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RAPPORT

DE
STAGE
Du 19/08/19 au 13/09/19

DROMARD Louise

École Nationale Supérieure d’Architecture


STRASBOURG
L1 2018/2019
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SOMMAIRE

Remerciements

Introduction

I.L’entreprise BOILLOD

II.Le bois et ses atouts

III.L’ouvrier dans l’entreprise BOILLOD

IV.Mes missions

a. Le stage à l’atelier

b. Le stage sur chantier

V.OBSERVATIONS

Conclusion

Sources

Annexes

a. Description détaillée des tâches

b. Présentation des outils

c. Glossaire

d. Extrait de la convention, attestation et évaluation

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REMERCIEMENTS

Je souhaite tout d’abord remercier Monsieur BOILLOD Yvon d’avoir accepté de


m’accueillir comme stagiaire au sein de son entreprise.

Je remercie ensuite Marine BOILLOD, qui, tout au long du stage m’a


accompagnée et pris le temps de suivre les démarches nécessaires pour qu’il se
déroule bien.

Mes remerciements à l’équipe pédagogique de l’école et aux responsables de la


formation pour m’avoir apporté l’aide théorique et pratique (semaine des métiers
chez les Compagnons du devoir) nécessaire au bon déroulement du stage.

J’adresse également mes remerciements au chef d’atelier Damien FALLET qui m’a
intégré parmi les ouvriers de l’atelier et transmis son savoir.

Enfin, un clin d’oeil à tous les salariés avec qui j’ai travaillé en chantier, Valentin
VIEILLE, Jérémy FIGARD, Lucas PATTON, et Yannick SIMON pour l’accueil
chaleureux et les conseils prodigués tout au long de mon stage.

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INTRODUCTION

Élève de première année de licence à l’École Supérieure Nationale d’Architecture de


Strasbourg, j’ai effectué mon stage ouvrier au sein de l’entreprise Boillod Construction
Bois à Orchamps-Vennes (Doubs 25, Franche-Comté) d’une durée de 4 semaines.

J’ai choisi cette entreprise car sa localisation me convenait d’un point de vue pratique et
surtout que son domaine d’activité m’attirait.

Je me suis donc présentée le lundi 19 aout 20l19 au matin. J’ai été accueillie par la
commerciale qui m’a alors conduit à l’atelier et confié au chef d’atelier, Damien FALLET.

Ce stage m’a permis de découvrir pour la première fois le coeur du domaine du gros
oeuvre qui m’était alors inconnu. Il a été l’opportunité de percevoir la façon dont une
entreprise s’exerce à lier différents acteurs afin de mener à un bien un projet constructif.

Le stage avait pour but due nous mettre sur le terrain afin de comprendre et enrichir nos
perceptions dans le bâtiment pour en apprendre plus sur notre futur métier d’architecte.

I. L’ENTREPRISE BOILLOD
Charpentier de formation, Monsieur Yvon Boillod a créé
BOILLOD CONSTRUCTION BOIS en 1993. Domiciliée
à ORCHAMPS VENNES (25390), son entreprise est
spécialisée dans le secteur d'activité de la construction
de maisons individuelles mais elle l’est aussi dans les
bâtiments professionnels et agricoles. Elle réalise des
constructions bois sur toute la Franche Comté et sur les
départements limitrophes. L’entreprise complète ses
activités avec des agencements intérieurs, de type
tournerie, escaliers et plus généralement tout ce qui concerne la menuiserie et
l’ébénisterie.

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QUELQUES CHIFFRES

Effectif: entre 35 et 40 salariés

Capital : 600 000€

Chiffre d’affaire en 2017: 5 134 700,00 €

LES PRINCIPAUX POSTES

Les principaux postes sont occupés par :

Yvon Boillod: directeur financier, commercial, marketing, des ventes

Christophe Vieille: directeur des achats

Marine Boillod: commerciale

Damien Falet: chef d’atelier

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II. LE BOIS ET SES ATOUTS


L’ossature bois est un choix qui répond à une certaine
conscience environnementale et à la recherche de bien-être. Cet élan vers la construction bois
grandit au fur et à mesure que la population devient plus sensible à l’écologie. Le bois répond à
de nouvelles exigences en matière d’environnement, de confort, de répartition des espaces, de
circulation intérieure, du durabilité, d’économies d’énergies, de rapidité de mise en oeuvre sur le
chantier.

ATOUTS D’UNE MAISON À OSSATURE BOIS

- DURABILITÉ ET ÉCOLOGIE

Le bois est un matériau sain et naturel qui réduit naturellement la consommation d’énergie. Le gaz
à effet de serre est moindre. C’est également un matériau local, renouvelable et certifié (PEFC et
FSC). Il se recycle de plusieurs manières et ne pollue pas.

- HUMIDITÉ FAIBLE

L’humidité est faible dans les maisons en bois par rapport à un autre type de construction et le
bois est un matériau naturel respirant. Il réduit la condensation et fait baisser le taux de maladies
des animaux. C’est pourquoi l’entreprise construit aussi des bâtiments agricoles dans la région. Il
offre une bonne qualité d’air.

- ISOLANT THERMIQUE

Dans les territoires du Doubs et du Jura soumis au climat continental, le bois est choisi pour ses
qualités d’isolant thermique, bien supérieur au béton et à l’acier. Il offre ainsi aux habitants une
réduction d’énergie importante en hiver et une certaine fraicheur en été.

- ISOLANT PHONIQUE:

La construction bois se démarque aussi grâce à son isolation phonique malgré une faible
épaisseur de murs (30 cm sans les finitions intérieures comptant 5cm de plus).

- RÉSISTANCE AU FEU

Contrairement aux idées reçues, le bois offre une brande longévité et une résistance au feu. Il
transmet la chaleur moins vite que le béton ou l’acier.

- CRÉATIVITÉ

Très prisé par les architectes, le bois peut revêtir différentes apparences et offre une grande
liberté à la création.

De plus, qui dit maison ossature bois ne signifie pas pour autant chalet. Les murs extérieurs
s’habillent autant de bois que de crépi ou parement. L’aspect extérieur relève uniquement des
choix du client, c’est une question de gout.

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- CONFORT

La maison à ossature bois est aussi innovante, résistante et modulable. Elle apporte une
sensation de confort aux habitants ainsi que de la convivialité, du bien-être. Elle offre aussi de
l’esthétique et de la fonctionnalité. Le bois est un matériau chaleureux.

- CHANTIER DE COURTE DURÉE

La construction bois est une technique qui permet une durée de chantier plus courte comparée à
une maison de type maçonnerie. La construction se relève facile et rapide car toutes les pièces
de l’ossature sont fabriquées à l’atelier: panneaux muraux, charpente, toiture, isolation et
étanchéité, bardages, portes et fenêtres. Il ne reste plus qu’à assembler le tout en chantier et ainsi
le travail restant est plus facile. Cette phase est la plus spectaculaire de la construction car il faut
moins de 3 jours pour assembler les murs, les cloisons et la charpente pour que la structure ait
pris place. Les travaux intérieurs peuvent donc commencer rapidement.

Le bois est un matériau intéressant dans la construction. Il permet des frais d’entretiens limités et
c’est une construction légère.

LE BOIS DANS LA RÉGION

Ce n’est pas un hasard si la société est implantée dans les reliefs de la région car celle-ci est
réputée pour ses grandes forêts de résineux. En effet, les montagnes du Jura sont peuplées de
sapins et d’épicéas réputés pour être parmi les plus qualitatifs d’Europe. Le climat continental,
l’altitude, le relief composent un cadre d’exception pour une croissance lente et régulière des
arbres. Les résineux une très belle résistance mécanique.

C’est précisément avec ces bois issus des forêts jurassiennes PEFC gérées durablement que
Boillod Constructions Bois élabore chaque maison. Une matière naturelle locale de premier choix
pour des habitations locales.

Les grumes sont pour l’essentiel transformées par la Scierie RHD de Fournets-Luisans, tout à
côté d’Orchamps Vennes. Séchés, les débits parviennent aux ateliers et sont retravaillés à la
demande sur les machines à commande numérique en fonction de leur future destination.

Le constructeur spécialiste de l’ossature bois et le scieur ont ainsi établi un partenariat étroit basé
dur la confiance, le service, la réactivité et la qualité de la matière première proposée.

La région, et plus précisément le Haut Doubs est donc un cadre idéal pour construire des
maisons autrement.

III. L’OUVRIER
- LES LOCAUX

L’entreprise dispose de deux bâtiments.

Le premier comprend les bureaux et un atelier destiné principalement à la menuiserie. On y trouve


les machines à bois, un stockage de matières premières, une réserve des consommables, le
garage des camionnettes.

Le deuxième bâtiment construit plus récemment comprend l’atelier de montage, l’atelier de


découpe du bois ( machine K2i), l’atelier de zinguerie.

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- LES VÊTEMENTS

L’entreprise fournit à tous ses employés des habits de travail et de sécurité : un casque, un gilet
de sécurité, des chaussures de sécurité, un casque anti bruit, une polaire, un sweet, un pantalon,
un short, des vêtements de pluie (pour le chantier), plusieurs tee-shirts au nom de la société.
C’est à mon gout une très bonne disposition de l’entreprise en mettant tout le monde sur le même
pied d’égalité. De plus, chacun peut s’habiller en fonction de la température et des intempéries.

- LES OUTILS

Comme je l’ai dit précédemment, l’entreprise détient une très large gamme de matériel électro
portatif et d’outils, renouvelée régulièrement pour offrir aux ouvriers les meilleures conditions de
travail. Les ateliers disposent de machines appropriées à toute tâche, et les camionnettes sont
toutes équipées d’outils.

- LES RÈGLES DE SÉCURITÉ

Chaque atelier et chaque camionnette dispose de sa propre armoire à pharmacie contenant tous
accessoires de premier secours.

Malgré un réel effort pour minimiser la manipulation des pièces lourdes ou faciliter leur transport
grâce à des chariots, des transpalettes ou des monte-charges, l’effort physique est néanmoins
nécessaire. Des méthodes permettent de limiter les TMS (troubles musculaires squelettiques).
L’entraide entre ouvriers en est une, réduisant ainsi au maximum la sollicitation du dos. De plus, à
l’atelier, les ouvriers disposent de « tables » pour assembler les murs permettant ainsi d’atténuer
l’effort physique. Or quelques accidents se sont déjà produits lors de la descente des tables car
« sauter » entraine parfois des entorses aux chevilles et abime les genoux.

En chantier, les échafaudages sont dotés de barrières pour limiter le risque de chute. Le port de
casques anti bruit est recommandé lors de certaines tâches. De plus, lors de la construction de la
maison en chantier, le casque est obligatoire en cas de chute d’éléments importants.

Toutefois, j’ai constaté qu’aucun des ouvriers ne portait de chaussures de sécurité car ils jugent
ces chaussures inconfortables et non pratiques pour travailler. Ils optent plus pour de bonnes
chaussures de randonnée dans lesquelles ils se sentent plus à l’aise.

- LE CONFORT

Les notions de confort et de sécurité sont voisines. Il a été défini des zones de confort et
d’atteinte pour les postes où le travail s’effectue avec les mains.

Concernant les repas du midi, une salle est à disposition avec une cuisine pour déjeuner.
L’entreprise se fait livrer des repas provenant du restaurant du village pour ceux et celles qui
désirent manger sur place mais il est possible d’amener son repas. Cet avantage permet de ne
pas perdre du temps à rentrer chez soi et limite le risque routier du moment que le temps de pose
du midi est de courte durée. Les ouvriers de chantier disposent d’une pause plus longue pour leur
permettre de prendre leur repas au restaurent tous les midis.

Concernant les sanitaires, des toilettes sont présentes vers la salle dédiée aux repas et donc vers
l’atelier de menuiserie mais il n’y en a pas dans l’autre bâtiment, et par conséquent dans l’atelier
de montage où je me trouvais. Il en est de même pour les points d’eau. C’est un peu embêtant
lorsqu’on est une fille.

- LES VÉHICULES

L’entreprise fournit des véhicules aux salariés. Ils disposent en général d’une camionnette par
binôme qui est équipée de matériel utile aux chantiers. Il y a également des camions de convoi

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exceptionnel pour transporter les murs des maisons. Un manitou, une nacelle, un transpalette et
d’autres engins viennent compléter le parc de matériel.

- LES HORAIRES

Les horaires diffèrent selon les salariés et leur poste.

À l’atelier, les horaires sont du lundi au jeudi soir de 7h à 12h et de 12h45 à 16h30. Une pause de
15 minutes est autorisée le matin pour boire un café et la pause de midi dure 45 minutes. Le
vendredi la journée se termine à midi.

En chantier, les ouvriers commencent leur journée à 7h et ont une pause de 1h le midi mais pour
eux la journée se termine à 17h15 sur le chantier. Ils doivent ramener leur camionnette ensuite à
l’entreprise. De même qu’à l’atelier, la semaine prend fin le vendredi à midi.

En hiver, les horaires peuvent varier suivant les intempéries et les ouvriers rattrapent leurs jours
plus tard dans l’année. À l’inverse, les heures supplémentaires sont récupérées par des jours de
congés.

- LE SALAIRE

Des disparités de salaires existent au sein des ouvriers. Il y a les ouvriers spécialisés (OS), les
ouvriers qualifiés, hautement qualifiés... Un rapport de hiérarchie assez faible dans le milieu des
ouvriers, comparé à celui du chef d’atelier. Tous les ouvriers sont considérés au même plan, sous
la tutelle du responsable.

Les ouvriers nouvellement arrivés sans qualification démarrent avec un salaire équivalent au
SMIC. Ensuite les salaires augmentent avec l’ancienneté et l’expérience acquise. Des primes sont
aussi prévues, représentant souvent un mois de salaire.

LES RELATIONS DE TRAVAIL

Les ouvriers dont la moyenne d’âge avoisine les 30 ans s’entendent bien de façon générale car
habitant le même secteur. Les ouvriers sont bien considérés par les membres du bureau avec qui
ils sont en contact direct, je n’ai pas ressenti de supériorité de la part des gens du bureau à leur
égard. La pause du midi les rassemble autour de la table et chacun s’exprime librement. Quant
aux relations avec la direction, je n’ai pas eu l’occasion de m’en faire une idée.

IV. MES MISSIONS

LE STAGE À L’ATELIER

Les différentes tâches que j’ai effectué en atelier avec le chef Damien sont:

- DES CLAUSTRAS:

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Le claustra est une clôture ajourée qui a pour but de se protéger du regard extérieur et
ainsi préserver l’intimité. On retrouve souvent ce type de barrières dans des lotissements, là où
les maisons sont assez proches les unes des autres. J’ai aidé Damien à les assembler et mon rôle
était de visser les éléments entre eux.

- MURS À OSSATURES BOIS

Les murs se montent en différentes étapes. Il suffit de monter dans un premier temps le
squelette du mur, c’est-à-dire les montants du mur, puis clouer des plaques d’OSB dessus.
Ensuite il faut agrafer la laine de bois: l’isolant servant aussi de de pare-pluie. Et enfin il s’agit de
lambourder sur la laine afin de pouvoir ensuite barder.

J’ai participé à la création de plusieurs murs.

- BARDAGE

Le bardage constitue la dernière phase dans la construction des murs: c’est le revêtement
de façade. L’entreprise reçoit généralement du bardage provenant de Sibérie se présentant en
grandes planches de 4mètres de longueur. Il s’agit de les fixer sur le lambourdage bout à bout les
unes à près les autres horizontalement. La chute en extrémité de façade est réutilisée pour la
rangée supérieure et ainsi de suite. Cette tâche a été pour moi la plus difficile car il faut réfléchir,
calculer, et ne pas faire trop de chutes.

- PETIT MUR ASSEMBLÉE SEULE

Le chef d’atelier m’a confié de réaliser un petit acrotère seule. J’ai douté et vérifié
plusieurs fois pour être sûre de ne pas me tromper. J’en suis assez fière car Damien m’a fait
confiance et m’a considéré comme un ouvrier.

LE STAGE SUR CHANTIER

Les deux dernières semaines, j’ai effectué mon stage sur chantier. Le chantier consistant à re-
isolé une maison au Nord de la maison, j’ai enlevé le bardage existant sur la maison et le crépit
puis j’ai remis de la laine de verre et de la laine de bois avec mes collègues. Puis nous avons
lambourdé et bardé sur la partie supérieure de la maison.

Le stage et mes tâches effectuées m’ont vraiment plu, c’est pourquoi j’ai jugé nécessaire de vous
faire part de ce que j’ai appris en détaillant mes missions en annexe même si le ressenti est ce
que vous attendez le plus.

V. OBSERVATIONS
J’ai observé des difficultés entre les différents phases, c’est-à-dire entre les attentes du client et
la pose finale chez ce dernier. J’ai eu le cas notamment avec les claustras. En effet, le dessinateur
ayant mal compris ce que le client voulait, les plans et ainsi les barrières n’ont pas été réalisées
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comme il le fallait. Les ouvriers de l’atelier ont donc dû recommencer le travail mais un autre
problème est apparu lors de la pose en chantier. Le relevé des mesures n’avait pas été effectué
correctement et par conséquent il y avait 10 centimètres de trop sur la longueur totale des
barrières. C’est pourquoi, nous avons du raccourcir le portail pour être juste en longueur. Les
ouvriers n’aiment pas recommencer leurs taches et quelques tensions sont apparues. De plus, les
planches d’une travée manquaient en chantier lors de la pose et une petite querelle s’est
déclenchée entre le chef, le menuisier, les ouvriers de l’atelier et du chantier pour savoir ce qu’il
s’était passé. J’ai constaté également que le personnel du bureau a du mal à reconnaitre ses torts
et la faute est souvent imputée au personnel de l’atelier plutôt qu’à celui du chantier.

Mon atelier ne fabrique pas les claustras; mais le retard de l’autre atelier, chargé habituellement
de cette fabrication a contraint mon l’atelier de montage à s’en charger. Ce qui peut peut-être
expliquer en partie les «  ratés  ». Néanmoins, une certaine entraide existe entre les différentes
équipes, provenant de la bonne entente entre tous. Cet esprit de solidarité est la clef pour offrir un
travail de qualité.

J’ai remarqué aussi que les dessinateurs du bureau font preuve d’une réelle disponibilité envers
les ouvriers de l’atelier. L’atelier dispose d’un téléphone et c’est pourquoi, au moindre doute ou
problème concernant les plans, ils peuvent appeler les dessinateurs. Si le problème ne peut se
résoudre par téléphone, les dessinateurs n’hésitent pas à descendre à l’atelier. Cette réactivité est
à mon sens très importante pour un travail efficace et de qualité. La bonne coordination entre les
membres de l’entreprise est essentielle.

La mise à disposition du matériel peut provoquer des incidents. Par exemple, les ouvriers avaient
besoin de cloueurs supplémentaires en chantier pour le bardage et nous faisions aussi du
bardage en atelier. Or, nous n’avions plus qu’un cloueur en atelier pour six personnes puisque les
autres en avaient emprunter. Cette après-midi là, j’ai balayé l’atelier pour m’occuper et le chef
Damien est allé aider à d’autres taches. Ce genre d’incident est une perte de temps pour
l’entreprise et pour cause, un manque d’organisation.

En comparant l’atelier et le chantier, j’ai trouvé que le travail était plus difficile sur chantier. En
effet, même si les taches sont quasiment les mêmes. À l’atelier on travaille à plat, sur des tables
faites pour que le travail soit facilité. Or, sur le chantier, visser, clouer, agrafer nécessitent plus
d’effort physique car les postures de travail sont très souvent moins adaptées. De plus, les
conditions météorologiques constituent un facteur très important . Le matin, il faisait très froid, et
l’après-midi, nous avions chaud alors travailler à l’atelier est un confort car offrant des
températures stables. Les ouvriers m’ont fait part de leur expérience sur chantier l’hiver. J’ai
compris que travailler dans des conditions hivernales est très éprouvant physiquement et donc
moralement.

Enfin, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de femmes parmi les ouvriers. Je pense comprendre
pourquoi : le travail requiert certaines compétences et aptitudes dont une femme ne dispose pas,
ou du moins pas suffisamment, comme la force physique. Certaines pièces en bois sont très
lourdes et j’ai constaté qu’il m’était impossible de les soulever, ce qui limite l’autonomie.
Toutefois, les ouvriers ont réussi à faire la part des choses dans le sens où ils ne m’ont pas
confronté à mes limites en m’imposant le port de charges trop lourdes pour moi. Au contraire, ils
m’ont donné l’impression de me considérer comme leur égal, sans distinction de genre. À aucun
moment, je n’ai été victime de blagues sexistes ou de remarques désobligeantes; tous m’ont
témoigné le plus grand respect.

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CONCLUSION
AMBIANCE

Le premier point me venant à l’esprit concernant mon stage est la sympathie des ouvriers qui
m’a particulièrement touché. Il y avait une bonne ambiance et je ne me suis pas sentie
discriminée parce que j’étais une fille. Ils s’entendent tous bien globalement entre eux. Ils m’ont
intégrée très rapidement et m’ont confiée des tâches que je me suis employée à de réaliser au
mieux. J’ai appris plein de choses grâce à la disponibilité de chacun et je suis fière d’avoir pu
participer aux tâches des ouvriers sans me sentir comme un poids pour eux. Je ressors
aujourd’hui très contente de cette expérience.

LOCAUX

L’entreprise dispose de bâtiments spacieux et de grande propreté. J’ai ressenti que l’entreprise
respecte ses ouvriers qui le lui rendent bien en maintenant les locaux rangés et nettoyés. Je
sens que l’entreprise veille au confort des ouvriers afin qu’ils réalisent dans les meilleures
conditions le travail attendu. On a envie d’y travailler. Ce fut mon cas : chaque matin fut un
plaisir pour moi de m’y rendre car je m’y sentais bien. Par ailleurs, les bâtiments dégagent une
impression de grandeur et de richesse offrant au passage un coté rassurant.

Or, le point négatif est qu’il n’y a pas de chauffage dans les ateliers et les ouvriers doivent
s’adapter à la température. Mais des bâtiments de telles superficies seraient très difficiles voire
impossibles à chauffer ou à climatiser et engendreraient de trop grosses dépenses.

BOIS

Mon attirance pour le bois née avant le stage s’est confirmée. Le bois est un matériau agréable,
sain, propre et beau. C’est un vrai plaisir de le travailler d’autant plus que l’arbre est un
matériau vivant qui a un passé, un vécu. L’entreprise Boillod construit de très belles réalisations
et confère ainsi à l’arbre une seconde vie respectueuse. La maison étant le plus souvent le
projet d’une vie pour chacun d’entre nous. Je suis très heureuse d’avoir pu toucher de si près
ce matériau.

REGRETS

Je regrette tout de même de ne pas avoir eu l’occasion de voir les murs d’une maison se
monter en chantier. J’aurais bien aimé découvrir sur chantier la maison que mes mures allaient
former. J’ai ainsi un sentiment d’inachevé car je n’ai malheureusement pas pu dérouler le travail
jusqu’au bout. Techniquement, j’aurais aimé voir comment s’assemblent les murs entre eux
d’une maison, comment ils sont sont scellés dans les fondations et l’organisation que
l’assemblage sur chantier exige.

Je suis un peu déçue également de ne pas avoir rencontré un client ayant commandé une
maison. J’aurais voulu assister à une réunion de chantier afin de mieux comprendre les
interactions entre les différents acteurs de la construction. Il en est de même évidemment avec
le fait que je n’aie pas non plus eu l’occasion de croiser un architecte.

DÉCOUVERTES

Ce stage a été pour moi une réelle découverte des métiers du bâtiment. J’ai eu l’opportunité de
découvrir les métiers de charpentier, menuisier, couvreur, zingueur et la pratique sur chantier.
Cette expérience m’a permis de comprendre l’organisation et le fonctionnement d’une
entreprise, de connaitre les conditions de travail de l’ouvrier, « d’être sur le terrain ». Elle m’a en
quelque sorte familiarisée avec le monde professionnel. De plus, le stage m’a permis de
développer des compétences telles que le travail en équipe, l’autonomie, le sens de la pratique,
l’écoute, l’entraide, le respect de l’autre, l’intérêt, la ponctualité et la vie en communauté. Je me
suis testée face à certains problèmes et imprévus présents souvent sur chantier et atelier.

Cette expérience m’a donné l’envie de retourner pour un job d’été dans le domaine du gros
oeuvre de façon à continuer son apprentissage en parallèle de mes études d’architecture.

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ANNEXES

A) TACHES DURANT LE STAGE

STAGE A L’ATELIER

Comme évoqué précédemment mon stage s’est scindé en


deux périodes: une première de deux semaine en atelier et la
seconde de deux semaines en chantier.

Durant les deux premières semaines en atelier, j’ai eu


l’occasion de voir plusieurs étapes de la construction de
murs destinés aux maisons à ossature bois ainsi que des
barrières et des planchers.

Le premier jour, les ouvriers de l’atelier étaient en train


d’assembler des claustras.

Le claustra est une clôture ajourée qui a pour but de se


protéger du regard extérieur et ainsi préserver l’intimité. On
retrouve souvent ce type de barrières dans des lotissements,
là où les maisons sont assez proches les unes des autres. se
présente comme une cloison et dont on se sert le plus souvent au
jardin. Chez Boillod Construction Bois, les claustras fabriqués sont
spécifiques à l’entreprise. En effet, une travée se définit par deux
poteaux en bois ainsi que des lattes emboitées horizontalement dans
les poteaux.. 

Au cas particulier, le claustra est composé de seize lattes qui
s’emboitent de chaque coté dans leur poteau respectif. Les poteaux
sont taillés par une machine de charpente appelée une K2i. Mais, le
claustra n’étant pas l’activité principale de l’entreprise, la K2i n’est
pas bien adaptée à ce type de demande. Elle est destinée à tailler
des pièces de charpente et non de menuiserie. Ainsi, j’ai pu
remarquer que certaines encoches n’étaient pas très nettes et
précises.

Les poteaux sont entaillés de seize encoches destinées à accueillir


les lattes horizontales de la travée. Ils sont taillés de façon à ce que
les planches soient fixées en biais. Celles-ci sont en
forme de parallélépipède.

Avec le chef d’atelier, j’ai eu à assembler les pièces


qui forment les claustras. Ils ne sont pas tous
assemblés en atelier. Une travée sur deux est
fabriquée à l’atelier afin d’alléger la charge de travail
en chantier. De plus, il n’est pas possible
d’assembler deux travées pour une question de
transport.

Nous nous sommes appuyés sur des tréteaux pour


travailler à plat et ainsi avoir une position de travail
plus confortable. Dans un premier temps, il s’agit de

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vérifier si les pièces respectent les mesures indiquées sur le plan. Il faut donc emboiter une pièce
en haut et une pièce en bas de chaque poteau et mesurer. Ceci fait, nous bloquons le tout avec
des serre-joints. Il s’agit ensuite d’emboiter les planches dans les feuillures. À ce stade encore,
nous vérifions les mesures de chaque pièce. Pour solidifier la barrière, les planches sont vissées
dans les poteaux. Cette tâche m’a été confiée.

Nous avons eu à fabriquer un portail en claustra, constitué de deux vantaux de largeur différentes.
Le principe d’assemblage est ici le même que pour les barrières. Sachant que chaque battant
dispose de deux petites poutres rainurées horizontales recevant deux poteaux verticaux ainsi
qu’un élément horizontal au milieu (dans le sens de la hauteur). Puis il suffit de placer les lattes
horizontalement. Les deux battants du portail doivent être très précis et ne peuvent pas tolérer
même 1mm de jeu.

J’ai constaté que la précision est très importante car une différence de quelques millimètres peut
se transformer en une différence de l’ordre du mètre au stade final de la construction.

Une fois les deux vantaux assemblés, il faut boucher les trous faits par les vis avec des bouchons.
Une mèche spéciale est utilisée pour créer des bouchons, puis à l’aide d’un tournevis, il suffit de
les « déboiter ». On utilise souvent une chute pour les fabriquer. Ensuite, avec de la colle à bois,
on les place dans les trous sur les vis pour les cacher. Il faut faire attention à bien les placer dans
le sens du bois, c’est-à-dire faire en sorte qu’ils se voient le moins possible. Une fois la colle
sèche, il faut poncer pour que les bouchons se fondent visuellement
dans le portail.

Une fois les claustras terminés et expédiés chez le client, l’atelier a


commencé l’assemblage des murs d’une maison.

Le chef de l’atelier, Damien, reçoit tout d’abord les plans du dessinateur, qui consiste en une vue
d’ensemble en 3D de la maison et le plan détaillé de chaque mur. Il vérifie que les plans sont
complets.

Tous les éléments constituant un mur sont rangés ensemble. Ainsi, plusieurs piles de bois sont
disposées dans l’atelier. Les montants d’un même mur sont tous dotés d’un numéro sur leur
extrémité après leur usinage correspondant au numéro figurant sur le plan pour permettre leur
repérage.

Le montage se déroule en plusieurs étapes. Tout d’abord il s’agit de positionner la poutre d’en
bas sur celle qui vient sur la dalle en béton et vérifier si elles sont de dimension identique. Ensuite,
il faut positionner la poutre haute du mur ainsi que les montants de chaque extrémité pour les
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visser ensemble. Puis ensuite, il suffit d’ajouter les autres montants à l’endroit où ils sont destinés
et les visser également. Une fois tous ces éléments vissés ensemble, on vérifie à l’aide d’un mètre
si le squelette du mur est d’équerre avec les diagonales.

Une fois tous les éléments mis en place, des plaques d’OSB seront clouées sur les montants. Les
plans déterminent si les plaques d’OSB doivent dépasser des montants ou à l’inverse être en
retrait. Il s’agira ensuite d’agrafer sur l’OSB la laine de bois qui est un matériau servant à la fois
d’isolant et à la fois de par-pluie. L’épaisseur de laine est de 4cm. La laine vient s’appuyer en bas
du mur sur une taule pour ne pas qu’elle soit à même le sol. On agrafe ensuite le tout encore une
fois sur les montants pour ne pas que les clous ou agrafes soient visibles de l’autre coté du mur.

Deux possibilités s’offrent ensuite: soit le bardage s’effectue


directement en atelier soit plus tard sur chantier. Il faut donc procéder
à un lambourdage sur la laine (toujours sur les montants) pour pouvoir
fixer le bardage qui sera soit vertical soit horizontal. Dans le cas d’un
bardage horizontal, il faut placer des lattes verticales pour que la ligne
de clou apparente sur la façade soit verticale. La taille des lattes est de
2,5 cm d’épaisseur laissant ainsi de l’espace entre le bardage et la
laine pour qu’elle puisse respirer et ainsi ne pas moisir. Dans le cas
d’un bardage vertical sont requis un lattage vertical et ensuite un
horizontal pour fixer les clous. De la même façon ce type de
lambourdage permet une bonne ventilation et empêche la laine de
bois de pourrir.

Mon travail a été durant cette phase de montage d’aider Damien à


effectuer l’assemblage des murs. J’ai eu de la chance qu’il m’ait laissé
manipuler les outils tels que les scies à bois, la visseuse et la
perceuse, l’agrafeuse et le cloueur. Les montants et les poutres n’étant
pas trop lourds, j’ai réussi à les porter pour les déplacer et ainsi faciliter l’usage de mes outils.

J’ai réalisé une autre tâche, toujours avec l’aide de Damien. Nous
avons fabriqué le plancher de l’étage supérieur d’une maison. Or,
cette fois-ci, les poutres constituant la dalle
étaient vraiment très lourdes et longues et je
ne parvenais pas à les soulever.

Damien et ses collègues portaient les


lourdes poutres du sol à la table.

Une dalle bois constitue l’étage supérieur de


la maison, autrement appelé plancher bois.
Le procédé de construction est le même
pour pour les

murs. L’épaisseur de l’OSB est néanmoins


supérieure étant donné son usage.

Avant de clouer les panneaux OSB sur la


structure, il faut fixer des attaches pour
pouvoir soulever et déplacer les murs. Des
gros mousquetons vont venir s’attacher
autour des boucles.

Les derniers jours passés à l’atelier ont été dédiés à la pose de bardage
sur les murs que nous avions fabriqués. Comme je l’ai évoqué
précédemment, il existe deux types de pose du bardage soit vertical ou
horizontal. Ici, le client désirait du bardage horizontal de couleur
naturelle. Le bois utilisé est du mélèze provenant de Sibérie.

Les planches mesurant 4 mètres de longueur, il faut dans un premier


temps mettre bout à bout les planches et les clouer sur les lambourdes.
Puis avec la chute créée à la fin de la façade, il suffit de recommencer
une rangée au dessus de la première et ainsi de suite. La difficulté
consiste à apporter un soin particulier aux joints apparents. Il faut que
visuellement ils ne soient pas en face les uns des autres sur la hauteur

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de la façade comme sur les photos. Il n’est pas si évident de
réussir un bardage car la quantité de matériau utilisé doit être
optimisée.

Il faut veiller à ce que la dernière planche ne soit pas à


recouper dans la hauteur. De ce fait, il ne faut pas confondre
hauteur totale et hauteur utile.

Damien clouant le bardage

Hauteur utile hauteur totale

Damien m’a confié la réalisation d’un petit mur que


j’ai réalisé seule.

Ce petit mur est un acrotère, c’est-à-dire un petit


muret qui dépasse du toit.

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STAGE SUR CHANTIER:

Après avoir effectué deux semaines à l’atelier avec Damien,


Marine Boillod a souhaité que je découvre aussi le chantier. Je
suis donc allée dans un village voisin avec Jérémy et Valentin qui
isolaient l’extérieur d’une maison ancienne. Le client voulait re
isoler sa maison au nord pour avoir plus chaud. La maison du
client était déjà une maison à ossature bois mais datant de
plusieurs dizaines d’années et ne provenant pas de l’entreprise
Boillod.

Le premier matin, les garçons m’ont donné un pied de biche et


j’ai du enlever le bardage de la maison. Il y en avait seulement au
niveau de l’étage supérieur de la maison. Il suffisait donc
d’arracher en quelque sorte les planches verticales clouées
sur le mur. Sur un échafaudage qui n’était pas tout contre la
facade, il a été donc assez difficile de commencer ne
sachant comment s’y prendre. Puis petit à petit, j’ai réussi à
tout enlever. Le bardage tombait par terre, la sécurité rentre
en compte icicar il faut veiller à ce que personne ne se
trouve en dessous et faire attention également aux clous.
Mes collègues se sont chargés d’enlever le crépit sur la
façade au niveau du Rez de chaussée. Il a fallu ensuite
enlever le lambourde en dessous toujours à l’aide d’un pied
de biche et d’un marteau si c’était trop dur.

Le lendemain nous avons commencé l’isolation extérieure de la


maison sur les deux façades.

Nous avons donc mis des chevrons sur toute la hauteur de la


façade espacés chacun d’un mètre environ et entre, nous avons
placés de la laine de verre. Ma tache principale a été de couper
des morceaux de laine de verre et les poser sur et entre les
chevrons. J’ai découpé des morceaux de laine à l’aide d’un
cutter et d’une planche ne bois
me servant de règle. Mes
collègues ont découpé des
plaques de laine de bois que
j’allais ensuite agrafer sur les
chevrons.

Puis comme à l’atelier, il a fallu

lambourder la partie
supérieure de la façade en
croisant les lattes pour le
bardage vertical.

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Comme le montre les photos,
en haut et en bas de la façade,
i l f a u t m e t t re u n e g r i l l e
empêchant les insectes et
rongeurs de pénétrer entre
l’isolant et le bardage.

Les jours suivant nous avons procédé à la pose du bardage sur la façade. Je me suis vite rendue
compte que le bardage était plus long à poser en chantier qu’à l’atelier. En effet, la charpente
ressortant sous le toit nécessite une découpe précise et longue des planches de bardage. Ma
tache a été de couper avec la scie pendulaire le bardage de la bonne dimension que me
demandaient mes collègues.

Le client désirait des caches pannes en


taule pour protéger le bois de la
charpente. Une fois coupées et pliées à,
l’atelier le matin avant de partir, j’ai du à
l’aide d’une fausse équerre tracé l’angle
de la pente toit de la maison pour pouvoir mixer les caches
pannes. La découpe quant à elle s’est effectuée avec une cisaille.

Les autres taules étaient destinées à protéger la charpente juste


sous les tuiles.

Remarque: très souvent chez Boillod est utilisée la taule pour toute
menuiserie extérieure. Les tours de fenêtres sont très souvent en
aluminium laqué, les tablettes de fenêtres sont en aluminium
anodisée, c’est-à-dire en aluminum lisse. Les tablettes de porte-
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fenêtres quant à elles sont en aluminium poinçonné car il est plus résistant aux chocs et l’on peut
marcher dessus.

Le dernier jour, risque le chanter précédent était terminé, je suis allée avec une autre équipe dans
un village près de chez moi dans une maison que l’entreprise venait de réaliser. Le travail du jour
était dédié à l’isolant intérieur. La laine de verre avait déjà été posée par les ouvriers les jours
précédents. Je les ai donc aidé a poser du freine vapeur. Le freine vapeur est une membrane qui
empêche le cheminement et la stagnation de la vapeur d’eau à l’intérieur d’un logement. Il se
pose entre l’isolant et le parement de finition. Il doit se poser du coté de l’écriture car l’autre coté
laisse passer l’air. (cf photo).

On utilise ensuite un scotch épais pour les raiponces de pare-vapeur. Il faut veiller à ce que le
scotch ne fasse pas de plis car en conséquence, le pare-vapeur ne serait pas fonctionnel.

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B) OUTILS

SCIE PENDULAIRE

Elle coupe des planches en bois


et elle a l’avantage de pouvoir être
réglée à l’angle que l’on souhaite
si l’on veut faire des coupes
particulières du bois.

K2I

Tr è s
g ro s s e m a c h i n e u t i l i s é e e n
charpente pour les découpes du
bois. Elle taille le bois pour pouvoir
ensuite assembler à l’atelier les
murs à ossature bois.

ZINGUERIE

Celle-ci sert à découper des


taules en aluminium (menuiseries
extérieures, encadrement de
fenêtres)

La seconde machine est utilisée


pour plier les taules si l’on veut
une forme particulière. L’angle
peut se régler comme on le
souhaite. Il en est de même pour
la machine de découpe: on peut
régler la longueur que l’on veut
couper.

SCIE À PANNEAUX

Elle est destinée à la coupe de


panneaux OSB.

CLOUEUR

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C) GLOSSAIRE

Acrotère: petit muret dépassant d’un toit plat

Chanfrein: surface plane en biseau produite par l’abattage d’une arête sur une pièce de bois.

Charpenter: façonner les bois de charpente.

Chevron: pièce de bois sur la quelle sont fixées des lattes supportant la couverture d’une
charpente.

Cisaillement: effet produit par des efforts de compression, de traction.. qui au niveau des organes
de liaison (clous, boulons…) s’exerce sur des pièces assemblées.

Ciseau: outil biseauté permettant de travailler le bois; instrument en acier qui permet de
découper du bois 

Cisaille: outil de la famille du ciseau, utilisé pour le découpage de matériaux autres que le papier.

Claustra: désigne une clôture souvent ajourée qui se présente comme une cloison décorative
dont on se sert le plus souvent au jardin.

Contre-plaqué: feuilles de bois superposées et collées de telles façon que les que les fibres d’une
feuille soient perpendiculaires à celle de la feuille précédente.

Copeau: éclat, morceau détaché d’une pièce de bois au rabot ou au ciseau.

Emboiture: sorte de traverse assemblée par rainure et languette aux extrémités d’une pièce en
bois dans le but de les réunir.

Feuillure: rainure pratiquée dans un panneau ou un montant pour y encastrer une autre pièce.

Grain du bois: liaison plus ou moins dense des particules qui constituent la matière.

Gras: excès de matière observé après usinage. Ex: un tenon a du gras quand il est trop fort pour
entrer dans une mortaise.

Joint: ligne formée par la réunion de deux pièces.

Jeu: espace formé entre deux éléments.

Lambourde: Pièce de bois, fixée horizontalement le long d'un mur ou flanquant une poutre
maîtresse, qui soutient l'extrémité des solives qui ne sont pas scellées dans le mur.

Lamellé-collé: grandes poutres ou colonnes très résistantes constitués de petites planches de


bois, collées ensemble. Celles-ci sont enduites de colle sur leurs deux faces les plus larges et
assemblées ensemble au moyen de presses.

Lattage: mise en place d’un ensemble de lattes et ouvrage qui en résulte.

Linteau: pièce de bois posée au dessus de l’ouverture d’une baie.

Montant: pièce de charpente verticale qui est l’opposée de la traverse, laquelle est horizontale.

Mortaise: entaille dans l’épaisseur d’une pièce en bois destinée à recevoir un tenon.

Niveau: instrument servant à vérifier si un plan est rigoureusement horizontal ou vertical.

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Noeud: dans un tronc d’arbre, endroit ou se forme une branche et où les fibres prennent une autre
direction.

OSB: Oriented Strand Board, appellation anglaise du panneau composé de lamelles de bois
compressées puis encollées à l’aide de résine et de cire.

Ossature: squelette formant la partie résistante d’une construction n’ayant pas reçu ses matériaux
de remplissage.

Panne: pièce de bois placée horizontalement sur laquelle sont fixés les chevrons.

Panneau: plaque préfabriquée destinée à être utilisé comme matériau de construction en


menuiserie.

Parement: surface apparente d’un bâtiment ( briques, bardage..)

Poutre: élément de structure en principe horizontal, recevant des charges de lourdes charges
souvent verticales.

Profil: ligne désignée figurant un objet. Contour d’un membre d’architecture, coupe verticale,
section d’une moulure.

Rabot: outil à fût dont la lame en forme de ciseau est ajustée dans le fût de bois.

Rainure: entaille rectangulaire continue, usinée sur une pièce de bois et destinée à recevoir une
languette.

Structure: ensemble des éléments travaillants qui assurent la bonne tenue d’une construction.

Tenon: extrémité élégie d’une pièce de bois qui doit s’emboiter dans une cavité correspondante
appelée mortaise causée dans une autre pièce de bois.

Traverse: Pièce horizontale faisant partie d'un châssis de charpente ou de menuiserie, et qui est
assemblée dans les montants.

Zingage: protection de pièces métalliques par un bain de zinc.

D) SOURCES

http://boillod-construction-bois.com

https://fr-fr.facebook.com/Boillodconstructionbois/

http://entreprises.lefigaro.fr/boillod-construction-bois-25/entreprise-391606464

D) CONVENTION, ATTESTATION, EVALUATION

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