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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix -Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland

MINISTERE DE L’ENSIGNEMENT SUPERIEURMINISTRY OF HIGH EDUCATION

UNIVERSITE DE DOUALA
UNIVERSITY OF DOUALA
=====================
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
ADVANCED TEACHERS’ TRAINING COLLEGE FOR
TECHNICAL EDUCATION
DIVISION DES TECHNIQUES INDUSTRIELLES

DEPARTEMENT DU GENIE CIVIL


Option : Bâtiment et travaux publics(BTP) et Installation Sanitaire(IS)

CONCEPTION ET ETUDE TECHNIQUE D’UN COMPLEXE


SCOLAIRE D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE,EN R+2,
SIS A LOGBESSOU-DOUALA

Projet de fin d’étude du premier cycle en vue de l’obtention du Diplôme de


Professeur d’Enseignement Technique premier grade (DIPET I)

BISSO EDGAR WILLY SERGENT


Rédigé et soutenu par :
EFEMBA RODRIGUE HYACINTHE
GAPWOU TSAGUE AQUILAS
TCHIANZE YOTA MISKILONE
Encadrement Académique : DEVANT UN JURY COMPOSE DE :
M. NGWEM BAYIHA Blaise
 Président : Pr. FOKWA DIDIER
Encadrement professionnel :
 Rapporteur : M. NGWEM BAYIHA Blaise
M. TETO CYRIAC
Entreprise :  Membre 1 : M. ABANDA

LEWIS CONSTRUCTION  Membre 2 : M. ADZONGO



ANNEE ACADEMIQUE : 2016/2017 PAGExvii
DEDICACES

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A MES FEUX PARENTS

EYANG ONDOUA ANNE MARIE ET BALLA BENOIT

BISSO EDGAR WILLY SERGENT

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A MON FEU FRERE

AZELE EUSTACH ROSTAND

EFEMBA RODRIGUE HYACINTHE

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A MON FEU PERE

NGAPWU JOSEPH DESIRE

GAPWOU TSAGUE AQUILAS

PAGExvii
A MES PARENTS

Mr et Mme YOTA

TCHIANZE YOTA MISKILONE

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REMERCIEMENTS

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La rédaction de ce document n’aurait pu être réalisé sans l’aide et l’assistance
morale, physique, pédagogique et financière de ceux ou celles, qui par leur sympathie, leur
collaboration et leur disponibilité ont bien voulu contribué de près ou de loin à la réalisation
de ce travail.

J’adresse ma profonde gratitude :

- Au chef de département de Génie Civil Pr FOKWA Didier qui est pour nous un
modèle de savoir ;

- A notre encadreur académique Mr NGWEM BAYIHA Blaise pour sa disponibilité


et ses conseils ;

- Au staff administratif du génie civil en général pour leur disponibilité, leurs conseils et
leur abnégation au travail;

- A l’ingénieur Mr. TETO, pour sa disponibilité ;

- A Mr ADZONGO. Mr KOUATCHA et Mr NYOBE pour leur apport pédagogue;

BISSO EDGAR WILLY SERGENT

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Ma gratitude et mes sincères remerciements vont à l’endroit de Dieu tout puissant et de toutes les
personnes qui ont contribué à mon éducation sinon ce mémoire de fin d’étude ne serait jamais
mis sur pieds. Je pense tout d’abord à :

- Au chef de département de Génie Civil Pr FOKWA Didier qui est pour nous un
modèle de savoir ;

- A l’entreprise LEWIS CONSTRUCTION qui nous a ouvert ses portes et fourni le


projet sur lequel nous travaillons;

- A l’ingénieur Mr. TETO, pour sa disponibilité ;

- A notre encadreur académique Mr NGWEM BAYIHA Blaise pour sa disponibilité


et ses conseils ;

- Au staff administratif du génie civil en général pour leur disponibilité, leurs conseils et
leur abnégation au travail;

EFEMBA RODRIGUE HYACINTHE

PAGExvii
L’élaboration de ce document ne saurait être réalisé sans l’aide et l’assistance morale et
physique de ceux ou celles, qui par leur sympathie, leur collaboration et leur disponibilité ont bien
voulu contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Nous adressons notre profonde gratitude notamment
- Au directeur de L’ENSET DE DOUALA Pr. Claude BEKOLO ;
- Au chef de département de Génie Civil Pr. Didier FOKWA qui est pour nous un modèle de
savoir, pour son sens aigue du travail bien fait;
- Dr. Gilbert TCHEMOU pour ses conseils et sa disponibilité
- Aux enseignants : M. NGWEM,M. ADZONGO,M. NYOBE, M. ABANDA, M.
KOUATCHA pour la formation dont ils nous ont fait bénéficier ;
- A l’entreprise LEWIS CONSTRUCTION de qui nous a ouvert ses portes et fourni le projet
sur lequel nous travaillons;
- A l’ingénieur Mr TETO CYRIAC

GAPWOU TSAGUE AQUILAS

PAGExvii
L’élaboration de ce document ne saurait être réalisé sans l’aide et l’assistance morale et
physique de ceux ou celles, qui par leur sympathie, leur collaboration et leur disponibilité ont bien
voulu contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Nous adressons notre profonde gratitude notamment
- Au directeur de L’ENSET DE DOUALA Pr. Claude BEKOLO ;
- Au chef de département de Génie Civil Pr. Didier FOKWA qui est pour nous un modèle de
savoir, pour son sens aigue du travail bien fait;
- Dr. Gilbert TCHEMOU pour ses conseils et sa disponibilité
- Aux enseignants : M. NGWEM, M. ADZONGO, M. NYOBE, M. ABANDA, M.
KOUATCHA pour la formation dont ils nous ont fait bénéficier ;
- A l’entreprise LEWIS CONSTRUCTION qui nous a ouvert ses portes et fourni le projet sur
lequel nous travaillons;
- A l’ingénieur M .TETO CYRIAC
- .

TCHIANZE YOTA MISKILONE

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RESUME

Le projet de mémoire est une étape dans le cycle de formation de l’élève


professeur de troisième année de l’Ecole Normale des Enseignements Techniques (ENSET),
de l’Université de Douala, en vue de l’obtention du DIPET I. C’est l'occasion pour lui,
d'exprimer les connaissances, les facultés d'analyse et de synthèse acquises durant ces trois
années d’étude.

Notre sujet d’étude, mené en collaboration avec le bureau d’étude technique BTP
SARL, porte sur la « Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire
général » devant abriter les classes , l’administration, la cantine de l’école, les aires de jeux
et de sport et de circulation. Lequel complexe s’étend sur une superficie de 4130 m 2, qui est
situé sur un lot.

Il se compose de :

- Un premier bâtiment R+2 de (6e en 2nd) ;


- Un deuxième bâtiment R+2 de (2nd en Tle) ;
- Un bâtiment administratif (R+1) ;
- Une cantine pour élèves ;
- Des aires de jeux, de sport et de circulation des biens et personnes.
Notre plan de travail a été le suivant : la conception Architecturale, le calcul de
structure, l’assainissement, la sécurité incendie, l’organisation de chantier et le devis
quantitatif et estimatif. Il en est ressortit que le cout total du projet est estimé à : 700 302
708 francs CFA( sept-cent millions trois cent deux mille sept cent huit francs CFA) toutes
taxes comprises, soit 169 565 FCFA (cent soixante-neuf mille cinq cent soixante-cinq
francs par m2).

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ABSTRACT

For every student teacher of the third year of the higher technical teacher’s training school
(ENSET) Douala, a research propjet is very necessary for the obtention of a DIPET 1. This is the
occassion for him to examine the knowledge, the faculties of analysis and synthesis acquired during
the past 3 years of studies.

Our shidy carried out in collaboration with the technical studies office (LCBTB SARL) is
based on ˂˂the construction of a general secondary school complexes» which shall harbor class
room, the administration, the school canteen, playgrounds and circulation paths the complexe
extends on a surface area of 4130m² situated on a piece of land at logbessou Douala.

IT is made up of :

 A first building ( ground floor + 2 ) for the first cycle ( form 1 to form4)
 A second building ( ground floor +2) for the 2nd cycle (form 5 to ripper ).
 An administrative block (ground floor +1)
 A school canteen for students.
 Playgrounds, circulatio paths, water reservoirs and troughs.

Our plan of activities was as thus :

 The architectural conception.


The circulation of structures.
 The Security
 The organization of the construction site.
 The quantitative and estimative budget.

It was found Out that the total cost of the project is estimated 700 302 708 F CFA
comprised of all taxes. Thugs for cash m² 169 565 F CFA.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau III.1.a:.Classe d’exposition de l’ouvrage ........................................................................14


Tableau III.2.2Valeur des coefficients de pression………..............................................................36
TableauIII.2.2.b : Récapitulatif de la pression…………………......................................................38
TableauIII.2.2.c: RécapitulatifDes actions sur la paroie….....................................................40
Tableau III.2.2.d: Récapitulatifs des valeurs..................................................................................47
Tableau III.3.1: Données de base....................................................................................................55
Tableau III.2 : Récapitulatifs des forces.........................................................................................63
Tableau III.2.a: Récapitulatifs des réactions..................................................................................64
TableauIII.3: Efforts à l’intérieur des barres..............................................................................108
TableauIII.4Récapitulatifs des sections des éléments de la charpente........................................192
TableauIII.5:Récapitulatifs des efforts tranchants.....................................................................199
Tableau III.5.a:Récapitulatif des moments fléchissant en travée................................................217
TableauIII.5.b:Récapitulatifdes moments fléchissant en appuis...............................................230
TableauIII.5.2.1:Tableau des données.......................................................................................231
TableauIII.5.2.2: Tableau des données........................................................................................234
TableauIII.5.2.3: tableau des aciers transversal...........................................................................245
Tableau III.6.2: Charge surfacique des éléments.........................................................................246
Tableau III.6.2.a: Récapitulatifs des efforts en travées................................................................255
TableauIII.6.4.a: calcul des différents chargements cas 1...........................................................256
TableauIII.6.4.bcalcul des différents chargements cas2:.............................................................266
Tableau III.6.4.c calcul des différents chargements cas 3……………………………….…………....268
TableauIII.6.4.e:calcul des différents chargements cas 4...........................................................269
TableauIII.6.4.f:calcul des différents chargements cas 5............................................................271
TableauIII.6.4.g: calcul des différents chargements cas 1..........................................................273
TableauIII.6.4.g :calcul des différents chargements cas 2...........................................................289
TableauIII.6.4.h: calcul des différents chargements cas 3..........................................................297

TableauIII.6.4.i: calcul des différents chargements cas4………...………………………………….298

TableauIII.6.4.j: calcul des différents chargements cas5…………………...……………………….299

TableauIII.6.4.k: moment fléchissant aux appuis…………………….……………………….300

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TableauIII.6.4.l : moment fléchissant maximum en travée………………..………………………….301

TableauIII.6.4.m : efforts tranchant maximum…………………………….…………………………..302

TableauIII.6.5.a : efforts tranchants ELU……………………………………………….……………..303

TableauIII.6.5.b : moment fléchissant en appuis (ELU)………………………….…………………..304

TableauIII.6.5.c : Moment fléchissant en appuis (ELS)………………………………….…………..305

TableauIII.6.5.d : Moment fléchissant maximal en travée (ELU)…………………………………..306

TableauIII.6.5.e : Moment fléchissant maximal en travée (ELS)……..……………………………..307

TableauIII.6.6.a : Moment fléchissant aux appuis………………………………..…………………..308

TableauIII.6.6.b : Moment fléchissant maximal en travée …………………………………………..307

TableauIII.6.5.c : efforts tranchants maximum………………………………………………………...309

TableauIII.6.7.a : Donné……………..……….………………………………………...………………..310

TableauIII.6.7.b : Données……………...………………………………………………………………..311

TableauIII.6.7.c : Données………………………………………………………………...……………..312

TableauIII.6.7.d : nomenclature des aciers…………………………………………………………………

TableauIII.6.8. : Charge surfacique des éléments………………………………………………………

TableauIII.6.8.a : calcul des différents chargements cas1………………………………………………..

TableauIII.6.8.b : calcul des différents chargements cas2……………………………………………

TableauIII.6.8.c : calcul des différents chargements cas3………………………………………………

TableauIII.6.8.d : calcul des différents chargements cas4…………………………………………….

TableauIII.6.8.e : calcul des différents chargements cas5………………………………………………..

TableauIII.6.8.f : calcul des différents chargements cas1………………………………………………...

TableauIII.6.8.g : calcul des différents chargements cas2………………………………………………

TableauIII.6.8.h : calcul des différents chargements cas3………………………………………………..

TableauIII.6.8.i : calcul des différents chargements cas4………………………………………………

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TableauIII.6.8.j : calcul des différents chargements cas5………………………………………………

TableauIII.6.8.k : moment fléchissant aux appuis……………………………………………………….

TableauIII.6.8.l : moment fléchissant en travée……………………………………………………………

TableauIII.6.8.m : effort tranchants maximum……………………………………………………………

TableauIII.6.8.n : données…………………………………………………………………………………….

TableauIII.6.8.3.a : données………………………………………………………………………………….

TableauIII.6.8.3.b : données…………………………………………………………………………….

TableauIII.6.8.3.c : données……………………………………………………………………………….

TableauIII.6.8.3.d : données…………………………………………………………………………….

TableauIII.6.8.4 : Nomenclature des aciers…………………………………………………………….

TableauIII.9 : Les charges surfacique…………………………………………………………….

TableauIII.9.a : charge surfacique…………………………………………………………….

TableauIII.9.b : reprise des charges sur les poteaux1 par niveaux……………………………………..

TableauIII.9.c : reprise des charges sur le poteau 2 par niveau

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

LISTE DES FIGURES

Figure III.3.1 : surface de reprise de la panne...........................................................................


Figure III .3.1 .a :schéma mécanique de la panne.................................................................21
Figure III 3.1.b :schéma mécanique flexion dérivée..............................................................25
Figure III 3.2 :effort sur la ferme.........................................................................................26
Figue III 3.3:effort mécanique de la ferme...........................................................................29
Figure III.4.2 :schéma du chéneau.........................................................................................30
Figure III .4.2.a :schéma mécanique du chéneau...................................................................31
Figure III.43:ferraillage du chéneau.....................................................................................32
Figure III .5:schéma mécanique du chainage.........................................................................33
Figure III.5.1 :schéma des efforts tranchant et moment fléchissant.......................................34
Figure III.6.1 :surface de reprise de la poutre.......................................................................35
Figure III.6.3 : schéma mécanique de la poutre ...................................................................44
Figure III.6.6.a :diagramme de l’effort et du moment fléchissant..........................................45
Figure III.6.7 :feraillage de la poutre 2 de la file 2.............................................................46
FigureIII.6.8:surface de reprise de la poutre 8 de la file C..................................................51
Figure III 6.8.a: schéma mécanique de la poutre 8 de la file C................................................51
Figure III 6.8.4 : ferraillage de la poutre 8 de la file C……………………………………………

Figure III.7 : vue en plan de l’escalier…………………………………………………………..

Figure II.7.a : schéma mécanique………………………………………………………………..

Figure III .7.b : diamètre des efforts tranchantes moment fléchissant…………………………

Figure III .8 : schéma mécanique……………………………………………………………………

Figure III .8.2 : ferraillage de la poutrelle………………………………………………………….

Figure III .8.détail du plancher haut du Rez de Chaussée………………………………………….

Figure III .9 : ferraillage du poteau du


RDC…………………………………………………………….

Figure III .9.a : ferraillage du poteau étage


2……………………………………………………………..

Figure III .9.b : ferraillage du poteau étage


1………………………………………………………………..

Figure III .9.c : zone de


recouvrement………………………………………………………………………..
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure III .9.d : ferraille poteau du RDC,


etage1,2,3……………………………………………………

Figure III .10.1 : schéma de la semelle


……………………………………………………………

Figure III .10.2 : schéma de ferraillage de la


semelle1……………………………………………………

Figure III .10.3 : schéma de ferraillage de la


semelle2……………………………………………………...

Figure III .10.3.a : schéma de ferraillage de la


semelle2……………………………………………………
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

INTRODUCTION GENERALE

La vision nationale de développement, est de faire du Cameroun un pays émergent à


l’horizon 2035. Le document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) opérationnalise
cette vision tout en mettant le pays en conformité avec ses engagements internationaux en matière de
travail et de sécurité sociale. A cet effet, l’une des missions du ministère des enseignements
secondaires est la promotion de l’alphabétisation et l’accès à l’instruction pour toute personne,
malgré sa situation économique et sociologique. Pour y parvenir, il a décidé de se faire construire sur
un terrain de 4130 m² un bâtiment devant abriter un COMPLEXE SCOLAIRE
D’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL, sis à LOGBESSOU dans la région du littoral,
arrondissement de douala 5e. Le problème qui se pose est de ‘‘concevoir un tel ouvrage dans le
respect de la réglementation en matière de construction, tout en assurant le bien-être de ses
usagers et sa durabilité’’. La solution que nous proposons est présentée par « la conception et
l’étude technique des bâtiments multifonctionnels ».
Les objectifs de notre étude sont donc, d'assurer la résistance mécanique de cet ouvrage
face aux différentes contraintes et intempéries auxquelles elle sera soumise, d’assurer la
sécurité de ses usagers et enfin d’assurer la durabilité de l’ouvrage dans le temps. Notre
démarche a été la suivante :

- Etude préliminaire (présentation du projet, étude topographique et


géotechnique) ;
- Conception architecturale ;
- Calcul des structures ;
- Dimensionnement d’autres éléments du projet ;
- Viabilisation du projet ;
- Quantification et l’estimation du projet.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITRE I: ETUDE PRELEMINAIRE


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

I. PRESENTATION DU PROJET

A -CONTEXTE SOSIAL

La vision nationale de développement est de faire du Cameroun un pays émergent à


l’horizon 2035. Le document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi(DSCE)
opérationnalise cette vision tout en mettant le pays en conformité avec ses engagements
internationaux en matière de travail et de sécurité sociale. A cet effet, l’une des missions du
ministère des enseignements secondaires est de faciliter l’accès à l’éducation pour toutes les
couches sociales. L’atteinte de cet objectif, nécessite non seulement que les pouvoirs publiques
et les employeurs, épousent la culture de la négociation, mais aussi et surtout que les
travailleurs et les syndicalistes soient régulièrement bien formés sur leurs droits et leurs
obligations, ce qui permettrait d’assainir le monde du travail.

Dans cet ordre d’idée, il a été décidé de la construction d’un complexe scolaire
d’enseignement secondaire général. Pour s’y faire, le projet de performance des
Administrations du MINSEC, prévoit la réalisation des études dudit projet.

B- SITUATION GEOGRAPHIQUE
Ce projet sera réalisé sur un site d'environ 4130 m² situé dans la région du littoral,
département du Wouri, arrondissement de douala 5eet au lieu-dit LOGBESSOU. Le site est un
lot.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le projet en cours se présente donc ainsi:

I) BATIMENT A : SALLES DE CLASSES

a) Rez-de-chaussée :

Numéros Désignations Surface ( m2)


01 Classe de 6e A 63
e
02 Classe de 6 B 63
03 Classe de 6e C 63
04 Classe de 5e A 63
05 Classe de 5e B 63
06 Classe de 5e C 63
07 Toilettes garçons 27
08 Escalier pour le 1er niveau 23,4
09 Une véranda pour la circulation 77
10 Toilettes filles 27
11 Bureau pour surveillant général 9,25
12 Bureau pour surveillant de secteur 9,25
13 Toilettes surveillants 1,5

b) Etage 1 : classes intermédiaires et d’examen

numéros Désignations Surface (m2)


14 Classe de 4e Allemande A 63
15 Classe de 4e Allemande B 63
16 Classe de 4e espagnole A 63
e
17 Classe de 4 espagnole B 63
18 Classe de 3e Allemande A 63
19 Un bureau pour surveillants de secteurs 9,7
20 Un escalier pour le 2eme niveau 23,4

21 Un balcon pour la circulation 77


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

22 Un bureau pour surveillants général 9,7


23 Une salle de permanence 54
24 Toilettes garçons 27
25 Toilettes filles 27

c)Etage 2 : classes et services publics

numéros Désignations Surface (m2 )


27 Classe de 3e Allemande B 63
28 Classe de 3e Espagnol A 63
e
29 Classe de 3 espagnole B 63
30 Classe de 2nd Allemande A 63
31 Classe de 2nd Allemande B 63
32 Salle de permanence 54
33 Toilettes garçons 27
34 Toilettes filles 27
35 Bureau pour surveillant général 9,25
36 Bureau pour surveillant de secteur 9,25
37 Balcon pour circulation des 77
personnes

II) BATIMENT B : SALLES DE CLASSES

a) Rez-de-chaussée : classes et latrines

numéros Désignations Surface (m2 )


38 Classe de 2nd C 1 63
nd
39 Classe de 2 C 2 63
40 Classe de 2nd espagnole A 63
41 Classe de 2nd espagnole B 63
42 Classe de 1ere allemande 63
43 Classe de 1ere espagnole 63
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

44 Toilettes garçons 27
45 Escalier pour le 1er niveau 23,40
46 Véranda pour la circulation des personnes 77
47 Toilettes filles 27
48 Bureau pour surveillant général 9,25
49 Bureau pour surveillant de secteur 9,25
50 Toilettes surveillants 1,5

Etage 1 : salles de classes

numéros Désignations Surface (m2 )


51 Classe de 1ere D 1 63
52 Classe de 1ere D 2 63
53 Classe de 1ere espagnole + allemande 63
54 Classe de 1ère C 63
55 Classe de Tle allemande 63
56 Un bureau pour surveillants de secteurs 9,25
57 Un bureau pour surveillants généraux 9,25
58 Escalier pour le 2e niveau 23,40
59 Une salle de permanence 54
60 Un balcon pour la circulation 77

b) Etage 2 : classes

Numéros Désignations Surface ( m2)


61 Classe de Tle C 63
62 Classe de Tle D 1 63
63 Classe de Tle D 2 63
64 Classe de Tle espagnole A 63
65 Classe de Tle espagnole+ allemande 63
66 Toilettes garçons 27
67 Salle de permanence 54
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

68 Balcon pour circulation des personnes 77


69 Toilettes filles 27

III) BATIMENT C : ADMINISTRATION

a) Rez-de-chaussée : bureaux et latrines

Numéros Désignations Surface ( m2)


70 Une salle des professeurs 48
71 Une salle multimédia 32,60
72 Un secrétariat 22
73 Une salle de conférence 78,40
63 Un bureau des cas sociaux 16
64 Un bureau des sports 16
65 Une salle des soins 16
66 Un vestiaire pour infirmiers 1,50
67 Une pharmacie 9,50
68 Une véranda à l’entrée 25,12
69 Un hall à l’intérieur 35,6
70 Escalier pour l’étage 10
71 Salles d’eaux 42

b) Etage : direction et personnel

numéros Désignations Surface ( m2)


72 Bureau du D.G 22
73 Secrétariat du D.G 22
74 Bibliothèque 78,4
75 Couloir 35,65
76 2 balcons 28,5
77 Toilettes du D.G 1,2
78 Archives 10
79 Censeur 1 22
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

80 Censeur 2 16
81 Censeur 3 16
82 Comptable matière 16
83 Conseiller d’orientation 1 16
84 Conseiller d’orientation 2 16
85 Salles d’eaux 42

IV) ANNEXE :

numéros Désignations Surface ( m2)


86 Espaces verts /
87 Aires de jeux et de détente /
88 Zone de levée de couleurs /
89 Parkings véhicules /
90 Réfectoire pour élèves /
91 Loge du gardien /
92 Un réservoir d’eau /
93 Barrière de l’enceinte de l’établissement 4130
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

I.2 DEVIS DESCRIPTIF

Le présent devis descriptif a pour but de définir la consistance des matériaux de construction de notre
bâtiment. Il précise la qualité des matériaux et le mode d'exécution dans les règles de l'art
conformément aux documents constitutifs du C.S.T.B (Contrôle de Sécurité des Travaux en Bâtiment).

I.2.1 QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

Tous les matériaux employés et toutes les fournitures seront de première qualité et mise en
œuvre dans les règles de l'art, avec grand soin.

 Sable :
Tous les sables fournis par le prestataire ou mise à sa disposition proviendrons des
carrières agrées ou des rivières expérimentées. La granulométrie sera comprise entre 0.5mm et 2.5mm
pour la confession des bétons et des chapes au mortier de ciment. On utilisera de préférence le sable de
rivière. Le diamètre des grains sera inférieur ou égal à 0.2mm pour la réalisation des enduits de
finition.

 Gravillons :

Les gravillons destinés à la confection des bétons seront des matériaux homogènes
naturels ou concassés. Les graviers doivent être débarrassés de leur pellicule par soufflage ou par
lavage. Nous recommandons pour les éléments de structure (poteaux, poutres, plancher) un gravier
5/15 et pour le dallage et autres un gravier 15/25.

 Eau de gâchage :

L'eau de gâchage pour la confection des mortiers et bétons. Elle peut, en général, provenir
de points d'eaux à proximités des travaux ou des rivières, pourvu que sa qualité réponde aux
conditions stipulées ci-dessous. A défaut, l'eau provient d'autres sources (forage, Camerounaise
des eaux, etc…). L'eau de gâchage doit être propre, non salée, notamment dépourvues des
matières chimiques. Nous utiliserons l’eau du forage.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Liants :

Les ciments utilisés pour les bétons et mortiers doivent satisfaire aux conditions générales
imposées par la réglementation en vigueur. Ils sont de type CPJ35 et ne devront présenter aucune trace
d'humidité. Le stockage sur le chantier sera à cet effet réalisé sur un plancher sec et ventilé.

 Armatures :

Les armatures pour le béton armé en acier doux et acier à haute adhérence seront conformes aux
prescriptions des règles prescrites par l'EUROCODE 2. Elles doivent être parfaitement propres sans
aucune rouille, ni peinture ou graisse. Elles seront façonnées et mises en œuvre conformément au plan
de ferraillage joints dans le présent document. On utilisera deux nuances d'aciers pour la réalisation du
ferraillage : les aciers hautes adhérences Fe E400 et les aciers ronds lisses Fe E235 ou pour les treillis
soudés Fe E500.

 Le bois :

Le bois retenu pour la confection des ouvrages et coffrages sera exempt de toutes traces de
pourriture, échauffure, nœuds vicieux, fentes d'abattage ou de roulure. Pour la menuiserie bois, on
utilisera un bois dur du pays du type Obibinga,iroko et l’ayous. Tous les bois utilisés dans la
construction, recevront un traitement contre les attaques d'insectes.

 Coffrages :

Les coffrages seront robustes. Ils devront supporter sans déformation appréciable le poids et la
poussée du béton, les effets de vibration et le poids des hommes employés lors de la mise en œuvre.
L'étanchéité des coffrages sera suffisante pour que l'excès d'eau ne puisse entraîner le ciment. Le bois
de coffrage préconisé par excellence est l'Ayous.

 Béton :

La composition des bétons mis en œuvre pour les semelles, poteaux, poutres et planchers sera
définie par la méthode de CSTB dite méthode DREUX. Les produits obtenus doivent être homogènes
et luisants. La durée de malaxage devra être suffisante pour obtenir le résultat voulu et la mise en
œuvre sera facilitée par l'ouvrabilité du béton. Le serrage du béton sera assuré par des pervibrateurs.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

I.2.1 MODE D'EXECUTION DES PRESTATIONS

a- Préparation du site
Elle consiste, l'aménagement et l'implantation des postes de travail.
b- Implantation:
Cette phase consiste à matérialiser en vraie grandeur notre bâtiment sur le terrain. Elle doit être
exécutée en présence du maître d’ouvrage, une bonne maîtrise du sujet apportera une précision et une
conformité du rapport de la fondation sur le terrain.
c-Terrassement et Fondation :
Dans cette phase on retrouvera les travaux suivants.

 Fouilles en tranchées
L’exécution des fouilles en tranchées se fera à la main pour les semelles et les murs de sous-
bassement, fond et paroi soigneusement dressé. Le fond de fouille sera à la côte -1.50m par rapport au
niveau fini du R.D.C (±0.00).

 Pose du béton de propreté


Le béton de propreté sera posé aux fonds des fouilles sur une épaisseur de 5cm soigneusement
dressé à la taloche pour obtenir une face supérieure horizontale. Il sera dosé à 200Kg/m3 de CPJ 35.

 Réalisation semelles, amorce des poteaux et mur de soutènement ;


 Réalisation de la longrine ;
 Dallage sur terre-plein ;
 Remblais au droit des fondations:
Nettoyage soigné de la fouille et enlèvement de tous les détritus. Remblais en terre d’apport si
celles en place sont inférieures ou égales à celles refusées par le maître d’œuvre ; compactage soigné
(95 % de l’essai Proctor). La mise en place de la terre se fera en couches successives de 0.20 m
soigneusement arrosées. Enlèvement des déblais et déchets, transports au fur et à mesure aux
décharges publiques. Les moyens de transport seront choisis de telle sorte que leur circulation sur le
chantier ne provoque aucun dommage au chantier ou aux ouvrages en cours.

 Introduction de la couche de sable (2cm), mise en place du film étanche ;

 Réalisation de la couche résistante en béton armé :


Cette couche de 8 cm d'épaisseur sera dosée à 350 kg/m3 au ciment CPJ 35.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

d-Ouvrage en béton armé


 exécution des travaux en béton arme

La réalisation de tous les ouvrages doit se faire selon les règles de l’art et conformément au
document graphique fourni par le maître d’œuvre, ce sont les plans d’exécution, les coupes, et les
détails. Ce béton utile à la réalisation des ouvrages sera dosé à 350 Kg/m3 au ciment CPJ35. Les
armatures doivent être mise en place suivant les plans d’armature et sous la surveillance du maître
d’œuvre. Les coffrages de tous les éléments en béton armé seront en bois de coffrage de très bonne
qualité et parfaitement réalisé. Le bétonnage se fera à la pompe à béton et à l'aiguille vibrante.

 Les poutres: elles auront une section de 30 cm x50 cm ;


 Les poteaux: les poteaux auront une section variables en fonction des charges qu’elles
vont supporter ;
 Les planchers: ils sont en dalle à corps creux avec table de compression d’épaisseur
(16+4) cm et les balcons a dalle pleine de (12) cm d’épaisseur ;

 l'escalier: deux volées d'escalier droit vont reliés deux planchers, avec un palier de
repos tournant;
 Le chéneau: il a une forme droite ;
 Le chainage bas: ils ont une section variable de 30* 120 cm² et 25* 120 cm² ;

e-Charpente en bois et couverture


 Les assemblages des éléments de la ferme sont réalisés par clouage ;
 L'assemblage des pannes, chevrons et liteaux sont réalisés par clouage ;
 la couverture est en tôle pré laquée.

f-Acrotère

Elle sera composée ;


 d’un support ;
 d’un isolant ;

 d’une protection de l’isolant ;


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 d’une couche de revêtement.

g-Menuiserie
Le profil d’huisserie à employer sera déterminé en fonction de l’épaisseur de la cloison
intéressée et de sa nature, ainsi que le type de porte. Toutes les pièces de bois recevront une couche
d’impression fongicide, et insecticide. Cet usage est compatible avec la finition ultérieure. Elles
recevront des livraisons au chantier une couche d’impression après brassage, passée par le peintre
chargé des finitions.

 Les fenêtres et les portes sont en alu ;


 Fixation des grilles métalliques de protection ;
 Fixation des gardes corps.
h-Finition
 Carrelage du sol ;
 Couche de béton ;
 Peinture intérieure et extérieure ;
 Raccords.
 L’exécution des revêtements se fera en mortier hydrofuge de ciment à 250 Kg/m3.
i-Aménagement intérieur du bâtiment
 Fixation des extincteurs sur les murs ;
 Fixation des détecteurs de flamme.
j-VRD
 Pose des canalisations d’adduction en eau potable ;
 Pose des canalisations d’évacuation des eaux usées, vannes et pluviales ;
 Réalisation des caniveaux ;
 Réalisation des fosses septiques et puisards ;
 Pose des gaines ;

 Installation du réseau d’électrification ;


 Fixation des appareils électriques et accessoires.

k-Aménagement extérieur
 Réalisation des pavages ;
 Aménagement des parkings ;
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Réservation des aires de jeux ;


 Aménagement des espaces verts.
l-Nettoyage et désinstallation du chantier
 Réassemblage, démolition, nettoyage et évacuation des lattes et planches ;
 Transport des matériels et matériaux supplémentaire vers les packs privés de l'entreprise.
m-Plomberie et sanitaires
Cette partie concerne la fourniture et la pose du matériel sanitaire et de la tuyauterie. Le
matériel et la tuyauterie seront posés conformément aux documents graphiques et suivant les règles de
l’art.
 La tuyauterie sera en P.V.C de diamètre respectant la note de calcul ;
 Les matériels suivants seront en porcelaine : W.C, lavabo ;
 Les portes savons, papiers hygiéniques et serviettes seront en aciers inoxydables ;
 Les appareils sanitaires seront de qualité choisis par le maître d’ouvrage.
n-Assainissement
Cette partie concerne la collecte des eaux pluviales et de ruissellement de la concession et leur
évacuation, l’aménagement des espaces verts avec gazons et des fleurs et celui des parkings. Le
système d’assainissement sera de type séparatif. Il comportera un réseau d’eaux pluviales et un réseau
d’eaux usées.
o-Regards pour eaux pluviales
Regards en béton armé ; 300 Kg/m3 radier d’épaisseur de paroi selon la profondeur 12 cm
minimum. En tête un chaînage en béton armé d’épaisseur 5 cm avec anneau d’élevage.
p-Emplacement : regard pied de chute, regard à tous les changements
de direction.
q-Peintures et vernis
Les parois inférieures recevront une couche de peinture pantex 800. Les menuiseries en
bois recevront au moins deux de vernies spécifiques pour chaque cas.
r-Electricité
Les salles seront alimentées aux lampes fluorescentes à haut rendement de marque
MAZDA et EUREKA.
s-Espaces verts
Les espaces verts seront aménagés suivant le plan de masse.
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I.3 ETUDE GEOTCHNIQUE

Les études géotechniques des fondations ont été confiées au Laboratoire d’Etudes
Géotechniques SOL SOLUTION AFRIQUE CENTRALE qui a mobilisé une équipe à cet effet
composée comme suit :

- Un (01) Ingénieur Géotechnicien ;


- Un (01) Technicien chargé de la sécurité ;
- Deux (02) sondeurs et deux (02) manœuvres.

a-Objectif de l’étude
L’objectif de cette étude est de déterminer les capacités portantes du sol et de définir le niveau
de fondation du bâtiment. Cette étude se base sur :

- Une campagne de reconnaissance géotechnique ;


- Un plan d’implantation des sondages.
Le rapport présente :

- Les investigations réalisées sur le site ;


- Les résultats des essais et leurs interprétations ;
- Les dispositions constructives et les conditions particulières de réalisation des travaux.

b-Contenu de la campagne
La campagne de reconnaissance est composée de six (06) sondages au pénétromètre
dynamique lourd. Les objectifs de cette campagne sont les suivants :

- Reconnaître les terrains de fondation (épaisseur, résistance) ;


- Définir les différentes possibilités de fondation (profondeurs, portance) ;
- Définir les conditions de réalisation des travaux.

c-Analyse des résultats


Le site présente un ensemble de résistances mécaniques moyennes probablement
suffisantes pour le projet si les dispositions ci-dessous sont respectées. Les profils de résistance
montrent que le site a une résistance mécanique homogène sur l’ensemble de chaque plan horizontal.
Les contraintes admissibles obtenues et qui sont présentées ci-dessous doivent satisfaire aux conditions
suivantes :
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- éviter la rupture du sol à cause de la capacité portante insuffisante ;


- éviter d’importants tassements qui pourraient porter préjudice à l’ouvrage ;
- éviter d’importants tassements différentiels entre diverses parties de l’ouvrage
Les différents sondages au pénétromètre dynamique lourd effectué sur le site donnent la
contrainte moyenne admissible du sol sur une profondeur de 2 m. Ainsi le site sur lequel sera édifié ce
complexe scolaire se trouve à LOGBESSOU. Le sol de cette localité a les caractéristiques suivantes
obtenues à la suite des essais in situ et de laboratoire que nous avons effectuées :

Tableau 1 : caractéristiques du sol

ZONE LOGBESSOU
profondeur de 2 mètres
prélèvement (h)

Teneur en eau du 50%


optimal du milieu (W)
Masse volumique 18 KN/m3
L’angle de frottement 30°
interne
Cohésion (c) 0
Contrainte 1,5 bar
d’admissibilité du sol (adm)
-

Au vu des résultats des essais pénétrometrique, nous suggérons de prendre la capacité portante
suivante, correspondant aux types de fondations précisées :

- Des fondations sur semelles isolées ancrées à 2,00 m de profondeur par rapport au
niveau du terrain terrassé et travaillant à 2,40 kg/cm² ;
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- Des fondations sur semelles isolées ancrées à 2,50 m de profondeur par rapport au niveau du
terrain terrassé et travaillant à 3,00 kg/cm².
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I.4 ETUDE TOPOGRAPHIQUE

I.4.1 Levés topographiques


On entend par levé topographique, l’ensemble des opérations nécessaires pour localiser la
position relative des points et des particularités du terrain en vue de réaliser un plan.

Pour ce faire, il sera question pour nous d’observer les opérations suivantes:

 Effectuer un quadrillage de la zone à lever

 Le choix du point de référence : Nous avons choisi un point de référence suivant le repère
local. Ainsi, nous avons pris pour référence le niveau finit du soubassement d’un bâtiment voisin et
fixé les coordonnées du dit point comme suit :ZZ (0; 0).
 Le traitement des données

Pour ce projet, il a été mis à notre disposition uniquement les altitudes et positions des
points levés auparavant, donc nous devons utiliser ces données pour réaliser les courbes de niveau
et faire le calcul de cubatures. Pour ce faire, nous utiliserons le logiciel COVADIS (logiciel
permettant de tracer les terrains en courbes de niveau ou en MNT : modèle numérique du terrain.
Ce logiciel permet aussi de calculer les cubatures.

PTS X Y
B.1 918481.5500 452452.1200
B.2 918458.0000 452449.4400
B.3 915526.0000 452257.1800
B.4 918823.9288 452358.4200
B.5 918490.0000 452339.8300
B.6 918491.5400 452342.5200
B.7 918453.0200 452434.8100
B.8 918455.7100 452441.3500
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le terrain étant plat nous obtenons les courbes de niveau suivant.


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Chapitre II: Conception architecturale


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

II.1CONCEPTION ARCHITECTURALE

II.1.1GENERALITES

a. Définition
L’architecture est l’art de concevoir et de construire un bâtiment. Notre objectif dans la
conception de ce bâtiment est de satisfaire les besoins des usagers, en assurant leur sécurité et leur
confort tout en tenant compte du côté esthétique, c’est-à-dire de l’architecture.

Pour cela, on s’est basé sur les règles techniques proposées par Ernst NEUFERT dans son
ouvrage intitulé : ‘’Les éléments de projet de construction ’’, prescriptions concernant les travaux de
bâtiment, les règles d’urbanisme et de l’environnement.

De plus les bâtiments nouvellement construits polarisent souvent la perception distraite du


passant. L’étude architecturale est une étude qui consiste résoudre les problèmes liés non seulement à
la forme mais aussi à sa fonction et sa fonctionnalité.

b. Les types d’architectures


En fonction de leur usage, Il existe cinq (05) grandes catégories d’architectures :

 L’architecture religieuse comme le temple, l’église ;


 L’habitation ;
 L’architecture civile : il s’agit des édifices à usage public, à l’exception des bâtiments
religieux ;
 L’architecture industrielle : elle compte les usines, les entrepôts ;
 L’urbanisme : l’aménagement urbain peut concerner le détail (une place, une rue) ou
l’ensemble d’une ville
La forme des bâtiments a évolué en fonction de la découverte de nombreux matériaux qui a
rendu au fil des années les constructions plus claires et plus légères dont le délai d’exécution devient
de plus en plus court.

c. Les contraintes architecturales


La partie architecturale tient compte des contraintes suivantes :
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 Les conditions économiques : l’époque et les moyens de construction conditionnent la


forme et le choix des matériaux à utiliser pour une construction donnée ;
 Les conditions du milieu (climat et relief) : les éléments principaux guidant l’orientant du
bâtiment sont : le climat (le vent et la pluie), l’ensoleillement, la vue et la situation par
rapport à la route ;
 L’urbanisme : selon que l’on soit dans une ville urbaine ou rurale, chacune de ces types de
localités présentent généralement des plans d’urbanisme globaux auxquels tout bâtiment
nécessitant de voir le jour, devrait s’à rythmer afin d’obtenir le permis de construction

II.2.ETUDES ARCHITECTURALES

a. Présentation de l’esquisse du projet


Le bâtiment à construire occupera environ 1980 m² de surface au sol, soit 90 % de la
surface totale du terrain. Il sera construit sur trois niveaux avec un sous-sol, et ce dernier servira de
restauration, le RDC sera à usage principalement de bureaux, le premier étage servira de salles de
classe, le deuxième étage servira de dortoirs et le dernier niveau lui servira de mosquée.

La circulation verticale dans l’immeuble se fait au moyen d’un escalier. Bien qu’il y ait
quatre niveaux, nous ne prévoyons pas de l’équiper d’un ascenseur en raison, d’une part de son cout
d’investissement et de son d’exploitation relativement cher et d’autre part du faite de très la forte
mobilisation de personnes dans le bâtiment due à la mosquée se trouvant au dernier niveau supérieur.

b. Description de l’immeuble
Notre bâtiment présente deux types de formes : une forme rectangulaire en son centre et
une forme triangulaire en son côté est. Elle a une hauteur définie de 15,1 m et -3,50 m pour le sous-sol.
La toiture présente en tous 09 versants et une partie de ces versants est séparée de l’autre par un
collecteur d’eau en béton armé, récupérant donc les eaux provenant des deux versants symétriques. La
distribution des pièces présentée précédemment dans la partie présentation du projet s’est faite en
tenant compte du cadre d’utilisation du bâtiment qui rappelons-le, est un institut de formation.

Aussi, la phase de conception se termine toujours par la matérialisation sur le papier, de


toutes les dispositions techniques et architecturale adoptées pour son projet.

c. Organigrammes fonctionnels
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Chapitre III: DIMENSIONNEMENT


DES STRUCTURES
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SIGNESET ABBREVIATIONS

N° SYMBOLE ABREVIATIONS

Etudeduvent et charpente

1 a longueurdu bâtiment

2 b Largeur dubâtiment

3 h Hauteurdu bâtiment

4 f Flechedela ferme

5 µ Coefficient de perméabilité

6 Q Pression dynamiquedu vent

7 Kr Coefficient de larégion

8 Ks Coefficient du site

9 Bs Coefficient decalcul delapressiondynamique

10 Ce Pressions moyennes desactions extérieures

11 Ci Pressions moyennes desactions intérieures

12 P Pression unitaire

13 G Charges permanentes

14 W Surchargesclimatiques

15 Pu Chargenormaleàl’ELUàla panne

16 Pux Chargehorizontale sur lapanne

17 Puy Chargeverticale surla panne

18 Vf Contraintelimite deflexion

19 Mfx Moment fléchissant par rapport àl’axeox

20 Mfy Moment fléchissant par rapport àl’axeoy

21 Ixx Moment quadratiqueparrapport àl’axexx


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général
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22 Iyy Momentquadratiqueparrapport àl’axeyy

23 V’ Distance entrele centredegravité et labase

24 Mup Moment plastique

25 Mser Moment fléchissant à l’ELS

26 Mu Moment fléchissant à l’ELU

Béton armé

27 At section d’acier transversal

28 As Section d’acier longitudinal

Hauteurutile, distance entrela fibred’acierlapluscomprimée et


29 d
leniveau supérieur dubéton

30 b Largeur d’unepoutreouplus grand côté d’un poteau

31 E ModuledeYoung

32 fe Limite élastique desaciers

33 fc28 Contraintede compression du béton à 28 jours

34 ft28 Contraintedetraction dubéton à 28 jours

35 h Hauteurou épaisseur totale d’unepoutreou d’une dalle

36 ho Epaisseur dela table de compression d’unepoutreen T

37 G Chargepermanente

38 L Longueur d’une poutreou d’un poteau

39 l’e Longueur dela travéedroite

40 l’w Longueur dela travéedroite

41 Mu Moment fléchissant à l’ELU

42 Mser Moment fléchissant à l’ELS

43 Mm Moment fléchissant maximumen travée

44 Mw Moment fléchissant sur appui gauche

PAGExxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

45 Mo Moment fléchissant sur appui de rive

46 Me Moment fléchissant sur appui droit

47 Nser Chargepondéréeàl’ELS

48 Nu Chargepondéréeàl’ELU

49 Pw Chargeàgauchedel’appui

50 Pe Chargeàdroite del’appui

51 St Espacement d’armaturetransversale

52 Z Bras delevier ducoupledeflexion

53 𝜏 Contraintede cisaillement limite

54 𝜎 Contrainte admissible du béton à l’ELS

55 𝜎 Contrainte admissible del’acieràl’ELS

57 𝜎 Contrainte admissible dusol

58 Moment réduitd’unesection dela flècheàl’ELS

Eclairage

59 A Longueur dela pièceéclairée

60 B Largeur dela pièceéclairée

61 d Facteurdedépréciation

62 E Eclairagerecommandé

63 hu Hauteurdu plan utile

64 Ø Fluxlumineux

65 j Rapport desuspension

66 K Indicedu local

67 M Espacement dans lesensdela largeur

68 N Rendement del’appareil

PAGExxiii
69 S Surfacedu plan utile

70 U Utilance

71 Cr Coefficient deruissèlement

87 V vitesse
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.1 HYPOTHESES DE BASE :

Notre projet se situe dans la région du littoral, département du WOURI, arrondissement de douala 5e,
quartier bassa et au lieu-dit LOGBESSOU. Le terrain sur lequel il faut bâtir est morcelé en lots, le lot
51 appartenant au maitre d’ouvrage. Apres des études et des expériences menées sur l’environnement
du site, on a pu avoir les résultats suivants qui nous ont permis de dimensionner notre ouvrage :

a) CLASSE D’EXPOSITION DE L’OUVRAGE :

A douala 5e (au CAMEROUN), précisément au lieu-dit LOGBESSOU, on aproximité


du site le fleuve Wouri qui passe à des kilomètres de là et qui emmène des eaux provenant des mers et
rendant ainsi la zone humide. L’eau du fleuve provoque sur l’ouvrage la corrosion induite par les
chlorures présents dans cette eau. Ceci nous amène donc à conclure d’après l’eurocode 0 et
l’eurocode 1, que notre ouvrage est dans la CLASSE 4 plus précisément la classe d’exposition XS1 :
milieu exposer a l’air véhiculant du sel marin, mais pas en contact avec l’eau de mer. Ainsi pour
la classe d’exposition XS1 les propriétés du béton sont les suivantes :

PAGEii
Classe Rappor Classe Teneur Teneur Rapport maximal A(A+C) Nature du
d’exposi t de minima minimale Cendres Fumée Laitier Addition Addition ciment
tion Eeff/lia résista le en en air (%) volantes de moulu calcaire siliceuse
nt eq nce liant eq silice
minim minim (Kg/m3
ale ale )

XS1 0,55 C30/3 330 / 0,15 0,10 0,15 0,05 0,15 PM


7

Tableau III.1.a Classe d’exposition de l’ouvrag


b) CLASSE SRUCTURALE DE L’OUVRAGE :

La classe structurale de l’ouvrage caractérise la durée d’utilisation du projet, il en existe


six(6) allant de S1à S6. Plus la durée d’utilisation de l’ouvrage est importante, plus la classe structurale
l’est aussi. Alors la classe structurale à utiliser pour notre ouvrage de génie civil est S4, dont la durée
d’utilisation est de 100 ans.

MODULATION DE LA CLASSE DE RESISTANCE S4 :

 Classe d’exposition prise XC4 ;


 Critère d’utilisation du projet a 100 ans : +2 ;
 Critère de classe de résistance: -1 ;
 Critère de nature du liant : 0 ;
 Critère d’enrobage compact : 0
D’où la classe structurale devient donc :
S 4+ 2 -1 + 0 + 0 = S5
CLASSE STRUCTURALE= S5

Ainsi ces classes ayant été définies on peut commencer le dimensionnement des
structures porteuses de notre ouvrage en conformité avec les exigences du milieu entourant notre
projet.
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.2 DIMENSIONNEMENT DE LA CHARPENTE

Par hypothèse, nous dimensionnerons seulement la ferme principale, les autres fermes pourront être
déduites.

III.2.1Nomenclature

- H : la hauteur de notre bâtiment ;

- a : la longueur de notre bâtiment ;

- b : la largeur de notre bâtiment ;

- h : la hauteur de la toiture ;

- pente de la toiture ;

- E : module d’élasticité du bois ;

- s;

- ;

- : flèche (hauteur de la toiture ;

- : masse volumique du bois ;

- : humidité relative ;

- : coefficient de pression extérieur ;

- : coefficient de pression intérieure ;

- : action extérieure du vent ;

- : action intérieure du vent ;

- : pression dynamique de base ;

PAGEii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- : coefficient de site ;

- : moment de flexion à l’état limite ultime ;

- : moment de flexion à l’état limite de service ;

- : charge permanente ;

- : charge d’exploitation ;

- : moment d’inertie ;

- : effet de dimension ;

- : distance la plus éloignée de l’axe neutre ;

- : l’angle de la pente ;

- contrainte maximale ;

- : effort de compression ;

- : largeur de la pièce de bois ;

- : hauteur de la pièce ;

- : épaisseur de la tôle bac.

III.2.2 Effet du vent

Isolation du système : Système fermé

 HYPOTHESES PRISES EN COMPTE :

 Durée de vie de l’ouvrage 50 ans ;

 Classe des charges C1 ;

 Classe de résistance du béton : fck=25 MPa ;

 Fcd=14,2 MPa ;

 Fctm=2,6 MPa

PAGEiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Données de base

 Valeur de q10

q10 Pression normale Pression extrême


Région II 70 daN/m2 122,5 daN/m2
TableauIII.2.2 : valeur des coefficients de pressions

- Effet de site (Ks) : Le site étant exposé Ks=1,3 en région II ;

- Effet de masque Km=1 effet de hauteur ;

- Effet de hauteur : Le bâtiment a une hauteur de 10.80 m soit environ 11 m allant du niveau
plus ou moins ±0.00 au sommet de la cage d’escalier donc Kh=1,15

- Effet de dimension : La plus grande dimension du bâtiment est L=51.70 m donc δ=0,785 ;

- Perméabilité ( ;

- Somme des surfaces des ouvertures donnant sur l’extérieure : 259,20 m2 ;

- Surface totale de l’ensemble des parois : 1250 m2 ;

- Pourcentage d’ouverture des parois ( ) :

20,74% : la construction est dite ouverte.

 Vérifications des conditions de dimensions

 Notre construction est à bloc unique

 La base est un rectangle de longueur L=a=51,70 m et de largeur b=11,80m

PAGEiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 La hauteur du bâtiment h= 10,80 < 30m OK !

 On a une toiture unique ;

 Dimensions.

 OK !

 OK !

 ≤ = 5,40 OK !

 ≤ OK !

On utilisera donc la méthode simplifiée

 Détermination de la pression dynamique Q

Pression normale Pression extrême


70 daN/m2 122,5
1,3 1,3
1 1
𝜎 0,785 0,785
1,15 1,15
Q 82,15daN/m2 143,76daN/m2
Tableau III.2.2.b) : Récapitulatif de la pression

 Détermination des actions extérieures et intérieures

- Actions extérieures

 Les parois étant en maçonneries l’effet du vent est négligeable

PAGEi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Toiture

- Vent normal aux génératrices

Au vent :

| |

| |
( )

Sous le vent

| |

| |
( )

- Vent parallèle aux génératrices

Au vent

| |

| |
( )

Sous le vent :

| |

| |
( )

 Actions intérieures :

Détermination du coefficient )

PAGEii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Toitures vent Toiture vent


normal aux génératrices parallèle aux génératrices
=0,3
Au vent
Sous le vent 65

Au vent
Sous le vent
Tableau (III.2.2.C): Récapitulatif des actions sur les parois

Il vient que | |max = 0,94

 Charges dues au vent

P=| | = 0,94*Q

Pression normale Pression extrême


70 daN/m2 122,5 daN/m2
1,3 1,3
1 1
0,785 0,785
1,15 1,15
Q 78,58daN/m2 137,51daN/m2
P 77,22daN/m2 135,13daN/m2

Tableau (III.2.2.d): récapitulatifs valeurs

Nous travaillerons avec : P=135,13daN/m2

PAGEiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.3 DIMENSIONNEMENT DE LA PANNE

 Données de base :

Ty Contrainte admissible MPa Poids Module


2
pe Fle Tracti Compressi volumique γ N/m d’élasticité
xion on on MPa
IR Min : Min : 38,9 Min : 6000 Min :
OKO Min=100 111 8,68
Max : Max : 60,8 Max : 8000 Max :
128 10,5
Tableau (III.3): Données de base

- Espacement entre ferme: 3,25 m

- Longueur de la ferme la plus chargée : 11,80 m

- Pente de la ferme :

III.3.1 Surface reprise par la panne la plus chargée :

Figure(III.3.1) : surface de reprise de la panne

PAGEiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure(III.3.1.a) : schéma mécanique de la panne

 Charges d’exploitation (Q):

- Q =100daN/m² x 1=100daN/m

 Charges permanentes (G) :

- Couverture : on utilisera des tôles en aluminium 8/10 de charge g1=0,03 KN/m² x 1=


0,03KN/m = 3 daN/m

- Elément d’étanchéité : g2 = 3 daN/m² x 1 = 3 daN/m

G = g1 + g2= 6 daN/m

 Charges dues au vent : (W) = 135,13daN/m² x 1m = 135,13daN/m

 Combinaison des charges :

A L’E.L.U

Ppanne = 1,35G + 1,5Q + 1,1 W

Ppanne = 1,35x 6 + 1,5x 100 + 1,1 x 135,13

Ppanne= Pu = 306,743 daN/m

Notre panne est sollicitée en flexion déviée :

PAGEv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure(III.3.1.b) : schéma mécanique flexion dérivée

Ce qui nous donnes une pente égale à :

 Calcul de et

- Pux = Pusin = 69 daN/m

- Puy = Pucos = 298,88 daN/m

 Calcul de et

III.3.2 Pré dimensionnement de la panne :

(h= avec

- h: la hauteur de la panne ;

- b : la largeur de la panne ;

On a :

PAGEvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

(1) ; Avec

𝜎 (1)’ ;

Avec : ; ; ; en remplaçant dans (1)’ on aura :

On prendra : h = 12 cm et b = 6 cm

- Vérifions la contrainte de flexion

- On sait que (1)

Avec :

2
= 63, 26 bar

2
= 548, 08 bar

OK!!!

PAGEvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

; La contrainte de flexion de la panne (𝜎 est inférieure à la contrainte de flexion limite


(𝜎 , donc la section de bois choisie pourra résister parfaitement aux actions qui lui seront appliquées.

III.3.2 DIMENSIONNEMENT DE LA FERME

◊ Surface reprise de la ferme (S) :

S = 3,25 x 11,80= 38,35 m²

◊ Descente des charges sur la ferme :

Zone 1 : (panne de rive)

Charges apportées par le plafond : Pplafond

- (Pp) : Poids propres du plafond[e = 2cm, (0,05KN/m² x 2)]

Pp = 10 x 3,25 x 0,5= 16,25 daN

- Charges d’exploitation du plafond : 100daN/m² x 3,25 x 0,5 = 162,5 daN

Pplafond = 1,35 x 16,25 + 1,5 x 162,5 = 265,69 daN

Charges apportées par la panne : Ppanne

- Charges d’exploitation : 100daN/m² x 3,25 x 0,5 = 162,5 daN

- Elément d’étanchéité : 3 daN/m² x 3,25 x 0,5 = 4,87 daN

- Charge de la tôle : 3 x 3,25 x 0,5 = 4,87 daN

- Poids propres de la panne : g2 = γ x S = 800 x 0,06 x 0,12 x 3,25 = 18,72 daN

Charges apportées par le vent (W) :

W = 135.13 daN/m² x 0,5 x 3,25 = 219,59 daN

Ppanne = 1,35(4,87 x 2 + 18,72) + 162,5 x 1,5 +1,1 x 219,59 = 523,72 daN

On a donc :
789.41 daN

PAGEviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Zone 2 : (panne intermédiaire)

Charges apportées par le plafond :Pplafond

- (Pp) : Poids propres du plafond[e = 2cm, (0,05KN/m² x 2)]

Pp = 10 x 3,25 x 1 = 32,5 daN

- Charges d’exploitation du plafond : 100daN/m² x 3,25 x 1 = 325 daN

 Pplafond = 1,35 x 32,5 + 1,5 x 325 = 531,37 daN

Charges apportées par la panne : Ppanne

- Charges d’exploitation : 100daN/m² x 3,25 x 1 = 325 daN

- Elément d’étanchéité : 3 daN/m² x 3,25 x 1 = 9,75 daN

- Charge de la tôle : 3daN/m2 x 3,25 x 1 = 9,75 daN

- Poids propres de la panne : g2 = γ x S = 800 x 0,06 x 0,12 x 3,25 = 18,72 daN

- Charges apportées par le vent (W) :

W = 135.13 daN/m² x 1 x 3,25 = 439,17 daN

Ppanne = 1,35(9,75 x 2 + 18,72) + 325 x 1,5 +1,1 x 439.17= 1022,18daN

On a donc :
1553,55 daN

- Zone 3 : (panne faitière)

Charges apportées par le plafond :Pplafond

- (Pp) : Poids propres du plafond[e = 2cm, (0,05KN/m² x 2)]

Pp = 10 x 3,25 x 0,45= 14,63 daN

- Charges d’exploitation du plafond : 100daN/m² x 3,25 x 0,45 = 146,25 daN

Pplafond = 1,35 x 14,63+ 1,5 x 146,25 = 239,13daN

PAGEix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Charges apportées par la panne : Ppanne

- Charges d’exploitation : 100daN/m² x 3,25 x 0,45 = 146,25daN

- Elément d’étanchéité : 3 daN/m² x 3,25 x 0,45 = 4,39 daN

- Charge de la tôle : 3 x 3,25 x 0,45 = 4,39 daN

- Poids propres de la panne : g2 = γ x S = 800 x 0,06 x 0,12 x 3,25 = 18,72 daN

- Charges apportées par le vent (W) :

W = 135.13 daN/m² x 0,45 x 3,25 = 197,63 daN

Ppanne = 1,35(4,39 x 2 + 18,72) + 146,25 x 1,5 +1,1 x 197,63 = 473,89daN

On a donc :

713,02 daN

Nous avons donc les valeurs des forces suivantes :

Forces Intensités Zone


⃗ (daN)

⃗ 789.41 1
⃗ 1553.55 2
⃗ 713,02 3

Tableau (III.3.2): récapitulatif des forces

 Calcul des réactions aux appuis de la ferme :

Soient : ⃗ ; ⃗ et ⃗ , les réactions aux appuis respectifs, A, B et C

PAGEx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure(III.3.2) : efforts sur la ferme

Appliquons le principe fondamental de la statique (PFS) pour déterminer les réactions


⃗ ⃗ C

∑ ⃗
PFS :{

Or nous sommes en présence d’un système hyperstatique et le degré d’hyperstaticiteDh=3-2=1


d’où Dh=1 on a une réaction hyperstaticiteà déterminer.

Nous pouvons simplifier le système matériel en le système suivant :

PAGExi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

D’après le principe fondamental de la statique :

∑ ⃗
P.F.S :{

(1) ∑ ⃗ C -2F3=0

(2) ∑ 0.5F1-11.3F1+10.8RC+9.3RB-5.4*12F2-5.4F3=0

Ainsi on a d’après (2) : RB= (3)

Pour résoudre ce système on utilisera le théorème de MENABREA. Pour cela déterminons les
expressions du moment fléchissant le long de la poutre.

 Tronçon 1 : 0<x<0.5

 M(x)= -F1x

 Tronçon 2 : 0.5<x<5.9

 M(x) = RB (9.8-x) + RC (11.3-x)-12F2 (5.9-x)-2F3 (5.9-x)-F1 (11.8-x)

 Tronçon 3: 5.9<x<9.8

 M(x) =RB (9.8-x) + RC (11.3-x) - F1 (11.8-x)

 Tronçon 4: 9.8<x<11.3

 M(x) = RC (11.3-x) - F1 (11.8-x)

 Tronçon 5: 11.3<x<11.8

 M(x) = - F1 (11.8-x)

L’énergiepotentielleest:

 W=Ʃ ʃ

PAGExii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

W= ʃ F12*x2 dx +ʃ [RB (9.8-x) +RC (11.3-x)-12F2 (5.9-x) -F1 (11.8-x)] 2 dx + ʃ [RB (9.8-x)
+RC (11.3-x) -F1 (11.8-x)] 2 dx + ʃ [RC (11.3-x) -F1 (11.8-x)] 2 dx -ʃ [F1 (11.8-x)] 2 dx

Le calcul étant long on a dû le faire à part. Ainsi son développement limiter nous a permis
d’avoir :
RC = F2/2 +F1)

D’après l’équation (3) :

RB = 6.5F2 + F3)

Et

RA = F2 + F3+F1)

Les applications numériques donnent :

Appu Réact Intensi


is ions té en (daN)
A
B
C
Tableau(III.3.2.a) : récapitulatif des réactions

III.3.3DETERMINONS LES EFFORTS A L’INTERIEUR DES BARRES


DE NOTRE FERME:

Par hypothèse, le système étant symétriquement charger, les barres auront des valeurs
symétriques qui pourront parfois être déduites.

PAGExiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Vérifions l’isostaticité du système :

; Et

Ainsi : la condition d’isostaticité est vérifiée !!!

 Détermination des efforts à l’intérieur des barres per la méthode de CREMONA

- Schéma mécanique de la ferme avec les différents nœuds

Figure (III.3.3) : schéma mécanique de la ferme avec les différents nœuds

PAGExiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau récapitulatif des efforts maximums à l’intérieur des barres de la ferme

Désignations Barres Efforts (daN) Sollicitations


A, B 4153.04 T
B, D 11865.83 C
D, F 15722.23 C
F, H 16018.87 C
H, J 14535.64 C
Arbalétrier J, L 12310.80 C
X, V 4449.69 T
V, T 2669.81 T
T, R 6971.18 C
R, P 10382.60 C
P, N 10975.90 C
N, L 10085.96 C
A, C 4153.04 C
C, E 4153.04 C
E, G 11717.51 T
G, I 15425.58 T
I, K 15722.23 T
Entrait K, M 14239 T
X, W 4301.36 C
W, U 4301.36 C
U, S 2669.81 C
S, Q 6822.85 T
Q, O 10085.96 T
O, M 10679.25 T
C, B 8602.73 C
E, D 4004.72 C
F, G 1631.55 C
I, H 148.32 C

PAGExv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Fiche K, J 1186.58 C
W, V 2224.84 C
U, T 8009.44 C
S, R 4449.69 C
Q, P 2076.52 C
O, N 444.96 C
Contre-Fiche B, E 16315.52 T
D, G 4004.72 T
F, I 296.65 T
H, K 1779.87 T
J, M 2966.46 C
M, N 1186.58 C
V, U 1631.55 T
T, S 10382.60 T
R, Q 3856.39 T
P, O 593.29 T
N, M 1186.58 C
Poinçon M, L 4004.72 C

Tableau(III.3.3) : efforts à l’intérieur des barres

N.B : C= Comprimée ou compression

T= tendue ou traction

III.3.4Détermination des sections des éléments constitutifs de la ferme :

 PRE DIMENSIONNEMENT :

Soient :

- ̅̅̅
𝜎 « Contrainte limite de traction »

- ̅̅̅
𝜎 « Contrainte limite de compression »

PAGExvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

L’arbalétrier et l’entrait sont des éléments montés en paire de deux chacun. Pour chaque
élément, on prendra une section de ( .Pour la fiche et la contre fiche, nous prendrons
une section de (40 x 80) mm² en pour chacun.

 CALCUL DES SECTIONS DES ELEMENTS DE LA FERME :


o Section de l’entrait

On a fmax= 15722.23 daN

𝜎 ̅̅̅
MPa <𝜎 OK!

La condition étant vérifiée on adoptera une section de (60 x 100) mm².

o Section de l’arbalétrier :

On afmax=16018, 87 daN

𝜎 ̅̅̅
<𝜎 OK!

La condition étant vérifiée on adoptera une section de (60 x 100) mm²

o Section de la contre- fiche :

On a fmax= 16315,52 daN

𝜎 MPa ̅̅̅
𝜎 OK!

La condition étant vérifiée on adoptera une section de (40 x 80) mm²

o Section de la fiche :

On a fmax= 8602,73 daN

𝜎 MPa ̅̅̅
𝜎 OK!

La condition étant vérifiée on adoptera une section de (40 x 80) mm²

PAGExvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

o Poinçon :

On a fmax= 4004.72 daN

On doit vérifier la relation suivante:

𝜎 ̅̅̅
𝜎 ̅̅̅
𝜎 S≥ ̅̅̅̅

A.N: S ≥ S ≥ 1029,49 mm2

Choix: bastings de section (40 x 80) mm2

Eléments Hauteur (cm) Largeur (cm)


Panne 12 6
Arbalétrier 10 6
Entrait 10 6
Fiche 8 4
Contre fiche 8 4
Poinçon 8 4
Tableau (III.3.4) : récapitulatif des sections des éléments de la charpente

PAGExviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.4.DIMENSIONNEMENT DU CHENEAU
Le chéneau travaillant comme un porte à faux, elle sera dimensionnée comme une
poutre encastrée d’un cote et dont l’autre extrémité est libre et supportant une charge
ponctuelle.(apportée par l’acrotère).

II.4.1Dimensionnement des caniveaux

 Données

Le débit : Q = Cr I A

Qpr=débit probable (m3 /s)

J = 0.3% pente de la ligne de charge

I = 176 mm/h : Intensité des pluies en mm/h.

A = 692,78m² : Surface du bassin versant (toiture).

Cr = 1 : Coefficient de ruissellement des toitures.

QC= Capacité d’évacuation m3/s

n= coefficient de rugosité (pour un émissaire en béton armé, il vaut 0,02)

Sm =surface mouillé

Rh= rayon hydraulique

n=2% coefficient de rugosité de Manning dans le cas du béton

 Calcul du débite Probable

Qpr= ×Cr×IA

Qpr = x 1 x 176 x 692, 78 x10-4

Qpr = 0,03386m3/s

PAGExix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.4.2Détermination de la section du chéneau

Pour déterminer la section du chéneau nous sommes tenus de respecter plusieurs


conditions à savoir :

- Les conditions de suffisance du canal

- Les conditions de non abrasion du canal

- La condition d’auto-curation

 Les conditions de suffisance du canal

Ici la capacité d’évacuation QC devrait être supérieure au débit probable Qpr.QC


≥Qpretant donné que la capacité d’évacuation dépend aussi du rayon hydraulique, la surface mouillé,
qui sont fonction de la forme du chéneau .ainsi, nous montrerons ici le calcul du rayon hydraulique et
de la surface mouillé d’une section rectangulaire de hauteur H et de largeur L =2Y (émissaire plein
c'est-à-dire que la revanche est nulle.

L=2Y largeur du chéneau

Y= hauteur du chéneau

H= hauteur d’eau dans le chéneau

r=tirant d’air 10%

 Section mouillé : Sm

En posant h = y+r et L = 2y

On aura Sm= L×Y =2Y2

 Périmètre mouillé : Pm

Pm= L+2Y=2Y +2Y =4Y

 Rayon hydraulique : Rh

Rh= = = Y

PAGExx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Compte tenu de la condition de suffisance du canal : QC ≥Qprnous allons utiliser ici le débit probable
pour le cas des immeubles et espacement environnant.

 Calcul de la capacité d’évacuation

⁄ ⁄
QC = Sm× × ≥ ×Cr×I×A= Qpr

⁄ ⁄
× × ≥ ×Cr×I×A

En tirant Y nous obtiendrons l’équation :

Y≥ ⁄

Y ≥[ ]

 Y≥ 0.194 m

Choix : y = 20cm en considérant r = 10 % y

r = 2cm d’où h = y + r = 22cm

Choix :h = 22 cm, L= 2y, L = 40 cm

Vérification :

⁄ ⁄
Comme: × × ≥ ×Cr×I×A

⁄ ⁄
× × ≥ ×Cr×I×A

 0, 0472 m3/s ≥ 0, 03386 m3/s ok!

 Les conditions de non abrasion du canal

PAGExxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

L’abrasion est définie ici comme un processus physique et chimique naturel par lequel
les parois du chéneau sont soumises à l’usure par frottement. Ainsi la condition de non abrasion
des parois nous impose qui la vitesse moyenne. L’écoulement des eaux dans le chéneau doit être
inférieur à la vitesse d’abrasion des parois. Pour les chéneaux en béton armé coulé sur place, elle
est limité à : 3m/s.

Vmoy= est la vitesse d’écoulement des eaux dans le chéneau,

Vmoy=

Vmoy= = 0, 42325< 3 m/s d’oùVmoy< 3 m/s ok!

 La condition d’auto-curation

L’auto curage des chéneaux est un processus physique par lequel les chéneaux se
nettoient automatiquement. Il a pour but d’éviter l’obstruction de ces derniers par stagnations ou dépôts.
Le processus de calcul s’effectue comme suit : Vmoy≥ 0,6m/s.

= = =0,003386

Y’= ⁄
= 0, 07445 m

Sm=2×(Y’) 2 =2×(0, 07445)2=0,011m2

Sm= 0,011m2

Vmoy= =0.7m/s ≥ 0,6m/s Ok!

D’où la condition est vérifiée

PAGExxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.4.2) :schéma du chêneau

 DESCENTE DES CHARGES :

 Charges permanentes (G) :

- Acrotère : (2500 daN/m3) x (0,12m) x (1m) = 300 daN/ml

- Etanchéité acrotère : (22 daN/m²) x (1m) = 22 daN/ml

- Revêtement acrotère : (18 daN/m²) x (1m) x 3 = 54 daN/m

- Dalle : (2500 daN/m3) x (0,50m) x (1m) = 1250daN/ml

- Etanchéité dalle : (22 daN/m²) x (1m) = 22 daN/ml

- Revêtement dalle : (18 daN/m²) x (0,5m) = 9 daN/ml

PAGExxiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Charge d’exploitation (Q) :

- Surcharges d’entretien : (100 daN/m²) x (1m) = 100 daN/ml

- Poids de l’eau : (1000 daN/m3) x (0,50m) = 500 daN/ml

- Action du vent : W=125x0, 5=62,5 daN/ml

 Evaluation de la charge ponctuelle (F) :

La Charge ponctuelle suivant a pour composante verticale (F=1.35Gvertical)

A l’état limite ultime (ELU) :

F= 1,35×376= 507,6 daN/m

A l’état limite service (ELS) :

F= 376 daN/m

 Combinaisons des charges :

A L’ELU :

PU = 1,35G + 1,5Q +1.2W= 1,35 × 1281 + 1,5 × 600 + 1.2x62.5

Pu= 2705 daN/m

A L’ELS :

Pser = G + Q+0.9W = 1281 + 600+0.9*62.5

Pser = 1938 daN/m

PAGExxiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

SHEMAS MECANIQUE

Figure (III.4.2.a): schéma mécanique du chêneau

 Calculs des réactions en A :

A L’ELS :

⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗
{ {
⃗ ⃗ ⃗

RAS = 0.5Pser + F RAS = 1938 × 0,5 + 376

RAS = 1345 daN

MAS = 0.5F + Pser l2/2 MAS = 376 × 0, 5 + 0.125 x 1938

MAS = 430.25daN.m

A L’ELU:

RAU = 0.5Pul + F RAU = 0.5*2705+507.6

RAU =1860,1 daN

MAU = 0.5F +0.52Pul/2 MAU = 0.5*507.6 + 0.125*2705

MAU = 591,93daN.m

PAGExxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.4.3.CALCULS DES ARMATURES :

 Données :

; ; h = 15cm ; b=50 cm ;
; ; d= 0,9h =13,5 cm; ɣb= 1,5

 Moment réduit

: Or fbu= fbu= = 14, 16

 Coefficient réducteur =1.25[1-(1-2 )1/2]= 0.058

 Bras de levier : Z = d (1- 0,4 ) = 131.83mm

 Section d’acier :

Orσst = fy /γS = 400 /1.15 σst = 348MPa

= 129,02 mm2=1,29 cm²

ASt=1.29 cm2

Nous choisissons une section réelle

Correspondant à (4HA8 /ml ; =25cm)

 Section d’acier de répartition (Ar) :

Ar = = = 0,50 cm2

PAGExxvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Choix : 2HA8 Soit une section réelle de :

Ast= 1.005 cm2 2HA8, avec St = 15 cm

Figure (III.4.3) : ferraillage du chéneau

PAGExxvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.5 DIMENSIONNEMENT DU CHAINAGE


Nous allons dimensionner un chainage intermédiaire, que nous allons considérer
comme une poutre reposant sur sept (7) appuis simples.

 PRE-DIMENSIONNEMENT

- Hauteur de chainage (h) :

on a : où l est la longueur de la plus grande travée

- Choix : h = 30 cm ; b =15 cm et d=27 cm

 hypothèses de calculs :
- Fissuration peu nuisible
- Surface de reprise de charge (m²/ml) : 2 m²/ml

 DESCENTES DE CHARGES

 Charges permanentes (G)


- Charpente en bois : (60 daN/m²) x (2m²/ml) =120daN/ml ;

- Couverture : (12.04daN/m²) x (2 m²/ml) = 24.08daN/ml ;

- Plafond (ép.=0,5 cm) : (5 daN/m²/cm) x (2 m²/ml) x (0,5 cm) = 5daN/ml ;

- Poids propre du chainage :(2500 daN/m3) x (0,15m) x (0,3) = 112.5daN/ml ;

- soit G = 261,58 daN/ml.

 Charges D’exploitation (Q)


- Charges d’exploitation sur le plafond : 37,5daN/ml ;

- Charges d’exploitation sur le toit ;(100 daN/m²) x (2m²/ml)=200daN/ml ;

- Soit Q = 237,5 daN/ml.

PAGExxvii
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Pondération des charges :

- ELS : ;

- ELU :

Figure (III.5) : schéma mécanique du chainage

 Choix de la méthode de calcul :


- Fissuration peu nuisible OK ;

- ;

- ;

- Le chainage est un élément fléchit et porte dans un sens OK ;

- Les moments d’inertie sont identiques sur tout le le chainage OK ;

→ D’où toutes les conditions sont remplies pour appliquer la METHODE FORFAITAIRE.

PAGExxix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Calcul des moments sur notre chainage :

- et nous avons bien

1+0.3* > 1,05 OK

 Moment maximal en travée isostatique :

On a 1+0.3* > 1, 05

Travée intermédiaire

Travée de rive

Pour notre cas :

Mt = 0.5 Mo (appui de rive et au voisinage d’elle)

Mt= 0.4 Mo (appui intermédiaire)

 Moser= qserl2/8 = 461.58* 3.52/8= 706.80 daN.m

 Mou= qul2/8= 658.76*3.52/8 = 1008.73 daN.m

→ Travée 1 :

 Moments fléchissant
Appui de gauche : Mw=0

Appui de droite : Me= 0.5Mo

Meser=0.5Moser=353,4 daN.m

Meu= 0.5Mou= 504,37 daN.m

Moment maximal en travee

(Mw+Me)/2)

 Aux Etats limites de service

(Mserw+Mser e)/2)

PAGExxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Aux Etats limites ultimes

(Muw+Mue)/2)

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1296,94 daN

Tw=1008,72 daN

PAGExxxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

→ Travée 2 :

 Moments fléchissant
Appui de gauche : Mw=0,5 Mo (appui voisin de rive)

Mwser=0.5Moser= 353,4 daN.m

Mwu=0.5Mou= 504,37 daN.m

Appui de droite : Me= 0.4Mo (appui intermédiaire)

Meser=0.5Moser= 282,72daN.m

Meu= 0.5Mou= 403,50 daN.m

Moment maximal en travée

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

PAGExxxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Aux Etats limites ultimes

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1124,01 daN

Tw=1181,65 daN

→ Travée 3 :

 Moments fléchissant
Appui de gauche : Mw=0,4 Mo (appui intermédiaire)

Mwser=0.4Moser= 282,72 daN.m

Mwu=0.4Mou= 403,50 daN.m

Appui de droite : Me= 0.4Mo (appui intermédiaire)

Meser=0.4Moser= 282,72daN.m

Meu= 0.4Mou= 403,50 daN.m

Moment maximal en travée

PAGExxxii
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1152,83 daN

Tu=1181,65 daN

PAGExxxi
v
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

→ Travée 4 :

 Moments fléchissant
Appui de gauche : Mw=0,4 Mo (appui intermédiaire)

Mwser=0.4Moser= 282,72 daN.m

Mwu=0.4Mou= 403,50 daN.m

Appui de droite : Me= 0.4Mo (appui intermédiaire)

Meser=0.4Moser= 282,72daN.m

Meu= 0.4Mou= 403,50 daN.m

Moment maximal en travée

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

PAGExxxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Aux Etats limites ultimes

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1152,83 daN

Tu=1181,65 daN

→ Travée 5 :

 Moments fléchissant
Appui de droite : Me=0,5 Mo (appui voisin de rive)

Meser=0.5Moser= 353,4 daN.m

Meu=0.5Mou= 504,37 daN.m

Appui de gauche : Mw= 0.4Mo (appui intermédiaire)

Mwser=0.5Moser= 282,72daN.m

Mwu= 0.5Mou= 403,50 daN.m

Moment maximal en travée

PAGExxxv
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Aux Etats limites de servic

 Aux Etats limites ultimes

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1124,01 daN

Tw=1181,65 daN

PAGExxxv
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

→ Travée 6 :

 Moments fléchissant
Appui de gauche : Mw=0,5 Mo

Appui de droite : Me= 0

Mwser=0.5Moser=353,4 daN.m

Mwu= 0.5Mou= 504,37 daN.m

Moment maximal en travée

(Mw+Me)/2)

 Aux Etats limites de service

(Mserw+Mser e)/2)

 Aux Etats limites ultimes

(Muw+Mue)/2)

Vérifions la relation :

Soit alors

 Aux Etats limites de service

 Aux Etats limites ultimes

PAGExxxv
iii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Efforts tranchants aux E.L.U

Te=-1296,94 daN

Tw=1008,72 daN

Tableau(III.5) récapitulatif des efforts tranchants (daN)

Travées AB BC CD DE EF FG

(daN) Tw Te Tw Te Tw Te Tw Te Tw Te Tw Te
100 1296.9 1181 - 1152 - 1152, - 1181 1124,0 1296,9 -1008,72
8.72 4 ,65 1124, ,83 1152,8 83 1152,8 ,65 1 4
01 3 3

Tableau(III.5a) récapitulatif des moments fléchissant en travées (daN.m)

Travées AB BC CD DE EF FG

PAGExxxi
x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

EL ELS ELU ELS ELU ELS ELU ELS EL ELS ELU ELS
(daN.m U U
) 911, 638,9 710,1 497,5 760,5 532,9 760,5 532,93 10,1 497,5 911,9 638,95
9 5 4 9 7 3 7 4 9

Tableau(III.5.b) récapitulatif des moments fléchissant en appuis (daN.m)

Travées A B C D E F G

M EL E EL ELS EL ELS EL ELS EL ELS ELU EL EL ELS


(daN.m) U LS U U U U S U
0 0 504, 353,4 403, 282, 403, 282, 403, 282, 504,3 35 0 0
37 0 5 72 5 72 5 72 7 3,4
0

PAGExl
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.5.1TRACEE DES DIAGRAMMES

Figure (III.5.1) : diagramme des efforts tranchants et des moments flechissants

PAGExli
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.5.2CALCUL DES SECTIONS D’ACIER

III.5.2.1 Calcul des aciers sur appuis :

Nous allons considérer l’appui le plus sollicité pour effectuer notre calcul.

 Données :

25
MPa

Tableau (III.5.2.1) : tableau des données

 Section des armatures tendues :

- Moment réduit :

Pivot A

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- Contrainte dans l’acier tendu :

PAGExlii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Section d’acier théorique

- Section d’acier minimal (

- { }

{ }

Soit :

- Choix des aciers :

PAGExliii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.5.2.2Calcul de la section d’acier en travée

25
MPa

Tableau (III.5.2.2) : tableau des données

- Moment réduit :

→ Pivot A

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- Contrainte dans l’acier tendu :

PAGExliv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Section d’acier théorique

- Section d’acier minimal (

- { }

{ }

Soit :

- Choix des aciers :

III.5.2.3 Calcul des aciers transversaux

 Contrainte de cisaillement conventionnelle :

Données : | |

PAGExlv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Valeurs Contrôle conclusion


0,32
MPa
{ } 1,5MPa OK

8,5mm
{ }

6mm
0.565

24,3 cm

20 cm
10cm

On aura : le 1er cadre à 10cm du nu de l’appui ensuite, 2cadres espacés de 20cm, 2 cadres
espacés de 25cm, 2 cadres espacés de 35cm, et il restera 15cm donc au milieu des travées les
cadres seront espacer de 30cm ; ceci de part et d’autre de l’axe de la travée.
Tableau (III.5.2.3) : tableau des aciers transversaux

PAGExlvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

PAGExlvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE

 HYPOTHESES DE BASE
Nous avons un bâtiment d’une longueur sensiblement égale à 52m, d’où la présence d’un
joint de rupture tous les 21m (comme représenter sur les plans architecturaux). Ainsi comme le
montre le plan de coffrage les poutres (2) ou (3) équivalentes respectivement aux poutres (7) ou(8),
sont les plus chargées. Ainsi on dimensionnera la (2) comme la plus chargée. De plus on
dimensionnera aussi la poutre (13) qui a un autre cas de chargement.

 EMENTHYPOTHESES DE DIMENSIONEMT
 Le matériau constituant la poutre est supposé homogène et élastique ;
 Il n’y a pas de déformation par distorsion ;
 La contrainte normale de traction est supposée constante dans l’épaisseur ;
 L’effet de torsion de la poutre est négligé ;
 La poutre est supposée à section rectangulaire constante ;
 Il n’y a pas de glissement relatif entre le béton et l’acier ;
 La poutre est soumise à un moment de flexion simple.

III.6.1DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE DE LA FILE 3 DU RDC


Il est à noter que pour ce qui est des poutres, la plus chargée peut se trouver à n’importe quel niveau : RDC,
ETAGE 1 ou ETAGE 2 ; car les charges qui leur sont appliquées ne varient pas par niveaux.

- PRE-DIMENSIONNEMENT
Données :

La poutre est de section rectangulaire ;


La poutre est sur appuis libres ;

PAGExlviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Portée maximale entre appuis L=

 Détermination de la section du béton (h et b)


- Hauteur (h) :
Elle doit vérifier l’inégalité suivant :

Pour L= 7 choix :

h = 50

d=45 cm
Et d=0,9h

- Largeur(b) :
Elle doit vérifier l’inégalité suivante : 0,7d
Nous avons alors : 31,5 choix :

 SURFACE REPRISE PAR LA POUTRE LA PLUS CHARGEE


Notre plancher est un plancher à corps creux, d’où elle portera une moitié de part et d’autre
de la travée. Ainsi elle se présentera comme suit

Figure (III.6.1) : surface de reprise de la poutre

PAGExlix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6.2 DESCENTE DE CHARGES DE NOTRE POUTRE

 Données
- Charges surfaciques des éléments induites par le plancher :

Plancher avec poutrelles et entrevous avec dalle de 280


compression (16+4) cm
revêtement (chape en mortier et grès cérame) 80

Enduit sous dalle 18

Agglos de 13,5

Béton armé 25 KN/m3


Charges d’exploitation dans les classes 2,5
KN/m2

Tableau (III.6.2) : charge surfacique des éléments


- La hauteur sous-plafond est de 3 m ;
- La charge d’exploitation retenue est celle pour bureau, circulation et WC, soit :

 Calcul des charges


 Charges permanentes
 Travée AB
- Poids propre de la poutre

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

PAGEl
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Chape et grès céramique

- Poids poutres secondaires

Soit une charge linéaire totale égale à :

Avec une charge ponctuelle


F=4,5 KN
 Travée BC
- Poids propre de la poutre

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

- Chape et grès céramique

- Poids poutres secondaires

Soit une charge linéaire totale égale à :


Avec une charge ponctuelle F=4,5 KN

 Travée CD

- Poids propre de la poutre

- Poids de l’enduit sous dalle

PAGEli
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Poids de la dalle

- Chape et grès céramique

- Poids poutres secondaires

 Travée DE

- Poids propre de la poutre

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

- Chape et grès céramique

Soit une charge linéaire totale égale à :

PAGElii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Charges d’exploitation
La charge d’exploitation pour toutes les classes est , alors :

 Charges ultimes et de service


Les charges ultimes et de service sont respectivement données par :

Et
Alors :
- Travée AB, BC, CD

Pu= 33,20 KN/ml et Pser= 23,76 KN/ml

Fu= 6,10 KN et Fser= 4,5 KN

- Travée DE

Pu= 33,20 KN/ml et Pser= 23,76 KN/ml

Travées AB BC CD DE UNITE
Pu 33,20 33,20 33,20 33,20
Pser 23,76 23,76 23,76 23,76 KN/ml
FU 4,5 4,5 4,5 0
Tableau(III.6.2) récapitulatif des efforts par travées :

PAGEliii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6.3 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE 2 DE LA FILE 2


Figure (III.63) Schéma mécanique

 Détermination de la méthode à appliquer

 Choix de la méthode à utiliser

La poutre que nous étudions repose sur 5 appuis elle est donc considérée comme une poutre
continue dont l’étude sera abordée soit par la méthode forfaitaire soit par celle d’Albert
CAQUOT selon que les conditions de l’une de l'autre méthode seront vérifiées.

Pour ce qui est de la méthode forfaitaire, nous devons vérifier que :

o Le moment d'inertie des sections transversales est constant dans toutes les travées: c'est le cas pour
notre poutre OK !
o Les charges permanentes et d'exploitations dans chaque travée sont tels que: 2G > Q, c'est le cas
pour notre poutre OK !
o Les rapports des longueurs des travées adjacentes doivent être tous compris entre 0,8 et 1,25, or

Donc nous ne pouvons appliquer la méthode forfaitaire. Nous allons utiliser celle
d'Albert CAQUOT qui consiste à faire varier les charges d’exploitation dans les différentes travées
pour déterminer les moments maximums sur les appuis et dans les travées ainsi que les efforts
tranchants.

PAGEliv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Quelques abréviations :

M0 : valeur maximale du moment isostatique dans la travée considérée (daN.m)

Mw : valeur absolue des moments sur appuis de gauche de la travée considérée (daN.m)

Me : valeur absolue des moments sur appuis de droite de la travée considérée (daN.m)

Mt : moment maximale dans la travée considérée (daN.m)

Tw : effort tranchant à l’appui de gauche de la travée considérée (daN)

Te : effort tranchant à l’appui de droite de la travée considérée (daN)

Pw : chargement sur la travée de gauche (daN/ml)

Pe : chargement sur la travée de droite (daN/ml)

Du chargement représenté plus haut et de la répartition classique des charges sur une dalle
plein, on obtient le schéma suivant. Pour dimensionner cette poutre, nous aurons besoin du moment
maximal induit par les différentes charges c’est pourquoi nous utiliserons la méthode de variation
des chargements.

III.6.4 Détermination des moments fléchissant et des efforts tranchants :


Pour avoir les moments fléchissant et efforts tranchants nous utiliserons la METHODE
DESUPERPOSITION.

PAGElv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Etude de S1

 A L’ELU

1ercas de chargement

PAGElvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : - 21,94 - 21,94 KN/ml

Travée chargée : 33,20 - 33,20 KN/ml

7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
203,35 134, 38 203,35 24,68 KN.m

0 -142,30 -101,72 -87,86 0 KN.m

4,11 3,24 3,44 2,83 m

274,50 325,36 298,14 68,61 KN.m

a x=l/2

{ }

136,53 70,99 114,22 3,62 KN

-95,87 -82,59 -118,18 -62,20 KN

Tableaux (III.6.4.a) calcul des différents chargements cas1

PAGElvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

2ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 21,94 21,94 KN/m
l
Travée chargée : 33,20 33,20 KN/m
l
7 7 7 3 m

7 5 5, 3 m
,6 6
1 2 1 3 KN.m
34,38 03,35 34,38 7,35
-124,70 -102,72 -64,97 0 KN.m
0

4,31 3,40 3,26 0,85 m

196,73 316,56 217,73 69,84 KN.m

; a x=l/2

PAGElviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

{ }

94,60 112,91 71,54 28,14 KN

-58,97 -119,48 -82,04 -71,46 KN

Tableaux (III.6.4.b) : calcul des différents chargements cas 2

3ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 21,94 21,94 KN/m
l
Travée chargée : 33,20 33,20 KN/m
l

7 3 m
7 7

7 5 3 m

PAGElix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

,6 5,6
2 2 1 2 KN.m
03,35 03,35 34,38 4,68
0 -160,76 -101,72 - 60,81 0 KN.m

4,19 3,24 3,23 0,58 m

283,73 334,59 215,65 55,08 KN.m

a x=l/2

{ }

139,16 107,76 70,94 12,64 KN

-93,23 -124,63 -82,63 -53,18 KN

Tableaux (III.6.4.c) : calcul des différents chargements cas3

PAGElx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

4ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 21,94 21,94 KN/m
l
Travée chargée : 33,20 33,20 KN/m
l
7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
134,38 203,35 203,35 24,68 KN.m

0 -124,70 -122,48 -87,86 0 KN.m

4,31 3,49 3,35 0,16 m

196,73 326,94 308,52 68,61 KN.m

a x=l/2

PAGElxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

{ }

94,60 115,88 111,25 2,94 KN

-58,97 -116,52 -121,14 -62,20 KN

Tableaux (III.6.4.d) : calcul des différents chargements cas 4

5ecas de chargement

PAGElxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 21,94 21,94 KN/m
l
Travée chargée : 33,20 33,20 KN/m
l
7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
134,38 134,38 203,35 37,35 KN.m

0 -106,24 -101,72 -92,02 0 KN.m

4,19 3,47 3,45 0,58 m

187,50 238,36 300,22 83,36 KN.m

a x=l/2

{ }

91,97 76,14 114,81 19,13 KN

-61,61 -92,05 -117,58 -80,47 KN

Tableaux (III.6.4.e) : calcul des différents chargements cas 5

PAGElxiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 A L’ELS

1ercas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE unité


Travée déchargée : 16,255 16,255 N/ml

Travée chargée : 23,76 23,76 N/ml

7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
145,53 99,56 145,53 18,29 N.m

0 -102,75 -73,82 -63,08 0 Kn.m

4,11 3,24 3,43 0,21 m

196,91 187,85 213,98 49,83 KN.m

;a

PAGElxiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

x=l/2

{ }

97,84 52,76 81,62 3,35 KN

-68,48 -61,02 84,69 45,41 N

Tableaux (III.6.4.f) : calcul des différents chargements cas1

2ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 16,255 16,255 KN/m
l
Travée chargée : 23,76 23,76 KN/m
l
7 7 3 m

PAGElxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

7 5,6 5,6 3 m
99,56 145,53 99,56 26,73 KN.m

0 -91,02 -73,81 -47,83 0 N.m

4,30 3,40 3,27 2,17 m

145,07 227,95 160,38 50,65 KN.m

;a

x=l

{ }

69,90 83,70 53,18 19,70 KN

-43,89 -85,62 60,60 -51,58 KN

Tableaux(III.6.4.g ) : calcul des différents chargements cas 2

3ecas de chargement

PAGElxvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 16,255 16,255 KN/m
l
Travée chargée : 23,76 23,76 KN/m
l
7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
145,53 145,53 99,56 18,29 KN.m

0 -115,05 -73,81 -45,05 0 KN.m

4,19 3,25 3,24 0,58 m

203,06 239,96 158,99 40,82 KN.m

; a x=l/2

{ }

99,60 77,27 52,78 9,36 KN

-66,72 -89,05 -61 -39,40 KN

Tableaux (III.6.4.h) : calcul des différents chargements cas3

PAGElxvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

4ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 16,255 16,255 KN/m
l
Travée chargée : 23,76 23,76 KN/m
l
7 7 7 3 m

7 5,6 5,6 3 m
99,56 145,53 145,53 18,29 KN.m

0 -91,02 -87,66 -63,08 0 KN.m

4,30 2,95 3,35 ,21 m

145,07 234,87 220,90 49,83 KN.m

a x=l/2

PAGElxviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

{ }

69,89 82,68 79,65 3,35 KN

-43,89 -83,64 -86,67 -45,41 KN

Tableaux (III.6.4.i) : calcul des différents chargements cas 4

PAGElxix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

5ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 16,255 16,255 KN/m
l
Travée chargée : 23,76 23,76 KN/m
l
7 7 3 m
7

7 5,6 5,6 3 m
99,56 99,56 145,53 26,73 KN.m

0 -78,71 -73,82 -65,86 0 KN.m

4,20 3,46 3,45 0,58 m

138,92 175,83 215,37 59,66 KN.m

a x=l/2

{ }

PAGElxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

68,14 56,20 82,02 13,69 KN

-45,65 -57,60 -84,30 -57,59 KN

Tableaux (III.6.4.j) : calcul des différents chargements cas 5

 Valeurs Numériques :
Les valeurs numériques des efforts tranchants et moments fléchissant maximum sont
consigné dans le tableau récapitulatif suivant :

 Tableau récapitulatif des moments fléchissant maximum pour S1

Appuis C
A B D E

Moments
fléchissant 0 160,76 122,48 92,02 0
MAu en KN.m
Moments
fléchissant 0 115,05 87,66 65,86 0
MAser en KN.m

Tableaux (III.6.4.l) : moments fléchissant aux appuis

PAGElxxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

MAu=max (│Mwu│ ; │Meu│) ; MAser =max (│Mwser │;│Meser│)

Travées AB BC CD DE
Moments fléchissant
83,73 34,59 308,52 83,36
Mtu en KN.m
Moments fléchissant
03,06 239,96 220,90 59,66
Mtser en KN.m

Tableaux (III.6.4.m) : moments fléchissant max en travées

 Efforts tranchants :

Travées AB BC DE
CD

Effort w e w e w e w e
tranchant TU
139,16 -95,87 115,88 -124,63 114,81 -121,14 28,14 80,47
en KN
Effort
tranchant Tser 9,60 68,48 2,69 89,05 2,02 86,67 9,70 57,59
en KN

Tableaux (III.6.4.n) : efforts tranchants maximums

PAGElxxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général


Etude du système S2
Schéma du système :

III.6.5 CALCUL DU MOMENT FLECHISSANT ET DE L’EFFORT TRANCHANT

D’après le P.F.S on a pu obtenir les résultats suivants :

RA=RD= et RB=RC= RE= 0

Ainsi à l’E.L.U : RA=RD=2,44 KN

RB=RC= 6,71 KN

A l’E.L.S: RA=RD= 1,8 KN

RB=RC=4,95 KN R E= 0

Travée 1 2 3 4 U

T A E B F C G D E K
2,44 2,44 -2,64 2,64 -2,54 2,54 - 2,54 -2,64 2,64 - 2,44 0 KN
2,54 2,64

Tableau (III.6.5.a) effort tranchant a ELU

Appuis A B C D E u
M 0 4,27 4,27 0 0 KN.m

PAGElxxiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau(III.6.5b)Moments fléchissant en appuis (E.L.U):

Appuis A B C D E U
M 0 3,15 3,15 0 0 KN.m
Tableau(III.6.5.c)Moments fléchissant en appuis (E.L.S):

Appuis AB BC CD DE U
M 8,54 6,41 8,54 0 kN.m
Tableau(III.6.5.d) Moments fléchissant maximal en travée (E.L.U):

Appuis B C D E U
M 5,04 3,64 0 kN.m
Tableau(III.6.5.e) Moments fléchissant maximal en travée (E.L.S):

III.6.6 TRACE DES DIAGRAMMES

Nous avons eu à utiliser la méthode de superposition pour déterminer les moments sur notre
poutre, ainsi en sommant ces valeurs on a pu obtenir le tableau et les graphes suivants :

A F B G C H D E
136,72 -2,6 -93,23 113,34 0 -122,09 112,17 -2,6 -118,7 28,14 -80,47
TU

0 -165,03-126,75 -92,02 0
MU 292,27341 317,06 83,36

Mser 0 -118,20 -90,81 -65,86 0

PAGElxxiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

208,10 243,60 225,94 59,66

D’où nous aurons en somme après addition des systèmes S1 et S2 ceci :

Appuis C
A B D E

Moments
fléchissant 0 165,03 126,73 2,02 0
MAu en KN.m
Moments fléchissant
0 118,20 90,81 65,86 0
MAser en KN.m

Tableaux (III.6.6 a) : moments fléchissant aux appuis

MAu=max (│Mwu│ ; │Meu│) ; MAser =max (│Mwser │;│Meser│)

Travées AB BC CD DE
Moments fléchissant
292,27 341 317,06 83,36
Mtu en KN.m
Moments fléchissant
208,10 243,60 225,94 59,66
Mtser en KN.m

Tableaux (III.6.6b) : moments fléchissant max en travées

PAGElxxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Efforts tranchants :

Travées AB BC CD DE

Effort w e w e w e w e
tranchant TU en
136,72 -92,23 113,34 -122,17 112,17 -121,14 28,14
KN
Effort
tranchant Tser 99,60 -68,48 82,69 -89,05 82,02 -86,67 19,70 -57,59
en KN

Tableaux (III.6.6 c) : efforts tranchants maximums

PAGElxxvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.6.6. a): diagramme de l’effort tranchant et du moment fléchissant

PAGElxxvi
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6.7DETERMINATION DES SECTIONS D’ARMATURES

 Hypothèses de calcul :
- Le dimensionnement se fera selon les règles de l’EUROCODE 2, relatif au béton armé ;
- Fissuration peu préjudiciable: le dimensionnement se fera à L'ELU et la vérification à L'ELS ;
- Durée d’application de la charge supérieure à 24H ; ϴ=1 ;
- limite d’élasticité des aciers, a (fe E400 HA) ;
- Résistance caractéristique à 28 jours ;
- La section droite reste plane ;
- La résistance à la traction du béton est négligeable,
- Il n’y a pas glissement relatif entre l’acier et le béton,
 Données: b ═ 35cm, h ═ 50cm, d ═ 45cm

III.6.7.a Calcul des armatures au niveau des travées


 Travées : AB :
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.7a) : données

 Moment réduit du béton :

Pivot B

• Moment réduit limite :


- Calcul de

PAGElxxvi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

Soit :

- Calcul de la section fictive

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- 𝜎 { }

Avec :

PAGElxxix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général


 𝜎 { }

Calcul de

𝜎
𝜎

Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :

6HA20+3HA14 avec A = 23,46cm2

PAGElxxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service.


Il est admis de ne pas procéder à la vérification de la contrainte de compression du béton en
service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

 Travée : BC:

Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.7b) : données


 Moment réduit du béton :

Pivot B

 Moment réduit limite :


- Calcul de

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

PAGElxxxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Soit :

- Calcul de la section fictive

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- 𝜎 { }

Avec :

 𝜎 { }

- Calcul de

PAGElxxxi
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

𝜎
𝜎

- Condition de non fragilité :

Ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :

8HA20+2HA14 avec A = 28,20 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

 Travée : CD:

PAGElxxxi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.7.c) : données


 Moment réduit du béton :

Pivot B

 Moment réduit limite :


- Calcul de

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

Soit :

- Calcul de la section fictive

PAGElxxxi
v
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- 𝜎 { }

Avec :

 𝜎 { }

- Calcul de

𝜎
𝜎

- Condition de non fragilité :

PAGElxxx
v
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :

7HA20+2HA16 avec A = 25,95 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

 Travée : DE:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.72) : données

PAGElxxx
vi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Moment réduit du béton :

 Paramètre de déformation:

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature comprimée

═ 60 cm2

60 cm2

- Condition de non fragilité :

Ok! Condition vérifiée.


- Choix de la section réelle :

6HA16 avec A = 12,10 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service

PAGElxxx
vii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Il est admis de ne pas procéder à la vérification de la contrainte de compression du béton en


service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

 APPUIS C:
Données :

25
MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.7.2) : données

 Moment réduit du béton :

 Paramètre de déformation:

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature comprimée

═ cm2,

68 cm2

PAGElxxx
viii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


- Choix de la section réelle :

3HA16+2HA14 avec A = 9,10 cm2

VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service
Il est admis de ne pas procéder à la vérification de la contrainte de compression du béton en
service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

 APPUIS D:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (40) : données


 Moment réduit du béton :

 Paramètre de déformation:

PAGElxxxi
x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature comprimée :

═ cm2,

18 cm2

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


- Choix de la section réelle :

6HA16avec A = 9,10 cm2

VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

PAGExc
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

1. Détermination des sections d’armatures transversales

 Diamètre des cadres à utiliser :

{ } { }

Choix réel :

 Contrainte conventionnelle de cisaillement :

Avec : étant l’effort tranchant maximal aux appuis.

 Justification réglementaire :

{ }

OK!!!Condition vérifiée

 Espacement des armatures transversales :

( )

{ }

,→

PAGExci
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Nous prendrons donc comme espacement des armatures transversales, d’après la série de
CAQUOT, l’espacement la plus petite et la plus proche d’une des valeurs de la série de CAQUOT :

Avec prendre

 Répartition des cadres (répartition forfaitaire)


D’après la suite de CAQUOT les espacements seront ainsi répartis :
On répètera 4 fois les espacements, avec le premier cadre à 12,5 cm de l’appui et les espacements
suivants seront : 12,5 cm + 4x25 cm + 4x35cm+ 2x40cm ; il restera 17,5 cm pour atteindre l’axe de
la poutre donc son milieu. Ainsi les cadres du milieu seront espacées de 35cm. On fait de même
pour l’autre moitié de la poutre, et ainsi pour toutes les travées de notre poutre.

PAGExcii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.6.7): ferraillage de la poutre 2 de la file 2

PAGExciii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau (III.6.7d) Nomenclature des aciers

PAGExciv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6.8POUTRE 8 DE LA FILE C
 Données :

- La poutre est de section rectangulaire


- La poutre est sur appuis libres
- Portée maximale entre appuis L=
- Le plancher est à corps creux

 Pré dimensionnement
- Hauteur (h) :
Elle doit vérifier l’inégalité suivant :

Pour L= 3 choix : h = 30

- Largeur(b) :
Elle doit vérifier l’inégalité suivante : 0,7d
Nous avons alors : 18,9 choix :

 SURFACE REPRISE PAR LA POUTRE LA PLUS CHARGEE

Figure (III.6.8) : surface de reprise de la poutre 8 de la fille C

PAGExcv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 DESCENTE DE CHARGES DE NOTRE POUTRE


Notre poutre supporte en plus de son poids propre, le poids du mur, du plancher, du revêtement
et d’autres charges d’exploitation qui lui sont appliquées.

Données

- Charges surfaciques des éléments induites par le plancher :

Plancher avec poutrelles et entrevous avec dalle de compression 280


(16+4) cm
revêtement (chape en mortier et grès cérame) 80

Enduit sous dalle 36


Agglos creux 15x20x40 cm 13,5 KN/m3

Tableau (III.6.8) : charges surfacique des éléments

- La hauteur sous-plafond et sous dalle est de 3 m ;


- la charge d’exploitation retenue pour les classes est de: et pour la
circulation sur le balcon, soit : .

III.6.8.1Calcul des charges

 Charges permanentes
- Travée AB
- Poids propre de la poutre

- Charge des agglos

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

PAGExcvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Chape et grès céramique

Soit une charge linéaire totale égale à :

- Travée BC,CD

- Poids propre de la poutre

- Charge des agglos

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

- Chape et grès céramique

Soit une charge linéaire totale égale à :

- Travée DE
- Poids propre de la poutre

- Poids de l’enduit sous dalle

- Poids de la dalle

- Chape et grès céramique

PAGExcvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Soit une charge linéaire totale égale à :

- Charges d’exploitation :
 Travée AB, BC, CD :

Ce sont des travées identiques, ainsi :

 Travée DE:

C’est au niveau du balcon, ainsi :

Charges ultimes et de service sur la poutre :


 Travée AB, BC, CD :
Pu=1,35G+1,5Q=1,35x13, 785 + 1,5x7, 5= 29,86 KN/ml
Pser= G+Q= 13,785+7,5 = 21,285 KN/ml
 Travée DE:
Pu=1,35G+1,5Q=1,35x7, 44 + 1,5x6 = 19,044 KN/ml
Pser= G+Q= 7,44 + 6= 13,44 KN/ml

travées AB BC CD DE UNIT
E
Pu 29,86 29,86 29,86 19,04
4 KN/ml
Pser 21,28 21,28 21,28 13,44
5 5 5

PAGExcvii
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

A. Dimensionnement de la poutre

Figure (III.6.8) : schéma mécanique de la poutre 8 de la file C

 Détermination de la méthode à appliquer

 Choix de la méthode à utiliser

La poutre que nous étudions repose sur 5 appuis elle est donc considérée comme une
poutre continue dont l’étude sera abordée soit par la méthode forfaitaire soit par celle d’Albert
CAQUOT selon que les conditions de l’une de l'autre méthode seront vérifiées.

Pour ce qui est de la méthode forfaitaire, nous devons vérifier que :

o Le moment d'inertie des sections transversales est constant dans toutes les travées:
c'est le cas pour notre poutre OK !
o

PAGExcix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

o Les charges permanentes et d'exploitations dans chaque travée sont tels que: 2G > Q, c'est
le cas pour notre poutre OK !
o Les rapports des longueurs des travées adjacentes doivent être tous compris entre 0,8 et

1,25, or ; donc nous ne pouvons appliquer la méthode forfaitaire. Nous allons

utiliser celle d'Albert CAQUOT qui consiste à faire varier les charges d’exploitation dans les
différentes travées pour déterminer les moments maximums sur les appuis et dans les travées ainsi
que les efforts tranchants.

 Quelques abréviations :

M0 : valeur maximale du moment isostatique dans la travée considérée (daN.m)

Mw : valeur absolue des moments sur appuis de gauche de la travée considérée (daN.m)

Me : valeur absolue des moments sur appuis de droite de la travée considérée (daN.m)

Mt : moment maximale dans la travée considérée (daN.m)

Tw : effort tranchant à l’appui de gauche de la travée considérée (daN)

Te : effort tranchant à l’appui de droite de la travée considérée (daN)

Pw : chargement sur la travée de gauche (daN/ml)

Pe : chargement sur la travée de droite (daN/ml)

Du chargement représenté plus haut et de la répartition classique des charges sur une dalle
plein, on obtient le schéma suivant

Pour dimensionner cette poutre, nous aurons besoin du moment maximal induit par les
différentes charges c’est pourquoi nous utiliserons la méthode de variation des chargements.

III.6.8.2Détermination des moments fléchissant et des efforts tranchants

PAGEc
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 A L.E.U

1ercas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : - - 10,044 kN/ml
18,61
Travée chargée : 29,86 - 29,86 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


33,60 20,94 33,60 11,30 KN.m

0 -23,17 -16,42 -13,47 0 KN.m

1,76 1,37 1,46 -0,14 m

PAGEci
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

45,18 40,73 48,54 9,56 kN.m

; a x=l/2

{ }

52,51 24,55 43,18 -1,45 KN

-37,06 -30,165 -45,77 -9,76 K


N

Tableaux (III.6.8.a) : de calcul des différents chargements cas 1

2ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 18,61 18,61 KN/m
l
Travée chargée : 29,86 19,044 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

PAGEcii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

3 2,4 2,4 1,5 m


20,94 33,60 20,94 5,36 KN.m

0 -19,94 -16,42 -15,70 0 kN.m

1,85 1,46 1,48 0,20 m

30,91 51,78 37 13,21 kN.m

;a

x=l/2

{ }

34,56 43,62 27,68 3,81 KN

-21,27 -45,96 -28,16 -24,75 KN

Tableaux (III.6.8.b) : calcul des différents chargements de cas2

3ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 18,61 18,61 KN/m
l

PAGEciii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Travée chargée : 29,86 19,044 KN/m


l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


20,94 20,94 33,60 5,36 KN.m

0 -16,55 -16,42 -14,39 0 KN.m

1,79 1,50 1,47 0,25 m

29,215 37,43 48 12,56 KN.m

; a x=l/2

{ }

33,43 27,87 44,11 4,69 KN

-22,40 -27,96 -45,37 -23,88 KN

Tableaux (III.6.8.c) :calcul des différents chargements cas3

4ecas de chargement

PAGEciv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 18,61 10,044 K
N
/
m
l
Travée chargée : 29,86 29,86 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


20,94 33,60 33,60 2,82 KN.m

0 -19,94 -20,23 -13,47 0 KN.m

1,86 1,50 1,42 -0,14 m

30,91 53,70 50,45 9,56 KN.m

;a

x=l/2

{ }

34,56 44,88 42,54 -1,45 KN

PAGEcv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

-21,27 -44,70 -47,04 -16,51 KN

Tableaux (III.6,8.d) : de calcul des différents chargements cas4

5ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE unité


Travée déchargée : 18,61 10,044 KN/m
l
Travée chargée : 29,86 29,86 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

PAGEcvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

3 2,4 2,4 1,5 m


33,60 33,60 20,94 2,82 KN.m

0 -26,56 -16,42 -8,78 0


KN.m

1,80 1,39 1,36 0,17


m

46,88 55,09 33,54 7,78 KN.m

;a

{ }

53,64 41,41 25,37 1,68 KN

-35,94 -48,17 -30,46 -13,40 KN

Tableaux (III.6.8.e) : calcul des différents chargements cas5

 A L’ELS

1ercas de chargement

PAGEcvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 13,79 7,44 KN/m
l
Travée chargée : 21,29 21,29 N/ml

3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


23,95 15,51 23,95 2,10 KN.m

0 -16,68 -11,88 -9,64 0 KN.m

1,76 1,38 1,46 -0,11 m


m

32,29 29,79 34,71 6,92 N.m

;a

x=l/2

{ }

37,50 19,09 31,19 -0,84 KN

-26,38 -22,29 -32,68 -12 KN

PAGEcviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableaux (III.6.8.f) : de calcul des différents chargements cas1

2ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 13,79 13,79 KN/m
l
Travée chargée : 21,29 13,44 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


15,51 23,95 15,51 3,78 KN.m

0 -14,52 -11,88 -7,12 0 KN.m

1,85 1,46 1,38 0,39 m

22,77 37,15 25,01 7,34 KN.m

;a

x=

{ }

PAGEcix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

25,53 31,06 19,10 5,33 KN

-15,85 -32,82 -22,27 -14,83 KN

Tableaux (III.6.8.g) : calcul des différents chargements cas 2

3ecas de chargement

PAGEcx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 13,79 13,79 KN/m
l
Travée chargée : 21,29 13,44 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


15,51 15,51 23,95 3,78 KN.m

0 -12,26 -11,88 -10,25 0 KN.m

1,80 1,49 1,47 0,24 m

21,64 27,58 35,02 8,91 KN.m

;a

x=l

{ }

24,77 20,56 31,40 3,24 KN

-16,60 -20,81 -32,48 -16,91 KN

Tableaux (III.6.8.h) : calcul des différents chargements cas 3

PAGEcxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

4e cas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 13,79 7,44 KN/m
l
Travée chargée : 21,29 21,29 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


15,51 23,95 23,95 2,10 KN.m

0 -14,52 -14,43 -9,64 0 KN.m

1,85 1,50 1,42 -0,11


m

22,77 38,43 36 6,92 KN.m

;a

x=l/2

{ }

25,53 31,91 30,34 -0,85 KN

-15,85 -31,97 -33,53 -12 KN

Tableaux (III.6.8i) : calcul des différents chargements cas4

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

5ecas de chargement

Eléments Travée AB Travée BC Travée CD Travée DE Unité


Travée déchargée : 13,79 7,44 KN/m
l
Travée chargée : 21,29 21,29 KN/m
l
3 3 3 1,5 m

3 2,4 2,4 1,5 m


23,95 23,95 15,51 2,10 KN.m

0 -18,94 -11,88 -6,51 0


KN.m

1,80 1,38 1,37 0,17 m

33,42 39,36 24,71 5,355 KN.m

;a x=l/2

{ }

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

38,25 29,58 18,90 1,24 KN

-25,62 -34,30 -22,48 -9,92 KN

Tableaux (III.6.8.j) :calculdes différents chargements cas5

 Valeurs numériques :
Les valeurs numériques des efforts tranchants et moments fléchissant maximum sont
consigné dans le tableau récapitulatif suivant :

 Tableau récapitulatif des moments fléchissant maximum

Appuis C
A B D E

Moments
fléchissant 0 26,56 20,23 15,70 0
MAu en KN.m
Moments
fléchissant 0 18,94 14,43 10,25 0
MAser en KN.m

Tableaux (III.6.8 k) : moments fléchissant aux appuis

MAu=max (│Mwu│ ; │Meu│) ; MAser =max (│Mwser │;│Meser│)

A B D
Travées CD
B C E
Moments fléchissant 4 5 50, 1
Mtu en KN.m 6,88 5,09 45 3,21

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Moments fléchissant 3 3 8
36
Mtser en KN.m 3,42 9,36 ,91

Tableaux (III.6.8.l) : moments fléchissant max en travée

 Efforts tranchants :

Tableaux III.6.8.m) : efforts tranchants maximums

Travées AB BC CD DE

w e w e w e w e
Effort
-
tranchant
3,64 -35,94 44,88 -48,17 44,11 47,0 5,33 16,91
TU en KN
4

Diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants

PAGEcxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

PAGEcxvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.6.8.3Détermination des sections d’armatures


 Hypothèses de calcul :
- Le dimensionnement se fera selon les règles de l’EUROCODE 2, relatif au béton arme ;
- Fissuration peu préjudiciable: le dimensionnement se fera à L'ELU et la vérification à L'ELS ;
- Durée d’application de la charge supérieure à 24H ; ϴ=1 ;
- limite d’élasticité des aciers, a (fe E400 HA) ;
- Résistance caractéristique à 28 jours ;
- La section droite reste plane ;
- La résistance à la traction du béton est négligeable,
- Il n’y a pas glissement relatif entre l’acier et le béton,
 Données: b ═ 20cm, h ═ 30cm, d ═ 27cm

III.6.8.3 Calcul des armatures au niveau des travées


 Travées : AB :
 Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.3) : données


 Moment réduit du béton :

Pivot B

Moment réduit limite :

- Calcul de

PAGEcxvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

Soit :

- Calcul de la section fictive

- Position de l’axe neutre

√ )

- Bras de levier :

- 𝜎 { }

Avec :

PAGEcxvii
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- 𝜎
- Calcul de

𝜎
𝜎

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :
9HA14 avec A = 13,85 cm2

VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service.Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

 Travée : BC:
 Données :

25 MPa

PAGEcxix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.3.a) : données

 Moment réduit du béton :

Pivot B

 Moment réduit limite :


- Calcul de

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

Soit :

- Calcul de la section fictive

 Paramètre de déformation:

( √ )

PAGEcxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature longitudinale

𝜎
𝜎

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :
6HA16+3HA10 avec A = 14,42cm2

 VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

 Travée : CD:
Données :

25 MPa

PAGEcxxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.b) : données


 Moment réduit du béton :

Pivot B

 Moment réduit limite :


- Calcul de

- Calcul de 𝜎 { }

Avec :

Soit :

- Calcul de la section fictive

PAGEcxxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Paramètre de déformation:

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature longitudinale

𝜎
𝜎

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :
9HA14 avec A = 13,85 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

PAGEcxxii
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Travée : DE:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (38) : données


Moment réduit du béton :

Paramètre de déformation:

( √ )

bras de levier:

Z=

Section d'armature longitudinale

═ cm2

- Condition de non fragilité :

PAGEcxxiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

ok! Condition vérifiée.

Choix de la section réelle :


3HA10 avec A = 1,57cm2

 VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service
Il est admis de ne pas procéder à la vérification de la contrainte de compression du béton en service
si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

Calcul des moments en appuis :

 APPUIS B:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.3.b) : données


Moment réduit du béton :

Paramètre de déformation:

( √ )

PAGEcxxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

bras de levier:

Z=

Section d'armature comprimée

═ cm2

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :
3HA12 avec A = 3,39 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :
Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok!Condition vérifiée.

 APPUIS C:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.3.d) : données

PAGEcxxvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Moment réduit du béton :

 Paramètre de déformation:

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature comprimée

═ 27 cm2,

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.


Choix de la section réelle :
2HA14 avec A = 3,07 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

PAGEcxxvi
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 APPUIS D:
Données :

25 MPa

̅ 𝜎

Tableau (III.6.8.3.e) : données


 Moment réduit du béton :

 Paramètre de déformation:

( √ )

 bras de levier:

Z=

 Section d'armature comprimée :

═ cm2,

- Condition de non fragilité :

ok! Condition vérifiée.

PAGEcxxvi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Choix de la section réelle :


2HA12 avec A = 2,26 cm2

 VERIFICATION A L'ELS :

Fissuration peu préjudiciable : pas de limite de service. Il est admis de ne pas procéder à la
vérification de la contrainte de compression du béton en service si à l'état limite ultime on a :

Ok! Condition vérifiée.

III.6.8.4 Détermination des sections d’armatures transversales

 Diamètre des cadres à utiliser :

{ }

Avec { }

 Contrainte conventionnelle de cisaillement :

Avec : étant l’effort tranchant maximal aux appuis.

 Justification réglementaire :

{ }

OK!!!Condition vérifiée

Espacement des armatures transversales :

( )

PAGEcxxi
x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

{ } OK!!

,→ → OK!!!

Nous prendrons donc comme espacement des armatures transversales, d’après la série de CAQUOT,
l’espacement la plus petite et la plus proche d’une des valeurs de la série de CAQUOT :

Avec prendre

 Répartition des cadres (répartition forfaitaire)

D’après la suite de CAQUOT les espacements seront ainsi répartis :


On répètera 2 fois les espacements, avec le premier cadre a 10cm de l’appui et les
espacements suivants seront : 10cm + 2x20 cm + 2x25cm+ 1x35cm ; il restera 15 cm pour
atteindre l’axe de la poutre donc son milieu. Ainsi les cadres du milieu seront espacées de 30cm.
On fait de même pour l’autre moitié de la poutre, et ainsi pour toutes les travées de notre poutre.

PAGEcxxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.6.8.4): ferraillage de la poutre8 de la file C

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i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau(III.6.8.4) Nomenclature des aciers

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ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.7 DIMENSIONNEMENT DE L’ESCALIER

Notre escalier est droit comportant deux volets et un palier de repos.

 PREDIMENSIONNEMENT

H=3.20 m (hauteurs à franchir)

Emmarchement E=1.20 m

Hauteur des marches h=16cm

Giron : d’après la relation de BLONDEL, on a G+2h=60 à 64 cm d’où G+2h=62 avec h= 16cm.

G=30cm

Nombre de contre marches: 3.20 ÷0.16=20.

Nombre de marche=20 soit 10 premier volée et 10 deuxième volée

Longueur totale de la volée L= 2 ,7m

Largeur du palier l= 1,2m

Epaisseur de la paillasse avec L’étant la longueur totale de la volée + la largeur du

palier.

Donc c’est-à-dire on adoptera 14 cm

Epaisseur du palier : eP=13cm et sera réalisé en dalle pleine.

Pente a : a= tan-1(h /G)= 28 ,1°

Epaisseur moyenne de la paillasse : e=e’+ (h/2) cos a =14+ (16/2) cos 28 ,1° = 21cm

 Hypothèses de calcul
- Poids volumique du béton armé BA=2500daN /m2
- Fissuration préjudiciable
- Fc28=25Mpa ; b=1,5 ; fe= 400Mpa ; s=1,15

PAGEcxxx
iii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Enrobage c= 5cm

Fig.(III.7)Vue en plan de l’escalier :

 DESCENTE DES CHARGES SUR MARCHES D’ESCALIER

Charges permanentes

 G +22

PAGEcxxx
iv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Chape au mortier de ciment : G

 Carreaux G : G

 Béton : palier

 Revêtement carreaux :

 Chape de mortier au ciment :

G G +

La charge d’exploitation sera prise à 400 d’après la norme NF P06-001 concernant les
charges d’exploitation des escaliers de bâtiments à usage public.

Q= 400 1,37 =548 daN/m

- combinaison d’action

A l’ELS :

- Volée :

PAGEcxxx
v
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Palier :

A l’ELU :

- Volée :

- Palier :

Fig (III.7.a) Schéma mécanique de l’escalier

* Cherchons les réactions aux appuis RA et RB :

D’après PFR on ’a

ƐF(ext)=0

ƐMAF (ext)=0

Oy : RA+RB-2.7PU1-1.2PU2=0 (1)

M/A– (2.72/2) PU1-1.2 PU2(2.7+1.2/2)+3.9 RB=0 (2)

A partir les systèmes 1 ; 2 on ’a :

RB=3234.40daN et RA=3484.51daN

* Cherchons le moment maximal :

PAGEcxxx
vi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Première coupure : 0 x 2.7

TX= 1817.15x – 3484.51

MX= 3484.51x – 908.58x2

- Deuxième coupure : 2.7 x 3.9

Tx= 2656.55 – 1510.5x

Mx= 3234.40 (3.9-x) – 755.25 (3.9-x)2

- Tableau de valeur
X 0 1.35 2.7 2.7 3.3 3.9
TX - -1031.36 1421.63 -1421.63 -2328.1 -3234.4
34
84.
51
MX 0 3048.2 2784.63 2784.63 1668.75 0

Fig (III.7.b) diagramme des efforts tranchant et moment fléchissant

PAGEcxxx
vii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.7.1CALCUL DE LA SECTION DES ACIERS

Notre escalier sera étudié comme une poutre de section

E=b=1.2m; h=e=21cm; d=0.9h=18.9cm

FbU = = = 14.16MPa

 Moment réduit

= =

PAGEcxxx
viii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

=0.05

Calcul des paramètres

Calcul de ( √ )

( √ )

Calcul de z :

Ast ≥ ≥ ≥4.76 cm2


Section réelle : 7HA10=5.50cm²

 Condition de non fragilité :

Condition vérifiée

 Section d’acier de répartition :

PAGEcxxx
ix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Calcul de l’espacement :

= (120-10)/6=18.33cm

On prend

 Dimensionnement de la poutre palière :Pré-dimensionnement :

La portée de la poutre est de et on a

On prend

 Descente des charges sur la poutre

Charges permanentes :

- Poids propre :

- Volée: G2=737.15daN/m

- palier de repos : =390daN/m

G=1327.15daN/m

Charge d’exploitation 400daN/m² Q=400

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Calcul du moment fléchissant maxi :

Évaluation des charges à L’ELU :

Moment maximal :

Moment réduit :

FbU = = = 14.16MPa

Moment réduit

= =

=0.024 =

Calcul des paramètres

Calcul de ( √ ) ( √ )

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Calcul de z :

Ast ≥ ≥ ≥ 3.85 cm2


Section réelle : 4HA12= 4.52cm²

Condition de non fragilité :

Condition vérifiée.

Calcul de l’espacement : =20-10/3 =3.33cmOn prend

PAGEcxlii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.8 DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRELLE

PAGEcxliii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Cette partie consiste à effectuer les calculs pour le dimensionnement de la de la poutrelle qui
reçoit les charges et les transmet aux poutres.

Le choix des poutrelles à dimensionner a été fait en fonction de caractéristiques suivantes :

 La portée de la poutrelle ;

 La distance d’axe en axe de deux poutrelles consécutives ;

 Les charges supportées par la poutrelle ;

 Epaisseur des hourdis ;

 Epaisseur de la dalle de compression ;

 Largeur de la poutrelle.

 Caractéristiques des poutrelles

h0 (cm) b0 (cm) h (cm) b (cm) Longueur L(m)

4 5 1 1 4.00
6 2

PAGEcxliv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

L’entre axes des hourdis est de 60cm et nous retiendrons comme charge sur la poutrelle

- Poids de la dalle avec entrevous : 285daN /m2 ;

- Enduit : 18daN /m2 ;

- Charges d’exploitation sur plancher : 250daN/m2 ;

- Longueur de la poutrelle L= 4.00 m.

 Descente des charges

- Charges permanentes (G) :

 Poids propre de la dalle : 285×0.60 = 171daN/m

 Enduit : 18 x 0.60 = 10.8daN/m

 Poids propre de la poutrelle : 43daN/m

G = 224.8daN/m

- Charges d’exploitation (Q) :

 Charges d’exploitation : 250 x 0.60 = 150 daN/m

Q =150 daN/m

- Combinaison des charges :

A L’ELU :

Pu = 1.35(G) + 1.5(Q)

Pu = 1.35 (224.8) + 1.5(150)

Pu = 528.48 daN/m

A L’ELS :

Pser= G+Q

Pser= 374.8 daN/m

PAGEcxlv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

A. Détermination des sollicitations interne (moment fléchissant maximal)

Figure (III.8) : Schémas mécanique de la poutrelle

III.8.1Calcul du moment fléchissant

A L’ELU: Mu =

A L’ELS: Mser=

 Moment ultime aux appuis :

Mua= −0.15Mu = ‒ 0.15× = − 170.66

Msa= −0.15Mser = ‒ 0.15× = − 121.03

 Calcul du moment résistant Mut

Mut= ( )avec = = = 14.16MPa

Mut=

PAGEcxlvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Conclusion :CommeMua<Mutalors l’axe neutre passe par la table de compression. Le


dimensionnement de la poutre en T se calculera comme dans le cas d’une poutre rectangulaire de
section b= 12cm et de h= 16cm

III.8.2 CALCUL DES SECTIONS ACIERS :

Données : Fe E 400 ; fc28 = 25MPa ; d = 0.9h = 14.4 cm ; fbu= 14.16 MPa ; σst = 348MPa

Moment réduit

- µu = = 0.033

Paramètres de la section

-α= 1.25 (1 – √ ) = 0.042

- Bras de levier : Z = d (1- 0.4 ) = 14.16 cm


Section des armatures

Ast ≥ ≥ ≥ 2.3cm2

- Section réelles

Nous devons choisir des sections d’aciers telles que : 1,89Ast≤ Ast ≤ 2.89Ast, nous aurons donc
2HA12= 2.26cm2 en partie tendue et 1HA8 comme aciers de montage.

Figure (III.8.2) : ferraillage de la poutrelle

- Vérification de la contrainte de cisaillement :

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i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Effort tranchant maximal :

Tu = avec Vu = = 1096.59daN effort tranchant

Tu = = 0.91daN/cm2

 Contrainte de cisaillement limite

Tu<TuMax= min (0.13fcj ; 4Mpa)

= min (0.13 x 21 ; 4Mpa)

= min (2.73 ; 4)= 2.73daN/cm2

Conclusion :

Tu<TuMax, par conséquent le cisaillement n’a pas d’effet sur la poutrelle, on n’a presque pas besoin
d’armature transversales.

III.8.3 DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE DE COMPRESSION

La section des armatures de la dalle de compression dépend de l’écartement entre axes des
poutrelles noté (e) ; dans notre cas, e = 60cm et donc nous avons :

o Section d’armature :

- Armatures perpendiculaires aux poutrelles :

On a 50cm < e < 80cm donc A1 = AN : A1 = = 6 mm2d’où

A1 = 0,60cm2choix : 5HA6/ml avec e1 = 20cm

-Armatures parallèles aux poutrelles :

A2 = AN : A2 = = 0.30 cm2 choix :3HA6/ml avec e2 = 33cm

NB : l’écartement des armatures de la dalle de compression doit respecter un quadrillage de barres


dont les dimensions de mailles ne doivent pas dépasser :

◊ 20cm (5 barres/ m) pour les armatures perpendiculaires aux poutrelles

PAGEcxlvi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

◊ 33cm (3 barres/m) pour les armatures parallèles aux poutrelles

Fig(III.8.3): détail du plancher haut du rez de chaussée

III.9 DIMENSIONNEMENT DES POTEAUX

PAGEcxlix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 GENERALITES:

La conception et le dimensionnement de tout ouvrage de Génie-Civil nécessite une évaluation des


actions, des charges, et des surcharges qui agiront sur la structure

Le pré dimensionnement et le calcul des différentes sollicitations sur les éléments porteurs de notre
bâtiment R+2 d’une surface d’occupation au sol d’environ 572 m² seront effectués sur la base de
différentes forces, et des actions agissant directement sur notre structure. On regroupe les charges
et les surcharges en trois grandes catégories :

- Les actions permanentes ;

- Les actions variables ;

- Les actions climatiques.

 LES CHARGES PERMANENTES :

Ce sont des charges appliquées de façon quasi-constantes, dont l’intensité et le point d’application
ne varient quasiment pas. La norme NF P 06 - 004 nous donne :

PAGEcl
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

DESIGNATION DIMENSIONS VALEUR

Poids spécifique du BA - 25.00 kN/m3

Plancher en BA e = 20 cm 2.8 kN/m2

Poutres sous plancher 35 x 50 cm 4.375 kN/ml

Poutres secondaire 20 x 30 cm 1.50 kN/ml

Poutres pour couverture 15 x 30 cm 1.125kN/ml


chainage haut
20 x 30 cm 1.5kN/ml
25 x 30 cm 1.875 kN/ml
Poteaux 15 x 30 cm 1.125 kN/ml

Dallage sur terre-plein e = 10 cm 2.50 kN/m²

Cloisons 15 x 20 x 40 1.5x1.35=2.00 kN/m²

Carrelage scellés (avec mortier) e = 2 cm 0.50 kN/m²

Revêtement de marbres - 1 kN/m²


Chape en mortier de ciment e = 1 cm 0.20 kN/m²

Enduit sur mur 0.03x22 0.06 kN/m²

Protection d’étanchéité (toiture - 1 kN/m2


terrasse)
DESIGNATION Dimensions VALEUR
Asphalte coulé - 0.50 kN/m²
Faux plafond - 0.05 kN/m²
Façade légère type rideau - 2.00 kN/ml

Forme de pente e = 2 cm 0.20 kN/m²


Tableau (III.9) : tableau des charges surfaciques

PAGEcli
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 LES CHARGES D’EXPLOITATION:

Elles dépendent de l’utilisation qui sera faite dans les différents bureaux ET salle de conférences.
Et elles sont appliquées lors de l’exploitation de l’ouvrage. La norme NF P 06 – 001 et ce
pourquoi sont destinés les locaux nous donnent les charges d’exploitation suivantes :

DESIGNATIONS VALEURS

Entretient toiture 1.00 kN


Circulation escalier 4 kN/m2
Salles de classes 3.5 kN/m2
Halls d’entrée 3.5 kN/m2
Toiture 1.20 kN/m²
(charpente bois et couverture tôle bac
alu)
Tableau (III.9.a) : charges surfaciques

 LES CHARGES CLIMATIQUES :

Le bâtiment est soumis à l’action du vent et celui-ci s’exerce normalement à la paroi du bâtiment.
L’action du vent sur le bâtiment dépend :

- De la vitesse du vent ;

- De la catégorie de la construction et des proportions d’ensemble ;

- De l’emplacement de l’élément étudié dans la construction et de son orientation par rapport au


vent ;

- Des dimensions de l’élément considéré ;

- De la forme des parois à laquelle appartient l’élément considéré.

L’action du vent se traduit par des efforts dans trois directions : l’effort de traînée, l’effort de dérive
et l’effort de portance. Pour notre étude l’action du vent soufflant à 10m/s prépondérant considéré
est de 6.21 dan/m² appliqué sur la façade droite et arrière de notre bâtiment.

PAGEclii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 DESCENTE DES CHARGES SUR LE POTEAU LE PLUS CHARGE (P1)


 Schéma zone de reprise du poteau

PAGEcliii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau(III.9.b) de reprise des charges sur le poteau par niveau

POTEAU 1
Niveau Désignatio Surface Dimensio Vol Taux de G (KN) Q (KN)
n d'influen ns de ume charge
ce l'élément (KN/ml)
horizonta (m)
le (S)
m2 L l e m3
Toiture 21 1,20 25,2
(charpente kN/m²
bois et
couverture
tôle bac
étage 2 alu)
Chainage - 7 0,15 0,3 25,00 7,875
horizontal 0 kN/m3
Faux 21 0,05 1,05
plafond kN/m²
Poids - 3,20 0,20 0,3 25,00 4,8
propre du 0 kN/m3
poteau
Murs de 15 - 5,75 1 2,9 13,5kN/ 17,62
cm + m²
Enduit
Charges Perm. Etage 2 6,5

salles de 21 2,5 52,5


classe KN/m2
Exploitatio 21 1kN/m² 1
n sur Toit
Charges d'Exploit. Etage 2 73,5

PAGEcliv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

descente des charges étage 2

POTEAU 1
Niveau Désignation Surface Dimensions de Volu Taux de G (KN) Q (KN)
d'influence l'élément (m) me charge
horizontale (KN/ml)
(S)
m2 L l e m3
Revêtement en 21 0,60 kN/m² 12,6
Carreaux
Chape (5mm) 21 0,20 kN/m² 4,2
Dalle 21 2,8 kN/m2 58,8
Etage 1 Enduit sous dalle 21 0,36 kN/m2 7,56
Faux plafond 21 0,05 kN/m² 1,05
Murs de 15 0,15 3 2,9 13,5kN/m² 17,62
cm+Enduit
Poutres principale 7 0,35 0,5 25kN/m² 30,625
Poutre secondaire 3 0,20 0,30 25kN/m² 4,50
poids propre 3,20 0,20 0,30 25kN/m² 4,80
Poteau
Charge 56,5
permanente étage
2
Charges Perm. Etage 1 198,255
Salles de classe 21 2,5 kN/m2 52,5
Charge 73,5
exploitation étage
2
Charges d'Exploit. Etage 1 26

PAGEclv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

descente des charges étage 1

POTEAU 1
Niveau Désignation Surfac Dimensions de Volume Taux de G (KN) Q (KN)
e l'élément (m) charge
d'influ (KN/ml)
ence
horizo
ntale
(S)
m2 L l e m3
RDC Revêtement 21 0,60 kN/m² 12,6
en Carreaux
Chape 21 0,20 kN/m² 4,2
(5mm)
Dalle 21 2,8kN/m2 58,8
Enduit sous 21 0,36 kN/m2 7,56
dalle
Faux 21 0,05 kN/m² 1,05
plafond
Murs de 15 32,9 0 13,5kN/m² 17,62
cm+Enduit ,
1
5
Poutres 70,5 0 25 kN/m3 30,625
principale ,
3
5
Poutre 3 0,20 30 25kN/m² 4,50
secondaire
poids propre 3,20 0,20 0,30 25kN/m² 4,80
Poteau

PAGEclvi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Charge 198,255
permanente
étage (2 ,1)
Charges Perm. Au RDC 40,01
2
Salles de 21 2,5 kN/m 52,5
classe
Charge 126
exploitation
étage (2 et
1)
Charges d'Exploit. Au RDC 178,5
descente des charges étage RDC

POTEAU 1
Niveau Désigna Surface Dimensions de Volume Taux de G (KN) Q (KN)
tion d'influence l'élément (m) charge
horizontale (KN/ml)
(S)
m2 L l e m3
AMOR Revête 21 0,60 kN/m² 12,6
CE ment en
Carreau
x
Dallage 21 2,50 kN/m² 52,5
sur
terre-
plein
Charge 340,01
perman
ente
étage (
2,1 et

PAGEclvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RDC)
Charges Perm. AMORCE 405,11

Salles 21 2,5 kN/m2 52,5


de
classe
Charge 178,5
exploita
tion
étage
(2,1 et
RDC)
Charges d'Exploit. AMORCE 231

Descente des charges amorce

PAGEclviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RDC (35*20) R+1 (20*25) R+2 (15*20)


Efforts de 893,40 456,64 186,53
compressionNu (KN)
Longueur libre du 4,00 3,20 3,20
poteau (m)
Longueur de 2,8 2,24 2,24
flambement:
(m) =0,7 (m)
Section du poteau: 0,06 0,05 0,03
B (m2)
48,43> 46,67> OK 53,8> OK
√ OK

Elancement 32,33 31,03 38,79


L’élancement λ<60 0,676 0,6877 0,618

alors α =

Section réduite (cm2): 504 414 234


=
Section théorique (cm²) 4,02 -1,51 -3,12

As≥ [

Ks=1 ;
Kh=0,93 ; β=1

≤ ≤30 OK ≤25 OK ≤15 OK

(cm2)
4 4 4

{ }

(cm2)
Section 4,02 4 4

PAGEclix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

théorique A (cm2)
Aciers 8HA14+2HA 4HA12 4HA12
choisis 12
sections 4,57 4,52 4,52
2
réelles (cm )
Diamètre minimal des 6 6 6
cadres
≥( /3)
; (mm)
Espacement des cadres 8 18 18
St
min[40cm;
a+10cm; 15 ]
; (cm)
Choix réel des 15 15 15
espacements en (cm)
Longueur minimal de 33,6 28,8 28,8
recouvrement:
24 ; (cm)
Choix réel de 40 30 30
recouvrement: en
(cm)
Nombre de cadres ne 40 23 23

ne = ( + 1) + 2

avec : hp la longueur du
poteau
Espacement des aciers 19 14 14
transversaux dans la
zone de recouvrement
e=( )

Section d’aciers

PAGEclx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.9) : ferraillage poteau du RDC

Figure (III.9.a) : ferraillage poteau étage 1

PAGEclxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.9.b) : ferraillage poteau étage 2

Figure (III.9.c) : zone de recouvrement

PAGEclxii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 DESCENTE DES CHARGES SUR LE POTEAU LE MOINS CHARGE (P2)

 Schéma zone de reprise du poteau

 Tableau(III.9.c) de reprise des charges sur le poteau par niveau

PAGEclxiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Tableau de reprise des charges sur le poteau par niveau

POTEAU 2
Niveau Désignation Surface Dimensions de l'élément (m) Volume Taux de charge G (KN) Q (KN)
d'influence (KN/ml)
horizontale (S)
m2 L l e m3
Toiture 2,625 1,20 kN/m² 3,15
Etage 2 (charpente bois
et couverture
tôle bac alu)
Chainage - 3.25 0,15 0,30 25,00 kN/m3 3,66
horizontal
Faux plafond 2,625 0,05 kN/m² 0,1313
Poids propre - 3,20 0,15 0,20 25 kN/m3 2,4
du poteau
Murs de 15 cm - 3 0,15 3,25 13,5kN/m3 19,744
+ Enduit
Charges Perm. Etage 2 29,09
salles de classe 2,625 2,5 KN/m2 2,625
Exploitation sur Toit 2,625 1kN/m² 6
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

,562
5
Charges d'Exploit. Etage 2 9,19
descente des charges étage 2

POTEAU 2
Niveau Désignation Surface Dimensions de l'élément (m) Volume Taux de charge G Q
d'influence (KN/ml)
horizontale (S) (KN (K
) N)
m2 L l e m3
Revêtement en 2,625 0,6 kN/m² 1,575
Carreaux
Chape (5mm) 2,625 0,20 kN/m² 0,525
2
Etage 1 Dalle 2,625 2,8 kN/m 7,35
Enduit sous dalle 2,625 0,36 kN/m2 0,945
Faux plafond 2,625 0,05 kN/m² 0,1313
Murs de 15 3,25 0,15 2,9 13,5kN/m3 19,086
cm+Enduit
Poutre secondaire 3,25 0,20 0,30 25kN/m3 4,875
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

poids propre Poteau 3,20 0,15 0,20 25kN/m3 2,4


Charge permanente 29,09
étage 2
Charges Perm. Etage 1 65,98
Salles de classe 21 2,5 kN/m2 6,5625
Charge exploitation 9,19
étage 2
Charges d'Exploit. Etage 1 15,75
descente des charges étage 1

POTEAU 2
Niveau Désignation Surface Dimensions de l'élément (m) Volume Taux de charge G (KN) Q (KN)
d'influence (KN/ml)
horizontale
(S)
m2 L l e m3
Revêtement en 2,625 0,60 kN/m² 1,575
Carreaux
Chape (5mm) 2,625 0,20 kN/m² 0,525
Dalle 2,625 2,8kN/m2 7,35
Enduit sous dalle 2,625 0,36 kN/m2 0,945
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Faux plafond 2,625 0,05 kN/m² 0,1313


RDC Murs de 15 3,25 0,15 2,9 13,5kN/m3 19,086
cm+Enduit
Poutre secondaire 3,25 0,20 0,30 25kN/m3 4,875
poids propre Poteau 3,20 0,20 0,15 25kN/m3 2,4
Charge permanente 65,98
étage (2 ,1)
Charges Perm. Au RDC 102,87
Salles de classe 2,625 2,5 kN/m2 6,5625
Charge exploitation 15,75
étage (2 et 1)
Charges d'Exploit. Au RDC 22,313

descente des charges étage RDC


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

POTEAU 2
Niveau Désignation Surface Dimensions de l'élément Volume Taux de charge G (KN) Q (KN)
d'influence (m) (KN/ml)
horizontale (S)
m2 L l e m3
AMORC Revêtement en 2,625 0,60 kN/m² 1,575
E Carreaux
Dallage sur terre- 2,625 2,50 kN/m² 6,5625
plein
Charge permanente 102,87
étage ( 2,1 et
RDC)
Charges Perm. AMORCE 111,01

Salles de classe 2,625 2,5 kN/m2 6,5625


Charge exploitation 22,313
étage (2,1 et RDC)
Charges d'Exploit. AMORCE 28,875

descente des charges amorce


Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RD (20*30) R+1 (20*30) R+2 (20*30)


Efforts de compression 193,176 112,70 53,06
Nu (KN)
Longueur libre du poteau (m) 4,00 3,20 3,20
Longueur de flambement: 2,8 2,24 2,24
(m) =0,7 (m)
Section du poteau: 0,06 0,06 0,06
B (m2)
√ 43,33> OK 43,33> OK 43,33> OK

Elancement 32,33 25,86 25,86


L’élancement λ<60 0,676 0,733 0,733

alors α =

Section réduite (cm2): 504 504 504


=
Section théorique (cm²) -18 -2208 -0,45

As≥ [ ]

Ks=1 ; Kh=0,93 ; β=1

≤ (cm2) ≤30 cm2 OK ≤30 cm2OK ≤30 cm2OK

{ } (cm2) 4 4 4

Section théorique A (cm2) 4 4 4


Aciers choisis 6HA10 6HA10 6HA10
sections réelles (cm2) 4,71 4,71 4,71
Diamètre minimal des cadres 6 6 6
≥( /3) ; (mm)
Espacement des 18 15 15
cadres

PAGEclxix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

St min[40cm;
a+10cm; 15 ] ; (cm)
Choix réel des espacements en 15 15 15
(cm)
Longueur minimal de 24 24 24
recouvrement: 24 ;
(cm)
Choix réel de recouvrement: 30 30 30
en (cm)
Nombre de cadres ne

ne = ( + 1) + 2 28 23 23

avec : hp la longueur
du poteau
Espacement des aciers 14 14 14
transversaux dans la zone de
recouvrement
e=( )

section d’aciers

PAGEclxx
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure (III.9.d) : ferraillage poteau du RDC, étage 1 ,2

PAGEclxxi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

III.10 CALCUL DES FONDATIONS


III.10.1 Semelle la plus chargée S1

Après avoir effectué la descente des charges sur notre bâtiment nous avons dimensionné les
éléments porteurs de notre structure. Cependant, pour la réalisation des fondations de notre
bâtiment nous aurons à réaliser des fondations sur semelles isolées car la charge total que
l’immeuble transmet au sol est d’environ 893,40 KN.

Les dimensions seront choisies de façon à ce que la semelle soit homothétique du poteau reçu.
Les différentes charges calculées précédemment sont données dans le tableau suivant.

Désignation ELS (KN) ELU (KN)


Combinaison des actions 636,11 893,40

Figure (III.10.1) : schéma de la semelle

PAGEclxxi
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 DONNEES TECHNIQUES

Matériaux

Béton : fc28 = 25 MPa Ciment CPJ35

Acier: Acier haute adhérence : Fe 400 MPa

Acier rond lisse : Fe 235MPa

Sol : contrainte admissible б = 1,50 bar entré à 2,00m de profondeur;

III.10.2 Détermination des dimensions de coffrage de la semelle

Surface portante du sol : S ≥ où S = AxB ; A et B étant les dimensions de la semelle qui

doivent être homothétiques aux dimensions du poteau c’est-à-dire :

 Largeur A :

On a: S = A x B AxB ≥

S≥ cm2

On sait que S=A x B → A x B≥

On a les relations → B=

(2) dans (1) donne : A ≥ √

AN: √

Choix :
A = 180cm

 Longueur B :

S=A x B → = 235

Choix : B=250 cm

PAGEclxxi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Hauteur utile de la semelle (h = d + 0,05)

Or: d ≥ max

d ≥ max d = 55cm

Notre semelle étant rigide, nous devons avoir une hauteur utile de :

H = 60cm
H=d+5 ; H = 55 + 5 = 60

 Hauteur du patin
h = 39,6 cm
h=0 ,66H ; h = 39,6 cm

 Vérification de la contrainte :

Σsem= = = 1,43

On a donc 1, 43 bar < 1, 5 bar OK!

 Calcul des armatures de la semelle :


La section étant rectangulaire, on aura :

SX

Ainsi :

SY

Avec d1=H-5cm et d2=H-5- et

→ SX

Sx=11,77 cm2 choix 8HA14, As=12,31 cm2

PAGEclxxi
v
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général


SY

SY= 8,76 cm2 choix 8HA12, As=9,04 cm2

Schéma de ferraillage

Figure (III.10.2) : schéma ferraillage de la semelle S1

III.10.3 SEMELLE LA MOINS CHARGEE S2

PAGEclxxv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Après avoir effectué la descente des charges sur notre bâtiment nous avons dimensionné les
éléments porteurs de notre structure. Cependant, pour la réalisation des fondations de notre
bâtiment nous aurons à réaliser des fondations sur semelles isolées car la charge total que
l’immeuble transmet au sol est d’environ 193,18KN.

Les dimensions seront choisies de façon à ce que la semelle soit homothétique du poteau reçu.
Les différentes charges calculées précédemment sont données dans le tableau suivant.

Désignation ELS (KN) ELU (KN)


Combinaison des actions 139,89 193,18

Figure (III.10.3) : schéma de la semelle

 DONNEES TECHNIQUES

PAGEclxxv
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Matériaux

Béton : fc28 = 25 MPa Ciment CPJ35

Acier: Acier haute adhérence : Fe 400 MPa

Acier rond lisse : Fe 235MPa

Sol : contrainte admissible б = 1,50 bar entré à 2,00m de profondeur;

III.10.3.aDétermination des dimensions de coffrage de la semelle

Surface portante du sol : S ≥ où S = AxB ; A et B étant les dimensions de la semelle qui

doivent être homothétiques aux dimensions du poteau c’est-à-dire :

 Largeur A :

On a: S = A x B AxB ≥

S≥ cm2

On sait que S=A x B → A x B≥

On a les relations → B=

(2) dans (1) donne : A ≥ √

AN: √

Choix :
A = 100 cm

Longueur B :

PAGEclxxv
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

S=A x B → = = 150

Choix : B=150 cm

 Hauteur utile de la semelle (h = d + 0,05)

Or: d ≥ max

d ≥ max d = 30 cm

Notre semelle étant rigide, nous devons avoir une hauteur utile de :

H = 35 cm
H=d+5 ; H = 30 + 5 = 35

 Hauteur du patin
h = 23,1 cm
h=0 ,66H ; h = 23,1 cm

 Vérification de la contrainte :

Σsem= = = 1,02

On a donc 1, 02 bar < 1, 5 bar OK!

 Calcul des armatures de la semelle :


La section étant rectangulaire, on aura :

SX

Ainsi :

PAGEclxxv
iii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

SY

Avec d1=H-5cm et d2=H-5- et

→ SX

Sx=1,85 cm2 choix 4HA8, As=2,01 cm2


SY

SY= 2,85 cm2 choix 4HA10, As=3,14 cm2

Schéma de ferraillage

Figure (III.10.3a) : schéma ferraillage de la semelle

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x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITRE IV INSTALATION
SANITAIRE

PAGEclxx
x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

LISTE D’ANNOTATION PLOMBERIE


Qb : Débit brut
Qp : Débit probable
Pm : la perte de charge admissible
Pf : pression fournie
Leq : longueur équivalente
Ld : longueur développée
Pd : perte au dénivellement
Pc : perte dans le compteur
Pr : perte résiduelle
V : vitesse d’écoulement
P : pression
mce : mètre de colonne d’eau
UD : unité de drainage
UA : unité d’alimentation
IB : intervalle de branchement
EC : eau chaude
EF : eau froide
EU : eau usée
EV : eau vanne
EP : eau pluvial
I : intensité pluviométrique
Rh : rayon hydraulique
Sm : section mouillée
n : coefficient de rugosité
i : pente de pose chenaux
b : largueur du chéneau
h : hauteur du chéneau
H : hauteur du chéneau
r : la revanche

PAGEclxx
xi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Cr : coefficient de ruissellement
Vu : volume utile de la fosse
N : nombre d’usager
hu = profondeur utile
HL = perte de charge

IV.1 GENERALITES

Le système d’installation sanitaire c’est un ensemble constitué par trois réseaux qui
sont composés :

- Du réseau de drainage sanitaire


- Du réseau de ventilation
- Du réseau de distribution

Le réseau de drainage sanitaire est composé du drainage des eaux pluviales d’une part
et d’autre part du réseau de drainage des eaux usées domestiques. Ce réseau est destiné à la
collecte, au transport, au traitement puis au rejet dans la nature s’il n’existe pas d’égout
public.

Le réseau de ventilation est un ensembles de canalisations servant à relier un réseau de


drainage avec l’atmosphère pour éviter la formation des pression positives ou négatives dans
le réseau, évitant ainsi des explosion des fosses septiques ou des siphonnement des gardes
d’eaux des appareils sanitaires et facilitant du même coup la circulation des effluents.

Le réseau de distribution est un ensemble de canalisation partant depuis le compteur


des abonnés au service publics d’eaux potable, jusqu’aux appareils sanitaires d’une part et des
canalisations partants des appareils de chauffage d’eau pour les appareils sanitaires, et
éventuellement du réseau de distribution du gaz domestique.

Nous observons que tous ses réseaux sont réalisés à l’intérieure des bâtiments et tout
au plus jusqu’à la fosse septique. Dans le cadre de notre projet nous utiliseront pour le réseau
de drainage des eaux pluviales et des eaux usées domestiques, et le réseau d’évents la norme
canadienne selon de plomberie (R.R.Q). Adoptés en vertu de la loi sur les installations de

PAGEclxx
xii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

tuyauteries (L.R.Q) ; en ce qui concerne le réseau de distribution, nous utiliseront la norme


française NF.

Le confort des usagers dans un immeuble dépend en grande partie de la disponibilité


de l’eau en quantité et en qualité. En ce qui concerne la partie installation sanitaire, nous
allons concevoir, et dimensionner les réseaux d’alimentation en eaux potable, le drainage des
eaux usées, eaux vannes et le drainage des eaux de pluie sans toute foie oublié le drainage des
eaux de ruissèlement.

IV.1.1 PRESENTATION DU PROJET

 NATURE DES TRAVAUX


Les prestations et travaux afférents au présent lot comprennent d'une manière générale
tous ceux découlant des règles de l'art et notamment ceux dans le présent CCTP, ainsi que
dans les DTU et autres documents généraux cités dans le marché.

Ils incluent en particulier sans que la liste qui suit soit limitative :

- La fourniture et la mise en œuvre des canalisations d'eau froide sous pression, d'eaux
pluviales et d'eaux usées, y compris les raccords, assemblages, organes de fixation, joints
de démontage, trappes de visite, protections extérieures et intérieures ;
- La fourniture et la mise en œuvre des canalisations des eaux de condensat pour appareils
de climatisation, y compris les raccords, assemblages, organes de fixation, joints de
démontage, trappes de visite ;
- La robinetterie et les appareils nécessaires à la bonne marche et à l'entretien des
installations tels qu'appareils anti-bélier, soupapes, purges avec orifices de rinçage,
clapets, robinets d'isolement ou de vidange des installations, conduite d'aération, siphons,
regards, etc.…
- Les appareils de protection contre l'incendie à l'intérieur et extérieur des bâtiments :
extincteurs ;
- Les appareils sanitaires ;
- Les percements, encastrements, branchements, scellements, fournitures et pose de
fourreaux à l'exception des percements dans les murs porteurs et dalles en béton armé ;
- Exécution, fourniture et pose des regards de branchement, nettoyage, boîte à graisse, etc ;

PAGEclxx
xiii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- La fourniture et la mise en œuvre des canalisations d'assainissement, et canalisations


principales d'alimentation ;
- Montage de regards EU + EV., E P ;
- La fourniture et pose des trappes de visite nécessaires à l'exploitation et à l'entretien
des installations du présent lot ;
- La mise en œuvre d’une unité d’épuration des eaux usées composées de fosse septique
et du puisard ;
- La fourniture et la mise en œuvre des équipements de la bâche à eau et du local
suppresseur ;
- Maçonnerie et électricité voir lot concerné,
- Exécution de la fosse septique, du puisard, sera à la charge du lot gros œuvre.

 REGLEMENTS ET NORMES
L'ensemble des travaux du présent lot sera exécuté suivant un code général et complet
en vigueur.
A titre d'exemple, le présent CCTP explicite le code français et ses normes et règlements.
Il est toutefois porté à l'attention des entrepreneurs qu'un présent lot en accord avec les
textes de lois et règlements en vigueur et en particulier avec :
- Les cahiers des charges de la Société des eaux du Cameroun ;
- Les documents techniques unifiés français (DTU) suivants :
- 60-1- Plomberie sanitaire et ses additifs n°1, 2, 4 et 5 ;
 60-31, 60-32, 60-33 - Travaux de canalisation en chlorure de polyvinylenon plastifié
eau froide sous pression, descentes d'eaux pluviales et évacuation d'eaux usées ;
 60-41 - Travaux de canalisations en PVC pour évacuation des eaux usées.
Les normes françaises homologuées dans leur dernière édition connues au jour de la signature
du marché et notamment les normes des séries :
 P41 relative aux conditions d'exécution et au dimensionnement des ouvrages de
plomberie et d'installations sanitaires urbaines ;
 P42 relative aux appareils sanitaires ;
 E29 relative aux accessoires pour tuyauterie et robinetterie ;
 S61-901 relative aux extincteurs et les règles de l'APSAI ;
 D10, D11, D12, D18 relatives aux équipements sanitaires ;
 P16 relative aux canalisations d'assainissement ;
 T54 relative aux tubes en matière plastique ;

PAGEclxx
xiv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 REGLES D 'ETABLISSEMENT DU PROJET


 Canalisations d'eau sous pression
Les études seront établies en tenant compte des conditions et principes suivants :

- Vitesses maximales d’eau dans les canalisations pour les débits instantanés ;
- 2m/s dans les conduites principales horizontales en sous-sol ;

- 1,5 m/s dans les colonnes montantes ;


- 1 m/s pour les raccordements des appareils ;
- coefficient de simultanéité pour le calcul des débits instantanés est égal à :

y  0.8
x 1
X étant le nombre d'appareils desservis par la canalisation, avec une valeur minimale de y
égale à 0,1.
- Diamètre nominal minimal des canalisations : 20 mm ;
- Pression résiduelle minimale sur l'appareil le plus défavorisé ;
- sanitaires et robinets de puisage : 1 bar.

 ROBINETTERIE ET ACCESSOIRES

En règle générale, la robinetterie devra répondre aux prescriptions du cahier des


charges n° 9 du syndicat général des industries mécaniques et transformations des métaux, 11,
avenue Hoche - PARIS 8ème, et aux normes françaises notamment :
- Normes concernant les matériaux;
- Bronze fondu : 2 UE6 ;
- Normes concernant les filetages : Trapézoïdal : NFE 03 - 002
- Normes de fabrication:
Diamètres nominaux : NFE 29 - 001
Sens de fermeture : NFE 29 - 003
- Normes de formes et dimensions:
Tous les robinets devront porter de façons apparentes la marque du fabricant,
poinçonnée ou venue de fonderie. Toute la robinetterie sera revêtue de la marque de qualité "
S - G - M " ou équivalente.
La robinetterie doit être conforme à la norme AFNOR X 08102 d'octobre 1969 qui
définit les teintes conventionnelles permettant le repérage des fluides de laboratoire à savoir:

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

FLUIDES VOLANTS ET EMBASES PASTILLES DE VOLANT


ET PLAQUES
D’EMBASE
Eau Potable EF Bleu Bleu

- Des robinets d'arrêt dans les salles d’eau ;

- Les branchements d'étage d'eau doivent être munis de robinets d'arrêt ;


- Les colonnes verticales d'eau sous pression seront équipées de dispositifs anti-bélier du
type hydropneumatique ;
- Les canalisations d'eau sous pression seront équipées de dispositifs détendeurs de
pression.

IV.2 TUYAUTERIES
Les canalisations seront conformes aux normes françaises.
Raccords moulés en chlorure de polyvinyle. Les raccords sont conformes aux
prescriptions des normes

IV.2.1 APPAREILS SANITAIRES ET ACCESSOIRES


Les appareils sanitaires correspondront aux prescriptions des DTU et des normes
françaises; ils seront de choix. Ce choix devra correspondre aux critères du DTU n° 60.
Leurs marques et types seront conformes aux indications du descriptif. Lorsque ce
dernier impose des modèles déterminées, l'Entrepreneur aura la latitude de proposer en
variante à la solution de base pour laquelle il doit obligatoirement soumissionner, des marques
de remplacements (caractéristiques, extraits de catalogue, dessins prospectus) et justifications
(certificat d'homologation et d'essais) permettant de juger la qualité et l'aspect ainsi que
l'incidence qu'aurait l'emploi des appareils sur le projet.
Les appareils devront porter de façon indélébile les inscriptions attestant leur
origine, leur marque, leur type et leur choix.

- SIPHONS
Tous les siphons doivent avoir une garde d'eau de 50 mm minimum.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- ROBINET DE PUISAGE
Robinet de puisage en laiton chromé type boisseau avec nez et rosace en cas de tuyauterie
encastrée.
Destination : voir plan
- DN 15

- LAVABO
Destination : salle d’eau
L'ensemble comprenant:
-

- Lavabo de 60. un trou percé, deux trous amorcé, DIM 600 x 480 de ALLIA ou
similaire.
- robinet simple à col de cygne; bonde laiton à clapet rentrant; flexible d'alimentation
400 mm.
- siphon à culot démontable polypropylène blanc réglable pour lavabo.
- Y compris raccordement EF et évacuation PVC; joint contre la paroi d'adossement;
attaches de fixation et toutes sujétions d'installation
L'ensemble payé au prix unitaire
- CUVETTE DE WC AVEC RESERVOIR DE CHASSE
Destination : salle d’eau Ensemble comprenant:
 Cuvette de WC à sortie arrière cachée et réservoir équipé de mécanisme silencieux
double chasse 3L / 6L à bouton
 poussoir chromé. Abattant de ALLIA ou similaire.
- robinet flotteur latéral silencieux.
- robinet d'arrêt
- y compris fixation au sol, raccordement EF et toutes sujétion d'installation
- L'ensemble payé au prix unitaire

- EVIER DOUBLE BAC


Destination : cuisine
L'ensemble payé au prix unitaire.
- Evier double bac de cuisine en inox, DIM 1200 x 500 de ALLIA ou similaire.
• Robinet simple à fixation sur mural; bonde laiton à clapet rentrant flexible

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xvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

d'alimentation 400mm.
• siphon à culot démontable polypropylène blanc réglable pour évier double
Y compris raccordement EF et évacuation PVC; joint contre la paroi d'adossement;
attaches de fixation et toutes sujétions d'installation

- ACCESSOIRES SANITAIRES
PORTE SAVON
Destination : salle d’eau
Porte savon chromé y compris vis de fixation inoxydable y compris toutes sujétions de
pose.

PORTE PAPIER HYGIENIQUE


Destination : salle d’eau
Porte papier hygiénique à rouleau chromé y compris vis de fixation inoxydable y
compris toutes sujétions de pose.
PORTE BALAI ET BALAI HYGIENIQUE
Destination : salle d’eau
Porte balai à fixation murale par vis inoxydable et balai imputrescible chromé y
compris toutes sujétions de pose.

MIROIR
Destination : salle d’eau
Miroir dimension 1.00m x 1.00 m par fixation par pattes et vis inoxydables avec
cache fixations en laiton chromé argenture tropicalisée y compris toutes sujétions de pose.
Destination: au-dessus de tous les lavabos
Destination : salle d’eau
Miroir dimension 0.6m x 0.4 m par fixation par pattes et vis inoxydables avec cache
fixations en laiton chromé argenture tropicalisée y compris toutes sujétions de pose.

IV.3 LA CONCEPTION DES RESEAUX D’ALIMENTATION

Cette partie est concentré à la réalisation des axonométriques qui montre le parcourt
de la tuyauterie dans tous le complexe et qui permet aussi de déterminer le diamètre des
tuyaux d’alimentation.

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xviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

IV.3.1DIMENSIONNEMENT

Cette partie concerne les calculs des débits, de perte de charges et la détermination des
diamètres nécessaires pour véhiculer ces débits pour les eaux potables et le calcul des charges
hydrauliques et les diamètres pour les eaux usées et les canaux pour les eaux de ruissèlement.

IV.3.1.a APPROVISIONNEMENT EN EAUX POTABLE

Depuis l’installation des hommes en agglomération rurale urbaine, il a fallu


réfléchir sur la construction des différents services pour améliorer la qualité de vie des
populations. Le réseau d’aqueduc en fessait parti et étais construit pour amener l’eau potable
du point de captage, puits de leur lieu de traitement jusqu’aux agglomérations. Pour notre
projet, l’eau proviendra de la C.D.E (CAMEROUNAISE DES EAUX). Le dimensionnement
des conduites qui transporteront cette eau dans les meilleures conditions se fera en tuyau
compression.

 TYPES D’APPAREILS SANITAIRE UTILISES

BATIMENT A

APPAREIL R NIVEAU 1 NIVEAU 2 TOTAL


S DC
WC 1 18 18 54
8
Lavabo 8 8 8 24

Urinoir 9 9 9 27

BATIMENT B

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

APPAREILS R NIVEA NIVEA TOTAL


DC U1 U2

WC 1 18 18 54
8
Lavabo 8 8 8 24
Urinoir 9 9 9 27

BLOC ADMINISTRATIF

APPAREIL RDC NIVEAU 1 TOTAL


S
WC 8 8 16

Lavabo 10 10 20

Urinoir 8 8 16

REFECTOIRE

APPEREILS RDC TOTAL

WC 7 7

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

LAVABO 10 10
EVIER 2 2

Tableau(IV.3.1.a) diffèrent appareil sanitaire a utilisé

IV.3.1.b CALCUL DES BESOINS EN EAU DANS LE COMPLEXE SCOLAIRE

Il consiste à calculer le volume total nécessaire pour satisfaire les conditions de


bon fonctionnement des appareils et équipements sanitaires installes dans le complexe. Le
volume est la quantité d’eau qui pourra répondre au niveau sanitaire et hygiène des occupants.
L’évacuation de la demande en eau est fonction de la norme en vigueur. Pour notre cas nous
utiliserons la norme française.

 calcul des débits brut de tout le complexe

Le débit calculé dépend du débit de base spécifique des appareils installées


sur le réseau et donné par la norme (cf. fiche 03-001et 03-004). L’expression du débit brute
d’un bâtiment est donnée par la formule ci-dessous

Qb ∑

Avec : Qb = débit brut du réseau en l/s

Qi = débit bruts de chaque

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RECAPITULATIF DES DEBIT BRUTS DU REFECTOIRE

APPAREILS NOMBRES NOMBRE DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 7 7 0.12 0.84

Lavabo 10 10 0.20 2

évier 2 2 0.20 0.4

TOTAL 3.24

RECAPITULATIF DE LA SALLE D’EAU DES GARCONS

APPAREILS NOMBRE NOMBRE DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 6 6 0.12 0.72

Urinoir 9 9 0.20 1.8

Lavabo 4 4 0.20 0.8


d
TOTAL 3.32

RECAPITULATIF DES DEBITS BRUTS DE LA SALLE D’EAU DES FILLES

APPAREILS NOMBRES NOMBRES DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 12 12 0.12 1.44

Lavabo 4 4 0.20 0.8


d
TOTAL 2.24

PAGEcxcii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RECAPITULATIF DES DEBITS BRUTS DE LA SALLE D’EAU DES PROFESSEURS


HOMMES

APPAREILS NOMBRE NOMBRE DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 4 4 0.12 0.48

Urinoir 4 4 0.20 0.8

Lavabo d 4 4 0.20 0.8

TOTAL 2.08

RECAPITULATIF DES DEBITS BRUTS DE LA SALLE D’EAU DES PROFESSEURS


FEMMES

APPAREILS NOMBRES NOMBRES DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 2 2 0.12 0.24

Lavabo d 4 4 0.20 0.8

TOTAL 1.04

RECAPITULATIF DES DEBITS BRUTS DE LA SALLE D’EAU DU PROVISEUR

APPAREILS NOMBRES NOMBRES DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 1 1 0.12 0.12

Lavabo 1 1 0.20 0.20


d
TOTAL 0.32

RECAPITULATIF DES DEBITS BRUTS DE LA SALLE D’EAU DES CENSEUR

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i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

APPAREILS NOMBRES NOMBRES DE DEBIT DEBIT BRUT


ROBINET UNITAIRE en en (l/s)
(l/s)
WC 1 1 0.12 0.12

Lavabo d 1 1 0.20 0.20

TOTAL 0.32

 DETERMINATION DES BESOINS EN EAU DANS L’IMMEUBLE

Le débit probable : le débit probable est le débit qu’on peut avoir sur le
réseau si tous les robinets fonctionnent simultanément au même moment. On le calcul grâce
au coefficient de simultanéité et du débit brut ce denier a pour formule :

Avec Y : coefficient de simultanéité

N : nombres de robinets installés

D’où on a : Qp = Ʃ Qb ×Y avec Qb : débit de base en L/S

Y : coefficient de simultanéité

Pour le cas de notre projet, qui a pour thème étude et réalisation d’un complexe
scolaire composé de deux bâtiments réservés pour les salles de classe, un bloc administratif,
et un réfectoire nous allons donner les besoins en eau d’un seul bâtiment des salles de classe
et considéré l’autre bâtiment identique.

PAGEcxciv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Problématique :
La figure ci-dessous montre la canalisation de distribution en eau froide de notre projet. Le
complexe comporte des salles d’eaux identique à tous les niveaux, il est alimenté par des
colonnes montante en tube PER et en tuyau compression

Fig(IV.3.1) AXONOMETRIQUE D’ALIMENTATION

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RECAPITULATIF DES BESOIN EN EAU D’UN BATIMENT DES SALLES DE


CLASSES

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)

WC 18 0.12 2.16
RDC LAVABO D 8 0.20 1.6
URINOIR 9 0.20 1.8
TOTAL 5.56 0.17 0.94

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)

WC 18 0.12 2.16
ETAGE 1 LAVABO D 8 0.20 1.6

URINOIR 9 0.20 1.8

TOTAL 5.56 0.17 0.94

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)


WC 18 0.12 2.16
ETAGE2 LAVABO D 8 0.20 1.6
URINOIR 9 0.20 1.8
TOTAL 5.56 0.17 0.94

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RECAPITULATIF DES BESOINS EN EAU DANS LE BLOC ADMINISTRATIF

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)


WC 8 0.12 0.96
RD LAVABO D 10 0.20 2
C
URINOIR 4 0.20 0.8

TOTAL 3.76 0.22 0.82

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)


ETAGE 1 WC 6 0.12 0.72
LAVABO D 8 0.20 0.16

URINOIR 2 0.20 0.4


TOTAL 1.2 0.26 0.33
8

PAGEcxcvi
i
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

RECAPITULATIF DES BESOINS EN EAU DU REFECTOIRE

NIVEAUX APPAREILS NOMBRE Qi (l/s) Qb (l/s) Y Qp (l/s)

RDC WC 7 0.12 0.84

LAVABO D 18 0.20 3.6

EVIER 2 0.20 0.4

BAC A 1 0.33 0.33


LAVE
TOTAL 5.17 0.19 0.98

4.95
TOTAL DE TOUS LE COMPLEXE

IV.3.1.c CALCUL DE LA PERTE DE CHARGE ADMISSIBLE

C’est la perte de charge moyenne sur le tronçon le plus défavorable. Elle permet de
conserver une pression suffisante pour alimenter convenablement tous les postes de
consommation elle est obtenue par la formule suivante :

Jm=

CALCULONS LA PRESSION UTILE

Pu =

PAGEcxcvi
ii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Pu = 40 – 23.68

Pu = 16.32 mce

Pd perte au dénivèlement qui es égale à Pd = 12.6m

Pr perte résiduelle qui est égale à Pr =10m

Pc perte au compteur qui est égale Pc =3m

CALCULONS LA PRESSION UTILE

Pu =

Pu = 40 – (15+10+3)

Pu = 14.4 mce

LONGUEUR DEVELOPPEE

Ld = 19.5 + 3 2+3.5+30.5+ 0.25+10.5+1= 71.15

Ld = 71.15 m

Jm= = 0.14

Jm = 0.17m

DETERMINONS LE DIAMETRE DU TUYAU A L’ENTRE DU BATIMENT

Utilisons l’abaque linéaire ou abaque de DARIES pour le calcul de diamètre des conduites
d’eau

PAGEcxcix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Hypothèse de calcul

Vitesse d’écoulement 1m/s

On trouve un diamètre de 70mm

PAGEcc
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Tableau (IV.3.1.b) DETERMINATION DES BESOINS EN EAU PAR TRONCON

Ref tronçon Longueur Débit V en DIAMETRE Leq = Perte Perte totale de Pression disponible
en (l/s) (m/s) en (mm) 1.15Ld P =J Leq charge
Ld(m) J (m) Pc/Pd HL =P+Z P.E P.S
(m/m) (Z) avant avale
01 A-B 71.15 0.04 4.95 1 70 81.82 3.27 / 3.27 40 36.7
02 B-C 60.65 0.04 4.95 1 70 69.74 2.78 0.5 3.28 36.7 33.42
03 C-D 49.4 0.04 4.95 1 70 56.82 2.27 / 2.27 33.42 31.15
04 D-E 30.1 0.04 4.95 1 70 34.61 1.26 / 1.26 31.15 29.89
05 E-F 26.6 0.05 2.47 1 70 30.59 1.52 / 1.52 29.89 28.37
06 F-G 7.1 0.07 2.23 1 50 8.16 0.57 3 3.57 28.37 24.8
07 G-H 4.1 0.07 1.7 1 50 4.75 0.33 6 6.33 24.8 18.47
08 H-I 3.1 0.035 0.85 1 30 1.26 0.044 / 0.044 18.47 18.42
09 I-J 3 0.1 0.65 1 25 3.45 0.34 7 7.34 18.42 11.08
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

En conclusion la pression au dernier robinet est de 11,08 supérieur à la perte résiduelle qui est
de 10 mce (Ps> Pr) donc la pression est suffisante pour alimenter l’immeuble.

IV.4 DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR D’EAU

L’eau entrant dans la bâche est issue de la CDE.

 La consommation moyenne est 10l /pers/jour


 Nous prévoyons une autonomie de 3jours

V = Cm × N × T Cm = consommation moyenne 12l/per/jours

N = nombre d’usager = 375

T = temps = 2jours

AN : V = 12 × 562× 3

V = 9000 l = 9 m³

Pour notre projet, 2 bâches seront prise en compte pour satisfaire le besoin en eau dans tous
le complexe une de 4 m³ et l’autre de 5 m³, car les bâches d’eau sont commercialisé en a une
contenance allant de 1à 5 m³

PAGEccii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

IV.5 DRAINAGE ET ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES

L’eau usée est au préalable propre mais, elle est modifiée par les activités
anthropiques (activités humaines) ou naturelles. Le réseau de drainage est un ensemble de
canalisation et de bacs qui permettent de collecter et évacuer les eaux usées sanitaire à
partir de leurs sources de production jusqu’au centre de traitement avant leur rejet dans la
nature. C’est pourquoi cette partie du projet sera consacré à la détermination des quantités
d’eau rejetées du bâtiment (charge hydraulique) et de dimensionnement des collecteurs
d’appareils (le drain de la salle, les colonnes de chute eau vanne et eau usée, les différents
drains de l’immeuble, les fosses septiques et les puisards).

IV.5.1 METHODOLOGIE DE DIMENSIONNEMENT


Il consiste à déterminer le diamètre hydraulique et économique convenable des tuyaux
utilisent dans un réseau de drainage. Pour dimensionner un réseau, les concepts suivants
doivent être respectés.

- La charge hydraulique
C’est la quantité maximale d’eau usée que peut recevoir un système de drainage en un
point et pour une pente donnée. Cette charge est exprimée dans les unités suivantes :

- Unité de drainage (ud)


- Mètre carré (m2)
- En litre par seconde (l/s)

Elle est donnée par la formule suivante :

CHmax= ∑

- L’intervalle de branchement IB
L’intervalle de branchement IB est la longueur verticale d’une colonne d’au moins
2,40m. Sur cette longueur s L ont raccordés un ou plusieurs branchements (IB≥ 2,40 m). Il est
déterminé par l’expression :

PAGEcciii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

IB = N-1 avec N : nombre de niveau

- La pente : elle permet un écoulement des eaux vers un égout public ou vers une
installation d’épuration comme c’est le cas de notre projet. On utilisera la pente 1/50 =
2 × 10-2 m/m.
- Connaissant la charge hydraulique maximale et l’intervalle de branchement, on choisit
le diamètre correspondant (voir abaque 6.2)

PAGEcciv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Dimensionnement des collecteurs d’étages

Pour le faire, nous aurons besoins de la charge hydraulique que doit recevoir chaque
collecteur. On aura à dimensionner 2 collecteur et considérée les autres similaire

Récapitulatif des charges hydraulique et diamètres des collecteurs d’appareils

Référence CH collecteur Pente Ǿ collecteur observation


(ud) (mm)
e
Collecteur EU 18 1/50 64 (mm) Tableau 6.3
Collecteur EV 24 1/50e 3’’ 76mm Tableau 6.3

REMARQUE :

- Pour le collecteur EU (eau usée) nous trouvons un diamètre Ǿ = 64 mm


- Pour le collecteur EV (eau vanne) nous trouvons Ǿ = 76mm ce qui nous pousse à
choisir le max parce que ce diamètre n’existe pas au marché et nous prenons Ǿ =
100mm

 Dimensionnement des colonnes

Nous avons deux colonnes à dimensionner :


- cas de l’eau usée
- calcul de la charge hydraulique
Nous considère que nous avons 02 appareils qui utilisent des eaux usées le lavabo
double a une charge hydraulique de 2ud et l’urinoir 2ud et nous avons 02 niveau .

PAGEccv
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 calcul de la charge hydraulique de la colonne

CHmax= ∑

AN : CHmax = 2×9×2= 32ud

CHmax= 32 ud

 calcul de l’intervalle de branchement

Nous avons remarquons que notre bâtiment est doté de 3 niveau donc le nombre
d’intervalle est IB= 3-1=2 ce qui nous donnes : IB=2

 détermination à partir des abaques

Le diamètre est déterminé à partir de l’abaque 6.2 pour les eaux usées le diamètre est
de Ǿ = 76 mm

REMARQUE N0 1 : Nous constatons pour le cas des eaux usées que le tuyau PVC de
diamètre 76mm n’existe pas dans le marché. Les diamètres qu’on retrouve sont les suivantes :
Ø63 ; Ø 100 ; Ø110 ;…..etc. de plus, 63˂ Ø= 76mm˂ 100. Donc nous prendrons le max
pour le cas des tuyaux des d’eaux usées :

Le tuyau PVC Ø=100mm

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Cas des eaux vanne


- Calcul des charges hydraulique
Dans ce cas, on considéra que notre WC a une charge hydraulique CH=4ud et on
retrouve à chaque niveau une salle d’eau pour garçons ayant 08WC et 09 urinoirs CH= 2ud et
une salle d’eau pour les filles ayant 12WC et tous les niveaux sont identiques par conséquent
nous aurons nous allons dimensionner la salle d’eau des garçons et considéré les même
caractéristiques dans tous le bâtiment.

CHmax= ∑

AN : CHmax = (4×6) + (2×9)= 129 ud

CHmax= 129
ud

- Identification de la pente
Elle est de : 1/50e

- Détermination à partir des abaques


Le diamètre est déterminé à partir de l’abaque 6.2 pour les eaux usées et l’abaque 6.3 pour les
eaux vanne. Ces calculs nous permettent de remplir le tableau ci-dessous.

Elément CH (ud) IB Tableau Pente Ø


diamètre
Colonne 129 2 6.2 / 102mm
4’’
e
Drain 129 / 6.3 1/50 102mm
4’’

- REMARQUE N0 2 : nous constatons pour le cas des eaux vanne que le tuyau PVC de
diamètre 102mm trouvé n’existe pas dans le marché. Les diamètres qu’on retrouve sont
les mêmes que les précédents. et aussi, 100˂ Ø=102mm˂ 110.

Donc nous prendrons le max pour le cas des tuyaux d’eaux usées :

PAGEccvii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le tuyau PVC Ø=110mm

 Le réseau de drainage sanitaire


Type d’effluent Matière Diamètre des Diamètre des Drain
Colonnes ou
descentes
Eaux vannes PVC – EU 100 mm 110mm
Eaux usées PVC – EU 100mm 100mm
Eaux pluviale PVC - EU 100mm 100mm
Ventilation PVC - EU 63mm /

IV.5.1.bDIMENSIONNEMENT DES EVENTS DE COLONNES

L’évent de colonne est très essentielle pour le bon fonctionnement d’un réseau de
drainage, car ce dernier qui débouche à l’aire libre introduit l’air dans le réseau et prévient
ainsi le siphonnèrent des gardes d’eaux des siphons des appareils sanitaires c’est donc pour
cela qu’il est essentielle de bien dimensionner les évents de colonnes. Nous aurons deux
évents de colonne dans notre réseau. Un pour les chutes d’eau vanne et l’autre pour les
chutes eau usé. Pour dimensionner l’évent de colonne on a besoin de

 La charge hydraulique de la colonne de chute à ventiler


 Le diamètre de la colonne de chute
 La longueur développe de la colonne de chute
 Lire le diamètre sur le tableau 7.1

La charge hydraulique le l’évent es égale à la charge hydraulique de la colonne de chute à


ventiler

PAGEccviii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Référence CH colonne Ǿ de la Longueur Ǿ de l’évent observation


de chute colonne de développée de colonne
(UD) chute (mm) (m) (mm)
Event 1 eau 18 64 7.5 = 64 7.1
vanne
Event 2 eau 64 102 7.5 2¨ = 51 7.1
vanne
Event 1 eau 20 76 7.5 = 38 7.1
crise
Event 2 eau 8 51 4.3 = 32 7.1
crise
Event 3 eau 20 76 7.5 = 38 7.1
crise

IV.5.1.c RESEAU DE DRAINAGE PLUVIALE

Le réseau de drainage pluviale permet de canalisé les eaux pluviales provenant des
toitures et diriger vers l’égout publique ou vers un bassin de drainage naturelle fleuve,
puisard, lac cour d’eau).

Le rôle du réseau de drainage pluviale est de discipliné les eaux pluviales dans le but
de réduire les phénomènes d’érosion et d’inondations.

Dans cette partie il sera question pour nous de :

 Calculer la charge hydraulique du toit


 Dimensionnement du chéneau
 Dimensionnement des descentes d’eau pluviale
 Calculer le débit de ruissellement
 Calculer le débit du caniveau

PAGEccix
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 CALCUL DE LA CHARGE HYDRAULIQUE DE TOITURE

Elle est calculée à partir de l’intensité la plus défavorable de la région la plus grande
sur une période minimale de 10 ans. Pour les calculs de la charge hydraulique ; on va utiliser une

intensité I =736 .4 mm /h. Pour les salles de classes on a une surface égale à : ST= 614m², pour

la toiture du bâtiment du bloc administratif ST= 564m². Nous allons dimensionner nos descentes
pluviales en utilisant seulement la surface du bâtiment des salles de classe et considéré les valeur et
paramètres trouvés comme similaire dans tout le complexe

Facteur d’échelle 1facteur d’échelle = 101,6mm/h

 Calculons l’apport pluvial

Apport pluviale= AN : Ap = = 7.24

1. Dimensionnement des descentes d’eau pluviales

Les descentes d’eaux pluviales reçoivent les eaux pluviales provenant des chéneaux. Nous
aurons 12 descentes d EP qui vont recevoir les eaux provenant de la toiture des salles de classe.

- Calcul de la charge hydraulique de la toiture

CHt = la surface de la toiture apport pluvial

AN : CHT= 614 7.24 = 4124.62m²

CHT = 4445.36 m²

- Calcul de la charge hydraulique par descente

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

La charge hydraulique de chaque descente est égale à la charge hydraulique totale de la toiture
divise par le nombre de descente.

CH descente

CHdescente = 370.44 m²

Nous trouvons une CH Descente= 444.53 m² et nous constatons que cette charge est
insuffisante 204˂370.44˂425. Nous prenons le maximum =425m et le diamètre D=4’‘
pouce=4×25mm

D=100mm

Le tuyau de descente d’eau sera en PVC (POLYCHORURE DE VINYLE).

2. DRAINAGE DES EAUX DE RUISSELLEMENT

Les eaux de ruissellement sont des eaux pluviales qui s’écoulent et ruissèlent sur la surface
de la terre après une adverse pluviale. Nous allons utiliser la méthode des canaux à ciel ouvert. Ces
canaux seront réalisé en béton arme et auront une forme rectangulaire avec une pente de 3%

 CALCUL DU DEBIT DE RUISSELEMENT

Le débit de ruissèlement se calcul en fonction de la formule suivante :

Q = CIA

Avec

Q= débit de ruissèlement en (m 3/S)

C = coefficient de ruissèlement qui est en fonction du matériau sur lequel les eaux ruissèlent nous
choisissons le béton (C = 0.9)

A= la surface de ruissellement 346.2m²

I= intensité pluviale de la région (736.4mm/h

Q= 0.9 346.2 = 0.063 m³/s

Q = 0.063 m³/s

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le débit de dimensionnement des caniveaux sera celui des eaux provenant d’une part de la
toiture et de l’autre part de la surface non bâtie

Caniveau = ruissellement + toiture

Q = 0.063+0.014 = 0.077 m³/s

Q = 0.077 m³/s

3. DETERMINONS LES ELEMENTS GEOMETRIQUE DU CANIVEAU

D’après MANNING STRICLER, on a :

Q= . . . Sm

HYPOTHESE DE CALCUL

 Q : débit d’eau que doit évacuer le caniveau (Q= 0.077 m³/s)


 N : coefficient de rugosité du caniveau (n= 0.016)

 Rh : Rayon hydraulique (Rh = )

 I : la pente de pose du caniveau ( I= 0.03)


P = B+2H
S= B H
D’où RH = B H/ B + 2H or H = 2B D’où Sm = 2B B=

Pm = 2(2B) + B = 5B alors Rh =

Q = 1/0.016 2

Q= 62.5 2

Q = 62.5 0.54 01732 2

Q = 5.84 2

0.077 = 11.68

B= = 0.15

B = 0.15 m

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Or h = 2B

h = 0.15 2

h = 0.30 met H = h+ 10%h

H = 0.30 + 10% (0.30) = 0.33

H = 0.33 m

D’où les dimensions de notre caniveau sont les suivantes

RECAPITULATIF DES DIMENSIONS DU CANIVEAU

Base du caniveau en Hauteur d’eau en Hauteur utile en (cm)


CANIVEAU (cm) (cm)
15 30 33

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Fig(IV.5.1) SCHEMA DU CANIVEAU

IV.6 DIMENSIONNEMENT DE LA FOSSE SEPTIQUE

Généralement, les eaux usées en provenant des habitations sont déversés


dans la fosse septique avant leur rejet dans la nature. La réglementation exige que la fosse
doit toujours être suivi d’un élément épurateur

1. LA FOSSE SEPTIQUE

C’est un réservoir clos et étanche, destiné à la collecte et à la liquéfaction de la matière


excrémentielle au moyen de la digestion anaérobies (microbes vivant à l’absence de l’air)

ROLES

La fosse septique a pour rôle :

- Protégé la qualité des eaux de surface et des eaux souterraine


- Eliminer les nuisances (perte d’esthétique) et les odeurs nauséabondes
- Protéger les surfaces des sols pour les jeux des enfants et les animaux
domestiques

PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT

1er PRINCIPE : il consiste à la fermentation septique assuré grâce aux


microbes anaérobies (microbes vivant à l’absence de l’air) qui favorisent à la destruction de
la matière fécale introduit dans la fosse septique.

2e PRINCIPE : il consiste à la fixation de la matière organique sur les matériaux


capables de servir de supports oxydant aux colonies microbiennes aérobies (microbe vivant
en présence de l’air).

 CONCEPTION DE LA FOSSE SEPTIQUE

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Capacité : la capacité d’une fosse septique est donnée par la formule suivante

V= n.T.A
V : volume total de fosse en (l)

N : nombre d’usagers permanents

T : périodicité de vidange (année)

A : taux d’accumulation de boue en L/US/AN

 CALCUL LE NOMBRE D’USAGERS PERMANANTS

Notre projet a pour but LA REALISATION D’UN COMPLEXE SCOLAIRE SIS A

LOGBESSOU

Qui est constitué de deux bâtiments R+2 réservés pour les salles de classe D’un bloc
administratif R+1 d’un réfectoire pour enseignants et élèves ceci étant il sera fonctionnel
9h/jour le nombre d’usagers est : à raison de deux (2) par pans.

- ELVES = 1024
- PERSONNELLES ADMISTRATIFS ET ENSEIGNANTS = 100

Dans notre projet nous aurons deux fosses septiques et nous allons affecter par fosse 562
individus et après dimensionnement nous allons considérer l’autre fosse identique

Pour 1124 individus on a : n = 9/24×562 = 210.75 ≈ 211

Soit n = 211 usagers permanents

 CALCULONS LE TAUX D’ACCUMULATION DE BOUE

Il varie de 101 à 80l/ usagers/ an pour notre projet on se limite à 50l/ usagers/ an

A = 50 l/usagers/an

- DETERMINATION DE LA PERIODICITE DE VIDANGE

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Compte tenu du contexte sur lequel nous nous trouvons (bâtiment scolaire) nous
fixons ce taux à T = 1an

- CALCUL DU VOLUME UTIL DE LA FOSSE (Vu)

Vu = n.T.A

= 211 × 1 × 50 = 10.55 m³

Vu = 10.55 m³

- Calcul de la hauteur total de la fosse

Ht = Hu + r avec : Hu : auteur utile de la fosse

r : revanche

Ht = 1.8 +0.2 = 2m

Considérons notre fosse septique rectangulaire cet-à- dire V = h + L+ l déterminons les


autres partie de la fosse

 CALCULONS LA LONGUEUR TOTAL DE LA FOSSE

On sait que V = h + l + L ↔ L=

Nous fixons les hypothèses suivantes de chaque compartiment de notre fosse


septique

l = 1.5m et h = 2m L= = 3.01

En tenant compte de la largeur des murs de séparations qui vaut 15cm bon a :

L = 3.01 + 0.1 +( 0.15×3) = 3.56 d’où L =3.56

Ces dimensions devraient vérifiés la condition suivante

L : longueur total de la fosse septique

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

l: largeur de la fosse septique

La condition étant vérifiée nous adoptons pour chaque compartiment de la fosse une largeur
et une hauteur préalablement fixée

 CALCULONS LA LONGUEUR DE CHAQUE COMPARTIMENT

Elle correspond à : L = Vi : volume utile de chaque compartiment.

Notre fosse septique aura trois (03) compartiments

- COMPARTIMENT A

V1 = ↔ V1= = 6.33

V1 = 6.33 m³ la longueur L= m

- COMPARTIMENT B

V2 = Vu ↔ V2 = 3.16

V2 = 3.16 m³ la longueur est de : L = m

- COMPARTIMENT C

V3 = V3 = 10.55 = 1.05

V3 = 1.05 m³ la longueur est de : L=

Tableau(IV.6.1) RECAPITULATIF DES DIMENSIONS DE LA FOSSE SEPTIQUE

COMPARTIMENTS
DESIGNATIO
A B C
N

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

LONGUEURS 2.11 1.05 0.35


(m)
LARGEURS 1.5 1.5 1.55
(m)
HAUTEURS 2 2 2
(m)
VOLUMES 1.05 3.16 6.33
(m³)

IV.7 DIMENSIONNEMENT DU PUISARD

Le puisard est une surface ou une fosse raccordé à la fosse septique pour
recueillir les eaux usées traitées par la fosse septique pour permettre leur infiltration
graduelle dans le sol. Deux facteurs majeurs sont indispensables pour son fonctionnement à
savoir :

- La surface d’infiltration
- La perméabilité du sol (vitesse d’infiltration de l’eau dans le sol)

1. LA SURFACE D’INFILTRATION

Elle est telle que : S= max [ ] n : nombre d’usagers permanent

S : surface d’infiltration

Su = [ ] avec Su =

Su = =

On choisira 9m

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

SCHEMA DE LA FOSSE SEPTIQUE ET LE PUISARD

LA COUPE DE LA FOSSE SEPTIQUE ET L’ELEMENT EPURATEUR

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

fig(IV.7) la coupe de la fosse septique

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITRE V : ELECTRICITE

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

V.1 RESEAUX D’ELECTRICITE (COURANTS FORTS ET FAIBLES)

A. Généralités

Le présent descriptif a pour but de définir les travaux du lot électricité courants forts et
courants faibles.

B. Règlements et normes

Les normes utilisées seront les normes en vigueur en République du Cameroun.


L’entrepreneur devra exécuter les travaux suivant les règles de l’art et se conformer strictement
aux documents techniques ainsi qu’aux normes ci-dessous sans que cette liste soit définitive :

- Norme NFC 13100 pour les installations HT ;


- Norme NFC 13200 pour les postes d’abonnés et réseaux HT ;
- Norme NFC 14100 pour les installations BT de 1e catégorie ;
- Norme NFC 15100 pour les installations BT ;
- DTU 70.2 relatif aux installations des bâtiments à usage collectif ;
- Le décret n° 62152 du 14 novembre 1962 relatif à la protection des travailleurs dans les
établissements qui mettent en œuvre des courants électriques ;
- Le décret du 31 octobre 1973 relatif à la protection contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public.

C. Consistance des Travaux


Les travaux à réaliser porteront sur les prestations suivantes :

- Démarche auprès d’AES SONEL ;


- Etablissement du bilan de puissance en tenant compte des besoins de tous les autres Corps
d’Etats (plomberie, climatisation etc…) ;
- Etablissement des plans généraux et des plans de réservations pour les autres corps
d’états ;
- Fourniture, transport et mise en œuvre de l’ensemble du matériel ;
- Scellements dans la maçonnerie, mise en place des gaines avant coulage de béton,
serrurerie pour accrochage des appareils électriques ;
- Socles en béton pour candélabre ;
- Tranchés pour pose des câbles ;

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Réseau électrique complet y compris prise de terre, Tableaux électriques et protections


diverses, chemins de câbles ;
- Alimentation électrique des appareils des autres corps d’états ;
- Etablissement du Plan de recollement en fin des travaux.

D. Origine et principe de distribution

L’alimentation BT du bâtiment part soit du compteur AES SONEL soit de l’alimentation BT


provenant du Transformateur vers le TGBT ou le tableau principal de protection. Les tableaux
divisionnaires alimentent et assurent la protection des différents étages.

E. Câbles et Chemins de Câbles

1. Câbles enterrés

Les câbles enterrés seront de type RGPFV ou HPG 1000, ils seront enterrés à 1 mètre au
minimum et posé sur 15 cm de terre meuble ou de sable et recouvert de 30 cm de terre meuble et
d’un grillage avertisseur de couleur puis d’un remblai complémentaire. Les traversées de route
seront toujours busées en PVC afin de faciliter le remplacement des câbles.

2. Câbles colonnes d’Alimentation

Les câbles seront choisis en fonction des locaux qu’ils traversent, et du classement de
l’établissement. Ils seront posés sur chemin de câbles permettant une extension de 30%.

3. Câbles encastrés sous gaines

Les conducteurs seront du type U 500 V placés sous gaines ISO orange ICD ou sous gaines
CDGAP gris.

4. Câbles apparents

Les câbles apparents seront de type U 500 V VGV placés sous goulottes au sous plinthes.

 section des conducteurs

La section des conducteurs actifs sera déterminée en fonction :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Des intensités admissibles ;


- Des chutes de tension (6% pour l’éclairage et les prises de courant) 8% pour les circuits
forces ;
- De leur protection amont ;
- Les sections minimales pour les circuits terminaux seront de :
- 1,5 mm2 pour l’éclairage ;
- 2,5 mm2 pour les circuits force et prise de courant.

F. Appareillage

1. Appareils d’éclairage

L’éclairage intérieur sera assuré par des plafonniers à grille de 2 x40 W de Philips au
similaire dans les bureaux,

- des hublots de 1 x 65 W dans les toilettes,


- des réglettes simples munies de tube fluorescent de 1 x 40W.

2. Eclairage de Sécurité

L’éclairage de sécurité sera assuré par des blocs autonomes de sécurité de 60 lumens, ainsi
que pour l’éclairage d’ambiance et le balisage.

3. Appareils de Commande

L’éclairage intérieur sera commandé par des interrupteurs simples et des interrupteurs va
et vient de marque Legrand ou similaire.

L’éclairage des circulations sera commandé par boutons poussoir dont les télés rupteurs seront
placées dans les tableaux divisionnaires

4. Prise de courant

Les prises de courant seront de type 2P + T 10/16 A de marque Legrand ou similaire.

5. Eclairage extérieur

L’éclairage extérieur sera assuré par des candélabres sur mât de hauteur 2,20 m. Des lampadaires
seront les bornes ASTREA de chez Philips. La commande de l’éclairage extérieur se fera par horloge
placée dans le tableau de commande. L’alimentation se fera par câble enterré de type RGPFV ou
HPG 1000.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

G. Prise de Terre
La mise à la terre se fera par câble de cuivre nu de 35 mm2 de section posé au fond de
fouille de fondations sur tout le pourtour du bâtiment.

H. COURANTS FAIBLES
1. Téléphone

 Normes et règlements

Tous les règlements ou normes françaises en vigueur au Cameroun et plus


particulièrement :

 Norme C 15100 ; Normes et règlements

Tous les règlements ou normes françaises en vigueur au Cameroun et plus


particulièrement :

- Norme C 15100 ;
- Norme C D 1100 règles de sécurité ;
- Réglementation P.T.T ;
- Règles U.T.E (union technique de l’électricité).

 Nature des prestations

- Les travaux
- Norme C D 1100 règles de sécurité ;
- Réglementation P.T.T ;
- Règles U.T.E (union technique de l’électricité).

 Nature des prestations

Les travaux à réaliser porteront sur les prestations suivantes :

- Démarche auprès des postes et télécommunications ;


- Fourniture des plans de réservation au lot gros œuvres ;
- Fourniture des plans d’alimentation au lot électricité courants forts ;
- Présentation des échantillons, modèles et documentations ;
- Plans d’exécution ;

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- Approbation des plans et dès l’installation par un bureau de contrôle en vue de la


garantie décennale ;
- Fourniture et mise en place des gaines ;
- Transport, fourniture et mise en place du matériel ;
- Trous des scellements dans les cloisons et trous de fixation des appareils ;
- Raccordement sur l’installation électrique ;
- Agrément par les P.T .T ;
- Essais ;
- Entretien pendant la période de garantie ;
- Proposition d’un contrat d’entretien.

 Alimentation

Une alimentation protégée par disjoncteur dans l’armoire de départ sera prévue avec prise
de terre indépendante.
Article 1. .

H. Classification du local en fonction des influences externes.


- Présence d’eau (AD) --------------------------------------négligeable ;
- Présence de corps solide (AE) --------------------------- négligeable ;
- Risque des chocs mécaniques (AG) ----------------------négligeable ;
- Température (AA) ----------tempéré ;
- Contacte des personnes avec le potentiel terre (BC) ------fréquent ;
- Evacuation des personnes d’urgence-------------------------normal ;
- Indice de protection (IP) -------------------------------------- normal.
 Le facteur de réflexion

Le facteur de réflexion est un facteur qui est en fonction de la couleur du plafond, des murs et
du plan utile.

Le tableau ci-dessous donne pour le bâtiment les choix des facteurs de réflexion ainsi que les
valeurs d’éclairement E en fonction de pièce et l’ambiance qui règne dans ces différentes
pièces.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

FACTEUR DE
REFLEXION%

NONBRE DE PIECE DE ECLAIREMENT GEOMETRIE PLAFOND MUR SOL


PIECES LOCAL (LUX) LOCAL (m)
IDENTIQUES
1 TERRA 300 A=51.00 70 50 10
SSE1 B=1.5
1 TERRA 300 A=5.45 70 50 10
SSE2 B=1.00
3 COULO 300 A=8.73 70 50 10
IR1 B=2.60
3 COULO 300 A=8.73 70 50 10
IR1 B=2.60
2 COULO 300 A=2.85 70 50 10
IR2 B=1.00
2 ESCALI 200 A=3.90 70 50 10
ER B=2.60
6 DEGAG 300 A=9.00 70 50 10
EMENT B=1.50
51 TOILET 100 A=1.50 70 50 10
TE B=1.00
16 SALLE DE 300 A=9.00 70 50 10
COURS B=7.00
2 BUREA 300 A=3.43 70 50 10
U1 B=2.50
2 BUREA 300 A= 3.43 70 50 10
U2 B=2.85
2 BUREA 300 A=2.85 70 50 10
U3 B=2.43
2 BALCO 300 A=51.00 70 50 10
N B=1.50
1 SALLE DE 300 A=7.00 70 50 10
PERMANENCE B=5.93
1 LABO DE 300 A=7.00 70 50 10
SCIENCE B=5.93

Tableau (V.1) : récapitulatifs

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vii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Selon la nature de notre local nous avons choisi le système d’éclairage direct ou plus de 90% de
lumière est émise vers le bas. Car c’est ce type d’éclairage qui convient à nos pièces des
bâtiments.

L’éclairage intérieur et extérieur des logements sera direct intensif avec le flux lumineux tourné vers
le bas.

 Facteur de dépréciation.

Le facteur de dépréciation est un facteur qui varie selon la nature de l’activité exercée dans le
local.

La nature des lampes, la construction du luminaire et la fréquence des nettoyages. Ce facteur est
notée δ avec généralement 1.25 δ ≤ 1.6 pour l’ensemble de notre travail, nous avons choisi δ =
1.25

Les matériaux dominants (plafond, mur et sol) ont les couleurs dominants (clair) sauf dans le cocktail
où les plans utiles sont quelques fois sombres.

 La hauteur du plan utile

La hauteur du plan utile est pris égale à 0.3m pour toutes les pièces et la hauteur du plafond au
sol de chaque pièce étant maintenue.

 Notes de calcul.
1. Caractéristiques du bureau1
- Les caractéristiques des pièces à éclairer sont d’ordre dimensionnel, mais cependant
elles sont aussi liées à l’activité et l’usage affecté à cette pièce.
- Caractéristiques dimensionnelle du local.
- Longueur du local: A=3.43m
- Largeur du local: B= 2.5m
- Hauteur du local: H= 3m
- Hauteur du plan utile: H’= 0.85m
- Eclairement recommandé: E= 300 lux

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viii
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

- IP minimum des appareils 201.

 Caractéristiques luminaires

Pour notre projet nous utiliserons un luminaire à lampe en forme de tube 40W

 Caractéristiques des lampes pour luminaires


- Puissance d’une lampe : P= 40W ;
- Facteur de l’empoussièrement : négligeable ;
- Facteur de dépréciation : δ= 1.25;
- Référence de la lampe : tube fluorescent TFP INCANDIA ;
- Durée de vie : DV= 7000h ;
- Classe : D ;
- Rendement intérieur : η= 85% ;
- Facteur de réflexion : R= 753 ;
- Calcul de l’indice du local ;

H-H’=h=hauteur de la source au-dessus du plan utile.

Pour H=3.43m et H’=0.85m donc; h=2.15m A=3.43m ; B=2.5m

AN :

- Calcul du rapport de suspension.

J= H1 étant la distance entre le plafond et le luminaire égale 0 donc j=0, qui indique que
les luminaires sont encastrés au plafond.

Pour j=0, plafond =70%, mur 50%, sol =10%, K=1.27

On a µ=85% (confère tableau d’utilance).

- Calcul de flux lumineux.

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x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Flux total théorique :

AN = 4450.69 lm

= 2768.17 lm

 Flux émis par la lampe :( )

=5100 lm

- Nombre de luminaire : NL =

AN: NL = 0.87

Soit NL = 1 luminaire

 Implantation luminaires dans le bureau


Inter distance entre centre d’appareil
 Nombre d’appareils minimum dans le sens de la longueur :

Soit

 Nombre d’appareils minimum dans le sens de la largeur :

Soit

Na = 1 luminaire, Nb = 1luminaire

Na = Nombre minimale d’appareil à installer dans le sens de longueur

Nb = Nombre minimale d’appareil à installer dans le sens de largeur B.

Nombre de lampe= nombre de luminaire

LOCAL DU A en B en L’IDINC VAL FLUX F N


RDC m m E EUR DE TOTAL LUX OMBRE
K L’ULTILANC EMIS DE
E PAR LA LAMPE
LAMPE

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x
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

BUREAU1 3.43 2.50 0.68 85 4450. 5 1


69 100
BUREAU2 3.43 2.85 0.73 85 5073. 5 1
74 100
BUREAU3 2.85 2.43 0.61 85 3594. 5 1
55 100
ETREE 2.60 2.20 0.55 85 1903.12 5100 1
TERRASSE1 51.00 1.50 0.75 85 39705.88 5100 8
TERRASSE2 5.45 1.00 0.40 85 2828.72 5100 1
SALLE DE 9.00 7.00 1.46 85 32698.96 5100 6
CLASSE
DEGAGEMEN 9.00 1.50 0.55 85 7006.92 5100 2
TOILETTE 1.50 1.00 0.20 85 346.20 2400 1
COULOIR1 6.30 2.60 0.86 85 5437.96 5100 2
ESCALIER 3.90 2.60 0.70 85 4852.08 5100 1

récapitulatif des calculs


LOCAL A en B en m L’INDICE VALE FLUX FL NOM
ETAGE1 m K UR DE TOTAL UX EMIS BRE DE
L’ULTILANCE PAR LA LAMPE
LAMPE

COULOIR1 6.30 2.60 0.86 85 5437.96 5100 2


COULOIR2 2.85 1.00 0.34 85 1479.29 5100 1
BUREAU2 3.43 2.85 0.73 85 5073.74 5100 1
BUREAU3 2.85 2.43 0.61 85 3594.74 5100 1
BALCON 51.0 1.50 0.75 85 39705.88 5100 8
0
SALLE DE 9.00 7.00 1.46 85 32698.96 5100 6
CLASSE
SALLE DE 7.00 5.93 1.49 85 21544.98 5100 4
PERMANEC
E
DEGAGEME 9.00 1.25 0.55 85 7006.92 5100 2
NT
TOILETTE 1.50 1.00 0.20 85 346.20 2400 1
ESCALIER 3.90 2.60 0.70 85 4852.08 5100 1

récapitulatif des calculs au niveau 1

LOCAL A B L’ VAL F F N
ETAGE2 en m en m INDICE K EUR DE LUX LUX EMIS OMBRE
L’ULTILANCE TOTAL PAR LA DE
LAMPE LAMPE

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xi
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

COULOIR1 6.30 2.60 0 85 5437.96 5100 2


.86
COULOIR2 2.85 1.00 0 85 1479.29 5100 1
.34
BUREAU2 3.43 2.85 0 85 5073.74 5100 1
.73
BUREAU3 2.85 2.43 0 85 3594.74 5100 1
.61
BALCON 51.00 1.50 0 85 39705.88 5100 8
.75
SALLE 9.00 7.00 1 85 32698.96 5100 6
DECLASSE .46
LABO DE 7.00 5.93 1 85 21544.98 5100 4
SCIENCE .49
DEGAGEMENT 9.00 1.25 0 85 7006.92 5100 2
.55
TOILETTE 1.50 1.00 0 85 346.20 2400 1
.20

récapitulatif des calculs au niveau 2

A. DETERMINATION DE LA PUISSANCE A SOUSCRIRE AUPRES DE L’AES-SONEL

1. Calcul du bilan de puissance

P=ku*ks*∑pi

Avec ku : coefficient d’utilisation de chaque appareil

Ku=

- 0.5 pour les prises

- 0.8 pour les machines

- 1 pour l’éclairage

Ks : coefficient de simultanéité

- (0.1+0.9/n)pour prises n : nombre de prise sur une ligne


- 0.9 pour éclairage
- 1 pour machine

∑pi : somme de puissance des appareils

Bureau 1

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eclairage: 1*0.9*40*2*1=72w

Prise: 0.5(0.1+0.9/2)*220 *16*2*2= 3872w

∑p=3944w

Bureau 2

Eclairage: 1*0.9*40*2*1=72w

Prise: 0.5(0.1+0.9/2)*220 *16 *2*2=3872w

∑p= 3944w

Bureau 3

Eclairage: 1*0.9*40*2*1=72 w

Prise: 0.5(0.1+0.9/2)*220 *16*2*2=3872w

∑p= 3944w

Dégagement

Eclairage: 1*0.9*40*2*6=576 w

Prise: 0w

∑p=576w

Toilette

Eclairage : 1*0.9*65*51*1=3684 w

Prise :=0

∑p=3684w

Entrée

Eclairage : 1*0.9*40*1*1=36w

Prise :=0

∑p=36w

Escalier

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Eclairage : 1*0.9*40*2*1=72w

Prise :=0

∑p=72w

Salle de cours

Eclairage : 1*0.9*40*6*16=3456w

Prise: 0.5(0.1+0.9/4)*220 *16*16*4= 36608 w

∑p=40064w

Salle de permanence

Eclairage: 1*0.9*40*4*1=144w

Prise : 0.5 (0.1+0.9/2)*220* 16*2*1=121w

∑p=2080w

Laboratoire des sciences

Eclairage : 1*0.9*40*4*1=144w

Prise : 0.5 (0.1+0.9/6)*220* 16*6*1=2640w

∑p=2784W

Terrasse 1

Eclairage: 1*0.9*40*8*1=288w

Prise: 0w

∑p=288w

Terrasse 2

Eclairage : 1*0.9*40*1*1=36w

Prise: 0w

∑p=36w

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Balcon

Eclairage: 1*0.9*40*8*2=576w

Prise: 0w

∑p=576w

Couloir 1

Eclairage: 1*0.9*40*2*3=216w

Prise: 0w

∑p=216w

Couloir 2

Eclairage: 1*0.9*40*2*1=72w

Prise: 0w

∑p=72w

Récapitulatif de la puissance totale fournie par les locaux courant :

Prises : P1=8856w

Luminaire : P2= 50985w

La puissance totale est de : P=∑pi=P 1 +P 2 = 60kilowatts

Selon la nature de notre local nous avons choisi le système d’éclairage direct où plus de
90% de lumière est émise vers le bas. Car c’est ce type d’éclairage qui convient à nos pièces.

L’éclairage intérieur et extérieur des locaux sera direct intensif avec le flux lumineux tourné vers
le bas.

1. Facteur de dépréciation.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le facteur de dépréciation est un facteur qui varie selon la nature de l’activité exercée dans le
local.

La nature des lampes, la construction du luminaire et la fréquence des nettoyages. Cette


facteur est notée δ avec généralement 1.25 δ ≤ 1.6 pour l’ensemble de notre travail, nous
avons choisi δ = 1.25

Les matériaux dominants (plafond, mur et sol) ont les couleurs dominants (clair).

2. La hauteur du plan utile

La hauteur du plan utile est pris égale à 0.85m pour toutes les pièces et la hauteur du plafond
au sol de chaque pièce étant maintenue.

Le nombre d’appareils de climatisation va dépendre de la puissance nécessaire :


- les pièces sont rectangulaire ou et circulaires
- Les hauteurs sous plafond sont importantes,
- Nous souhaitons abaisser le bruit de la ventilation,
- Nous souhaitons une chaleur plus homogène.

Le nombre de pièces à traiter va directement nous donner la quantité d’unités intérieures


de climatisation à utiliser, nous allons impérativement utiliser un climatiseur par bureau .

La puissance totale à souscrire auprès de AES -SONEL est de : 60 kilowatts

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITREVI :SECURITE INCENDIE

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

INTRODUCTION

La sécurité revêt d’une importance primordiale pour tout être vivant que ce soit pour un système de
surveillance ou un système de protection contre les incendies .La sécurité contre l’incendie dans les
bâtiments d’habitation est régi par les normes fixés par le législateur pour prévenir le risque
d’incendie et en limiter les effets .Vue les dégâts causés par les incendies dans tous les quatre coins
de notre pays , nous avons décidé de mettre sur pieds pour nos bâtiments un système de protection
contre l’incendie.
Le système de sécurité incendie est un ensemble des équipements nécessaire au fonctionnement de
la mise en sécurité des personnes et du bâtiment en cas d’incendie. Il a pour but d’assurer
 la sécurité des personnes et des biens matériels;
 évacuation rapide des occupants;
 faciliter l’intervention des pompiers ou du secours ;
 limiter la propagation du feu.

Il doit donc détecter l’incendie et mettre automatiquement (ou sur intervention humaine) en
sécurité un bâtiment.
Pour ce fait les différents moyens de protection contre l’incendie que nous allons utiliser pour nos
bâtiments sont les suivants :
 Moyen de détection de chaleur ;
 Moyen d’alarme à incendie ;
 Moyen extinction ;
Moyen de dégagement.

VII.1Protection contre incendie sur l’élément de la charpente en bois

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Le bois est un matériau combustible, il brule avec une constance et une régularité telle qu’il sert de
référence pour définir la charge et le potentiel calorifique par des services incendie.

VII.2Réaction au feu
Une pièce de bois est plus ou moins inflammable selon son essence et sa dimension ; alors qu’un
élément de la charpente en bois dure est difficilement inflammable. Pour cela nous allons utiliser
un traitement par ignifugation qui va permettre à retarder le démarrage du feu mais qui ne pourra
pas

l’empêcher. Il est réalisé à l’aide d’un vernie ou d’une peinture intumescente. Cette protection
permet d’obtenir un meilleur classement à fin de -
VII.3Résistance au feu
L’ignifugation ne permet pas de résoudre ce problème, il est admis que la vitesse de
combustion de chaque pièce de bois massif ou lamellé collé est de l’ordre de 0.7mm/mn, il nous
convient de surdimensionné la pièce à fin de tenir compte des efforts qu’elle doit reprendre.
VII.4Les détecteurs automatiques des chaleurs

Les détecteurs automatique de chaleurs que avons utilisé est de type thermo vélocimétrique.
Ce type de détecteur réagit lorsque la température atteint un certain seuil, en prenant en
compte la vitesse d’élévateur de la température.
Généralement, ce type de détecteur assure une protection sur une surface maximale de 30m 2,
d’une hauteur maximale de 4m, et a une distance standard maximale de 4.4m.
Sa température d’utilisation peut varier entre -200c et +900c.
Dès que la température dépasse le seuil fixé notre système effectue les opérations suivantes :
Détection de la chaleur dans les endroits susceptibles d’être des foyers d’incendie.
Dans le cas d’une détection de chaleur suspecte, le système doit effectuer les opérations
suivantes :
 Coupure du courant électrique.
 Activation d’une sirène.
 Mise en action de l’extincteur dans la ou les zone(s) concernée(s).
 Emission d’un signal d’alarme vocale par voie téléphonique pour avertir les sapeurs-pompiers ainsi
que les propriétaires.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

IV.3DIMENSIONNEMENT DES DETECTEURS AUTOMATIQUES DE


CHALEUR

1. Hypothèses de calcul
 Surface à sécuriser par un détecteur ;
 Surface total à sécuriser ;
 Le nombre des détecteurs totaux à installer.

Nous savons que notre détecteur assure une protection sur une surface maximale de 30m2,
d’une hauteur maximale de 4m, et a une distance standard maximale de 4.4m.
Or notre bâtiment a une superficie de : 4130m².
4130/30 = 137,6≈138
Donc nous avons 138 détecteurs à installer.

EXEMPLE D’UN DETECTEUR THERMOVÉLOCIMÉTRIQUE


conventionnel, en A couleur blanche, modèle DTVT2 "GOLMAR".

Figure VII.1 : détecteur thermo vélocimétrique

 Moyen d’alarme à incendie:

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Un système d’alarme contre les incendies est un dispositif électronique permettant de


détecter un départ de feu dans un bâtiment, et de gérer la sécurisation des personnes se trouvant
dans celle-ci. Techniquement on appelle l’ensemble du dispositif un équipement » d’alarme. Nous
avons adapté pour nos bâtiments de sirènes comme système d’alarme; lorsque le détecteur de
chaleur détecte que la température entrainé dépasse le seuil fixé +900 le système déclenche
l’alarme pour appeler les secours et active les extincteurs pour éteindre le feu en attendant les
sapeurs-pompiers si l’incendie persiste.

Nous avons prévu neuf (09) sirènes à installer dont deux (02) sirènes à l’intérieur
bâtiment administratif, six (06) sirènes à l’extérieur des bâtiments pour salles de classes donc trois
(03) par bâtiment et une (01) sirène pour la cantine.

EXEMPLE D’ALARME A INCENDIE

Figure VII.3 : alarme à incendie

 IV.4 MOYEN D’EXTINCTION

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Un extincteur est un appareil de lutte contre l'incendie capable de projeter ou de


répandre une substance appropriée appelée « agent extincteur » afin d'éteindre un début
d'incendie. On distingue trois catégories d’extincteur à savoir : portatifs, mobiles et fixes.
Pour notre projet nous allons utiliser les extincteurs portatifs à eau pulvérisé.

- Dimensionnement de moyen extinction:

Hypothèses de calcul :

 Surface à sécuriser par un extincteur ;


 Surface total à sécuriser ;
 Le nombre des extincteurs totaux à installer.
Pour trouver la surface sécurisé par un extincteur nous avons fait appel à l’article :
.R.4227-29 du code de travail qui stipule que : le premier secours contre l’incendie est assuré par
des extincteurs en nombre suffisant et maintenus en bon état de fonctionnement .il existe au moins
un extincteur portatif à eau pulvérisée d’une capacité minimale de six (6) litres pour 200m 2 de
plancher.
Lorsque les locaux présentent des risques d’incendie particuliers, notamment des
risques électriques, ils sont dotés d’extincteurs dont le nombre et le type sont appropriés aux
risques.

Surface occupée par les bâtiments est de 4130m² le nombre d’extincteur est donné
par: 4130m²/200 = 20,65 ≈21
Donc nous avons vingt un (21) extincteurs portatifs à eau pulvérisée d’une capacité
minimale de six (6) litres dans le bâtiment.

EXEMPLE D’UTILISATION D’UN EXTINCTEUR

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Figure VII.3 : Schéma d'un extincteur à eau.

A. Percuteur
B. Poignée de percussion et de transport
C. Emplacement de la goupille de sécurité
D. Corps de robinet
E. Sparklet (cartouche de gaz propulseur)
F. Tube d'injection du gaz
G. Tube plongeur
H. Corps d'extincteur
a. Buse
b. Prolongement
c. Gâchette
d. Tuyau souple.

- Moyen de dégagement:
Pour faciliter l’intervention des secours et évacuer les objets en cas d’incendie nous avons
prévu les dégagements en nombre et largeur suffisants à savoir : porte, couloir, escalier
etc.….comme prévu à l’article. R.4227-4 qui stipule que : les établissements comportent des
dégagements tels que portes, couloirs, circulations, escaliers, rampes, répartis de manière à
permettre une évacuation rapide de tous les occupants dans des conditions de sécurités maximale.
Ces dégagements sont toujours libres .aucun objet, marchandise ou matériel ne doit faire obstacle à

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

la circulation des personnes ou réduire la largeur de dégagement au-dessous des minima fixés à
l’article R.4227-5.

Exemple du dégagement en largeur suffisant:

.
FigureVII.4: Exemple du dégagement en largeur suffisant

VII.5 RECOMMANDATION TECHNIQUE :

. Installer ce système de protection contre l’incendie est bien mais le contrôle à tout
moment est mieux car tout appareil a besoin de contrôle après une certaine durée de
fonctionnement d’après l’article .R.4227-39 du code de travail qui stipule que : ‘la consigne de
sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours
desquels les travailleurs apprennent à reconnaitre les caractéristiques du signal sonore d’alarme
générale à servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.
Ces exercices et essais périodique ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les
observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu à la
disposition de l’inspection du travail. De ce fait nous avons prévu deux maintenances qui se
trouvent dans le bureau du concierge au parterre de notre bâtiment qui vont réagir en cas de
problème.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CONCLUSION
En somme il était question pour nous dans cette partie de parler de la protection contre
l’incendie de notre bâtiment. Vue les multiples dégâts causés par les incendies dans notre pays,
nous avons décidé de mettre sur pieds pour notre bâtiment un système de protection contre
l’incendie.

Lors de la détection du feu par les détecteurs automatique de chaleurs (type thermo
vélocimétrique), le système déclenche l’alarme pour appeler les secours et entre temps les
occupants pourront se servir des extincteurs pour limiter les dégâts en attendant les secours.

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITRE VIII : PLANIFICATION


ET ORGANISATION DU TRAVAIL

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

INTRODUCTION :

Le planning est un programme rationnel de travail et de productivité. Il


permet de se fixer des objectifs immédiats ou à long terme concernant une tache donnée
afin d’atteindre ses objectifs dans les délais impartis. C’est dans ce contexte que nous
élaborons les plannings relatifs à l’exécution des taches de notre projet, la durée de notre
projet, la bonne utilisation de la main d’œuvre et la meilleure opération la plus économique
pour l’exécution des travaux de notre projet.

VIII.1 ORDONNANCEMENT DES TRAVAUX :

Les taches à effectuer pour la réalisation de notre projet peuvent être


ordonnancées comme suit, pour l’ensemble de tout le projet :

A) L’ADMINISTRATION :

 TRAVAUX PRELIMINAIRES ET SOUBASSEMENT


 Préparation du site ;
 Installation du chantier ;
 Terrassement en pleine masse ;
 Implantation du bâtiment et des contours du site ;
 Réalisation des fouilles ;
 Ferraillage des semelles, longrines, amorces, etc…..
 Réalisation des fondations : béton de propreté, semelles, soubassement, amorces
des poteaux, longrines et dallage ;
 AU REZ-DE-CHAUSSEE :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Réalisation des poteaux : ferraillage des poteaux, coffrage,coulage puis


décoffrageaprès séchage ;
 Réalisation du plancher : ferraillage et coulage des nervures (à part), ferraillage de
la dalle de compression, coffrage et coulage des poutres, coffrage du plancher, pose
des hourdis et des nervures sur le plancher, bétonnages du plancher ;
 Réalisation de l’escalier : coffrage, ferraillage et coulage de l’escalier, puis
décoffrage âpres séchage ;

 ETAGE :
 Réalisation des poteaux : Ferraillage, coffrage, coulage puis décoffrage après
séchage ;
 Réalisation des chainages : ferraillage des chainages, coffrage et coulage, puis
décoffrage après séchage ;
 Réalisation de la charpente ;
 Réalisation du chéneau : coffrage, ferraillage et coulage, après décoffrage ;
 Remplissage : élévation des murs de façade, murs pignons, murs de cloisons, a tous
les niveaux ;
 Pose des ouvertures : menuiserie métallique et menuiserie bois;
 Finitions : crépissage, chape, carrelage, peinture, plomberie, électricité,
climatisation, etc….
B)REALISTION DES 2 BATIMENTS R+2 ,POUR LES CLASSES
ET LE PERSONNEL :

Les 2 bâtiments étant identiques, ils ont la même procédure d’exécution,


toutefois l’un étant réalisé avant l’autre. Ainsi on aura la procédure suivante pour leur
exécution :

 TRAVAUX PRELIMINAIRES ET SOUBASSEMENT


 Implantation du bâtiment ;
 Réalisation des fouilles ;
 Ferraillage des semelles, longrines, amorces, etc…..

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Réalisation des fondations : béton de propreté, semelles, soubassement, amorces


des poteaux, longrines et dallage ;
 AU REZ-DE-CHAUSSEE :
 Réalisation des poteaux : ferraillage des poteaux, coffrage, coulage puis décoffrage
après séchage ;
 Réalisation du plancher : ferraillage et coulage des nervures (à part), ferraillage de
la dalle de compression, coffrage et coulage des poutres, coffrage du plancher, pose
des hourdis et des nervures sur le plancher, bétonnages du plancher ;
 Réalisation de l’escalier 1: coffrage, ferraillage et coulage de l’escalier, puis
décoffrage âpres séchage ;
 ETAGE 1:
 Réalisation des poteaux : ferraillage des poteaux, coffrage, coulage puis décoffrage
après séchage ;
 Réalisation du plancher : ferraillage et coulage des nervures (à part), ferraillage de
la dalle de compression, coffrage et coulage des poutres, coffrage du plancher, pose
des hourdis et des nervures sur le plancher, bétonnages du plancher ;
 Réalisation de l’escalier 2: coffrage, ferraillage et coulage de l’escalier, puis
décoffrage âpres séchage ;
 ETAGE 2:
 Réalisation des poteaux : Ferraillage, coffrage, coulage puis décoffrage après
séchage ;
 Réalisation des chainages : ferraillage des chainages, coffrage et coulage, puis
décoffrage après séchage ;
 Réalisation de la charpente ;
 Réalisation du chéneau : coffrage, ferraillage et coulage, après décoffrage ;
 Remplissage : élévation des murs de façade, murs pignons, murs de cloisons, a tous
les niveaux ;
 Pose des ouvertures : menuiserie métallique et menuiserie bois;
 Finitions : crépissage, chape, carrelage, peinture, plomberie, électricité,
climatisation, etc….

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

C)LA CANTINE OU REFECTOIRE :

 TRAVAUX PRELIMINAIRES ET SOUBASSEMENT


 Implantation du bâtiment ;
 Réalisation des fouilles ;
 Ferraillage des semelles, longrines, amorces, etc…..
 Réalisation des fondations : béton de propreté, semelles, soubassement, amorces
des poteaux, longrines et dallage ;
 Réalisation des poteaux : Ferraillage, coffrage, coulage puis décoffrage après
séchage ;
 Réalisation des chainages : ferraillage des chainages, coffrage et coulage, puis
décoffrage après séchage ;
 Réalisation de la charpente ;
 Réalisation du chéneau : coffrage, ferraillage et coulage, après décoffrage ;
 Remplissage : élévation des murs de façade, murs pignons, murs de cloisons, a tous
les niveaux ;
 Pose des ouvertures : menuiserie métallique et menuiserie bois;
 Finitions : crépissage, chape, carrelage, peinture, plomberie, électricité,
climatisation, etc….
D)SUITE DES TRAVAUX :
 Réalisation du mur de clôture en agglomérés de 20x20x40 cm, avec chainage au-
dessus et un joint de rupture tous les 20m ;

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

 Pose des paves sur toute la cours des bâtiments ;


 Réalisation des caniveaux ;
 Construction fosse septique et du puisard ;
 VRD et autres finitions : espaces de jeux, de sport, de circulation, espaces vert,
abreuvoirs, etc…..

VIII.2 LISTING DES TACHES A REALISER ET LEUR CHRONOLOGIE :

N.B : les durées et les effectifs ici précises concernes l’ensemble de les travaux ou taches
devant être effectues dans la réalisation de notre complexe scolaire.

Numéros Désignations Taches Effectifs Durées Rangs


Antécédentes
(Semaines)
A Préparation - 5 1 1
du site
B Installation A 15 2 2
du chantier
C Terrassement B 20 3 3
D Implantation C,B 6 4 4
des
bâtiments
E Fouilles D 25 9 5
F Façonnage C 10 6 4
armatures
G Fondations E 18 9 6
H Poteaux G 16 19 7
I Planchers H 22 23 8
J Escaliers I 11 9 9
K Poteaux J,I 34 10 10
supérieurs

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

L Chainages J,K 18 11 11
M Charpente et L 21 9 12
couverture
N Chéneaux L,K 14 11 12
O L’élévation K, I 56 45 11
des murs
P Menuiseries O 11 18 12
Q Finitions des P,O 31 53 13
bâtiments
R Mur de M 18 8 13
clôture
S Pose des M 9 3 13
pavés
T Autres S 10 4 14
finitions,
fosse,
nettoyage du
site

VIII.3 Tracé du planning P.E.R.T :


N.B :
 Chemin Critique : c’est le chemin du graphe passant par les tâchesoù tout
retard pris sur une quelconque d’entre elles se répercute obligatoirement sur
la date finale des travaux ;
 Tâche critique : c’est une tache située sur le chemin critique, elle
conditionne l’avancement des travaux ;
 Tâche fictive : c’est une tache a durée nulle, représentée en trait interrompus,
utilisée pour visualiser une contrainte d’enchaînement ou de continuité liant
deux étapes situées sur des chemins différents.
Ainsi pour notre projet on aura le réseau P.E.R.T suivant :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Après le tracé de notre réseau P.E.R.T, on a pu avoir comme :

 Chemin critique (qui comporte les tâches critiques) :


A →B →C→ D→ E→ G→ H→ I →J→ K→ O→ P→ Q
 Durée du chantier :
205 semaines = 4 ans

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

VIII.4 Tracé du planning GANTT :

C’est un planning à grosses mailles. Elle contient à gauche et verticalement, de haut en bas
ou inversement, les phases des travaux dans l’ordre technique de leur déroulement. En face
de chaque tache et horizontalement, on dessine un trait ou un rectangle dont la longueur est
proportionnelle à la durée de l’intervention selon une échelle des temps connue.

Ainsi notre planning se présente comme suit :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

VIII.4 Courbe des effectifs lisses et non lisses :

Elle présente le nombre d’ouvriers présents sur le chantier par jour de travail, le
lissage permet donc de mieux organiser le recrutement et le licenciement des ouvriers au
chantier ; et ainsi de réduire le coût de la main d’œuvre. La courbe des effectifs non lissée
de notre chantier nous donne :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

VIII.5 Courbe des heures cumulées :

Elle est calculée à partir de la courbe des effectifs non lissée, on cumule les heures
journalières de travail de tous les ouvriers pour calculer le cout de la main d’œuvre. Ainsi
la nôtre nous ceci :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

VIII. 6CALCUL DES MARGES :

Les marges sont les temps dont on peut disposer en plus de celui initialement prévu pour
l’exécution d’une tâche sans que la date finale soit repoussée.

Ainsi pour chacune des tâches, on peut calculer quatre (04) marges à savoir :

a) MARGE TOTALE (M.T)

C’est la différence entre la date d’arrivée au plus tard à l’étape de fin, la durée de
la tâche et la date d’arrivée au plus tôt à l’étape de début :

M.T= d – (a + t)

b) MARGE LIBRE ( M.L)

C’est la différence entre la date d’arrivée au plus tôt à l’étape de fin, la durée de
la tâche et la date d’arrivée au plus tôt à l’étape de début :

M.L= c – (a + t)

c) MARGE INDEPENDANTE ( M.I)

C’est la différence entre la date d’arrivée au plus tôt à l’étape de fin, la durée de
la tâche et la date d’arrivée au plus tard à l’étape de début :

M.I= c – (b + t)

d) MARGE CONDITIONNELLE ( M.C)

C’est la différence entre la date d’arrivée au plus tard à l’étape de fin, la durée de
la tâche et la date d’arrivée au plus tard à l’étape de début :

M.C= d – (b + t)

D’où nous obtenons le tableau ci-dessous :

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Opérations Dates d’arrivée Valeurs des marges


tâches Durées Etape de Etape de fin M.T M.L M.I M.C
(semaines) début
a b c d d – (a c – (a + c – (b + t) d – (b + t)
+t) t)
A 1 0 0 1 1 0 0 0 0
B 2 1 1 3 3 0 0 0 0
C 3 3 3 6 6 0 0 0 0
D 4 6 6 10 10 0 0 0 0
E 9 10 10 19 19 0 0 0 0
F 6 6 6 205 205 193 193 193 193
G 9 19 19 28 28 0 0 0 0
H 19 28 28 47 47 0 0 0 0
I 23 47 47 70 70 0 0 0 0
J 9 70 70 79 79 0 0 0 0
K 10 79 79 89 89 0 0 0 0
L 11 89 177 100 188 88 0 -88 0
M 9 100 188 109 197 88 0 -88 0
N 11 100 194 205 205 94 94 0 0
O 45 89 89 134 134 0 0 0 0
P 8 134 134 152 152 0 0 0 0
Q 3 152 152 205 205 0 0 0 0
R 8 109 197 205 205 88 88 0 0
S 3 109 197 112 201 89 0 -88 1
T 4 112 201 205 205 89 89 0 0

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

CHAPITRE IX : DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

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N° DESIGNATION U QTES PU PRIX TOTAL
I LOT 100: TRAVAUX PREPARATOIRES
Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général
Installation de chantier (baraque, transport et
101 branchement, barrière tout autour du ff 1 2 000 000 2 000 000
bâtiment, amené et repli du matériel
102 Terrassement ff 1 2 000 000 2 000 000
Sous total 100 4 000 000
II LOT 200: FONDATIONS
201 implantation du bâtiment ff 1 350 000 350 000
202 fouilles en rigole au RDC m3 80 5 000 400 000
203 fouilles en puits RDC m3 8 5 000 25 000

remblai compacté au bord des fondations du


204 RDC m3 10 5 000 50 000
205 béton de propreté dosé à 150 kg/m3 ep:5cm m3 7 60 000 420 000
béton armé dosé à 350 kg/m3 pour semelles,
206 radiers, amorces de poteaux et chainage bas m3 70 180 000 12 600 000
du RDC
mur de fondation en agglos bourrés de
207 20x20x40cm m² 175 12 000 2 100 000
dallage du sol en béton non armé dosé à 300
208 kg/m3 (ep:10cm) m3 61 14 000 854 000
sous total 200 16 799 000
LOT 300: ELEVATIONS ET
III PLANCHER HAUT DU RDC
béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poteaux
301 m3 10 180 000 1 800 000
302 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour escaliers m3 2 180 000 360 000
303 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poutres m3 18 180 000 3 240 000
304 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour dalles m3 70 180 000 12 600 000
305 murs en parpaings de 15x20x40cm m² 507 9 000 4 563 000
306 murs en parpaings de 10x20x40cm m² 80 6 500 520 000
307 Beton armé dosé à 350kg/m 3pour linteaux m3 1 180 000 180 000
sous total 300 23 263 000
ELEVATIONS ET PLANCHER HAUT
IV DE L'ETAGE 1
béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poteaux
401 m3 10 185 000 1850 000
402 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour escaliers m3 2 185 000 370 000
403 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poutres m3 18 185 000 3 330 000
404 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour dalles m3 70 185 000 12 950 000
405 murs en parpaings de 15x20x40cm m² 640 9 500 6 080 000
406 murs en parpaings de 10x20x40cm m² 80 7 000 560 000
407 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour linteaux m3 1 185 000 185 000
sous total 400 25 325 000

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

ELEVATIONS ET PLANCHER HAUT


V DE L'ETAGE 2
béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poteaux
501 et voile d'ascenseur m3 10 185 000 1 850 000
502 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour escaliers m3 2 185 000 370 000
503 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour poutres m3 19 185 000 3 515 000
504 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour dalles m3 72 185 000 13 320 000
505 murs en parpaings de 15x20x40cm m² 640 9 500 6 080 000
506 murs en parpaings de 10x20x40cm m² 80 7 000 560 000
507 béton armé dosé à 350 kg/m3 pour linteaux m3 1 185 000 185 000
508 Béton armé dosé à 350 kg /m3pour m3 11 185 000 2 035 000
chéneaux
sous total 500 27 9 15 000
VI CHARPENTE ET COUVERTURE
601 Planches de 3x30x500cm u 60 4 000 240 000
602 Lattes de 4x8x500cm u 150 3000 450 000
603 Chevrons 8x8x500 cm u 200 4 000 800 000
604 fourniture et pose des tôles faitières ml 70 4 000 280 000
fourniture et pose des couvertures en tôle bac
605 alu de 8/10ème u 250 6 000 1 500 000
pointes
606 pquets 200 3000 600 000
fourniture et pose des descentes d'eau en
607 ml 140 2 500 3 50 000
PVC 100
Coude PVC de 100 1/4
608 U 30 1700 51 000
sous total 600 4 271 000
MENUISERIE BOIS ET METALLIQUES
VII
Fourniture et pose des cadres de portes de
701 0,90 m x 2,10 m u 8 12 000 96 000
Fourniture et pose des cadres de portes de
702 0,60 m x 2,00 m u 51 10 000 510 000
Fourniture et pose des portes métalliques
703 0,90 m x 2,10 m u 28 50 000 1 400 000
Fourniture et pose des portes en bois 0,90 m
705 x 2,10 m u 8 35 000 280 000
Fourniture et pose des portes en bois de 0,60
706 m x 2,00 m u 51 25 000 1 275 000
Fourniture et pose des fenêtres alu
708 coulissantes de 1,80 m x 1,20 m u 4 40 000 160 000

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Fourniture et pose des fenêtres alu


709 coulissantes de 1,20 m x 1,20 m u 8 35 000 280 000
Fourniture et pose des fenêtres métalliques
710 de 1,80 m x 1,10 m u 4 30 000 120 000
Fourniture et pose des fenêtres métalliques
711 de 1.20 m x 1.20 m u 8 25 000 200 000
Sous total700
4 321 000

V ELECTRICITE
III
8 Fourniture et pose accessoires,
01 tableau de distribution, boitiers, dominos et ff 1 800 800 000
autres suggestions 000

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

8 F & p Interrupteurs double allumage u 1 2500 25 000


02 0
F & p Interrupteurs simple u 7 2000 140 000
allumage 0
8 F & p Interrupteurs va et vient u 3 3000 9 000
03
8 F& p prises 2P+T u 9 3 270 000
04 0 000
8 F& p prises téléphone u 3 2 7 500
05 500
8 Tubes fluorescents 1,2m u 1 4 700 000
06 75 000
8 F & p gaines électriques r forfa 50 000
07 leau it
8 F& p de câble VGV 2.5mm2 r 40
1 000 400 000
08 leau 0
8 F& p de fil TH 2.5mm2 r 5 20 1 000 000
09 leau 0 000
8 F& p de fil TH 1.5mm2 r 2 15 3 75 000
10 leau 5 000
8 Mise à la terre du bâtiment f 1 50 50 000
11 f 000
8 Autres équipements f 60 60 000
12 f 000

sous total 800 3 086 500


IX PLOMBERIE SANITAIRE
901 raccordement au réseau CDE ff 1 350 000 350 000
F&P tuyaux alimentation, évacuation,
902 accessoires y compris toutes suggestions ff 1 400 000 400 000
903 F&P de lave main u 42 15 000 630 000
904 F&P WC u 51 30 000 1530 000
905 F&P porte papier hygiénique u 51 3 000 153 000
906 F&P siphon de sol u 51 3 000 153 000
907 F&P glace de toilette u 51 5 000 255 000
908 gaine technique ff 1 300 000 300 000
909 regards pour évacuation d'E.U et E.V u 10 45 000 450 000
910 construction fosse septique u 2 500 000 1 000 000
sous total 900 4 221 000
X REVETEMENTS

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

enduits au mortier de ciment dosé à


1 001 300kg/m3 sous planchers m² 2 770 2 000 5 540 000

enduits au mortier de ciment dosé à


1 002 300kg/m3 m² 3873 2 000 7 746 500
1 003 F&P revêtement sol en carreaux grès m² 1 500 9 000 13 500 000
cérame
F&P revêtement murs en carreaux faïence
1 004 (1,8 m de hauteur) m² 200 8 000 160 000
étanchéité (asphalte) sur chéneau
1 005 m² 75 7 500 562 500
sous total 1000 27 509 000
XI PEINTURE
1 101 peinture à huile pour menuiseries m² 130 2 800 364 000
métalliques
1 102 vernis sur porte en bois m² 65 3 000 1 95 000
1 103 peinture pantex 800 pour plafond m² 475 2 800 1 330 000
1 104 peinture sur murs intérieurs m² 700 2 200 1 540 000
1 105 peinture sur murs extérieurs m² 1013 2 500 2 532 500
sous total 1100 5 961 500
Total hors du R+2 (TH)
2 189 124 000 378 248 000
TH + sous Total 100 382 248 000
TH DU BLOC ADMINISTRATIF 1 121 004 345 121 004 345
TH DU REFERTOIRE 1 49 510 850 49 510 850

XII CLOTURE
1 201 implantation de la clôture ff 1 100 000 100 000
1 202 Fouilles m3 50 6 000 300 000
remblai compacté au bord des fondations et
1 204 sur plateforme y compris compactage m3 21 5 000 105 000
1 205 béton de propreté dosé à 150kg/m3 m3 4 60 000 240 000
béton armé dosé à 350kg/m3 pour semelles,
1 206 m3 8 180 000 1 440 000
amorces de poteaux, et chainage bas
mur de fondation en agglos bourrés de
1 207 20x20x40cm m² 103 11 000 1 133 000
élévation des murs de clôture en agglos de
1 208 15x20x40cm m² 728 7 000 5 096 000
enduits au mortier de ciment dosé à
1 209 300kg/m3 pour crépissage m² 1 056 3 000 3 168 000
béton armé dosé à 350kg/m3 pour poteaux
1 210 et chainage intermédiaire m3 7 180 000 1 260 000

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

portails en fer forgé (6m x 3m) avec


1 211 portillon intégré u 1 100 000 200 000
Portails en fer forge (3mx2m)
1 212 u 1 50 000 50 000
antivols métalliques au-dessus de la barrière
1 213 (0,40 m de hauteur) ml 150 4 500 675 000
Peinture pour les murs de la barrière
1 214 m2 700 2500 1 750 000
sous total 1200 16 557 000
XIII VRD (VOIRIES ET RESEAUX
DIVERS)
1 301 caniveaux en béton armé m3 14 150 000 2 100 000
1 302 pavé dans la cour de la façade principale m² 900 5 500 4 950 000
dallage en béton armé de la cour des façades
1 303 m3 10 150 000 1 500 000
béton arme pour réservoir d’eau
1304 m3 5 150000 750 000
Acesoires de l instation sanitaire
1 305 ff 250 000 250 000
sous total 1 300 9 550 000

TOTAL GENERAL HORS TAXES (HT) 578 870 195


IMPREVUS 10 000 000
TVA: 19,25% H.T. 111 325 513
TOTAL GENERAL TOUTES TAXES COMPRISES 700 302 708

Arrêté le présent devis à la somme de 700 302 708 francs CFA( sept cent millions trois cent deux
mille sept cent huit francs CFA) toutes taxes comprises, soit 169565 FCFA (cent soixante-neuf
mille cinq cent soixante-cinq francs par m2).

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

ANNEXES

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

1. D. Didier, M. Le Brazidec, P. Nataf, J. ThiessetPrécis du Bâtiment : Conception,


Mise en œuvre, Normalisation Edition : NATHAN/VUEH, 9 rue Méchain, 75014
Paris 2002
2. H. RENAUD, F. LETERTRETechnologie du Bâtiment Gros –Œuvre : Ouvrages
en béton armé Les éditions FOUCHER 128, Rue de Rivoli-Paris 1er 1985
3. R. ADRAIT/D. SOMMIER Guide du constructeur en bâtiment, Édition 1989
1990, HACHETTE Technique
4. Jm. DESTRAC/ d. LEFAIVREMemotech génie-civil Y. MALDERT/ S. VILA
Éditions censteilla 1996
5. R. ADRAIT / D. SOMMIER : Guide de construction en BA Édition 1989-1990
HACHETTE Technique
6. Henry thonier : Conception et calcul des structures de bâtiment tome 2, Presse
ponts et Chaussée ; Pour « poutres et planchers »
7. Pr Didier FOKWACours de Béton Armé du dispensé à l’ENSET de Douala année
académique 2015/2016
8. R. Adrait, D. SommierGuide du Constructeur en Bâtiment Edition : HACHETTE
Technique 1987-1988
9. Pierre BLONDIN, Didier FOKWA, Désiré EMBOGOLe Guide du Tâcheron

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Construction d’un complexe scolaire d’enseignement secondaire général

Edité grâce au concours de CIMENCAM, Août 1993


10. TechnorÉléments de construction
11. R.H Renauddessin technique
12. H Foucher lecture de plan
13. Ernest NEUFERT, Les éléments des projets de construction 7e et 9e édition,
Dumond
14. Pr. Didier FOKWA LE Guide du tâcheron, Yaoundé, Sopecam, 211P
15. Programme salle de spectacleUne année d’architecture « journal » Édition 2003
16. R. DELEBECQUE TECHNOR : Bâtiment 2 éléments de construction Delagrave

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