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AVANT-PROPOS

Comme tout Etat en voie de développement la Cote d’Ivoire aspire à devenir un Etat
émergent. Ainsi, pour favoriser son développement l’Etat s’est doté de nouvelles écoles
professionnelles. Ces écoles ont pour missions de mettre à la disposition des entreprises
locales, des techniciens et des techniciens supérieurs compétents. C’est dans ce cadre
que fut crée en 2001 le lycée professionnel de Daoukro.
Ce lycée forme des techniciens au diplôme de brevet de technicien dans les domaines
que sont :
- La maçonnerie
- La menuiserie
- L’électricité
- L’installation sanitaire
- Le froid
- La taille de pierre
Le cycle de BREVET de technicien supérieur comprend 2 filières que sont :
- Génie civil option bâtiment
- Génie civil option Art et Aménagement du cadre de vie.
La formation des étudiants en BTS est sanctionnée par un examen après 2 ans d’étude
au sein de l’école.
Une fois déclaré admissible, les étudiants pour achever la formation font un stage de 3
mois minimum au sein d’une entreprise de la place.
C’est le cadre des activités en entreprise que se situe le présent rapport dont le thème
est : « RÉALISATION D’UNE VILLA 3 PIÈCES A DAOUKRO »
REMERCIEMENT

Je remercier le seigneur pour la santé et le souffle de vie qu’il m’accorde. Également


merci pour la force qu’il me donne tous les jours pour affronter les difficultés auxquelles
je suis confronté.
Je remercie aussi toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui
m’ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
De manière particulière je voudrais remercier mon maitre de stage l’ingénieur en
Hydraulique GNABO, mon encadreur sur le terrain M. NAKA, technicien au sein de la
structure d’accueil. Ces personnes, de part leurs conseils et leurs explications ont été
pour moi de véritables appuis lors de la réalisation de ce stage. Grace à leur confiance,
j’ai pu accomplir mes taches. Ils furent pour des aides dans les moments délicats.
Enfin je remercie toutes les personnes qui m’ont conseillé et relu lors de la rédaction de
ce rapport de stage, mes camarades de promotion ainsi que mes collègues de stages.
DEDICACE
Avant d’aborder la rédaction du présent rapport de stage, nous tenons à rendre gloire et
honneur à Dieu pour ses hauts bienfaits, pour nous avoir donné tous les atouts
nécessaires afin de mener à bien ce stage.
Je dédie ce rapport de stage à ma famille et tous les membres de ma famille.
A tous mes amis, tous mes professeurs, encadreurs, maitre de stage et à tous ceux qui
apprécierons ce modeste travail.
INTRODUCTION

La formation de technicien supérieur en génie civil option bâtiment dure 2 ans. À la fin
de ces 2 années d’études, les étudiants passent l’examen du BTS. Les étudiants déclarés
admissibles au diplôme de BTS sont autorisés à faire un stage pratique en entreprise. Au
cours de ce stage, l’étudiant fait valoir ces connaissances théoriques et participent à la
réalisation des ouvrages de génie civil. Au terme du stage, un rapport est rédigé par les
étudiants pour expliquer les travaux effectués en entreprise.
Ce présent rapport se situe dans le cadre d’un stage que j’ai effectué durant 3 mois dans
l’entreprise de topographie et de bâtiment et de curage de caniveaux dénommé ETBCC
sise à Daoukro.
Le thème du stage est : « REALISATION D’UNE VILLA 3 PIECES »
Ce stage a été pour moi l’occasion de voir de près la vie professionnelle à la quelle est
confrontée le technicien supérieur en bâtiment. Aussi ce fut pour moi une période
d’apprentissage et de valorisations de mes connaissances théoriques apprises au cours
des deux années de formation.
Une meilleure présentation du rapport nous amène à considérer 3 parties :
- Partie 1 : présentation de la structure d’accueil
- Partie 2 : présentation du projet
- Partie 3 : analyse et suggestions
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL : ETBCC
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1. forme
L’entreprise ETBCC est une société à responsabilité limitée (SARL) régie par les
dispositions de l’Acte uniforme révisé de l’OHADA du 30 janvier 2014 relatif au droit des
sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique (GIE)

2. dénomination
La société a pour dénomination « entreprise de Topographie, de Bâtiment et de Curage
de Caniveaux » en abrégé « ETBCC SARL ».
Mme ALLERTE DOMINIQUE a été désigné pour assurer la gérance de la société pour une
durée illimitée.

3. objet
La société a pour objet directement ou indirectement en tout pays et particulièrement
en République de Côte d’Ivoire,
- la topographie
- le bâtiment
- le curage de caniveaux
Le siège social est fixé à Daoukro quartier Gagou.
Le capital social est fixé à la somme de un million de francs divisé en 100 parts de 10.000
F CFA
II. LES TRAVAUX REALISES PAR ETBCC
Au nombre des travaux réalisés par l’entreprise, on peut noter :
- La réalisation de la gare routière de daoukro dénommée gare Dominique
Ouattara
- La réalisation des ouvrages d’assainissement et de drainage du quartier 120
- Le lotissement des villages de dengbè et gagou extension
- Le lotissement de l’extension du quartier setao
III. Organigramme de l’entreprise
GERANTE

SECRETAIRE

SECVICE TOPO ET ASSAINISSEMENT SERVICE BATIMANT


DEUXIEME PARTIE : LES TRAVAUX REALISES

I. PRESENTATION DU PROJET

LE PROJET concerne la construction d’une villa témoin de 3 pièces au sein d’un complexe
immobilier. La durée prévisionnelle des travaux est de 4 mois.
1. La situation géographie du chantier
Le chantier sur lequel se déroulent les travaux est situé dans la ville de Daoukro au
quartier Gagou extension sur un site d’une superficie de 600 m 2.
2. L’installation du chantier
Le chantier sur lequel j’ai effectué mon stage a été installé le 23 juin 2018, il comprend :
 Une aire de stockage des bois
C’est dans cette zone qu’on stock le bois des menuiseries et de coffrages.
 Un poste de ferraillage
 Stockage des armatures
Les armatures sont livrées en barre de douze (12) mètres linéaires sur le chantier et
classées par type de diamètre. Les diamètres utilisés sur le chantier sont les HA6, HA8,
HA10, HA12.
 Zone de façonnage
Dans cette zone, des ferrailleurs procèdent au découpage des armatures, selon les
longueurs indiquées sur le plan de ferrailles. Les travaux s’effectuent manuellement avec
des griffes, des cisailles et des tenailles.
 Un poste de stockage des granulats
C’est la zone du chantier réservée au stockage de sable et gravier.
 Une aire de fabrication des agglos
C’est la zone du chantier réservé au fabricant des briques agglos. Elle est située à
proximité de la clôture faite.

3. Les intervenants du chantier


Un intervenant est une personne physique ou morale qui participe au déroulement des
travaux ; ainsi on dénombre de nombreux intervenants qui de près ou de loin œuvrent à
la réalisation de ce projet. Ils sont ici cités par ordre d’intégration.
a. le maitre d’ouvrage
Le maitre d’ouvrage, est une personne physique ou morale, privée ou publique pour le
compte de laquelle sont exécutés les travaux. Le maitre d’ouvrage du projet est la
direction de la construction de Daoukro qui représente le propriétaire du bâtiment.
b. le maitre d’œuvre
Un maitre d’œuvre est une personne physique ou morale regroupant les fonctionnalités
architecturales, techniques, économiques et qui est chargée par le maitre d’ouvrage de
concevoir, de diriger et de contrôler les travaux. C’est généralement un architecte qui
s’attache le concours d’un économiste de la construction et de bureau d’études
techniques. Il réalise la plupart des documents écrits et dessinés utiles à l’acte de
construction.

II. LES TRAVAUX REALISES

1. Implantation
Elle nous permet de représenter sur le terrain les lignes directrices de la construction.
Pour implanter le bâtiment nous avons eu besoin des documents ci-dessous :
- Plan de masse
- Plan de situation
- Plan de fondation
Principe de réalisation :
La méthode utilisée est celle dite de 3 ; 4 ; 5.
Des piquets repères sont placés en dehors de l’emprise du bâtiment. Ces piquets pour la
plupart en fer ont été déportés à 1m de l’emprise du bâtiment afin de servir de repère
lors des travaux.
L’implantation s’est achevée par un tracé au sol des fouilles devant recevoir les semelles
de fondation
2. Terrassement
Au regard des faibles volumes de fouille à réaliser, les terrassements sont réalisés à la
main.
La configuration du terrain n’a pas exigé de remblais en dehors des remblais des fouilles.
Lors des terrassements l’essentiel des travaux se sont résumés à des déblais.
a. Le matériel utilisé
- Pioche
- Pelle
- Pelle bêche
- Cordeau

b. Nature des fouilles


Pour les semelles filantes la largeur des fouilles est de 60 cm et de 80 cm de profondeur.
Ces dimensions ont permis une meilleure assise du bâtiment et prennent en compte la
nature du sol d’assise
Pour les semelles isolées les fouilles en trou ont une dimension de 50 x et une
profondeur de 80 cm.
c. Le personnel
Nous avons eu besoin de 4 manœuvres pour réaliser l’ensemble des fouilles du chantier.
Les travaux de fouille ont duré 2 jours vu la résistance du sol.

3. Béton de propreté
Le rôle du béton de propreté est d’assurer la propreté de la fouille et de protéger les
armatures de la semelle des éventuelles remontées capillaires.
Après la réalisation des fouilles certaines opérations ont été nécessaires pour l’exécution
du béton de propreté.
Il a fallu :
- Dresser le fond de fouille
- Niveler le fond de fouille avec du sable
- Poser des piquets repères pour indiquer la hauteur du béton de propreté.
Pour ce faire une couche de sable de 10 cm environ a été mie en fond de fouille pour
permettre l’horizontalité des fouilles en rigole et en trou.
a. Dosage
Il est dosé à 150 kg/m3 ; c'est-à-dire 1 paquet de ciment pour 3 brouettes de sable et 4
brouettes de gravier.
b. Moyen utilisé
Ce béton a été réalisé la main.
Nous avons eu besoin de 5 personnes dont 4 manœuvres et 1 maçon.
Le matériel technique est le suivant :
- Brouettes
- Pelles
- Seaux de maçon

4. Exécution des semelles de fondation


La couche d’assise est un sol hétérogène. Il a été donc nécessaire de ferrailler les
semelles de fondation. Les armatures utilisées sont des aciers HA de diamètre 8 mm.
Le ferraillage nous permet d’éviter d’éventuel tassements différentiels.
I. LES TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
Définition
Le terrassement permet de préparer un terrain à bâtir avent la construction. C’est
l’ensemble des mouvements de terre réalisé en déblais ou en remblais dans le but de
modifier le relief d’un sol. Les travaux de terrassement sont : le décapage, remblais,
désherbage, etc.
1. Le désherbage
C’est une opération qui consiste à enlever les mauvaises herbes manuellement ou à
l’aide de produit chimique.
2. L’implantation
Définition
C’est une opération qui permet de positionner sur le terrain les repères solides du
bâtiment à construire. Ces repères seront utilisés tout au long de la construction.
Mode de réalisation
 Rechercher les bornes qui sont nos origines ;
 Prendre un recul d’une distance (d) à partir de la borne vers l’extérieur du terrain
et installer des piquets de repère ;
 Installation des piquets à partir des piquets de repère et faire les chaises ;
 Représentation des axes par des pointes sur les chaises à l’aide du plan de
fondation ;
 Représenter la largeur (l) des différentes fouilles sur les chaises en prenant l/2 de
part et d’autre des axes ;
 Le passage de cordeau sur les pointes indiquant la largeur des fouilles puis à l’aide
du sable matérialiser la largeur des fouilles sur le terrain.

II. LES TRAVAUX DE FONDATIONS


Définition
Dans la construction, les fondations sont la partie de l’ouvrage qui, reposant sur un
terrain d’assise, reporte sur celui-ci les charges et surcharges supportées par cet
ouvrage.
Les actions qui s’exercent sur une construction sont :
- Les forces dues à la masse : poids
- Les forces dues au vent, à la chaleur solaire ;
- Des forces de contact du sol sous la fondation
1. La fouille
Définition
C’est un creux que l’on obtient après une opération de déblai.
Mode de réalisation
Avant la réalisation de la fouille nous avons matérialisés au sol avec du sable la largeur
des fouilles. Les fouilles réalisées ici ont les dimensions suivantes : 50 x 60 cm, elles ont
été effectuées de façon manuelle à l’aide des matériels suivants : pelle bêche, pioche,
pelles et un mètre de poche pour la vérification.
2. L’ouvrage en béton et béton armé
Définition
Un ouvrage en béton est un ouvrage qui est réalisé avec un mélange de plusieurs
matériaux à savoir : le sable, le gravier, le ciment et l’eau. Pour avoir un ouvrage en
béton armé il suffit d’ajouter de l’acier aux autres matériaux cités plus haut.
Le béton a pour rôle dans une construction de participer à la solidité de l’ouvrage.
2.1) installation des piquets
Définition
Avant la réalisation des ouvrages en béton et béton armé il faut effectuer un niveau en
fond de fouille à travers les barres d’aciers qui déterminent la hauteur de béton de
propreté et celles des semelles.
Mode de réalisation
 Choisir un sens pour poser des piquets généralement on part du point le plus bas
vers le plus haut ;
 Enfoncer un premier piquer et donner lui la hauteur exacte du béton (de propreté
+ semelle) soit 20 cm ;
 Placer au-dessus de ce piquet une règle métallique ;
 Attacher à cette règle métallique un niveau à bulle d’air pour éviter de changer la
direction du niveau car ceci pourrait entrainer des décalages de niveau
 Placer les autres piquets tout au long de la fouille en prenant un point de
référence comme celui du premier piquet ainsi de suite.
2.2) béton de propreté
Définition
C’est une mince couche de béton de 5cm d’épaisseur effectué en fond de fouille : pour la
construction notre béton a été dosé comme suit :
- 4 bouettes de sable
- 4 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment
Le béton de propreté a pour rôle de niveler le fond de fouille. Il protège les armatures
contre la rouillent et empêche les remontées d’eau dans le bâtiment.
Mode de réalisation
C’est le mélange de plusieurs matériaux réaliser comme suit :
 Verser un tas de sable (mesurer à la brouette soit 50 litres) ;
 Puis un tas gravier (mesurer à la brouette soit 50 litres) ;
 Ajouter un liant (le ciment) ;
 Verser une petite quantité d’eau.

2.3) béton de semelles


 Ferraillage
Les armatures des semelles sont constituées des aciers longitudinaux et transversaux.
 Béton
Définition
Le béton de semelle est un béton armé à l’intérieur de la fouille en continue. Il est réalisé
sur le béton de propreté et est dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouette de gravier
- 1 paquet de ciment

Mode de réalisation
 Verser une quantité sable mesuré à la brouette soit (50 litres) ;
 Verser une quantité de gravier mesuré à la brouette soit (50 litres) ;
 Effectué un malaxage des deux matériaux avec une pelle ;
 Ajouter du liant (ciment CPJ 42.5) ;
 Effectué un second malaxage ;
 Verser une quantité d’eau ;
 Malaxer le tous puis passer au coulage du béton.

3. Le mur de soubassement
Définition
Le mur de sous bassement est un assemblage de parpaing qui est réalisé sur le béton de
semelle. Généralement en parpaing plein en fondation et est centré sur la semelle
filante.
Mode de réalisation
 Effectué le tracer de la limite du mur sur la semelle filante ;
 Poser les parpaings sur le mortier frais qui sera étalé sur la limite du mur ;
 Vérifier avec l’équerre l’angle des murs ;
 Tendre un cordeau d’alignement entre les parpaings ;
 Bourrer les joints verticaux avec du mortier ;
 Monter par la suite les autres parpaings en décalant les joints verticaux d’un rang
sur l’autre ;
 Faire une vérification du rang avec un niveau.

4. Le chainage bas et potelets


Le chainage bas et les potelets sont des ouvrages en béton armé. Ils permettent de liés
le mur.
4.1) Ferraillage
Le ferraillage du chainage et potelet est un assemblage d’aciers transversaux et
longitudinaux qui résistent en compression qu’en traction.
4.2) Coffrage
Le coffrage est un moule réalisé en bois ou en métal destiné à contenir un matériau de
construction. Il a pour rôle de donner la forme souhaitée au béton, le matériau jusqu’à
sa prise.
4.3) Béton
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment
Après la prise du béton le menuisier retire les bois du coffrage pour laisser place à la
superstructure.

III. LES TRAVAUX DU REZ DE CHAUSSEE (RDC)

1. La maçonnerie
Définition
La maçonnerie consiste à l’assemblage des parpaings. Ses parpaings sont ensuite liés
avec des joints de mortier bien dosé c’est-à-dire 3 brouettes de sable pour 1 paquet de
ciment.
Elévation de mur (RDC)
Définition
Le montage des murs au RDC consiste à monter les parpaings sur le chainage bas déjà
réaliser tout en les décalant les uns des autres sous forme de redans.
Mode de réalisation
 Poser les parpaings sur le mortier frais qui sera étalé sue la limite du mur ;
 Vérifier avec l’équerre l’angle des murs ;
 Tendre un cordeau d’alignement entre les parpaings ;
 Bourrer ensuite les joints verticaux avec du mortier frais
 Monter les autres parpaings par la suite.

2. Le ferraillage et coffrage de poteau


Définition
Un poteau est une poutre verticale destiné à reprendre des charges provenant des
poutres et des planchers.
2.1) prolongement de poteau
Le prolongement de poteau est très essentiel dans la construction d’un bâtiment à
étage. Il consiste à assurer la continuité des poteaux existant depuis la fondation.
Le ferraillage du poteau de prolongement se fait au poste de ferraillage. Et l’assemblage
est transporté sur le lieu où doit s’effectuer les travaux.
Mode de réalisation
 Placer 04 barrer d’acier de diamètres ≥ꬾ10 ;
 Façonner des cadres sur une table de ferraillage≥ꬾ06 ;
 Lier ses cadres aux 04 barres d’acier avec des fils d’attaches à chaque 20 cm tout
au long des barres
 Fusionnement de ces armatures aux armatures en attente de la fondation.
2.2) le coffrage du poteau
Mode de réalisation
 Placer des planches de 30 cm de large de manière verticale à l’extérieur du mur et
des chevrons 8x6 à l’intérieur pour les poteaux d’angle et deux planches de 3à cm
de large de manière verticale à l’intérieur comme à l’extérieur ;
 Clouer ces planches au mur et serrer avec des serre-joints pour que le béton verse
lors du coulage ;
 Puis poser des taquets pour maintenir le même écartement tout au long du
chainage.

 Béton
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment

3. Le ferraillage et coffrage du chainage haut


Définition
Le chainage est, comme son nom l’indique, un élément de liaison. Il est également assez
réduit et continu, ceinture l’ensemble des murs, le plus souvent à hauteur des planchers,
de façon à éviter un écartèlement du bâtiment.Il liaisonne en même temps planchers et
murs.
Le coffrage du chainage haut est effectué à partir d’un trait de niveau à 1.15 m réalisé
sur le mur avec du codex pour niveler le chainage par rapport aux dallages.
3.1) coffrage du chainage haut
Le coffrage est un moule réalisé en bois ou en métal destiné à contenir un matériau de
construction. Il a pour rôle de donner la forme souhaitée au béton, maintenir le
matériau jusqu’à sa prise.
3.2) ferraillage du chainage haut
Définition
Le ferraillage du chainage est un assemblage d’aciers transversaux et longitudinaux qui
résistent en compression qu’en traction.
Mode de réalisation
 Choisir des planches de fond 30 cm de large ;
 Placer ces planches dans les 02 côtés du chainage tout en gardant la hauteur du
béton qui est de 20 cm ;
 Serrer ces deux faces du coffrage avec des serre-joints ;
 Installer le ferraillage dans le coffrage ;
 Placer des chevrons 8 cm x 6 cm à chaque 50 cm du chainage pour maintenir
l’écartement ;
 Exécution du bétonnage.

3.3) Béton
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment

4. Les trois rangées d’agglos après le chainage


Définition
Le montage des trois rangées de murs après le chainage consiste à monter les parpaings
sur ce chainage déjà réalisé tout en les décalant les uns des autres sous formes de
redans pour chercher la hauteur sous plancher souhaitée.
Mode de réalisation
 Poser les parpaings sur le mortier frais qui sera étalé sur la limite du mur ;
 Vérifier avec l’équerre l’angle des murs ;
 Tendre un cordeau d’alignement entre les parpaings
 Bourrer ensuite les joints verticaux avec du mortier frais ;
 Monter les autres parpaings par la suite.

5. La plomberie du RDC
Définition
Les travaux de plomberie sont essentiels dans une construction. Généralement au
niveau plancher il faut prévoir des réseaux qui serviront au passage aux différents PVC
avant le coulage de la dalle. Ces tuyaux en PVC vont servir à la distribution d’eau suivant
une pente dans la construction, et aussi à l’évacuation.
Mode de réalisation
 La pose des PVC avant la réalisation du dallage à partir du plan de plomberie ;
 Diriger ses PVC suivant une pente vers l’extérieur du bâtiment d’où est prévu un
regard de visite.

6. Le dallage
Définition
Le dallage est un plancher bas fait de béton réaliser sur un remblai compacté. Ce
plancher en béton armé qui est coulé sur le sol. Il est destiné essentiellement à :
- Isoler les usagers de l’humidité su sol
- Recevoir les divers revêtements du sol (carrelage, moquette…)
- Supporter les charges et surcharges (cloisons, mobiliers, personnes…)
Mode de réalisation
Effectuer un remblai bien compacté avec du sable :
 Niveler le remblai ;
 Enfoncer un premier piquer et donner lui la hauteur exacte du béton de dallage
soit 20 cm ;
 Placer au-dessus de ce piquet une règle métallique ;
 Attacher à cette règle métallique, un niveau à bulle d’air pour mettre les autres
piquets ;
 Poser les treillis soudés à haute adhérence (T.S.H.A) de mailles carres avec un
espacement de 25 cm sur des cales à béton de 3 cm d’épaisseur ;
 Couler et dresser le béton.

IV. LES TRAVAUX DU PLANCHER

1. La menuiserie du plancher
Définition
La menuiserie du plancher fait appelle au coffrage. Le coffrage de la dalle s’effectue
généralement à partir du plan de coffrage. Le coffrage s’est fait comme suit :
Mode de réalisation
 Le coffrage se fait à partir du trait de niveau situé à 1.15 m sur le mur effectué
avec du codex ;
 Pose des planches fond 15 cm de larges dans les deux faces du mur ;
 Pose des arrêt béton dans les rives du bâtiment qui sont des planches de 30 cm
de large soutenues par des consoles ;
 Pose des tirants qui sont généralement des chevrons de section 8 cm x 6cm placés
parallèlement à la plus grande portée de la pièce à chaque 70 cm
 Pose des étais pour le soutiens des tirants et de toutes les charges de la dalle ;
 Pose des planches fond 20 de large suivant la plus petite portée à chaque 50 cm

2. La pose des hourdis


Ici les hourdis sont des blocs en mortier de ciment placés entre les planches de fond 15
cm de large. Ils servent de coffrage à la dalle de compression et permettent d’obtenir
une sous face pour le plafond.
3. Le ferraillage du plancher
Définition
Le ferraillage du plancher c’est l’ensemble des armatures en acier mis en œuvre pendant
la réalisation du plancher. Le type de plancher effectuer dans notre construction est un
plancher avec nervures. Ces nervures constituent la structure porteuse du plancher et
reposent à leurs extrémités sur les murs porteurs. Elles sont placées à un intervalle
régulier soit (60 cm environ) et reçoivent les hourdis. Les nervures ont été façonnées sur
le chantier par l’équipe de ferrailleur.
Mode de réalisation
 Poser les nervures entre les hourdis ;
 Lier ces nervures aux aciers du chainage posé sur les murs porteurs ;
 Ferrailleur le dessus des hourdis soit avec un treillis soudé à haute adhérence
(T.S.H.A)

4. La plomberie du plancher
Définition
Les travaux de plomberie sont essentiels dans une construction. Généralement au
niveau plancher il faut prévoir des ouvertures avant son coulage qui servirons au
passage aux différents PVC. Ces tuyaux en PVC vont servir à la distribution d’eau suivant
une pente dans la construction, et aussi à l’évacuation.
Mode de réalisation
 La pose des PVC avant la réalisation du dallage à partir du plan de plomberie
 Diriger ses PVC suivant une pente vers l’extérieur du bâtiment d’où est prévu un
regard de visite.

5. L’électricité du plancher
Définition
L’électricité permet d’assurer l’éclairage des pièces. Les travaux d’électricités sont
effectués au niveau du plancher après la pose des hourdis. Pour cela, il faut prévoir des
petites ouvertures pour le passage des gaines.
Mode de réalisation
 Placer les gaines d’électricité à partir du plan d’électricité
 Faire passer les gaines entre les hourdis dans l’ouverture laissée avant le coulage.

V. LES TRAVAUX DE L’ESCALIER


Ici, nous nous intéressons aux escaliers balances qui sont des escaliers sans palier
intermédiaire dont les changements de direction sont assurés par des marches
balancées. Le balancement de marches se caractérise par une diminution partielle de la
largeur des marches du coté gauche ou droit de l’escalier.
1. La menuiserie de l’escalier
Définition
Le coffrage de l’escalier consiste à fabriquer avec des pièces de bois les éléments de
l’escalier à savoir : la paillasse ; marche et contremarche ect. La réalisation de l’escaliers
prend en compte un certain nombre de démarche se succédant chacune les unes des
autres. L’escalier prenant appuis sur les murs appelés mur d’échiffre.
Mode de réalisation
 Tracer sur le mur la marche, la contre marche et la paillasse sur le mur de cage ;
 Après le tracé effectué par les techniciens, le menuisier n’a plus qu’a suivre les
traits pour son coffrage. Le bois du coffrage est dimensionné selon les mesures
des éléments de l’escalier (marche, contremarche, paillasse, giron, palier de
repos…) ;
 Pose de planches longitudinales ;
 Pose de planches transversales ;
 Pose de contre-plaqués pour la fermeture des petits joints ;
 Soutien de la paillasse par les étais qui sont ici des bambous de chine.

2. Le ferraillage de l’escalier
Définition
L’armature est constituée par : les aciers porteurs longitudinaux généralement ; les
aciers de répartition transversaux. La paillasse se comporte comme une dalle inclinée.
Mode de réalisation
 Pose des aciers longitudinaux ;
 Pose des aciers transversaux ;
 Liaison de ces deux aciers par des fils d’attache.
Après avoir fini le coffrage du plancher et celui de l’escalier, nous passons au coulage du
béton.
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment
L’enrobage est obtenu grâce à des cales à béton qui est de 3 cm.

VI. LES TRAVAUX EN ELEVATION (R+1)


1. La maçonnerie
Définition
La maçonnerie consiste à l’assemblage des parpaings. Ses parpaings sont ensuite liés
avec des joints de mortiers bien dosé c’est-à-dire 3 brouettes de sable pour 1 paquet de
ciment.
1.1) Elévation de mur (R+1)
Le montage des murs au R+1 consiste à monter les parpaings sur le plancher déjà
réaliser tout en les décalant les uns des autres sous forme de redans.
Mode de réalisation
 Poser les parpaings sur le mortier frais qui sera étalé sur la limite du mur ;
 Vérifier avec l’équerre l’angle des murs ;
 Tendre un cordeau d’alignement entre le parpaing ;
 Bourrer ensuite les joints verticaux avec du mortier frais ;
 Monter les autres parpaings par la suite

2. Le ferraillage et coffrage de poteau


Définition
Un poteau est une poutre verticale destiné à reprendre des charges provenant des
poutres et de la charpente
 Prolongement de poteau
Définition
Le prolongement de poteau est très essentiel dans la construction d’un bâtiment à
étage. Il consiste à assurer la continuité des poteaux existant depuis le RDC.
Le ferraillage du poteau de prolongement se fait au poste de ferraillage. Et l’assemblage
est transporté sur le lieu ou doit s’effectuer les travaux.
Mode de réalisation
 Placer 04 barres d’acier de diamètre ≥ꬾ 10 ;
 Façonner des cadres sur une table de ferraillage ≥ꬾ 6 ;
 Lier ses cadres aux 04 barres d’acier avec des fils d’attaches à chaque 20 cm tout
au long des barres.
 Fusionnement de ces armatures aux armatures en attentes de la dalle.

 Le coffrage du poteau
Mode de réalisation
 Placer des planches de 30 cm de large de manière verticale à l’extérieur du mur et
des chevrons 8x6 à l’intérieur pour les poteaux d’angle et deux planches de 30 cm
de large de manière verticale à l’intérieur comme à l’extérieur ;
 Clouer ces planches au mur et serrer avec des serre-joints pour que le béton verse
lors du coulage ;
 Puis poser des taquets pour maintenir le même écartement tout au long du
chainage.

 Béton
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouettes de gravier
- 1 paquet de ciment

3. Le ferraillage et coffrage du chainage haut


Définition
Le chainage est, comme son nom l’indique, un élément de liaison. Il est généralement
assez réduit et continu, ceinture l’ensemble des murs, le plus souvent à hauteur des
planchers, de façon à éviter un écartèlement du bâtiment. Il liaisonne en même temps
planchers et murs.
Le coffrage du chainage haut est effectué à partir d’un trait de niveau à 1.15 m réalisé
sur le mur avec codex pour niveler le chainage par rapport aux dallages.
 Coffrage du chainage haut
Le coffrage est un moule réalisé en bois ou en métal destiné à contenir un matériau de
construction. Il a pour rôle de donner la forme souhaitée au béton, maintenir le
matériau jusqu’à sa prise.

 Ferraillage du chainage haut


Le ferraillage du chainage est un assemblage d’aciers transversaux et longitudinaux qui
résistent en compression qu’en traction.
Mode de réalisation
 Choisir des planches de fond 30 cm de large ;
 Placer ces planches dans les 02 cotés du chainage tout en gardant la hauteur du
béton qui est de 20 cm ;
 Serrer ces deux faces du coffrage avec des serre-joints ;
 Installer le ferraillage dans le coffrage ;
 Placer des chevrons 8 cm x 6 cm a chaque 50 cm du chainage pour maintenir
l’écartement ;
 Exécution du bétonnage.

 Béton
Ici le béton a été dosé comme suit :
- 1 brouette de sable
- 2 brouette de gravier
- 1 paquet de ciment

4. Les murs pignons


Définition
Le mur pignon désigne la partie supérieure triangulaire du mur d’un bâtiment servant à
donner des versant a un toit. Le mur pignon reçoit la plus simple des charpentes : les
poutres horizontales, les pannes qui supportent les poutres de plus faible section posée
dans la ligne de pente, les chevrons.
Le mur pignon peut se terminer légèrement au-dessus du toit, qu’il soit en façade, qu’il
soit à l’intérieur de la bâtisse comme sommet d’un mur de refend porteur, et être non
couvert.
Mode de réalisation
 Construction 3 rangée de parpaing sur tous les chainages hauts du R+1 ;
 Placer un chevron de section 80mm x 60mm de manière verticale sur le mur
pignon ;
 Clouer la pointe sur le chevron à une hauteur bien définie qui déterminera le
sommet du mur pignon
 Faire passer de la ficelle sur la pointe pour relier aux murs gouttereaux pour
obtenir une forme triangulaire ;
 Exécution du mur pignon.
I. ANALYSES
Au cours de ce stage, j’ai eu l’occasion de découvrir les corps d’état du bâtiment pendant
l’exécution sous toutes ses formes et de comprendre les difficultés qu’un technicien
stagiaire pouvaient rencontrer dans la construction d’un bâtiment. Du point de vue
technique, la complexité des objectifs à atteindre pour ce stage a accentué et poussé
mon esprit de recherche. Ainsi j’ai compris que le bon stagiaire technicien se doit d’être
polyvalent, d’avoir l’esprit d’ouverture, de faire une perpétuelle remise en question sur
son savoir-faire afin de ne pas être en déphasage avec l’évolution technique.

TROISIEME PARTIE : BILAN DU STAGE

L’organisation du travail et les options que j’ai prises m’ont démontré que je serai
indéniablement amené à tout moment à prendre des responsabilités pendant l’exercice
de ma profession de bâtisseur.
Ce stage m’a permis de connaitre et de maitriser certains outils de construction tels
que :
 Le fil à plomb : un matériel de construction qui sert à veiller à la verticalité du mur
lors de la pose des parpaings
 Le niveau a eau : un matériel de construction qui sert à niveler le dallage et les
coffrages (chainage et dalles)
 Equerre de chantier : est un instrument qui sert à vérifier la perpendicularité des
murs
 Niveau à bulle d’air : est un matériel de chantier qui permet de vérifier
l’horizontalité et la verticalité d’un ouvrage
 Règle métallique : est une règle utilisée au chantier pour vérifier l’horizontalité et
la verticalité d’un mur
 Mettre de poche : est un instrument qui sert de mesure.

II. CRITIQUES ET SUGGESTIONS


1. Les critiques
Après cette analyse du déroulement de ce stage, il m’importe de faire certaines
critiques afin de gérer les projets actuels et ceux d’avenir.
Aussi je souhaiterais que mes critiques soient prises en compte pour le maitre
d’ouvrage.
Les imperfections dont j’ai relevé sont les suivantes :
 Insuffisances de matériaux et de matériel sur le chantier ;
 Non-respect des dates de livraison des matériaux et matériels sur le chantier ;
 Multiples modifications après la réalisation de l’ouvrage.

2. Les suggestions
Pour le compte des suggestions, nous suggérons,
 Approvisionner régulièrement le chantier en matériaux et matériels ;
 Mettre à la disposition des ouvriers les matériels nécessaires et adéquats ;
 Vérifier chaque travail après son exécution.

III. CONCLUSION
Au terme de ce stage, je peux dire qu’il a été très enrichissants pour moi pour plusieurs
raisons :
D’abord au niveau personnel, le thème qui m’a été soumis m’a permis de passer en
revue l’ensemble des corps d’étatreçus. Il a véritablement fixé en moi des notions
techniques qui n’avaient pas été bien maitrisées. Par ailleurs celui-ci a créé en moi un
esprit critique car lors de ces travaux j’ai pu faire connaitre mes pensées, mes opinions
et mes aspirations. En outre je me suis familiarisé avec les matériels de construction tels
que : le niveau à bulle ; le niveau d’eau ; le fil à plomb ; le codex.
Ensuite au niveau professionnel, j’ai puisé dans mes recherches des éléments nouveaux
pour enrichir mes connaissances acquises durant ce stage.
Enfin, au niveau des relations humaines, le travail d’équipe a resserré davantage un lien.
Je peux affirmer que les objectifs globaux de ce stage sont atteints.

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