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TABLE DES MATIERES :

TABLE DES MATIERES : ..........................................................................................1


INTRODUCTION : .....................................................................................................2
I- PRESENTATION DU BTCS : ................................................................................2
1) Historique : ...................................................................................................2
1. a. Histoire du BTC : ........................................................................................2
1.b. Histoire de la stabilisation du BTCS : ...........................................................4
2) Les stabilisants : ...........................................................................................5
2. a. Les plus utilisés : ........................................................................................5
2.b. Recherches et avancées : .............................................................................7
II- BTCS ET CONSTRUCTION : ...............................................................................9
1) Fabrication du BTCS : ...................................................................................9
2) Techniques de mise en œuvre :.................................................................... 12
III- OPPORTUNITES ET CONTRAINTES : ............................................................. 16
1) Opportunités : ............................................................................................. 16
2) Contraintes : ............................................................................................... 17
IV- POURQUOI ET COMMENT VALORISER LE BTCS AU CAMEROUN : ............... 17
1) Pourquoi valoriser le BTCS au Cameroun : .................................................. 17
2) Comment valoriser le BTCS au Cameroun : ................................................. 18
CONCLUSION : ....................................................................................................... 18
BIBLIOGRAPHIE : ................................................................................................... 19

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INTRODUCTION :

La terre est reconnue comme le matériau de construction le plus vieux connu et


utilisé de l’homme ; celle-ci a connu avec le temps une décadence due à priori à sa
faible résistance et à l’apparition du béton de ciment. Malgré cela, elle évoluera avec le
temps car avec les changements climatiques, des recherches s’imposent pour
connaitre la capacité réelle de ce matériau disponible à profusion.
À notre niveau le cours de construction terre (GCU 441) nous permettra de nous
familiariser avec la portée de ce matériau tout en nous permettant une ouverture
d’esprit sur les différentes innovations que la terre apporte dans le domaine du génie
civil et du développement durable.
Particulièrement il nous a été fixé l’étude approfondie du bloc de terre comprimé
stabilisé (BTCS). Comme son nom l’indique, il est obtenu par ajout de stabilisants afin
d’obtenir les propriétés recherchées et par compression afin de le rendre plus résistant.
Notre quête passera donc dans un premier temps par l’historique et les méthodes de
stabilisation du BTCS, puis son processus de fabrication en passant par les différentes
techniques de mises en œuvre et enfin l’étude des opportunités/contraintes et de la
valorisation de ce produit au Cameroun.

I- PRESENTATION DU BTCS :
1) Historique :
1. a. Histoire du BTC :
Le Bloc de Terre Comprimé est une « évolution moderne » de l’adobe (terre crue
moulée) et il existe trois méthodes de moulage distinctes : mécanique, manuelle et
formée. L’adobe a l’inconvénient d’une résistance et d’une qualité assez faible, ce qui
empêche de l’utiliser pour des murs porteurs ou la réalisation d’ouvrages conséquents.
Afin d’améliorer ces deux critères, importants dans le domaine de la construction, il y
eu l’idée de compacter la terre, et ce, bien des siècles auparavant. La première
technique était d’utiliser des pilons en bois. Mais ce qui va réellement affirmer la place
du BTC dans le domaine de la construction sera le développement des premières
presses mécaniques.

Premières techniques de BTC

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Les premières presses pour comprimer la terre ont été imaginées au XVIIème
siècle, il s’agit de la « crécise ». Elle a été imaginée par un inventeur français
F. Cointeraux, il la concevra en détournant un pressoir à vin. À partir du XXème siècle
les premières presses mécaniques furent conçues : il s’agissait de « lourds couvercles
rabattus avec force sur le moule ». Et c’est vraiment à partir de 1952 que le
développement significatif de la place du BTC en construction et en architecture a
commencé. En effet, cette année-là, l’ingénieur colombien R. Ramirez inventa la petite
presse « CINVA-RAM », qui se propagea par la suite dans le monde entier.

CINVA-RAM

Ceci engagea la recherche technique du BTC significativement, ce qui permit dès


les années 70-80, l’apparition d’une nouvelle génération de presses manuelles,
mécaniques et motorisées. Ces avancées technologiques furent le nouveau point de
lancement du BTC, et de nombreux facteurs s’ajoutèrent par la suite pour justifier une
présence de plus en plus importante, et vouée à croître encore, de ce matériau dans le
domaine de la construction.
L’invention de ces presses, diverses et variées, adaptables
à tout type de chantier et de production envisageable, a été
l’impulsion nécessaire au développement, sans précédent, de
la recherche scientifique et technique autour du BTC. En
effet c’est devenu un cycle vertueux ; l’utilisation croissante du
BTC dans le bâtiment, permise par l’arrivé des presses, a fourni
les premières preuves de sa valeur technique et scientifique, ce
qui a poussé la recherche scientifique à optimiser le BTC ; et un
savoir alors de haut niveau a été développé et ne cesse de
s’accroitre aujourd’hui encore. Et cette évolution scientifique et
technique augmente l’utilisation du BTC dans la construction, et
pousse alors les entreprises et les laboratoires à continuer leurs
richesses, etc...
En parallèle, la presse a permis d’intégrer socialement le BTC, et par conséquent
le matériau terre, de nouveau dans les sociétés, notamment subsahariennes. En effet,
l’acceptation de matériaux traditionnels dans la construction, face à l’utilisation de
matériaux importés comme la taule et le béton, est généralement difficile. L’usage de
matériaux importés représente aujourd’hui une réussite sociale, une modernisation de
la société ; et l’idée que la qualité de ces matériaux est nettement supérieure aux
matériaux traditionnels reste également ancrée dans les mœurs. Mais, la machine
mécanisée, motorisée ou manuelle, de compression de la terre, assure une
amélioration considérable des techniques traditionnelles de construction en terre, et
des contrôles qualités à la hauteur des nouvelles exigences exprimées. Alors le BTC,
matériau terre, redevient acceptable socialement et ceci pousse encore plus à son
développement pour répondre aux exigences gouvernementales en matière d’usage de

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matériaux locaux, mais aussi aux besoins en logement croissant des populations par
exemple.
Pour finir, le développement du BTC est loin d’être terminé. Les facteurs qui ont
poussé à sa réinstallation au premier plan des matériaux de construction, sont aussi
ceux qui poussent et entrainent la recherche technique et scientifique autour de ce
sujet : développement de nouvelles techniques de production, par les entreprises,
spécifiques aux types de chantier ; mais aussi recherches sur les différentes façons de
stabiliser les blocs de terre comprimée, chimiquement ou par ajout, en utilisant des
matériaux variés, locaux ou non, etc... À cela s’ajoute l’intérêt énergétique de cette
technique : elle consomme très peu, et surtout beaucoup moins, à sa production que
d’autres matériaux de construction. Et ceci est devenu un enjeu de taille depuis la fin
de la seconde Guerre Mondiale et de la première crise des ressources énergétiques.

1. b. Histoire de la stabilisation du BTCS :


La stabilisation des sols regroupe l’ensemble des techniques permettant d’améliorer
les caractéristiques physicochimiques, mécaniques et hydriques des sols.
Tout d’abord, il est à noter que le BTC est en soit de l’adobe stabilisé par
densification par compression (stabilisation mécanique). Nous allons donc nous
pencher dans cette étude sur les moyens de stabilisation par armatures, par
« enchainement » et par liaison.
C’est en 1915 aux États-Unis, que les premiers essais de stabilisation chimique ont
lieu. L’objectif était la stabilisation des sols pour la pause de route. Ce fut de suite
repris en Europe, et c’est en 1920 en Allemagne que sont déposés les deux premiers
brevets de stabilisation de la terre par la chaux. Ceci couplé avec la CINVA-RAM, les
années soixante seront des années de recherches intenses dans le BTC. Depuis, les
recherches ne cessent de continuer afin que la solution optimale de stabilisation soit
trouvée.
La nécessité d’une stabilisation supplémentaire à celle de la densification par
compression provient de la grande sensibilité du BTC à l’eau et l’humidité relative. En
effet, il se dit par exemple que « si l’on immerge un BTC dans un seau d’eau, le
lendemain, il ne reste plus qu’un tas de boue au fond du seau ». Donc l’objectif
principal de la stabilisation du BTC est de figer les argiles et diminuer sa sensibilité à
l’eau.
C’est d’autant plus vrai au Cameroun. En effet en
s’intéressant à l’humidité relative sur le territoire, nous
pouvons distinguer deux zones, en simplifiant
significativement, où :
- L’humidité relative est très élevée ([70 ; 100] %) et
constante dans l’année ;
- L’humidité relative varie d’une extrême à l’autre ([15 ;
35] % à [80 ; 95] %) au cours de l’année.
Ces deux situations sont mauvaises pour un BTC non-
stabilisé, et limitera la durabilité de la structure. C’est
pourquoi la stabilisation du BTC au Cameroun s’impose.
Schématisation simplifiée
du taux d’humidité au Cameroun

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2) Les stabilisants :
Il existe aujourd’hui une centaine de stabilisants recensés, déterminés par les
recherches scientifiques ou établis expérimentalement à force des siècles de
construction. Certains sont majoritairement utilisés car ce sont les plus étudiés et
les mieux définis ainsi que les plus accessibles. D’autres commencent à apparaître
au fur et à mesure des recherches et investigations scientifiques réalisées. Nous
allons essayer de vous faire une présentation de certains. Il est à noter qu’il s’agit
d’une liste de stabilisant non-exhaustive.

2. a. Les plus utilisés :


LE CIMENT : stabilisation chimique
La première tentative de stabilisation au ciment s’est réalisée en 1915 aux États-
Unis, pour la stabilisation de sol afin de mettre en œuvre des routes. Le ciment est un
stabilisant adapté quelques soit la mise en œuvre de la terre dans la construction. Par
contre son dosage dépend de ladite mise en œuvre utilisée. Pour le BTC, il est
généralement conseiller d’employer un dosage de 6 à 12%. Le ciment est employé
comme stabilisant pour des terres sableuses (75 à 80 % de sable) et peu argileuse
(moins de 20 % d’argile).
Ce stabilisant est une bonne réponse au problème de sensibilité du BTC à l’eau.
En effet, c’est un liant hydraulique, sous forme de poudre fine, constitué de silicate et
d’aluminate de calcium, qui en présence de l’eau s’hydrate pour former un matériau
solide. Il s’agit du mécanisme ENCHAÎNER ; le processus chimique est le suivant :
introduction d’une matrice tridimensionnelle inerte qui va s’opposer à tout mouvement
de terre. Par son action sur la terre, après compression, il y a une diminution du retrait
au séchage et une diminution du gonflement dû à l’humidité (<--> réduction de la
sensibilité à l’eau). De plus on note une augmentation de la résistance à l’érosion. Par
contre, l’ajout de ciment induit l’augmentation de la conductivité thermique du bloc de
terre, ce qui n’est généralement pas souhaitable dans les zones tropicales.
Il doit être incorporé à la terre avant la phase de compression et est plus efficace
lors de la compression quand il est ajouté à la terre à l’état humide. Prendre en compte
ce dernier critère permet de diminuer considérablement la quantité de ciment
nécessaire à la stabilisation recherchée.
Au Cameroun, l’usage du ciment comme stabilisant semble cohérent dans le
sens où 5 cimenteries y sont actuellement recensées, avec
des capacités de production considérables. L’usage de la
terre comme matériau local, avec du ciment produit et
transporté au Cameroun permet alors de rester dans la
dynamique de l’usage de « matériaux locaux ». Un léger
bémol est tout de même à mentionner, sur les 5
cimenteries, une est turque, une autre française, une est
nigérienne et une autre marocaine. Soit, grâce aux
avantages fiscaux considérables concédés à ces
entreprises qui sont venues s’installer, une grande partie
des bénéfices de ces entreprises n’est pas perçue par la
population camerounaise.
Localisation des 5
cimenteries du Cameroun

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LA CHAUX : stabilisation chimique
Une des premières tentatives de stabilisation à la chaux a eu lieu en 1920 en
Allemagne, les 2 premiers brevets, sur le sujet spécifique à la construction en terre
stabilisée, sont alors déposés. Actuellement un intérêt croissant pour ce stabilisant a
été remarqué. Il est dit aujourd’hui qu’« il existe un dosage optimal de la chaux pour
chaque type de terre ». Il est tout de même nécessaire d’avoir une terre avec une
fraction argileuse non-négligeable, peu organique (moins de 20 % de matière
organique), et avec une teneur en eau élevée.
La chaux est un stabilisant très bien adapté au procédé de moulage par
compression, comme le ciment, et suit d’ailleurs le même mode de mise en œuvre. Il
s’agit d’un matériau qui modifie le comportement
rhéologique de la terre en formant des liaisons
chimiques stables entre les cristaux argileux.
Cependant, contrairement au ciment, l’efficacité de la
stabilisation par la chaux dépend de nombreux
paramètres comme la minéralogie de l’argile, le pH du
sol, la granulométrie ou encore la capacité d’échange
cationique.
Elle suit un mécanisme dit LIÉ, qui dépend du
type de chaux utilisé : chaux vive ou chaux éteinte. La
chaux vive est une poudre blanche uniquement
constituée d’oxyde de calcium, la chaux éteinte est elle,
constituée d’hydroxyde de calcium, créé à partir de la
chaux vive.
Fabrication de la chaux éteinte

Les résistances en compression et en traction se voient augmentées, en fonction


du pourcentage d’argile et du temps de cure, de même que l’indice de consistance et
de la cohésion.

LES FIBRES VÉGÉTALES : stabilisation par armatures


Principalement employé pour les blocs moulés par pétrissage, son rôle est
d’empêcher la fissuration au séchage, d’accélérer le séchage et d’augmenter la
résistance à la traction à la compression et au cisaillement. Elles permettent également
de plus grandes déformations du bloc. Il existe beaucoup de fibres végétales employées
dans la stabilisation pour la construction : paille, fibre de noix de coco, de palmier ou
bambou par exemple ; et d’autres aussi nombreuses sont encore à découvrir.
Les fibres végétales suivent un mécanisme dit ARMER, dont les résultats en
cisaillement vont dépendre de la résistance à la traction propre de la fibre, et les
résultats en traction et compression dépendent de la quantité de fibres utilisées, de
leur longueur, du frottement avec le sol et de la résistance propre de la fibre.

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Par contre, les fibres peuvent devenir quasi-inefficaces en ambiance humide,
lorsqu’elles sont attaquées par des insectes ou rongeurs, ou qu’elles pourrissent.

Fibre de noix de coco

LES FIBRES MINÉRALES : stabilisation par armatures et chimique


Les minéraux sont également des liants hydrauliques, et donc les fibres
minérales permettent d’avoir les mêmes propriétés que les fibres végétales, couplées
aux propriétés d’un liant hydraulique. De fait il est dit que ce type de stabilisant peut
remplacer partiellement ou totalement la chaux, par exemple, pour la stabilisation de
terre. Un tel stabilisant très connu est le laitier de haut fourneau granulé
broyé (LGHFB), le résidu de sidérurgie. Son usage est mis de plus en plus en avant
pour répondre à certaines limites du ciment et de la chaux qui sont principalement la
rigidité trop importante qui empêche quelconque déplacement, le coût, et pour la
chaux la lenteur de la réaction pouzzolanique qui conduit à un lent et faible gain de
résistance.

LGBF moulu

Le comportement du LGHF se doit d’être encore étudié et déterminé plus


précisément suivant le type de terre et le type de mise en œuvre.

2. b. Recherches et avancées :
Les stabilisants présentés ci-dessus présentent chacun des avantages et des
inconvénients certains. Afin de permettre l’usage croissant de la terre et du BTC dans
la construction, ces stabilisants doivent être encore analysés et étudiés suivant le type
de terre, de l’environnement et du type de mise en œuvre. Nous avons montré en
première partie, quels sont les impacts d’une avancée de premier ordre sur le BTC, en
terme socio-économique, et nous pouvons donc facilement envisager ce que pourraient
apporter de nouvelles découvertes en termes de stabilisation avec usage de matériaux
efficaces et accessibles. C’est pourquoi, des recherches ne cessent d’être réalisées,
ainsi que des thèses. Voici quelques exemples de nouveautés apportées par différentes

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analyses récentes, en termes de stabilisation mécanique mais aussi de performance
thermo physique.

Stabilisation mécanique :
- L’usage de la mélasse, sirop très épais et visqueux constituant un résidu du
raffinage du sucre extrait de la canne à sucre, a été étudié comme stabilisant
seul de la terre. Même si les résultats en compression sont moins efficaces que
par la chaux ou le ciment, ce type de stabilisant peut être utilisé comme
adjuvant. Ceci permettrait de réduire la quantité de chaux ou ciment nécessaire
et donc de diminuer le coût dans le cas du Cameroun par exemple.

- De la même façon la fibre végétale de coton, qui entoure les graines de cotonnier
véritable, a été étudiée dans ce sens. Pour le moment le dosage nécessaire reste
difficile à définir, mais il a été remarqué que comme les autres fibres végétales,
cette fibre confère une certaine ductilité aux BTC.

Performance thermo physique :


La stabilisation par ciment par exemple, présente un problème d’augmentation
de la conductivité thermique du bloc de terre, non-souhaitée généralement dans les
constructions afin de réduire les consommations en climatisation ou en chauffage.
Pour répondre à ce « nouveau problème » engendré par la résolution de la sensibilité à
l’eau, il a été envisagé d’employer de la pouzzolane et de la sciure, ce qui permet de
réduire considérablement la conductivité thermique de par les propriétés intrinsèques
de ces deux matériaux.
Ce ne sont que 4 exemples sur un nombre bien plus élevé des solutions
recherchées actuellement dans le monde pour améliorer les performances mécaniques
et thermo physiques du matériau terre afin de le valoriser et de remettre au premier
plan des matériaux de construction. Sur ces 4 exemples, un seul des quatre dossiers
de recherche a été réalisé par un camerounais,
et nous n’avons pas réussi à en trouver
beaucoup plus issu du Cameroun. Pourtant les
4 matériaux mentionnés sont présents en
abondance au Cameroun, mais généralement
exportés plutôt qu’exploités sur le territoire. Il
faut que le pays se réapproprie ces ressources
et que la recherche soit soutenue et même
poussée par les institutions afin que le
Cameroun puisse exploiter à bon escient les
ressources naturelles, mais aussi humaines de
son territoire, tout en favorisant un retour
économique au pays, et l’usage de matériaux à
faible consommation de CO2 à la mise en
œuvre.

Localisation desdites ressources au Cameroun

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II- BTCS ET CONSTRUCTION :
1) Fabrication du BTCS :
La fabrication du BTCS débute par le bon choix des matières premières qui y
interviennent.

a) La terre :
Elle :
- Doit avoir une bonne granularité et une bonne cohésion.
- Ne doit pas contenir de sels ou de matières organiques ; pour cela il est mieux
de la prélever sous une hauteur de 40cm.
- Le taux d’argile doit être compris entre 15 et 25%.
Il est préférable de la faire analyser par un laboratoire compétent (par exemple
celui de MIPROMALO au Cameroun) avant toute utilisation. Le cas échéant, un test
rapide in situ peut permettre d’avoir une idée sur la granulométrie.
Le test pouvant être fait sur place est celui de la sédimentation. Pour le réaliser,
il faut un bocal en verre avec couvercle et du sel.
Mode opératoire :
- Prendre un peu de terre et la mettre dans le bocal à peu près à la moitié ;
- y ajouter la même quantité d’eau, puis du sel pour accélérer le processus de
sédimentation ;
- bien secouer pour que l’argile se détache des grains.
- Laisser reposer (minimum 30 minutes) puis observer le résultat.
La 1ère couche donne la proportion d’argile, la 2ème, celle des limons, la dernière celle
du sable. On peut donc à partir de là avoir les estimations des proportions des
différents éléments.

Résultat obtenu après le test

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b) Le stabilisant :
En général, on utilise la chaux ou le ciment. Il est préférable d’utiliser la chaux
quand la terre contient beaucoup d’argile, et le ciment quand elle a plus de sable. Le
taux de stabilisant doit être au maximum de 12%. Concernant les fibres, elles peuvent
être ajoutées en plus du ciment. Toutefois les résultats sont optimaux (résistance à la
compression augmentée de 38%) quand la teneur est comprise entre [0 ; 1]%.

c) Les équipements :
Pour des productions de grande envergure, il faudrait des pulvériseurs, malaxeurs
et presses motorisés ; pour une production locale, il faut une presse manuelle qui
fonctionne bien. Il faut également avoir des bâches (en plastique), du matériel de
transport (brouettes) et le petit outillage (pelles, pioches, truelles,…).
Concernant la presse qui est l’équipement principal dans la fabrication des BTCS,
il faut bien savoir l’employer ; surtout celle qui est manuelle.

Etapes d’utilisation de la presse :

Verser le mélange Niveler

Comprimer Brique obtenue

Processus de fabrication :
Il se décline en plusieurs phases qui sont similaires que la production soit
industrielle ou locale :

 Tamiser la terre à l’aide d’un tamis de diamètre d’ouverture maximum


1.30mm
 Mélanger la terre avec le stabilisant (ici le ciment) à sec

 Humidifier le mélange en se rassurant que le taux d’humidité est le bon ; elle


ne doit pas être trop humide ni pas assez humide. Il est possible de savoir si
le taux d’humidité est bon en essayant de faire une boule avec un peu de
mélange. Si la boule réussit à se former en étant bien compact, le taux
d’humidité peut être dit atteint. La dose d’eau à ajouter pour humidifier la
terre découle des résultats des essais réalisés en laboratoire

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 Charger le mélange dans la presse en ayant au préalable enduit les parois
d’huile de vidange, pour éviter que la terre n’y colle ; puis compresser

 Classer les briques et les recouvrir d’une bâche en plastique pour en assurer
le curage
 Arroser les briques avec de l’eau tous les jours pendant 7 jours en les gardant
sous la bâche pour accroître la réaction ciment + eau + terre : il s’agit du
curage humide
 Sécher les briques au soleil pendant 21 jours supplémentaires : il s’agit du
curage sec
Dans le cas où le stabilisant est la chaux, le temps de curage sera doublé.

Tamisage Mélange terre + stabilisant Humidification

Curage Séchage Entreposage


Les briques ainsi obtenues peuvent être mises en œuvre. Le format nominal des
briques est 29.5 x 14 x 9 cm.

Différentes formes de briques obtenues

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Pour une fabrication à l’aide d’une presse manuelle, la production journalière
est de 500 à 1000 briques par jour. Et il faut en moyenne 6 personnes : 3 au niveau
de la presse et 3 pour le gâchage et le séchage.
Au Cameroun, la fabrication des BTCS se fait de la même façon, et le stabilisant
le plus utilisé est le ciment, en dehors du Nord où la chaux est recommandée.

2) Techniques de mise en œuvre :


Le bloc de Terre Stabilisé et Compressé est un matériau de construction qui utilise
des matières premières disponibles localement : terre, sable, roches latéritiques,
roches pouzzolaniques, graviers, argiles, etc. Cette technologie rend la terre
compétitive et adaptée à la majorité des constructions ou des rénovations. Les
techniques de mise en œuvre émanent de la maitrise des différentes techniques de
construction ; le but étant de réaliser un ouvrage stable, des fondations aux toitures.

- Le choix de fondations et soubassements : il dépend de la nature du sol et du


type de structure porteuse ; ceux-ci doivent gérer les charges, autant que les
contraintes climatiques (eau de pluie, vent...).
Pour le ‘btc’, les massifs seront faits en béton cyclopéen dans lequel seront
enrobés les blocs de pierre préalablement taillés à au moins 3 cm ou en
parpaings hourdés ; les chainages doivent être réalisés pour éviter le tassement
différentiel.
- Les murs : pour commencer, nous devons prendre vent des différents types de
briques nécessaires pour la construction, ainsi nous avons les figures suivantes
qui illustrent les blocs généralement utilisés :

Blocs pleins (toute blocs évidés (réalisation blocs alvéolaires


maçonnerie) de chainages) (maçonnerie armée)

Si le mur a une hauteur h, l’épaisseur doit être de h/10 à h/15. L’utilisation des
BTC pour l’élévation des murs doit être conforme aux normes camerounaises : « NC
110 et NC 110 B » relatives aux spécifications techniques pour les maçonneries en BTC
ainsi qu’à la norme « NC 113 » portant sur la mise en œuvre des maçonneries en BTC.

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Les principales pathologies que l’on rencontre sur les murs sont l’écrasement, le
flambement, les charges horizontales et verticales ; ainsi pour y remédier, par rapport
aux murs non porteurs, nous privilégions la maçonnerie de remplissage pour éviter le
risque d’écrasement. Pour les murs porteurs, on peut jouer avec l’épaisseur des murs
(recommandé à 30cm ; 14 cm pour les cloisons), améliorer la stabilité des murs minces
avec des contreforts (reprise des charges verticales) ou des chainages (réduction des
charges horizontales), réaliser des maçonneries armées. Pour réaliser 1 m² de mur, on
a besoin d’environ 21 à 24 briques au m² (mur de largeur 9.5 cm), 32 à 36 (mur de
largeur 14 cm) et le double (mur de largeur 29.5 cm). La capacité de charge de ce type
de mur est d’environ 700 psi (48 bars). Lorsqu’il est juste fini, peut atteindre 1000 psi
(68 bars) une fois séché, et entre 2500 à 3900 psi (172 à 268 bars) mélangé à du
ciment, sachant que les normes recommandent une capacité de charge de 300 psi
(20,6 bars).

La maçonnerie est la disposition de blocs de terre comprimés stabilisés selon un


appareillage, le tout lié par des joints de mortier. Le système de maçonnerie est
approprié (résistance et stabilité approuvées) si les conditions suivantes sont
respectées :

 Les blocs et leur interaction sont de bonne qualité


 La forme du système constructif doit être adaptée aux sollicitations d’efforts
en compression
 L’ouvrage doit être à priori protégé contre l’eau et l’humidité et être bien
exécuté
L’appareillage consiste à définir le mode d’arrangement des BTCS pour éviter ‘le
coup de sabre’ (superposition de deux blocs verticaux qui risque de propager les
fissures le long du mur) ; le choix d’appareillage dépend des facteurs suivants :

 Le type et la taille de la structure


 La dimension des blocs
 L’effet esthétique recherché et la qualification des maçons
Les appareillages sont conçus de façon à ce qu’il n’y ait pas continuité verticale
entre deux assises successives, ils emploient les blocs demi (tête de mur et mur
courant), trois quart (liaisons en T ou en croix) ou pleins (angle de mur) et la disposition
des blocs est généralement décalée (coup de sabre) ; l’écart minimum entre deux blocs
de deux assises successives est égale au quart de la plus grande dimension du bloc.
Les différents types d’appareillage observés sont consignés sur la figure suivante :

Panneresse (grand coté Boutisse (petit côté Carreau (montés sur


visible) visible) chant)

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- Le mortier (mélange d’agrégats, de liant et d’eau en proportions bien définies) : a
pour rôle la liaison des éléments de maçonnerie dans les directions verticales et
horizontales, la transmission des efforts entre les éléments et la récupération
des défauts d’horizontalité ; ainsi il doit présenter une bonne résistance
mécanique c’est-à-dire avoir des performances mécaniques compatibles avec les
blocs de terre mis en place, accepter les déformations, présenter une bonne
perméabilité à l’humidité. Sa texture devra être plus sableuse que celle des ‘btc’
avec un diamètre maximal de grains de 2 à 5mm ; dans le cas du ‘btcs’, employer
un mortier stabilisé (le dosage en ciment/chaux doit être augmenté de 1.5 à 2
fois). Les mortiers de terre seront stabilisés au ciment entre 9% et 12% soit 5 à
6 brouettes (60 litres) de terre pour 50 Kg de ciment et seront directement utilisés
après leur confection au chantier).L’épaisseur des joints de mortier doit être
régulière et au maximum de 1 à 1.5 cm, le ‘btcs’ doit être pré trempé et le plan
de pose mouillé (il sera tartiné sur les faces à jointoyer en quantités mesurables)
; une fois posé, bien le plaquer sans le taper de peur d’amoindrir l’adhérence
bloc mortier (laisser dépasser le mortier et le racler à l’aide de la truelle)

Mortier en ciment (Douala Bonabéri)

- Le chainage : c’est le système de construction parasismique par


excellence. Il assure une bonne transmission des efforts (horizontaux,
les efforts verticaux étant repris par les fondations), la stabilité de la
maçonnerie surtout pour le btcs et permet de constituer une structure
fortement organisée. Les principaux matériaux employés sont le bois,
l’acier et le béton ; ceux-ci doivent avoir une bonne adhérence avec la
maçonnerie de btc pour plus d’efficacité. La technique voudrait qu’on ait
un chainage à une hauteur égale à 10 fois l’épaisseur du mur.
- Les ouvertures : ne doivent pas être de grandes dimensions pour
éviter le flambement du linteau et les cisaillements. De même il est
préférable d’avoir le minimum d’ouvertures pour un mur (la longueur
des ouvertures sur un mur ne dépassera pas 35% de la longueur de
celui-ci) ; la distance minimale entre une baie et l’angle du bâtiment doit
être de 1m, l’épaisseur du trumeau doit être supérieure ou égale à
l’épaisseur du mur.
La réalisation du toit d’une maison en btcs se fait généralement par création
d’une poutre de béton armé pour la liaison ou une poutre en bois (ceinturer le
bâtiment).
Concernant les différentes formes et motifs pouvant être réalisées, le BTCS est
l’élément de prédilection pour la réalisation des arcs, voûtes, coupoles et autres formes

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semblables par rapport au béton. Etant donné qu’il offre de nombreuses possibilités
d’agencement, il permet de ce fait de réaliser des motifs agréables et d’une grande
originalité. Cela peut se remarquer sur ces photos :

Les BTCS peuvent également être utilisés pour les routes sous forme de pavés
autobloquants.

Pose de pavés autobloquants :

ÉTAPES À FAIRE

1 : fondations Délimitez la fouille


Creusez sur 40 cm d'épaisseur environ à l'aide d'une bêche ou bien louez un engin pour le faire.
Prévoyez une pente entre 1 % et 2 % vers l'extérieur pour faciliter l'écoulement de l'eau.

2 : sous-couche Sur le sol, déposez une sous-couche faite de tout-venant concassé et Damez sur environ 10 cm.

3 : protection Déposez un géotextile sur toute la surface en laissant déborder sur les bords. Le géotextile évite
aux herbes de pousser à la surface et renforce la stabilité de l'assise.

4 : lit de pose Répandez le sable sur toute la surface sur environ 7/8 cm.
Lissez le sable en respectant la pente.
Damez le sable et posez des planches pour ne pas marcher dessus lors de la pose des pavés.

5 : pose des Commencez la pose des pavés par un angle, emboîtez-les les uns dans les autres et tapez
pavés
dessus à l'aide d'un maillet pour les tasser dans le sable.
Vérifiez le niveau régulièrement.

6 : finition • Remplissez les joints de sable et balayez en tous sens.


• Passez une dameuse à semelle en téflon pour ne pas rayer la surface des pavés

AU CAMEROUN :
Du fait de l’absence de maçons spécialisés dans la construction en terre, de
l’ignorance des maitres d’ouvrage et d’un manque d’information par rapport aux
normes à respecter au pays, on réalise peu de murs porteurs en BTCS ; ils sont en
général utilisés comme éléments de remplissage. L’appareillage couramment réalisé
est le montage en panneresse. Celui en boutisse est utilisé pour la réalisation de murs
épais (porteurs). La première assise est généralement faite de parpaings bourrés pour
éviter l’érosion des briques du fait de problèmes d’étanchéité de la dalle (par exemple

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quand on lave le sol). Les parpaings sont bourrés pour pouvoir supporter le poids des
briques (on a le comparatif poids : BTCS = poids de parpaing bourré).
Sont aussi réalisés des coffrages perdus notamment pour les poteaux. Cela
consiste à poser les briques comme un coffrage, avec l’espace du poteau au milieu ;
puis d’y verser le béton en ayant au préalable mis des armatures. Une autre contrainte
est l’absence d’industries proposant des BTCS stabilisés ou de vente de latérite.
Normes à respecter : le Cameroun n’est pas encore assujetti à avoir des normes
mais de façon générale nous avons le « document technique unifié » DTU 20 qui décrit
l’art de la maçonnerie traditionnelle de petits éléments. Nous avons également la norme
AFNOR d’octobre 2001 : « bloc de terre comprimée pour murs et cloisons »

III- OPPORTUNITES ET CONTRAINTES :


1) Opportunités :
Dans les zones équatoriales où les pluies sont abondantes, les intempéries
détruisent facilement les murs en terre, peu solides et mal isolés, réduisant ainsi la
durée de vie des habitations. Pour améliorer les conditions de vie, le bloc de terre
stabilisé est indispensable de par les multiples opportunités qu’il regorge.
Contrairement au BTC, l’acier, le béton et d’autres matériaux nous pouvons citer entre
autres divers avantages mécaniques, environnementaux, sociaux, culturels et
économiques que le BTC stabilisé apporte.
Ci-après, nous donnerons les avantages du BTCS par rapport à d’autres éléments
de construction.

 BTCS et BTC :
- Amélioration de la résistance à la compression
- Amélioration de la résistance à la traction
- Plus grande résistance à l’abrasion
- Diminution de la perméabilité
- Compacité plus élevée
- Plus grande résistance à l’humidité et donc aux intempéries

 BTCS et parpaing :
- Moins polluant
- Plus esthétique
- Plus compact
- Moins perméable
- Moins coûteux
- Meilleure régulation thermique
- Meilleure isolation phonique
Il est à noter que le ciment est pratiquement responsable de 5% de la pollution
mondiale. Du fait de sa faible utilisation pour la fabrication du BTC stabilisé, réduite
à 12% d’utilisation maximale, nous avons les avantages suivants :
- Une pollution réduite
- Une grande inertie dans l’échange de chaleur
- Favorisation du développement durable et cohésion sociale

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En plus des opportunités générales suscitées, au Cameroun l’on en dénombre
un grand nombre propre à ce pays représentant « l’Afrique en miniature ».
- Comme évoqué plus haut, la présence de 5 cimenteries au Cameroun permet
l’accès facile au ciment pour la stabilisation des BTCS
- On retrouve aussi beaucoup la sciure et ce dernier, faisant actuellement l’objet
de recherches pour la stabilisation, pourrait bien être utilisé localement et de ce
fait réduire les coûts de production des BTCS
- Il aide à loger des personnes ayant peu de revenus financiers

2) Contraintes :
Le BTC stabilisé ne possède pas seulement des avantages nous pouvons aussi citer
quelques inconvénients observés par rapport au BTC.
 Par rapport au BTC :
- Il est polluant, plus couteux (du fait de l’ajout de ciment, de chaux, de sable,
pouzzolane).
- Il nécessite obligatoirement une main d’œuvre plus qualifiée (du fait de sa mise
en œuvre qui demande une bonne formation).
- régulation thermique moins bonne
- moins confortable
- moins écologique

Au Cameroun, les principales contraintes proviennent de l’ignorance des gens ; et


du manque de formations poussées dans l’art de la construction avec les matériaux en
terre. Déjà la réglementation du Cameroun prévoit pour l’avoir des bâtiments publics
d’aller au maximum à R+1.

IV- POURQUOI ET COMMENT VALORISER LE BTCS AU


CAMEROUN :
1) Pourquoi valoriser le BTCS au Cameroun :
 C’est un régulateur thermique incontestable ; adapté dans les zones à
faible ou forte température climatique.
 C’est relativement moins cher de construire en BTCS (coût global) qu’avec
les produits importes car la matière première est trouvée partout sur le
territoire national.
 La valorisation et l’usage du BTCS par la population Camerounaise va
impacter positivement la situation économique du pays car, le
gouvernement dépense en milliards pour l’importation des produits de
construction. Par contre cet argent pourrait être utilisé pour financer les
projets.
 La matière première du BTCS est largement disponible dont le besoin de
sa valorisation, car avec sa les populations pauvres peut au moins avoir
les habitats.
 Développer ce secteur serait une source de création d’emplois qui aiderait
donc le gouvernement à réduire le taux de chômage.

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2) Comment valoriser le BTCS au Cameroun :
 Faire un suivi et une évaluation des organisations existants travaillant sur
la valorisation des matériaux locaux notamment le BTCS. Et si possible
en créer d’autres et augmenter leur champ d’action.
 En faisant les études pour améliorer les caractéristiques mécaniques
(traction, compression) des BTCS enfin d’avoir les BTCS durable.
 L’usage des BTCS dans les constructions majeures comme les logements
sociaux.
 Faire la publicité du matériau sur l’ensemble du territoire pour qu’il soit
connu
 Insérer des unités d’enseignement dans les séries techniques et
professionnelles qui portent sur le BTCS, sa fabrication et sa mise en
œuvre.

CONCLUSION :

Le Bloc de Terre Compressé et Stabilisé est un produit répondant parfaitement


aux enjeux et contraintes actuels connus dans le monde du bâtiment. Par sa simplicité
de mise en œuvre (maçonnerie classique), les BTCS peuvent constituer une solution
alternative aux habituels blocs de ciment creux et permettre ainsi de renforcer l’aspect
environnemental de l’opération en utilisant un matériau peu cher, résistant aux
contraintes de la majorité des projets, naturel en apportant des solutions sur le plan
de la gestion de l’humidité et de la qualité de l’air intérieur et surtout durable puisque
ne nécessitant que peu d’émissions de CO2 lors de sa fabrication et pouvant être
produit partout où la terre se trouve. Il revient donc à nous futurs ingénieurs de
valoriser ce matériau et en faire pourquoi pas le principal élément dans la construction
au Cameroun.

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BIBLIOGRAPHIE :

▪ Valorisation des briques de terre stabilisées en vue de l’isolation thermique de


bâtiments-PIERRE MEUKAM
▪ Formation, lancement de la production des blocs de terre comprimés et
préparation à la construction de six logements économiques à la cité verte de
Yaoundé-ONUDI et V.Rigassi Architecte
▪ http://passerelles.bnf.fr/reperes/terre _crue_01.php CONSTRUCTION EN
TERRE CRUE
▪ CONSTRUCTION EN TERRE CRUE : DISPOSITIONS QUALITATIVES,
CONSTRUCTIVES ET ARCHITECTURALES-Jehanne Paulus. 2015
▪ https://gelensetdouala.com/wp-content/uploads/2019/02/mon-memoire-
2.pdf mémoire sur BTC stabilisation par fibre végétale, au Cameroun
▪ www.agripo.net
▪ Geoluce.com
▪ BTC-ManueldeConception-Construction
▪ http://cratere.org/
▪ Biohabitat.free.fr
▪ www.initiativesclimat.org
▪ BTC-Elémentsdebase.pdf
▪ MIPROMALO-Service Construction
▪ YouTube

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