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Considérons une onde électromagnétique plane progressive tombant sur un dioptre plan séparant deux
milieux transparents d’indices n1 et n2 . Elle donne naissance à un rayon réfléchi et à un rayon réfracté
obéissant aux lois de Descartes. En particulier, ces deux rayons appartiennent au plan d’indicence défini
par la normale ~n au dioptre et par le rayon incident. Sur la figure 1, il se confond avec le plan de la feuille.
E~ik
E~r⊥
E~i⊥ ~n
i
i1 −i1
fléch E~rk
ré
on
n1 ray
n2
ray
on
tran
smi
i2
E~tk
s
E~t⊥
Figure 1: Décomposition des champs pour l’étude de la réflexion et de la réfraction sur un dioptre
Les OEM planes sont transverses. Le champ électrique est, pour chacune des trois rayons, inclus dans
le plan perpendiculaire au rayon lumineux. Écrivons qu’il est la somme de deux composantes, l’une incluse
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PC* - Travaux pratiques de physique TP-Cours : Polarisation de la lumière
Das la suite, l’onde transmise ne nous sera pas utile. L’onde incidente et l’onde réfléchie peuvent être
considérées comme la superposition de deux ondes. Leurs intensités respectives s’écrivent
Nous apprendrons dans un prochaîn chapitre d’électromagnétisme à exprimer ces coefficients en fonc-
tion de n1 , n2 , i1 et i2 . Contentons nous pour l’heure de résultats expérimentaux. La figure 2 donne les
variations de R⊥ et R k en fonction de l’angle d’incidence i = i1 .
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Coefficients de réflexions
Rperp
R\\
0
0 iB
Angle d’incidence i
2
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n2
iB = arctan
n1
b. Conséquences
Considérons un faisceau de lumière tombant sur un dioptre. En général, et en particulier s’il s’agit
de lumière naturelle, son champ électrique présente deux composantes E~ik et E~i⊥ . Dans le cas particulier
où i = iB , le champ parallèle au plan d’incidence ne se réfléchit pas puisque Rk (iB ) = 0. Dans ce cas, le
champ réfléchi se compose uniquement de E~⊥ . D’où la conclusion à retenir :
Lorsqu’un faisceau rencontre un dioptre sous l’incidence de Brewster, l’onde réfléchie est pola-
risée perpendiculairement au plan d’incidence
La figure 3 en donne l’illustration. Remarquons que si i est voisin de iB sans lui être exactement égal,
Rk demeure très inférieur à R⊥ : un réglage même approximatif de i permet donc d’obtenir une onde
réfléchie qui se rapproche suffisamment, pour nos applications, d’une polarisation rectiligne.
plan d’incidence
E~ik
E~i⊥ E~r⊥
iB iB
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2
Π
Ray
on 3
i2
M2
n2
Rayon 2
y
~
E Π1
x
n1
z
i1
Ray
on 1
1
M
Figure 4: Mise en évidence de la polarisation par réflexion vitreuse avec l’appareil de Nuremberg
sa normale n~2 soit dans le plan (u~y , u~z ). Ainsi le plan d’incidence Π2 , définir par n~2 et le rayon 2, est
parallalèle à (u~y , u~z ) c’est à dire orthogonal à Π1 .
Si i1 = iB , le rayon 2 est polarisé rectilignement dans la direction u~z perpendiculaire à Π1 mais
parallèle à Π2 . Si de plus i2 = iB , le rayon 3 disparaît.
Par définition, les matériaux dichroïques sont anisotropes puisque leurs propriétés dépendent de la
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~i
E
~t
E
Figure 5: Lors du passage du faisceau au travers d’un matériau dichroïque, une composante du champ
électrique est transmise, l’autre aborbée.
direction du champ électrique 2 . Pour comprendre leur fonctionnement, observons comment une grille
métallique se comporte vis-à-vis d’ondes électromagnétiques centimétriques (figure 6). Lorsque le champ
électrique est parallèle aux fils, il entraîne un mouvement des électrons. La grille de comporte comme
une plaque conductrice et empêche le passage de l’onde électromagnétique. Si, comme sur la figure 6, le
champ est perpendiculaire aux fils, la grille se comporte comme un isolant car les électrons ne peuvent
pas sauter d’un fil à l’autre. L’onde électromagnétique est donc peu affectée par la grille et la traverse. Les
polaroïds repoduisent une structure analogue mais à l’échelle micrométrique correspondant aux longueurs
d’onde optique. De longues molécules disposées parallèlement les une aux autres assurent l’anisotropie
du matériau ; il transmet sélectivement la composante du champ électrique qui leur est perpendiculaire.
~i
E
Figure 6: Passage d’une onde électromagnétique polarisée rectiligne au travers d’une grille métallique
2. Nous reviendrons sur l’anisotropie dans le cours sur les ondes électromagnétiques dans les milieux diéelectriques
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Les feuilles de polaroïds artificielles sont généralement montées sur un support et comportent une
aiguille permettant de matérialiser leur orientation. Selon le matériel choisi, cette aiguille indique soit à
la direction dans laquelle le champ électrique est transmis (perpendiculaire aux « fils »), soit la direction
dans laquelle le champ électrique est absorbé (parallèlement aux « fils »). Avant tout utilisation, il convient
donc d’identifier ces deux directions et de savoir comment l’aiguille a été placée.
Pour cela, on produit de la lumière polarisée rectiligne par réflexion de Brewster. Soit u~0 le vecteur
unitaire perpendiculaire au plan d’incidence donnant la direction de polarisation du faisceau réfléchi. On
observe ce faisceau au travers du polaroïd. En le faisant tourner dans son plan, on constate des variations
d’intensité lumineuse. Quand la lumière s’éteint, u~0 est dans la direction absorbante du polaroïd. La
direction transmissive lui est perpendiculaire. Si l’appareil est bien réglé, l’aiguille devrait alors se situer
sur la graduation 0˚du rapporteur inscrit sur le support. S’il est faussé, il faut le régler avec l’aide du
professeur.
plaque de
verre
iB
Source
lumineuse ~ k u~0
E
polaroid
Évidemment, on peut facilement identifier les directions privilégiées d’un polaroïd si on les connaît
sur un autre polaroïd. Mais nous nous somme ici placés dans la situation où l’on dispose uniquement de
polaroïds inconnus. En l’absence de verre noirci, n’importe quelle surface isolante réfléchissant la lumière
peut faire l’affaire : essayez en observant les reflets de la lampe de bureau sur votre paillasse.
Dans toute la suite, nous représentons par une flèche la direction privilégiée dans laquelle le polaroïd
transmet le champ électrique. On note u~P le vecteur unitaire correspondant.
Considérons de la lumière polarisée ou naturelle tombant sur un polaroïd (figure 8). Le champ élec-
trique incident possède deux composantes : l’une selon u~P , l’autre selon la direction orthogonale.
~ i = Ei P u~P + E
E ~ i ⊥P
Après le polaroïd, seule subsiste la composante parallèle à P~ . D’où l’écriture du champ transmis :
~ t = Ei P u~P = u~P .E
~ i u~P
E
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~i
E ~i
E
P
~ t = (E
E ~ i .u~P ) u~p
u~P
Figure 8: Utilisation d’un polaroid : il transmet la projection du champ électrique incident sur sa
directoin de transmission priviliégiée u~P
a. Loi de Malus
Soit une onde de champ électrique E ~ i polarisée rectiligne. Elle rencontre un analyseur A de
\
~ i , u~A ). L’intensité lumineuse transmise par
direction de transmission privilégiée u~A . Soit α = (E
l’analyseur varie avec α selon It = I0 cos α 2
L’intensité maximale I0 s’obtient pour α = 0 ce qui correspond à une onde incidente polarisée selon
la direction de transmission de l’analyseur. Dans ce cas, un analyseur parfait laisse intégralement passer
le faisceau : I0 s’indentifie donc à l’intensité lumineuse incidente.
~i
E ~i
E
A
~ t = (E
E ~ i .u~A ) u~A
α
u~A
Ladémonstration de ce résultat n’est par très compliquée. Le champ transmis par l’analyseur vaut
~t = E ~ t 2 >=< cos2 α E
~ i .u~A u~A = Ei cos α u~A . L’intensité transmise vaut par définition It =< E ~ i 2 >.
E
Comme α ne dépend pas du temps, It =< E ~ i 2 > cos2 α = I0 cos2 α.
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nul (lorsque α = π/2[π]). Ces constatations permettent d’affirmer que la lumière incidente est polarisée
~ produisant l’extinction du faisceau transmis.
rectiligne. La direction ~u est orthogonal à celle de A
Manipulation :
Placer le diaphragme au foyer d’une première lentille pour obtenir un faisceau de rayons grossièrement
parallèles. Par la deuxième lentille, former l’image de ce trou sur l’écran. Cela n’est pas essentiel mais
fournit un meilleur confort d’observation. Le polariseur P permet d’obtenir une polarisation rectiligne,
l’analyseur A de l’analyser. Pratiquer dans le binôme un jeu de devinettes : un élève polarise, l’autre doit
trouver la direction du champ électrique.
L’exctinction se produit quand P et A forment un angle de 90˚. On dit dans ce cas que le polariseur
et l’analyseur sont croisés.
P A
f′
f′
....................................................................................................
Pour de la lumière naturelle, la direction de E~ varie de manière aléatoire au cours du temps ; il n’existe
aucune direction privilégiée dans le plan d’onde. Si un tel faiceau traverse un analyseur, la direction de
celui-ci sera donc sans influence sur l’intensité lumineuse transmise.
Lors de l’analyse d’un faiceau de lumière naturelle, l’intensité transmise ne varie pas lorsqu’on
fait tourner l’analyseur dans son plan
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2 image du
trou source
source
lumineuse
trou source
lame de spath
Écran
de ces deux rayons, une valeur donnée de l’indice de optique. Un tel matériau, possédant deux valeurs
distinctes de l’indice de réfraction, est dit biréfrigent. En plaçant un polariseur devant le cristal, on
constante que l’un des rayons correspond à une polarisation verticale du champ électrique, l’autre à une
polarisation horizontale. D’où la conclusion à retenir :
Dans un matériau biréfringent, la propagation met en jeu deux indices optiques distincts asso-
ciés à deux directions orthogonales du champ électrique
LNr
~
E
LN
l
E~z
E~y
E~y E~z
x
Dans le plan perpendiculaire aux rayons lumineux, il existe deux directions jouant un rôle particulier ;
on le nomme lignes neutres de la lame (figure 11). L’une, notée LNr , est appelée axe rapide ; l’autre, notée
LNl , axe lent. La composante du champ parallèle à LNr se propage avec un indince nr et une célérité
vr = c/nr ; celle parallèle à LNl se propage avec un indice nl et une célérité vl = c/nl . Les qualiticatifs
« rapides » et « lents » signifient que vr > vl soit nr < nl . Au cours du passage du rayon au travers de la
lame, la composante du champ dirigée selon l’axe lent prend un certain retard sur celle dirigée selon l’axe
rapide. C’est pour cette raison qu’un tel dispositif est appelé lame à retard.
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P
A
Filtre
vert
Lame f′
f′ à retard
Figure 12: Montage utilisé pour la détermination des LN d’une lame à retard
E0y cos(ωt − kx + θy )
(
~
E(x, t) =
E0z cos(ωt − kx + θz )
avec k = ωc = 2πλ
. Les deux composantes du champ présentent l’une par rapport à l’autre un déphasage
θ = θz − θy . En particulier, sur la face d’entrée de la lame
~ − , t) = E0y cos(ωt + θy )
(
E(0
E0z cos(ωt + θz )
~ + , t).
Par continuité des composantes tangentielles du champ, ces grandeurs représentent aussi E(0
Dans la lame, les deux composantes du champ oscillent donc avec la même pulsation ω. Par contre, elles
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E0y cos(ωt − kl e + θy )
(
~ t) =
E(e,
E0z cos(ωt − kr e + θz )
~ i = E0y cos ωt
(
E
E0z cos ωt
Après avoir traversé la lame, la composante dirigée selon l’axe rapide a pris une avance de phase de
π. À un changement d’origine des temps près, le champ électrique s’écrit maintenant :
~ t = E0y cos(ωt)
(
E
E0z cos(ωt + π) = −E0z cos(ωt)
On obtient donc une nouvelle polarisation rectiligne, symétrique de la précédente par rapport aux ligne
neutres de la lame.
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z ~i
E
E0z
x E0y y
−E0z
~t
E
Figure 13: Action d’une lame λ/2 sur une polarisation rectiligne
b. Manipulation
P
LN
α0 ~t
E
A avant
α1 introduction
de la lame
LN
A après
α2 introdution
de la lame
Figure 14
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LN
u~z
~E t
E0
E~i
LN
u~y
E~
i
E0
˚
45
0
E
45˚
u~x E0 u~y
Naturelle PR PC
Lame λ/4
Pour la démonstration, notons u~y l’axe lent et u~z l’axe rapide de la lame (figure 15). Supposons que
l’onde PR incidente est dirigée selon la première bissectrice de ces axes :
~ = E0y cos ωt
(
E
E0z cos ωt
avec E0y = E0z = E0 puisque le champ est à 45˚des LN. Après la lame quart d’onde nous aurons
~ = E0 cos(ωt)
(
E
E0 cos(ωt + π/2) = −E0 sin ωt
Nous obtenons PC droite. Pour une onde incidente PR selon la second bissectrice des axes, E0y = E0 et
E0z = −E0 ; on obtient finalement une PCG.
b. Analyse de lumière PC
Considérons une onde PC rencontrant un analyseur A. Cette onde incidente ne possède pas de direction
privilégiée ; quelle que soit la direction de A, l’intensité qu’il transmet sera la même.
Par rotation de l’analyseur dans son plan, une onde PC se comporte donc de manière identique
à la lumière naturelle.
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Pour les distinguer, on fait passer le faisceau lumineux au travers d’une lame λ/4 avant de l’analyser
comme le montre la figure 16.
PC ou naturelle ?
λ/4 A
Figure 16: Protocole permettant de distinguer une polarisation circulaire de la lumière naturelle
Dans le cas de lumière naturelle, on obtient à nouveau, après la lame à retard, de la lumière naturelle.
La rotation de l’analyseur sera sans effet sur la lumière transmise. Dans le cas de lumière PC, on obtiendra,
comme le montre le calcul ci-dessous, une polarisation rectiligne que l’on identifiera facilement avec
l’analyseur. Pour ce raisonnement, les axes u~y et u~z sont orientés selon les lignes neutres de la lame.
Remarquons que cette méthode, qui permet de distinguer la lumière naturelle d’une PC, permet aussi de
trouver le sens de rotation de cette dernière. Dans le cas d’une PCG (signe +), la PR obtenue se trouve
dans la première bissectrice des ligne neutres de la lame λ/4. Dans le cas d’une PCD (signe -), la PR
obtenue se trouve selon la seconde bissectrice.
Attention cependant : cette conclusion suppose le trièdre (u~x , axe lent, axe rapide) direct. Plutôt que
de retenir une conclusion générale, mieux vaut donc reproduire le raisonnement au cas par cas. Signalons
enfin qu’avec les lames disponible au lycée, sur lesquelles nous ne savons pas identifier l’axe rapide, cette
analyse est impossible.
Dans le dispositif de la figure 17, on illustre les paragraphes précédents en produisant et analysant
une lumière polarisée circulaire. La cource, les lentilles et le filtre et l’écran occupent les mêmes positions
que sur la figure 12. Comme précédemment, pratiquez un jeu de devinettes : l’un des élèves du binôme
polarise, l’autre analyse. Dans un premier temps, le dispositif d’analyse ne comporte que l’analyseur que
l’on fait tourner. Dans un second temps, on y introduit la lame représentée en pointillés puis on fait à
nouveau tourner l’analyseur.
d. Inversion de l’hélicité
Dans le montage précédent, ajouter une lame demi-onde à la fin du dispositif Constater par analyse
l’inversion du sens de rotation. Á nouveau, l’un des élèves travaille en aveugle sans regarder si son
camarade a interposé ou non la nouvelle lame.
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z P LN A
π/4 y LN
LN (z ′ z)
E0z Ei
Et
LN (y ′ y)
E0y
Figure 18
III.2 Lumière PE
a. Obtention
Le principe est le même que pour obtenir de la lumière PC (figure 18) : on déphase de π/2 l’une des
composantes d’une PR grâce à une lame λ/4. Notons comme plus haut (y ′y) et (z ′ z) les LN de la lame.
Formellement, son action s’écrit :
On obtient donc une PE, les axes de l’ellipse se confondant avec (y ′y) et (z ′ z), c’est à dire avec les LN
de la lame. Selon les valeurs relatives de E0y et E0z , l’une sera le grand axe et l’autre le petit. Le cas
particulier de la polarisation circulaire s’obtient pour E0y = E0z . Si la PR incidente se trouve dans le
premier quadrant du repère (0, y, z), E0y > 0 et E0z > 0 : on obtient donc une PED. Inversement, on
obtient une PEG si la PR incidente se trouve dans le second quadrant. Attention : cette conclusion dépend
du signe du déphasage et suppose donc que (y ′y) désigne l’axe lent et (z ′ z) l’axe rapide.
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L’intensité transmise par un analyseur recevant de la lumière PE varie lorsqu’on le fait tourner.
Elle présente un maximum si A et parallèle au grand axe de l’ellipse, un minimum si A est
parallèle au petit axe de l’ellipse.
La démonstration formelle n’apporte pas grand chose : écrivons la cependant pour le plaisir. On note
(y ′y ′) le grand axe et (z ′ z) le petit axe de l’ellipse. Avant A, E ~ i = E0y cos ωt u~y + E0z sin ωt u~z . Soit α
l’angle formé par la direction de transmission u~A de l’analyseur avec (y ′ y) : u~A = cos α u~y + sin α u~z .
Après A le champ électrique s’écrit donc Et = E ~ i .u~A = E0y cos α cos ωt + E0z sin α sin ωt. D’où l’intensité
lumineuse
Cette quantité présente un maximum quand α = 0 (analyseur sur le grand axe) et un maximum quand
α = π/2 (analyseur sur le petit axe).
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