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IUT Génie Civil Construction Durable-La Rochelle

Rapport Stage Ouvrier -Matis Byrotheau

Rapport de stage S2

Colas centre Ouest la Roche-sur-Yon

Professeur tuteur : K. ABED-MERAIM

Encadrant sur le chantier : Guillaume CELLIER

Tuteur : Ronan Marzin (directeur de secteur)

Entreprise d’accueil : Colas La Roche-sur-Yon

Date : du 11 avril 2022 au 6 mai 2022

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Table des matières


I – Introduction 4

II - Présentation de l’entreprise 5
A - Présentation détaillée de l’entreprise Colas 5
B - Historique de l’entreprise Colas 5
C - L’entreprise Colas aujourd’hui 5

III – Observations et missions effectuées pendant le stage 6


A - Déroulement du stage 6
B – Présentation des chantiers 7
1. EURIAL 7
2. Quartier la Mainborgère (s2,3,4) 8
C - Tâches réalisées par le stagiaire 9
1-Pose de bordures 9
2-Pose de réseaux 11
3-Implantation (Trottoir/ Bordure/ Murs/ Citerne) 12
4-Mise à la cote 13
5-Rabotage 15

IV - Le point technique abordé 17


Mise en place d’arases d’un muret 17
1-Définition d’une arase 17
2-Mise en place d’une arase 17
3-Pourquoi faire vibrer le béton ? 20

V – Conclusion 22

VI - Annexes 23

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Remerciements :

Je tiens tout d’abord à remercier M. ABED MERAIM enseignant et tuteur, pour son
suivi lors du stage et son aide pour le rapport de stage. Je tiens également à remercier
M.MARZIN, mon tuteur en entreprise, pour son implication dans le bon déroulement de ce
stage.
Également un grand merci à M.CELLIER et M.BARON, respectivement chef de
chantier, pour leur accueil, leur participation à mon intégration et leur gentillesse.
Je tiens à dire merci à l’ensemble des ouvriers du groupe Colas pour leur accueil, leur
bienveillance et leurs explications au quotidien.
Je tiens à souligner les efficacités du service DRH de Colas Ouest pour la partie
administrative.
Sans oublier le professeur d’expression et communication pour son aide et les conseils
concernant la rédaction et le suivi du rapport ce rapport.

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I – Introduction

Dans le cadre de mon cursus en BUT Génie Civil et Construction Durable de La


Rochelle, il nous était demandé de réaliser un stage ouvrier. J’ai donc eu l'opportunité
d'effectuer un stage de 4 semaines du 11 avril 2022 au 6 mai 2022, au sein de l’entreprise
Colas route ce qui m’a permis une approche du terrain inédite et une visualisation des
multiples enjeux présents sur un chantier.

L’accomplissement de ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender les


différents procédés étudiés dans le cadre du BUT et de découvrir les métiers de terrain ainsi
que les compétences qui leur sont nécessaires.

J’ai donc assisté à la réalisation de deux chantiers, l’un situé dans la commune de
Luçon en Vendée et l’autre localisé à La Mainborgère également en Vendée. Le premier
chantier correspondait à la réhabilitation de l‘entreprise EURIAL pour laquelle Colas a pris
en charge le réseau de distribution d’eau pour la création d’une citerne d’eau et
l’aménagement de places de parking suite à un incendie du site. Le second chantier dans
lequel j’ai pu participer correspondait au réaménagement d’un quartier pavillonnaire. Colas
était chargé du gros œuvre et de la sous traitance d’autres tâches.

Au cours de ce rapport, nous aborderons différentes thématiques rencontrées pendant


ce stage. Tout d’abord, nous évoquerons la présentation de l’entreprise dans laquelle j’ai été
accueillie pendant l’intégralité de ce stage. Ensuite nous verrons le déroulement des quatre
semaines de stage effectué et enfin nous pourrons découvrir les différents points techniques
travaillés sur le terrain.

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II - Présentation de l’entreprise

A - Présentation détaillée de l’entreprise Colas

Située route de La
Roche-sur-Yon à Luçon, BD JOSEPH
CUGNOT, ZI DE BELLE PLACE
85000 La Roche-Sur-Yon appartenant à
la filiale Colas centre ouest, la société
Colas route est impliquée dans le
domaine des travaux publics routiers.
L’entreprise Colas prend en
charge de nombreuses étapes du
chantier, travaux de terrassement,
d’excavation, de fondation et de
construction de tunnels, travaux
d’infrastructures de transport ou encore
les travaux auxiliaires pour les travaux
publics comme les constructions de
canalisation UP et UE.

B - Historique de l’entreprise Colas

Colas est une entreprise française qui a été créée en 1929 par SHELL. Le groupe s’est
rapidement expatrié dans d’autres continents tels que l’Afrique et les Antilles ou encore les
Etats Unis à commencer par le Canada. Ce déploiement international lui permet d’entrer dans
la filiale du groupe Bouygues qui en 1985 devient son actionnaire principal. Colas s’est
implantée partout en France en créant de nombreuses agences. Plus de 500 établissements à
ce jour comme celui qui m’accueille. L’agence Colas Centre-Ouest existe depuis le 31
décembre 2012.

C - L’entreprise Colas aujourd’hui

Aujourd'hui, le groupe Colas, expatrié dans tous les continents, possède un effectif
compris entre 2000 et 5000 salariés. En 2021, son chiffre d'affaires s’élève à 13,2 Milliards
soit une hausse de 8% comparé à l’année précédente. Plus de la moitié de ce chiffre
d’affaires (7,2 M) provient de l’étranger et souligne la place de Colas parmi les leaders
mondiaux de la construction et l’entretien des routes. Colas Centre-Ouest compte un effectif
compris entre 55 à 99 salariés.

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III – Observations et missions effectuées pendant le stage

A - Déroulement du stage

Au cours de ce stage, au sein de l’entreprise Colas,


j’ai été envoyé sur deux chantiers regroupant à chaque fois
5 ou 6 employés. Leur effectif n’était pas très changeant
car l’entreprise fonctionne avec des roulements de
personnels. Chaque équipe constituée est maintenue sur
le chantier jusqu’à son achèvement hormis en période de
vacances ce qui était donc le cas pendant la durée de ma
présence. Pour mon arrivée, il m’a été demandé d’arriver à
7h sur le lieu de l’entreprise pour un rendez-vous avec
Ronan MARZIN, tuteur et directeur de secteur, afin de me
remettre mes EPI , de faire un point sur les règles de
sécurité sur un chantier et enfin de m’attribuer un chef de
chantier que j'allais suivre durant l’intégrité de mon stage.

Au cours des semaines, je me suis donc présenté, chaque matin au dépôt de Colas à La Roche
sur Yon à 7h. Avec les employés de Colas, nous écoutions les consignes du chef de chantier pour
effectuer les chargements éventuels des différents matériaux et équipements puis nous partions sur
le chantier .

En ce qui concerne la découverte du chantier, j’ai tout d’abord visité et pris connaissance du
projet grâce aux plans (plan Autocad) et aux documents mis à ma disposition comme le PPSPS qui
décrit les mesures de prévention destinées à assurer la sécurité des opérateurs et les bonnes
conditions de vie et d’hygiène sur le chantier. C’est un document obligatoire dès lors qu’il existe une
co-activité de différents corps de métiers. Que ce soit le premier ou le deuxième chantier, j’ai
rapidement été mis à la réalisation de diverses tâches, sollicitant mes connaissances, mes capacités
ainsi que ma prise d’initiative.

B – Présentation des chantiers

1. EURIAL

Ce projet situé à Luçon conduit à la reconstruction de l’entreprise EURIAL ayant subi un


incendie plus que conséquent le 14 février 2020. Le coût du chantier s’élève à 40 M €

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Le chantier, zone fermée au public, était constitué de 5 bungalows. L’un était réservé aux
réunions de chantier et au personnel responsable de la sécurité. Les autres appartenaient aux
entreprises qui intervenaient sur le site. Sur ce chantier, la co-activité était omniprésente, il y avait en
moyenne 50 à 60 ouvriers de corps d’états différents. Le site pouvait être partagé en 3 zones, le
devant du bâtiment, le bâtiment de l’entreprise et l’arrière du bâtiment, la plus fréquentée par Colas.
Ce chantier était muni de deux pelles à chenille, une pelle à pneu appartenant à Colas et une grue de
moyenne taille appartenant à une autre entreprise.

Lors de mon arrivée le 11 avril, le chantier était déjà bien avancé. Le gros œuvre était
terminé, Colas entamait la construction des citernes d'eau. Un tiers de l’effectif y était consacré, le
reste s’occupait de la remise à niveau des regards, des tabourets et de la création de parking afin
d’accueillir la future bicouche attendue à la fin de la semaine.

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2. Quartier la Mainborgère (s2,3,4)

Ce projet de voirie et réseaux divers (VRD) situé à la Mainborgère conduit à la réhabilitation


d’un lotissement. L’intégrité des travaux assurés par Colas a débuté en mars. L'achèvement est prévu
début mai. Le coût du chantier s’élève à 582 308 €

Ce chantier était une zone ouverte aux usagers. Il était constitué de deux bungalow, dont l’un
était réservé à notre personnel et l’autre aux personnels de l’autre entreprise. Sur le chantier, on
trouvait comme engins seulement une pelle à pneu Metalac.

Lors de mon arrivée le 19 avril, les travaux étaient déjà bien avancés. Les bordures de voirie
de l’axe principal étaient déjà posées. La plupart des regards était remis à niveau. Il fallait encore
implanter les futurs trottoirs à l'entrée du parking de la salle des fêtes mais aussi monter un muret
afin de clôturer le stade de foot ou encore refaire l'enrobé de la voirie.

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C - Tâches réalisées par le stagiaire

L’application des éléments étudiés et appris à l’IUT m’a permis, pendant ce stage ouvrier, de
mettre en pratique les acquis théoriques par le biais de tâches exécutées sur le chantier. Au cours de
ce stage, les premiers temps ont été de l’observation de tâches comme la raboteuse, la niveleuse.
Ensuite, j’ai pu accompagner les ouvriers sur des nombreuses tâches basiques mais nécessaires au
bon fonctionnement des actions comme l’utilisation du laser, la pose de bordures et de parpaings,
l’installation de réseaux EU et EP, la mise à la cote des regards, tabouret ou grille ou bien encore la
réalisation des marquages pour les bordures, trottoirs, citerne à eau.

1-Pose de bordures

Que ce soit dans chantier 1 ou le chantier 2, j’ai effectué la tâche de pose de bordures. C’est
une tâche très courante dans le monde du TP mais qu’il est important de bien réaliser dû à sa
visibilité constante.

Pour commencer, nous effectuions un terrassement de manière à obtenir une profondeur


adaptée aux types de bordures que nous allions poser. Dans le cas précis, deux types étaient
fréquemment utilisés : le T2 et le P1.

Pour atteindre la profondeur attendue,


nous devions prendre en compte 10 cm de
béton plus la taille de la bordure (ex: 10+20 (20
cm taille p1) =27 cm à creuser). Une fois fait,
nous réalisions la pose des 10 cm de béton afin
d’assurer une stabilité aux bordures. Cette
première étape m’a permis d’apprendre à
communiquer avec le conducteur de pelle. En
effet, je devais diriger et donner les consignes
au conducteur de pelle : creuser davantage ou
en remettre un peu.

C’est le conducteur de pelle


lui-même qui m’indiqua les gestes
simples à réaliser pour faciliter la
compréhension entre nous. D’ailleurs,
chaque conducteur utilise sa propre
gestuelle.
Figure 6 : Coulage de 10 cm de béton

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Dans un second temps, une fois le


béton coulé, il a fallu procéder à la pose
des bordures. On les posait à l’aide d’une
pince à bordure pour les plus lourdes (T2)
ou manuellement pour les moins lourdes
(P1).

Suite à cette pose, il a fallu régler le


niveau de ces bordures afin d’obtenir le
résultat demandé. Pour la mise à niveau,
nous utilisions un niveau de 1 mètre et un
maillet pour la tasser sans les abîmer.

Dans un dernier temps, il fallait sceller le devant et le derrière de la bordure avec du béton et
bien le compacter en tapant avec une truelle pour ne pas faire bouger la bordure et réaliser les
joints de bordure plus que nécessaires dans les courbes comme ce fut le cas pour nous afin de
les rendent esthétiques. Les joints seront faits de colle elle-même composée d’un mélange de
PCI et d’eau sans oublier de les laver avec une éponge quelque temps après la pose.

Cette tâche m’a permis de développer mon


autonomie. En effet, après quelques jours d’observation
et de pratique avec un professionnel, ces trois tâches
distinctes m’ont été confiées pour créer la nouvelle
entrée du parking de la salle des fêtes.

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2-Pose de réseaux

Au cours des semaines, j’ai pu aussi réaliser la


pose de réseaux EP ou EU, notamment un réseau
particulier servant à la circulation d’eau lors d’un
incendie. En effet, dès qu’un incendie se déclare, les
vannes du réseau d’eau courante se ferment ce qui
amène l’eau sale dans ce réseau , sa particularité est
aussi que ce réseau était suspendu au-dessus d’un
fossé.

Pour le réaliser, il fallait raccorder les deux


extrémités du réseau. Pour nous aider, il y avait des
poutres métalliques horizontales toutes parallèles les
unes aux autres attachées aux bardages ondulés du
bâtiment et à l’extrémité de celles-ci un rail métallique
était posé afin de pouvoir faire passer nos tiges
filetées. Une fois la tige filetée placée au bout de ces
fiches j’ai installé un collier dans lequel allait passer le
tuyau PVC. Pour respecter la pente à 2% nécessaire,
nous contrôlions le niveau avec le laser et nous
jouions avec le serrage et le desserrage de l’écrou pour
gérer ce niveau.

La pose de réseau comme celui-ci m’a permis


d’approfondir mon travail en équipe. La pose d’un réseau
est impossible seul. J’ai dû coopérer dans un groupe pour un
objectif commun et écouter et respecter les idées des uns
et des autres. D’ailleurs, à la fin du raccordement, une des
mes propositions a été retenue, utiliser un coude 30° au lieu
d’un 45°.

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Dans un autre cas, nous avons dû réaliser une canne de chute dans un regard d’eaux
usées. Une canne de chute consiste à raccorder un réseau d’eaux usées à celui existant. Le souci
est que les réseaux ne sont pas au même niveau.

Nous sommes obligés de créer


une canne de chute pour satisfaire
l’écoulement du réseau sur lequel on
se raccorde au nouveau. Pour le
réaliser nous installons un manchon
puis fixons un T pour faire descendre
le tuyau PVC jusqu’au réseau existant.

Le haut du T servira d'aération, elle est


obligatoire. Pour terminer le raccordement, nous
utilisons un coude de 30° afin d’amener l’eau
doucement dans le réseau sans provoquer un
ralentissement de l’écoulement du réseau
existant.

3-Implantation (Trottoir/ Bordure/ Murs/ Citerne)

Au cours du stage, il m'a été confié la tâche d’implantation que ce soit celle de bordures,
de trottoirs ou encore de citerne d’eau. Ces implantations m'ont permis d’appliquer ou
consolider mes connaissances apprises en cours de topologie avec l’utilisation du laser et du
niveau (voir annexes). Dans un premier temps avec le chef de chantier nous prenions soin
d’étudier les plans. Cette prise de connaissance des plans a ouvert ma curiosité sur quelques
petites subtilités.

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Les échanges avec le chef de


chantier m'ont permis de les éclaircir. Le
chef de chantier m'a donc laissé la matinée
pour tracer, à la bombe fluorescente,
l'emplacement des délimitations des
bordures et trottoirs. Une fois fait,
j’implantais des fiches en suivant les
marquages.

Suivant ce que nous implantions, nous


avons des procédés différents comme l'exemple
de trottoir. L’objectif est de mettre en place une
pente de 2% sur la largeur du trottoir qui diffère
selon les trottoirs. Pour cela, on place une fiche à
2 mètres du bord de la bordure puis on place la
règle (un niveau de 2 m) à l’horizontal, de niveau.
Puis on marque un trait sur la fiche à 4 cm plus
haut que le bas de la règle qui est de niveau (soit
2% de 2 m).

Cette tâche m’a permis de développer ma prise d’initiative. En effet, le fait de me


retrouver seul à implanter, m’a conduit à me poser les bonnes questions et de m'autocorriger
sur les problèmes que je rencontrais, comme bien placer son laser ou encore respecter la
pente de 2% sur chaque trottoir en plus de la courbe. J’ai même pu donner mon avis sur un des
trottoirs où il fallait avoir 2% sur 2m mais le souci rencontré était qu’après ces 2% on se
retrouverait avec une pente trop élevée pour se raccorder à l’enrobé du parking existant. Pour
répondre à ce problème je leur ai proposé d’appliquer les 2% non pas sur les 2m mais sur la
largeur du trottoir de 3m jusqu'à la bordure P1 de l’espace vert pour atténuer la pente du
raccordement et de faire une vue progressive sur les bordures T2 haute. Finalement, ma
proposition a été appliquée .

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4-Mise à la côte

Dans un troisième temps, une importante partie de notre temps a été consacrée à la
remise à niveau de regard, tabouret ou grille étant donné que les trottoirs et la chaussée
allaient subir un aménagement. Cette mise à la côte était donc obligatoire.

La première étape est de mettre à la côte un regard sur la voirie. Il faut desceller le
regard en évitant de mettre des dépôts au fond du regard pour éviter d’aller les récupérer et
tendre un cordeau entre la bordure et l’axe de la route, sans oublier l’ajout des 6 cm d'enrobé.
Ensuite, il fallait placer un moule « tampon » sur le regard pour faciliter la pose du béton en
prenant compte des 10.5cm du tampon. On compactait le béton autour du moule avec une
dame à main une fois bien compactée, on retirait le moule.

La tâche suivante était


de poser le tampon en faisant
attention à le mettre toujours
dans le sens de la circulation.
La dernière étape était de régler
avec un marteau et un niveau
les derniers ajustements.

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5-Rabotage

J’ai pu observer au cours d’une semaine, le rabotage de la voirie et par la même occasion le
nivellement de celle-ci.

Dans notre cas, le rabotage de


cette chaussée avait pour but de mettre
à niveau les surfaces inégales de la
chaussée et obtenir une nouvelle
couche de revêtement supérieur. Le
rabotage d’une chaussée consiste à
supprimer la couche supérieure appelée
couche de surface souvent faite en
enrobé ou en béton (selon certains
critères). Pour y parvenir, il faut utiliser
une raboteuse.

Cette machine à gabarit est


équipée de tambour rotatif à dents
circulant sur la chaussée qui permet la
suppression de la voirie dégradée dès
son passage.

Une fois la voirie morcelée ou


décomposée, la raboteuse extrait les
matériaux dans un camion spécialement
recommandé pour ça, afin de les
transférer sur un site spécialisé pour les
traiter en vue d’une future utilisation.

Sur notre chantier, le rabotage s’est effectué en deux parties. Les deux tronçons n’étaient pas
conçus de la même manière, l’un d'eux ne possédait pas de déformation particulière, la raboteuse
avait juste besoin de raboter et de re-déposer et la niveleuse qui suivait faisait le reste du travail.
L’autre tronçon lui possédait des déformations.

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Par conséquent, en plus de la raboteuse, nous avons besoin d’un camion 6x4 afin de récupérer
les morceaux de voirie.

Le reprofilage de cette voirie


était effectué par une niveleuse
dernière génération. qui assure un
reprofilage avec un granulat 0/20.

Une fois la niveleuse


passée, le rouleau compresseur
entame son travail aidé par la
plaque vibrante pour compacter
les bords de la chaussée
inaccessible au rouleau
compresseur.

Cette tâche m’a conduit auprès du chef de chantier à observer l’organisation du chantier. En
effet la présence de nombreux engins ce jour-là sur les lieux a suscité l’obligation d’organiser les
manœuvres. Une planification soignée était primordiale. Le chef de chantier a donc donné ses
instructions au chauffeur de la raboteuse pour qu’il commence de l’autre côté du tronçon, suivi de
la niveleuse afin que l’on puisse mettre à niveau le dernier regard sur l’entrée du premier tronçon.
De même, il a communiqué par téléphone avec le chauffeur de 6x4 afin qu’il aille chercher du béton
ou commander des matériaux et une pelle pour les jours à venir.

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IV - Le point technique abordé

A- Mise en place d’arases d’un muret

1-Définition d’une arase

Au cours de mon stage, une majorité de mon temps a été dédiée à la construction d’un
muret entourant le stade de foot ayant pour objectif de recueillir une clôture. La construction
d’un muret se répartit en plusieurs étapes à commencer par le terrassement, suivi du coulage
de la fondation puis la pose des parpaings terminée par la tâche qui va retenir notre attention
l’arase du muret.

Le terme “araser” est un terme de construction signifiant un aplanissement et ou une


mise à la cote d’une surface dans l’objectif de recueillir une future structure. Il existe
différents types d'arases car on peut en faire usage autant dans une phase de terrassement, de
fondation, d’assise ou de faîtage. L’arase est généralement en béton mais peut aussi être fait
en mortier cela dépend du type de muret que nous avons. En effet, pour une montée en
parpaings ou en briques, il est conseillé de couler une arase en béton, cependant pour un
muret en pierre une arase en mortier est préférée.

Dans notre cas, l'arase constitue un revêtement final qui assure la finition et
l'imperméabilité entre les matériaux (parpaings, pierres…), afin que les éléments naturels et
les piétinements ne viennent pas dissocier la construction.

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2-Mise en place d’une arase

La première étape est de prendre des planches avec une largeur suffisamment haute
afin de couvrir l’épaisseur de l’arase afin de servir de coffrage.

Dans notre cas, nous appliquons 5 cm


d’épaisseur d’arase. Ces planches en bois sont
choisies au préalable avec une taille correspondant
aux distances du muret en faisant attention aux
angles.

Pour maintenir ces planches à bonne


hauteur, nous avons utilisé des serres joints. Les
serres joints sont des pièces en ferraille servant à
mettre de la pression sur les planches de part et
d’autre du muret afin qu’elles ne bougent plus.

Bon à savoir : Il faut prévoir des joints de dilatation qui limiteront le risque de fissures lors de la
compression et du retrait des ouvrages au rythme des variations de température.

Par la suite, on réalise la mise à la côte des ces planches en bois pour obtenir une
arase linéaire. Au cours de mon stage, nous avons employé plusieurs solutions. La première
solution est l’utilisation d’un laser ou l’utilisation de deux niveaux à bulle de 1 m que l’on
place successivement un à la vertical et l’autre à l’horizontal.

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Une fois le coffrage solidement mis en place, nous


pouvions passer à l’étape du coulage de l’arase. Tout
d’abord il est toujours mieux d’humidifier en mettant un
peu d’eau sur les parpaings afin que la prise se fasse
correctement avec le béton car le risque d’une surface trop
sèche est qu'elle absorbe l’eau du béton. L’arasse se fait
avec du béton composé à 300-350 kg/m3 s de ciment
auquel on ajoute de l’eau afin d’obtenir un béton fluide qui
permettra d’avoir une surface lisse. Ce béton était mis en
place avec une pelle à main. Avant le coulage il est
possible d’installer du ferraillage afin d’améliorer sa
résistance mécanique dans le but de supporter la force de
compression ou en traction, ce qui n’a pas été le cas pour
celle-ci qui allait seulement supporter le poids de la
clôture.
Suite au coulage, un ouvrier ou moi-même lissions
le béton avec une règle à tirage ou une taloche afin
d’atteindre une surface lisse à la la hauteur du haut de la
planche en bois. Nous faisions aussi très attention à faire
vibrer le béton lors de sa pose avec comme une truelle.
J’expliquerais pourquoi est-il important de faire vibrer le
béton. Une petite particularité à été de placer des
morceaux de PVC 160 afin de bouger les ouvertures dans
les parpaings d' angle servant de futurs recueils pour les
poteaux de clôtures.
Pour finir, il faut atteindre le temps de séchage. En général 24h est préférable mais ce
chiffre peut varier selon les températures. En effet, en cas de fortes températures, le séchage
aura tendance à s’effectuer plus rapidement, en basses températures, le temps de séchage va
se voir augmenter. Le risque de ne pas respecter le bon temps de séchage entraîne l’arrivée de
fissures engendrant une mauvaise durabilité.
Dans notre cas, nous avions eu des
températures plutôt clémentes permettant
un décoffrage, plutôt rapide, à 12h. Lors du
décoffrage nous devions desserrer les serres
joints. Cette étape nécessite une petite
subtilité, j’ai appris qu’il fallait faire
coulisser les planches de bois vers le bas et
non vers le haut pour ne pas abîmer l’arrase
franchement conçue.

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3-Pourquoi faire vibrer le béton ?

Composition du
béton
Gravillon
Sable
Ciment
Addition
Eau + Adjuvant
Air

-Sans vibration
● Les bulles d’air restent piégées au
cœur du mélange
● Le béton est foisonné
● Aspect esthétique moindre
-Avec Vibration
● Obtenir un matériau homogène et le plus compacte (serré) possible, ce qui signifie le
minimum d’air et de vide.
● Remplissage intégrale du coffrage
● Densité plus élevée ce qui veut dire moins de porosité = meilleure résistance et durabilité

Il existe trois méthodes pour faire vibrer le béton


● Vibrateurs internes : une aiguille vibrante est insérée dans
la quantité de béton, on peut en placer plusieurs si la surface
est grande. C’est aussi le plus efficace.

● Vibrateurs externes : des vibrations vont se propager


dans le béton à travers le coffrage.Il est généralement utilisé
pour les murs.

● Vibrateurs en surface : on utilise une règle vibrante afin


de lisser le béton en surface et propager les vibrations. Cette
méthode est conseillée pour les dalles de faibles épaisseurs.
(>20cm)

Dans notre cas, nous n’avons pas utilisé ces méthodes ayant une petite surface et une faible
épaisseur. Le simple remuement avec une truelle ou une règle suffisait à faire vibrer ce béton.

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V – Conclusion

Ce stage ouvrier a été pour moi une découverte dans le monde professionnel des travaux
publics. Je m’étais fait à l’idée qu’un stagiaire de première année allait être plus dans l’observation
par manque d’expérience. Cette légère réticence a été de courte durée. En fait, ce fut tout l’inverse.
Ce stage a été une source d’enrichissement que ce soit d’un point de vue technique et intellectuel en
apprenant tous les jours sur des domaines variés mais aussi d’un point de vue humain par
l’appartenance à un groupe avec lequel la coopération est primordiale toute au long de la journée.

L’aménagement d’un espace public nécessite de toucher à une grande diversité de tâches
dans le domaine des travaux publics, que ce soit du terrassement, de l’assainissement, de la pose de
bordures, de parpaings ou encore d’enrobé. Ces tâches toutes aussi variées qu’intéressantes m'ont
permis d’approfondir mes connaissances et d’améliorer mes compétences à commencer par
l’autonomie avec la confiance que m’a donné le chef de chantier pour réaliser seul des poses de
bordures et d’implantation. Mon travail au sein de cette équipe s’est avéré permanent. Avec les
autres ouvriers, la communication est plus que nécessaire, elle est primordiale. Au cours de mon
stage, j’ai m’attendais à cet esprit d’équipe, à ces relations humaines. En revanche, je fus surpris de
l'intérêt des habitants de la commune à venir jeter un coup d’œil à l’avancement des travaux et
même à nous questionner sur ce que l’on faisait.

Durant l’intégrité de mon stage, je n’ai jamais eu l’impression d’être un stagiaire mais bien un
collègue pour les ouvriers à mes côtés. L’ambiance sur le chantier est quelque chose que j’ai
apprécié. Malgré le turn-over fréquent des ouvriers, elle est restée très agréable.

J’attends de mon deuxième stage encore plus de responsabilités. J’ai effectué mon stage
dans le domaine des travaux publics par choix. Je souhaitais faire émerger, ou non, l’envie de
continuer dans cette voie des travaux publics. En bien, ces quatres semaines en immersion ont
effectivement consolidé ma volonté à persévérer dans ce domaine. Je vais donc postuler pour la
filiale travaux publics en deuxième année.

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VI - Annexes

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