Rapport de Stage

DIMENSIONNEMENT ET REALISATION D’UN PLANCHER A CORPS CREUX
DEDICACE
MA MAMAN
Rédigé par NAN UM Franck Borel

i
REMERCIEMENTS
Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce au concours de plusieurs intervenants que je ne

manquerais pas de remercier dans cet ouvrage. Ce sont :
 Le personnel administratif de l’IUT de Douala avec à sa tête notre admirable directeur

le Pr ETAME qui nous a assurer une formation de qualité ;
 Le chef du Département GCI, Dr KOUSKE, pour le bon suivi académique ;
 Mon encadreur académique Pr TCHAMAKO, pour les remarques et l’encadrement
 Mon encadreur professionnel Mme CHRISTELLE, pour son accueil, ses remarques et
sa rigueur dans le travail bien fait ;
 Tous le personnel de l’entreprise GÉNERIC LTD ; pour le climat agréable et leur
disponibilité ;
 A mes parents M. UM Samuel et Mme UM Rosita Louise; pour les sacrifices et les
efforts qu’ils ont fourni pour moi ;
 A mes frères et mes sœurs en Christ pour leur soutien ;
AVANT PROPOS
Rédigé par NAN UM Franck Borel ii

Crée au terme de l’adoption du décret présidentiel N°008/ cab/PR du 19 janvier
1993, l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Douala est un établissement étatique de
formation professionnelle crée dans le but de satisfaire aux exigences des entreprises
industrielles et tertiaires, par la mise à disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée dotée de
savoir être et de savoir-faire. Il a aussi pour vocation de faire d’assoir le savoir académique
aux techniciens du milieu professionnel.
L’IUT de Douala est situé au campus n˚2 de l’université de Douala, sis au quartier
Ndogbong, doté d’infrastructures modernes et d’équipements de pointe acquis grâce à la
multiplicité des partenaires et coopérations de par le monde. L’IUT de douala dispose de
plusieurs offres de formations :
La formation initiale, ouverte pour les cycles DUT (Diplôme Universitaire de

Technologie) et BTS (Brevet de Technicien Supérieur) sur un cursus de deux ans avec
possibilité d’extension vers une troisième année de licence technologique, la formation
permanente basée sur les programmes spécifiques, la formation continue ; dont la négociation
se fait au cas par cas avec les entreprises nécessiteuses.
En formation initiale (FI1 en journée et FI2 en soirée), les filières correspondantes à

chaque cycle sont les suivantes :
POUR LE CYCLE DUT NOUS AVONS :

LA PLATE-FORME DES TECHNOLOGIES INDUSTRIELLES (PFTI)
Génie Industriel et Maintenance (GIM)
Génie Thermique et Energie (GTE)
Génie Mécanique et Productique (GMP)
Genie Ferroviaire (GFE)
Genie des Mines (GMI)
Genie Metallurgies (GME)
Genie Civil (GC)
LA PLATE-FORME DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DU NUMERIQUE

(PFTIN)
Génie électrique et informatique industrielle (GEII)
Génie Réseau et Telecom (GRT)
Génie informatique (GI)
Génie Biomédical (GBM)
Rédigé par NAN UM Franck Borel ii

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LA PLATE-FORME DES TECHNOLOGIES DU TERTIAIRE
Génie Logistique et Transport (GLT)
Gestion Appliquée aux petites et moyennes Organisations (GAPMO)
Organisation de Gestion Administrative (OGA)
POUR LE CYCLE BTS NOUS AVONS :

Action Commerciale (ACO)
Comptabilité et Gestion des Entreprises (CGE)
Electrotechnique (ET)
Electronique (EN)
Informatique Industrielle (II)
Fabrication Mécanique/Construction Mécanique (FM/CM)
Secretariat Bilingue et Bureautique (SBB)
Secretariat de Commercialisation (SC)
Techniciens de Commercialisation (TC)
Informatique des Gestions (IG)
POUR LE CYCLE LICENCE TECHNOLOGIQUE NOUS AVONS :

Toutes les filières présentes en DUT
Communication-Négociation-Vente (CNV)
Gestion Comptable et Financière (GCF) Logistique
Industrielle (LI)
Economie D’Energie et Environnement (EEE)

Organisation de Gestion Administrative (OGA)
Qualité, Hygiène et Salubrité Des Aliments (QHSA) VALORISATION DES ENERGIE
RENOUVELABLES OPTION PRODUCTION DE LA PETITE ELECTRICITE (VER-
PPE) :
Génie Ferroviaire (GFE)
Genie Biomédical (GBM)
Génie des Mines (GMI)
Génie Métallurgique (GME)
Administration et Sécurité Réseau (ASR)
Pétrole et Gaz (PG)
Rédigé par NAN UM Franck Borel i
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Génie Logiciel (GL)
Pour couronner le tout, l´IUT de Douala bénéficie des dernières avancées
managériales à travers le CIMI (Centre d´Interface avec le Milieu Industriel) qui s ‘occupe de
l’octroi des stages aux étudiants, de la promotion et l’amélioration des conditions de vie et des
relations de l’IUT avec l’extérieur par des actions deformation.
À la fin la d’année du cycle DUT2, l’élève Ingénieur doit effectuer un stage dans une
structure publique ou privée. L’objectif de cette activité est de confronter des connaissances
théoriques et des outils pratiques acquis au cours de leur formation pour résoudre des
problèmes réels ayant trait aux activités de la structure. À l’issu de ce stage l’élève est tenu de
rédiger un rapport de stage qui sera apprécié par son encadreur académique et professionnel.
Rédigé par NAN UM Franck Borel v

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET

DEROULEMENT DU STAGE
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
GENERIC LTD est une entreprise camerounaise créé en 2016. C’est une entreprise
qui opère dans le génie civil et elle ne fait pas valoir son capital sur son esthétique ; elle
évolue dans la conception des projets, la réalisation des dit projets et la maintenance des
bâtiments. Elle a été crée par Monsieur SOUFFO. H ; ingénieur en génie civil et a dans son
sein plusieurs employés dont les techniciens dans chaque domaine concernant le génie civil.
GENERIC LTD est situé à Ange Raphael près du campus de l’ESSEC. Son capital n’est pas
très élevé ce qui limite son champ d’action nous parlons ici de 17 000 000 FCFA.
II. DEROULEMENT DU STAGE

A mon arrivée, j’ai eu un entretien avec LE CHEF CHANTIER qui m’a entretenu
sur les modalités de déroulement du stage et les attitudes à adopter telles que la ponctualité,
l’assiduité, le dévouement, et toutes autres conditions relatives au bon fonctionnement des
travaux c’était lors d’une réunion.
Les outils utilisés lors de ce stage sont :
 LES OUTILS MIS À MA DISPOSITION
 Le mètre : utilisé pour la mesure des pièces, des éléments à couper etc….
 Le niveau à bulle d’air : utilisée pour donner aux éléments une allure horizontale ou
verticale.
 La fiole : utilisée pour donner une allure horizontale aux éléments.
 Un cordex : permet de relier les deux points matérialisés sur le mur avec la fiole.
 La scie à boire : utilisée pour le découpage des éléments en bois (lattes, planches,
etc..).
 Le marteau : utilisé pour le pointage.
 La cisaille : utilisée pour le découpage des éléments en acier (barres d’aciers).  La
ficelle : utilisée lors des élévations et la mise en place du solivage.
 La griffe (6-8 et 10-12) : utilisée pour plier les fers.
 La tenaille : utilisée pour serrer et couper le fil d’attache.
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Rédigé par NAN UM Franck Borel

 La truelle : utilisée pour projeter, étaler et lisser le mortier.
 La pelle : utilisée pour ramasser le mortier et béton.
 La brouette : utilisée pour la manutention de mortier, béton, parpaings etc…..
 JOURNAL DE BORD OU TACHES EFFECTUÉES HEBDOMADAIREMENT

Le journal de bord suivant présente les taches effectuées pendant notre stage
PERIODE TACHES EFFECTUEES
Semaine 1 : du 15 mars au 20 • Prise de contact avec les autres ouvriers
mars 2021 • approvisionnements
• Elévation des murs
• Ferraillage des poteaux
• Coffrage
• Bétonnage
Semaine 2 : du 22 mars au 27 • élévation des murs
mars 2021 • approvisionnements
• ferraillage des poteaux
• coffrage
• bétonnage
• pose des fonds 12 et 15
• ferraillage des linteaux
• coffrage
• bétonnage
Semaine 3 : du 29 mars au 04 • élévation des murs
Avril 2021 • coffrage linteaux
• bétonnage
• coffrage poteaux
• bétonnage
• approvisionnements
• ferraillage du demi-chainage
Semaine 4 :du 06 avril au 13 avril • coffrage
2021 • bétonnage
• approvisionnements
• pose de la ferraille
• fermeture des trous sur le mur
Semaine 5 : du 15 avril au 21 avril • approvisionnements
2021 • ferraillage des poutrelles
• bétonnage des poutrelles décoffrage au fur et à
mesure du bétonnage
Semaine 6 : du mars au 03 avril • fin du ferraillage, bétonnage et décoffrage
2021 • approvisionnements
• mise en place et étayage du solivage
• repérage des axes de passage des poutrelles
Rédigé par NAN UM Franck Borel 2

• début de la pose des poutrelles et des entrevous
 fin de la mise en place et étayage du solivage
passage de l’électricien
Semaine 7 : du 05 avril au 10 avril • fin de la pose des poutrelles et des entrevous
2021 • approvisionnements
• passage des gaines techniques
• passage de la plomberie
• mise en place du treille soudée
• mise en place des armatures d’attentes pour les
escaliers
• coffrages des périphériques
• bétonnage de la table de compression réalisation
du plan de récolement
Semaine 8 : du 12 avril au 24 avril Préparatifs pour couler la dalle puis coulage de la dalle
2021
CHAPITRE II : PROCEDES DE REALISATION ET

DIMENSIONNEMENT D’UN PLANCHER A CORPS CREUX

I. GENERALITES SUR LES PLANCHERS
1. Définition et rôles
Les planchers sont des éléments porteurs horizontaux séparant deux niveaux d’une
construction et capables de supporter des charges
Les planchers sont constitués de :
- Une dalle horizontale ( 160 à 300mm d’épaisseur)

- Un réseau porteur constitué de poutres, poutrelles et chevêtres.
- Voiles et poteaux qui constituent les porteurs verticaux du plancher
Les planchers jouent plusieurs rôles dans la construction :
-Ils sont des plates formes porteuses et de circulation pour l’étage considéré
-Ils transmettent des surcharges vers les poteaux et les voiles
-Ils sont des éléments de stabilité et de raidissement de l’ossature du bâtiment
-Ils sont des écrans isolants (acoustiques, thermiques, …)
-Ils jouent le rôle de plafond ou toit pour l’étage sous-jacent et permet le confort des
habitants
-Ils ont une fonction architecturale : ils jouent le rôle d’aspect décoratif en sous-face
2. Terminologie d’un plancher
Le plancher comporte plusieurs éléments qui sont schématisés sur la figure cidessous
La poutre : Elément porteur horizontal et linéaire faisant partie de l'ossature d'un

plancher de bâtiment ou d'un tablier de pont. Une poutre reçoit des actions mécaniques, et les
transmet sur des appuis. Plus généralement, au sens de la résistance des matériaux, une poutre
est un élément de forme élancée, de section constante.
La retombée de la poutre :Face visible d’une poutre rectangulaire dont le plus grand
côté dépasse de la sous-face du plancher ou encore c’est la partie de la poutre en saillie par
rapport à la sous face du plancher
Le chevêtre : Un chevêtre est une poutre en béton armé reliant les poutrelles de rives
encadrant une trémie d’escalier et supportant les poutrelles intermédiaires. Cette armature est
coulée sur site dans un coffrage en même temps que le plancher. Sa fonction est de supporter
des charges qu’elle retransmet aux appuis à chacune de ses extrémités.

La trémie : C’est le vide créé dans le plancher entre deux étages afin de permettre
d'installer l'escalier qui va permettre la circulation entre ces deux niveaux. La création de cette
ouverture oblige à découper une partie du plancher qui est une structure porteuse pour tout
l'étage. Pour ne pas fragiliser ce plancher, il est indispensable de renforcer l'ossature en posant
un chevêtre à l'endroit de la trémie pour éviter un affaissement ou pire l'effondrement
La réservation : Une réservation est une cavité ménagée dans une paroi ou une dalle,
avant ou lors du coulage, en prévision du passage d’un conduit, de la pose d’un équipement.
Cet espace vide, lors de la construction de génie civil, permet la mise en place de réseaux sans
avoir à carotter ultérieurement la maçonnerie. Il est scellé par la suite, une fois les
canalisations, fourreaux ou câbles mis en place
L’encorbellement : C’est une construction faisant saillie sur un mur.

3. Types de planchers
a) Les planchers en béton armé (BA)
Ce mode de construction est basé sur la réalisation d’une dalle en béton, coulée sur
place à l’aide de coffrages. Le plancher en béton armé est très employé pour les raisons
suivantes :
• Il permet une grande variété d’applications.
• Il est économique.
• Sa composition homogène garantit une excellente liaison entre les différents
éléments : armatures de la dalle et armatures de chaînage, poutres, murs.
 Les planchers à dalle pleine
Ce sont des planchers dont le volume de la dalle comporte uniquement du béton

armé, et prenant appui sur les voiles et les poteaux par l’intermédiaire des poutres noyées.
b) Les planchers semi-préfabriqués
Ils sont constitués des éléments préfabriqués et d’autres coulés en place.

- Les planchers avec poutrelles préfabriquées ou planchers à corps creux
Ils sont constitués d’un système porteur, d’un système coffrant et d’une dalle de
compression. Le système porteur est constitué de poutrelles préfabriquées disposées dans le
sens de la plus petite portée du plancher et dont le rôle est de transmettre les surcharges et le
poids propre de la dalle aux poutres et reprendre les efforts de traction. Le système coffrant
quant à lui est constitué d’entrevous ou corps creux en béton ou en polystyrène reposant sur
les poutrelles et enfin la dalle de compression ou hourdis est une couche de béton de treillis
soudés de 4 à 5 cm d’épaisseur coulée sur les entrevous. Elle reprend les efforts de
compression
-
-
-
- Les planchers avec prédalles

Une prédalle est une dalle de faible épaisseur préfabriquée. pouvant être en béton
armé ou en béton précontraint. Elle a pour rôle de reprendre les contraintes de traction
induites dans le plancher.
Une fois la prédalle mise en place, on pose les treillis soudés puis on coule la dalle de
compression. Ces planchers présentent l’avantage d’une exécution rapide sans nécessité de
coffrage.
- Planchers préfabriqués
• Les planchers nervurés
Ils sont généralement réalisés en béton précontraint et sont constitués d’une dalle
munie de nervure qui en assure le raidissement. On distingue les éléments TT( double T) et U
renversé.
Ils permettent de franchir de plus grandes portées ( 22m à 28m), Avec une largeur
comprise entre 600 mm et 1200 mm pour les U renversés, et standard de 2400 mm à 3000mm
pour les TT. L’épaisseur totale se situe entre 150 mm et 800 mm .
• Les planchers alvéolés
Les planchers à dalles alvéolées sont réalisés à partir de dalles alvéolées enbéton
armé ou précontrainte qui sont fabriqués en usine, elles forment la structure principale d’un
plancher et sont le plus souvent associé à une table de compression constitué de treillis soudé
et de béton coulé en place.

4. Étapes de réalisation d’un plancher a corps creux
Tout juste après avoir fait le demi-chainage, la première étape est : -

Le solivage
Une solive est une pièce de charpente placée horizontalement en appui sur les murs
ou poutres pour soutenir le plancher d’une pièce et porter en dessous les lattes d’un plafond ou
les panneaux d’un plafond suspendu.
Lorsqu’on veut réaliser le plancher, il est capital de repérer la hauteur sous-plafond.
Pour cela, on doit fioler toute la surface sous-jacente afin d’avoir le niveau de référence car
toutes les solives sont placées à la même hauteur en partant de ce niveau de référence. Ensuite
nous devons repérer le sens porteur des nervures qui est généralement la petite portée de la
pièce . Puis il faut faire l’installation des solives comme suit en supposant que nous sommes
dans une pièce quelconque :
• Installer 4 solives à fleur tout autour des murs de la pièce considérée à l’aide des
pointes toques
• Ensuite dans le sens vertical on doit poser d’autres solives à champ tout en ayant
un espacement conséquent et vérifier que ces solives sont bien fixées à l’aide du
niveau à bulle d’air.
• Puis refaire la même chose dans le sens horizontal de sorte que celles à
l’horizontal soient en dessous de celles qui sont dans le sens vertical
- L’étayage
C’est l’opération au cours de laquelle des étais (pièces de charpente servant à
soutenir ou à épauler provisoirement toute partie d’un ouvrage) sont posés afin de soutenir les
solives placées précédemment. Dans certains cas, les bambous de chine sont souvent utilisés.
Habituellement les étais sont placés à chaque point de rencontre de deux solives et pour se
faire, ils sont fixés d’une façon particulière :
• On mesure tout d’abord la distance entre le sol et le nœud de chaque solive
• Puis on coupe l’étai de telle sorte qu’il emboite directement le nœud et il doit être
légèrement au-dessus de la ligne de référence
• Ensuite on fixe donc l’étai et en le fixant il faut éviter qu’il ne soulève les autres étais
déjà présents.
- La pose des nervures

Les armatures de nervure sont tissées bien avant, puis placées sur des planches
servant de support et fixées sur les solives. Habituellement on dispose les nervures suivant les
plus petites portées mais elles peuvent être mises sur les grandes portées lorsque la poutre
solitaire sur laquelle elle devrait s’appuyer est très sollicitée.
- Le noircissement

0
C’est la pose des hourdis (couche de remplissage constituée de béton coulé en place
formant la dalle d’un plancher qui repose sur des poutrelles préfabriquées en béton ou en
acier. Ce sont des éléments préfabriqués en béton ou non mis en place entre deux poutrelles
ou poutres. Ils ont une section de 15*20*50cm tout dépend du type de moule, ils servent
d’élément de remplissages et de coffrage perdu à la dalle de compression)
- Passage de l’électricien et du plombier
Afin d’installer les tuyaux qui serviront à distribuer l’eau et de l’électricité dans tout
le bâtiment
- Fabrication de la nappe de compression
- Pose des joues
C’est une nappe constitue de deux lits d’armature l’une perpendiculaire à l’autre. Elle
sert d’armature de ferraillage de la dalle de compression.
- Coulage de la dalle
Vibration du béton : En effet, la vibration de béton a pour objectif non seulement
d’éliminer les bulles d’air, mais aussi d’obtenir un parement de qualité et une résistance
mécanique optimale en favorisant l’adhérence des matériaux sur les armatures et la solidité du
béton. Le béton doit être vibré dès sa mise en œuvre. Cette action se fait à l’aide d’une
aiguille vibrante dont les étapes d’exécution sont comme suit :
 Plonger rapidement le pervibrateur dans le béton et remonter le lentement ;
 Pour les éléments verticaux (poteaux), vibrer par couches de 50 à 60 cm en
faisant pénétrer le pervibrateur de 10 à 15 cm dans la couche de béton
précédente ;
 Refaire cette action jusqu’où le béton ne se tasse plus, les bulles cessent de se
dégager, la laitance commence à apparaitre en surface et le bruit émis par le
pervibrateur se stabilise.
1
II. DIMENSIONNEMENT
Evaluation des charges:

• Charge permanente :
• Poids propre de la dalle : 25 x 0,17 = 4,25 kN/m2
• Chape de revêtement de 2cm : 20 x 0,02 = 0,4 kN/m2
• Charge variable G = 4,65 kN/m2
• Charge d’exploitation : Q = 5 kN/m2
Ces charges doivent être déterminées pour la combinaison d'actions la plus défavorable,
C’est-à-dire :
- A l’ELU : 1.35 G + 1.5 Q
- A l’ELS : G + Q
Soient :
- pu : la charge sur le plancher à l’ELU ;
- pser : la charge sur le plancher à l’ELS.
AN :
Pu = (1,35 x 4,65) + (1,5 x 5) = 13,78 KN/m2
Pser = 4,65 + 5 = 9,65 KN/m2
Méthode de calcul utilisée : On a

:
•
• q = 5 KN/m2 ≤ 5kN/m2
• fissuration : ne compromettant pas la tenue des cloisons ni celle des
revêtements ;
• Inertie des travées : le moment d’inertie dans toutes les travées est constant
portées : toutes les travées sont égales
D’où on appliquera la méthode forfaitaire de calcul des planchers.
Le principe de cette méthode consiste à autoriser des transferts de moment entre les sections
sur appuis et en travée (et réciproquement).

2
Les armatures de la dalle sont déterminées à partir des moments isostatiques au centre de la
Dalle et , correspondants respectivement aux sens et .
Vérification du sens de la dalle :
On a le coefficient
> 0,40 : donc le panneau porte dans les deux sens lx et ly.
Moment au centre de la dalle :
Selon les règles de BAEL 91 modifiées 99 :

Pour une dalle de dimension et reposant librement sur son pourtour et supportant une
charge p uniformément répartie, les moments au centre de la plaque et , par
bande de largeur unité sont donnés par :
Suivant le sens de la petite portée : M0x = μx.P.
Suivant le sens de la grande portée : M0y .M0x Avec :
M0x : Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la petite portée ; M0y :
Moment de flexion au centre de la plaque dans le sens de la grande portée.
Les valeurs des coefficients μx et μy sont donnés en fonction du rapport α par le tableau
cidessous qui donne, pour les cas considérés, les mêmes résultats que les abaques de Pigeaud :

3
Tableau
1: Valeurs des coefficients μx et μy.
lx/ly μx μy
0,40 0,110
0,45 0,102
0,50 0,095
0,55 0,088
0,60 0,081 0,305
0,65 0,0745 0,369
0,70 0,068 0,436
0,75 0,062 0,509
0,80 0,056 0,595
0,85 0,051 0,685
0,90 0,046 0,778
0,95 0,041 0,887
1,00 0,037 1,000
Comme , les valeurs des coefficients μx et μy sont déterminées par interpolation.

On a : et .
D’où :
Tableau 2: Moment de la dalle isostatique
A L'ELU (MN.m/ml) A L'ELS (MN.m/ml)
lx [m] ly [m] μx μy
M0x M0y M0x M0y
4,67 5,00 0,042 0,863 0,0126 0,0109 0,0088 0,0076
Moment réel sur la dalle :
Les moments dans les panneaux réels sont égaux aux moments isostatiques multipliés par des
coefficients forfaitaires.
Soient : , : Les moments aux appuis ;
, : Les moments en travée.
Tels que :
- Suivant la petite portée = 0,60 , = 0,85 et = 0,30
- Suivant la grande portée : = 0,50 , = 0,85 et = 0,30

4
Tableau
D’où :
3:Moment réel unitaire sur la dalle à l'ELU
Moment en Suivant lx suivant ly
[MN.m/ml]
M (app.G) x Mtx M (app.D) x M (app.G) y Mty M (app.D) y
Valeur 0,00757 0,01073 0,00379 0,00545 0,00828 0,00327
Tableau 4: Moment unitaire réel sur la dalle à l'ELS

Moment en Suivant lx suivant ly
[MN.m/ml]
M (app.G) x Mtx M (app.D) x M (app.G) y Mty M (app.D) y
Valeur 0,00530 0,00751 0,00265 0,00381 0,00580 0,00229
Armature principale sur la dalle :
La fissuration est peu préjudiciable donc le calcul sera mené à l’ELU.
Pour ce calcul, on va suivre l’organigramme de calcul présenté dans l’ANNEXE I
Type de section :
• si : SSA
• si : SDA
Avec
: Moment réduit limite tel que = 0.317γ – 0.1730 pour Fe E500, fc28 = 25MPa et ϴ = 1 ;
: le moment réduit ;
d = 0.9h = 0.9x0.17 = 0.15m b0 = 1 m suivant la petite portée lx
et suivant la grande portée ly ;

5
Tableau
5: Type de section d’armature :

Suivant Lx Suivant Ly
App. G Travée App. D App. G Travée App. D

Mu [MN.m] 0,00757 0,01073 0,00379 0,00545 0,00828 0,00327
Mser [MN.m] 0,00530 0,00751 0,00265 0,00381 0,00580 0,00229
γ = Mu/Mser 1,428 1,428 1,428 1,428 1,428 1,432
μbu *MN.m+ 0,023 0,032 0,011 0,016 0,025 0,010
μlu *MN.m+ 0,280 0,280 0,280 0,280 0,280 0,281
(μbu ≤ μlu)? Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Type de Section SSA SSA SSA SSA SSA SSA
Les armatures principales :
𝐴 = 𝑀 𝑎 𝑥 ( 𝐴 𝑢 ; 𝐴 𝑚𝑖 𝑛 )
Tels que :
 : la condition de non fragilité.

, la section d’armature ;

Avec :
- b0 = 1 m suivant la petite portée lx et la grande portée ly ;

- h = 0,17 m
- d = 0,9h = 0.9x0.17 = 0,15 m
- = (1−0,6 ) (calcul simplifié car < 0,30)
- d = 0,9h = 0.9 x 0.17 = 0,15 m
On a
Suivant lx et ly :
= Max (1,7 ; 1.45)

6
Tableau
Et les autres calculs sont récapitulés dans le tableau suivant :
6 : Valeur des sections d'armature de la dalle.

Suivant Lx Suivant Ly
App. G Travée App. D App. G Travée App. D

Mu [MN.m] 0,00757 0,01073 0,00379 0,00545 0,00828 0,00327
Mser [MN.m] 0,00530 0,00751 0,00265 0,00381 0,00580 0,00229
γ = Mu/Mser 1,428 1,428 1,428 1,428 1,428 1,432
μbu *MN.m+ 0,023 0,032 0,011 0,016 0,025 0,010
μlu *MN.m+ 0,280 0,280 0,280 0,280 0,280 0,281
(μbu ≤ μlu)? Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Type de Section SSA SSA SSA SSA SSA SSA
Zb (m) 0,151 0,150 0,152 0,151 0,151 0,152
Au (cm²) 1,15 1,64 0,57 0,83 1,26 0,49
Amin (cm²) 1,70 1,70 1,70 1,70 1,70 1,70
A (cm²) 1,70 1,70 1,70 1,70 1,70 1,70
Choix d'armature 4 HA 8 4 HA 8 4 HA 8 4 HA 8 4 HA 8 4 HA 8
NOMENCLATURE
Longueur
N° Dimension [mm] Nombre Espacement [cm] Forme
développé [m]
1 HA 8 16 25 4.90
2 HA 8 20 25 5.22

7
Tableau

8
Figure 1: Plan de ferraillage du plancher

CHAPITRE III: REMARQUES ET CONCLUSIONS
Ce stage m’a permis d’acquérir une grande expérience et d’avoir un aperçu de ce qui
se passe sur le terrain et j’ai eu à toucher du doigt les réalités des techniciens et des manœuvres.
Malheureusement je garde un souvenir en demi-teinte de mon passage dans cette

entreprise car j’ai vu les employés qui travaillaient ne pas se faire rémunérer et lorsque la
sueur de ton front n’est pas récompensée la volonté et le résultat attendu subissent un gros
coup. Lors de mon passage beaucoup de manœuvres ont plié bagages et sont partis parce
qu’ils ne sont pas payés.
Et si je pouvais faire une suggestion à notre prestigieuse école elle aurait été que
celle-ci se charge de trouver les stages du moins aux étudiants qui n’arrivent pas à en trouver car il
est très difficile de nos jours de nos jours d’en trouver…

ANNEXE
Oui Non
(Calcul exact)Oui Non (calcul simplifié)
ORGANIGRAMME DE CALCUL DES ELEMENTS SOUMIS EN FLEXION

SIMPLE A L’ELU :

TABLE DE MATIERES
DEDICACE ................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
AVANT PROPOS ..................................................................................................................... iii
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE.......1
I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE...................................................................................
II. DEROULEMENT DU STAGE.................................................................................................
CHAPITRE II : PROCEDES DE REALISATION ET DIMENSIONNEMENT D’UN

PLANCHER A CORPS CREUX.....................................................................................................4
I. GENERALITES SUR LES PLANCHERS...............................................................................
1. Définition et rôles......................................................................................................................
2. Terminologie d’un plancher......................................................................................................
3. Types de planchers.....................................................................................................................
a) Les planchers en béton armé (BA)............................................................................................
b) Les planchers semi-préfabriqués..............................................................................................
4. Étapes de réalisation d’un plancher a corps creux....................................................................
II. DIMENSIONNEMENT.........................................................................................................
CHAPITRE III : REMARQUES ET CONCLUSIONS ........................................................... 19
ANNEXE ................................................................................................................................. 20
TABLE DE MATIERES .......................................................................................................... 21

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DIMENSIONNEMENT ET REALISATION D’UN PLANCHER A CORPS CREUX

Rédigé par NAN UM Franck Borel

Si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce au concours de plusieurs intervenants que je ne

 Le personnel administratif de l’IUT de Douala avec à sa tête notre admirable directeur

Rédigé par NAN UM Franck Borel ii

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Rédigé par NAN UM Franck Borel ii

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POUR LE CYCLE LICENCE TECHNOLOGIQUE NOUS AVONS :

Economie D’Energie et Environnement (EEE)

Rédigé par NAN UM Franck Borel v

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET

II. DEROULEMENT DU STAGE

Les outils utilisés lors de ce stage sont :

 LES OUTILS MIS À MA DISPOSITION

Rédigé par NAN UM Franck Borel

 JOURNAL DE BORD OU TACHES EFFECTUÉES HEBDOMADAIREMENT

Rédigé par NAN UM Franck Borel 2

CHAPITRE II : PROCEDES DE REALISATION ET

Rédigé par NAN UM Franck Borel 3

Les planchers sont constitués de :

- Une dalle horizontale ( 160 à 300mm d’épaisseur)

Les planchers jouent plusieurs rôles dans la construction :

-Ils sont des éléments de stabilité et de raidissement de l’ossature du bâtiment

-Ils sont des écrans isolants (acoustiques, thermiques, …)

2. Terminologie d’un plancher

La poutre : Elément porteur horizontal et linéaire faisant partie de l'ossature d'un

Rédigé par NAN UM Franck Borel 4

L’encorbellement : C’est une construction faisant saillie sur un mur.

Rédigé par NAN UM Franck Borel 5

 Les planchers à dalle pleine

Ce sont des planchers dont le volume de la dalle comporte uniquement du béton

Rédigé par NAN UM Franck Borel 6

b) Les planchers semi-préfabriqués

Ils sont constitués des éléments préfabriqués et d’autres coulés en place.

- Les planchers avec prédalles

Rédigé par NAN UM Franck Borel 7

Rédigé par NAN UM Franck Borel 8

Tout juste après avoir fait le demi-chainage, la première étape est : -

- La pose des nervures

Rédigé par NAN UM Franck Borel 1

Evaluation des charges:

- A l’ELU : 1.35 G + 1.5 Q

- pser : la charge sur le plancher à l’ELS.

Pu = (1,35 x 4,65) + (1,5 x 5) = 13,78 KN/m2

Pser = 4,65 + 5 = 9,65 KN/m2

Méthode de calcul utilisée : On a

D’où on appliquera la méthode forfaitaire de calcul des planchers.

Rédigé par NAN UM Franck Borel 1

Vérification du sens de la dalle :

Moment au centre de la dalle :

Selon les règles de BAEL 91 modifiées 99 :

Rédigé par NAN UM Franck Borel 1

Comme , les valeurs des coefficients μx et μy sont déterminées par interpolation.

4,67 5,00 0,042 0,863 0,0126 0,0109 0,0088 0,0076

Moment réel sur la dalle :

- Suivant la grande portée : = 0,50 , = 0,85 et = 0,30

Rédigé par NAN UM Franck Borel 1

Valeur 0,00757 0,01073 0,00379 0,00545 0,00828 0,00327

Tableau 4: Moment unitaire réel sur la dalle à l'ELS

Valeur 0,00530 0,00751 0,00265 0,00381 0,00580 0,00229