Vous êtes sur la page 1sur 34

RAPPORT DE

STAGE
S’INITIER AU METIER DANS LE DOMAINE DE
L’HYDRAULIQUE RURALE

LIEU DE STAGE : BET EL ADDAD


PERIODE DE STAGE : 22/11/2021 A 03/01/2022
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2021/2022

REALISE PAR : BELLAHCENE YASSER


ENCADRE PAR : Mme ZNATI FEDWA
Mr. SOULAIMANE EL QUARDE
Mme. HOUDA ABBASSI
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Remerciements
Je tiens à exprimer mes sincères remerciements et mes sentiments les plus
respectueux à :

La direction de BET EL ADDAD de m’avoir accordé ce stage pour enrichir mes


connaissances.

A Mr ABDELMOUNAIM EL ADDAD et Mr SOULAIMANE EL QUARDE qui


ont toujours été généreux dans ses conseils et recommandations, et qui n’ont pas hésité
une fois à me fournir toutes informations et conseils tout au long de ce stage et aussi
pour leurs soutien, l’intérêt et le bon encadrement qu’il m’ont apporté.
Mes vifs remerciements vont aussi à tout le personnel du SERVICE TECHNIQUE
pour leur esprit de collaboration ainsi que leur aide afin d’accomplir mon stage dans
des conditions optimales.
Je tiens aussi à remercier mes formateurs, mes formatrices, et l’équipe
pédagogique de l’Institut des Techniciens Spécialisés En Agriculture de Zraib.
Enfin, mes remerciements s’étendent à toute personne ayant contribué de près ou de
loin à l’élaboration de ce modeste travail.

2
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

SOMMAIRE :
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 5
CHAPITRE I : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE..................................................................................... 6
a) Identification du BET ................................................................................................................... 6
b) L’Organigramme du BET EL ADDAD............................................................................................. 6
CHAPITRE II : Notions sur La VOIRIE ........................................................................................................ 6
a) Définition ................................................................................................................................. 6
b) Les Bases de la voirie ............................................................................................................... 7
c) Le profil en long ....................................................................................................................... 7
c) Profil en travers ........................................................................................................................... 8
d) Profil en travers type ................................................................................................................... 9
e) Terminologie.............................................................................................................................. 10
f) Dessiner le profil type................................................................................................................ 11
CHAPITRE III : ASSAINISSEMENT ............................................................................................................ 12
a) Définition ............................................................................................................................... 12
b) Contrainte du réseau d’assainissement ................................................................................ 12
c) Les systèmes d’assainissement ............................................................................................. 13
d) Comment choisir d’un système d’assainissement ................................................................ 15
e) Les différents ouvrages annexes ........................................................................................... 16
f) Règles techniques à respecter ............................................................................................... 18
g) Calcul des débits des eaux pluviales ...................................................................................... 18
h) Caractéristique d’un bassin versant ...................................................................................... 19
i) Dimensionnement des collecteurs ........................................................................................ 20
PARAMETRAGE ...................................................................................................................................... 22
CHAPIRTE IV : Dimensionnement de réseau d’assainissement............................................................. 24
a) Le plan de la voirie ................................................................................................................. 24
b) Le calcul de M.N.T ................................................................................................................. 24
c) Les profils en long voirie ........................................................................................................ 25
d) Le profil en travers type ........................................................................................................ 25
a) Le plan d’assainissement ....................................................................................................... 25
b) Les profils en long assainissement ........................................................................................ 25
c) Traçage du fil d’eau ............................................................................................................... 25

3
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD
d) Délimitations des bassins versants ........................................................................................ 26
Conclusion ............................................................................................................................................. 27
LES ANNEXES ......................................................................................................................................... 28

4
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

INTRODUCTION :

Le but de l’assainissement est d’évacuer les déchets sans porter préjudice au milieu récepteur. Il s’agit
de protéger l’environnement ou les écosystèmes contre toute dégradation. En effet, les effluents
urbains rejetés sont pollués et si des mesures techniques ne sont pas prises, les cours d’eau, les nappes
d’eau souterraines, l’air peuvent subir de conséquences négatives.

Les effluents rejetés doivent avoir un niveau de qualité qui soit adapté à l’usage qui en est envisagé à
l’aval. Ceci conduit à choisir le point de rejet en conséquence : l’exutoire. Celui-ci est le point
d’arrivée des collecteurs où émissaires.

Dans le cadre de notre formation nous avons effectué un stage dont le but d'enrichir nos
connaissances sur les méthodologies d’étude d’assainissement liquide et de mieux comprendre
certains nombres de connaissances acquises pendant la formation et aussi se lancer dans la vie active
et appliquer les méthodes déjà étudiées à l'institut.

5
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

CHAPITRE I : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE :


a) Identification du BET :

Bureau D’étude Technique

28 ROUTE OUJDA Hay DAKHLA

1er étage, Berkane.

GSM : 0677261642 / FIX : 0536612345

b) L’Organigramme du BET EL ADDAD :

CHAPITRE II : Notions sur La VOIRIE :


a) Définition :
La voirie est un réseau constitué d’un espace collectif qui est appelé à couvrir la circulation des
différents usagers (piétons, véhicules) avec une certaine fluidité.

6
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

b) Les Bases de la voirie :


L’étude de voirie est une étape primordiale pour la mise en place des réseaux d’assainissement, En
effet, l’étude de l’assainissement nécessite certaines données comme les côtes projet déterminés par
les profils en long de la voirie.

La réalisation de cette étude est résumée en trois éléments qui sont :

➢ Le profil en long.
➢ Le profil en travers.
➢ Le tracé en plan.

c) Le profil en long :
i. Définition :

Le profil en long d’un réseau de voirie est une coupe longitudinale du terrain naturel sur un plan
vertical portant les altitudes des points se trouvant sur l’axe du futur réseau projeté et celles du T.N
correspondant.

ii. Terminologie :

Les courbes de niveau : sont destinées à donner sur une carte un aperçu du relief réel. Une courbe
de niveau est l’intersection du relief réel avec un plan horizontal d’altitude donnée en cote ronde
(généralement un nombre entier).

iii. la ligne rouge :

la construction de la ligne rouge doit être conforme aux recommandations exposées plus loin. Prévoir
la ligne rouge à niveau très proche aux accès des bâtiments pour éviter l’intervention des ouvrages
spéciaux (mur de soutènement, escaliers) qui nécessitent des dépenses excessives.

7
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Assurer une pente minimum de 0,5 % dans les terrains de morphologie jugée plate pour permettre
l’écoulement des eaux de ruissellement. Les pentes des alignements peuvent aller jusqu’à 7 % dans les
terrains très accidenté

iv. Les étapes de traçage de profil en long :

Avant de commencer à tracer n’importe profil en long, on a besoin de :

Plan de masse : donné par l’architecte, (plan d'aménagement (maison, voies.))

Plan de côté : donné par le topographe.

Les étapes à suivre pour tracer un profil en long, sont :

➢ Afficher la barre d’outils projet linéaire par profil type,


➢ Calcul de M.N.T. (Un modèle numérique de terrain) est une représentation de la Topographie
d’une zone terrestre sous une forme adaptée à son utilisation par un calcul numérique
(ordinateur),
➢ Mettre en place l’axe de l’emprise au milieu,
➢ Choisir un nouveau profil,
➢ Tabuler l’axe,
➢ Tracer le profil en long (terrain naturel),
➢ Dessiner la ligne rouge (terrain projet),
➢ Remplir la cartouche.

c) Profil en travers :

i. Définition :

8
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Le profil en travers d’une voie est la coupe transversale de celle-ci suivant un plan vertical à l’axe de
la voie.

ii. L’intérêt de profil en travers :

Les profils en travers (sections transversales perpendiculaires à l’axe du projet) permettent de calculer
les paramètres suivants :

• La position des points théoriques d’entrée en terre des terrassements ;


• L’assiette du projet et son emprise sur le terrain naturel ;
• Les cubatures (volumes de déblais et de remblais).

d) Profil en travers type :

Le long du tracé en plan d’un réseau de voirie en général, on rencontre des parkings, parfois des
élargissements de la chaussée, ainsi que des rétrécissements …etc.

Ceci fait, que le travers de la voirie change chaque fois qu’un pareil cas se présente.

Pour établir tous les profils en travers du réseau de voirie, il est recommandé et plus pratique de tracer
un profil en travers projet pour chaque changement du travers de voirie appelé profil en travers

TYPE, et le reste de PT doivent nécessairement appartenir à l’une des familles des profils en travers
type.

Sur la totalité des profils en travers, on distingue plusieurs catégories :

• Profils en travers avec des parkings


• Profils en travers avec parking sur la droite
• Profils en travers avec parking sur la gauche
• Profils en travers sans parking.

9
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

e) Terminologie :

La chaussée : est la partie de la voirie réservée à la circulation de tous les types de véhicules, elle doit
faire l’objet du confort lors du déplacement des automobilistes.

Bordure : La séparation physique entre la, chaussée et le trottoir est matérialisée par des bordures qui
constituent un obstacle pour l’envahissement du trottoir par les véhicules pendant les manœuvres de
stationnement, la hauteur de bordure est fixée selon l’endroit de son implantation.

10
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Type A : Destinées aux routes.

Type T : Destinées aux voiries urbaines.

Accotement : zones latérales de la PLATE-FORME qui bordent extérieurement la chaussée.


L’accotement est constitué de la berme et de la bande dérasée.

Trottoir : Les accotements dans une voie urbaine sans remplaces par les trottoirs dont la fonction n’a
est pas seulement d’assurer une certaine fluidité rapide des piétons mais aussi, les promenades des
gens ou admirer les expositions dans les vitrines.

Plate-forme : est la partie du terrain devant recevoir la chaussée et les accotements.

Talus : est l’inclination qu‘on doit donner au terrain de part et d’autre de la plateforme pour éviter
l’éboulement (glissement) du terrain sur la chaussée en période hivernale. Il est selon la configuration
du T.N, soit déblai, soit remblai

Assiette : est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit acquérir pour la réalisation
du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de l’assiette, une autre partie qui pourra servir le cas
échéant à l ”élargissement de la route ou à son exploitation emprise.

L’emprise : est la partie du terrain réservée au domaine public et qu’on doit acquérir pour la réalisation
du projet de voirie, celle-ci renferme en plus de l’assiette, une autre partie qui pourra servir le cas
échéant (à l’élargissement de la route ou à son exploitation emprise.

La figure suivante résume les définitions au-dessus :

f) Dessiner le profil type :

a) Dessiner la(les) profil(s) type(s) (chaussé et ses couches, bordure, trottoir et ses couches et talus s’il
est besoin sans oublier les parkings) :

11
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

b) Affecter le profil type de chaque voie ;

c) Calculer le projet.

Après l’affectation de profil en travers type en peut savoir de chaque voie :

• Remblais et déblais,
• Volume des couches utilisées dans la chaussé et le trottoir,
• Longueur en (ml) de bordure.

CHAPITRE III : ASSAINISSEMENT :


a) Définition :
L’assainissement des agglomérations a pour objet d’assurer l’évacuation de l’ensemble des eaux
pluviales et usées, vers des ouvrages de traitement avant leur rejet dans les milieux récepteurs. Sous
des modes compatibles avec les exigences de la santé publique et de l’environnement.

À cet effet, des réseaux d’assainissement ont été mis en place répondant à plusieurs exigences.

Ces réseaux sont, en général, de type gravitaires, l’effluent s’écoulant par gravité.

Les conduites sont calculées pour fonctionner en écoulement libre, elles ne sont pas conçues pour être
soumises à une circulation sous pression.

Le tracé des réseaux est étudié de manière à permettre l’écoulement et le rejet de l’effluent le plus
rapidement possible, sans occasionner de nuisances au voisinage (mauvaises odeurs …).

Le calcul des débits des collecteurs des eaux pluviales se fait selon la méthode de Caquot pour une
période de retour de 10 ans. Et les eaux usées se fait selon la consommation en eau potable.

Le calcul des débits est suivi par la détermination des diamètres des canalisations et la vérification des
conditions d’auto-curage.

b) Contrainte du réseau d’assainissement :


i. Contraintes techniques :

Les réseaux d’assainissement collectif sont en général gravitaires, l’écoulement se fait donc
naturellement.

Les principales contraintes techniques sont :

Contrainte de pente pour assurer l’écoulement gravitaire.

12
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Contrainte de niveau des réseaux par rapport aux habitations pour pouvoir collecter toutes les
habitations.

Contrainte d’accessibilité pour permettre un entretien.

Contrainte de qualité de réalisation des ouvrages pour assurer la pérennité du réseau.

Ainsi que :

- Le diamètre minimal est 300mm pour EU et 400 pour EP ;

- La pente des collecteurs est 2% ≤ I ≤ 5% ;

- La vitesse d’écoulement est 0.6m/s ≤ V ≤ 4m/s pour éviter le dépôt de matières fermentescibles ;

- Le recouvrement des collecteurs doit être supérieur ou égale 1m ;

- L’enterrement des collecteurs à une profondeur min de 1.6 m pour EU et 1.4 pour EP.

ii. Contraintes économiques :

Construire un réseau d’assainissement collectif et l’épuration des eaux usées avant le rejet coûte cher.

iii. Contraintes urbanistiques :

Les caractéristiques géologiques et topographiques des zones à urbaniser peuvent poser des problèmes
techniques difficiles à résoudre ou coûteux en investissement.

La répartition de la population, la nature des habitations et la structure du tissu urbain contribuent à la


complexité du problème.

iv. Contraintes des infrastructures existantes :

En cas de raccordement d’une zone d’urbanisation nouvelle avec des ouvrages existants, il faut vérifier
que les caractéristiques de ces ouvrages permettent de recevoir et de traiter le nouveau flux d’eaux
usées.

c) Les systèmes d’assainissement :


I. Le système unitaire :

i. Définition :

Ce type de système permet d’évacuer simultanément les eaux pluviales et les eaux usées. Ils sont
pratiques, mais présentent quelques inconvénients dont un haut risque de débordement, voire
d’inondation en cas de pluies importantes ou persistantes.

Ce qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé et l’environnement.

Ces réseaux sont généralement équipés de déversoirs d’orage permettant en cas de pluie intense, le
rejet d’une partie des effluents dans le milieu naturel, soit directement, soit après un traitement
spécifique dans une station d’épuration, qui est conçue à la base d’un débit égal à deux jusqu’à trois le
débit d’eaux usées domestiques.

13
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

1. Les avantages :
Les avantages du système unitaire résident dans trois facteurs :

Facteur économique : Un seul réseau au lieu de deux, ceci doit pourtant être nuancé par le fait que les
réseaux unitaires peuvent avoir des linéaires importants avec des tailles de tuyaux importantes.

Facteur lié à l’entretien : L’auto-curage est assuré pendant la période pluvieuse.

Faible besoin en espace : Un seul réseau au lieu de deux.

2. Les inconvénients :
Les inconvénients du système unitaire sont liés à :

La nécessité de séparer à un endroit du réseau les débits des eaux usées et des eaux pluviales, afin de
limiter le débit en aval du réseau et à la STEP en temps d’orage, ce qui entraîne des problèmes de
pollution par le rejet d’une partie des eaux usées dans la nature

Impossibilité de différer les investissements dans le temps.

II. Système séparatif :

Le système séparatif consiste l’évacuation des eaux usées domestiques (eaux vannes et eaux
ménagères) et des eaux pluviales par deux réseaux différents.

Ce qui implique automatiquement que ce système est plus coûteux que le précèdent malgré l’avantage
de permettre un traitement efficace dans la station d’épuration en évitant d’introduire la charge
chimique entraînée par les eaux pluviales.

1. Les avantages :
Le système séparatif présente les avantages suivants :

• Il évite en principe tout rejet direct d’eau usée dans le milieu naturel.
• Réalise des économies sur les coûts de pompage.
• Réalise des économies considérables si la topographie permet le raccordement rapide des
collecteurs des eaux pluviales sur la nature.

14
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

2. Les inconvénients :
Les inconvénients du système séparatif sont :

• Rejet dans le réseau des eaux pluviales d’une partie des eaux usées provenant des
opérations ménagères et des branchements illégaux des eaux usées sur le collecteur des
eaux pluviales ce qui entraîne une pollution du milieu naturel,
• Rejet dans le réseau des eaux usées d’une partie des eaux pluviales provenant des
branchements non conformes de descentes de gouttières dans le réseau des eaux usées et
des infiltrations d’eau parasite dans le réseau des eaux usées engendrant une surcharge
hydraulique de la station de pompage et d’épuration,
• Manque d’auto-curage,
• Occupe une place plus importante dans le profil transversal des rues.

III. Le système pseudo-séparatif :

1. Définition :
Dans ce système, une part des eaux pluviales provenant de la voirie est rejetée directement dans le
milieu naturel au moyen de caniveaux et de fossés. L’autre part, provenant des toitures et des cours
intérieures, est raccordée au réseau des eaux usées.

La différence entre un réseau d’égout unitaire et un réseau d’égout pseudo séparatif :

Un réseau unitaire collecte toutes les eaux quelle que soit sa provenance alors qu’un réseau pseudo
séparatif collecte seulement les eaux usées domestiques et une fraction des eaux pluviales issues des
terrasses et des cours des maisons.

IV. Le système mixte :

C’est un réseau constitue selon les zones d’habitation, en partie système unitaire et en partie système
séparatif.

d) Comment choisir d’un système d’assainissement :


Le choix d’un système d’assainissement est en fonction des facteurs suivants :
• Données pluviométrique « statistiques des précipitations sous forme de données numérique ».
• Données relatives à la croissance démographique et au développement.

15
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

• Données urbanistiques « concernent les types d’habitats et leur réparation ».


• Données relatives au site « topographie, nature du sol, régime des nappes, etc. ».
• Données économique et financières qui permettent en compte le niveau d’investissement
Supportée par la collectivité ou la région ou le lotisseur.
• Données sur l’environnement et le niveau de traitement avant le rejet, c'est-à-dire le degré de
sensibilité du milieu récepteur.
• Le type du réseau existant.
e) Les différents ouvrages annexes :
Regard de visite : ils permettent la surveillance et le curage des égouts ainsi que leur aération qui est
assurée grâce à une fonte sur le couvercle du regard, ce type de regard est prévu dans les cas suivants :

• À chaque changement de direction,


• À chaque changement de pente,
• Entre 30 et 50 m d’alignement droit.
• Au niveau de chaque branchement avec un autre collecteur,

Regard chute : ce sont des regards analogues aux regards de visite, seulement la chute est plus
importante, ce type de regard est prévu lorsque les canalisations sont disposées en forte pente, ce qui
entraîne des vitesses très importantes, la chute des effluents dans ces regards permet de briser la
vitesse d’écoulement.

Bouche d’égout : destinées à recueillir les eaux usées de la chausse, elles doivent être sélectives pour
permettre la retenue du maximum de déchets, elles sont généralement disposées sous le trottoir.

16
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Regard avaloir : ils sont généralement placés aux points bas des caniveaux destines à la collecte des
eaux de ruissellement depuis le caniveau jusqu’à l’égout.

Regards à grille : ce sont des regards de petites dimensions, couvert par une grille en fonte, il sert à
évacuer les eaux de ruissellement des parcs, allées piétonnes et des pelouses.

Regards de façade : ils sont utilisés pour les branchements particuliers, disposes plus près de la
façade de la propriété à raccorder.

Regards de borgne : servent au branchement du réseau sanitaire d’un immeuble au réseau


d’assainissement, les regards siphoïdes sont conseillés pour éviter les relents des mauvaises odeurs.

Déversoirs d’orage : c’est un ouvrage en béton arme de section rectangulaire, sa fonction est
d’évacuer les pointes exceptionnelles de débit d’orage vers un milieu récepteur, en d’autres termes, il
est prévu pour soulager le réseau sanitaire en période d’orage.

17
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

f) Règles techniques à respecter :


i. Implantation des ouvrages annexes :

Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :

• Changement de direction ou de pente des collecteurs.


• Changement de diamètre des collecteurs
• Changements des cotes radiers des collecteurs
• Intersection des collecteurs

En alignement droit, la distance maximale entre les regards visites est d’environ 50m, Les regards de
visite à avaloir ou à grille doivent être implantés à tous les point bas et carrefours,

Dans le cas où les hauteurs de chute dépassent 0.80m, il faut prévoir des regards de visite doubles.

ii. Implantation des collecteurs :

• Les voies d’emprise inférieure ou égale à 10m, les collecteurs des eaux usées et des eaux
pluviales doivent être implantés dans les axes des voies,
• Les voies d’emprise de 12 ou 15m, les collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales doivent
être implantés dans le côté Nord et Est de ces voies (sous trottoir pour les collecteurs des eaux
pluviales et sous chaussée pour les collecteurs des eaux usées),
• Les voies d’emprise supérieure ou égale à 20m, les collecteurs des eaux usées et des eaux
pluviales doivent être implantés sous trottoir dans les deux côtés des voies.
• Les collecteurs de diamètres supérieurs ou égaux à 1000 mm doivent être implantés dans les
axes des voies.

g) Calcul des débits des eaux pluviales :


Pour déterminer les débits pluviaux, le lotissement a été découpé en bassins versants selon la
topographie et la configuration du réseau projeté.

i. Méthode superficielle de Caquot :

Ce modèle de ruissellement est celui proposé par Albert CAQUOT en 1949. Dans sa forme originale,
ce modèle repose sur une expression mathématique globale qui le rend relativement plus facile pour
une application manuelle.

Les ouvrages d’assainissement pluviaux sont conçus généralement pour prévenir les inondations
provoquées par la pluie. Toutefois, le phénomène d’averses à un caractère plus ou moins exceptionnel
exprimé par sa fréquence de dépassement « F » ou sa période de retour

Tr = 1/F.

Q = K1/u. C1/u. I

v/u. Aw/u

Avec :

K : coefficient caractéristique. U = 1+ 0.287

18
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

I : pente moyenne du BV V = -0.41 b

A : surface du BV en (ha) W = 0.95 + 0.507 b

C : coefficient de ruissellement K = a .0,5b /6,6 u

ii. Coefficient du Montana a et b :

Les paramètres a et b qui interviennent dans les relations ci-dessus appelés coefficients du Montana
sont en corrélation directe avec l’intensité maximale de la pluie dans une région. Ainsi, il est
préférable d’utiliser des paramètres locaux afin de mieux exprimer la réalité sur le terrain.

Limites d’application de la Formule de Caquot :

Les limites d’applications de la méthode superficielle sont :

• Surface du bassin ou groupement de bassins : A ≤ 200 ha.


• Pente : I entre 0,2% < I < 5%.
• Coefficient de ruissellement : 0.2 < C < 1.
• Le coefficient d’allongement : M ≥ 0,80.

h) Caractéristique d’un bassin versant :


i. Coefficient d'allongement M :

On définit l’allongement M comme étant le rapport entre le plus long cheminement hydraulique Lh est
la racine carrée de la surface équivalente du bassin.

𝐿
𝑀= ≥ 0,8
√𝐴

Avec :

Lh : longueur hydraulique (hm)

A : surface équivalente du bassin (ha)

La formule de Caquot a été établie pour M=2, si le coefficient M est différent de cette valeur la
formule doit être corrigée par un coefficient m appelé coefficient de correction.

ii. Coefficient de correction ou d’influence m :

Le débit ainsi calculé, est à corriger par un coefficient d'influence "m" dont la formule est la suivante :
𝟎,𝟖𝟒𝒃
𝑴
𝒎 = ( )𝟏+𝟎,𝟐𝟖𝟕𝒃 𝑸𝒄 = 𝒎. 𝑸𝒑
𝟐

Qc : débit corrigé en (m3/s).

Qp : débit eaux pluviales.

Calcul de l’assemblage des bassins versants :

La formule superficielle développée ci-avant est valable pour un bassin de caractéristiques physiques
homogènes. L'application du modèle à un groupement de sous-bassins hétérogènes avec des

19
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Paramètres individuels Aj, Cj, Ij, Lj (longueur du drain principal), Qpj (débit de pointe du bassin
considéré seul), nécessite l'emploi de formule d'équivalence pour les paramètres "A,C, I et M" du
groupement. Ces formules sont en "série" ou en "parallèle" sont exprimées ci-après :

Le logement équivalent dans le cas d’un groupement en parallèle prend en compte, pour la longueur
hydraulique de plus long parcours celle du bassin qui a le plus fort débit de point individuelle.

Le débit corrigé doit satisfaire la condition suivante :

Max (Q1, Q2) < Q < Q1+Q2

Avec Q1 et Q2 = débits des deux bassins assemblés ;

Q = débit corrigé de l’assemblage :

• Si Q < Max (Q1 et Q2) Donc : Q calcul = Max (Q1 et Q2)


• Si Q > Q1+Q2 Donc : Q calcul = Q1+Q2

i) Dimensionnement des collecteurs :


i. Calcul des débits :

Le dimensionnement du collecteur consiste à trouver les diamètres des collecteurs, qui constituent le
réseau. Le calcul des débits d’assemblage des bassins versantes élémentaires et sur le calcul de la
vitesse et la vérification d’auro-curage. Pour cela on utilise le modèle de Manning Strickler.

𝑸 = 𝑲. 𝑹𝑎. 𝑰 𝟏/𝟐. 𝑺
Avec :

• Q : Débits des eaux à évacuer (m3/s)


• K : coefficient de rugosité
• I : pente hydraulique (m/m)
• Rh : Rayon hydraulique (m) Rh = Sm /Pm
• α : coefficient qui varie suivante le réseau D’assainissement :
➢ α = 3⁄4 : Pour les réseaux des eaux Pluviales
➢ α = 2/3 Pour les réseaux des eaux usées

Pour le coefficient de rugosité il dépend de la nature de la canalisation :

➢ K = 100 pour les conduites en PVC ET PEHD


➢ K = 70 pour les conduites en CAO (centrifuge armée ordinaire)

20
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

ii. Calculs des diamètres :

A partir de la formule de Manning-Strickler et la formule de continuité, on peut établir la formule qui


donne le diamètre des conduites dans le cas des eaux pluviales. (α = ¾)

On Trouve que le diamètre est égal :

𝑸 𝟒
𝑫=( ) 𝟏𝟏
𝑲 × √𝑰 × 𝟎, 𝟐𝟕𝟕𝟔𝟖
Avec :

• D : Diamètre en (m)
• Q : débit en (m3/s)
• K : coefficient de rugosité (k=100)
𝐶𝑎𝑚−𝐶𝑎𝑣
• I : la pente Hydraulique de l’ouvrage tel que : 𝐼 =
𝐿

Cam : cote amont ;

Cav : la cote aval ;

L : longueur Total entre les deux Cote

La formule devient :

𝑸 𝟒
𝑫=( )𝟏𝟏
√𝑰 × 𝟐𝟕, 𝟕𝟔𝟖
iii. Vérification D’auto-curage :

Nous cherchons toujours à éviter le dépôt des matières solides transportées ou à faciliter leur reprise
dans les conduites. Cela se traduit par des limitations inferieures en vitesse moyenne d’écoulement
appelées ≪ conditions d’auto curage ≫. Pour assurer des conditions d’auto-curage dans les réseaux
d’assainissement, la vitesse d’écoulement pour l’un dixième du débit à pleine section doit être
supérieure ou égal à 0,6m/s. (V (1/10 Qps)>0.6m/s), Toutefois la vitesse doit rester inférieure à 4
m/s pour éviter les dégradations des joints et l’abrasion des conduites. Le calcul de vitesse effective
(vitesse d’auto-curage) dans les écoulements à surface libre ou dans les conduites partiellement
remplies se fait par les méthodes Suivante :

𝑽 = 𝑲 × 𝑹𝒉∞ × √𝑰
Avec :

K : le coefficient de rugosité (Pour notre projet k=100)

I : la pente de la canalisation en (m/m)

21
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Rh : le rayon hydraulique (m)

PARAMETRAGE :
1. Coefficients de ruissellement :

Les matériaux utilisés pour les conduites sont normalisés par LYDEC :

22
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

CAO (centrifuge Armé Ordinaire), séries 90A et 135A,

AC (Amiante Ciment), séries 9000 (A3) et 12000 (A4), PVC (Poly Chlorure de Vinyle non plastifié), série A1
o BVA (Béton vibré armé) série 90A et 135A • les matériaux ci-dessous ne sont pas utilisés pour les conduites
:

• Béton comprimé
• Béton vibré non armé ;
• Béton coulé en place ;
• Ovoïde.

23
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

CHAPIRTE IV : Dimensionnement de réseau d’assainissement :


I. Description du projet :
La présente étude a pour objet la conception de
voirie avec le dimensionnement du réseau
d’assainissement liquide du lotissement à
AHFIR PROVINCE DE BERKANE.

Le projet sera réalisé sur une superficie totale de


01Ha92a11ca

II. Données de base :


Avant d’entamer l’étude d’assainissement du lotissement, il faut tout d’abord, le plan coté dressé par
un topographe, et le plan de masse est présenté par un architecte. Plan coté : Le plan coté nous
renseigne sur la topographie de la zone considérée qui nous impose la configuration du réseau
d’assainissement ou l’écoulement est gravitaire. Par le biais des courbes de niveau, on cherche le sens
d’écoulement naturel des eaux dans la zone d’étude. Ce sens est indiqué le long des rues ou les
collecteurs seront projetés.

III. Etude de voirie du lotissement :


Le projet d’une voie de communication consiste à déterminer les meilleures conditions à substituer au
relief plus ou moins accidenté du terrain naturel. Les chaussées seront réalisées suivant les profils en
long en travers types. La ligne rouge sera proche au maximum possible du terrain naturel afin de
limiter le mouvement des terres.

a) Le plan de la voirie :
Au niveau d’un lotissement, le terme de la voirie désigne l’ensemble des voies de communication
comprises à l’intérieur du lotissement. Elle est représentée sur un plan qui expose les éléments
suivants :

• L’axe de la voie, sa numérotation et sa dénomination.


• La largeur des voies avec les accotements.
• Tabulation des profils en long voirie.
• Tabulation des profils en long voirie.

Voir le plan de voirie dans les annexes N1

b) Le calcul de M.N.T :
Un modèle numérique de terrain (MNT) est une représentation de la topographie d’une zone terrestre
sous une forme adaptée à son utilisation par un calcul numérique (ordinateur).

Voir le calcul MNT dans les annexes N2

24
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

c) Les profils en long voirie :


Voir annexe N3

d) Le profil en travers type :


Voir annexe N4

IV. Étude d’assainissement :


a) Le plan d’assainissement :
Le plan d’assainissement représente le tracé du réseau sur la base de plan d’architecture. Selon Le
système d’assainissement édicté par le schéma directeur de la ville. Le raccordement du lotissement
aux réseaux d’égouts existants, le raccordement des lots aux réseaux projetés, le sens d’écoulement
des eaux et les dimensions des collecteurs doivent également figurer sur le plan d’assainissement.
Dans ce projet, nous avons choisi le système unitaire car :

• Le point de raccordement au réseau existant est un système unitaire.


• Le budget et moins chère qu’un système séparatif ou autre.
• Il est recommandé par le maitre d’ouvrage.

Trace en plan des ouvrages : C’est l’établissement de la vue en plan du réseau, c’est-à-dire le
traçage en plan des collecteurs des éléments suivants :

• L’implantation des collecteurs : les collecteurs sont implantés en fonction de l’emprise de


la voie à équiper. Ils doivent être posés selon l'alignement et les pentes indiquées sur les
plans, tout en respectant une pente compatible avec une vitesse d’auto-curage n'atteignant
cependant pas la vitesse maxi de 4m/s. Les collecteurs des eaux pluviales ont implanté
dans les axes des voies.
• Les boites de branchement ou regards de façade : Dans notre cas on a utilisé Les boites de
branchements doubles et peu simple.
• Les regards borgnes.
• Les regards de visites.

b) Les profils en long assainissement :


Afin de déterminer le diamètre de chaque collecteur il est nécessaire de faire le calage des collecteurs
pour déterminer la pente. Pour éviter les surcharges roulantes et les encombrements avec les autres
réseaux (eau potable, électricité, télécom, …), les collecteurs seront projetés à une profondeur
minimale de 1,4 m.

c) Traçage du fil d’eau :


Au moment du traçage de fil d’eau c'est-à-dire l’enlacement de projet, il faut tenir compte de plusieurs
paramètres :

• De la pente qui doit être limitée entre une valeur supérieure à 2/1000 et inférieure à 5/1000.
• Il faut aussi vérifier que les cotes canalisations des antennes sont plus hautes que les cotes des
canalisations principales.
• L’utilité des profils en long réside dans le renseignement qui donne, notamment les
profondeurs. Des regards, les cotes de projet et la pente qui est un élément important dans le
dimensionnement de réseau d’assainissement.
• Il faut toujours respecter une profondeur de recouvrement de 0.8m à 1m au minimum
• Voir l’annexe N5

25
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

d) Délimitations des bassins versants :


Le bassin versant est une surface élémentaire hydrologiquement close, c’est-à-dire. Qu’aucun
écoulement n’y pénètre de l’extérieur que tous les excédents de précipitations s’évaporent ou
s’écoulent par une seule section à l’exutoire. Le découpage du bassin versant dépend type de système
d’assainissement choisi dans le projet.

• Pour le système unitaire le découpage englobe la surface de lots, toiture et de chaussé.


• Pour le calcul des débits des eaux pluviales et par la suite le dimensionnement des réseaux, on
produit un plan des bassins versants. Ce dernier délimita les bassins et marque leurs
superficies, leurs coefficients de ruissellement, les pentes du terrain en % et les longueurs des
parcours en (hm).
• Dans le cas de mon projet j’ai essayé de donner chaque collecteur son propre bassin versant.

Voir l’annexe N9

26
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Conclusion :
Suite aux développements présentés tout au long de mon travail, L’élaboration d’un projet de voirie et
d’assainissement n’est pas une chose aisée, comme s’apparu dès la première vue, il se fait en plusieurs
étapes et demande beaucoup de temps et d’expérience. Le stage que j’ai effectué a été une occasion
pour étudier chaque étape et bien mieux parfaire mes connaissances au niveau des logiciels
d’application comme AUTOCAD, COVADIS, …. Le secteur des infrastructures en général et la voirie
et réseaux divers en particulier sont en évolution constante et en raison de leur importance dans notre
société nous devons en tant que techniciens être plus curieux et plus analytiques en vue de garantir une
étude cohérente et participer à la promotion de ce secteur très promoteur. Il est certain que ce stage a
été une bonne occasion d’apprendre. De concrétiser les acquis théoriques et de confronter les
problèmes réels et d’avoir un important échange d’informations et d’opinons avec le personnel.

27
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

LES ANNEXES

28
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Annexe N1 :

29
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Annexe 2 :

30
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Annexe 3 :

31
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

32
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Annexe 7 : Réseau d’assainissement

36
ITSAZ RAPPORT DE STAGE BET EL ADDAD

Annexe 8 : Plan BASSINS VERSANTS

37

Vous aimerez peut-être aussi