d’un numériseur, d’une souris, ou des deux.
Les autres paramètres pouvant être modifiés sur l’onglet Système sont les suivants :
 Utilisation de noms symboliques longs

 Affichage de la boîte de dialogue Démarrage
 Comportement du logiciel en cas d’erreur de saisie
 Chargement du fichier LISP
 Boîte de dialogue de mise à l’échelle OLE
 Affichage des messages d’avertissement

 Connectivité avec des bases de données
 Propriétés d’affichage des graphiques en 3D
fig12 : configuration des paramètres généraux
2-2-6 Préférences utilisateur :(fig13)
L'onglet Préférences utilisateur de la boîte de dialogue Options permet de définir un environnement de

dessin spécialement adapté à vos goûts et à votre manière de travailler. Par exemple, vous pouvez
personnaliser les menus contextuels et les propriétés d'affichage des hyperliens.
Les autres paramètres pouvant être modifiés sur l'onglet Préférence de l'utilisateur sont les suivants :
 Mode opératoire standard de Windows

 AutoCAD DesignCenter Préférences
 Méthodes de tri des objets
 Priorité lors de la saisie des coordonnées
 Paramètres d'épaisseur des lignes
 Préférences pour les hyperliens
fig13 : paramètres utilisateur

2-2-7 Dessin :(fig14)
L'onglet Dessin de la boîte de dialogue Options contient des options qui permettent de déterminer les
paramètres de plusieurs aides au dessin d'AutoCAD.
Par exemple :
 AutoSnap permet de localiser précisément les points composant un objet.
 AutoTrack permet de dessiner des objets sur des angles déterminés ou en relation
avec d'autres objets du dessin.
fig14 : paramètres d’aide au dessin

4-2-8 Sélection :(fig15)
L’onglet Sélection de la boîte de dialogue Options permet de contrôler les outils de sélection
d’AutoCAD et les méthodes de sélection des objets. Vous pouvez notamment déterminer la taille de la
cible de sélection d’AutoCAD et spécifier les modes de sélection dont vous désirez disposer pendant
que vous dessinez. Par exemple, l’option Fenêtrage virtuel par défaut génère une fenêtre de sélection
lorsque vous cliquez dans la zone de dessin. Si vous sélectionnez l’option Utiliser Maj pour ajouter à la
sélection, vous pouvez étendre une sélection d’objets en maintenant la touche MAJ enfoncée tout en
sélectionnant les autres objets désirés.
Les autres paramètres pouvant être modifiés sur l’onglet Sélection sont les suivants :
 Mode opératoire et propriétés des poignées

 Sélection par glissement
 Sélection par nom ou verbe
 Sélection des objets par groupes
 Sélection de hachures associatives
fig15 : outils de sélection

2-2-9 Profil :(fig16)
L'onglet Profils de la boîte de dialogue Options permet de définir et d'enregistrer les paramètres de
dessin sous la forme d'un profil. Si vous partagez votre station de travail avec d'autres utilisateurs
ayant le même code d'accès, vous pouvez charger les options qui vous sont personnelles en activant
votre profil. Vous pouvez également créer et enregistrer plusieurs profils adaptés à différents projets.
Par défaut, AutoCAD enregistre les options courantes dans un profil nommé Profil sans nom.
AutoCAD affiche le nom du profil courant ainsi que celui du dessin actif dans la boîte de dialogue
Options.
Les informations relatives aux profils sont stockées dans le registre du système. Vous pouvez les
enregistrer dans un fichier texte ( fichier ARG). AutoCAD organise les données vitales et gère leur
modification au niveau du registre.
Une fois un profil sauvegardé, vous pouvez exporter ou importer le fichier ARG vers ou depuis
différents ordinateurs. Si vous modifiez le profil courant au cours d'une session AutoCAD et que vous
désirez enregistrer ces modifications dans le fichier ARG, vous devez exporter le profil. Lorsque vous
exportez le profil modifié sous son nom courant, AutoCAD met à jour le fichier ARG pour y intégrer les
nouvelles données. Vous devez ensuite importer à nouveau ce profil dans AutoCAD pour actualiser
les paramètres de votre profil courant.
Pour activer un profil

b) Dans la boîte de dialogue Options, choisissez l'onglet Profils.

c) Sur l'onglet Profils, sélectionnez le profil que vous désirez activer.
d) Cliquez sur le bouton Définir courant. puis cliquez sur OK.
fig16 : profil de travail
3- Les systèmes de coordonnées :

Lorsque que vous dessinez, vous utilisez un système de coordonnées pour définir des points dans
le dessin. Vous avez la possibilité de définir un système de coordonnées utilisateur (SCU) mobile
qui vous soit propre, afin de travailler avec des vues en perspective, isométriques ou encore
orthogonales (3D)
Commande : SCU (fig17)
fig17 : Système de Coordonnée Utilisateur

3-1Choix des options :
a) N : Modifie l’origine du repère ainsi que sa rotation.
Spécifiez l'origine du nouveau SCU ou [AxeZ/3point/OBJet/Face/Vue/X/Y/Z]

<0,0,0>:
b) D : Déplace l’origine ou imbrique une profondeur non nul pour Z
Spécifiez une nouvelle origine ou [profondeur Z]<0,0,0>:
c) T : Choix d’un axe orthogonal
-« Haut »
Vue de dessus Vue isométrique
-« Bas »
-« Avant »
TP1 : Dessin des lignes
Les lignes sont des entités simples. Une ligne brisée construite par la commande ligne contient
autant d’entités qu’elle contient de lignes.
Pour demander la commande LIGNE :
a- Menu Dessin – Ligne
b-Icône :Ligne
c-Commande :Ligne
1-1 Dessin des lignes par les coordonnées cartésiennes :

a) Coordonnées cartésiennes absolues : (fig18)
Les coordonnées des points de départ et d’arrivés sont données par rapport au zéro absolu
fig18 : Dessin des lignes par coordonnées cartésiennes absolues
b) Coordonnées cartésiennes relatives :

Les coordonnées des points d’arrivés sont données relativement au dernier point dessiné. On
utilisera ainsi : @ x , y
1-2 Dessin des lignes par les coordonnées polaires :
a) Coordonnées polaires absolues: (fig 19)
Les coordonnées des points d’arrivés sont données par rapport au zéro absolu.
fig19 : Dessin des lignes par coordonnées polaires absolues
c) Coordonnées polaires relatives : (fig20)
- Les coordonnées des points d’arrivés sont données relativement au dernier point
dessiné. On utilisera ainsi : @ distance<angle
- La direction du point d’arrivé est choisie par le curseur ; la distance est tapée sur
clavier ( puis  )
fig20 : Dessin des lignes par coordonnées polaires relatives

2-Dessin des droites :
Une droite est une entité 2d. Pour dessiner des droites, il suffit d’utiliser l’une des méthodes
suivantes :
a- Menu Dessin – Droite
b-Icône :droite
c-commande :droite
options de la commande :
a- _xline : on indique un point de la droite et on choisira sa direction.

b- Hor : Dessin une droite horizontale (selon l’axe OX)
c- Ver : Dessine une droite verticale (selon OY)
d- Ang : Dessine une droite inclinée d’un angle choisie
e- Bissect : dessine une droite passant par un sommet choisie faisant la bissectrice de deux
droites de directions fixées.
f- Decalage : Dessine une droite décalée d’une distance donnée par rapport à une ligne ou
une autre droite
3-Dessin des multilignes :

Une multiligne est une entité composée de deux lignes espacées d’une épaisseur (selon Echelle).
Pour dessiner des multilignes, on utilise l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – Multiligne
b- Icône – Multiligne
c- Commande : Mligne
Options de la commande :
-Justification : permet de choisir la position du curseur dans la multiligne

i. Dessus : curseur sur la ligne de dessus
ii. DEssous : curseur sur la ligne de dessous.
iii. Nulle : Curseur au milieu de la multiligne.
curseur sur la ligne de Dessus
-Echelle : permet de choisir la distance entre les deux lignes (épaisseur)

-Style : Permet le choix d’un style de ligne prédéfinit. Par défaut le style de ligne est « STANDARD »
4-Dessin des poly lignes :

Une poly ligne est une entité 2d pouvant être composée de lignes et d’arcs. Pour tracer des poly
lignes, il suffit d’utiliser l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – Polyligne
b- Icône – Polyligne
c- Commande : Polylign
-Arc : Permet de dessiner des arcs dans la polyligne.

-Clore : Ferme la polyligne
-LOngueur : Dessine une partie linéaire avec une longueur choisie
-Largeur : permet d’attribuer une largeur de départ et d’arrivée.
-Demi-lar : permet d’attribuer une demi-largeur de départ et d’arrivée
5-Dessin des polygones :

Un poly gone est une entité 2d à « n » cotés égales. Pour tracer des polygones, il suffit d’utiliser
l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – Polygone
b- Icône – Polygone
c- Commande : Polygone
- choix du nombre de cotés

- spécifier un point, le centre du cercle ou « c » pour indiquer les deux points d’un coté
du polygone
- avec l’option centre, le polygone est inscrit « I » ou circonscrit « C » dans le cercle
6-Dessin des rectangles :

Un poly gone est une entité 2d à 4 cotés égales. Pour tracer rectangle, il suffit d’utiliser l’une des
méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – rectangle
b- Icône – rectangle
c- Commande : rectang
-Chanfrein : Dessin de rectangle avec 4 chanfreins

-Raccord : Dessin de rectangle avec 4 raccordements
-Elévation : Dessine un rectangle non contenu dans le plan xy, selon la valeur de Z
-Hauteur : Le rectangle sera dessiné en 3D
-Largeur : Dessine le rectangle avec une certaine largeur de ligne
7-Dessin des arcs :

Un arc est une entité 2d pouvant être définit de plusieurs façons. Pour tracer arc, il suffit d’utiliser
l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – arc
b- Icône – arc
c- Commande : arc
-C : centre de l’arc
-R : rayon de l’arc
-F : point final de l’arc
-A: angle de l’angle
-L : longueur de la corde de l’arc
Exemple d’arcs
8-Dessin des cercles :
Un cercle est une entité 2d pouvant être définit de plusieurs façons. Pour tracer cercle, il suffit
d’utiliser l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – cercle
b- Icône – cercle
c- Commande : circle
-C : centre du cercle
-d : diametre de l’arc
-3p : cercle défini par 3 points
-2p: cercle défini par 2 points
Exemples de cercles
9-Dessin des ellipses :
Une ellipse est une entité 2d pouvant être définit de plusieurs façons. Pour tracer une ellipse ou
un arc elliptique, il suffit d’utiliser l’une des méthodes suivantes :
a- Menu Dessin – ellipse
b- Icône – ellipse
c- Commande : ellipse
-C : centre de l’ellipse
-A : arc elliptique
Exemples d’ellipses
10-Dessin des points :
Un point est une entité 2d pouvant s’afficher selon son style. En ce qui concerne le style des points, il
existe dans Autocad un certain nombre de symboles qui servent à repérer facilement des points de
référence ou des nœuds dans le dessin. Autocad permet non seulement de définir le style du point
mais aussi sa taille (exprimée par rapport aux dimensions de l’écran ou des unités absolues).
Pour définir le style et la taille des points, il faut :
a- Menu Format – Style de points
b- Icône – ellipse
c- Commande : point
Choix du style de points
Chapitre3 : LES COMMANDES D’EDITION
1-Définition :
Ils permettent d’éditer des éléments 2D du dessin (rotation, copie,..) après leur sélection.
2-Méthodes de sélection :
- Cliquer sur l’élément à sélectionner
- Mettre dans une fenêtre tous les éléments à sélectionner.
- Toucher par une capture les éléments à sélectionner.
3- La commande : effacer
a- Menu Modifier – effacer
b- Icône – Effacer
c- Commande : erase
A la fin de la sélection, appuyer sur ENTREE pour exécuter la commande « effacer »
4- La commande : copier
Elle permet la réalisation d’une copie simple ou Multiple à partir d’un élément existant.
 Menu Modifier – Copier
 Icône – copier
 Commande : copier (copy)
3-1 Copie simple :

 Demander la commande
 Choisir les objets, confirmer par ENTREE
 Cliquer le point de base de déplacement
ème
 Cliquer le 2 point de déplacement
Exemple d’écran : Copie simple
3-1 Copie multiple :

 Taper : M
 Cliquer le point de base de déplacement
 Cliquer les nouveaux points destination
Exemple d’écran : Copie multiple
5- La commande : miroir
Elle permet la réalisation d’une copie simple symétrique à un élément existant.
 Menu Modifier – miroir
 Icône – Miroir
 Commande : Miroir (Mirror)
Méthodologie:
er
 Cliquer le 1 point de l’axe de symétrie
ème
 Cliquer le 2 point de l’axe de symétrie
Exemple d’écran : Miroir
N.B : les éléments originaux peuvent être conservés ou effacés. Attention au miroir des textes
6- La commande : Décaler
Elle permet la réalisation d’une copie simple parallèlle à un élément existant.
 Menu Modifier – décaler
 Icône – Décaler
 Commande : Décaler (offset)
Méthodologie:
 Tapez la distance de décalage, confirmer par ENTREE
 Cliquer sur l’élément à décaler
 Cliquer un point sur le coté de décalage
Exemple d’écran : Décaler
N.B : les éléments originaux sont conservés. Avec la même distance, un élément peut être
décalé plusieurs fois
7- La commande : Réseau
Elle permet la réalisation de copies sous forme de matrice rectangulaire(rangées et colonnes), ou
polaire(nombre de copies, angle,..)
 Menu Modifier – réseau
 Icône – réseau
 Commande : réseau (array)
Méthodologie:
 Tapez le type de réseau à réaliser(R ou P), confirmer par ENTREE
 Compléter les autres étapes selon le type de réseau
a- Réseau rectangulaire :
Exemple d’écran : réseau rectangulaire
b- Réseau polaire :
- Copie avec rotation des objets :
- Copie sans rotation des objets :
8- La commande : Déplacer
Elle permet la réalisation d’une copie simple ou Multiple à partir d’un élément existant.
 Menu Modifier – déplacer
 Icône – déplacer
 Commande : déplacer(move)
Méthodologie:
 Sélectionner les objets à déplacer, confirmer par ENTREE
 Cliquer un point de base de déplacement
 Cliquer le nouveau point de déplacement
Exemples d’écrans : Déplacer
8- La commande : Rotation
Elle permet la réalisation d’une rotation autour d’un point de base d’un élément existant.
 Menu Modifier – rotation
 Icône – rotation
 Commande : Rotation
Méthodologie:
 Sélection des objets à tourner, confirmer par ENTREE
 Choix du point de base de la rotation
 Spécifier l’angle de rotation (+ ou -) ou R pour réaliser la rotation des objets sélectionnés d’un
angle donné en se référant à une ligne définie par deux points
Exemple1 d’écran : Rotation
Exemple2 d’écran : Rotation

9- La commande : Echelle
Elle permet de modifier la grandeur d’un élément existant.
 Menu Modifier – Echelle
 Icône – Echelle
 Commande : Echelle (scale)
Méthodologie:
 Sélection des objets, confirmer par ENTREE
 Choix du point de base
 Spécifier le facteur d’échelle des objets sélectionnés ou R pour réaliser la commande en se
référant à une ligne définie par deux points
Exemple1 d’écran : Echelle

10- La commande : Etirer
Elle permet d’étirer dans une direction donnée des éléments existants
 Menu Modifier – Etirer
 Icône – Etirer
 Commande : Etirer (stretch)
Méthodologie:
 Sélection des éléments à étirer par fenêtre ou capture, confirmer par ENTREE
 Choix du point de base de déplacement
ème
 Choix du 2 point de déplacement (point où seront les extrémités des éléments étirés)
11- Autres commandes d’édition :

Pour construire un dessin à partir d’objets existants, il convient d’abord d’effectuer une sélection. Une
sélection peut être constituée d’un seul objet ou d’un ensemble d’objets divers. Outre les fonctions
décrites précédemment, on peut également utiliser certaines autres que nous présenterons dans
l’exemple de dessin qui va suivre.
Toujours, et comme on l'a déjà signalé, avant le choix d’une commande, on peut utiliser soit la zone
commande, soit le menu déroulant soit la barre d’outils. Parmi ces fonctions, on peut citer, à titre
d’exemple, les cas suivants :
 Coupure La commande utilisée est "coupure" pour supprimer une partie d’un objet.
 Chanfrein ou raccord Les commandes utilisées sont "chanfrein" et "raccord" pour
raccorder deux lignes sécantes soit par un chanfrein, soit par un raccord de rayon "R".
Lorsque le rayon du raccord ou les écarts du chanfrein sont nuls, les lignes seront simplement
jointes entre elles.
 Ajuster La commande utilisée est "ajuster" pour supprimer une partie d’un objet et
s’arrêter sur l’élément d’ajustement qu’on commence par le sélectionner.
 Prolonger : La commande utilisée est " prolonge " pour prolonger un objet à un autre objet
existant. L’élément à atteindre est à sélectionner au début
 étirer La commande utilisée est "étirer". Elle sert à étirer un objet d’un point à un autre.
Chapitre4 : LA GESTION DES CALQUES
1-Définition :
Les calques sont similaires à des couches transparentes sur lesquelles on peut organiser et grouper
différents types d'informations relatives au dessin.
Les objets crées sur un même calque ont des propriétés communes, à savoir :
 Les couleurs
 Les types et épaisseurs de ligne
 Etc..
Les propriétés d'un objet peuvent dériver de celles du calque sur lequel il est dessiné ou lui être
affectées de manière spécifique. L'utilisation de calques nous permet de définir notre propre système
d'organisation des objets du dessin et de simplifier leur manipulation.
2-Gestionnaire des propriétés des calques:
Pour accéder au gestionnaire des calques :

- Commande : Calque 
- Icône :
- Menu déroulant : Format + calque..
2-1 Gestion de l’affichage des calques :
Il est conseillé de geler des calques s'ils doivent rester invisibles pendant une période prolongée. Les
calques gelés ne sont pas calculés lors de la régénération (REGEN) ou des rendus. En désactivant
les calques au lieu de les geler, il sera plus facile de les rendre alternativement visibles ou invisibles.
N.B :
 On ne peut tracer que les calques affichés et libérés. On peut également déterminer
si le calque doit être tracé ou non.
 Le calque courant ne peut être désactivé ou gelé
 On peut dessiner sur un calque verrouillé.
a- Activation ou désactivation des calques :
Les calques désactivés sont toutefois régénérés, mais ils ne sont ni affichés ni tracés.
En désactivant les calques au lieu de les geler, cela nous évite de devoir régénérer le
dessin chaque fois qu’on libère un calque. Lors de l'activation d'un calque désactivé,
AutoCAD redessine les objets de ce calque.
b- Gel ou dégel des calques :

On peut geler les calques pour accélérer les opérations des commandes ZOOM, PAN et
POINTVUE, pour améliorer le mode de sélection des objets et augmenter la vitesse de
régénération des dessins complexes. AutoCAD n'affiche, ne trace, ni ne régénère les
objets figurant sur les calques gelés. En dégelant un calque gelé, AutoCAD régénère le
dessin et affiche les objets de ce calque.
c- Activation ou désactivation de traçage de calques :

On peut activer ou désactiver le traçage des calques visibles. Un calque peut être affiché mais
pas tracé.
2-2 Verrouillage et déverrouillage des calques

La fonction de verrouillage des calques est très pratique lorsqu’on veut visualiser le contenu de
certains calques sans le modifier. On ne peut modifier ou sélectionner les objets situés sur un calque
verrouillé, toutefois, ces objets restent visibles si ce calque est actif et dégelé. On peut utiliser les
commandes d'interrogation (par exemple, LISTE) et appliquer les modes d'accrochage aux objets
placés sur des calques verrouillés.
Chapitre5 : PERIPHERIQUE DE TRACAGE ET IMPRESSION
1- Introduction
AutoCAD comprend des fonctionnalités qui facilitent le processus du traçage, vous pouvez assigner
des mises en page à des présentations de l’espace papier ; celles-ci déterminent l’imprimante ou le
traceur vers lequel la présentation sera envoyée et l’aspect qu’elle aura. Vous pouvez contrôler des
informations spécifiques au traçage au niveau de la présentation, du calque ou des objets en affectent
aux présentations des mises en page uniques. Il est également possible de créer des tracés sous
forme de fichiers DWF ou PDF. Ces types de fichiers nécessitent d’autres applications pour être
affichés et tracés.
2- Configuration d’un traceur :

La première étape du traçage de dessins à partir d’AutoCAD est la configuration des périphériques de
traçage. La configuration des imprimantes et des traceurs vous permet de définir des propriétés de
sortie que vous pourrez ultérieurement affiner avec des styles de tracer et des mises en page.
AutoCAD prend en charge nombre d’imprimantes et de traceurs ; le logiciel est aussi accompagné de
nombreux pilotes qui permettent à AutoCAD de communiquer avec ces périphériques, y compris ceux
qui supportent des formats de fichier tramés et PostScript. Les pilotes prennent en charge de
nombreux périphériques de traçage et notamment les traceurs Hewlett-Packard, Océ et Xerox.
AutoCAD peut aussi envoyer les tracés à des imprimantes système Windows, dont Adobe Acrobat
PDF Writer, qui vous permet de créer des fichiers PDF.
2-1) Le Gestionnaire de traçage Autodesk :
Le gestionnaire de traçage Autodesk permet de configurer facilement des imprimantes et des traceurs
système ou non-système sous Windows. Vous pouvez vous en servir pour configurer l’utilisation par
AutoCAD des imprimantes et des traceurs locaux ou réseaux ; il permet également de prédéfinir des
paramètres de sortie pour des périphériques système de Windows.
AutoCAD enregistre les données relatives aux supports et aux périphériques de traçage dont des
fichiers de configuration appelés fichiers PC3. Si vous avez utilisé des précédentes versions
d’AutoCAD, vous connaissez certainement les fichiers PCP et PC2. Les fichiers PC3 leur ressemblent
sauf q’ils n’enregistre pas d’informations relatives aux paramètres des plumes.
2-2) L’éditeur de configuration de traceur :
On se sert de fichiers PC3 pour prédéfinir le périphérique d’impression auquel envoyer les tracés. Il
n’est pas obliger d’employer l’assistant ajouter un traceur pour créer des fichiers PC3. On peut, par
exemple, créer un fichier PC3 en copiant un fichier existant et en modifiant des paramètres. De cette
façon, il possible de définir un nouveau fichier PC3.
L’éditeur de configuration de traceur permet de modifier des fichiers PC3. Il contient des options qui
donnent la possibilité de fournir une description du fichier PC3, de changer le port vers lequel les
dessins sont tracés, de contrôler des paramètres relatifs au périphérique et au document( comme la
source du support et les formats du papier personnalisés)
3) Gestion des styles de tracé :
Le gestionnaire des styles du tracé permet d’accéder à l’emplacement auquel sont enregistrés les
tables de style de tracer. De la même façon que le Gestionnaire de traçage Autodesk. Le Gestionnaire
des styles du tracé contient l’assistant ajouter une table de style de tracer qui vous accompagne lors
du processus de la création des tables des styles de tracé.
3-1) Choix du type de la table des styles de tracé :
AutoCAD propose deux types de tables des styles de tracé : dépendant des couleurs et nommées,
ces deux permettent de contrôler l’aspect des objets tracés et notamment leur couleur, le type et
l’épaisseur de leur ligne. Tous deux peuvent être attachés aux onglets Présentation et Objets ou
assigner des style de tracé à des calques ou des objets.
3-2) Ajout de styles de tracé à des tables :

Après avoir créé une table des styles de tracé, vous pouvez ajouter de nouveaux styles de tracé et
modifier ou supprimer des styles de tracé à l’aide de l’éditeur de la table des styles de tracé. Ceci fait,
la table peut être attachée à l’onglet Objet ou Présentation et ses style de tracé, être assignés à des
calques ou des objets.
4) Création de mises en page :
Les mises en page sont apparues dans AutoCAD, elles fournissent la possibilité de contrôler certaines
informations de configuration du papier et de traceur. Le fonctionnement des mises en page est
semblable à celui des fichiers PC2 dans la mesure où elles permettent d’enregistrer des paramètres
de traçage et de restaurer ceux-ci lorsqu’on en a besoin. Vous pouvez y sauvegarder des paramètres
de traçage telles que le périphérique de traçage, le format de papier, le facteur d’échelle et
l’orientation du tracé, ainsi qu’une table qui contient les styles de tracé utilisés dans le dessin en cours.
Une caractéristique très appréciable des mises en page est la possibilité d’assigner différentes mises
en page aux onglets Objet et Présentation dans votre dessin. En conséquence, un même dessin peut
avoir plusieurs mises en page, l’une d’entre elles peut être rappelée et assigner à l’onglet Objet ou
Présentation courant afin de produire le résultat souhaité au traçage. En définitive, cette fonctionnalité
évite d’avoir à se soucier de la restauration de paramètres de tracé et de plume antérieurs pour
dupliquer un tracé déjà réalisé. En effet, tous les paramètres de traçage sont enregistrés avec le
dessin et instantanément rappelés par la sélection de l’onglet Objet ou Présentation souhaité et
l’attribution de la mise en page appropriée.
5) Traçage à partir d’AutoCAD :
AutoCAD propose plusieurs méthodes pour le traçage des dessins, la plus traditionnelle étant la boite
de dialogue Traceur. Vous disposez aussi de la possibilité de produire des fichiers de tracés
numériques WYSIWYG avec un traceur DWF.
Ces méthodes, combinées avec les fonctionnalités de mise en page et de styles de tracé, permettent
de disposer d’une grande diversité d’options qui assure votre capacité à produire un tracé qui satisfait
vos besoins.
5-1) Fonctionnalités de la boite de dialogue Tracer :
 L’option Nombre de copies de la boite de dialogue Tracer est appréciable. Elle vous permet
de définir le nombre de copies qu’AutoCAD doit produire dans la prochaine séquence de
traçage.
 L’option Tracer en arrière plan est une nouveauté d’AutoCAD. Lorsqu’elle est sélectionnée,
AutoCAD vous ramène à la fenêtre du dessin tandis que s’effectuent la réalisation et l’envoi
du tracé. A l’achèvement de cette tache, le logiciel peut afficher une bulle d’alerte dans le
centre de communication situé à l’extrémité droite de la barre d’état. Cette fonctionnalité est
aussi contrôlée par la variable système BACKGROUNDPLOT.
Il y a deux boutons Appliquer modifications à la présentation, mais ils ne sont pas tout à fait
identiques. Le bouton Appliquer à la présentation vous permet de modifier les paramètres du
tracé et de les appliqués à la présentation courante avant le traçage. Ensuite, vous pouvez
annuler la commande et conserver ces modifications.
 Enregistre modifications à présentation, vous permet d’enregistrer les modifications
apportées aux paramètres de tracé de la présentation après avoir acquitté la boite de
dialogue et lancer le traçage. C’est là une différence subtile.
MODULE 3 : LOGICIEL - COVADIS
Chapitres Pages
1 Présentation du logiciel 92
2 La saisie du terrain 98
3 Calculs topométriques 107
4 La gestion des points topo 126
5 Habillage des plans 138
6 Gestion des lotissements 148
7 Digitalisation 158
8 Modèle Numérique du Terrain 164
9 Les courbes de niveau 166
PREFACE
L’essor technologique d’équipements et de software, nous incite à la numérisation des études

topographiques. Fini le temps des calculs manuels, du cercle de topographe, de report des mesures
par angles et distance et d’application de croquis de levé.
Peu importe le lieu de votre terrain, il suffit d’envoyer par courrier électronique votre carnet de levé au
bureau. L’utilisation convenable du logiciel approprié, tel que « COVADIS », permet de dessiner les
plans, de créer le modèle numérique du terrain en 3D en vue de tracer des courbes de niveau, des
profils TN, calculer des cubatures, etc..
La version du logiciel présentée dans ce support est : COVADIS 2000-5.
Chapitre1 : PRESENTATION DE COVADIS
1. Introduction :
Covadis Topo version 2000-4 est un logiciel édité par GEOMEDIA S.A. Le programme est un
applicatif de topographie numérique et de conception des projets de VRD d’AutoCAD.
L’installation de Covadis ajoute à l’écran AutoCAD2000, à savoir :
- Cov.Calculs
- Covadis2D
- Covadis3D
- Cov.Echange
- Cov.Editions
2. Installation du logiciel:
Avant d’installer Covadis, on doit s’assurer qu’AutoCAD est déjà installé (version 2000 ou plus).
A l’achèvement de l’installation et pour afficher les menus d’AutoCAD et Covadis, il faut activer
Cova15.mnu :
Outil Personnalisation des menusParcourirGéomedia\Support\Cova15.mnu
3. Hiérarchie des menus de Covadis:
.1 Cov.Calculs :
 Lecture des carnets de terrain aux formats Géotronic,Wild,….
 Exportation des fichiers carnet (écriture)
 Edition de GéoBase (Carnet de terrain au format Covadis)
 Calculs des points intersection des visées multiples.
 Calcul de station par visées de relèvement
 Calcul de station par recoupement
 Calcul de station décalée
 Calcul de triangulation
 Calcul du gisement Go de station
 Calcul de cheminement polygonaux ( en antenne, encadrés et fermés) et de
points nodaux
 Calcul des coordonnées des points rayonnés
 Calculs des nivellements simples et aller-retour
 Géocodification
 Option des calculs topo métriques, listing,…
 Impression de fichiers traités
.2 Covadis2D :
 Traitement des points topographiques
 Choix de système de projection
 Gestion de la géocodification
 Construction des points topographiques
 Constructions géométriques (points, lignes, polylignes)
 Gestion des symboles
 Dessin des limites, talus,..
 Cotation et division des parcelles
 Différents Listing et calculs métré (réseaux, surfaces)
 Levés d’espaces intérieurs
 Digitalisation des plans et cartes
 Exploitation et gestion des contours
 Les remembrements
 La cartographie
 Configuration, gestion et impression des listings
.3 Covadis3D :
 Construction des points et gestion des profils terrain en 3D
 Gestion et configuration de profils
 Création du modèle numérique du terrain
 Gestion des courbes de niveau
 Calcul des cubatures
 Gestion des plates formes
 Paramétrage et choix des éléments de réseaux
 Conception de réseaux d’assainissement
 Etude de réfection de voirie
 Etude de voirie neuve
 Conception de projet routier
N.B :
Sans la clé de protection plusieurs modules de ce menu ne sont pas fonctionnels et risquent
même de créer des bug et bloquer votre machine
.4 Cov.Echanges :
 Echanges des fichiers avec d’autres programmes de calcul
 Impression de fichiers
.5 Cov.Editions :
 Edition des points , lignes, blocs,…..
 Les zooms
 Utilitaire de dessin (purger)
 Préparation du tracé(corroyage,..)
1. La fonction « imprimer fichier »

Cette fonction est proposée dans chaque menu de Covadis. Elle permet de visualiser et
d’imprimer un fichier texte
Par défaut c’est le « bloc notes » de Windows qui sera utilisé
Tout listing ou informations du projet pouvant être enregistrée dans un fichier texte (format ASCII)
et peut être éventuellement édité.
Chapitre 2: LA SAISIE DU TERRAIN

1. Introduction :
Quelque soit la nature du projet à réaliser, on doit toujours avoir une idée claire sur la nature du
terrain objet d’étude.
Plus le terrain est saisi correctement, plus l’étude est fiable.
2. Procédure de saisie de terrain:
Suite à des levés topographiques du terrain, on procède à des calculs topo métriques par la suite
nous passons à la conception du projet et au graphisme.
Les calculs topo métriques peuvent être réalisés par Covadis ou d’autres logiciels, ce qui nous
donne un fichier *.xyz. On distingue alors deux procédures de travail :
2.1 Utilisation de Covadis dans les différentes étapes :
 Lecture du carnet de terrain.

 Calculs topo métriques
 Création d’un semis de points.
2.1.1 Lecture d’un carnet terrain
a. GENERALITES :
Le module de calculs topométriques de COVADIS permet de convertir les fichiers bruts

issus des carnets de terrains dans un format unique, simple et lisible (le format GéoBase),
et d’effectuer tous les calculs tonométriques classiques.
Grâce à un puissant éditeur, les GéoBase peuvent être facilement modifiées ou
complétées.
Les tolérances et corrections sont paramétrables pour permettre d’effectuer les calculs avec un
maximum de contrôles et de précision :
- Tolérances cadastrales de 1980, de 1988 ou personnalisées,
- Canevas ordinaire, de précision ou de haute précision (nivellement uniquement),
- Correction Lambert et de réduction à l’ellipsoïde calculable à partir de la zone
Lambert et des coordonnées moyennes du chantier.
A l’issue du calcul des points rayonnés ou du calcul en bloc, la fonction « Chargement de

semis » du menu COVADIS 2D permet l’importation du semis de points dans AutoCAD
directement à partir de la GéoBase contenant les points calculés.
Utilisez la commande LECTURES CARNET du menu COV.CALCULS. COVADIS nous

propose plusieurs formats de carnet à traiter.
b. Format Géotronics :
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement Géotronics, vous devez sélectionner l’option
« Lecture Géotronics » du sous-menu Lecture carnets.
Le dialogue de configuration est alors affiché, vous permettant d’indiquer le fichier

carnet à traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la GéoBase à créer.
COVADIS propose par défaut le fichier Géotronics.ini il vous est possible d’en choisir un autre.
Cliquez sur MODIFIER. COVADIS affiche alors une case de paramétrage dans
laquelle vous lui expliquez comment décoder votre carnet.
Cliquez sur Codes des champs pour changer les codes des champs.
Cliquez sur OK pour lancer la lecture.
Exemple de transformation :
c. Format WILD/LEICA :
Les fichiers carnets au format WILD sont composés de lignes de commandes et de lignes de
mesures. Chaque ligne est divisée en plusieurs champs de 16 ou 24 caractères.
Chaque champs est divisé en deux groupes d’informations : Le premier décrit la donné, le
second la contient.
Pour les lignes de mesure, le deux premiers caractères des champs déterminent
automatiquement le type de données contenues (matricule de point, angle horizontal, etc..).
Pour les lignes de commande, les deux premiers caractères des champs sont toujours 41
pour le premier champ, 42 pour le second, 43 pour le troisième etc.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement WILD, vous devez sélectionner l’option
« Lecture WILD » du sous-menu Lecture carnets.

Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous permettre d’indiquer le fichier de carnet à
traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la GéoBase à créer.
d. Format NIKON/PSION :
La structure des carnets NIKON pour PSION est composée d’un identifiant (un chiffre ou une
lettre) suivi des données séparées par des caractères (espace, tabulation).
La description des identifiants est la suivante :
0 : En tête
1 : Point de station
2 : Angle de référence
3 : Visée de référence distance inclinée
7 : Visée de référence distance réduite
8 : Point de détail distance réduite
A : Point de détail XYZ

B : Point de station XYZ
S : Surface
D : Ecarts.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement Psion, vous devez sélectionner l’option
« Lecture NIKON/PSION » du sous-menu Lecture carnets.
Le dialogue de configuration est alors affiché pour vous permettre d’indiquer le fichier de carnet
à traiter, le nom du fichier de paramétrage à utiliser ainsi que le nom de la GéoBase à créer.
e. Format NIKON/ATLAS :
Le fichier brut est constitué de lignes contenant des informations séparées par des
virgules.
La première information est un chiffre compris entre 0 et 2. la valeur commence toujours la
première ligne du lever, la valeur 1 indique que la ligne est valide. Le chiffre 0 commence une
ligne qui doit être ignorée.
La seconde information est un code de commande
La troisième information est composée de deux caractères et décrit les unités. Le premier
caractère indique l’unité pour les distance (M = mètre, F ou N = pied) et le second spécifie l’unité
pour les angles.
9 : En tête
0 : Point de station
1 : Point de station XYZ
2 : Visée sur un point, une Référence, avec ou sans distance
3 : Point de détail XYZ
4 : Point XYZ chargé dans l’appareil (Implantation)
5 : Point de contrôle
6 : Point de détail XYZ (uniquement si la version d’en-tête est NS002)
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement ATLAS, vous devez sélectionner l’option
« Lecture NIKON/ATLAS » du sous-menu Lecture carnets.
f. Format NIKON/KHEOPS :
Les données sont toutes précédées d’un code qui indique le type d’information dont il
s’agit. Les différents champs sont séparés par des virgules.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement KHEOPS, vous devez sélectionner l’option
« Lecture NIKON/KHEOPS » du sous-menu Lecture carnets.
g. Format SOKKIA :
Les fichiers bruts au format SOKKIA se composent de lignes dont les deux premiers
caractères sont des codes de commandes. Les informations supplémentaires sont ajoutées à
cette ligne et séparées par des virgules.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement SOKKIA, vous devez sélectionner l’option
« Lecture SOKKIA» du sous-menu Lecture carnets.
h. Format ZEISS :
Les fichiers bruts au format Zeiss sont colonnées. Chaque observation est définie par un
code d’un ou deux caractères.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement ZEISS, vous devez sélectionner l’option
« Lecture ZEISS» du sous-menu Lecture carnets.
i. Format TOPCON :
Pour les appareils de la gamme TOPCON le logiciel utilisé pour le vidage prévoit une
conversion du format TOPCON vers le format GéoBase COVADIS.
j. Format TOPOJIS-PC :
Les fichiers au format TOPOJIS-PC sont des fichiers textes. Les informations sont
organisées par ligne. La distinction est faire entre le carnet et les composants. Chaque valeur est
précédée d’un label.
Pour lire un fichier issu d’un enregistrement TOPOJIS-PC, vous devez sélectionner
l’option « Lecture TOPOJIS-PC » du sous-menu Lecture carnets.
3. Editeur de GEOBASE
Une GéoBase est un fichier texte (ASCII) pouvant contenir les informations de levé (après lecture
des fichiers issus des carnets de terrain). Les coordonnées des points d’appui et les points
calculés, ainsi que les descriptions des cheminements polygonaux. Le format des données dans
la GéoBase est propre au logiciel COVADIS.
Toutes les informations résultant des calculs topométriques effectués sont stockées dans la
Géobase traité (Coordonnées des stations calculées, V0 des stations, coordonnées des points de
détail,…).
Utilisez la commande EDITION GEOBASE du menu déroulant COV.CALCULS. COVADIS
affiche la GéoBase courante crée au moment de la lecture du carnet. Il vous est possible d’en
ouvrir une nouvelle. Utilisez la commande Ouvrir du menu déroulant Fichier d l’éditeur de Géobase
pour ouvrir un fichier contenant une Géobase.
COVADIS affiche l’éditeur de Géobase.
Il est possible de modifier la Géobase éditer.
Ajout d’un point :
Cette fonction a pour but de donner des coordonnées à un élément de la Géobase.

Cliquez sur le bouton Point ou sur l’icône correspondante.
COVADIS affiche une case de paramétrage dans laquelle vous allez saisir la ligne d’ajout dans la
Géobase, le matricule du point à créer, les coordonnées XY et Z du point et le symbole à lui
associer.
Cliquez sur Ajouter pour enregistrer le point dans la Géobase.

Confirmez en cliquant sur le bouton OUI.
Quittez par la commande Annuler.
Confirmez l’enregistrement dans la Géobase.
Lancez ensuite la commande Visualizer la polygonalisation du menu déroulant Outils de l’éditeur

de Géobase :
Remarquez que les coordonnées approximatives du curseur vous sont données en bas à gauche
de la fenêtre.
4. Définition des tolérances et corrections :
Les corrections interviennent sur les mesures brutes afin de ramener ces dernières dans un plan
à deux dimensions. C’est la projection Lambert qui est utilisée. La comparaison des écarts,
entre les mesures brutes et compensées, par rapport aux tolérances permet de valider ou de
rejeter le levé.
La commande TOLSCORR (On peut utiliser la commande TOLERANCES ET

CORRECTIONS du menu déroulant COV.CALCULS.) Ouvrez la boîte de dialogue
présentée ci-dessous pour vous permettre de choisir les tolérances à utiliser et les
corrections à appliquer aux données du levé.
Cliquez sur l’onglet Tol.Nivellement.
COVADIS affiche une deuxième case de paramétrage dans laquelle vous allez saisir les
tolérances désirées concernant le nivellement pour un cheminement ordinaire, un
cheminement de précision ou un cheminement de haute précision.
Cliquez sur l’onglet Corrections.
COVADIS affiche une troisième case de paramétrage dans laquelle vous allez saisir la valeur
de la correction Lambert et de la correction de niveau zéro. Si vous ne les connaissez pas,
vous pouvez les calculer en indiquant le numéro de zone concernée et les X et Y moyens du
chantier pour la correction Lambert ; et l’altitude du chantier et le rayon de la terre pour la correction
de niveau zéro.
Cliquez sur le bouton Calculer : COVADIS calcule et renseigne les valeurs des
corrections.
Cliquez sur le bouton OK pour valider le calcul et les tolérances choisies.
Chapitre 3 : CALCULS TOPOMETRIQUES

Les calculs suivants peuvent être effectués avec COVADIS:
 Calcul des coordonnées d’un point par intersection de visées,
 Calcul des coordonnées d’une station par relèvement,
 Calcul des coordonnées d’une station par recoupement,
 Calcul du V0 d’une ou plusieurs stations,
 Calcul de cheminements polygonaux et de points nodaux,
 Calcul en bloc d’un réseau d’observation tachéométriques,
 Calcul des points de détail ou rayonnés,
 Calculs de nivellements directs simples et aller-retour.
Les résultats des calculs effectués sont affichés dans la fenêtre de texte d’ AutoCAD. Pour les
visualiser avant de valider les calculs, il suffit d’appuyer sur la touche <F2>.
1- Calcul d’intersections :
Permet de calculer les coordonnées d’un point inaccessible visé depuis au moins deux stations
connues en coordonnées et en orientation.
La boîte de dialogue ci-dessous permet d’effectuer le paramétrage de la fonction de calcul.
Choisissez le point dans la liste Matricule du point ; les stations disponibles pour le calcul de ce
point s’affichent.
Les valeurs ci-dessus permettent le calcul du point C.1 à partir des stations S.3, S.4, S.10,
S.12 et S.9 dans la Géobase Station.geo.
COVADIS affiche les coordonnées courantes du point C.1, ce point ayant déjà des
coordonnées dans la Géobase.
Choisissez les stations à utiliser (minimum deux) :
- Soit en sélectionnant la station et en cliquant sur le bouton Ajouter ou en double cliquant sur
la station,
- Soit en cliquant sur le bouton Graphique.

COVADIS affiche alors une fenêtre graphique représentant par un rond rouge le point à calculer et
par des ronds noirs les visées. Sélectionnez graphiquement les visées à utiliser, elles deviennent
vertes.
Une fois votre sélection effectuée, validez en cliquant sur le bouton OK, vous revenez sur une fenêtre
précédente, les visées choisies ont été ajoutées dans la colonne de droite.
Cette méthode de sélection est intéressante car elle permet de visualiser la répartition spatiale
des visées.
Cliquez sur Calculer, COVADIS affiche alors les coordonnées calculées ainsi que la valeur des
E.M.Q, car plus de deux visées ont été sélectionnées.
Vous pouvez vérifier le détail des calculs en appuyant sur la touche F2 de votre clavier, il est affiché
dans la fenêtre de texte d’AutoCAD.
Cliquez sur le bouton Enregistrer pour valider le calcul. Le bouton OK devient actif. Cliquez sur OK
pour enregistrer les coordonnées calculées du point C.1 dans la Géobase courante.
Répondez OUI pour enregistrer le détail des calculs dans un fichier listing
NomGéobase.CIN dans le répertoire de la Géobase courante.
2- Calcul de relèvements :
Permet de calculer les coordonnées d’une station visant au moins trois points
connus en coordonnées.
La boîte de dialogue ci-dessous permet d’effectuer le paramétrage de la fonction du calcul.
Dans la case de dialogue vous pouvez alors saisir le matricule de la station à calculer et les
points à utiliser dans le calcul.
Choisissez la station à calculer dans la liste Matricule de la station, Sélectionnez dans cet
exemple la station S.11.
Dans le tableau de gauche s’affiche les points R.4, R.6, R.5, S.6 et S.10, de la Géobase
station.geo, à partir desquels vous pouvez calculer les coordonnées de la station S.11.
Choisissez les stations à utiliser (minimum trois) :
- soit en sélectionnant la station et en cliquant sur le bouton Ajouter ou en double

cliquant sur la station,
- Soit en cliquant sur le bouton Graphique.
COVADIS affiche alors une fenêtre graphique représentant par un rond rouge le point à calculer
et par des ronds noirs les visées. Sélectionnez graphiquement les visées à utiliser, elles
deviennent jaunes.
Une fois votre sélection effectuée, validez en cliquant sur le bouton OK, vous revenez sur une
fenêtre précédente, les visées choisies ont été ajoutées dans la colonne de droite.
Cette méthode de sélection est intéressante car elle permet de visualiser la répartition spatiale
des visées.
Cliquez sur Calculer, COVADIS affiche alors les coordonnées calculées ainsi que la
valeur des E.M.Q.
Cliquez sur le bouton Enregistrer pour valider le calcul. Le bouton OK devient actif. Cliquez sur OK
pour enregistrer les coordonnées calculées de la station S.11 dans la Géobase courante.
Répondez OUI pour enregistrer le détail des calculs dans un fichier listing
NomGéobase.CRL dans le répertoire de la Géobase courante.
3- Calcul de recoupements :
Permet de calculer les coordonnées d’une station à partir d’au moins deux visées de
relèvement et une visée d’intersection.

4- Calcul de recoupements :
permet de calculer les coordonnées d’une station visant un point connu proche et des références
éloignées.
- Choisir la station à calculer.
- Choisir la station visée à partir de laquelle le calcul sera effectué.
- Choisir les références éloignées qui participeront au calcul du V0 de la station à calculer.

- Appuyer sur le bouton « Calculer ».
- Appuyer sur le bouton « Enregistrer » pour modifier la Géobase en mémoire.
- Appuyer sur le bouton « OK » pour sauvegarder le calcul sur le disque dur.
5-Calcul des V0 de stations :
Sélectionnez dans la liste les références à prendre en compte pour le calcul. Si les références
choisies doivent être utilisées quel que soit l’écart par rapport à la tolérance, cocher la case « Forcer
l’utilisation des références choisies ».
Cochez la case « Pondérer par les distances » si cette méthode de calcul doit être utilisée.
6-Calcul de cheminements polygonaux :
La commande CALCHEM (utilisez la commande CALCUL DES CHEMINEMENTS du menu

déroulant COV.CALCULS) affiche la boîte de dialogue permettant le calcul des cheminements.
Un cheminement polygonal est un ensemble d’observations angulaires et de distances
permettant de calculer les coordonnées des stations à partir desquelles ont été réalisées ces
observations. Un point et un segment sont au moins nécessaire au calcul d’un cheminement. Les
données supplémentaires donneront lieu à des contrôles.
Cette fonction permet de calculer des cheminements encadrés, encadrés fermés et en
antenne ainsi que des points nodaux. Plusieurs cheminements peuvent être traités
séquentiellement dans la même commande.
Un cheminement ne peut être calculé que s’il a été correctement défini (type, liste des
stations et observations).
Choisissez la Géobase : D:\Program Files\Géomédia\Covadis Topo 2000-
3\Exemples\Calculs\Polygonales\Chemin.geo.
Dans l’onglet « calculs » vous pouvez alors saisir les cheminements à calculer, créer de
nouveaux cheminements et/ou modifier les cheminements existants.
Si des cheminements ont déjà été crées, ils figurent dans le tableau chemins définis.
Cliquez sur Nouveau pour créer un cheminement.
COVADIS bascule sur le deuxième onglet « Cheminement » dans lequel vous allez saisir le
matricule du cheminement, son type (en antenne, encadré ou fermé) et les stations qui
constituent.
Choisissez les stations à utiliser en double-cliquant sur chaque station ou en sélectionnant
chaque station et en cliquant sur le bouton Ajouter.
Cliquez sur le bouton Ajouter pour enregistrer le cheminement dans la Géobase.
COVADIS revient à la base de dialogue précédente avec un nouveau cheminement crée.

Choisissez les cheminements à calculer :
- soit en cliquant deux fois sur chaque cheminement,
- soit en sélectionnant chaque cheminement et en cliquant sur le bouton Ajouter.

Choisissez C.1, C.2, C.3, C.4. Puis sur le bouton Calculer pour lancer le calcul. Répondez OUI
pour enregistrer le résultat des calculs dans la Géobase.
Répondez OUI pour enregistrer le détail des calculs dans un fichier listing NomGéobase.
Le détail des calculs est affiché dans la fenêtre de texte d’AutoCAD accessible en appuyant sur la
touche F2 de votre clavier.
7-Calcul de points rayonnés:
Permet de calculer, connaissant les coordonnées des stations et leur V0, les points
rayonnées depuis ces stations. Cette commande utilise l’angle horizontal, l’angle vertical ainsi que la
distance inclinée pour calculer les coordonnées définitives des points rayonnés.
La Boîte de dialogue ci-dessous apparaît au lancement de la commande. Cette dernière
comporte deux onglets. L’un permet de choisir les stations à traiter et l’autre concerne les points
calculés.
Vous devez choisir les stations à calculer, appuyez sur le bouton « Calculer » puis sur le bouton
« OK » pour enregistrer les calculs dans la Géobase.
Cliquez sur le bouton Calculer pour lancer le calcul des points rayonnés.
COVADIS affiche le résultat des calculs dans une nouvelle fenêtre (voir la Boîte de dialogue ci-
dessous).
Enregistrer le résultat des calculs dans un fichier listing NomGéobase.CPR dans le répertoire de la
Géobase courante.
Fichier listing NomGéobase.CPR
8-Calculs de nivellement:
Les calculs de nivellement sont séparés en deux commandes (CALNIVSM et CALNIVAR) (Utilisez la
commande Nivellement direct simple/Nivellement direct A/R du menu
déroulant COV.CALCULS) selon le cheminement est simple ou en aller-retour.
Dans le deux cas, il est possible de traiter :
- Les cheminements lancés (le point de départ doit être connu en Z),
- Les cheminements encadrés fermés (retour sur le point de départ connu en Z),
- Les cheminements encadrés (les deux extrémités différentes et connues en Z). Le

calcul des points de détail suit automatiquement celui des points du cheminement. Les
informations nécessaires dans la Géobase sont de trois types :
- Les lectures arrière (NivLectAR) qui débutent toute station de nivellement,
- Les lectures avant (NivLectAV),
- Les points connus (point), qui peuvent être fixes ou non-fixes en Z.
Exemple d’affichage de la liste avec l’éditeur de Géobase
La commande CALNIVSM permet de calculer des cheminements simples. Ceci signifie

que le calcul ne prend en considération q’une seule détermination pour chaque dénivelée.
Pour un cheminement lancé, aucune correction n’intervient sur les dénivelées DZ.
Le numéro entre parenthèses placé avant le matricule du point correspond au numéro de ligne dans la
Géobase.
Le fichier listing a la même nom que la Géobase et d’extension ‘cns’.
La commande CALNIVAR permet de calculer des cheminements doubles, c’est-à-dire
pour lesquels deux déterminations d’une même dénivelée ont été observés par double
stationnement.
9-Calculs en bloc:
La commande CALBLOC (utilisez la commande CALCUL EN BLOC du menu déroulant

COV.CALCULS) affiche la boîte de dialogue permettant de compenser en bloc un
réseau d’observations. Ce dialogue comporte trois groupes principaux de paramètres

permettant de choisir un type de calcul, de fixer la précision des instruments et de configurer le calcul
des ellipses d’incertitude.
« Paramètres du calcul » :
• « Calcul en XY » : permet de traiter uniquement les coordonnées

planimétriques du réseau.
• « Calcul en XY + Z » : permet de calculer en plus les altitudes des stations et points
de la compensation. Les distances (compensées dans le calcul de XY) étant
considérées théoriques, seuls les angles verticaux font l’objet d’une
compensation pour le calcul des altitudes.
• « Calcul en XYZ » : les inconnues sont traitées simultanément dans le même
système. Cela signifie que les erreurs accidentelles sur les angles verticaux
influent sur les angles horizontaux et les distances. Ce type de calcul est utilisé en
méthodologie où les visées sont courtes.
Il est possible de fixer le nombre maximum d’itérations. Ce qui permet de stopper un calcul qui ne
convergerait pas.
Choisissez la Géobase : D:\Program Files\Géomédia\Covadis Topo 2000-
3\Exemples\Calculs\Bloc\reseau.geo
Validez le paramétrage ci-dessus (à adapter en ce qui concerne la précision des
instruments) par le bouton Calculer.
Si le calcule converge, COVADIS vous renseigne sur les trois plus gros écarts
constatés lors de la compensation.
Validez par OK.
Répondez Oui pour enregistrer le détail de la dernière itération dans un fichier listing
NomGéobase.CBL.
Validez par OK, le détail des calculs est affiché dans la fenêtre de texte d’AutoCAD,
accessible en appuyant sur la touche F2 de votre clavier.
Schéma récapitulatif des étapes de saisie du terrain
Chapitre 4 : GESTION DES POINTS TOPOGRAPHIQUES
Le module Points topographiques de COVADIS TOPO regroupe un certain nombre de fonctions

permettant :
- De lire un fichier de points issu d’un logiciel de calculs topométriques et de créer les entités
correspondantes dans la base de données d’AutoCAD (bloc avec attributs),
- De dessiner automatiquement un carroyage,
- D’aligner le cadre du carroyage avec l’écran et de passer automatiquement en espace papier,
- D’aligner les écritures (matricules, altitude, …) par rapport au cadre du plan,
- D’effectuer une mise en page sommaire (découpage en formats),
- De transformer des semis de point de 2D en 3D, de 3D en 2D, ainsi que par l’ajout d’une
constante altimétrique,
- De décomposer des objets points topographiques (blocs avec attributs) en entités points et textes,
- De construire des nouveaux points par immatriculation d’entités dessinées, par saisie
manuelle des coordonnées, par accrochage ou par implantation sur une Clothoide calculée,
- De créer une liste des points topographiques présents dans le dessin et de l’afficher,
- D’obtenir des statistiques sur les matricules des points topographiques utilisés,
- De dessiner un tableau de coordonnées paramétrable à partir d’une sélection de points

topographiques,
- D’écrire un fichier de points topographiques (différents format possible) à partir d’une sélection
ou de la totalité des points présents dans le dessin.
1-Chargement du fichier de points calculés :
COVADIS affiche une première case de paramétrage :
Dans laquelle vous allez saisir :
- Le nom du fichier de points calculés :
Cochez l’option Insérer les figures si vous voulez que COVADIS dessine les ‘Lignes ‘générées
dans TOPOJIS (même chose pour les autres formats). Cliquez ensuite sur Définition du point
topographique.
COVADIS affiche une deuxième case de paramétrage dans laquelle vous allez saisir la
description graphique du bloc point topographique, en terme de calque, de couleurs, de
hauteurs de texte, etc..
Une fois le fichier de points sélectionné et son format paramétré, la définition du bloc
point topographique à utiliser doit être aussi configuré.
La configuration permet d’influer sur de nombreuses options.

Les fichiers de paramétrage possèdent l’extension « .bpt » et le dernier paramétrage
utilisé est toujours proposé par défaut.
a. Calque de dessin :
Le calque des points peut être :

 Courant : calque actif dans AutoCAD
 Du fichier bpt : calque du fichier de paramétrage (TOPOGIS)
 Autre : Choix d’un nom dans la liste.
b. Les matricules :
 Nouveau radical : entrez le radical alphanumérique que vous désirez donner à tous
les points du semis, ou laissez vide la zone d’édition (sans radical). Le radical peut
contenir au maximum trois caractères. Exemple : lot.123
 Incrément d’indice : cette option permet d’ajouter une constante numérique à tous
les indices des matricules. Par exemple si un premier semis de points a été chargé
dans le dessin avec des numéros de 1 à 2000, et qu’un second semis doit être
inséré dans le même dessin avec des numéros de 100 à 500, il est préférable
d’indiquer un incrément de 5000 par exemple pour que les nouveaux points soient
numérotés de 5100 à 5500 et qu’il n’y est pas de points doubles dans le dessin.
 Premier matricule : permet d’indiquer le matricule du premier point qui sera inséré
dans le dessin. Tous les points de matricule inférieur seront ignorés.
 Dernier matricule : permet d’indiquer le dernier point qui sera chargé dans le dessin,
tous les points de matricules supérieurs seront ignorés.
c. Les altitudes :
 Nombre de décimales : choix du nombre de décimales à affecter à l’attribut

altitude.
 Insérer les points pour z=0.0 : permet d’indiquer au programme si les points
d’altitude nulle doivent être ignorés ou non dans le dessin.
 Mettre un attribut pour z=0.0 : case à cocher si les altitudes nulles sont
significatives (levés sur les bords de mer par exemple)
d. Insertion / optimisation :
 Insérer les points en 2D ou 3D : permet de choisir le mode d’insertion du

semis de points. Des points insérés en 2D auront une altitude nulle malgré
l’affichage de leurs altitudes. L’option 3D est nécessaire pour la création du
MNT.
 Insérer aussi les symboles : permet d’ajouter des symboles pré définis avec
les points
Cliquez sur Terminer
Validez la commande en cliquant sur le bouton OK.
COVADIS lit alors votre fichier de points calculés et affiche tout le semis à l’écran
2-Préparation du tracé
Le sous-menu Préparation du tracé du menu COV.EDITION regroupe d’autres commandes :
- Configuration du carroyage
- Dessin de carroyage
- Alignement avec l’écran
- Insertion flèche Nord
- Rotation des points
- Créer une présentation
- Rétablir vue…
- Suppression de carroyage
- Mise en page
- Basculement de cadre
-Dessin de carroyage :
Cette fonction permet de créer un carroyage entièrement paramétrable dans un dessin. Le

carroyage est composé d’un périmètre, d’une zone prévue pour le cartouche, de croix de
carroyage, de traits de cotes et de cotes de rappel.
Utilisez la commande Dessin du Carroyage du sous-menu Préparation du tracé du menu
COV.EDITION.
Choisissez le calque et la couleur de chaque groupe d’objet dans le l’onglet Calque
Validez par OK.
- Configuration du Carroyage :
Utilisez la commande Configuration du Carroyage du sous-menu Préparation du tracé du menu

COV.EDITION.
Validez par OK.
-Alignement avec l’écran
Cette commande permet d’effectuer une rotation du système de coordonnées afin de rendre le cadre
parallèle à l’écran.
-Rotation des points :
On peut utiliser ROTATION DES POINTS du sous menue Préparation du tracé du menu
COV.EDITION.
-Mise en page :
Cette fonction permet de dessiner automatiquement les limites d’une division par planche d’un
dessin en tenant compte de l’échelle prévue pour le tracé du plan.
3-Modification d’Altitudes :
Cette fonction peut effectuer différents traitements sur le bloc points topographiques :
- Passage d’un semis de points de 2D en 3D,
- Passage d’un semis de points de 3D en 2D,
- Ajout d’une constante altimétrique aux attributs altitudes,
- Modification du nombre de décimales dans les attributs altitudes à condition que les blocs
points soient insérés en 3D.
Cliquez sur OK pour valider.
4-Création et affichage de la liste des points :

.
Si la liste des points existe déjà dans le dessin, COVADIS vous propose de la Remplacer ou de la
Compléter : Choisissez Remplacer.
COVADIS vous propose alors une case de sélection de blocs points :
Validez par OK
Utilisez la commande Affiche liste point du sous-menu Points topographiques du menu

COVADIS 2D Une fenêtre apparaît alors à l’écran dans laquelle vous trouvez une liste
contenant le numéro, les X, Y, Z, le code du point et le nom du bloc point topographique
(TCPOINT).
Cette liste de points est crée automatiquement lors de la commande Chargement de Semis et mise à
jour lors de la création de nouveaux points.
Chapitre 5 : HABILLAGE DES PLANS
Le module SYMBOLIQUE de COVADIS TOPO permet d’effectuer l’habillage des plans à l’aide
d’importantes bibliothèques de symboles et des fonctions de dessin automatique.
Les différentes fonctions du module sont les suivantes ( utilisez le sous menu
symbolique de menu COVADIS 2D).
1-Charger une Bibliothèque :
Cette commande permet de charger automatiquement une ou plusieurs bibliothèques de

symbole de COVADIS TOPO dans le dessin courant.
Les bibliothèques sont de quatre types :
- Les bibliothèques au 1 /200,1/500 et 1/1000 qui permettent le changement d’échelle

automatique,
- La bibliothèque des symboles génériques,
- La bibliothèque des symboles tridimensionnels(3D),
- La bibliothèque des symboles de la version 14.1 de COVADIS.
2- Insérer symbole :
Chaque bibliothèque dispose de sa propre boîte de dialogue permettant de choisir le

symbole à insérer.
Utilisez la commande Insérer symboles… de sous menu Symboles du menu COVADIS2D, la
boîte du dialogue ci-dessous apparaît.
3-Mesurer avec un bloc :

Cette fonction automatise l’utilisation de la commande mesurer d’AutoCAD, en permettant de
spécifier les différents paramètres dans une boîte de dialogue, et de traiter les entités linéaires d’un
ou plusieurs calques(lignes, arcs, cercles, polylignes, splines, ellipses) ou de sélectionner les objets
à « mesurer » avec le bloc indiqué.
Utilisez la commande Mesurer du sous menu Blocs du menu COV.EDITION, COVADIS affiche la
boîte de dialogue ci-dessous :
Cliquez sur OK.
4-Positionner des blocs
Cette fonction sert à insérer automatiquement des blocs sur les points caractéristiques des
objets sélectionnés.
Seuls les entités lignes, polylignes, arcs et cercles peuvent être traités.
Utilisez la commande Positionner du sous menu Blocs du menu COV.EDITION.
COVADIS affiche la boîte de dialogue suivante :
Validez par OK.
5-Dessin des talus :
COVADIS TOPO propose six méthodes de représentation des talus, ainsi que quatre
fonctions de dessin automatique par calque pour les talus de types simples.
Cliquez sur Ok, COVADIS affiche la boîte de dialogue ci-dessous :
6-Dessin des limites :
COVADIS affiche la boîte de dialogue ci-dessous, Cette boîte de dialogue vous permet
d’afficher une représentation particulière à des objets(lignes, polylignes, arcs et cercles) en utilisant
des types de lignes ou en leur appliquant des symboles.
Cliquez sur OK.
COVADIS affiche une deuxième boîte de dialogue :
Validez par OK.
7-Dessin des clôtures :
Utilisez la commande Dessin des clôtures du sous menu Habillage du menu COVADIS 2D.
COVADIS affiche la boîte de dialogue ci-dessous :
Validez par OK après choix.
Une deuxième boîte de dialogue apparaît :
Validez par OK :
8-Dessin des réseaux :
Les fonctions de dessin des réseaux utilisent la symbolique linéaire avec des fichiers de
paramétrage particuliers, un pour chaque type de réseau à représenter.
Comme pour les fonctions précédentes, il est préférable de construire la symbolique dans des
calques différents de ceux contenant les objets traités.
Utilisez la commande Dessin des réseaux du sous menu Habillage du menu COVADIS 2D :
9-Dessin des bâtiments :
Cette fonction permet d’automatiser le dessin de bâtiments ainsi que la structuration en

couches associée(Contour, Hachurage/ Croisillons).
Utilisez la commande Dessin des bâtiments du sous menu Habillage du menu COVADIS
2D, COVADIS affiche la boîte du dialogue suivante :
Validez par OK.
10-Hachurage de Contours/Calque :
Cette fonction permet d’effectuer un hachurage automatique de tous les contours

fermés(polylignes fermés et cercle) contenus dans un calque donné.
Utilisez la commande Hachurage de Contours/Calque du sous menu Habillage du menu
COVADIS 2D, COVADIS affiche la boîte du dialogue ci-dessous.
Modifiez les paramètre puis validez par OK.
Même procédure pour le Coloriage direct de contours, Coloriage de contours identifiés,

Coloriage/Fichier de maintiens et Découpage de zones.
Chapitre 6 : GESTION DES LOTISSEMENTS
Ce deux sous-menu de COVADIS TOPO regroupent des fonctions d’information, de calcul et de

création de listings :
1-Grips Temporaires sur polylignes :
Cette fonction permet de dessiner sur les sommets des polylignes des petits carrés
simulant les ‘GRIPS’ qui sont affichés lors de la sélection des objets. Ces GRIPS sont
temporaires car il suffit de redessiner l’écran pour qu’ils disparaissent.
2- Numérotation des sommets de polylignes :
Cette fonction permet de dessiner des textes de numérotation au-dessus de chaque sommet des
polylignes sélectionner.
3-Moyen entre 2 polylignes :

Cette fonction permet de créer une « Moyenne » entre deux polylignes sélectionner.
4- Modification de polylignes :
Cette fonction permet de traiter simultanément un ensemble de poly lignés choisis pour effectuer la
modification suivante :
5- Information sur polyligne :
Cette fonction permet d’afficher des informations relatives à une polyligne

sélectionnée.
6- Cotation de pentes :
Cette fonction permet de coter des pentes, par exemple, sur des profils en long, en travers ou sur
des profils types.
7- Information sur surface :
Cette fonction affiche, pour chaque contour fermé sélectionné, les informations sur le contour
:
8-Division de surface :
Cette fonction permet de diviser des contours pour obtenir de nouveaux, en spécifiant l’aire
devant être calculée ainsi que le mode de division à utiliser.
Utilisez la commande Division de surface du sous-menu Cotations/Division du menu
COVADIS 2D.
Choisir l’un des options afficher.
Une case de paramétrage apparaît, Choisir les options préférée puis cliquez sur OK.
9- Document d’arpentage :
Cette fonction permet de compenser des surfaces graphiques par rapport à une surface
cadastrale.
Utilisez la commande Documents d’Arpentage du sous-menu Listings/Métrés du menu
COVADIS 2D.
Cliquez sur OK.
Remplissez les cases puis cliquez sur OK.
Cliquez sur OK.
10- Listing d’implantation :
Cette fonction permet de créer un fichier récapitulatif pour l’implantation et le piquetage de lotissements.
11- Listing de Lotissement :
Cette fonction permet de créer un fichier récapitulatif pour les projets de lotissements. Utilisez la
commande Listing de Lotissement du sous-menu Listings/Métrés du menu COVADIS 2D.
Entrez le Numéro du lot et des commentaires puis cliquez sur Ecrire le listing
Même chose pour les Listings des Surfaces.
12- Quantitatif des blocs :
Cette fonction permet d’effectuer des métrés des blocs insérés dans le dessin
13- Métré de Réseaux :
Cette fonction permet d’effectuer des métrés de réseaux, considérant que les objets représentant
les canalisations sont des polylignes épaissies, et que l’épaisseur donnée aux polylignes
correspond à la valeur du diamètre de canalisation.
Validez par Ecrire.
14- Métré de surface :
Cette fonction permet d’effectuer un cumul des surfaces de tous les contours contenus dans
un calque.
Même chose pour le Listing des calques.
Chapitre 7 : LA DIGITALISATION
Le module DIGITALISATION de COVADIS TOPO propose une méthode de

digitalisation en mode compensé et une transformation de recalibrage de plan à posteriori
utilisant les transformations d’Hilmert plutôt que les transformations perspective ou affine
proposées par AutoCAD.
Pour digitaliser un plan, la démarche à suivre est la suivante :
- Calage de la feuille en digitalisant le plus précisément possible les points de calage et en

entrant leurs coordonnées au clavier.
- Contrôle du calage : des points peuvent être ajoutés, supprimés ou modifiés pour
obtenir une erreur minimale.
- Digitalisation du plan à l’aide des commandes de dessin d’AutoCAD et de
COVADIS, en vérifiant bien la tablette est en mode calibré. La transformation des points
digitalisés est automatiquement effectuée par AutoCAD à partir des coefficients calculés.
Les différentes fonctions du sous menu DIGITALISATION du menu COVADIS 2D sont :
Digt.Points topo : Cette option du menu exécute la fonction Construction de points.
Digit.Polylignes : Cette option exécute la commande POLYLIGN d’AutoCAD.

Digit.Lignes : Cette option du menu exécute la commande LIGNE d’AutoCAD. Digit.Arcs/3
points : Cette option exécute la commande ARC d’AutoCAD. Digit.Points : Cette option du
menu exécute la commande POINT d’AutoCAD.
Digit. Cercles C + R : Cette option du menu exécute la commande CERCLE d’AutoCAD
sans option pour que vous puissiez digitaliser le centre du cercle puis un point sur le cercle, ce qui
permet à la commande de calculer son rayon.
Digit.Cercles 2 Pts : Cette option du menu exécute la commande CERCLE d’Autocad avec l’option
2P pour que vous puissiez digitaliser le cercle en sélectionnant deux points diamétralement
opposés.
Digit. Cercles 3 Pts : Cette option du menu exécute la commande CERCLE d’AutoCAD
avec l’option 3P pour que vous puissiez digitaliser le cercle en sélectionnant trois points sur celui-ci.
Digit. Alignements : Cette option du menu exécute la commande POLYLIGN d’AutoCAD,
vous demande ensuite de digitaliser le premier ainsi que le dernier point de l’alignement, puis
tous les points intermédiaires se trouvant sur l’alignement. Tous les points intermédiaires digitalisés
sont automatiquement projetés sur la droite matérialisée par les deux premiers points entrés.
Digit. Bâtiments : Cette option du menu vous permet de digitaliser de façon automatique
des bâtiments. Elle exécute la fonction Dessin des Bâtiments.
Calcul de points alignés : Cette option du menu s’utilise de façon transparente à l’intérieur
d’une commande de dessin d’AutoCAD (LIGNE ou POLYLIGN) et permet de créer une suite de
segments consécutifs alignés entre deux points.
Modif. Bâtiments : Cette option du menu permet d’appliquer la symbolique définie pour le dessin
automatique de bâtiments à tous les contours que vous sélectionnez.
Modif. Arcs : Cette fonction utilise le principe de création des alignements droits pour diviser un arc
en une succession d’arcs de même centre et de même rayon.
Après digitalisation des entités choisies, il faut procéder au recalibrage du dessin..
Cliquez sur Validation pour caler votre dessin
Chapitre 8: LE MODELE NUMERIQUE DU TERRAIN
1- Généralités :
Le module « Calcul de MNT » du menu Covadis 3D permet de calculer une triangulation (ensemble de
faces 3D) à partir d’un semi de points et en tenant compte des particularités du terrain (lignes de rupture).
2- Démarche à suivre :
Le fichier dessin doit contenir un semi de points (points en 3D), éventuellement des lignes de ruptures
dessinées sur un calque connu. La démarche à suivre est la suivante :
- configuration des options de chargement
- lancement du calcul et dessin du MNT selon une méthode de choix (semi-automatique ou
automatique)
- optionnel : définition des filtres, calcul du périmètre, dessin des triangles,..
2-1 Configuration générale :

Cette commande permet d’afficher la boite de dialogue « configuration générale » a partir des la quelle les
différents options ou paramètres de chargement seront choisis.
2-1-1 Onglet « Paramètre de construction » :
a. Paramètres de construction :
Le périmètre idéal concave de l’ensemble des points chargés est calculé en tenant compte de la hauteur
minimale des triangle (degré d’aplatissement des triangles le long du périmètre) et la longueur maximale
de recherche des points pour le calcul du périmètre. Par défaut, la longueur maximale théorique est le
double de la distance moyenne entre les points chargés.
b. Paramètres de dessin:
Le périmètre est dessiné par une polyligne en 2D ou 3D et dans un calque. Si le premier caractère du
nom du calque est +, alors le préfixe générique de l’onglet dessin sera ajouté au nom du calque de
contours
2-1-2 Onglet « Dessin » :

Permet de fixer un paramétrage pour le nom des calques du dessin ( exemple : TN), le choix des objet a
dessiner après le chargement.
On peut effacer automatiquement ( ou non) les calques de dessin des objets avec sans confirmation.
2-1-3 Onglet « Socle » :

Un socle est représenté par un ensemble de 3DFaces verticales ayant chacune 4 sommets et sur le quel
sera représenté le terrain.
Pour paramétrer un socle, il faut choisir :
- l’altitude basse (absolue ou relative)
- le nom et la couleur du calque
- une texture (optionnelle)
- dessin du socle pour les contours fermés de type trou (optionnel)
2-1-4 Onglet « Triangles » :
Cet onglet permet le paramétrage des options des triangles formants les faces du MNT.
Si les entités dessinées sont de type « objet unique temporaire », il s’agit alors d’un maillage de faces
triangulaires qui ne peut être exploité dans des calculs ultérieurs.
NB :
 Si l’échelle en Z des triangles est différent de 1.00, alors tout calcul ce référant à ce MNT est
FAUX.
 Les falaises entièrement verticales ne peuvent être modélisées (les faces verticales sont
ignorées). Lors du chargement et pour des points superposés, le logiciel n’en garde qu’un seul,
alors il ne peut y avoir de triangle vertical. La distance 2D entre les points doubles est fixées dans
l’onglet « points doubles »
2-1-5 Onglet « Lignes de rupture » :
Puisque les lignes de rupture conditionnent le dessin des triangle , il faut alors paramétrer les opérations
à effectuer sur les segments des lignes de rupture dans les cas suivants :
 Le point est sous un segment d’une ligne de rupture, sans en être un sommet.
 Le sommet de ligne de rupture n’est pas positionné sur un point chargé
 Intersection entre deux segments de lignes de rupture
a. Point sous segment de ligne :

« ignorer segment » : le segment chevauchant le point reste dans le dessin mais ne sera
pas pris en compte ( les arêtes des triangles ne passeront pas par les sommets du
segment)
« interrompre le chargement » : la triangulation sera interrompu et un message d’erreur
indiquera le nombre de points sous les lignes de rupture.
« créer un nouveau sommet » : le point sera considéré comme un nouveau sommet de la

ligne de rupture.
« ignorer le point » le point au-dessous de segment n’est pas pris en compte, le segment
de la ligne de rupture le sera.
b. Sommet de ligne sans point:

« ignorer le segment » : le segment ne sera pas pris en compte dans la triangulation
indiquera le nombre de sommets sans points
« créer un nouveau point » : la position du sommet est prise en compte. L’altitude du
point sera celle du sommet du segment. L’altitude du point peut être calculée par
extrapolation.
c. Intersection entre segments:

« ignorer un des segment » : Si la priorité entre les calques existe , le segment situé sur
le calque de faible priorité est ignoré. Si non le choix est aléatoire.
indiquera le nombre d’intersections.
« créer un nouveau point » : le point d’intersection sera pris en compte. L’altitude du point
d’intersection sera celle du point conservé après élimination du point double.
d. Sommet de ligne hors filtres:
« ignorer le segment » : les segments hors limites des filtres seront ignorés. Si le filtre
planimétrique est de type périmètre d’emprise, les sommets des lignes hors du filtre
seront toujours automatiquement ignorés.
NB : Si lors du chargement de semi, l’option « ignorer les points d’altitude nulle » est cochée et
que le sommet d’un segment a pour altitude 0.00, alors le sommet sera ignoré. Il vaut mieux alors
que les lignes de rupture seront dessinées en 3D
e. Intersection avec l’emprise:

« créer un sommet à l’intersection » : si le filtrage planimétrique est de type « périmètre
d’emprise », alors a chaque intersection avec l’emprise sera crée un sommet. Si l’option
n’est pas cochée, aucun point ne sera crée
f. Valeurs géométriques des cas particuliers:

« distance minimale entre point et segment » : c’est la distance minimale pour qu’un point
sera considéré superposé à un segment.
« discrétiser les arcs avec la flèche maximale » : Si la ligne de rupture est un arc ou
polyligne 2D avec un arc, cette option permet de remplacer l’arc par une succession de
segments droits tout en tenant compte de la flèche maximale autorisée.
« afficher le résultats des contrôles » : Permet l’affichage d’une boite de dialogue pour les
points ignorés, d’intersection entre lignes, ..
MEHAT – DGPC / DPT 2019
Chapitre 9: LES COURBES DE NIVEAUX
Covadis 3D propose deux méthodes de construction des courbes de niveaux :

- Semi automatique : Permet de créer des entités points par
interpolation entre deux points connus pour ensuite les relier entre
elles par la commande « polyligne »
- Automatique : A partir d’un modèle numérique
1-Courbes de niveaux semi-automatiques :
Covadis 3DCourbes de niveauSemi-automatique
2-Courbes de niveaux automatiques (M.N.T):
Covadis 3DCourbes de niveauautomatique(MNT) choix du calque des MNTChoix du

pas et des couleurs des courbes
N.B :
- le filtrage permet de dessiner les courbes de niveau entre deux altitudes choisies.
- il est possible de pré visualiser les courbes avant de valider.
- le lissage par B-spline, il faut indiquer la densité des segments. Une valeur de « 8 »
que chaque segment d’une poly ligne non lissée sera représentée par 8 nouveaux
segments. La méthode permet d’approximer la courbe réelle mais demande un
matériel performant.
3-Cotation des courbes de niveaux :
Covadis 3DCourbes de niveaucotation des courbes
3-1paramétrage du texte et des calques :
On commence par choisir le style de l’écriture, la hauteur de l’attribut altitude, la marge (largeur entre
l’attribut et la face 3D invisible qui permet d’éviter que les courbes touchent les textes après
élimination des lignes cachées) et le nombre de décimales après la virgule (automatique : optimise les
écritures. Exemple, pour un écart de 0.50, les textes seront du type 10, 10.50,…). On défini également
les caractéristiques du calque contenant les courbes de niveaux.
3-2 Style de cotation:
 Manuelle : On choisi la courbe et l’emplacement du texte.

 Selon un axe : les courbes seront cotées selon un axe prédéfini. L’orientation du texte est
toujours vers l’origine de la ligne
 Intervalle : un même courbe sera coté à des intervalles réguliers.
La position du texte est sélectionnée selon : Superposition Textes/Courbes
Exemple de cotation de courbes de niveaux
Chapitre 10: LES CUBATURES
Covadis 3DCubaturesCubatures par prismes ou Cubatures par profils

1. Cubatures par prismes :
1.1 Cubatures entre u n MNT et un plan horizontal :

Permet de calculer les volumes au dessus et au dessous d’un plan horizontal (défini par une
altitude) coupant un modèle numérique prédéfini.
Covadis 3DCubaturesCubatures par prismes choix du calque des MNT facesboite de

dialogue : résultat graphiqueaffichage des résultats graphiques et numérique (zone de texte
AutoCAD).
Boite de dialogue : Résultat Graphique
résultats de calcul de cubature entre un MNT et un plan horizontal
1.2 Cubatures entre u n MNT et un plan incliné:

Permet de calculer les volumes au dessus et au dessous d’un plan incliné (défini par trois points)
coupant un modèle numérique prédéfini.
Les étapes sont les mêmes
1.3 Cubatures entre 2 MNT:

Permet de calculer les volumes de déblais et de remblais entre 2 MNT, considérant que le second
correspond à une évolution dans le temps du premier modèle.
résultats de calcul de cubature entre 2 MNT
2. Cubatures par profils :
2-1 Cubatures par profil entre 2 MNT :

Permet de calculer les volumes par profils en travers : surface x longueur d’application.
2-1 Cubatures par profil entre 2 MNT :

Cette fonction permet de calculer des cubatures à partir des profils en travers. Son application
principale est d’effectuer des contrôles de volumes lors des travaux de terrassement.
Chapitre 11: LES PLATES FORMES
1- introduction :
Ce module permet de concevoir, de calculer et de dessiner des plates formes en se basant sur un
modèle numérique du terrain.
La démarche à suivre pour réaliser des calculs de plates formes est la suivante :
 Création du MNT.
 Construction de la ligne 3D représentant l’enveloppe externe de chaque plate forme du
projet.
 Construction d’éventuel objets caractéristiques ( points et lignes de contraintes)
 Paramétrage d’éventuels objets caractéristiques (altitudes et types des sommets)
 Paramétrage de la plate forme : description, décaissement, altitudes et types de
sommets, pentes de déblai et remblai pour chaque coté,…
 Calcul ou équilibrage des cubatures.
 Impression des résultats de calculs
 Dessin des éléments graphiques nécessaires à la représentation du projet fini


2- Paramétrage d’une plate forme :
La boite de définition et de calcul d’une plate forme unique, on peut définir :
- description : libellé de la plate forme.
- Décaissement : hauteur du décaissement
- Sommet/côté : coordonnées des différents point de sommets ainsi
que leurs caractéristiques ( fixe, variable ou origine)
- Les caractéristiques des talus
3- Calculs d’une plate forme :

3-1 Calcul des cubatures :
Cette option permet de calculer les entrées en terre des talus ainsi que les différents volumes et
surfaces. Aucune modification n’est alors produite pour les altitudes des différents sommets.
Listing des calculs de plate forme unique
Boite de dialogue : dessin de plate forme

3-2 Equilibrage des cubatures :
Permet d’optimiser les mouvements de terre pour trouver la différence la plus faible entre le
volume total de déblais et le volume total de remblais.
Le programme commence par calculer simplement les cubatures, puis, en fonction du résultat, il
modifiera l’altitude du point de type « origine » et recalculera les altitudes des points de type
« variable » ainsi que les nouveaux volumes de déblais et de remblais

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MEHAT – DGPC / DPT

PERFECTIONNEMENT TECHNIQUE ET MISE A NIVEAU DES COMPETENCES DES

Module 03 : LOGICIELS 52 à 171

2 Calcul des coordonnées 15

3 Les procédés de rattachement planimétrique 23

4 Les travaux de nivellement 42

4 Le calcul des cubatures 51

5 Mouvement des terres 52

1. Tracé de routes et voiries :

1.2. Eléments de l’axe en plan

On distingue plusieurs types de raccordements :

-Raccordement de deux arcs de cercle en "C

- Raccordement de deux arcs de cercle en "S"

- Raccordement asymétrique en clothoïde entre deux arcs de cercle.

1.3. Profil en long

Pour éviter de coûteux terrassements, le profil en long doit s’écarter au

- L'emprise est la propriété foncière (cadastre) affectée par le gestionnaire à

1.5. Le calcul des cubatures

1.6. Le mouvement des terres : Epure de LALANE

MODULE 3 : LOGICIELS - AUTOCAD

3 Dessin des lignes 69

4 Les commandes d’édition 77

5 La gestion des calques 86

ENVIRONNEMENT : Vocabulaire technique

Liste déroulante Bouton

fig1 : illustation N°1

fig2 : illustation N°2

Chapitre1 : L’INTERFACE AUTOCAD

fig5 : Ecran AUTOCAD

1-2 : Barre d'outils standard

1-3 : Zone de dessin

1-4 : Le curseur (Réticule)

1-5 : Icône du système de coordonnées utilisateur (SCU)

1-6 : Onglet Objet et onglets Présentation

1-7 : Fenêtre de commande

 En choisissant un élément dans un menu ou dans un menu contextuel

1-8 : Barre d'état

2- Configuration de l’environnement AutoCAD :

a) Dans le menu Format, choisissez Contrôle des unités.(fig6)

fig6 : contrôle des unités

fig7 : unités de dessin

c) Ligne de commande UNITES

2-2 Modification de l’environnement AutoCAD :

Pour modifier les options d'AutoCAD

a) Dans le menu Outils, choisissez Options.

fig8 : Options d’AutoCAD

2--2-1 Fichiers :(fig8)

 Le chemin de recherche de fichiers de gestionnaire de périphérique

 Les noms de fichier de l'éditeur de texte, de dictionnaire et de fichier de polices

 Le chemin de recherche des fichiers de support de l'imprimante

 Le chemin de recherche des textures simples

Pour modifier un chemin de recherche

a) Dans le menu Outils, choisissez Options.

2--2-2 Affichage :(fig9)

 Propriétés d’affichage des éléments de la fenêtre AutoCAD

fig9 :configuration de l’affichage

2-2-3 Ouvrir et enregistrer :(fig10)

fig10 : options d’enregistrement

2-2-4 traçage :(fig11)

 Traceurs et configurations des traceurs

fig11 : configuration du traçage

2-2-5 Système :(fig12)

Les paramètres généraux d’AutoCAD se définissent à l’aide de l’onglet Système de la boîte de