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1. Le champ magnétique.
1.1 définition.
Un champ magnétique est une région de l’espace dans laquelle les objets ferromagnétiques sont
soumis à des forces magnétiques.
Un champ magnétique est caractérisé en chacun de ses points par une grandeur vectorielle appelée
vecteur champ magnétique ou encore induction magnétique notée B.
• Intensité : on la mesure à l’aide d’un appareil appelé tesla mètre, l’unité du champ magnétique
tesla (T).
On appelle ligne de champ toute courbe qui en chacun de ses points est tangente au vecteur
champ magnétique.
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NB :
Les lignes de champ entrent par le pole sud et sortent par le pole nord d’un aimant.
Lorsque les lignes de champs sont des droites parallèles, le champ magnétique est dit uniforme,
exemple le champ magnétique à l’intérieur d’un aimant en U.
Les caractéristiques des champs magnétiques créent par un courant traversant des conducteurs de
différentes formes sont les suivantes :
L’observateur d’ampère regardant le point ou on veut déterminer le sens du champ est couché sur le
conducteur de tel sorte que le courant le travers des pieds vers la tête. Son bras gauche tendu indique le
sens de B.
Un tir bouchon placé dans l’axe d’une bobine ou d’un solénoïde avance dans le sens de B lorsqu’il
tourne dans le sens du courant.
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NB : La règle de la main droite peut aussi être utilisée pour déterminer le sens du champ magnétique.
Remarque :
Lorsqu’une bobine est parcourue par un courant, elle se comporte comme un aimant, elle possède donc
deux faces : la face nord et la face sud.
La face sud est telle qu’un observateur placé devant la bobine, voit le courant circuler dans le sens des
aiguilles d’une montre.
B = 2x10-7.I/d.
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lignes de champs sont presque parallèles.
Dans le voisinage des conducteurs, elles sont
des cercles concentriques. Le champ est
orthogonal au plan des spires.
Le sens est donné par l’observateur
d’ampère.
Solénoïde de longueur l A l’intérieur du
comportant N spires solénoïde :
B = 4π.10-7NI/l.
L(m), I(A).
NB : dans le cas du solénoïde, B = 4π.10-7NI/l, si l’on pose N/l = n, n étant le nombre de spires par
unité de longueur alors B= B = 4π.10-7nI.
Exercice d’application :
Une bobine plate comprend 50 spires de rayon moyen 10cm. Son plan est parallèle au méridien
magnétique.
a) Représenter sur la bobine, le vecteur champ magnétique (direction sens) sachant que en vue de
face, le courant y circule de façon ascendante.
b) Quel courant faut-il y faire circuler pour que l’intensité du champ au centre de la bobine soit
1000fois celle de la composante horizontale terrestre (0,2x10-4T).
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Les lignes de champ qui traversent la bobine en a) sont plus importantes que celles qui la traversent en
b).
Pour apprécier le nombre de ligne de champ magnétique traversant une surface donnée, on définit une
grandeur appelée flux magnétique.
Φ
On appelle flux du champ magnétique B à travers une surface d’aire S, la grandeur notée φ, tel que :
- Si θ=(n ,B) = 0,alors cosθ = 1 d’où φ = NBS. On dit que le flux est maximal.
- Si θ = π/2, alors cosθ = 0, d’où φ = 0 le flux est nul.
- Si θ est un angle aigu cet-à-dire 0<θ<π/2, alors cosθ>0, d’où φ>0.
- Si θ est un angle obtus cet-à-dire θ>π/2 alors cosθ<0, d’où φ<0.
3. Induction électromagnétique.
L 3.1 Expérience.
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3.2 Interprétation :
La bobine, bien que n’étant pas relié à un générateur est parcourue par un courant. En déplaçant la bobine on fait
varier l’intensité du champ magnétique donc le flux magnétique. Cette variation du flux fait apparaître aux bornes
de la bobine une tension électrique.
La bobine se comporte alors comme un générateur : le circuit est siège d’une force électromotrice appelé force
électromotrice induite, ce phénomène porte le nom d’induction électromagnétique.
La bobine, siège du courant est appelé circuit induit, l’aimant est appelé inducteur.
L’expérience montre que, les sens des courants sont tels que la face de la bobine s’oppose toujours au
déplacement de l’aimant. Par exemple, lorsqu’on approche la face nord de l’aimant, la bobine présente une face
nord et le courant y circule dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.
Énoncé de la loi :
« Le sens du courant induit est tel que, par ses effets, il s’oppose à la cause qui lui donne
naissance ».
Tout circuit électrique soumis à une variation de flux dφ est le siège d’une f.é.m. induire e
e
d’expression :
4. L’auto-induction.
Tout circuit parcouru par un courant crée un champ magnétique dont un flux à travers lui-même appelé
flux propre.
Si l’intensité du courant dans le circuit varie alors, le flux propre varie ou, toute variation du flux à
travers un circuit crée une f.é.m. d’induction, ce phénomène dans le quel le circuit est à la fois
l’inducteur et l’induit porte le nom d’auto-induction.
On peut donc définir l’auto-induction comme le phénomène d’apparition d’une f.é.m. induite
lorsqu’un circuit subit une variation de son flux propre.
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L1 et L2 sont identique, le résistor et la bobine ont même résistance.
A l’intérieur de la bobine, on a placé un barreau de fer doux pour augmenter le flux propre.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur, la lampe L1 éclaire instantanément tandis que celle L2 brille
progressivement.
4.1.2 interprétation
Dès qu’on ferme l’interrupteur, la variation du flux propre dans la bobine crée une f.é.m. d’induction
qui s’oppose à l’établissement du courant. Lorsqu’on ouvre le circuit, la f.é.m. d’induction s’oppose à
la disparition du courant.
4.2 L’auto-induction
Φ
Dans un circuit, le flux propre a pour expression :
5. les alternateurs.
Pour avoir un alternateur, il suffit de faire tourner un aimant au voisinage d’une bobine dans laquelle va
naitre un courant induit à cause de la variation du flux.
Remarque :
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Dans certains alternateurs, l’aimant peut être fixe (stator) et la bobine mobile (rotor).
Les principales sources de courant alternatif au Cameroun sont les centrales hydroélectriques
notamment