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2 T S I – L y c é e L e C o r b u s i e r @ A u b e r v i l l i e r s

TD d’électromagnétisme no 8 : Induction propre, mutuelle ; énergie magnétique

Inductances propre et mutuelle Dans un solénoïde infini comportant n tours de fil par unité
1** — Inductance propre d’un solénoïde à section carrée de longueur, on place une bobine plate de rayon R, compor-
tant N tours de fil. L’axe de la bobine plate fait l’angle θ avec
On considère un solénoïde torique à section carrée, consti- l’axe du solénoïde.
tué de N spires, parcourues par un courant I et enroulées Calculer le coefficient d’inductance mutuelle.
régulièrement sur un tore, de rayon intérieur R et dont la sec- 4* — Inductance mutuelle d’un fil infini et d’un cadre carré
tion a un côté a.
Déterminer l’inductance mutuelle d’un fil rectiligne infini et
d’une bobine plate, constituée de N spires carrées identiques
z
dont les côtés, de longueur l, sont parallèles ou perpendicu-
laires au fil ; le centre de la bobine est placé à la distance D du
I fil.
On réalisera l’application numérique avec les valeurs suiv-
I bO
a antes : N = 200, l = 5 cm et D = 10 cm.
b
5*** — Couplage entre un solénoïde et une bobine
a
Une bobine de N2 spires
enlace un solénoïde idéal
de N1 spires, de longueur l
1) Déterminer l’expression du champ magnétique à et de section S.
l’intérieur du solénoïde.
1) Calculer l’inductance
i1
2) Calculer le flux du champ magnétique à travers une spire. mutuelle M de ces deux
i2
circuits, avec les orien-
3) En déduire l’expression de l’inductance propre L du tations de la spire et du
solénoïde. solénoïde étant dans le même sens.

2) La bobine de résistance R est fermée sur elle-même. Le


2** — Inductance propre d’une ligne bifilaire
solénoïde est parcouru par le courant i1 tel que i1 = i0 cos ωt .
Une ligne bifilaire est constituée de deux fils rectilignes, cylin- On suppose de plus que N2 ≪ N1 .
driques, parallèles, parcourus par des courants de même in- Montrer que l’inductance L2 est négligeable et déterminer le
tensité I mais circulant en sens inverses. On désigne par a leur courant i2 dans la bobine.
rayon et par D la distance qui les sépare.
3) Proposer une méthode simple, utilisant un générateur B.F.
1) Quel est le champ magnétique en tout point M du plan mé- et un oscilloscope pour mesurer M.
dian Ozx parallèle aux deux fils et contenant leurs axes, Oz Énergie magnétique
étant défini par la direction des fils ?
6** — Inductance propre d’un câble coaxial

2) Calculer le flux de ce champ à travers la surface rectangu- Soit un câble coaxial con-
laire du plan Ozx définie par deux tronçons de fils de longueur stitué de deux cylindres de
l. longueur infinie, de rayons R2
R1 et R2 > R1 , parcou- O R1 z

3) En déduire l’inductance propre L de la ligne bifilaire par rus par des courants sur- I
unité de longueur. Proposer une simplification de cette ex- faciques #»  s1 et #»
 s2 col-
I
pression lorsque D ≫ a. Réaliser l’application numérique inéaires à l’axe de symétrie
pour D = 100a. (Oz) des deux cylindres.
Le cylindre intérieur est alimenté par l’intensité I, qui ressort
3* — Inductance mutuelle réglable par le cylindre extérieur.

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2TSI – Lycée Le Corbusier @ Aubervilliers TD d’électromagnétisme no 8


1) Calculer le champ B dans tout l’espace. avec m = N2 /N1 le rapport de transformation. Commenter le
résultat obtenu.
2) En déduire la densité volumique d’énergie magnétique
dans tout l’espace. b) Comparer la puissance reçue par le primaire à la puissance
fournie par le secondaire. Commenter.
3) Quelle est l’énergie magnétique emmagasinée dans
l’espace situé entre deux plans, de cote z et z + l? 2) On désire maintenant tenir compte des pertes par effet
Joule (R1 et R2 non nulles), et des fuites magnétiques. Soient
4) En déduire l’inductance propre L par unité de longueur de φ1 (respectivement φ2 ) le flux traversant chaque spire de B1
ce circuit. (respectivement de B2 ) et les inductions de fuite définies par :

7* — Energie stockée dans une bobine torique à section car- l1


φ1 = ϕ+ i1 ,
rée N1
l2
On reprend l’étude de la bobine torique à section carrée de φ2 = ϕ+ i2 ,
l’exercice 1. N2
Déterminer l’énergie magnétique de cette bobine lorsqu’elle où ϕ est le flux commun traversant chaque spire du primaire
est parcourue par un courant d’intensité I. et du secondaire. On suppose que la relation entre i1 et i2
Données: N = 500, a = 2 cm, b = 5 cm et I = 5 A. établie dans la question précédente reste valable. Quelles
8* — Densité d’énergie valeurs doit-on attribuer à la résistance R′ et à l’inductance L′
Quelle est dans l’air (assimilé au vide) la valeur numérique de pour que le circuit donné ci-dessous soit équivalent au trans-
la densité d’énergie électrostatique we = ε0 E 2 /2 si le champ E formateur «réel» étudié dans cette question ?
a pour valeur E = 106 V· m−1 ? De même, quelle est la valeur de
la densité d’énergie magnétique wm = B2 /(2µ0 ) dans un entre-
fer d’électroaimant où B = 1 T? R′ i1 L′ i2
Montrer que ces valeurs justifient le choix de convertisseurs
électromagnétiques plutôt que l’utilisation de machines élec- v1 v2
trostatiques comme générateurs électriques. On rappelle que
dans le système international ε0 = 1/(36π109 ) F · m−1 et µ0 = TP
4π10−7 H · m−1 .
9*** — Modélisation d’un transformateur réel
TP signifie transformateur parfait et les points indiquent les
Un transformateur de faible puissance est constitué par un bornes d’entrée de courant donnant des flux de même sens.
circuit magnétique (C) en tôles de fer muni de deux bobines
B1 (N1 spires) et B2 (N2 spires). 3) On reprend les équations donnant v2 et v1 pour le trans-
formateur réel, mais on considère que la perméabilité mag-
1) On suppose dans cette question que les résistances R1 et nétique du matériau n’est plus infinie. On étudie le fonc-
R2 des enroulements sont nulles et que le flux qui traverse tionnement du transformateur à vide (i2 = 0) en régime si-
chaque spire (de B1 et B2 ) est le même (absence de fuites nusoïdal. On note I1 l’amplitude de l’intensité au primaire,
magnétiques). On fait de plus l’hypothèse que le matériau B1 l’amplitude du champ magnétique dans le circuit magné-
est assimilable à un milieu magnétique de perméabilité µ très tique, que l’on suppose uniforme sur toute la section S du cir-
grande. On désigne par v1 et v2 les différences de potentiel aux cuit, et ω la pulsation.
bornes du primaire, orienté en convention «récepteur», et aux
Montrer que la puissance complexe au primaire s’écrit sous la
bornes du secondaire, orienté en convention «générateur».
forme :
1 1 B2
a) Montrer, dans ces conditions, que l’on a : P = R1 I12 + j l1 ωI12 + j ωlS 1 .
2 2 2µ
v2 i 1
= = −m , Interpréter chacun de ces termes.
v1 i 2

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