Vous êtes sur la page 1sur 88

REPUBLIQUE DU BENIN

*********
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

********
VERECHAGUINE A.K
ECOLE SUPERIEURE DE GENIE CIVIL
********
RAPPORT DE STAGE DE LICENCE PROFESSIONNELLE

SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT


ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Filière : GENIE CIVIL

Réalisé par : ADOKO Sènami Yannick Loïc et DJOSSOU Othnielle titulaire


du baccalauréat Série D et C pour l’obtention du diplôme de licence
professionnelle en Génie Civil.

Encadreur Superviseur
M. Ayité d’AMEILDA
Ingénieur. Robert
Conducteur des Travaux
MICHOZOUNNOU
M. Rudy VIDINHOUEDE
Ingénieur Génie-Civil
Année académique : 2021-2022

16ème Promotion
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE


STAGE

Nous soussignés ADOKO Sènami Yannick Loïc et DJOSSOU Othnielle


jijoho certifions que ce travail réalisé sous la supervision de l’Ingénieur Robert
MICHOZOUNNOU, est original et n’a jamais été présenté pour l’obtention de
quelque grade universitaire que ce soit.

Les Auteurs
Date : …………………… Date : ……………………

Signature Signature

Yannick S. L. ADOKO Othnielle J. DJOSSOU

Le Superviseur

Date : ……………………

Signature

Ing. Robert MICHOZOUNNOU

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU ii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS

Les Auteurs

Date ……………………… Date …………………….

Signature Signature

Yannick S. L. ADOKO Othnielle J. DJOSSOU

Le Superviseur

Date…………………………
Signature

Ing. Robert MICHOZOUNNOU

Le Directeur Académique

Date………………………….
Signature

Professeur Dominique C.K. SOHOUNHLOUE

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU iii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

DEDICACES

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU iv


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

DEDIACE 1
A mes parents DJOSSOU Jean et LOKO Ginette qui m’ont soutenu
moralement et financièrement. Je vous remercie pour vos prières quotidiennes
sans faille et sans relâche, retrouvez en ce travail le fruit de vos multiples
sacrifices.

Othnielle Jijoho DJOSSOU

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU v


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

AVANT-PROPOS
Le Génie Civil est un secteur vaste mettant en jeu, la stabilité des ouvrages, la
sécurité des personnes et des biens. Autrement dit, c’est une branche industrielle
dont la principale activité est la construction des ouvrages résistants et stables
dans le temps et l’espace.

Le présent mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de fin


d’étude du cycle de licence de l’Ecole Supérieure de Génie Civil
VERECHAGUINE ANDREI KONSTATINOWISCH (ESGC- VAK) ; option
génie civil.

L’ESGC-VAK a pour vocation de former de jeunes étudiants pour l’obtention


du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), de licence professionnelle dans les
filières du Génie Civil. Mais depuis quelques années, elle a introduit dans son
programme de formation, l’option Géomètre-Topographe et la formation en
Master Génie Civil, dans l’option d’élargir l’enseignement technique
professionnel qu’elle offre depuis sa création. Ainsi, conformément au
règlement pédagogique de licence professionnelle, la fin du cycle de la
formation est sanctionnée par un stage académique de trois (03) mois
accompagné de la rédaction d’un rapport de stage qui sera présenté et soutenu
par les étudiants. C’est dans ce cadre que nous avons effectué notre stage au sein
de l’entreprise SOGEA SATOM chargé de l’aménagement et du bitumage de la
CORNICHE EST DE COTONOU.

Le présent rapport est le fruit de trois (03) années de formation en Génie civil
pour l’acquisition des connaissances théoriques et pratiques nécessaire pour
faire face à la vie professionnelle. Comme tout œuvre humaine, il est donc
ouvert à tout critique et observation pouvant contribuer à son amélioration.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU vi


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

REMERCIEMENTS
En premier lieu, nous tenons à remercier Dieu de nous avoir donné le courage et
la force pour accomplir ce travail et nous le prions d’être toujours à nos côtés.
Ce travail n’aurait pu être réaliser sans l’action de plusieurs intervenants que
nous tenons à remercier infiniment en particulier :
 Professeur Gérard L. GBAGUIDI AÏSSE, Fondateur Directeur Général
de l’ESGC-VAK et tout son personnel pour les efforts consentis ;
 M. Robert MICHOZOUNNOU, Ingénieur de conception, notre
superviseur ; pour son assistance, sa disponibilité, ses précieux conseils et
pour la confiance qu’il nous a accordée ;
 M. Sani HASSAN, Directeur de travaux ; pour avoir accepté nous
accueillir au sein de sa structure ;
 M. Ayité d’ALMEIDA, Conducteur des travaux principale ;
 M. Rudy VIDINHOUEDE, Ingénieur junior ;
 M. Komlan AGOUZE Ingénieur Etudes Topo
 Mme. Aoula MOUSSA CC assainissement
 M. Stéphane LOKOSSOU Responsale Labo ;
 Toute l’équipe du chantier pour leurs apports et collaborations ;
 Tous les Professeurs de la Licence Professionnelle à l’ESGC-VAK en
particulier ceux qui ont eu à nous transmettre leur savoir au cours de notre
formation ;
 Tout le corps professoral et administratif de l’ESGC-VAK pour les
sacrifices inestimables qu’ils ont dû faire pour notre formation ;
 Tout le personnel de l’entreprise SOGEA SATOM en particulier ceux
que nous avons rencontré au cours de notre stage ;

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU vii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Toutes les personnes qui de près ou de loin, nous ont aidé depuis le début
de la formation jusqu’à l’accomplissement de ce travail. Trouvez à travers
ceci le fruit de vos investissements ;
 Son Excellence M. le Président du jury et les Honorables Membres du
jury ; qui ont accepté apprécier notre travail malgré leurs diverses
occupations.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU viii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

SOMMAIRE
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
DEDIACE 1...............................................................................................................................................v
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................................vi
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................vii
SOMMAIRE............................................................................................................................................ix
LISTE DES TABLEAUX...............................................................................................................................x
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................xi
LISTE DES PHOTOS................................................................................................................................xii
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES.....................................................................................................xiii
LISTE DES ANNEXES..............................................................................................................................xiv
RESUME................................................................................................................................................xv
ABSTRACT............................................................................................................................................xvi
INTRODUCTION......................................................................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE...................................................................................2
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE..............................................................................................12
CHAPITRE III : TRAITEMENT ET ANALYSE DES RESULTATS -SUGESTIONS ET RECOMMANDATIONS.....59
CONCLUSION........................................................................................................................................66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.........................................................................................................67
TABLE DES MATIERE.............................................................................................................................68
ANNEXES..............................................................................................................................................71

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU ix


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Matériel et personnels......................................................................17


Tableau 2: Risques et Mesures de prévention....................................................30
Tableau 3: Classe de résistance du béton...........................................................35
Tableau 4: Classe de consistance du béton........................................................36
Tableau 5: Dimension de granulat selon le type de bordure..............................37
Tableau 6: Différant types de diamètre que peut avoir les granulats de bordure
.............................................................................................................................37
Tableau 7: Spécifications du béton....................................................................38

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU x


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

LISTE DES FIGURES


Figure 1: Organigramme de l’ESGC-VAK..........................................................4
Figure 2: Schéma indicatif de l’ESGC-VAK.......................................................6
Figure 3: Schéma indicatif de la base SOGEA SATOM.....................................8
Figure 4: Organigramme CORNICHE.................................................................9

LISTE DES PHOTOS

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xi


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 1: Vue de l’entrée de l’ESGC-VAK...........................................................3


Photo 2: Implantation des axes de bordure........................................................18
Photo 3: Fiche de départ Photo 4: Fiche d’arrivée.........................19
Photo 5: Fiche potence.......................................................................................20
Photo 6: Réglage du cordeau..............................................................................21
Photo 7: Cordeau tendu......................................................................................21
Photo 8: Passe à vide de la machine...................................................................22
Photo 9: Essai du cône d’Abrams.......................................................................23
Photo 10: Essai de teneur en air occlus..............................................................24
Photo 11: Mise en place de la machine et des palpeurs le long du cordeau.......25
Photo 12: réception du béton..............................................................................27
Photo 13: Finition sur bordure SVT4.................................................................28
Photo 14: Image montrant l’auto-contrôle par l’équipe de topographe.............29
Photo 15: Cure de de bordure à l’aide de sacs de jute........................................29
Photo 16: Palplanche en bois..............................................................................40
Photo 17: Palplanche en acier profilé Z..............................................................41
Photo 18: Palplanche en acier profilé U.............................................................42
Photo 19: Palplanche en acier profilé Plat..........................................................42
Photo 20: Palplanche en acier profilé en Tube...................................................43
Photo 21: Palplanche en PVC profilé Z..............................................................44
Photo 22: Palplanche en fibre de verre...............................................................45
Photo 23: vibreur ABI Photo 24: Grue de levage......................45
Photo 25: Mouton diesel.....................................................................................46
Photo 26: Pelle hydraulique...............................................................................46
Photo 27: Implantation d’axe du rideau de palplanche......................................49
Photo 28: Guide de mise en fiche.......................................................................50
Photo 29: le battage au mouton diesel...............................................................51
Photo 30: Mise en fiche par le vibrofonçeur ABI.............................................54

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE


ESGC - VAK
ANDREI KONTANTINOWICH

LISTE DES ANNEXES

Annexe N° Titre
1 Quelques photos
2 Géométrie des Bordures

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xiii


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

RESUME
Le secteur des Travaux Publics est depuis plusieurs années en mutation afin
d’élaborer de nouveaux outils, méthodes et méthodologies permettant de
répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Le présent rapport, fruit de deux mois de stage effectué à SOGEA SATOM,
récapitule les différents travaux effectués sur le chantier. En effet ce rapport

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xiv


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

portant sur le « SUIVI DES TRAVAUX D’ AMENAGEMENT ET DE


BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA CORNICHE EST DE COTONOU
(2.23KM) » fait le point de toutes les activités menées au cours de notre stage.
Ce rapport retrace les grandes lignes comme : la procédure de pose de Bordure
coulé sur place à l’aide d’une machine à coffrage glissant ; les caractéristiques
du Béton ; des essaies in situ et de la procédure de mise en fiche des
palplanches.

MOTS CLES : Bordure ; Machine à coffrage glissant ; Palplanche.

ABSTRACT
The public works sector has been changing for several years in order to develop
new tools, methods and methologies to meet the challenges of today and
tomorrow.
This repot is the results of two-months internship at SOGEA SATOM,
summarizes the various works carried out on the site. Indeed this report entitled
« follow-up of the curb installation work poured on site and the development of
the quay » on the Development and Asphalting Site of the Corniche West Road
in Cotonou out during our intership. The report outlines the main lines such as :

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xv


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

the procedure for laying curbs cast in place using a slipform machine the
characteristics of concrete ; in situ tests and the procedure for inserting the sheet
piles.

KEYWORDS : Edging ; Slipform paver ; sheet pile.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU xvi


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

INTRODUCTION
Depuis quelques années la construction des bâtiments, routes et ouvrages d’art
prend de plus en plus d’ampleur au Bénin. Les besoins pressants d’une
population qui, à un rythme d’accroissement considérable, ont poussé les
Ingénieurs et Techniciens à reculer les limites de l’inconnu afin de contrer les
exigences imposées par la création et le développement des grands centres
industriels et urbains ainsi que les routes et ouvrages d’art.
En effet, la réalisation des infrastructures en Génie Civil fait partie des
préoccupations majeures des autorités politico-administratives de notre pays qui,
pour redynamiser le système de formation, ce qui a favorisé la création de
plusieurs écoles privées et surtout d’écoles d’enseignements supérieurs de
formation professionnelle à l’instar de l’ESGC-VAK qui a pour mission la
formation, en technique. Plusieurs niveaux de formation se donnent dans cette
école au nombre desquelles on peut citer la Licence Professionnelle.
Ainsi au terme de celle-ci, il est exigé de chaque étudiant un stage d’insertion en
milieu de travail dans une structure habileté afin de murir les connaissances
théoriques et pratiques acquises.
C’est dans cet objectif que nous effectué notre stage à SOGEA SATOM. Le
présent rapport qui est le résumé de nos activités durant notre stage s’articule
autour de trois grandes parties :
La première expose le cadre institutionnel du stage et la démarche
méthodologique ;
La deuxième présente le déroulement du stage ;
La troisième, le traitement et l’analyse des résultats, suivi des suggestions et
recommandations pour un meilleur rendement.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 1


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL


DU STAGE

ET METHODOLOGIE

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 2


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

I- PRESENTATION DES STRUCTURES


A- Présentation de la structure de départ : École Supérieure de Génie
Civil VERECHAGUINE ANDREI KONSTANTINOWICH (ESGC-
VAK)

1. Historique

L’Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE A.K est fondé en 1998


à Cotonou par M. Gérard Léopold GBAGUIDI AISSE (Professeur titulaire
des Universités), elle offre des formations en Génie Civil, et Topographie,
depuis en environ deux (02) décennies en vue d’apporté une amélioration dans
la conception le suivi et la réalisation des travaux relatives à ces domaines de
formation.

L’efficacité du système d’encadrement mis en place et les nombreuses


performances réalisées ont fait d’elle une école sous régionale à vocation
professionnelle et qui reçoit chaque année plus d’une dizaine de nationalités.

En quelques années elle s’est imposée par son label qui lui a valu plusieurs
distinctions honorifiques
dont les "Grands Oscars 2010
pour l’Éducation."

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 3


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 1: Vue de l’entrée de l’ESGC-VAK

Source : Source : L’ESGC-VAK

1.2. Fonctionnement de l’école

1.2.1. L’organigramme

Le directeur de l’Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE A. K.


s’est entouré d’un personnel de qualité pour assurer la réussite de ces élèves et
étudiants don l’organigramme se présente comme suite :

Figure 1: Organigramme de l’ESGC-VAK

Source  : L’ESGC-VAK

1.2.2. Présentation des différents services

L’Ecole Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE A. K. est composé de


plusieurs services afin d’atteindre ses objectifs.

 Le service académique

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 4


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Il est chargé de coordonné les coordonnateurs, la gestion des devoirs et


examens, le reportage des notes, etc…

 Les coordonnateurs
Les coordonnateurs sont au niveau de chaque année d’études pour la
gestion des étudiants, l’élaboration des emplois du temps, la
programmation des enseignants et le bon suivi des cours.
 Le préfet de disciplines
Il est chargé de mettre de l’ordre et de la discipline dans les salles de
classes.
 Le secrétariat général
Il s’occupe des affaires administratives, et autres services concernant la
direction.
 Le service scolarité
Il s’occupe de reporté les notes et de calculé les moyennes, etc…
 La comptabilité
Elle est la caisse de l’école, elle enregistre les reçues de paiement
bancaires, les frais de rattrapages, et autres activités rattachées elle.
 Le service de suivi et placement des stages et gestion des crédits
Il s’occupe du stage des étudiants, la gestion des crédits et statistique,
etc…
 Les services matériels
Il s’occupe des équipements de l’écoles des matériels d’essai du
laboratoire de licence, des agents de sécurité et ceux d’entretiens.
 Le service informatique
Il gère les deux salles informatiques de l’école, la salle internet, et tout ce
qui concerne l’informatique dans l’école.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 5


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 La bibliothèque
Elle est gérée par un personnel de l’école, elle contient un ensemble de
document nécessaire pour la formation des étudiants.

 Le service de reprographie
Il est chargé de la vente des documents de cours, les impressions la
photocopie des documents et autres, la ventes des fournitures scolaires

1.2.3. Situation géographique de la structure de départ

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 6


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Figure 2: Schéma indicatif de l’ESGC-VAK

Source  : L’ESGC-VAK

B- Présentation de la structure d’accueil


1.3. Historique

SOGEA SATON est une entreprise française de travaux publics filiale du


groupe Ensemble VINCI, dont le siège est situé à Paris. L’entreprise est
spécialisée dans la construction et l’entretien d’infrastructure de transports
(routier ; ferroviaire ; aérien…), d’aménagements urbains et loisirs.

Aujourd’hui le groupe est présent dans une vingtaine de pays d’Afrique.


SOGEA SATOM réalise de milliers de chantier dans le monde et est aujourd’hui
un des leaders mondiaux de construction et d’entretien de routes.

2. Quelques récentes réalisations de l’entreprise

Parmi les nombreux travaux exécutés par SOGEA SATOM nous pouvons
citer :
 La route de la Corniche Est de Cotonou (en cours de réalisation)
 La route Natitingou-Bououmbé-Korontière
 La route des Pêches et route de l’Esclave (en cours de réalisation)
 La route Beroubouay-Kandi-Malanville (148.6 m)
 Le Giratoire du carrefour le Bélier
 Le marcher de Glo

1.3.1. Situation géographique

Le siège de l’entreprise se trouve à Akpakpa/Cotonou au Bénin. Elle dispose


d’un bureau administratif et financier. Néanmoins dans le cadre de l’exécution
du projet, elle s’est installée une base de mission à Akpakpa quartier JAK

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 7


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

précisément dans la rue du Grand Moulin du Bénin à 500m environ du Grand


Moulin du Bénin.

Figure 3: Schéma indicatif de la base SOGEA SATOM


Source  : Yannick A. & Othnielle D.

1.3.2. Fiche synoptique de l’entreprise

Dénomination : SOGEA SATOM Ensemble VINCI


Directeur Général : Jean-Jacques DJIDJOHO
Siège social : Rue de l’hôtel Alédjo Accor Carré 242-4001-L
Adresse : Akpakpa-01 BP2190 Cotonou- Bénin
E-mail : satom@vinci-construction.com
Tel : 21 33 00 94 / 21 33 08 55
Site web : www.vinci-construction.com

1.3.3. Organisation structurale de SOGEA SATOM

L’entreprise SOGEA SATOM a mis en place une structure organisationnelle


afin d’assurer une gestion adéquate de ses activités sur le projet de la

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 8


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

CORNICHE EST DE COTONOU. Cette structure est présentée dans


l’organigramme ci-dessous.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 9


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA CORNICHE EST DE COTONOU

Figure 4: Organigramme CORNICHE


Source  : SOGEA SATOM

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 9


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

II- DEMARCHE METHODOLOGIQUE


Une démarche méthodologique est indispensable pour réussir tous travaux de
recherche scientifiques.

C- Revue de littérature

Pour l’élaboration du rapport des activités effectuées tout au long de notre stage,
nous avons consulté plusieurs documents parmi lesquels, on peut citer :
 Le Cahier des Charges Techniques et Particulières ;
 Les fiches de rapports journaliers ;
 Les fiches des rapports d’avancement des travaux ;
 Les procès-verbaux de suivi de réalisation des corps d’état ;
 Les recherches sur internet ;
 Les cahiers d’essais des années antérieures ;
 Les cours de Routes I et II ;
 Les anciens rapports de fin de formation et de stage des années
antérieures.

D- Les prises de note sur le chantier

Les prises de note sur le chantier nous ont été d’une grande importance dans
l’élaboration de ce rapport. Cela consiste à recueillir chaque jour toutes les
informations et explications données par les différents responsables sur le
chantier. Ces notes sont :
 Des réponses aux questions que nous posions en vue de mieux
comprendre et maîtriser la technique d’exécution des travaux ;
 Des explications sur les activités que nous avons suivi sur le chantier ;
 Les informations reçues au cours des visites du chantier ;
 Les remarques et les observations faites sur les différents travaux
effectués.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 10


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Les soirs, un rapport journalier où nous faisons une symbiose de toutes les
notes après traitement des informations est établi. Ainsi nous relevons les
similitudes et les différences en vue de préparer des questions
supplémentaires d’éclaircissement pour le lendemain.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 11


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 12


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

III- PRESENTATION DU PROJET


2. Administratif

Dans le but d’améliorer la productivité économique et touristique du pays, le


Gouvernement de la République du Bénin, à travers son Programme d’Actions
2016-2021, envisage de meilleures conditions de circulation des biens et des
personnes et l’accès à des sites à vocation touristique.
C’est dans cette perspective qu’il a initié le projet d’aménagement et de
bitumage de la côte est de Cotonou dont le projet est dénommé « Travaux
d’aménagement et de bitumage de la CORNICHE EST DE COTONOU
(2.23KM) ».
Contrat : N°0525/MEF/MIT/DNCMP/SPdu06/04/2020
Titulaire du marché : SOSABENIN/SOSAUK/SOGEASATOM
Maître d’ouvrage : MIT/SIRB
Assistant Maître d’ouvrage : LOUISBERGER/HORSE
Maître d’œuvre : SIRAT
Mission de contrôle : LOUISBERGER/HORSE
Montant du marché TTC :17371488970FCFA
Financement : UKEF/NATIXIS
Notification d’attribution : 28/02/2020
Démarrage des travaux/Durée : 19/11/2020/36mois
Paiement partiel : 30% du montant du marché
Révision des prix : Prix révisables
Retenue de garantie : 5% du montant du marché
Garantie de bonne exécution :5% du montant du marché

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 13


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

2.1. Descriptif du projet

Le projet concerne la construction d’un tronçon routier de 2300 ml en bordure


de la lagune de Cotonou et de l’océan, avec aménagement de quai sur 450ml.
Les principales composantes du projet sont :
- Une route de 20 à 30ml d’emprise, en double voie avec bretelles par
sections ;
- 2,5 hectares de parking aménagés avec espaces verts ;

- 400ml de mur végétalisé ;

- Espaces récréatifs composés d’un pumptrack, d’une terrasse


panoramique et d’un parcours sportif de 1400ml ;
- Plantation d’arbres ;

- Aménagement de quai sur 450ml avec mise en œuvre de palplanches et


pose de bollards et

2.2. Quantités clés

Terrassement :91 000m3 60%


Remblai granulaire :50 000T 87%
Chaussée :32 000m3 60%
Enrobés (GB3etBBSG) :12 000T 00%
Pavés pour trottoirs et Parkings :47 000m2 05%
Assainissement :3 000ml 90%
Palplanches (AZ18-AZ26-AZ28) :1 400ml 80%

AVANCEMENT GLOBAL 66%

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 14


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

2.3. Etat d’avancement des travaux au début du stage


Bien avant notre arrivé sur le chantier, la plupart des travaux était déjà
partiellement exécuté. Mais malgré cet avancement, nous avons reçu quelques
explications, des chefs chantier et du contrôleur concernant ces travaux. Ces
travaux sont estimés à 66% environ de la totalité des travaux à exécuter. Quand
bien même que ces travaux ont été exécutés avant notre arrivée sur chantier,
nous nous sommes consacrés à les comprendre afin d’être au cœur de la
réalisation des ouvrages. L’état des lieux a permis de faire le point sur les
travaux déjà réalisés avant le début du stage. Ces diverses tâches déjà réalisées
se résument comme suit :
- Nettoyage du site et dégagement de l’emprise ;
- Installation du chantier ;
- Réalisation des travaux d’implantation et de nivellement ;
- Réalisation des caniveaux et la mise en terre des tuyaux de drainage ;
- Réalisation des bordures sur les sections 1 ;2 et 3 ;
- Mise en fiche des palplanches du rideau principale et de la majeure partie
du rideau avant.

IV- PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES


E- Section d’aménagement (Bordures)

3. Généralité sur l’assainissement

Les ouvrages d’assainissements ont pour but premier la canalisation et


écoulements des eaux de pluie sur les routes, voiries urbaines et autres
aménagements réclament leur présence pour matérialiser, dans l’espace public,
certaines zones destinées à la circulation et au stationnement. Cette technique,
qui consiste à fabriquer en place les bordures (à la gamme étendue de
géométries de profils de colorations et de traitements de surface), possède bien

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 15


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

des qualités, notamment sur le plan économique ! Elle permet des rendements
élevés, tout en assurant la qualité et la mise en service rapide des ouvrages.

3.1. Définition et détail au sujet de la bordure coulé sur place

 Qu’est-ce qu’une bordure

En conception routière, une bordure est un élément vertical ou incliné bordant la


chaussée ou l’accotement, pouvant constituer une partie du dispositif
d’écoulement des eaux, renforçant ou protégeant le bord de la chaussée ou la
surface roulable et indiquant de façon précise aux conducteurs de la zone
accessible aux véhicules.
Ce domaine technique englobe les bordures et bordure-caniveaux, lesquelles
font parties de la famille des ouvrages d’assainissements destiné aux voiries
urbaines, aux espaces publics, aux plates-formes logistiques, aux routes, aux
autoroutes et parkings… Dans certains cas, les bordures seront destinées à
empêcher les véhicules de stationné ou d’empiété sur une voie réservée. Elles
sont coulées en place à l’aide de machine d’extrusion par vibration.

3.2. Procédure de mise en œuvre de Béton Extrudé : T1 ; T2 ; GSS2 ;


T2CS2 et SVT4.

 Objet de la procédure

La présente procédure décrit la mise en œuvre des coulages mécanique en béton


extrudé. Elle a pour but :

- De clarifier la méthodologie d’exécution de la tâche ;

- De donner des précisions sur la mobilisation des ressources humaines et


matérielles y afférents ;
- D’asseoir la stratégie de SOGEA-SATOM pour l’approvisionnement et la
mise en place des matériels nécessaires aux travaux ;

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 16


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

- Et de préciser l’organisation retenue en matière de qualité et de sécurité


pour le parfait accomplissement de ceux-ci.
 Ressources
 Matériel et personnels

Tableau 1: Matériel et personnels


Moyens matériel Nombr Moyens humains Nombre
e

- Machine à coffrage 1 - Conducteur de 1

glissant ; Travaux 1
1 1
- Moule adapté aux types de - Chef de chantier
1
bordures (T2 ; T2CS2) ; - Chefs d’équipe
1 1
- Fourgon atelier
- Conducteur d’engin 3
- Petit matériel de En
- Équipe topographique 3
nombre
maçonnerie (brouette, 1
truelle, règle…) ;
- Manœuvres
1
2
- Camion malaxeur ; - Maçons 1

- Centrale à béton ; 1 - Vidangeur

- Équipe HSE

- Aide opérateur

 Matériaux

- Béton extrudé de résistance  22MPa à 28j ;

- Ciment CEM42.5 ;

- Adjuvants : sika visco crête tempon 23+ AER 5 ou produits équivalents.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 17


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Mode opératoire
 Tâches préparatoires

- Le terrassement général de la plateforme, la mise en œuvre de la couche


de GNT, l’application de l’enrobé ainsi que la réalisation des caniveaux
fini, est réalisé en amont de l’intervention de l’équipe de bordure ;
- Précision de la formulation du béton extrudé, qui doit être facile à couler
mais doit rapidement durcir afin de garder sa géométrie.

3.3. Méthodologie de mise en œuvre

 Préparation
Implantation topographique avec le chef de chantier et le conducteur
des travaux en définissant les paramètres de :
 Altimétrie, planimétrie, matérialisé par des références à chaque
profil en ligne droite

Photo 2: Implantation des axes de bordure


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 18


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Implantation des bordures


L’implantation est la phase de travaux où l’on met en place des fiches
métalliques permettant de connaître le niveau altimétrique de la future bordure.
Cette phase se réalise juste après le réglage du fond de forme sur l’emplacement
des bordures.
Le conducteur de la machine doit donner les renseignements nécessaires pour
pouvoir régler la hauteur des bordures en fonction de la distance entre le fil
d’eau du moule et les palpeurs (verticale et horizontale) :

La distance verticale permet de régler l’altimétrie des bordures, c’est à dire de


maîtriser la consommation de béton lors du coulage. Notons cependant qu’il faut
prendre en compte le facteur de planimétrie des bordures. En effet, même si les
bordures sont à la bonne cote, il faut cependant qu’elles correspondent au tracé
du projet. Pour cela un autre palpeur permet de maîtriser ce facteur :

Les implanteurs mettent en place deux types de fiches métalliques permettant


l’implantation :
 Fiche métallique de 1m : cette fiche est enfoncée dans le sol à l’aide
d’une masse. Elle peut être utilisée dans tous types de surface (sauf
surface bétonnée) mais nécessite des efforts intensifs pour les mettre en
place, et donc plus de main d’œuvre.

Photo 3: Fiche de départ Photo 4: Fiche d’arrivée


Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 19
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Source : Yannick A. & Othnielle D.


 Fiche potence : Cette fiche possède une embase carrée la permettant de se
maintenir sur une surface plane. Elle ne demande pas d’efforts
d’enfoncement car elle est simplement posée sur le fond de forme.
Cependant, lors d’implantation en courbe, il est nécessaire de lester
celles-ci car elles ne suffisent pas à reprendre les efforts appliqués par le
cordeau lorsqu’il est tendu (plus rapide, donc moins de main d’œuvre y
compris pour enlever les fiches).

Photo 5: Fiche potence


Source : Yannick A. & Othnielle D.
Pour tendre le cordeau il faut, tout d’abord, enfoncer une pointerolle ou une
fiche métallique servant de support en départ de bordure. Après avoir placé
quelques points intermédiaires avec des fiches potences, il faut tendre le cordeau
et l’attacher à une autre fiche métallique placée en bout de tracé. Il ne reste plus
qu’à placer les dernières fiches intermédiaires et de vérifier l’altimétrie.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 20


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

En ligne droite, on implante la première fiche à l’extrémité de la ligne droite.


Puis on tend un cordeau entre cette dernière, les fiches intermédiaires et la
dernière fiche.

Photo 6: Réglage du cordeau


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Photo 7: Cordeau tendu


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 21


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Contrôle :
 Le conducteur de la machine effectue un contrôle de l’implantation
par un pré passage (passage à vide) de l’extrudeuse.

Photo 8: Passe à vide de la machine


Source : Yannick A. & Othnielle D.

3.4. Commande de béton

La commande de béton s’effectue principalement en amont de l’implantation.


C’est le conducteur de travaux qui, dans un premier temps, calcule la quantité de
béton à utiliser en fonction du type de bordures. Le chef de chantier doit, quant à
lui, passer la commande auprès du fournisseur de béton, vérifier celle-ci à
l’avancement du chantier et contrôler la qualité du béton de chaque toupie.
Durant le coulage, le chef de chantier doit prendre garde à la surconsommation
de béton.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 22


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Pour cela, il mesure sous le cordeau la distance entre celui-ci, et le fond de


forme, et il rétablit ses calculs de quantité de béton.

Contrôle
 L’équipe de Laboratoire présente à la centrale à béton effectue un
contrôle de l’affaissement du béton après chargement de chaque
toupie
 En fonction des distances de transports, une seconde équipe
Laboratoire est sur le chantier pour effectuer un contrôle
complémentaire de l’affaissement du béton à l’arrivée

Photo 9: Essai du cône d’Abrams


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 23


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 10: Essai de teneur en air occlus


Source : Yannick A. & Othnielle D.

4. Coulage

Cette phase de coulage des bordures est celle qui donne le rendu final. Elle est
donc considérée comme l’une des plus importantes avec l’implantation. Cette
phase se décompose autour de trois axes :
 La mise en place de la machine et des palpeurs ;
 La réception du béton et le coulage des bordures ;
 Les finitions du parement des bordures.
Ces trois phases doivent être réalisées dans cet ordre afin de garantir une bonne
exécution des bordures coulées.

4.1. Mise en place de la machine et de ses palpeurs

La machine doit venir se placer le long du cordeau de manière à ce que les


palpeurs viennent en contact avec le cordeau d’implantation.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 24


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Par la suite, il suffit de caler la bonne altimétrie du fil d’eau du moule.


La machine étant déjà placée à côté du cordeau, il faut désormais régler
l’altimétrie et l’horizontalité du moule.
Pour cela la molette de gauche, placée au-dessus des palpeurs, permet d’élever
ou d’abaisser ces derniers ; et, par calcul informatique, permet au moule de
suivre l’altimétrie des palpeurs. La molette de droite permet, elle, de régler la
position horizontale du moule et, par conséquent, la planimétrie des bordures. Le
moule se règle automatiquement par l’informatique après le réglage de ces deux
molettes. Une fois l’altimétrie et l’horizontalité du moule réglées, la livraison du
béton peut être effectuée.

Palpeur
verticale Palpeur
horizontale

Photo 11: Mise en place de la machine et des palpeurs le long du cordeau


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 25


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

4.2. Réception du béton et coulage des bordures

Lors de l’arrivée de la toupie, la position de celle-ci est déterminée. Elle doit être
postée à l’avant de la machine et avancer au fur et à mesure du coulage. Une
subtilité réside dans le fait que les conducteurs de toupie n’apprécient pas
d’utiliser l’embrayage de leur toupie à répétition ; il est donc préférable de
toujours couler dans le sens de la descente dans la mesure du possible.
La machine avance de 2 à 10 mètres par minute, la toupie doit donc suivre ce
rythme (c’est l’ouvrier posté devant la machine qui donne la vitesse
d’avancement de la toupie).

C’est à l’ouvrier de maîtriser les déplacements de la toupie. Il ne faut pas que la


machine vienne à toucher la toupie car cela pourrait dégrader la machine et la
qualité du béton à la sortie du moule. Il doit donc constamment contrôler
l’approvisionnement en béton (avec indication du conducteur de l’engin) pour
donner ses consignes.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 26


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 12: réception du béton


Source : Yannick A. & Othnielle D.

4.3. Les finitions du parement des bordures

Cette phase est la phase dite « terminale ». En effet, les maçons assignés à cette
tâche ont pour but de lisser le parement afin d’éliminer tout défaut qui pourrait
apparaître sur le rendu final. Afin de suivre la cadence de la machine, deux
maçons peuvent être assignés à cette tâche.

Photo 13: Finition sur bordure SVT4


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Précision altimétrique par profil : Pour altimétrie une tolérance de +/-


1cm est accordé

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 27


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Précision en planimétrie : Pour la planimétrie une tolérance de +/-2cm


est accordé

Photo 14: Image montrant l’auto-contrôle par l’équipe de topographe


Source : Yannick A. & Othnielle D.

La cure de l’ouvrage se fera soit avec un produit de cure (sika-antisol-o)


ou en recouvrement avec des sacs de jute.

Photo 15: Cure de de bordure à l’aide de sacs de jute


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 28


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Reprise de bétonnage La reprise de bétonnage sera réalisée en sciant


l’ancien béton avec de la scie à béton au niveau d’un joint de retrait.

Remarque

 Rendement :
 Bordure Type T2 en béton extrudé : 250 ml /jour
 Bordure Type T2CS2 en béton extrudé 150 ml/jour
 Bordure Types SVT4 en béton extrudé 200 ml/jour
 Le bétonnage est suspendu en temps de pluie ;
 Un joint de de retrait est fait tous les 5m sur le béton frais et à la truelle
sur une profondeur de 3cm.
 Risques qualité

Tableau 2: Risques et Mesures de prévention


TÂCHE RISQUES MESURES DE RESPONSABLE(
PRÉVENTION S)
- Fissuration - Agrandir la fissure Conducteur
du béton afin de permettre travaux
extrudé une bonne finition Chef chantier
Mise en Chef d’équipe
- Apparition - Maçonnerie de
œuvre du RQ
des nids finition rapide
béton d’abeilles
extrudé
- Critères de contrôles Conducteur
Formulation du travaux
béton non - Reprendre le béton
Chef chantier
conforme Chef d’équipe
RQ
- Arrêt immédiat des Conducteur
travaux travaux
Météo défavorable
Chef chantier
(pluie) - Protection des
Chef d’équipe
machines et de
RQ
l’ouvrage par
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 29
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

bâches

5. Caractéristique du Béton

5.1. Généralités

Il est très important de connaître le produit que l’on met en place.


Le béton est composé de différents constituants qui ont chacun leur rôle :
 Le ciment : c’est le constituant qui va réagir chimiquement avec l’eau,
devenir résistant, et lier tous les ingrédients ;
 L’eau : elle va hydrater le ciment et rendre le mélange malléable ;
 Les granulats : ils vont former une disposition plus ou moins ordonnée
qui va conférer au béton sa résistance. C’est le ciment hydraté qui va «
coller » les granulats ;
 Le sable : il permet de remplir les vides qui subsistent entre les gros
granulats ;
 Les adjuvants : il existe plusieurs types d’adjuvants qui ont chacun un
rôle approprié. En voici quelques exemples : plastifiant (améliore
l’ouvrabilité des bétons), liant hydraulique (comble les vides),
retardateurs de prise, accélérateurs de prise, entraineur d’air (améliore la
résistance au gel).

5.2. Composition de la formulation du béton

Tout d’abord la norme relative à la réalisation d’un béton est la NF EN 206-1.


Elle retient 5 critères pour définir un béton :
 La classe d’exposition ;
 La classe de résistance ;
 La classe de consistance ;
 La dimension maximale des granulats ;

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 30


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 La classe de chlorures.
Nous détaillerons chaque poste par la suite. Le béton que l’on veut formuler
correspond à un béton qui va être extrudé. L’extrusion consiste à faire traverser
un matériau au travers d’une filière ayant la forme que l’on souhaite obtenir. Le
béton, dans notre configuration, servira à former des bordures de trottoir. Pour
que le béton garde bien la forme du moule à la sortie il faut qu’il ait une certaine
fermeté. Cependant, il lui faut également une certaine résistance.
Concernant les granulats, ils doivent être conformes aux spécifications,
 Coefficient de friabilité < 30 ;
 Équivalent de sable > 75.

5.3. Classe d’exposition

Toutes les informations citées ci-dessus vont nous permettre de faire un choix
dans notre formulation de béton et donc de répondre aux 5 critères que spécifie
la norme NF EN 206-1.
Passons maintenant à l’explication de la classe d’exposition.
Il existe plusieurs classes d’exposition composées chacune de 1 à 4 sous-classes
d’exposition. Chaque classe correspond à un type d’attaque sur le béton. On peut
les décomposer en différentes parties :
 Les classes d’exposition « courantes » ;
 Les classes d’exposition « particulières ».

5.3.1. Les classes d’exposition « courantes »

Il existe 3 grandes classes d’exposition courantes :


 X0 = Aucun risque de corrosion ou d’attaque. Les bétons concernés sont
les bétons non armés ou faiblement armés avec un enrobage d’au moins
5cm ;

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 31


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 XC = Corrosion induite par carbonatation. Les bétons concernés sont les


bétons armés. Cette classe est composée de 4 sous classes qui
correspondent à l’environnement dans lequel le béton va évoluer :
- XC1 : Sec (Faible humidité de l’air ambiant) ;
- XC2 : Humide rarement sec (fondations en sol non agressif) ;
- XC3 : Humidité modérée (humidité de l’air ambiant moyenne ou élevée) ;
- XC4 : Alternance d’humidité et de séchage.
XF = Attaque gel/dégel. Les bétons concernés sont les bétons non protégés
soumis à des cycles gel/dégel. Cette classe est également divisée en 4 sous
classes correspondant à la zone géographique où se situe l’ouvrage et si le béton
est soumis au sel de déverglaçage :
- XF1 : Zone de gel faible ou modéré ;
- XF2 : Zone de gel faible ou modéré avec sels de déverglaçage ;
- XF3 : Zone de gel sévère ;
- XF4 : Zone de gel sévère avec sels de déverglaçage

5.3.2. Les classes d’exposition « particulières »

Il existe 3 grandes classes d’exposition particulière :


 XS = Corrosion induite par les chlorures présents dans l’eau de mer. Les
bétons concernés sont les bétons armés. Cette classe XS est décomposée
en 3 sous classes :
- XS1 : Exposé à l’air véhiculant du sel marin (à moins de 1km de la côte) ;
- XS2 : immergé en permanence ;
- XS3 : Zone de marnage, zones soumises à des projections ou à des embruns.
 XD = Corrosion induite par des chlorures ayant une origine autre que
marine. Les bétons concernés sont les bétons armés. Cette classe
d’exposition se décompose en 3 sous classes :
- XD1 : Exposé à des chlorures transportés par voie aérienne ;

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 32


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

- XD2 : Humide rarement sec (piscine, …) ;


- XD3 : Alternance d’humidité et de séchage (parc de stationnement…).
 XA = Attaques chimiques. Les bétons concernés sont les bétons exposés
aux attaques chimiques provenant des sols naturels, des eaux de surface
ou souterraines. Cette classe d’exposition se décompose en 3 sous classes
:
- XA1 : Agressivité chimique faible ;
- XA2 : Agressivité chimique modérée ;
- XA3 : Agressivité chimique forte.

5.3.3. Choix de la classe d’exposition

D’après l’EUROCODE 2 : « un béton peut être soumis à plusieurs classes


d'exposition concomitantes qui traduisent avec précision l'ensemble des actions
environnementales auxquelles est soumis le béton de l’ouvrage ou de la partie
d’ouvrage ». Il est donc nécessaire d’effectuer un choix concernant la classe
d’exposition. Concernant l’étude à réaliser sur les bordures coulées en place, le
béton à mettre en œuvre est un béton non armé qui est soumis à l’air libre (donc
au gel) et parfois aux sels de déverglaçage. On peut donc ôter les classes
d’exposition concernant les bétons armés (XC, XS et XD). Le béton mis en
place n’est pas exposé à des attaques chimiques (sols, eaux de surface ou
souterraines) donc il n’est pas de classe XA, il possède cependant des risques
d’attaque (Gel, sel de déverglaçage) donc il n’est pas de classe X0.
La classe d’exposition du béton de bordures coulées est donc de classe XF et
non couplée avec une autre classe. Car en bord de mer le béton utilisé reste de
classe d’exposition XF étant donné qu’il n’est pas armé. La classe d’exposition
est donc XF1 ou XF2. Étant donné que le béton mis en place peut être soumis de
temps à autre au sel de déverglaçage, il est impératif de concevoir un béton
capable de résister à ces attaques. Le béton sera donc de classe XF2.
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 33
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Classe d’exposition d’un béton de bordures coulées = XF2

5.4. Classe de résistance

La classe de résistance correspond à la résistance minimale que devra atteindre


le béton à 28j sur chantier. Cette classe est représentée sous cette forme : C22.
Le « C » désigne le mot anglais « concrete » qui signifie « béton » en français.
Le nombre « 22 » correspond à la résistance à 28jours à la compression simple
d’une éprouvette cylindrique 150 x 300 mm de 22 Mpa.
D’après la norme NF EN 206-1, chaque classe d’exposition possède une
résistance minimale à respecter :
Tableau 3: Classe de résistance du béton
Classe
d’expositio
n X0 XC1 XC4 XS1 XS3 XF1 XF2 XA1 XA2

Classe de - C20 C30 C30 C35 C25 C30 C30 C35


résistance
minimale

Dans notre configuration, le béton pour bordures coulées en place doit avoir une
résistance minimale d’un C30
 Classe de résistance d’un béton de bordures coulées = C30

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 34


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

5.5. Classe de consistance

La classe de consistance détermine l’ouvrabilité du béton. Cela correspond à


l’aspect du béton lors de la mise en œuvre. Elle s’exprime par une lettre
majuscule (S pour l’essai d’affaissement au cône d’Abrams et F pour l’essai
d’étalement par la table de secousses) suivie d’un chiffre allant de 1 à 4 en
fonction de l’aspect que l’on veut obtenir pour le béton. Il existe 5 classes de
consistance, qui peuvent être caractérisées par les 2 types d’essais nommés
précédemment. Sur ce site c’est l’essai du cône d’Abrams qui a été réalisé :

Tableau 4: Classe de consistance du béton


Ouvrabilité Classe Mesure au Classe Mesure
cône d’étalement
(Diamètre en cm)
Ferme S1 10 à 40 mm F1 34 cm
Plastique S2 50 à 90 mm F2 35 à 41 cm

Très plastique S3 100 à 150 F3 42 à 48 cm


mm
Fluide S4 >160 mm F4 49 à 60 cm

Étant donné que le béton utilisé sera extrudé, il est impératif qu’il garde sa
forme et son aspect. Il nous faut donc un béton qui s’affaisse le moins possible
au cône d’Abrams et à l’essai d’étalement. Pour cela un béton ferme est
nécessaire, et cela correspond à la classe S1 ou F1.
 Classe de consistance d’un béton de bordures coulées = S1

5.6. Dimension maximale des granulats

Cette valeur correspond au diamètre le plus gros des granulats employés dans la
conception d’un béton. Elle peut être sélectionnée en fonction de plusieurs
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 35
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

critères relier du béton armé : écartement le plus petit entre armatures moins
5mm et 1,3 fois l’enrobage des armatures.
Ces deux premières grandeurs sont à ignorer étant donné que le béton extrudé ne
possède pas d’armatures. Il reste cependant un dernier choix possible qui est : le
quart de la plus petite dimension d’élément à couler. Cela signifie que la plus
grande dimension de granulat doit correspondre au quart de la dimension la plus
petite de l’ouvrage.
En moyenne la partie d’ouvrage le plus faible fait :
Tableau 5: Dimension de granulat selon le type de bordure
Types de bordures T2CS2 T2 SVT4
La plus petite dimension 11 11 14
d’élément à couler (cm)
Le quart de la plus petite 2.75 2.75 3.5
dimension (cm)

Étant donné que la dimension du plus grand granulat doit respecter une des
valeurs du tableau suivant (mm) :

Tableau 6: Différant types de diamètre que peut avoir les granulats de bordure
Diamètre 7 10 14 20 28 32 40 56

Il faut donc sélectionner le granulat de diamètre Dmax = 20mm. Pour les


ordures de types T2CS2 et T2 puis le granulat de diamètre Dmax = 32mm pour
les bordures de types SVT4

 Dmax d’un béton à bordures coulées = {


20 mm(T 2 ;T 2 CS 2)
32 mm(SVT 4)

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 36


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

5.7. Classe de chlorures

Cette classe est exprimée en pourcentage de masse d’ions chlorures rapportée à


la masse de ciment. La valeur indiquée représente la valeur maximale. Il existe 4
classes de chlorures qui sont :
 Cl 0,20 pour les bétons contenant des armatures de précontrainte en acier
 Cl 0,40 pour les bétons contenant des armatures en acier ou des pièces
métalliques noyées
 Cl 0,65 pour les bétons contenant des armatures en acier ou des pièces
métalliques noyées et formulées avec des ciments de type CEM III
 Cl 0,10 pour les bétons ne contenant ni armature en acier, ni pièces
métalliques noyées
La classe de chlorure à spécifier pour un béton extrudé sans armature est la Cl
0,10.
 Classe de chlorures d’un béton à bordures coulées = Cl 0,10

5.8. Spécifications à préciser lors d’une commande pour un béton


extrudé

Les différentes désignations à préciser lors d’une commande de béton pour


bordures coulées en place sont donc les suivantes :

Tableau 7: Spécifications du béton


DESIGNATION SPECIFICATION
Classe d’exposition XF2
Classe de résistance C25
Classe de consistance S1
Dimension maximale des granulats 20 mm (T2 ; T2CS2) ; 32mm (SVT4)
Classe de chlorures Cl 0.10

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 37


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Toutes ces données permettront de réceptionner le béton le mieux adapté au


coulage des bordures. Il est donc impératif de vérifier le bon de livraison de la
toupie afin de certifier, dans un premier temps, la qualité du béton réceptionné.
Il est facultatif, dans un deuxième temps, de procéder à des essais de vérification
de la qualité du béton livré (tel que l’essai au cône d’Abrams et l’essai d’air
occlus qui permet de mesurer le pourcentage d’air dans le béton). Ces deux
essais sont les seuls capables d’être réalisé, in situ, à la réception de la toupie.
Pour calculer la résistance à 28 jours il faut concevoir des éprouvettes sur place
et réaliser les essais en laboratoire.

F- Section aménagement de quai

6. Généralité

La palplanche est une « pièce en bois, acier, béton, etc., de section spéciale,
permettant de l'emboîter à une autre et généralement utilisée à la constitution de
parois étanches en terrains meubles, aquifères ou immergés. » Source : Larousse
2012. Dans le langage courant, la palplanche est souvent définie comme un «
profilé métallique » mais la palplanche ne désigne pas seulement le profilé acier
mais bien un profilé de section spécifique fait dans divers matériaux tels que le
béton, le bois, ou le PVC. De plus, il ne faut pas confondre « palplanche » et «
rideau de palplanche » qui désigne l’ensemble structurel formé par les
palplanches assemblées entre elles.
Cette partie vise à faire la distinction entre les différents types de palplanches
afin qu’aucune possibilité ne soit écartée de notre synthèse.

6.1. Les différents types de palplanche

 La palplanche en bois
La palplanche en bois est utilisée depuis des centaines d’années. Le bois est le
matériau le plus ancien de la construction, il est régulièrement utilisé pour des

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 38


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

structures légères. À cet effet, il peut être utilisé pour des rondins placés dans le
sol afin d’agir comme barrage brut, ce qui correspond à l’ancêtre de la
palplanche.
Ils sont plus utilisés pour la réalisation des Batardeau ; Protection de berge et les
Barrages.

Photo 16: Palplanche en bois


Source : Yannick A. & Othnielle D.

 La palplanche en béton armé


Le béton armé fut utilisé pour concevoir des palplanches plus résistantes face à
la flexion imposée par la poussée des terres. Ce n'est qu'à titre rétrospectif que
nous en mentionnons l'existence dans notre synthèse scientifique étant donné
que ce type de palplanches n'est plus utilisé de nos jours. Il est utilisé dans les
soutènements ; Batardeau.
 La palplanche en acier
La palplanche acier qui existait depuis 1910 devint intéressante uniquement à
partir de 1960 et remplaça aussitôt la palplanche béton dans tous ses domaines
d’application. Ils sont utilisés pour les Batardeaux ; Soutènement notamment en
site aquatique ; Batardeau ; Quai d’accostage ; Parois cylindriques appelées «
gabions » ; Blindage de fouille ; Barrage ; Ouvrage portuaire ; Écluse ;
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 39
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Protection de berge et canaux ; Culée de pont. Les palplanches en acier sont


adaptées à tous types de terrain à l’exception des terrains rocheux.
On distingue dans la palplanche acier :

 Les profils en Z :
Profil économique et rapide à mettre en place avec un bon rapport résistance,
faible poids ainsi qu’un moment d’inertie élevé ce qui limite les déformations.
Ces profilés sont le plus souvent utilisés pour le renforcement des berges.

Photo 17: Palplanche en acier profilé Z


Source : Yannick A. & Othnielle D.
 Les profils en U :
Ce sont les profils les plus utilisés du fait de leur diversité et de leurs systèmes
d’attaches hautement étanches. Ils offrent une bonne résistance à la corrosion
favorisée par l’épaisseur d’acier au point critique. Ces profilés sont souvent
utilisés pour un battage dans un espace réduit.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 40


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 18: Palplanche en acier profilé U


Source : Yannick A. & Othnielle D.
 Les palplanches plates :
Ces palplanches trouvent leur utilité dans la stabilité des terres telles que le
blindage des fouilles, la réalisation de rideaux cylindriques ou la mise en place
de rideaux de grande profondeur. De plus, ces palplanches sont très utilisées
dans le cas de terrain où l’ancrage est rendu difficile par la présence de roche.

Photo 19: Palplanche en acier profilé Plat


Source : Yannick A. & Othnielle D.
 Les rideaux mixtes tubes ou caisson :

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 41


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

L’assemblage de deux profilés de palplanches ou l’assemblage de palplanches et


de tubes, donne un rideau mixte qui résiste à la haute pression donc aux hautes
profondeurs. Les tubes ou caissons constituent les éléments principaux qui
reprennent les efforts horizontaux mais aussi les charges verticales de structure.

Photo 20: Palplanche en acier profilé en Tube


Source : Yannick A. & Othnielle D.
Enfin les palplanches acier possèdent des propriétés géométriques globales qui
sont :
 Poids : entre 20 et 120 Kg/m,
 Épaisseur : entre 3 et 20 mm,
 Longueur : de 1 à 30 m,
 Nuance d’acier : de 240 à 420 MPa.
 La palplanche en PVC
La palplanche en PVC à base de résine de plastique est apparue au cours des
années 2000 en complément de la palplanche acier dans certains domaines mais
aussi comme alternative à la palplanche bois qui contribue à la déforestation et à
la pollution des sols (à cause des traitements). De plus, elle apporte une solution
à la corrosion des palplanches acier tout en conservant un domaine d’utilisation
vaste et une facilité de mise en œuvre dans les zones de faibles profondeurs. Ils
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 42
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

sont utilisés pour la réalisation de, Batardeau ; Zone de fort courant et sur site
pollué ; Soutènement notamment en site aquatique ; Quai d’accostage ; Ouvrage
portuaire ; Écluse ; Protection de berge et canaux ; Soutènement de talus ;
Bassin de rétention.

Photo 21: Palplanche en PVC profilé Z


Source : Yannick A. & Othnielle D.
 La palplanche en fibre de verre
La palplanche en fibre de verre a suivi celle du PVC pour les mêmes raisons
mais en apportant une résistance bien plus importante que celle du PVC. Les
palplanches en fibre de verre sont plus utilisées dans les Zones de fort courant et
sur site pollué ; Batardeau ; Soutènement notamment en site aquatique ; Quai
d’accostage ; Ouvrage portuaire ; Écluse ; Protection de berge et canaux ; Bassin
de rétention.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 43


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 22: Palplanche en fibre de verre


Source : Yannick A. & Othnielle D.

 Les engins

Photo 23: vibreur ABI Photo 24: Grue de levage


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 44


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 25: Mouton diesel


Source : Yannick A. & Othnielle D.

Photo 26: Pelle hydraulique


Source : Yannick A. & Othnielle D.

6.2. Les modes opératoires

La fonction d'un rideau de palplanches est d'être fichée dans un terrain afin
de reprendre des efforts verticaux et horizontaux. La mise en fiche d’un
rideau de palplanches peut se faire à partir de trois méthodes :

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 45


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Le battage,
 Le vibrofonçage,
 Le vérinage.
Sur ce projet deux méthodes ont été utilisées à savoir, le battage et le
vibrofonçage.
Bien que le battage soit la méthode la plus ancienne, le vibrofonçage devient de
plus en plus courant de nos jours. Le vérinage reste rare sur chantier. Dans cette
partie, nous détaillerons avec précision les ateliers de battage et de vibrofonçage
sur différents critères comme, les moyens déployés et les avantages.

6.2.1. Choix d’un mode opératoire

Cette sous partie permet de mettre en avant les données importantes qui vont
rentrer en jeu lors du choix de la mise en œuvre.
Condition in situ :
 Présence de réseaux secs et humides à proximité (particulièrement les
réseaux sous pressions sensibles aux vibrations et battage),
 Présence de bâtiments et état des bâtiments (vétuste ou aux normes
sismiques actuelles),
 Place disponible dans l’emprise chantier,
 Travaux en site aquatique ou à terre,
 Nature des terrains.
Conditions du marché/études :
 Délais,
 Coût,
 Ouvrage définitif ou provisoire,
 Type de palplanche mise en place (matériau et type de profilé),
 Contraintes supportées par le rideau.
Conditions de l’entreprise :

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 46


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Moyens humains alloués au chantier,


 Moyens matériels alloués au chantier,
 Machines disponibles.
Il est absolument nécessaire, avant de commencer un chantier de palplanches,
d'analyser les conditions sur site, du marché et les possibilités de l'entreprise
avant de faire un choix sur la méthode de mise en œuvre. Une bonne analyse de
tous ces critères permettra de choisir la meilleure méthode non pas sur le critère
du prix mais sur une analyse détaillée de tous les paramètres critiques qui
permettront d'éviter les aléas chantier qui influeront sur les rendements et donc
sur le coût global du chantier.

6.2.2. Atelier de mise en fiche

 Implantation
L’implantation c’est la phase au cours de laquelle l’équipe de topographe de
matérialise l’axes du rideau afin d’avoir l’alignement

Photo 27: Implantation d’axe du rideau de palplanche


Source : Yannick A. & Othnielle D
 Atelier de battage
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 47
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Principe de fonctionnement
Afin d'obtenir un aplomb et une implantation correcte du rideau, il est nécessaire
dans certain cas d'utiliser un guide à un ou deux niveaux si possibles (pour les
palplanches de plus 12m de long).

Photo 28: Guide de mise en fiche


Source : Yannick A. & Othnielle D
Concernant le battage c’est le mouton diesel qui a été utilisé. Un mouton diesel
fonctionne selon les mêmes principes qu'un moteur thermique. La chute de la
masse frappante provoque une compression et une explosion d'un volume d'air
et d'une petite quantité de gazole. Il s'ensuit une détente des gaz et la remontée
immédiate du piston. Ce mouvement cyclique permet l'enfoncement de la
palplanche.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 48


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 29: le battage au mouton diesel


Source : Yannick A. & Othnielle D
 Caractéristiques du mouton diesel :
 Cadence faible comprise entre 40 à 60 coups/min,
 Poids de 1 à 30t,
 Poids de la masse frappante de 0,5 (pour les plus lourdes) à une 1,5 fois
(pour les plus légères) le poids de la palplanche mise en place 500 kg à 20
tonnes environ,
 Energie du choc variable de 3000 à 24 200kg/m,
 Outil entièrement autonome, ne nécessite aucun groupe électrogène car
équipé d'un réservoir de gazole, d'une pompe à injection et d’un dispositif
de graissage
Dans tous les cas, le battage de palplanches nécessite la mise en place d'un
casque sur la tête des palplanches mises en fiche. Ce casque évite ainsi la
dégradation des palplanches sous l'action du battage répétitif de la masse

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 49


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

frappante. Il est généralement fait d'acier moulé et sa partie inférieure s’adapte


au profilé à mettre en place.
 Conditions du site
 Zone dégagée ou pleins champs,
 Domaine géotechnique
 Sols pulvérulents à faible porosité (20 %) et fort angle de frottement (35 à
40 %),
 Idéal dans les terrains où la résistance de pointe est élevée.
 Délais/coûts
 Rendement de 11 à 14m/jour avec guide,
 Coût élevé,
 Moyens matériels
 Pelle hydraulique pour hauteurs (palplanches + outils de battage) de
moins de 6 m,
 Grue des hauteurs allant de 6 à 20 m,
 Casque de battage,
 Grue sur chenilles pour les grandes hauteurs,
 Engins de battage (mouton diesel),
 Groupe électrogène.
 Moyens humains
 1 chef d'équipe,
 1 grutier ou pelleur,
 1 manœuvre,
 1 soudeur si nécessité de finition d'étanchéité au niveau des serrures.
 Avantages
 Rendement correct,
 Très efficace dans les terrains durs,
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 50
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Possibilité de passer du fonçage à l'arrachage après adaptation de l'outil.


 Inconvénients
 Fortes nuisances sonores (environ 90 à 115 dB(A) à 7m),
 Mise en place de protections particulières sur les têtes de palplanches,
 Risque de déchirement des palplanches,
 Coût élevé,
 Difficultés pour faire la mise en fiche initiale de la palplanche, nécessité
d'utiliser un vibrofonçeur dans certains cas.
 Atelier de vibrofonçage
 Principe de fonctionnement
L'objectif d'une technique de mise en fiche par vibrations est de diminuer les
frottements internes des sols non cohérents ce qui a pour effet de réduire les
efforts latéraux des palplanches mises en place.
Ainsi le vibrofonçeur remplit ce rôle puisqu'il provoque une vibration
énergétique à haute fréquence qui est transmise aux palplanches lors du fonçage
ou de l'arrachage puisqu'ils y sont rigidement solidarisés.
Le choix d'un vibrofonçeur pour un atelier de palplanches dépend de plusieurs
paramètres :
 La profondeur de fiche,
 La porosité du sol,
 La nature des couches de terrain,
 Le poids de l'élément,
 Les caractéristiques géométriques de l'élément à mettre en place.
Le choix d'un type de vibrofonçeur est relativement plus complexe que pour un
engin de battage puisqu'il dépend de paramètres plus techniques liés aux
fréquences et aux moments excentriques.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 51


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Photo 30: Mise en fiche par le vibrofonçeur ABI


Source : Yannick A. & Othnielle D.
Caractéristiques de l’ABI :
 Vitesse de rotation des masselottes entre 1200 et 3000 tr/min,
 Fréquence comprise entre 20 à 50 Hz,
 Moment d'excentricité entre 0 et 270 m.kg,
 Puissance hydraulique entre 18 et 1600 kw,
 Force centrifuge maxi entre 70 et 6200 kN,
 Traction maxi entre 25 et 1800 kN,
 Amplitude maxi entre 0 et 31 mm,
 Poids hors guide d’attache (ou casque) entre 200 et 30000 kg.
Zones urbaines,
 Zones à proximité d'ouvrages sensibles aux vibrations,
 Pleins champs.
Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 52
SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Domaines géotechniques
 Sol sableux ou sablo-argileux ayant une porosité comprise entre 25 et 40
%,
 Sols argileux si utilisation de vibreurs à fortes amplitudes,
 Peu conseillé dans les terrains où la résistance de pointe est élevée.
 Délais/coûts
 Rendement optimal de 22 à 25 m/jour,
 Coût relativement faible en comparaison du battage.
 Moyens matériels
 Pelle hydraulique pour les petites hauteurs de moins de 6 m,
 Pelle à mât pour engins de battage de 6 à 20 m,
 Grue sur chenilles pour des hauteurs de plus de 20 m,
 Vibrofonçeur ABI,
 Groupe électrogène.
 Moyens humains
 1 chef d'équipe,
 1 grutier ou pelleur,
 1 manœuvre,
 1 soudeur si nécessité de finition d'étanchéité au niveau des serrures.
 Avantages
 Forts rendements,
 Mise en œuvre rapide,
 Adaptation de la fréquence de vibration à la nature du sol,
 Nuisances sonores plus faibles que par battage (environ 70 à 90 dB(A) à
7m),
 Vibreurs adaptables directement sur le système hydraulique d'une pelle,

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 53


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Passage instantané de la mise en fiche à l'arrachage par inversement de la


rotation des masselottes.
 Inconvénients
 Les vibrations peuvent être préjudiciables pour les bâtiments existants à
proximité,
 Nécessité d'engins de manutention importants et onéreux pour les
vibrofonceurs performants.

7. Qualité sécurité environnement (QSE)

Sur un chantier de palplanches, comme tout autre chantier, il est demandé de


faire au préalable une analyse des risques et de définir les actions préventives et
correctives qui seront mises en œuvre pour assurer la sécurité, la qualité et le
respect de l'environnement.
En dehors des risques courants rencontrés sur la plupart des chantiers, on trouve
sur les chantiers de palplanches des risques particuliers liés notamment aux
différentes méthodes de mise en fiche qu'elles soient sur voies terrestres ou
fluviales.

7.1. Analyse des risques

Quelques risques rencontrés sont :


 Chutes de charges,
 Bruit,
 Coincement des mains,
 Moyens de prévention
Les précautions particulières liées aux études sont :
Précautions particulières spécifiques liées à la manutention, fonçage et
stockage :

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 54


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Utilisation de pinces de manutention systématique et adaptées au profilé.


Elles permettent d'éviter le décrochage accidentel du profilé en cours de
manutention.
 Éviter au maximum la présence de d’ouvriers dans les zones de
manutention,
 Mettre à disposition des protections auditives adaptées à la nature et
l'intensité du bruit. Si les nuisances sonores sont importantes (cas du
battage) mettre en place des systèmes de réduction sonore (écrans
antibruit, housse antibruit autour des moutons) dans le cas de chantiers
urbains,
 Attribution d'une aire de stockage adaptée et mise en place de calage
correct et adapté au profilé de palplanches de telle sorte que les
caractéristiques mécaniques ne sont pas altérées,

7.2. Qualité

Pour assurer la bonne qualité d'exécution d'un rideau de palplanches, il est


nécessaire d'établir un plan d'action qualité (PAQ), qui reprend les principaux
critères concernant la qualité d'exécution telle que l'implantation, la mise à
l’aplomb, la profondeur de fonçage, la pose selon les plans des liernes et butons
ou la réalisation correcte des ancrages.
Dans le cas d'un atelier de vibrofonçage, il est obligatoire de respecter la norme
SN EN12 063, Exécution de travaux géotechniques spéciaux - rideau de
palplanches, concernant les valeurs limites de vibrations pour les bâtiments et
constructions environnantes.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 55


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

7.3. Environnement

Les palplanches sont dans la plupart des cas utilisées pour des ouvrages
provisoires et dans ce cas l'utilisation de l'acier est optimale puisqu'il est 100 %
recyclable et qu'on peut l’extraire facilement après sa mise en fiche.
Mais dans le cas d'ouvrages définitifs tels que les protections de berges, la
réalisation de quais maritimes ou de barrages, l'acier est peu recommandé car il
se corrode de même que le bois, qui ayant subi des traitements préalables à base
de solvants, peut rejeter des matières nocives. Pour limiter l'impact sur
l'environnement, les ingénieurs se sont tournés, ces dernières années, vers de
nouveaux matériaux innovants qui ne nécessiteraient pas de traitements toxiques
pour l'environnement et qui ne réagiraient pas ou très peu aux agressions des
agents extérieurs.
Ainsi sont apparues sur le marché les palplanches en PVC et en fibre de verre
qui sont idéales pour les ouvrages définitifs à profondeur moyenne (environ 10
m) et qui ne subissent aucun traitement ni rejets toxiques pour l'écosystème. De
plus les palplanches ont une excellente durabilité de plus de 50 ans. On utilise
les mêmes méthodes de mise en œuvre que les palplanches en acier.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 56


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

CHAPITRE III : TRAITEMENT ET


ANALYSE DES RESULTATS -SUGESTIONS
ET RECOMMANDATIONS

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 57


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

V- TRAITEMENT ET ANALYSE DES RESULTATS


G- Etude comparative de la pose de bordure préfabriquée et de la pose
coulé sur place

8. Moyens de mise en œuvre

La bordure préfabriquée et la bordure coulée sur place ont un même but : « créer
des bordures de trottoir » ; mais sont réalisées de manières différentes. Pour
pouvoir réaliser une réelle comparaison, on considèrera que le terrassement et la
mise à niveau du fond de forme sont réalisés et que nous nous situons à la
réception de ce fond de forme. Les travaux ne consistent qu’en la réalisation des
bordures.
La pose de bordures préfabriquées fait intervenir plusieurs facteurs :
 La commande de bordures préfabriquées : un fournisseur d’éléments
préfabriqués est donc nécessaire ;
 La commande de béton pour un lit de pose : une centrale à béton est
indispensable ;
 La réception de livraison de ces deux commandes ;
 La main d’œuvre : une équipe composer d’un chef de chantier, deux
poseurs, un maçon et d’un conducteur d’engin pour l’amené des palettes
de bordures ;
 Du matériel à disposition : petits matériels de chantier et engin de
transport (transpalette).

8.1. Réalisation des travaux de pose de bordures

Lors de la pose de bordures préfabriquées il faut prévoir un lit de béton sous la


bordure ainsi qu’un épaulement devant et derrière la bordure de trottoir. Le lit de
béton est de l’ordre de 15cm et permet d’éviter le poinçonnement de la bordure

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 58


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

dans le sol. L’épaulement quant à lui permet de renforcer la tenue de la bordure


lors de chocs contre celle-ci.
Après compactage du fond de fouille on met en place le béton dit « de bordure »
dosé à 250kg de ciment par m3 de béton et de plasticité plutôt ferme
(affaissement compris entre 50 et 90mm : classe de consistance S2). On pose
ensuite la bordure sur le lit ainsi créé, et le maçon cale la bordure afin qu’elle ne
repose pas simplement sur le béton. Entre chaque bordure, on laisse un espace
de l’ordre de 2 cm afin de pouvoir réaliser un joint en mortier par la suite, et qui
servira de liaison entre les bordures. Durant cette opération l’attention se posera
sur la linéarité et la bonne continuité des bordures mais aussi à la bonne
altimétrie de celles-ci. On réalise enfin la mise en œuvre de l’épaulement devant
et derrière les bordures.
 Qualité
L’aspect qualité est très important dans la réalisation des travaux. Il faut
impérativement déterminer les moyens mis en œuvre, les fournitures, la
réalisation, les contrôles et les dispositions en cas de non-respect.
Il faut s’assurer, donc, de la bonne composition d’une équipe et de son matériel :
 Personnel ;
 Pose bordure ;
 Pelle à pneu ;
 Un camion si nécessaire ;
 Un niveau de chantier et des nivelettes ;
 Des fiches, du cordeau et une massette ;
 Pince à bordure.
Au niveau des fournitures, il faut s’assurer que les bordures répondent aux
spécifications du marché et de la commande.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 59


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Pour la mise en œuvre, avant toute intervention, le chef de chantier s’assure de


la disponibilité du matériel de signalisation en fonction des besoins (remorque
panneaux, …). La signalisation doit être adaptée au chantier afin d’assurer la
sécurité du personnel et des usagers, cohérente pour ne pas donner des
instructions contradictoires et stable afin de supporter les conditions
atmosphériques et la circulation.
En ce qui concerne l’implantation, il faut planter les fiches de manière à
représenter le tracé des bordures. On implante toujours de manière à accueillir le
dos de la bordure, en ligne droite avec une fiche tous les 6 mètres et en courbe
avec une fiche tous les mètres. Il faut mettre en place, par la suite, les points de
niveau sur les fiches et installer le cordeau sur les points.
Les différents contrôles à exécuter sur la pose de bordures, afin d’assurer une
bonne réalisation, sont :
 La qualité du support : contrôle visuel avant démarrage et à
l’avancement ;
 La qualité des bordures : contrôle visuel à l’avancement ;
 La qualité du béton : contrôle visuel à l’avancement ;
 La hauteur sous cordeau : contrôle avant démarrage et à l’avancement +
/ – 20% ;
 La quantité de béton utilisé par mètre de bordures + / – 20% ;
 Vérification de l’implantation des bordures : contrôle avant démarrage
et à l’avancement en x, y + / – 10cm et en z + / – 1cm ;
 Finition ;
 Propreté de l’ouvrage.
 Rendement
Le rendement journalier de la pose de bordure préfabriquées est estimé à 100
ml/jour

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 60


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

 Bordure coulée sur place


La mise en œuvre de bordures coulées sur place fait intervenir moins
d’intervenants extérieurs.
Cependant nous pouvons rajouter le fait que la réalisation entraîne l’utilisation
d’une machine à coffrage glissant :
 Commande de béton ;
 Réception de livraison de béton ;
 Main d’œuvre : Une équipe composée de 1 chef de chantier, 1
conducteur de machine et 2 à 3 maçons ;
 Matériels : Machine à coffrage glissant avec son petit matériel (fiches,
outils de maçon, …).
On peut observer que les deux équipes sont composées approximativement du
même nombre d’ouvriers. Les rôles de chacun des ouvriers diffèrent quelque
peu. Le nombre de maçon est doublé. Les deux poseurs n’ont plus aucune utilité
dans la réalisation de bordures coulées et font donc diminuer l’effectif.
Le matériel est cependant très différent entre les deux méthodes : on observe la
disparition du transpalette qui laisse apparaître une machine à coffrage glissant
Pour le petit matériel, il reste considérablement le même excepté l’ajout
d’outillage permettant de réaliser des interventions primaires d’entretien sur la
machine.
Du point de vue mis en œuvre, la réalisation de bordures coulées apporte une
diminution des effectifs sur le chantier. Cependant elle apporte également une
machine qui doit faire l’attention d’un entretien régulier et, par conséquent, crée
une activité supplémentaire pour les ouvriers sur le chantier.

8.2. Risques sur chantier

Nous avons vu précédemment les moyens de mise en œuvre pour les deux
méthodes de réalisation de bordures. Nous avons noté quelques différences qui

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 61


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

entraîne, en conséquence, des risques, liés aux travaux, différents. Les


différentes tâches soumises aux risques sont les suivantes :
 Réception de la forme ;
 Implantation ;
 Approvisionnement ;
 Réalisation des bordures.
Les risques liés à la réception de la forme et l’implantation sont similaires sur les
deux méthodes de réalisation. Les risques d’approvisionnement sont similaires
sur le plan d’approvisionnement de béton mais diffèrent concernant la méthode
de bordures préfabriquées (dues à l’approvisionnement de celles-ci). En effet,
nous avons pu noter que ce dernier approvisionnement a disparu lors de
réalisation de bordures coulées.
Lors de la mise en œuvre, les risques similaires sont : la mise en œuvre du béton,
chute de plain-pied liée au désordre, les déchets de béton et la circulation et
manœuvre d’engins. La mise en œuvre de bordures coulées faire apparaître des
nuisances sonores supplémentaires et des chutes d’objets liés à la présence de la
machine. La pose de bordures crée un risque lié au soulèvement de charges
lourdes.
En comparaison, les deux méthodes ont chacune leurs risques en ce qui
concerne la mise en œuvre des bordures. Cependant la mise en œuvre de
bordures coulées à une diminution de risques sur le plan de
l’approvisionnement.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 62


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

H- EXPERIENCES ACQUISES, DIFFICULTES


RENCONTREES ET SUGGESTIONS
9. Expériences acquises

Ces trois mois de stage effectués au sein l’entreprise SOGEA SATOM sur le
chantier de la CORNICHE EST DE COTONOU, nous ont permis d’améliorer
nos connaissances tant sur le plan pratique que théorique. Ce stage nous a
permis de :
 Confronter les notions théoriques reçues à l’école à celles pratiques
reçues au chantier ;
 Faire face aux réalités du terrain ;
 Être apte à contrôler les prestations des ouvrages de canalisation
de l’eau.

10. Difficultés rencontrées

Durant notre stage, nous avons eu à faire des remarques et à rencontrer des
difficultés sur le chantier, parmi lesquelles nous pouvons noter :
- La fréquence des pluies entrainant un frein à l’avancement des travaux ;

- Des problèmes de coordination dans la gestion des ouvriers ;

- Accès limité à certaines informations.


11. Suggestions et recommandations
- De permettre aux stagiaires d’avoir accès aux informations reçues des
études faites avant le démarrage des travaux pour qu’ils puissent
approfondir leurs connaissances théoriques et pratiques ;
- D’insister sur le respect strict de la hiérarchie sur les lieux de travail
ainsi que sur le respect mutuel entre les travailleurs.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 63


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

CONCLUSION
L’achèvement de ce projet qui clôture notre formation en Licence
Professionnelle à l’École Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE A. K.
(ESGC-VAK) nous a permis d’évaluer nos connaissances. Il s’agit de chercher à
mieux comprendre sur le plan théorique aussi bien que pratique tout le bagage
scientifique acquis durant notre formation d’une part et d’autre part d’effectuer
des recherches sur des chapitres ne figurant pas dans notre programme de
formation afin de mener à bien ledit projet.
En somme, ce travail a été une source de motivation constante ayant permis de
mieux appréhender les subtilités d’une étude technique des bordures et des
palplanches.
Eu égard à tout ce qui précède, il ressort que le stage pratique représente pour
l’étudiant en fin de formation une période très cruciale où il sera jugé non
seulement par ses professeurs mais aussi par tous les acteurs du marché de
l’emploi compte tenu de la qualité de son travail, de son dynamisme et de son
sérieux.

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 64


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 Cours
 Cours de route 1 et 2, de M. Médard J. C. De SOUZA ; 2ème année de
licence professionnelle en Génie-Civil
 Cours de Mécanique des sols, de M. Wilfried HODE ; 2ème année de
licence professionnelle en Génie-Civil
 Dr Julien GBAGUIDI ; Méthodologie de rédaction d’un rapport de stage
 Rapports de stage
- HOUNGBO Boris et HOUNTON Augustin 2020 mise en œuvre des
couches de chaussée en construction routière : cas du projet
d’aménagement et de bitumage de la route TOFFO-LALO-
AGBANGNIZOUN-ABOMEY-MOUGNON-DJIDJA ET SES
BRETELLE
- GBOHOUILI Hugues 2019 SUIVI DES TRAVAUX
D’ASSAINISSEMENT DANS LE CADRE DU PROJET
ASPHALTAGE DANS LA VILLE D’ABOMEY-CALAVI : CAS DES
RUES 100-4 et 300-9

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 65


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

TABLE DES MATIERE

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE STAGE................................................ii


FICHE DE CERTIFICATION DES CORRECTIONS....................................................................................iii
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE..................................................................................iv
DEDICACES.............................................................................................................................................iv
DEDIACE 1...............................................................................................................................................v
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................................vi
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................vii
SOMMAIRE............................................................................................................................................ix
LISTE DES TABLEAUX...............................................................................................................................x
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................................xi
LISTE DES PHOTOS................................................................................................................................xii
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES.....................................................................................................xiii
LISTE DES ANNEXES..............................................................................................................................xiv
RESUME................................................................................................................................................xv
ABSTRACT............................................................................................................................................xvi
INTRODUCTION......................................................................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE...................................................................................2
I- PRESENTATION DES STRUCTURES..................................................................................................3
A- Présentation de la structure de départ : École Supérieure de Génie Civil VERECHAGUINE
ANDREI KONSTANTINOWICH (ESGC- VAK).........................................................................................3
1. Historique...................................................................................................................................3
1.2. Fonctionnement de l’école.....................................................................................................4
1.2.1. L’organigramme..................................................................................................................4
1.2.2. Présentation des différents services...................................................................................4
1.2.3. Situation géographique de la structure de départ..............................................................6
B- Présentation de la structure d’accueil............................................................................................7

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 66


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

1.3. Historique...............................................................................................................................7
2. Quelques récentes réalisations de l’entreprise..........................................................................7
1.3.1. Situation géographique......................................................................................................7
1.3.2. Fiche synoptique de l’entreprise........................................................................................8
1.3.3. Organisation structurale de SOGEA SATOM.............................................................................8
II- DEMARCHE METHODOLOGIQUE..................................................................................................10
C- Revue de littérature..................................................................................................................10
D- Les prises de note sur le chantier.............................................................................................10
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE..............................................................................................12
III- PRESENTATION DU PROJET......................................................................................................13
2. Administratif.............................................................................................................................13
2.1. Descriptif du projet...............................................................................................................14
2.2. Quantités clés.......................................................................................................................14
2.3. Etat d’avancement des travaux au début du stage...................................................................14
IV- PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES...................................................................................15
E- Section d’aménagement (Bordures).........................................................................................15
3. Généralité sur l’assainissement................................................................................................15
3.1. Définition et détail au sujet de la bordure coulé sur place...................................................16
3.2. Procédure de mise en œuvre de Béton Extrudé : T1 ; T2 ; GSS2 ; T2CS2 et SVT4.................16
3.3. Méthodologie de mise en œuvre.........................................................................................18
3.4. Commande de béton............................................................................................................22
4. Coulage.....................................................................................................................................24
4.1. Mise en place de la machine et de ses palpeurs...................................................................24
4.2. Réception du béton et coulage des bordures.......................................................................26
4.3. Les finitions du parement des bordures...............................................................................27
5. Caractéristique du Béton..........................................................................................................31
5.1. Généralités...........................................................................................................................31
5.2. Composition de la formulation du béton..............................................................................31
5.3. Classe d’exposition...............................................................................................................32
5.3.1. Les classes d’exposition « courantes »..............................................................................32
5.3.2. Les classes d’exposition « particulières »..........................................................................33
5.3.3. Choix de la classe d’exposition.........................................................................................34
5.4. Classe de résistance..............................................................................................................35
5.5. Classe de consistance...........................................................................................................35

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 67


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

5.6. Dimension maximale des granulats......................................................................................36


5.7. Classe de chlorures...............................................................................................................37
5.8. Spécifications à préciser lors d’une commande pour un béton extrudé..............................38
F- Section aménagement de quai.................................................................................................39
6. Généralité.................................................................................................................................39
6.1. Les différents types de palplanche.......................................................................................39
6.2. Les modes opératoires.........................................................................................................47
6.2.1. Choix d’un mode opératoire.............................................................................................47
6.2.2. Atelier de mise en fiche....................................................................................................48
7. Qualité sécurité environnement (QSE).....................................................................................56
7.1. Analyse des risques..............................................................................................................56
7.2. Qualité..................................................................................................................................57
7.3. Environnement.....................................................................................................................57
CHAPITRE III : TRAITEMENT ET ANALYSE DES RESULTATS -SUGESTIONS ET RECOMMANDATIONS.....59
V- TRAITEMENT ET ANALYSE DES RESULTATS...................................................................................60
G- Etude comparative de la pose de bordure préfabriquée et de la pose coulé sur place............60
8. Moyens de mise en œuvre.......................................................................................................60
8.1. Réalisation des travaux de pose de bordures.......................................................................60
8.2. Risques sur chantier.............................................................................................................63
H- EXPERIENCES ACQUISES, DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS.....................................65
9. Expériences acquises................................................................................................................65
10. Difficultés rencontrées.........................................................................................................65
11. Suggestions et recommandations...................................................................................65
CONCLUSION........................................................................................................................................66
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................................................................67
TABLE DES MATIERE.............................................................................................................................68
ANNEXES..............................................................................................................................................71
Annexe 1 : Quelques photos............................................................................................................71
Annexe2 : Géométrie des Bordures.................................................................................................73

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 68


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

ANNEXES
Annexe 1 : Quelques photos

Bordure T2 Bordure T2CS2

Bordure SVT4

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 69


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Machine à coffrage glissant

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 70


SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE DE LA
CORNICHE EST DE COTONOU

Annexe2 : Géométrie des Bordures

Bordure SVT4
12

12

25

25

25

25
14

14

14

14
12
Bordure T2CS2 40
12
40
11 14

11 14

112514

112514

12 25

25
40
12
Bordure T2 40 15
12
15

15

15

Réalisé par L. ADOKO et O. DJOSSOU 71

Vous aimerez peut-être aussi