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1) Objectif :
On se donne pour objectif d’être capable de calculer toute grandeur caractéristique d’un
circuit constitué d’un assemblage série d’un ou plusieurs dipôles passifs R, L , C alimentés par
une source de tension idéale imposant une tension sinusoïdale notée = ω + ϕ.
On étudie dans cette fiche un exemple de circuit RC et RLC, le circuit RL sera traité en TD.
2) Impédance complexe
a) Résistance :
=
réactance nulle =
b) Bobine
c) Condensateur
= =
= ω
ω ω
réactance négative XC=-1/(Cω)
On considère le circuit série ci-dessous alimenté par une source de tension sinusoïdale de
pulsation constante ω = 103 rad/s, de valeur efficace = = 10 .
√
ω =103 rad/s
= = 10
uR(t) √
e(t) uc(t)
R = 100 Ω
C = 20 µF
Objectif : Calculer toutes les grandeurs caractéristiques de ce circuit : i(t), uc(t), uR(t) ainsi que le
déphasage ϕ de e(t) par rapport à i(t).
Loi d’Ohm : = ∙ = /
+ ω0
Calculons le module :
11 = 11 ∙ 1 1 => √2 = 11 ! √2
11 = 3
+ /ω0 = √100 + 50 = 111.8 Ω
(à vérifier)
788 :
D’où ! = = .; = 89 =>
191
Calculons l’argument :
A partir de Ieff il est possible de calculer les valeurs efficaces UReff, UCeff ainsi que les déphasages.
& =
& = ω = ω ! √2 L ω* = ω ! √2 ω*L
π π
et
Prenons le module
Et
' √2 = ω ! √2 soit ' = ω ! = 4.45
Prenons l’argument
ϕ = 0 et ϕ = −
π
Récapitulatif : pour obtenir les valeurs instantanées des grandeurs recherchées il suffit de prendre la
partie réelle de la grandeur complexe associée (relation biunivoque).
Remarque : la tension aux bornes de R est toujours en phase avec le courant i(t). On se sert de cette
propriété pour visualiser sur l’écran de l’oscilloscope l’allure du courant. On peut ainsi déterminer le
déphasage de n’importe qu’elle autre tension par rapport au courant. Attention, les deux voies de
l’oscilloscope ont une masse commune.
4) Etude d’un circuit RLC à une pulsation donnée
On considère le circuit RLC série ci-dessous alimenté par une source de tension sinusoïdale de
fréquence constante f =10 kHz, de valeur efficace = = 50 .
√
L = 10 mH
e(t) C = 10 nF
R = 100Ω
Lω = 628 Ω (vérifier)
La démarche est la même que pour le circuit RC. On considère le déphasage de i(t) nul. En effet les
dipôles en série sont traversés par un même courant i(t).
On aura alors :
=
+ ω + ω =
+ ω − ω Réactance = != = /ω − ω0 = −964 Ω
1
Loi d’Ohm :
= ∙ = N
+ ω − P
Oω
Calculons le module :
11 = 11 ∙ 1 1 => √2 = 11 ! √2
1
11 = Q
+ Nω − P = R
+ = R100 + −964 = 969.5 Ω
Oω
788 E:
D’où ! = = = 51.5 =>
191 STS.E
Calculons l’argument :
ϕ = arg()
D STU
tan ϕ = = ω − ω ∙ = ::
soit ϕ = −84° = −1.46 rad
Même remarque que pour le circuit RC concernant l’angle. Il existe deux angles qui diffèrent de π
obéissant à cette relation.
Si le signe de la réactance est connu on peut tirer cette conclusion :
X = 0, ω = ω le circuit est de type ohmique bien qu’il comporte une bobine et une capacité et ϕ =
0. e(t) et i(t) sont en phase.
X > 0, ω > le
ω
circuit est du type inductif bien qu’il comporte une capacité et ϕ > 0. e(t) en
avance de phase par rapport à i(t).
X < 0, ω < ω le circuit est de type capacitif bien qu’il comporte une bobine ϕ < 0. e(t) en retard
de phase par rapport à i(t).
A partir de Ieff il est possible de calculer les valeurs efficaces UReff, UCeff, ULeff ainsi que les déphasages.
& = ;
& = ω = ω ! √2 L ω* = ω ! √2 ω*L ;
π π
Prenons le module
Et
' √2 = ω ! √2 soit ' = ω ! = 82
Prenons l’argument
ϕ = 0 ϕ = − ϕ = +
π π
Récapitulatif : pour obtenir les valeurs instantanées des grandeurs recherchées il suffit de prendre la
partie réelle de la grandeur complexe associée (relation biunivoque).
Exercice : tracer à l’échelle le diagramme de Fresnel comportant ur(t), uL(t), uc(t) et e(t) pour f = 10
kHz.
Les valeurs des composants passifs sont fixées et connues. La tension efficace imposée par la
source est Eeff = 50 V pour toute fréquence f.
L = 10 mH
e(t) C = 10 nF
R = 100Ω
Oω
Le numérateur est constant et seul le terme X dépend de ω. 1 1 passe par un maximum
lorsque le dénominateur est minimal c’est-à-dire lorsque X = 0 puisque R2 >0. Ce maximum
E:√
est égal à !XYZ = !XYZ √2 = = = 0.707 >.
::
= 0 => ω = => O ω = 1
ω
ω: = = 10E rad/s cette pulsation s’appelle pulsation propre ou de résonnance du
√
circuit.
Pour cette pulsation particulière la tension e(t) et le courant i(t) sont en phase et =
.
En injectant ω: =
√
dans l’une ou l’autre de ces deux expressions, on montre que
1
\= Q
O
Ce facteur de qualité \ est aussi appelé facteur de surtension pour la raison suivante : à la
résonnance l’amplitude de la tension aux bornes de la bobine et du condensateur sont
respectivement :
Puisqu’il est tout à fait possible d’avoir \ ≫ 1 on voit qu’à la résonnance l’amplitude de la
tension aux bornes de la bobine et du condensateur peuvent être bien supérieures à
l’amplitude E du générateur :
Application numérique.