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Scientifique et de l’Innovation
(MESRSI)
**********
UNIVERSITE CATHOLIQUE ECOLE SUPERIEURE
DE L’AFRIQUE DE L’OUEST Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest POLYTECHNIQUE DE KAYA
(UCAO) (ESPK)
(UCAO)
**********
Ecole Supérieure Polytechnique de Kaya
(ESPK)
RAPPORT DE STAGE
EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA :
THEME :
Le présent document est d’une importance capitale pour nous car, il vient clôturer la fin de
trois années d’études de longue haleine couronnées par l’obtention du diplôme de Licence
Professionnelle en Génie Civil. Tout le mérite de ce document, fruit de notre labeur revient à
ce que nous avons de plus chère dans nos vies, la famille. Le dédier alors, à nos parents qui
ont consacré leur vie entière à se battre pour notre épanouissement est pour nous l’une des
manières les plus modestes de leur faire honneur.
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REMERCIEMENTS
Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, il nous parait opportun de
commencer ce rapport de stage en rendant grâce à Dieu pour tous ses bienfaits. Mais aussi,
par des remerciements à ceux qui nous ont beaucoup appris accours de ce stage.
Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe technique, spécialement notre
responsable de stage M. Soumaila Kaboré et M. Adama OUATTARA son collaborateur pour
avoir assuré la partie pratique de cette formation.
Nous remercions également notre professeur de suivi M. Samuel SAWADOGO, ainsi que
notre tuteur académique M. Teblesom ILBOUDO pour l’aide et les conseils concernant aussi
bien le choix du thème que la rédaction de ce rapport.
Nous tenons aussi à remercier tout particulièrement et à témoigner toute notre reconnaissance
à tout le corps professoral et administratif de l’ESPK pour la formation enrichissante et pleine
d’intérêt qu’ils nous ont fait vivre durant ces trois années au sein de l’Ecole Supérieure
Polytechnique de Kaya.
Pour finir nous portons nos vives reconnaissances et considération à M. Hermann KABORE
pour toute sa bienveillance ainsi qu’à toutes ces personnes qui de prêt ou de loin ont
contribués à la réalisation de ce travail.
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BA : Béton Armé
NF : Norme Française
μm : micromètre
PV :
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SOMMAIRE
TROISIEME PARTIE : BILAN GENERAL DU STAGE ............ Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE I : DEROULEMENT DU STAGE ET ACTIVITES REALISEES .........- 44 -
I.1. DEROULEMENT DES TRAVAUX EXECUTES SUR LE CHANTIER ........- 44 -
II.1. ORGANISATION DES ACTIVITES MENEES SUR LE CHANTIER .........- 45 -
II.1.1. VISITE ET REUNION DE CHANTIER ……………………………………- 45 -
II.1.2. SUIVI ET RESPECT DU PLANNING ………………………………….......- 45 -
II.1.3. AUTOCONTROLE ET RECEPTION DE SUPPORTS ……………….......- 45 -
II.1.4. GESTION DES STOCKS ……………………………………………………..- 45 -
II.1.5. QUALITE DE L’INSTALLATION DE CHANTIER ET DE LA SECURITE
………………………………………………………………………………………….......- 45
-
II.1.6. NETTOYAGE ET EVACUATION DES DECHETS ………………………- 46 -
II.1.7. PAIEMENT DES TRAVAILLEURS ………………………………………..- 46 -
II.1.8. PRESENTATION DE LA CHARTE D’OPERATION POUR LA
MOTIVATION DES EQUIPES DE REALISATION …………………………….......- 46 -
III.1. CONNAISSANCES ACQUISES........................................................................- 47 -
III.1.1. CONNAISSANCES TECHNIQUES ……………………………………….- 47 -
III.1.2. EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ……………………………………- 47 -
IV.1. DIFFILCULTES RENCONTREES …………………………………………..- 47 -
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RESUME
Le démarrage des travaux sur le site du projet de construction a débuté par des travaux de
préparation du chantier suivi de l’installation à proprement dit du chantier. Une fois le
chantier installé, il fallait procéder aux travaux d’implantation et de mise en œuvre des
fondations du bâtiment. La mise en œuvre des fondations est un long processus qui regroupe
la réalisation de plusieurs ouvrages et éléments d’ouvrage de l’infrastructure du bâtiment à
savoir, les semelles isolées, les radiers, les potelets, les longrines, la dalle, la fosse septique, la
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gaine d’ascenseur et le puisard. La mise en œuvre des fondations prend en compte tous les
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L’objectif principal de notre travail est de concilier théorie et pratique dans un milieu
professionnel. Nous visons dans cette thématique, acquérir une expérience à la fois technique
et professionnelle sur l’exécution des travaux et l’organisation des activités sur un chantier de
construction. Afin d’y parvenir et de pouvoir cerner notre thème sur tous ses angles, il a fallu
nous rendre sur le terrain pour nous familiariser aux travaux, aux personnels et aux enjeux
d’un chantier en bâtiment.
Mots clés
❖ Méthodes
❖ Techniques
❖ Construction
❖ Bâtiment
❖ Travaux
❖ Ferraillage
❖ Coffrage
❖ Béton armé
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ABSTRACT
The present rapport is a rapport of end study to Kaya Polytechnic Higher school for obtaining
of Professional Licence in Civil Engineering. This rapport of internship inscribe him in cadre
of construction works of architectural edifice to profit a particular (Proprietor : Mr.
ZAMTAKO Moussa) and call under theme : “STEPS AND METHODS OF
CONSTRUCTION WORKS EXECUTION OF EDIFICE TYPE G+, EXTENDIBLE IN
G+4 AT COMMERCIAL USAGE BUILDING IN KAYA CITY INTO BURKINA
FASO“. This is occasion for us to do a synthesis of all works effected on building site
retailing techniques and methods applied in construction works execution.
On building site, construction works started by preparation and installation works of building
site. Building site established, we proceed to implantation and foundations execution works.
Foundations execution works is a long process which concern realization of isolated treads,
radiates, small posts, girdle elevator, and septic hole. Foundations execution works take
casing, steels moulding, reinforced concrete waste, mucking and embankment works.
Foundations execution works finished, we able to begin superstructure elements execution
works composed to stakes, beams, chaining, staircase and floor. Superstructure execution
works take casing, steels moulding and reinforced concrete waste works.
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Principal object of our work is to conciliate theory and pratical in a professional milieu. We
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aim in this thematic obtain an experiment at times technique and professional on construction
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
OPTION : BTP
Réalisé par : W. Ghislain Armel SAWADOGO ANNEE SCOLAIRE 2021-2022
THEME : LES ETAPES ET METHODES D’EXECUTION DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN BATIMENT DE TYPE R+1, EXTENSIBLE EN R+4
A USAGE COMMERCIAL EN CONSTRUCTION DANS LA VILLE DE KAYA AU BURKINA FASO
works execution and organisation of activitys on construction site. So to attain it and able to
encircle our theme on all his angles, we gone to building site so to familiarize to works,
personal and building site stakes.
key words
❖ Methods
❖ Techniques
❖ Building
❖ Construction
❖ Works
❖ Casing
❖ Steels moulding
❖ Reinforced concrete waste
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INTRODUCTION GENERALE
Du 01/03/22 au 01/06/22, nous avons effectué un stage sur un chantier de construction d’un
immeuble de type R+4 à usage commerciale situé au secteur 04 de la ville de Kaya. Tout au
long de cette période de stage, nous avons pu nous intéresser à l’organisation et à l’exécution
des travaux de construction.
Plus amplement, ce stage a été l’opportunité pour nous de nous confronter aux réalités du
terrain et d’appréhender de façon tangible, les étapes et techniques de mise en œuvre d’un
bâtiment de type R+.
Au-delà d’enrichir nos connaissances théoriques, ce stage nous a permis d’une part, de
comprendre dans quelle mesure sont réalisées les travaux sur un chantier de construction, de
cerner les difficultés pouvant survenir aucour de la mise en œuvre d’un bâtiment et de savoir
ainsi comment y remédier et comment les anticiper. D’autres parts, il nous a permis de
prendre connaissance du rôle que joue chaque acteur dans un projet de construction et
d’acquérir des compétences techniques ainsi qu’une expérience professionnelle.
Notre stage sur ce chantier à consister essentiellement à organiser les travaux et le personnel
(ouvriers qualifiés, manœuvres) dans les différentes tâches à exécuter et à assister le
technicien (chef de chantier) dans l’exécution des travaux techniques (implantation des
ouvrages du bâtiment plus suivi et vérification).
Notre Maître de stage étant présent sur place au poste de conducteur des travaux, nous avons
pu apprendre dans d’excellentes conditions. Son travail consistait entre autres à superviser les
travaux et à veiller au bon déroulement des travaux sur le chantier.
Le bâtiment en cours d’exécution est réalisé au profit d’un particulier (M. Moussa
ZAMTAKO) en qualité de Maître d’Ouvrage. L’exécution du bâtiment a été attribué à un
tâcheron assisté par des professionnels. D’où la présence sur le terrain, d’un chef de chantier
(technicien bâtiment) et d’un conducteur des travaux (Ingénieur des travaux).
Dans l’optique de rendre compte de manière fidèle et analytique les trois mois passés sur le
chantier, il apparait logique pour nous de présenter à titre préalable la structure de formation
ainsi que le projet avant de nous focaliser sur l’étude du thème intitulé :
“LES ETAPES ET METHODES D’EXECUTION DES TRAVAUX DE
CONSTRUCTION : CAS D’UN IMMEUBLE DE TYPE R+1, EXTENSIBLE EN R+4
A USAGE COMMERCIALE EN CONSTRUCTION DANS LA VILLE DE KAYA AU
BURKINA FASO“. En dernier ressort, nous nous devons aussi de parler du déroulement à
proprement dit du stage et des activités réalisées. Sans oublier d’évoquer de façon pertinente,
les difficultés auxquelles nous avons été confrontées sur le chantier, les connaissances
acquises et nos suggestions sur l’amélioration de la qualité des stages pratiques en fin de
formation.
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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA
STRUCTURE DE
FORMATION ET DU
STAGE ACADEMIQUE
Cette partie vise en mettre en exergue toutes les
spécialités ainsi que, le mode de fonctionnement de la
structure de formation. Il définit aussi le contexte dans
lequel a été réalisé le stage ainsi que le cadre des
activités que nous avons mené pour l’élaboration du
présent rapport de stage.
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I.1. OBJECTIFS
Faire bénéficier aux techniciens supérieurs et au ingénieures des travaux, d’une formation
complète, aussi bien humaine, scientifique, que technique.
Organiser des cycles de formation continu ou qualifiante, au profit des cadres d’entreprise,
leur permettant d’actualiser leur savoir et d’évoluer ainsi dans leur carrière professionnelle.
L’ESPK forme en deux (02) ou trois (03) ans des techniciens supérieurs et des ingénieurs
dans plusieurs filières. En partenariat avec les universités de Ouagadougou, de Bobo
Dioulasso, de l’Université Française de Montpelier II (IUT de Montpelier pour le Génie
Electrique, Informatique et Industriel et l’IUT de Nîmes pour le Génie Civil) et des
professionnels avisés, l’ESPK mène à bien ses activités pédagogiques.
III.1. ORGANIGRAMME
ASSISTANTE DE
DIRECTION
SECRETAIRE DE AGENT DE
DIRECTION LIAISON COMPTABLE
AGENTS DE
OUVRIERS
SECURITE
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A l’issu du stage, chaque étudiant doit être apte à fournir un rapport de stage. Le choix du lieu
de stage revient à l’étudiant selon son domaine de formation et ses aptitudes. Dans notre cas
précis, il s’agit d’un stage en entreprise (sur chantier) qui sera sanctionné par l’obtention de la
Licence Professionnelle en Génie Civil.
C’est dans l’optique de mettre en exergue les nombreuses connaissances acquises aucour de
notre formation à l’ESPK et de nous familiariser d’avantage au terrain et au monde
professionnel que nous avons envisagés d’effectuer un stage pratique sur chantier.
Comme objectif général, cette période de stage passée sur le terrain devrait nous permettre
d’appliquer de façon pratique, les connaissances théoriques que nous avons reçus tout au long
des trois années d’études passées à l’université, de façon à mieux les assimiler.
Plus spécifiquement, par l’intermédiaire du stage, il s’agit pour nous étudiants sortant de
pouvoir :
Nous acclimater au climat des travaux sur un chantier de construction, maitriser les
techniques et méthodes d’exécution des travaux selon les corps d’état spécifiques et le
mode d’encadrement d’une équipe.
Nous initier à la lecture des pièces graphiques et écrites liées au projet à exécuter :
• Les plans architecturaux ;
• Les plans d’exécution et autres détails de structure ;
• Le Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) ;
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D’autres parts, il nous fallait aussi collecter des informations et des explications auprès des
différents acteurs du projet présents sur le chantier. Mais cela ne pouvait se faire qu’à travers
des prises de notes quotidiennes qui nous seraient plus tard utiles dans la rédaction de notre
rapport.
La rédaction du présent rapport s’est donc agencée autour de trois grands axes à savoir :
➢ Le déroulement à proprement dit des travaux après notre intégration dans l’exécution
des travaux ;
➢ La prise de connaissance des différentes pièces graphiques et écrites ;
➢ La collecte d’informations et d’explications suivi de leur exploitation.
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DEUXIEME PARTIE :
TRAITEMENT DU THEME
Cette partie est affiliée à la fois, au traitement des
généralités du thème et de ses spécificités. Nous y
aborderons donc dans un premier temps, les généralités
du projet de construction sur lequel porte le thème. Et
dans un second temps, nous ferons un développement
détaillé de l’ensemble des travaux exécutés dans le
cadre de la réalisation du projet.
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Dans ce chapitre, nous présenterons le projet sur tous ses aspects et traiterons les questions
d’ordre générale. A commencer par la localisation et la description en long et en large du
projet suivi, de l’état des lieux du site et de la présentation des différents acteurs intervenants
dans la réalisation du projet. Sans oublier, de mettre en relief les différents moyens matériels,
techniques et financiers mis en œuvre pour la réalisation du projet.
Le site du projet est situé au secteur 04, de la ville de Kaya. Plus précisément, entre la Banque
Of Africa (BOA) et le Commissariat Centrale de la Police National de Kaya. L’emplacement
du site est représenté par le point bleu dans la figure ci-dessous.
Commissariat Central
de la Police National
Il s’agit d’un projet de construction d’un bâtiment R+1 extensible en R+4 à usage
commerciale. C’est un bâtiment architectural qui, en d’autres termes peut être qualifié de
centre commercial du fait de la multiplicité de ses rayons de vente (alimentation, boutique,
immobilier, restaurant, glacier, salle de cérémonie, etc). D’un point de vue moderne, cet
ouvrage est un véritable chef d’œuvre qui va contribuer à l’essor de la localité sur plusieurs
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plans. Sur le plan structurel, il vient rehausser le niveau des infrastructures de la ville en
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grande partie constituée de bâtiments en RDC sans dalle et de bâtiments à niveau supérieur de
type R+ ne dépassant pas deux étages. Sur le plan commercial, à travers la diversité et la
qualité des produits qui seront mis sur le marché. Sur le plan social, représenter un espace de
détente pouvant attirer de potentiels partenaires d’affaire et des investisseurs.
Le bâtiment s’étend sur une superficie d’environ 1000m2 et sa structure est entièrement
conçût en béton armé. Entièrement financé par le Maître d’Ouvrage, l’étude et la conception
du projet ont été menées par la structure AC Concept. Les travaux ont débuté en novembre
2021 et se poursuivent toujours. L’avancement des travaux se fait de façon continue, en
fonction des capacités financières du Maître d’Ouvrage. Une réunion est réalisée chaque lundi
matin entre les différents intervenants du chantier.
Présents sur le chantier depuis le démarrage des travaux, bien avant la date prévue pour le
début du stage, nous avons pu assister à la mise en œuvre d’une grande partie des ouvrages du
bâtiment. Ce qui nous a permis d’avoir une certaine perspective sur le mode opératoire
concernant la réalisation d’un projet de construction en bâtiment. A commencer, par la
préparation de chantier qui a consisté tout d’abord à l’occupation du terrain. Etant donné qu’il
s’agissait d’un terrain déjà occupé par des constructions, il nous a fallu effectuer des travaux
de démolition. Pour ensuite, passer à l’installation du chantier à travers des travaux
d’aménagement des lieux qui ont consisté à la mise en place d’une clôture faite en tôle tout
autour du chantier, de façon à isoler le chantier de l’extérieur. Suivi, de la préparation des
aires destinées à recevoir les matériels et les matériaux, du montage et de la mise en place des
engins (bétonnière, compacteur, vibreur, camion, etc). Puis, de la mise au point des registres
obligatoires, de l’inventaire de la puissance électrique à obtenir pour l’éclairage des lieux, de
l’inventaire des besoins en eau (implantation d’un forage), de l’inventaire de la main d’œuvre
et de l’effectif à ne pas dépasser, de la description du parc à matériel mis à la disposition du
chantier et de la fiche de recensement, du dossier complet du chantier.
A ce stade, il a été aussi nécessaire de bien déterminer les documents de contrôle qui seraient
utilisés pour suivre le déroulement du chantier et pour en déterminer plus tard son prix de
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revient.
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Afin de mener le projet à bien, tout une équipe de professionnels hautement qualifiés a été
mobilisée. Parmi ces différents intervenants nous pouvons citer :
➢ Le Maître d’Ouvrage
➢ Le Maître d’Œuvre
La norme française applicable au marché privé définit le Maître d’Œuvre comme étant la
personne physique ou morale qui, pour sa compétence, est chargé par le Maître d’Ouvrage de
diriger l’exécution du projet et de proposer la réception et le règlement des travaux. Il établit
les études techniques du projet, les études architecturales et financières, le devis confidentiel,
le programme de réalisation et le cahier spécial de charges. Le Maître d’Œuvre du projet est
représenté par la structure AC Concept.
➢ Le chef de chantier
OUATTARA.
➢ Le tâcheron
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C’est un entrepreneur à la tâche qui prend de seconde main l’exécution des travaux et s’en
charge ou le reparti entre quelques ouvriers. Il est réénuméré pour son travail.
➢ Le magasinier
Il est chargé de gérer les matériaux fournis au chantier en contrôlant, les entrées et les sorties
de ces matériaux. Il travaille en collaboration avec le chef de chantier afin d’éviter la rupture
de la quasi-totalité des matériaux et du matériel.
Ce sont les ouvriers évoluant dans un domaine bien défini et n’exerçant que cela. Comme
ouvriers qualifiés nous pouvons citer :
• Les maçons
Ils ont pour rôle, la mise en œuvre du béton et la construction de la maçonnerie. De par leur
expérience, ils proposent souvent des méthodes de construction adéquates. Leur nombre varie
en fonction du volume des travaux.
• Les ferrailleurs
Ils sont spécialisés dans le façonnage et le montage des aciers (semelles pour les fondations,
potelets, longrines, poteaux, poutres, etc).
• Les menuisiers
Ils ont pour rôle, le façonnage des différents coffrages qui interviennent lors du coulage du
béton. Ils interviennent aussi dans le décoffrage des éléments après durcissement. Leur
nombre varie en fonction du volume des travaux.
Ce sont les travailleurs sans aucune qualification qui assistent les ouvriers dans leurs tâches.
- Le petit matériel : brouettes, pelles, pioches, biurets, arraches clous, truelles, taloches,
fil à plomb, ficelles, marteaux, scies, niveaux à eau, règle à niveau, équerres, griffes,
tenailles, etc.
L’exécution des travaux sur le chantier a nécessité de nombreux moyens techniques parmi
lesquels nous pouvons citer :
- Les pièces écrites : CCAG, CCTP, devis estimatif et descriptif, note de calcul, etc
- Les plans architecturaux : plan de masse, plan de fondation, plan de plomberie, plan
d’électricité, plan de menuiserie, plan de structure, etc.
- Le corps professionnel : Architectes, Ingénieurs, Techniciens, Maçons, Ferrailleurs,
Electricien, Plombier, Coffreurs, etc.
La réalisation d’un tel projet nécessite d’importants moyens financiers, destinés à combler :
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Dans cette partie, nous traiterons toutes les questions d’ordre technique en exposant de façon
claires et concrètes toutes les étapes entrant en compte dans l’exécution des travaux de
construction d’un bâtiment de type R+1 extensible en R+4, de l’infrastructure à la
superstructure en nous limitant au niveau RDC.
L’implantation des ouvrages de l’infrastructure consiste à matérialiser les plans sur le terrain.
Cette opération doit être effectuée avec un maximum de précision, afin de déterminer le plus
justement possible la position et le niveau des ouvrages et éléments d’ouvrages. Ce qui nous
permettra ainsi, d’assurer une assise solide à la future construction. Aussi, il est à noter que
nombreux, sont les étapes à suivre pour l’exécution des travaux d’implantation.
Avant même les travaux de gros œuvres, il est essentiel d’étudier le terrain pour déterminer le
type de fondations nécessaires. Il faut connaitre la nature du sol, pour définir sa portance.
Idéalement, ce travail est confié à un bureau d’étude. Dans le cadre de la réalisation du
présent projet, ces travaux ainsi que ceux de la conception du bâtiment ont été octroyés à la
structure AC Concept.
Le terrain peut être souple et instable, argileux ou encore rocailleux. Dans notre cas précis, il
s’agit d’un terrain souple et instable du fait que le sol supportait déjà des ouvrages standards
dont les fondations ont nécessité un emprunt de terre de remblayage. Pour ce type de sol, la
structure chargée de l’étude du bâtiment a opté pour des fondations superficielles creusés à
une profondeur d’environ deux virgule quarante mètres (2,40m) en vue d’atteindre le bon sol.
Le type de fondation peut être déterminé à travers :
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I.1.2.2.1. APERÇU
Avant d’exécuter les fouilles des fondations (radiers, semelles isolées, etc.), il faut une
maîtrise de l’implantation. En effet, cette étape est décisive pour l’orthogonalité et le
parallélisme de notre ouvrage. Si la construction n’est pas d’équerre, nous aurons des
difficultés du début jusqu’à la fin. De même, nous rencontrerons de gros problèmes si la
construction n’est pas de niveau.
Préalablement, avant de réaliser une implantation, il faut d’abord avoir en main le plan de
fondation. Les cotations doivent être précises et justes, afin de faciliter le report sur le terrain.
L’orientation des supports est présentée sur le plan, il faut toujours prendre un repère ; par
exemple, un angle sur une façade du bâtiment indique le point de départ des piquets de repère,
la situation du bâtiment et son angle de rotation. Les axes d’implantation doivent être claires,
de façon à définir une seule référence sur le terrain. Pour des piquets de repère, il vaut mieux
prendre leur centre. Les positions des chaises d’implantation, reportées à partir du plan sur le
terrain, tiennent compte du terrassement et surtout de la circulation sur le chantier. Ces
chaises sont positionnées à environ un virgule cinq à deux mètres (1,5 à 2m) des fouilles à
réaliser de façon à ce qu’elles restent en place jusqu’à la fin des travaux. Dans le cas de la
réalisation d’un bâtiment à étage, les chaises d’implantation sont placées de manière continue
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tout autour des fouilles. Cette opération est réalisée en général avec l’aide d’un géomètre ou
d’un expert en implantation, tandis qu’un terrassier sera en charge du matériel nécessaire à
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cette étape.
RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
OPTION : BTP
Réalisé par : W. Ghislain Armel SAWADOGO ANNEE SCOLAIRE 2021-2022
THEME : LES ETAPES ET METHODES D’EXECUTION DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN BATIMENT DE TYPE R+1, EXTENSIBLE EN R+4
A USAGE COMMERCIAL EN CONSTRUCTION DANS LA VILLE DE KAYA AU BURKINA FASO
L’équerrage est un bon moyen de parfaire la structure avec un rendu comme professionnel.
C’est une chose à ne pas prendre à la légère. Il peut être fait en trois (03) méthodes :
Ces trois astuces sont généralement combinées pour avoir un meilleur rendu sur le chantier.
Les chaises tiennent la corde de construction pour permettre de marquer définitivement les
points de construction. De ce fait, les cordes de construction peuvent être enlevées et remises
en place facilement lors de l’aplanissement ou de l’excavation par exemple. Le nombre de
piquets de chaise correspond au double du nombre de chaise. De même que les piquets
précédents, ils sont pointus pour permettre leur implantation dans le sol.
Les chaises sont placées à deux mètres (2m) derrière les piquets de repère en prolongeant le
précédent axe des deux piquets, par une longue ficelle. On a donc deux premières chaises
d’implantation. La hauteur des planches de repère va dépendre de la hauteur des piquets
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repère finaux. Il faut les placer à environ 30cm plus haut que les piquets repères en fonction
de la hauteur de chaise recherchée correspondant au niveau du sous-bassement.
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Les piquets de chaises sont donc enfoncés profondément dans le sol à l’aide d’un marteau et
renforcés par un patin de béton à leurs pieds dans le but d’assurer la stabilité de l’ensemble.
La règle principale pour les chaises est que les planches de repères doivent être à un même
niveau, sinon les distances vont être faussées. Les chaises doivent aussi être perpendiculaires
aux axes pour faciliter la prise des largeurs des fondations.
Nous pouvons faire appel au niveau à eau ou à la règle à niveau pour la mise en place des
planches de repères pour chaises de fondation, pour la prise de niveau des piquets repères
ainsi que le report de toutes les cotes à partir d’un point de repère donné.
Pour le nivellement sur grande distance, nous avons opter pour le niveau à eau qui est une
sorte de tuyau transparent. On peut le mettre facilement à niveau sur des distances de dix à
vingt mètres (10 à 20 m). Cependant, les niveaux à eau sur le marché sont très bon marché.
Pour utiliser un niveau à eau, il faut d’abord, s’assurer que le tuyau ne contient pas de bulles
d’air ni de dépôts solides avant de le remplir d’eau en le plongeant dans un récipient de cinq
(05) litres environ. Puis, par l’autre extrémité aspirer l’eau jusqu’à ce qu’il soit bien plein. Il
faut ensuite, rapprocher les deux extrémités du tuyau à la hauteur voulue de façon à ce que
l’eau ne s’échappe pas. Enfin, pour la prise de niveau, une extrémité du niveau à eau est
placée contre la paroi sur laquelle est marquée la côte initiale, plus précisément c’est le niveau
de la surface de l’eau une fois stabiliser dans cette extrémité du niveau à eau que l’on place
sur le trait ou est marqué le niveau de la côte initiale que l’on désire reporter.
Le niveau des chaises est pris en fonction du niveau du soubassement qui a été fixé à zéro
virgule soixante mètre (0,60 m) du TN.
La fouille est une excavation réalisée dans le sol, généralement pour y établir les fondations
d’une construction. Dans le cadre de ce projet de construction, il s’agit de fondations
superficielles constituées de semelles isolées et de radiers nécessitant la mise en œuvre de
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fouilles en excavation d’une profondeur de deux virgule quarante mètres (P = 2,40 m).
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La technique d’implantation des fouilles intervient après que soient réalisés et mis en place les
chaises d’implantation ainsi que les piquets restants. Cette technique consiste, à fixer et
reporter les ficelles sur les chaises avec des pointes, tout en vérifiant l’équerrage et en prenant
l’aplomb des points d’intersection des ficelles.
La mise en œuvre des fouilles consiste à décaper jusqu’à la côte prévue (P = 2,40 m), toutes
les surfaces de terre délimiter par des piquets à la suite de l’implantation et prédestinées à
recevoir les fondations du bâtiment comme prévu sur les plans d’exécution. Ces travaux de
terrassement sont généralement exécutés à l’aide d’une pelle hydraulique mais, dans le cadre
de l’exécution des travaux du projet de construction, plusieurs équipes de terrassiers munies
de pioches, de pelles et de brouettes ont étés mobilisées de façon à évacuer au fur et à mesure
toute la terre extraite des fouilles. La finition de chaque fouille est vérifiée de manière à ce
que les parois soient bien taillées et verticales et l’équerrage des angles respectés.
A l’issue des travaux de terrassement, les fonds de fouilles sont soigneusement nettoyés et mis
à niveau pour recevoir le béton de propreté. La mise à niveau du fond de fouille consiste, à
placer à l’aide d’un marteau, un piquet d’une hauteur quelconque à dix centimètres (h = 10
cm) de hauteur par rapport au niveau du sol (h représente le niveau du béton de propreté
d’épaisseur e = 10 cm) au point jugé être le plus bas du fond de la fouille. Puis, à l’aide d’une
règle à niveau, mettre à niveau tous les autres piquets placés de part et d’autre au fond de la
fouille. Cette méthode permet en premier lieu d’optimiser le volume du béton de propreté qui
sera coulé au fond de chaque fouille de façon à ce que l’épaisseur du béton n’excède pas e =
10 cm à certains endroits et en second lieu d’obtenir une surface plane et horizontale au fond
de chaque fouille. Le béton de propreté est généralement dosé à 150 kg/m3.
Radiers
2,40 m
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Piquets
Règle à niveau
La gaine d’ascenseur, la cage d’escalier, la fosse septique et le puisard pour n’en citer qu’eux,
sont des ouvrages faisant partie intégrante du bâtiment.
La gaine d’ascenseur
C’est le volume à l’intérieur duquel est placé un ascenseur. Très souvent réalisé en BA, elle
participe au contreventement de l’ouvrage.
Aussi bien que la cage d’escalier, elle joue un rôle de sécurité en facilitant l’évacuation du
bâtiment en cas d’urgence (incendie, séisme, etc). La gaine d’ascenseur est implantée en
fonction des plans d’exécution. Sa section est représentée en feutre au sol en prenant
d’aplomb les points d’intersection des ficelles.
Le ferraillage de la gaine d’ascenseur est constitué d’une double nappe d’aciers HA12,
composée d’aciers principaux disposés verticalement et reliés par des aciers transversaux
disposés selon le plan d’exécution. Les cales à béton sont disposées sur les faces du
quadrillage ainsi constitué afin d’assurer l’enrobage parfait des armatures. C’est après la mise
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en place du coffrage que sont fixés les panneaux coffrant intérieurs. Des tiges filetées munies
d’écarteur de longueur égale à l’épaisseur du voile permettent de rigidifier l’ensemble. Des
étais en chevrons, sont aussi disposés tout autour pour d’avantage fortifier le coffrage.
Page
Fer d’attentes
La fosse septique
C’est un ouvrage parfaitement étanche, destiné à la collecte des eaux usées provenant de
l’habitation et assurant un prétraitement de ces eaux avant de les diriger vers un dispositif de
traitement s’il en existe un.
Sa structure peut être réalisée en voile d’épaisseur (e = 15 cm) ou en agglos pleins d’épaisseur
(e = 20 cm). Elle joue le rôle de :
- Rétention des matières solides et des déchets flottants, qui sont accumulés sous forme
de boues au font de la fosse ;
- Liquéfaction partielle des matières polluantes avant leur acheminement vers un
système de traitement.
En aucun cas, la fosse septique ne doit retenir des eaux pluviales. Elle doit être réalisée à
l’écart de toute charge roulante ou statique, être accessible pour l’entretien et être munie d’au
moins un tampon de visite accessible. La fosse septique doit en plus, être implantée le plus
proche possible du batiment (à moins de 10 m) afin, d’éviter les risques de colmatage
occasionnés par les graisses de la conduite d’amenée des effluents domestiques. Elle est
réalisée suivant les dimensions (L = 7 m ; l= 2 m ; p = 2 m) précisées sur les plans. Tout
comme la gaine d’ascenseur, il s’agit d’une fosse septique en voile, implantée et ferraillée
suivant le plan d’exécution puis coffrée par buttage avec le système buton-butée.
- 20 -
Page
Tampons
de visite
La cage d’escalier
C’est une construction architecturale constituée d’une suite régulière de marches permettant
d’accéder à un étage. Dans le cas de notre projet, il s’agit d’escaliers droits en béton armé
exécutés conformément au plan et détails de structure.
L’escalier réalisé en béton est le moins bruyant de tous les matériaux possibles pour la
réalisation d’un escalier en raison de sa solidité et du fait qu’il est réalisé en seul bloc. Il ne
nécessite pas d’entretien ni de soin particulier, un simple nettoyage permet de rendre comme
neuf. De plus, il est extrêmement durable, comme toutes les constructions en béton, il peut
atteindre 50 ans voir même plus et toutes les finitions pour l’habillage des marches sont
possibles : carrelage, bois, etc.
Comme tous les travaux de maçonnerie, la réalisation d’un escalier en béton ne s’improvise
pas. Néanmoins, nous n’avons pas eu l’occasion d’assister à la mise en œuvre de la cage
- 21 -
Le puisard
Un puisard ou puit d’infiltration est indispensable pour évacuer les trop-pleins d’eaux
pluviales d’un terrain qui, en stagnant dans le sol, peuvent compromettre notamment la
solidité des bâtiments à proximité. Cet équipement facilite l’évacuation des eaux de pluie et
constitue une solution idéale pour tous les terrains qui ne sont pas reliés à un réseau
d’évacuation des eaux de pluie.
Le puisard est un trou creusé dans le sol dont la fonction première est de récolter l’eau de
pluie en l’absence d’aménagements tels que des égouts ou un fossé. Il est d’autant plus utile si
le sol est argileux, si le terrain est en pente, si une nappe phréatique ou un ruisseau sont à
proximité ainsi que dans les régions où il pleut beaucoup. Le trou que forme le puisard, appelé
buse, est généralement d’un mètre de diamètre et d’au minimum cinquante centimètres (50
cm) de profondeur. Mais ses dimensions dépendent avant tout de la nature du sol et du niveau
de pluviométrie de la région. Le puisard est construit soit en béton, soit en acier ou en pvc.
Tout comme la cage d’escalier nous n’avons pas eu l’occasion d’assister à la mise en œuvre
du puisard sur le chantier.
- Les semelles isolées : Ce sont des fondations superficielles qui reprennent des charges
ponctuelles transmises par la structure du bâtiment et ses composants.
- Les potelets : Ce sont des éléments de la structure ou porteurs verticaux transmettant
directement les charges reçues depuis la superstructure aux semelles. D’où le nom de
potelets au lieu de poteaux, du fait qu’ils sont localisés en infrastructure. Ils peuvent
être de différentes formes (carrés, rectangulaires, circulaires, etc) en fonction de
l’esthétique recherchée.
- Les radiers : Ce sont aussi des fondations superficielles de type plateforme permettant
la répartition des charges sur un terrain peu stable comme tel est le cas du sol auquel
nous faisons faces sur le chantier. On opte pour le radier lorsque, les semelles
deviennent trop importantes et que l’on ne veut pas aller fonder en profondeur. Le
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Vu l’envergure des fouilles, il fallait obligatoirement façonner le ferraillage des radiers et des
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semelles isolées directement dans les fouilles. Mais bien avant de procéder à la pose du
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OPTION : BTP
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THEME : LES ETAPES ET METHODES D’EXECUTION DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN BATIMENT DE TYPE R+1, EXTENSIBLE EN R+4
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ferraillage, il était impératif d’implanter au préalable les potelets. L’implantation des potelets
a consisté une fois de plus à fixer et à reporter les ficelles sur les chaises d’implantation tout
en vérifiant l’équerrage et en prenant l’aplomb des points d’intersection des ficelles
correspondant aux axes de chaque potelet représenté sur le plan d’exécution. Puis à partir de
ces axes, marquer au feutre la section de tous les potelets représentés. Ce qui a nécessité un
nettoyage complet des fonds de chaque fouille de façon à ce que toutes les sections
représentées soient bien visibles lors du positionnement de chaque ferraillage.
Pour obtenir la section réelle du ferraillage de chaque potelet, nous avons procéder comme
suit :
Après avoir implanter toutes les sections de potelets, nous pouvons maintenant sans contrainte
passer à la pose du ferraillage des semelles et des radiers à double nappe (80 ≤ e cm ≤ 90) ;
suivi du positionnement du ferraillage des potelets à leurs emplacements précis précédemment
marqués en feutre. Sans oublier, de placer des cales à béton au bas des ferraillages de chaque
semelle afin de respecter l’enrobage de béton prévu à r = 5 cm pour toutes les semelles. Cela
est fait, tout en veillant à ce que le ferraillage des semelles ne frotte pas les parois des fouilles
et en maintenant aussi verticale le ferraillage des potelets. Une fois tout le ferraillage mis en
œuvre, le béton armé dosé à 350 kg/m3 pour semelles isolées et radiers peut être préparé via
une bétonnière puis, coulé et vibrer sur place tout en respectant le dosage et la qualité des
- 23 -
agrégats.
Pour la mise en œuvre du gros béton, il est généralement conseillé d’utiliser du sable gros
grains et du quartz.
La mise en œuvre des potelets débute d’abord à travers la mise en place des amorces destinés
à faciliter la pose du coffrage. Les amorces sont des éléments en béton armé de faibles
épaisseur (e = 10 cm) et de même section que l’élément de la structure (potelet). En d’autres
termes l’amorce est une partie du potelet déjà coulée permettant de maintenir vertical le
coffrage. Les amorces sont implantées suivant les plans d’exécution de façon à respecter
correctement la section de chaque potelet.
Les potelets peuvent ensuite être coffrés et coulés sur place avec des coffrages réalisés à l’aide
de planches en bois et un béton armé dosé à 350kg/m3. Avant le coulage du béton armé, nous
sommes aussi tenus de placer des cales à béton sur les quatre (04) côtés du ferraillage de
chaque potelet (de bas comme de haut) et de vérifier la verticalité de chaque coffrage. Afin,
d’obtenir après décoffrage, des potelets entièrement droits avec enrobage respecté.
Chaise
Ficelles
La mise en œuvre des remblais fonds de fouilles intervient à la suite des travaux de coulage
du gros béton et consiste à remplir de terre tous les fonds de fouilles avec soit, la terre
recueillie lors de l’excavation des fouilles ou avec un emprunt de terre de remblayage si la
terre récupérée est de mauvaise qualité pour remettre à niveau le terrain.
vert ;
- Le remblai normal : Il est exécuté et compacté (léger compactage) par couche
d’épaisseur fixée ;
Page
Dans le cadre de l’exécution des travaux de remblayage des fonds de fouilles, nous avons opté
pour un remblai méthodiquement compacté.
Le mur de soubassement est le socle qui soutient la longrine sur laquelle va se reposer toute la
maçonnerie. Implanter le mur de soubassement, revient à reporter sur le terrain, à l’aide du
plan de coffrage des longrines toutes les longrines présentes sur le plan. L’implantation du
mur de soubassement est la moins pénible car, elle ne nécessite pas de longues procédures
d’implantation. Il suffit, à l’aide de ficelles et de piquets, de retracer le passage de toutes les
longrines entre les différents potelets en tenant compte de la largeur (l = 40 cm) des fouilles
destinées à recevoir les fondations du mur. Le mur de soubassement est constitué de deux
couches de parpaings pleins couronnées par la longrine d’épaisseur (e = 20 cm) et dont la
hauteur finale de l’ensemble mur-longrine est (h = 60 cm). Quant à la profondeur des fouilles,
elles sont fixées à (p = 35 cm).
Après avoir implanté et fouillé toutes les surfaces destinées à recevoir les fondations du mur
de soubassement, nous pouvons passer au coulage du béton de propreté d’épaisseur (e = 5
cm). Les fondations destinées à supporter le mur de soubassement sont des fondations
superficielles à semelles filantes. Les semelles filantes sont généralement exécutées en pierres
latéritique et en béton armé dosé à 350 kg/m3. Un mélange qui confère à la fondation sa
solidité et sa haute résistance. Les semelles filantes doivent être dimensionnées de sorte que la
contrainte réelle à la base de la semelle soit inférieure à la contrainte admissible du sol. Il faut
par la suite, procéder à la pose de la maçonnerie pleine sur les fondations. Les travaux de
maçonnerie sont réalisés par des maçons qui construisent en fonction des plans et selon les
règles techniques de construction en vigueur.
- 26 -
Les deux couches de parpaings pleins ainsi construites, nous pouvons maintenant achever la
réalisation du mur de soubassement avec la mise en œuvre de la longrine.
Page
La longrine est une poutre en béton armé reposant sur des fondations ponctuelles et
supportant un voile de remplissage ou un mur en maçonnerie. La mise en œuvre de la longrine
débute à travers la pose du ferraillage et des cales à béton attachés aux parois verticales du
ferraillage. La pose du ferraillage se fait suivant le document de ferraillage des longrines où
est mentionné le type de ferraillage de chaque longrine en fonction de leur nomenclature et de
leur localisation sur le plan de coffrage des longrines. La pose du ferraillage et des cales à
béton terminée, nous nous tournons maintenant vers l’exécution des travaux de menuiserie
portant sur le coffrage des longrines. Le coffrage des longrines est monté de façon technique,
calé par des serre-joints afin de maintenir rigide l’ensemble et éviter les pertes de laitance.
Des montants représentés par des chevrons sont cloués contre les joues permettant le serrage
des coffrages par l’intermédiaire de contrefiches. Le béton armé pour longrine dosé à 350
kg/m3 est préparé via une bétonnière puis coulé et vibrer sur place tout en tenant compte du
niveau de l’épaisseur de la longrine à respecter (e = 20 cm).
Le remblai hydraulique pour dallage est le socle sur lequel va reposer le dallage. S’il n’est pas
bien compacté, cela risque à long terme d’avoir des répercussions négatives sur la structure du
dallage qui se manifestent par l’affaissement du dallage, une fois que celui-ci va commencer à
supporter de grandes charges. Le remblai hydraulique effectué dans le cadre de l’exécution de
nos travaux de remblayage du dallage est un remblai normal, exécuté avec des matériaux
sélectionnés provenant d’un emprunt en terre latéritique. Le remblai est arrosé et fortement
compacté Jusqu’au niveau de la longrine tout en tenant compte de la réservation de l’espace
que va occuper le dallage d’épaisseur (e = 13 cm).
- 27 -
Les conduits de plomberie sont des réseaux enterrés de canalisation constitués par un
ensemble ramifiés d’ouvrage Génie Civil parmi lesquels nous pouvons citer :
Pour satisfaire les conditions d’auto curage du réseau, il faut donner à la canalisation une
pente minimum assurant une vitesse d’écoulement suffisante ; en terrain plat, cette condition
conduit à un surcoût lié à la pose à grande profondeur.
Les conduits de plomberie sont à prévoir, ils sont constitués des matériaux suivants :
Les insectes xylophages, les termites en particulier, peuvent occasionner des dégâts
importants dans les bâtiments en dégradant le bois et ses dérivés utilisés dans la construction.
En rénovation, le traitement chimique reste le plus utilisé. Pour les bâtiments neufs, les
solutions préventives avant la construction sont préconisées. Parmi celles-ci, le film anti-
termites est la solution qui présente le plus avantages, elle forme une barrière physico
chimique répulsive contre les termites et contre l’humidité. Plusieurs fabricants proposent
aujourd’hui des films anti-termites. S’ils se distinguent par leur couleur (vert, bleu, noir,
jaune), ils sont tous composés d’une membrane en polyéthylène basse densité de cent
cinquante microns (150μm) d’épaisseur.
La mise en œuvre du film anti-termites requiert un soin particulier et une formation préalable
de l’opérateur qui doit être vigilant afin de ne laisser aucune zone de sol non couverte.
Proposé en rouleau d’un mètre (1 m) de large environ pouvant couvrir une surface de douze
virgule soixante à cent quarante mètre carré (12,60 à 140 m2), le film s’applique sur tout type
de sol ou de support dur, homogène ou damé (terre, sable, grave, béton de propreté). Les lés
doivent se chevaucher de dix centimètres (10 cm) et être jointoyés à l’aide d’une colle
adhésive avant le coulage du béton ou pose de l’isolant.
- 29 -
Page
La mise à terre
Le bâtiment doit impérativement comporter un circuit de terre raccordé sur une prise de terre.
Toutes les masses métalliques d’un bâtiment doivent être mises à la terre (liaison
équipotentielle à un conducteur de protection ou conducteur de terre) de couleur vert jaune.
Il s’agit de :
Pour la sécurité des personnes, une prise de terre de très bonne qualité est primordiale. Elle
dépend :
- 30 -
La réservation des conduits électriques consiste à préparer tous les conduits électriques
précisés sur les plans d’électricité avant le coulage de la dalle via des tubes gorgés par
lesquels vont traverser tout le système de câblage du bâtiment.
Tube gorgé
La mise en œuvre du dallage est une tâche importante quand on cherche à poser des
- 31 -
fondations ou construire une terrasse. Cette tâche est réservée aux maçons professionnels.
Cependant, faire une dalle en béton est loin d’être une opération facile. De nombreuses
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erreurs peuvent causer des fissures et imperfections dans la dalle. L’épaisseur de la dalle varie
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en fonction des charges qu’elle devra supporter. Dans le cadre de la mise en œuvre du dallage
de notre bâtiment nous avons opté pour une dalle d’épaisseur (e = 13 cm).
La préparation du fond de la dalle est suivie de la pose du ferraillage qui est constitué d’un
treillis de métal situé au-dessus du film polyane ; plus précisément à l’intérieur de
l’emplacement de la future dalle et soutenu par des cales à bétons d’épaisseur (e = 3 cm).
La dalle est coulée avec du BA préparé et vibré sur place via une bétonnière et un vibreur. Le
béton est étalé par couches successives de quelques centimètres. Les temps d’arrêt de
bétonnage doivent être le plus court possible. Une fois l’ensemble du béton coulé, le maçon
utilise la règle à maçon pour aplanir le béton. Le béton ne sera sec que quelques heures après.
Pour une dalle de béton il faut beaucoup faire attention à couvrir la zone ou à travailler quand
le risque de pluie est nul. Il faut également se méfier du beau temps car, le soleil à tendance à
faire s’évaporer l’eau. Mieux vaut alors humidifier régulièrement le béton ou le recouvrir d’un
lit de stable de façon à retenir l’eau quelques temps après avoir arrosé.
Une fois de plus il faut procéder à la mise en place des amorces pour préparer la pose du
coffrage des poteaux du RDC suivi de leur mise en œuvre.
Cales à béton
Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux du système planchers-poutres par points
d’appuis isolés destinés à supporter des charges verticales permanentes et d’exploitation de
même que des charges horizontales (vent ou autres). Les charges sont transmises en générales
par les appuis des poutres en tête de poteaux.
Après le coulage du dallage, les ferraillages des poteaux rallonges confectionnés sur place sur
le chantier sont positionnés et fixés sur les attentes des potelets. La longueur de recouvrement
minimum adoptée est de 40xØ (Ø : le plus grand diamètre d’acier utilisé). Dans le but
d’assurer un enrobage parfait des aciers, il est nécessaire de placer des cales à béton sur les
parois verticales des armatures du poteau. Le coffrage des poteaux est positionné juste après à
parti des amorces mis en place.
- De raidisseurs ;
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- De moyens de serrage.
Le montage du coffrage en bois débute par le montage des panneaux latéraux assemblés par
deux planches serrées par des serres joints suivi du positionnement des raidisseurs primaires
fixés avec des pointes. Le traçage des panneaux latéraux se fait en fonction de l’épaisseur du
béton. Il faut mesurer et tracer la forme du poteau en partant de l’axe des panneaux et reporter
sur les panneaux l’épaisseur des joues frontales pour faciliter la mise en place des butées. La
mise en forme de la première demi-coquille est obtenue en posant sur les butées, les panneaux
latéraux et en fixant les joues frontales sur les butées. Le même scénario est répété pour la
mise en forme de la deuxième coquille. Les deux coquilles assemblées forment le coffre.
L’ouvrage terminé, il faut à l’aide de serre-joints fixer les raidisseurs encore appelés taqués et
renforcer le butage avec des étais. Il est important de maintenir et renforcer la partie basse des
coffrages car c’est en bas que la pression du béton frais s’exerce principalement sur les joues
de coffrage. Plus le coffrage est haut, plus cette pression est importante.
Avant le coulage du béton, la verticalité de chaque coffre est vérifiée par un système de
plombage des panneaux. Ce système de plombage est très familier sur les chantiers et
identique à celui du fil à plomb. Il consiste à fixer sur les panneaux, une tige métallique ou un
morceau de planche débordant sur lequel est attaché un fil de fer dont la distance entre le
point d’attache du fil de fer et le panneau du coffre sera mesurée. Le fil de fer étant lui-même
relié à sa base par une charge quelconque communément représentée par un morceau de
brique ou de pierre. Le coffre est redressé progressivement à l’aide d’un arrache clou jusqu’à
ce qu’on obtienne la même distance mesurée au départ entre le point d’attache supérieur du fil
et le coffre au niveau du point d’attache inférieur du fil ou est relié la charge. De manière à ce
qu’il y’ai un parallélisme complet entre le fil de fer et les panneaux du coffre. Cette méthode
est la plus connu de tous et nécessite une certaine maitrise car, la distance prise doit être
respecter au minimètre prêt sous peine de rater la verticalité du poteau. Une fois la verticalité
obtenue, les étais sont cloués au sol ou bloquer avec des planches de manière à ce que le
coffre ne bouge plus lors de la manipulation.
fait de la faible grossièreté et de la propreté de leurs grains. Ce qui facilite la mise en œuvre
du béton préparé via une bétonnière, coulé et vibré sur place.
Page
Pour éviter les raccordements à ne pas finir, il faut connaître la hauteur de poteau devant être
mis en œuvre. Cette hauteur est obtenue en retranchant de la hauteur totale plancher-longrine
(h = 4,80 m), l’épaisseur de la plus grosse poutre supportée par le poteau.
Exemple : si le poteau supporte à la fois une poutre d’épaisseur (e = 40 cm) et une autre
poutre d’épaisseur (e = 60 cm), c’est l’épaisseur de la plus grosse poutre (e = 60 cm) qui est
retranchée de la hauteur totale plancher-longrine.
La hauteur du poteau à mettre en œuvre est donc de 4,20 m. Une fois la hauteur du poteau
obtenue, il faut le mettre à niveau vis-à-vis des autres poteaux déjà mis en œuvre. Le niveau
est pris à partir du poteau supposé être le plus bas sur lequel est marquée la côte initiale à un
mètre (1 m). Cette côte est projetée et marquée sur tous les autres coffres en place à l’aide
d’un niveau à eau et déduite de la hauteur réelle du poteau.
C’est cette hauteur restante qui est marquée sur le coffre à l’aide d’une pointe clouée. Elle
vient compléter la côte initiale de façon à retrouver la hauteur réelle de départ du poteau.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plancher à corps creux, le coffrage des poutres a été
réalisé avec des planches, des serre-joints, des étais et des chevrons. Au-dessus de chaque
étai, est cloué un chevron de longueur (l = 50 cm) renforcé sur les côtés, par deux morceaux
de planches nommés bras. La hauteur des étais en bois sauvage est égale à la hauteur sous
poutre moins : la hauteur des chevrons et la hauteur des fonds de moule.
Exemple : hauteur des chevrons (h = 7 cm) ; hauteur des fonds de moule (h = 3 cm) ; hauteur
sous poutre (h = 420 cm). Les hauteurs sous poutres sont très souvent égales aux hauteurs
réelles des poteaux qui soutiennent ces poutres.
Pour une hauteur sous poutre (h = 4,20 m), la hauteur des étais est (h = 4,10 m).
Pour la mise en place des fonds de coffrage il est nécessaire de respecter le plan de coffrage
qui indique l’emplacement de toutes les poutres et nervures. Elle nécessite une certaine
maitrise et une technique que détiennent les menuisiers coffreurs. La procédure à suivre est la
suivante :
- Pose des étais aux pieds de chaque poteau : Les joues des chevrons cloués au-
dessus de chaque étai sont collés à des morceaux de planches préalablement
cloués aux parois des poteaux. Ces morceaux de planche forment des cadres
sur lesquels vont reposer les fonds de moules. L’ensemble cadre et chevrons
est renforcé par des serre-joints ;
- Pose des fonds de moule : Les fonds de moules sont alignés aux poteaux et
leurs largeurs varient en fonction des sections des poutres. Ils sont reliés par
recouvrement de longueur (L = 80 cm). Les zones de recouvrement doivent
impérativement être soutenus par des étais car ils représentent des zones de
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faiblesse ;
- Réglage et pose des étais : Les étais éventuels sont disposés conformément au
Page
plan de pose ;
- Espacement entre les étais : Cet espacement doit être inférieur ou égale à (e =
120 cm). Dans le cadre de l’exécution des travaux de menuiserie nous avons
opté pour un espacement (e = 50 cm) qui varie en fonction de la portée des
travées ;
- Vérification de la stabilité des appuis : Les étais ne doivent jamais être forcés
et créer une contre flèche. Ils doivent être auto-stables et pouvoir supporter les
charges appliquées sans aucun tassement ;
- Mise à niveau des fonds de moule : Une fois les hauteurs des deux côtés du
fond de moule vérifiée, à l’aide d’une ficelle bien tendu fixée de chaque côté
de la face intérieure du fond de moule par des pointes, le niveau du milieu du
fond de moule est corrigé par réglage des étais.
Etai
- Mise en place des entrevous ou des tiges filetées : Ils permettent de maintenir
le coffrage et d’éviter le resserrement.
Pose d’une butée au pied des panneaux
- Vérification de l’aplomb et l’alignement : Les panneaux de toutes les poutres
situées sur une même ligne doivent être alignés. Cet alignement est vérifié à
l’aide d’une ficelle.
- Serrage par serre-joints avec entretoises (traverses) de la largeur de la poutre :
Les coffres de chaque poutre sont maintenus à l’aide de serre-joints dans le
sens de la largeur.
- Renforcement des étais : De longs morceaux de planches fines sont cloués sur
les extrémités de chaque étai de façon à tous les raccorder. Tous les étais
maintenant reliés, cela va garantir une excellente stabilité au plancher.
Mise en place des tirants
- Les tirants : Ce sont des morceaux de chevrons placés verticalement ou
horizontalement sur les panneaux selon le sens des nervures indiqué sur le plan
d’exécution du plancher. Ils sont reliés entre eux par recouvrement de longueur
(L = 80 cm) et espacés de 0,5 m pouvant varier en fonction de l’espacement
entre les poutres. Les tirants sont placés quelques centimètres en dessous de la
limite des panneaux en tenant compte de l’épaisseur (e = 3 cm) des planches de
fond sur lesquelles vont se poser les hourdis.
- Les planches de fond : D’une largeur (l = 15 cm), elles sont fixées sur les
tirants et espacées de 35 cm environ.
Tirants
Coffrages des
poutres
- 38 -
Les hourdis, également appelés entrevous, sont des éléments préfabriqués qui s’insèrent entre
les poutres et qui servent de coffrage. Le choix du type de hourdis se fait en tenant compte de
plusieurs paramètres. Il existe principalement trois types de hourdis selon la vocation du
plancher :
- Les entrevous maçonnés : Ils peuvent être en béton ou en terre cuite. Ce type
de hourdis est le plus courant et permet de concevoir tout type de plancher.
- Les entrevous légers : ils peuvent être en particules de bois moulé ou en
matière plastique. Ils sont extrêmement légers, ce qui facilite leur mise en
place. Toutes fois, leur prix est dix fois plus élevé en comparaison avec les
entrevous maçonnés.
- Les entrevous en polystyrène expansé : Ils offrent une isolation thermique à
votre plancher tout en l’allégeant fortement par rapport à un plancher de béton
plein ou même à des hourdis en béton. Cependant c’est un matériau très fragile
qui ne peut pas supporter des charges trop conséquentes. Il n’est pas donc
conseillé pour la réalisation d’un plancher si les charges d’exploitations sont
conséquentes. Toutefois, ils sont particulièrement utiles au-dessus des pièces
non chauffées ou d’un vide sanitaire.
- 39 -
Dans le cas des planchers corps creux, la pose des hourdis se fait après étaiement des poutres.
En référence aux documents d’exécution nous avons opté pour des entrevous maçonnés ou
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hourdis en brique de section (16x20x50) car, la brique n’émet aucune substance nocive aux
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Par manque d’espace, les hourdis et autres parpaings ont été confectionnés hors du chantier
bien avant le démarrage des travaux et insérés sur le plancher par des manœuvres assistés
d’experts en maçonnerie de manière à ce que leurs joues soient jointives entre elles pendant la
pose.
Par la suite, il faut placer les hourdis sur toute la largeur des planches de fond pour couvrir la
surface étant donné qu’ils vont servir de fond de coffrage à la dalle de compression. Pour la
pose, il faut s’assurer que les entrevous et les planches de fond sont bien en adéquation pour
garantir la forme des nervures prises en compte dans les calculs et éviter tout jeu entre les
deux éléments. Puis, il faut bien serrer les entrevous entre eux afin de supprimer tout
intervalle. Pour ce faire, il faut réaliser des coupes extrêmement précises aux extrémités.
C’est-à-dire qu’à chaque fin de rangée, il faut en général découper le dernier hourdis à la
mesure du dernier espacement. Concernant les types de ourdis nous distinguons les ourdis de
section (12x20x50) ; (16x20x50) ; (20x20x50) ; (25x20x50) ;(30x20x50).
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Page
Le coulage du béton, débute par l’étalage du béton mis en œuvre dosé à 350 kg/m3 à l’aide
d’un râteau ou d’un épandeur à béton. Puis, niveler le béton à l’aide d’une grande règle de
maçon. L’épaisseur du dallage pris en compte pendant la mise en œuvre correspond à la limite
du coffrage de rive. Il faut positionner correctement le treillis soudé afin qu’il soit enrobé
correctement par le béton : le remonter à mi-épaisseur avec un râteau. Hélas, nous n’avons pas
eu l’occasion de terminer cette belle aventure en assistant au coulage à proprement dit du
plancher RDC.
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Page
TROISIEME PARTIE :
BILAN GENERAL DU
STAGE
Cette partie est une rétrospective sur le
déroulement des travaux et l’ensemble des activités
menées sur le chantier.
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Page
Il serait indiscret pour nous, de clôturer notre travail sans daigner faire un récapitulatif sur le
déroulement des travaux exécutés et de l’ensemble des activités menées sur le chantier.
Les travaux de construction sur le site du projet ont démarré dans le mois de septembre 2021
et se poursuivent toujours. L’atmosphère des travaux sur le chantier n’était pas des plus
paisibles car les travaux y sont exécutés 7j/7, du lundi au lundi. Tel est l’accord établit entre le
Maître d’Ouvrage et ses travailleurs dans l’optique de réaliser le bâtiment dans les plus brefs
délais.
Nous étions présents sur le chantier dès 7h00mn pour le recensement des manœuvres dont le
nombre pouvait varier en fonction de la quantité des travaux à exécuter prévu pour la journée
et étions encore présent le soir à 17h00mn, heure de descente pour le pointage des manœuvres
afin qu’ils puissent recevoir leur paye. Nous étions aussi chargés entre autres de superviser le
travail des ouvriers et manœuvres sur le chantier, d’assister le chef de chantier dans certaines
tâches techniques et de réceptionner le matériel et les matériaux. Nous veillions au respect des
dosages lors des travaux de coulage de béton et vérifions la qualité du sable et des granulats
devant être utiliser avant la mise en œuvre du béton. S’il y a nécessité nous faisions laver
certains stocks de quartz afin d’obtenir un béton de qualité. Nous attirions l’attention des
travailleurs sur les attitudes à tenir pendant le travail à savoir qu’ils ne sont pas autorisés à
manger pendant leurs heures de travail et veillions encore au respect du temps qui leur était
accordé pour la pose à savoir une heure de pose à partir de midi pile. Les règles établîtes
étaient claires et bien définies, pour les travaux de coulage de béton il n’y avait pas d’heure de
descente fixe. Les travailleurs étaient aussi payés en conséquence.
La paye d’un manœuvre pour une journée de travail était de 2500 FCFA environ et celle d’un
ouvrier qualifié pouvait atteindre 4000 FCFA. En ce qui concerne les chefs d’équipes, ils
étaient payés à 5000 FCFA la journée. Quant à nous les stagiaires qui étions au nombre de
deux, tous deux issus de la même structure de formation et avions bénéficier d’une formule
spéciale qui nous permettant d’obtenir de quoi mettre de l’essence pour nous rendre sur le
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chantier. Une manière pour les responsables directs du chantier de nous encourager pour notre
dynamisme dans le travail.
Page
La visite reste nécessaire avant ou après la réunion. La réunion de chantier est prévue chaque
lundi matin à huit heure précise (8h00mn) et un ordre du jour est communiqué aux travailleurs
par les responsables du chantier chaque jour avant le début des travaux. Tous les travailleurs
ne sont pas systématiquement convoqués. La réunion est prévue par quinzaine pendant les
quatre à six premiers mois du chantier puis, une réunion par semaine. La présence des
ingénieurs est requise chaque quinzaine avant le début des travaux. Des responsables directs
des travaux sont engagés (chef de chantier et chef d’équipe) à participer aux réunions. Un
compte rendu agréable et facile à lire est établi dans le cahier de PV.
A cette étape, une méthode précise de suivi global du planning à la semaine ou à la quinzaine
est prévue. Il est aussi prévu une fiche de suivi détaillé dans des locaux témoins.
Pour cela, est utilisé les fiches relatives à l’auto-contrôle, aux contrôles et aux réceptions.
L’autocontrôle est assuré par les responsables du chantier. A travers les visites de chantier,
la qualité des travaux est vérifiée et des discussions concrètes sont menées sur la meilleure
façon d’y parvenir.
Pour les quantités, les fiches de devis quantitatif et estimatif sont consultées au préalable.
L’approvisionnement nécessaire en matériel et matériaux est géré par les responsables directs
du chantier. Le matériel et les stocks de matériaux sont gérés par le magasinier du chantier qui
a un œil attentif sur la quantité des stocks. Il a le devoir de signaler à temps aux responsables
directs du chantier, tout manque de matériaux avant la rupture complète du stock.
Un effort est constamment fait concernant l’accueil des acteurs du projet sur le chantier lors
des visites de chantier. Un forage ainsi qu’un accès à l’électricité ont été placés sur le chantier
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pour faciliter la tâche des travailleurs, avec leur entretien pris en compte. Les conditions de
livraison et de stockage du matériel de travail et des matériaux sont tout aussi bien prévu. Un
Page
parking public a même été prévu en face du chantier pour les travailleurs. Des circuits
d’approvisionnement et de cheminement sont nécessairement prévus. Sans oublier la présence
d’un gardien sur le site pour la surveillance des lieux et l’interdiction d’accès aux personnes
étrangères.
Des équipes constituées de manœuvres sont mobilisés pour le nettoyage courant de façon à
obtenir un espace de travail libre d’accès et dépourvu de tout risque. Ces déchets sont évacués
hors du chantier puis stockés dans des emplacements stratégiques de façon à faciliter leur
ramassage avec la benne à ordure. Sans oublier la veille au nettoyage minutieux du matériel
de travail après chaque utilisation.
Le paiement des salaires diffère d’un travailleur à l’autre. Il y’a les travailleurs sous-contrat
(ouvriers qualifiés, responsables directs du chantier) et les travailleurs payés par journées
(manœuvres). Tous sous la charge du Maître d’Ouvrage qui indique le délai de paiement après
discussion et approbation. Le mode de paiement des travailleurs payés par jour est fait par
recensement du nombre de travailleurs présent sur le chantier en fonction des tâches qui leur
ont été attribuées. Pour les travailleurs sous-contrat, les délais et les conditions de retenues de
garantie sont précisés.
A l’issu de cette période de stage nous pouvons affirmer avoir reçus les notions techniques
nécessaire à la réalisation d’un bâtiment de type R+, des fondations jusqu’au plancher RDC.
Nous retenons donc durant toutes ces étapes d’exécution des travaux de construction, avoir
pris connaissance :
Elles sont les plus fréquentes sur les chantiers de construction et peuvent même immobiliser
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l’avancement des travaux sur plusieurs jours surtout si la localité où est située le site est
dépourvu d’un lieu de réparation d’urgence pour le type de matériel utilisé. C’est aucour des
travaux de mise en œuvre du BA que nous avons rencontrés le plus de soucis, notamment les
pannes régulières avec la bétonnière occasionnées par des fuites d’huiles et des pièces
défectueuses et cela bien qu’elle fût neuve avant utilisation. Sans oublier les pannes régulières
enregistrées au niveau du petit matériel comme les brouettes très prisées surtout lors des
travaux de déplacement des terres de déblayage et de coulage du béton.
A toutes ces difficultés, viennent s’ajouter celles rencontrées lors de la mise en œuvre de
l’ouvrage. Ces difficultés sont entre autres dues :
Un chantier de construction n’est pas sans risque pour ne pas pour ainsi dire que c’est le lieu
qui regorge de plus de risques. D’où la mise en place de tout un ensemble de règles de
sécurité à respecter portant principalement sur le port du gilet, du casque et des chaussures de
sécurité avant tout accès à un chantier de construction. Sans oublier les mesures de
précautions parallèles à prendre en plus en fonction du type de travail exécuté.
Malheureusement nombreux sont ces chantiers qui peinent à faire respecter ces règles de
sécurité faisant que le taux d’accident reste toujours élevé sur les chantiers de construction en
bâtiment. Nous en avons dénombré trois (03) cas d’accident depuis le démarrage des travaux
sur le chantier que nous tenterons brièvement de relater. Le premier cas d’accident fut
occasionné par la chute d’un bloc de terre sur un des fouilleurs se trouvant à proximité dans
l’une des fouilles destinées à recevoir les fondations du bâtiment. Ce dernier s’en est sorti
avec une jambe cassée grâce à l’intervention immédiate de la BNSP. Le second cas d’accident
a encore été enregistré au niveau des fondations, lors du coulage du gros béton. Un des
manœuvres transportant du béton dans sa brouette s’est écroulé au fond de la fausse sceptique
après que l’échafaudage en bois sur lequel il se tenait est craqué. Plus de peur que de mal, il
s’en est sorti avec des égratignures une chance pour lui car il est tombé juste à proximité des
aciers d’attentes de la fosse septique. Le dernier cas d’accident enregistré avant notre départ
du chantier a été observé au niveau de la superstructure lors de la mise en place du ferraillage
des poteaux rallonges en HA14 sur les attentes des potelets. Par mégarde, le ferrailleur et son
équipe se sont retrouvés renversés sous l’effet du poids du ferraillage d’un des poteaux
rallonges. Le chef d’équipe ferraillage s’en ai sorti avec une déchirure nerveuse du pouce et
les autres membres de l’équipe avec des blessures légères.
Nous refermons ce chapitre après avoir décrit le déroulement des travaux exécutés sur le
chantier et défini toutes les activités menées sur le chantier entrant dans le cadre de
l’exécution des travaux de construction du bâtiment. Il était important pour nous de retracer
toutes ces activités afin de mieux les discerner. Ce fut aussi l’occasion pour nous de faire un
récapitulatif des connaissances que nous avons acquises ainsi que des difficultés que nous
avons rencontrées durant notre présence sur le chantier et inviter tous les acteurs de la
construction en bâtiment à plus de vigilance dans leur domaine.
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I.1. REMARQUES
D’un point de vu organisationnel nous dirons qu’il n’y a pas d’organisation parfaite il n’y a
que des améliorations. Nous invitons donc les responsables directs du chantier à encore
améliorer leur système d’organisation à travers des séances de sensibilisation sur l’hygiène et
la sécurité dans un chantier. Et à mettre encore plus de rigueur sur le respect de la hiérarchie
afin d’éviter toute anarchie.
D’un point de vue technique nous pouvons affirmer avoir côtoyé sur le chantier des ouvriers
professionnels d’une technicité sans pareil et ce malgré leur faible niveau d’étude. Sans
oublier les responsables directs du chantier à savoir le chef de chantier et le conducteur des
travaux qui sont eux aussi dotés d’une professionnalité absolue dans la réalisation de
bâtiments à niveau. A leur côté, nous avons pu donc découvrir de nouvelles techniques de
construction que nous avons confrontés avec celles que nous connaissons déjà assimilées à
nos connaissances théoriques. Nous retenons de cette expérience qu’on ne finit jamais
d’apprendre et qu’en technique de construction il y’a toujours de l’innovation. Nous leur
invitons donc à encore plus d’ouverture envers les stagiaires et à être toujours apte pour un
partage d’expérience.
Financièrement nous encourageons le Maître d’Ouvrage qui n’as jusque-là encore jamais
manqué aucune paye de ses salariés. Nous l’incitons à encore plus d’échange avec ses
travailleurs comme il le fait si bien afin qu’ensemble ils puissent toujours trouver des
solutions rapides aux problèmes et mésententes rencontrés dans l’exécution des travaux pour
obtenir ainsi de meilleurs rendements et résultats. Il est aussi de son devoir de comprendre
que les devis progressifs sont faits en fonction des besoins réels du chantier et que certaines
modifications de dernières minutes peuvent engendrer des surplus sur le coût réel du
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bâtiment.
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La prévision est un aspect très important à prendre en compte dans la gestion des activités
d’un chantier. Tout ce qui entre dans le cadre de l’exécution des travaux doit être pris en
compte depuis la conception du projet jusqu’à sa réalisation. C’est ce qui va garantir à la
construction toute sa splendeur et sa solidité. Savoir planifier fait aussi parti des qualités
premières recherchées chez un chef de chantier. Néanmoins il suffit d’un souci majeur
pouvant provenir d’une panne technique ou un d’un retard d’approvisionnement pour qu’un
planning prévisionnel soit complètement modifié.
II.1. SUGGESTIONS
En guise de suggestions, nous exhortons les membres du personnel à plus de vigilance sur le
chantier et d’ardeur dans le travail en commençant par le respect des règles d’hygiène et de
sécurité. Nous invitons aussi les responsables directs du chantier à plus de tact en galvanisant
les équipes et en étant à l’écoute de tous les travailleurs afin d’obtenir de meilleurs
rendements. Il est aussi de leur devoir de prendre toutes les précautions nécessaires pour
minimiser les risques et limiter les cas d’accidents sur le chantier.
Nous ne pouvions pas clôturer la rédaction de ce rapport sans dédier un chapitre pour nos
observations sur le déroulement des travaux exécutés et des activités menées sur le chantier en
notre présence. Et qui dit observations, dit aussi suggestions. D’où nos différents
amendements.
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CONCLUSION GENERALE
Pour conclure, nous dirons tout simplement que cette période de stage a été très bénéfique
pour notre vie professionnelle future. En effet, ces quelques temps passés sur le chantier
plongé dans un travail actif, à côtoyer des professionnels du bâtiment nous a permis de
découvrir certains rouillages du domaine. Ainsi, notre objectif principal de départ qui était de
pouvoir concilier théorie et pratique dans un milieu professionnel est plus qu’atteint car, en
plus de cela nous avons pu développer en nous de nouvelles capacités et aptitudes de travail.
Nous portons maintenant un grand intérêt aux activités menées sur un chantier de construction
et avons une autre perspective de tous les travaux qui y sont exécutés. Nous ne nous
intéressons plus uniquement qu’aux façades enjolivantes d’un bâtiment mais nous nous
focalisons plutôt sur la composition réelle de sa structure et aux études techniques et
financière réalisées en arrière-plan. Plus encore nous avons désormais une idée claire sur les
chemins par lesquels il faut passer pour arriver à mettre un bâtiment de type R+ sur pied.
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Page
BIBLIOGRAPHIE
1. https://www.abc-maçonnerie.com
2. https://maçonnerie.bilp.fr/guideenmaçonnerie
3. https://www.metheor.fr
4. https://artisanbeton.be
5. https://www.toutsurlebeton.fr
6. https:/ww.mon-maçon.net
7. https://m.onisep.fr > Metiers < plomberie
8. Fiche_II_cle7b13eb-1.pdf
9. Cours réseaux et assainissement
10. Cours Procédés Généraux de Construction
11. Rapport NICO Kadukpè Roméo_compressed.pdf
12. POLYCOPE_ORGANISATION_GESTION_PROJET.pdf
13. Preparation-et-gestion-de-chantier.pdf
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Page
DEDICACES ………………………………………………………………………………….I
REMERCIEMENTS ………………………………………………………………………..II
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ……………………………………………...III
LISTE DES FIGURES ET DES PHOTOS ……………………………………………….IV
SOMMAIRE …………………………………………………………………………………V
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................... - 1 -
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE FORMATION ET
DU STAGE ACADEMIQUE ............................................................ Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ESPK ...............................................................- 4 -
I.1. OBJECTIFS ..............................................................................................................- 4 -
II.1. PARTENAIRES TECHNIQUES ET INSTITUTIONNELS ..............................- 5 -
III.1. ORGANIGRAMME ..............................................................................................- 5 -
CHAPITRE II : PRESENTATION DU STAGE ACADEMIQUE .................................- 6 -
I.1. OBJECTIFS DU STAGE .........................................................................................- 6 -
I.1.1. OBJECTIF GENERAL …………………………………………………………- 6 -
I.1.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES …………………………………………………...- 6 -
II.1. DEMARCHE METHODOLOGIQUE ………………………………………….- 7 -
DEUXIEME PARTIE : TRAITEMENT DU THEME .................. Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE PROJET ........................................................- 9 -
I.1. EMPLACEMENT DU SITE ...................................................................................- 9 -
II.1. DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ........................................................- 9 -
III.1. ETAT DES LIEUX ET PRESENTATION DES DIFFERENTS
INTERVENANTS DU PROJET.......................................................................................- 10 -
III.1.1. ETAT DES LIEUX …………………………………………………………..- 10 -
III.1.2. PRESENTATION DES DIFFERENTS INTERVENANTS DU PROJET - 11 -
IV.1. MOYENS MATERIELS, TECHNIQUES ET FINANCIERS MIS EN ŒUVRE
POUR LA REALISATION DU PROJET .......................................................................- 12 -
IV.1.1. MOYENS MATERIELS …………………………………………………….- 12 -
IV.1.2. MOYENS TECHNIQUES …………………………………………………..- 13 -
IV.1.3. MOYENS FINANCIERS ……………………………………………………- 13 -
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