Rapport BALLO Dominique - Compressed

REPUBLIQUE DU BENIN
……………………
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
&&&&&&&&&&&&&&&
UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

&&&&&&&&&&&&&&&
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

&&&&&&&&&&&&&&&
CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT
RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR

L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
SPECIALITE : Génie-Civil
THEME
MAÎTRISE D’OUVRAGE COMMUNALE ET APPUI TECHNIQUE DANS LE
CADRE DE LA REALISATION DES INFRASTRUCTURES SOCIO-
COMMUNAUTAIRES : CAS DES TRAVAUx DE CONSTRUCTION D’UN bLOC DE
cinq (05) boutiques de type R+1 dans le marché central de Dogbo
Présenté par :
Dominique BALLO
Superviseur
Tuteur de stage : Basile KOUDJE
des Marchés Publics
Valérico S. AYENA Ingénieur de Conception en Génie Civil
spécialisé en
Ingénieur de Conception en Génie Civil Economie des Transports
Administrateur en Economie des Transports,
en Gestion des Projets et en Gestion
ANNEE ACADEMIQUE:
Rapport de fin de formation en Génie Civil
FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU

RAPPORT DE STAGE
Je soussigné, Dominique BALLO, certifie que ce travail réalisé sous la

supervision de l’ingénieur Basile KOUDJE, est original et n’a jamais été
présenté pour l’obtention de quelque grade universitaire que ce soit.
L’Auteur
Date : ……………………….
Signature
Dominique BALLO
Le Superviseur
Date : …………………………
Signature
Ing. Basile KOUDJE
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page i

DEDICACE
- A mon père Vincent ABALLO et à ma mère Sando N’SOUGAN ; qu’ils

trouvent ici le fruit d’un grain qu’ils ont fait germer ;
- A mon oncle Rigobert A. ABALLO pour mon orientation vers le Génie
Civil et son soutien moral ;
- A mon feu oncle Louis MOUZOUN au pays des morts, pour son soutien
moral à mon encontre ; que ton âme repose en paix ;
- A mes frères et sœurs pour leur encouragement, que cela leur serve
d’exemple.
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page ii

REMERCIEMENTS
Le présent rapport de stage est le résultat des efforts combinés de tout un

réseau d’acteurs. Ainsi le présent travail aussi modeste soit-il, ne saurait être
réalisé sans le précieux concours de ces divers acteurs envers qui les quelques
lignes qui suivent sont bien insignifiantes pour témoigner nos gratitudes et nos
profondes reconnaissances. Nous tenons donc à formuler nos sincères
remerciements à l’endroit de :
Tout le personnel enseignant et non enseignant du Centre Autonome de

Perfectionnement (CAP) de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
(EPAC) pour m’avoir guidé jusqu’à la fin de notre formation.
Monsieur ACAKPO Codjo Vincent, Maire de la Commune de Dogbo
pour m’avoir accordé la faveur de participer aux regroupements à
l’Université d’Abomey-Calavi pour cette formation à distance malgré les
contraintes du service.
Tout le personnel de la Mairie de Dogbo pour leur franche collaboration
tout au long de mon stage.
Monsieur KOUDJE Basile, Ingénieur de conception en Génie Civil,
Enseignant au CAP/EPAC pour avoir accepté superviser ce travail malgré
ses multiples occupations.
Monsieur AYENA Séwadé Valérico, Ingénieur en Génie Civil,
consultant indépendant, pour l’encadrement qu’il m’a assuré, et les
conseils, combien précieux qu’il n’a cessé de me prodiguer au cours du
stage.
Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’achèvement de cette
formation.
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page iii

SOMMAIRE
FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE

STAGE……………….. ................................................................................................... i
DEDICACE……………........................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ............................................................................................. iii
SOMMAIRE… ............................... ……………………………………………..iv
LISTE DES ABREVIATIONS .............................................................................. v
LISTES DES FIGURES ....................................................................................... vi
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................... vi
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................... vi
RESUME…… ……………………………………………………………...…..vii
INTRODUCTION .................................................................................................. 0
CHAPITRE 1. CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

METHODOLOGIE…....................................................... ……………………………..2
CHAPITRE 2. DEROULEMENT DU STAGE

…………………………………………...………………………7
CHAPITRE 3. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS –

DIFFICULTES RENCONTREES- SUGGESTIONS .................................................. 22
CONCLUSION GENERALE .............................................................................. 33
BIBLIOGRAPHIES ............................................................................................. 34
ANNEXES…………. .......................................................................................... 35
TABLE DES MATIERES ................................................................................... 40
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page iv

LISTE DES ABREVIATIONS
ANO : l’Avis de Non Objection
ARMP : l’Autorité de Régulation des Marchés Publics
C/SAEE : Chef du Service de l’Assainissement, de l’Eau et de

l’Environnement
C/SMR : Chef Service Mobilisation des Ressources
CAP : Centre Autonome de Perfectionnement
CCAP : Le Cahier des Clauses Administratives Particulières
CCMP : la Cellule de Contrôle des Marchés Publics
CCTP : Le Cahier des Clauses Techniques Particulières
CTB : Coopération Technique Belge
CPMP : la Commission de Passation des Marchés Publics
DAO : Dossier d'Appel d'Offres
DRFM : Direction des Ressources Financières et du Matériel
DST : Directeur des Services Techniques
EPAC : l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
FADeC : Fonds d’Appui au Développement des Communes
FAFA : Facilités d’Appui aux Filières Agricoles
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
PMIL : Projet d’Appui à la mise en œuvre des Initiatives Locales
RDC : Rez-De-Chaussée
SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page v

LISTES DES FIGURES
Figure 1-1 : Plan de situation de la mairie de DOGBO ........................................... 3

Figure 1-2 : Organisation de la mairie de DOGBO .................................................. 5
Figure 3-1 : Coupe transversale du plancher haut .................................................. 28
LISTE DES PHOTOS
Photo 2-1 : vue montrant les murs en élévation ...................................................... 12

Photo 2-2 : vue montrant la mise en place des étais, .............................................. 14
Photo 2-3 : vue montrant la mise en place des entrevous et nervures .................. 15
Photo 2-4 : vue montrant le ferraillage des poutres et nervures ............................ 15
Photo 2-5 : vue montrant la mise en place des tuyaux PVC.................................. 16
Photo 2-6 : vue montrant le coulage de la dalle ...................................................... 17
Photo 2-7 : vue montrant le prélèvement du béton dans des éprouvettes ............ 19
Photo 3-1 : Coffrage et étayage des poutres ............................................................ 27
Photo 3-2 : Réalisation du coffrage de la dalle ....................................................... 27
Photo 3-3 : Pose des armatures des poutres et poutrelles ...................................... 29
Photo 3-4 : Pose des hourdis et du quadrillage ....................................................... 30
Photo 3-5 : Pose des fourreaux ................................................................................. 30
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 2-1: Financement du projet ........................................................................... 8
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page vi

RESUME
Le présent rapport est le fruit de trois mois de stage effectué à la Mairie de

Dogbo. Il traite des travaux préparatifs et l’élaboration d’un dossier d’appel
d’offres d’un marché communal. Le rapport est constitué de trois parties
essentielles.
A cet effet, il a été présenté dans ledit rapport la structure d’accueil, la

Commune de Dogbo qui est située dans le Département du Couffo. Elle dispose
d’un service technique qui traite de tout ce qui a trait avec les Travaux Publics.
En outre, les travaux préparatifs relatifs aux études de faisabilité ont été
abordés. Il s’agit des travaux qui confortent l’autorité à la poursuite ou non du
projet compte tenu des résultats issus de ces études.
Enfin, l’étude de cas relatif au marché communal pour l’élaboration du

dossier d’appel d’offres a été faite pour permettre à la Mairie de choisir
l’entreprise qui réalisera les travaux du marché.
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page vii

INTRODUCTION
INTRODUCTION
Depuis l’avènement de la décentralisation au Bénin, les conseils

communaux s’attellent à la gestion administrative et financière de leurs
communes respectives. Pour répondre aux exigences des marchés de travaux
publics, ces communes s’appuient sur leurs directions techniques constituées des
cadres compétents formés dans les instituts et écoles de Génie-Civil.
Pour renforcer nos capacités intellectuelles et répondre aux besoins de la

commune, nous avons suivi au Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) de
l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) la formation de Licence
Professionnelle en Génie Civil. La formation est sanctionnée par un stage
pratique assorti d’un rapport de stage tenant lieu à une soutenance.
Pour répondre à ces aspirations, nous avons effectué du 05 Août à 05

Novembre 2016 un stage au sein de l’administration communale de Dogbo .Ce
stage nous a permis d’étudier la maîtrise d’ouvrage communale, suivi d’un appui
technique dans le projet de construction d’un bloc de cinq (05) boutiques de type
R+1 dans le marché central de Dogbo.
Le présent rapport retrace les activités menées au cours dudit stage et

s’articule autour des parties suivantes :
 dans un premier point, la présentation de notre structure d’accueil et les

objectifs de ce stage ;
 En un second point, il a été présenté le déroulement du stage
 En un troisième point, la présentation des résultats obtenus, les difficultés
rencontrées, suivi des observations et suggestions.
Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page 1

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL
DU STAGE ET METHODOLOGIE
CHAPITRE 1. CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

METHODOLOGIE
1.1 Présentation de la structure d’accueil : La mairie de Dogbo
1.1.1. Organisation et situation géographique
La Commune de Dogbo est située au sud-ouest de la République du Bénin,

et plus précisément au sud du département du Couffo.
La Mairie de Dogbo est dirigée par le Maire assisté de par ses deux
adjoints, et de deux (02) secrétaires : le secrétaire particulier et le secrétaire
général.
Les attributions du Secrétaire Général sont définies par le décret N°

2001-412 du 15 octobre 2001portant statut du Secrétaire Général de Mairie. Il
est directement rattaché au Maire et est chargé de l’assister dans l’organisation
et la gestion des services de la Mairie. A cet égard, il est le principal animateur
des services administratifs communaux.
Le Secrétariat Général regroupe les directions ci-après :
- La direction de ressources financières et du matériel ;

- La direction du développement local ;
- La direction des services aux populations ;
- La direction des services techniques.
C’est cette dernière direction (La direction des services techniques) qui
nous a accueilli et orienté au cours de notre stage. La position de l’hôtel de ville
de Dogbo est indiquée sur la figure 1-1

Vers Lokossa
Gare routière de Dogbo
Marché
centrale de DOGBO
VERS AZOVE
SBEE
SONEB
MAIRIE
Figure 1-1 : Plan de situation de la mairie de Dogbo
1.1.2. Organisation de la direction des services techniques
Comme toute direction des services techniques d’une mairie, la direction

des services techniques de la mairie de Dogbo a des attributions qui sont les
suivants :

- préparer les dossiers de passation des marchés publics ;

- suivre la réalisation technique des chantiers ;
- programmer, suivre et contrôler les travaux d’enchevêtrement de toutes
les zones agglomérées de la commune ;
- participer à la protection des ressources hydrauliques ; des nappes
phréatiques et contribuer à leur meilleure utilisation ;
- suivre et contrôler les opérations de collecte et d’évacuation des
ordures ménagères ;
- participer à l’élaboration des plans de développement ;
- tenir et actualiser l’inventaire du patrimoine de la ville (voirie,
drainage, places publiques, espaces verts, etc…) ;
La Direction des Services Techniques (DST) de la mairie de Dogbo

comprend trois services :
- le Service des Etudes et Travaux Publics (SETP);

- le Service de l’Aménagement et de l’Urbanisme (SAU);
- le Service de l’Assainissement de l’Eau et de l’Environnement
(SAEE).
Signalons que pour les trois services de la direction des services techniques
prévues par l’organigramme, le directeur des services techniques (DST) est le
seul à coordonner ces trois services jusque-là.
L’organisation de la mairie de Dogbo est présentée sur la figure 1-2 ci-

dessous :

MAIRE Adjoints au Maire
Cabinet du Maire
- Directeur de Cabinet
- Secrétaire Particulier
- Conseiller Politique
- Chargé de Mission
Secrétaire General
Secrétaire Général Adjoint
Direction du Développement Direction des Ressources Financières et Direction des Services Direction des Services aux
Local du Matériel Techniques Populations
Service de la Planification, du Service de la Mobilisation des Service des Etudes et des Service de l’Etat Civil
Suivi et de la Statistique Ressources Travaux Publics
Service des Affaires Sociales et du
Service de l’Aménagement Personnel
Service de la Coopération Service des Dépenses
et de l’Urbanisme
Secrétariat Administratif
Service du Registre Foncier Service du Matériel Service de l’Assainissement, de
Urbain l’Eau et de l’Environnement Service des Transmissions Radio
Service de l’Information, de la
Communication, des Archives et
de la Documentation
Figure 1-2 : Organisation de la mairie de Dogbo

1.2. Démarche méthodologique
La méthodologie est l’ensemble des moyens utilisé dans un secteur

d’activité. Elle est l’ensemble des démarches de l’esprit ; un ensemble
d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la
vérité qu’elle poursuit, afin de les exprimer et de les vérifier. Elle est une
procédure logique que développe et emprunte une discipline.
Pour la rédaction de ce rapport, nous avons fait recours :
- à la revue bibliographique
- aux cahiers de charges ;
- aux documents graphiques du projet
- aux cours que nous avions reçus de nos professeurs
- aux anciens rapports de stage
1.2.1. Prise de notes
Au cours du stage, nous avons eu à noter auprès :
- de notre encadreur des explications théoriques accompagnées parfois par

des documents graphiques ;
- des professionnelles de passation des marchés publics quelques
recommandations d’ordre pratique pour la bonne rédaction du rapport.
Ces notes nous ont permis d’avoir de façon quotidienne des informations et
explications sur l’élaboration d’un dossier d’appel d’offre .Ces données, nous les
avons comparées à nos connaissances théoriques afin d’élaborer des synthèses.
1.2.2. Les recherches sur le net
Elles nous ont permis d’approfondir de façon générale nos connaissances

sur la procédure de passation des marchés publics.

ETAT 2014
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU
STAGE
CHAPITRE 2. DEROULEMENT DU STAGE
2.1. Description du projet
2.1.1. Historique et description du projet
La décentralisation devenue effective depuis l’élection des autorités locales

en Février 2003, confère à la Commune la responsabilité de planifier et de gérer
le développement local. D’après l’article 82 de la loi N°97-029 du 15 Janvier
1999 portant organisation des Communes en République du Bénin, la Commune
concourt avec l’Etat et les autres collectivités à l’aménagement du territoire, au
développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique ainsi qu’à
la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie. Plus
spécifiquement, elle a la charge de la construction, de l’équipement, des
réparations, de l’entretien et de la gestion des marchés et des abattoirs ainsi que
de la collecte et du traitement des déchets solides autres que les déchets
industriels (articles 104 et 93 de la même loi).
Le présent projet de construction d’un bloc de cinq (05) boutiques

s’inscrit dans le plan de développement de la Commune car cette dernière est
une référence en matière de production du riz, de maïs, du niébé de l’arachide,
du coton et autres dans le sud Bénin.
Ce projet touche davantage les 76 947 habitants (RGPH 3) de la Commune

de Dogbo. Le marché central de Dogbo d’envergure nationale voire
internationale, la diversité et la multiplicité de ses usagers ne sont plus à
démontrer. La masse d’usagers que reçoit le marché central tant les jours
ordinaires que les jours d’animation est assez importante, ce qui le classe en
bonne place dans le rang des marchés les plus fréquentés dans les Départements
du Mono et du Couffo.

Il s’agit de réaliser un bâtiment constitué d’un bloc de cinq (05) boutiques

occupant une superficie au sol de 124,36m². Ledit bâtiment est de type R+1 et
aura une structure ossaturée. Il est subdivisé en cinq (05) boutiques avec une
superficie interne de 16 m² par boutique. Le bloc de cinq(05) boutiques sera
longé par une terrasse de 1,5 x 20, 90 m = 31,35 m². Les portes et fenêtres
seront métalliques.
L’objectif général du projet est d’améliorer les conditions de stockage et

de commercialisation des semences, de petits matériels de maraîchage et des
équipements hydro-agricoles dans la Commune de Dogbo.
D’une manière plus spécifique, il s’agira de :
- construire un bloc de cinq (05) boutiques Rez-De-Chaussée (RDC) avec

fondation type R+1 dans le marché central de Dogbo, pour le stockage et
la commercialisation des semences, de petits matériels de maraîchage et
des équipements hydro-agricoles;
- rendre disponible à tout moment les semences agricoles dans le marché
central de Dogbo ;
- accroître la quantité de productions agricoles dans la Commune de
Dogbo.
2.1.2. Les sources de financement
Le tableau 2-1 situe les sources de financement du projet en étude.
Tableau 2-1: Financement du projet
Commune PTF Autres Total

Total 2 579 350 16 622 162 RAS 19 201 512
F CFA (TTC) F CFA (HT) F CFA (TTC)
Pourcentage 10% Budget 90% Budget RAS 100%

investissement + investissement
100% budget de
fonctionnement

2.2. Activités menées au cours du stage
2.2.1. Elaboration du dossier d’appel d’offres et sélection de

l’entreprise
Au cours de notre stage à la Mairie de Dogbo, les activités menées portent

essentiellement sur les travaux préparatifs d’un dossier d’appel d’offres avant le
démarrage des travaux sur le terrain. .
Le Dossier d’Appel d’Offres (DAO) pour la sélection de l’entreprise

réalisatrice des travaux a été élaboré conformément au DAO type travaux mis à
la disposition par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
Ledit DAO a été transmis au Responsable de l’Unité Fonctionnelle

Régionale Mono/Couffo de la Facilité d’Appui aux Investissements Agricoles
(FAIA), représentant le bailleur, pour l’obtention de l’Avis de non objection.
Après obtention de l’avis de non objection, l’Avis d’Appel d’Offres a été lancé
et publié dans le journal la Nation et le Journal des Marchés Publics pour un
délai de trente(30) jours.
L’ouverture des plis, l’analyse, l’évaluation des offres et la proposition de

l’attributaire provisoire ont été faites par la Commission de Passation des
Marchés Publics (CPMP) de la Mairie de Dogbo dont je faisais partie.
Ensuite, les résultats ont été validés par la Cellule de Contrôle des
Marchés Publics (CCMP) de la Mairie de Dogbo et transmis au Responsable de
l’Unité Fonctionnelle Régionale Mono/Couffo de la FAIA pour obtention de
l’Avis de non objection sur le choix de l’attributaire provisoire.
Après obtention de l’Avis de Non Objection (ANO), l'attribution

provisoire du marché a été notifiée à JB ENTREPRISE.
Après signature du contrat et son approbation par le Préfet des

Départements du Mono/Couffo, la remise de site a été faite après notification du

marché pour permettre à l’entreprise de commencer par s’installer et de faire

les études de sol.
2.2.2. Approbation du dossier d’exécution
Le bâtiment ayant une structure ossaturée, cette phase consiste à vérifier

les dimensions et les sections des armatures prévues pour la mise en œuvre des
éléments porteurs tels que les nervures, les poutres, les poteaux et les semelles.
Mais dans le cadre du présent rapport, l’approbation du dossier d’exécution a
consisté à :
- la vérification du dossier d’exécution comprenant les pièces écrites et les

pièces graphiques ;
- les dispositions techniques relatives au plan d’installation, le dossier des
assurances, le personnel, les plannings.
Après ces vérifications, j’ai donné mon avis technique sur le dossier
présenté par l’entreprise et le BON A EXECUTER a été donné à l’entreprise
pour le démarrage des travaux.
2.3. Travaux suivis sur le chantier
Sur le chantier, nous avons travaillé en tant que superviseur des travaux
pour le compte de la mairie de Dogbo. A ce titre, nous avons :
- supervisé la réalisation des travaux du gros œuvre ;
- suivi les ouvriers dans le respect des dispositions des pièces graphiques ;
- participé à la réception technique des ouvrages.
2.3.1. Implantation
L’implantation des ouvrages sera, avant tout, conforme aux indications des
plans du dossier. L’entrepreneur devra cependant vérifier les alignements et
signaler toutes anomalies au Maître d’Ouvrage.

A l’issue de l’implantation de l’ouvrage, il a été dressé un procès-verbal

relatant tous les détails de l’opération et les modifications éventuelles apportées
au projet initial.
2.3.2. Fouilles
Les fouilles seront en rigole et/ou en excavation sur une profondeur

conformément aux résultats des études géotechniques, par rapport au terrain
naturel. Celles en rigole ont une même largeur sous tous les murs de
soubassement tandis que celles en excavation seront variables selon les
dimensions des semelles isolées.
2.3.3. Remblais
Les déblais provenant des fouilles destinés au remblai et les remblais en

terre d’apport seront exempts de détritus d’origine végétale ou organique. La
mise en place se fera par couches successives de 0,20 m soigneusement
compactée avec arrosage optimal de chacune d’elles.
2.3.4. La fondation
La réalisation de la fondation a consisté à la mise en œuvre du béton de

propreté dosé à 150 kg/m³ coulées au fond des fouilles isolées sous poteaux et
filantes sous murs. Elles auront une épaisseur de 0,05 m.
Après avoir pris toutes les dispositions de bonne mise en place du coffrage,
du ferraillage et du réglage des attentes-poteaux, il a été coulé sur béton de
propreté un béton dosé à 300 kg/m³. Ces bétons seront rigoureusement vibrés.
2.3.5. Les travaux de maçonnerie et de béton en élévation
Les travaux de maçonnerie concernent :
- les murs de soubassement ;
- les murs en élévation.

a) Les murs de soubassement et en élévation
Les murs de soubassement sont réalisés en agglos pleins de 0,15 m x 0,2 m

x 0,4 m hourdés au mortier de béton dosé à 250 kg/m³.
Les murs en élévation formeront un bandage entre les éléments porteurs. Ils
seront en agglomérés creux de 0,15 m x 0,2 m x 0,4 m et seront fondés sur la
semelle filante. Ils seront enduits à la face intérieure et à la face extérieure. Ils
seront hourdés au mortier de ciment dosé à 250 kg/m³.
Les murs réalisés sont en agglomérés creux de 15 cm. La structure du

bâtiment étant ossaturée, les murs en élévation ne servent que de remplissage. Ils
sont constitués :
- des murs de refend qui ne sont rien d’autre que des murs intérieurs
constituent de séparation des locaux ;
- des murs de façade qui ne sont rien d’autre que des murs situés à la
périphérie de l’habitation.
Photo 2-1 : vue montrant les murs en élévation

Les activités menées au niveau de ce corps d’état sont :
- l’implantation des murs sur la base de la vue en plan ;

- le traçage de l’emplacement des murs sur le plancher ;
- la vérification du respect des dimensions intérieures des locaux ;
- le respect de la verticalité des murs posés.
b) Réalisation des chainages
Les chainages sont des éléments de raidissements horizontaux qui
renforcent la stabilité des murs en élévation. De section 20x20 cm² ils sont
réalisés au niveau des linteaux. Les bois de coffrage sont disposés de telle sorte
que leur hauteur interne soit égale à la hauteur du ferraillage augmentée de
l’enrobage. Les espacements entre les cadres et les étriers du ferraillage sont
rigoureusement vérifiés et sont conformes aux dimensions figurant dans le plan
de coffrage. Après le coffrage, la pose de ferraillage du chainage et enfin le
coulage du béton dosé à 350kg/m³ accompagnée par la vibration du béton qui est
une étape incontournable lors du coulage.
2.3.6. Réalisation du plancher à corps creux
Dans le cas du projet sur lequel nous avons effectué notre stage, les
planchers utilisés sont des planchers à corps creux et à poutrelles.
Les planchers à corps creux et à poutrelles sont des planchers constitués

des entrevous servant de coffrage à un béton de clavetage coulé sur place. Sa
mise en œuvre s’est déroulée comme suit :
a) Coffrage du plancher
 Etaiement
Avant le coffrage du plancher, le niveau d’eau est donné parle topographe à

l’aide de l’appareil topographique(le niveau) sur les poteaux existants. En effet,
il faut au départ se baser sur un repère fixé sur l’un des poteaux de manière à ce
que l’on ait par rapport au fond une mesure donnée. Dans notre cas, la distance

est de 1 mètre (1,00m). Après cette étape, il a été procédé au coffrage

proprement dit.
Les coffreurs passent à la pose du fond des poutres et leurs joues tout en
respectant leurs retombés.
Les matériaux utilisés sont des bois de coffrage de 3à cm de large et de 4 m

de longueur. Il a été disposé des étais métalliques et en bois pour soutenir les
tirants disposés suivant le plan de poutraison. Ces tirants sont reliés par des
traverses disposés les uns par rapport aux autres par un intervalle de 60cm et par
rapport aux joues de 20cm afin de pouvoir former un squelette solide.
Photo 2-2 : vue montrant la mise en place des étais,
 Pose des nervures et entrevous
Les nervures sont disposées perpendiculairement par rapport aux

tirants tout en respectant le plan de poutraison.
Ensuite les entrevous sont disposés entre les nervures. Ceux utilisés sont
de type 50 x 20 x 15.

Photo 2-3 : vue montrant la mise en place des entrevous et nervures
a) Ferraillage des éléments du plancher
Les éléments ferraillés lors de la préparation du plancher sont les poutres,

les nervures et la dalle de compression.
Les poutres sont les éléments porteurs horizontaux support du plancher.
Lors du ferraillage des poutres, nous avons veillé :
- au respect des diamètres d’armatures et leur positionnement ;

- au respect des dispositions constructives.
Photo 2-4 : vue montrant le ferraillage des poutres et nervures

 Pose de quadrillage de la dalle de compression
Le quadrillage de la dalle de compression est en acier de diamètre 6mm

avec des espacements de 20 x 20 réalisés sur des entrevous.
a) Les travaux de fourreautage et de canalisation
Les travaux de fourreautage concernent la mise en place des fourreaux en

tuyaux orange pour les installations électriques et de climatisation. Ces
fourreaux sont disposés en respectant les réservations devant recevoir les
équipements électriques.
Quant aux équipements de plomberie sanitaire et d’assainissement des eaux

pluviales, des tuyaux sont mis en place. Il s’agit des tuyaux en PVC 100 pour la
canalisation des eaux vannes, des tuyaux PVC 75 pour les eaux usées.
Des tuyaux PVC 100 sont mis en place pour l’évacuation des eaux pluviales.
Photo 2-5 : vue montrant la mise en place des tuyaux PVC

b) Le coulage de la dalle
Le coulage de la dalle de compression est fait avec du béton dosé à

350kg/m³. Il est vibré au fur et à mesure que le béton est mis dans le coffrage.
La règle et le niveau sont les matériels utilisés pour la planéité de la dalle.
Le béton est préparé à l’aide des bétonnières et convenablement vibré.
Au cours de la mise en œuvre du béton, nous avons veillé au respect du

dosage du béton conformément au rapport de formulation du béton.
Photo 2-6 : vue montrant le coulage de la dalle
2.3.7. Réalisation de l’escalier
Un escalier est, dans une construction, une suite régulière de plans

horizontaux permettant de passer à pied d’un niveau à un autre. Il est caractérisé
par une hauteur à gravir H, son emmarchement E, son giron g et sa hauteur de
marche h. Sur le chantier qui fait objet de notre stage, il est exécuté des escaliers
droits à deux volets. Sa réalisation a suivi les étapes suivantes :
a) Le tracé
Sur la base de la vue en plan et des détails de l’escalier, il a été procédé

au tracé de l’escalier. Ainsi, nous avons :
 déterminé du niveau du palier de repos

 Porté ce niveau sur toute la longueur de la cage d’escalier
 Déduit la largeur du palier de repos
 Vérifié si la longueur entre le palier de départ et de repos correspond à la

somme des girons
 Vérifié si la hauteur entre le palier de départ et le palier de repos

correspond à la somme des contremarches
 tracé la crémaillère à l’aide d’une équerre pour la perpendicularité et d’un

instrument de mesure pour la prise des distances.
b) Coffrage, armature et coulage de l’escalier
A cette étape, on pose le fond devant recevoir le limon ; ensuite on passe au

ferraillage qui consiste à faire le prolongement des armatures en attente par une
nappe sur tout le coffrage réalisé et enfin on réalise le coffrage des marches à
l’aide des planches coupées et disposées verticalement selon l’emmarchement et
la contremarche.
On passe à la réalisation du quadrillage (fait sur place) façonné en HA12

contre HA8 avec des mailles de (15 x 15) cm² et de 20 x 20 cm² et on réalise
enfin le coffrage des contres marches en disposant des planches sur le tracé des
crémaillères soutenues par des chevrons.
Les escaliers sont ensuite coulés et vibrés avec un béton de dosage
350kg/m3 à partir de la marche la plus élevée. La disposition du coffrage et le

sens de coulage permettent l’obtention automatique de la forme voulue.
2.3.8. Contrôle de la qualité du béton par le laboratoire

CNERTP
Lors du coulage des éléments en béton armé, le CNERTP a fait des

prélèvements du béton dans des éprouvettes cylindriques ((16 x 32) cm) pour les

essais d’écrasement afin de déterminer la résistance du béton à 7 jours et à 28

jours d’âge.
Photo 2-7 : vue montrant le prélèvement du béton dans des éprouvettes
2.4. Synthèse des activités
Au cours du stage sur le chantier des travaux de construction des boutiques,

nous avons procédé :
au suivi et contrôle des différents coffrages : pose des distanciés, respect

des différentes sections, verticalité et orthogonalité des éléments, calage
ou étayage dument effectué et le respect des axes.
au respect des détails techniques : pose des armatures
au suivi de la confection et de la mise en œuvre du béton pour le respect
du dosage des matériaux ;
à la gestion de stock des matériaux.
Toutes ces connaissances acquises nous ont permis de nous intéresser

particulièrement aux techniques de réalisation du plancher à corps creux, objet
du troisième chapitre

2.4.1. Responsabilités sur le chantier et Acquis personnels
2.4.1.1. Responsabilités sur le chantier
Lors de l'exécution des travaux sur le chantier et tout au long de notre

stage, des tâches nous ont été confiées afin que nous les assumons. Parmi toutes
celles que nous avons exécutées sur le chantier nous pouvons citer :
l’avant-métré des différentes parties d'ouvrage à partir des plans

architecturaux et d'ingénierie, et cela avant l'exécution des travaux. Ainsi,
sur la demande des chefs chantiers, nous avons estimé la quantité de
matériaux (ciment, sable) nécessaire pour les poteaux, chainages et
autres.
le suivi et le contrôle des différents coffrages : pose des distanciés, respect
des différentes sections, verticalité et orthogonalité des éléments, calage
ou étayage dument effectué et le respect des axes.
le respect des détails technique : pose des armatures
l e suivi de la confection et de la mise en œuvre du béton pour le respect
du dosage des matériaux. Le processus de vibrage est également surveillé
pour assurer un bon serrage du béton et ainsi limiter les défauts de
parement dus à la ségrégation des composantes du béton.
2.4.1.2. Acquis personnels
Après avoir visualisé les plans pour une bonne compréhension du projet,
du point de vue architecturale et technique, nous avons ensuite pris nos
fonctions en accord avec les chefs chantiers afin de tirer le maximum
d'enseignements sur les pratiques de chantier. Ainsi, nous avons assisté à
l'organisation du chantier, à la prévision et à l'exécution des travaux en passant
par la gestion des matériaux utilisés pour ces travaux. Nous avons donc pu :
participer à la coordination des activités entre le bureau et le chantier

Assister les chefs chantier dans leurs tâches comme le tracé de la

crémaillère, le tracé de l’enrobage des armatures poteaux et la sortie des
axes des poteaux.
Par rapport à la gestion des matériaux nous vérifions la sortie et

l'utilisation des matériaux.

ETAT 2014
CHAPITRE III : PRESENTATION ET

ANALYSE DES RESULTATS –
DIFFICULTES RENCONTREES-
SUGGESTIONS
CHAPITRE 3. PRESENTATION ET ANALYSE DES

RESULTATS – DIFFICULTES RENCONTREES-
SUGGESTIONS
3.1. Généralité sur les planchers à corps creux
3.1.1. Définition
Les planchers à corps creux sont des aires plane horizontale séparant deux
niveaux d’une construction et capable de supporter des charges (plancher sur
vide sanitaire, planchers intermédiaires, plancher de toiture terrasse. Les
planchers à corps creux sont composés d’éléments principaux comme : les corps
creux ou "entrevous", les poutrelles en béton armé ou précontraint et une dalle
de compression armée.
3.1.2. Les fonctions du plancher
Les planchers doivent répondre aux critères suivants :
 Résistance et stabilité (porteuse)

- supporter les charges d’utilisation
- ne pas fléchir (limiter la flèche au moment du coffrage puis en cours
d’utilisation)
- durabilité
 Etanchéité et protection
- à l’air
- au feu
- aux effractions
 Isolation thermique et acoustique
- isolant thermiquement (par exemple au-dessus d’un garage)
- isolant acoustiquement (bruits d’impacts, ...)

 Fonction architecturale
- aspect décoratif en sous face
 Fonctions techniques
- facilité de mise en œuvre
- liaisons avec les porteurs verticaux
- passage de gaines (eau, chauffage, électricité, ...)
Suivant la destination de la construction, chacune des fonctions peut prendre

plus ou moins d’importance.
3.1.3. Les éléments porteurs constitutifs et leur rôle
Les planchers à corps creux sont composés de deux éléments

porteurs principaux :
 Les poutrelles
Les poutrelles supportent le plancher et transmettent ses charges à la

structure porteuse. Les poutrelles reposent à leurs extrémités sur des murs
porteurs ou des poutres en béton armé. Les poutrelles sont disposées à
intervalles réguliers et reçoivent les hourdis.
 La dalle de compression
La dalle de compression appelée aussi table de compression ou dalle de

répartition est une dalle en béton coulée en place sur l’ensemble du plancher
constitué par les poutrelles et les hourdis. Elle est généralement armée d’un
treillis. La dalle de répartition donne au plancher sa rigidité et assure le report
des charges en direction des poutrelles.
Dans notre cas d’étude la structure porteuse est constituée de poutres en

béton armé et les poutrelles sont disposées à intervalles réguliers de 58 cm. La
dalle de compression est d’une épaisseur de 5cm

3.1.4. Conception d’un plancher à corps creux
Pour concevoir un plancher à corps creux il faut d’abord pré dimensionné

ces éléments porteurs. Le choix de l’épaisseur de la partie portante h est
déterminé par la plus grande portée de nervure du plancher par la formule
suivante :
avec L, la plus grande portée de nervure dans le panneau
considéré.
 Epaisseur de la dalle de compression ho

avec ‘’le ‘’ la longueur des entrevous
Dans le cadre du projet de construction des boutiques, les entrevous

couramment utilisés sont de type 40 x 20 x 15.
 Epaisseur de l’âme des nervures
L’épaisseur bo de l’âme des nervures doit respecter les dispositions

constructives suivantes :
Avec h l’épaisseur de la dalle.
Apres le pré dimensionnement des éléments constitutifs du plancher il

faut calculer les sections d’armatures correspondant à chacun de ses éléments.
3.2. Réalisation d’un plancher à corps creux.
Généralement au bénin les planchers à corps creux sont constitués de

poutrelles coulées en même temps que la dalle. En effet lors de la mise en œuvre
d’un plancher, il peut-être choisit de réaliser des poutrelles préfabriquées qui
seront ensuite disposé grâce à des engins de levage adéquat.
Dans le cas de notre chantier les poutrelles sont coulées en même temps
que la dalle. Ainsi donc les armatures des poutrelles sont réalisées au poste de

ferraillage et ensuite acheminer sur la dalle. Pour réaliser notre plancher nous
avons suivi plusieurs étapes :
 Prise du niveau d’eau
Le niveau d’eau est l’altitude à un mètre du plancher bas matérialisés sur tous
les poteaux du bâtiment. Elles servent par la suite à respecter la hauteur de mise
en œuvre du plancher en cours de réalisation.
Cette opération est fait par un topographe ; et consiste à en un premier temps

à faire le nivellement suivant tous les poteaux, ensuite on fait la moyenne du
plus grand et du plus petit niveau pris sur les poteaux, et c’est cette moyenne qui
constitue notre niveau d’eau et qui se reporte à un mètre sur tous les poteaux par
la suite.
Sur notre chantier, le niveau d’eau est pris avant la réalisation de chaque
plancher. Il est fait par un topographe, aide du niveau et de la mire. Cette
opération se déroule comme suit :
- Le topographe fait un nivellement suivant tous les poteaux

constitutifs : ce nivellement est fait en prenant le niveau sur tous les
poteaux grâce au niveau et à la mire.
- Ensuite le topographe fait une analyse sur les résultats obtenus et
savoir si le plancher bas est plan, et si non avoir la différence de niveau
entre les poteaux. Nous avions constaté une différence de niveau de un
centimètre, donc une petite pente sur le plancher mais pouvant être
corrigé lors du revêtement.
- Il fait ensuite la moyenne du plus petit et le plus grand niveau obtenu
après le nivellement.
- Cette moyenne est ensuite reportée à un mètre du plancher bas et
marqué à la peinture sur tous les poteaux grâce au niveau et à la mire

toujours. Et c’est ce niveau reporté qui constitue notre niveau d’eau.

Nous avions trouvé un niveau d’eau de 1m25.
 Coffrage des poutres
A l’aide du niveau d’eau, on coffre le fond des poutres en respectant leurs

retombées respectives. La planéité du fond de poutre est assuré par un cordeau et
à la pose d’étais (en bois) sous le fond de poutre.
Apres cela on coffre les joues des poutres en s’assurant de leurs verticalités.
Dans le cadre de notre stage, le coffrage est réalisé avec des planches en bois
découpées en fonction de l’élément à coffrer. Ces planches sont consolidées
avec des pointes de divers types suivant le type d’action :
- Des pointes de 08 et 06 pour les façonnages,

- Des pointes de 10 et 12 pour les fixations sur étais et autres en
maçonnerie,
- Des pointes en acier pour les fixations des extrémités contre les
éléments en béton.
En ce qui concerne l’étayage, nous avons utilisé des étais en bois de longueur
correspondant à la hauteur sous la poutre considérée (3,10 m pour les poutres
sans retombées et 2,90 m pour celles avec retombées). Notons que normalement,
on doit avoir trois (3) étais par mètre carré de coffrage ; mais que nous avons
mis en œuvre cinq (5) à six (6) pour des raisons de sécurité des ouvriers compte
tenu de l’altitude à laquelle ils travaillent.
La planéité des fonds de poutre est faite en deux temps :
- Lors de la pose des planches, on s’assure que les fonds soient bien
plans en utilisant des cordeaux qui sont reliés aux extrémités et dont on
assure le niveau,

- Lors de l’étayage, on pose les étais en prenant chaque fois le niveau de

façon à avoir un fond bien au niveau après étayage.
Photo 3-1 : Coffrage et étayage des poutres
 Coffrage des fonds des poutrelles
Pour réaliser ce coffrage on pose d’abord les traverses de chevrons bien

étayées qui reçoivent les planches du fond de dalle.
Photo 3-2 : Réalisation du coffrage de la dalle
 Pose des armatures des poutres et poutrelles

Selon les dispositions constructives prise dans les cahiers des charges
chaque poutre est ferraillée. Ce ferraillage est fait rigoureusement selon les plans
de ferraillage des poutres ; diverses armatures entrent dans le ferraillage des
poutres et on a pour l’ensemble des poutres suivies le point de ferraillage
suivant :
Un contrôle rigoureux est effectué à cet effet. Quant aux armatures des
poutrelles, elles sont disposées par entraxe de 50 cm destiné à la pose des
4
hourdis. 5 3
1 2
3 10 3
Figure 3-1 n°3

Schéma : Coupe
: Coupetransversale
transversale dudu plancher
plancher haut haut

Photo 3-3 : Pose des armatures des poutres et poutrelles
 Pose des hourdis et quadrillage de la dalle de compression
Il existe différents type d’hourdis, mais les hourdis utilisés dans le cadre
de notre chantier sont de sont de 40 x 20 x 15 et disposés entre les poutrelles de
façon que les bras se reposent sur les poutrelles. Ils sont posés suivant des
cordeaux assurant leur alignement de leurs extrémités suivant les poutrelles.
Le quadrillage de la dalle de compression est réalisé avec des HA6 et

en sections carrées de 15 x 15 cm2 et couvre toute la surface de la dalle
excepté les réservations faites dans le plan. Ce quadrillage est fait de sorte
que les armatures utilisées passent dans celles des poutres et fixées avec les
fils de fer pour le consolider avec le reste des éléments.

Photo 3-4 : Pose des hourdis et du quadrillage
 Electricité et plomberie
En se servant des plans de plomberie et d’électricité font le fourreautage.

C’est-à-dire la pose des tuyauteries servant à conduire les fils électrique et ceux
des eaux (vannes, pluviales et autres).
Photo 3-5 : Pose des fourreaux
Certaines dispositions techniques doivent être prises en compte lors de

coffrage du plancher dont la réalisation de la trémie. Il est ouverture aménagée
dans un plancher pour permettre le passage d’un escalier, d’un ascenseur, d’une
gaine technique, d’un conduit de fumée ou de ventilation. La réalisation d’une
trémie dans un plancher préfabriqué nécessite souvent la mise en place de
chevêtres. Le chevêtre est une poutre noyée dans la dalle disposée
perpendiculairement aux poutrelles, elles reprennent les charges des poutrelles
interrompues par présence de trémie. Nous avons aussi les réservations qui sont

des dispositifs particuliers (petit coffrage) dans l’épaisseur du plancher avant le

coulage de la dalle. Elles facilitent ultérieurement l’exécution des trous
nécessaires au passage de gaines, conduites, câbles, etc.
3.3. Difficultés rencontrées et suggestions
3.3.1. Difficultés rencontrées
Au cours du stage, des difficultés ont été rencontrées dans l’aboutissement

des tâches réalisées parmi lesquels on peut citer :
- La difficulté d’accès aux documents administratifs compte tenu du

caractère sensible des marchés publics ;
- La lenteur administrative liée au parcours subi par les dossiers dans le
circuit d’approbation des marchés publics ;
Pour pallier à ces difficultés il faut :
- s’armer de courage et de souplesse pour gérer les ressources humaines qui

constituent le socle de tout ;
- aider les stagiaires à obtenir les informations administratives fiables pour
l’élaboration de leur rapport de fin de formation ;
- renforcer les capacités des ressources humaines de l’administration pour
faire face au défi de la mondialisation à travers l’initiation aux TIC;
- mettre un mécanisme au sein de l’école pour favoriser la recherche des
structures d’accueil aux stagiaires ;
- initiation accentuée aux logiciels de génie-civil au cours de la formation.
3.3.2. Suggestions
Au terme de notre stage pratique très riche en connaissance professionnelle

et au nombre des difficultés ci-dessus citées, nous suggérons que :
 des dispositions soient prises au niveau du CAP pour donner des lettres de
recommandations aux étudiants pour faciliter leur séjour sur les lieux de

stage ;
 compte tenu de certaines situations critiques vécues sur le chantier, nous
suggérons que le personnel d’encadrement accorde des facilités aux
étudiants sur les lieux de stage pour leur permettre d’avoir accès aux
documents administratifs en vue de faciliter la rédaction des rapports.

ETAT 2014
CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
Eu égard à tout ce qui précède, il ressort que la pratique et la théorie sont
complémentaires pour une meilleure formation. La Mairie de Dogbo, notre
structure d’accueil nous a soumis aux dures épreuves de l’administration surtout
la gestion des ressources humaines qui constituent le maillon important de toute
structure.
Ce stage nous a permis de confronter les notions acquises au cours de la

formation en ce qui concerne l’élaboration des dossiers d’appel d’offres.
Le montage des projets dans l'administration communale apparaît

incontournable pour l'obtention des financements de la part des Partenaires
Techniques et Financiers (PTF). Il n'en demeure pas moins pour le calcul de
structures en vue de l'approbation des dossiers d’exécution, car il nous informe
sur la section des ouvrages, et les différents types fer à béton à utiliser pour
chaque ouvrage.
Les travaux suivis sur le chantier concernent essentiellement le gros ouvre

et plus particulièrement la réalisation du plancher à corps creux et à poutrelles
qui requiert une attention particulière.
Ce stage a comblé une partie de mes attentes et a renforcé les

connaissances reçues et je partage une évidence qu'a si bien écrit Claude
BERNARD, << La science est comme une corde que nous tenons
par un bout que nous voyons, l'autre est dans l'eau et il tient à l'inconnu.
Toutes les fois que l'on prétendra présenter un travail complet ou rien ne
reste obscur, on pourra dire que cela est faux >>.

BIBLIOGRAPHIES
1- GBAGUIDI Aissè Gérard et GBAGUIDI Victor, cours de métré 2013.

2- DMP., manuel de productions des marchés publics.2014.192p.
3- Ernest NEUFERT, 1983 (Les éléments de projets de construction),
Dunod, Paris France.
4- Gérard Baud, 1979, (La construction des bâtiments) Edition Spes S.A
Dunod France.
5- LAWAFRICA NIEWS., Procédures de passation, d’exécution et de
règlementation des marchés publics et des délégations de service
public.2014.
6- OCDE., guide général des marchés publics.2015. 99P.
7- SAS-ECS., droit des marchés publics.5 p.
8- L’ABC des marchés publics.93p.
9- http : // WWW .matériels de génie civil. [Accès le 10 08 2016]
10- http : // WWW. Google.fr. [Accès le 26 09 2016]
11- http : // www.wallonie.be/DGPL. [Accès le 30 10 2016]

ANNEXES




PERSPECTIVE

TABLE DES MATIERES

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE
STAGE…………………… ......................................................................................... i
DEDICACE…………… .................................................................................... ii
REMERCIEMENTS .......................................................................................... iii
SOMMAIRE………… ...................................................................................... iv
LISTE DES ABREVIATIONS .......................................................................... v
LISTES DES FIGURES .................................................................................... vi
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................ vi
LISTE DES TABLEAUX.................................................................................. vi
RESUME…………. .......................................................................................... vii
INTRODUCTION ............................................................................................... 0
CHAPITRE 1.CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

METHODOLOGIE ...................................................................................................... 2
1.1 Présentation de la structure d’accueil : La mairie de Dogbo .......... 2
1.1.1. Organisation et situation géographique........................................... 2
1.1.2. Organisation de la direction des services techniques ..................... 3
1.2. Démarche méthodologique ............................................................. 6
1.2.1. Prise de notes ................................................................................... 6
1.2.2. Les recherches sur le net ................................................................. 6
CHAPITRE 2.DEROULEMENT DU
STAGE……………………………………… .......................................................... 7
2.1. Description du projet ....................................................................... 7
2.1.1. Historique et description du projet .................................................. 7

2.1.2. Les sources de financement ............................................................ 8
2.2. Activités menées au cours du stage................................................. 9
2.2.1. Elaboration du dossier d’appel d’offres et sélection de

l’entreprise……….. ....................................................................................... 9
2.2.2. Approbation du dossier d’exécution ............................................. 10
2.3. Travaux suivis sur le chantier ....................................................... 10
2.3.1. Implantation .................................................................................. 10
2.3.2. Fouilles .......................................................................................... 11
2.3.3. Remblais ........................................................................................ 11
2.3.4. La fondation .................................................................................. 11
2.3.5. Les travaux de maçonnerie et de béton en élévation .................... 11
2.3.6. Réalisation du plancher à corps creux........................................... 13
2.3.7. Réalisation de l’escalier ............................................................... 17
2.3.8. Contrôle de la qualité du béton par le laboratoire CNERTP ........ 18
2.4. Synthèse des activités .................................................................... 19
2.4.1. Responsabilités sur le chantier et Acquis personnels ................... 20
2.4.1.1. Responsabilités sur le chantier ...................................................... 20

2.4.1.2. Acquis personnels ......................................................................... 20
CHAPITRE 3.PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS –
DIFFICULTES RENCONTREES- SUGGESTIONS ........................................... 22
3.1. Généralité sur les planchers à corps creux .................................... 22
3.1.1. Définition ...................................................................................... 22
3.1.2. Les fonctions du plancher ............................................................. 22
3.1.3. Les éléments porteurs constitutifs et leur rôle .............................. 23

3.1.4. Conception d’un plancher à corps creux ....................................... 24
3.2. Réalisation d’un plancher à corps creux. ...................................... 24
3.3. Difficultés rencontrées et suggestions ........................................... 31
3.3.1. Difficultés rencontrées .................................................................. 31
3.3.2. Suggestions.................................................................................... 31
CONCLUSION GENERALE .......................................................................... 33
BIBLIOGRAPHIES .......................................................................................... 34
ANNEXES………….. ...................................................................................... 35
TABLE DES MATIERES ................................................................................ 40

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REPUBLIQUE DU BENIN

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU

Je soussigné, Dominique BALLO, certifie que ce travail réalisé sous la

Ing. Basile KOUDJE

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page i

- A mon père Vincent ABALLO et à ma mère Sando N’SOUGAN ; qu’ils

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page ii

Le présent rapport de stage est le résultat des efforts combinés de tout un

Tout le personnel enseignant et non enseignant du Centre Autonome de

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page iii

FICHE DE CERTIFICATION DE L’ORIGINALITE DU RAPPORT DE

REMERCIEMENTS ............................................................................................. iii

SOMMAIRE… ............................... ……………………………………………..iv

LISTE DES ABREVIATIONS .............................................................................. v

LISTES DES FIGURES ....................................................................................... vi

LISTE DES PHOTOS ........................................................................................... vi

LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................... vi

CHAPITRE 1. CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET

CHAPITRE 2. DEROULEMENT DU STAGE

CHAPITRE 3. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS –

CONCLUSION GENERALE .............................................................................. 33

TABLE DES MATIERES ................................................................................... 40

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page iv

LISTE DES ABREVIATIONS

ANO : l’Avis de Non Objection

ARMP : l’Autorité de Régulation des Marchés Publics

C/SAEE : Chef du Service de l’Assainissement, de l’Eau et de

C/SMR : Chef Service Mobilisation des Ressources

CAP : Centre Autonome de Perfectionnement

CCAP : Le Cahier des Clauses Administratives Particulières

CCMP : la Cellule de Contrôle des Marchés Publics

CCTP : Le Cahier des Clauses Techniques Particulières

CTB : Coopération Technique Belge

CPMP : la Commission de Passation des Marchés Publics

DAO : Dossier d'Appel d'Offres

DRFM : Direction des Ressources Financières et du Matériel

DST : Directeur des Services Techniques

EPAC : l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

FADeC : Fonds d’Appui au Développement des Communes

FAFA : Facilités d’Appui aux Filières Agricoles

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

PMIL : Projet d’Appui à la mise en œuvre des Initiatives Locales

SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page v

LISTES DES FIGURES

Figure 1-1 : Plan de situation de la mairie de DOGBO ........................................... 3

LISTE DES PHOTOS

Photo 2-1 : vue montrant les murs en élévation ...................................................... 12

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 2-1: Financement du projet ........................................................................... 8

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page vi

Le présent rapport est le fruit de trois mois de stage effectué à la Mairie de

A cet effet, il a été présenté dans ledit rapport la structure d’accueil, la

Enfin, l’étude de cas relatif au marché communal pour l’élaboration du

Présenté par BALLO Dominique_CAP 2017 Page vii

Depuis l’avènement de la décentralisation au Bénin, les conseils

Pour renforcer nos capacités intellectuelles et répondre aux besoins de la

Pour répondre à ces aspirations, nous avons effectué du 05 Août à 05

Le présent rapport retrace les activités menées au cours dudit stage et