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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER
SUPERIEUR EDUCATION
UNIVERSITE DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DE DOUALA
BP : 2701 DOUALA-CAMEROUN
TEL. : +237 697 54 22 40
E-Mail. : contact@enspd-udo.cm
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur à l’Ecole Nationale

Supérieure Polytechnique de Douala (ENSPD) de l’Université de Douala
Filière : Génie Civil
Option : Voies et Ouvrage d’art
SUJET : CONCEPTION ET ETUDE TECHNIQUE EN VUE DE L’ELARGISSEMENT DU PONT EN

CAISSON SUR LE FLEUVE NYONG A MBALMAYO
Effectué du 01 Février au 30 Juin 2023 à Method & Engineering
Par :
Nom et Prénom Matricule
TCHAKOUNTE FEYOU Tony Yvan 18G00289
TEMDJIO MBOUGUE Bruntol 18G00300
Encadrement professionnel de : Encadrement académique de :
 Ir NOUDJIO NGUEWO Joseph : Gérant de  Pr AMBA Jean Chills : Maître de Conférence

Method&Engineering
 Ir KAMDEM TALOM : Enseignant à l’ENSPD
 Ir NDJENG NDJENG Darryl Jamal :
Ingénieur Structure à Method&Engineering
ANNEE ACADEMIQUE : 2022 / 2023

CONCEPTION ET ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ELARGISSEMENT DU PONT EN CAISSON SUR
LE FLEUVE NYONG A MBALMAYO.
EPIGRAPHIE
« Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un
Travail répondez : bien sûr, je peux !!
Puis débrouillez-vous pour y arriver »
Théodore Roosevelt
Homme d’Etat, Homme politique,
Président des Etats Unis (1858-1919)
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ i
VOIES ET OUVRAGES D’ART/ENSPD [2022/2023]
DEDICACE
Mr et Mme FEYOU
&
Mr et Mme MBOUGUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ ii
REMERCIEMENTS
Compte tenu de la complexité de la rédaction d’un mémoire de fin d’étude, nous

témoignons donc et ce en toute honnêteté notre gratitude à tous ceux qui ont participé de près ou
de loin à la réalisation de ce mémoire en leur exprimant ici notre reconnaissance et en leur
adressant un grand merci. Nous pensons notamment :
 À notre encadrant académique, Pr AMBA Jean Chills pour le suivi très

productif dont il a fait preuve ceci au travers de ses multiples conseils et
orientations qui nous ont permis de mener à bien ce travail ;
 À notre encadrant académique, Monsieur KAMDEM TALOM EMMANUEL
qui nous a donné les directives à suivre ainsi que la conduite à tenir pour produire
un bon travail ;
 À nos encadrants professionnels, Monsieur NOUDJIO NGUEWO Joseph et
Monsieur NDJENG NDJENG Darryl Jamal pour leur entière disponibilité
nous ayant permis durant 05 mois de stage de véritablement accélérer notre
processus d’insertion en milieu socio-professionnel et d’acquérir des
compétences un peu plus pratiques ;
 Au Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala, le Pr.
Ruben MOUANGUE pour la formation de qualité que son établissement fournit
à ses étudiants et dont nous avons été bénéficiaires ;
 Au chef du département de la filière Génie Civil, Dr BIKOUN Joseph pour les
cours dispensés et les conseils prodigués ;
 A Monsieur NOUDJIO Joseph gérant de METHOD & ENGINEERING Sarl
qui a bien voulu nous accueillir au sein de sa société nous donnant de ce fait
l’opportunité d’apprendre davantage et de mettre en pratique les connaissances
acquises dans le domaine des travaux publics et Bâtiments ;
 Au responsable académique de niveau, Dr ODI ENYENGUE pour le suivi
particulier et la compréhension dont il fait preuve vis-à-vis de ses étudiants.
 À tout le corps administratif de l’ENSPD pour l’éducation de qualité qu’ils
n’ont cessé de nous apporter ;
 *(TCHAKOUNTE) À toute ma grande famille, plus particulièrement :
 À ma mère Mme NZIEMI KAMNANG Anne Marie ;
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 À mon père : Mr FEYOU TCHAKOUNTE Alain Gérard

 *(TEMDJIO) À toute ma grande famille, plus particulièrement à :
 À ma mère Mme METAGO Martine ;
 À mon père : Le feu Mr MBOUGUE ZEBAZE Martin

 À nos frères et sœurs, cousins et cousines, oncles et tantes ;
 À tous nos camarades de promotion et amis qui ont toujours affichés des
comportements très sociables et amicaux envers nous ;
 A tous les employés de l’entreprise METHOD&ENGINEERING
Nous présentons enfin notre gratitude à tous ceux et celles dont le nom n’est pas
mentionné dans ce mémoire et qui par leur assistance quelconque (financière, morale et
matérielle) nous ont aidé dans la réalisation de cette œuvre.
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PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ v
Nous avons effectué notre stage au sein de l’entreprise : METHOD&ENGINEERING

SARL qui évolue dans le cadre de ce projet comme Bureau d’étude chargée de dimensionner
l’extension du pont en caisson sur le fleuve Nyong.
SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE
Figure 1: Plan de localisation de l’entreprise Method&Engineering
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HISTORIQUE ET PRESENTATION GENERALE DE

L’ENTREPRISE
METHOD&ENGINEERING Sarl, est une entreprise fondée en 2016 et

constituée d’un groupe d’ingénieur et de techniciens Camerounais. Cette entreprise est
fondée dans le but de pouvoir être en cas de besoin l’interlocuteur direct des divers Maîtres
d’Ouvrage dans ses domaines de compétences ou encore le partenaire des structures
étrangères appelées à exécuter des projets au Cameroun. Dans l’un ou l’autre cas, cela
permettra au maître d’ouvrage camerounais ou au bureau d’études étranger de réduire le
coût de son intervention.
Tableau 1: Tableau synoptique de Method&Engineering
Eléments Descriptions
Société METHOD & ENGINEERING Sarl
473 Rue des Ecoles-AKWA

Siege Social
Immeuble en face du bar MUNYENGUE 3ième étage
B.P. 5311 - DOUALA, Cameroun
Tel (237) 681 550 624
Fax Fax (237) 233 433 975
E-mail contact@method-engineering.com
Site Internet www.methode-engineering.com
Année de Création 2016
Logo
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DOMAINE D’ACTIVITÉ :
METHOD & ENGINEERING Sarl offre une gamme complète de services touchant la
plupart des domaines d’ingénierie, et plus spécifiquement les domaines suivants :
 Les bâtiments ;
 Les travaux publics ;
 Les VRD.
COMPOSITION DU PERSONNEL :
METHOD & ENGINEERING Sarl est constitué d’un personnel qualifié dans plusieurs
domaines du BTP, on y retrouve :
 Des ingénieurs structure ;

 Des ingénieurs en électricité ;
 Des ingénieurs en fluide ;
 Des Topographes ;
 Des ingénieurs géotechniciens ;
 Des ingénieurs des travaux ;
 Des ingénieurs en QHSE ;
 Des techniciens de génie civil ;
 Des techniciens en électricité ;
 Des techniciens en plomberie ;
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CONCEPTION ET ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE L’ELARGISSEMENT DU PONT EN CAISSON SUR LE FLEUVE NYONG
A MBALMAYO.
ORGANIGRAMME HIÉRARCHIQUE :
ix
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ VOIES ET OUVRAGES D’ART/ENSPD [2022/2023]
RESUME
Dans la perspective de mise aux normes de ses infrastructures anciennes, l’Etat du Cameroun
a entrepris des projets d 'élargissements de plusieurs de ses axes routiers devenus inadaptés aux
évolutions sociales et économiques de leurs zones respectives et ce y compris les ouvrages
d’art. Celui justifiant le présent mémoire a consisté en : « LA CONCEPTION ET L’ETUDE
TECHNIQUE EN VUE DE L’ELARGISSEMENT DU PONT EN CAISSON SUR LE
FLEUVE NYONG A MBALMAYO ». L’objectif était de pouvoir, accompagné par
l’entreprise adjudicataire du marché METHOD AND ENGINEERING, concevoir
l’élargissement en question, tout en prenant en compte tous les aspects liés à la mise en œuvre
de ladite structure. Les données à disposition ont permis d’articuler ce travail comme suit : tout
d’abord la conception géométrique de la structure d’élargissement faite en tenant compte des
contraintes du projet et notamment ici le souci de concevoir un élargissement indépendant du
pont initial pour ne pas y apporter de nouvelles charges, ainsi que la possibilité de pouvoir fixer
les réseaux de fluides présents sur le pont initial. Le choix a été porté sur un plancher mixte en
élément d’extension, des poutres treillis en structure porteuse car reconnus pour leur légèreté et
facilité de mise en œuvre, des Profilés métalliques en appuis et un ancrage aux semelles
existantes pour ce qui est des fondations. Ensuite, en tenant compte des actions agissantes sur
la passerelle d’extension, le dimensionnement a permis ainsi d’avoir en élément d’extension un
plancher collaborant d’épaisseur 12cm constituée d’un bac acier de type cofraplus60 et des
solives en IPE 120. La structure porteuse du plancher est constituée de deux treillis identiques,
dont la membrure supérieure est en IPE 220, la membrure inférieure en IPE 200, les montants
en HEB 100, les diagonales en IPE 200 et des traverses en IPE 80. Cette structure repose sur
une poutre d’appui en IPE 300, liés sur les bords aux poteaux en HEB 180 par des bracons en
IPE 220. Une poutre en HEB 100 a été fixée entre les 02 poteaux pour raidir la structure et
limiter le flambement sur ces derniers. L’ancrage aux fondations existantes se fera par une
semelle de liaison avec des barres de haute adhérence fixées par scellement chimique grâce au
SIKA ANCHOREFIX 2. Enfin, une étude des prix a permis une évaluation du coût du projet à
1 585 460 490 F CFA (Un milliards cinq cent quatre-vingt-cinq million quatre cent soixante
mille quatre cent quatre-vingt-dix Francs CFA) Toutes taxes comprises.
Mots clés :
pont, élargissement, plancher collaborant, poutre-treillis, SIKA ANCHOREFIX
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ABSTRACT
With a view to bringing its old infrastructures up to standard, the State of Cameroon has
undertaken projects to widen several of its roads which have become unsuited to the social and
economic developments in their respective areas, including works of art. The one justifying this
thesis consisted of: "THE DESIGN AND TECHNICAL STUDY FOR THE WIDENING
OF THE CAISSON BRIDGE OVER THE NYONG RIVER AT MBALMAYO". The
objective was to be able, accompanied by the winning company of the METHOD AND
ENGINEERING contract, to design the widening in question, while taking into account all the
aspects related to the implementation of the said structure. The data available made it possible
to structure this work as follows: first of all, the geometric design of the widening structure
made taking into account the constraints of the project and in particular here the concern to
design a widening independent of the initial bridge so as not to not add new loads, as well as
the possibility of being able to fix the networks of fluids present on the initial bridge. The choice
was made on a composite floor as an extension element, lattice beams as a load-bearing
structure because they are recognized for their lightness and ease of implementation, metal
profiles as supports and anchoring to existing footings for the foundations. Then, taking into
account the actions acting on the extension footbridge, the dimensioning thus made it possible
to have as an extension element a collaborating floor 12cm thick consisting of a cofraplus60
type steel deck and IPE 120 joists The load-bearing structure of the floor consists of two
identical trellises, the upper chord of which is in IPE 220, the lower chord in IPE 200, the
uprights in HEB 100, the diagonals in IPE 200 and crosspieces in IPE 80. This structure rests
on a support beam in IPE 300, linked on the edges to the posts in HEB 180 by braces in IPE
220. A beam in HEB 100 was fixed between the 02 posts to stiffen the structure and limit
buckling on the latter. The anchoring to the existing foundations will be done by a bonding sole
with high adhesion bars fixed by chemical sealing thanks to SIKA ANCHOREFIX 2. Finally,
a price study allowed an evaluation of the cost of the project at 1,585,460,490 F CFA (One
billion five hundred eighty-five million four hundred sixty thousand four hundred and ninety
CFA Francs) All taxes included.
Keywords:
Bridge, Widening, Collaborating floor, Lattice girder, SIKA ANCHOREFIXE
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LISTE DE FIGURES
Figure 1: Plan de localisation de l’entreprise Method&Engineering ........................................ vi

Figure 2: Passerelle piétonne du pont sur le bras mort de la Sanaga à Edéa ............................. 8
Figure 3: Transmission des charges par système treillis aux appuis .......................................... 8
Figure 4: Elargissement du premier pont sur le Wouri par ajout de poutres ............................. 9
Figure 5: Reprise des efforts de la nouvelle poutre par le chevêtre existant ............................ 10
Figure 6: Principe d'élargissement d'un pont cadre par ouvrage accolé (Source : Revue N° 13,
Novembre 92, Ouvrage d'art-Centre des techniques d'ouvrages d'art) .................................... 11
Figure 7: Elargissement par dalle générale de pont en maçonnerie (Source : Guide technique-
Elargissement des ponts en maçonnerie) ................................................................................. 12
Figure 8: Dispositif de cintre simple (Source : www.mills.fr) ................................................. 17
Figure 9: Mise en œuvre par Cintre auto-lanceur (Source : www.epfl.ch) .............................. 17
Figure 10: Dispositif de poutre de lancement (Source : www.remi-infos.fr) .......................... 18
Figure 11: Portique roulant servant d'échafaudage pour le chantier d'élargissement du premier
pont sur le Wouri ...................................................................................................................... 19
Figure 12: modes d'assemblages (recommandé et non recommandé) par boulonnage (Source :
Cours de Construction metallique ENSPD) ............................................................................ 20
Figure 13: Assemblage par rivet (Source : Cours de Construction metallique ENSPD) ........ 22
Figure 14: Joint de rupture (source POINT.P) ......................................................................... 23
Figure 15: Joint de dilatation (Source ArchiExpo) .................................................................. 23
Figure 16: Appuis corbeau (Source Technique Béton) ............................................................ 24
Figure 17: Pont à élargir (Source : Google- Earth pro) ............................................................ 25
Figure 18: Localisation de la localité de Mbalmayo ................................................................ 27
Figure 19: Dépôt de sable (Source : Images du Pont existant) ................................................ 29
Figure 20: Fissuration et dépression sur la chaussée (Source : Images du Pont existant) ....... 29
Figure 21:Linéaire des gardes corps endommagé et dépôt de sable (Source : Images du Pont
existant) .................................................................................................................................... 29
Figure 22: Plan d'eau envahi par les herbes (Source : Images du Pont existant) .................... 29
Figure 23: Coupe transversale du pont en place (Source ; Documents du Bet Method &
Engineering) ............................................................................................................................. 30
Figure 24: Coupe au-dessus d'une pile (Source ; Documents du Bet Method & Engineering) 30
Figure 25: Logo du logiciel AutoCAD (Source site officiel d'Autodesk)................................ 34
Figure 26: logo du logiciel RSA (source site officiel d'Autodesk) .......................................... 35
Figure 27: logo du logiciel Ms Excel ....................................................................................... 35
Figure 28: Logo du logiciel Ms Office Word .......................................................................... 36
Figure 29: Logo du logiciel Ms Project ................................................................................... 36
Figure 30: SIKA ANCHORFIX ............................................................................................... 36
Figure 31: Logo de Twinmotion .............................................................................................. 37
Figure 32: Archicad .................................................................................................................. 37
Figure 33: RDM6 ..................................................................................................................... 38
Figure 34: Dalle collaborant Coffra 60 plus (fiche technique) ................................................ 42
Figure 35: Hauteur utile des lits d'armature ............................................................................. 49
Figure 36: Carte des Vents ....................................................................................................... 53
Figure 37: Abaque de détermination du Coefficient dynamique ............................................. 56
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xii
Figure 38: Illustration des directions du vent sur un pont ........................................................ 56

Figure 39: Abaque de Détermination du Facteur d'élancement ............................................... 57
Figure 40 : Comportement des Sections en fonction de leur classe (Source : Construction
métallique Polytechnique 2021) ............................................................................................... 58
Figure 41: Nomenclature d'un Profilé métallique .................................................................... 59
Figure 42: Principe de calcul des Moments de flexion (Source : Construction métallique
Polytechnique 2021) ................................................................................................................. 60
Figure 43: Combinaisons d'actions ELU et ELS (Source : Eurocode 1 Partie 2) .................... 61
Figure 44: Profilé métallique en Compression (Source : Construction métallique Polytechnique
2021)......................................................................................................................................... 62
Figure 45 : Profilé métallique en Traction (Source : Construction métallique Polytechnique
2021)......................................................................................................................................... 65
Figure 46: Détermination de la Section nette(Source : Construction métallique Polytechnique
2021)......................................................................................................................................... 66
Figure 47: Elément soumis à un Moment fléchissant et Effort Tranchant (Source : Construction
Figure 48: Elément soumis à un Moment Fléchissant et à un Effort de Traction ou Compression
.................................................................................................................................................. 68
Figure 49: Caractéristiques Techniques des Boulons .............................................................. 69
Figure 50: Paramètres de Calcul de la Pression diamétrale des pièces assemblées ................. 71
Figure 51: Modélisation de l'Extension sur le fleuve Nyong par le Logiciel RSA ................ 102
Figure 52: Modélisation de la Déformée sur RSA ................................................................. 104
Figure 53: Situation existante ................................................................................................. 110
Figure 54: Situation projetée .................................................................................................. 110
Figure 55: Vue sur l'ouvrage .................................................................................................. 111
Figure 58: Etape 1 .................................................................................................................. 112
Figure 59: Etape 2 .................................................................................................................. 112
Figure 60: Etape 3 .................................................................................................................. 113
Figure 61: Etape 4 .................................................................................................................. 114
Figure 62: Etape 5 .................................................................................................................. 115
Figure 63: Etape 6 .................................................................................................................. 116
Figure 64: Schéma mécanique de la solive ............................................................................ 125
Figure 65: Fiche technique du cofraplus 60 ........................................................................... 127
Figure 66: Gamme de portée du cofraplus60 ......................................................................... 133
Figure 67: Eléments constructif d'un plancher collaborant .................................................... 134
Figure 68: Surface d'influence reprise par la solive ............................................................... 134
Figure 69: Sens de portée de la dalle ...................................................................................... 135
Figure 70: Modélisation du système sous RDM6 .................................................................. 136
Figure 71: Diagramme des moments agissant dans la dalle................................................... 136
Figure 72: Détaille de la poutre mixte .................................................................................... 137
Figure 73: Diagramme des contraintes dans la section mixte ................................................ 140
Figure 74: Schéma de principe de la disposition de goujon ................................................... 141
Figure 75: Goujons à tête soudé avec dalle mixte .................................................................. 142
Figure 76: Schéma mécanique de la Traverse intérieure ....................................................... 144
Figure 77: Schéma mécanique du treillis soudé ..................................................................... 149
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Figure 78: Schéma mécanique Poutre d'appui ....................................................................... 169

Figure 79: Courbe des Moments fléchissant .......................................................................... 173
Figure 80: Moment fléchissant ELU tenant en compte le poids propre................................. 177
Figure 81: Moment fléchissant ELS tenant compte du poids propre ..................................... 177
Figure 82: Effort Tranchant ELU tenant compte du poids propre ......................................... 178
Figure 83: Effort Tranchant ELS tenant compte du poids propre .......................................... 178
Figure 84: Fleche a l'ELS de la poutre d'appui....................................................................... 179
Figure 85: Schéma mécanique du Bracon .............................................................................. 181
Figure 86: Schéma mécanique Poutre-raidisseur ................................................................... 185
Figure 87: Schéma mécanique du Poteau............................................................................... 188
Figure 88: Action de l'eau sur la structure.............................................................................. 189
Figure 89: Moyennes annuelles des débits du fleuve Nyong a Mbalmayo (Source Institut de
Recherche des Techniques de L’Industrie 1951-1977) .......................................................... 190
Figure 90: Diagramme des débits sur de l'écoulement du Fleuve Nyong a Mbalmayo ......... 191
Figure 91: Moment maximum ELU du Poteau vent direction x-x ........................................ 194
Figure 92: Moment maximum ELU du Poteau vent direction x-x ........................................ 195
Figure 93: Détermination de la nouvelle longueur d'âme de la Diagonale ............................ 201
Figure 94: Crochet anti-soulèvement ..................................................................................... 215
Figure 95: Définitions des paramètres ................................................................................... 215
Figure 96: Définition des paramètres ..................................................................................... 216
Figure 97: Choix du produit SIKA ......................................................................................... 216
Figure 98: Choix idéal ............................................................................................................ 217
Figure 99: Type de liaison au pied de poteau (Master 1 CMM Université de Batna 2) ........ 217
Figure 100: Modélisation du portique sous RDM6 ................................................................ 218
Figure 101: Diagramme des efforts normaux ........................................................................ 219
Figure 102: Diagramme des efforts tranchants ...................................................................... 219
Figure 103: Effort tranchant maximal sollicitant le poteau.................................................... 220
Figure 104: Différentes surfaces intervenant dans l'assemblage ............................................ 220
Figure 105: Aire comprimée sous la plaque d'assise (EC3) ................................................... 223
Figure 106: Dimension actuelle de la plaque ......................................................................... 223
Figure 107:Disposition constructive des tiges d'ancrage ....................................................... 226
Figure 108: Abaque de détermination de Cd pour les passerelles (Source : Eurocode 1 partie 4)
................................................................................................................................................ 230
Figure 109: Carte des vents de l'Afrique ................................................................................ 231
Figure 110: Directions du vent sur un tablier ......................................................................... 233
Figure 111: Abaque de Détermination de 𝜓𝜆 (Source: Eurocode 1 partie 4) ........................ 233
Figure 112: Abaque de Détermination de 𝜓𝜆 (Source: Eurocode 1 partie 4) ........................ 234
Figure 113: ABAQUE ADETS TREILLIS SOUDE ............................................................. 236
Figure 114: Choix de la courbe de flambement en fonction des Paramètres de sections .... 236
Figure 115 :Dispositions constructives relatives au boulonnage ........................................... 237
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xiv
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Tableau synoptique de Method&Engineering ........................................................ vii

Tableau 2: Types de grues à tours (Source : Techniques de Construction, Traité de l'ingénieur-
Grues de chantier) .................................................................................................................... 14
Tableau 3: Types de grues mobiles (Source : Techniques de Construction, traité de
l'ingénieur-Grues de chantier) .................................................................................................. 15
Tableau 4: Procédés de soudage (Source :www.Promeca.com) .............................................. 21
Tableau 5: Tableau récapitulatif des impacts négatifs ............................................................. 31
Tableau 6: Poids propre des éléments ...................................................................................... 43
Tableau 7: Combinaison d'action selon l'EC 1 partie 2............................................................ 44
Tableau 8: Catégories de la surface chargée selon l'EC1 ......................................................... 44
Tableau 9: Contraintes du Projet .............................................................................................. 45
Tableau 10: Analyse Multicritères (WSM) .............................................................................. 46
Tableau 11: Pression dynamique de référence ......................................................................... 53
Tableau 12: Catégories de Terrain ........................................................................................... 54
Tableau 13: Facteurs de Sécurité pour le dimensionnement (Source : Construction métallique
Polytechnique 2021) ................................................................................................................. 61
Tableau 14: Effort résistant vis à vis de la ruine plastique (Source : Construction métallique
Polytechnique 2021) ................................................................................................................. 62
Tableau 15: Valeurs de la Longueur de Flambement d'Euler (Source : Construction métallique
Polytechnique 2021) ................................................................................................................. 63
Tableau 16: Facteur d’Imperfection en Fonction des courbes de Flambement ....................... 64
Tableau 17: Coefficients de réduction en Fonctions des valeurs de l’Elancement réduit ........ 65
Tableau 18: Valeurs du Moment résistant suivant les classes de section (Source : Construction
Tableau 19: Détermination de l'aire de cisaillement suivant les types de Profilés (Source :
Construction métallique Polytechnique 2021) ......................................................................... 67
Tableau 20: Caractéristique de calcul de la longueur additionnelle ......................................... 72
Tableau 21: Récapitulatif des résultats de dimensionnement du Plancher mixte .................... 79
Tableau 22: Dimensionnement Solive Test IPE 120 ............................................................... 80
Tableau 23: Dimensionnement Membrure supérieure Test IPE 180 ...................................... 82
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xv

Tableau 26: Dimensionnement Diagonale Test IPE 180 ........................................................ 87
Tableau 27: Dimensionnement Diagonale Test IPE 200 ....................................................... 89
Tableau 28: : Dimensionnement Montant Test HEB 100 ....................................................... 90
Tableau 29: Dimensionnement Membrure inférieure Test IPE 160 ...................................... 92
Tableau 30: Dimensionnement Traverse inférieure Test IPE 80 ........................................... 94
Tableau 31: Dimensionnement Poutre d’ appui Test IPE 300 ................................................ 95
Tableau 32: Dimensionnement du Bracon Test IPE 220 ........................................................ 97
Tableau 33: Dimensionnement du Poteau Test HEB 180 ........................................................ 98
Tableau 34: Dimensionnement de la Poutre Raidisseur Test HEB 100 ................................. 100
Tableau 35: Résultats du Calcul Logiciel ELU des barres ..................................................... 103
Tableau 36: Récapitulatif des Caractéristiques du Chemisage .............................................. 104
Tableau 37: Récapitulatif des assemblages de la Structure .................................................... 105
Tableau 38: devis quantitatif et estimatif du projet ................................................................ 119
Tableau 39: Tableau de combinaison d'action pour la solive................................................. 128
Tableau 40: Caractéristiques de l'IPE 120.............................................................................. 130
Tableau 41: Valeur du moment sur la solive.......................................................................... 131
Tableau 42: Effort tranchant dans la solive ............................................................................ 131
Tableau 43: Tableau de combinaison d'action pour la solive................................................. 145
Tableau 44: Caractéristiques de l'IPE 80................................................................................ 146
Tableau 45: Valeur du moment sur la solive.......................................................................... 147
Tableau 46: Effort tranchant dans la solive ............................................................................ 147
Tableau 47: Tableau récapitulatif des efforts ......................................................................... 156
Tableau 48: Effort de dimensionnement ................................................................................ 157
Tableau 49: Caractéristiques de l'IPE 300.............................................................................. 176
Tableau 50: Valeur du moment sur la Poutre d’appui ........................................................... 177
Tableau 51: Effort tranchant dans la poutre d’appui .............................................................. 178
Tableau 52: Caractéristiques mécaniques des Boulons (Source : Manuel de Construction
Métallique Afnor Eryolles) .................................................................................................... 196
Tableau 53: Valeurs de A, B et C (EC3) ................................................................................ 222
Tableau 54: Classes d'exposition en fonction de l'environnement ......................................... 227
Tableau 55: Classe de résistance en fonction de l'environnement (cours de béton armé ENSPD
2020/2021) ............................................................................................................................. 228
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xvi
Tableau 56: Tableau de calcul de la classe structurale (cours de béton armé 2 ENSPD
2020/2021) ............................................................................................................................. 229
Tableau 57: Tableau des Caractéristiques en fonction de la catégorie de Terrain ................. 232
Tableau 58: Critères de classification de l'âme et de la semelle d'un profilé métallique ....... 235
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xvii
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS
TIG : Tungsten Inert Gas
EC : EuroCode
EN : European Norme
𝒇𝒄𝒌 : Résistance caractéristique du béton à la compression
𝒇𝒄𝟐𝟖 : Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours
E : Module élastique ou Module d’Young
𝒇𝒄𝒕𝒎 : Résistance moyenne du béton à la traction
𝒇𝒄𝒎 : Valeur moyenne de la résistance à la compression du béton
𝒇𝒄𝒅 : Résistance à la compression du béton calculée
𝒇𝒚𝒌 : Limite élastique caractéristique de l’acier
𝒇𝒚𝒅 : Valeur de calcul limite d’élasticité
𝝂 : Coefficient de poisson
G : Module de cisaillement
WSM : Weight Sum Method
𝝁𝝁 : Moment réduit ultime
𝑴𝑺𝑫 = 𝑴𝑬𝑫 : Moment maximum agissant à l’ELU
𝑪𝒏𝒐𝒎 : Enrobage du béton
𝑨𝒔 : Section d’armature
𝒃𝒕 : Largeur efficace de la poutre
𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅 : Moment résistant plastique du matériau
𝒇 : flèche
𝑷𝒓𝒅 : Résistance des connecteurs
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xviii
𝒇𝒖 : Résistance ultime en traction
𝜸𝒗 : Facteur partielle de sécurité
𝑽𝒍𝒇 : Effort de cisaillement longitudinal
𝑵𝒈 : Nombre de goujon
𝑭𝒘,𝒓𝒅 : Résistance de la soudure
𝑪𝒆 : Coefficient d’exposition
𝑪𝒅 : Coefficient dynamique
𝑪𝒇 : Coefficient de force
𝑽𝒃 : Vitesse de référence du vent
𝑪𝒓 : Coefficient de rugosité
𝑪𝟎 : Coefficient d’orographie
𝑴𝒑𝒍 : Moment plastique
𝑴𝒆 : Moment élastique
𝑾𝒑𝒍 : Module de résistance efficace
𝑵𝒔 : Effort de compression
𝑵𝑬𝒖𝒍𝒆𝒓 : Résistance d’Euler
𝝀 : Elancement
𝑳𝒄 : Longueur libre de flambement
𝝀̅ : Elancement réduit
𝑵𝑻 : Effort de traction
𝑨𝒏𝒆𝒕 : Section brute d’acier diminuée des trous
𝒇𝒓𝒆𝒅 : limite d’élasticité réduit
𝝈 : Contrainte Normale maximale
𝑭𝑩 : Résistance à la compression diamétrale des pièces assemblées
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xix
𝑭𝑻 : Résistance au cisaillement d’un boulon
𝒇𝒋𝒅 : Résistance du matériau de scellement
𝑩𝒋 : Coefficient du matériau de scellement
𝑨𝑪𝟎 : Section de la platine
𝒕𝒑 : Epaisseur de la platine
𝑰 : Moment d’inertie
𝑨𝑫𝑬𝑻𝑺 : Association pour le Développement et l’Emplois des Treillis Soudé
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/ xx
TABLE DE MATIERES
EPIGRAPHIE .............................................................................................................................. i
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. iii
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ................................................................................... v
SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE ...................................................... vi

HISTORIQUE ET PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE ........................ vii
DOMAINE D’ACTIVITÉ : .................................................................................................... viii
COMPOSITION DU PERSONNEL : ........................................................................................ viii
ORGANIGRAMME HIÉRARCHIQUE : ..................................................................................... ix
RESUME .................................................................................................................................... x
ABSTRACT .............................................................................................................................. xi
LISTE DE FIGURES ............................................................................................................... xii
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ xv
LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ................................................................. xviii
TABLE DE MATIERES ......................................................................................................... xxi
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1
PARTIE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE .......................................................................... 3
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ELARGISSEMENT DES PONTS ....................... 4

I.1.1. TECHNIQUES DE CONCEPTION DES STRUCTURES D’ELARGISSEMENT DES PONTS ... 4
I.1.2. TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES D’ELARGISSEMENT DES PONTS
13
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU PROJET ................................................................ 25
I.2.1. CONTEXTE ET LOCALISATION DU PROJET............................................................. 25
I.2.2. ENVIRONNEMENT DU PROJET ................................................................................... 26
I.2.3. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE EXISTANT .............................................................. 28
I.2.4. IMPACT DU PROJET : ............................................................................................ 30
PARTIE II : MATERIEL ET METHODES ............................................................................ 33
CHAPITRE 1 : OUTILS DU PROJET ................................................................................. 34
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE PRESENTE PAR TCHAKOUNTE FEYOU TONY YVAN ET TEMDJIO MBOUGUE BRUNTOL /GENIE CIVIL 5/
VOIES ET OUVRAGES D’ART /ENSPD [2022/2023]
xxi
II.1.1. LOGICIELS ........................................................................................................... 34

II.1.2. NORMES DE CALCUL ............................................................................................ 38
II.1.3. DONNÉES DU PROJET ........................................................................................... 40
CHAPITRE 2 : METHODES ............................................................................................... 45
II.2.1. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION ........................................................................ 45
II.2.2. MÉTHODOLOGIE DE DIMENSIONNEMENT ............................................................. 47
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSION ....................................................................... 74
CHAPITRE 1 : STRUCTURE ............................................................................................. 75

III.1.1. CONCEPTION .................................................................................................... 75
III.1.2. DIMENSIONNEMENT ......................................................................................... 79
CHAPITRE 2 : ETUDE TECHNIQUE .............................................................................. 107
III.2.1. CINÉMATIQUE DES TRAVAUX ......................................................................... 107
III.2.2. PLANNIFICATION DE L’EXECUTION ................................................... 117
III.2.3. ETUDE DE PRIX .............................................................................................. 119
CONCLUSION ET PERSPECTIVES ................................................................................... 122
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 123
ANNEXES ............................................................................................................................. 125
Annexe 1 : NOTES DE CALCULS ................................................................................... 125

A.1.1. NOTE DE CALCUL DE LA SOLIVE ............................................................ 125
A.1.2. NOTE DE CALCUL DU PLANCHER COLLABORANT ............................ 133
A.1.3. NOTE DE CALCUL DE LA TRAVERSE INFERIEURE : ........................... 144
A.1.4. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE- TREILLIS : ..................................... 149
A.1.5. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE-D’APPUI.......................................... 169
A.1.6. NOTE DE CALCUL DU BRACON ............................................................... 181
A.1.7. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE-RAIDISSEUR .................................. 185
A.1.8. NOTE DE CALCUL DU POTEAU ................................................................ 188
A.1.9. NOTE DE CALCUL DES ASSEMBLAGES ................................................. 196
A.1.10. NOTE DE CALCUL DU CHEMISAGE ..................................................... 213
A.1.11. NOTE DE CALCUL DE L’ANCRAGE DE POTEAUX ............................ 215
Annexe 2 : CARACTÉRISTIQUES DES .......................................................................... 227
A.2.1. CLASSE D’EXPOSITION DE LA STRUCTURE SELON L’EC2 ................................... 227
A.2.2. CLASSE DE RÉSISTANCE DE LA STRUCTURE : ..................................................... 228
A.2.3. CLASSE STRUCTURALE DE LA STRUCTURE : ....................................................... 229
Annexe 3 : CARACTERISTIQUES DU VENT ................................................................ 230
xxii
A.3.1. HAUTEUR TOTALE DU PONT :............................................................................. 230

A.3.2. COEFFICIENT DYNAMIQUE DE LA STRUCTURE.................................................... 230
A.3.3. DETERMINATION DE LA PRESSION DYNAMIQUE DE REFERENCE 𝒒𝒃 ................... 231
A.3.4. DETERMINATION DU COEFFICIENT 𝑪𝒆𝒛 ............................................................. 232
A.3.5. DETERMINATION DU COEFFICIENT 𝑪𝒇 ............................................................... 233
Annexe 4 : CLASSES D’ACIER ....................................................................................... 235
Annexe 5 : ABAQUES ...................................................................................................... 236
Annexe 6 : PLANCHES ..................................................................................................... 238
A.6.1. Coupe transversale ; ......................................................................................... 238
A.6.2. Profil en plan et en long ; ................................................................................. 238
A.6.3. Détail A ; .......................................................................................................... 238
A.6.4. Détail B ; .......................................................................................................... 238
A.6.5. Détail C ; .......................................................................................................... 238
A.6.6. Détail D ; .......................................................................................................... 238
A.6.7. Détail E ;........................................................................................................... 238
A.6.8. Détail F. ............................................................................................................ 238
Annexe 7 : PLANNING GANTT ...................................................................................... 239
xxiii
INTRODUCTION GENERALE
Les Infrastructures en général, et ceux du génie civil en particulier, sont construits pour
répondre à des besoins très précis. Ainsi, autant nous pouvons avoir les infrastructures dites
verticales (structures à usage d’habitation, d’entrepôt, industriel etc…) servant principalement
d’abri, autant il en existe d’autres dites horizontales (route, pont, tunnels etc…) servant à
l’écoulement des flux. Cependant, avec l’évolution de l’environnement, des politiques
publiques, des besoins sans cesse croissant des populations ou encore au gré des intérêts
personnels, il peut arriver au cours de leur vie que ces derniers puissent voir leur usage de base
changer, ou leur envergure augmenter. Transformer un bâtiment à usage d’habitation en un
entrepôt, transformer un bâtiment R+7 en R+8 ou encore élargir un ouvrage de franchissement
ou une voie de circulation demeurent des problématiques d’actualité.
Au Cameroun, le transport routier constitue le principal mode de déplacement des biens

et des personnes. Il assure plus de 90% de la demande intérieure de transport des voyageurs et
près de 75% de la demande de transport des marchandises. Dans le but de renforcer
quantitativement et qualitativement les infrastructures de transport, en particulier le réseau
routier classé, l’Etat a envisagé dans le cadre du Projet Sectoriel des Transports (PST) des «
ETUDES TECHNIQUES EN VUE DE LA MISE AUX NORMES DE LA ROUTE
YAOUNDE-MBALMAYO-SANGMELIMA ». Afin de passer à une route à dominance
catégorielle R80, ce tronçon de longueur 170 km va voir sa largeur passer de 7m à 7.5m y
compris tous les ouvrages de franchissement traversés et parmi lesquels : Le Pont en caisson
sur le fleuve Nyong. Une Campagne d’inspection visuelle et d’auscultation réalisé sur ledit
ouvrage a permis de garantir l’intégrité structurelle de ce dernier et de préconiser dans le cadre
du PST un élargissement de la route de 7m à 7.5m ainsi que des trottoirs de 1.5m à 2m.
Les projets similaires menés dans d’autres régions du pays ont mis en évidence
l’importance de la prise en compte des caractéristiques géométriques de l’ouvrage initial et
l’usage de l’ouvrage. Pour ce qui est de la géométrie initiale du pont, nous avons le cas du 1er
Pont sur le Wouri étant un pont élargi par poutres du fait qu’initialement il était un pont à
poutres. Pour ce qui est de l’usage à donner à l’élargissement nous avons à titre d’exemple le
Pont sur le bras mort de la Sanaga au niveau d’Edéa élargi par ajout d’une passerelle piétonne.
1
L’objectif général est donc de pouvoir concevoir et dimensionner la structure

d’élargissement en tenant compte des caractéristiques et contraintes du pont initial. De façon
spécifique, il s’agira de :
-Présenter une Revue de Littérature portant sur les contextes et les méthodes
d’élargissement des tabliers
-Evaluer l 'ensemble du Matériel (Logiciels, Normes de Calcul et Données du Projet) et

des Méthodes (Conception et Dimensionnement) qui seront mobilisés pour atteindre l’objectif
-Ressortir la structure d’élargissement adaptée aux contraintes spécifiques du site, la

cinématique de sa mise en œuvre ainsi que le Cout total permettant sa réalisation.
2
PARTIE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE
3
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ELARGISSEMENT

DES PONTS
L'élargissement d’un pont est un processus qui vise à augmenter la largeur du pont
existant pour répondre à des besoins spécifiques. Il peut suivant les cas s’avérer complexe dans
la mesure où les études doivent pouvoir intégrer non seulement la conception et le
dimensionnement de la structure d’extension en général, mais aussi son intégration
harmonieuse au pont existant tout en respectant les critères de sécurité, résistance et durabilité
envisagés. Que ce soit pour résoudre un problème structurel ou une volonté de moderniser le
pont existant, Les facteurs clés à prendre en compte lors de la conception des structures
d’extension sont notamment :
 La géométrie du pont existant : qui doit être prise en compte pour assurer l'intégration
harmonieuse de l'élargissement ;
 La capacité de charge : La structure d’extension conçue doit pouvoir reprendre le type
de charges suivant les exigences voulues ;
 La configuration des appuis et des piliers : Elle doit être adaptée pour assurer la
stabilité de l'élargissement ;
 Les contraintes environnementales et réglementaires : Suivant la zone de
localisation du projet (zone sismique etc…) des considérations sur la conception devront
être faites.
I.1.1. TECHNIQUES DE CONCEPTION DES STRUCTURES D’ELARGISSEMENT

DES PONTS
Concevoir une structure d’élargissement de pont requiert une certaine méthodologie. Au

travers des ouvrages de type pont ayant déjà subi cette opération, il est aisé de pouvoir dégager
à la fois la méthodologie à suivre pour ce type de projets ainsi que les différentes possibilités
d 'élargissement d’un point de vue structurel.
4
I.1.1.1. Méthodologie de Conception
La réflexion à mener pour la conception de la structure d’élargissement d’un pont passe

par les étapes suivantes
I.1.1.1.1. L’analyse des exigences du projet :

La toute première étape de la conception de l’élargissement d’un pont consiste à
l 'analyse des exigences du projet. Cette étape est particulièrement importante car elle permet
de guider l’ingénieur dans le choix des structures et matériaux qui permettront de remplir au
mieux ces exigences tout en assurant fonctionnalité, résistance et cout optimal. Cette analyse
passe par les étapes suivantes.
 La définition de la raison de l’élargissement
En général, les motivations qui poussent à élargir un pont trouvent leur origine sur des
objectifs à atteindre au niveau des ouvrages (voies routières ou ferroviaires) portées et sont de
03 ordres :
 La résolution un problème géométrique
Avec l’évolution de la technologie notamment dans le domaine des transports, les voies
de circulation peuvent à un certain moment de leur vie ne plus répondre convenablement aux
besoins des engins qui constituent le trafic du point de vue de la conception géométrique et
nécessiter un élargissement. Dans ce sens, il peut s’agir :
 D’un cas d’une voie devenue trop étroite et qui nécessite d’être régularisée afin d’avoir
une largeur de chaussée ou de voie ferroviaire correcte ;
 D’un cas d’une voie avec un tracé sinueux qui voudrait être rectifié par élargissement
des voies afin d’assurer davantage de sécurité aux automobilistes.
 La résolution d’un problème de trafic.
Dépendamment du taux de croissance des populations et des besoins de ces derniers de

pouvoir se déplacer, la nécessité de créer des voies de circulation supplémentaires constitue une
motivation majeure d’élargissement des ponts. Cet état de chose se rencontre très souvent pour :
 Des cas des voies anciennes à sens unique ;

 L’aménagement des voies supplémentaires réservées (Bus, Tramway)
5
 La résolution d’un problème de sécurité
La conception d’une voie de circulation doit tenir compte à la fois de la circulation des
automobilistes mais aussi de celle des piétons. Les migrations, l’exode rural sont entre autres
des facteurs qui conduisent à une forte augmentation de la démographie. Dans ce contexte,
l’aménagement des passages piétons peut constituer une motivation majeure.
I.1.1.1.2. Le Diagnostic de l’ouvrage existant

Après la définition des objectifs à atteindre, une bonne connaissance de l'état de la
structure et en particulier de l'état des fondations est alors primordiale afin de pouvoir vérifier
la faisabilité d'une solution d'élargissement. Il sera question de :
 Recueillir l’ensemble des notes de calculs, des sondages, des plans de recollement déjà
effectués sur le terrain afin d’évaluer la résistance, la capacité de charge actuelle du
pont ;
 Effectuer une inspection détaillée de l’ouvrage existant (moins de 3 ans avant
l’élargissement prévue) mettant en évidence les zones présentant des défauts pour
évaluer son état global actuel afin de justifier ou pas des réparations ou des
confortements préalables à l’élargissement. Cette inspection détaillée doit également
permettre d'estimer le coût des études et des travaux d'entretien et de réparation à réaliser
s’il y’a lieu. La campagne d'investigation porte essentiellement sur l'état des fondations
et les caractéristiques du matériau les constituant [5].
NB : En présence de fondations sur pieux en site affouillable, il est impératif de faire

procéder à des sondages destinés à s'assurer de leur non précarité.
I.1.1.1.3. La Conception préliminaire

Sur la base des exigences et de l'évaluation de la structure existante, une conception
préliminaire peut être réalisée. Cette conception préliminaire devra inclure le choix des
matériaux, la configuration générale de la structure d'extension par prédimensionnement et les
détails de construction. [5] Une modélisation 3D du pont élargi permettra de mieux apprécier
les détails de conception et prévoir d’éventuels problèmes.
6
I.1.1.1.4. L’Analyse structurelle

Après Conception préliminaire, une analyse structurelle détaillée doit être effectuée
pour évaluer la résistance et la capacité de charge de la structure d'extension proposée. Elle va
consister pour l’essentiel à vérifier la stabilité des fondations après élargissement. L’usage des
Logiciels de calcul de structure et de simulation diverses permettra de conclure rapidement à
une nécessité de renforcer ou non les fondations de l’ouvrage élargie [5]
I.1.1.1.5. Conception finale

Sur la base des résultats de l'analyse structurelle, une conception et un dimensionnement
final peuvent être développés, qui inclut tous les détails de construction nécessaires.
I.1.1.2. Types de conception

La conception structurale des élargissements de pont sont multiples et adaptables en
fonction des contraintes du projet. Cependant, il existe des principes généraux tenant lieu de
retour d’expérience pour un choix plus pensé de la méthode à adopter. Nous pouvons distinguer
entre autres.
I.1.1.2.1. Elargissement par Dalle

 Description : Cette méthode consiste à élargir le pont par ajout d’une dalle à ses
extrémités. Cette dalle peut être sous forme de bloc de béton coulé en place ou
préfabriqué mais aussi une Dalle en acier dans le cas d’une mise en place d’une
passerelle piétonne. Elle est souvent utilisée dans le cadre des ouvrages de moyenne ou
courte portée. Cette méthode a été utilisée dans de nombreux pays. Au Cameroun, elle
a été appliquée sur le pont en caisson traversant le bras mort de la Sanaga à Edéa d’Edéa.
En effet ce dernier a subi un élargissement par ajout d’une passerelle piéton avec reprise
des efforts par les appuis du tablier existant.
7
Figure 2: Passerelle piétonne du pont sur le bras mort de la Sanaga à Edéa
Figure 3: Transmission des charges par système treillis aux appuis
 Principe de reprise des efforts :

La reprise des efforts dans ce cas de conception peut être faite de 02 manières
 Reprise par les appuis de l’ouvrage existant (Dalle en console)
 Reprise par les appuis et fondation accolées à l’ouvrage existant.
 Avantages : permet la réalisation des travaux en maintenant partiellement ou

totalement la circulation active.
 Inconvénients :
 Conception de l’étanchéité et du système d’évacuation des eaux plus délicate,
 Peut nécessiter dans certains cas le déplacement d’infrastructures existantes (câbles
électriques, conduits d’eau ou gaz)
8
 Destruction des gardes corps initiaux (dans le cas de l’aménagement d’une voie
supplémentaire).
I.1.1.2.2. Elargissement par Poutres

 Description : Cette méthode d’élargissement consiste à ajouter des poutres
supplémentaires en acier et en béton armé ou précontraint sur lequel reposera un hourdis
ou un platelage aux extrémités du pont existant. Les nouvelles poutres seront fixées à
l’ouvrage existant soit par des boulons ou des soudures et des joints de dilatation pour
permettre aux 2 structures de se dilater et contracter en fonction des variations de
température et éviter un excès de contraintes pouvant mener à la rupture. Au Cameroun,
des ponts ont eu à subir cette méthode d’élargissement notamment le premier pont sur
le Wouri. Ce pont à poutres a vu sa largeur augmenter (2006) par l’ajout d’une nouvelle
poutre en acier appuyé sur le chevêtre du pont initial.
Figure 4: Elargissement du premier pont sur le Wouri par ajout de poutres
9
Figure 5: Reprise des efforts de la nouvelle poutre par le chevêtre existant

La reprise des efforts au niveau des appuis peut être faite de 03 façons.
 Reprise par le tablier existant (pour les ponts à grand chevêtre) ;
 Reprise par les appuis du pont existant ;
 Reprise par les appuis et fondation accolées à l’ouvrage.
 Avantages :
 C’est une solution permettant la réduction des phases de coupure totale de la circulation
(en cas de préfabrication des poutres surtout)
 Economique dans une certaine mesure par rapport à la construction d’un nouvel ouvrage
ou un élargissement par dalle
 Conception et mise en œuvre de l’étanchéité délicate
 Peut nécessiter dans certains cas le déplacement d’infrastructures existantes (câbles
électriques, conduits d’eau ou gaz.
 Destruction des gardes corps initiaux (dans le cas de l’aménagement d’une voie
supplémentaire)
10
I.1.1.2.3. Elargissement par Ouvrage accolé

 Description : Cette méthode consiste à élargir l’ouvrage par jonction avec un second
pont accolé et ayant une structure indépendante du pont existent. Cette option est
souvent prise lorsque l’ouvrage portée (voie routière ou ferroviaire) est à doubler ou
tripler. Pour des raisons esthétiques, il est recommandé de construire le second ouvrage
avec une apparence identique au premier. [7]
Figure 6: Principe d'élargissement d'un pont cadre par ouvrage accolé (Source : Revue N° 13, Novembre 92, Ouvrage d'art-Centre des
techniques d'ouvrages d'art)

 La reprise et la transmission des efforts supplémentaires est entièrement assurée
par les appuis de contact et les fondations indépendantes.
 Avantages :
 Grande possibilité d’élargissement
 Cout très élevé car il s’agit d’un nouvel ouvrage à mettre en œuvre
11
I.1.1.2.4. Elargissement par dalle générale

Description : Cette méthode d’élargissement est principalement rencontrée dans les
ponts en maçonnerie. Elle consiste à retirer et mettre en place une dalle de largeur
correspondant à l’élargissement souhaitée sur le pont initial. La dalle correspondante peut être
coulée sur place ou préfabriquée par panneaux avec assemblage par des joints. Elle nécessite
un décapage complet de la voie et d’une partie du remblai avec mise en œuvre de nouveaux
panneaux.
Figure 7: Elargissement par dalle générale de pont en maçonnerie (Source : Guide technique-Elargissement des ponts en maçonnerie)
 Principe de reprise des efforts : La reprise et la transmission des efforts supplémentaires

est entièrement assurée par la structure existante.
 Avantages : L’Elargissement par dalle générale présente comme principal avantage une
mise en œuvre aisée de l’étanchéité. Des barrières drainantes pourront être utilisées au
niveau des abouts à chaque extrémité de la dalle. Les seules eaux pouvant atteindre les
maçonneries proviendront soit de la pluie poussée par le vent et tombant en oblique, ce
qui est marginal, soit de la montée des eaux dans le cas d'ouvrages en rivière, soit de la
nappe phréatique adjacente.
 Que ce soit des dalles préfabriquées ou coulées en place, l’Elargissement par dalle
générale nécessite une coupure totale de la circulation qui, en fonction de la largeur
de l’ouvrage initial ou de la durée des travaux peuvent être de courte ou de longue
durée.
12
 Elle nécessite la démolition préalable des anciens gardes corps, trottoirs et une partie
du matériau de remplissage s’il est de mauvaise qualité.
 De manière générale, ce type d’élargissement entraine un alourdissement de
l’ouvrage. Il convient par ailleurs d’éviter les portes à faux excessifs et
dissymétriques. [5]
I.1.2. TECHNIQUES DE MISE EN ŒUVRE DES STRUCTURES D’ELARGISSEMENT

DES PONTS
Après calcul et matérialisation des différents plans d’exécution, il est question de
pouvoir mettre en œuvre ce qui a été pensé. Ainsi les deux principaux aspects qui doivent être
résolues pour ce qui concerne la mise en œuvre des élargissements sont notamment la
manutention et l’assemblage de ces différentes structures.
I.1.2.1. Manutention des structures d’élargissement de pont

L’ensemble des matériels destinés à porter, lever et transporter les structures
d’élargissement constitue ce qu’on appelle manutention. On distingue entre autres
I.1.2.1.1. Les grues

Une grue est un appareil de levage travaillant en porte à faux par l’intermédiaire d’une
membrure appelée flèche et comportant un ou plusieurs crochets de levage ou des dispositifs
de préhension tels qu’une benne preneuse, électro-aimant, grappin etc. Ses caractéristiques
principales sont notamment :
 Sa capacité de levage ;
 Sa hauteur de levage (sa portée) ;
 Son type (grue mobile, à tour ou autres) ;
 Ses caractéristiques propres ;
 Nature de la propulsion (fixe, sûr chenilles, sur pneus, sur rail etc.…) ;
 Nature de l’équipement (type de flèche) ;
 Nature de transmissions (mécanique, hydraulique, etc…) ;
 Nature de l’énergie (thermique, électrique etc…)
13
Les systèmes de grues utilisés dans les chantiers d’élargissement de ponts sont entre autres
 Les grues à tours : Ce sont des grues à flèche orientable dont le pied de flèche est situé
à une certaine hauteur, sur la partie supérieure d’un mât (ou tour). Suivant l 'orientation,
nous pouvons en dénombrer un certain nombre résumé dans le tableau suivant.
Tableau 2: Types de grues à tours (Source : Techniques de Construction, Traité de l'ingénieur-Grues de chantier)
Type Description Illustration
La flèche est articulée dans un

plan vertical pour faire varier le
Grues à flèche relevable
rayon de travail (portée) et la
hauteur de mise sous crochet.
La flèche est maintenue

horizontale, la hauteur
maximale sous crochet reste
ainsi constante quelle que soit
Grues à flèche
la portée, et la variation du
distributrice
rayon de travail est obtenue par
déplacement d’un chariot sur la
flèche ou par déplacement
horizontal de la flèche.
14
Elle reprend les caractéristiques

Grue à flèche fixe
de Grue à flèche relevable et
distributrice
 Les grues mobiles : Ce sont des grues à flèche orientable, susceptible de déplacements
autonomes d’un point à un autre sans asservissement de trajet. En fonction du mode de
transport il en existe un certain nombre recensé dans le tableau ci-dessous.
Tableau 3: Types de grues mobiles (Source : Techniques de Construction, traité de l'ingénieur-Grues de chantier)

Ce sont des ensembles
homogènes constitués d’un
châssis porteur permettant le
déplacement, et d’un
équipement grue. Ces grues
ne comportent en général
Grues qu’une cabine unique
automotrices contenant les organes de
manœuvre de la grue et de
conduite du véhicule ; elles
sont en général sur
pneumatiques et nécessitent
des stabilisateurs pendant le
travail.
15

constitués par un véhicule
Grues sur porteur autonome sur lequel
porteur est adapté un équipement
grue autonome (tourelle,
cabine, flèche)

constitués d’un châssis
porteur équipé de chenilles,
Grue sur
permettant la translation, sur
chenilles
lequel est installé un
ensemble grue (tourelle
tournante, cabine, flèche)
I.1.2.1.2. Les Cintres

C’est un matériel de manutention utilisée dans le chantier de ponts servant à la fois
d’échafaudage mais aussi d’appareil de levage et de transport des charges. On distingue deux
types principalement :
 Les Cintre classique : c’est un étaiement de type échafaudage renforcé qui soutient le
coffrage permettant de couler le tablier. Il est envisagé dans la mise en œuvre des
élargissements pour des structures coulées en place ou alors comme échafaudage de
travail et est le plus utilisée pour des ponts de petite ampleur.
16
Figure 8: Dispositif de cintre simple (Source : www.mills.fr)
NB : Dans l’optique où le cintre devra être utilisé dans le sens d’échafaudage et que
l’obstacle traversé est un cours d’eau, alors on utilise un cintre suspendu accroché au
pont existent.
 Le Cintre auto-lanceur ou autoporteur : c’est un étaiement de type échafaudage

renforcé qui prend appui sur les appuis de l’ouvrage et est capable de se déplacer de
façon autonome d’une travée à l’autre. Cette autonomie est très utilisée dans les
chantiers d’élargissement des ponts de grandes hauteurs [8]
Figure 9: Mise en œuvre par Cintre auto-lanceur (Source : www.epfl.ch)
17
I.1.2.1.3. La poutre de lancement

Pour des chantiers d’élargissement de ponts à l’aide des préfabriqués, la méthode de
pose par poutre de lancement est préférentiellement utilisée. Technologie inventée par Eugène
Freyssinet, il s’agit d’une poutre s’appuyant sur 2 appuies et qui, à l’aide d’un pont roulant
permet de transporter la structure d’extension du lieu de préfabrication vers le lieu de fixation.
Il est auto déplaçable et s’affranchit donc de presque toutes les règles liées au franchissement.
Figure 10: Dispositif de poutre de lancement (Source : www.remi-infos.fr)
I.1.2.1.4. Les Portiques roulants

Les portiques roulants sont des appareils destinés à soulever, transporter et déposer des
charges. Ils se déplacent sur des chemins de roulement parallèle. Leur accessoire de levage
(crochet, fils, câble etc…) est suspendu par l’intermédiaire d’un câble et de poulies à un
mécanisme de levage (treuil ou palan) susceptible de se déplacer perpendiculairement aux
chemins de roulement de l’appareil. Dans les chantiers d’élargissement des ponts, elles peuvent
être utilisés soient pour le transport des structures d’élargissement ou comme échafaudage de
travail. Lorsqu’ils sont utilisés comme échafaudage, ils sont démunis des accessoires de levage.
18
Figure 11: Portique roulant servant d'échafaudage pour le chantier d'élargissement du premier pont sur le Wouri
I.1.2.2. Assemblage des structures d’élargissement de pont

En fonction du type de matériau utilisé et du système constructif mis en place pour
reprendre les efforts, Il existe des systèmes d’assemblage multiples entre les structures
d’élargissement et les ponts existants. On a entre autres :
I.1.2.2.1. Le Boulonnage
Dans le cas des liaisons de structure d’élargissement béton-acier ou acier-acier, Le
boulonnage est un mode d’assemblage qui consiste à solidariser la structure d’élargissement et
la structure existante avec des boulons. Suivant la résistance souhaitée, l’on peut utiliser les
boulons ordinaires ou les boulons haute adhérence. Ce mode d’assemblage induit des zones
particulières plus fragiles que les zones courantes car les sections sont plus réduites du fait du
perçage. En outre, les assemblages sont soumis à des sollicitations qui peuvent s’inverser et les
contraintes peuvent changer de sens. (Par exemple dans un élargissement par poutres, une
poutre peut fléchir dans le sens positif sous charge permanente et dans le sens négatif sous
soulèvement par le vent). [2] C’est pourquoi il faut être particulièrement vigilant dans la
conception et le calcul de ces assemblages, afin de se prémunir contre tout risque de rupture
brutale. Il faut assurer, au travers de l’assemblage la transmission parfaite des forces, afin de ne
pas créer d’effort ou de moments secondaires parasites. Pour cela, quelques précautions
élémentaires sont à prendre : Il faut proscrire tout assemblage par recouvrement simple et
utiliser un assemblage symétrique par double couvre –joint. D’un point de vue mécanique, ce
sont des assemblages pouvant être soumis à la traction, au cisaillement ou aux deux efforts
simultanément.
19
Figure 12: modes d'assemblages (recommandé et non recommandé) par boulonnage (Source : Cours de Construction metallique
ENSPD)
I.1.2.2.2. La Soudure
Dans le cas des assemblages d’élargissement de pont acier-acier, le procédé de
soudure métallique peut être utilisé. Les assemblages soudés ont pour rôle de solidariser
plusieurs pièces entre elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses
sollicitations entre les pièces. La réalisation d’un cordon de soudure permet de bloquer dans
toutes les directions. Le cordon de soudure doit principalement travailler au cisaillement. Il
faudrait éviter de soumettre un cordon à des contraintes de traction toutes fois il est possible de
soumettre un cordon à une extension. La réalisation d’un cordon nécessite une source de chaleur
puissante et régulière. En effet, la soudure consiste à la mise en place, par élévation de
température, d'un bain de métal en fusion qui s'unit aux pièces à relier. La méthode de soudure
doit permettre de constituer un assemblage par continuité de matière. Les propriétés mécaniques
du métal d'apport doivent avoir sensiblement les mêmes caractéristiques que celles des aciers à
souder. Le contrôle strict des soudures s'effectue par radiographie. [2] Cette méthode est très
performante, mais relativement onéreuse. Les assemblages soudés présentent des inconvénients
et des problèmes tel que :
 Apparition de micro fissures dues au refroidissement

 Apparition de déformations géométriques de la pièce dues aux effets de dilatations et
aux retraits
 Main d’œuvre qualifiée et matériel spécifique
 Contraintes résiduelles dans le cordon
20
Tableau 4: Procédés de soudage (Source :www.Promeca.com)

Le métal d'apport est transféré par un arc
électrique jaillissant entre l'âme de
l'électrode enrobée et la pièce. La chaleur
dégagée par l'arc électrique fait fondre
simultanément, le métal de base (la pièce),
l'âme métallique et l'enrobage de l'électrode,
créant ainsi le bain de fusion qui recueille
Soudage
les gouttes de métal d'apport et de laitier
par Arc
fondus transférées dans le plasma de cet arc.
MMA
Une partie des constituants de l'électrode est
volatilisée, contribuant à créer l'atmosphère
dans laquelle l'arc jaillit. L'enrobage fondu,
de faible densité recouvre le bain de fusion
formant le laitier qui protège le métal
déposé pendant et après la solidification.
Un arc électrique est établi entre une

électrode non fusible en tungstène et la
pièce à souder.
L'électrode, le métal d'apport en cours de
fusion, le bain de fusion et les zones
Soudure
avoisinantes sont protégés contre l'action de
TIG
l'oxygène et de l'azote de l'air par une
atmosphère de gaz neutre, généralement de
l'argon. Par commodité, ce procédé est
désigné sous le nom de TIG, initiales des
mots anglais "Tungsten Inert Gas".
21
Les procédés de soudage MIG MAG

mettent en œuvre un arc sous une protection
gazeuse. L'électrode est fusible et sert de
métal d'apport. L'électrode, le métal
transféré dans l'arc et le bain de fusion sont
protégés de l'air ambiant par un flux de gaz
Soudure qui est inerte dans le cas du soudage MIG et
MIG/MAG actif dans le cas du soudage MAG. Cette
définition explique les noms MIG, de
l'anglais "Métal Inert Gas", et MAG " Metal
Active Gas".En soudage manuel, ces
produits sont appelés "semi-automatiques"
par ce que le fil est dévidé automatiquement
dès l'amorçage de l'arc.
I.1.2.2.3. Le Rivetage
Le rivet est une pièce métallique constituée d'un corps (le collet) et d'une tête qui est
mise en place dans un percement et dont l'extrémité est ensuite matée du côté opposé à la tête
afin de relier deux pièces ayant un contact plan [2]. Aujourd'hui, le rivetage n'est plus utilisé en
dehors de la restauration des ouvrages anciens ou dans le cadre d'une utilisation à des fins
esthétiques.
Figure 13: Assemblage par rivet (Source : Cours de Construction metallique ENSPD)
22
I.1.2.2.4. Assemblage par dispositif spécial :

Le joint est une interruption partielle ou totale réalisée sur un matériau ou un ouvrage.
Ce vide est comblé par des produits souples assurant la jonction entre les éléments tout en
accompagnant les éventuels mouvements subis par la structure. Dans le cas des structures
d’élargissements, il est commun d’utiliser des joints de rupture ou encore des joints de
dilatation.
 Joint de rupture : De façon générale, ces joints sont utilisés afin que deux structures
puissent être liées sans transfert d’effet. Elle permet le déplacement vertical
indépendante de chaque structure vis-à-vis de l’autre structure.
Figure 14: Joint de rupture (source POINT.P)
 Joint de dilatation : Ils sont chargés de compenser les mouvements des matériaux, qui
s'épandent ou se rétractent en réaction aux variations de température. Dans le gros
œuvre, les joints de dilatation doivent occuper toute l'épaisseur du dallage ou de la
chape.
Figure 15: Joint de dilatation (Source ArchiExpo)
23
Les joints ne sont pas les seuls dispositifs spéciaux d’assemblage de structures, on a
aussi l’appuis corbeau, en effet dans le cadre d’un élargissement par structure accolée, l’appui
corbeau est principalement utilisé car il offre une bonne plateforme sur laquelle va venir se
greffer la nouvelle structure.
Figure 16: Appuis corbeau (Source Technique Béton)
24
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU PROJET
I.2.1. CONTEXTE ET LOCALISATION DU PROJET
Dans le Cadre du projet de réalisation des ETUDES DE MISE AUX NORMES DE

L’AXE YAOUNDE-MBALMAYO-SANGMELIMA, l’Etat envisage de faire passer ce
tronçon routier à une route à dominance catégorie R80. Pour ce faire, un élargissement de la
voie est prévu tout le long du trajet y compris les ouvrages d’art. Le projet objet de ce mémoire
concerne l’élargissement du pont en caisson permettant de franchir le fleuve Nyong. Ce pont
devra être élargi avec une chaussée devant passer de 7m à 7,5m et les trottoirs de 1,5m à 2m.
Cet ouvrage est localisé dans la région du Centre, Département du Nyong-et-so’o et dans la
ville de Mbalmayo.
Figure 17: Pont à élargir (Source : Google- Earth pro)
25
I.2.2. ENVIRONNEMENT DU PROJET
La région du Centre est l’une des dix (10) régions du Cameroun, avec pour chef-lieu la
ville de Yaoundé. Cette région présente plusieurs départements dont le département du Nyong-
et-so’o avec la ville de Mbalmayo comme chef-lieu. La population est estimée à près de 122 808
habitants (2018) et est située entre le 30° 31’ de latitude Nord et le 11° 30’ de longitude Est.
Ses Communes sœurs du même département sont Akoéman, Dzeng, Mengueme, Ngomedzap
et Nkolmetet. Pour une superficie évaluée à près de 650 𝑘𝑚2 , Mbalmayo est une ville moyenne,
parfois classée comme deuxième plus grande agglomération de la Région du Centre après
Yaoundé. La Commune de Mbalmayo a été créée par arrêté n°431 du 31 août 1950. Elle est
constituée de deux (02) groupements (Bane centre et Bane nord) et vingt-huit (28) villages. La
partie urbaine compte neuf (9) quartiers. De par sa position de ville carrefour, Mbalmayo est la
principale porte d’entrée de la Région du Sud et des pays voisins, On y accède par voies
bitumées, avec d’une part la nationale N°2 par Ebolowa, vers le Gabon et la Guinée Equatoriale
et d’autre part, la nationale N°9 par Sangmélima, vers le Congo Brazzaville et le Gabon Aussi,
depuis les indépendances la localité s'est positionnée comme ville des services et plaque
tournante pour la commercialisation du cacao, du bois et des produits agros pastoraux. Cette
unité administrative est limitée : au Nord-Est par l’arrondissement de Mfou (département
Mefou et Afamba) ; au Nord-Ouest par l’arrondissement de Bikok (département Mefou et
Akono) ; au Sud par l’arrondissement de Mengueme (département Nyong et
So'o) ; au Sud-Est par les arrondissements d’Akoéman et Nkolmetet (département Nyong et
So'o).
26
Figure 18: Localisation de la localité de Mbalmayo
I.2.2.1. Climat
MBALMAYO est fortement influencé par les paramètres climatiques propres aux
régions équatoriales. En effet les températures sont élevées et constantes tout le long de l’année.
La moyenne annuelle se situe autour de 24,8°C. Située à une altitude moyenne de 700m, la
région connaît une très légère augmentation des températures moyennes par rapport à la région
autour de Yaoundé.
I.2.2.2. Végétation
Le climat équatorial de type guinéen qui règne sur la région est favorable à
l’établissement de la forêt. L’humidité permanente au cours de l’année entretient la forêt dense.
Cette forêt marque la transition entre la forêt sempervirente méridionale et les savanes péri-
forestières septentrionales du territoire camerounais. Au sein de cette forêt, l’empreinte des
actions anthropiques est très visible et apparaît nettement dans le modelage des paysages. Le
milieu est désormais caractérisé par un couvert végétal en mosaïque.
I.2.2.3. Relief et sol

Le relief de la commune de MBALMAYO est un plateau dont l’altitude moyenne est
comme sur l’ensemble du plateau sud-camerounais, elle se situe entre 650m et 800m. La
27
morphologie générale présente une relative platitude qui peut apparaître comme un facteur
favorable au déplacement des engins dans le cadre des travaux agricoles. Cette platitude est par
endroit perturbée par la présence des collines aux sommets arrondis et aux versants convexes,
avec affleurement rocheux et des vallées principalement occupées par le Nyong et ses affluents.
Le relief de plateau que l’on observe ici est caractérisé par la succession des collines
aux sommets aplanis et allongés. La monotonie est rompue par quelques mornes rocheux qui
semblent avoir mieux résisté à l’érosion par aplanissement.
I.2.2.4. Hydrographie
La région entière appartient au bassin du Nyong. Le Nyong est le principal cours d’eau
de l’arrondissement de MBALMAYO et l’un des plus importants du plateau sud-camerounais.
D’orientation générale est-ouest, il est limité au nord par le territoire du village Faekélé d’où
partent d’ailleurs certaines de ses rivières tributaires comme Mokorava, Opala, Mbembé, Toro,
Otongoué. L’abondance des pluies assure un débit assez important tout le long de l’année. Le
régime est équatorial et caractérisé par deux périodes de hautes eaux et deux périodes d’étiage.
I.2.3. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE EXISTANT

L’ouvrage de franchissement devant être élargi est un pont en caisson de 125m,
comportant 5 travées isostatiques de 25m chacune, le tablier à une largeur de 10m, dont 7m de
chaussée et deux trottoirs de 1,5m chacune il s’agit donc d’un pont de première classe. Des
gardes corps métalliques et des réseaux de distributions sont visibles aux abords de ce dernier.
Du fait de sa vétusté (pont ayant plus de 30 ans), il présente des signes de décrépitudes
caractérisées par des dépôts de sable, des fissures, faïences et des gardes corps défectueux. On
peut aussi observer un dépôt de sable qui se forme au niveau des abords du pont, sable qui
empêche l’irrigation des eaux vers les gargouilles du pont avec un linéaire qui n’est plus
continu. Le Pont en caisson est déposé sur 06 appuis (4 piles en voiles et 2 culées) de forme
triangulaire aux extrémités. En ce qui concerne la fondation nous avons une fondation sur
semelle filante avec un tirant d’air d’environ 8 m et un tirant d’eau de 5 m maximum.
28
Figure 20: Fissuration et dépression sur la chaussée (Source :

Figure 19: Dépôt de sable (Source : Images du Pont existant)
Images du Pont existant)
Figure 21:Linéaire des gardes corps endommagé et dépôt de

sable (Source : Images du Pont existant)
Figure 22: Plan d'eau envahi par les herbes (Source : Images du
Pont existant)
29
Figure 23: Coupe transversale du pont en place (Source ; Documents du Bet Method & Engineering)
Figure 24: Coupe au-dessus d'une pile (Source ; Documents du Bet Method & Engineering)
I.2.4. IMPACT DU PROJET :

Un impact se présente comme étant tout changement intervenant dans l'environnement
résultant directement ou indirectement de l'action d'un projet. Les projets du génie civil en
général sont des projets qui, pour la plupart, bouleversent l’écosystème en place. Les projets de
réhabilitation et de réaménagement ne sont pas en reste, bien que venant se greffer sur des
projets existants, leur construction impacte également sur l’environnement dans lequel ils sont
construits. Dans le cadre de ce projet, les impacts que nous décrivons sont observé à plusieurs
niveau, particulièrement sur :
 Les travaux de construction de l’élargissement ;

 Les travaux d'aménagement et d'équipement ;
 L'exploitation des infrastructures mises en place.
30
I.2.4.1. Impacts négatifs

Au vu de ce qui précède, le projet de d’élargissement du pont sur le fleuve Nyong pourra
générer de nombreux impacts donc l’ampleur ou la gravité dépendront d’une part de l’état initial
de l’environnement récepteur et d’autre part de la prise en compte en phase exécution des
mesures de mitigation. Les points les plus sensibles de l’environnement sont :
 Les travailleurs et les riverains ;

 L’atmosphère ;
 Les sols ;
 Les eaux ;
 La flore ;
 La faune.
Le tableau ci-dessous résume l’essentiel des rejets et nuisances potentiels liés aux activités
du projet.
Tableau 5: Tableau récapitulatif des impacts négatifs
N° DESIGNATION NUISANCE POTENTIELLE

Pollution sonore, trouble de repos et de sommeil des
Bruit émis par les vrombissements de
riverains du projet, Assourdissement des conducteurs et
1 moteurs de véhicules et engins de
ouvriers du projet, Perturbation et éloignement de la faune
chantier.
avoisinante
Fumée et gaz carbonique émis par le Pollution de l’air et de l’atmosphère Contribution à la
2 fonctionnement des mêmes véhicules et destruction de la couche d’ozone protectrice de l’humanité
engins de chantiers et à l’accélération du réchauffement climatique
Risque d’incendie, Pollution de l’air et trouble respiratoire
Déversement accidentel de carburant sur
pour les ouvriers et les riverains, Contamination des eaux
3 le site du projet ou dans son
et empoisonnement de la faune aquatique, pollution de la
environnement immédiat
nappe phréatique par infiltration.
Enlaidissement des sols et du paysage par leur aspect noir
et sale, Pollution du sol et de la nappe phréatique par
Epandage désordonné des déchets de
4 infiltration, pollution de l’air et trouble respiratoire pour
vidange (huiles et graisses) dans la nature
les ouvriers et les riverains, Contamination des eaux et
empoisonnement de la faune aquatique.
31
Risque d’incendie, pollution de l’air et trouble respiratoire

Déversement des fuites de bitume sur le
pour les ouvriers et les riverains, Contamination des eaux
5 site du projet ou dans son environnement
et empoisonnement de la faune aquatique, Pollution de la
immédiat
nappe phréatique par infiltration.
I.2.4.2. Impact positif

L’écoulement plus aisé des produits agricoles vers les zones industrielles, impactant
considérablement l’économie du Cameroun, est le principal avantage de ce projet, nous avons
en outre plusieurs autres avantages secondaire, mais tout aussi important :
 Une meilleure mobilité des populations dans la ville de Mbalmayo ;

 L’augmentation du niveau de confort dans le pont ;
 Réseau routier plus fluide
32
PARTIE II : MATERIEL ET METHODES
33
CHAPITRE 1 : OUTILS DU PROJET
Afin de répondre de façon optimale à la problématique de conception et de

dimensionnement du système d’élargissement du pont en caisson, nous avons mobiliser en plus
des capacités intellectuelles d’ingénieurs de conception un certain nombre d’outils et matériels
d’aide à la conception et au dimensionnement.
II.1.1. LOGICIELS
Pour l’ingénieur génie civil, le logiciel est un outil d’aide à la conception permettant
d’automatiser un certain nombre de calculs et optimiser les délais dans les projets en général.
Une large gamme est mise à la disposition de l’ingénieur allant des logiciels de dessin
technique, de rendu et de calcul de structure. Dans le cadre de ce travail, les logiciels d’aide à
la conception qui seront utilisés sont les suivants.
II.1.1.1. AUTOCAD
Autocad est un logiciel de dessin assisté par ordinateur (DAO) créé en décembre 1982
par Autodesk. Ses fichiers sont organisés en calques dont l’utilisateur peut gérer l’affichage
ainsi que certaines propriétés. Il présente l’avantage d’offrir un nombre important de logiciels
complémentaires facilitant son utilisation, un format DXF (Drawing eXchange Format) servant
à échanger des fichiers DAO ou CAO entre systèmes n'utilisant pas le même format de fichier
natif, un format DWF destiné à la publication des dessins sur le Web. Les fichiers peuvent être
lus au moyen d'un logiciel diffusé gratuitement (mais non libre). Dans le cadre de ce mémoire,
il sera utilisé pour les dessins de conception de l’élargissement ainsi que les différents détails
d’exécution dudit projet.
Figure 25: Logo du logiciel AutoCAD (Source site officiel d'Autodesk)
34
II.1.1.2. ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS (RSA)

Robot Structural Analysis est un logiciel de Conception Assisté par Ordinateur (CAO)
développé par la maison Autodesk. Il permet d’analyser des charges structurelles qui vérifient
la conformité aux normes et utilise des flux de travail intégrés à la BIM pour échanger des
données avec d’autres logiciels. Dans le cadre de ce mémoire, le logiciel RSA sera utilisé pour
les différentes vérifications et comparaisons au calcul manuel de la structure d’élargissement.
Figure 26: logo du logiciel RSA (source site officiel d'Autodesk)
II.1.1.3. MICROSOFT OFFICE EXCEL

Microsoft Office Excel est un logiciel tableur de la suite bureautique Microsoft Office
développé et distribué par l'éditeur Microsoft. La version la plus récente est Excel 2021. Il est
destiné à fonctionner sur les plates-formes Microsoft Windows, Mac OS X, Android ou Linux.
Le logiciel Excel intègre des fonctions de calcul numérique, de représentation graphique,
d'analyse de données (notamment de tableau croisé dynamique) et de programmation, laquelle
utilise les macros écrites dans le langage VBA (Visual Basic for Applications) qui est commun
aux autres logiciels de Microsoft Office. Dans le cadre de ce mémoire, il sera utilisé dans le but
de faire l’étude de prix et évaluer le coût du projet.
Figure 27: logo du logiciel Ms Excel
II.1.1.4. MICROSOFT OFFICE WORD
Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte publié par Microsoft. La version
la plus récente est Word 2021. Il regroupe à la fois un éditeur de textes interactif et un
compilateur pour un langage de mise en forme de textes ainsi que des outils permettant
d’effectuer des opérations de publication, comme l’ajout de graphiques (diagrammes,
35
graphiques économiques, formes géométriques, illustrations, équations) aux documents. Dans

le cadre de ce mémoire, il sera utilisé pour la rédaction et la mise en forme
Figure 28: Logo du logiciel Ms Office Word
II.1.1.5. MICROSOFT OFFICE PROJECT
Microsoft Project est un logiciel de gestion de projets édité par Microsoft. Il permet aux
chefs de projet et aux planificateurs de planifier et piloter les projets, de gérer les ressources et
le budget, ainsi que d'analyser et communiquer les données des projets.
Figure 29: Logo du logiciel Ms Project
II.1.1.6. SIKA ANCHORFIX

Le SIKA ANCHORFIX est un logiciel conçu par l’entreprise SIKA permettant de
choisir le produit de la gamme Sika Anchorfix (résine époxydique à deux composants, sans
solvant, thixotrope, conditionnée en cartouche mono corps, à hautes performances pour tiges
filetées et barres d'armatures dans du béton fissuré / non fissuré) approprié pour le scellement
chimique des tiges filetées et des aciers de béton.
Figure 30: SIKA ANCHORFIX
36
II.1.1.7. TWINMOTION
Twinmotion est un logiciel de rendu crée en 2005. Il permet d’insérer les projets dans un
environnement dynamique, le visionner en temps réel, créer des présentations réalistes et
animées à partir des données 3D. Dans le cadre de ce projet, il sera utilisé pour le rendu et la
mise en situation de la solution d’élargissement.
Figure 31: Logo de Twinmotion
II.1.1.8. ARCHICAD
Archicad est un logiciel d’architecture édité par la société hongroise Graphisoft, du

groupe allemand Nemetchek, qui permet de modéliser les bâtiments et ouvrages en 3D puis
établir divers documents nécessaires à sa construction.
Figure 32: Archicad
II.1.1.9. RDM 6
RDM6 est un logiciel destiné à l'enseignement du calcul des structures. Il est utilisé
dans notre mémoire dans le cadre des calculs RDM que nous aurons à faire. Il comprend
plusieurs modules parmi lesquels : le module flexion et le module ossature.
37
Figure 33: RDM6
II.1.2. NORMES DE CALCUL

Les normes de calculs ou de dimensionnement sont un ensemble de textes scientifiques
devant guider le choix des matériaux, la définition des charges et la démarche à suivre pour le
dimensionnement de diverse structure. Pour le dimensionnement de la structure d’extension,
les normes utilisées sont principalement les normes Eurocodes. Elles vont de l’Eurocode 0 à 9.
II.1.2.1. Eurocode 0 ou EC0
L’EC0 a pour titre : « Base de calcul des structures » elle est entièrement basée sur la
norme européenne de 1990 en abrégé EN 1990. Elle définit des principes et des exigences en
matière de sécurité, d'aptitude au service et de durabilité des structures, décrit les bases pour le
dimensionnement et la vérification de celles-ci, et fournit des lignes directrices concernant les
aspects de la fiabilité structurale qui s'y rattachent. L’EC0 est destinée à être utilisée
conjointement avec les autres EC pour la conception structurale des bâtiments et ouvrages de
génie civil, y compris les aspects géotechniques, la résistance à l'incendie, les situations
sismiques, l'exécution et les structures provisoires
L’EC1 ayant pour titre « Action sur les structures », définit la manière de calculer les
charges à prendre en considération lors du calcul d'une structure, sous l'effet de différents types
d'actions et pour certaines constructions particulières (ponts, silos,). La première partie
38
(EN1991-1) qui concerne les actions générales est elle-même divisée en différentes sous-
parties, où sont définies les charges à prendre en considération pour différents types d'actions
(poids propres, charges d’exploitation, vent, neige, actions thermiques, actions en cours
d’exécution, …). Les 3 autres parties traitent respectivement des actions sur les ponts dues au
trafic, des actions induites par les appareils de levage et les machines et des silos et réservoirs.
Ayant pour titre « Calcul des structures en Béton Armée », l’EC2 est la norme
européenne entièrement dédiée aux constructions utilisant le matériau béton. La première
partie divisée en deux parties concerne les règles générales. L'EN 1992-1-1 décrit les
principes et les exigences pour la sécurité, l'aptitude au service et la durabilité des structures en
béton, ainsi que des dispositions spécifiques pour les bâtiments. Elle est fondée sur le concept
d'état-limite, utilisé conjointement avec une méthode aux coefficients partiels. Les principes,
les exigences et les règles de calcul des structures de bâtiments exposés au feu sont quant à eux
décrits dans l’EN 1992-1-2. Les deux autres parties traitent des ponts en béton et des silos et
réservoirs.
L’EC 3 s’applique au calcul des bâtiments et des ouvrages de génie civil en acier. Il est
conforme aux principes et exigences concernant la sécurité et l’aptitude au service des
structures. Les bases de leur calcul et leur vérification sont données dans l’EN 1990 relatif aux
bases de calcul des structures. L’EN 1993-1 est la première des six parties de l’Eurocode 3. Elle
fournit des règles de calcul génériques destinées à être utilisées avec les autres parties EN 1993-
2 à EN 1993-6 qui elles sont spécifiques à des éléments de structures métalliques (ponts
métalliques, tours, mâts, cheminées, silos, réservoirs, canalisations, pieux, palplanches et
chemins de roulement). Elle donne aussi des règles supplémentaires spécifiques aux bâtiments.
L’EN 1993-1 comprend douze sous-parties, chacune concernant des composants en acier, des
états limites ou des matériaux spécifiques.
39
L'Eurocode 4 s'applique au calcul des éléments et structures mixtes destinées aux

bâtiments et aux ouvrages de génie civil. Il est conforme aux principes et exigences concernant
la sécurité et l'aptitude au service des structures, les bases de leur calcul et leur vérification qui
sont donnés dans l'EN 1990 relative aux bases de calcul des structures. L’EN 1994-1-1 décrit
les principes et exigences de sécurité, aptitude au service et durabilité des structures mixtes
acier-béton, ainsi que des dispositions spécifiques pour les bâtiments. Elle est basée sur le
concept d'état limite utilisé conjointement avec une méthode par coefficients partiels. La partie
2 de l'Eurocode 4 donne les règles de calcul pour les ponts mixtes acier-béton ou éléments de
ponts en supplément aux règles générales de l'EN 1994-1-1. Les ponts à haubans ne sont pas
pleinement couverts par cette partie
II.1.3. DONNÉES DU PROJET

Les Hypothèses considérés pour le présent sont notamment de 02 ordres :
-Au niveau des caractéristiques des matériaux
-Au niveau des charges
II.1.3.1. Caractéristiques des matériaux

Les caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés pour le dimensionnement sont
les suivantes :
II.1.3.1.1. Béton :
 Béton pour chemisage et semelle :

 Classe d’exposition : XS2
 Classe structurale : S5
 Classe de résistance du béton : C30/37
 Résistance à la compression du béton à 28jrs : 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟎𝑴𝑷𝒂
 Valeur moyenne de résistance à la compression : 𝒇𝒄𝒎 = 𝒇𝒄𝒌 + 𝟖 = 𝟑𝟖𝑴𝑷𝒂
40
2
 3
Résistance moyenne du béton à la traction à 28jrs : 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0,3 × 𝑓𝑐𝑘
Donc, 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0,3 × (30)2/3 = 2,9𝑀𝑃𝑎, d’où : 𝒇𝒄𝒕𝒎 = 𝟐, 𝟗𝑴𝑷𝒂
𝑓 0,3 38 0,3
 𝑐𝑚
Module d’élasticité du béton : 𝐸 = 22000 ( 10 ) = 22000 (10)
Donc, 𝑬 = 𝟑𝟐 𝟖𝟑𝟔, 𝟓𝟕 𝑴𝑷𝒂
 Béton pour trottoir :
 Classe d’exposition : XD3

 Classe structurale : S4
 Classe de résistance du béton : C35/45
 Résistance à la compression du béton à 28jrs : 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟓𝑴𝑷𝒂
 Valeur moyenne de résistance à la compression : 𝒇𝒄𝒎 = 𝒇𝒄𝒌 + 𝟖 = 𝟒𝟑𝑴𝑷𝒂
2
 3
Résistance moyenne du béton à la traction à 28jrs : 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0,3 × 𝑓𝑐𝑘
Donc, 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0,3 × (35)2/3 = 3,21𝑀𝑃𝑎, d’où : 𝒇𝒄𝒕𝒎 = 𝟑, 𝟐𝟏𝑴𝑷𝒂
𝛼𝑓𝑐𝑘
 La résistance à la compression du béton calculé est donnée par : 𝑓𝑐𝑑 = 𝜸𝒃
𝟑𝟓
Donc, en situation durable, on a : 𝒇𝒄𝒅 = 𝟏,𝟓 = 𝟐𝟑, 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂
𝑓 0,3 43 0,3
 𝑐𝑚
Module d’élasticité du béton : 𝐸 = 22000 ( 10 ) = 22000 (10)
Donc, 𝑬 = 𝟑𝟒 𝟎𝟕𝟕, 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝒂
II.1.3.1.2. Acier :
Pour notre structure, nous utiliserons trois types d’acier, les aciers pour béton armé, les
aciers pour la structure métallique et les aciers pour le bac d’acier :
 Acier pour béton armé :

 Acier doux : Fe E 235
 Acier à Haute adhérence : Fe E 500
𝑓𝑦𝑘
 Valeur de calcul de la limite d’élasticité : 𝑓𝑦𝑑 = = 435 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠
 Poids volumique : 𝜌 = 7850 𝐾𝑔/𝑚3

 Module d’élasticité : 𝑬 = 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑴𝑷𝒂
 Acier pour la structure métallique :
41
 Limite d’élasticité : 𝐹𝑒 = 235 𝑀𝑃𝑎

 Module d’élasticité : 𝐸 = 210 000 𝑀𝑃𝑎
 Coefficient de poisson : 𝜈 = 0,2
𝐸
 Module de cisaillement : 𝐺 = 2(1+𝜈) = 87 500 𝑀𝑃𝑎
 Acier pour le bac métallique :
Le type de tôle utilisée est le modèle coffra 60 plus, cette tôle forme un coffrage
pour dalle en béton et présente plusieurs avantages notamment :
 Il évite le décoffrage ;
 Allège le plancher ;
 Et économise une nappe d’armatures ;
 Limite d’élasticité de l’ acier de la tôle nervurée : 𝒇𝒚 = 𝟐𝟑𝟓 𝑴𝑷𝒂
Figure 34: Dalle collaborant Coffra 60 plus (fiche technique)
II.1.3.2. Hypothèses de charges
Les charges appliquées à l’ouvrage peuvent être de trois types, les charges permanentes,
les charges d’exploitations et les charges variables :
II.1.3.2.1. Charges permanentes :

Il s’agit des charges qui sont continuellement appliquées sur l’ouvrage, ces charges sont
résumées dans le tableau ici-bas :
42
Tableau 6: Poids propre des éléments
ELÉMENTS POIDS VOLUMIQUE,SURFACIQUE OU LINEIQUE

Barrière type GS2 𝟎, 𝟏𝟕 𝒌𝑵/𝒎𝒍
Poids propres béton armé 𝟐𝟓 𝒌𝑵/𝒎𝟑
Poids propre bac en acier 𝟎, 𝟎𝟖𝟓𝟑 𝒌𝑵/𝒎𝟐
Couche d’étanchéité 𝟐𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝟑
Poids propre GBA 𝟐𝟓 𝒌𝑵/𝒎𝟑
Eau 𝟏𝟎 𝒌𝑵/𝒎𝟑
II.1.3.2.2. Charges d’exploitation :

Il s’agit des charges piétonnes. Selon l’Eurocode 1 partie 3, la charge piétonne
considérées est de 𝒒 = 𝟓 𝑲𝑵/𝒎𝟐
II.1.3.2.3. Charges variables :

La charge variable qui sera considéré est celle du vent uniquement dans le calcul des
solives. Afin d’obtenir l’effet le plus défavorable, la direction privilégiée du vent sera suivant
l’axe z dans le sens descendant. Nous nous réfèrerons à la norme Eurocode 1 partie 4 pour la
détermination de la valeur de calcul.
II.1.3.2.4. Combinaison des charges aux états limites :

Les combinaisons d’action à prendre en compte selon l’Eurocode avec les différents
coefficients partiels de sécurité sont les suivants :
43
Tableau 7: Combinaison d'action selon l'EC 1 partie 2
Remarque : Certaines configurations particulières de neige ou de vent relèvent de

situations de projet accidentelles (voir EN 1991-1-3 et EN 1991-1-4). Si mentionné dans le
projet, envisager les combinaisons G+3 actions variables (voir tableau précédent). Les
coefficients 𝜓01 𝑒𝑡 𝜓21 relatifs à la charge d’exploitation I dépendent de la catégorie de la
surface chargée.
Tableau 8: Catégories de la surface chargée selon l'EC1
44
CHAPITRE 2 : METHODES
Le raisonnement scientifique utilisée pour résoudre la problématique qui fait l’objet du

mémoire est décrit suivant deux principaux axes notamment au niveau de la conception et du
dimensionnement.
II.2.1. MÉTHODOLOGIE DE CONCEPTION

Afin de concevoir une structure devant respecter au mieux les critères de fonctionnalité
de résistance et de coût il est nécessaire de suivre un processus scientifique et logique
d’identification des réalités du terrain et d’adaptation à l’ouvrage devant être conçu.
II.2.1.1. Identification des contraintes spécifiques au projet

Les contraintes du projet représentent les limitations ou les guides permettant une
conception qui s’adaptent aux réalités de l’environnement du projet. Après un diagnostic du
pont sur le fleuve Nyong ainsi que de son environnement, les principales contraintes qui nous
guideront dans la conception de notre structure d’élargissement sont données ci-dessous.
Tableau 9: Contraintes du Projet
Contraintes Description Paramètre de Conception

Limitation de la surcharge
Structure d’élargissement
Mécanique sur l’ouvrage initial et bonne
indépendante du pont initial.
reprise des efforts.
Structure d’élargissement
Prise en compte des réseaux devant intégrer le transport
Réseaux de distribution
de distribution existant. des réseaux, l’entretien et la
maintenance éventuelle.
45
II.2.1.2. Validation de la structure d’élargissement

Partant des contraintes du Projet et de la conception de plusieurs variantes susceptibles
de répondre aux exigences, le choix final de conception sera fait au travers de l’analyse
multicritère. C’est un outil d’aide à la décision qui permet de faire un choix entre plusieurs
solutions en décomposant une grille d’analyse en plusieurs critères chacun pondéré d’un
coefficient (poids relatif), en effet cette méthode d’analyse est la méthode WSM (Weight Sum
Method ou Somme de Notes). Les étapes de cette analyse sont :
 La définition des critères de l’analyse ;

 La définition des coefficients de pondération selon l’importance de chaque critère ;
 La notation suivant chaque critère.
Ici, les notes vont de 0 à 6, avec :
6 : Excellent ; 5 : Très Bon ; 4 : Bon ; 3 : Moyen ; 2 : Passable ; 1 : Pas bon ; 0 : Médiocre
Au bout de cela chaque solution obtiendra une note finale et par comparaison, un choix
de solution optimale pourra être fait. Les structures envisagées sont :
 Les structures en béton armé ;

 Les structures mixtes (béton-acier).
A ce stade, une Première analyse WSM peut être faite pour le Choix du matériau à
privilégier en fonction de critères généraux inhérents au Génie Civil.
Tableau 10: Analyse Multicritères (WSM)
Critères Notes Béton armé Béton-acier

Sécurité 6 5 5
Technique de mise
6 3 5
en œuvre
Critères Technique
Délais d’exécution 6 3 5
Qualification de la
6 4 5
main d’œuvre
TOTAL points critère technique 24 15 20
Critères Coût de la
6 4 5
Economique construction
46
Durabilité et
6 4 3
entretient
TOTAL points critère économique 12 8 8
Critère Impact sur
6 3 5
Environnemental l’Environnement
et Social Esthétique 6 5 4
TOTAL points critère Environnemental
12 8 9
et Social
SOMME DES NOTES 48 31 37
Au terme de cette analyse, la solution à adopter est une structure mixte acier-béton
NB : Pour cette analyse, les notes ont été attribuées de la façon suivante :
 Sécurité : les notes vont du moins sécurisant (note de 0) au plus sécurisant (note de 6) ;
 Technique de mise en œuvre : les notes vont du plus difficile à mettre en œuvre (note
de 0) au plus facile à mettre en œuvre (note de 6) ;
 Qualification de la main d’œuvre : les notes vont de la main d’œuvre la plus qualifiée
(note de 0) à la main d’œuvre moins qualifiée (note de 6).
II.2.2. MÉTHODOLOGIE DE DIMENSIONNEMENT

Après validation de la structure d’élargissement, en fonction des variantes adoptées en
appui et au niveau du tablier, il s’agit de pouvoir dimensionner l’ouvrage proprement dit selon
une norme de calcul. La variante retenue d’après l’analyse multicritère est une variante mixte
acier-béton de type plancher ou en acier simple.
II.2.2.1. Plancher mixte

Les planchers mixtes sont des ouvrages de génie civil destiné à recevoir des charges sur
sa surface. Ceux sont des planchers nés de la mutualisation deux matériaux différents, c’est un
ainsi que nous pouvons avoir les planchers mixtes de type acier-béton ou les planchers mixte
de type bois-béton.
47
En ce qui concerne les planchers mixtes de type acier-béton, ils sont constitués de
poutre en acier (profilé métallique) et une dalle béton. Cette dalle béton peut être fais de trois
façons différentes :
 Soit une dalle pleine en béton armé : Ici il s’agit d’une dalle pleine classique coulée
sur coffrage avec étaiement ;
 Soit une dalle pleine en béton armé sur coffrage perdu (métallique) : Il s’agit ici
d’une dalle pleine classique, mais cette fois si, coulée sur coffrage métallique perdu ;
 Soit une dalle collaborant : Ici, il s’agit d’une dalle pleine travaillant, ensemble, avec
les poutres métalliques (profilés) de façon à ne former qu’un seul bloc monolithique.
Dans cette partie du mémoire, nous allons établir la méthodologie de dimensionnement des
dalles collaborant.
Comme nous l’avons expliqué ci-haut les dalles collaborant sont des dalles qui travaillent,
ensemble, avec le bac métallique auxquels ils sont associés.
On distingue plusieurs types de Bac acier, on a par exemple les bacs aciers de type
cofraplus 60, cofraplus 40, cofraplus 70, les Hi-bond. 55-800…
II.2.2.1.1. Choix du bac acier :

Le bac acier n’est pas choisi de façon hasardeuse, il doit répondre aux exigences, non
seulement de mise en œuvre mais aussi des charges à supporter. Pas des moindres, il va falloir
aussi se rassurer que le bac acier choisit est disponible dans la localité où le projet devrait être
exécuté.
II.2.2.1.2. Ferraillage de la dalle :

Le bac acier en fonction du type, constitue en lui-même, une sorte de ferraillage, par
exemple en ce qui concerne le cofraplus 60, il représente un ferraillage de 10𝑐𝑚2 /𝑚.
Cependant, pour plus de sécurité, nous devons mettre une nappe de treillis soudé au-dessus de
ce bac avant de procéder au coulage, et cette nappe est dimensionné selon la méthode ADETS.
 Prédimensionnement de la dalle :
Pour le prédimensionnement, nous nous servirons de l’EC2. En effet, l’Eurocode 2

présente les dispositions à prendre pour le calcul de l’épaisseur de dalle. En effet on doit vérifier
𝑙
que : 𝑒 ≥ 22𝑥 .
48
Pour déterminer le sens de portée de la dalle, on isole un panneau de dalle, la plus petite
𝒍
longueur est appelée 𝑙𝑥 et la plus grande est appelée 𝑙𝑦 , puis on calcule le rapport 𝜶 = 𝒍𝒙 . Selon
𝒚
l’EC 2, si :𝜶 > 𝟎, 𝟓 la dalle porte dans les deux sens, si 𝜶 < 𝟎, 𝟓 la dalle porte dans un sens
celui de 𝑙𝑥 .
 Dimensionnement de la dalle selon la méthode ADETS :
ADETS Association pour le Développement des Treillis Soudé, propose une méthode de
dimensionnement des treillis soudé basé sur l’eurocode 2, en effet l’ADETS a mis sur pied un
abaque de treillis soudé, et pour faire le choix du treillis soudé dans cet abaque, il est nécessaire
de faire le dimensionnement suivant cette méthode. Le procédé de dimensionnement est le
suivant :
1) Suivant le sens de porté 𝑙, on se définit une poutre 1 × 𝑙 ;

𝐸𝑑 𝑀
2) Calcul du moment réduit ultime 𝝁𝝁 : Il est donné par 𝜇𝜇 = 𝑑2 ×𝑓 , où, 𝑀𝐸𝑑 est le
𝑐𝑑
moment maximum agissant sur la poutre à l’ELU, 𝑓𝑐𝑑 est la contrainte de compression
de calcul du béton. 𝑑 est la hauteur utile de la poutre et dépend du sens de calcul, nous
pouvons avoir 𝑑𝑥 ou 𝑑𝑦 .
Figure 35: Hauteur utile des lits d'armature
𝝓𝒙 𝝓𝒙 +𝝓𝒚
On a : 𝒅𝒙 = 𝒉 − 𝑪𝒏𝒐𝒎 − et 𝒅𝒚 = 𝒅𝒙 −
𝟐 𝟐
Pour il faut prendre 𝝓𝒙 = 𝝓𝒚 = 𝟕𝒎𝒎
3) Calcul le coefficient 𝒌 : Pour les valeurs de 𝜇𝜇 ≤ 0,17, on a deux façons de

déterminer la valeur de 𝑘, soit avecc l’abaque (voir annexe 5) soit avec la formule :
𝟐𝟑
𝒌 = 𝟏−𝟎,𝟔𝝁
𝒖
𝒌𝑴𝑬𝒅
4) Calcul de la section d’acier 𝑨𝒔 : La section d’acier 𝐴𝑠 est donnée par : 𝑨𝒔 = 𝒅
49
5) Calcul du ferraillage minimal : C’est la valeur minimale de ferraillage devant assurer

la bonne tenue du béton armé, cette section est donnée par :
𝒇𝒄𝒕𝒎
𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 = 𝐦𝐚𝐱 (𝟎, 𝟐𝟔 𝒃𝒕 𝒅; 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟑𝒃𝒕 𝒅), où 𝑏𝑡 est la largeur de la poutre (1𝑚),
𝒇𝒚𝒌
𝑓𝑐𝑡𝑚 : la résistance du béton à la traction, 𝑓𝑦𝑘 : la résistance caractéristique de l’armature.

Si, 𝐴𝑠 ≤ 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 , on prend la section d’armature égale à 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 et si
𝐴𝑠 ≥ 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 , on conserve la valeur calculée.
6) Choix de l’armature :
Pour le choix du type d’armature, on se sert de l’abaque ADETS, on choisit un type de
treillis soudé dont la section est supérieure ou égale à celle trouvée. (Voir abaque en
annexe)
 Vérification au stade de la construction :
Ici, il est question de vérifier la bonne tenue du bac acier et de la poutre pendant la mise
en œuvre de la dalle.
En effet, lors du choix du type de bac acier, le mise en œuvre est déjà pris en compte, la
fiche technique indique la surcharge d’exploitation à prendre en compte.
Pour la poutre (solive), les charges permanentes à prendre en compte sont le poids
propre de la solive, et celui de la dalle. La charge d’exploitation à prendre en compte est la
charge des ouvriers. On doit vérifier la flèche, et la résistance.
 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 : Condition de flèche

 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅 : Condition de résistance
 Vérification après exécution :
Ici, il est question de vérifier la bonne tenue du bac acier et de la poutre après la mise
en œuvre de la dalle.
Pour la poutre (solive), les charges permanentes à prendre en compte sont le poids
propre de la solive, et celui de la dalle. La charge d’exploitation à prendre en compte est la
charge d’exploitation piétonne selon l’eurocode 2, et la charge du vent, puis vérifier la flèche,
et la résistance comme vérifié précédemment.
50
 Calcul des connecteurs :
On distingue plusieurs types de connecteurs, ici nous présentons la méthode de calcul

des goujons soudés. Leur calcul se fait suivant l’eurocode 4, et au travers des étapes
suivantes :
1) Calcul de la résistance des connecteurs au cisaillement :

𝑷𝒓𝒅 = 𝒎𝒊𝒏(𝑷𝒓𝒅𝟏 ; 𝑷𝒓𝒅𝟐 )
Où 𝑃𝑟𝑑1 : Effort résistant au cisaillement du goujon lui-même
𝑃𝑟𝑑2 : Effort résistant au cisaillement de l’enrobage
0.8×𝑓𝑢 ×𝜋×𝑑2 0.29×𝛼×𝑑2 ×√𝑓𝑐𝑘 ×𝐸𝑐𝑚
𝑃𝑟𝑑1 = ; 𝑃𝑟𝑑2 =
4𝛾𝑣 𝛾𝑣
 𝒇𝒖 : La résistance ultime en traction spécifiée de l’acier de goujon ;

 𝜸𝒗 : Facteur partiel de sécurité ;
 𝜶 : Facteur de correction ;
 𝒉 : hauteur du goujon ;
 𝒅 : diamètre du goujon.
𝑙
2) Calcul de la demi longueur de la poutre 𝒍𝒄𝒓 : 𝑙𝑐𝑟 = 2, où 𝑙 est la longueur de la
poutre.
3) Calculer de l’effort de cisaillement longitudinale :
𝐴𝑎 𝑓𝑦 ℎ𝑐 𝑓𝑐𝑘
𝑉𝑙𝑓 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 0,85𝑏𝑒𝑓𝑓 × ) Où :
𝛾𝑎 𝛾𝑏
 𝑨𝒂 : Représente la surface de la poutre ;

 𝒇𝒚 : La résistance de l’acier ;
 𝒃𝒆𝒇𝒇 : La largeur efficace de la dalle ;
 𝒉𝒄 : Hauteur de la dalle ;
 𝜸𝒃 : Coefficient de sécurité du béton ;
 𝒇𝒄𝒌 : Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours.
𝑉
4) Calculer le nombre de goujon 𝑵𝒈 : 𝑁𝑔 = 𝑃 𝑙𝑓
𝑟𝑑
𝑙
5) Calcul de l’espacement 𝒆 : 𝑒 = 𝑁𝑐𝑟
𝑔
6) Vérifier que : 𝑒 ≤ min(6ℎ𝑐 ; 800𝑚𝑚)

7) Vérification de la soudure : 𝑃𝑟𝑑 ≤ 𝐹𝑤,𝑟𝑑
𝝅(𝒅+𝟐𝒂)𝒂×𝒇𝒖
Où : 𝑭𝒘,𝒓𝒅 =
√𝟑×𝜷𝒘 ×𝟏,𝟐𝟓
Avec :
51
 𝑎 : cordon de soudure 𝟒𝒎𝒎

 𝑓𝑢 = 420 𝑀𝑃𝑎
 𝛽𝑤 = 0,80
II.2.2.2. Profilés métalliques

Le choix des profilés métallique dans les constructions en génie civil se justifie par leur
légèreté, facilité de mise en œuvre et une économie. La Méthodologie de Dimensionnement
d’un profilé métallique se décompose en plusieurs étapes notamment.
II.2.2.2.1. Actions mécaniques

Le Dimensionnement d’une structure métallique est fonction du type de charge que cette
dernière reçoit. Pour les structures métalliques, Outre les charges gravitaires déterminées en
fonction des masses volumiques, il est important de déterminer les charges de type climatiques
qui s’appliquent sur elles. Dans le contexte de ce projet, la charge climatique prise en compte
est notamment la charge du vent. Dans le cas de ponts, Le vent modélisé est pression sur les
parois peut être déterminé par la méthode du Coefficient des forces dont l’expression est donnée
par ; 𝑊 = 𝑞𝑏 × 𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑑 × 𝐶𝑓 Où ; 𝑞𝑏 : 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒
𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ): 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 ; 𝐶𝑑 : 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒
𝐶𝑓 : 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒
 Hauteur de référence 𝒛𝒆
Dans le cas des ponts, la hauteur de référence est prise à partir de l’appui jusqu’au centre
de gravité du Tablier
 Pression dynamique de référence 𝒒𝒃
La pression dynamique de référence est proportionnelle au carré de la vitesse de

référence (vitesse moyenne sur 10 mn, mesurée à 10 m de hauteur, sur un terrain de type rase
compagne) est donnée pour les constructions permanentes par le tableau ci-dessous en fonction
de la zone du vent
52
Tableau 11: Pression dynamique de référence
Zone 1 𝑣𝑏 en (m/s) 𝑞𝑏 en (daN/m2)

1 22 30
2 24 35
3 26 41
4 28 48
Pour déterminer la Zone correspondante, il faudra localiser le site de l’ouvrage à l’aide

de la Carte des Vents.
Figure 36: Carte des Vents
Remarque : 𝑞𝑏 est également calculée par la formule de Bernoulli suivante :
1
𝑞𝑏 = 2 𝜌𝑣𝑏2 ou 𝑣𝑏 est la vitesse de référence du vent et 𝜌 =1,25 Kg/𝑚3
 Coefficient d’exposition 𝑪𝒆
Le coefficient d’exposition au vent se tient compte des effets de la rugosité du terrain,

de la topographie du site et de la hauteur z au-dessus du sol. En outre, il tient compte de la
nature turbulente du vent.
53
7×𝑘𝑟
𝐶𝑒 (𝑧) = 𝐶02 × 𝐶𝑟2 × [1 + ]
𝐶𝑟 ×𝐶0
Les différents paramètres se déterminent comme suit :
 Facteurs de site
Les catégories de terrain sont données dans le ci-dessous ainsi que les valeurs des
paramètres suivants :
𝑘𝑟 : 𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛
𝑧0 (𝑒𝑛 𝑚): 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑔𝑜𝑠𝑖𝑡é
𝑧𝑚𝑖𝑛 (𝑒𝑛 𝑚): ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒
Tableau 12: Catégories de Terrain
Catégorie de Terrain 𝑧0 (𝑒𝑛 𝑚): 𝑧𝑚𝑖𝑛 (𝑒𝑛 𝑚): 𝑘𝑟

0 Mer, lac ou plan d'eau parcourus par le 0,005 1 0,16
vent sur une distance d'au moins 5 km
II Rase campagne, avec ou non quelques 0,05 2 0,19
obstacles isoles (arbres, bâtiments, .),
aéroports
IIIa Campagne avec des haies, vergers, petits 0,20 5 0,21
bois, bocage, habitat dispersé
IIIb Zone industrialisée, urbaine ou Forestière. 0,5 9 0,2
IV Zones urbaines dans lesquelles les 1 15 0,23
bâtiments occupent au moins 15% de la
surface et ont une hauteur moyenne
supérieure a 15m.
Lorsqu’il subsiste un doute quant au choix entre deux catégories de terrain, il ya lieu de retenir
celui pour lequel les valeurs des paramètres associés sont les plus défavorables (catégorie de
terrain la plus faible dans l’échelle de 0 à IV) [5]
 Coefficient de rugosité 𝐶𝑟
Le coefficient de rugosité 𝐶𝑟 traduit l’influence de la rugosité et de la hauteur sur la vitesse

moyenne du vent. Il est défini par la loi suivante :
54
𝑧
𝐶𝑟 (𝑧) = 𝑘𝑟 𝑙𝑛 (𝑧 ) pour 𝑧𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝑧 ≤ 𝑧𝑚𝑎𝑥 = 200 𝑚 ; 𝐶𝑟 (𝑧) = 𝐶𝑟 (𝑧𝑚𝑖𝑛 ) pour 𝑧 ≤ 𝑧𝑚𝑖𝑛
0
avec : 𝑘𝑟 : 𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 ; 𝑧0 : 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑔𝑜𝑠𝑖𝑡é 𝑒𝑛 𝑚
𝑧𝑚𝑖𝑛 : ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑚 ; 𝑧: ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑖𝑑é𝑟é 𝑒𝑛 𝑚
 Coefficient d’orographie 𝐶0
Le coefficient d’orographie prend en compte l’accroissement de la vitesse du vent

lorsque celui-ci souffle sur des obstacles tels que les collines, les dénivellations isolées, etc. On
a les valeurs suivantes :
𝐶0 = 1 en terrain plat ou sensiblement plat
𝐶0 = 1.15 en terrain vallonné.
Dans un souci de simplification de manière générale, la valeur recommandée est 1 (cf

paragraphe 4.3.1 NF EN 1991-1-4).
 Coefficient dynamique 𝑪𝒅
Le coefficient dynamique rend compte des effets dynamiques du vent sur la structure.
Elle tient compte des effets de réduction dus à l’imparfaite corrélation des pressions exercées
sur les parois ainsi que des effets d’amplification dus à la partie de la turbulence ayant une
fréquence proche de la fréquence fondamentale d’oscillation de la structure. D’un point de vue
dynamique, 02 méthodes de détermination de charge du vent peuvent être envisagées
 La méthode simplifiée
C’est une méthode qui permet de déterminer le coefficient dynamique par un

abaque simplifié. Elle s’applique notamment dans les cas suivants :
 Aux ponts routes et pont-rail de portée maximale inférieure à 200 m ;

 Aux passerelles pour piétons de portée maximale inférieure à 30 m
On a donc l’abaque correspondant suivant
55
Figure 37: Abaque de détermination du Coefficient dynamique
 La méthode détaillée : Cette méthode s’inscrit dans les cas suivants :
-Pour les structures ne respectant pas les conditions de la méthode simplifiée
-Pour les structures respectant les conditions de la méthode simplifiée mais de coefficient
dynamique supérieur à 1,2
Dans le Cas du Présent mémoire, La structure étudiée respecte les conditions de la méthode
simplifiée. Le Coefficient dynamique sera donc déterminé par l’abaque correspondant.
 Coefficient de Force 𝑪𝒇
Figure 38: Illustration des directions du vent sur un pont
Le Coefficient de force est donné par
𝐶𝑓 = 𝐶𝑓,0 × 𝜓𝜆 Avec
56
𝐶𝑓,0 : Coefficient de force pour un élancement λ infini pour des formes courantes de tabliers de
ponts. Pour les autres formes, consulter les spécialistes ;
𝜓𝜆 : facteur d’élancement
 Coefficient 𝐶𝑓,0
Pour le cas des ponts, les valeurs du Coefficient 𝐶𝑓,0 recommandé par EN 1 1991-Partie 4 sont
les suivantes :
-Dans les directions (ox) et (oy) considéré comme les directions les plus défavorable de
circulation du vent 𝐶𝑓,0 = ±2
-Dans la direction (oz) 𝐶𝑓,0 = ±0,8
Le signe et le sens sont choisies en prenant la situation la plus défavorable pour la structure
sachant que le signe négatif indique un vent ascendant et le signe positif un vent descendant.
 Facteur d’élancement 𝜓𝜆
Le facteur d’élancement est fonction de 02 paramètres :
𝑙
-L’élancement donné par λ= avec l : portée d’une Travée et b : l’épaisseur du Tablier
𝑏
𝐴
-le coefficient de compacité φ = 𝑎𝑣𝑒𝑐
𝐴𝐶
A somme des aires individuelles des éléments de la structure
Ac aire de la surface circonscrite à la structure
Le facteur est donc déterminé dans l’abaque ci-dessous
Figure 39: Abaque de Détermination du Facteur d'élancement
57
II.2.2.2.2. Classification des Sections Transversales
La ruine d’un élément de structure peut être due :
- A l’atteinte des propriétés limites du matériau c’est la ruine plastique
- Par flambement, voilement ou déversement : c’est la ruine géométrique.
L’EUROCODE 3 a instauré une classification fonction des divers critères suivants :

élancements des parois, résistance de calcul, capacité de rotation plastique, risque de voilement
local, etc. On définit ainsi quatre classes de sections. La section de classe 1 (la plus performante
bonne utilisation des capacités du matériau : ruine plastique) à la section de classe 4 (moins
efficace : ruine géométrique, une bonne partie de la section est hors usage). Le tableau suivant
défini les quatre classes de sections transversales. [5]
Figure 40 : Comportement des Sections en fonction de leur classe (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
58
Dans le cas où les parois de la section transversale sont différentes, la classe de la section
sera, en ce cas, la classe la plus défavorable. Le fait de déterminer la classe d’une section permet
de choisir la méthode de calculs (analyse plastique ou élastique). Ainsi pour déterminer la classe
de la section transversale, en fonction de la sollicitation, la classe du Profilé métallique pourra
être trouvé au moyen des abaques prévues (Voir Annexe 4) selon la nomenclature du profilé.
Figure 41: Nomenclature d'un Profilé métallique
Les Moments pourront donc être obtenu suivant les types de sections suivantes :
 Sections de classe 1 et 2
Le calcul est de type plastique et le moment de plastification
𝑀𝑝𝑙 = 𝑊𝑝𝑙 𝑓𝑦 avec
𝑊𝑝𝑙 : le module de résistance plastique
𝑓𝑦 : contrainte d’écoulement plastique
Le module de résistance plastique 𝑊𝑝𝑙 représente deux fois le moment statique par rapport à
l’axe de flexion.
 Sections de classe 3
Le calcul est de type élastique et le moment élastique vaut
𝑀𝑒𝑙 = 𝑊𝑒𝑙 𝑓𝑦 avec ; 𝑊𝑝𝑙 : le module de résistance élastique ; 𝑓𝑦 : limite élastique
59
Le module de résistance plastique 𝑊𝑒𝑙 représente le rapport de l’inertie par la distance de

G vers la fibre la plus éloignée.
 Sections de classe 4
Le calcul est de type élastique et le moment élastique vaut
𝑀𝑒𝑙 = 𝑊𝑒𝑓𝑓 𝑓𝑦 avec ; 𝑊𝑝𝑙 : le module de résistance efficace ; 𝑓𝑦 : limite élastique
Le module de résistance efficace 𝑊𝑒𝑓𝑓 représente le rapport de l’inertie par la distance de

G2 vers la fibre la plus éloignée.
Figure 42: Principe de calcul des Moments de flexion (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Après avoir évalué les charges agissantes sur l’ouvrage et classifier la section
transversale, le dimensionnement du Profilé en acier peut être entamé en fonction de la
sollicitation auquel il est soumis. Pour ce faire des coefficients de sécurité doivent être
considérés afin de davantage garantir une résistance conséquente de la section
II.2.2.2.3. Combinaison d’actions et Facteurs de sécurité

Le dimensionnement des structures métallique doit prendre en compte l’ensemble des
actions qui s’appliquent sur elles avec leurs coefficients d’intensité relative. Les Etats
considérés pour ces différents coefficients sont entre autres l’Etat limite Ultime (l’Etat qui
précède la ruine de l’ouvrage) et l’Etat limite de Service (Etat de l’ouvrage en utilisation). On
a ainsi le Tableau des combinaisons suivants :
60
Figure 43: Combinaisons d'actions ELU et ELS (Source : Eurocode 1 Partie 2)
Par ailleurs, les coefficients partiels de sécurité sont appliqués sur les résistances ultimes. Pour
vérifier la résistance des sections transversales on utilise le coefficient 𝛾𝑀 qui est donné dans le
tableau suivant :
Tableau 13: Facteurs de Sécurité pour le dimensionnement (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Pour le calcul des pièces à l’instabilité élastique : flambement, déversement et voilement

on applique le coefficient partiel de sécurité 𝛾𝑀1 = 1,1.
61
II.2.2.2.4. Dimensionnement des Eléments Comprimés
Figure 44: Profilé métallique en Compression (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Dans un élément sollicité en compression axiale, l’effort de compression 𝑁𝑠 dans chaque

section transversale doit satisfaire la condition :
𝑁𝑠 ≤ min( 𝑁𝑅 ; 𝑁𝐸𝑢𝑙𝑒𝑟 )
 Effort résistant de la section brute 𝑵𝑹
𝑁𝑅 est défini dans le tableau suivant :

Tableau 14: Effort résistant vis à vis de la ruine plastique (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Classes 𝑁𝑅 Résistance à l’effort normal

1,2,3 𝐴𝑓𝑦 Résistance plastique de la
𝑁𝑅 = section brute
𝛾𝑀0
4 𝐴𝑒𝑓𝑓 𝑓𝑦 Résistance de calcul de la
𝑁𝑅 = section brute au voilement
𝛾𝑀1
local
Où 𝐴𝑒𝑓𝑓 = 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒
 Effort résistant d’Euler 𝑵𝑬𝒖𝒍𝒆𝒓

L’Effort 𝑁𝐸𝑢𝑙𝑒𝑟 représente l’Effort de résistance vis-à-vis de la déformation géométrique et
dans ce cas-ci le Flambement d’Euler. La détermination de cette résistance passe par les étapes
suivantes :
𝑓𝑦
𝑁𝐸𝑢𝑙𝑒𝑟 = 𝜒𝛽𝐴 𝐴 𝛾
𝑀1
- 𝛽𝐴 = 1 pour les sections transversales de classe 1, 2 ou 3

𝐴𝑒𝑓𝑓
- 𝛽𝐴 = pour les sections transversales de classe 4
𝐴
𝐴𝑒𝑓𝑓 : pour les sections transversales de classe
- 𝜒 est le coefficient de réduction due au flambement et qui se détermine de la manière

suivante
62
 Calcul de l’Elancement
𝐿2𝑐
𝜆= Avec 𝐿𝑐 = 𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑎𝑚𝑏𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡.
𝑖
Sa valeur est donnée dans le Tableau suivant
Tableau 15: Valeurs de la Longueur de Flambement d'Euler (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
𝑖: 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑖𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑃𝑟𝑜𝑓𝑖𝑙é 𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑐ℎ𝑒 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒

 Calcul de l’Elancement réduit
𝟎.𝟓
𝜆 𝑬 𝟐𝟑𝟓
𝜆̅ = 𝝀 𝛽𝐴0.5 avec 𝝀𝟏 = 𝝅 [𝒇 ] ou encore 𝝀𝟏 = (𝟗𝟑, 𝟗. 𝜺) 𝒕𝒆𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝜺 = [ 𝒇 ]
𝟏 𝒚 𝒚
La prise en compte du phénomène de ruine géométrique par flambement n’est valable que
pour un élancement réduit 𝜆̅ > 0,2
 Calcul du Coefficient de Flambement χ
Le calcul du coefficient de Flambement peut se faire de 02 façons :
Pour les éléments à section transversale constante, sollicités en compression

axiale constante, la valeur de χ pour l’élancement réduit 𝜆̅ , peut être déterminée
par la formule :
1
𝜒 = Ø+(Ø2 − 𝜆2 )0,5 Avec χ≤ 1 (toujours) et la fonction Ø = 0,5[1 + 𝛼(𝜆̅ − 0,2 + 𝜆2̅ ]
Avec 𝛼 .Le facteur d’imperfection correspondant à la courbe appropriée du flambement

envisagé. Cette courbe est choisie en fonction des caractéristiques géométriques de l’Ouvrage
(Voir Annexe 5)
63
Tableau 16: Facteur d’Imperfection en Fonction des courbes de Flambement
Courbe de flambement a b c d
Facteur d’imperfection 0,21 0,34 0,49 0,76
𝛼
Ce coefficient peut aussi être déterminé par Interpolation au Travers des valeurs
déjà connues en Fonction de l’élancement réduit
64
Tableau 17: Coefficients de réduction en Fonctions des valeurs de l’Elancement réduit
II.2.2.2.5. Dimensionnement des Eléments en Traction
Figure 45 : Profilé métallique en Traction (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Dans un élément sollicité en traction axiale, l’effort de traction 𝑁𝑇 dans chaque section
transversale doit satisfaire la condition :
65
𝑁𝑇 ≤ 𝑁𝑅 Où 𝑁𝑅 = min( 𝑁𝑝𝑙 ; 𝑁𝑢 ; 𝑁𝑛𝑒𝑡 ) et 𝑁𝑇 =Effort de Traction sollicitant
Les valeurs 𝑁𝑝𝑙 ; 𝑁𝑢 𝑒𝑡 𝑁𝑛𝑒𝑡 sont donnés dans le tableau suivant
Tableau 18: Résistance plastique à la Traction en fonction des sections
𝐴𝑓𝑦 Résistance plastique de la section brute

𝑁𝑝𝑙 =
𝛾𝑀0
0.9𝐴𝑛𝑒𝑡 𝑓𝑢 Résistance ultime de la section nette au droit
𝑁𝑝𝑙 =
𝛾𝑀2 des trous de fixation
𝐴𝑛𝑒𝑡 𝑓𝑦 Résistance plastique de la section nette pour
𝑁𝑝𝑙 =
𝛾𝑀0 les assemblages par boulonnage
Avec
𝑓𝑦 = 235, 275 𝑜𝑢 355 𝑀𝑝𝑎 𝐿𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑′ é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟
𝑓𝑢 = 360 𝑀𝑝𝑎 (𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑢𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟)
𝐴𝑛𝑒𝑡 = 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑙 ′ 𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑚𝑖𝑛𝑢é𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠
Figure 46: Détermination de la Section nette(Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
II.2.2.2.6. Dimensionnement des Eléments en Flexion simple

Les éléments soumis à la flexion simple sont soumis aux actions d’un Moment fléchissant ainsi
que d’un Effort Tranchant.
 Vérification du Moment Fléchissant
Figure 47: Elément soumis à un Moment fléchissant et Effort Tranchant (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Le moment de résistance plastique d’une section transversale est réduit par l’existence du
cisaillement.
66
 Si l’effort tranchant est faible 𝑽 ≤ 0.5 𝑉𝑝𝑙 cette réduction est négligeable (elle est
compensée par l’écrouissage du matériau). On a la condition
𝑀 ≤ 𝑀𝑅 𝑜𝑢 𝑀 = 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑙𝑖𝑐𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡
𝑀𝑅 = 𝑀𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 Déterminé par le Tableau suivant
Tableau 19: Valeurs du Moment résistant suivant les classes de section (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
Classes 𝑁𝑅 Résistance à l’effort normal

1 ou 2 𝑊𝑃𝐿 𝑓𝑦 Moment de résistance plastique de la section brute
𝑀𝑃𝐿 =
𝛾𝑀0
3 𝑊𝑒𝑙 𝑓𝑦 Moment de résistance élastique de la section brute
𝑀𝑃𝐿 =
𝛾𝑀0
4 𝑊 𝑒𝑓𝑓 𝑓𝑦 Moment de résistance de la section brute au voilement
𝑀𝑃𝐿 = local
𝛾𝑀01
Ou 𝑊𝑃𝐿 : 𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑊𝑒𝑙 : 𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑊𝑒𝑓𝑓 : 𝑀𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒
 Si l’effort tranchant 𝑽 > 0.5 𝑉𝑝𝑙 , il faut prendre en compte son interaction sur le
moment de résistance plastique on a la condition
𝑀 ≤ 𝑀𝑉
Ou 𝑀𝑉 : moment résistant plastique réduit du fait de l’effort tranchant, déterminé en utilisant
une limite d’élasticité réduite 𝑓𝑟𝑒𝑑 pour l’aire de cisaillement seule, soit :
2𝑉
𝑓𝑟𝑒𝑑 = (1 − 𝜌)𝑓𝑦 avec 𝜌 = [𝑉 − 1]2
𝑃𝑙
Pour les sections transversales à semelles égales et fléchies suivant l’axe de forte inertie, on
obtient :
𝜌𝐴2 𝑓𝑦
𝑀𝑉 = [𝑊𝑝𝑙 − 4𝑡 𝑉 ] 𝛾 avec 𝐴𝑉 = Aire de cisaillement déterminée par le Tableau ci-dessous
𝑤 𝑀0
Tableau 20: Détermination de l'aire de cisaillement suivant les types de Profilés (Source : Construction métallique Polytechnique 2021)
II.2.2.2.7. Dimensionnement des Eléments en Flexion composé

Les éléments soumis à la flexion composé sont soumis aux actions d’un Moment
fléchissant ainsi que d’un Effort de Traction ou de Compression.
67
Figure 48: Elément soumis à un Moment Fléchissant et à un Effort de Traction ou Compression
Le critère de vérification des sections dépendra du type de section transversale

 Pour des sections de classe 1 ou 2
𝑀 ≤ 𝑀𝑁
Ou 𝑀𝑁 = Moment résistant plastique réduit par l’effet de l’effort axial
𝑀= Moment s’appliquant à la structure
𝑨𝑾 𝒙 𝒇𝒚
- Si l’effort normal est faible c’est-à-dire N≤ Min (0,25𝑁𝑃𝑙 ; 0,5 ) alors 𝑀𝑁 = 𝑀𝑃𝑙
𝜸𝑴𝟎
- Si l’effort normal est important c’est-à-dire N>Min (0,25𝑁𝑃𝑙 ; 0,5 ) alors
𝜸𝑴𝟎
 Autour de l’axe yy
𝑁
1−
𝑁𝑃𝑙
𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 𝐴
1−0,5 min( ;0,5)
𝐴𝑊
 Autour de l’axe zz
2
𝑁
1−( )
𝑁𝑃𝑙
𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 𝐴
2 Avec 𝑨𝑾 = 𝑨 − (𝟐 𝒙 𝒃𝒙 𝒕𝒇 ) (𝒍′ 𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒎𝒆)
(1−0,5 min( ;0,5))
𝐴𝑊
 Pour des sections de classe 3

Les sections de classes 3 sont considérées comme satisfaisante, si la contrainte normale
maximale 𝜎 vérifie la condition
𝑁 𝑀𝑦 𝑀 𝒇𝒚
𝜎 = |𝐴 + +𝑊𝑧 |≤
𝑊𝑒𝑙𝑦 𝑒𝑙𝑧 𝛾𝑀0
 Pour des sections de classe 4

Les sections de classe 4 sont considérées comme satisfaisante, si la contrainte
normale maximale σ calculée en utilisant les largeurs efficaces des parois comprimées, vérifie
la condition :
𝑁 𝑀𝑦 +𝑁𝑒𝑦 𝑀 +𝑁𝑒𝑧 𝒇𝒚
𝜎 = |𝐴 + + 𝑊𝑧 |≤
𝑊𝑒𝑙𝑦(𝑒𝑓𝑓) 𝑒𝑙𝑧(𝑒𝑓𝑓) 𝛾𝑀1
68
𝐴𝑒𝑓𝑓 : aire de la section transversale supposée soumise à une compression uniforme (M=0)
𝑊𝑒𝑓𝑓 = module de résistance de la section efficace, la section transversale étant supposée

soumise uniquement à un moment fléchissant suivant l’axe concerné (N = 0)
𝑒 ∶ Décalage de l’axe neutre concerné, la section transversale étant supposée soumise à une
compression uniforme (M = 0).
II.2.2.3. Dimensions des Assemblages

Au vue des possibilités d’assemblage et des facilités de mise en Œuvre, le
Procédé utilisé prioritairement est le boulonnage
II.2.2.3.1. Caractéristiques des Boulons

Du point de vue commercial, les caractéristiques techniques des boulons sont donnés ci-dessous
Figure 49: Caractéristiques Techniques des Boulons
II.2.2.3.2. Dispositions constructives et Facteurs de sécurité

Selon le type de sollicitation le règlement a défini deux valeurs :
- Résistance des boulons au cisaillement : 𝛾𝑀𝑏 = 1.25
- . Résistance des boulons à la traction : 𝛾𝑀𝑏 = 1.50.
Les dispositions constructives à prévoir pour les assemblages sont notamment :
𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
69
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(𝑷𝟏 𝒆𝒕 𝑷𝟐 : Espacement axe en axe des trous sur la plaque)
(𝒆𝟏 𝒆𝒕 𝒆𝟐 ∶ Distance entre le trou extrême et le bord de la plaque)
(Voir annexe 3)
II.2.2.3.3. Assemblage sollicité au Cisaillement

𝑉
On a le critère de dimensionnement est le suivant ≤ min( 𝐹𝑣 ; 𝐹𝐵 )
𝑛
Ou 𝐹𝑣 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
𝐹𝐵 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑎𝑚é𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖è𝑐𝑒𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙é𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
𝑛: 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
𝑉: 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
 Résistance d’un boulon 𝑭𝒗
Si le plan de cisaillement passe par la partie filetée nous aurons :
 Pour les classes de qualité 4.6 – 5.6 – 6.6 et 8.8 :

𝐴𝑠 𝑚
𝐹𝑣 = 0,6 𝑓𝑢𝑏 𝛾𝑀𝑏
 Pour les classes de qualité 4.8 – 5.8– 6.8 et 10.9 :

𝐴𝑠 𝑚
Si le plan de cisaillement ne passe pas par la partie filetée nous aurons :
𝐴𝑚
𝐹𝑣 = 0,6 𝑓𝑢𝑏 𝛾
𝑀𝑏
Avec m= nombre de sections cisaillées par le boulon
 Résistance à la pression diamétrale des pièces assemblées ; 𝑭𝑩

La pression diamétrale est fonction de la limite ultime du matériau du diamètre de perçage d de
l’épaisseur minimale de l’assemblage t et des conditions géométriques. On a alors
𝑡
𝐹𝐵 = 2,5 𝛼 𝑓𝑢 𝑑0 𝛾 avec 𝑓𝑢 = 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑢𝑙𝑡𝑖𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 = 360 𝑀𝑝𝑎 ,
𝑀𝑏
70
𝑑0 = 𝑑𝑖𝑎𝑚𝑒𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑑𝑢 𝑇𝑟𝑜𝑢 ; 𝑡 = 𝑒𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑖è𝑐𝑒 à 𝑝𝑒𝑟𝑐𝑒𝑟
𝑒 𝑃 1 𝑓𝑢𝑏
𝛼 = min [3𝑑1 , 3𝑑1 − 4 , , 1]
0 0 𝑓𝑢
Figure 50: Paramètres de Calcul de la Pression diamétrale des pièces assemblées
Les valeurs de 𝑒1 𝑒𝑡 𝑃1 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠(𝑉𝑜𝑖𝑟 𝐴𝑛𝑛𝑒𝑥𝑒 5)
II.2.2.3.4. Assemblage sollicité en Traction

𝑇
Le critère de vérification est le suivant : ≤ 𝐹𝑇 avec
𝑛
Ou 𝐹𝑇 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
𝑇: 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
𝐴
Avec 𝐹𝑇 = 0,9 𝑓𝑢𝑏 𝛾 𝑠
𝑀𝑏
II.2.2.3.5. Assemblage sollicité en Traction et au cisaillement

Les boulons sont soumis à des efforts combinés de cisaillement V et de traction T,
Le critère de prédimensionnement est le suivant :
𝑉 𝑇
+ ≤1
𝑛𝐹𝑣 1.4𝑛𝐹𝑇
Avec les mêmes paramètres que définies plus haut
II.2.2.4. Ancrage des poteaux au massif :
71
Le calcul de l’ancrage suit une procédure bien ordonnancée allant du calcul de la plaque
(platine) jusqu’au calcul des tiges d’ancrage. Les différentes étapes de calcul sont :
1) Le calcul de la résistance du matériau de scellement à l’écrasement : Cette résistance est

donnée par : 𝒇𝒋𝒅 = 𝜶𝜷𝒋 𝒇𝒄𝒅 où :
𝑨
 𝜶 = √𝑨 𝒄𝟏 coefficient qui prend en compte l’accroissement de la résistance à la
𝑪𝟎
compression du béton en raison de la diffusion de la force concentrée à

l’intérieure de la fondation sur l’aire 𝐴𝑐1 . Dans la pratique, la valeur
habituellement utilisée est 1,5 ;
 𝜷𝒋 : est le coefficient du matériau de scellement, dont la valeur est supposée être
égale à 2/3.
2) Estimation préliminaire de l’aire de la plaque d’assise : Une première estimation requise
de l’aire de la plaque d’assise est obtenue en retenant la plus élevée des deux valeurs
𝟏 𝑵 𝟐 𝑵𝒔𝒅
suivantes : 𝑨𝑪𝟎 = 𝒉 ( 𝒇 𝒔𝒅 ) et 𝑨𝑪𝟎 =
𝒄 ×𝒃𝒇𝒄 𝒄𝒅 𝒇𝒄𝒅
3) Choix du type de plaque d’assise : Il est recommandé de choisir le type de plaque

𝐴𝐶0 ≥ 0,95ℎ𝑐 𝑏𝑓𝑐 (1)
d’assise comme suit, { , dans le cas (1) on adopte une plaque
𝐴𝐶0 ≤ 0,95ℎ𝑐 𝑏𝑓𝑐 (2)
d’assise à projection étendue, et dans le cas (2) on adopte une plaque d’assise à
projection courte.
4) En fonction du type de plaque d’assise, on calcul la largeur d’appuie additionnelle c
−𝐵±√𝐵2 −4𝐴𝐶
donnée par : 𝑐 = , pour laquelle seule les valeurs positives sont à retenir.
2𝐴
Les valeurs de A, B et C sont données dans le tableau ici-bas
Tableau 21: Caractéristique de calcul de la longueur additionnelle
5) On vérifie qu’il n’y a pas recouvrement des surfaces, cette vérification consiste à
(ℎ𝑐 −2𝑡𝑓𝑐 )
s’assurer que : 𝑐 ≤ .
2
72
6) On calcul l’épaisseur de la plaque : l’épaisseur 𝑡𝑝 de la plaque est donnée par :

𝑐
𝑡𝑝 ≥
√𝑓𝑦 /3(𝑓𝑗𝑑 𝛾𝑀0 )
7) Puis on procède à la vérification au scellement de la plaque d’assise : la résistance de

calcul au cisaillement est basée sur la résistance due à la friction développée par la
charge de compression qu’exerce la plaque d’assise sur le matériau de scellement. Elle
est donnée par l’EN 1993-1-8§6.2.2 par 𝐹𝑣,𝑅𝑑 = 𝐹𝑓,𝑅𝑑 où, 𝐹𝑓,𝑅𝑑 = 𝐶𝑓,𝑑 𝑁𝑠𝑑 . Avec : 𝑁𝑠𝑑 :
l’effort normal de compression du poteau et 𝐶𝑓,𝑑 : le coefficient de frottement entre la
plaque d’assise et le matériau de scellement, pour le béton il est pris égal à 0,2.. La
vérification de calcul est : 𝑉𝑠𝑑 ≤ 𝐹𝑣,𝑅𝑑 .
8) Calcul des tiges d’ancrage : On calcul les tiges dans la mesure
où, 𝑉𝑠𝑑 ≥ 𝐹𝑣,𝑅𝑑 , les tiges seront l’appareillage qui va venir
reprendre les excès de charges, pour cela après avoir fait le
choix du type de boulon ainsi que leur classe, on calcul
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = 𝐹𝑓,𝑅𝑑 + 𝑛𝑏 𝐹𝑣𝑏,𝑅𝑑 et on vérifie que : 𝑉𝑠𝑑 ≤ 𝐹𝑣,𝑅𝑑 , sinon on change les boulons
jusqu’à ce que ça passe. Par la suite on calcul la longueur des tiges d’ancrage donné
𝑓
par : 𝑙𝑏,𝑟𝑞𝑑 = max ((𝑙1 + 6𝑟 + 3,5𝑙2 ); 0,144𝑑 𝑓𝑢𝑏) , avec 𝑙1 = 20𝑑; 𝑟 = 3𝑑 𝑒𝑡 𝑙2 =
𝑏𝑑
𝟎,𝟑𝟔√𝒇𝒄𝒌
2𝑑 ; 𝑓𝑏𝑑 : Contrainte d’adhérence donnée par : 𝒇𝒃𝒅 = . [10]
𝜸𝒄
73
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSION
74
CHAPITRE 1 : STRUCTURE
III.1.1. CONCEPTION
La conception du Projet d 'extension du pont en caisson sur le fleuve Nyong s’est

faite suivants les considérations suivantes :
 Les Termes de référence qui préconisent une Chaussée devant passer de 7m à 7.5m ainsi
que des Trottoirs de 1.5 m à 2 m
 Des éléments de structure en Acier ou en structure mixte à privilégier au Terme de
l’analyse WSM
 Les Contraintes spécifiques du Projet notamment l’indépendance mécanique de la
structure à concevoir et la Prise en compte dans la structure finale des réseaux de fluides
tout en garantissant une facilité de mise en œuvre, une fonctionnalité et un faible cout
de la structure.
III.1.1.1. Superstructure de l’extension

La conception de la superstructure de l’extension a consisté à concevoir l’extension ainsi que
sa structure porteuse.
III.1.1.1.1. Elément d’extension

Vue l’absence des données de calcul du pont initial, Il était question de pouvoir
concevoir une structure ne devant pas générer de nouvelles charges sur l’ouvrage initial. Les
choix de conception pour ce qui est de l’élément d’extension sont résumées dans le tableau ci-
dessous.
75
Elément d’Extension
Choix de Conception Ouvrage obtenu
-La destruction du trottoir initial et

reprofilage pour étendre la chaussée
-L’extension du trottoir par ajout
d’un plancher collaborant aux
dimensions requises
-L’ajout d’un Dispositif de Barrière
Autoroutier (DBA) pour éviter la
Présence de véhicules sur le Trottoir
L’ajout d’un dispositif de sécurité de Barrière DBA nécessite une vérification par rapport à la
résistance du pont initial. Pour le faire nous effectuerons une comparaison entre la charge
apportée et celle qui à la base existait sur cette aile du pont.
La surcharge apportée par le dispositif de sécurité en DBA est de 𝟔𝒌𝑵/𝒎𝒍
Les surcharges présentes initialement sur le pont sont notamment
-La portion de trottoir initial (𝟓𝒌𝑵/𝒎𝒍)
-La garde-corps (𝟎, 𝟏𝟕 𝒌𝑵/𝒎𝒍)
-Le tuyau en PVC (𝟐 𝒌𝑵/𝒎𝒍)
On a 5 + 0,17 + 2 = 𝟕, 𝟏𝟕 𝒌𝑵/𝒎𝒍. Or 𝟔𝒌𝑵/𝒎𝒍 ≤ 𝟕, 𝟏𝟕𝒌𝑵/𝒎𝒍.
Surcharge apportée ≤ Surcharge apportée . IL y’aura Trouble de l’intégrité structurelle de

l’Ouvrage due au l’ajout du DBA.
76
III.1.1.1.2. Structure porteuse :

Par rapport aux contraintes d’indépendance mécanique de la structure, de prise
en compte des réseaux les choix en ce qui concerne le système porteur sont résumés dans le
tableau suivant.
Structure porteuse
-Structure porteuse en
Poutre-Treillis en acier
garantissant une bonne
reprise des charges ajouté
à une facilité de mise en
œuvre et de transport
-l’ajout d’un Traverse

inférieure pour être le
support du réseau d’eau
en PVC et contreventer
les 02 poutres Treillis
-Le choix d’un système

isostatique par rapport au
Pont initial lui-même
isostatique et pour assurer
dans une indépendance
globale des Travées.
77
III.1.1.2. Eléments de fondation de la structure d’extension
Les choix de conception pour ce qui est des éléments de fondation de la structure
d’extension est résumée dans le Tableau suivant.
Fondation de la Structure Porteuse

-Ancrage des appuis dans

la Fondation existante du
fait des grandes
dimensions de celle-ci (le
procédé d 'ancrage par
scellement chimique à
l’aide d’un produit
commercial courant
SIKA ANCHOREFIX est
envisagé)
78
-La Protection des appuis

en acier par le procédé de
chemisage en béton armé
avec un ferraillage de
principe. Le poteau en
béton aura une forme
circulaire pour éviter la
perturbation de
l’écoulement sur le fleuve
III.1.2. DIMENSIONNEMENT
Dans cette partie, il est question pour nous de présenter les résultats de dimensionnement
de notre structure d’élargissement.
III.1.2.1. Plancher mixte

Le plancher mixte a été dimensionné en 02 temps. Un bac en acier de type Coffra 60
plus et une partie en béton ferraillé en treillis soudé suivant la méthode ADETS et sans besoin
d’étai. Les résultats sont donnés dans le tableau suivant.
Tableau 22: Récapitulatif des résultats de dimensionnement du Plancher mixte
Plancher mixte
Type de Béton C 35/45
Epaisseur de la
Partie Béton 12 cm
dalle
Enrobage 20 mm
Marque d'Acier Cofra60 plus
Partie Acier
Ferraillage de la
Treillis soudé 2ST15
dalle
79
(Voir Note de Calcul Annexe A.1.2)
III.1.2.2. Structure porteuse

Le dimensionnement de la structure porteuse s’est fait au travers d’un Calcul manuel et
Logiciel. La méthodologie manuelle de choix a consisté à faire un Dimensionnement itératif
par Test de chaque profilé jusqu’à l’obtention du profilé respectant toutes les vérifications et ce
en partant des caractéristiques minimales nécessaires. Le choix de la section du Profilé (en I, H
etc…) s’est fait sur la base d’une comparaison Résistance-poids avec les autres formes de
profilés. Un calcul manuel et logiciel ont été effectués. Les résultats du calcul manuel sont les
suivants :
III.1.2.2.1. La Solive
Un Prédimensionnement de la solive après descente de charge donne les
caractéristiques minimales suivantes :
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟓𝟒. 𝟒𝟕 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑
𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟐𝟏𝟑. 𝟐𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
 Test 1 : Profilé IPE 120
Tableau 23: Dimensionnement Solive Test IPE 120
SOLIVE
Predimensionnement de l'Element
Sollicitation Flexion simple
Schéma
mécanique
Effort ultime PR= 27580 N/ml

Resistance à la flexion (MR ≤ Mpl )
Critère de Prédimensionnement
Limitation de la fleche (fR ≤ fadm )
Wpl min =54470 mm3
Valeurs de Prédimensionnement
Imin y = 2132100 mm4
80
Profilé Test 1 IPE 120

Caractéristiques du Profilé Test 1
G 𝐼𝑦 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝑖𝑦 A 𝐴𝑉𝑍 h b d
𝑡𝑤 𝑡𝑓
10.4 3180000 60700 49 1320 631 120 64 4.4 6.3 93.4

Classification du Profilé
d/tw 21.227273 21.22 ≤ 72 Ame de
Classification de l'âme 72ε 72 classe 1
Profilé de classe 1
c 32
c/tf 5.0793651 Semelle
Classification semelle
5.079 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
Dimensionnement du profilé
Vérification à la Flexion
Moment sollicitant (Ms )
12870
N/ml
Ms ≤ MR (Condition vérifiée)
Moment résistant (MR )
14270
N/ml
Vérification au cisaillement
Effort Tranchant
27370
sollicitant (Vs ) en N
Vs ≤ VR (Condition vérifiée)
Effort Tranchant résistant
86100
(VR ) en N
Vérification Interaction Moment fléchissant-Effort Tranchant
Effort Tranchant
27370
sollicitant (Vs ) en N Vs ≤ 0.5 VR ( Aucune interaction entre le
0.5 x Effort Tranchant Moment fléchissant et l'Effort Tranchant
43050
résistant ( 0,5 VR ) en N
Vérification de la Fleche
Fleche en service (fs ) en
4.93 fs ≤ fadm (Condition vérifiée)
mm
81
Fleche admissible (fadm )

7.52
en mm
Vérification Déversement Contact reparti (Aucun risque de déversement)
d/tw 21.22727273
Vérification au Voilement ε 1
d/tw≤ 69ε (Aucun risque de voilement)
Interprétation : Le Profilé IPE 120 vérifie l’ensemble des conditions requises pour le
Dimensionnement structurel de la Solive. Ce dernier sera donc retenu pour la solive (Voir
Note de Calcul Annexe A.1.1)
III.1.2.2.2. Membrure supérieure

Un Prédimensionnement de la Membrure supérieure après descente de charge donne
les caractéristiques minimales suivantes :
𝑰 𝒎𝒊𝒏 = 𝟗𝟎. 𝟎𝟐 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 24: Dimensionnement Membrure supérieure Test IPE 180
MEMBRURE SUPERIEURE
Prédimensionnement de l'Elément
Sollicitation Compression
Schéma
mécanique
Effort N= 450 480 N

Critère de Prédimensionnement Flambement d'Euler (Modèle bi-articulé) NR≤ NEuler
Inertie minimum I = 900200 mm4
G d
𝐼𝑦 𝑖𝑦 𝐼𝑧 𝑖𝑧 A b 𝑡𝑤 𝑡𝑓 h
18.8 13170000 73.7 1010000 20.5 2390 91 5.3 8 180 146
d/tw 27.5471698 Ame de
Classification de l'âme 27.54 ≤ 33
33ε classe 1
82
33
Profilé de
classe 1
c 45.5
c/tf 5.6875 Semelle
5.6 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
Vérification du profilé
𝜆1
Paramètres 𝐿𝑐𝑟𝑖𝑡,𝑦 𝐿𝑐𝑟𝑖𝑡,𝑧 𝛽𝐴 ε 𝑓𝑦
2034 2034 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
27.59837178 99.2195122
̅̅̅𝑧
𝜆
Elancement réduit (mm) ̅̅̅
𝜆𝑦
0.293912372 1.05665082
Coefficient de réduction Paramètres 0.2 0.293912372 0.3 Interpolation
y-y Coefficients 1 0.978869716 0.9775 sur courbe a
Coefficient de réduction Paramètres 1 1.056650822 1.1 Interpolation
z-z Coefficients 0.597 0.561989792 0.5352 surcourbe b
Effort résistant vis-à-vis
du flambement axe y-y 549782.1761
(NRy)
du flambement axe z-z 315641.5666
(NRz)
Effort résistant de la
561650
section brute (NR)
Vérification section brute
450480 ≤ 561650 (Condition vérifiée)
N≤ NR
Vérification (axe y-y) N≤
450480 ≤ 549782.1761 (Condition vérifiée)
NRy
Vérification (axe z-z) N≤
450480 > 315641.5666 (Condition non vérifiée)
NRz
𝑑
Vérification au 𝑡𝑤 27.54716981
Voilement ε 1
Interprétation : Test non concluant pour Le Profilé IPE 180
83
MEMBRURE SUPERIEURE
Schéma
mécanique
Effort N= 450 480 N

G d
22.4 19430000 82.6 1420000 22.4 2850 100 5.6 8.5 200 159
d/tw 28.3928571
Ame de
28.39 ≤ 33
classe 1
Classification de l'âme 33ε 33
Profilé de
classe 1
c 50
5.88 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
𝜆1
2034 2034 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
24.62469734 90.8035714
Elancement réduit (mm)

0.262243848 0.96702419
Coefficient de réduction Paramètres 0.9 0.96702419 1 Interpolation
(NRy)
84

(NRz)
669750
section brute (NR)
N≤ NR
NRy
450480 > 414019.6724 (Condition non vérifiée)
NRz
d/tw 28.39285714
Vérification au
Voilement ε 1
MEMBRURE SUPERIEURE
Schéma
mécanique
Effort N= 450 480 N

G d
26.2 23170000 91.1 2050000 24.8 3340 110 5.9 9.2 220 178
d/tw 30.1016949
Ame de
30.11 ≤ 33
classe 1
Classification de l'ame 33ε 33
Profilé de
classe 1
c 55
c/tf 5.97826087 5.98 ≤ 10
85
Semelle
de
10ε 10 classe 1
𝜆1
2034 2034 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
22.32711306 82.016129

0.237775432 0.8734412
(NRy)
(NRz)
784900
section brute (NR)
N≤ NR
NRy
NRz
d/tw 30.10169492
Vérification au
Voilement ε 1
Dimensionnement structurel de la Membrure supérieure. Ce dernier sera donc retenu pour la
membrure supérieure. (Voir Note de Calcul Annexe A.1.4)
86
III.1.2.2.3. Diagonale
Un Prédimensionnement de la Membrure supérieure après descente de charge donne les
𝑰 = 𝟗𝟓. 𝟕𝟒 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 27: Dimensionnement Diagonale Test IPE 180
MEMBRURE SUPERIEURE
Schéma
mécanique
Effort N= 238 910 N

Profilé Test
IPE 180
1
G d
18.8 13170000 73.7 1010000 20.5 2390 91 5.3 8 180 146
d/tw 27.5471698
Ame de
27.54 ≤ 33
33ε classe 1
Classification de l'âme 33
Profilé de
classe 1
c 45.5
Classification semelle c/tf 5.6875 Semelle

5.6 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
87
𝜆1
2880 2880 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
39.07734057 140.4878049
̅̅̅𝑧
𝜆
̅̅̅
𝜆𝑦
Elancement réduit
(mm)
0.416159112 1.496142757
Paramètres 0.3 0.416159112 0.4 Interpolation

Coefficient de
sur courbe a
réduction y-y Coefficients 0.9775 0.948808699 0.9528

Coefficient de
sur courbe b
réduction z-z Coefficients 0.3817 0.343723611 0.3422
Effort résistant vis-à-
vis du flambement axe 532898.4061
y-y (NRy)
z-z (NRz)
561650
section brute (NR)
Vérification section
brute N≤ NR
Vérification (axe y-y)
N≤ NRy
Vérification (axe z-z)
238910 ˃ 193052.3661 (Condition non vérifiée)
N≤ NRz
Vérification
Contact reparti (Aucun risque de déversement)
Déversement
𝑑
27.54716981
𝑡𝑤
Vérification au
Voilement ε 1

88
Tableau 28: Dimensionnement Diagonale Test IPE 200
DIAGONALE-TREILLIS
Schéma
mécanique
Effort N= 238 970 N

G d
22.4 19430000 82.6 1420000 22.4 2850 100 5.6 8.5 200 159
d/tw 28.39286
Ame de
28.39≤
Classification de l'âme 33ε 33 classe 1
33
Profilé de
c 50 classe 1
5.88 ≤
Classification semelle de
10ε 10 10
classe 1
𝜆1
2880 2880 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
34.8668281 128.5714

0.37131872 1.369238
Coefficient de réduction y-y
Coefficients 0.9775 0.959884 0.9528 sur courbe a
Coefficient de réduction z-z
Coefficients 0.4269 0.395605 0.3817 sur courbe b
Effort résistant vis-à-vis du
642882.4935
flambement axe y-y (NRy)
Effort résistant vis-à-vis du
264956.1263
flambement axe z-z (NRz)
Effort résistant de la section
669750
brute (NR)
89

238 970 ≤ 669 750 (Condition vérifiée)
N≤ NR
238 970 ≤ 642 882.4935 (Condition vérifiée)
N≤ NRy
238 970 ≤ 264 956.1263 (Condition vérifiée)
N≤ NRz
d/tw 28.39285714
Dimensionnement structurel de la Diagonale. Ce dernier sera donc retenu pour la Diagonale.
III.1.2.2.4. Montant
Un Prédimensionnement du Montant après descente de charge donne les
I= 𝟓. 𝟒𝟕 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
 Test 1 : Profilé HEB 100
Tableau 29: : Dimensionnement Montant Test HEB 100
Calcul à la compression-Traction
Sollicitation Compression-Traction
Schéma
mécanique
Effort N= 27370 N
Critère de Prédimensionnement Flambement d'Euler (Modèle bi-articulé) NR≤ Neuler
Profilé Test HEB 100
G d
90
20.4 4495000 41.6 1673000 25.3 2600 100 6 10 100 56

d/tw 9.3333333 Ame de
Classification de l'âme 33ε 33 9.33 ≤ 33 classe 1
Profilé de classe
c 50 1
c/tf 5 Semelle
Classification semelle 5 ≤ 10 de
10ε 10
classe 1
Vérification du profilé à la Compression
𝜆1
2034 2034 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
48.89423077 80.395257
Elancement réduit
(mm)
0.520705333 0.8561795
Coefficient de réduction Paramètres 0.5 0.5207053 0.6 Interpolation sur
y-y Coefficients 0.8842 0.8744478 0.8371 courbe b
Coefficient de réduction Paramètres 0.8 0.8561795 0.9 Interpolation sur
z-z Coefficients 0.6622 0.627144 0.5998 courbe c
Vérification du profilé vis-à-vis du flambement axe y-y (NRy)
(NRy) 27370 ≤ 534287.5986(Condition vérifiée)
Effort de Compression
27370
N
Vérification du profilé vis-à-vis du flambement axe z-z (NRz)
(NRz) 27370 ≤ 3831884.9715 (Condition vérifiée)
27370
N
Vérification du profilé vis-à-vis de la section brute (NR)
611000
section brute (NR)
27370
N
Vérification du Profilé à la Traction
Vérification du profilé en section brute (Npl )
Resistance plastique de
611 000
la section brute (Npl ) 141560 ≤ 611000 (Condition vérifiée)
Effort de Traction N 141 560
Vérification du profilé en section ultime (Nu)
Résistance ultime de la
738720 141560 ≤ 738720 (Condition vérifiée)
section nette (Nu )
91

Vérification du profilé en section nette (Nnet)
Résistance plastique de
669750
la section nette (Nnet ) 141560 ≤ 669750(Condition vérifiée)
Vérification
Déversement
d/tw 9.333333333
Vérification au
ε 1
Voilement
Interprétation : Le Profilé HEB 100 vérifie l’ensemble des conditions requises pour le
Dimensionnement structurel du Montant. Ce dernier sera donc retenu pour le Montant. (Voir
Note de Calcul Annexe A.1.4)
III.1.2.2.5. Membrure inférieure

Un Prédimensionnement de cet élément après descente de charge donne les
caractéristiques minimales pour la membrure inférieure suivante :
𝑨 = 𝟏𝟗. 𝟗𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟐 𝒎𝒎𝟐
Tableau 30: Dimensionnement Membrure inférieure Test IPE 160
MEMBRURE INFERIEURE-TREILLIS
Sollicitation Traction
Schéma
mécanique
Effort NR= 469250 N

Critère de Prédimensionnement Resistance à la Traction (NR ≤ Npl )
Aire minimum A = 1997 mm2
Profilé Test
1 IPE 160
92
G d
15.8 8690000 65.8 683000 18.4 2010 82 5 7.4 160 127.2
d/tw 25.44
Ame de
25.44 ≤
Classification de l'âme classe 1
33ε 33 33
Profilé de classe
c 41 1
c/tf 5.54 Semelle
Classification semelle 5.54 ≤ 10 de classe
10ε 10 1
Resistance plastique de la
section brute (Npl ) 472350
Résistance ultime de la
section nette (Nu ) 520992
Résistance plastique de la
section nette (Nnet ) 472350
(NR ≤ Npl )
Vérification en section
nette (NR ≤ Nu)
d/tw 25.44
Vérification au
ε 1
Voilement
Dimensionnement structurel de la Membrure inférieure. Mais pour de raisons d’assemblage
Nous retiendrons le profilé métallique IPE 200 pour la membrure inférieure (Voir Note de
Calcul Annexe A.1.4)
III.1.2.2.6. Traverse Inférieure

Un Prédimensionnement de cet élément après descente de charge donne les caractéristiques
minimales pour la Traverse inférieure suivante :
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑 ; 𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟓. 𝟒𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
93
Tableau 31: Dimensionnement Traverse inférieure Test IPE 80
TRAVERSE INFERIEURE
Schéma
mécanique
Effort
PR= 10 720 N/ml
ultime
Critère de Resistance à la flexion (MR ≤ Mpl )
Prédimensionnement Limitation de la flèche (fR ≤ fadm )
Valeurs de Wpl min =20180 mm3
Prédimensionnement Imin y = 154100 mm4
Profilé Test
1 IPE 80
G 𝐼𝑦 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝑖𝑦 A 𝐴𝑉𝑍 h b
𝑡𝑤 𝑡𝑓
6 801000 23200 32.4 764 358 80 46 3.8 5.2 59.6

d/tw 15.684211
Ame de
Classification de 15.68 ≤
classe 1
l'âme 72ε 72 72
c 23
Classification c/tf 4.4230769 Semelle
semelle 4.42 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
Vérification à la Flexion
Moment sollicitant
4780
(Ms ) N/ml
Moment résistant
5460
(MR ) N/ml
Vérification au cisaillement
Effort Tranchant
sollicitant (Vs ) en 10170
N
Effort Tranchant
résistant (VR ) en 48800
N
Effort Tranchant
Vs ≤ 0.5 VR ( Aucune interaction entre le
sollicitant (Vs ) en 10170
Moment fléchissant et l'Effort Tranchant
N
94
0.5 x Effort
Tranchant résistant ( 24400
0,5 VR ) en N
Fleche en service (fs
0.36
) en mm
fs ≤ fadm (Condition vérifiée)
Fleche admissible
7.52
(fadm ) en mm
Vérification
Déversement
d/tw 15.68421053
Vérification au
ε 1
Voilement

Dimensionnement structurel de la Traverse inférieure. Ce dernier sera donc retenu pour la
Traverse Inférieure. (Voir Note de Calcul Annexe A.1.3)
III.1.2.2.7. Poutre d’appui

Un Prédimensionnement de la Traverse inférieure cet élément après descente de
charge donne les caractéristiques minimales suivantes :
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟓𝟗𝟔. 𝟒𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑 𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟗𝟖𝟕. 𝟏𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 32: Dimensionnement Poutre d’ appui Test IPE 300
POUTRE D'APPUI
Schéma
mécanique
Effort P= 221540 N/ml

Resistance à la flexion (MR ≤ Mpl )
Critère de Prédimensionnement
Limitation de la flèche (fR ≤ fadm )
Wpl min = 596430 mm3
Valeurs de Prédimensionnement
Imin y = 29744900 mm4
Profilé Test IPE 300
Caractéristiques du Profilé Test
95
G 𝐼𝑦 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝑖𝑦 A 𝐴𝑉𝑍 h b
𝑡𝑤 𝑡𝑓
42.2 83560000 628000 125 5380 2570 300 150 7.1 10.7 248.6
d/tw 35.0141
Ame de
35.01 ≤
72ε 72 72
Profilé de classe
c 75 1
4.42 ≤ 10 de classe
10ε 10 1
Verification à la Flexion
Moment sollicitant (Ms )
139600
N/ml
Moment résistant (MR )
147580
N/ml
Verification au cisaillement
Effort Tranchant
141100
sollicitant (Vs ) en N
Effort Tranchant résistant
350300
(VR ) N
Effort Tranchant
141100
sollicitant (Vs ) en N Vs ≤ 0.5 VR ( Aucune interaction entre le
0.5 x Effort Tranchant Moment fléchissant et l'Effort Tranchant
175150
résistant ( 0,5 VR ) N
Fleche en service (fs ) en
7.46
mm
fs ≤ fadm (Condition vérifiée)
Fleche admissible (fadm )
31.92
en mm
d/tw 35.01408451
Dimensionnement structurel de la Poutre d’appui. Ce dernier sera donc retenu pour la Poutre
d’appui. (Voir Note de Calcul Annexe A.1.5)
III.1.2.2.8. Bracon
Un Prédimensionnement du Bracon après descente de charge donne les caractéristiques
minimales suivantes :
96
𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟒𝟗. 𝟔𝟓 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 33: Dimensionnement du Bracon Test IPE 220
BRACON
Predimensionnement de l'Element
Schéma
mécanique
Effort N= 214 570 N

Profilé Test IPE 220
Caractéristiques du Profilé Test
G d
26.2 23170000 91.1 2050000 24.8 3340 110 5.9 9.2 220 177.6
d/tw 30.1016949
30.11 ≤ Ame de
33ε 33 classe 1
Classification de l'âme 33
Profilé de
classe 1
c 55
5.98 ≤ 10 de
10ε 10
classe 1
𝜆1
3800 3800 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
41.71240395 153.225806
Elancement réduit
(mm)
0.444221554 1.63179773
Coefficient de Paramètres 0.4 0.4442216 0.5 Interpolation
réduction y-y Coefficients 0.9528 0.9401969 0.9243 sur courbe a
97
Coefficient de Paramètres 1.6 1.6317977 1.7 Interpolation

réduction z-z Coefficients 0.3079 0.2984243 0.2781 sur courbe b
y-y (NRy)
z-z (NRz)
784900
section brute (NR)
brute N≤ NR
N≤ NRy
N≤ NRz
Vérification
Déversement
d/tw 30.10169492
Vérification au
ε 1
Voilement
Dimensionnement structurel du Bracon. Ce dernier sera donc retenu pour le Bracon. (Voir Note
de Calcul Annexe A.1.6)
III.1.2.2.9. Poteau
Un Prédimensionnement du poteau après descente de charge donne les caractéristiques
minimales suivantes :
𝑰 𝒎𝒊𝒏 = 𝟖𝟕𝟑, 𝟒𝟐 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 34: Dimensionnement du Poteau Test HEB 180
POTEAU
Sollicitation Flexion composé
98
Schéma
mécanique
Compression 29270 N
Flexion due au vent 0.42 KN/ml
Effort
Flexion due à
0.03 KN/ml
l'écoulement
Critère de Prédimensionnement Flambement d'Euler (Modèle encastré-aticulé) N≤ Neuler
Profilé
retenu HEB 180
Caractéristiques du Profilé retenu
G d
51.2 38310000 481400 231000 6530 1490 180 180 8.5 14 122
d/tw 14.352941
Ame de
14.35 ≤
72ε 33 33
Profilé de classe
c 90 1
6.42 ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
Vérification à la Flexion composée autour de l'axe y-y
Moment Maximum
sollicitant (Ms ) 4960
N/ml
Moment résistant
plastique réduit (MR ) 121820
N/ml
Vérification à la Flexion composée autour de l'axe z-z
Moment Maximum
4960
sollicitant (Ms ) N/ml
Moment résistant Ms ≤ MR (Condition vérifiée)
plastique réduit (MR ) 92870
N/ml
Vérification
Déversement
99
d/tw 14.35294118
Vérification au
ε 1
Voilement
Dimensionnement structurel du Poteau. Ce dernier sera donc retenu pour le Poteau. (Voir Note
de Calcul Annexe A.1.8)
III.1.2.2.10. Poutre-raidisseur
Un Prédimensionnement de la Poutre raidisseur après descente de charge donne les
𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟒𝟗. 𝟔𝟓 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Tableau 35: Dimensionnement de la Poutre Raidisseur Test HEB 100
POUTRE-RAIDISSEUR
Schéma
mécanique
Effort N= 151720 N
Critère de Prédimensionnement Flambement d'Euler (Modèle bi-encastré) N≤ Neuler
Profilé Test 1 HEB 100
Caractéristiques du Profilé retenu
G d
20.4 4495000 41.6 1673000 25.3 2600 100 6 10 100 56
Classification de l'âme d/tw 9.333333
100
9.33 ≤ Ame de
33ε 33 33 classe 1
c 50
c/tf 5 Semelle
5. ≤ 10 de
10ε 10 classe 1
𝜆1
3750 3750 93.9 1 1 235
𝜆𝑦 𝜆𝑧
Elancement (mm)
90.14423 148.2213
Elancement réduit
(mm)
0.960002 1.578502
Coefficient de Paramètres 0.9 0.96 1 Interpolation sur
réduction y-y Coefficients 0.6612 0.62268 0.597 courbe b
Coefficient de Paramètres 1.5 1.5785 1.6 Interpolation sur
réduction z-z Coefficients 0.3145 0.29071 0.2842 courbe c
y-y (NRy)
z-z (NRz)
611000
section brute (NR)
brute 151720 ≤ 611000 (Condition vérifiée)
N≤ NR
N≤ NRy
N≤ NRz
Vérification
Déversement Contact reparti (Aucun risque de déversement)
d/tw 9.333333333
Vérification au
ε 1
Voilement
Dimensionnement structurel de la Poutre-raidisseur. Ce dernier sera donc retenu pour la Poutre
raidisseur. (Voir Note de Calcul Annexe A.1.7)
101
Le calcul logiciel a suivi quant à lui la méthodologie suivante :
III.1.2.2.11. Modélisation
Après avoir défini les modèles de calcul des différentes barres et les avoir tracés, nous
obtenons la modélisation suivante pour une travée :
Figure 51: Modélisation de l'Extension sur le fleuve Nyong par le Logiciel RSA
III.1.2.2.12. Dimensionnement ELU des Barres

La modélisation faite avec les sections trouvées manuellement et un Calcul logiciel ELU nous
donne les résultats suivants :
102
Tableau 36: Résultats du Calcul Logiciel ELU des barres
Interprétation : Toutes les sections trouvées manuellement passent également par le Calcul
Logiciel. Donc le dimensionnement ELU de la structure porteuse est correct.
III.1.2.2.13. Vérification de la flèche à l’ELS

Une vérification en Etat limite de service de la flèche a donné les résultats suivants
103
Figure 52: Modélisation de la Déformée sur RSA
Interprétation : La flèche globale maximum est de 5 cm or la flèche admissible étant de

25
= 0.1𝑚 = 10𝑐𝑚, On a 5 < 10 𝑐𝑚. La vérification à la flèche est concluante.
250
III.1.2.3. Chemisage
Tableau 37: Récapitulatif des Caractéristiques du Chemisage
Chemisage
Type de Béton C 30/37
Type d'acier FE 500
Ferraillage longitudinal 4HA10
Enrobage 5.5 cm
Ferraillage Transversal Cerces diamètres 6mm
Espacement Transversal 40 cm
104
III.1.2.4. Assemblages
Les assemblages envisagés pour l’ensemble de la structure d’extension sont résumés
dans le Tableau ci-dessous.
Tableau 38: Récapitulatif des assemblages de la Structure
Assemblages
Eléments Caractéristiques de Eléments de Dimensions
Nombre
d'assemblages l’assemblage Fixation (mm)
Boulonnage
Solive-Membrure
(Boulons M16 8 Cornière (02) 82.5 x 90 x 22
supérieure
qualité 8.8)
Boulonnage
Diagonale-Montant (Boulons M16 8 Platine 284 x 100 x15
qualité 8.8)
Boulonnage
Membrure supérieure-
(Boulons M16 8 Platine 165 x 90 x 22
Membrure supérieure
qualité 8.8)
Boulonnage
Membrure inférieure-
Membrure inférieure
qualité 8.8)
Boulonnage
Montant-Membrure
Supérieure et Inférieure
qualité 8.8)
Boulonnage
Traverse-Membrure
inférieure
qualité 8.8)
Boulonnage
Bracon-Poutre d'appui (Boulons M16 8 Platine 312 x 110 x 12
qualité 8.8)
Boulonnage
Poteau-Poutre
(Boulons M16 8 Platine 170x180x10
Raidisseur
qualité 8.8)
III.1.2.5. Ancrage des poteaux
C’est l’assise de la structure, elle doit être dimensionnée dans le but d’empêcher tout
déplacement de la structure, pour cette raison elle est considérée comme encastré dans le massif
de béton. Son dimensionnement passe par deux phases : première phase calcul des barres
d’armature devant lier l’ancien et la nouvelle semelle, deuxième phase calcul de la liaison entre
le massif de béton et le profilé métallique.
105
Pour la première phase, grâce au logiciel SIKA, nous avons obtenu que des tiges d’acier
haute adhérence de diamètre 16 devront être positionné à intervalle de 15cm l’une de l’autre
sur toutes les surface de liaison. Par ailleurs le produit SIKA approprié, et disponible sur le
marché Camerounais, est le SIKA ANCHORFIX-2, dont la fiche technique est donnée lors de
l’achat du produit.
Pour la seconde phase, un calcul minutieux est effectué grâce à la norme Eurocode 3.
En effet, les sollicitations en pieds de poteau sont : 𝑁𝑠𝑑 = 501,320 𝑘𝑁 et 𝑉𝑠𝑑 = 7,11 𝑘𝑁. La
plaque d’ancrage est dimensionnée dans le but de résister à la compression, tandis que les tiges
d’ancrage sont dimensionnées pour résister à l’effort tranchant. Cependant, l’effort de
compression du poteau sur la plaque générer une force de frottement entre la plaque et le
matériau de scellement (béton armé) qui peut à lui seul être suffisant pour résister à l’effort
tranchant : c’est le cas ici, pour un tel cas, des tiges de principe sont disposées dans la plaque
pour plus de sécurité.
Au finish de cette deuxième phase, nous avons obtenu une plaque métallique de section
210 × 210 × 15 𝑚𝑚3 , et quatre tiges d’ancrage M20 de classe 8.8. (Voir Note de Calcul
Annexe A.1.11)
106
CHAPITRE 2 : ETUDE TECHNIQUE
Dans cette partie, nous tâcherons de proposer une cinématique d’exécution de l’ouvrage
ainsi qu’une étude des couts.
III.2.1. CINÉMATIQUE DES TRAVAUX
III.2.1.1. Méthode d’exécution

La méthodologie que nous adopterons est liée aux caractéristiques du site à savoir :
 Le maintien du trafic sur le pont ;

 La présence d’eau dans le lit de la rivière (surtout en période d’intempéries) ;
 La présence du pont à élargir ;
 L’abondance d’espace pour l’installation du chantier.
 Les sols de type ferralitiques non rocheux
Après analyse du terrain, nous allons utiliser un portique servant d’échafaudage qui
permettra aux ouvriers de travailler sans toutefois perturber le trafic sur le pont.
III.2.1.1.1. Installation de chantier

Les installations du chantier seront réalisées sur la berge de la rivière du côté de
Yaoundé. Elle comprendra :
 Les bureaux de l’entreprise exécutante et de la mission de contrôle ;

 Une aire d’assemblage des poutres ;
 Une aire de gâchage (centrale à béton) ;
 Une aire de stockage des granulats (sable et gravier) ;
 Un magasin pour le stockage du ciment et du matériel ;
 Une aire de confection du ferraillage ;
 Un atelier de maintenance des ouvrages ;
 Une aire d’alimentation (groupe électrogène) ;
 Une aire de stationnement des engins ;
 Un réfectoire.
107
III.2.1.1.2. Démolition de l’ouvrage existant

La démolition du trottoir se fera dans l’ordre suivant :
 La dépose des gardes corps ;

 La dépose du réseau d’alimentions en eau potable ;
 La démolition des trottoirs à l’aide d’un marteau-piqueur pneumatique avec
compresseur.
III.2.1.1.3. Réalisation des semelles et fixation des poteaux

La réalisation de la semelle est l’étape la plus critique de cette exécution compte tenu
de la présence d’eau. Le lit du fleuve Nyong est constamment humide, ce qui ne permet pas
une manutention hors de l’eau, il est donc question de dealer avec l’eau. Pour ce faire, nous
allons :
 Réaliser tout autour de la semelle un rideau de palplanche, et mettre la semelle

hors d’eau ;
 Perforer la semelle afin de fixer les barres d’acier haute adhérence à l’aide du
produit SIKA ANCHOREFIXE ;
 Disposer le ferraillage de la semelle, et le dispositif de fixation des poteaux en
profilés métalliques ;
 Coffrer la semelle et procéder au coulage de celle-ci ;
 Après durcissement de la semelle, procéder à la fixation des profilés
métalliques devant servir de poteau.
III.2.1.1.4. Réalisation de la structure porteuse

Une fois les poteaux bien fixés sur les semelles, les ouvriers vont dès lors, grâce à la
plateforme du portique, procéder à l’assemblage de la structure porteuse en suivant les étapes
suivantes :
 Assemblage de la poutre raidisseur aux poteaux ;

 Assemblage de la poutre d’appuis aux poteaux ;
 Assemblage du bracon au poteau et à la poutre d’appuis ;
 Disposition des membrures inférieures des poutres treillis ;
 Disposition des traverses liant les deux membrures inférieures et devant recevoir
le réseau de distribution d’eau potable ;
108
 Fixation du réseau de distribution en eau potable ;

 Assemblage des montants et diagonales ;
 Disposition des membrures supérieures ;
 Fixation des solives sur les membrures supérieures ;
III.2.1.1.5. Réalisation de la passerelle

Une fois la structure porteuse réalisée, il est donc question de réaliser le plancher, et ceci
va se faire au travers des étapes suivantes :
 Mise en place du DBA ;

 Mise en place du joint de rupture ;
 Fixation du bac acier ;
 Disposition des goujons ;
 Disposition du ferraillage ;
 Coulage du béton ;
 Fixation du chéneau métallique ;
 Fixation des garde-corps ;
 Mise en place de l’étanchéité de type SOPREMA -SIPLAST ;
 Reprofilage de la chaussée.
III.2.1.1.6. Désinstallation de chantier et replis du matériel

Après avoir réalisé la structure d’extension, nous allons procéder aux replis du matériel,
notamment :
 Démontage du portique ;
 Replis du portique ;
 Démontage du rideau de palplanche ;
 Replis du rideau de palplanche ;
 Démontage de la base vie et technique et replis de matériel.
III.2.1.2. Cinématique d’exécution
109
Figure 53: Situation existante
- 2 voies à 3,5m (circulation dans les deux sens) ……………………………….7m

- 2 voies piétonnes de 1,5m……………………………………………………...3m
La largeur totale actuelle est de : 10m
Figure 54: Situation projetée
- 2 voies à 3,75m (circulation dans les deux sens) ……………………………….7,5m

- 2 DBA de 0,5m……………………………………………………………………1m
- 2 voies piétonnes de 2,63m…………………………………………………….5,26m
110
La largeur totale projetée est de : 13,76m
Figure 55: Vue sur l'ouvrage
111
III.2.1.3. Etape 1 :
Figure 58: Etape 1
1 : Démontage des gardes corps ;
2 : Déplacement du réseau de distribution d’eau ;
Figure 59: Etape 2
112
1 : Démolition de l’ancien trottoir ;
Figure 60: Etape 3
1 : Mise en place des DBA de part et d’autre du pont
2 : Installation du portique de manutention
113
Figure 61: Etape 4
1 : Réalisation du batardeau autour de la pile ;
2 : Evidage de l’eau contenue dans le batardeau ;
3 : Disposition des connexion HA grâce au SIKA ANCHOREFIXE ;
4 : Coffrage et coulage de la semelle ;
5 : Mise en place des poteaux devant recevoir la superstructure ;
6 : Coffrage et coulage des chemisages.
114
Figure 62: Etape 5
1 : Mise en place de la poutre raidisseur ;
2 : Mise en place de la poutre d’appuis ;
3 : Mise en place des bracons ;
4 : Mise en place des membrures inférieurs des treillis ;
5 : Mise en place des traverses ;
6 : Disposition du réseau d’alimentation en eau potable dans son emplacement final.
115
Figure 63: Etape 6
1 : Mise en place des montants et diagonales des treillis ;
2 : Mise en place des membrures supérieures ;
3 : Mise en place des solives ;
4 : Coffrage et coulage du plancher mixte avec étanchéité ;
5 : Mise en place du chéneau métallique ;
6 : Mise en place des gardes corps.
116
III.2.2. PLANNIFICATION DE L’EXECUTION
III.2.2.1. LITES DES TACHES :
N° Tâches Durée(Jour) Antériorité Relation

A Démontage des gardes corps 11 ---
B Déplacement du réseau de distribution d’eau 04 A FD-4
C Démolition du trottoir 52 A,B FD
D Mise en place des DBA 03 C FD-3
E Installation du portique 05 D FD
Culé 0
C00A Réalisation du batardeau 5 A DD
C00B Vidange du batardeau 1 C00A FD
C00C Mise en place des tiges HA pour l’encrage de la semelle 1 C00B FD
C00D Coffrage et coulage de la semelle 5 C00C FD
C00E Mise en place des poteaux 1 C00D FD+4
C00F Coffrage et coulage des chemisages 2 C00E FD
C00G Mise en place de la poutre raidisseur 1 C00F FD
C00E Mise en place de la poutre d’appuis 1 C00G DD
C00F Mise en place des bracons 1 C00E FD
Pile 1
P01A Réalisation du batardeau 10 C00B FD
P01B Vidange du batardeau 1 P01A FD
P01C Mise en place des tiges HA pour l’encrage de la semelle 1 P01B FD
P01D Coffrage et coulage de la semelle 5 P01C FD
P01E Mise en place des poteaux 2 P01D FD+4
P01F Coffrage et coulage des chemisages 4 P01E FD
P01G Mise en place de la poutre raidisseur 1 P01F FD
P01E Mise en place de la poutre d’appuis 1 P01G DD
P01F Mise en place des bracons 1 P01E FD
Pile 2
P02A Réalisation du batardeau 10 P01B FD
Pile 3
P03A Réalisation du batardeau 10 P04B FD
117

Pile 4
P04A Réalisation du batardeau 10 C05B FD
Culé 5
C05A Réalisation du batardeau 5 A DD
C05B Vidange du batardeau 1 C05A FD
C05C Mise en place des tiges HA pour l’encrage de la semelle 1 C05B FD
C05D Coffrage et coulage de la semelle 5 C05C FD
C05E Mise en place des poteaux 1 C05D FD+4
C05F Coffrage et coulage des chemisages 2 C05E FD
C05G Mise en place de la poutre raidisseur 1 C05F FD
C05E Mise en place de la poutre d’appuis 1 C05G DD
C05F Mise en place des bracons 1 C05E FD
F Mise en place des membrures inférieure 10 P03F FD
G Mise en place des traverses 6 F FD-6
Disposition du réseau d’eau potable en son
H 4 G FD-3
emplacement final
I Mise en place des montants et diagonales 12 H FD-1
J Mise en place des membrures supérieures 10 I FD
K Mise en place des solives 6 J FD
L Coffrage et coulage du plancher mixte 4 K FD-3
M Mise en place du chêneau métallique 10 L FD+4
N Mise en place des gardes corps 10 M FD-5
III.2.2.2. NOTES D’HYPOTHESES :
 Une journée de travail dure 9h ;

 02ml de garde est démonter en 45min ;
 02ml de tuyau d’eau est démonté et remonté en 30min ;
 1 DBA fait 2ml, et se pose en 10min ;
 La démolition d’un mètre cube de béton de trottoir se fait en 9h ;
 Le batardeau est rectangulaire de section 14x9m ;
 Un mètre cube de plancher mixte est coulé en 30min ;
118
Le planning GANTT du projet se trouve en annexe
III.2.3. ETUDE DE PRIX
L’Etude de prix consiste en l’évaluation du cout du projet. Cette évaluation doit tenir
compte :
 Des Procédés de construction envisagés ;

 Du cout du Matériel appropriée qui sera utilisé ;
 Du Cout des Matériaux (Achat et Transport)
Toute évaluation faite, le Cout global est présenté dans le Tableau ci-dessous
Tableau 39: devis quantitatif et estimatif du projet
N° DÉSIGNATION U Qté P.U (FCFA) P.T (FCFA)

1 TRAVAUX PREPARATOIRES - INSTALLATION DE CHANTIER
Amené, repli du matériel et installation de
1.1 ff 1,00 100 000 000 100 000 000
chantier
Hygiène, sécurité et gestion environnement
1.2 ff 1,00 50 000 000 50 000 000
y compris HSE
Branchements électricité pour besoin des
1.3 ff 1,00 AFMOA AFMOA
travaux
1.4 Assurance ff 1,00 50 000 000 50 000 000
1.5 Implantations ff 1,00 100 000 000 100 000 000
Installation du portique, échafaudage et
1.6 ff 1,00 200 000 000 200 000 000
installation de la barge
TOTAL 1 TRAVAUX PREPARATOIRES - INSTALLATION DE
500 000 000
CHANTIER
2 BATARDEAU
2.1 Fourniture et mise en œuvre des palplanches m2 2760 100 000 276 000 000
2.3 Pompage de l'eau m3 4536 23 000 104 328 000
TOTAL 2 BATARDEAU 380 328 000
3 FONDATIONS ET APPUIS
3.1 FONDATIONS
Béton armé dosé à 350 kg/m3 (type C30/37,
3.1.1 u PM PM PM
hydrofuge) pour massif en béton armé
Béton armé dosé à 350 kg/m3 (type C30/37,
3.1.2 hydrofuge) pour chemisage m3 15,07 400 000 6 028 800
Localisation Poteau en HEB 180
Tiges d'ancrage M20 qualité 8.8
3.1.3 u PM PM PM
119
Localisation Semelle des Poteau en HEB

180
Scellement chimique par SIKA
3.1.4 u PM PM PM
ANCHORFIX 2
3.1.5 Coffrage m2 75,36 6 000 452 160
SOUS-TOTAL 3.1 FONDATIONS 6 480 960
3.2 APPUIS (PROFILES METALLIQUES)
Fourniture et pose des Poteaux en HEB 180
3.2.1 t 13,39 1 000 000 13 390 000
y compris toutes sujétions d'assemblage
Fourniture et Pose des Poutre raidisseur en
3.2.2 HEB 100 y compris toutes sujétions t 1,60 1 000 000 1 600 000
d'assemblage
SOUS-TOTAL 3.2 APPUIS (PROFILES METALLIQUES) 14 990 000
TOTAL 3 FONDATIONS ET APPUIS 21 470 960
4 TABLIER
4.1 PLANCHER COLLABORANT
Béton armé dosé à 350 kg/m3 (type C35/45)
4.1.1 m3 59,28 400 000 23 712 000
pour trottoir
Fourniture et Pose tôle Nervurée type
4.1.2 Cofraplus60 y compris toute sujétion de m2 494 50 000 24 700 000
mise en œuvre
Fourniture et Pose Solive de liaison en IPE
4.1.3 t 2,15 1 000 000 2 150 000
120 y compris toutes sujétions d'assemblage
SOUS-TOTAL 4.1 PLANCHER COLLABORANT 50 562 000
4.2 POUTRE-TREILLIS
Fourniture et Pose des Traverses en IPE 80
4.2.1 t 1,15 1 000 000 1 150 000
Fourniture et pose des Montant en HEB 100
4.2.2 t 4,13 1 000 000 4 130 000
Fourniture et Pose des Diagonales en IPE
4.2.3 t 5,60 1 000 000 5 600 000
200 y compris toutes sujétions d'assemblage
Fourniture et Pose des Membrures
4.2.4 supérieure en IPE 220 y compris toutes t 3,28 1 000 000 3 280 000
sujétions d'assemblage
Fourniture et Pose des Membrures
4.2.5 inférieure en IPE 200 y compris toutes t 2,80 1 000 000 2 800 000
sujétions d'assemblage
Fourniture et pose des Poutres d'appuis en
4.2.6 IPE 300 y compris toutes sujétions t 11,61 1 000 000 11 610 000
d'assemblage
SOUS-TOTAL 4.2 POUTRE-TREILLIS 28 570 000
4.3 EQUIPEMENTS
Fourniture et pose des Barrières de
4.3.1 sécurité lourdes type DBA en Béton armé y m3 62,40 400 000 24 960 000
compris toutes sujétions de mise en œuvre
Fourniture et pose des panneaux rigides en
4.3.2 polystyrène expansé de 10mm d'épaisseur y m² 31,20 8 000 249 600
120
Fourniture et mise en place complexe

d’étanchéité type SOPREMA, SIPLAST y
compris forme de pentes et toutes
4.3.3 m² 684 30 000 20 520 000
suggestions de mise en œuvre
.Localisation: Trottoir et Chemisage

Fourniture et pose Cunette métallique y
4.3.4 ml 260 350 000 91 000 000
Fourniture et Pose des Garde-corps
4.3.5 métalliques y compris toutes sujétions de ml 260 350 000 91 000 000
mise en œuvre
SOUS-TOTAL 4.3 EQUIPEMENTS 227 729 600
TOTAL 4 TABLIER 306 861 600
5 IMPREVUS
5.1 IMPREVUS ff 1,00 120 866 056 120 866 056
SOUS-TOTAL 5 IMPREVUS 120 866 056
TOTAL HT 1 329 526 616
TVA (19,25%) 255 933 874
AIR (5,5%) 73 123 964
TOTAL TTC 1 585 460 490
NET A MANDATER 1 512 336 526
Où : AFMOA : Au Frais du Maitre d’Ouvrage
PM : Pour Mémoire
Le coût estimatif du projet est de : 1 585 460 490 F CFA (Un milliards cinq cent
quatre-vingt-cinq million quatre cent soixante mille quatre cent quatre-vingt-dix Francs
CFA) Toutes taxes comprises.
121
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Parvenus au terme de notre étude, dans laquelle il était question de proposer une
conception ainsi qu’une Etude technique en vue de l’ELARGISSEMENT DU PONT EN
CAISSON SUR LE FLEUVE NYONG A MBALMAYO, nous avons dans un premier temps
fait une présentation globale à la fois du projet et des paramètres intervenants dans la conception
de l’élargissement ; notamment les données du site et les contraintes liées à l’ouvrage initial.
Ces paramètres nous ont conduit à élaborer une solution d’élargissement légère et facile à
mettre en œuvre constitué d’un tablier en plancher mixte composé d’une dalle d’épaisseur 12cm
et déposée sur une solive en IPE 120. Ce tablier reposera sur 02 poutres treillis constitués de
membrure supérieure en IPE 220, membrure Inférieure en IPE 200, montant en HEB 100 et
diagonales en IPE 200 avec un contreventement et un support pour les réseaux de fluides
assurés tous deux par une traverse en IPE 80. Cet ensemble sera soutenu par une poutre d’appui
en IPE 300, des bracons en IPE 220, des poteaux en HEB 180 raidies avec un profilé
métallique en HEB 100 le tout reposant sur une semelle ancrée dans la fondation existante. Des
études de prix ont permis d’évaluer le coût du projet à 1 585 460 490 F CFA (Un milliards
cinq cent quatre-vingt-cinq million quatre cent soixante mille quatre cent quatre-vingt-dix
Francs CFA) toutes taxes comprises.
En outre, l’implémentation de cette solution nécessitera des études complémentaires du

site dans le but de recueillir des données géotechniques suffisantes devant permettre de
dimensionner l’infrastructure. Par ailleurs, une campagne d’auscultation doit être menée sur le
tablier en caisson afin d’en ressortir les plans de recollement du ferraillage, les caractéristiques
actuelles du béton en place, ceci dans le but de faire un retro calcul et de statuer sur l’intégrité
structurel du pont existant et les différents renforcements à prévoir pour assurer une durabilité
d’ensemble de l’ouvrage.
122
BIBLIOGRAPHIE
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de Construction métallique Extrait des Eurocodes 0,1 et 3 ». 2e ed. Paris : Editions Eyrolles &
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Eyrolles, 2008, 329p.
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Maçonnerie ». Bagneux Cedex, 2001, 129p.
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implanté en zone 20- 50 mbar d’un PPRT Version n°1 », 2016.
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25 », service de l’entretien des directions des structures, 13p.
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[10] DAHMANI Lahlou « Calcul des éléments de Construction métalliques ». 360 p.
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FLEUVE NYONG ». (1951-1977)
[13] Danielle CLAVAUD « Actions du vent sur les bâtiments selon l'Eurocode 1 – Partie 1-
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de master présenté par sous le thème « CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT D’UN PONT
MIXTE ACIER-BETON BIPOUTRES DE 400 M DE LONG POUR LE FRANCHISSEMENT
DU FLEUVE SANAGA SUR L’ITINERAIRE BATCHENGA-NTUI AU CAMEROUN » 2020,
173 p.
[15] YANGA Avanie C, KACK KACK Antoine Z. E. Mémoire de fin d’étude, rédigé par en
vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception Génie Civil à l’ENSPD sous le thème
« ÉTUDE DU TABLIER D’UN PONT BIPOUTRE À OSSATURE MIXTE ACIER-BÉTON DE
530ML SUR LE FLEUVE DONGA ET AMÉNAGEMENT DE SES VOIS D’ACCÈS ». 2022,
172p.
[16] « Cofraplus60 plancher collaborant » fiche technique 2 pages.
[17] ASSOCIATION TECHNIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L'EMPLOI DU

TREILLIS SOUDÉ, fiche technique N°22.
124
ANNEXES
Annexe 1 : NOTES DE CALCULS
A.1.1. NOTE DE CALCUL DE LA SOLIVE

Le Calcul de la Solive a été effectué selon la Norme EUROCODE 3
A.1.1.1. Prédimensionnement de la Solive
Figure 64: Schéma mécanique de la solive
Le prédimensionnement de la solive se fera suivant 02 critères :
 Le critère de flèche ;
 Le critère de résistance.
A.1.1.1.1. Evaluation qualitative des charges
Les charges à considérer sur la solive sont les suivantes :
Comme charges permanentes nous aurons :
 Le poids propre G1 de la solive ;

 Le poids G2 du plancher collaborant ;
 Le poids G3 de l’étanchéité sur plancher collaborant
 Le poids G4 du garde-corps de type GS2
Comme charges d’exploitation nous aurons :
 Les charges diverses Q1 sur le trottoir ;

 La Charge du vent W
125
A.1.1.1.2. Evaluation quantitative des charges

 Charge d’exploitation du trottoir 𝑄1
D’après l’EC1 partie 3, la charge d’exploitation du trottoir ou bien charge piétonne est
donnée par :
𝒒(𝒍) = 𝟓 𝒌𝑵/𝒎𝟐 Suivant le linéaire, on aura 𝒒 = 𝟓 𝒙 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟏𝟏. 𝟑𝒌𝑵/𝒎
 Poids G2 du plancher collaborant

 Partie béton
Le panneau de dalle considéré est de dimension 2.26 x 1.88 x 0.1 m. On a donc
𝐺𝑏 = 25 × 2.26 × 0.12 donc : 𝑮𝒃 = 𝟔. 𝟕𝟖 𝑲𝑵/𝒎
 Partie acier
La tôle utilisée est de marque Coffrage 60 plus et les caractéristiques sont donnés dans la
fiche techniques ci-dessous.
126
Figure 65: Fiche technique du cofraplus 60
Pour une tôle d’épaisseur 75 mm une charge surfacique de 8.53 daN/m2
𝐺𝑎 = 0.0853 × 2.26 = 0.2 𝑘𝑁/𝑚 donc : 𝑮𝒂 = 𝟎. 𝟐 𝒌𝑵/𝒎
D’où : 𝑮𝟐 = 𝑮𝒃 + 𝑮𝒂 = 𝟔. 𝟗𝟖 𝑲𝑵/𝒎
 Poids G3 de l’étanchéité
L’étanchéité multicouche considéré est de charge 𝑮𝟑 = 𝟎. 𝟓 𝒌𝑵/𝒎
 Poids G4 du garde-corps de type GS2
On considérera une charge 𝑮𝟒 = 𝟎. 𝟑𝟗 𝑲𝑵/𝒎
 Charge du vent W
On a 𝑊 = 𝑞𝑏 × 𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑑 × 𝐶𝑓
127
Les Hypothèses considérées pour le Calcul du vent par rapport à la ville Mbalmayo sont les
suivantes :
 Zone I ;
 Catégorie de Terrain 0 ;
 Terrain plat
 La hauteur de référence pour le plancher et les appuis est prise à 𝒛𝒆 = 𝟏𝟑 𝒎 ;
 Poids volumique de l’air 𝜌 = 1.25 𝑘𝑔/𝑚3
On a : 𝑞𝑏 = 0.3025 𝑘𝑁/𝑚2 ; 𝐶𝑒 (𝑍𝑒 ) = 3 ; 𝐶𝑑 = 0.93 et 𝐶𝑓 = 0.8 (Voir annexe 2)
On a donc 𝑊 = 𝑞𝑏 × 𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑑 × 𝐶𝑓
𝑊 = 0.3025 × 3 × 0.93 × 0.8
𝑾 = 𝟎. 𝟔𝟖 𝒌𝑵/𝒎𝟐
Par linéarisation sur la solive la plus chargée, on aura 𝑾 = 𝟎. 𝟔𝟖 × 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟏. 𝟓𝟑 𝒌𝑵/ 𝒎
A.1.1.1.3. Combinaison d’actions
Tableau 40: Tableau de combinaison d'action pour la solive
Combinaison
ELU ELS
d’actions
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟏 = 𝑮 + 𝑸
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟏 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑮 + 𝟏. 𝟓 𝑸
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟐 = 𝑮 + 𝑾
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟐 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑮 + 𝟏. 𝟓 𝑾
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟑 = 𝑮 + 𝑸 + 𝟎. 𝟔𝑾
Combinaisons 𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟑 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑮 + 𝟏. 𝟓 𝑸 + 𝟎. 𝟗𝑾
de charges 𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟒 = 𝑮 + 𝟎. 𝟕𝑸 + 𝑾
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟒 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑮 + 𝟏. 𝟎𝟓𝑸 + 𝟏. 𝟓 𝑾
128
𝑃𝐸𝐿𝑆 1 = 7.87 + 11.3

𝑃𝐸𝐿𝑈 1 = 1.35 ( 7.87) + 1.5 (11.3)
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟏 = 𝟏𝟗. 𝟏𝟕 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟏 = = 𝟐𝟕. 𝟓𝟖 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑃𝐸𝐿𝑆 2 = 7.87 + 1.53

𝑃𝐸𝐿𝑈 2 = 1.35 ( 7.87) + (1.5 x 1.53)
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟐 = 𝟗. 𝟒 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟐 = 𝟏𝟐. 𝟗𝟐 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑃𝐸𝐿𝑆 3 = 7.87 + 11.3

Charges 𝑃𝐸𝐿𝑈 3 = 1.35 ( 7.87) + 1.5 (11.3) + (0.9 𝑥 1.53)
+ (0.6 𝑥 1.53)
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟑 = = 𝟐𝟖. 𝟗𝟔 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟑 = 𝟐𝟎. 𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑃𝐸𝐿𝑈 4 = 1.35 ( 7.87) + 1.05 (11.3) +

𝑃𝐸𝐿𝑆 4 = 7.87 + (0.7𝑥 11.3)
(1.5 x 1.53)
+ 1.53
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝟒 = 𝟐𝟒. 𝟕𝟗 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟒 = 𝟏𝟕. 𝟑𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
Charges
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟖. 𝟗𝟔 𝑲𝑵/𝒎𝒍 𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟐𝟎. 𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
retenues
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝒍𝟐 𝑷𝑬𝑳𝑺 𝒍𝟐
Combinaison 𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝑴𝑬𝑳𝑺 =
𝟖 𝟖
de moments
(28.96)(1.88)2 (20.1)(1.88)2
𝑀𝐸𝐿𝑈 = 𝑀𝐸𝐿𝑆 =
8 8
Moments
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟐. 𝟖 𝑲𝑵. 𝒎 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟖. 𝟖𝟗 𝑲𝑵. 𝒎
A.1.1.1.4. Critères de Prédimensionnement

 Critère de résistance
Calcul du module de flexion
𝑴𝑬𝑳𝑼 𝟏𝟐.𝟖 𝒙 𝟏𝟎𝟔

𝑾𝑷𝒍𝒚 = = = 𝟓𝟒. 𝟒𝟕 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑
𝒇𝒚 𝟐𝟑𝟓
 Critère de flèche
𝑳
Nous limiterons la flèche à 𝒇𝒂𝒅𝒎 = On a :
𝟐𝟓𝟎
129
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟓 𝒍𝟒
La Fleche due au chargement est 𝒇 = 𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰
𝟓𝑷𝑬𝑳𝑺 𝒍𝟒 𝑳 𝟏𝟐𝟓𝟎 (𝑷𝑬𝑳𝑺 )𝒍𝟒 1250 (20.1)(1880)3

On a 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 ⟹ ≤ ⟹ 𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 ≥ donc 𝐼𝒚 𝒎𝒊𝒏 ≥
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰 𝟐𝟓𝟎 𝟑𝟖𝟒 𝑬𝒍 384 (210 000)
𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 = 𝟐𝟏𝟑. 𝟐𝟏 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Ainsi, le Prédimensionnement donne les caractéristiques minimales de la solive suivante :
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟓𝟒. 𝟒𝟕 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑 et 𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟐𝟏𝟑. 𝟐𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Nous faisons le choix d’un IPE 120 avec les caractéristiques suivantes
Tableau 41: Caractéristiques de l'IPE 120
𝑮 𝑰𝒚 𝑾𝒑𝒍𝒚 𝒊𝒚 𝑨 𝑨𝒗𝒛 𝒉 𝒃 𝒕𝒘 𝒕𝒇 r 𝒉𝒊 d
𝑲𝒈 𝒎𝒎𝟒 𝒎𝒎𝟑 𝒎𝒎 𝒎𝒎𝟐 𝒎𝒎𝟐 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎
/𝒎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟏𝟎. 𝟒 𝟑𝟏𝟖 𝟔𝟎. 𝟕 𝟒. 𝟗 𝟏𝟑. 𝟐 6.31 𝟏𝟐𝟎 𝟔𝟒 𝟒. 𝟒 𝟔. 𝟑 𝟕 𝟏𝟎𝟕. 𝟒 𝟗𝟑. 𝟒
A.1.1.2. Dimensionnement de la solive :
A.1.1.2.1. Classification de la Section

 Classification de l’âme :
𝑑 = ℎ − 2𝑡𝑓 − 2𝑟 = 120 − (2 × 6.3)– (2 × 7) = 93.4
235
𝑡𝑤 = 4.4 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1
𝑦
𝒅 𝟗𝟑.𝟒
= = 𝟐𝟏. 𝟐𝟑 ≤ 𝟕𝟐 × 𝟏
𝒕𝒘 𝟒.𝟒
Ainsi l’âme est de classe 1 (voir annexe 3)
 Classification de la semelle
𝒃 𝒄 𝟑𝟐
= 𝟑𝟐 = 𝒄 donc 𝒕 = 𝟔.𝟑 = 𝟓. 𝟎𝟖 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
Ainsi la semelle est de classe 1 (voir annexe 3)
Conclusion : l’IPE 120 considéré est de Classe 1
130
A.1.1.2.2. Vérification de la Section
 Vérification à la flexion
𝑾𝑷𝒍 𝒙 𝒇𝒚 𝟔𝟎.𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟐𝟑𝟓

Il s’agit de vérifier que 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅 ; Or 𝑴𝒓𝒅 = =
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝑴𝒓𝒅 = 𝟏𝟒. 𝟐𝟕 𝑲𝑵. 𝒎 . En prenant en compte le poids de l’IPE on a 𝑮𝟏 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟒𝑲𝑵/𝒎
Tableau 42: Valeur du moment sur la solive
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 28.96 + (1.35 𝑥 0.104) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 20.1 +0.104

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟐𝟎. 𝟐𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟗. 𝟏𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
(29.11)(1.88)2 (20.21)(1.88)2
8 8
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟐. 𝟖𝟕 𝑲𝑵. 𝒎 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟖. 𝟗𝟑 𝑲𝑵. 𝒎
𝑴𝒔𝒅 = 𝟏𝟐. 𝟖𝟕 𝑲𝑵. 𝒎 ; On a 𝟏𝟐. 𝟖𝟕 < 𝟏𝟒. 𝟐𝟕 Donc ; 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
 Vérification du cisaillement
𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝑨𝒗 𝒙 𝒇𝒚 𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝟔𝟑𝟏𝒙 𝟐𝟑𝟓

Il s’agit de vérifier que 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅 . Or 𝑽𝒓𝒅 = =
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝑽𝒓𝒅 = 𝟖𝟔. 𝟏 𝑲𝑵
En prenant en compte le poids de l’IPE 120 on a : 𝑮𝟏 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟒𝑲𝑵/𝒎
Tableau 43: Effort tranchant dans la solive
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 28.96 + (1.35 𝑥 0.104) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 20.1 +0.104

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟐𝟎. 𝟐𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟗. 𝟏𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
(29.11)𝑥 (1.88) (20.21)𝑥 (1.88)

𝑉𝐸𝐿𝑈 = 𝑉𝐸𝐿𝑆 =
2 2
𝑽𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵 𝑽𝑬𝑳𝑺 = 𝟏𝟗 𝑲𝑵
𝑽𝒔𝒅 = 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵 . On a 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 < 𝟖𝟔. 𝟏. Donc : 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
131
 Vérification de l’interaction Moment fléchissant et effort tranchant
Il s’agit de vérifier que 𝑽𝒔𝒅 ≤ (𝟎. 𝟓 × 𝑽𝒓𝒅 )
𝟎. 𝟓 × 𝑽𝒓𝒅 = 𝟎. 𝟓 × 𝟖𝟔. 𝟏 = 𝟒𝟑. 𝟎𝟓
𝑽𝒔𝒅 = 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵
On a 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 < 𝟒𝟑. 𝟎𝟓
𝒅𝒐𝒏𝒄 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝟎. 𝟓 × 𝑽𝒓𝒅
Il n’y ‘a pas d’interaction entre l’effort tranchant et le moment fléchissant donc inutile de
réduire les moments de flexion
 Vérification de la flèche
𝟓 (𝑷𝑬𝑳𝑺 )𝒍𝟒 𝟓 (𝟐𝟎.𝟐𝟏)𝒙 (𝟏𝟖𝟖𝟎)𝟒

𝒇= = 𝟑𝟖𝟒 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟑𝟏𝟖 𝒙𝟏𝟎𝟒 = 𝟒. 𝟗𝟑 𝒎𝒎
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰
𝑳 𝟏𝟖𝟖𝟎
Or 𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟓𝟎 = = 𝟕. 𝟓𝟐 𝒎𝒎
𝟐𝟓𝟎
Ainsi 𝟒. 𝟗𝟑 < 𝟕. 𝟓𝟐
𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 𝒂 𝒍′𝑬𝑳𝑺 (Condition vérifiée)
 Vérification au déversement
Le contact entre la solive et la dalle se fait de façon continue et le fonctionnement

mécanique est homogène. Fonctionnement en plancher mixte avec connecteurs entre la dalle et
le profilé. Donc aucun risque de déversement.
 Vérification au Voilement
𝒅 𝟗𝟑.𝟒
= = 𝟐𝟏. 𝟐𝟑 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟒.𝟒
Ainsi, aucun voilement n’est à craindre
132
A.1.2. NOTE DE CALCUL DU PLANCHER COLLABORANT
L’étude technique sur un plancher mixte, se fait sur une section transversale dans le
plancher, en supposant que : la liaison entre l’acier et le béton est rigide. C’est-à-dire que les
deux matériaux ne peuvent glisser l’un sur l’autre, ils en sont empêchés par les connecteurs.
Pour l’étude de la dalle collaborant, on calcul la dalle en deux phases :
 Phase de construction : (lors du bétonnage) c’est pour la vérification de la tôle profilée ;

 Phase finale : (après durcissement du béton) vérification de la dalle mixte.
La dalle considérer ici à une épaisseur de 10𝑐𝑚, cela découle du fait que, l’élancement de la
𝑳
dalle doit être inférieur ou égale 35 pour un béton normal. C’est-à-dire que : 𝒆 ≤ 𝟑𝟓, Donc : 𝒆 ≥
𝑳 𝟐𝟐𝟔
= = 𝟔, 𝟒𝟔𝒄𝒎. Pour le choix de l’épaisseur du béton, nous allons nus servir de la fiche
𝟑𝟓 𝟑𝟓
technique du cofraplus 60.
Figure 66: Gamme de portée du cofraplus60
La dalle collaborant repose sur plusieurs solive espacées les unes des autres d’une
distance de 2,26m et faisant, eux-mêmes, une longueur de 1,88m nos charges d’exploitation étant
évaluées à 5 𝑘𝑁/𝑚2 , nous choisissons pas mesure de sécurité une dalle d’épaisseur
𝒆 = 𝟏𝟐𝒄𝒎.
133
A.1.2.1.1. Vérification au stade de montage (avec Solive IPE120) :
Figure 67: Eléments constructif d'un plancher collaborant
Figure 68: Surface d'influence reprise par la solive
 Calcul des sollicitations :
La solive est soumise à la charge permanente due à son poids propre, celui de la tôle et
du béton (avant durcissement) et à la charge d’exploitation des ouvriers.
 Charges permanentes :
𝑮𝒔𝒐𝒍𝒊𝒗𝒆 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝒍 ; 𝑮𝒅𝒂𝒍𝒍𝒆 = 𝟐𝟓 × 𝟎. 𝟏𝟐 × 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟔. 𝟕𝟖 𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝑮𝒕ô𝒍𝒆 = 𝟎. 𝟎𝟖𝟓𝟑 × 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟎. 𝟏𝟗𝟐𝟕𝟕𝟖 ≈ 𝟎. 𝟐 𝒌𝑵/𝒎𝒍
De ce fait les charges permanentes valent : 𝑮 = 𝑮𝒔𝒐𝒍𝒊𝒗𝒆 + 𝑮𝒅𝒂𝒍𝒍𝒆 + 𝑮𝒕ô𝒍𝒆 = 𝟕. 𝟎𝟖𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝒍
 Surcharges d’exploitation :
𝑸𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓 = 𝟏. 𝟓 × 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟑. 𝟑𝟗 𝒌𝑵/𝒎𝒍
 Combinaison des charges :

 ELU : 𝑺𝒖 = 𝟏. 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏. 𝟓𝑸 = 𝟏𝟒. 𝟔𝟓𝟏 𝒌𝑵/𝒎𝒍
 ELS : 𝑺𝒔 = 𝑮 + 𝑸 = 𝟏𝟎. 𝟒𝟕𝟔 𝒌𝑵/𝒎𝒍
134
 Vérification de la flèche :
La flèche de la solive sera vérifiée à l’ELS. Ici, il est question pour nous de vérifier si 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎
𝟓×𝑺 ×𝑳𝟒
𝒔 𝑳
Avec : 𝒇 = 𝟑𝟖𝟒×𝑬×𝑰 𝒆𝒕 𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟓𝟎
𝒚
5×10.476×18804
On a : 𝑓 = 384×210000×318 𝑥 𝟏𝟎𝟒 = 2,551 𝑚𝑚, donc : 𝒇 = 𝟐. 𝟓𝟓𝟏 𝒎𝒎
1880
Or, 𝑓𝑎𝑑𝑚 = = 7.52 𝑚𝑚 ⟹ 𝑓 = 2.551 𝑚𝑚 ≤ 𝑓𝑎𝑑𝑚 = 7,52𝑚𝑚 (condition vérifiée)
250
 Vérification de la résistance :
La flèche de la solive sera vérifiée à l’ELU. Ici, il est question pour nous de vérifier si
𝑆𝑢 ×𝐿2 14.651×1.882
𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅 . Avec : 𝑀𝑠𝑑 = = = 6.4728 ≈ 𝟔. 𝟓 𝒌𝑵. 𝒎 et
8 8
𝑓𝑦 235000
𝑀𝑝𝑙,𝑅𝑑 = 𝑊𝑝𝑙,𝑦 × 𝛾 = 52.96 × 10−6 × = 𝟏𝟐. 𝟒𝟓 𝒌𝑵/𝒎𝒍
𝑀0 1
Ainsi, 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
A.1.2.1.2. Ferraillage de la dalle :

Pour la détermination du ferraillage de la dalle, nous allons la considérer comme étant une
dalle pleine. Le panneau de dalle est de dimensions : 2,26 × 22,6 𝑚2
𝑙 2,26
On a : 𝑙𝑥 = 2,26𝑚 𝑒𝑡 𝑙𝑦 = 22,6𝑚 donc : 𝛼 = 𝑙𝑥 = 22,6 = 0,1 ≤ 0,5 donc la dalle porte
𝑦
dans un sens.
Figure 69: Sens de portée de la dalle
 Calcul du moment réduit 𝝁𝒖 :
𝑀
Il est donné par : 𝜇𝑢 = 𝑑2 𝑓𝐸𝑑
𝑐𝑑
Pour le dimensionnement de la dalle, nous allons considérer une poutre de : 1 × 25𝑚,

cette poutre repose sur plusieurs appuis (solive).
135
Figure 70: Modélisation du système sous RDM6
Figure 71: Diagramme des moments agissant dans la dalle
De ce fait, 𝑴𝑬𝒅 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟎 𝒌𝑵. 𝒎
 Calcul de la hauteur utile des fils de treillis d :
Pour ce calcul, nous considérons que les fils de treillis ont une épaisseur de 𝟕𝒎𝒎.
L’enrobage recommandé pour les treillis soudés est de 𝟐𝟎𝒎𝒎
𝜙𝑥 7
𝑑 = ℎ − 𝐶𝑛𝑜𝑚 − = 120 − 20 − 2 = 96,5𝑚𝑚
2
D’où: 𝒅 = 𝟎, 𝟎𝟗𝟔𝟓𝒎
13,80×10−3
De ce fait, 𝜇𝑢 = 0,09652 ×23,33 = 0,063
D’où, 𝝁𝒖 = 𝟎, 𝟎𝟔𝟑
 Coefficient 𝒌 :
23 23
On a : 𝜇𝑢 ≤ 0,17, 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑘 = 1−0,6𝜇 = 1−0,6×0,063 = 23,9 ; D’où : 𝒌 = 𝟐𝟑, 𝟗𝟎
𝑢
136
𝑘𝑀𝐸𝑑 23,90×13,80×10−3
𝐴𝑠 = = = 2,39 𝑐𝑚2 /𝑚 ; Donc, 𝑨𝒔 = 𝟐, 𝟑𝟗 𝒄𝒎𝟐 /𝒎
𝑑 0,138
 Vérification de l’armature minimale :
𝒇𝒄𝒕𝒎
𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 = 𝒎𝒂𝒙 (𝟎, 𝟐𝟔 𝒃𝒕 𝒅; 𝟎, 𝟎𝟎𝟏𝟑𝒃𝒕 𝒅)
𝒇𝒚𝒌
On a : 0,0013𝑏𝑡 𝑑 = 0,0013 × 1 × 0,138 = 1,79 𝑐𝑚2 /𝑚
𝑓 3,21
On a : 0,26 𝑓𝑐𝑡𝑚 𝑏𝑡 𝑑 = 0,26 × 435 × 1 × 0,138 = 2,65 𝑐𝑚2 /𝑚
𝑦𝑘
Donc : 𝐴𝑠,𝑚𝑖𝑛 = max(2,65; 1,79) = 2,65 𝑐𝑚2 /𝑚
Donc ; 𝑨𝒔 ≤ 𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 d’où on prend 𝑨𝒔 = 𝟐, 𝟔𝟓 𝒄𝒎𝟐 /𝒎
 Choix des armatures de flexion :
Dans le sens 𝑙𝑥 , l’armature inférieure de flexion se compose de panneaux ST 15 ADETS

en lit inférieur et de panneaux ST 15 ADETS disposés par-dessus de façon à fournir une aire
cumulée de 2,84 cm2 /m (1,42 + 1,42), légèrement supérieure à la section requise 2,65 cm2 /m
pour la direction considérée.
A.1.2.1.3. Vérification après exécution (avec Solive IPE120) :
Il est essentiellement question ici de vérifier si le plancher mixte construit vérifie les
différentes conditions qui scient aux planchers mixtes, notamment en ce qui concerne la
résistance et la flèche.
Figure 72: Détaille de la poutre mixte
On note par :
 ℎ : Hauteur de la poutre (solive) en acier ;

 𝑡 : épaisseur de la dalle en béton ;
137
 𝑏 : Largeur de la dalle collaborant ;

 𝑣𝑠 : Distance de l’axe neutre à la fibre supérieure de la dalle ;
 𝑣𝑖 : Distance de l’axe neutre à la fibre inférieur de la poutre ;
 𝑑 : Distance de l’axe neutre au centre de gravité de la poutre en acier ;
 𝐴 : Aire de la section de la poutre en acier ;
 𝐵 : Aire de la section du béton seul ;
 𝑆 : Aire de la section totale rendue homogène ;
 𝐼𝐴 : Moment d’inertie de la poutre en acier, par rapport à un axe perpendiculaire au plan
de flexion, passant par son centre de gravité ;
 𝑊𝑦 : Module d’inertie de la poutre en acier, par rapport à l’axe y ;
 𝛾0 : Coefficient de sécurité partiel (=1.1) ;
 𝐼𝐵 : Moment d’inertie de la section du béton seul, par rapport à un axe perpendiculaire
au plan de flexion, passant par son centre de gravité ;
 𝐼𝑚 : Moment d’inertie de la section totale rendue homogène.
i) Détermination de la largeur participante de béton :
𝑙0 1,88
2× 2× = 0,47
Elle est donnée par la formule suivante : 𝑏𝑒𝑓𝑓 = min { 8 ⟹ min { 8
𝑏 = 2,26 2,26
Donc, 𝒃𝒆𝒇𝒇 = 𝟎, 𝟒𝟕 𝒎
ii) Déterminons l’axe neutre du système (EC4) :
𝑏×𝑡 𝑡+ℎ 𝐸𝑎 210000

𝑑= ( 2𝑆 ) . Avec : 𝑛 = = 34077,15 = 6,16 on prend 𝒏 = 𝟔
𝑛 𝐸𝑐
𝐴𝑏 470×120
𝑆 = 𝐴𝑎 + = 1320 + = 10720 𝑚𝑚2
𝑛 6
470×120 120+120
𝑡 = 120𝑚𝑚 ; ℎ = 120𝑚𝑚 ; 𝑏 = 470𝑚𝑚 . D’où : 𝑑 = (2×10720) = 105,22 𝑚𝑚
6
ℎ
Donc : 𝒅 = 𝟏𝟎𝟓, 𝟐𝟐𝒎𝒎 ; On a : 𝑑 ≥ = 60 ; d’où l’axe neutre est dans le béton
2
iii) Moment d’inertie :
𝒃×𝒕𝟑 𝒃×𝒕 𝒕+𝒉 𝟐

𝑰𝒎 = 𝑰𝒚 + 𝑨 × 𝒅𝟐 + 𝟏𝟐𝒎 + 𝒏
( 𝟐
− 𝒅)
138
470×1203 470×120 120+120 2

Donc : 𝐼𝑚 = 3180000 + 1320 × 105,222 + + ( − 105,22)
12×6 6 2
Donc : 𝑰𝒎 = 𝟑𝟏𝟏𝟐, 𝟕𝟓 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
𝒉 𝟏𝟐𝟎
𝒗𝒊 = (𝟐 + 𝒅) = ( + 𝟏𝟎𝟓, 𝟐𝟐) = 𝟏𝟔𝟓, 𝟐𝟐𝒎𝒎
𝟐
𝒉 𝟏𝟐𝟎
𝒗𝒔 = (𝟐 + 𝒕 − 𝒅) = ( + 𝟏𝟐𝟎 − 𝟏𝟎𝟓, 𝟐𝟐) = 𝟕𝟒, 𝟕𝟖𝒎𝒎
𝟐
iv) Calcul du moment maximum :
𝑺𝒖 𝒍𝟐 𝟐𝟖.𝟗𝟔 ×𝟏,𝟖𝟖𝟐
𝑴𝒎𝒂𝒙 = = = 𝟏𝟐. 𝟕𝟗 𝒌𝑵. 𝒎
𝟖 𝟖
v) Vérification des contraintes :

 Contraintes dans la poutre en acier :
o Contrainte en traction :
𝑀 12.79 ×106
𝜎𝑎𝑖 = 𝐼 × 𝑣𝑖 = 3112,75×104 × −165,22 = −59,97 ≈ −60
𝑚
Donc : 𝝈𝒂𝒊 = −𝟔𝟎𝑴𝑷𝒂

o Contrainte de compression :
𝑀 ℎ 12.79 ×106
𝜎𝑎𝑠 = 𝐼 × − (𝑑 − 2) = 3112,75×104 × −(105,22 − 60) = −16,42
𝑚
Donc : 𝝈𝒂𝒔 = −𝟏𝟔, 𝟒𝟐 𝑴𝑷𝒂

o Contrainte admissible de l’acier :
𝑓𝑦 235
𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝛾 = = 213,64
𝑎 1,1
𝝈𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟏𝟑, 𝟔𝟒 𝑴𝑷𝒂
 Contraintes dans la dalle béton :
o Compression dans la fibre supérieure :
𝑀 12.79×106
𝜎𝑏𝑠 = 𝑛𝐼 × 𝑣𝑠 = 6×3112,75×104 × 74,78 = 4,52
𝑚
Donc : 𝝈𝒃𝒔 = 𝟒, 𝟓𝟐 𝑴𝑷𝒂
o Traction dans la fibre inférieure :
𝑀 ℎ 12.79×106
𝜎𝑏𝑖 = 𝑛𝐼 × − (𝑑 − 2) = 6×3112,75×104 × −(105,22 − 60) = −2,74
𝑚
139
Donc : 𝝈𝒃𝒊 = −𝟐, 𝟕𝟒 𝑴𝑷𝒂
o Contrainte admissible du béton à la compression :
0,85𝑓𝑐𝑘 0,85×35
𝜎𝑎𝑑𝑚 = = = 19,83 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑐 1,5
Donc : 𝝈𝒂𝒅𝒎 = 𝟏𝟗, 𝟖𝟑 𝑴𝑷𝒂
o Contrainte admissible du béton à la traction :
𝝈𝒂𝒅𝒎 = 𝒇𝒄𝒕𝒎 = 𝟑, 𝟐𝟏 𝑴𝑷𝒂
Figure 73: Diagramme des contraintes dans la section mixte
vi) Vérification de la flèche :
𝑢 5𝑆 𝐿4
La flèche est donnée par : 𝑓 = 384𝐸𝐼
𝑐
𝑢 5𝑆 𝐿4 5×28.96×18804
Donc : 𝑓 = 384𝐸𝐼 = 384×210000×3180000 = 7.06 ; D’où : 𝒇 = 𝟕. 𝟎𝟔 𝒎𝒎
𝑦
𝑳 𝟏𝟖𝟖𝟎
Or: 𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟓𝟎 = = 𝟕, 𝟓𝟐𝒎𝒎 ; D’où : 𝒇𝒂𝒅𝒎 ≥ 𝒇 (condition vérifiée)
𝟐𝟓𝟎
vii) Vérification au cisaillement :
𝑉𝑠𝑑 ≤ 𝑉𝑟𝑑,𝑝𝑙
𝑆𝑢 𝐿 28.96×1,88
𝑉𝑠𝑑 = = = 27,23
2 2
Donc : 𝑽𝒔𝒅 = 𝟐𝟕, 𝟐𝟑 𝒌𝑵
𝐴𝑣 𝑓𝑦
Avec : 𝑉𝑝𝑙 =
√3×𝛾𝑎
549,12×213,64
Où : 𝐴𝑣 = 1,04ℎ𝑎 𝑡𝑤 = 1,04 × 120 × 4,4 = 549,12 𝑚𝑚2 : Donc : 𝑉𝑝𝑙 = = 67,73
√3
140
D’où : 𝑽𝒑𝒍 = 𝟔𝟕, 𝟕𝟑 𝒌𝑵 : Donc : 𝑽𝒑𝒍,𝑹𝒅 ≥ 𝑽𝒔𝒅 (condition vérifié)
viii) Vérification au déversement :
La solive étant entièrement connectée au plancher, elle ne risque pas de se déverser d’où
la Non nécessité de la vérifier au déversement.
A.1.2.1.4. Calcul des connecteurs :
Les goujons soudés constituent la solution la plus populaire pour les systèmes de
planchers dans la construction à ossature composite avec une dalle de béton. Les goujons sont
placés dans la nervure, et leur performance est assez différente selon les propriétés du béton, la
rigidité de béton, le degré de confinement, et le mécanisme de résistance des goujons qui sont
chargés par une force de cisaillement longitudinale très excentrique.
Figure 74: Schéma de principe de la disposition de goujon
Vue la hauteur de la dalle on suppose une hauteur du goujon de 100𝑚𝑚, on propose un

diamètre de 20𝑚𝑚. Ainsi la condition de l’EC4 selon laquelle la hauteur doit être d’au moins 3
fois le diamètre est vérifiée. (EC4 6.4.2)
D’où : 𝒉 = 𝟏𝟎𝟎𝒎𝒎 𝒆𝒕 𝒅 = 𝟐𝟎𝒎𝒎
i) Résistance des connecteurs au cisaillement :
Le dimensionnement de la connexion est réalisé en supposant une connexion complète.

La résistance de calcul au cisaillement d’un connecteur est donnée par :
𝑷𝒓𝒅 = 𝒎𝒊𝒏(𝑷𝒓𝒅𝟏 ; 𝑷𝒓𝒅𝟐 )
Avec :
 𝑷𝒓𝒅𝟏 : Effort résistant au cisaillement du goujon lui-même
141
 𝑷𝒓𝒅𝟐 : Effort résistant au cisaillement de l’enrobage du béton
𝟎.𝟖×𝒇𝒖 ×𝝅×𝒅𝟐 𝟎,𝟐𝟗×𝜶×𝒅𝟐 ×√𝑓𝑐𝑘 ×𝐸𝑐𝑚

On a : 𝑷𝒓𝒅𝟏 = ; 𝑷𝒓𝒅𝟐 =
𝟒𝜸𝒗 𝛾𝑣
 𝒇𝒖 : La résistance ultime en traction spécifiée de l’acier de goujon :

𝒇𝒖 = 𝟒𝟐𝟎 𝑵/𝒎𝒎𝟐
 𝜸𝒗 : Facteur partiel de sécurité égal à 𝟏, 𝟐𝟓
 𝜶 : Facteur de correction égale à :
𝒉 𝒉 𝒉
𝜶 = 𝟎, 𝟐 × (𝒅 + 𝟏) 𝒔𝒊 𝟑 ≤ 𝒅 ≤ 𝟒 ; 𝜶 = 𝟏 𝒔𝒊 >𝟒
𝒅
 𝒉 : hauteur du goujon
 𝒅 : diamètre du goujon
Figure 75: Goujons à tête soudé avec dalle mixte
ℎ 100
Pour notre cas, on a : 𝑑 = = 5 > 4, donc : 𝜶 = 𝟏
20
𝟎.𝟖×𝟒𝟐𝟎×𝝅×𝟐𝟎𝟐
𝑷𝒓𝒅𝟏 = = 𝟖𝟒, 𝟒𝟓 × 𝟏𝟎𝟑 : Donc : 𝑷𝒓𝒅𝟏 = 𝟖𝟒, 𝟒𝟓 𝒌𝑵
𝟒×𝟏,𝟐𝟓
𝟎,𝟐𝟗×𝟏×𝟐𝟎𝟐 ×√35×34077,15
𝑷𝒓𝒅𝟐 = = 101,35 × 103 ; Donc : 𝑷𝒓𝒅𝟐 = 𝟏𝟎𝟏, 𝟑𝟓 𝒌𝑵
1,25
𝑷𝒓𝒅 = 𝒎𝒊𝒏(𝑷𝒓𝒅𝟏 ; 𝑷𝒓𝒅𝟐 ) = 𝑷𝒓𝒅𝟏 = 𝟖𝟒, 𝟒𝟓 𝒌𝑵 ; D’où : 𝑷𝒓𝒅 = 𝟖𝟒, 𝟒𝟓 𝒌𝑵
ii) Dimensionnement de la connexion de la poutre :
La poutre est simplement appuyé et chargée uniformément.
𝐿 188
𝐿𝑐𝑟 = 2 = = 94𝑐𝑚
2
Donc : 𝑳𝒄𝒓 = 𝟗𝟒𝒄𝒎
 Déterminons l’effort de cisaillement longitudinal :
142
𝐴𝑎 𝑓𝑦 ℎ𝑐 𝑓𝑐𝑘
𝑉𝑙𝑓 = min ( ; 𝑏𝑒𝑓𝑓 × 0,85 × )
𝛾𝑎 𝛾𝑏
Avec : 𝐴𝑎 = 1320𝑚𝑚2 ; 𝑓𝑦 = 235𝑀𝑃𝑎; 𝛾𝑎 = 1,1
1320×235 120×35
Donc : 𝑉𝑙𝑓 = min ( ; 470 × 0,85 × ) = min(282000; 1118600) = 282000𝑁
1,1 1,5
Donc : 𝑽𝒍𝒇 = 𝟐𝟖𝟐 𝒌𝑵
 Déterminons le nombre de goujon :𝑵𝒈
𝑉 282
𝑁𝑔 = 𝑃 𝑙𝑓 = 84,45 = 3,34
𝑟𝑑
Donc, on prendra : 𝑵𝒈 = 𝟒 𝒈𝒐𝒖𝒋𝒐𝒏𝒔 pour la demi portée des solives
 Espacement des goujons : 𝒆
𝐿𝑐𝑟 94
𝑒= = = 23,5 𝑐𝑚
𝑁𝑔 4
L’entraxe longitudinal maximal des connecteurs sur la longueur critique ne doit pas
dépasser 6 fois l’épaisseur totale de la dalle (𝑡) ni 800 𝑚𝑚 conformément à l’EC4.
Avec : 6𝑡 = 6 × 120 = 720𝑚𝑚 = 72𝑐𝑚
Or : 𝒆 < 𝟕𝟐𝒄𝒎 (condition vérifiée)
iii) Vérification de la soudure :
𝝅(𝒅+𝟐𝒂)𝒂×𝒇𝒖
On doit vérifier : 𝑷𝒓𝒅 ≤ 𝑭𝒘,𝒓𝒅 =
√𝟑×𝜷𝒘 ×𝟏,𝟐𝟓
 𝑎 : cordon de soudure 𝟒𝒎𝒎

 𝒇𝒖 = 𝟒𝟐𝟎 𝑴𝑷𝒂
 𝜷𝒘 = 𝟎, 𝟖𝟎
𝜋(20+2×4)×4×420
Donc : 𝐹𝑤,𝑟𝑑 = = 85321,12 𝑁
√3×0,80×1,25
D’où : 𝑭𝒘,𝒓𝒅 = 𝟖𝟓, 𝟑𝟐 𝒌𝑵
D’où : 𝑷𝒓𝒅 ≤ 𝑭𝒘,𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
143
A.1.3. NOTE DE CALCUL DE LA TRAVERSE INFERIEURE :
La Traverse considérée permettra de lier les deux membrures inférieures et servira de

support au réseau (tuyau PVC) de Transport des eaux. La sollicitation prépondérante sera la
Flexion pour cet élément
Figure 76: Schéma mécanique de la Traverse intérieure
A.1.3.1. Prédimensionnement de la Traverse

Le prédimensionnement de la Traverse se fera suivant 02 critères :
 Le critère de résistance

Les charges à considérer sur la Traverse sont les suivantes :
Comme charges permanentes nous aurons :
 Le poids propre G1 de la Traverse ;

 Le poids G2 du tuyau PVC
Comme charges d’exploitation nous aurons :
 Les charges diverses Q du Personnel pour maintenance

 Charge d’exploitation du trottoir Q
𝑸(𝒍) = 𝟏. 𝟓𝒌𝑵/𝒎𝟐
Suivant le linéaire, on aura 𝑸 = 𝟏. 𝟓 𝒙 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟑. 𝟑𝟗 𝒌𝑵/𝒎
144
 Poids G2 du Tuyau PVC
Pour un Tuyau en PVC rempli d’eau on a :
𝜋 𝐷2 3.14 𝑥 0.482
𝐺2 = 𝜌 × 2.26 => 𝐺2 = 10 × × 2.26
4 4
1 3.14 𝑥 0.482
=> 𝐺2 1.88 (10 × × 2.26)
4
𝑮𝟐 = 𝟒. 𝟎𝟗 𝑲𝑵/ml
A.1.3.1.3. Combinaison d’actions

Tableau 44: Tableau de combinaison d'action pour la solive
Combinaison d’actions ELU ELS

Combinaisons de charges 𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟏. 𝟑𝟓 𝑮 + 𝟏. 𝟓 𝑸 𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝑮 + 𝑸
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 1.35 ( 3.39) + 1.5 (4.09) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 3.39 + 4.09
Charges
𝑷𝑬𝑳𝑼 = = 𝟏𝟎. 𝟕𝟐 𝑲𝑵/𝒎𝒍 𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟕. 𝟒𝟖 𝑲𝑵/𝒎𝒍
Charges retenues 𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟎. 𝟕𝟐 𝑲𝑵/𝒎𝒍 𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟕. 𝟒𝟖 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 𝒍𝟐 𝑷𝑬𝑳𝑺 𝒍𝟐
Combinaison de moments 𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝑴𝑬𝑳𝑺 =
𝟖 𝟖
(10.72)(1.88)2 (7.48)(1.88)2
Moments 8 8
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟒. 𝟕𝟒 𝑲𝑵. 𝒎 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟑. 𝟑𝟏 𝑲𝑵. 𝒎

𝑴𝑬𝑳𝑼 𝟒.𝟕𝟒 𝒙 𝟏𝟎𝟔

𝑾𝑷𝒍𝒚 = = = 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑
𝒇𝒚 𝟐𝟑𝟓
𝑳
Nous limiterons la flèche à 𝒇 = On a :
𝟐𝟓𝟎
𝑷𝑬𝑳𝑺 𝟓 𝒍𝟒
La Fleche due au chargement est 𝒇 = On a 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰
𝟒
𝟓𝑷𝑬𝑳𝑺 𝒍 𝑳 𝟏𝟐𝟓𝟎 (𝑷𝑬𝑳𝑺 )𝒍𝟒 250 (7.48 )(1880)3
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰
≤ 𝟐𝟓𝟎
; 𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 ≥ ; 𝐼𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 = 𝟏𝟓. 𝟒𝟏 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝒍 384 (210 000)
145
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑 et 𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟓. 𝟒𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
𝑮 𝑰𝒚 𝑾𝒑𝒍𝒚 𝒊𝒚 𝑨 𝑨𝒗𝒛 𝒉 𝒃 𝒕𝒘 𝒕𝒇 𝒓 𝒉𝒊 𝒅
/𝒎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟔 𝟖𝟎. 𝟏 𝟐𝟑. 𝟐 𝟑. 𝟐𝟒 𝟕. 𝟔𝟒 3.58 𝟖𝟎 𝟒𝟔 𝟑. 𝟖 𝟓. 𝟐 𝟓 𝟔𝟗. 𝟔 𝟓𝟗. 𝟔
A.1.3.2. Dimensionnement de la Traverse :

235
𝑑 = ℎ − 2𝑡𝑓 − 2𝑟 = 80 − (2 × 5.2)– (2 × 5) = 59.6 ; 𝑡𝑤 = 3.8 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1
𝑦
𝒅 𝟓𝟗.𝟔
= = 𝟏𝟓. 𝟔𝟗 ≤ 𝟕𝟐 × 𝟏 Ainsi l’âme est de classe 1 (voir annexe 3)
𝒕𝒘 𝟑.𝟖
𝒃 𝒄 𝟐𝟑
= 𝟐𝟑 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟓.𝟐 = 𝟒. 𝟒𝟑 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
Il s’agit de vérifier que 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅
𝑾𝑷𝒍 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟑.𝟐 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟐𝟑𝟓

Or 𝑴𝒓𝒅 = = donc 𝑴𝒓𝒅 = 𝟓. 𝟒𝟔 𝑲𝑵. 𝒎
𝜸𝑴𝟎 𝟏
En prenant en compte le poids de l’IPE on a : 𝑮𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟔 𝑲𝑵/𝒎
146
Tableau 46: Valeur du moment sur la solive
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 10.72 + (1.35 𝑥 0.06) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 7.48 +0.06

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟕. 𝟒𝟔 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟎. 𝟖𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
(10.81)(1.88)2 (7.46)(1.88)2
8 8
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟒. 𝟕𝟖 𝑲𝑵. 𝒎 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟑. 𝟑 𝑲𝑵. 𝒎
𝑴𝒔𝒅 = 𝟒. 𝟕𝟖 𝑲𝑵. 𝒎 ; On a 𝟒. 𝟕𝟖 < 𝟓. 𝟒𝟔 (ELU) Donc ; 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝑨𝒗 𝒙 𝒇𝒚 𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝟑𝟓𝟖𝒙 𝟐𝟑𝟓

Il s’agit de vérifier que 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅 , Or 𝑽𝒓𝒅 = =
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝑽𝒓𝒅 = 𝟒𝟖. 𝟖 𝑲𝑵 . En prenant en compte le poids de l’IPE 80 on a :
𝑮𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟔𝑲𝑵/𝒎
Tableau 47: Effort tranchant dans la solive
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 10.72 + (1.35 𝑥 0.06) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 7.48 +0.06

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟕. 𝟒𝟔 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟎. 𝟖𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
(10.81)𝑥 (1.88) (7.46)𝑥 (1.88)

𝑉𝐸𝐿𝑈 = 𝑉𝐸𝐿𝑆 =
2 2
𝑽𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟎. 𝟏𝟕 𝑲𝑵 𝑽𝑬𝑳𝑺 = 𝟕. 𝟎𝟐 𝑲𝑵
𝑽𝒔𝒅 = 𝟏𝟎. 𝟏𝟕 𝑲𝑵 ; On a 𝟏𝟎. 𝟏𝟕 < 𝟒𝟖. 𝟖
Donc : 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
𝟎. 𝟓 × 𝑽𝒓𝒅 = 𝟎. 𝟓 × 𝟒𝟖. 𝟖 = 𝟐𝟒. 𝟒 ; 𝑽𝒔𝒅 = 𝟏𝟎. 𝟏𝟕 𝑲𝑵 ; on a 𝟏𝟎. 𝟏𝟕 < 𝟐𝟒. 𝟒
réduire les moments de flexion.
147
(𝑷𝑬𝑳𝑺 )𝒍𝟒 (𝟕.𝟒𝟔)𝒙 (𝟏𝟖𝟖𝟎)𝟒 𝑳 𝟏𝟖𝟖𝟎

𝒇= = 𝟑𝟖𝟒 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟑𝟏𝟖 𝒙𝟏𝟎𝟒 = 𝟎. 𝟑𝟓𝟔 𝒎𝒎 ; Or 𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟓𝟎 = = 𝟕. 𝟓𝟐 𝒎𝒎
𝟑𝟖𝟒 𝑬𝑰 𝟐𝟓𝟎
Ainsi 𝟎. 𝟑𝟔 < 𝟕. 𝟓𝟐 ; 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 𝒂 𝒍′𝑬𝑳𝑺 (Condition vérifiée)
Le contact entre la Traverse et le Tuyau se fait sur tout le long de la semelle donc pas de
risque de déversement.
𝒅 𝟓𝟗.𝟔
= = 𝟏𝟓. 𝟔𝟗 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟑.𝟖
Ainsi, aucun voilement n’est à craindre.
148
A.1.4. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE- TREILLIS :

A.1.4.1. Descente des charges
Le plancher mixte considéré reposera sur 02 poutres treillis qui seront dimensionnées suivant
les normes et combinaisons recensés dans les Données du Projet. Les charges considérées sont
les suivantes :
 La charge P issue du plancher mixte et des solives ;

 La charge 𝑃1 de la Traverse inférieure ;
 Le poids propre de la poutre Treillis.
La sollicitation prépondérante dans les barres de la poutre-treillis sera la Traction-Compression
Figure 77: Schéma mécanique du treillis soudé
Avec
A l’ELU 𝑷 = 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵 ; 𝑷𝟏 = 𝟏𝟎. 𝟖𝟏 𝑲𝑵
A l’ELS 𝑷 = 𝟏𝟕. 𝟖𝟔. 𝑲𝑵 ; 𝑷𝟏 = 𝟕. 𝟒𝟔 𝑲𝑵
A.1.4.1.1. Degré d’hyperstaticité

Le degré d’hyperstaticité pour le système de poutre treillis ci-dessus est donné par la formule
𝑑 = 𝑏 + 𝑟 − 2𝑛
Où 𝑏 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑠
𝑟 = 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠
𝑛 = 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛œ𝑢𝑑
Dans notre cas
149
𝒃 = 𝟏𝟏 + 𝟐𝟎 + 𝟏𝟎 = 𝟒𝟏 ; 𝒓 = 𝟑 ; 𝒏 = 𝟐𝟐
Ainsi 𝑑 = 41 + 3 − (2 𝑥 22) = 44 − 44 = 0
𝒅 = 𝟎 𝑫𝒐𝒏𝒄 𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒆𝒊𝒍𝒍𝒊𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒔𝒐𝒔𝒕𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆
A.1.4.1.2. Détermination des efforts dans les barres

Pour déterminer les efforts dans les barres du treillis, la méthode des nœuds sera appliquée.
 Réactions aux appuis
On a d’après le Principe Fondamental de la statique on a ∑ 𝑅 = 0 𝑒𝑡 ∑ 𝑀 = 0
𝑅𝐴𝑥 = 0 (1) ; 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 = 11 𝑃 + 11𝑃1 (2)
(2.26 + 4.52 + 6.78 + 9.04 + 11.3 + 13.56 + 15.82 + 18.08 + 20.34 + 22.6)𝑃 + 124.3𝑃1 −
22.6𝑅𝐵𝑦 = 0 (3)
124.3 (𝑃+𝑃1 )
(3) donne donc 𝑅𝐵𝑦 = 22.6
𝑅𝐵𝑦 = 5.5 (𝑃 + 𝑃1 ) (4)
En injectant (4) dans (2) on obtient
𝑅𝐴𝑦 = 11 (𝑃 + 𝑃1 ) − 𝑅𝐵𝑦
𝑅𝐴𝑦 = 5.5 (𝑃 + 𝑃1 )
Finalement nous obtenons 𝑹𝑨𝒚 = 𝟓. 𝟓 (𝑷 + 𝑷𝟏 ) et 𝑹𝑩𝒚 = 𝟓. 𝟓 (𝑷 + 𝑷𝟏 )
 Equilibre des nœuds
 Etude du nœud 1
D’après de PFS, on a
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝑭𝟏−>𝟑 = 𝟎 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏𝟐 𝒏𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔)
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝑭𝟏−>𝟐 = −𝑷 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒊𝒐𝒏)
150
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝑅𝐴𝑦 − 𝐹2→1 + 𝐹 − 𝑃1 = 0
2 2→3
=> 𝐹2−>3 = √2( 𝐹2−>1 − 𝑅𝐴𝑦 + 𝑃1 )
=> 𝐹2→3 = √2( 𝑃 − 5.5 𝑃 − 5.5𝑃1 + 𝑃1 )
=> 𝑭𝟐−>𝟑 = −𝟒. 𝟓√𝟐 (𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑𝟐 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹2−>4 + 𝐹 = 0 => 𝐹2−>4 = − 𝐹
2 2−>3 2 2−>3
√2
=> 𝐹2−>4 = − (−4.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )
2
𝑭𝟐−>𝟒 = 𝟒. 𝟓(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐𝟐 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => −𝑃 − 𝐹3→4 + 𝐹 =0
2 3→2
√2
=> 𝐹3−>4 = 𝐹 −𝑃
2 3→2
√2
=> 𝐹3−>4 = (4.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )) − 𝑃
2
=> 𝑭𝟑−>𝟒 = 𝟑. 𝟓 𝑷 + 𝟒. 𝟓 𝑷𝟏 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹3−>5 + 𝐹 = 0 => 𝐹3−>5 = − 𝐹
2 3−>2 2 2−>3
√2
=> 𝐹3−>5 = − (4.5√2 ( 𝑃 + 𝑃1 ))
2
𝑭𝟑−>𝟓 = −𝟒. 𝟓 (𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏𝟑 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
151
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹4→3 + 𝐹 − 𝑃1 = 0 => 𝐹4−>5 =
2 4→5
√2(𝑃1 − 𝐹4→3 )
=> 𝐹4−>5 = √2 (𝑃1 − 3.5 𝑃 − 4.5 𝑃1 )
=> 𝑭𝟒−>𝟓 = −𝟑. 𝟓√𝟐 (𝑷 + 𝑷𝟏 )(𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑𝟑 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => −𝐹4−>2 + 𝐹4−>6 + 𝐹 = 0 => 𝐹4−>6 = 𝐹4−>2 − 𝐹
2 4−>5 2 4−>5
√2
=> 𝐹4−>6 = 4.5 (𝑃+𝑃1 ) − (−3.5√2 )( 𝑃 + 𝑃1 )
2
𝑭𝟒−>𝟔 = 𝟖(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐𝟑 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2
D’après de PFS, on a ∑ 𝐹𝑦 = 0 => −𝑃 − 𝐹5→6 + 𝐹 =0
2 5→4
√2
=> 𝐹5→6 = 𝐹 − 𝑃 => 𝐹5→6 = 3.5(𝑃 + 𝑃1 ) − 𝑃
2 5→4
=> 𝑭𝟓→𝟔 = 𝟐. 𝟓 𝑷 + 𝟑. 𝟓 𝑷𝟏 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹5−>3 + 𝐹5−>7 + 𝐹 =0
2 5−>4
√2
=> 𝐹5−>7 = −𝐹5−>3 − 𝐹
2 5−>4
=> 𝐹5−>7 = −(4.5𝑃 + 4.5𝑃1 + 3.5 𝑃 + 3.5𝑃1 )
=> 𝑭𝟓−>𝟕 = −𝟖(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏𝟒 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
152
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹6→5 + 𝐹 − 𝑃1 = 0
2 6→7
=> 𝐹6→7 = −√2 (𝐹6→5 − 𝑃1 )
=> 𝐹6→7 = −√2 (2.5𝑃 + 3.5 𝑃1 − 𝑃1 )
=> 𝑭𝟔→𝟕 = −𝟐. 𝟓 √𝟐 (𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑𝟒 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
√2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹6−>8 − 𝐹6−>4 + 𝐹 =0
2 6−>7
√2
=> 𝐹6−>8 = 𝐹6−>4 − 𝐹
2 6−>7
√2
=> 𝐹6−>8 = 8 (𝑃 + 𝑃1 ) − 2
(−2.5 √2 (𝑃 + 𝑃1 ))
𝐹6−>8 = 𝟏𝟎. 𝟓(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐𝟒 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹 − 𝐹7→8 − 𝑃 = 0
2 7→6
√2 √2
=> 𝐹7→8 = 𝐹 − 𝑃 => 𝐹7→8 = 2.5 √2 (𝑃 + 𝑃1 ) − 𝑃
2 7→6 2
=> 𝑭𝟕−>𝟖 = 𝟏. 𝟓 𝑷 + 𝟐. 𝟓𝑷𝟏 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟒 𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹7−>5 + 𝐹7−>9 + 𝐹 = 0 => 𝐹7−>9 = −𝐹7−>5 − 𝐹
2 7−>6 2 7−>6
√2
=> 𝐹7−>9 = −(8(𝑃 + 𝑃1 ) + 2.5 √2 (𝑃 + 𝑃1 ) )
2
𝑭𝟕−>𝟗 = −𝟏𝟎. 𝟓(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏𝟓 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
153
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹 + 𝐹8→7 − 𝑃1 = 0
2 8→9
=> 𝐹8→9 = −√2 (𝐹8→7 − 𝑃1 )
=> 𝐹8→9 = −√2(1.5 𝑃 + 2.5𝑃1 − 𝑃1 )
=> 𝑭𝟖→𝟗 = −𝟏. 𝟓 √𝟐(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑𝟓 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹8−>10 − 𝐹8−>6 + 𝐹 = 0 => 𝐹8−>10 = 𝐹8−>6 − 𝐹
2 8−>9 2 8−>9
√2
=> 𝐹8−>10 = 10.5(𝑃 + 𝑃1 ) − 2
(−𝟏. 𝟓 √𝟐(𝑷 + 𝑷𝟏 ))
𝑭𝟖−>𝟏𝟎 = 𝟏𝟐(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐𝟓 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹 − 𝐹9→10 − 𝑃 = 0
2 9→8
√2
=> 𝐹9→10 = 𝐹 −𝑃
2 9→8
√2
=> 𝐹9→10 = (1.5 √2(𝑃 + 𝑃1 )) − 𝑃
2
=> 𝑭𝟗→𝟏𝟎 = 𝟎. 𝟓 𝑷 + 𝟏. 𝟓𝑷𝟏 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟓 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => 𝐹9−>7 + 𝐹9−>11 + 𝐹 = 0 => 𝐹9−>11 = −𝐹9−>7 − 𝐹
2 9−>8 2 9−>8
√2
=> 𝐹9−>11 = −(10.5(𝑃 + 𝑃1 ) + 1.5 √2(𝑃 + 𝑃1 ) )
2
𝑭𝟗−>𝟏𝟏 = −𝟏𝟐(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟏𝟔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
154
√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹 + 𝐹10→9 − 𝑃1 = 0
2 10→11
=> 𝐹10→11 = − √2( 𝐹10→9 − 𝑃1 )
=> 𝐹10→11 = − √2 (0.5 𝑃 + 1.5𝑃1 − 𝑃1 )
=> 𝑭𝟏𝟎→𝟏𝟏 = −𝟎. 𝟓√𝟐 (𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟑𝟔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑪𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏)
√2 √2
∑ 𝐹𝑥 = 0 => −𝐹10−>8 + 𝐹10−>12 + 𝐹 = 0 => 𝐹10−>12 = 𝐹10−>8 − 𝐹
2 10−>11 2 10−>11
√2
=> 𝐹10−>12 = 12(𝑃 + 𝑃1 ) − (−0.5√2 (𝑃 + 𝑃1 ) )
2
𝑭𝟏𝟎−>𝟏𝟐 = 𝟏𝟐. 𝟓(𝑷 + 𝑷𝟏 ) (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟐𝟔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
2√2
∑ 𝐹𝑦 = 0 => 𝐹 − 𝐹11→12 − 𝑃 = 0
2 11→10
=> 𝐹11→12 = √2𝐹11→10 − 𝑃
=> 𝐹11→12 = √2(0.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )) − 𝑃
=> 𝑭𝟏𝟏→𝟏𝟐 = 𝑷𝟏 (𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆 𝟔 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)
155
Tableau 48: Tableau récapitulatif des efforts
Elément N° des Barres Efforts

12 0
13 −4.5 (𝑃 + 𝑃1 )
Membrures supérieures 14 −8 (𝑃 + 𝑃1 )
15 −10.5 (𝑃 + 𝑃1 )
16 −12 (𝑃 + 𝑃1 )
22 4.5 (𝑃 + 𝑃1 )
23 8 (𝑃 + 𝑃1 )
Membrures inférieures 24 10.5 (𝑃 + 𝑃1 )
25 12(𝑃 + 𝑃1 )
26 12.5(𝑃 + 𝑃1 )
32 −4.5√2(𝑃 + 𝑃1 )
33 −3.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )
Diagonales 34 −2.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )
35 −1.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )
36 −0.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )
1 −P
2 3.5 P+4.5𝑃1
Montants 3 2.5P+3.5𝑃1
4 1.5P+2.5𝑃1
5 0.5P+1.5𝑃1
6 𝑃1
156
Tableau 49: Effort de dimensionnement
Elément Effort Normal ELU Effort Normal ELS
𝑁𝐸𝐿𝑈 = −12 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑈 𝑁𝐸𝐿𝑆 = −12 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑆
Membrures
supérieures 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟒𝟓𝟎. 𝟒𝟖 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑺 = −𝟐𝟗𝟖. 𝟓𝟔 𝑲𝑵
𝑁𝐸𝐿𝑈 = 12.5 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑈 𝑁𝐸𝐿𝑆 = 12.5 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑆

Membrures
inférieures
𝑵𝑬𝑳𝑼 = 𝟒𝟔𝟗. 𝟐𝟓 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑺 = 𝟑𝟏𝟏 𝑲𝑵
𝑁𝐸𝐿𝑈 = −4.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑈 𝑁𝐸𝐿𝑆 = −4.5√2 (𝑃 + 𝑃1 )𝐸𝐿𝑆

Diagonales
𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟑𝟖. 𝟗𝟏 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑺 = −𝟏𝟓𝟖. 𝟑𝟒 𝑲𝑵
En compression En traction En compression En traction
𝑁𝐸𝐿𝑈 = −𝑃𝐸𝐿𝑈 𝑁𝐸𝐿𝑈 = (3.5𝑃 + 4.5𝑃1 )𝐸𝐿𝑈 𝑁𝐸𝐿𝑆 = −𝑃𝐸𝐿𝑆 𝑁𝐸𝐿𝑆 = (3.5𝑃 + 4.5𝑃1 )𝐸𝐿𝑆
Montants
𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟒𝟏. 𝟓𝟔 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑺 = −𝟐𝟒. 𝟖𝟖 𝑲𝑵 𝑵𝑬𝑳𝑺 = 𝟗𝟒. 𝟏𝑲𝑵
A.1.4.2. Membrane supérieure

 Prédimensionnement
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟒𝟓𝟎. 𝟒𝟖 𝑲𝑵 (Compression)
Le critère de prédimensionnement sera celui du flambement notamment suivant l’axe le

𝝅𝟐 𝑬𝑰
plus faible des profilés 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 Avec 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕
Toutes les membrures supérieures étant bi-articulées, la longueur de flambement à

considérer pour les membrures est donc 𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝟎. 𝟗𝑳 = 𝟐. 𝟎𝟑𝟒 𝒎.
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟐𝟎𝟑𝟒𝟐 𝒙 𝟒𝟓𝟎.𝟒𝟖𝒙 𝟏𝟎𝟑

On a donc 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝟒𝑳𝟐 => 𝑰 ≥ => 𝑰 =≥
𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟗𝟎. 𝟎𝟐 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
157
Le choix du profilé pour membrure supérieure sera celui d’un IPE 220 dont les
caractéristiques sont données ci-dessous
𝑮 𝑰𝒚 𝒊𝒚 𝑰𝒛 𝒊𝒛 𝑨 𝒃 𝒕𝒘 𝒕𝒇 𝒓 𝒉 𝒅
𝑲𝒈/𝒎 𝒎𝒎𝟒 𝒎𝒎 𝒎𝒎𝟒 𝒎𝒎 𝒎𝒎𝟐 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎 𝒎𝒎
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟔. 𝟐 𝟐𝟑𝟏𝟕 𝟗. 𝟏𝟏 𝟐𝟎𝟓 𝟐. 𝟒𝟖 𝟑𝟑. 𝟒 𝟏𝟏𝟎 𝟓. 𝟗 𝟗. 𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟕𝟕. 𝟔
 Classification des sections

Classifions l’IPE 220 retenu
235 𝒅 𝟏𝟕𝟕.𝟔
𝑑 = 177.6 ; 𝑡𝑤 = 5.9 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟑𝟎. 𝟏𝟐 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟓.𝟗
𝒃 𝒄 𝟓𝟓
= 𝟓𝟓 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟗.𝟐 = 𝟓. 𝟗𝟖 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
 Dimensionnement
 Détermination de la l’élancement
𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕,𝒚 2034 𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕,𝒛 2034

𝜆𝑦 = = = 22.33 ; 𝜆𝑧 = = = 82.02
𝒊,𝒚 𝟗𝟏.𝟏 𝒊,𝒛 𝟐𝟒.𝟖
 Détermination de l’élancement réduit
𝝀𝒚 𝝀
̅̅̅
𝜆𝑦 = 𝝀 𝛽𝐴0.5 ; ̅̅̅
𝜆𝑧 = 𝝀𝒛 𝛽𝐴0.5
𝟏 𝟏
𝑂𝑟
 Pour une section de classe 1 𝛽𝐴 = 1

0.5
235
 𝜆1 = (93.9 𝜀) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀 = [ 𝑓 ]
𝑦
158
235 0.5
Pour une résistance 𝑓𝑦 = 235 ; 𝜀 = [235] = 1 ;𝜆1 = (93.9 𝑥 1) => 𝝀𝟏 = 𝟗𝟑. 𝟗
22.33
On a donc : ̅̅̅ ̅̅̅𝑧 = = 82.02 =𝟎. 𝟖𝟕𝟒
𝜆𝑦 = = 𝟗𝟑.𝟗 =𝟎. 𝟐𝟑𝟖 ; 𝜆 𝟗𝟑.𝟗
̅̅̅𝒚 > 𝟎. 𝟐 𝒆𝒕 ̅̅̅

(𝝀 𝝀𝒛 > 𝟎. 𝟐 𝒍𝒆 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒍𝒂𝒎𝒃𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒕 à 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒊𝒅é𝒓𝒆𝒓)
 Détermination du coefficient de réduction
𝒉 𝟐𝟎𝟎
On a 𝒃 = 𝟏𝟏𝟎 = 1.82 > 1.2 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 9.2 ≤ 100 𝑚𝑚
Pour une étude suivant l’axe fort y-y la courbe de flambement à considérer est la
courbe a (Voir annexe 5).
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑦 0.2 0.238 0.3
𝜒 1 x 0.9775
0.238−0.2 0.3−0.238
On a = => 0.038(0.9775 − 𝑥) = 0.062(𝑥 − 1) => 0.1𝑥 = 0.099145
𝑥−1 0.9775−𝑥
𝑥 = 0.99145 Donc : 𝝌𝒚 = 𝟎. 𝟗𝟗𝟏𝟓
Pour une étude suivante l’axe faible z-z la courbe de flambement à considérer est la
courbe b (Voir annexe 5).
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑧 0.8 0.874 0.9
𝜒 0.7245 x 0.6612
0.874−0.8 0.9−0.874
On a = => 0.074(0.6612 − 𝑥) = 0.026(𝑥 − 0.7245)
𝑥−0.7245 0.6612−𝑥
=> 0.1𝑥 = 0.0677658
𝑥 = 0.6777 Donc 𝝌𝒛 = 𝟎. 𝟔𝟕𝟕𝟕
 Calcul de la résistance de l’élément au flambement
Suivant l’axe y-y on a
𝝌𝒚 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟗𝟗𝟏𝟓 𝒙 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝟕𝟕𝟖. 𝟐𝟑 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏
159
Suivant l’axe z-z on a
𝝌 𝒛 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟔𝟕𝟕𝟕𝒙 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟓𝟑𝟏. 𝟗𝟑 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏
 Critère de vérification
𝑵𝑬𝑫 ≤ 𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 ; 𝑵𝑹 )
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
Or : 𝑵𝑹 = = = 𝟕𝟖𝟒. 𝟗 𝑲𝑵 ; 𝑵𝑬𝑫 = 𝟒𝟓𝟎. 𝟒𝟖 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 ) = 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟓𝟑𝟏. 𝟗𝟑 𝑲𝑵
On a 𝟒𝟓𝟎. 𝟒𝟖 ≤ 𝟓𝟑𝟏. 𝟗𝟑 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
 Vérification au Déversement
Aucune vérification nécessaire étant donné que l’élément considéré ne travaille pas en flexion
𝒅 𝟏𝟕𝟕.𝟔
= = 𝟑𝟎. 𝟐 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟓.𝟗
A.1.4.3. Diagonales
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟑𝟖. 𝟗𝟕 𝑲𝑵 (Compression)

𝝅𝟐 𝑬𝑰
plus faible des profilés : 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 Avec 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 = .
𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕
Toutes les membrures supérieures étant biarticulées, la longueur de flambement est donc
𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝑳 = 𝟎. 𝟗 𝒙 √𝟐 𝒙 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟐. 𝟖𝟖𝒎
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟐𝟖𝟖𝟎𝟐 𝒙 𝟐𝟑𝟖.𝟗𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟑

On a donc 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ => 𝑰 ≥ => 𝑰 ≥
𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟗𝟓. 𝟕𝟒 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
160
Le choix du profilé pour membrure supérieure sera celui d’un IPE 200 dont les
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟐. 𝟒 𝟏𝟗𝟒𝟑 𝟖. 𝟐𝟔 𝟏𝟒𝟐 𝟐. 𝟐𝟒 𝟐𝟖. 𝟓 𝟏𝟎𝟎 𝟓. 𝟔 𝟖. 𝟓 𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟗

235 𝒅 𝟏𝟓𝟗
𝑑 = 159 ; 𝑡𝑤 = 5.6 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟐𝟖. 𝟑𝟗 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟓.𝟔
𝒃 𝒄 𝟓𝟎
= 𝟓𝟎 = 𝒄 ⟹ 𝒕 = 𝟖.𝟓 = 𝟓. 𝟖𝟖 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
 Dimensionnement

𝜆𝑦 = = = 34.87 ; 𝜆𝑧 = = = 128.58
𝒊,𝒚 𝟖𝟐.𝟔 𝒊,𝒛 𝟐𝟐.𝟒
𝝀𝒚 𝝀
̅̅̅
𝜆𝑦 = 𝝀 𝛽𝐴0.5 ; ̅̅̅
𝟏 𝟏
𝑂𝑟

0.5
235
 𝜆1 = (93.9 𝜀) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀 = [ 𝑓 ]
𝑦
161
Pour une résistance 𝑓𝑦 = 235
235 0.5
𝜀 = [235] = 1 ; 𝜆1 = (93.9 𝑥 1) => 𝝀𝟏 = 𝟗𝟑. 𝟗
34.87 128.58
On a donc : ̅̅̅
𝜆𝑦 = = 𝟗𝟑.𝟗 =𝟎. 𝟑𝟕𝟐 et ̅̅̅
𝜆𝑧 = = 𝟗𝟑.𝟗 =𝟏. 𝟑𝟔𝟗
̅̅̅𝒚 > 𝟎. 𝟐 𝒆𝒕 ̅̅̅

𝒉 𝟐𝟎𝟎
On a 𝒃 = 𝟏𝟎𝟎 = 2 > 1.2 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 8.5 ≤ 100 𝑚𝑚
Pour une étude suivante l’axe fort y-y la courbe de flambement à considérer est la
courbe a (Voir annexe 5).
Interpolation :
̅̅̅
𝜆𝑦 0.3 0.372 0.4
𝜒 0.9775 x 0.9528
0.372−0.3 0.4−0.372
On a = => 0.072(0.9528 − 𝑥) = 0.028(𝑥 − 0.9775)
𝑥−0.9775 0.9528−𝑥
=> 0.1𝑥 = 0.0959716 ⟹ 𝑥 = 0.9598
Donc 𝝌𝒚 = 𝟎. 𝟗𝟓𝟗𝟖
Interpolation :
̅̅̅
𝜆𝑧 1.3 1.369 1.4
𝜒 0.4269 x 0.3817
1.369−1.3 1.4−1.369
On a = => 0.069(0.3817 − 𝑥) = 0.031(𝑥 − 0.4269)
𝑥−0.4269 0.3817−𝑥
=> 0.1𝑥 = 0.0395712 ⟹ 𝑥 = 0.3958
Donc 𝝌𝒛 = 𝟎. 𝟑𝟗𝟓𝟖
162
𝝌𝒚 𝑨 𝒇𝒚
𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 =
𝜸𝑴𝟏
𝟎.𝟗𝟓𝟗𝟖 𝒙 𝟐𝟖𝟓𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

=> 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝟔𝟒𝟐. 𝟖𝟑 𝑲𝑵
𝟏
𝝌 𝒛 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟑𝟗𝟒𝟖 𝒙 𝟐𝟖𝟓𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟐𝟔𝟒. 𝟒𝟐 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟖𝟓𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
Or : 𝑵𝑹 = = = 𝟔𝟔𝟗. 𝟕𝟓 𝑲𝑵; 𝑵𝑬𝑫 = 𝟐𝟑𝟖. 𝟗𝟕 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 ; 𝑵𝑹 ) = 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟐𝟔𝟒. 𝟒𝟐 𝑲𝑵
On a 𝟐𝟑𝟖. 𝟗𝟕 ≤ 𝟐𝟔𝟒. 𝟒𝟐 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
𝒅 𝟏𝟓𝟗
= = 𝟐𝟖. 𝟒 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟓.𝟔
A.1.4.4. Membrure inférieure

On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = 𝟒𝟔𝟗. 𝟐𝟓 𝑲𝑵 (Tension)
Le prédimensionnement sera fait suivant le critère de résistance à la traction. On a
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝒙 𝜸𝑴𝟎 𝟒𝟔𝟗.𝟐𝟓𝒙 𝟏𝟎𝟑

𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝑵𝒑𝒍 = => 𝑨 ≥ => 𝑨 ≥ => 𝑨 ≥ 𝟏𝟗. 𝟗𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟐 𝒎𝒎𝟐
𝜸𝑴𝟎 𝒇𝒚 𝟐𝟑𝟓
163
Le choix du profilé pour membrure inférieure sera celui d’un IPE 200 dont les
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟐. 𝟒 𝟏𝟗𝟒𝟑 𝟖. 𝟐𝟔 𝟏𝟒𝟐 𝟐. 𝟐𝟒 𝟐𝟖. 𝟓 𝟏𝟎𝟎 𝟓. 𝟔 𝟖. 𝟓 𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟗
 Dimensionnement
Le critère de vérification sera le suivant
𝑵𝑬𝑫 ≤ 𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒑𝒍 ; 𝑵𝒖 ; 𝑵𝒏𝒆𝒕 )
Or
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟖𝟓𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
 𝑵𝒑𝒍 = = = 𝟔𝟔𝟗. 𝟕𝟓 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
 𝑵𝑬𝑫 = 𝟒𝟔𝟗. 𝟐𝟓 𝑲𝑵
𝟎.𝟗 𝒙 𝑨𝒏𝒆𝒕 𝒙 𝒇𝒖
 𝑵𝒖 = 𝜸𝑴𝟐
𝑨𝒏𝒆𝒕 𝒙 𝒇𝒖
 𝑵𝒏𝒆𝒕 = 𝜸𝑴𝟎
 Déterminons 𝑨𝒏𝒆𝒕
La membrure inférieure n’est pas percée donc 𝑨𝒏𝒆𝒕 = 𝑨. On a
𝟎. 𝟗 𝒙 𝟐𝟖𝟓𝟎 𝒙 𝟑𝟔𝟎
𝑵𝒖 = = 𝟕𝟑𝟖, 𝟕𝟐𝑲𝑵
𝟏. 𝟐𝟓
𝑵𝒏𝒆𝒕 = 𝑵𝒑𝒍 ; 𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒑𝒍 ; 𝑵𝒖 ; 𝑵𝒏𝒆𝒕 ) = 𝟔𝟔𝟗, 𝟕𝟓 𝑲𝑵
On a 𝟒𝟔𝟗, 𝟐𝟓 ≤ 𝟔𝟔𝟗, 𝟕𝟓 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
𝒅 𝟏𝟓𝟗
= = 𝟐𝟖. 𝟒 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟓.𝟔
164
A.1.4.5. Montants
 Vérification à la compression
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵 (Compression)
Le critère de prédimensionnement sera celui du flambement notamment suivant l’axe le plus

𝝅𝟐 𝑬𝑰
faible des profilés : 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 Avec 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕
Toutes les membrures supérieures étant biarticulées, la longueur de flambement est donc
𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝟎. 𝟗𝑳 = 𝟎. 𝟗 𝒙 𝟐. 𝟐𝟔 = 𝟐. 𝟎𝟑𝟒𝒎
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟐𝟎𝟑𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟕.𝟑𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟑

On a donc 𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝟒𝑳𝟐 => 𝑰 ≥ => 𝑰 ≥
𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟓. 𝟒𝟕 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Le choix du profilé pour le Montant sera celui d’un HEB 100 dont les caractéristiques sont
données ci-dessous
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟎, 𝟒 𝟒𝟒𝟗, 𝟓 𝟒. 𝟏𝟔 𝟏𝟔𝟕, 𝟑 𝟐. 𝟓𝟑 𝟐𝟔 𝟏𝟎𝟎 𝟔 𝟏𝟎 𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎 𝟓𝟔

Classifions l’HEB 100 retenu
235 𝒅 𝟓𝟔
𝑑 = 56 ; 𝑡𝑤 = 6 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟗, 𝟑𝟑 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟔
𝒃 𝒄 𝟓𝟎
= 𝟓𝟎 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟏𝟎 = 𝟓 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
165
Conclusion : l’HEB 100 considéré est de Classe 1
 Dimensionnement

𝜆𝑦 = = = 48.89 et 𝜆𝑧 = = = 80,4
𝒊,𝒚 𝟒𝟏.𝟔 𝒊,𝒛 𝟐𝟓.𝟑
𝝀𝒚 𝝀
̅̅̅
𝜆𝑦 = 𝝀 𝛽𝐴0.5 ̅̅̅𝑧 = 𝒛 𝛽𝐴0.5
et 𝜆
𝟏 𝝀 𝟏
𝑂𝑟

0.5
235
 𝜆1 = (93.9 𝜀) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀 = [ 𝑓 ]
𝑦
235 0.5
𝜀 = [235] = 1 ; 𝜆1 = (93.9 𝑥 1) => 𝝀𝟏 = 𝟗𝟑. 𝟗
48.89
On a donc ̅̅̅
𝜆𝑦 = = ̅̅̅𝑧 = = 80,4 =𝟎. 𝟖𝟓𝟔
=𝟎. 𝟓𝟏𝟐 et 𝜆
𝟗𝟑.𝟗 𝟗𝟑.𝟗
̅̅̅𝒚 > 𝟎. 𝟐 𝒆𝒕 ̅̅̅

𝒉 𝟏𝟎𝟎
On a 𝒃 = 𝟏𝟎𝟎 = 1 < 1.2 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 10 ≤ 100 𝑚𝑚
Pour une étude suivante l’axe fort y-y la courbe de flambement à considérer est la courbe b
(Voir annexe 5)
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑦 0.5 0.512 0.6
𝜒 0.8842 x 0.8371
0.512−0.5 0.6−0.512
On a =
𝑥−0.8842 0.8371−𝑥
=> 0.012(0.8371 − 𝑥) = 0.088(𝑥 − 0.8842) => 0.1𝑥 = 0.0878548
166
𝑥 = 0.879 Donc 𝝌𝒚 = 𝟎. 𝟖𝟕𝟗
courbe c (Voir annexe 5).
Interpolation :
̅̅̅
𝜆𝑧 0.8 0.856 0.9
𝜒 0.6622 x 0.5998
0.856−0.8 0.9−0.856
On a =
𝑥−0.6622 0.5998−𝑥
=> 0.056(0.5998 − 𝑥) = 0.044(𝑥 − 0.6622) => 0.1𝑥 = 0.06227256
𝑥 = 0.6273 Donc 𝝌𝒛 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟕𝟑
Calcul de la résistance de l’élément au flambement
𝝌𝒚 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟖𝟕𝟗 𝒙 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝟓𝟑𝟕, 𝟎𝟔𝟗 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏
𝝌 𝒛 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟔𝟐𝟕𝟑 𝒙 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟑𝟖𝟑, 𝟐𝟓 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
Or 𝑵𝑹 = 𝜸𝑴𝟎
= 𝟏
= 𝟔𝟏𝟏 𝑲𝑵 et 𝑵𝑬𝑫 = 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 𝑲𝑵
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 ) = 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟑𝟖𝟑, 𝟐𝟓 𝑲𝑵
On a 𝟐𝟕. 𝟑𝟕 ≤ 𝟑𝟖𝟑, 𝟐𝟓 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
 Vérification à la Traction
Le critère de vérification sera le suivant
𝑵𝑬𝑫 ≤ 𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒑𝒍 ; 𝑵𝒖 ; 𝑵𝒏𝒆𝒕 )
Or
167
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
 𝑵𝒑𝒍 = = = 𝟔𝟏𝟏 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
 𝑵𝑬𝑫 = 𝟏𝟒𝟏. 𝟓𝟔 𝑲𝑵 (𝑻𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏)

𝟎.𝟗 𝒙 𝑨𝒏𝒆𝒕 𝒙 𝒇𝒖
 𝑵𝒖 = 𝜸𝑴𝟐
 Déterminons 𝑨𝒏𝒆𝒕
L’assemblage entre le montant et la diagonale sera celui du boulonnage défini suivant le

schéma ci-dessous.
On a donc 𝑨𝒏𝒆𝒕 = 𝟐𝟔𝟎𝟎 − (𝟖 𝒙 𝟏𝟖 𝒙 𝟐) = 𝟐𝟑𝟏𝟐 𝒆𝒕𝒇𝒖 = 𝟑𝟔𝟎 𝑴𝒑𝒂 . On a alors :
𝟎.𝟗 𝒙 𝟐𝟑𝟏𝟐 𝒙 𝟑𝟔𝟎 𝑨𝒏𝒆𝒕 𝒙 𝒇𝒚

𝑵𝒖 = = 𝟓𝟗𝟗, 𝟐𝟕 𝑲𝑵 𝑵𝒏𝒆𝒕 =
𝟏.𝟐𝟓 𝜸𝑴𝟎
𝟐𝟑𝟏𝟐 𝒙 𝟐𝟑𝟓
𝑵𝒏𝒆𝒕 = = 𝟓𝟒𝟑, 𝟑𝟐 𝑲𝑵
𝟏
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒑𝒍 ; 𝑵𝒖 ; 𝑵𝒏𝒆𝒕 ) = 𝟓𝟒𝟑, 𝟑𝟐 𝑲𝑵
On a 𝟏𝟒𝟏. 𝟓𝟔 ≤ 𝟓𝟒𝟑, 𝟑𝟐 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
𝒅 𝟓𝟔
= = 𝟏𝟏. 𝟐 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏 Ainsi, aucun voilement n’est à craindre.
𝒕𝒘 𝟓
168
A.1.5. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE-D’APPUI
A.1.5.1. Prédimensionnement de la Poutre d’appui

Le prédimensionnement de la poutre d’appui se fera suivant 02 critères :
 Le critère de résistance.
A.1.5.1.1. Descente des charges

Les charges considérées pour la poutre d’appui sont les suivantes :
 Le poids propre de la poutre d’appui 𝐺1

 La charge issue des éléments plancher mixte, solive et poutre treillis
Figure 78: Schéma mécanique Poutre d'appui
Avec :
A l’ELU 𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟐𝟏. 𝟓𝟒 𝑲𝑵
A l’ELS 𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟏𝟒𝟖 𝑲𝑵
A.1.5.1.2. Calcul des sollicitations
 Calcul du Moment maximum
Selon la méthode de trois moments, on a :
𝑀𝑖−1 𝑙𝑖−1 + 2(𝑙𝑖−1 + 𝑙𝑖 )𝑀𝑖 + 𝑀𝑖+1 𝑙𝑖 = −6𝐸𝐼(𝜑𝑖𝑔 + 𝜑𝑖𝑑 )
169
Au point B :
2.89𝑀𝐴 + 2(2.89 + 7.98)𝑀𝐵 + 7.98𝑀𝐶 = −6𝐸𝐼(𝜑𝐵𝑔 + 𝜑𝐵𝑑 )
𝑃×1.71×1.18×(1.71+2.89)
Où : −6𝐸𝐼𝜑𝐵𝑔 = − = −3.21𝑃; −6𝐸𝐼𝜑𝐵𝑑 = 0
2.89
Donc : 𝟐𝟏. 𝟕𝟒𝑴𝑩 + 𝟕. 𝟗𝟖𝑴𝑪 = −𝟑. 𝟐𝟏𝑷 (𝟏)
De même, on a : 𝟐𝟏. 𝟕𝟒𝑴𝑪 + 𝟕. 𝟗𝟖𝑴𝑩 = −𝟑. 𝟐𝟏𝑷 (𝟐)
(𝟏) 𝒆𝒕 (𝟐) ⟹ 𝑴𝑪 = 𝑴𝑩 = −𝟎, 𝟏𝟏𝑷
On obtient donc, trois poutres isostatiques :
1ère Poutre :
𝑅𝐴 + 𝑅𝐵1 = 2𝑃
D’après le PFS on a : { Donc :
2.89𝑅𝐵1 − 1.71𝑃 − 0.11𝑃 = 0
𝑅𝐴 = 1.37𝑃
{
𝑅𝐵1 = 0.63𝑃
2ème Poutre :
𝑅𝐵2 + 𝑅𝐶1 = 0 𝑅 =0
D’après le PFS on a : { ; Donc : { 𝐵2
7.98𝑅𝐶1 − 0.11𝑃 + 0.11𝑃 = 0 𝑅𝐶1 = 0
170
3ème Poutre :
𝑅𝐶2 + 𝑅𝐷 = 2𝑃
D’après le PFS on a : {
2.89𝑅𝐶2 − 1.71𝑃 − 0.11𝑃 = 0
𝑅𝐷 = 1.37𝑃
Donc : {
𝑅𝐶2 = 0.63𝑃
D’où : 𝑅𝐴 = 1.37𝑃; 𝑅𝐵 = 𝑅𝐵1 + 𝑅𝐵2 = 0.63𝑃; 𝑅𝐶 =

𝑅𝐶1 + 𝑅𝐶2 = 0.63𝑃; 𝑅𝐷 = 1.37𝑃
Donc : 𝑹𝑨 = 𝟏. 𝟑𝟕𝑷; 𝑹𝑩 = 𝟎. 𝟔𝟑𝑷; 𝑹𝑪 = 𝟎. 𝟔𝟑𝑷; 𝑹𝑫 = 𝟏. 𝟑𝟕𝑷
On a donc :
Calcul du moment dans la barre :
1ère Coupure : 0 ≤ 𝑥 ≤ 1.71
𝑁1 = 0
D’après le PFS on a : { 𝑇1 + 1.37𝑃 − 𝑃 = 0
𝑀1 + 𝑃𝑥 − 1.37𝑃𝑥 = 0
𝑵𝟏 = 𝟎
Donc : { 𝟏 = −𝟎. 𝟑𝟕𝑷
𝑻
𝑴𝟏 = 𝟎. 𝟑𝟕𝑷𝒙
171
2ème Coupure : 1.71 ≤ 𝑥 ≤ 2.89
D’après le PFS on a :
𝑁2 = 0
{ 𝑇2 + 1.37𝑃 − 2𝑃 = 0
𝑀2 + (𝑥 − 1.71)𝑃 + 𝑃𝑥 − 1.37𝑃𝑥 = 0
𝑵𝟐 = 𝟎
Donc : {𝑻𝟐 = 𝟎. 𝟔𝟑𝑷
𝑴𝟐 = −𝟎. 𝟔𝟑𝑷𝒙 + 𝟏. 𝟕𝟏𝑷
3ème Coupure : 2.89 ≤ 𝑥 ≤ 10.87
D’après le PFS on a :
𝑁3 = 0
{ 𝑇3 + 1.37𝑃 + 0.63𝑃 − 2𝑃 = 0
𝑀3 + (𝑥 − 1.71)𝑃 + 𝑃𝑥 − 1.37𝑃𝑥 + (𝑥 − 2.89)0.63𝑃 = 0
𝑵𝟑 = 𝟎
{ 𝑻𝟑 = 𝟎
𝑴𝟑 = 𝟎. 𝟏𝟏𝑷
Le système étant symétrique, les coupures sur les tronçons suivants se déduisent des
précédentes. On a alors
4ème Coupure : 10.87 ≤ 𝑥 ≤ 12.05
Par symétrie du système, on a : ∀𝑥 ∈ [1.71; 2.89], 𝑀2 (𝑥) = 𝑀4 (13.76 − 𝑥)
5ème Coupure : 12.05 ≤ 𝑥 ≤ 13.76
Par symétrie du système, on a : ∀𝑥 ∈ [0; 1.71], 𝑀1 (𝑥) = 𝑀5 (13.76 − 𝑥)
172
Courbe des moments fléchissant

150
Moment fléchissant
100
50
0
0 1 2 1 1 1
-50 , , 0 2 3
7 8 , , ,
1 9 8 0 7
7 5 6
x
Figure 79: Courbe des Moments fléchissant
 Calcul de la flèche maximum
Le calcul sera fait suivant la méthode des paramètres initiaux en décomposant la

poutre continue en travées isostatique avec les moments de continuité aux extrémités. On
obtient les 03 poutres
 Poutre 1
On a l’expression de la flèche
𝑃 𝑅𝐴
𝐸𝐼𝑦(𝑥) = 𝐸𝐼𝑦0 + 𝐸𝐼𝜃0 𝑥 − 3! (𝑥 − 0)3 + (𝑥 −
3!
𝑃
0)3 | − 3! (𝑥 − 1.71)3
𝐼
𝐸𝐼𝑦(0) = 0
Conditions aux limites {
𝐸𝐼𝑦(2.89) = 0
−0.834𝑃 −0.136𝑃
En appliquant ces 02 conditions, on trouve 𝑦0 = et 𝜃0 =
𝐸𝐼 𝐸𝐼
Ainsi la flèche maximum est atteinte au niveau de la charge P soit en 1.71. On a donc
−0.834𝑃 −0.136𝑃 𝑃 1.37𝑃 𝑃

𝐸𝐼𝑦(1.71) = 𝐸𝐼( ) + 𝐸𝐼( )(1.71) − (1.71)3 + (1.71)3 | − (1.71 − 1.71)3
𝐸𝐼 𝐸𝐼 3! 3! 𝐼 3!
𝐸𝐼𝑦(1.71) = −0.834𝑃 − 0.234𝑃 − 0.833𝑃 + 1.142𝑃
𝐸𝐼𝑦(1.71) = −0.759𝑃
173
𝟎.𝟖𝑷
𝒚𝐦𝐚𝐱 𝟏 ≈ − 𝑬𝑰
 Poutre 2
0.11𝑃
𝐸𝐼𝑦(𝑥) = 𝐸𝐼𝑦0 + 𝐸𝐼𝜃0 𝑥 − (𝑥 − 0)2
2!
𝐸𝐼𝑦(0) = 0
Conditions aux limites : {
𝐸𝐼𝑦(7.98) = 0
−0.439 𝑃
En appliquant ces 02 conditions, on trouve 𝑦0 = 0 et 𝜃0 = 𝐸𝐼
On obtient l’équation suivante

𝐸𝐼𝑦(𝑥) = −0.439𝑥 + 0.055𝑃 𝑥 2
Cette équation atteint son maximum en 4 on a ainsi la flèche maximum
−0.439 𝑃 0.11𝑃
𝐸𝐼𝑦(4) = 𝐸𝐼( )(4) − (4)2
𝐸𝐼 2!
𝟎.𝟗𝑷
𝐸𝐼𝑦(4) = −0.876 𝑃 𝒚𝐦𝐚𝐱 𝟐 ≈− 𝑬𝑰
 Poutre 3
174
𝑅𝐶2 0.11𝑃 𝑃
𝐸𝐼𝑦(𝑥) = 𝐸𝐼𝑦0 + 𝐸𝐼𝜃0 𝑥 + (𝑥 − 0)3 + (𝑥 − 0)2 | − (𝑥 − 1.18)3 |
3! 2! 𝐼 3! 𝐼𝐼
Conditions aux limites
𝐸𝐼𝑦(0) = 0,
𝐸𝐼𝑦(2.89) = 0
−0.274𝑃 −0.653𝑃
En appliquant ces 02 conditions, on trouve 𝑦0 = et 𝜃0 =
𝐸𝐼 𝐸𝐼
Ainsi la flèche maximum est atteinte au niveau de la charge P soit en 1.18. On a donc
−0.274𝑃 −0.653𝑃 0.63𝑃 0.11𝑃 𝑃

𝐸𝐼𝑦(1.18) = 𝐸𝐼( ) + +𝐸𝐼( )(1.18) + (1.18)3 + (1.18)2 | − (1.18 − 1.18)3 |
𝐸𝐼 𝐸𝐼 3! 2! 𝐼 3! 𝐼𝐼
𝐸𝐼𝑦(1.18) = −0.274𝑃 − 0.771𝑃 − 0.1725𝑃 + 0.0765𝑃
𝐸𝐼𝑦(1.18) = −0.7959𝑃
𝟎. 𝟖𝑷
𝒚𝐦𝐚𝐱 𝟑 ≈ −
𝑬𝑰
Finalement la flèche retenue pour le dimensionnement de la poutre d’appui est

𝟎.𝟗𝑷
𝒚𝒎𝒂𝒙 ≈ − 𝑬𝑰

𝑴𝑬𝑳𝑼 𝟏𝟒𝟎.𝟏𝟔 𝒙 𝟏𝟎𝟔

𝑾𝑷𝒍𝒚 = = = 𝟓𝟗𝟔. 𝟒𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑
𝒇𝒚 𝟐𝟑𝟓
𝑳 𝟎.𝟗𝑷
Nous limiterons la flèche à 𝒇 = On a : La Fleche due au chargement est 𝒇 =
𝟐𝟓𝟎 𝑬𝑰
𝟎.𝟗𝑷 𝑳 𝑳 𝟎.𝟗𝑷
On a 𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 ≤ à la limite on prend : =
𝑬𝑰 𝟐𝟓𝟎 𝟐𝟓𝟎 𝑬𝑰
𝟐𝟓𝟎 𝒙 𝟎.𝟗 𝒙 𝑷𝑬𝑳𝑺 250 (0.9)(148)(1012 )

𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 = ⟹ 𝐼𝒚 𝒎𝒊𝒏 =
𝑬𝑳 (7980) (210 000)
𝑰𝒎𝒊𝒏 𝒚 = 𝟏𝟗𝟖𝟕. 𝟏𝟏 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
175
𝑾𝑷𝒍𝒚 = 𝟓𝟗𝟔. 𝟒𝟑 × 𝟏𝟎𝟑 𝒎𝒎𝟑 𝑰𝒚 𝒎𝒊𝒏 = 𝟏𝟗𝟖𝟕. 𝟏𝟏 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
𝑮 𝑰𝒚 𝑾𝒑𝒍𝒚 𝒊𝒚 𝑨 𝑨𝒗𝒛 𝒉 𝒃 𝒕𝒘 𝒕𝒇 r 𝒉𝒊 d
/𝒎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟒𝟐. 𝟐 𝟖𝟑𝟓𝟔 𝟔𝟐𝟖 𝟏𝟐. 𝟓 𝟓𝟑. 𝟖 𝟐𝟓. 𝟕 𝟑𝟎𝟎 𝟏𝟓𝟎 𝟕. 𝟏 𝟏𝟎. 𝟕 𝟏𝟓 𝟐𝟕𝟖. 𝟔 𝟐𝟒𝟖. 𝟔
A.1.5.2. Dimensionnement de la Poutre d’appui :

235 𝒅 𝟐𝟒𝟖.𝟔
𝑑 = ℎ − 2𝑡𝑓 − 2𝑟 = 248.6 ; 𝑡𝑤 = 7.1 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟑𝟓. 𝟎𝟐 ≤ 𝟕𝟐 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟕.𝟏
𝒃 𝒄 𝟕𝟓
= 𝟕𝟓 = 𝒄 donc : 𝒕 = 𝟏𝟎.𝟕 = 𝟕. 𝟎𝟏 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇

Il s’agit de vérifier que 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅
𝑾𝑷𝒍 𝒙 𝒇𝒚 𝟔𝟐𝟖 𝒙 𝟏𝟎𝟑 𝒙 𝟐𝟑𝟓

Or 𝑴𝒓𝒅 = =
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝑴𝒓𝒅 = 𝟏𝟒𝟕. 𝟓𝟖 𝑲𝑵. 𝒎
176
Pour la prise en compte du poids propre du profilé métallique et en recalculant les

moments fléchissant, on obtient les courbes suivantes
Figure 80: Moment fléchissant ELU tenant en compte le poids propre
Figure 81: Moment fléchissant ELS tenant compte du poids propre
Tableau 51: Valeur du moment sur la Poutre d’appui
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 221.54 + (1.35 𝑥 5.81) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 148 + 5.81

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟏𝟓𝟑. 𝟖𝟏 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟐𝟗. 𝟑𝟖 𝑲𝑵/𝒎𝒍
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟑𝟗. 𝟔 𝑲𝑵. 𝒎 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟗𝟑. 𝟏𝟖𝑲𝑵. 𝒎
𝑴𝒔𝒅 = 𝟏𝟑𝟗. 𝟔 𝑲𝑵. 𝒎 ; On a 𝟏𝟑𝟗. 𝟔 < 𝟏𝟒𝟕. 𝟓𝟖 : Donc ; 𝑴𝒔𝒅 ≤ 𝑴𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
Il s’agit de vérifier que 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅
𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝑨𝒗 𝒙 𝒇𝒚 𝟎.𝟓𝟖 𝒙 𝟐𝟓𝟕𝟎𝒙 𝟐𝟑𝟓

Or 𝑽𝒓𝒅 = =
𝜸𝑴𝟎 𝟏
177
𝑽𝒓𝒅 = 𝟑𝟓𝟎. 𝟑 𝑲𝑵
Pour la prise en compte du poids propre du profilé métallique et en recalculant les efforts
tranchants, on obtient les courbes suivantes
Figure 82: Effort Tranchant ELU tenant compte du poids propre
Figure 83: Effort Tranchant ELS tenant compte du poids propre
Tableau 52: Effort tranchant dans la poutre d’appui
𝑃𝐸𝐿𝑈 = 221.54 + (1.35 𝑥 5.81) 𝑃𝐸𝐿𝑆 = 148 + 5.81

𝑷𝑬𝑳𝑺 = 𝟏𝟓𝟑. 𝟖𝟏 𝑲𝑵
𝑷𝑬𝑳𝑼 = 𝟐𝟐𝟗. 𝟑𝟖 𝑲𝑵
𝑉𝐸𝐿𝑈 = 0.63 𝑥 229.38 𝑉𝐸𝐿𝑆 = 0.63 𝑥 153.81
𝑽𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟒𝟏. 𝟏 𝑲𝑵 𝑽𝑬𝑳𝑺 = 𝟗𝟒. 𝟒𝟑 𝑲𝑵
178
𝑽𝒔𝒅 = 𝟏𝟒𝟏. 𝟏 𝑲𝑵 ; On a 𝟏𝟒𝟏. 𝟏 < 𝟑𝟓𝟎. 𝟑
Donc : 𝑽𝒔𝒅 ≤ 𝑽𝒓𝒅 (Condition vérifiée)
𝟎. 𝟓 × 𝑽𝒓𝒅 = 𝟎. 𝟓 × 𝟑𝟓𝟎. 𝟑 = 𝟏𝟕𝟓. 𝟏𝟓
𝑽𝒔𝒅 = 𝟏𝟒𝟏. 𝟏 𝑲𝑵
On a 𝟏𝟒𝟒. 𝟓𝟏 < 𝟏𝟕𝟓. 𝟏𝟓
réduire les moments de flexion
En prenant en compte la section du profilé, la nouvelle flèche obtenue est la suivante
Figure 84: Fleche a l'ELS de la poutre d'appui
𝒇 = 𝟕. 𝟒𝟔 𝒎𝒎
𝑳 𝟕𝟗𝟖𝟎
Or 𝒇𝒂𝒅𝒎 = 𝟐𝟓𝟎 = = 𝟑𝟏. 𝟗𝟐 𝒎𝒎
𝟐𝟓𝟎
Ainsi 𝟕. 𝟒𝟔 < 𝟑𝟏. 𝟗𝟐
𝒇 ≤ 𝒇𝒂𝒅𝒎 𝒂 𝒍′𝑬𝑳𝑺 (Condition vérifiée)
179
Le contact entre la poutre d’appui et les treillis se fait de façon continue Donc aucun
risque de déversement.
𝒅 𝟐𝟒𝟖. 𝟔
= = 𝟑𝟓. 𝟏 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟕. 𝟏
180
A.1.6. NOTE DE CALCUL DU BRACON
Le Bracon, lié à la poutre d’appui par une liaison rotule, elle recevra une quantité d’effort
venant de la suprastructure (plancher-Solive-traverse inférieure-poutre treillis et poutre d’appui)
et sera dimensionné en compression suivant l’Eurocode 3.
Figure 85: Schéma mécanique du Bracon
A.1.6.1. Prédimensionnement
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟏𝟒. 𝟓𝟕𝑲𝑵

plus faible des profilés
𝝅𝟐 𝑬𝑰
𝑵𝑬𝑳𝑼 ≤ 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 Avec 𝑵𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕
Le bracon étant biarticulée, la longueur de flambement à considérer est donc 𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝑳 = 𝟑. 𝟖 𝒎
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟑𝟖𝟎𝟎𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟒.𝟓𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟑

𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟏𝟒𝟗. 𝟔𝟓 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
181
Le choix du profilé pour le Bracon sera celui d’un IPE 220 dont les caractéristiques sont
données ci-dessous
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟔. 𝟐 𝟐𝟑𝟏𝟕 𝟗. 𝟏𝟏 𝟐𝟎𝟓 𝟐. 𝟒𝟖 𝟑𝟑. 𝟒 𝟏𝟏𝟎 𝟓. 𝟗 𝟗. 𝟐 𝟏𝟐 𝟐𝟎𝟎 𝟏𝟕𝟕. 𝟔
A.1.6.2. Classification des sections

235 𝒅 𝟏𝟕𝟕.𝟔
𝑑 = 177.6 ; 𝑡𝑤 = 5.9 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟑𝟎. 𝟏𝟐 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟓.𝟗
𝒃 𝒄 𝟓𝟓
= 𝟓𝟓 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟗.𝟐 = 𝟓. 𝟗𝟖 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
A.1.6.3. Dimensionnement

𝜆𝑦 = = = 41.71 et 𝜆𝑧 = = = 153.23
𝒊,𝒚 𝟗𝟏.𝟏 𝒊,𝒛 𝟐𝟒.𝟖
𝝀𝒚 𝝀
̅̅̅
𝜆𝑦 = 𝝀 𝛽𝐴0.5 ̅̅̅𝑧 = 𝒛 𝛽𝐴0.5
et 𝜆
𝟏 𝝀 𝟏
𝑂𝑟
182
0.5
235
 𝜆1 = (93.9 𝜀) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀 = [ 𝑓 ]
𝑦
235 0.5
𝜀 = [235] = 1 et 𝜆1 = (93.9 𝑥 1) => 𝝀𝟏 = 𝟗𝟑. 𝟗
41.71
On a donc : ̅̅̅ ̅̅̅𝑧 = = 153.23 =𝟏. 𝟔𝟑𝟐
𝜆𝑦 = 𝟗𝟑.𝟗 =𝟎. 𝟒𝟒𝟒 et 𝜆 𝟗𝟑.𝟗
̅̅̅𝒚 > 𝟎. 𝟐 𝒆𝒕 ̅̅̅

𝒉 𝟐𝟎𝟎
On a 𝒃 = 𝟏𝟏𝟎 = 1.82 > 1.2 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 9.2 ≤ 100 𝑚𝑚
Pour une étude suivant l’axe fort y-y la courbe de flambement à considérer est la courbe
a (Voir annexe 5).
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑦 0.4 0.444 0.5
𝜒 0.9528 x 0.9243
0.444−0.4 0.5−0.444
On a =
𝑥−0.9528 0.9243−𝑥
=> 0.044(0.9243 − 𝑥) = 0.056(𝑥 − 0.9528)
=> 0.1𝑥 = 0.094026
𝑥 = 0.94026 Donc 𝝌𝒚 = 𝟎. 𝟗𝟒𝟎𝟑
Interpolation :
̅̅̅
𝜆𝑧 1.6 1.632 1.7
𝜒 0.3079 x 0.2781
1.632−1.6 1.7−1.632
On a = => 0.032(0.2781 − 𝑥) = 0.068(𝑥 − 0.3079)
𝑥−0.3079 0.2781−𝑥
183
=> 0.1𝑥 = 0.028364 donc 𝑥 = 0.2984 Donc 𝝌𝒛 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟖𝟒
𝝌 𝒚 𝑨 𝒇𝒚
Suivant l’axe y-y on a : 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝜸𝑴𝟏
𝟎.𝟗𝟒𝟎𝟑 𝒙 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

=> 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝟕𝟑𝟖. 𝟎𝟒𝟏 𝑲𝑵
𝟏
𝝌 𝒛 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟐𝟗𝟖𝟒𝒙 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓

Suivant l’axe z-z on a : 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 =
𝜸𝑴𝟏 𝟏
=> 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟐𝟑𝟒. 𝟐𝟏 𝑲𝑵
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟑𝟑𝟒𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
Or : 𝑵𝑹 = = = 𝟕𝟖𝟒. 𝟗 𝑲𝑵 et 𝑵𝑬𝑫 = 𝟐𝟏𝟒. 𝟓𝟕 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 , 𝑵𝑹 ) = 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟐𝟑𝟒. 𝟐𝟏 𝑲𝑵
On a 𝟐𝟏𝟒. 𝟓𝟕 ≤ 𝟐𝟑𝟒. 𝟐𝟏 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
 Vérification au Déversement
Aucune vérification nécessaire étant donné que l’élément considéré ne travaille pas en flexion
𝒅 𝟏𝟕𝟕.𝟔
= = 𝟑𝟎. 𝟐 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏
𝒕𝒘 𝟓.𝟗
184
A.1.7. NOTE DE CALCUL DE LA POUTRE-RAIDISSEUR
La Poutre raidisseur est le profilé métallique qui permettra de lier les 02 poteaux du
portique et davantage raidir la structure. La sollicitation prépondérante pour cet élément de
structure sera la compression suivant l’Eurocode 3.
Figure 86: Schéma mécanique Poutre-raidisseur
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟏𝟓𝟏. 𝟕𝟐 𝑲𝑵

𝝅𝟐 𝑬𝑰
Le bracon étant bi-encastrée, la longueur de flambement à considérer est donc :

𝑳
𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 = 𝟐 = 𝟑. 𝟕𝟓 𝒎
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟑𝟕𝟓𝟎𝟐 𝒙 𝟏𝟓𝟏.𝟕𝟐 𝒙 𝟏𝟎𝟑

𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟏𝟎𝟑. 𝟎𝟓 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Le choix du profilé pour la Poutre-Raidisseur sera celui d’un HEB 100 dont les
𝑮 𝑰𝒚𝒊𝒚 𝑰𝒛 𝒊𝒛 𝑨 𝒃 𝒕𝒘 𝒕𝒇 𝒓 𝒉 𝒅
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟐𝟎, 𝟒 𝟒𝟒𝟗, 𝟓 𝟒. 𝟏𝟔 𝟏𝟔𝟕, 𝟑 𝟐. 𝟓𝟑 𝟐𝟔 𝟏𝟎𝟎 𝟔 𝟏𝟎 𝟏𝟐 𝟏𝟎𝟎 𝟓𝟔
Classifions l’HEB 100 retenu
185
235 𝒅 𝟓𝟔
𝑑 = 56 ; 𝑡𝑤 = 6 Et 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟗, 𝟑𝟑 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟔
𝒃 𝒄 𝟓𝟎
= 𝟓𝟎 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟏𝟎 = 𝟓 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇

Conclusion : l’HEB 100 considéré est de Classe 1
 Dimensionnement
𝜆𝑦 = = = 90,14 ; 𝜆𝑧 = = = 148,22
𝒊,𝒚 𝟒𝟏.𝟔 𝒊,𝒛 𝟐𝟓.𝟑

𝝀𝒚 𝝀
̅̅̅
𝜆𝑦 = 𝝀 𝛽𝐴0.5; ̅̅̅
𝟏 𝟏
𝑂𝑟

0.5
235
 𝜆1 = (93.9 𝜀) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜀 = [ 𝑓 ]
𝑦
235 0.5
𝜀 = [235] = 1 ; 𝜆1 = (93.9 𝑥 1) => 𝝀𝟏 = 𝟗𝟑. 𝟗
90,14
On a donc ̅̅̅ ̅̅̅𝑧 = = 148,22 =𝟏, 𝟓𝟕𝟗
𝜆𝑦 = = 𝟗𝟑.𝟗 =𝟎, 𝟗𝟔 ; 𝜆 𝟗𝟑.𝟗
̅̅̅𝒚 > 𝟎. 𝟐 𝒆𝒕 ̅̅̅


𝒉 𝟏𝟎𝟎
On a 𝒃 = 𝟏𝟎𝟎 = 1 < 1.2 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 10 ≤ 100 𝑚𝑚
Pour une étude suivante l’axe fort y-y la courbe de flambement à considérer est la courbe b
(Voir annexe 5)
186
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑦 0.9 0.96 1
𝜒 0,6612 x 0,5970
0.96−0,9 1−0,96
On a = => 0.06(0.5970 − 𝑥) = 0.04(𝑥 − 0.6612)
𝑥−0.6612 0.5970−𝑥
=> 0.1𝑥 = 0.062268
𝑥 = 0.6227 Donc 𝝌𝒚 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟐𝟕
Pour une étude suivante l’axe faible z-z la courbe de flambement à considérer est la courbe c
(Voir annexe 5)
Interpolation
̅̅̅
𝜆𝑧 1,5 1,579 1,6
𝜒 0,3145 x 0,2842
1,579−1,5 1,6−1,579
On a =
𝑥−0.3145 0.2842−𝑥
=> 0.079(0.2842 − 𝑥) = 0.021(𝑥 − 0.3145) => 0.1𝑥 = 0.0290563

𝑥 = 0.2906 Donc 𝝌𝒛 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟎𝟔
Calcul de la résistance de l’élément au flambement

𝝌𝒚 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟔𝟐𝟐𝟕 𝒙 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 = 𝟑𝟖𝟎, 𝟒𝟕 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏

𝝌 𝒛 𝑨 𝒇𝒚 𝟎.𝟐𝟗𝟎𝟔 𝒙 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = => 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟏𝟕𝟕, 𝟓𝟔 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟏 𝟏

𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟐𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
Or : 𝑵𝑹 = = = 𝟔𝟏𝟏 𝑲𝑵 et 𝑵𝑬𝑫 = 𝟏𝟓𝟏, 𝟕𝟐 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝒎𝒊𝒏 (𝑵𝒃𝒚,𝑹𝒅 ; 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 ) = 𝑵𝒃𝒛,𝑹𝒅 = 𝟏𝟕𝟕, 𝟓𝟔 𝑲𝑵
On a 𝟏𝟓𝟏, 𝟕𝟐 ≤ 𝟏𝟕𝟕, 𝟓𝟔 (𝒄𝒐𝒏𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒗é𝒓𝒊𝒇𝒊é𝒆)
𝒅 𝟓𝟔
𝒕𝒘
= 𝟔
= 𝟗, 𝟑𝟑 ≤ 𝟔𝟗 𝒙 𝟏 : Ainsi, aucun voilement n’est à craindre
187
A.1.8. NOTE DE CALCUL DU POTEAU

Les poteaux du portique seront dimensionnés en Flexion composée suivant l’Eurocode 3.
Figure 87: Schéma mécanique du Poteau
A.1.8.1. Descente des charges

Les charges à prendre en compte pour ce qui est de l’ouvrage sont les suivantes :
-Le poids propre du Poteau PP
-La charge horizontale du vent W
- Poussée hydrodynamique de l’eau P
-La Charge des éléments de la superstructure G
188

 Charge du vent
Nous prendrons l’hypothèse simplificatrice d’un vent orthogonal à la structure. Déterminons

l’effort du vent dans ses directions perpendiculaires et parallèles au Tablier.
On a 𝑊 = 𝑞𝑏 × 𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑑 × 𝐶𝑓
Les Hypothèses considérées pour le Calcul du vent par rapport à la ville Mbalmayo sont les
suivantes :
 Zone I ;
 Catégorie de Terrain 0 ;
 Terrain plat ;
 La hauteur de référence pour le plancher et les appuis est prise à 𝒛𝒆 =
𝟏𝟑 𝒎 ;
 Poids volumique de l’air 𝝆 = 𝟏. 𝟐𝟓 𝒌𝒈/𝒎𝟑
On a : 𝑞𝑏 = 0.3025 𝑘𝑁/𝑚2 ; 𝐶𝑒 (𝑍𝑒 ) = 3 ; 𝐶𝑑 = 0.93 et 𝐶𝑓 = 1,86 (Voir annexe 2)
On a donc 𝑊 = 𝑞𝑏 × 𝐶𝑒 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑑 × 𝐶𝑓 ; 𝑊 = 0.3025 × 3 × 0.93 × 1,86 donc 𝑾 =

𝟏, 𝟓𝟕 𝒌𝑵/𝒎𝟐
Dans la direction x-x on aura
𝑾 = 𝟏, 𝟔𝟑 × 𝟎, 𝟏𝟖 = 𝟎, 𝟐𝟖 𝒌𝑵/ 𝒎
Dans la direction y-y on aura
𝑾 = 𝟏, 𝟔𝟑 × 𝟎, 𝟏𝟖 = 𝟎, 𝟐𝟖 𝒌𝑵/ 𝒎
 Poussée hydrodynamique de l’eau
Figure 88: Action de l'eau sur la structure
189
2
La résultante de la poussée des eaux 𝐹𝑤𝑎 est donnée par : 𝐹𝑤𝑎 = 𝑘 × 𝜌𝑤𝑎 × 𝑏ℎ × 𝑣𝑤𝑎
Où :
𝒗𝒘𝒂 : vitesse moyenne de l'eau, prise en moyenne sur la profondeur, en m/s ;
𝝆𝒘𝒂 : masse volumique de l'eau en kg/m3 ;
𝒉 : profondeur de l'eau, n'incluant pas, le cas échéant, la surprofondeur locale due à

l'affouillement en mètres ;
𝒃 : largeur ou diamètre de la pile en mètres ;
𝒌 : coefficient de forme ; k = 0,72 pour une pile de section transversale horizontale carrée ou
rectangulaire, k = 0,35 pour une pile de section transversale horizontale circulaire
 Détermination de la vitesse d’écoulement du fleuve Nyong :
La vitesse d’écoulement est liée au débit par la formule 𝐷 = 𝑉 × 𝑆, où V est la vitesse

d’écoulement et S la section traversée par unité de temps.
Figure 89: Moyennes annuelles des débits du fleuve Nyong a Mbalmayo (Source Institut de Recherche des Techniques de L’Industrie 1951-
1977)
190
Figure 90: Diagramme des débits sur de l'écoulement du Fleuve Nyong a Mbalmayo
Ainsi, le débit moyen annuel, maximal, pendant ces 26ans est de : 𝑸𝟏 = 𝟏𝟔𝟔 𝒎𝟑 /𝒔
La section d’eau que nous considérons est de : 𝑺 = 𝟏𝟐𝟓 × 𝟓 = 𝟔𝟐𝟓 𝒎𝟐 où, 125𝑚 est la
longueur de la section et 5𝑚, la profondeur. De ce fait, la vitesse d’écoulement est donnée par :
𝑄 166
𝑉= = 625 = 0,2656 ≈ 0,27𝑚/𝑠, donc : 𝒗𝒘𝒂 = 𝟎, 𝟐𝟕 𝒎/𝒔.
𝑆
Le poteau étant circulaire et noyer de 5m, nous allons considérer que : 𝑏 = 𝐷 = 0,4𝑚 et
ℎ = 5𝑚. Par ailleurs 𝑘 = 0,35
On a donc : 𝐹𝑤𝑎 = 0,35 × 1000 × 0,4 × 5 × 0,272 = 51,03 𝑁, d’où : 𝑭𝒘𝒂 = 𝟓𝟏, 𝟎𝟑𝑵
𝑞ℎ
Or pour une charge répartie de façon triangulaire, la résultante 𝐹𝑤𝑎 est donnée par : 𝐹𝑤𝑎 = ,
2
2𝐹𝑤𝑎 2×51,03
où q est la charge à la base du triangle et donc : 𝑞 = = = 20,41, ainsi
ℎ 5
𝒒 = 𝟐𝟎, 𝟒𝟏 𝑵/𝒎𝒍, soit 𝒒 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟎𝟒 𝒌𝑵/𝒎𝒍
La combinaison d’action permet d’obtenir :
-Poids propre :1,35 PP
-La charge horizontale du vent 1,5 W
- Poussée hydrodynamique de l’eau 1,5 P
-La Charge des éléments de la superstructure 1,5 G
191
On a 𝑵𝑬𝑳𝑼 = −𝟐𝟗𝟓, 𝟐𝟕 𝑲𝑵

𝝅𝟐 𝑬𝑰
Le poteau étant encastré-articulé, la longueur de flambement à considérer est donc 𝑳𝑪𝒓𝒊𝒕 =

𝟎. 𝟕𝑳 = 𝟏𝟏. 𝟏𝟖 𝒙 𝟎. 𝟕 = 𝟕. 𝟖𝟐𝟔 𝒎
𝝅𝟐 𝑬𝑰 𝑳𝟐𝑪𝒓𝒊𝒕 𝑵𝑬𝑳𝑼 𝟕𝟖𝟐𝟔𝟐 𝒙 𝟐𝟗𝟓,𝟐𝟕 𝒙 𝟏𝟎𝟑

𝑪𝒓𝒊𝒕 𝝅𝟐 𝑬 𝟑.𝟏𝟒𝟐 𝒙 𝟐𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎
=> 𝑰 ≥ 𝟖𝟕𝟑, 𝟒𝟐 × 𝟏𝟎𝟒 𝒎𝒎𝟒
Le choix du profilé pour le Poteau sera celui d’un HEB 180 dont les caractéristiques sont
données ci-dessous
𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟒 𝒙 𝟏𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟐
𝟓𝟏, 𝟐 𝟑𝟖𝟑𝟏 𝟕, 𝟔𝟔 𝟏𝟑𝟔𝟑 𝟒, 𝟓𝟕 𝟔𝟓, 𝟑 𝟏𝟖𝟎 𝟖, 𝟓 𝟏𝟒 𝟏𝟓 𝟏𝟖𝟎 𝟏𝟐𝟐
A.1.8.3. Classification des sections

Classifions Le HEB 180 retenu
235 𝒅 𝟏𝟐𝟐
𝑑 = 122 : 𝑡𝑤 = 8,5 ; t 𝜀 = √ 𝑓 = 1 ; 𝒕 = = 𝟏𝟒, 𝟑𝟓 ≤ 𝟑𝟑 × 𝟏
𝑦 𝒘 𝟖,𝟓
𝒃 𝒄 𝟗𝟎
= 𝟗𝟎 = 𝒄 ; 𝒕 = 𝟏𝟒 = 𝟔, 𝟒𝟑 ≤ 𝟏𝟎 × 𝟏
𝟐 𝒇
Conclusion : le HEB 180 considéré est de Classe 1
192
Le critère de vérification est le suivant

𝑀 ≤ 𝑀𝑁
Ou 𝑀𝑁 = Moment résistant plastique réduit par l’effet de l’effort axial
𝑀= Moment s’appliquant à la structure
On a : 𝑨𝑾 = 𝑨 − (𝟐 𝒙 𝒃𝒙 𝒕𝒇 ) = 𝟔𝟓𝟑𝟎 − (𝟐 𝒙 𝟏𝟖𝟎 𝒙 𝟏𝟒) = 𝟏𝟒𝟗𝟎
𝑨 𝒙 𝒇𝒚 𝟔𝟓𝟑𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓
0,25𝑁𝑃𝑙 = 0,25 = 0,25 𝑥 = 𝟑𝟖𝟑, 𝟔𝟒 𝑲𝑵
𝜸𝑴𝟎 𝟏
𝑨𝑾 𝒙 𝒇𝒚 𝟏𝟒𝟗𝟎 𝒙 𝟐𝟑𝟓 𝑨𝑾 𝒙 𝒇𝒚
0,5 = 0,5 𝑥 = 𝟏𝟕𝟓, 𝟎𝟖 𝑲𝑵; Min (0,25𝑁𝑃𝑙 ; 0,5 ) = 175,08
𝜸𝑴𝟎 𝟏 𝜸𝑴𝟎
N=295,27 > 175,08 = Min (0,25𝑁𝑃𝑙 ; 0,5 )
𝜸𝑴𝟎
Ainsi on a le moment résistant plastique
𝑁
1−
𝑁𝑃𝑙
Autour de l’axe yy on a : 𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 𝐴
1−0,5 min( ;0,5)
𝐴𝑊
𝑁 2
1−( )
𝑁𝑃𝑙
Autour de l’axe zz on a : 𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 𝐴
(1−0,5 min( ;0,5))2
𝐴𝑊
A.1.8.4.1. Etude autour de l’axe y-y
 Détermination de M
Après modélisation des charges on obtient
193
Figure 91: Moment maximum ELU du Poteau vent direction x-x
𝑴 = 𝟒, 𝟏𝟒 𝑲𝑵. 𝒎
 Détermination du moment plastique
𝑀𝑝𝑙 = 𝑊𝑝𝑙𝑦 𝑥 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙 = 481,4 𝑥 103 𝑥 235 = 𝟏𝟏𝟑, 𝟏𝟑 𝑲𝑵. 𝒎
 Détermination de l’effort normal plastique
𝐴 𝑥 𝑓𝑦 6530 𝑥 235
𝑁𝑝𝑙 = = = 𝟏𝟓𝟑𝟒, 𝟓𝟓𝟎 𝑲𝑵
𝛾𝑀0 1
 Détermination du Moment résistant plastique réduit
𝑁 295,27
1−𝑁 1− 0,8076
𝑃𝑙 1534,550
𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 = 113,13 𝑥 = 113,13 𝑥
𝐴 6530 0,75
1 − 0,5 min (𝐴 ; 0,5) 1 − 0,5 min (1490 ; 0,5)
𝑊
𝑀𝑁 = 121,82 𝐾𝑁. 𝑚
𝑴 = 𝟒, 𝟏𝟒 ≤ 𝟏𝟐𝟏, 𝟓𝟐 = 𝑴𝑵 (Condition vérifiée)
A.1.8.4.2. Etude autour de l’axe z-z

 Détermination de M
Après modélisation des charges on obtient
194
Figure 92: Moment maximum ELU du Poteau vent direction x-x
𝑴 = 𝟒, 𝟏𝟒 𝑲𝑵. 𝒎
 Détermination du moment plastique

𝑀𝑝𝑙 = 𝑊𝑝𝑙𝑧 𝑥 𝑓𝑦
𝑀𝑝𝑙 = 231 𝑥 103 𝑥 235 = 54,29 𝐾𝑁. 𝑚
 Détermination de l’effort normal plastique
𝐴 𝑥 𝑓𝑦 6530 𝑥 235
𝑁𝑝𝑙 = = = 𝟏𝟓𝟑𝟒, 𝟓𝟓𝟎 𝑲𝑵
𝛾𝑀0 1
 Détermination du Moment résistant plastique réduit

𝑁 2 295,27 2
1−( ) 1−( ) 0,963
𝑁𝑃𝑙 1534,550
𝑀𝑁 = 𝑀𝑝𝑙 2 = 54,29 𝑥 6530 = 54,29 𝑥 0,5625
(1−0,5 min(
𝐴
;0,5)) (1−0,5 min( ;0,5))2
1490
𝐴𝑊
𝑀𝑁 = 92,95 𝐾𝑁
𝑴 = 𝟒, 𝟏𝟒 ≤ 𝟗𝟐, 𝟖𝟕 = 𝑴𝑵 (Condition vérifiée)
195
A.1.9. NOTE DE CALCUL DES ASSEMBLAGES
La présente note de calcul permet de dimensionner l’ensemble des assemblages due la

Structure d’élargissement. Le mode d’assemblage privilégiée du fait de sa facilité de mise en
œuvre sera le boulonnage. En se basant sur les critères économiques et commerciaux, Les
boulons qui seront utilisés pour tous les assemblages sont les Boulons M16 classe de qualité 8.8.
Le calcul consistera à déterminer le nombre de boulons nécessaires pour chacune des
sollicitations.
Tableau 53: Caractéristiques mécaniques des Boulons (Source : Manuel de Construction Métallique Afnor Eryolles)
196
A.1.9.1. Assemblage Solive-Membrure supérieure

La sollicitation prépondérante sur les boulons est le Cisaillement due aux efforts de compression
dans la membrure supérieure de la poutre Treillis.
A.1.9.1.1. Dimensionnement
On a le critère de dimensionnement est le suivant
𝑉
≤ min( 𝐹𝑣 ; 𝐹𝐵 )
𝑛
Ou 𝐹𝑣 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
On a la résistance au cisaillement d’un boulon donné par
𝐴𝑠 𝑚
𝐹𝑣 = 0,6 𝑓𝑢𝑏 . Or 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎 𝐴𝑠 = 157 𝑚𝑚2 , 𝛾𝑀𝑏 = 1.25 𝑚 = 1
𝛾𝑀𝑏
157𝑥 1
𝐹𝑣 = 0,6 𝑥 800 𝑥 ; 𝑭𝒗 = 𝟔𝟎, 𝟐𝟗 𝑲𝑵
1,25
Le nombre de boulons nécessaire d’un point de vue résistance est de
𝑽 𝑽 𝟒𝟓𝟎,𝟒𝟖
𝒏 = 𝑭 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑽 = 𝟒𝟓𝟎, 𝟒𝟖 𝑲𝑵 ; 𝒏 = 𝑭 = = 𝟕, 𝟒𝟕
𝒗 𝒗 𝟔𝟎,𝟐𝟗
On retiendra un nombre n= 8 boulons. Au vu du nombre de boulons nécessaires il est

prévu 02 cornières de fixation entre la solive et la membrure supérieure situé de part et
d’autres de la solive
A.1.9.1.2. Dispositions constructives
-Les dispositions constructives recommandées pour ces boulons sont les suivantes
𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
197
(𝑷𝟏 𝒆𝒕 𝑷𝟐 : Espacement axe en axe des trous sur la platine)
(Voir annexe 3)
Nous prendrons 𝑷𝟏 = 𝟒𝟎 𝒎𝒎 , 𝑷𝟐 = 𝟒𝟓 𝒎𝒎 𝒆𝟏 = 𝒆𝟐 = 𝟐𝟐. 𝟓 𝒎𝒎
A.1.9.1.3. Dimensions de la platine courbe de fixation

 Longueur
Au vue des dispositions constructives, la longueur totale des 02 cornières en projection plane
sera de : L=(40 𝑥 3) + (22.5 𝑥 2) = 165 𝑚𝑚
 Largeur
Au vue des dispositions constructives, la largeur équivalente des 02 cornières en projection

plane sera de : 𝑙= 45+(22.5 𝑥 2) = 90𝑚𝑚
 Epaisseur
La cornière est soumise à un effort de Traction de la part de la membrure supérieure on a la

contrainte de traction donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙 𝑥 𝑒 Avec 𝐹 = 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 ; 𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑛𝑖è𝑟𝑒
𝑒 = é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑛𝑖è𝑟𝑒
Or pour une cornière faite en matériau acier S 235, la contrainte appliquée doit rester dans le
domaine élastique ; on a alors
𝐹 𝐹 450,48 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥ 𝑒 ≥ 21,29
𝑙𝑥𝑒 𝑙 𝑥 𝑓𝑦 90 𝑥 235
On prendra une épaisseur 𝒆 = 𝟐𝟐 𝒎𝒎
198
A.1.9.1.4. Vérification
Déterminons la résistance à la pression diamétrale des pièces assemblées
𝑡
𝐹𝐵 = 2,5 𝛼 𝑓𝑢 𝑑0 𝛾 Avec 𝑓𝑢 = 360 𝑀𝑝𝑎 , 𝑑0 = 18 𝑡 = 22 𝑚𝑚 𝛾𝑀𝑏 = 1,25 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎
𝑀𝑏
𝑒 𝑃 1 𝑓𝑢𝑏 1,2𝑑 2.2 𝑑0 1 800

𝛼 = min[3𝑑1 , 3𝑑1 − 4 , , 1] = min[ 3𝑑 0 , − 4 , 360 , 1] = min[0,4 ; 0,48 ; 2,22 ; 1]
0 0 𝑓𝑢 0 3𝑑0
𝛼 = 0,4
22
On a : 𝐹𝐵 = 2,5 𝑥 0.4 𝑥 360 𝑥18 𝑥 1,25 donc : 𝑭𝑩 = 𝟏𝟏𝟒, 𝟎𝟒𝟖 𝑲𝑵
𝑉 𝑽
min( 𝐹𝑣 ; 𝐹𝐵 ) = 𝐹𝑣 = 60,29 et = 56,31 Ainsi ≤ 𝐦𝐢𝐧( 𝑭𝒗 ; 𝑭𝑩 ) (Assemblage correct)
𝑛 𝒏
A.1.9.2. Assemblage Diagonale-Montant

La sollicitation prépondérante qui s’exerce sur le boulon dans cet assemblage est la
Traction due à la projection horizontale des efforts de compression dans la diagonale et le
cisaillement due à la projection Verticale des efforts de compression dans la diagonale ainsi que
des efforts de traction dans le montant.
𝑽 𝑻
+ 𝟏.𝟒𝒏𝑭 ≤ 𝟏 Où 𝐹𝑣 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
𝒏𝑭𝒗 𝑻
𝑇: 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑇𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
𝑉: 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
𝑉 𝑇 1 𝑉 𝑇 𝑽 𝑻
+ 1.4𝑛𝐹 ≤ 1 => 𝑛 (𝐹 + 1.4𝐹 ) ≤ 1 => 𝒏 ≥ (𝑭 + 𝟏.𝟒𝑭 )
𝑛𝐹𝑣 𝑇 𝑣 𝑇 𝒗 𝑻
𝐴𝑠 𝑥 𝑚 157 𝑥 1
Or : 𝐹𝑣 = 0.6𝑓𝑢𝑏 = 0.5 𝑥 800 𝑥 = 50,24 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.25
𝐴𝑠 157 𝑥 1
𝐹𝑇 = 0.9𝑓𝑢𝑏 = 0.9 𝑥 800 𝑥 = 75,36 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.5
199
𝑉 = 𝑁𝑠𝑖𝑛𝜃 + 141,56 avec 𝜃 = 45° 𝑒𝑡 𝑁 = 238,91
𝑉 = 238,91 𝑥 𝑠𝑖𝑛45° + 141,56 donc 𝑉 = 310,49
Et 𝑇 = 𝑁𝑐𝑜𝑠𝜃 avec 𝜃 = 45° 𝑒𝑡 𝑁 = 238,91 donc : 𝑉 = 238,91 𝑥 𝑐𝑜𝑠45° 𝑉 = 168,93
𝟑𝟏𝟎,𝟒𝟗 𝟏𝟔𝟖,𝟗𝟑
On a alors : 𝒏 ≥ ( 𝟓𝟎,𝟐𝟒 + 𝟏,𝟒 𝒙 𝟕𝟓,𝟑𝟔) soit 𝒏 ≥ 𝟕, 𝟕𝟖
On retiendra un nombre n= 8 boulons. Au vue du nombre de boulons nécessaires il est

prévu une platine de fixation entre la diagonale et le montant
𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(Voir annexe 3)
Nous prendrons 𝑷𝟏 = 𝟕𝟖 𝒎𝒎 , 𝑷𝟐 = 𝟓𝟎 𝒎𝒎 𝒆𝟏 = 𝟐𝟓 𝒎𝒎 ; 𝒆𝟐 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
Vu la section du profilé, il sera nécessaire de souder une platine sur la section de la diagonale
avant de la fixer par boulonnage au montant.
A.1.9.2.3. Dimensions de la platine de fixation
 Longueur
Pour une diagonale faisant un angle de 45° avec l’horizontal et un fraisage au droit du plan on a
une longueur de plaque
200
Figure 93: Détermination de la nouvelle longueur d'âme de la Diagonale
𝑯
𝒉 = 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓° = √𝟐 𝑯 = √𝟐 𝒙 𝟐𝟎𝟎 ≈ 𝟐𝟖𝟒 mm
 Largeur
La largeur de la plaque sera prise à 100 mm correspondant à la largeur de la semelle du

montant
 Epaisseur de la platine
La platine est soumise à un effort de Traction de la part de la projection verticale de l’effort de

compression dans la diagonale ainsi que de l’effort de traction dans le montant. On a la
contrainte de traction donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙𝑥𝑒
Avec 𝐹 = 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑛𝑖è𝑟𝑒
𝐹 𝐹 310,49 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥
𝑒 ≥ 13,21
On prendra une épaisseur 𝒆 = 𝟏𝟓 𝒎𝒎
201
A.1.9.3. Assemblage entre Membrure supérieure

Les profilés métalliques qui constituent la membrure supérieure sont vendus en 12m. Pour
une travée de 25 m, un assemblage devra être envisagé entre 02 profilés métalliques de 12.5
m et notamment par boulonnage.
La sollicitation prépondérante qui s’exerce sur le boulon dans cet assemblage est le
cisaillement due aux efforts de compression dans la membrure supérieure.
𝑉
𝑛
𝐴𝑠 𝑚
Or 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎 𝐴𝑠 = 157 𝑚𝑚2 , 𝛾𝑀𝑏 = 1.25 𝑚 = 1
157𝑥 1
𝐹𝑣 = 0,6 𝑥 800 𝑥
1,25
𝑭𝒗 = 𝟔𝟎, 𝟐𝟗 𝑲𝑵
𝑽 𝑽 𝟒𝟓𝟎,𝟒𝟖
𝒏 = 𝑭 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑽 = 𝟒𝟓𝟎, 𝟒𝟖 𝑲𝑵 et 𝒏 = 𝑭 = = 𝟕, 𝟒𝟕
𝒗 𝒗 𝟔𝟎,𝟐𝟗
On retiendra un nombre n= 8 boulons. Au vue du nombre de boulons nécessaire il est

prévu un couvre-joint de fixation entre les membrures supérieures
202

𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(Voir annexe 3)
A.1.9.3.3. Dimensions de la cornière de fixation :

 Longueur
Au vue des dispositions constructives, la longueur de la cornière en projection plane sera de
L=(40 𝑥 3) + (22.5 𝑥 2) = 165 𝑚𝑚
 Largeur
Au vue des dispositions constructives, la largeur de la cornière en projection plane sera de
𝑙= 45+(22.5 𝑥 2) = 90𝑚𝑚
 Epaisseur
Le couvre-joint est soumis à un effort de Traction de la part de la membrure supérieure on a la

contrainte de compression donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙𝑥𝑒
Avec 𝐹 = 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 − 𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡
𝑒 = é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 − 𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡
203
𝐹 𝐹 450,48 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥
𝑒 ≥ 21,29
𝑡
𝐹𝐵 = 2,5 𝛼 𝑓𝑢 𝑑0 𝛾 Avec 𝑓𝑢 = 360 𝑀𝑝𝑎 , 𝑑0 = 18 𝑡 = 22 𝑚𝑚 𝛾𝑀𝑏 = 1,25 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎
𝑀𝑏
𝑒1 𝑃1 1 𝑓𝑢𝑏 1,2𝑑0 2.2 𝑑0 1 800

𝛼 = min[ , − , , 1] = min[ , − , , 1] = min[0,4 ; 0,48 ; 2,22 ; 1]
3𝑑0 3𝑑0 4 𝑓𝑢 3𝑑0 3𝑑0 4 360
𝛼 = 0,4
22
On a : 𝐹𝐵 = 2,5 𝑥 0.4 𝑥 360 𝑥18 𝑥 1,25 donc 𝑭𝑩 = 𝟏𝟏𝟒, 𝟎𝟒𝟖 𝑲𝑵
𝑉
min( 𝐹𝑣 ; 𝐹𝐵 ) = 𝐹𝑣 = 60,29 et 𝑛 = 56,31
𝑽
Ainsi ≤ 𝐦𝐢𝐧( 𝑭𝒗 ; 𝑭𝑩 ) (Assemblage correct)
𝒏
A.1.9.4. Assemblage entre Membrure Inférieure

Les profilés métalliques qui constituent la membrure inférieure sont vendus en 12m. Pour
une travée de 25 m, un assemblage devra être envisagé entre 02 profilés métalliques 01 barre
de 10 m et 01 barre de de 15 m (une disposition en quinconce pour éviter les concentrations
de contraintes) et notamment par boulonnage.
La sollicitation prépondérante qui s’exerce sur le boulon dans cet assemblage est le
cisaillement due aux efforts de compression dans la membrure supérieure.
204
𝑉
𝑛
𝐴𝑠 𝑚
𝐹𝑣 = 0,6 𝑓𝑢𝑏 . Or : 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎 𝐴𝑠 = 157 𝑚𝑚2 , 𝛾𝑀𝑏 = 1.25 𝑚 = 1
𝛾𝑀𝑏
157𝑥 1
𝐹𝑣 = 0,6 𝑥 800 𝑥 et 𝑭𝒗 = 𝟔𝟎, 𝟐𝟗 𝑲𝑵
1,25
𝑽 𝑽 𝟒𝟔𝟗,𝟐𝟓
𝒏 = 𝑭 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑽 = 𝟒𝟔𝟗, 𝟐𝟓 𝑲𝑵 donc 𝒏 = 𝑭 = = 𝟕, 𝟕𝟖
𝒗 𝒗 𝟔𝟎,𝟐𝟗
On retiendra un nombre n= 8 boulons. Au vue du nombre de boulons nécessaire il est

prévu un couvre-joint de fixation entre les membrures supérieures

𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(Voir annexe 3)
205
A.1.9.4.3. Dimensions de la cornière de fixation

 Longueur
Au vue des dispositions constructives, la longueur de la cornière en projection plane sera de
L=(40 𝑥 3) + (22.5 𝑥 2) = 165 𝑚𝑚
 Largeur
Au vue des dispositions constructives, la largeur de la cornière en projection plane sera de
𝑙= 45+(22.5 𝑥 2) = 90𝑚𝑚
 Epaisseur
Le couvre-joint est soumis à un effort de Traction de la part de la membrure supérieure on a la

contrainte de compression donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙𝑥𝑒
𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 − 𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡
𝑒 = é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑣𝑟𝑒 − 𝑗𝑜𝑖𝑛𝑡
𝐹 𝐹 469,25 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => 𝑙 𝑥 𝑒 ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥ et 𝑒 ≥ 21,76
𝑙 𝑥 𝑓𝑦 90 𝑥 235
𝑡
𝐹𝐵 = 2,5 𝛼 𝑓𝑢 𝑑0 𝛾
𝑀𝑏
Avec 𝑓𝑢 = 360 𝑀𝑝𝑎 , 𝑑0 = 18 𝑡 = 22 𝑚𝑚 𝛾𝑀𝑏 = 1,25 𝑓𝑢𝑏 = 800 𝑀𝑝𝑎
𝑒 𝑃 1 𝑓𝑢𝑏 1,2𝑑 2.2 𝑑0 1 800

𝛼 = min[3𝑑1 , 3𝑑1 − 4 , , 1] = min[ 3𝑑 0 , − 4 , 360 , 1] = min[0,4 ; 0,48 ; 2,22 ; 1]
0 0 𝑓𝑢 0 3𝑑0
𝛼 = 0,4
206
22
On a : 𝐹𝐵 = 2,5 𝑥 0.4 𝑥 360 𝑥18 𝑥 1,25 donc 𝑭𝑩 = 𝟏𝟏𝟒, 𝟎𝟒𝟖 𝑲𝑵
𝑉
min( 𝐹𝑣 ; 𝐹𝐵 ) = 𝐹𝑣 = 60,29 et 𝑛 = 58,66
𝑽
Ainsi ≤ 𝐦𝐢𝐧( 𝑭𝒗 ; 𝑭𝑩 ) (Assemblage correct)
𝒏
A.1.9.5. Assemblage entre Montant-Membrure supérieure et Inférieure/

Traverse-Membrure Inférieure
 L’assemblage entre le montant et la membrure supérieure se fera au moyen d’une platine.

On considérera les résultats de dimensionnement de l’assemblage solive -membrure
supérieure dans la mesure ou la sollicitation prépondérante qui est le cisaillement des
boulons est similaire dans l’assemblage citée. On obtient donc une platine de dimensions
plane.𝟏𝟔𝟓 𝒙 𝟗𝟎 𝒙 𝟐𝟐 𝒎𝒎 sur laquelle seront disposés 08 boulons suivant la même
disposition que celle de l’assemblage solive-membrure supérieure.
 L’assemblage entre le montant et la membrure Inférieure se fera au moyen d’une platine.

On considérera les résultats de dimensionnement de l’assemblage entre les barres de la
membrure Inférieure dans la mesure ou la sollicitation prépondérante qui est le
cisaillement des boulons est similaire dans l’assemblage citée. On obtient donc une
platine de dimensions plane.𝟏𝟔𝟓 𝒙 𝟗𝟎 𝒙 𝟐𝟐 𝒎𝒎 sur laquelle seront disposés 08 boulons
suivant la même disposition que celle de l’assemblage entre les membrures supérieure.
 L’assemblage entre la Traverse inférieure et la membrure Inférieure se fera au moyen

d’une platine. On considérera les résultats de dimensionnement de l’assemblage entre les
barres de la membrure Inférieure dans la mesure ou la sollicitation prépondérante qui est
le cisaillement des boulons est similaire dans l’assemblage citée. On obtient donc une
platine de dimensions plane.𝟏𝟔𝟓 𝒙 𝟗𝟎 𝒙 𝟐𝟐 𝒎𝒎 sur laquelle seront disposés 08 boulons
suivant la même disposition que celle de l’assemblage entre les membrures supérieure.
207
A.1.9.6. Assemblage entre Le Bracon-Poutre d 'Appui
La sollicitation prépondérante sur les boulons est la Traction et au cisaillement venant de la

charge provenant de la poutre d’appui.
𝑽 𝑻
+ 𝟏.𝟒𝒏𝑭 ≤ 𝟏
𝒏𝑭𝒗 𝑻
Ou 𝐹𝑣 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
+ 1.4𝑛𝐹 ≤ 1 => 𝑛 (𝐹 + 1.4𝐹 ) ≤ 1 => 𝒏 ≥ (𝑭 + 𝟏.𝟒𝑭 )
𝑛𝐹𝑣 𝑇 𝑣 𝑇 𝒗 𝑻
𝐴𝑠 𝑥 𝑚 157 𝑥 1
Or: 𝐹𝑣 = 0.6𝑓𝑢𝑏 = 0.5 𝑥 800 𝑥 = 50,24 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.25
𝐴𝑠 157 𝑥 1
𝐹𝑇 = 0.9𝑓𝑢𝑏 = 0.9 𝑥 800 𝑥 = 75,36 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.5
𝑉 = 𝑁𝑠𝑖𝑛𝜃 avec 𝜃 = 45° 𝑒𝑡 𝑁 = 303,45
𝑉 = 303,45 𝑥 𝑠𝑖𝑛45° = 214,57v
Et 𝑇 = 𝑁𝑐𝑜𝑠𝜃 avec 𝜃 = 45° 𝑒𝑡 𝑁 = 303,45 donc 𝑉 = 303,45 𝑥 𝑐𝑜𝑠45°
𝑉 = 214,57
𝟐𝟏𝟒,𝟓𝟕 𝟐𝟏𝟒,𝟓𝟕
On a alors : 𝒏 ≥ ( 𝟓𝟎,𝟐𝟒 + 𝟏,𝟒 𝒙 𝟕𝟓,𝟑𝟔) soit 𝒏 ≥ 𝟔, 𝟑𝟏

prévu une platine de fixation entre la poutre d’appui et le bracon
208
𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(Voir annexe 3)
Nous prendrons 𝑷𝟏 = 𝟖𝟒 𝒎𝒎 , 𝑷𝟐 = 𝟓𝟎 𝒎𝒎 𝒆𝟏 = 𝒆𝟐 = 𝟑𝟎 𝒎𝒎
 Longueur
Pour une diagonale faisant un angle de 45° avec l’horizontal et un fraisage au droit du plan on a
une longueur de plaque
𝑯
𝒉 = 𝐬𝐢𝐧 𝟒𝟓° = √𝟐 𝑯 = √𝟐 𝒙 𝟐𝟐𝟎 ≈ 𝟑𝟏𝟐 mm
 Largeur
La largeur de la plaque sera prise à 110 mm correspondant à la largeur de la semelle du bracon
La platine est soumise à une compression venant de la poutre. On a la contrainte de

compression donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙𝑥𝑒
𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑛𝑖è𝑟𝑒
209
𝐹 𝐹 303,45 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => 𝑙 𝑥 𝑒 ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥ donc 𝑒 ≥ 11,74
𝑙 𝑥 𝑓𝑦 110 𝑥 235
On prendra une épaisseur 𝒆 = 𝟏𝟐 𝒎𝒎
A.1.9.7. Assemblage entre Poteau et Poutre-raidisseur
La sollicitation prépondérante sur les boulons est la Traction venant de la compression dans la
poutre-raidisseur.
𝑽 𝑻
+ 𝟏.𝟒𝒏𝑭 ≤ 𝟏
𝒏𝑭𝒗 𝑻
Ou 𝐹𝑣 : 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑 ′ 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑙𝑜𝑛
+ ≤ 1 => ( + ) ≤ 1 => 𝒏 ≥ ( + )
𝑛𝐹𝑣 1.4𝑛𝐹𝑇 𝑛 𝐹𝑣 1.4𝐹𝑇 𝑭𝒗 𝟏.𝟒𝑭𝑻
𝐴𝑠 𝑥 𝑚 157 𝑥 1
Or : 𝐹𝑣 = 0.6𝑓𝑢𝑏 = 0.5 𝑥 800 𝑥 = 50,24 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.25
𝐴𝑠 157 𝑥 1
𝐹𝑇 = 0.9𝑓𝑢𝑏 = 0.9 𝑥 800 𝑥 = 75,36 𝐾𝑁
𝛾𝑀𝑏 1.5
𝑉 = 295,27 Et 𝑇 = 151,72
210
𝟐𝟗𝟓,𝟐𝟕 𝟏𝟓𝟏,𝟕𝟐
On a alors : 𝒏 ≥ ( 𝟓𝟎,𝟐𝟒 + 𝟏,𝟒 𝒙 𝟕𝟓,𝟑𝟔) soit : 𝒏 ≥ 𝟕, 𝟑𝟏

prévu une platine de fixation entre le Poteau et la Poutre-raidisseur
𝑃1 ≥ 2.2𝑑0 = 2.2 𝑥 18 = 39,6
𝑃2 ≥ 2.4𝑑0 = 2.4 𝑥 18 = 43,2
𝑒1 = 𝑒2 ≥ 1.2𝑑0 = 1.2 𝑥 18 = 21,6
(Voir annexe 3)
Nous prendrons 𝑷𝟏 = 𝟒𝟎 𝒎𝒎 , 𝑷𝟐 = 𝟖𝟎 𝒎𝒎 𝒆𝟏 = 𝟐𝟓 𝒆𝟐 = 𝟓𝟎 𝒎𝒎
 Longueur
Au vue des dispositions constructives, on a
L=(40 𝑥3) + (25 𝑥 2) = 170 𝑚𝑚
 Largeur
La largeur de la plaque sera prise à 180 mm correspondant à la largeur de la semelle du poteau
La platine est soumise à une compression venant de la poutre. On a la contrainte de

compression donnée par
𝐹
𝜎 = 𝑙𝑥𝑒
211
Avec 𝐹 = 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑖𝑠𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑙 = 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒
𝑒 = é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒
𝐹 𝐹 295,27 𝑥 103
𝜎 ≤ 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 𝑓𝑦 => 𝑙 𝑥 𝑒 ≤ 𝑓𝑦 => 𝑒 ≥ => 𝑒 ≥ donc 𝑒 ≥ 6,9
𝑙 𝑥 𝑓𝑦 180 𝑥 235
On prendra une épaisseur 𝒆 = 𝟏𝟎 𝒎𝒎
212
A.1.10. NOTE DE CALCUL DU CHEMISAGE
Dans la conception, un béton de chemisage destiné à la protection du poteau métallique est

envisagé. Pour un tirant d’eau de 5 m, le poteau circulaire est fait sur une hauteur de 6m.
Le Prédimensionnement sera fait suivant la norme Eurocode 2 par rapport à l’élancement on a
pour un poteau circulaire
𝐻 4𝐻
35 ≤ 𝜆 ≤ 70 Or 𝜆 = = où 𝐻: ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢 ; 𝑑: 𝑑𝑖𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
𝑖 𝑑
Pour une hauteur H=6m, on a alors
4𝐻 𝟒𝑯 𝟒𝑯
35 ≤ 𝜆 ≤ 70 ⟹ 35 ≤ ≤ 70 ⟹ ≤𝒅 ≤ ⟹ 𝟎, 𝟑𝟒 ≤ 𝒅 ≤ 𝟎, 𝟔𝟗
𝑑 𝟕𝟎 𝟑𝟓
L’enrobage est donné par : 𝐶𝑛𝑜𝑚 = 𝐶𝑚𝑖𝑛 + ∆𝐶𝑑𝑒𝑣 , avec : ∆𝐶𝑑𝑒𝑣 = 10𝑚𝑚 et
𝐶𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥(𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 ; 10𝑚𝑚)
Or : 𝐶𝑚𝑖𝑛,𝑑𝑢𝑟 = 45𝑚𝑚, donc : 𝐶𝑚𝑖𝑛 = 45𝑚𝑚 et d’où 𝐶𝑛𝑜𝑚 = 45 + 10 = 55𝑚𝑚.
On a: 𝑪𝒏𝒐𝒎 = 𝟓𝟓𝒎𝒎.
En tenant compte de l’enrobage, on obtient un poteau de chemisage circulaire de diamètre
𝑑 = 40 𝑐𝑚
 Ferraillage Longitudinale
Le béton de chemisage n 'ayant pas un rôle structurel, On y appliquera un ferraillage de principe

pour respecter la Condition de non fragilité du béton vis-à-vis des efforts de Compression due à
son poids propre. On a alors
𝑁
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = max( 0,1 𝑓𝐸𝐷 ; 0.002 𝐴𝑐 ) Avec 𝐴𝑐 = 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑡𝑜𝑛
𝑦𝑑
𝑁𝐸𝐷 = 𝑙 ′ 𝐸𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛
𝑓𝑦𝑑 = 𝑟é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 à 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟
𝜋𝐷 2 3,14 𝑥 4002
Or 𝐴𝑐 = − 𝐴𝐻𝐸𝐵 180 = − 6530 = 119 070 𝑚𝑚2
4 4
213
Et 𝑁𝐸𝐷 = 25 𝑥 0,119070 𝑥 6 = 17,87 𝐾𝑁
17,87 𝑥 103
On a donc : 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = max( 0,1 𝑥 ; 0.002 𝐴𝑐 )
435
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 𝟐, 𝟑𝟖 𝒄𝒎𝟐 . On optera pour un ferraillage de 4HA10
 Ferraillage transversal
Les cadres seront façonnés en Cerces de Diamètre Ø = 𝟔 𝒎𝒎 avec un espacement de
𝑆 = min(20 𝑥 6 ; 40; 40)
𝑆 = min(120 ; 40; 40)
𝑺 = 𝟒𝟎 𝒄𝒎
214
A.1.11. NOTE DE CALCUL DE L’ANCRAGE DE POTEAUX
A.1.11.1. Liaison entre la nouvelle et l’ancienne semelle :
Le crochet anti-soulèvement est l’élément qui, comme son nom l’indique, va empêcher le
soulèvement du système. Dans notre cas, il s’agit des tiges d’ancrage fixée à base du SIKA
ANCHORFIX, comme indiqué sur la figure :
Figure 94: Crochet anti-soulèvement
Le dimensionnement de ces tiges a été fait grâce au logiciel SIKA ANCHORFIX. Les
données considérer pour ce calcul sont : Effort de compression 𝟐𝟗𝟓, 𝟐𝟕 𝒌𝑵, effort tranchant dû
à la poussée hydrodynamique de l’eau : 𝑽𝒚 = 𝟎, 𝟎𝟓𝒌𝑵
Figure 95: Définitions des paramètres
215
Figure 96: Définition des paramètres
Figure 97: Choix du produit SIKA
Au terme de ce calcul sur le logiciel SIKA, la solution recommandé est le SIKA

ANCHORFIX-1 avec des tiges de type M16 espacée de 75cm. Cependant, ce type de produit
n’est pas monnaie courant dans le marché Camerounais, nous devons donc choisir un produit qui
passe et est disponible sur le marché Camerounais.
216
Figure 98: Choix idéal
L’une des solution admissible est le SIKA Anchorfix-2 disponible sur le marché
Camerounais.
A.1.11.2. Calcul de la plaque d’assise :
La plaque d’assise est l’ensemble d’éléments aciers utilisés dans le but de fixer le poteau
au massif en béton. Il est dimensionné suivant le type de liaison que nous comptons réaliser, en
effet, la liaison peut être articulée, ou encastrée.
Figure 99: Type de liaison au pied de poteau (Master 1 CMM Université de Batna 2)
En ce qui nous concerne, le pied de poteau est encastré donc dans ce cas.
La norme de calcul utilisée pour calculer est la norme EC3.
217
L’amorce de fixation ici est dimensionnée comme un poteau à part entier. La charge au-
dessus de cette amorce est de : 𝑭 = 𝟑𝟐𝟗 𝟕𝟎𝟗 𝑵 . En effet, la charge à l’ELU issus de la structure
est : 𝐹1 = 143,55 + 151,72 = 295,27 𝑘𝑁, le poids propre de l’HEB 180 étant de 51,5 𝑘𝑔/𝑚𝑙, or
le poteau fait 13m de haut, donc l’HEB 180 a un poids de : 51,5 × 13 = 669,5 𝑘𝑔, donc une charge
de : 6,67 𝑘𝑁, le poids du béton pour chemisage est de : 𝛾𝑏 𝑆ℎ, où 𝛾𝑏 est le poids volumique du
béton, 𝑆 sa section et ℎ sa hauteur, on a donc : 25 × 3,14 × 0,4 2 4 × 6 = 18,84 𝑘𝑁. Ainsi, on a :
𝐹 = 295,27 + 1,35 × (6,67 + 18,84) = 329,71 𝑘𝑁.
A.1.11.2.1. Contraintes dans la barre :
Nous allons utiliser le logiciel RSA pour les calculs des efforts internes agissant dans la
barre.
Figure 100: Modélisation du portique sous RDM6
218
Figure 101: Diagramme des efforts normaux
Figure 102: Diagramme des efforts tranchants
219
Figure 103: Effort tranchant maximal sollicitant le poteau
Données de calculs :
 Charge axiale de compression : 𝑵𝒔𝒅 = 𝟓𝟎𝟏, 𝟑𝟐 𝒌𝑵 ;

 Effort tranchant : 𝑽𝒔𝒅 = 𝟕, 𝟏𝟏𝒌𝑵
 Plaque d’assise en acier de nuance 𝑆235, 𝑓𝑦 = 235𝑀𝑃𝑎
 Fondation en béton de classe 𝐶30/37, 𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟎𝑴𝑷𝒂
 Coefficient partiel de sécurité de l’acier : 𝛾𝑀0 = 1.1; 𝛾𝑀2 = 1,25
 Coefficient partiel de sécurité du béton : 𝛾𝑐 = 1,5
Figure 104: Différentes surfaces intervenant dans l'assemblage
1. Surface de béton inconnue ;

2. Surface de la plaque d’assise ;
3. Surface de l’IPE.
220
A.1.9.2.1. Résistance du béton à la compression :
𝛼𝑐𝑐 𝑓𝑐𝑘 30
𝑓𝑐𝑑 = , avec 𝑓𝑐𝑘 = 30𝑀𝑃𝑎, la valeur recommandée de 𝛼𝑐𝑐 est 1. On a alors : 𝑓𝑐𝑑 = 1,5,
𝛾𝑐
donc 𝒇𝒄𝒅 = 𝟐𝟎𝑴𝑷𝒂.
A.1.9.2.2. Résistance de calcul à l’écrasement du matériau de scellement :
La valeur du coefficient de matériau de scellement est : 𝐵𝑗 = 2/3, les dimensions de la

𝐴
fondation étant inconnues, nous allons prendre, √𝐴 𝑐1 = 𝛼 = 1,5. De ce fait, la résistance de
𝐶0
3 2
calcul à l’écrasement du matériau de scellement est de :𝑓𝑗𝑑 = 𝛼𝐵𝑗 𝑓𝑐𝑑 = 2 × 3 × 𝑓𝑐𝑑 = 𝑓𝑐𝑑 .
Donc : 𝒇𝒋𝒅 = 𝒇𝒄𝒅 = 𝟐𝟎 𝑵/𝒎𝒎𝟐 .
A.1.9.2.3. Estimation de l’aire de la plaque d’assise :
Une estimation de l’aire requise de la plaque d’assise est donnée par le plus grande des
deux valeurs suivantes :
1 𝑁 2 1 501320 2
𝐴𝐶0 = ℎ ( 𝑓 𝑠𝑑 ) ; 𝐴𝐶0 = 180×180 ( ) = 19392,11 𝑚𝑚2
𝑐 ×𝑏𝑓𝑐 𝑐𝑑 20
𝑁𝑠𝑑 501320
𝐴𝐶0 = = = 25 066 𝑚𝑚2 qui est plus grand
𝑓𝑐𝑑 20
A.1.9.2.4. Choix du type de plaque d’assise :
Comme estimation pour :

𝐴𝐶0 = 25 066 ≤ 0,95 × 180 × 180 = 30 780 𝑚𝑚2
Une plaque à projection courte est satisfaisante.
Les dimensions en plan adéquates pour la plaque d’assise à projection courte sont choisies
comme suit :
𝑏𝑝 = 210𝑚𝑚 ≥ 𝑏𝑓𝑐 + 2𝑡𝑓𝑐 = 180 + 2𝑡𝑓𝑐 = 180 + 2 × 14 = 208𝑚𝑚
ℎ𝑝 = 210𝑚𝑚 ≥ ℎ𝑐 + 2𝑡𝑓𝑐 = 180 + 2𝑡𝑓𝑐 = 180 + 2 × 14 = 208𝑚𝑚
Ce qui donne : 𝐴𝑐0 = 210 × 210 = 44100𝑚𝑚2 ≥ 14763,4𝑚𝑚2
Donc : 𝑨𝑪𝟎 = 𝟒𝟒 𝟏𝟎𝟎𝒎𝒎𝟐.
221
A.1.9.2.5. Vérification de la résistance de calcul de la plaque d’assise :
Calcul de la largeur d’appui additionnelle 𝑐 :

−𝐵−√𝐵2 −4𝐴𝐶
𝑐= 2𝐴
Pour une plaque d’assise à projection courte, les valeurs de A, B et C sont données dans
le tableau ici-bas :
Tableau 54: Valeurs de A, B et C (EC3)
On a : 𝐴 = +2, 𝐵 = −(180 − 8,5 + 180) = −351,5 𝑚𝑚
𝑁 2
𝐶 = + 2𝑓𝑠𝑑 − (2𝑏𝑓𝑐 𝑡𝑓𝑐 + 4𝑡𝑓𝑐 + 0,5ℎ𝑐 𝑡𝑤𝑐 − 𝑡𝑓𝑐 𝑡𝑤𝑐 )
𝑗𝑑
501320
Donc : 𝐶 = + − (2 × 180 × 14 + 4 × 142 + 0,5 × 180 × 8,5 − 14 × 8,5)
2×20
Donc : 𝐶 = 12533 − 6470 = 6063
D’où : 𝑪 = 𝟔 𝟎𝟔𝟑 𝒎𝒎𝟐
351,5−√351,52 −4×2×6063
La largeur additionnelle 𝑐 est donc de : 𝑐 = = 19,40 𝑚𝑚
2×2
Donc 𝒄 = 𝟐𝟎𝒎𝒎
(ℎ𝑐 −2𝑡𝑓𝑐 ) (180−2×14) 152

On a : 𝑐 = 20𝑚𝑚 ≤ = = = 76𝑚𝑚. Il n’y a donc pas recouvrement des
2 2 2
aires en compression pour les tronçons des deux semelles.
222
Figure 105: Aire comprimée sous la plaque d'assise (EC3)
La section efficace de la plaque est donc de :
𝐴𝑒𝑓𝑓 = 2(𝑏𝑓𝑐 + 2𝛽𝑐 )(𝑐 + 𝛽𝑐 + 𝑡𝑓𝑐 ) + (ℎ𝑐 − 2𝑐 − 2𝑡𝑓𝑐 )(2𝑐 + 𝑡𝑤 )
En règle générale le débord de la plaque métallique 𝛽𝑐 est donnée par : 𝛽𝑐 = 15𝑚𝑚 Donc :
𝐴𝑒𝑓𝑓 = 2(180 + 2 × 20)(20 + 15 + 14) + (180 − 2 × 20 − 2 × 14)(2 × 20 + 8,5) =
26 992 𝑚𝑚2
𝑨𝒆𝒇𝒇 = 𝟐𝟔 𝟗𝟗𝟐 𝒎𝒎𝟐
Figure 106: Dimension actuelle de la plaque
223
A.1.9.2.6. Epaisseur de la plaque 𝒕𝒑 :
L’épaisseur minimale requise de la plaque d’assise s’obtient à partir de la condition que

la plaque, en supposant qu’elle agit en porte à faux sur le périmètre du poteau, n’est pas soumise
à plus que ça résistance de calcul à la flexion élastique sous une pression uniforme égale à 𝑓𝑗𝑑
agissant sur la largeur additionnelle 𝑐. La valeur de l’épaisseur minimale requise est donnée par :
𝑐 20
𝑡𝑝 ≥ = 235
= 10,6𝑚𝑚. Or, 𝑡𝑝 ≥ max(𝑡𝑓 ; 𝑡𝑤 ) = max(14𝑚𝑚; 8,5𝑚𝑚), on prend
𝑓𝑦 √
√3𝑓 𝛾 3×20×1,1
𝑡𝑗 𝑀0
donc : 𝒕𝒑 = 𝟏𝟓𝒎𝒎
A.1.9.2.7. Calcul de la résistance à l’effort axial 𝑵𝒔𝒅 :
𝑁𝑠𝑑 ≤ 𝑁𝑟𝑑
Avec 𝑁𝑟𝑑 = 𝐴𝑒𝑓𝑓 . 𝑓𝑗𝑑
𝑁𝑟𝑑 = 26992 × 20 = 539 840 𝑁

𝑁𝑠𝑑 = 501 320 𝑁 < 𝑁𝑟𝑑 = 539 840 𝑁 … … … … … 𝑶𝑲
A.1.9.2.8. Calcul de la résistance de la plaque d’assise au moment fléchissant :
 Calcul du moment résistant 𝑀𝑅𝑑 :

𝑡 2 𝑓𝑦
𝑀𝑅𝑑 = 6𝛾
𝑀0
202 ×235
Donc : 𝑀𝑅𝑑 = = 14242,42 𝑁. 𝑚𝑚/𝑚𝑚
6×1,1
 Calcul du moment de flexion 𝑀𝑠𝑑 :

𝑐2
( )𝑁𝑠𝑑
2
𝑀𝑠𝑑 = 𝐴𝑒𝑓𝑓
202
( )×501320
2
Donc, 𝑀𝑠𝑑 = = 3714,58 𝑁. 𝑚𝑚/𝑚𝑚
26992
Donc, 𝑀𝑠𝑑 ≤ 𝑀𝑅𝑑 … … … … … … … … … … 𝑶𝑲
224
A.1.9.2.9. Vérification de la résistance au cisaillement :
On a : 𝑉𝑠𝑑 = 7,11 𝑘𝑁
𝐹𝑣,𝑅𝑑 = 𝐹𝑓,𝑅𝑑 = 𝐶𝑓𝑑 𝑁𝑠𝑑 = 0,2 × 501,32 = 100,26 𝑘𝑁
Où :
𝐶𝑓𝑑 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑑′ 𝑎𝑠𝑠𝑖𝑠𝑒𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡,
pour le cas du béton, 𝐶𝑓𝑑 = 0,2
Donc, 𝑉𝑠𝑑 ≤ 𝐹𝑣,𝑅𝑑 … … … … … … … … … … . . 𝑶𝑲
A.1.9.3. Calcul de la tige d’ancrage :
L’EC3 donne la formule suivante pour la résistance au cisaillement des tiges d’ancrage :
𝑭𝒗,𝑹𝒅 = 𝑭𝒇,𝑹𝒅 + 𝒏𝒃 𝑭𝒗𝒃,𝑹𝒅
Où : 𝑭𝒇,𝑹𝒅 : est la résistance de calcul par frottement en présence d’un effort axial de
compression 𝑁𝑠𝑑 dans le poteau : 𝐹𝑓,𝑅𝑑 = 0,2𝑁𝑠𝑑 = 0,2 × 447 = 89,4 𝑘𝑁
𝑭𝒗𝒃,𝑹𝒅 : Résistance de calcul d’une tige d’ancrage au cisaillement.
𝛼𝑐𝑏 𝑓𝑢𝑏 𝐴𝑠
𝐹𝑣𝑏,𝑅𝑑 = avec : 𝛼𝑐𝑏 = 0,44 − 0,0003𝑓𝑦𝑏 et 235𝑀𝑝𝑎 ≤ 𝑓𝑦𝑏 ≤ 640𝑀𝑃𝑎 ;
𝛾𝑀2
𝒏𝒃 : nombre de tige d’ancrage
Les tiges d’ancrage sont dimensionnées avec la partie de l’effort tranchant que la plaque ne
reprend pas par frottement (𝑁𝑠𝑑 − 𝐹𝑓,𝑅𝑑 ), or pour le cas actuelle, la plaque reprend toutes les
charges dues à l’effort tranchant, d’où il n’y a pas nécessités de tiges d’ancrage. Cependant, par
mesure de précaution nous allons disposer des tiges de principes. De ce fait, on choisit de mettre
quatre tiges d’ancrage de type M20 de classe 8.8, donc 𝑓𝑦𝑏 = 640 𝑀𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝑓𝑢𝑏 = 800. Ce boulon
vérifie bien la condition : 235𝑀𝑝𝑎 ≤ 𝑓𝑦𝑏 ≤ 640𝑀𝑃𝑎.
A.1.9.3.1. Longueur de la tige d’ancrage :
La longueur d’une tige est : 𝒍𝒃,𝒓𝒒𝒅 = (𝒍𝟏 + 𝟔, 𝟒𝒓 + 𝟑, 𝟓𝒍𝟐 )
𝑟 = 3𝑑 = 3 × 20 = 60𝑚𝑚
𝑙2 = 2𝑑 = 2 × 20 = 40𝑚𝑚
𝑙1 = 20𝑑 = 20 × 20 = 400𝑚𝑚
225
Donc : 𝒓 = 𝟔𝟎𝒎𝒎; 𝒍𝟏 = 𝟒𝟎𝟎𝒎𝒎; 𝒍𝟐 = 𝟒𝟎𝒎𝒎

La longueur totale de la tige d’ancrage est donc de : 𝑙𝑏,𝑟𝑞𝑑 = 400 + 6,4 × 60 + 3,5 × 40 =
924𝑚𝑚
𝑓
La longueur totale de la tige d’ancrage est aussi donnée par : 𝑙𝑏,𝑟𝑞𝑑 = 0,144𝑑 𝑓𝑢𝑏. 𝑓𝑏𝑑 est la
𝑏𝑑
0,36√𝑓𝑐𝑘 0,36×√30
contrainte d’adhérence de calcul, donnée par : = = 1,31, donc
𝛾𝑐 1,5
800
𝒇𝒃𝒅 = 𝟏, 𝟑𝟏𝑴𝑷𝒂. De ce fait, 𝑙𝑏,𝑟𝑞𝑑 = 0,144 × 20 × 1,31 = 1407,02𝑚𝑚, on prend donc :
𝒍𝒃,𝒓𝒒𝒅 = 𝟏𝟒𝟎𝟕, 𝟎𝟐𝒎𝒎.
Figure 107:Disposition constructive des tiges d'ancrage
226
Annexe 2 : CARACTÉRISTIQUES DES
A.2.1. CLASSE D’EXPOSITION DE LA STRUCTURE SELON L’EC2
Dès la conception de la structure, la qualité requise du comportement, de même que sa

durée, doivent être considérés, et tous les éléments susceptibles d’affecter la durabilité globale
doivent être pris en compte. En fonction du type d’environnement et de ses caractéristiques,
sont définies des classes d’exposition (voir tableau 4). En complément aux conditions
d’environnement décrites dans ce tableau, des formes particulières d’actions agressives ou
d’actions indirectes doivent être considérées, telles que les attaques chimiques (chlorures,
alcali-réaction, ...) et les attaques physiques (abrasion, pénétration d’eau, ...).
Tableau 55: Classes d'exposition en fonction de l'environnement
227
La classe d’exposition, la mieux, adaptée à notre dalle est la classe XD3 car en effet,
notre dalle est un élément de ponts exposés à des projections contenant des chlorures.
La classe d’exposition, la mieux, adaptée à nous ouvrages en contact avec l’eau est XS2
A.2.2. CLASSE DE RÉSISTANCE DE LA STRUCTURE :
L’annexe E de l’EC2 donne, à titre indicatif, les classes de béton à adopter en fonction
des conditions d’environnement, donc des classes d’expositions.
Tableau 56: Classe de résistance en fonction de l'environnement (cours de béton armé ENSPD 2020/2021)
XC3 XD2
XC4 XS1
XD3
X0 XC1 XC2 XD1 XF3 XS2 XA2 XA3
XS3
XF1 XF4
XF2 XA1
Eléments
coulés sur C25/30 C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50
place
Elément
C20/25 C25/30 C30/37 C35/45 C40/50 C35/45 C40/50
préfabriqués
De ce fait, pour une classe d’exposition de XD3, la classe de résistance idéale est la
classe : C35/45. Donc, à 28 jours, la résistance caractéristique de notre béton devra être de:
𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟓𝑴𝑷𝒂
De même, pour une classe d’exposition de XS2, la classe de résistance idéale est la
classe : C30/37. Donc, à 28 jours, la résistance caractéristique de notre béton devra être de:
𝒇𝒄𝒌 = 𝟑𝟎𝑴𝑷𝒂
228
A.2.3. CLASSE STRUCTURALE DE LA STRUCTURE :

La classe structurale fixe l’enrobage des armatures. Il existe 6 classes structurales : S1-
S2 - S3 – S4 – S5 – S6. De S1 à S6, l’exigence de durabilité augmente et l’enrobage C augmente
aussi. Les bâtiments et ouvrages de génie civil courants sont classés S4 à condition que les
bétons utilisés aient une résistance conforme (au moins) au tableau ci-dessus (EN 206 AN).
Pour la détermination de la classe de structurale de notre ouvrage (passerelle), nous allons tout
d’abord supposer qu’elle est de classe S4 et par la suite appliquer des corrections conforment
au tableau ici-bas :
Tableau 57: Tableau de calcul de la classe structurale (cours de béton armé 2 ENSPD 2020/2021)
Nous nous positionnons au niveau de la classe XD3 la dernière ligne du tableau, en

partant de la classe S4, nous avons : 𝑆 = 4 + 2 + 0 − 1 − 1 = 4. De ce fait notre structure est
de classe S4. Nous nous positionnons au niveau de la classe XS2 la dernière ligne du tableau,
en partant de la classe S4, nous avons : 𝑆 = 4 + 2 + 0 − 0 − 1 = 5. De ce fait notre structure
est de classe S5.
229
Annexe 3 : CARACTERISTIQUES DU VENT
A.3.1. HAUTEUR TOTALE DU PONT :

La hauteur totale du pont prise à partir des fondations est de 𝒛𝒆 = 𝟏𝟑 𝒎
A.3.2. COEFFICIENT DYNAMIQUE DE LA STRUCTURE

Ce coefficient est calculé afin de déterminer la méthode qui sera utilisée
Figure 108: Abaque de détermination de Cd pour les passerelles (Source : Eurocode 1 partie 4)
Nous avons pour 𝑧𝑒 = 13 𝑚 et l =25 m
𝑪𝒅 = 𝟎. 𝟗𝟑 ˂ 𝟏. 𝟐 Ainsi la méthode simplifiée pourra être utilisée
230
A.3.3. DETERMINATION DE LA PRESSION DYNAMIQUE DE REFERENCE 𝒒𝒃

1
Elle est donné par : 𝒒𝒃 = 𝜌𝑉𝑏2
2
Figure 109: Carte des vents de l'Afrique
La Carte des vents de l’Afrique indique la vitesse moyenne de référence en Afrique

centrale, particulièrement au Cameroun et plus précisément dans la localité de Mbalmayo. En
région I nous avons 𝑽𝒃 =22m/s.
1 1
On a alors 𝑞𝑏 = 2 ρ𝑉𝑏2 = × (1.25) × (22)2 = 30.25 𝑑𝑎𝑁/𝑚2
2
𝒒𝒃 = 𝟑𝟎. 𝟐𝟓 𝑵/𝒎𝟐
Ainsi Nous obtenons donc une pression dynamique de référence de
𝒒𝒃 = 𝟑𝟎. 𝟐𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝟐
231
A.3.4. DETERMINATION DU COEFFICIENT 𝑪𝒆 (𝒛)

2 2 7×𝑘
𝑂𝑛 𝑎 𝐶𝑒 (𝑧) = 𝐶0 × 𝐶𝑟 × [1 + 𝐶 ×𝐶𝑟 ]
𝑟 0
Suivant les hypothèses formulées On a les paramètres pour un terrain de catégorie 0 dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 58: Tableau des Caractéristiques en fonction de la catégorie de Terrain
 𝒛𝟎 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟓
 𝒛𝒎𝒊𝒏 = 𝟏
 𝒌𝒓 = 𝟎. 𝟏𝟔
De plus le terrain est plat donc 𝑪𝟎 = 𝟏 . On a 0.005 ≤ 𝑧 = 13𝑚 ≤ 200𝑚
𝑧 13
𝐶𝑟 = 𝑘𝑟 𝑙𝑛 (𝑧 ) = 0.16 × 𝑙𝑛 (0.005) Donc 𝑪𝒓 = 𝟏. 𝟐𝟔
0
7×0.16
Ainsi on pourra avoir : 𝐶𝑒 = (1)2 × (1.26)2 × [1 + 1.26×1] et 𝑪𝒆 = 𝟐. 𝟗𝟗𝟖 ≈ 𝟑
232
A.3.5. DETERMINATION DU COEFFICIENT 𝑪𝒇
Figure 110: Directions du vent sur un tablier
A.3.5.1. Dans la direction (oz)

On a 𝐶𝑓 = 𝐶𝑓,0 × 𝜓𝜆
Or on a d’après l’Eurocode 1 partie 4 dans la direction des z descendante 𝐶𝑓,0 = 0.8
𝑙 25
De plus pour un élancement λ=𝑏 = = 2500 et un coefficient d’opacité
0.012
𝐴
φ= = 1,(absence de vides dans la solive)
𝐴𝐶
Figure 111: Abaque de Détermination de 𝜓𝜆 (Source: Eurocode 1 partie 4)
233
on a d’après l’abaque 𝜓𝜆 ≈ 1
Finalement 𝑪𝒇 = 𝟎. 𝟖
A.3.5.2. Dans les directions (ox) et (oy)

On a 𝐶𝑓 = 𝐶𝑓,0 × 𝜓𝜆
Or on a d’après l’Eurocode 1 partie 4 dans la direction des x et y pour des profilés à angles vifs
donne 𝐶𝑓,0 = 2
𝑙 13 𝐴
De plus pour un élancement λ=𝑏 = = 72,22 et un coefficient d’opacité φ = = 1,(Profilé
0.18 𝐴𝐶
à âme pleine)
Figure 112: Abaque de Détermination de 𝜓𝜆 (Source: Eurocode 1 partie 4)
on a d’après l’abaque 𝜓𝜆 ≈ 0,93
Finalement 𝑪𝒇 = 𝟎, 𝟗𝟑 𝒙 𝟐 = 𝟏, 𝟖𝟔
234
Annexe 4 : CLASSES D’ACIER
Tableau 59: Critères de classification de l'âme et de la semelle d'un profilé métallique
235
Annexe 5 : ABAQUES
Figure 113: ABAQUE ADETS TREILLIS SOUDE
Figure 114: Choix de la courbe de flambement en fonction des Paramètres de sections
236
Figure 115 :Dispositions constructives relatives au boulonnage
237
Annexe 6 : PLANCHES
A.6.1. Coupe transversale ;

A.6.2. Profil en plan et en long ;
A.6.3. Détail A ;
A.6.4. Détail B ;
A.6.5. Détail C ;
A.6.6. Détail D ;
A.6.7. Détail E ;
A.6.8. Détail F.
238
Annexe 7 : PLANNING GANTT
239
13,76
2 0,5 7,5 0,5 2
DBA
Dispositif Poutre caisson ep=var
d'évacuation
1,88 0,75 des eaux Joint de Canette
Couche de Dalle
revêtement en rupture métallique
enrobé de bitume
Pente 2,5%
IPE 120
IPE 220 IPE 220
Voir détail B Entretoises
1,84
HEB 100 HEB 100
Appareils 1,74
3,5
d'appuis
IPE 80
IPE 300 IPE 200
45°
45°
0,5 5,5 0,5
IPE 220
Voir détail D
HEB 100 7,61
Voir détail C
Voir détail E
13,65
HEB 180
13
Poteau circulaire D=40cm
0,4
PHEC PHEC
6
5
Voir détail A
0,65 0,45
HA16
Semelle isolée
SIKA ANCHORFIX-1
PROJET DE FIN D'ETUDE TCHAKOUNTE FEYOU Tony Yvan : 18G00289 Date 01 / 07 / 2023
APD
TEMDJIO MBOUGUE Bruntol : 18G00300 Format A3
COUPE TRANSVERSALE :
Ir NOUDJIO NGUEWO Joseph ; Ir NDJENG Jamal Echelle N° : 02
COUPE A - A 1 / 100
Enrochement
C1 P1 P2 P3 P4 C2
Cunette métallique
GARDE CORPS
25 25 25 25 25
0,2
0,63
Trottoir
0,5 2
DBA
3,75
Semelle existante Nouvelle semelle
Vers..... Vers.....
Chaussée
3,75
2 0,5
100
125
25
50
75
0
C1 P1 P2 P3 P4 C2
25 25 25 25 25
2,26 3
2,6
Voir détail F
22,6 2,4
13
0,4
PHEC PHEC PHEC PHEC PHEC
6
5
APD
PROJET D'ELARGISSEMENT DU
N° : 01
PONT SUR LE FLEUVE NYONG Ir NOUDJIO NGUEWO Joseph ; Ir NDJENG Jamal Echelle 1 / 250
50 60 180 60 50
50105014 152 14501050
400
400
400
A A
400
1059
HA16
225
R2
R40
0
750 750
SIKA ANCHORFIX-1
R5
60
R1
66
R1
208
7
0
4
3, R20
23
208
A-A ECHEL : 1:25

APD
DETAIL A N° : 08
Ir NOUDJIO NGUEWO Joseph ; Ir NDJENG Jamal Echelle
100
22,5 50 22,5
40 22,5
165
40
22,5 40
Polystyrène
A-A ep 12mm
IPE 120
A A
HEB 100
PROJET DE FIN D'ETUDE TCHAKOUNTE Yvan : 18G00289 01 / 07 / 2023

APD
TEMDJIO Bruntol : 18G00300 A4
DETAIL B N° : 07
Ir NOUDJIO Joseph ; Ir NDJENG Jamal 1/8
165
22,5
22,5
40 40 40
22,5
100
50
22,5
C-C
HEB 100
B
27,5 45 27,5
165
14
22,5 40 40 40 22,5
14
27,5
110
A IPE 80 A 30 50 30
50 27,5
200
C C
45
100
27,5
22,5
27,5 45 27,5
IPE 300
B-B
100
22,5 50 22,5
40 22,5
165
40
22,5 40
A-A

APD
DETAIL C N° : 06
Ir NOUDJIO Joseph ; Ir NDJENG Jamal 1 / 16
30 84 84 84 30
24,7 50,6 24,7

100
A-A
10,7
IPE 300
278,6
312
30 84 84 84 30
10,7
14
IP
A E A
22
0

APD
DETAIL D N° : 05
A B
100 14
0
22
24,7 50,6 24,7 152 14
14
14
30
E
30
IP
84
84
180
22,5
42,2 50,6 42,2 22,5
27,5
27,5
312
HEB 100
84
84
45
45
27,5
27,5
HEB 180
84
84
30
30
B-B A-A
A B

APD
DETAIL E N° : 04
14 100 100
24,7 50,6 24,7
25
25
16
78
78
284
78
78
88,12
78
14,88
35,13
00
50,6
2
P E
HEB 100
I

APD
DETAIL F N° : 03
N° ModeNom de la tâche Durée
Tâche
Août 2023 Septembre 2023 Octobre 2023 Novembre 2023 Décembre 2023 Janvier 2024 Février 2024 Mars 2024
21 26 31 05 10 15 20 25 30 04 09 14 19 24 29 04 09 14 19 24 29 03 08 13 18 23 28 03 08 13 18 23 28 02 07 12 17 22 27 01 06 11 16 21 26
1 PROJET D'ELARGISSEMENT DU PONT SUR LE FLEUVE NYONG104 j?
2 Démontage des gardess corps 11 j
3 Déplacement du réseau de distribution d'eau 4j
4 Démolition du trottoir 52 j
5 Mise en palce des DBA 3j
6 Installation du portique 5j
7 Culé 0 21 j
8 Réalisation du batardeau 5j
9 Vidange du batardeau 1j
10 Mise en place des tiges HA pour l'encrage de la semelle1 j
11 Coffrage et coulage de la semelle 5j
12 Mise en place des poteaux 1j
13 Coffrage et coulage du chémisage 2j
14 Mise en place de la poutre raidisseur 1j
15 Mise en place de la poutre d'appuis 1j
16 Mise en place des bracons 1j
17 Pile 1 29 j
18 Réalisation du batardeau 10 j
27 Pile 2 29 j
37 Pile 3 29 j
Tâche Récapitulatif du projet Tâche manuelle Début uniquement Échéance

Projet : Projet d'élargissement Fractionnement Tâche inactive Durée uniquement Fin uniquement Avancement
Date : Mar 01/08/23 Jalon Jalon inactif Report récapitulatif manuel Tâches externes Progression manuelle
Récapitulative Récapitulatif inactif Récapitulatif manuel Jalons externes
Page 1
N° ModeNom de la tâche Durée
Tâche
Août 2023 Septembre 2023 Octobre 2023 Novembre 2023 Décembre 2023 Janvier 2024 Février 2024 Mars 2024
21 26 31 05 10 15 20 25 30 04 09 14 19 24 29 04 09 14 19 24 29 03 08 13 18 23 28 03 08 13 18 23 28 02 07 12 17 22 27 01 06 11 16 21 26
47 Pile 4 29 j?
49 Vidange du batardeau 1 j?
50 Mise en place des tiges HA pour l'encrage de la semelle1 j?
57 Culé 5 21 j
58 Réalisation du batardeau 5j
67 Mise en place des membrures inférieures 10 j
68 Mise en place des travesrses 6j
69 Disposition du réaseu d'eau en son emplacement final 4j
70 Mise en place des montants et diagonales 12 j
71 Mise en place des membrures supérieures 10 j
72 Mise en place des solives 6j
73 Coffrage et coulage du plancher mixte 4j
74 Mise en place du chêneau métallique 10 j
75 Mise en place des gardes corps 10 j
Tâche Récapitulatif du projet Tâche manuelle Début uniquement Échéance

Projet : Projet d'élargissement Fractionnement Tâche inactive Durée uniquement Fin uniquement Avancement
Date : Mar 01/08/23 Jalon Jalon inactif Report récapitulatif manuel Tâches externes Progression manuelle
Récapitulative Récapitulatif inactif Récapitulatif manuel Jalons externes
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER

UNIVERSITE DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur à l’Ecole Nationale

Filière : Génie Civil

Option : Voies et Ouvrage d’art

SUJET : CONCEPTION ET ETUDE TECHNIQUE EN VUE DE L’ELARGISSEMENT DU PONT EN

Effectué du 01 Février au 30 Juin 2023 à Method & Engineering

TCHAKOUNTE FEYOU Tony Yvan 18G00289

TEMDJIO MBOUGUE Bruntol 18G00300

Encadrement professionnel de : Encadrement académique de :

 Ir NOUDJIO NGUEWO Joseph : Gérant de  Pr AMBA Jean Chills : Maître de Conférence

ANNEE ACADEMIQUE : 2022 / 2023

« Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un

Travail répondez : bien sûr, je peux !!

Puis débrouillez-vous pour y arriver »

Homme d’Etat, Homme politique,

Président des Etats Unis (1858-1919)

Compte tenu de la complexité de la rédaction d’un mémoire de fin d’étude, nous

 À notre encadrant académique, Pr AMBA Jean Chills pour le suivi très

 À ma mère Mme NZIEMI KAMNANG Anne Marie ;

 À mon père : Mr FEYOU TCHAKOUNTE Alain Gérard

 À ma mère Mme METAGO Martine ;

 À mon père : Le feu Mr MBOUGUE ZEBAZE Martin

Nous avons effectué notre stage au sein de l’entreprise : METHOD&ENGINEERING

SITUATION GEOGRAPHIQUE DE L’ENTREPRISE

Figure 1: Plan de localisation de l’entreprise Method&Engineering

HISTORIQUE ET PRESENTATION GENERALE DE

METHOD&ENGINEERING Sarl, est une entreprise fondée en 2016 et

Tableau 1: Tableau synoptique de Method&Engineering

Société METHOD & ENGINEERING Sarl

473 Rue des Ecoles-AKWA

B.P. 5311 - DOUALA, Cameroun

Tel (237) 681 550 624

Fax Fax (237) 233 433 975

Site Internet www.methode-engineering.com

Année de Création 2016

 Des ingénieurs structure ;

pont, élargissement, plancher collaborant, poutre-treillis, SIKA ANCHOREFIX

Bridge, Widening, Collaborating floor, Lattice girder, SIKA ANCHOREFIXE

Figure 1: Plan de localisation de l’entreprise Method&Engineering ........................................ vi

Figure 38: Illustration des directions du vent sur un pont ........................................................ 56

Figure 78: Schéma mécanique Poutre d'appui ....................................................................... 169

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Tableau synoptique de Method&Engineering ........................................................ vii

Tableau 24: Dimensionnement Membrure supérieure Test IPE 200 ...................................... 84

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

TIG : Tungsten Inert Gas

𝒇𝒄𝒌 : Résistance caractéristique du béton à la compression

𝒇𝒄𝟐𝟖 : Résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours

E : Module élastique ou Module d’Young

𝒇𝒄𝒕𝒎 : Résistance moyenne du béton à la traction

𝒇𝒄𝒎 : Valeur moyenne de la résistance à la compression du béton

𝒇𝒄𝒅 : Résistance à la compression du béton calculée

𝒇𝒚𝒌 : Limite élastique caractéristique de l’acier

𝒇𝒚𝒅 : Valeur de calcul limite d’élasticité

WSM : Weight Sum Method

𝝁𝝁 : Moment réduit ultime

𝑴𝑺𝑫 = 𝑴𝑬𝑫 : Moment maximum agissant à l’ELU

𝑪𝒏𝒐𝒎 : Enrobage du béton

𝒃𝒕 : Largeur efficace de la poutre

𝑴𝒑𝒍,𝑹𝒅 : Moment résistant plastique du matériau

𝑷𝒓𝒅 : Résistance des connecteurs