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DÉDICACES
REMERCIEMENTS
La rédaction de ce rapport n’a été possible, que part la participation de plusieurs
personnes, qui ont prêté une oreille attentive aux différentes exigences de sa mise en œuvre.
Nous ne saurons terminer cette partie sans témoigné notre gratitude aux enseignants et
l’administration de l’Institut International de l’Eau et de l’Environnement (2iE), pour la qualité
de la formation reçue et de nous avoir donné, la possibilité de réalisé ce document.
Enfin, nous adressons nos remerciements à toutes personnes morales ou physique, ayant
participé de près ou de loin à l’édification de ce modeste travail.
LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1 : Méthodologie de travail et résultats ............................................................... 5
Tableau 2 : Matériaux de construction au Cameroun ..................................................... 11
Tableau 3 : Matériaux de construction mis en œuvre ..................................................... 12
Tableau 4 : Sections de pré dimensionnement des éléments de structure ...................... 19
Tableau 5 : Charges permanentes dans le bâtiment ........................................................ 21
Tableau 6 : Charges permanentes sur les différents planchers ....................................... 22
Tableau 7 : Calcul de la charge équivalente sur la poutre .............................................. 25
Tableau 8 : Contraintes de l'acier aux états limites ......................................................... 29
Tableau 9 : Récapitulatif des caractéristiques des matériaux ......................................... 29
Tableau 10 : Ferraillage de la dalle pleine ...................................................................... 32
Tableau 11 : Comparaison des résultats manuels aux résultats obtenus avec RSA ...... 40
Tableau 12 : Descente des charges sur la cage d'ascenseur ............................................ 45
Tableau 13 : Méthodologies de dimensionnement des éléments de l'ascenseur............. 45
Tableau 14 : Descente des charges sur le radier de la cage d'ascenseur ......................... 47
Tableau 15 : Descente des charges sur l'escalier ............................................................ 52
Tableau 16 : Ferraillage de l'escalier .............................................................................. 52
Tableau 17 : Synthèse du dimensionnement du réservoir; cas du cylindre .................... 55
Tableau 18 : Dispositions des armatures du réservoir; cas du cylindre .......................... 55
Tableau 19 : Calcul des sollicitations (cf. Annexe 1.5) .................................................. 56
Tableau 21 : Table de ferraillage du réservoir ................................................................ 57
Tableau 22 : Table de ferraillage de la rampe d'accès .................................................... 60
Tableau 23 : Valeur des sollicitations sur la dalle du radier nervuré .............................. 63
Tableau 24 : Fiche technique du SOPRALENE FLAM JARDIN .................................. 67
Tableau 25 : Table de comparaison du système d'étanchéité mis en œuvre aux
prescriptions du DTU 14.1 ....................................................................................................... 69
Tableau 26 : Niveaux sonores dans le bâtiment ............................................................. 73
Tableau 27 : Bilan du calcul des charges de climatisation ............................................. 77
RÉSUMÉ
Le présent document est consacré à l’étude d’un bâtiment de type sous-sol, Rez-de-
chaussée et 07 étages à usage commercial, à Douala au Cameroun. Elle se fera notamment sur
les plans structural, thermique et acoustique.
La modélisation du bâtiment a été faite d’une part à l’aide de l’outil Autodesk Concrete
Building Structure, reconnu dans le domaine du Génie civil, et manuellement d’autre part. Pour
le calcul des charges sur les éléments porteurs et l’élaboration des plans de ferraillage. Le calcul
des éléments tels que le réservoir, le voile de soutènement et autres, a été exclusivement effectué
à la main.
Les résultats obtenus révèlent que, la majorité des sections de béton des poutres est de
20 × 50 𝑐𝑚², la section maximale étant 20 × 100 𝑐𝑚2 . Le diamètre des aciers sur l’ensemble de
la structure varie de 8 mm à 16 mm, en acier de haute adhérence.
Par ailleurs, le système d’étanchéité mis en place, s’avère insuffisant pour une structure
immergée conformément au DTU 14.1 ; ce qui est notre cas. Ceci préconise, en guise de
compensation, un cuvelage rigide à l’intérieur des infrastructures.
L’efficacité énergétique consistant en la réduction des charges de climatisation de notre
édifice, rapporte que la protection des parois exposées au soleil avec la laine de bois, combiné
à l’utilisation d’un double vitrage avec châssis en bois, permet de réduire d’au moins 20 % la
demande énergétique en climatisation et d’améliorer l’isolation acoustique du bâtiment.
Mots Clés :
1. Bâtiment
2. Structure porteuse
3. Système d’étanchéité
4. Efficaccité énergétique
5. Isolation acoustique
ABSTRACT
The aim of this memoirs is the study of a commercial building, made of a basement, a
ground-floor and seven levels, situated in Douala in Cameroon. This study is mainly focused
on the supporting structure design of our building, based on conventional methods. Also, the
building energy efficiency and the phoning insulation.
The model-building was done firstly using Autodesk CBS software, well known in the
civil engineering field and secondly, manually. Each of them, helps us to calculate the vertical
loads on the structural members and to work out their reinforcement design. However, the
related elements such as the tank, the retaining reinforced walls and each like, was exclusively
calculated using the traditional method.
Results of, these studies have shown that the average beam concrete section is about
20 × 50 𝑐𝑚², and the higher section is 20 × 100 𝑐𝑚² registered on the ground-floor slab. The
steel diameter, all over the structure varies from 8 to 16 mm.
Furthermore, the installed waterproofing system appears to be insufficient, for an
immersed substructure according to the DTU 14.1, which is our case (𝑃𝐺 = −1 𝑚). Thus, as
a compensation, a rigid lining inside the infrastructure (concrete walls and raft base) is
recommended. The building energy efficiency study; based on reducing the air conditioning
loads reports that, the treatment of sun-exposed walls with wood wool, combined with the use
of double glazing with wooden frames, could reduce the air conditioning loads by at least 20 %.
It could also improve acoustic insulation.
Key words :
1. Building
2. Supporting structure
3. Waterproofing system
4. Building Energy efficiency
5. Acoustic insulation
SOMMAIRE
DEDICACES ................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS .................................................................................................. ii
RESUME .................................................................................................................... vi
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................... 81
ANNEXES ................................................................................................................. 82
I. Introduction générale
L’essor économique et social d’une métropole passe par le développement des
infrastructures phares à son évolution à savoir le réseau routier, l’accès à l’eau, l’accès à
l’électricité, l’accès au logement, les infrastructures hôtelières, etc.
En 2013, le Cameroun enregistre seulement 23 % du réseau du réseau routier prioritaire
en bon état [9]. En outre, on note en 2016, un déficit en logement de plus d’un million sur
l’ensemble du territoire national [24]. Ceci exprime davantage l’urgence de la mise en œuvre
des projets de construction d’ouvrages, notamment de bâtiments administratifs et d’habitation.
Le présent document faisant état de notre stage de fin d’études, effectué dans l’entreprise
Construction and Maintenance of Buildings (CAMBUILD BTP Sarl), nous permettra de
participer à la réduction du déficit en ouvrages au Cameroun, à travers l‘étude d’un bâtiment à
usage de logement et de bureaux.
Le thème de notre mémoire s’intitule : « Conception structurale et dimensionnement
d’un bâtiment de type sous - sol + RDC + 07 étages à usage commercial, à
DOUALA/CAMEROUN au lieu-dit Feu rouge BESSENGUE ». Dans cette étude, nous
avons utilisé deux méthodes pour le dimensionnement de notre structure à savoir :
1. Situation du projet
L’institut national des statistiques du Cameroun (INS) évalue le taux de chômage dans la
ville de Douala à plus de 30 % de la population active en 2007[23] ; d’autant plus que chaque
année, 70 % des jeunes rentrent sur le marché de l’emploi.
Ceci étant, la mise en œuvre de structures susceptibles de créer l’emploi (nouveaux
bureaux, banques) telle que la nôtre, représenterai un atout à la réduction du chômage dans la
ville de douala en particulier et au Cameroun en général.
Il en ressort donc, l’enjeu économique et social de la construction de notre édifice, à usage
de bureaux et de logements.
2. Présentation de l’entreprise
CAMBUILD BTP Sarl est une entreprise qui exerce dans le domaine du bâtiment et des
travaux publics. Actif dans le domaine du Génie Civil dès sa création en 1995, elle accompagne
depuis l’essor des Travaux Publics au cœur du Cameroun et dans la sous-région.
La direction générale de CAMBUILD sise à Douala, au lieu-dit Nouvelle Route
Bonabassem, dispose également d’une base logistique où sont stockés les matériaux et matériels
de construction.
L’entreprise ainsi décrite, répond à toutes demandes du domaine en s’appuyant sur une
large expérience en la matière. Ses principales activités sont :
La rénovation et la transformation des locaux ;
Le bureau d’étude ;
L’électricité industrielle.
1. Objectif général
Le mémoire ci-contre fait état de notre stage de fin d’étude dont le thème
est : « Conception structurale et dimensionnement d’un bâtiment de type sous - sol + RDC + 07
étages à usage commercial, à DOUALA/CAMEROUN, au lieu-dit Feu rouge BESSENGUE».
2. Objectifs spécifiques
Il s’agit essentiellement de :
Concevoir le modèle de calcul de notre structure, c’est à dire organiser les
différents éléments de la structure dans le respect des prescriptions liées à
l’exploitation et à la stabilité de l’ouvrage ;
Réaliser la descente des charges du bâtiment afin de déterminer la charge propre
à chaque élément porteur ;
Dimensionner les différents éléments de structure (poteaux, poutres, fondations,
etc.);
Déterminer le type de fondations approprié sur la base d’études géotechniques
réalisées au préalable et des charges.
Par ailleurs, un accent particulier sera porté à l’étude du système d’étanchéité mis en place
pour la protection des fondations et au confort thermo acoustique de l’édifice.
L’aboutissement des objectifs énumérés ci-haut passe par la définition des résultats
escomptés et nécessite évidemment une méthodologie de travail. Le Tableau 1 est un synopsis
des méthodes misent en œuvre pour la réalisation de nos objectifs :
stationnement
I. Description du projet
Notre projet est celui de la construction d’un bâtiment à usage commercial. Il sera
question pour nous de présenter sommairement l’organisation architecturale de notre édifice.
Aussi, de mettre en évidence les contraintes de mise en œuvre liées aux types de matériaux et
au sol support.
L’accès au parking se fera à l’aide d’une rampe d’accès curviligne, de 3,50 m de large,
ayant une pente de 15%. Soit une longueur horizontale de 21 m pour franchir les 3,15 m de
dénivelée entre le plafond et le sol.
Rez-de-chaussée
Étage 1
Étage courant (2 à 5)
Ces étages aussi sont organisés en deux blocs de bureaux de de surfaces égale à 131,5 m²
l’un et l’autre 120,6 m², dotés d’une réception commune de 23,4 m² de surface. La hauteur sous
plancher étant de 2,80 mètres.
Chaque bureau dispose de toilettes organisées en deux blocs ; l’un pour les femmes et
l’autre pour les hommes. La séparation des toilettes relève des notions d’hygiène pour chaque
genre humain.
Étage 6
Étage 7
Ce niveau est constitué d’une salle polyvalente d’environ 250 m², d’une réserve de
39,30 m², d’une toilette homme et d’une toilette femme. Cette salle pourra éventuellement
accueillir des conférences, des cérémonies, des séminaires et d’autres évènements du même
ordre.
Étage 8
La hauteur des locaux entre le niveau fini du sol et du plafond dépend de leur usage et est
régis par le cahier de charges. La référence des côtes de niveaux est prise au plancher du rez-
de-chaussée.
Les différents niveaux sont raccordés par des escaliers de 03 volées ayant un
emmarchement minimal de 1,25 m, soit deux unités de passage de 0,625 m et un ascenseur de
marque OTIS prévu pour cinq places.
Notre édifice a une hauteur de 28,30 m pour une emprise totale de 619,823 m².
Le choix du type de matériaux met en relief plusieurs paramètres. Qu’il s’agisse d’un
élément de structure ou d’un élément de couverture, le matériau utilisé pour sa concrétisation
dépend essentiellement de sa disponibilité, de l’aisance de sa mise en œuvre, des conditions
d’exploitation et des moyens financiers disponibles. En outre, il s’agit aussi, particulièrement
pour les éléments de structure, de choisir un matériau suffisamment résistant, capable d’assurer
la stabilité mécanique du bâtiment et la transmission effective de toutes ses charges jusqu’aux
fondations.
Le choix du type de matériaux doit aussi intégrer l’isolation thermo acoustique des
différentes pièces de l’édifice ; notamment en ce qui concerne les planchers, les murs de façades
et les cloisons.
Matériaux locaux
Ce sont ceux que l’on produit directement au Cameroun ; on distingue entre autres :
- Le bois ; - Le sable ;
- Les briques de terres ; - Le gravier ;
- Le ciment local - Etc.
(CIMENCAM, DANGOTE
CEMENT) ;
Matériaux importés
- L’acier,
- Le ciment importé (SINOCEM…)
Contre-plaqué OKOUME du
Faux plafond
Cameroun, épaisseur 6 mm
Carreaux Grés cérame d’épaisseur 9 mm
Carrelage
Mortier de pose Barbotine (ciment colle + eau)
Le liant utilisé est le ciment Portland artificiel, de la classe 45 (Norme NF P 15.301 d'août
1976), avec possibilité d'utiliser les ciments CPJ 45, CHF 45, CLK 45
Afin que le transfert des charges se fasse de manière à éviter des déformations à court et
à long terme, susceptibles de réduire la résistance mécanique du bâtiment, nous avons doté notre
structure d’éléments porteurs verticaux et horizontaux suivant le système plancher - poutre –
poteau.
Eléments porteurs horizontaux
La reprise des efforts normaux est assurée par des éléments qui travaillent :
En compression simple : les poteaux et les voiles ;
En traction simple : les tirants.
La fondation
La dalle est une dalle continue ; ce qui permet la reprise des charges sur toute l’emprise
du plancher et favorise plus de sécurité quant à la résistance et l’exploitation de l’ouvrage.
Le réseau de poutre varie très peu suivant les niveaux ; en effet la différence provient
uniquement de la naissance et disparition de certaines poutres en fonction des plancher.
Les conclusions des études géotechniques réalisées nous rapportent que, les conditions
hydrogéologiques sont défavorables, du fait des venues d’eau, pouvant affecter les
constructions. Par ailleurs, le site présente un ensemble de résistance mécanique moyenne.
Quant à la portance du sol, pour avoir des tassements moyens, on a :
- A 3.00 m de profondeur, 𝜎 = 2.5 𝑏𝑎𝑟𝑠 ;
- A 3.5 m de profondeur, 𝜎 = 2.75 𝑏𝑎𝑟𝑠.
Une dalle est un élément plan souvent rectangulaire, dont l'épaisseur (ℎ0 ) est faible vis-à-
vis des deux autres dimensions (𝑙𝑥 𝑒𝑡 𝑙𝑦 ). Dans un plancher, les panneaux de dalle sont les
parties du plancher ceinturées par des éléments destinés à reprendre les efforts tranchants dans
la dalle : les appuis (poutres, poutrelles, voiles en béton armé, etc.).
Les planchers de notre structure sont tous en dalle pleine. Sur chaque plancher on
distingue les dalles appuyées sur deux côtés, au niveau des circulations et les dalles appuyés
sur quatre côtés, sur le reste de l’emprise de plancher.
Le pré dimensionnement de la dalle consiste en effet à déterminer son épaisseur.
Condition forfaitaire :
𝑙𝑥
ℎ0 ≥ ;
25
𝑙𝑥 ∶ 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑐ô𝑡é 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑑𝑎𝑙𝑙𝑒.
Le plus grand panneau de dalle est tel que 𝑙𝑥 = 1,8 𝑚 𝑒𝑡 𝑙𝑦 = 6,04 𝑚
180
⇒ ℎ0 ≥ = 7.2 ⟹ 𝒉𝟎 ≥ 𝟕. 𝟐 𝒄𝒎
25
Condition forfaitaire :
𝑙𝑥
ℎ0 ≥ ;
40
𝑙𝑥 ∶ 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑐ô𝑡é 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑝𝑎𝑛𝑛𝑒𝑎𝑢.
Le plus grand panneau de dalle est tel que 𝑙𝑥 = 4,902 𝑚 𝑒𝑡 𝑙𝑦 = 6,45 𝑚
490.2
⇒ ℎ0 ≥ = 12.255 ⟹ 𝒉𝟎 ≥ 𝟏𝟐. 𝟐𝟓𝟓
40
L’épaisseur de dalle appliqué est telle que : ℎ0 ≥ max(7.2 ,12.255)
𝐝′ 𝐨ù, 𝒉𝟎 = 15 cm
Une poutre est élément porteur horizontal, soumis aux sollicitations interne que sont
généralement le moment fléchissant en travée et l’effort tranchant aux appuis. Son rôle
principal est la reprise des charges de la dalle, qu’elle transmet aux poteaux.
Notre structure dispose des poutres continues et des poutres isostatiques
Poutre continue
Poutre isostatique :
Le principe est le même, mais les coefficients des valeurs forfaitaires varient.
𝑙𝑚𝑎𝑥 𝑙𝑚𝑎𝑥
≤ℎ≤
{ 15 10 ; 𝑙𝑚𝑎𝑥 la portée de la plus grande poutre isostatique.
0.27ℎ ≤ 𝑏0 ≤ 0.36ℎ
6.05 6.05
≤ℎ≤ ℎ = 45 𝑐𝑚
⇒ { 15 10 ⟹ {𝑏 = 20 𝑐𝑚
0
0.27ℎ ≤ 𝑏0 ≤ 0.36ℎ
On applique à l’ensemble des poutres de notre bâtiment les dimensions suivantes :
𝒉 = 𝟓𝟎 𝒄𝒎
{
𝒃𝟎 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
ℎ𝑓 ℎ𝑓 𝑎3 × 𝑏
𝜆= = ; 𝑜𝑟 𝐼𝑚𝑖𝑛 (𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑎𝑑𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒) =
𝑖 12
√ 𝐼𝑚𝑖𝑛
𝑎×𝑏
2 × √3 × ℎ𝑓
𝜆=
𝑎
Pour que toutes les armatures participent à la résistance, il faut :
2 × √3 × ℎ𝑓 2 × √3 × ℎ𝑓
𝜆 ≤ 35 ⇒ ≤ 35 ⇒ 𝑎 ≥
𝑎 35
Les poteaux de l’ensemble de la structure sont à leurs extrémités, soit encastré dans un
massif de fondation, soit assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur
que lui dans le sens considéré et le traversant de part en part. D’où
⇒ ℎ𝑓 = 0.7 × ℎ0
2 × 0.7 × 4.5 × √3
⇒ 𝑎≥ = 0.312 𝑚
35
𝒂 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
{ 𝒐𝒖 𝑫 = 𝟒𝟎 𝒄𝒎
𝒃 = 𝟓𝟎 𝒄𝒎
1. Actions et sollicitations
Les éléments constructifs d’un bâtiment doivent résister aux différentes actions et
sollicitations pour assurer la bonne stabilité de ce dernier.
a. Les Actions
Généralement elles sont accidentelles, dues aux efforts qui se produisent rarement et avec
une faible durée d’application comme l’action du vent ou les chocs de véhicules.
b. Les Sollicitations
Ce sont les efforts normaux et les efforts tranchants ainsi que les moments de flexion et
de torsions développées dans une section par combinaison d’action donnée.
On distingue :
- g : l’ensemble des actions permanentes ;
- q : l’ensemble des actions d’exploitations ;
- w : l’action du vent.
Sollicitations de calcul vis-à-vis de l’ELU
𝑁𝑢 = 1,35 𝑔 + 1,5𝑞 + 𝑤
Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELS
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 𝑔 + 𝑞 + 𝑤
Le calcul des charges du à l’action du vent, a été effectué conformément aux règles des
charges dues à la neige et au vent, du DTU NV65 [7]. Les résultats obtenus sont tel que :
𝑤 = 0.45 𝑘𝑁/𝑚2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠
{ (cf. Annexe 1.1)
𝑤 = −0.40 𝑘𝑁/𝑚2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒
Nous avons effectué la descente des charges sur le plancher de chaque niveau, ainsi que
sur quelques éléments porteurs, susceptibles d’être les plus chargés. Les surfaces d’influences
et largeurs d’influences mentionnées ont été calculés à partir mesures des plans de coffrage
préétablis.
Charges d’exploitations dans le bâtiment (NF P 06-001) :
Toiture sur trémie escalier/ascenseur ………………………………… 1,0 kN/m²
Toiture terrasse technique …………………………………………… 1,5 kN/m²
Salle polyvalente ……………………………………………………... 4,0 kN/m²
Réserve ……………………………………………………………….. 2,5 kN/m²
Local technique ………………………………………………………. 2,5 kN/m²
Balcon ………………………………………………………………... 3,5 kN/m²
Appartement …………………………………………………………. .1,5 kN/m²
Circulation communes ……………………………………………..... .2,5 kN/m²
Hall d’entrée …………………………………………………………. .2,5 kN/m²
Escaliers ……………………………………………………………... .2,5 kN/m²
15 cm 3,750
Gravillon de
5 cm de gravillon kN/m² 1.000
protection
La combinaison de ces charges donne pour chaque plancher la valeur totale de la charge
permanente dont il est sujet, y compris le poids propre de la dalle. Ces valeurs sont définies
dans le tableau 6.
Tableau 6 : Charges permanentes sur les différents planchers
Poids propre Faux plafond et Cloisons Total
Désignation
(kN/m²) revêtement (kN/m²) (kN/m²) (kN/m²)
Etanchéité
Toiture terrasse
3.25 Gravillon 1.63 _ 5.4
BA e 13 cm
Chape
Balcons
3.00 _ 4.63
BA e 12 cm
Bureaux et Chape
Planchers 1.63 1.5 6.88
logements Carrelage
BA e 3.75
Autres
15 cm _ 5.38
locaux
Cette étape consiste à concevoir le modèle théorique de notre structure. Il s’agit en effet,
à partir des plans de coffrage Autocad (extension « .dxf »), de mettre en œuvre le modèle de la
structure entière en vue du dimensionnement des éléments porteurs de la structure dans
Autodesk Robot Structural Analysis.
a. Description du logiciel
b. Modélisation de la structure
Paramétrage du logiciel :
Il s’agit en effet de générer un à un, tous les éléments de la structure (poutres, poteaux,
parois, dalles,…). Il faudra au préalable définir les sections et les matériaux de chacun de ses
éléments.
Autodesk CBS dispose déjà d’une bibliothèque de matériaux assez varié, ceci n’exclut
pas la possibilité de créer nos propres matériaux.
La génération de ces éléments de structures met en relief le mode d’accrochage des objets.
En effet le logiciel CBS utilise la méthode des éléments finis en RdM ; c’est-à-dire le modèle
de réduction des éléments en éléments finis barres/nœuds. C’est pourquoi il est important de
bien choisir le modèle d’accrochage afin d’éviter des discontinuités lors de la modélisation de
la structure.
La définition des différents étages peut se faire soit tous à la fois, soit progressivement à
partir de l’onglet « Etage » de la barre des menus.
Pour accélérer le processus de modélisation, nous avons utilisé les commandes tels que
Edition/Opérations/Translation copie et la copie d’étage pour les planchers courant.
Les cas de charge (permanente, d’exploitation, vent…) étant prédéfinie, il suffit pour
chaque cas d’entrer les différentes valeurs de chargements.
Image 1 : Représentation des charges sur la structure du bâtiment (Autodesk CBS 2014)
Nous avons utilisé les charges surfaciques sur les planchers et les charges linéaires sur les
poutres de rives des toitures terrasse ; représentant le poids propre de l’acrotère.
Cette étape consiste en la génération des combinaisons de charges et le calcul des charges
sur les différents éléments de construction.
Avant de démarrer les calculs, il est impératif d’effectuer une vérification du modèle de
la structure (Outil/Rapport) ; afin de s’assurer qu’il n’y a aucune erreur de modélisation.
Les calculs sont effectués progressivement partant du premier étage (Calculs/Calcul de
l’étage courant) au dernier étage (Calculs/Calcul de la structure entière). Pour se faire, nous
avons opté pour la méthode des surfaces d’influence ainsi représentée :
Méthode simplifiée, qui utilise la méthode de calcul par surface d’influence
et la répartition simplifiée des forces horizontales basée sur le modèle du
portique soumis au cisaillement.
En effet, cette méthode de calcul par surface d’influence, est celle qui se rapproche le
plus, de méthodes de descente des charges définie par le BAEL.
Après le pré dimensionnement des éléments porteurs, on effectue la descente des charges
de l’édifice. Ce qui nous permettra ensuite de dimensionner ces différents éléments et d’établir
les plans d’exécution et de coffrage définitifs.
Elle consiste, à partir des sections géométriques obtenues au pré dimensionnement, des
prescriptions du cahier de charges relatives aux matériaux de revêtement et autres, à déterminer
les charges permanentes et les charges d’exploitation.
Le système plancher – poutre – poteau est tel que, les charges permanentes surfaciques
provenant du plancher sont retransmissent aux poutres en charges linéaires et par les poutres
aux poteaux en charges ponctuelles. C’est pourquoi le poteau du bâtiment est généralement
dimensionné en compression centré ; sauf cas particuliers.
Pour réaliser notre descente des charges, nous allons procéder suivant trois (03) étapes :
La détermination les charges surfaciques permanentes et d’exploitation sur chaque
plancher ;
L’évaluation des charges linéaires reprise par les poutres ;
uniformément répartie
équivalente
I. Hypothèses de calcul
La norme de dimensionnement utilisée est le B.A.E.L 91 modifié 99. Les hypothèses de
calcul tirées de l’article A.4.3.2 sont les suivants :
Les sections droites planes avant les déformations restent planes après les
déformations (Navier BERNOUILLI) ;
Il n’y a pas de glissement entre les armatures et le béton, c’est-à-dire que les armatures
subissent la même déformation que le béton qui les enrobe ;
Le béton tendu est négligé dans les calculs étant donné sa faible résistance à la
traction ; les contraintes de traction du béton doivent donc être équilibrées ;
On suppose concentrée en son centre de gravité la section d’un groupe de plusieurs
barres ;
Le coefficient d’adhérence acier béton est n=15 ;
1. Le béton
A la compression
Généralement pour l’établissement des projets, le béton est défini par sa valeur de
résistance à la compression à l’âge de 28 jours. Cette valeur est appelée valeur caractéristique
requise et est notée 𝒇𝒄𝟐𝟖 .
Elle est fixée compte tenue des possibilités locales, des règles de contrôles et
d’acceptation qui permettent ultérieurement de vérifier la conformité à la spécification du béton
fabriqué ou livré sur le chantier.
Dans le cadre de notre projet, conformément au cahier des charges 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟐𝟓 𝑴𝒑𝒂
A la traction
La résistance à la traction du béton à j jours notée 𝑓𝑡𝑗 est conventionnellement définie par :
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐𝑗 < 60𝑀𝑝𝑎 , 𝑓𝑡𝑗 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐𝑗
⟹ 𝒇𝒕𝒋 = 𝟐. 𝟏 𝑴𝒑𝒂
Contraintes de calcul du béton
La contrainte maximale de calcul du béton est définie aux états limites ultime et de service
par les expressions suivantes :
𝑓𝑐𝑗
𝑓𝑏𝑢 = 0.85 = 14.167 𝑀𝑃𝑎
𝜃𝛾𝑏
- 𝜃 = 1, étant donné que la durée d’application des charges est supérieure à 24h ;
- 𝛾𝑏 vaut 1,5 pour les combinaisons fondamentales et 1.15 pour les combinaisons
accidentelles.
𝑓𝑠𝑒𝑟 = ̅̅̅̅
𝜎𝑏𝑐 = 0.6𝑓𝑐𝑗 = 15 𝑀𝑃𝑎
2. L’acier
Les sollicitations internes sont en effet les forces issues de la variation des particules d’un
corps en équilibre, sous l’effet de forces extérieures [18]. On distingue :
L’effort normal
Les forces transversales 𝑇𝑍 𝑒𝑡 𝑇𝑌 , sont les sommes de projections de toutes les forces
intérieures dans la section sur les axes centraux principaux de cette dernière. Ces efforts
provoquent le cisaillement des bords de la section respectivement dans la direction des axes Z
et 𝑌. Le sens de 𝑇 est positif par
convention quand il tend à faire tourner
un élément entre deux sections dans le
sens des aiguilles d’une montre.
Le moment fléchissant
∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡/𝑂 + 𝑀𝐹𝑖𝑛𝑡/𝑂 = 0
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡/𝑌 + 𝐹𝑖𝑛𝑡/𝑌 = 0
{ ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡/𝑋 + 𝐹𝑖𝑛𝑡/𝑋 = 0
La méthode de calcul consiste à considérer une tranche d’un mètre de large, que l’on
dimensionne comme une poutre rectangulaire à l’ELU (cf. Annexe 3.2)
On considère le plus grand panneau du plancher haut R+6 à titre d’exemple.
Les caractéristiques du panneau sont telles que :
𝑙𝑥 = 4,902 𝑚
4,902
𝑙𝑦 = 6,45 𝑚 ⇒ 𝛼 = = 0,76
6,450
ℎ0 = 15 𝑐𝑚
⇒ 𝛼 > 0,4;
La dalle porte dans les deux sens
Type d’acier Acier suivant l’axe X (𝑨𝒔𝒕//𝒙 ) Acier suivant l’axe Y (𝑨𝒔𝒕//𝒚 )
Nappe inférieure
Section (cm²) 4.23 2.47
Disposition 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Nappe supérieure
Section (cm²) 2.44 1.63
Disposition 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∅ = 42 𝑐𝑚
𝑐 = 2.5 𝑐𝑚
Le principe est le même que celui du plancher en dalle pleine vu ci-dessus. La poutre
considérée est une console.
Descente des charges et calcul des sollicitations :
Les résultats de la descente des charges effectuées dans le tableau 6 sont tel que :
𝑔 = 5.38 𝑘𝑁/𝑚² 𝑁 = 12.513 𝑘𝑁/𝑚²
{ ⇒{ 𝑢
𝑞 = 3.50 𝑘𝑁/𝑚² 𝑁𝑠𝑒𝑟 = 8.880 𝑘𝑁/𝑚²
Les sollicitations sont définies par :
𝑁𝑢 × 𝑙 2
𝑀 = = 6.26 𝑘𝑁. 𝑚
{ 𝑢 2
𝑉𝑢 = 𝑁𝑢 × 𝑙 = 12.50 𝑘𝑁
La section d’acier calculée par la méthode de dimensionnement de la dalle pleine, donne
les résultats suivants :
𝐀 𝐬𝐭//𝐗 = 𝟏, 𝟕𝟏 𝒄𝒎𝟐 ⁄𝒎𝒍 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
{ ⇒ {
𝐀 𝐬𝐭//𝐘 = 𝟎, 𝟓𝟕 𝒄𝒎𝟐 ⁄𝒎𝒍 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
Dispositions constructives : longueurs droites de scellement (𝐥𝐬 ) et de
recouvrement (𝐥𝐫 ) :
𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∗ 0.8 ⟹ 𝒍𝒓 = 𝒍𝒔 = 𝟐𝟖 𝒄𝒎
4. Dimensionnement de la poutre
Etant donné que notre poutre à une inertie variable, la méthode de calcul appropriée est
celle de Caquot. Pour tous les autres cas, nous procèderons par la méthode forfaitaire.
Nous allons donc procéder au calcul de la poutre continue B12 (cf. annexe 5) du plancher
haut du sous-sol, à titre d’exemple.
La poutre de la B13 (cf. annexe 5) du plancher haut sous-sol est une poutre droite de 03
travées, soumise à une charge uniformément répartie et à une charge ponctuelle. La charge
ponctuelle se situe exactement au point de variation de la section de béton.
Les charges permanentes (g) et d’exploitation (q) ne sont pas nécessairement les mêmes
sur toutes les travées. Pour alléger les calculs et en considérant le cas le plus défavorable, nous
avons pris en compte la combinaison de charges maximale, à savoir :
𝑔 = 9.13 𝑘𝑁/𝑚² 𝑁 = 16.076 𝑘𝑁/𝑚²
{ ⇒{ 𝑢
𝑞 = 2.5 𝑘𝑁/𝑚² 𝑁𝑠𝑒𝑟 = 11.630 𝑘𝑁/𝑚²
La charge ponctuelle, est en effet la réaction de la poutre B13, à la pression exercée par
la poutre B19 (cf. annexe 5). Soit 𝑅 l’intensité de cette réaction :
𝑅 = 133.3 𝑘𝑁 (cf. Annexe 1.2)
Dispositions constructives :
La résultante d’une charge uniformément répartie sur un arc suivant une seule direction,
est égal au produit de l’intensité de la charge par la longueur de l’arc passant par son milieu et
dirigée suivant l’orientation de la charge [18].
𝑁(𝜃) = −𝑞𝑅𝜃 sin 𝜃
⇒{ 𝑇(𝜃) = 𝑞𝑅𝜃 cos 𝜃 (cf. Annexe 1.3)
2 (θsin
𝑀(𝜃) = −𝑞𝑅 𝜃 + cos 𝜃 − 1)
Notre poutre courbe présente les caractéristiques suivantes :
𝜃 𝜖 [0°, 28°]
{ 𝑅 = 12.25 𝑚
𝑞 = 𝑁𝑢 = 20.6 𝑘𝑁/𝑚𝑙
On obtient alors les sollicitations suivantes :
𝑁𝑢𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = −66.44 𝑘𝑁 𝑁𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = −47.806 𝑘𝑁
𝑇𝑢𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = 124.96 𝑘𝑁 ; 𝑇𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = 89.911 𝑘𝑁
𝑀𝑢𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = −0.04 𝑀𝑁. 𝑚 𝑀𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥 = 𝑀(28°) = −0.017 𝑀𝑁. 𝑚
Ceci étant, notre poutre courbe sera dimensionnée en flexion composée, avec effort
normal de compression.
On a une section ( 20 × 60 𝑐𝑚²) partiellement comprimée. L’état limite ultime n’étant
pas atteint (𝜇𝑢 = 0.064 < 0.186), il n’est pas nécessaire d’ajouter des aciers comprimés.
𝑨𝒔𝒕 = 𝟏. 𝟑𝟏 𝒄𝒎𝟐
Calcul des cadres : justifications vis-à-vis sollicitations tangentes
ls = lr = 35∅ = 35 × 1.2 = 42 𝑐𝑚
5. Dimensionnement du poteau
𝑁𝑢 𝐵𝑟 . 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
⇒ 𝐴𝑠𝑐 ≥ ( − )( )
𝛼 0.9. 𝛾𝑏 𝑓𝑒
4.54 (0,35 − 0,02) ∗ (0,5 − 0,02) ∗ 25 1,15
⇒ 𝐴𝑠𝑐 ≥ ( − )∗( )
0,717 0,9 ∗ 1,5 400
⇒ 𝐴𝑠𝑐 ≥ 98.52 𝑐𝑚²
La section d’acier obtenue est très grande. On passe alors à l’augmentation de la section
de béton telle que :
{𝑎 = 50 𝑐𝑚
𝑏 = 80 𝑐𝑚
⇒ 𝐴𝑠𝑐 ≥ −26.22 𝑐𝑚² < 0
0,2 ∗ 𝐵 𝑁𝑢 𝐵𝑟 . 𝑓𝑐28 𝛾𝑠
⇒ 𝐴𝑠𝑐 = 𝐴𝑠𝑐𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 [4 ∗ 𝑢 ; ;( − ) ( )]
100 𝛼 0.9. 𝛾𝑏 𝑓𝑒
- 𝐵 ∶ 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑚é 𝑒𝑡
- 𝑢 ∶ 𝑙𝑒 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚é 𝑒𝑛 𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠
Dispositions constructives
Tableau 11 : Comparaison des résultats manuels aux résultats obtenus avec RSA
Résultats obtenus par le Résultats obtenus
Désignation
calcul à la main avec RSA
Poids total de
148.06 kg 178.62 kg
Poutre continue l’acier
à inertie variable Volume total de
2.01 m3 2.01 m3
béton
Poids total de
31.98 kg 80.26 kg
Poutre courbe l’acier
isostatique Volume total de
0.708 m3 0.62 m3
béton
Poids total de
35.10 kg 47.80 kg
l’acier
Poteau circulaire
Volume total de
1.22 m3 1.22 m3
béton
Les volumes de béton et d’acier obtenus avec l’outil de dimensionnement Autodesk RSA,
sont explicités dans les plans de ferraillages de ces éléments en annexes 5.
Il ressort de cette analyse que, globalement, les quantités de matériaux sont plus
importantes lorsque que le dimensionnement se fait avec le logiciel Autodesk RSA 2014. En
effet, la quantité d’acier obtenu avec le ferraillage de RSA 2014 représente 26.4 % de plus que
celle obtenu par le calcul manuel.
Ceci s’explique par la considération d’autres facteurs de dimensionnement par le logiciel ;
notamment :
La tenue au feu de l’élément en question, qui est de 1h;
La modélisation des poutres courbes en poutres droites.
Le ferraillage pris en compte et mis en œuvre par structure d’accueil de notre stage, est
celui obtenu par le calcul à partir les logiciels Autodesk CBS 2014 et RSA 2014, car il est plus
sécuritaire.
I. Voile de soutènement
Au niveau du sous-sol (cf. annexe 4), le voile de soutènement est soumis d’une part à la
poussée des terres et d’autre part à son poids propre. En effet, il s’agit d’un voile continu le long
du contour du sous-sol. Ceci étant il ne reprend pas les charges du bâtiment et n’intervient pas
dans la descente des charges, sauf au niveau du radier général, dans lequel il est encastré.
Le voile tel que décrit à un rôle principal et unique de rétention des terres au sous-sol de
notre bâtiment.
1. Pré dimensionnement
⟹ 𝒆𝟎 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Hypothèses de calcul :
La condition de fissuration étant préjudiciable, les calculs d’armatures se feront à
l’ELS ;
On considère un massif de terre infini, limité par un plan horizontal ;
La charge d’exploitation Q est telle que : Q= 10 kPa, uniformément répartie le long de
la limite des terres (Eurocode 2)
Ceci étant, le calcul des poussées de terres se fera par la méthode de Rankine [15].
Il faut noter que, les conditions de stabilité externe (vérification du non renversement, du
non glissement, du non poinçonnement) ne s’appliquent pas à notre voile car il est encastré dans
le radier. Nous allons donc nous intéresser à la résistance interne du voile ; c’est-à-dire au calcul
des armatures.
Dispositions constructives :
La structure est soumise à son poids propre et au poids total de l’engin, y compris les
personnes.
La machine est conçue de telle sorte que, le poids de la cabine et des personnes est repris
directement par le système de levage (poulie-courroie) qui est accroché au voile de la cage. Il
y induit ainsi une réaction.
A chaque niveau, on a un ceinturage des voiles par un chaînage et un poteau aux différents
angles de la cage, les deux ayant l’unique fonction de raidisseurs des voiles de la cage.
Au niveau des poteaux d’angle, on a en plus une partie des charges de l’escalier.
La porte de l’ascenseur faisant une hauteur de 2.25 m, il faut prendre en compte la charge
qui arrive sur les linteaux prévus à ce niveau. Cette charge est en effet le poids propre des
maçonneries, entre le linteau et la poutre de ceinturage.
En considérant les éléments les plus sollicités, on obtient les chargements suivants :
La condition de fissuration est peu préjudiciable (FPP), les calculs se font à l ’ ELU.
Le voile
Les voiles de la cage d’ascenseur sont dimensionnés comme des poteaux. Les charges
étant réparties par mètre linéaire, on considère une section de poteau d’un mètre linéaire de
longueur et de largeur correspondant à l’épaisseur du voile (𝟏𝟎𝟎 × 𝟐𝟎 𝒄𝒎²), on obtient les
résultats suivants :
- Aciers principaux :
𝜆 = 54.26 < 70
2
{𝐴𝑡ℎ = −93.69 𝑐𝑚 ⟹ 𝑨𝒔𝒄 = 𝟗. 𝟔𝟎 𝒄𝒎𝟐 ⟹ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝑐𝑚
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 9.60 𝑐𝑚2
- Aciers transversaux :
𝒔𝒕 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎 ⟹ 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
Le dimensionnement des poutres s’est fait, suivant la méthode de calcul des poutres
rectangulaires en flexion simple, donné en annexe 3.2. Pour ce qui est du ferraillage, on
distingue les aciers principaux et les cadres. On obtient alors les résultats suivants :
Les poteaux
Toujours en considérant les cas le plus défavorable (le poteau le plus chargé), on obtient
les résultats suivants :
L’ascenseur étant ancré à une profondeur de -4.4 m, nous avons opté pour un radier
général comme fondation essentiellement pour des raisons de mise en œuvre. En effet, étant
donné la profondeur d’encrage, il est plus aisé de procéder à un radier général plutôt qu’au
système de fondation constitué de semelles filantes et d’un dallage.
Les charges auxquelles est soumis le radier de la cage d’ascenseur, sont répertoriées dans
le tableau 14.
Pré-dimensionnement
𝑺𝒓 = 𝟐. 𝟓 × 𝟐. 𝟓 = 𝟔. 𝟐𝟓 𝒎𝟐 > 𝑺𝒎𝒊𝒏
Epaisseur
Condition forfaitaire :
𝑙𝑥 240
ℎ0 ≥ ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑥 = 2 𝑚 ⇒ ℎ0 ≥ = 6 𝑐𝑚
40 40
⇒ 𝒉𝟎 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Vérification au poinçonnement (Art A.5.24 BAEL 91)
𝑓𝑐28
𝑁𝑢 ≤ 0,07 × 𝜇𝑐 × ℎ ×
𝛾𝑏
- 𝜇𝑐 = 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙é = 2(𝑎 + ℎ)
- 𝑁𝑢 = 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡é = 306.31 𝑘𝑁
- ℎ = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟
𝑓𝑐28 25 × 1000
0,07 × 𝜇𝑐 × ℎ × = 0,07 × 5.10 × 0.2 × = 573.75 𝑘𝑁
𝛾𝑏 1.5
𝒇𝒄𝟐𝟖
⇒ 𝑵𝒖 ≤ 𝟎, 𝟎𝟒𝟓 × 𝝁𝒄 × 𝒉 × ; 𝒊𝒍 𝒏′ 𝒚 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏ç𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝜸𝒃
Vérification de la poussée
Nappe inférieure :
𝑨𝒑 = 𝟑. 𝟎𝟑𝟓 𝒄𝒎² ⇒ 𝑯𝑨 𝟏𝟎 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
{
𝑨𝒓 = 𝟏. 𝟎𝟏𝟐 𝒄𝒎² ⇒ 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
Dispositions constructives
III. Escaliers
L’escalier est l’un des ouvrages en béton armé les plus délicats à réaliser dans une
construction. En effet, bien construire un escalier est essentiel pour la sécurité et le confort des
occupants du bâtiment.
Pour notre bâtiment, nous avons pour un escalier droit à trois volées et deux paliers de
repos tel que représenté par la figure 20.
𝟐 × 𝒉 + 𝒈 = 𝟔𝟑 𝒄𝒎;
63 𝑐𝑚, la longueur moyenne d’un pas.
La hauteur recommandée pour un escalier étant de 17,5 cm, en mettant en avant le confort
des utilisateurs de l’escalier, et l’espace disponible prévu pour l’escalier, on opte pour les
dimensions suivantes les dimensions suivantes :
𝒈 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎 𝒈 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
𝑬𝒕𝒂𝒈𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕: 𝒉 = 𝟏𝟔, 𝟔𝟎 𝒄𝒎 ; 𝑹𝒆𝒛 − 𝒅𝒆 − 𝒄𝒉𝒂𝒖𝒔𝒔é 𝒉 = 𝟏𝟖 𝒄𝒎
𝒆𝒑𝒓 = 𝒆𝒑𝒂 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎 𝒆𝒑𝒓 = 𝒆𝒑𝒂 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎
𝑒𝑝𝑟 ∶ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑠
𝑒𝑝𝑎 ∶ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒
L’escalier ainsi définit est dimensionné à partir de la méthode forfaitaire de calcul des
poutres de plancher. En effet, c’est une dalle continue appuyée sur deux côtés ; les poutres
palières faisant office d’appuis. Elle est donc calculée comme une dalle pleine
Descente de charges :
On distingue les charges d’exploitation (q) et les charges permanentes (g). La charge
d’exploitation est définit par la norme française NF P 01-006 telle que 𝒒 = 𝟐. 𝟓 𝒌𝑵/𝒎².
Charges Charges
permanentes d'exploitation Nu (kN/m²) Nser (kN/m²)
Désignation (kN/m²) (kN/m²)
Palier Palier Palier
Volée Volée Volée
de repos de repos de repos
Rez - de - 2.5
7.6 - 14.01 - 10.10 -
chaussée
Etage
7.425 5.35 13.774 10.973 9.925 7.85
courant
La condition de fissuration est peu préjudiciable (FPP), les calculs se font à l’ELU,
suivant la méthode de calcul de la dalle pleine.
A l’issu des investigations entreprises, on obtient un ferraillage double nappe tel que
explicité dans le tableau 16.
et étage
𝐀𝐬𝐭 𝐻𝐴 10 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐é𝑠 𝑑𝑒 25 𝑐𝑚 𝐻𝐴 10 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐é𝑠 𝑑𝑒 25 𝑐𝑚
courant En travée
𝐀𝐬𝐫 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐é𝑠 𝑑𝑒 25 𝑐𝑚 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐é𝑠 𝑑𝑒 25 𝑐𝑚
𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∗ 1 ⇒ 𝒍𝒓 = 𝒍𝒔 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
Condition de fissuration
Le réservoir est conçu pour stocker de l’eau, le dimensionnement se fera alors en FTP.
Les calculs seront effectués à l’état limite de service, en considérant la double vérification de
l’état limite d’ouverture des fissures.
𝑫𝒆𝒒 = 𝟑, 𝟕𝟖𝟒 𝒎
Pour des raisons de bonne mise en œuvre du béton, on définit l’épaisseur minimale du
béton tel que :
𝐶𝑜𝑓𝑓𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒
{ ⇒ ℎ0 ≥ 0,12
𝑆𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑 ′ é𝑡𝑎𝑛𝑐ℎé𝑖𝑡é𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑒
𝑑 ′ 𝑜ù ℎ0 = 0,15 𝑚
Le radier étant confondu au radier général, on s’intéresse uniquement aux voiles du
réservoir.
b. Résultats obtenus
Suivant les règles du fascicule 74, relative à la contrainte limite d’ouverture des fissures,
et celles du BAEL 91 modifié 99, on obtient les résultats suivants :
Paramètres de calcul
𝜼 𝒇𝒆 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒕𝟐𝟖 𝜽 𝝓𝒔
1,6 400 MPa 25 MPa 2.1 MPa 1 10
𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∗ 1 ⇒ 𝒍𝒓 = 𝒍𝒔 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
Les charges résultent de l’action de l’eau sur les parois. Elles sont réparties par tronçons
de 1m de hauteur. On obtient les sollicitations suivantes sur chaque tranche :
Tranches 1 2 3 4
Hauteur de la tranche (m) 1 1 1 0.15
Profondeur (m) 3.15 2.15 1.15 0.15
Charge appliquée (kN) 31.5 21.5 11.5 0.225
Moments sur appuis (kN.m) 32.81 22.40 11.98 0.23
Moment max sur plus longue portée (kN.m) 28.93 19.75 10.56 0.21
Moment max sur plus petite portée (kN.m) 1.06 0.72 0.39 0.01
Effort normal sur plus longue portée (kN) 44.73 30.53 16.33 0.3195
Effort normal plus petite portée (kN) 62.37 42.57 22.77 0.4455
b. Calcul du ferraillage
Le calcul de la section d’acier se fait en flexion composé, avec effort normal de traction.
On distingue deux cas de figure :
𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖è𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 ∶ 𝑒 < (𝑑 − 0.5ℎ)
{
𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒 ∶ 𝑒 > (𝑑 − 0.5ℎ)
𝑀𝑠𝑒𝑟
- 𝑒: 𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑖𝑐𝑖𝑡é = 𝑁𝑠𝑒𝑡
3. Choix du ferraillage
Les sections d’acier obtenu avec le réservoir prismatique sont plus élevées que celles
obtenues avec le réservoir circulaire, pour une épaisseur de voile, supérieure de 10 cm (25 cm).
Le choix d’un ferraillage égal à celui d’un réservoir prismatique équivalent est plus
sécuritaire mais beaucoup moins économique.
L’idéal serait d’opter pour le ferraillage en modélisation prismatique au niveau des parois
rectilignes, et le ferraillage en modélisation circulaire au niveau des parois en arc. Toutefois, la
mise en œuvre de cette combinaison de ferraillages, peut s’avérer compliquée.
Pour des raisons de simplification de mise en œuvre, afin d’éviter d’éventuelles erreurs,
nous optons pour le ferraillage suivant :
La plus petite paroi rectiligne à une longueur de 70 cm ; son ferraillage sera répartie telle
que :
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟏𝟎 𝒄𝒎
{
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒍 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟎 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎
V. Rampe d’accès
1. Pré dimensionnement
𝑙𝑥 𝑙𝑥 350 350
≤ ℎ0 ≤ ⇒ ≤ ℎ0 ≤ ⇒ 10 ≤ ℎ0 ≤ 11.7 𝑐𝑚
35 30 35 30
𝑠𝑜𝑖𝑡 ℎ0 = 20 𝑐𝑚
La rampe d’accès est en effet une dalle pleine continue en béton armé, soumises aux
actions permanentes et d’exploitation que sont :
- Le poids propre et revêtement
- Les charges roulantes (accélération, décélération, poids propre des véhicules…)
Selon les prescriptions de l’Eurocode 1, relatives aux charges d’exploitation sur les
surfaces de circulations et de stationnement, On a :
- 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒 𝐹 (𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑣éℎ𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 ≤ 30 𝑘𝑁) : 𝑄 = 2,5 𝑘𝑁/𝑚²
- 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒 𝐺 (30 ≤ 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑣éℎ𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 ≤ 160 𝑘𝑁) : 𝑄 = 5 𝑘𝑁/𝑚²
3. Calcul du ferraillage
La rampe d’accès ci-haut définie est une dalle biforme ; c’est une dalle rectangulaire qui
prend à un niveau une courbure dont le rayon de l’axe moyen est R = 2,8 m.
Tronçons de dalle rectangulaire
On considère le plus grand panneau de dalle pour le calcul du ferraillage, les dimensions
du panneau sont telles que :
𝑙𝑥 = 3.5 𝑚
{
𝑙𝑦 = 5.82 𝑚
La dalle est appuyée sur deux côtés, suivant l’axe y ; le sens de portée suivant y s’impose.
On obtient la section d’acier suivante :
𝒉𝟎 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
{
𝑨𝒔𝒕 = 𝟐. 𝟎𝟔 𝒄𝒎²
Tronçons de dalle circulaire
La particularité dans ce tronçon est que la dalle est sollicitée en flexion composé, du fait
de la courbure. On considère une poutre courbe de section 100 × 30 𝑐𝑚², on obtient alors les
résultats suivants :
On a une section partiellement comprimée, l’état limite ultime n’étant pas atteint
(𝜇𝑢 = 0.100 < 0.186); il n’est pas nécessaire d’ajouter des aciers comprimés. On a :
𝒉 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎
{ 𝟎
𝑨𝒔𝒕 = 𝟑. 𝟐𝟔 𝒄𝒎²
𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∗ 1 ⟹ 𝒍𝒓 = 𝒍𝒔 = 𝟑𝟓 𝒄𝒎
𝑎 = 20 𝑐𝑚
{
𝑏 = 100 𝑐𝑚
- Aciers principaux :
𝜆 = 54.56 < 70
2
{𝐴𝑡ℎ = −91.63 𝑐𝑚 ⟹ 𝑨𝒔𝒄 = 𝟗. 𝟔𝟎 𝒄𝒎² ⟹ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎𝑐𝑚
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 9.60 𝑐𝑚2
- Aciers transversaux:
𝒔𝒕 = 𝟑𝟎 𝒄𝒎 ⟹ 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟑𝟎 𝒄𝒎
L’élancement 𝜆 étant supérieur à 35, les aciers seront disposés le long de la largeur 𝑏.
Dispositions constructives : longueur de recouvrement (𝒍𝒓 ) et longueur
𝑙𝑟 = 0.6 × 35 × ∅ = 26 𝑐𝑚
𝑁 = 69436.4 𝑘𝑁
De la descente des charges sur le radier, on a : { 𝑠𝑒𝑟 (cf.Annexe 1.7)
𝑁𝑢 = 42481.47 𝑘𝑁
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑢 𝑏â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 69.44
𝜎𝑏â𝑡 = = = 0.112 𝑀𝑝𝑎
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑏â𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 619.823
𝜎𝑏â𝑡 < 𝝈𝒂𝒅𝒎 ⇒ 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒏 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒖𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆
𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑵𝒖 ≤ 𝟎, 𝟎𝟕 × 𝝁𝒄 × 𝒉 ×
𝜸𝒃
- 𝜇𝑐 = 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙é = 2(𝑎 + ℎ)
- 𝑁𝑢 = 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡é = 4836.1 𝑘𝑁
- ℎ = ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟
𝑓𝑐28 25 × 1000
0.07 × 𝜇𝑐 × ℎ × = 0,07 × 2 × (0.65 + 27.442) × 0.65 × = 42606.2 𝑘𝑁
𝛾𝑏 1.5
𝒇𝒄𝟐𝟖
⇒ 𝑵𝒖 ≤ 𝟎. 𝟎𝟕 × 𝝁𝒄 × 𝒉 × ; 𝒊𝒍 𝒏′ 𝒚 𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒏ç𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕
𝜸𝒃
Vérification de la poussée
3. Calcul du ferraillage
a. Dimensionnement de la dalle
Le radier est dimensionné comme une dalle renversée [16]; sollicité à l’ELU avec
vérifications à l’ELS sur le panneau de dalle le plus défavorisé (470 × 700 𝑐𝑚²) , pour
ℎ0 = 50 𝑐𝑚. Les résultats obtenus pour les sollicitations internes sont donnés dans le
tableau 22.
:
Tableau 22 : Valeur des sollicitations sur la dalle du radier nervuré (cf. Annexe 1.7)
Désignation Valeur (𝑴𝑵. 𝒎) 𝐀𝐬𝐭 (𝐜𝐦𝟐 )
𝑴𝒕𝒙 0.159 8.37
𝑴𝑨𝒓 0.038 4.35
𝑴𝒕𝒚 0.063 4.35
𝑴𝑨𝒊 0.094 4.89
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝑿 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟔 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Nappe supérieure :{
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒀: 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝑿 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
Nappe inférieure :{
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒀: 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 44 ∅ = 44 ∗ 1.6
𝑐 = 5 𝑐𝑚
𝒍𝒓 = 𝟕𝟏 𝒄𝒎
b. Dimensionnement de la nervure
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 44 ∅ = 44 × 1.6
𝑐 = 5 𝑐𝑚
𝒍𝒓 = 𝟕𝟏 𝒄𝒎
1. Mise en œuvre
Elle est réalisée en 03 étapes principales :
L’application au rouleau ou à la raclette de l’enduit d’imprégnation à froid, à
raison de 0.25L/m².
La pose de de la membrane étanche par soudure au chalumeau directement après
séchage de la primaire ; les recouvrements verticaux sont de 6 cm et les lés fixés
en tête en raison de quatre (04) fixations mécaniques par mètre.
Transversale
1
La paroi borde un local habitable, aucune trace d’humidité n’est acceptée sur sa face intérieure
L’application du drain au niveau des voiles permet de situer la fondation hors des
catégories des parois immergées pour ce qui est des voiles, et justifie l’application d’un système
d’étanchéité monocouche. En outre, les voiles et le radier général, ont été réalisés en béton armé
hydrofuge avec addition du liant Sikalatex.
On peut donc conclure que le système d’étanchéité mis en œuvre peut s’avérer suffisant.
Toutefois, pour plus de sécurité, on pourra appliquer en plus un cuvelage rigide à l’intérieur de
l’infrastructure (mortier étanche avec Zum ou Sikalatex), notamment sur le radier.
2
NEPE : Nappes à Excroissances de Paroi Enterrée
a. Notion de bruit
Un bruit est un mélange de sons ayant des fréquences et des niveaux différents. On
distingue trois types de bruits aériens, d’impact et d’équipement.
Le bruit se transmet de diverses manières, à savoir :
Les transmissions directes par les parois opaques ;
Les transmissions parasites par certains points singuliers ;
Les transmissions latérales, par les parois liées aux façades, aux parois
séparatives, à la terrasse ou au plancher.
b. L’absorption acoustique
Chaque matériau est caractérisé par son coefficient d’absorption noté 𝛼. Par exemple, un
coefficient d’absorption de 0.30 signifie que 30% du bruit est absorbée par l’élément en
question.
L’indice d’affaiblissement R, caractérise la qualité acoustique d’un élément de
construction (paroi, fenêtre, porte, etc.) ; plus R est élevé, plus la paroi est isolante.
c. L’isolement acoustique
Une onde émisse est en partie réfléchie, absorbée et transmise. L’isolation est l’ensemble
des procédés mis en œuvre pour réduire le niveau sonore dans le local d’émission et dans le
local contigu. On cherche à réduire la partie de l’onde sonore qui est transmise à travers la paroi
en question.
L’isolement, est la valeur de l’isolation entre deux locaux ou entre l’espace extérieur et
un local. On distingue l’isolement brut et l’isolement normalisé.
L’isolement normalisé (𝑫𝒏 )
C’est l’isolement obtenu soit pour un local récepteur dont l’aire d’absorption est de 10 m²,
soit pour un local dont la durée de réverbération est de 0.5 s.
En considérant comme référence, le temps de réverbération en réception de 0.5 s,
l’isolement normalisé d’écrit :
𝑫𝒏 = 𝑹 + 𝟏𝟎𝒍𝒐𝒈(𝟎. 𝟑𝟐𝒛)
- 𝑧 : profondeur du local de réception.
- 𝑅 : l’indice d’affaiblissement de la paroi
NB : Les notions de cours ci-dessus définies, ont étés relevées des références bibliographiques
[4] et [17].
Tous les planchers et autres éléments de structures (poutres, poteaux, voiles) sont en béton
armé. Les murs de refends et de façades sont en agglomérés creux de 20 cm au niveau des
façades et de la cage à escalier, et en agglomérés de 15 cm à l’intérieur du bâtiment.
Il sera question pour nous, d’évaluer les performances acoustique de notre édifice, à la
transmission directe des bruits, partant des niveaux de bruit extérieur et intérieur au bâtiment.
Pour cela, nous avons ciblé les points sensibles, récapitulés dans le tableau 25.
Le niveau de bruit dans un local (L1) est donné par la différence entre le niveau de bruit
(L2) dans local d’émission et l’isolement normalisé de la paroi séparatrice :
𝑳𝟏 = 𝑳𝟐 − 𝑫𝒏
Mur rideau
simple vitrage 31 30 45.82 34.18 _
Bruit routier 80 Bureaux 8 mm 59
Voile BA de
53 49 26.82 53.18 _
12 cm
Avec :
- 𝑅𝐴𝑡𝑟 : l’indice d’affaiblissement relatif au aux bruit routiers ;
- 𝑅𝐴 : l’indice d’affaiblissement relatif au aux bruit intérieur.
Cette évaluation de la transmission directe des bruits au niveau du bâtiment nous rapporte
que, les points nécessitant une isolation acoustique sont le local technique et les parois de la
façade principale (exposée au bruit routier).
𝑄𝑆𝑅𝑣 = 𝛼. 𝑔. 𝑆. 𝑅𝑣 (𝑊)
- 𝛼 = coefficient d’absorption du vitrage rayonnement ;
- S = surface vitrée en m² ;
- g = facteur de réduction, fonction du mode de protection du vitrage contre le
rayonnement solaire ;
- 𝑅𝑣 = intensité du rayonnement solaire sur le vitrage.
La plupart des appareils constituent à la fois une source de chaleur sensible et latente.
Elles sont déterminées à partie des indications du fabriquant.
c. Paramètres de calcul
Paramètres climatiques :
NB : Les paramètres ci-dessus définis, ont été relevés des références bibliographiques [5] et
[17]
2. Résultats et discussions
RDC et R+2 à
Désignation R+6 R+7 Total Ratio (%)
R+1 R+5
Apports Mur 7933.0 8961.9 2240.5 7947.9 27083.3 18.0
par
conduction Vitrage 4514.3 9028.5 2257.1 2257.1 18057.0 12.0
(kW) 66.3
Apports Mur 3397.0 6793.9 1698.5 9592.1 21481.5 14.3
solaires
(kW) Vitrage 8258.2 16516.4 4129.1 4129.1 33032.8 22.0
Gains sensibles
8941.3 17258.6 793.6 5493.6 32487.1 21.6
(kW)
33.7
Gains latents (kW) 3950.4 7900.7 1470.2 4807.2 18128.4 12.1
On constate que, les apports de chaleur par conduction et par rayonnement solaire
constituent plus de la moitié des charges de climatisation de notre édifice (66.3 %). Ceci étant,
afin de réduire les demandes énergétiques du bâtiment, on peut soit modifier les matériaux de
construction, soit protéger l’enveloppe du bâtiment.
Elle consiste à appliquer un isolant sur les façades exposées. En effet, tous les absorbants
acoustiques sont des isolants thermiques [19]. On distingue :
- Les laines minérales : la laine de verre, la laine de roche, etc.
- Les laines naturelles : le chanvre, la laine de coton, le lin, la laine de bois, etc.
Il est question ici, d’opter pour des matériaux dont les caractéristiques sont propices à
l’efficacité énergétique et à l’isolation acoustique.
Cette méthode est assez délicate dans la mesure où, les matériaux offrant une bonne
performance thermique, ne sont pas nécessairement de bons isolants acoustique et vice versa.
Par exemple, les matériaux lourds ayant une forte inertie présente de meilleure performance
acoustique ; c’est le cas du béton armé. Par exemple, pour un mur en béton armé de 15 cm, on
a les caractéristiques suivantes :
- Résistance thermique : 𝑅 = 0.1 𝑚2°𝐶/𝑊
- Indice d’affaiblissement acoustique : 𝑅𝑤 (𝐶, 𝐶𝑡𝑟 ) = 57(0, −4) 𝑑𝐵
CONCLUSION GENERALE
L’objectif principal de ce mémoire, était de réaliser la conception structurale et le
dimensionnement de la structure porteuse d’un bâtiment à 07 étages avec sous-sol.
Par ailleurs, de faire l’étude du système d’étanchéité mis en œuvre au niveau des
infrastructures, l’étude de l’efficacité énergétique climatique de notre édifice, et de l’isolation
acoustique.
Au terme de notre tâche, on peut dire que, le dimensionnement des éléments de structure
à partir des logiciels Autodesk CBS 2014 et Autodesk RSA 2014, donne des sections d’acier
plus importantes de l’ordre de 20 %.
De plus, la nappe phréatique étant à une profondeur de 1 m, les fondations de notre
immeuble sont immergées. Le système d’étanchéité (Sopralène en mur enterrés) est un système
monocouche, en opposition au système bicouche, préconisé par la norme en vigueur pour les
infrastructures immergées ; d’où la nécessité d’un cuvelage intérieur de l’infrastructure.
En ce qui concerne l’efficacité énergétique et l’isolation acoustique du bâtiment,
l’utilisation pour les murs rideaux d’un vitrage double, d’épaisseur de lames de verres
différentes et à la protection des parois lourdes (voiles, maçonneries) avec la laine de bois,
pourrait améliorer d’environ 20 % le confort thermique des hôtes de l’édifice. Aussi, de réduire
voir supprimer les écarts de niveau sonore générés par les bruits routiers et les bruits
d’équipements.
On peut donc conclure que, l’étude d’un bâtiment ne se résume pas qu’au calcul des
sections d’aciers et de béton à mettre en œuvre. Il s’agit en plus d’une analyse stratégique,
conciliant le caractère économique (coût) et la résistance mécanique de l’édifice en question.
Le concept des constructions durables exhorte l’ingénieur d’aujourd’hui, à la prise
compte des méthodes visant non seulement à la réduction de la demande énergétique du
bâtiment, mais aussi de veiller au confort sonore dans le bâtiment.
Beaucoup d’études ont étés réalisées dans ce sens, toutefois la réalité est loin d’être la
même. Aujourd’hui encore, la plupart des entreprises du secteur du bâtiment ne mettent pas un
point d’honneur à la construction des bâtiments économiques. Principalement au Cameroun où
selon l’ARSEL (Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité), plus de 11000 localités ne
bénéficient pas d’infrastructures en électricité.
La question est de savoir comment inciter, nos investisseurs camerounais ou étrangers au
Cameroun, à la construction des bâtiments durables.
RECOMMANDATIONS - PERSPECTIVES
Le stage effectué en entreprise, nous a permis de mieux appréhender les contraintes de la
mise en œuvre d’un bâtiment. Afin d’assurer la qualité de la structure, il est recommandé :
De veiller à la qualité du béton coulé sur place, à travers les tests de résistance dans les
laboratoires agréés tous les un à deux mois, en fonction de l’envergure du projet.
Aussi, l’utilisation de matériels en bon état (brouettes, seaux) pour la bonne mesure
des quantités d’agrégats et de la quantité d’eau, utilisés pour la composition du béton.
Dans l’optique des éco-bâtiments, promouvoir l’utilisation des matériaux légers, pour
l’enveloppe du bâtiment.
BIBLIOGRAPHIE
Sites internet
[22] http://www.cambuildbtp.com/compagnie/, consulté le 07/12/2016.
[23] http://www.panapress.com/ /, consulté le 07/12/2016.
[24] http://www.camer.be/55048/11:1/ , consulté le 07/12/2016.
ANNEXES
ANNEXES 1 : NOTES DE CALCULS ........................................................... 83
1. Caractéristiques du bâtiment
Notre édifice est constitué d’un bloc unique, de moins de 30 m de hauteur. Les dimensions
de la base du bâtiment sont telles que :
𝑎 = 19 𝑚 ℎ 28.3
{ ⟹ = = 1.49
𝑏 = 44.5 𝑚 𝑎 19
ℎ
⇒ 0.25 ≤ ≤ 2.5
𝑎
Les calculs seront effectués par la méthode simplifiée des constructions courantes à base
rectangulaire
𝒒 = (𝟒𝟔 + 𝟎. 𝟕𝒉). 𝒌𝒓 . 𝒌𝒆
- 𝑘𝑟 : coefficient de zone,
- 𝑘𝑒 : coefficient de site,
- ℎ : hauteur du bâtiment.
𝒒 = (𝟒𝟔 + 𝟎. 𝟕 × 𝟐𝟖. 𝟑) × 𝟏 × 𝟏. 𝟑𝟓 = 𝟖𝟖. 𝟖𝟒 𝒅𝒂𝑵/𝒎²
Elles sont déterminées, par l’application du coefficient d’exposition au vent des parois, à
la pression dynamique ; tel que :
𝑞𝑒 = 𝑞. 𝐶𝑒
- 𝐶𝑒 : coefficient d’exposition extérieur.
Toiture terrasse
Etant donné que, la couverture du bâtiment est une toiture terrasse plane,
𝛼 = 0 °𝐶 ⟹ 𝐶𝑒 = −0.74
𝒒𝒆 = −𝟎. 𝟕𝟒 ∗ 𝟖𝟖. 𝟖𝟒 = −𝟔𝟓. 𝟕𝟒 𝒅𝒂𝑵/𝒎²
c. Actions intérieures
De même, 𝑞𝑒 = 𝑞. 𝐶𝑖
- 𝐶𝑖 : coefficient d’exposition intérieur.
d. Contrainte de calcul
Il s’agit des actions résultantes sur les parois et sur les versant, tel que :
𝑞𝑣 = 𝑞𝑒 − 𝑞𝑖 = 𝑞(𝐶𝑒 − 𝐶𝑖 )
Paroi verticale
Pression du Toiture
Paroi sous le
vent (en daN/m²) Paroi au vent terrasse
vent
𝒒𝒆 71.1 −44.42 −65.74
𝒒𝒊 26.65 −26.65 −26.65
𝒒𝒗 44.45 −17.77 −39.09
Les éléments étant sur des appuis identiques, en considérants les pressions maximales, on
a:
𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠 ∶ 𝑞𝑣 = 0.45 𝑘𝑝𝑎
{
𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑜𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒 ∶ 𝑞𝑣 = − 0.40 𝑘𝑝𝑎
Hypothèse de calcul
Les calculs seront effectués à l’état limite ultime, en fissuration peu
préjudiciable.
Le calcul des sections d’acier seront fait conformément aux prescriptions du tome 2
chapitre 7 article 13, traitant des point particulier dans le calcul des poutres et des planchers, tel
que explicité dans le figure suivante :
M : moment de flexion au
droit du changement de section
Z1 : bras de levier à gauche
Z2 : bras de levier à droite
Ld : longueur de scellement
droit
La modélisation de la poutre sur l’outil de calcul RDM6 nous donne les résultats suivants :
La détermination des aciers aux appuis intermédiaires, s’est faite par la méthode de calcul
de la poutre de section rectangulaire en flexion simple, explicitée en Annexe 3.2 :
Organigramme de calcul d’une poutre de section rectangulaire à l’EL.
Hypothèses de calcul
Les calculs seront effectués à l’état limite ultime, en fissuration peu préjudiciable.
𝑁 = 14.01 𝑘𝑁/𝑚²
Or, { 𝑢𝑒 ; 𝑒𝑡 𝑙𝑖 = 1.078 𝑚; 𝑜𝑏𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑝𝑎𝑟 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑓𝑓𝑟𝑎𝑔𝑒
𝑁𝑠𝑒𝑟𝑒 = 10.91 𝑘𝑁/𝑚²
𝑁𝑢1 = 14.01 × 1.078 = 15.10 𝑘𝑁/𝑚𝑙
⇒{
𝑁𝑠𝑒𝑟1 = 10.973 × 1.078 = 11.83 𝑘𝑁/𝑚𝑙
La largeur d’influence de la poutre étant de 0.73 m, on a :
𝑁𝑢 = 15.131 + 0.73 ∗ (1.35 ∗ 5.85 + 1.5 ∗ 2.5)
⟹{
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 10.91 + 0.73 ∗ (5.85 + 2.5)
𝑵𝒖 = 𝟐𝟑. 𝟔𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝑵𝒔𝒆𝒓 = 𝟏𝟕. 𝟎𝟏 𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝑁𝑢 3𝑙𝑓 2
𝑒= + 𝑚𝑎𝑥(2 𝑐𝑚 ; 𝐿⁄250) + ∗ (2 + 𝛼∅)
𝑀𝑢 10000 ∗ ℎ
0.0664 3 ∗ (5.9 ∗ 0.7)2
⇒𝑒= + 𝑚𝑎𝑥(2 𝑐𝑚 ; 5.90⁄250) + ∗ (2 − 5.70 ∗ 2)
0,04 10000 ∗ 0.4
𝒆 = 𝟎. 𝟒𝟕𝟓 𝒎
Etant donnée l’excentricité, la démarche de calcul est définie par l’algorithme suivant :
Figure : Organigramme de calcul d’une section sollicitée en flexion composée, avec effort normal
de compression.
𝐵 ∗ ℎ ∶ 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑑 (= 0,9 ∗ ℎ) ∶ 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
0,85∗𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑐 (= 𝜃∗𝛾𝑏
) : 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝒚𝒔𝒆𝒓 = 𝒛 + 𝒄
𝑐 = 0,5 ∗ ℎ − 𝑒
𝑧, 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙 ′ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠𝑖è𝑚𝑒 𝑑é𝑔𝑟é ∶ 𝑧 3 + 𝑝𝑧 + 𝑞
Résolution de l’équation :
𝑐 − 𝑑′ 𝑑−𝑐
4 ∗ 𝑝 3 𝑝 = −3𝑐 2 − 90𝐴𝑠𝑐 + 90𝐴𝑠𝑡
∆= 𝑞 2 + ; 𝑏 𝑏
′ )2
27 3
(𝑐 − 𝑑 (𝑑 − 𝑐)2
{𝑞 = −2𝑐 − 90𝐴𝑠𝑐 + 90𝐴𝑠𝑡
𝑏 𝑏
𝑝
3
𝑆𝑖 ∆≥ 0; 𝑡 = 0,5(√∆ − 𝑞); 𝑢 = √𝑡 ; 𝑧 = 𝑢 − 3𝑢
𝑝
𝑦𝑠𝑒𝑟 = 𝑢 − +𝑐
3𝑢
3𝑞 −3 −𝑝
𝑆𝑖 ∆< 0; 𝜑 = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (2𝑝 √ 𝑝 ) ; 𝑎 = 2√ 3
𝜑
𝑧1 = 𝑎 ∗ 𝑐𝑜𝑠 ( )
3
𝜑
𝑧2 = 𝑎 ∗ 𝑐𝑜𝑠 ( + 120) ; 𝜑 𝑒𝑛 𝑑é𝑔𝑟é.
3
𝜑
{𝑧3 = 𝑎 ∗ 𝑐𝑜𝑠 ( 3 + 240)
𝑏𝑦𝑠𝑒𝑟 3
𝐼= + 15[𝐴𝑠𝑡 (𝑑 − 𝑦𝑠𝑒𝑟 )2 + 𝐴𝑠𝑐 (𝑦𝑠𝑒𝑟 − 𝑑′)2 ]
3
Calcul des contraintes de déformations de l’acier et du béton
𝑧 ∗ 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏𝑐 = ∗ 𝑦𝑠𝑒𝑟
𝐼
𝑧 ∗ 𝑁𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = 15 ∗ ∗ (𝑑 − 𝑦𝑠𝑒𝑟 )
𝐼
Hypothèses de calcul
La condition de fissuration étant préjudiciable, les calculs d’armatures se feront à l’état
limite de service (ELS)
On considère un massif de terre infini, limité par un plan horizontal ;
La charge d’exploitation Q est telle que : Q = 10 kPa, uniformément répartie le long
de la limite des terres
Ceci étant, le calcul des poussées de terres se fera par la méthode de Rankine.
Il faut noter que, les conditions de stabilité externe (vérification du non renversement, du
non glissement, du non poinçonnement) ne s’appliquent pas à notre voile car, il est encastré
dans le radier. Nous allons donc nous intéressé à la résistance interne du voile (calcul des
armatures).
16 26 17.5
Effort tranchant
Moment fléchissant
Contrainte
Paramètre de
maximale de Contrainte maximale de déformation Moment résistant
déformation
déformation du de l’acier (𝜎𝑠𝑡 ) béton réduit (𝜇𝑟𝑠𝑒𝑟𝑏 )
(𝛼𝑠𝑒𝑟 )
béton (𝜎𝑏𝑐 )
1 𝑛𝜎𝑏𝑐
𝑓 ;
0,6 × 𝑓𝑐28
2 2 𝑒 𝑛𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠𝑡
1 𝛼𝑠𝑒𝑟
0.8𝑚𝑖𝑛 𝑓𝑒 ; max ( ) 𝛼𝑠𝑒𝑟 (1 − )
3 2 3
110√𝜂𝑓𝑡28
[ ]
15 201.634 0,527 0,217
Calcul de l’excentricité e :
𝑀𝑠𝑒𝑟 13.41
𝑒= = = 0.852 𝑚
𝑁𝑠𝑒𝑟 15.67
L’excentricité étant très grande, la section sera dimensionnée en flexion simple.
Détermination du pivot :
𝛼𝑠𝑒𝑟 0.527
𝑀𝑟𝑠𝑒𝑟𝑏 = b × 𝑑2 × 𝜎𝑏𝑐 × 𝛼𝑠𝑒𝑟 (1 − ) = 1 × (0.18)2 × 15 × 0.527 (1 − )
3 3
𝑀𝑟𝑠𝑒𝑟𝑏 = 0.106 𝑀𝑁. 𝑚
𝑴𝒓𝒔𝒆𝒓𝒃 > 𝑴𝒔𝒆𝒓 ⇒ 𝒑𝒂𝒔 𝒅′ 𝒂𝒄𝒊𝒆𝒓𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é
𝑀𝑠𝑒𝑟
⇒ 𝐴𝑠𝑡 = = 4.48 𝑐𝑚²
𝑧𝑠𝑒𝑟 × 𝜎𝑠𝑡
Calcul de l’acier Transversal
Les fils ou barres de répartition horizontaux sont disposés de telle sorte que la section
totale corresponde à :
𝑐𝑚2
𝐴𝐻 ( ) ≥ 0,1 × 𝑒0 ⇒ 𝑨𝑯 = 𝟐. 𝟎𝟎 𝒄𝒎²
𝑚𝑙
Les aciers dans le sens vertical (𝐴𝑉 ) et dans le sens horizontal (𝐴𝐻 ) sont disposés de
façon à ce que la section d’acier corresponde dans chaque sens à :
𝐴𝑉 (𝑐𝑚2 /𝑚𝑙) ≥ 0,1 × 𝑒0 𝑨𝑽 = 𝟐. 𝟎𝟎 𝒄𝒎𝟐
{ ⇒ {
𝐴𝐻 (𝑐𝑚2 /𝑚𝑙) ≥ 0,075 × 𝑒0 𝑨𝑯 = 𝟏. 𝟓𝟎 𝒄𝒎²
L’enrobage des aciers est tel que :
𝒄 = 𝟑 𝒄𝒎
Les aciers de la face avant du voile sont définies tel que :
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒖𝒙 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟎 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
{
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒖𝒙 ∶ 𝑯𝑨 𝟖 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
Les aciers de la face arrière du voile sont définies tel que :
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 400 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 ∅
𝑐 = 3 𝑐𝑚
⇒ 𝑙𝑟 = 𝑙𝑠 = 35 × 1.2
𝒍𝒓 = 𝒍𝒔 = 𝟒𝟐 𝒄𝒎
a. Pré dimensionnement
⇒ 𝑫𝒆𝒒 = 𝟑, 𝟕𝟖𝟒 𝒎
Pour des raisons de bonne mise en œuvre du béton, on définit l’épaisseur minimale du
béton tel que :
𝑐𝑜𝑓𝑓𝑟𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒
{ ⇒ ℎ0 ≥ 0,12
𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑′ é𝑡𝑎𝑛𝑐ℎé𝑖𝑡é𝑟𝑖𝑔𝑖𝑑𝑒
𝑑′ 𝑜ù ℎ0 = 0,15 𝑚
Le radier étant confondu au radier général, on s’intéresse uniquement aux voiles du
réservoir.
En effet, la nappe intérieure étant la plus du liquide, elle plus succeptible d’être en contact
avec le liquide ; c’est pourquoi le calcul de ses armatures est plus contraignant car 𝜎𝑠 < 𝜎𝑠𝑡 .
𝜂𝑓𝑡28
𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 (𝛼√ ; 0,5𝑓𝑒 ; 90√𝜂𝑓𝑡28 )
𝜙𝑠
2
𝜎𝑠𝑡 = 𝑚𝑖𝑛 [ 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂𝑓𝑡28 )]
3
𝜂 ∶ 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑓𝑒 ∶ 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑 ′ é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟
𝑓𝑡28 ∶ 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛
Paramètres de calcul
𝜼 𝒇𝒆 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒕𝟐𝟖 𝜽 𝝓𝒔
1,6 400 MPa 25 Mpa 2.1 MPa 1 10
Tranche 1 2 3
Niveau (z en m) 3.15 2 1
Pression (kPa) 31.5 20 10
Effort tranchant (kN) 61.961 39.340 19.670
Acier nappe 𝐴𝑠𝑐 2.227 1.414 0.707
intérieure
𝐴𝑠𝑟 1.113 0.707 0.353
(cm²)
Acier nappe 𝐴𝑠𝑐 1.536 0.976 0.488
extérieure
𝐴𝑠𝑟 0.768 0.488 0.244
(cm²)
Les charges permanentes (poids propre du réservoir), sont directement reprises par le
radier de fondation, ceci étant, seules les charges d’exploitation (pression de l’eau) seront
considérés dans les calculs . On obtient les résultats suivants sur chaque tranche :
Tranches 1 2 3
Hauteur de la tranche (m) 1 1 1.15
Profondeur (m) 3.15 2.15 1
Charge appliquée (kN) 31.5 21.5 11.5
Moments sur appuis (kN.m) 32.81 22.40 11.98
Moment max sur plus longue portée (kN.m) 28.93 19.75 10.56
Moment max sur plus petite portée (kN.m) 1.06 0.72 0.39
Effort normal sur plus longue portée (kN) 44.73 30.53 16.33
Effort normal plus petite portée (kN) 62.37 42.57 22.77
La contrainte de calcul des aciers est la contraint limite de traction à l’état limite
d’ouverture des fissures, donné par 𝜎𝑠 .
Paramètres de calculs :
𝜼 𝒇𝒆 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒕𝟐𝟖 𝑬𝒑𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒉𝟎 𝜽 𝝓𝒔 𝝈𝒔
𝑒𝑎1 = 𝑒 + (𝑑 − 0.5ℎ)
⇒{
𝑒𝑎2 = 𝑒 − (𝑑 − 0.5ℎ)
3. Choix du ferraillage
Les sections d’acier obtenu avec le réservoir prismatique sont plus élevées que celles
obtenues avec le réservoir circulaire.
Le choix d’un ferraillage égal à celui d’un réservoir prismatique équivalent est plus
sécuritaire mais beaucoup moins économique.
L’idéal serait d’opter pour le ferraillage en modélisation prismatique au niveau des parois
rectiligne, et le ferraillage en modélisation circulaire au niveau des parois en arc.
Parois en arc :
Parois en rectilignes :
Acier de
Acier principal
Tranche répartition Acier chapeau
(horizontal)
(vertical)
Tranche Paroi de portée L 𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 14 𝑐𝑚 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝 16 𝑐𝑚
𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 14 𝑐𝑚
1 Paroi de portée l 𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 10 𝑐𝑚 𝐻𝐴 10 𝑒𝑠𝑝 20 𝑐𝑚
Tranche Paroi de portée L 𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 16 𝑐𝑚 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝 20 𝑐𝑚
𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 16 𝑐𝑚
2 et 3 Paroi de portée l 𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝 10 𝑐𝑚 𝐻𝐴 10 𝑒𝑠𝑝 20 𝑐𝑚
La mise en œuvre de ces systèmes de ferraillage peut s’avérer compliqué. Pour des raisons
de simplification de mise en œuvre, afin d’éviter d’éventuelles erreurs, nous optons pour le
ferraillage suivant :
Acier principal Acier de répartition
Tranche Acier chapeau
(horizontal) (vertical)
La plus petite paroi rectiligne à une longueur de 70 cm ; sont ferraillage sera répartie telle que :
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒉𝒐𝒓𝒊𝒛𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟏𝟎 𝒄𝒎
{
𝑨𝒄𝒊𝒆𝒓 𝒗𝒆𝒓𝒕𝒊𝒄𝒂𝒍 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟎 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎
1
𝜇𝑥 = _ 0.061
Coefficient de calcul 8(1 + 2,4𝛼 3 )
𝜇𝑦 = 𝛼 3 (1,9 − 0,9α) _ 0.534
Moments en travée
𝑀𝑡𝑥 = 0,85𝑀0𝑋 𝑘𝑁. 𝑚 16.49
(𝑴𝒕𝒙 )
𝑀𝑢 × 𝜃 × 𝛾𝑏 0.023 × 1 × 1.5
𝜇𝑢 = = = 0.064
0,85 × 𝑏0 × 𝑑 × 𝑓𝑐28 0,85 × 1 × 0.1352 × 25
2
αu = 1,25 ∗ (1 − √1 − 2 ∗ μu ) = 0.083
Calcul de la section d’acier
𝑀𝑢 × 𝛾𝑠 0.023 × 1.15
𝐴𝑠𝑡 = = = 𝟑. 𝟔𝟑 𝒄𝒎²
) (1
𝑑(1 − 0,4 × 𝛼𝑢 × 𝑓𝑒 0.135 × − 0.4 × 0.083) × 400
Section d’acier minimal :
Ast 3.63
𝜌= = = 0,0024
𝑏 × ℎ 100 × 15
3−α 3 − 0.76
𝜌0 = 0,0006 × = 0,0006 × = 0,0016
2 2
′
𝜌 ≥ 𝜌0 ⟹ 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝐀𝐬𝐭 = 𝟓. 𝟏𝟐 𝒄𝒎𝟐 ⁄𝒎𝒍
Effort tranchant
0,2 × 𝑓𝑐𝑗
𝜏𝑢𝑙 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 5 𝑀𝑝𝑎)
𝛾𝑏
𝜏𝑢𝑙 = 3,33 𝑀𝑝𝑎
𝑉𝑢 23.56 × 10−3
𝜏𝑢 = = = 0,174 𝑀𝑃𝑎
𝑏 × 𝑑 1 × 0,9 × 0,15
𝝉𝒖 < 𝝉𝒖𝒍
Il n’est donc pas nécessaire d’ajouté d’armature d’effort tranchant.
Calcul de 𝑺𝒕𝟎
Récapitulatif du dimensionnement :
Désignation Moment de flexion Section d’acier disposition
𝐴𝑠𝑡 𝑀𝑡𝑥 = 0.0165 𝑀𝑁. 𝑚 3.63 𝑐𝑚² 𝐻𝐴 12 𝑒𝑠𝑝. 25 𝑐𝑚
suivant x
𝐴𝑠𝑐 𝑀𝐴𝑖 = 0.01 𝑀𝑁. 𝑚 2.17 𝑐𝑚² 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝. 20 𝑐𝑚
𝐴𝑠𝑡 𝑀𝑡𝑦 = 0.01 𝑀𝑁. 𝑚 2.17𝑐𝑚² 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝. 20 𝑐𝑚
Suivant y
𝐴𝑠𝑐 𝑀𝐴𝑟 = 0.006 𝑀𝑁. 𝑚 1.63 𝑐𝑚² 𝐻𝐴 8 𝑒𝑠𝑝. 30 𝑐𝑚
Condition forfaitaire :
Le plus grand panneau de dalle de notre structure est telle que :
𝐿𝑥 = 4.70 𝑚
{
𝐿𝑦 = 7.00 𝑚
L’épaisseur du radier ℎ0 est définie par :
𝐿𝑥
ℎ0 ≥ ⇒ 𝒉𝟎 ≥ 𝟏𝟏, 𝟕𝟓 𝒄𝒎
40
Pré dimensionnement des nervures
L’épaisseur de la nervure doit satisfaire :
𝐿𝑚𝑎𝑥
ℎ𝑛 ≥
10
La plus grande portée entre deux poteaux est 𝐿𝑚𝑎𝑥 = 7,45 𝑚
7,45
ℎ𝑛 ≥ = 0,745 𝑚 ⇒ 𝒉𝒏 ≥ 𝟐𝟎 𝒄𝒎
10
Désignation ELU (kN) ELS (kN) Désignation ELU (kN) ELS (kN)
Poteau 1 60.52 42.47 Poteau 21 2996.66 2162.96
Poteau 2 63.27 45.55 Poteau 22 4301.88 3112.48
Poteau 3 393.22 285.25 Poteau 23 4836.17 3503.99
Poteau 4 364.70 262.06 Poteau 24 4548.01 3272.10
Poteau 5 352.09 255.59 Poteau 25 2047.39 1477.74
Poteau 6 375.28 275.37 Poteau 26 1526.80 1122.52
Poteau 7 340.06 242.88 Poteau 27 2610.46 1888.72
Poteau 8 153.50 109.68 Poteau 28 1693.69 1225.54
Poteau 9 220.06 161.86 Poteau 29 2011.43 1457.45
Poteau 10 434.02 307.97 Poteau 30 3422.20 2469.97
Poteau 11 218.86 157.46 Poteau 31 306.23 217.86
Désignation ELU (kN) ELS (kN) Désignation ELU (kN) ELS (kN)
Poteau 12 4030.17 2927.19 Poteau 32 472.35 311.11
Poteau 13 3908.40 2841.67 Poteau 33 499.98 354.53
Poteau 14 3287.93 2417.45 Poteau 34 1455.74 2136.00
Poteau 15 3474.59 2534.30 Poteau 35 2394.08 2035.89
Poteau 16 3018.36 2169.30 Poteau 36 2748.03 800.43
Poteau 17 3421.73 2521.94 Poteau 37 2805.46 1997.22
Poteau 18 3960.53 2888.95 Poteau 38 2909.87 1791.05
Poteau 19 2018.06 1495.00 Poteau 39 254.40 1062.04
Poteau 20 1889.12 1377.60 Poteau 40 1111.29 183.50
Voiles Rampe
861.13 637.88 396.90 294.00
périphériques d'accès
Voiles du Voiles de
781.40 578.81 2094.36 1551.38
réservoir soutènement
Voiles de la Murs (20
217.67 161.24 391.53 290.02
fosse septique cm)
N (kN) 81619.06 59373.49
N + poids
TOTAL
propre 82481.47 69436.14
radier (kN)
Surface minimale
𝑁𝑠𝑒𝑟 69.44
𝑆𝑚𝑖𝑛 = = = 277.76 𝑚²
𝜎̅ 0.25
𝑜𝑟 𝑆𝑏â𝑡 = 619.823 𝑚² > 𝑆𝑚𝑖𝑛
2. Dimensionnement du radier
a. Calcul des sollicitations
Le modèle de détermination des sollicitations est identique à celui d’une dalle et donné
par la figure suivante :
1
𝜇𝑥 = _ 0,0725
8(1 + 2,4𝛼 3 )
Coefficient de calcul
𝜇𝑦 = 𝛼 3 (1,9 − 0,9α) _ 0.39
Moments en travée
𝑀𝑡𝑥 = 0,85𝑀0𝑋 𝑘𝑁. 𝑚 245.03
(𝑴𝒕𝒙 )
Détermination du pivot
𝑀𝑢 × 𝜃 × 𝛾𝑏
𝜇𝑢 = ; 𝜇 < 𝜇𝐴𝐵 (= 0,186) ⟹ 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝐴
0,85 × 𝑏0 × 𝑑 2 × 𝑓𝑐28 𝑢
αu = 1,25 ∗ (1 − √1 − 2 ∗ μu )
Calcul de la section d’acier
𝑀𝑢 × 𝛾𝑠 0.023 × 1.15
𝐴𝑠𝑡 = = = 𝟑. 𝟔𝟑 𝒄𝒎²
𝑑(1 − 0,4 × 𝛼𝑢 ) × 𝑓𝑒 0.135 × (1 − 0.4 × 0.083) × 400
Il n’est donc pas nécessaire d’ajouté d’armature d’effort tranchant (acier chapeau donné
par le moment aux appuis 𝑀𝑤 , 𝑀𝑒 , 𝑀𝑛 et 𝑀𝑠 ).
Pour une hauteur de 50 cm, les résultats sont donnés par le tableau suivant :
Désignation Valeur (𝑴𝑵. 𝒎) 𝐀 𝐬𝐭 (𝐜𝐦𝟐 )
𝑴𝒕𝒙 0.159 8.37
𝑴𝑨𝒓 0.038 4.35
𝑴𝒕𝒚 0.063 4.35
Dispositives constructives
Section d’acier minimal :
Ast//y 3.26
𝜌= = = 0.000652
𝑏 × ℎ 100 × 50
3−α 𝑙𝑥
𝜌0 = 0,0006 × ;𝛼=
2 𝑙𝑦
3 − 0,67
𝜌0 = 0,0006 × = 0,0007
2
𝜌 < 𝜌0 ⟹ 𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡.
𝟎. 𝟐𝟑 ∗ 𝟎. 𝟓 ∗ 𝟏 ∗ 𝟎. 𝟗 ∗ 𝟐. 𝟏
⇒ 𝐀𝐬𝐭//𝐲 = 𝐀𝐬𝐭𝐦𝐢𝐧 = = 𝟒. 𝟑𝟓 𝒄𝒎²
𝟓𝟎𝟎
Calcul de l’espacement des barres (𝑺𝒕𝟎 ) :
650
𝜙≤ = 65 𝑚𝑚 ⇒ 𝝓𝒎𝒂𝒙 = 𝟔𝟓 𝒎𝒎
10
Choix des aciers
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝑿 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟔 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Nappe supérieure :{
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒀: 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝑿 ∶ 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
Nappe inférieure :{
𝒔𝒖𝒊𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒀: 𝑯𝑨 𝟏𝟐 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄é𝒔 𝒅𝒆 𝟐𝟓 𝒄𝒎
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 44 ∅ = 44 × 1.6
𝑐 = 5 𝑐𝑚
𝒍𝒓 = 𝟕𝟏 𝒄𝒎
c. Vérification des contraintes
Soit les variables suivantes :
𝑑′ = 0,1 × 𝒆𝒊
𝑦𝑠𝑒𝑟 = 𝛼𝑠𝑒𝑟 × 𝑑
𝑏 × 𝑦𝑠𝑒𝑟 3
𝐼𝑠𝑒𝑟 = + 𝑛 × 𝐴𝑠𝑐 (𝑦𝑠𝑒𝑟 − 𝑑′ )2 + 𝑛 × 𝐴𝑠𝑡 (𝑑 − 𝑦𝑠𝑒𝑟 )2
3
𝛼𝑠𝑒𝑟
𝑧𝑠𝑒𝑟 = 𝑑 (1 − )
3
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 𝑀𝐺 /𝐺 + 𝑀𝑄 /𝐺
𝛼𝑠𝑒𝑟 𝑑 − 𝑑′
𝜎𝑠𝑐 = 𝑛 × 𝜎𝑏𝑐 ( )
{ 𝛼𝑠𝑒𝑟 𝑑
𝑀𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑏𝑐𝑚𝑎𝑥 = × 𝑦𝑠𝑒𝑟 = 9.689 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏𝑐
𝐼𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑠𝑡𝑚𝑎𝑥 = 𝑛 × × (𝑦𝑠𝑒𝑟 − 𝑑′ ) = 161.48 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑠𝑡
𝐼𝑠𝑒𝑟
q = 117 kN/ml
𝑓𝑐28 = 25 𝑀𝑃𝑎
{ 𝑓𝑒 = 500 𝑀𝑃𝑎 ⇒ 𝑙𝑟 = 44 ∅ = 44 × 1.6
𝑐 = 5 𝑐𝑚
𝒍𝒓 = 𝟕𝟏 𝒄𝒎
aa
-48
-35
0.0
15
60
A B 2 4HA 8 l=1.65 31 10
0 4 1
6 60
3 4HA 8 l=75 00
POT-1_24 P1 POT-1_29
10 10
3x40
50 1.40 70
A-A B-B
2 2
65
65
3 3
20 20
-1.58
0.0
2.60
3.19
4.29
5 3HA 14 l=5.41 00 5.41
C D
0 6 3HA 14 l=2.21 00 2.21
12 13 5 6
6 60
7 14HA 8 l=75 00
15
60
11 2*2HA 10 l=65 00 65
0.0
90
5.65
18 18 12 3HA 10 l=4.53 00 4.53
13x40
70 5.55 70 13 3HA 10 l=6.04 00 6.04
C-C D-D
10 10
65
65
7 7
20 20
0.0
2.03
3.43
16
E F
0
16
50
23
-10
0.0
60
71
96
1.16
20 3HA 10 l=2.61 00 2.61
2x40 2x40 12
6 45
3x30 9x20 21 8HA 8 l=60 00
2.70 1.71
6 95
70 4.42 25 22 7HA 8 l=1.10 00
15
95
23 7HA 8 l=2.35 31 10
E-E F-F 15
45
24 8HA 8 l=1.36 31 10
27 2*1HA 8 l=82 21
1.00
1.00
22 22
20 20
2 15HA 8 l=2.23 62
3.02
15x20
2.52
A-A
2
1
0
70
70