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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

(UAC)
******** §********

ECOLE POLYTECHNIQUE ’ABOMEY-ALAVI


(EPAC)
********§********
CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT
(CAP)

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

RAPPORT DE FIN DE STAGE POUR L’OBTENTION

DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

Option : Génie civil

THEME :

SUIVI DES TRAVAUX D’AMENAGEMENT DES INFRASTRUCTURES


DE TRANSPORT RURAL (ITR) PAR L’APPROCHE PARTICIPATIVE
AVEC LA METHODE HIMO : CAS DE LA PISTE KOMPA-LOUMBOU
LOUMBOU DANS LA COMMUNE DE KARIMAMA

Présenté et soutenu par : Sous la direction de :

Bonaventure Ayédon OLOUKOU M. Basile KOUDJE

Enseignant à l’EPAC

Promotion 2009-2010
Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul
homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.

Confucius

Sommaire
Sommaire................................................................................................................................. 1

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 1


INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................... 7
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ......................................................................... 9
DU STAGE ET METHODOLOGIE........................................................................................ 9
1-Présentation de la structure d’accueil .............................................................................. 10
1-1 Fiche Synoptique du bureau d’études ............................................... 10
1-2 Organisations et fonctionnements .................................................... 10
1-3 Démarche Méthodologique................................................................ 11
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................. 13
2- Présentation du projet .......................................................................................................... 14
2-1 BUT ET FINALITE DU PROJET ......................................................... 14
2-2 METHODOLOGIE ET CHRONOGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX
............................................................................................................... 15
2-3 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER...................... 15
2-4 ORGANIGRAMME DU CHANTIER....................................................... 16
2-5 Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier ...................... 17
2-6 Les caractéristiques géométriques .................................................... 18
2-7 PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES AU COURS
DU STAGE .............................................................................................. 20
CHAPITRE III : Présentation de la note de Calcul d’un dalot simple cadre 300
x 200 ....................................................................................................................................... 32
3-1 Effort en jeu ...................................................................................................................... 33
3-2 Hypothèses de Calcul........................................................................ 33
3-3 Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments
3-4 Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments .......................... 35
Conclusion générale ........................................................................................................... 37

Dédicace
© Bonaventure O., 2018

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Je dédie ce rapport...

À mon Père Joseph OLOUKOU et à ma maman Justine


ATTIOGBE pour m’avoir donné une éducation de qualité,
aux valeurs combien précieuses qu’ils ont su m’inculquer,
à toutes ces années de sacrifices et aux efforts
incommensurables qu’ils ont consentis à mon égard.
Veuillez accepter ce travail, comme ma reconnaissance
ineffable pour avoir été le principal artisan de mon avenir.
Que Dieu, l’Alpha et l’Oméga de toute chose, puisse vous
combler de bonheur dans vos vieux jours.

Remerciements
C’est avec une grande sincérité que je tiens à remercier tous ceux
qui, de près ou de loin, n’ont ménagé aucun effort pour la
concrétisation de cette étude. Au terme de ce travail, je me dois
donc d’adresser mes remerciements à :

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 DIEU sans qui rien n’est possible.

 M. Basile KOUDJE, Enseignant à l’EPAC, pour avoir accepté


encadrer ce travail et le conduire jusqu’au bout. Ce document
n’aurait pas pu être réalisé sans ses précieux conseils, son
coaching permanent, sa disponibilité, son enthousiasme et
cette confiance placée en moi.

 Professeur Mohamed SOUMANOU, Directeur de l’École


Polytechnique d’Abomey-Calavi.

 Professeur Clément AHOUANNOU, Directeur adjoint de


l’École Polytechnique d’Abomey-Calavi.

 Professeur Christophe AWANTO, chef du CENTRE


AUTONOME de PERFECTIONNEMENT à l’EPAC.

 Tous les enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-


Calavi, en particulier ceux du département de Génie Civil
et surtout du CAP.

 Je voudrais aussi remercier d’une façon très particulière mon


épouse, Odile OBA pour avoir traversé toutes ces périodes
difficiles avec moi.
 L’Ingénieur Romain ADOKPO pour l’aide qu’il m’a apportée.
 A tout le conseil communal de la Mairie de Karimama.
Sans vous tous, il m’aurait été difficile d’achever ce travail.
Soyez assurés que le soutien moral, financier, technologique
et pédagogique que vous m’avez apporté a une grande valeur
à mes yeux.

À vous tous, MERCI ENCORE !

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Liste des Tableaux
Tableau N°1 : Caractéristique du dalot
Tableau N°2 : Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments.

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Liste des Photos
Photo n°1 : Base du bureau BATHYS CONSULT

Photo n°2 : Vue d’un dalot

Photon°3 : vue de la fouille du radier submersible en Béton Armé

Photon°4 : vue de la fouille du radier submersible en moellons

Photo no5 : vue montrant la pose des moellons

Photo n°6 : Pose des moellons du voile

Photo n°7 : Vue d’une fouille du dalot en béton armé

Photo n°8 : Vue montrant le béton de propreté

Photo n°9: Vue de ferraillage d’un dalot

Photo n°10 : Vue d’un radier coulé

Photo n°11 : Vue de mise en œuvre des voiles d’un dalot

Photo no12 : vue d’un dalot réalisé sur le terrain

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Les pistes rurales constituent un facteur essentiel pour le
développement socio-économique de tout pays. Elles améliorent les
conditions d’accès aux zones de production et facilitent la collecte
et l’évacuation des produits agricoles, la circulation des personnes
et des biens en toutes saisons et sans difficultés. C’est pourquoi
l’aménagement et l’entretien des pistes rurales est à juste titre
considéré comme un des moyens efficaces pour promouvoir le
développement économique d’un pays. Les infrastructures en
général et celles des transports rurales en particulier doivent être
la tâche essentielle des responsables de nos pays en voie de
développement.

Le gouvernement béninois depuis plus de deux décennies a


mis en place des stratégies pour assurer le pilotage et la
coordination des interventions dans le secteur des Infrastructures
de Transport Rural(ITR). La dernière stratégie dénommée Stratégie
National de Transport Rural(SNTR) a été adopté en 2006 et finalisée
en 2010.

Sur le plan opérationnel de la SNTR, l’exécution des travaux


est basée sur l’aménagement progressif qui s’appuie sur
l’élimination des obstacles par le traitement des points critiques
dans une première étape ; et ensuite la possibilité d’un
aménagement plus important si le trafic le justifie et c’est avec la
Méthode de Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) que les
travaux sont réalisés.

C’est pour mieux appréhender cette approche HIMO que nous


avions pris l’option de faire notre stage de fin de formation pour
l’obtention de la licence professionnelle, sur le chantier Himo de la
piste : KOMPA-LOUMBOU LOUMBOU dans le département de
l’Alibori, commune de Karimama.

Le présent Rapport de stage consacré à ses travaux est


intitulé : « Suivi des travaux d’Aménagement des
Infrastructures de Transport Rural (ITR) par l’approche

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participative avec la méthode Himo : Cas de la piste KOMPA-
LOUMBOU LOUMBOU dans la commune de Karimama»

La restitution des résultats de nos travaux se fera en trois grands


chapitres dont :

 Le premier présente le cadre institutionnel et la méthodologie


appliquée,
 Le second expose le déroulement du stage,
 Le troisième indique la note de calcul d’un dalot simple 300 x
200.

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CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL

DU STAGE ET METHODOLOGIE

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1-Présentation de la structure d’accueil

Photo n°1 : Base du bureau BATHYS CONSULT

Notre stage pratique s’est déroulé au sein du bureau de contrôle


BATHYS CONSULT SARL, Ingénieurs Conseils et plus précisément
sur le chantier d’Aménagement / Entretien Périodique des
Infrastructures de Transport Rural par la méthode de Haute
Intensité de Main d’Œuvre (HIMO) dans la commune de Karimama

1-1 Fiche Synoptique du bureau d’études


La présente fiche nous donne toutes les informations sur
notre structure d’accueil.
 Dénomination : BATHYS CONSUL SARL, Ingénieurs Conseils
 Siège social : Parakou, quartier Banikanni
 Adresse : 02BP : 872, Parakou.
 Tél : (00229) 97 64 35 22/(00229) 94 55 81 41.

1-2 Organisations et fonctionnements


1-2-1 Historiques
Le bureau BATHYS CONSULT est une entreprise de droit
Béninois créée il y a bientôt une dizaine d’année. Evoluant dans le
secteur des BTP, il est spécialisé dans le bâtiment, les pistes
rurales et les ouvrages d’assainissement ou de franchissement
routier. En dix années d’existence, elle n’a cessé de croître, signe

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d’une gestion maîtrisée et d’un dynamisme indéniable. Le
développement de l’entreprise est le résultat d’un compromis entre
le social et l’économique.
1-2-2 Domaines d’intervention
L’entreprise est spécialisée dans les domaines suivants :
Bâtiments et Travaux Publics (BTP) (routes et ouvrages d’art,
pistes rurales, bâtiments, construction rurales, etc.)
Aménagement hydro-agricole (retenues d’eau, irrigation,
drainage, ouvrages hydrauliques, aménagement des bas-
fonds, etc.)
Hydraulique urbaine et villageoise (prospection, implantation,
surveillance des puits et forages, pose des pompes, pose des
canalisations, alimentation en eau potable, assainissement,
etc.)
1-3 Démarche Méthodologique
Une bonne démarche méthodologique est indispensable pour
réussir tous travaux de recherches scientifiques. Notre démarche
méthodologique, après avoir défini les objectifs de ce travail,
s’articule autour de la recherche documentaire, des contacts
humains puis des descentes et opérations sur le terrain.

1.3.1- Les objectifs du stage


1.3.1.1-Objectif général
L’objectif général de ce rapport est de faire la synthèse des
activités menées au cours du stage en mettant un accent
particulier sur les spécificités des ouvrages d’assainissement et de
franchissement.
1.3.1.2 Objectifs spécifiques
De façon spécifique, il s’agit de:
 Décrire les différents travaux suivis sur le chantier des
travaux de réalisation de la piste rurale.
 Faire une Synthèse de la réalisation des différents
ouvrages d’assainissement sur le chantier;
 Présenter la note de calcul d’.

1.3.2 La recherche documentaire


Dans le but d’en savoir plus sur le projet et de prendre part
aux activités dévolues à l’entreprise, nous avons consulté certains

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documents sans oublier nos cours de route et certains ouvrages de
la route pour mieux comprendre les différentes activités qui sont
menées sur le terrain. Au nombre de ces documents, nous pouvons
citer :

- Les rapports trimestriels de l’entreprise


- Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)
- Les cours de route 1.
- Les cours de matériaux de construction.

1-3-3 Contacts humains


Au cours du stage, nous avons eu à échanger avec le
personnel de l’équipe topographique, l’équipe du laboratoire, le
chef chantier, et d’autres agents du bureau. Les informations
recueillies auprès des uns étaient soumises à l’appréciation des
autres à titre de vérifications. Ce qui nous permettait de recouper
les informations pour en déduire celles qui sont exactes.

1.3.4 Descente sur le terrain

Pour ce qui en est des travaux pratiques, notre présence


permanente et notre participation active aux travaux nous ont
permis de comprendre beaucoup de choses sur les ouvrages de
franchissements routiers en général.

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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

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2- Présentation du projet

Dans le cadre de son programme de développement


économique et social, et de lutte contre la pauvreté, le
Gouvernement de la République du Bénin œuvre à promouvoir les
échanges intercommunaux et interrégionaux, notamment avec les
pays voisins. La modernisation et le développement du réseau
routier est un axe stratégique de cette vision, car il permet le
renforcement de la mobilité des facteurs de production et la mise
en place de conditions incitatives à l'accroissement de la
production encore insuffisante, mais nécessaire à la réduction de
la pauvreté, et au développement de l’économie.
Ce projet est un Projet d’Appuis au Secteur de Transport Rural,
phase II (PASTRII) ; Aménagement / Entretien Périodique des
Infrastructures de Transport Rural par la méthode de Haute
Intensité de Main d’Œuvre (HIMO).Il est financé par les Pays-Bas
et le gouvernement de la République du Bénin ; le maitre d’ouvrage
est la mairie de la commune de Karimama. Le projet est sur La
supervision de la Direction Départementale des Infrastructures et
des Transports (DDIT), K & K Ingénieurs Conseil qui ont délégué
leur pouvoir au bureau d’étude BATHYS Consult, qui assure le
contrôle permanent sur le chantier. Les travaux sont réalisés par
les entreprises : CEFP-BTP ; MOSANAB ; et TEDA. Marché No002-
2/ CPMP/ CKMA/ PASTRII/2014. Le délai d’exécution est de six
mois (06).

2-1 BUT ET FINALITE DU PROJET

Ce projet a pour objectif principal l’accès facile aux différentes


campagnes concernées, la libre circulation des biens et des
personnes entre les différentes localités traversées en particulier
l’accès aux marchés par les différents produits cultivés dans ces
zones, en vue de leur développement, de leur assainissement et de
l’essor économique.

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2-2 METHODOLOGIE ET CHRONOGRAMME D’EXECUTION
DES TRAVAUX

La présente méthodologie a pour objet de définir


l’organisation séquentielle et l’organisation des moyens matériels
et humains pour la réalisation des travaux d’entretien périodique
/aménagement des Infrastructures des Transport Rural (ITR) par
l’approche participative avec de Haute Intensité de Main d’œuvre
(HIMO). Elle concerne tous les lots de travaux de la commune de
Karimama dont la description sommaire se présente comme suit :

Lots des Arrondissement


No Désignation de l’ITR Longueur
travaux desservis

Kompa –Loumbou Kompa –


1 AL-TX-CKMA 16700ml Loumbou
Loum.bou Loumbou

2-3 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER


Pour le déroulement normal, et une bonne gestion du
chantier on note la présence :

 Du contrôleur technique qui est chargé du survis et du


contrôle des travaux réalisés par les ouvriers
 D’un chef chantier qui dirige les différents chefs d’équipe
 Le conducteur des travaux qui dirige les ouvriers chargé de
la réalisation des travaux, il leur apporte d’éclaircissement
en cas de point d’ombre dans le plan ou sur le travail à
réaliser.

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2-4 ORGANIGRAMME DU CHANTIER

Chef de Mission

Contrôleur Contrôleur Contrôleur

Chef Laboratoire

Conducteur des
travaux

Chef chantier Chef chantier Chef chantier

Sous-traitants Sous-traitants Sous-traitants

Chefs d’équipes : Chefs d’équipes : Chefs d’équipes :

Chef maçon, Chef maçon, Chef maçon,

Chef ferrailleur, Chef ferrailleur, Chef ferrailleur,

Chef coffreur, Chef coffreur, Chef coffreur,

Figure : Organigramme du chantier

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2-5 Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier

L'hydraulique routière ou encore l'assainissement routier est


l'ensemble des moyens et techniques utilisés pour résoudre les
problèmes de collecte et d'évacuation des eaux superficielles et des
eaux internes sur l'emprise de l'ouvrage routier mais aussi ceux du
rétablissement des petits écoulements naturels qui devraient se
faire si l'ouvrage routier ne s'était pas implanté .
L’assainissement d’une voie doit régler plusieurs types de problèmes
posés par l’eau ; la création de la route perturbe les écoulements
naturels. Il faut donc rétablir les écoulements par des ouvrages
suffisamment dimensionnés. Ces écoulements servent souvent
d’exutoires aux eaux de plate-forme. Leurs débits seront donc
augmentés et les risques de pollution accrus. Ces impacts doivent
être évalués et corrigés si nécessaire par des moyens appropriés. Les
eaux recueillies par la plate-forme doivent également être collectées
et évacuées. Il faut donc dimensionner correctement l’ensemble du
réseau de recueil des eaux de la plate-forme.
2-5-1 Principes
L'assainissement d’un projet routier doit être pris en compte
dès le début des études. L'étude de l'assainissement doit ensuite
se développer progressivement au fur et à mesure de l'avancement
du projet.

Trois grands principes doivent toujours être présents à l'esprit


lors de l'étude d'assainissement d'un projet.
La sécurité de l'usager : Il faut éviter l'accumulation d'eau
sur la chaussée (aquaplanage)
La protection de la route : La saturation des dispositifs
d'évacuation des eaux ou le ruissellement trop important
peuvent détériorer la route.
La protection des milieux extérieurs : (Loi sur l’eau) Le
projet routier modifie en général le régime hydraulique
superficiel et parfois interne de la zone traversée. Il faut
veiller aussi aux risques de pollution des nappes phréatiques
et des zones de captage.

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2-5-2 Etude de projet
Un projet d'assainissement comporte en général trois parties :
 La pluviométrie,
 L’impluvium (surface à assainir),
 L’ouvrage hydraulique de recueil des eaux

2-5-3 La pluviométrie
Elle est donnée par les stations météorologiques régionales.
Ces données permettent de réaliser la courbe intensité - durée -
fréquence (courbe IDF).Au Bénin la structure qui nous permet de
connaitre la pluviométrie est l’ASECNA (L’Agence pour la Sécurité
de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar).

2-5-4 L'impluvium
L'impluvium est formé par l'ensemble des surfaces qui
alimentent en eau de ruissellement l'ouvrage à dimensionner. Pour
déterminer l’impluvium, il faut connaître les caractéristiques du
projet (caractéristiques géométriques et coefficients de
ruissellement) et les exutoires envisagés.

2-6 Les caractéristiques géométriques


2-6-1 En plan
Les différentes caractéristiques à considérer au niveau du plan
sont entre autres :
 Origine et extrémité du réseau (exutoire ou point de rejet),
 Emplacement des liaisons transversales imposées par le
tracé de la route.
2-6-2 En profil en long
 Points hauts et points bas en tenant compte des points de
passage déblai remblai,
 Pentes du projet,
 Pentes du fil d'eau du réseau si elles sont différentes de celle
du projet routier (zones de changement de dévers par
exemple),
 Les points de changement de pente,
 L’abscisse des liaisons transversales,
 Les pentes du terrain naturel en limite d'emprise du projet
routier.

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2-6-3 En profil en travers
 Nature des matériaux constituant l'impluvium,
 Position des réseaux dans le profil en travers
 Pentes des différentes parties du profil en travers.

2-6-4 Evaluation des coefficients de ruissellement


L'ensemble des surfaces constituant de l'impluvium est le plus
souvent constitué de surfaces de natures différentes quant aux
caractéristiques vis à vis de l'écoulement de l'eau c’est à dire le
coefficient de ruissellement C. Les valeurs généralement utilisées
pour les coefficients de ruissellement sont
 Chaussées et surfaces revêtues C = 1 à 0,9
 Accotements stabilisés C = 0,8
 Autres surfaces planes engazonnées C=
0,3
 Talus (suivant la pente et la nature du
sol) C = 0,3 à 0,6
Le coefficient de l’ouvrage de recueil des eaux est généralement pris
égal à 1 car il est considéré comme plein d’eau.

2-6-5 Recherche des exutoires


C'est une étape importante du projet qui doit être
appréhendée le plus tôt possible dès le début des études et doit
s'accompagner par des reconnaissances sur le terrain en saison
pluvieuse. Les exutoires peuvent être :
 Des exutoires naturels qui existent déjà,
 des exutoires artificiels qui amèneront les eaux vers les
exutoires naturels,
 des bassins de stockage ou tampons et des bassins
d'infiltration.

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 19


2-6-6 Rôle des ouvrages d’assainissement au niveau des
routes en terre
Les ouvrages hydrauliques tels que ; les dalots, les radiers
submersibles, les buses, les caniveaux, assurent la collecte des
eaux de la plate-forme à travers les fossés latéraux et leur
évacuation vers l’exutoire. Notre rapport s’occupera de relater
uniquement la réalisation des différents dalots et radiers
submersibles sur le chantier.

2-7 PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES


AU COURS DU STAGE
2-7-1 Travaux topographiques
Les travaux topographiques constituent l’une des plus
importantes opérations effectuées aussi bien à la phase d’étude
que lors de la réalisation d’une infrastructure routière. Avant notre
arrivée la majeure partie des travaux topographiques a été déjà
réalisée.

Les opérations topographiques effectuées dans le cadre de


notre projet regroupent essentiellement :

 L’implantation des axes des profils,


 L’implantation des ouvrages hydrauliques,
2-7-2 L’implantation des axes des profils
Le nivellement par cheminement est l’opération qui a permis
d’implanter les axes des différents profils. Pour ce faire, l’équipe
topographique a considéré au PK 0+00, l’axe de la route existante
comme axe principal du profil Po. Sur cet axe et à l’aide du niveau,
de la mire et de la chaîne ; elle aligne et implante les axes des autres
profils à chaque 50m. Une fois les différents axes connus en
direction, il s’agira de matérialiser l’emprise de la nouvelle voie.

Ainsi à l’aide du théodolite, on balaie d’un côté de l’axe un angle


de 90° à partir de la direction des axes et on mesure à la chaîne
une longueur de 4,5m (une demi-chaussée) pour matérialiser un
des points extrêmes de la plate-forme sur lequel on alignera les
autres pour délimiter un bord de la plate-forme. De ce point il
mesure une distance de 1m pour délimiter la largeur du fossé. La
même opération est réalisée de l’autre côté de l’axe et ce sur tous
Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 20
les profils. A la fin de cette opération, on obtient l’emprise de route
qui est de 11m dont 9m pour la chaussée et 1m de part et d’autre
de la chaussée pour les fossés.

2-7-3 L’implantation des ouvrages hydrauliques


L’implantation des ouvrages d’assainissement diffère selon
qu’ils soient des caniveaux, radiers submersibles ou des dalots .Il
faut aussi noter que les caractéristiques de l’emplacement
modifieront les considérations à l’implantation.

2-7-4 Généralités sur Les dalots


Les dalots sont des ouvrages de franchissement placés sous
la chaussée. Ils sont généralement en béton armé, mais aussi en
moellons et présentent une section rectangulaire ou carrée. Les
dalots sont constitués par les éléments principaux suivants :
 un radier en béton armé ;
 des piédroits ;
 une dalle en béton armé;
 deux murs de tête ;
 les murs en aile en amont et en aval ;
 l’enrochement de protection amont et aval ;
 les remblais d’accès ;

Photo n°2 : Vue d’un dalot

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 21


Il existe trois types de dalots et deux types de radiers
les dalots ordinaires constitués de piédroits verticaux,
fondés sur une semelle ou un radier général, sur lesquels
repose une dalle ou les dallettes en béton armé ;
les dalots cadres dans lesquels la dalle, les piédroits et le
radier constituent une structure rigide en béton armé ;
les dalots portiques semblables aux dalots cadres mais sans
radier (les piédroits sont fondés sur des semelles.
Dans le cadre des travaux d’entretien des routes en terres que
nous avons suivi, ce sont des dalots cadres dans lesquels la dalle,
les piédroits et le radier constituent une structure rigide en béton
armé avec une pente de 1% qui ont été réalisés.
 Les radiers submersibles en Béton Armé sont des ouvrages
en Béton armé permettant de franchir les rivières à basses
eaux, et qui sont submergés en cas de crue. L'eau passe
exclusivement par-dessus. Ils sont donc employés dans les
rivières qui restent à sec pendant une partie importante de
l'année. Ce type d'ouvrage convient donc surtout pour les
zones où l'on enregistre des crues fortes et brèves. IL existe
plusieurs formes de radiers submersibles suivant le type
d'écoulement envisagé:
 Radier à fond de lit qui épouse la forme du lit du cours
d'eau à profil transversal peu marqué.
 Radier surélevé par rapport au lit du cours d'eau à cause
des contraintes imposées par le profil en long de la route.
 Radier horizontal pour le franchissement de cours d'eau
de grande largeur.
 Radier à parties courbes, forme imposée par la
morphologie du site.
 Radier à palier horizontal avec parties courbes.
Les radiers comme le nom l'indique seront constitués d'une
fondation radier ancré dans le sol protégé à l'amont mais
surtout à l'aval contre l'érosion.
 Les radiers submersibles en moellons: Ici, c’est le moellon
qui remplace le béton armé. C’est une pierre de petite
dimension grossièrement taillée utilisée pour le radier.

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 22


2-7-5 Les Dalots réalisés sur le chantier
2-7-5-1 Dalot à radier submersible en moellons
Les radiers submersibles font partir des ouvrages
d’assainissement observés sur le terrain. Ils sont de deux
catégories ceux de section 5x10 m2 et ceux de section 5x 15m2.
Pour leur réalisation, une fouille de profondeur de 1,40m est
réalisée, un béton de propreté dosé à 150kg/m3 et d’épaisseur 5cm
est fait dans la fouille pour rendre le fond de la fouille propre. Sur
ce béton sont posés cinq (05) à six (06) couches de moellons selon
leur taille. Sur ce mur en moellon est disposé un chaînage de
section 30x30cm2 coulé avec un béton dosé à 400kg/m3. La surface
du radier a été légèrement décapée pour donner la pente. Sur cette
surface un béton de propreté est encore fait avant la pose des
moellons pour rendre plus rigide cette surface. Un béton dosé à
400kg/m3 est finalement utilisé pour le coulage de la surface du
radier.

Tâches préliminaires : la fouille


En prélude aux travaux de fouille, l’équipe topographique
matérialise sur le terrain naturel l’emprise des dalots pour
permettre au conducteur de la pelle mécanique de fouiller dans les
limites requises. Aussi pour minimiser les éventuels remblais ou
déblais au cours du réglage du fond de fouille, l’équipe assiste le
conducteur en vérifiant au fur et à mesure les côtes de la fouille.
Dans les zones très rocheuses, on a recourt à l’utilisation du
marteau-piqueur. Après la fouille, on passe à l’alignement des
piquets d’axe au fond de la fouille à tous les 12,5m soit à chaque
demi-profil puis à la matérialisation des côtes du radier.

Photo n°3 : Vue de la fouille

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 23


Implantation des côtes du radier
Cette opération a consisté à matérialiser les côtes du radier sur les
piquets d’axe des dalots solidement fixés au sol. La présence d’une
pente donnée au niveau du radier est nécessaire et par conséquent
l’altitude des piquets varie d’un profil à un autre. Pour la
matérialisation de ces côtes, la procédure suivie est la suivante :

- stationnement du niveau suivi d’une lecture arrière sur la


référence présente dans la zone choisie ;
- à la lecture arrière faite sur le repère choisi, nous ajoutons
son altitude. On obtient ainsi une côte dénommée « côte
bleue » ;
- la différence entre la côte bleue et la côte du radier à
implanter donne la lecture avant à effectuer sur le piquet
côte du radier à positionner.

Coulage du béton de propreté


Servant d’intermédiaire entre le fond de fouille et le radier, le béton
de propreté est dosé à 150 kg/m3 de ciment et est d’une épaisseur
de 5cm. Avant le coulage du béton de propreté, les ouvriers
procèdent au réglage du fond de fouille. A l’aide d’une ficelle ils
relient les niveaux du radier matérialisés sur les piquets d’axe et le
réglage proprement dit consiste à remblayer ou à déblayer, selon le
cas, le fond de fouille jusqu’à la profondeur désirée sous la ficelle.
Avant le coulage du radier, on procède à la réception du béton de
propreté.

La pose des murs en moellons


Ce mur est réalisé en moellon comme son nom l’indique ; il est
érigé sur un béton de propreté de 5cm d’épaisseur. Pour sa
réalisation nous avons placé un piquet dans chaque sommet et un
au milieu de chaque longueur. Un fil est attaché aux piquets de
sommets. Grâce à ce fil la première couche de moellons fut posée.
Des joints de deux (02) à trois (3) cm sont laissés entre les moellons
pour être choqués avec un mortier dosé à 400kg/m3, un poteau de
30x30cm est laissé à chaque sommet et un (01) au milieu de
chaque longueur. Ces poteaux sont coulés avec un béton dosé à
350kg/m3 après la pose d’un ferraillage comportant quatre

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armatures de 10mm et des cadres formés avec des armatures de
6mm (Ø6).

Photo no4 : vue montrant la pose des moellons

Réalisation du chaînage du radier


Pour la réalisation du chaînage, un ferraillage de session 25x25cm2
respectant un enrobage de 5cm est d’abord posé. Ce ferraillage
comporte quatre (04) armatures longitudinales de 10mm (Ø10) et
les cadres sont faits avec des armatures de 6mm (Ø6).Ensuite le
coffreur passe au coffrage qui est réalisé au tour de la surface du
radier. Le coulage est fait en même temps que la surface du radier
qui a une épaisseur de 3cm (à partir des moellons) avec un béton
dosé à 400kg/m3.

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 25


Coulage du radier
Le radier représente le fond des canaux ; c’est la partie de l’ouvrage
qui draine les eaux pluviales vers les exutoires. Il sert également
de fondation aux piédroits. A partir des piquets d’axe, on définit la
largeur du radier en positionnant deux piquets symétriques par
rapport à cet axe. On passe ensuite à la pose du ferraillage et le
coffrage est géré par les parois de la fouille. Dosé à 300 kg/m3, le
béton pour radier est malaxé à l’aide d’une bétonnière. Il est
déversé dans le coffrage soit à l’aide des brouettes soit par
l’entremise la pelle mécanique puis étalé par les ouvriers jusqu’au
niveau correspondant à la côte radier prévue. Il s’en suit le serrage
du béton par l’introduction de l’aiguille vibrante dans le béton frais
et la mise à niveau au moyen d’une règle. Le coulage du radier est
fait en laissant en attente les armatures des raidisseurs prévus
tous les 4m pour renforcer les moellons qui ne sauraient tenir tous
seuls. Cette portée est réduite à 2m dans les zones où les
passerelles sont entrevues.

Pose des moellons et coulage des raidisseurs


Les moellons (pierres grossièrement taillées) sont posés
conformément aux dimensions géométriques des dalots, lesquelles
dimensions sont matérialisées sur le chantier par des gabarits. Ils
sont joints au mortier de ciment. Après la pose des moellons les
ouvriers passent au coulage des raidisseurs après les avoir
naturellement coffré. Dosé à 350 kg/m3, le béton pour raidisseur
est malaxé à l’aide d’une bétonnière. Il est transporté dans une
brouette et déversé dans le coffrage par les ouvriers jusqu’au
niveau tête moellons. Le béton frais est par suite serré pour réduire
les vides.

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Photo n°5 : Pose des moellons

2-7-5-2 LES OUVRAGES EN BETON ARME

Dans le cas précis de notre chantier, ont été réalisés sur les points
à assainir, les ouvrages conformément au cahier de prescriptions
techniques du chantier tels que :
o Caniveau en BA 80x60
o Dalots en BA 3 x (200x100)
o Dalots en BA 2 x (300x200)
o Radier submersible en BA
o Radier submersible en moellons

L’implantation

Elle est faite à partir d’un plan général d’implantation des


ouvrages et des plans d’exécution des ouvrages.
En effet, on repère l’axe longitudinal et l’axe transversal de
l’ouvrage à partir de l’axe longitudinal et de l’axe transversal de la
voie en ce point ; puis à l’aide des mesures de la vue en plan des
dalots, on implante ces derniers à partir des axes repérés. On se
réfère ensuite au repère de nivellement préétablis puis on définit
les différentes côtes du fil d’eau par piquetage en tenant compte de
la pente d’écoulement à donner au radier.

Il est à noter que dans le projet, nous avons plusieurs dalots de


sections différentes. Prenons le cas de dalot (100 × 100)cm2 avec
une longueur 13,20 m dont 10,40 pour le tablier et 1,40 x 2 pour
les murs en aile. L’opérateur détermine l’axe de la chaussée.
Ensuite à partir de ce point, il implante deux axes symétriques en
prenant 6,60 m de chaque côté, puis il fixe 2 points distancés de
Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 27
1,40m qui forment une ligne perpendiculaire par rapport à la ligne
de l’axe principal. Après cette opération, le chef topographe délimite
l’espace à décaper.

La fouille
Elle consiste à creuser le sol avec une pelle mécanique ou
manuellement pour ériger l’ouvrage dans les règles de l’art. Dans
le cas de notre projet elle a été réalisée manuellement avec des
pioches et des pelles. Les déblais issus de cette fouille sont déposés
aux abords immédiats de celles-ci et sont ensuite évacués par les
camions bennes.

Photo n°6 : Vue d’une fouille d’un dalot

Le béton de propreté
Le béton de propreté est un béton non armé d’épaisseur 5cm
réalisé dans la fouille avant la pose du ferraillage. Il a pour rôle de
niveler le fond de la fouille et d’empêcher le contact direct des
armatures avec le sol.

Photo n°7 : Vue montrant le béton de propreté

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Réalisation du radier

Ferraillage

Le ferraillage est un quadrillage réalisé sur place avec des


aciers de haute adhérence de nuance FeE400 et de diamètres
6mm, 8mm et 10mm. Il a une forme en U pour le corps du dalot
et une forme trapézoïdale pour les ouvrages de tête.

Les radiers ont une double nappe de ferraillage et leur pose


est réalisée de la même façon. Les ferrailleurs passent à
l’assemblage de la nappe inférieure sur le béton de propreté tout
en respectant les prescriptions techniques. Une fois la nappe
inférieure réalisée, on place les chevalets sur lesquels on attache
les armatures de la nappe supérieure. L’ensemble du ferraillage est
surélevé sur le béton de propreté par des cales à bétons de quatre
(4) centimètres de hauteur et centré par rapport à des piquets
scellés de façon à respecter l’enrobage de part et d’autre.

Signalons qu’à la pose du ferraillage du radier, les ferraillages à


bêches, les armatures transversales des piédroits et des murets
sont également posés pour le dalot.

Photo n°8: Vue de ferraillage d’un dalot

Une fois ces éléments assemblés et fixés, on passe au coffrage du


radier après avis favorable du contrôle et à son coulage.

Coffrage et coulage du radier

Il consiste à délimiter le pourtour du radier à l’aide des


panneaux métalliques qui seront placés latéralement sur le béton
de propreté puis coulé avec un béton dosé à 350 Kg /𝑚3 .Lors de la

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mise en œuvre le béton est correctement vibré. Cette opération
permet d’éliminer les vides et les bulles d’air existant dans le béton.

Photo n°9: Vue d’un radier

Rappelons que le coulage du radier se fait en même temps que


celui des bêches au niveau du dalot.

Le radier une fois coulé, est décoffré après 24 heures et on y


apporte si possible quelques corrections avant d’entamer la
finition du ferraillage des murets et des piédroits

Coffrage et mise en œuvre des voiles


Le coffrage des voiles se fait avec des panneaux métalliques
lubrifiés et placés de part et d’autre du ferraillage en ≪ 𝑈 ≫
préalablement posé avant la mise en œuvre du radier. Les
panneaux sont calés avec des bois de teck croisés et placés
verticalement. Après le coffrage on passe au coulage des voiles.

Photo n°10 Vue de mise en œuvre des voiles d’un


dalot

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Réalisation de la dalle
Ferraillage
Le ferraillage de la dalle est un quadrillage posé sur le
panneau de coffrage et attaché à l’armature de la voile en attente
afin de consolider l’ensemble.

Coffrage et mise en œuvre de la dalle

Pour la réalisation de la dalle, les bois de coffrage sont disposés


horizontalement sur la portée de la dalle .Les bois de teck sont
croisés et disposés verticalement aux bois de coffrage. Après cette
étape la dalle est coulée sur une épaisseur de 20 cm pour les
dalots et 15 cm pour les caniveaux.

La réalisation des Piédroits et des murs en ails


Ces éléments sont fabriqués en béton armé. Leur coffrage est
réalisé avec des moules qui sont bien traités pour faciliter le
démoulage et ne laisse aucune trace sur les parements de béton.

La réalisation du tablier et des bordurettes


Le coffrage du tablier et des bordurettes est exécuté avant le
ferraillage de ces derniers. Aussi, ils sont coulés ensemble.
Le fond du tablier est coffré comme une dalle avec des panneaux
et/ou des planches en fonction des dimensions du dalot. Le
ferraillage du tablier est fait en deux nappes écartées l’une de
l’autre par des chevalets. Le dosage du béton est également à
350kg/m3 pour le coulage.

Photo no11 : vue d’un dalot 2 x (300x200) réalisé sur le terrain

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CHAPITRE III : Présentation de la note de Calcul d’un
dalot simple cadre 300 x 200

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3-1 Effort en jeu
En dehors du poids propre, un dalot est soumis :
 Aux réactions du terrain sur tout son contour : radier,
paroi, dalle ;
 Aux effets introduits par les charges d’exploitation :
piétons, véhicules, l’eau transportée etc ;
 Aux poussées de la nappe d’eau éventuelle.

3-2 Hypothèses de Calcul


 Béton

Règlement : Règles BAEL 91 ; Dosage du béton : 350kg/m3


Fissuration préjudiciable : Etat limite de Service (ELS)
Résistances Caractéristiques :
 En compression : fc28 = 25 MPa
 En traction : ft28 = 2,1 MPa
 Contrainte admissible du béton σbc = 0,6fc28 = 15 MPa

 Acier

 Nuance : Haute adhérence HA de Classe FeE400


 γ = 1,15 ; η = 1,6
 Contrainte admissible: σs =min(2/3fe ; 110√η*ft28) = 202 MPa

TABLEAU n°1 : Caractéristiques du dalot

CARACTERISTIQUES UNITES VALEURS

Hauteur du remblai m 0,00

Largeur du dalot m 1,00

Hauteur du dalot m 1,00

Longueur du dalot m 5,00

Surchage q sur le remblai KN/m2 10,00

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γq 1,20

(°) 30

Coefficient de poussée 0,333

Epaisseur de tablier m 0,25

Epaisseur de radier m 0,25

Epaisseur du piédroit m 0,30

Poids Volumique du Béton armé KN/m3 25,00

Poids Volumique des terres KN/m3 18,00

3-3 Descente de charges sur les éléments du dalot

Charges permanentes

 Dalle supérieure
 Remblai (KN/m2) 0,00
 Poids propre (KN/m2) 6,25
_____________
P1 (KN/m2) = 6,25

 Piédroits
 Dalle supérieure (KN/m2) 6,25
 Poids Propre (KN/m2) 15,00
_____________
P2 (KN/m2) = 21,25

 Radier de fondation
 Dalle supérieure (KN/m2) 6,25
 Piédroits (KN/m2) 15,00
 Poids propre (KN/m2) 6,25
_____________
P3 (KN/m2) = 27,50

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Surcharges

Nous considérons les deux essieux postérieurs des camions dans


la situation la plus défavorable pour le dalot. En prenant comme
système d’évaluation des surcharges, le système Bt, on trouve
que le coefficient de majoration dynamique δ = 1,80 et donc la
surcharge est évaluée à 195,73 KN/m2.

Contrainte du sol : σsol = 215,37 KN/m2


3-4 Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments

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Section
Choix d'armatures
Moment Moments théorique Espacement
Eléments d'ouvrage Coef Beta
KN.m réduits d'armatures Acier de cm
Acier principal
cm2/ml répartition
Tablier
b= 1,00m Travée 23,87 0,003 0,9253 6,39 HA14 + HA10 2HA10 20
d=0,20m
Appui de
12,49 0,0015 0,9432 3,28 HA14 + HA10 2HA10 20
rive
Piédroits
b= 1,00m - 13,18 0,0043 0,9253 0,705 2HA10 2HA10 20
d=0,20m
Radier
b= 1,00m Travée 24,46 0,003 0,9236 6,56 HA16 + HA12 2HA10 20
d=0,20m
Appui de
13,18 0,0016 0,9409 3,47 HA16 + HA12 2HA10 20
rive

Tableau n°2 : Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments.

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 36


Conclusion générale
L’édification d’un ouvrage quel qu’il soit, demande beaucoup
d’attentions et de suivis. Tous les intervenants doivent s’y
appliquer activement pour une bonne réussite de celle-ci tant sur
le plan technique qu’économique.

Ce stage d’insertion professionnelle nous a permis d’acquérir les


réalités d’un chantier d’assainissement et de rechargement de
routes en terre notamment la mise en œuvre des différentes
couches de chaussée, la réalisation des ouvrages de drainage tels
que les dalots en moellons et en Béton Armé ainsi que les différents
essais routiers et travaux topographiques.

Nous avons appris à collaborer avec les ouvriers et à assumer des


responsabilités sur le chantier, à apprécier la qualité d’exécution
des ouvrages.

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Table des Matières
Sommaire................................................................................................................................. 1
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................... 7
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ......................................................................... 9
DU STAGE ET METHODOLOGIE........................................................................................ 9
1-Présentation de la structure d’accueil .............................................................................. 10
1-1 Fiche Synoptique du bureau d’études ............................................... 10
1-2 Organisations et fonctionnements .................................................... 10
1-3 Démarche Méthodologique................................................................ 11
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE .................................................................. 13
2- Présentation du projet .......................................................................................................... 14
2-1 BUT ET FINALITE DU PROJET ......................................................... 14
2-2 METHODOLOGIE ET CHRONOGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX
............................................................................................................... 15
2-3 LES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LE CHANTIER...................... 15
2-4 ORGANIGRAMME DU CHANTIER....................................................... 16
2-5 Généralités sur les ouvrages d’assainissement routier ...................... 17
2-6 Les caractéristiques géométriques .................................................... 18
2-7 PRESENTATION DES DIFFERENTES ACTIVITES MENEES AU COURS
DU STAGE .............................................................................................. 20
CHAPITRE III : Présentation de la note de Calcul d’un dalot simple cadre 300
x 200 ....................................................................................................................................... 32
3-1 Effort en jeu .................................................................................................................... 33
3-2 Hypothèses de Calcul........................................................................ 33
3-3 Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments

3-4 Calcul des sollicitations et ferraillage des éléments .......................... 35


Conclusion générale ........................................................................................................... 37

Rédigé et présenté par Bonaventure Ayédon OLOUKOU Page 38


BIBLIOGRAPHIE

[1] GLOBAL ARCHICONSULT, Etude de l’approche participative


locales dans l’entretien des routes de desserte rurale,17 pages.
[2] N’BESSA B., Etude comparée de deux modes de réhabilitation
des pistes rurales : la méthode mécanisée et la méthode à haute
intensité de main d’œuvre (Himo),16 pages.
[3] CHRISTINE B. et JEAN-BAPTISTE L., 2010, Comprendre le
trafic routier : Méthodes et Calculs. Guides techniques, Certu, 144
pages.

[4] SIMON C. et MEHDI D., 2000, Initiation à l’ingénierie du trafic


routier. Support de cours, 122 pages.
[5] PASCAL B., 2011, La problématique de l’entretien des pistes
rurales par l’approche participative dans le PAEPDR.
[6] Michel Roblin, Etudes socio-économique de pistes rurales
dans les départements du Zou et des Collines.

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ANNEXES

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