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Contrairement aux chargements statiques, lorsque une pièce est soumise à des charges
variables dans le temps, celle ci finit par se rompre après un temps de fonctionnement même si
la contrainte maximale est inférieure à la résistance à la rupture du matériau. Ce phénomène
est attribué à ce qu'on appelle de façon général endommagement par fatigue. Depuis
l'application de la charge dynamique jusqu'à la rupture, on peut schématiser la duré de vie de
la pièce par la figure suivante:
100% Rupture
eg
a
m
m
oD
II III
I
0 100%
Duré de vie
Dans sa duré de vie totale, la pièce passe en général par trois stades:
Stade I correspond à l'initiation de la fissure (phase de l'amorçage),
Stade III lorsque la fissure atteint une taille critique, il y'a alors propagation rapide de
celle ci ce qui se traduit par une rupture brutale (phase de propagation instable)
Le stade I correspond à 10 à 15% de la vie totale de la pièce, alors que le stade II il est de 70 à
75% quant au stade III, il est de 10 à 15%. L'expérience montre que 75% des ruptures par
1
et
nia I
rt
no II
ce
du III
til
p
m
A
temps
Schématisation de la courbe de Wohler
Dans la figure précédente on distingue trois zones différentes: la zone I correspond à la fatigue
plastique: la pièce se rompt au bout d'un nombre de cycles très faible, la contrainte appliqué
est assez élevée et la pièce subit des déformations plastiques appréciables. La zone II est la
zone de la fatigue limitée, la pièce se rompt après un nombre de cycle supérieur à 1000 cycles.
Dans la zone III la pièce ne se rompt pas théoriquement quelque soit le nombre de cycle c'est
la fatigue illimitée.
I.1.2 LIMITE D'ENDURANCE DE RÉFERENCE σD′
La limite d'endurance de référence représente l’amplitude maximale en dessous de laquelle
l'éprouvette ne se rompt pas quelque soit le nombre de cycles appliqués. L'éprouvette de
référence est normalisée. Elle a un diamètre de "6 à 10 mm", ne possède aucune entaille et a
2
σa
σD
σD
σD
107 Cycle
Dans la zone de la fatigue limité, (i.e 103<N<107 cycles) la courbe de Wohler peut être ajustée
par la fonction suivante:
σ ak N = A
Ou σa est l'amplitude de la contrainte appliquée, N le nombre de cycle à la rupture, k et A sont
des constantes dépendantes du matériau et du type de sollicitation. Dans une échelle
logarithmique, l'équation précédente représente une droite, en effet:
1 1
log(σa) = − log( N) + log( A)
k k
σa
0.9σr
Fiabilité de 50%
σ'D(Ni)
σ'D
103 Ni 107 N
On peut alors déterminer la limite de fatigue σ'D(Ni) pour un nombre de cycles Ni désiré ou
inversement, on peut déterminer la contrainte à appliquer si on désire une durée de vie de Ni
cycles soit:
log( N i
) −3
σ′
σ D ( Ni ) =
3
0.9σ r D
0.9σ r
0.9σ r log ( )
0.9σ r
σ ′D
N = 103
i
N
σD( i)
On distingue la limite d'endurance d'une éprouvette de référence, lisse et sans entaille notée
σD′ et la limite d'endurance σD d'une pièce ayant un état de surface, et peut avoir des entailles
et des dimensions différents de celle de l'éprouvette de référence. Ces deux limites sont liées
par la relation suivante:
4
σ D (éprouvette : Φ réf
, sans entaille , lisse , sollicitation réf , T°réf)
σ D (éprouvette : Φ réf
, sans entaille , lisse , sollicitation de réf , T ° réf )
Il existe d'autres facteurs qui peuvent influencer la limite d'endurance comme les traitements
thermique, les contraintes résiduelles, la corrosion, traitement de surface etc.
6
temp
ondulé altern
répét
é quelconqu
positive
é
e
De façon générale on peut représenter une charge variable dans le temps par une fonction
sinusoïdale comme suit:
σ = σ m + σ a sin( ωt )
Ou σa et σm sont respectivement l'amplitude et la moyenne de la contrainte dynamique telles
que:
σ max − σ min
σa =
2
σ max + σ min
σm =
2
Lorsque σmax = - σmin, alors σm =0 c'est la sollicitation alternée pure. C'est le cas de la flexion
rotative par exemple. Dans ces conditions le diagramme de fatigue se ramène à la courbe de
Wohler. Lorsque σm ≠ 0, on procède pour la construction du diagramme de fatigue comme
suit. Pour un nombre de cycle désiré Ni, on détermine les différents couples (σa, σm) qui
provoque la rupture sous la durée de vie à 50% de chance par exemple. En reportant dans un
repère (σa - σm) ces différents couples on obtient le résultat suit:
σa droite de Soiderberg
7
On peut aussi remplacer la parabole de Gerber par une droite plus conservatrice passant par les
points (σa = 0, σm = σr) et (σa = σD(Ni), σm = 0) on obtient alors le diagramme de Goodman.
L'équation de la droite de Goodman est donnée par la relation suivante:
σm
σ a = σ D ( N i )1 −
σ r
Une autre approximation peut être obtenue en remplaçant la droite de Goodman par celle de
Soiderberg qui passe les points (σa = 0, σm = σe) et (σa = σD(Ni), σm = 0) encore plus
sécuritaire. Cette droite s'exprime comme suit:
σ
σ a = σ D (N i )1 − m
σe
L'interprétation de ces diagrammes est la suivante: il y'aura rupture après Ni cycles de
fonctionnement si la contrainte dynamique appliqué correspond à un couple (amplitude σa,
moyenne σm) qui se situe à l'extérieur de l'enveloppe de rupture délimité par l'une des courbes
dépendamment du diagramme choisi, (Goodman, Gerber ou Soiderberg).
I.1.4.2 CAS DE SOLLICITATIONS QUELCONQUES
(σ a1 − σ a 2 ) 2 + (σ a1 − σ a3 ) 2 + (σ a 2 − σ a3 ) 2
σ a(eq) =
2
Dans cette expression de σa(eq) les contraintes principales σa1, σa2 et σa3 sont
calculées en tenant compte des coefficients de concentrations de contraintes en
fatigue kf.
Le coefficient de concentration de contrainte en fatigue kf est lié au coefficient de
concentration de contrainte statique par la relation suivante :
k f −1
q =
kt −1
Où q est un coefficient qui définit la sensibilité du matériau à l’entaille. Pour q = 1, la
sensibilité est totale et kf = kt. Cela veut dire que le fait de multiplier la contrainte par kt (i.e
σmax = ktσmoy) il s'en suit une diminution de σD dans le même rapport (ie σD = σ'D/kt). Mais en
réalité q est toujours inférieur à 1 car il y'a soulagement de la contrainte au cœur de la pièce dû
à la présence de la concentration de contrainte. Pour les fontes le degré de sensibilité à
l'entaille est faible et on peut utiliser pour les fontes à basse résistance une valeur de kf = 1 et
kf = 1.25 pour les fontes à haute résistance. Les abaques à la fin du chapitre donnent les
valeurs de ces coefficients d'influences pour les cas usuels.
Contrainte moyenne équivalente σm(eq):
(σ m1 − σ m2 ) 2 + (σ m1 − σ m3 ) 2 + (σ m2 − σ m3 ) 2
σ m(eq) =
2
σD(Ni)
I
IV I
45ο I 45ο
σm
−σe σe σr
Le coefficient de sécurité est donné par l'une des relations suivantes dépendamment de la zone
ou se trouve l'état de contrainte défini par (σa(eq), σm(eq)):
σe
Zone I: s=
σ a (eq) + σ m (eq)
1
Zone II: s =
σ a (eq) σ m (eq)
+
σ D (Ni ) σr
σD
Zone III: s=
σ a (eq)
−σe
Zone IV: s=
σ m (eq) − σ a (eq) σa
σD(Ni)
II
III II
45ο I 45ο
σm
−σe σe k σr
10
Le coefficient de sécurité est donné par l'une des relations suivantes dépendamment de la zone
ou se trouve l'état de contrainte défini par (σa(eq), σm(eq)):
σe
Zone I: s=
σ a (eq) + σ m (eq)
1
Zone II: s =
σ a (eq) σ m (eq)
+
σ D (Ni ) kσ r
−σe
Zone III: s=
σ m (eq) − σ a (eq)
I.2 DOMMAGE CUMULATIF
Dans les cas étudiés précédemment les chargements étaient à amplitudes constantes. Or il
arrive souvent que les pièces de machines soient soumises à des niveaux de chargements à
amplitudes différentes. Autrement dit, la pièce peut être soumise à σi= σaisin(ωt) pendant ni
cycles. La durée de vie dans ces conditions peut être déterminée par la règle du dommage
cumulatif de Miner suivante :
J
Dommage = ∑ ni
i =1 i
N
11
INTRODUCTION
Le calcul des arbres de machines passe par deux étapes:
1- un calcul forfaitaire qui permet de faire une prédétermination des dimensions initiales
de l'arbre. Cette méthode utilise souvent des calculs statiques en se basant sur la
résistance de rigidité à la torsion ou à la flexion. En suite il faut procéder au dessin de
l'arbre et définir les emplacements des autres éléments qui doivent se monter sur
l'arbre, (i.e: rainure de clavette, épaulement, etc).
2- après un choix judicieux du matériau, on procède au calcul de vérification qui permet
de déterminer les coefficients de sécurité dans les zones dangereuses, (i.e: zone
fortement sollicitée, zone de concentration de contrainte, etc). Si les coefficients de
sécurité trouvés ne sont pas satisfaisant, on peut soit augmenter les dimensions ou bien
refaire le choix du matériau. La procédure de l'étape 2 est itérative jusqu'à convergence
vers la solution "optimale".
12
particulièrement dans les machines équipées de pièces en mouvement alternatif comme les
moteurs à combustion interne, les compresseurs et les pompes à pistons. Le calcul doit
envisager toutes les contraintes statiques et dynamique provoquées par les charges en service,
comme les périodes de démarrages ou de ralentissement, les surcharges accidentelles, etc.
Le choix du moteur d'entraînement doit se faire en se basant sur les courbes caractéristiques du
moteur et récepteur, voir figure ci-contre:
mot
P
ec
zone I na P recept
Fonctionnement impossible ss
iu point de fonctionnement
zone II P
optimal: Pmoteur = Precepteur
Moteur surdimensionné
I II Vitesse
13
14
La déformation induite par la flexion doit aussi être limité comme suit :
15
Ou αn est l'angle de pression réel, δ est l'angle du cône primitif. L'expression de la composante
tangentielle Ft est donnée toujours par la relation Ft = 2Mt/dm ou dm est le diamètre moyen de
la roue conique montée sur l'arbre en question.
17
Cas I:
(δ est l'angle primitif de l'organe menant)
Effort radial sur l'organe mené = Effort axial sur l'organe menant:
tg (α n ) sin (δ )
Ft tg (β ) cos(δ ) +
cos(β )
Effort axial sur l'organe mené = Effort radial sur l'organe menant:
( ) (δ )
tg α n cos
− tg (β )sin (δ )
( )
Ft
sin β
Cas II:
(δ est l'angle primitif de l'organe menant)
Effort radial sur l'organe mené = Effort axial sur l'organe menant:
( ) (δ )
tg α n sin
− tg (β ) cos(δ )
( )
Ft
cos β
Effort axial sur l'organe mené = Effort radial sur l'organe menant:
tg (α n ) cos(δ )
Ft tg (β )sin (δ ) +
sin (β )
19
Cette liste des matériaux pour les arbres n'est pas exhaustive, d'autres considérations peuvent
imposer un autre choix: (matériaux disponibles dans le stock, délais de livraison, moyens de
fabrication, traitement thermique, etc.).
20
Les coefficients de concentration de contrainte induits dans l'arbre par la présence des rainures
de ces clavettes peuvent être calculé par les relations ci-après:
Rayon de l’entaille
0.8
d r=0.016d (mm)
: A C B
kt > kt
Pour la flexion:
ktfA = 1.6
ktfB = 0.5748 + 0.2354(d/r)0.5
Pour la torsion:
kt0A = 1.7
1.407 + 0.1792(d/r)0.5 si rainure nue
kt0C =
1.645 + 0.1978(d/r)0.5 si le couple est transmis
Lorsque la clavette sert de guidage en translation du moyeu par rapport à l'arbre, celle ci doit
être fixer par des vis. Cela augmente la fragilité de l'arbre par la présence des taraudages, il
faut donc en tenir compte dans le calcul de l'arbre. Les ajustements utilisés pour le montage de
la clavette sont résumés dans le tableau suivant:
21
Clavette est dite libre si elle est libre sur le moyeu et sur l'arbre, elle normale s'elle est montée
serrée sur l'arbre et libre dans le moyeu et finalement elle dite serrée s'elle est montée serrée
dans 'arbre et le moyeu. Le montage libre et normal permet le déplacement du moyeu par
rapport à l'arbre, mais le montage normal est préférable. Le montage serré est utilisé lorsque
les efforts sont importants et s’il y'a risque de chocs.
L'ajustement arbre/moyeu dépend de la possibilité de glissement entre le moyeu et l'arbre ou
non.
t1
t2
F
F h
b
l
La force F est donnée par: F = 2M /d et la pression de contact est donnée par: p = F/(l(h-t1))
t
22
Montage Clavette/Moyeu
Glissement
Fixe
Sans charge Sous charge
Mauvaises conditions :
Chocs, Vibrations, 30 à 55 MPa 12 à 24 MPa 3 à 8 MPa
Tolérance large
Conditions moyennes 45 à 75 MPa 16 à 32 MPa 4 à 12 MPa
Très bonnes conditions 60 à 115 MPa 24 à 48 MPa 8 à 15 MPa
Dans le cas des clavettes disques, le calcul est le même voir schéma suivant:
l
t2
t1
La pression de contact est donnée par la relation suivante: p = F/(l(h-t1)) avec F est liée au
couple transmis par: F = 2M /d. La pression admissible est la même que pou les clavette
t
parallèle.
Remarque:
La clavette disque affaiblit beaucoup l'arbre, elle est donc à éviter. Elle est en général
utilisée en bout d'arbre en particulier en bout d'arbre conique.
23
di d
Sollicitation de traction:
4F
La contrainte nominale est donnée par: σ nom =
πd 2 − d 2
i
2
d d
α = − 9.21 i + 4.21 i + 5.27
d d
2
d d
β= − 8.03 i + 4.67 i + 2.85
d d
Sollicitation de flexion:
32M
La contrainte nominale est donnée par: σ nom =
f
π d 4 − d i4
24
2
d d
α = − 30.19 i + 5.37 i + 71.55
d d
2
d d
β = − 57.45 i + 9.92 i + 106.8
d d
Sollicitation de torsion:
16M t
La contrainte nominale est donnée par: σ nom =
πd 4 − d 4
i
d
to
2
d d
α= 78.50 i − 28.20 + 14.18
i
d d
2
d d
β= 93.53 i − 32.62 + 22.38
i
d d
La transmission du couple par la gouille engendre dans celle ci des pressions de contacts ainsi
que des contraintes de cisaillement. On suppose que la pression de contact est uniforme entre
le moyeu et la goupille par contre elle linéaire entre l'arbre et la goupille, voir schéma suivant:
Dg
Dans ces conditions, la contrainte de cisaillement τ est donnée par la relation suivante:
D
4F 2M
τ= avec F = t
πD 2
g
(D + d )
25
Goupille/Arbre:
6mt
p= ≤ padm
Dg d 2
Goupille/Moyeu:
4mt
p= ≤ p adm
D g (D + d )(D − d )
Acier Fonte
pression padm (MPa) 60 à 100 40
Contrainte τadm (MPa) 30 à 60 20
Dans le cas des goupilles cannelées, il faut réduire les valeurs précédentes de 70%. Si le
chargement est statique, il faut les majorer de 50%. Lorsque il y a les chocs, il faut les réduire
de 30%.
d moy
- pour z = 8 et h/dmoy = 0.086 on a kt0 est donné par: kt 0 = 1 + 0.2909 avec r le rayon
r
0.2 t 0.4
t
ktf = 0.22 + pour α = 14o
r h
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
38
39
Poulie Motrice
A1
α2
α1
β
B1
B2
a
N 1 d 2 R2
i= = =
N 2 d1 R1
Où
N1, R1 sont la vitesse de rotation et le rayon primitif de la poulie 1
N2, R2 sont la vitesse de rotation et le rayon primitif de la poulie 2
III1.3 Tension dans les brins de la courroie
A2
Poulie Réceptrice
Poulie Motrice TA
A1
α2
α1
B1 TB
B2
Les couples moteur et récepteur sont donnés par Mt1 = (TA-TB)R1 et Mt2 = (TA-TB)R2
Le couple moteur Mt1 est lié à la puissance par Mt1 = 30P/πN1
Équations d’équilibre : n
Un élément de longueur Rdθ isolé est soumis aux efforts suivants : dFi force d’inertie
dθ t
T T+dT
41
dθ dθ ∂T
Pour dθ très petit on a sin( )≈ et en plus dT = dθ l’équation précédente devient :
2 2 ∂θ
dN = (T − µR12ω12 )dθ (1 )
µ: masse par unité de longueur de la courroie
R1 : rayon de la poulie 1
ω1 : rotation de poulie 1
f1 : coefficient de frottement entre la poulie 1 et la courroie
La projection sur l’axe t donne :
dθ
(T + dT − T ) cos( ) + f1dN = 0
2
Pour dθ très petit cos( dθ ) = 1 donc dT = − f1dN (2)
2
En combinant les équations (1) et (2) on obtient :
dT
= − f1dθ
T − µR12ω12
∫ ∫0 f1dθ
TB α f1
dT TA − µR12ω12
1
α1
= − =e s1
TA T − µR1 ω1
2 2
TB − µR12ω12
Dans le cas ou les forces d’inerties sont négligeables (v < 20 m/s), la relation entre les tensions
TA du brin tendu et la tension TB du brin mou se simplifie à :
f1
TA α 1
= e s1
TB
Poulie Motrice TA
A1
α2
α1
B1 TB
a B2
α1
∆ ( A1 A 2 ) = KT a sin( A
)
2
α1
∆ ( B 1 B 2 ) = KT a sin( B
)
2
∆ ( A1 B 1 ) = KR 1 ∫ T (θ ) d θ = KR 1 ∫ T e −
α1 α1
θ
A
f1
dθ
0 0
∆ ( A 2 B 2 ) = KR 2 ∫ T (θ ) d θ = KR 2 ∫ T e
α2 α2
θ
B
f2
dθ
0 0
D’où l’on tire
α1 R1 R2
( ∆ l ) total = Ka sin( )( T A + T B
) + K (T A − T B
)( + )
2 f1 f2
avec M t 1 = (T A − T B
) R 1 et ⇒ M t 2 = − (T A
− T B
) R1
⇒ ( ∆ l ) total = Ka sin(
α1
2
)( T A + T B
) + K (
M
f1
t 1
−
M
f2
t 2
)
α1 M t1 M t2
KLT o
= Ka sin( )( T A +T B
) + K ( − )
2 f1 f2
1 α1 43
M M t2
To = a sin( )( T A +T B
) +( t 1
− )
L 2 f f2
ENSAM BUREAU D’ÉTUDE
1
II
ABOUSSALEH
Lorsque on admet une variation linéaire de la tension dans la courroie, on arrive à :
TA + TB
To =
2
Tension de pose minimale :
La tension de pose minimale peut être calculée par la relation suivante :
On a : T − µ R 2ω 2
f1
α1
A 1 1
= e s1
TB − µR ω 1
2
1
2
TB − µv 2
Avec To =0.5(TA+TB) et (TA - TB)= Mt1/R1 on obtient pour To l’expression suivante :
f1
α 1
P e
s1
+ 1
To ≥ + µv 2
2v
f1
α 1
e
s1
−1
Variation de la section z
Posons So = yz, après déformation, on aura S=(y+dy)(z+dz)
Soit S = yz(1+εy+εz+εyεz) = So(1-νεx-νεx+ν2εxεx) = So(1-νεx)2 y
D’où S/So=(1-νεx)2
Variation du volume
x
∆V S(x + dx) − So x S
= = (1+ ε x ) −1
V So x So
V S
⇒ = (1+ ε x )
Vo So
ρ Vo 1
ρV = ρoVo ⇒ = =
ρo V (1+ ε x )(1−υεx )2
Conservation de la masse
(1 + ε x )(1 − νε x )2
ρ o S o v o = ρSv ⇒ vv = ρρSS
44
o o
=
(1 − νε x )2
o
ENSAM ⇒v = (1D’ÉTUDE
BUREAU
v
+εx)
1 II+ ε
= vo = cte ⇒ v
⇒ Glissement
ABOUSSALEH
o x
On déduit que la courroie doit glisser sur la poulie pour passer d’une vitesse v à v différente. 1 2
D’où α = α + α . r g
Glissement élastique
On a v/(1+ε ) = cte. Calculons la variation de la vitesse entre le brin tendu et le brin mou :
x
v v v2
= cte = 1 =
1+ εx 1+ ε 1+ ε
1 2
⇒ g = v v− v = ε1 +−εε
1 2 1 2
≈ ε1 − ε 2 =
T A − TB
ES
∝ 2%
1 1
même puissances avec une tension plus faible comparé aux courroies plates.
III3 CONTRAINTES DANS LES COURROIES
Lors de la transmission de puissance, la courroie est soumise aux contraintes suivantes :
σ : contrainte de tension liée à la tension T dans la courroie σ = T /A,
t t A
45
translation.
PROCEDURE DE CALCUL (TEXROPE)
46