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UNIVE
FACULTE DE DRO
OIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
D
DEPARTEMENT GESTION
MEMOI
OIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Management
M et Administration d’Ent
ntreprise
Thème :
STYL
YLE DE MANAGEMENT,
PERFO
FORMANCE ET CULTURE
RE
D’ENTREPRISE
Cas du SOMACOU
Présenté par :
Mlle
le AINA ANDRIAMANANTSOA Sarah
Sous l’encadrement de :
ANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne
Mme RA
Maître de Conférences
ANNE
NEE UNIVERSITAIRE : 2012/2013
Date de soutenance : 08 Septembre 2014
VERSITE D’ANTANANARIVO
UNIVE
FACULTE DE DRO
OIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE
SOCIOLOGIE
D
DEPARTEMENT GESTION
MEMOI
OIRE DE MAITRISE EN GESTION
OPTION : Management
M et Administration d’Ent
ntreprise
Thème :
STYL
YLE DE MANAGEMENT,
PERFO
FORMANCE ET CULTURE
RE
D’ENTREPRISE
Cas du SOMACOU
Présenté par :
Mlle
le AINA ANDRIAMANANTSOA Sarah
Sous l’encadrement de :
ANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne
Mme RA
Maître de Conférences
REMERCIEMENTS
« Mon âme, bénis l’Eternel. Et n’oublie aucun de ses bienfaits! » Psaume 103 : 2
Gloire à DIEU tout puisant car c’est Lui qui nous a donné la force et le courage de réaliser ce
travail.
A tous ceux qui ont participé de près ou de loin pour la réalisation de ce modeste
travail.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS………………………………………………………………….. i
LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………….. iii
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………... v
LISTE DES FIGURES……………………………………………………………….... vi
INTRODUCTION……………………………………………………………………... 1
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS…………………………………………………………. 7
Section 1 : Description de la zone d’étude…………………………….........…… 7
Section 2 : Les approches théoriques…………………………………...………... 12
CHAPITRE II : METHODES…………………………………………………………. 24
Section 1 : Démarche méthodologique…………………………………………... 24
Section 2 : Recueil des données……………………………………………….…. 26
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I : LE STYE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE……………………………………………………………………….. 31
Section 1 : Le style de management……………………………………………… 31
Section 2 : La performance……………………………………………………….. 34
CHAPITRE II : LE STYLE DE MANAGEMENT ET LA CULTURE
D’ENTREPRISE.............................................................................................................. 41
Section 1 : La culture d’entreprise……………………………………………….. 41
Section 2 : Le style de management……………………………………..……….. 44
PARTIE III : DISCUSSION ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : DISCUSSION…………………………………………………………. 48
Section 1 : Le style de management……………………………………………… 48
Section 2 : La performance……………………………………………………….. 49
Section 3 : La culture d’entreprise………………………………………………... 52
CHAPITRE II : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET CONFIRMATION DES
HYPOTHESES…………………………………………………………………………. 55
Section 1 : Proposition de solutions……………………………………………… 55
Section 2 : Confirmation des hypothèses………………………………………... 63
CONCLUSION…………………………………………………………………………. 65
iii
AG : Assemblée Générale
AT : Accident de Travail
CA : Chiffre d’Affaires
CV : Curriculum Vitae
DE : Directeur d’Entretien
DU : Directeur d’Usine
LM : Lettre de Motivation
MO : Main d’Œuvre
MP : Matières Premières
OP : Ouvrier Professionnel
PK : Point Kilométrique
INTRODUCTION
L’entreprise est une entité complexe qui revêt à la fois une dimension économique,
humaine et sociale. D’un côté, elle est une unité de production qui transforme les intrants en
produit et service. D’autre côté, elle est une unité de répartition car elle partage la valeur
ajoutée créer entre les personnels, l’Etat, les associés et l’entreprise elle même. « L’entreprise
se définit également comme une collectivité, un groupe humain, des salariés qui
contribuent à la réalisation d’objectifs stratégiques communs »1. La dimension humaine et
sociale est indispensable pour gérer le travail des hommes dans l’entreprise. Les contraintes
proviennent de la nécessité de faire converger les objectifs de l’entreprise et les intérêts
individuels. Sur ceux qu’intervienne le dirigeant. L’identité de l’entreprise est le moyen de
faire converger les comportements, d’assurer la coopération et de proposer à l’extérieur une
vision unie et cohérente. L’identité est donc l’ensemble des éléments distinctifs de
l’entreprise tel que le logo, l’organigramme, le mode de commandement (style de
management), l’outil de production,…. Elle se relève dans la culture d’entreprise.
Actuellement, la culture d’entreprise est l’un des sujets majeurs en entreprise. Elle
n’est pas une nouvelle conception, elle a déjà existé depuis longtemps. La culture d’entreprise
peut être définie « comme un ensemble de postulats sur l’action collective. Ils s’expriment
dans différentes symboles : des mythes, des tabous, des rites, des héros qui renvoient à des
valeurs auxquelles les membres de l’entreprise croient. »2. La culture est donc propre à
chaque entreprise, elle la différencie des autres et cela se traduit dans toutes les situations de
la vie de l’entreprise : la façon de prendre des décisions (style de management), d’aborder un
marché, d’adopter une telle procédure ou de telle norme. Tout groupe de personne ayant
travaillé ensemble pendant quelque temps, toute organisation durable privée ou publique
finissent par secréter une philosophie, une série de tradition, un ensemble de mœurs. Tous ces
éléments, considérés dans leurs totalités, sont uniques en leurs genres et définissent
pleinement l’organisation, en la distinguant, des autres organisations. De ce fait, la culture
d’entreprise joue un rôle très important dans la vie de l’entreprise.
Dans le cas de Hewlett-Packard (HP) : sa culture se regroupe sous un titre général :
« l’esprit HP »3. L’esprit HP est un ensemble de ligne de conduite et d’action qui expriment
1
BALLAND S. et BOUVIER A.M, Management des entreprises, page 3
2
BALLAND S. et. BOUVIER A.M, Management des entreprises, page 3
3
TRUCHAN-SAPORTA Michel, Management des organisations, chapitre 11, Page 335
2
une conviction profonde : à savoir le fait du bon travail, le travail créatif que les employés
parviennent si on leur fournit un environnement favorable. Mais le tout est étroitement lié à la
tradition HP qui consiste à traiter chaque individu avec considération, avec respect et à saluer
la réussite individuelle. En fait, c’est une manière de penser et une façon de voir. C’est aussi
un sentiment d’appartenance à une équipe toute Hewlett- Packard (HP). Ce sentiment existe
c’est pourquoi les gens ont constaté que tout marche bien ainsi parce qu’il l’éprouve et le
manifeste. Ils sont convaincus que ce sentiment fait de Hewlett- Packard ce qu’il est. Par
ailleurs, une entreprise qui possède sa culture se différencie de celui qui ne possède pas sur sa
façon de résoudre son problème, de sa manière de diriger, et de sa performance.
La performance est une notion qui évalue le degré d’atteinte des objectifs. La notion
de performance a été d’abord utilisée dans le domaine du sport, puis dans celui de la
mécanique avant de s’appliquer aux organisations. Au début du XIXème siècle, le mot
performance a désigné les résultats obtenus par un cheval lors d’une course puis ceux d’un
athlète ou d’une équipe sportive. Et depuis le début du XXème siècle, il désigne également les
indicateurs chiffrés caractérisant les possibilités d’une machine. Tout au long du XXème
siècle, cette notion de performance a évolué, elle s’est élargie pour tenir compte d’une plus
grande variété de pratiques dans les entreprises et les autres organisations. Dans la plupart des
cas, le terme performance associe les deux premiers sens pour signifier le « résultat positif de
l’action ». Ainsi, une contre performance est un résultat médiocre. Quand le terme est utilisé
au pluriel (les performances de l’entreprise), le poids du succès est moins présent et l’accent
est mis sur l’aboutissement quelle que soit la valeur. Alors qu’au singulier (la performance),
le succès domine sur les résultats. Mais la performance peut aussi signifier l’ « action qui
mène au succès »4. Le succès ne se mesure pas qu’à postériori, il se construit tout au long
d’un processus de management qui définit et qui communique les résultats attendus. Il
spécifie les activités à accomplir, il contrôle les récompenses et les informations liées aux
résultats. Le mot performance est donc polysémique et ne prend son sens que dans son
contexte. A la notion d’atteinte des objectifs (efficacité) est venue s’ajouter la notion
d’efficience, puis avec le développement des théories liées à la valeur.
Quand au management, la façon de diriger est la principale source de développement
qui amène l’entreprise plus performante. C’est ce qu’on appelle le style de management. Ce
dernier est la manière de diriger une entreprise ou une organisation. Selon Henri Fayol 5,
diriger c’est Prévoir ou Planifier, Organiser, Commander, Coordonner, et Contrôler (PO3C).
4
MADDANI Martine et KARIM Saïd, Management et pilotage de la performance, pages 29
5
Ingénieur français (1841-1925).
3
Le savoir faire d’un manager sur la direction d’une entreprise a une influence sur sa
performance.
Ce qui attire nos attentions ici c’est de savoir l’écart de la performance entre deux
entreprises : l’une possède une culture et le vit et l’autre n’en possède pas. Tout cela nous
amène à s’orienter vers le thème : « Style de management, performance et culture
d’entreprise. »
Nous avons choisi comme zone d’étude la SOciété MAlgache de COUverture ou
SO.MA.COU. D’une part, le fait est que sa situation géographique nous convient. D’autre
part, c’est sa notoriété. Notre choix s’explique aussi par le fait qu’elle est la seule société qui
produit de couverture en coton à Madagascar.
Pour pouvoir analyser et étudier ce thème, il faut tout d’abord poser une
problématique : « Comment interagissent le style de management, la performance et la
culture d’entreprise ? » Pour répondre à cette question, il nous faut des hypothèses.
Premièrement, nous allons vérifier si la performance d’une entreprise dépend du style de
management adopté par le dirigeant. Deuxièmement, si la culture d’entreprise a un effet
sur la pérennisation de la performance de l’entreprise. Troisièmement, si le style de
management adopté par le dirigeant tient en compte sa culture d’entreprise.
L’objectif spécifique de ce travail est alors d’analyser la relation d’interdépendance
entre le style de management, la performance et la culture d’entreprise. Les objectifs globaux
sont d’abord, de contribuer au bon choix du style de management, ensuite de contribuer à
l’amélioration de la performance de l’entreprise, et enfin d’aider à la mise en place et à
l’amélioration de sa culture.
Ces objectifs nécessitent donc des activités à mettre en œuvre : c’est la formation du
dirigeant pour qu’il puisse prendre une meilleure décision à tout moment. En outre, la mise en
place des moyens de motivation qui ont un impact sur la performance de l’entreprise. Aussi,
la détermination ou l’amélioration de la valeur d’une entreprise. Finalement, la mise en place
d’un système de communication rapide et efficace. Du fait de ces activités suscitées, on
espère avoir beaucoup de résultats tels que la capacité du dirigeant à prendre une décision
efficace à un moment donné, l’efficience et l’efficacité de l’entreprise, la sensation de
l’importance de sa culture, la bonne circulation des informations inter service, l’assurance de
la pérennité de l’entreprise.
Pour la rédaction de ce travail, nous avons suivi la norme IMMRED. C’est l’acronyme
de l’Introduction, de Matériel et de Méthode, de Résultat, de Discussion et de
Recommandation. La matrice SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) ou
4
FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) est l’outil d’analyse des résultats
obtenues. La force est une ressource, un caractère du produit ou une organisation étudiée qui
sert à être mise en valeur. La faiblesse est une limite, un défaut ou « non compétence » d’un
produit ou d’une organisation qui va l’empêcher de parvenir au succès. Tandis que
l’opportunité est une situation favorable à une entreprise pour parvenir à se donner un
avantage concurrentiel sur le produit. Et la menace est une situation non favorable dans
l’environnement extérieur qui affecte l’évolution du projet de l’entreprise. L’analyse SWOT
est donc un outil d’analyse stratégique dont le but est d’analyser et de prendre en compte dans
la stratégie, à la fois les facteurs internes et externes en maximisant les potentiels des forces et
des opportunités et en minimisant les effets des faiblesses et des menaces.
Ce travail de recherche est donc divisé en trois grandes parties. Chaque partie contient
des chapitres, des sections, et des sous sections.
La première partie est MATERIELS ET METHODES. Elle définit dans son premier
chapitre les Matériels et dans son deuxième chapitre les Méthodes. Le chapitre Matériels
décrit l’entreprise étudiée telle son historique, ses missions et ses activités, son organigramme
dans sa première section. Sa deuxième section annonce les théories axées sur les mots clés du
thème à savoir le style de management, la performance et la culture d’entreprise. Le chapitre
Méthodes décrit la démarche méthodologique et le mode de recueil des données. La section
démarche méthodologique expose le processus de collecte des informations et la limite
d’étude. La section recueil des données décrit les méthodes de collecte des données tout au
long de la réalisation de ce devoir tel que l’entretien semi-directif6, les questionnaires et le
mode de traitement des données.
La deuxième partie est le RESULTATS. Elle représente les résultats obtenus par le
biais de l’entretien, des questionnaires et de l’observation. Elle a deux chapitres, la première
donne les résultats sur le style de management et la performance. La deuxième donne les
résultats sur les styles de management et la culture d’entreprise.
6
Cours méthodologie, 4eme année, année universitaire 2012-2013
5
valeur ou la détruisent. Les opportunités et les menaces sont les facteurs externes de
l’entreprise qu’elle ne peut pas contrôler. Le chapitre proposition de solution attribue des
suggestions pour améliorer le style de management adopté par le dirigeant pour renforcer la
performance et la culture de l’entreprise.
PARTIE I :
MATERIELS ET METHODES
6
Pour pouvoir mener à bien un travail de recherche, il faut avoir en premier lieu le Matériel et
la Méthode. Ils constituent donc la première partie de ce travail. Ils sont composés des
chapitres, des sections et des sous-sections. Le matériel représente le premier chapitre. Il
expose la zone d’étude qui est la description de l’entreprise visitée, les outils théoriques accès
sur le sujet qui sera à vérifier si elle correspond au fait pratique dans l’entreprise. Le deuxième
chapitre est la Méthode. Dans sa première section, elle décrit la démarche méthodologique,
qui combine le déroulement et les moyens nécessaires pour servir cette activité de recherche,
la limite de l’étude et les difficultés rencontrées. En deuxième section, la méthode de collecte
qui est la processus à suivre durant la collecte des informations, la méthode de traitement qui
expose la manipulation des données secondaires obtenue en résultats et les méthodes
d’analyse des données reçues au niveau de l’entreprise visitée et les autres informations.
Nous allons voir les contenus de ces chapitres.
7
CHAPITRE I : MATERIELS
M
Le matériel c’est
st l’outil, le moyen et les informations nécessa
saires pour servir les
résultats attendus. La premièr rise étudiée telle que
ière section consiste donc à présenter l’entrepri
on organigramme. La
sa mission, ses activités, sess produits ou ses services, sa structure ou son
deuxième section décrit les ooutils théoriques nécessaires concernant le sty
style de management,
la performance, et la culture d’entreprise.
Section 1 : Des
escription de la zone d’étude
1.1 L’historique
La SO.MA.COU est l’
l’acronyme de la SOciété MAlgache de COU
Uverture. Elle a été
crée le mois d’Octobre 19600 ddont le siège sociale était à Tanjombato. Ell
lle est une Société à
Responsabilité Limitée (SAR
RL) avec un capital de 13 200 000 Ariary aau début. Deux ans
après sa création, son sièg
ège social a été transféré à Ankadikely Ilafy, PK8 Route
d’Ambohimanga. La sociétéé S
SO.MA.COU a été fondée par la famille PO
POYET et la famille
MALSCH. Aujourd’hui c’est
st le successeur Alfred Joseph MALSCH qui
ui est à la tête de la
société (PDG). Les actionnaire
ires de la dite société sont composées de Malga
lgache et de Français.
Ce dernier est représenté parr la famille Malsch et les actionnaires Malgache
hes sont représentées
par la famille Ramanandraibee (de la Chocolaterie Robert et du groupemen
ent des exportations),
et de SONAPAR (SOciete NA
Ational de PARticipation).
Figure 1 : Répa
partition du part des actionnaires de la SOMAC
ACOU
famille MALSCHE
HE
famille
RAMANANDRAIBE
AIBE
SONAPAR
Source : Auteur
8
E-mail : somacou@moov.mg
Web : www.somacou.com
Tout d’abord, la société possède un hangar pour le stockage des matières premières
(MP). Pour la fabrication de couverture, ce sont les chutes de confection qui constituent les
matières premières. La transformation des MP commence dans l’atelier d’effilochage. Il
assure la destruction de la chute en bourrage puis les affiler. Après avoir passé dans l’atelier
d’effilochage, le produit affilé entre dans l’atelier de filature qui assure la transformation du
bourrage en fil fin (FFF). Ensuite, le fil fin obtenu est tissé dans l’atelier de tissage ; plus
précisément cet atelier assure la confection de la couverture. Puis, la couverture issue de
l’atelier de tissage est terminée dans l’atelier de finition. Cet atelier fait le gazage qui fait
apparaître les poils de couverture. Elle assure aussi le découpage de la couverture selon les
normes ou la dimension nécessaire, la mise en bordure et l’emballage du produit pour être
vendu ou stocké. La SOMACOU possède un Magasin Central et Vente ou MCV pour le
stockage des produits et pour les ventes en gros.
La mission « c’est la contribution apportée par l’entreprise pour répondre aux attentes
des différents groupes d’acteur ». Pour la société SOMACOU, sa mission principale est de
satisfaire les besoins des clients par la qualité des articles qu’elle produit.
La mèche à bougie : elle est nécessaire pour la fabrication de bougie. Elle est destinée
à l’entreprise qui fabrique des bougies à Madagascar.
Les produits pharmaceutiques ou sanitaires : ce sont le coton hydrophile, le
compresse gaze hydrophile et le coton carde. Les principaux clients sont les hôpitaux
et les pharmacies qui sont un peu partout dans l’île.
Le filé et le fil à coudre : ils sont utilisés pour la fabrication des vêtements comme le
tee-shirt. Ce sont les entreprises franches qui sont les utilisateurs primordiaux de ce
produit.
Linge de maison : ce sont les nappes de table tels que la nappe quadrillé, la nappe
coton peigné, la nappe basque, la nappe madras et la nappe coton teint. Les draps
comme le drap de lit et le drap Housse. L’enveloppe de traversin, la taie d’oreiller et la
housse de couette. Il y a aussi le couvre lit, le protège matelas et le protège oreiller
Les articles de salle de bains : comme la serviette, le drap de bains, le drap de douche,
le gant de toilette, le tapis de bains, le tapis de bidet, et la lingette. Ils sont en éponge
ou en Kandy.
Fil à tricoter : pour la fabrication des pull-overs
Autres : essuie tout, chamoisine, essuie vaisselle, essuie main, torchon vaisselle, et
serpillière.
DIRECTION
GENERALE
DU
SERVICE SERVICE SERVICE SERVICE
SERVICE SERVICE
PERSONNEL INFORMATI COMMERCI DE COMPTABIL SECRETARIAT
TRANSIT
ET PAIE QUE AL ITE
So
Source : service du personnel - 2014
Figure 4 : Organigramme
O du service ressources humaine
nes
DIRECTEUR
GENERAL
RESPONSABLE RH
EMPLOYE A
SEC
SECRETAIRE LA PAIE
Source : Auteur
12
Cette section représente les outils théoriques nécessaires pour servir cette activité de
recherche. Ils sont énumérés selon les mots clés du thème. Tout d’abord nous allons énoncer
les théories axées sur le style de management, ensuite sur la performance et puis sur ceux de
la culture d’entreprise.
1
Cours principe et technique de management, 4eme année, année universitaire 2102-2013
13
Nous avons choisi trois auteurs en management pour orienter ce travail. Nous allons
voir en premier lieu l’auteur R.Likert, en deuxième lieu la recherche de R.Black et J. Mouton
et en troisième lieu les idées de Tannem Baum et Schmidt.
équipe et choisit comme système de motivation la récompense. Les subalternes ont le droit de
présenter leurs doléances au près de leur chef supérieur hiérarchique. La communication est
donc à double sens : ascendante et descendante.
Le management participatif : ce type de management permet aux salariés de participer à
la gestion de l’entreprise. Il y a une décentralisation de certaines décisions. Les salariés sont
motivés sur la participation et sur l’intervention aux résultats de l’entreprise. Les salariés
contribuent à la prise de décision en formant une équipe. De ce fait l’esprit d’équipe est
fortement développer. Il y a libre circulation de l’information telle qu’ascendante et
descendante.
D’après R. Likert, il préconise le style de management participatif en raison de la
meilleure satisfaction des besoins des individus.
b) Selon BLACK et MOUTON
Intérêt porté
aux hommes 9 1 ,9 9,9
8
7
6
5 5,5
4
1 1,1 9,1
Intérêt porté
1 2 3 4 5 6 7 8 9 aux tâches
Source : http://www.pearltess.com/.../html
15
1,9 9,9
1,9 9,9
Le management Autocratie : ou Taylorien est fondé sur
5,5 l’autorité et l’obéissance. Le manager ne s’intéresse qu’au seul
élément quantitatif de la gestion de tâche de production et porte
1,1 9,1
peu d’intérêt aux attentes des individus.
1,9 9,9
Selon Robert Black et Jane Mouton, le style idéal est le style laisser-faire ou le
management du travail en équipe.
Type 6 : Le dirigeant présente le problème, il définit les limites, les paramètres et demande au
groupe de prendre une décision à l’intérieur de ses limites.
Type 7 : Le dirigeant laisse le groupe choisir avec liberté en tenant compte de ses contraintes.
Type 8 : Le dirigeant donne une autonomie de ses subalternes dans la définition du problème
et sur la prise de décision.
2
BALLAND Stephan, Management des entreprises, pages 109
17
3
MAADANI Martine, SAÏD Karine, Management et pilotage de la performance, page 28, hachette
19
Economique Value Added (EVA), mesure la création d’une valeur pour les actionnaires.
C’est la différence entre le résultat de l’opération et le capital investi.
4
GUERRERO Sylvie, Les outils des RH, indicateur du pilotage social, 2eme édition, Dunod, page 204.
5
GUERRERO Sylvie, Les outils des RH, indicateur du pilotage social, 2eme édition, Dunod pages 205.
20
Nombre de départs
Taux du turnover =
Effectif moyen
6
GUERRERO Sylvie, Les outils des RH, indicateur du pilotage social, 2eme édition, Dunod, page 215.
21
La politique salariale : c’est la masse salariale qui inclus les salaires, les commissions
et l’appointement, les congés payés, les primes et les gratifications, les indemnités et les
avantages divers, la cotisation sociale telle de la CNaPS et de l’OSTIE. La déclaration
annuelle comme l’IRSA et les autres impôts, les taxes et les versements assimilés (compte
641 et 645 du PCG 2005).
Rémunération :
De nos jours, le mot « culture d’entreprise » est très développé dans les entreprises.
Elle joue un rôle très important dans la pérennité et sur la performance de l’entreprise.
La culture d’entreprise peut être définie comme l’ensemble des éléments particuliers
qui expliquent les bases du fonctionnement d’une organisation. Elle « est un ensemble de
valeurs, de mythes, de rites, de tabous, et de signes partagés par la majorité des
intervenants. »7 Elle peut être inscrite dans une charte. La culture caractérise l’entreprise et la
distingue des autres dans son apparence, dans son standard d’efficacité et dans son traitement
des problèmes personnels.
7
BALLAND Stéphane, BOUVER Anne Marie, Management des entreprises, Dunod, page4
22
cultures. La culture d’entreprise ne peut pas être séparée de la culture nationale. Elle est un
capital immatériel de l’entreprise.
La culture d’entreprise joue un très grand rôle dans la vie d’une société.
Ce chapitre aide à cercler l’entreprise SOMACOU qui est notre zone d’étude. Il a
permis de donner une notion sur l’entreprise telle que son historique, sa mission et ses
activités, ses produits et son organigramme. Il indique les évènements vécus par l’entreprise.
Il nous fait connaître les théories axées sur le thème tel que les différents styles de
management, les indicateurs de performance dans quelques domaines, le rôle, l’importance et
la place de la culture dans une entreprise. Ces théories sont nécessaires pour pouvoir vérifier
la réalité pratique en entreprise.
24
CHAPITRE II : METHODES
Dans le deuxième chapitre, il y a trois sections. La première section rassemble la
démarche méthodologique, la limite d’étude et les difficultés rencontrées. La deuxième, le
recueil des données réunies, la description des informations reçues, la description de la visite
et le chronogramme de la réalisation. Le troisième, la description de la méthode de traitement
et l’analyse des données.
Le document dont on parle ici, c’est le document venant de l’entreprise étudiée. Dans
notre cas d’espèces, les données obtenues se présentent sous deux versions à savoir la version
numérique et la version sur papier. La version numérique est obtenue au service du personnel.
Elle nous a permis d’obtenir l’organigramme, les activités, les produits et le logo Couleur
Vanille, et l’historique de l’entreprise. En ce qui concerne la version sur papier, elle est
obtenue au sein du service commercial. Elle donne des informations sur les nombres des
clients, sur le CA et son évolution, sur les produits et les tarifs de l’opération collectivité.
Ce sont donc des informations primaires ou des informations brutes.
En complément des données issues des entreprises visitées qui sont les données
primaires, nous avons besoin d’autres informations concernant le thème. Nous avons utilisé
l’internet pour avoir plus d’informations. Elle est un outil de recherche qui permet d’accueillir
beaucoup d’informations sur le thème. Il permet d’obtenir différentes idées concernant le style
de management, la performance et la culture d’entreprise mais toutes les informations ne sont
25
pas fiables. Il est donc nécessaire de filtrer les informations obtenues pour que ce travail soit
fiable. Nous avons choisi de collecté les informations sur les données en format Pdf.
L’ouvrage est un moyen qui permet de collecter les informations sur les différents
livres. Il nous a permis de consulter les ouvrages des auteurs en management. Le livre est
tellement nécessaire parce qu’il donne la version originale des auteurs. Il est donc plus fiable
par rapport à l’internet.
Les informations reçues de ces deux moyens peuvent être classées parmi les
données secondaires.
Nous allons décrire dans cette sous-section les limites de l’étude et les difficultés
rencontrées pendant la réalisation de ce travail.
Pendant la réalisation de ce travail, nous sommes limités sur le thème et sur le moyen.
Concernant le mot clé du thème comme le style de management, nous avons choisi de cerner
l’étude sur la théorie de quelques auteurs tels que R. Likert, Black et Mouton, Tannem Baum
et Schmidt même s’il y a beaucoup d’auteurs qui ont de l’ouvrage sur le style de management.
Pour la motivation, la théorie est limitée sur les deux théories classiques d’Abraham Maslow
et de Mc Gregor. Concernant la performance, nous avons évoqué quatre indicateurs dans la
théorie, mais notre étude est limitée sur deux indicateurs à savoir la performance humaine et
la performance commerciale car les informations sur les deux autres performances sont
confidentielles. La limite sur le moyen s’apparaisse à cause de la manque de moyen financier,
nous sommes obligés de limiter le temps de surfer au cybercafé .Le prix de certaines
informations à l’internet coûte très cher et nous n’avons pas la possibilité d’y accéder.
Plusieurs auteurs ont des ouvrages concernant les mots clés du thème. Il est donc
difficile de choisir l’auteur de référence, dans les outils théoriques accès sur le sujet, parce que
chaque ouvrage a son importance. Autre que l’ouvrage, les informations sur internet sont très
nombreux, il est donc difficile de trier et de choisir les informations fiables. Quand à
l‘interview avec le responsable commercial, il y a une contrainte de temps car il est toujours
occupé, la collecte des informations est alors très difficile.
26
La section recueil des données évoque le mode de collectes des données tel que
l’entretien, les questionnaires et l’observation. Elle est donc la partie le plus délicat tout au
long à l’élaboration de ce travail.
Cette sous section constitue la plus importante du travail car c’est l’étape de l’entrevue
avec le responsable, la phase d’observation et le moment des questionnaires. Dans cette sous
section, il y a d’abord la description des informations, puis la description de la visite.
Pour pouvoir collecter des informations, nous avons effectué un stage au sein du
service du personnel de la SOMACOU. Ce stage nous a permis d’observer et de constater le
langage propre à ce service. Nous avons eu la chance de faire un entretien semi directif avec
le responsable du personnel et commercial. Ce type d’entretien a été efficace pour la collecte
des informations parce que nous pouvons orienter le responsable vers les informations que
nous avons voulues.
Après la collecte des informations, nous avons fait le triage des informations
reçues. Ce triage est fait manuellement car les employés enquêtés sont moins nombreux. Les
réponses sont catégorisées selon les mots clés du thème. Les informations concernant la prise
des décisions et la motivation du personnel sont rassemblées dans le style de management.
Les données qui ont des rapports avec la performance telles que la notion d’efficacité est
réunie en un. La valeur, le langage et les éléments constitutifs propres à l’entreprise sont
28
Les informations chiffrées telles que l’effectif et l’âge du personnel, les Chiffres
d’ Affaires par an et par client sont traités par le Microsoft Excel. Les réponses obtenues par
les questionnaires sont résumés sous forme de tableau.
Pour l’analyse des résultats, nous utilisons la matrice SWOT pour évoquer les
forces et les faiblesses de l’entreprise elle-même, ainsi que les opportunités et les menaces de
son environnement.
29
Conclusion partielle
La SOMACOU est une société malgache qui produit et vend des couvertures. Elle
produit aussi des linges de maison et des articles de salle de bains. Dans cette partie, nous
avons évoqué les théories concernant le style de management, la performance et la culture
d’entreprise. Cette théorie a exposé les différents styles de management selon les trois auteurs
de référence : R. Likert a défini quatre (4) styles de management, tandis que Black et Mouton
ont défini cinq (5) types de management, et Tannem Baum et Schmidt ont huit (8) types de
management. Les indicateurs de performance peuvent être analysés sous différents angles à
savoir la performance financière, économique, commerciale, humaine et sociale. Quand à la
culture d’entreprise, cette partie a exposé ses rôles et ses éléments composants.
Ainsi, cette première partie est nécessaire pour pouvoir situer ce travail. Il permet de
connaître les entreprises visitées, les théories à étudier, les moyens utilisés pour la collecte des
informations, les méthodes d’analyse et de traitement des données.
PARTIE II : RESULTATS
30
La présente partie exposera les résultats réels constatés au sein de l’entreprise que
nous avons visitée. Ce sont les résultats pratiques et les savoirs faire du service du personnel
et le service commercial. Nous exposerons en premier lieu les résultats concernant le style de
management appliqué par le dirigeant. Ils seront accompagnés par des résultats sur la
motivation. Ces résultats nous montrerons s’il y a des écarts entre la théorie et la pratique. En
second lieu, nous présenterons la performance de la SOMACOU, à savoir sa performance
commerciale et humaine. Cette performance sera mesurée par les indicateurs qualitatifs ou
quantitatifs. En troisième lieu, nous parlerons des résultats de la culture d’entreprise obtenus
par le biais des questionnaires et de l’entretien. Pour faciliter l’interprétation des résultats
issue des questionnaires, les réponses obtenues seront représentées sous forme de tableau.
31
Dans ce chapitre, nous allons exposer les résultats obtenus sur le style de management
pour pouvoir mesurer la performance de l’entreprise étudiée. Nous allons parler en premier
lieu le style de management et en second lieu la performance de l’entreprise.
Dans cette section, nous allons voir le type de management adopté par le dirigeant et
quelques responsables, puis voir les moyens de motivation utilisé par la SOMACOU.
ses besoins matériels. Il présente les commandes qu’il a enregistrées dans une journée, les
factures pro format établis, les commandes en grandes quantités ou de dimension spéciale qui
affectent le programme de production. En fait, tous les papiers commerciaux nécessitent
l’aval du dirigeant. Il demande aussi les matériels utilisés au bon fonctionnement de son
travail. A part cette petite réunion journalière avec le dirigeant, le responsable commercial et
celui de la production ont une réunion hebdomadaire. Cette réunion consiste à organiser la
production de l’entreprise et la commande obtenue au sein du service commercial.
Pour les décisions opérationnelles de chaque service, c’est le responsable qui prend la
décision.
Section 2 : La performance
Cette deuxième section émet les résultats sur la performance commerciale telle que le
Chiffre d’Affaires (CA), l’évolution du nombre des clients et la Part Du Marché (PDM). Elle
annonce aussi les résultats de la performance humaine à savoir les effectifs, le taux
d’absentéisme, et la rémunération.
D’après la théorie que nous avons évoquée dans le chapitre précédent, la performance
commerciale est mesurée par le Chiffre d’Affaires, le nombre de clients et son évolution et la
part du marché obtenue par l’entreprise.
Nous allons parler en premier lieu du nombre de client et son évolution. En général,
les clients de la SOMACOU se répartissent en trois catégories à savoir l’Utilisateur,
l’Hôtellerie et la Collectivité. Les clients classés dans l’Utilisateur sont les entreprises qui
achètent les produits de la SOMACOU pour leurs propres besoins. Durant l’année 2013, les
39,92% des clients sont représentés par les Utilisateurs. Ils sont nombreux, mais à titre
d’exemple : l’exploitant minier d’Ambatovy et de la Maki Company. Comme indique son
nom, les clients dans l’Hôtellerie sont les hôtels et ils se situent presque dans toute la grande
île. Ils représentaient les 22,20% des clients en 2013. Ce sont les grands hôtels comme
Andilana Beach à Nosy be el ville, Andilana hôtel à Toamasina, Ambositra hôtel à
Fianaratsoa, Auberge de la table à Tulear, Baobab hôtel à Morondava, Carlton Madagascar à
Antananarivo, Hôtel Le Baobab à Antsiranana et Zomatel à Fianarantsoa-Tulear. La
SOMACOU fournisse aussi les hôtels à l’extérieur tel que l’Hôtel L’Endormi à La Reunion,
Le Zalifat à Mayotte, Le Prince de Galle en France, et La Villa Sablon de Bruxelles. Enfin,
35
la Collectivité est manifestée par « l’opération collectivité » qui est organisée par le service
commercial pour les associations du personnel dans les entreprises. Pour l’année 2013, elles
représentaient les 37,88% des clients.
En bref, la répartition des clients selon les trois catégories se présente comme suit pour
l’année 2013.
UTILISATEUR
HOTELLERIES
COLLECTIVITES
Source : Auteur
SECRETARIAT : ATELCO :
- Recevoir tous les mails et les Commande : pour la dimension
dispache (commande, demande pro spéciale ou en grande quantité
format, divers,…..)
SERVICE EXPEDITION :
STANDART :
SERVICE COMMERCIALE : - Préparation de la
- Enregistrement de la
- Commande et demande commande
commande reçue et
de pro format - Livraison
distribution
TEINTURE :
Commande : pour la dimension
spéciale ou en grande quantité
Source : Auteur
Pour les quatre dernières années, l’évolution des clients s’est présentée comme suit
avec ses répartitions selon la catégorie existante.
350
300
Nombre du clent
250
200
UTILISATEUR
150
100 HOTELLERIES
50 COLLECTIVITES
0
ANNEE ANNEE ANNEE ANNEE
2010 2011 2012 2013
Source : Auteur
37
Nous allons prendre un par un selon les catégories des clients l’interprétation de leurs
évolution pendant les quatre dernières années. Pour les clients de l’Utilisateur, nous avons
constaté une augmentation de 4,72% en 2011 par rapport à l’année 2010. L’année 2011 -
2012, il y avait une augmentation de 51,98%. Pendant deux années successives, il y avait eu
une augmentation des clients même si notre pays traversait une crise économique, surtout
durant l’année 2012. Cette augmentation est due à l’entrant de l’exploitant minier. Par contre
durant l’année 2013, il y avait une diminution de 36,16% par rapport à l’année précédente.
Pour les hôtelleries, il y avait aussi une augmentation de 29,88% l’année 2011, et 10,62%
l’année 2012. Mais pour l’année 2013, il y avait une diminution de 12,8%. En ce qui concerne
la collectivité, il y a eu une augmentation de 6,58% et 16,05% pour l’année 2011 et 2012.
Néanmoins pour l’année 2013, il y avait eu une diminution de 1,06%. En général, il y a eu
une augmentation pour l’année 2011 et 2012 et une diminution pour l’année 2013.
Figure 10 : Evolution des chiffres d’affaires sur les quatre dernières années
0
2010 2011 2012 2013
années
Source : Auteur
D’après cette figure, on constate une forte croissance du CA entre les années 2010 et
2011. Pour l’année 2011, il y a une augmentation de 42 ,95% par rapport à l’année 2010 du
fait de l’entrée des exploitants miniers dans l’utilisateur. Pour l’année suivante, on voit une
augmentation de 2,44% du CA par rapport à l’année précédente. Par contre, il y a une
diminution de 17,28% sur le CA pour l’année 2013.
38
Sur le marché du textile, en général, la SOMACOU obtient à peu près les 25% du Part
du Marché (PDM) d’après l’entrevue avec le responsable commercial. Pour le reste c'est-à-
dire à peu près 75%, ce sont donc les concurrents qui occupent ce pourcentage. En réalité les
principaux concurrents de la SOMACOU sont les produits de l’importation comme le produit
chinois qui est un peu partout dans le marché local.
2.2. La performance humaine
Après la théorie que nous avons énumérée dans la première partie, la performance
humaine est mesurée par l’effectif et la structure d’âge du personnel. Pour notre cas d’espèce,
les personnels sont groupés en deux selon leurs contrats de travail à savoir le Contrat à Durée
Indéterminée ou CDI et le Contrat à Durée Déterminée ou CDD. Le CDI est pour les
personnels permanents ou matriculés de l’entreprise. Le CDD est pour les personnels
temporaires. Il est à noter que le nombre des employés à CDD varie d’un mois à un autre.
Effectifs
Permanent 358
Temporaire 80
Total 438
Source : Auteur
1
Loi n°2003-044, titre II, chapitre I, alinéa 8 du code de travail.
39
137
140
120
94
100
80 70
60 49
40 NO
NOMBRE
20 3 5 9
1
0
moin de 25 de 30 de 35 de 40 de 45 de 50 plus
de 25 a 29 a 34 a 39 a 44 a 49 a 54 de 55
ans ans ans ans ans ans ans ans
Source : Auteur
A
Année 2012 2013 2014
No
Nombre 24 23 25
Source : Auteur
employé. En cas d’absence accordé par le responsable hiérarchique direct, l’employé peut
faire une récupération d’heure en donnant au responsable de la paie ses heures récupérées. Le
taux d’absentéisme pendant le deuxième semestre de cette année se présente comme suit :
Source : Auteur
D’après ce tableau, on constate que les taux d’absences de ce semestre sont à faible
niveau. Ce résultat est le fait d’une déduction de salaire des heures d’absences. Donc les
employés évitent le plus possible de s’absenter.
Hiérarchie de salaire : le résultat qu’on présente ici c’est le résultat du salaire d’un
simple employé (le responsable et le directeur sont exclus). Ce sont eux qui représentent la
majorité du personnel de la SOMACOU (90% du personnel). Ils sont classifiés de M2< à
OP32.
La différence de salaire est peu entre les simples employés. De même entre le nouveau
embauchés et les employés qui ont plus d’ancienneté.
2
Classification du personnel au sein de la SOMACOU
3
Selon l’INSTAT, jms 2010, édition octobre 2011, tableau n°32, liste des activités occasionnées plus d’accident
41
Ce chapitre décrit les résultats obtenus sur la culture d’entreprise. Nous avons mis le
style de management dans ce chapitre à cause de la relation entre ces deux notions. La culture
d’entreprise est présentée par la réunion et les recrutements qui sont composantes du style de
management. Nous allons voir, d’abord, les résultats concernant la culture proprement dit puis
celle du style de management.
Source : Auteur
Parmi les 12 employés enquêtés, dont les trois sont des responsables, presque la moitié
des enquêtés ne savent pas ce qu’on entend par la culture d’entreprise. Et les 25% des
personnes enquêtés refusent de répondre à notre question. Seulement les 16,67% du personnel
connaissent la culture d’entreprise.
Tableau n°5 : Question n°02 : Votre entreprise possède t- elle sa propre culture ?
Source : Auteur
Notamment, la culture d’entreprise au sein de la SOMACOU, à part les 25% qui ne
répondent pas, les 41,67% enquêtés disent que la société ne possède pas sa culture. Parmi ces
41,67%, les 40% veulent instaurer la culture d’entreprise pour « qu’il y ait une fraternité et
42
une solidarité au sein de l’entreprise »4. Et les 60% disent « non » sans donnée aucune
explication. Et les 33,33% ont dit que la société possède sa propre culture. Les réponses
obtenues sur ceux qui ont accepté de répondre sont variées. Ce sont : « L’esprit d’équipe, la
visite de condoléance en cas de décès d’un travailleur, en donnant un linceul et une gerbe, la
distribution d’un paquet cadeaux avant noël ».5
1.1 La valeur
Source : Auteur
Sur la valeur de l’entreprise, la moitié répond qu’elles ont de la valeur dans la société
selon leurs perceptions. Les 25% disent qu’elles n’en possèdent pas et les 25% refusent de
répondre. Les résultats obtenues sont « l’esprit d’équipe, la solidarité, l’entraide, la fraternité,
la visite de condoléance, le respect ».6
4
Réponse de la question n°2
5
Réponse de la question n°2
6
Réponse de la question n°4
43
Le langage : Faisant suit à notre questionnaire sur le langage, les résultats obtenus se
représente comme suit :
Source : Auteur
Presque les 58,33% des employés disent non sur la question concernant le langage de
l’entreprise. Il y a toujours des personnels qui refusent de répondre et 16,67% seulement ont
répondu qu’il y a de langage dans l’entreprise.
Comme la valeur, la société ne dispose pas d’un langage commun. Par contre, chaque
service possède son propre langage. Prenant le cas du service du personnel, pendant la période
de stage, nous avons pu constater que ce service a son propre langage. Les employés de ce
service se communiquent par le numéro matricule du travailleur en indiquant un employé. Par
exemple, est-ce que « 2810 » est déjà arrivé ?
Pour le service commercial, ils se communiquent par « des thermes commerciaux - en
français ou en malgache »7 d’après le responsable. Ils se communiquent aussi par
l’abréviation. Par exemple « cc » pour indiquer la « Collectivité ».
Source : Auteur
7
Réponse de la question n°5
44
La plupart des employés répondent qu’ils ne mettent pas une tenue de travail. Les
33,33% disent qu’ils portent une tenue de travail : « pour la protection, la propriété, et
l’égalité ».8
Faisant suite à notre observation, tous les employés qui travaillent à l’intérieur de
l’usine portent des vêtements de travail : combinaison pour les hommes et tablier pour les
femmes. Le dos de la combinaison comporte le nom de la société et le numéro matricule du
travailleur. Mais le personnel du bureau et les employés du magasin d’usine ne portent pas de
tenue de travail.
Nous allons voir dans cette section les résultats sur la réunion et le processus des
recrutements au sein de la SOMACOU.
2.1. Réunion
2.2. Recrutements
8
Réponse de la question n°6
45
La socialisation des nouveaux embauchés est assurée par le service qu’ils viennent
d’intégrer. D’après notre enquête le processus de socialisation se déroulent comme suit :
- « Faire la présentation,
- Faire la description de tâche de chaque travailleur,
- Faire connaître d’une façon général les habitudes et les caractéristiques du
personnel pour qu’il puisse s’adapter à l‘ensemble de l’entreprise
- Faire la description de sa tâche, de sa mission et de donner les outils
nécessaires à son travail et l’accompagnement »9
9
Réponse du questionnaire n°9
46
Conclusion partielle
Cette partie a exposé les résultats obtenus au sein de la SOMACOU, sur son style de
management, sa performance et sa culture d’entreprise. Quand au style de management, le
dirigeant et quelques responsables adoptent le management consultatif et utilisent les moyens
de motivation positive (théorie Y de Mc Gregor). En ce qui concerne la performance, nous
avons choisi deux services pour connaître la performance de la SOMACOU à savoir la
performance commerciale et humaine. La performance humaine parce que l’homme est le
cœur de l’entreprise. Les indicateurs mesurant cette performance sont l’effectif, le turnover et
l’absentéisme, la rémunération ou la hiérarchie de salaire. La performance commerciale car
elle est un service clé de la société. Les mesures de performance sont le chiffre d’affaires
(CA), le nombre de client et son évolution, et la part du marché (PDM).
D’une part la présente partie consiste à analyser les résultats issus de la partie précédente,.
D’autre part, elle consiste à proposer des solutions aux problèmes rencontrés. Le chapitre
DISCUSSIONS est nécessaire pour bien situer le problème ou la difficulté rencontrée par
l’entreprise étudiée. Le chapitre RECOMMANDATION a pour but d’améliorer la situation
actuelle de l’entreprise par le biais des mesures d’accompagnement pour les points forts et
quelques suggestions pour les points faibles de l’entreprise. Pour analyser le résultat, nous
avons choisi comme outil d’analyse, l’analyse Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats
(SWOT) ou Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces (FFOM). Cet outil d’analyse
combine donc l’étude des forces et des faiblesses d’une organisation avec celles des
opportunités et des menaces de son environnement afin d’aider à la définition d’une stratégie
de développement. Le premier chapitre évoque l’analyse SWOT du style de management, de
la performance et de la culture d’entreprise. Le deuxième chapitre, émet les solutions
proposées. Et le dernier chapitre évoque la confirmation de l’hypothèse annoncée dans
l’introduction.
48
CHAPITRE I : DISCUSSIONS
Les forces et les faiblesses du management consultatif sont évoquées dans cette sous
section. Nous allons voir aussi les points forts et les points faibles du système de motivation
de la SOMACOU.
La prime d’ancienneté est efficace dans le cas actuel de la société car la plupart des
employés sont tous anciens. Mais pour les jeunes ou les nouveaux embauchés, cette méthode
de motivation est moins efficace.
(Théorie Y)
La motivation peut être une menace pour un employé si elle est basée sur la sanction.
(Théorie X)
Section 2 : La performance
Cette section annonce l’analyse SWOT de la performance commerciale et humaine de
la SOMACOU.
Concernant l’opération collectivité, on peut dire que les forces de la SOMACOU sont
le tarif spécial pour tous ses articles, la livraison gratuite, et la facilité de paiement. Cette
dernière est l’une des facteurs qui motive le personnel à participer à l’opération collectivité
mais le montant d’un million d’Ariary (1 000 000 Ar) à atteindre bloque quelques fois
l’opération. Prenons le cas des petites entreprises qui ont un effectif réduit (environ une
dizaine de personnes), elles ne peuvent pas atteindre cette somme, mais elles sont intéressées
sur les produits de la SOMACOU. Elles ne peuvent pas donc bénéficier cette facilité de
paiement et ne participe pas à l’opération. Or, s’il y a dix entreprises qui font des achats de
500 000 Ar, la société bénéficiera un montant de 5 000 000 d’Ar (10 entreprises x 500 000
Ar= 5 000 000 Ar). Alors, il ne faut pas négliger les achats effectués par les petites
entreprises.
Sur les coloris des articles, la SOMACOU dispose beaucoup de gamme de coloris.
Elle a 12 coloris sur les articles de linge de maison et de salle de bains. Le problème qu’elle
rencontre c’est que pendant la période d’hiver, la section teinture n’arrive pas à produire
toutes les gammes de coloris qu’elle dispose. Or, la commande du client dépend de la couleur
de l’article, si le couleur n’existe pas en stock, le client pourra annuler sa commande. De
même pour la disponibilité des dimensions des articles vendues à la SOMACOU. Un
problème se pose si le client annule la commande et qu’il refuse de l’échanger, la société sera
obligée de le rembourser. Mais s’il accepte d’échanger l’article, le problème est résolu. Le
remboursement de l’argent reçu marque l’incompétence de la société. Le non satisfaction
d’un client entraînera donc la diminution du CA réalisé et à la prochaine fois cette société ne
pourra plus s’intéressé à l’opération. Il ne faut pas oublier que si l’on perd un client, on perdra
dix autres clients et si un client est satisfait, on aura dix nouveaux clients.
conduit au non conformité des articles livrés. Ce qui entraînera l’annulation définitive de la
commande et affectera le CA réalisé par l’entreprise pour la prochaine fois. Alors, nous
pouvons dire que, l’incapacité du service de la production ou de l’expédition est assumée par
le service commercial. Quelques fois la coupure de courant entraîne aussi l’instabilité de
programme de production.
D’un côté, on peut dire que la force de la SOMACOU est l’ancienneté de la plupart de
ses employés qui signifient qu’ils ont beaucoup d’expériences et aussi du professionnalisme
dans leurs travails. Mais de l’autre côté, on peut dire aussi que l’ancienneté du personnel a sa
faiblesse : « l’habitude »par exemple, face à un problème X, la solution est forcement Y.
Alors face à un problème extraordinaire, ces employés manquent de volonté, de force et de
courage pour le résoudre. C’est dût à leurs âges.
Face au futur recrutement, la société peut saisir l‘opportunité d’embaucher des jeunes
qui sont expérimentés sur le marché de travail.
On peut dire que le vieillissement de l’employé est une menace dans le travail car face
à la nouvelle technologie, il sera difficile pour eux d’apprendre les nouvelles méthodes dans le
domaine du travail. L’utilisation de nouveau matériel pourra entraîner des stress pour eux
pendant le jour de travail et cela les démotive.
L’existence d’une culture d’entreprise telle que la valeur contribue à une vision
commune à tous les salariés qui composent l’entreprise. Tandis que le manque d’une valeur
commune dans une société fait naître une dispersion entre les employés. Et cela conduit à la
détermination de leurs façons, de la valeur de l’entreprise. Alors, ils n’y a pas de cohésion du
personnel car ils n’ont pas une vision commune. La culture d’entreprise aussi caractérise sa
spécificité et son savoir faire vis-à-vis de l’entreprise concurrente, c’est ce qu’on
appelle « Esprit maison ». Elle peut aussi être bénéfique à la mobilisation du personnel et à
son efficacité. Mais une culture forte et peu évolutive peut devenir une contrainte importante
puisqu’elle rend difficile tout changement. Elle permet aussi d’augmenter la compétitivité et
la performance de l’entreprise. Les nouveaux employés s’alignent plus rapidement sur les
employés déjà en place parce qu’ils entendent moins de versions différentes sur les objectifs
et les pratiques de l’entreprise.
Il se peut qu’un individu refuse les valeurs de l’organisation et décide de rester sur ses
convictions. Il ne sera jamais mobilisé par le discours de l’entreprise.
53
Le langage est l’un des moyens qui facilite la circulation des informations au sein d’un
service et au sein de l’entreprise tout entier. Pour le service du personnel, l’appellation par le
numéro matricule facilite la désignation d’une personne puisque deux personnes peuvent
avoir le même nom.
Le symbole est exprimé par le port de l’uniforme ou le vêtement de travail. Il est donc
facile de distinguer le personnel de l’entreprise et les étrangers. Pour le cas de la SOMACOU,
le port de l’uniforme est réservé aux employés qui travaillent à l’usine. Cette tenue de travail
porte le logo de la société et cela signifie qu’ils appartiennent aux groupes et à la philosophie
de l’entreprise. Ce port de logo signifie aussi qu’ils sont fiers d’être membre de l’entreprise.
Quant au processus de recrutement, on dira que sa faiblesse est l’intervention des deux
responsables sur le choix du candidat. Puisque si le candidat retenu par le responsable du
personnel ne convient pas au responsable du poste vacant, l’étape de la sélection va prendre
une longue durée.
Jusqu’à maintenant, la SOMACOU n’a pas encore une valeur commune. Elle peut
saisir l’opportunité de déterminer sa propre valeur commune. Concernant le langage, chaque
service peut renforcer ses langages, et peut les faire connaître par les autres services et les
nouveaux entrants.
refuse les valeurs de l’organisation. Le conflit entre le personnel à l’intérieur d’une structure
peut amoindrir l’efficacité de la culture d’entreprise. En effet, si le climat social de
l’entreprise est mauvais, et que l’information n’est pas diffusée, la culture d’entreprise ne
pourra pas assurer à elle seule la cohésion du groupe.
La culture trop forte, presque totalitaire peut provoquer des réactions fortes chez les
salariés, qui peuvent y avoir une tendance de manipulation psychologique. Ceci peut tout
d’abord diviser l’équipe de travail et entraîner des conflits des salariés.
Ce chapitre a montré l’analyse fait aux résultats obtenus. L’analyse a été faite sous
deux étapes. La première étape se focalise sur les forces et les faiblesses de la SOMACOU.
La deuxième étape est orientée sur l’analyse de l’environnement externe à l’entreprise et
qu’elle ne peut pas le maîtriser. Ce sont donc les opportunités et les menaces.
55
Ce dernier chapitre annonce des suggestions sur les points faibles et les menaces de
l’entreprise. Il donne des mesures d’accompagnement pour les points forts et l’opportunité
qu’elle a. La première section est la proposition des solutions telle que le management
participatif, le système de motivation par la rémunération et la formation, la réorganisation
inter-service, l’étude des besoins de client et le renforcement de la valeur de l’entreprise.
- Il apporte la satisfaction des besoins de chacun aussi bien que les dirigeants et les
salariés.
- Il accorde une plus grande autonome aux salariés.
- Il vise une égalité des chances de la reconnaissance des salariés ainsi que le respect de
chacun et l’estime de soi.
- Il implique évidemment la participation des salariés, cela permet donc une fusion des
différents points de vue pour ainsi rechercher des solutions optimales aux problèmes
posés et avoir l’accord des salariés par rapport aux objectifs. Cette performance et
cette efficacité accrue rend l’entreprise apte à s’adapter rapidement, à améliorer sa
réactivité par rapport à un marché, à maitriser le pilotage des actions, à mettre en
1
http://www.entreprendre.ma/Management participatif a1956 html....consulté en août 14
56
œuvre rapidement ses décisions et enfin à augmenter sa productivité étant donnée qu’il
augmente l’efficacité des équipes. Il est l’un des facteurs qui réduit le taux
d’absentéisme.
« La rémunération ». Chaque entreprise doit établir une grille de salaire et définir les
augmentations en tenant compte de la loi sur l’équité, le budget de l’entreprise, l’équilibre
interne et la rémunération externe des concurrents.
1.2 La performance
La réorganisation interne et l’étude des besoins des clients sont les mesures
d’accompagnement nécessaire pour améliorer la performance commerciale de la SOMACOU.
La gestion de planning de recrutement et de carrière est réservée pour la performance
humaine.
1.2.1 Performance Commerciale : forte réorganisation
interne et étude des besoins de client
La SOMACOU est une société qui produit et vend des couvertures, de linge de
maison, il est donc nécessaire de se focaliser sur ces deux services. Le service clé de la
société est le service commercial et celui de la production. Notons que les activités du service
commercial dépendent des activités de service de production et d’expédition parce que si l’un
de ces services ne fonctionne pas vraiment, le service commercial rencontrera un problème. Il
faut donc bien s’organiser.
Il ne faut pas oublier que « les clients sont Roi », il faut donc satisfaire leurs besoins.
Avant le lancement d’une production d’un article ou la teinte d’un tissu, il faut faire de
« l’étude des besoins du client ». Cette étude est faite à partir des bases de données que la
SOMACOU a eu pendant les quatre dernières années. Prenant par exemple la couverture, si
on veut connaître la couverture la plus acheté par le client, on utilise la statistique de vente de
couverture (base de données) effectuée pendant les quatre dernières années. On pose la
question : quel est la couverture la plus acheté et sa coloris ? C’est à partir du résultat issu de
cette étude qu’on oriente le lancement de la production de couverture. Prenons par exemple
que la couverture en laine intéresse beaucoup plus les clients. Il faut le produire beaucoup
plus que les autres articles.
ATELCO :
Commande pour la
dimension spéciale ou en
grande quantité
- Accord du client
- Préparation article et
pour la commande
couleur disponible
Source : Auteur
Sur la livraison, il faut faire un planning de livraison pour qu’il n’y ait pas de retard
de livraison. Ce planning se fait en fonction de distance à parcourir (loin ou près de l’usine),
en fonction de la situation géographique (Nord, Sud, Est, Ouest), et l’urgence de la commande
(première heure, entre midi et 14heures ou après midi).
« Les clients sont Roi ». Il faut donc satisfaire ses besoins, c’est la raison d’être d’une
entreprise. Il est à noter que même si on a la qualité de produit, mais le service offert est
mauvais, cela affecte la performance de l’entreprise, et détruit son image.
Pendant la période d’hiver, la SOMACOU doit lancer une publicité sur la masse
media, mais il faut faire des études sur le choix de media. D’abord, il faut recueillir toute les
informations concernant la publicité de chaque media. Ensuite, la société fera son choix selon
60
Il est préférable de rouvrir un magasin au centre ville qui pourra présenter les articles
de la SOMACOU et aussi de chercher des magasins qui pourront les vendre pour que tout le
monde puisse en bénéficier
Pour savoir le positionnement des produits de l’entreprise sur le marché, il faut faire
une analyse de la matrice BCG (Boston Consulting Group).
2
Cours GRH, 4éme année, année universitaire 2012-2013
61
Cela est en fonction de la précédente étape. Si l’écart est inferieur à zéro (écart < 0)
l’organisation a une surcharge de coût inutile, et il procède donc à la réduction de l’effectif,
ou le travail à temps partielle et même au licenciement. Si l’écart est supérieur à zéro (écart >
0), il y a une surcharge de travail donc il faut procéder au recrutement, à la promotion,
transfert ou à la rétrogradation.
On doit donc faire des gestions de carrière. On fait l’analyse en se posant la question
« Qui pourra remplacer qui ? » en tenant en compte le savoir faire, le dynamisme,
l’intelligence.
Pendant l’hiver, c’est la haute saison de la société, il faut inciter les employés à faire
des heures supplémentaires ou des travaux de nuit. Pour avoir une disponibilité des articles et
satisfaire le besoin des clients, il faut utiliser le maximum possible d’élément humain pour
augmenter le profit de l’entreprise (style 9.9 de Black et Mouton). Ce type met en exergue la
stratégie gagnant-gagnant, car, d’un côté les employés qui font des heures supplémentaires
obtiennent une augmentation de salaire et de l’autre côté la société obtient beaucoup de
profits. Ce n’est pas seulement la motivation en numéraire ou en nature qui augmente le
rendement d’un employé mais aussi les éléments de nature psychosociale notamment
l’influence du groupe, l’importance de l’information communiquée. Par exemple,
l’information sur l’objectif à atteindre par rapport à sa capacité journalière ou hebdomadaire.
Cela permet à l’employé de définir son propre objectif.
Pour conclure, il est à noter que le personnel est « le cœur de l’entreprise », il est
donc nécessaire de maintenir et de motiver le personnel pour assurer le développement de
l’entreprise.
Lorsque tous les membres de l’entreprise adoptent des valeurs communes, ils
s’identifient à l’entreprise. De ce fait, les personnels défendront mieux l’entreprise car ils la
considèrent comme une collectivité à laquelle ils appartiennent. Puisque la société ne produit
pas seulement mais vend aussi, il est préférable d’offrir un service de qualité par la mise en
place d’une valeur : « offrir la qualité totale du service rendu ».
62
Il est donc important de définir une valeur commune pour la société. En partant du
règlement intérieur de la société, on peut tirer les valeurs. Par exemple : « Respect, Equité et
Fraternité ». Pour que la valeur soit perçue par le personnel, il faut commencer par les
responsables. Pour les nouveaux embauchés, c’est au moment de la signature de son contrat
qu’on lui donne sur papier les valeurs à respecter dans l’entreprise.
Pour le service expédition, pour qu’il soit plus performant, il faut mettre une valeur à
ce service comme « la livraison à temps ».
Quant au management participatif qui incite la participation des salariés sur la prise de
décision et sur le résultat de l’entreprise, nous avons pu conclure que le style de management
est l’un des facteurs qui amène l entreprise à être performante. En effet, la considération de
l’employé l’aide à se sentir responsable et à faire un maximum d’effort possible. De ce fait, la
performance de l’entreprise augmente automatiquement car le cœur de l’entreprise
fonctionne bien. On peut alors dire que la première hypothèse est validée.
Faisant suit aux résultats obtenus dans la deuxième partie de ce travail, la société ne
possède pas ni de valeur commune ni de langage propre, donc le style de management adopté
par le dirigeant ne tient en compte de la culture d’entreprise. La troisième hypothèse est donc
erronée dans notre cas d’espèce.
Conclusion partielle
La SOMACOU peut saisir tout les marchés nationaux et même les marchés
internationaux. L’arrivé des nouveaux concurrents sur les offres pour les entreprises ou pour
les associations du personnel qui stimule l’achat groupé sont les menaces pour la société.
CONCLUSION
Toute entreprise quelque soit sa taille, forme un sous groupe social composé
d’individu appartenant à une ou plusieurs cultures nationales, régionales et professionnelles.
Pour assurer la cohérence de cette mosaïque, l’entreprise a besoin de créer une identité
collective, qui deviendra le point de repère de tous ses membres. Au fur et à mesure que
l’entreprise se transforme en institution, elle tend à développer une culture d’entreprise qui est
l’élaboration d’un système à la fois culturel, symbolique et imaginaire. Toute entreprise a une
culture spécifique, élaborée au long de son histoire.
Le concept de culture d’entreprise n’est pas récent. Depuis longtemps les chefs
d’entreprise ont cherché à créer un «esprit maison » caractérisant la spécificité de leur savoir-
faire vis-à-vis des entreprises concurrentes. Dans cette ligne d’idée, la culture d’entreprise
permet à un établissement de se démarquer de ceux qui l’entourent, cependant, ce concept
touche l’intérieur même de l’entreprise. L’entreprise est, en effet, une zone de conflits et de
tensions entre plusieurs cultures professionnelles, régionales, voire nationales. Cette
communauté économique et sociale hétérogène a besoin de cohérence pour fonctionner de
façon optimale. La culture d’entreprise contribue à une vision commune de tous les salariés
qui composent cette communauté.
La culture d’entreprise, aussi appelée culture organisationnelle, se résume en un
ensemble d’éléments qui définissent son fonctionnement, son identité, son esprit unique par
rapport à ses concurrents. Elle repose sur plusieurs composantes informelles partagées par
l’ensemble des collaborateurs. Il s’agit entre autre des valeurs communes (éthique,
convivialité, respect de l’environnement, sens de l’engagement…), des rites, des codes
vestimentaires et de langage, des méthodes de travail, ou des faits marquants liés à
l’entreprise.
La sélection du personnel permet d’assurer une conformité au sein de l’environnement
interne, et donc un meilleur engagement. La formation des employés permet de s’introduire et
de comprendre complètement la culture de l’entreprise, afin d’assurer une homogénéité des
opinions.
En effet, l’adhésion du personnel à la culture d’entreprise est un gage de succès pour
une organisation. Cette adhésion des employés permet entre autres de susciter l’engagement,
la motivation et améliore les performances de ces derniers. En plus, attribut non négligeable,
66
elle permet de faciliter la collaboration des employés aux changements qui surviennent au
sein de toute organisation. Pour y arriver, il est important de recruter du personnel dont les
valeurs s’apparentent à celles de la mission de l’organisation.
Ainsi, il faut savoir distinguer la culture et l’image de l’entreprise. La notion entre la
culture et l’image de l’entreprise a une confusion sur sa perception. Ces deux notions ont la
différence et en même temps ont une liaison. L’image est une manière pour les publics de
percevoir l’entreprise. Ces publique sont des consommateurs, des investisseurs et des salariés.
La culture est la composante interne de l’entreprise, tandis que l’image se projette à
l’entreprise elle-même que les publics ne perçoivent que les reflets. C’est pourquoi, l’identité
collective de l’entreprise est vécue en tant que culture à l’intérieur et en tant qu’image à
l’extérieur.
En bref cette partie est nécessaire pour pouvoir cerner et déterminer notre domaine
d’étude. Elle a aidé à connaître les outils théoriques. Elle est donc la base de notre travail de
recherche.
du personnel a permis de connaître son style de management. Nous avons pu déterminer que
le style de management adopté par le dirigeant est le management consultatif. Ce type de
management est aussi adopté par le responsable du personnel et celui du commercial. Il
évoque aussi une certaine communication, un échange, et un partage. Ce management
consultatif donne un peu de responsabilité aux collaborateurs. Quant à la motivation, le
responsable a choisi d’inciter les employés par les moyens de motivation positive et ces
employés bénéficient les besoins physiologiques, les besoins sécuritaires et les besoins
sociaux.
La prise en compte de la culture au sein d’une entreprise fait partie des nouvelles
tendances actuelles auxquelles des nombreuses entreprises de toutes tailles se lancent. Elle a
aussi son rôle sur la performance de l’entreprise.
En bref, dans notre cas d’espèce, la société ne tient pas compte la culture d’entreprise.
Elle ne possède pas de valeur commune à l’entreprise. C’est pourquoi notre suggestion est de
s’orienter sur la mise en place de la valeur. Et aussi d’instaurer la valeur pour l’entreprise tout
entière, et pour quelques services.
Ce travail de recherche tient donc une place très importante sur la vie de l‘entreprise
car il donne plus d’information, et plus d’explications sur la mise en place de sa culture. Elle
évoque aussi le rôle que joue la culture au sein d’une entreprise.
L’entreprise est à la fois une dimension matérielle et une dimension humaine qui
constituent notamment le manager et les subordonnées. Le rôle du manager selon
Drucker « c’est de fixer des objectifs, d’organiser le travail, de motiver et communiquer,
68
d’établir des normes de performance et de former les équipes »1. Et par cela le manager tire le
meilleur de ses collaborateurs pour augmenter le niveau de la performance de l’entreprise. En
d’autre terme, c’est de rendre l’entreprise plus efficace et plus efficiente. Le management a
beaucoup évolué en passant de l’autorité et l’obéissance à une vision beaucoup plus humaine.
Le style de management est donc approprié à chaque situation
En réalité il n’y a pas de mode de management idéal et universel, mais cela dépend de
la période que traverse l’entreprise. Par contre le style de management les plus appréciés par
la plupart des auteurs est le management participatif ou le « le style laisser-faire ». Adapter ce
type de management améliorera et augmentera la performance de l’entreprise, puisqu’il donne
plus de responsabilités aux salariés et ces derniers pourront définir leurs propres objectifs pour
atteindre l’objectif global de l’entreprise. De ce fait, l’entreprise sera plus performante.
A part la culture et le style de management, quels sont les facteurs déterminants qui
peuvent influencer la performance de l’entreprise ?
1
Cour de Principe et technique de management, 4émé année, année universitaire 2012-2013
VII
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
• SILEM A, « Encyclopédie de l’économie et de gestion », 592p.
• MARTINET A.C, SILEM A, « Lexique de gestion et de management », 8éme édition,
Dunod, 625p.
• BALLAND Stéphan, BOUVIER Anne-Marie, « Management des entreprises »,
Dunod, 149p.
• DIRAND C, FILI, A.HENAULT J. F, « culture d’entreprise »
• GUERRERO Sylvie, « Les outils des RH », 2éme édition, Dunod, p 201-249.
• JEAN-MAURICE Esnault, « Encyclopédie de gestion », chapitre 39, design de
l’organisation, p823.
• MARTINE Maadani, KARINE Saïd, « Management et pilotage de la performance »
Hachette supérieur, 155 p.
• TRUCHAN-SAPORTA Michel, « Management des organisations », Nouveau
horizons, DeBoeck université, p96-115, p156- 167, p194-221, p334-359.
• KUBR Milan, « Le conseil en management », 3émé édition, 876p.
• VINARD Pierre, « Les grands principes du management » 26p.
COURS
WEBOGRAPHIE
Annexe 3 : QUESTIONNAIRES
X
SF SUPER NOVA X X
SF MINI SAMBA X
SF SAMBA X X
SF KILT X X X
SF EXTRA BICOLOR X X X
SF TANAMASOANDRO X X X X X X
SF ACRYL UNIE X X X X
SF BAYADER X X X X
SF COTON LUXE X X X X
SF SUPERCRYL X X
DF COTON LUXE X X X X
DF MARTINE X X X X
DF MALACRYL CARREAUX X X X X
DF ACRYLOR X X X X
DF LAINE KILIMANJARO X X X X
(550)
DF CEDRAT X X X X X
XI
Annexe n°2 : Tableau. 32. Liste des activités occasionnées plus d’accidents
Source : INSTAT, jms 2010, édition Octobre 2011, tableau n°32, liste de l’activité occasionnée plus
D’accident
XII
Annexe n ° 3 :
□ OUI □ NON
Si oui, pour quelles raisons ?
Si non, pourquoi ?
6. Donnez-vous de sanction aux employés ?
□ OUI □ NON
Si oui, comment faite vous ?
□ OUI □ NON
Si oui, lesquelles ?
XIII
□ OUI □ NON
Si oui, pourquoi ?
3. Comment mesurez-vous votre performance :
□ OUI □ NON
(Définition théorique : La culture d’entreprise est un ensemble des éléments
particuliers qui explique les bases du fonctionnement d’une organisation. Elle est un ensemble
des valeurs, de mythes, de rites, de tabous et de signe partagés par la majorité des
intervenants.)
2. Votre entreprise possède t- elle sa propre culture ?
□ OUI □ NON
Si oui, pouvez-vous les dires
Si non, voulez-vous les instaurer ?
□ OUI □ NON
XIV
□ OUI □ NON
4. Possédez- vous de valeur ?
□ OUI □ NON
Si oui, pouvez-vous le dire ?
5. Disposez-vous de langage propre à votre entreprise ou à votre service ?
□ OUI □ NON
Si oui, pouvez-vous les dire
□ OUI □ NON
Si oui, pour quelles raison ?
□ OUI □ NON
9) Comment procédez-vous à l’arrivé d’un nouveau employé dans votre service ?
XV
CHAPITRE II : METHODES…………………………………………………. 24
Section 1 : Démarche méthodologique et limite de l’étude…………… 24
1.1 Démarche de l’étude………………………………........................ 24
1.1.1 Documents…………………………………………………... 24
1.1.2 Internet et ouvrages….……………………………………… 24
1.2 Limite de l’étude et difficulté rencontré………………………….. 25
1.2.1 Limite de l’étude…………………………………………… 25
1.2.2 Difficulté rencontré………………………………………… 25
Section 2 : Recueils des données……………………………………….. 26
2.1 Méthode de collecte des données………………………………… 26
2.1.1 Description des informations………………………………. 26
2.1.2 Description de la visite…………………………………….. 27
2.2 Méthode de traitement et analyse des données…………………… 27
XVI
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE I : LE STYE DE MANAGEMENT ET LA PERFORMANCE 31
Section 1 : Style de management……………………………………... 31
1.1 Management consultatif…………………………………… 31
1.2 Motivation : physiologique, sécurité et sociaux…………… 32
Section 2 : La performance…………………………………………... 34
2.1 Performance commerciale………………………………….. 34
2.2 Performance humaine……………………………………… 38
CHAPITRE II : LE STYLE DE MANAGEMENT ET CULTURE
D’ENTREPRISE………………………………………………………………… 41
Section 1 : Culture d’entreprise……………………………………..… 41
1.1 La Valeurs…………………………………………………... 42
1.2 Langages et Symboles………………………………………. 43
Section 2 : Style de management……………………………………… 44
2.1 Réunion……………………………………………………... 44
2.2 Recrutement……………………………………………….... 44
PARTIE III : DISCUSSIONS ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : DISCUSSIONS……………………………………………….. 48
Section 1 : Le style de management…………………………………… 48
1.1 Force et faiblesse……………………………………………. 48
1.1.1 Management consultatif………………………………. 48
1.1.2 Les moyens de motivation……………………………. 49
1.2 Opportunité et Menace………………………………………. 49
1.2.1 Management consultatif………………………………. 49
1.2.2 Les moyens de motivation……………………………. 49
Section 2 : La performance…………………………………………..… 49
2.1 Force et faiblesse…………………………………………….. 49
2.1.1 Performance commerciale……………………………. 49
2.1.2 Performance humaine………………………………… 51
2.2 Opportunité et Menace………………………………………. 51
2.2.1 Performance commerciale…………………………..... 51
2.2.2 Performance humaine……………………………...…. 51
Section 3 : La culture d’entreprise……………………………………... 52
3.1 Force et faiblesse…………………………………………….. 52
3.1.1 Valeur, Langage et Symbole………………………..… 52
3.1.2 Réunion et Recrutement……………………………… 53
3.2 Opportunité et Menace………………………………………. 53
3.2.1 Valeur, Langage et Symbole………………………..… 53
3.2.2 Réunion et Recrutement……………………………… 54
CHAPITRE II : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET CONFIRMATION DE
L’HYPOTHESES………………………………………………………………. 55
Section 1 : Proposition de solutions………………………………….…. 55
1.1 Style de management………………………………………… 55
1.1.1 Management participatif……………………………….. 55
1.1.2 Motivation du personnel : formation et rémunération…. 56
1.2 La performance………………………………………………. 57
1.2.1 Performance Commerciale : forte réorganisation interne et
étude de besoin de client, étude de concurrent……………… . 57
XVII