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Equation de mouvement
F=F0cosωt
𝜔: La pulsation d’excitation de la force. α
k m
1 1 1 1 1
𝐸𝑐 = 𝑚𝑥̇ 2 , 𝐸𝑝 = 𝑘𝑥 2 , 𝐷 = 𝛼𝑥̇ 2 ∶ 𝐿 = 𝑚𝑥̇ 2 − 𝑘𝑥 2
2 2 2 2 2
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷
( )− =− + 𝐹𝑥 0
𝑑𝑡 𝜕𝑥̇ 𝜕𝑥 𝜕𝑥̇ 𝒙
𝛼 𝑘 𝐹0
𝒙̈ + 𝟐𝜹𝒙̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒙 = 𝑨𝟎 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕 ∶ 𝛿 = , 𝜔0 = √ 𝑒𝑡 𝐴0 = (𝐼)
2𝑚 𝑚 𝑚
−𝛿𝑡+√𝛿 2 −𝜔2
0 −𝛿𝑡−√𝛿 2 −𝜔02
𝐶1 𝑒 + 𝐶2 𝑒 (𝑠𝑖 𝛿 > 𝜔0 )
−𝛿𝑡
𝑥(𝑡) = (𝐶1 + 𝐶2 𝑡)𝑒 (𝑠𝑖 𝛿 = 𝜔0 ) + 𝑿 𝒄𝒐𝒔(𝜔𝑡 + 𝚽)
𝐴𝑒 −𝛿𝑡 sin(𝜔𝑎 𝑡 + 𝜙) , 𝜔𝑎 = √𝜔02 − 𝛿 2 (𝑠𝑖 𝛿 < 𝜔0 )
{
Les constantes 𝐶1 , 𝐶2 , 𝐴 𝑒𝑡 𝜙 sont des constantes
déterminées à partir de conditions initiales de 𝑥(𝑡) et les
deux nouvelles constantes 𝑿 𝑒𝑡 𝚽 sont déterminés par le fait
𝑥𝐻 (𝑡) + 𝑥𝑝 (𝑡) xp (t)
que 𝑥𝑝 (la solution particulière) est solution de (I).
𝑥(𝑡) = 𝑿 𝒄𝒐𝒔(𝜔𝑡 + 𝚽)
A. OUATIZERGA – Didactique – USTHB Oscillations forcés à 1DDL Avril 2020
Détermination de 𝑿 𝑒𝑡 𝚽
Utilison les nombes complexes :
Tout nombre complexe peut s’écrire sous une des forme suivantes :
𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝜙 Forme exponentielle
= 𝑟(cos 𝜙 + 𝑖 sin 𝜙) Forme trigonométrique
= 𝑎 + 𝑖𝑏 Forme algebrique
La méthode des nombres complexes consiste à associer à 𝑥(𝑡) = 𝑋𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + Φ) le nombre complexe correspondant
𝑥̅ (𝑡) = 𝑋(𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + Φ) + i 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + Φ)) = 𝑋 𝑒 𝑖(𝜔𝑡+Φ) 𝑑𝑒 𝑓𝑎ç𝑜𝑛 à 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑥(𝑡) =R(𝑥̅ (𝑡))
L’équation différentielle 𝑥̈ + 2𝛿𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = 𝐴0 cos 𝜔𝑡 a pour solution 𝑥(𝑡) = 𝑥𝐻 (𝑡) + 𝑿 𝒄𝒐𝒔(𝜔𝑡 + 𝚽)
En régime permanent (𝑡 > 3𝛿 −1 )
𝑥(𝑡) = 𝑿 𝒄𝒐𝒔(𝜔𝑡 + 𝚽)
Avec
𝐴0 2𝜔𝛿
𝑿= 𝑒𝑡 𝚽 = −tan−1 ( )
√(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + 4𝜔 2 𝛿 2 𝜔02 − 𝜔2
Comme le régime transitoire est très bref en général, le régime permanent est le plus intéressant à
considérer habituellement.
A. OUATIZERGA – Didactique – USTHB Oscillations forcés à 1DDL Avril 2020
Remarques :
Les deux constantes 𝑿 𝑒𝑡 𝚽 (amplitude et déphasage de la solution permanente) dépendent de la pulsation
d’excitation 𝜔 de la force.
Si la forme du second membre était un sin 𝜔𝑡 on peut vérifier aisément qu’on aurait l’expression de
𝑥(𝑡) = 𝑿 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝚽) pour les même expressions de 𝑿 𝑒𝑡 𝚽.
De point de vue mathématique cette dernière équation est identique à l’équation (I)
Etudier l’évolution de 𝑥(𝑡) dans un système mécanique revient à étudier l’évolution de 𝑉𝑐 (𝑡) en un circuit électrique RLC.
De même on peut écrire la solution en régime permanent :
𝑽𝒄 (𝒕) = 𝑽𝟎 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕 + 𝚽)
𝜔02 𝑒0 2𝛿𝜔
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉0 (𝜔) = 𝑒𝑡 𝑡𝑎𝑛(𝜙) = −
√(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + (2𝛿𝜔)2 𝜔02− 𝜔2
On peut ainsi, dresser un tableau d’équivalence entre les paramètres électriques et mécaniques :
Mécanique Electrique
Paramètre Symbole Paramètre Symbole
Masse (Kg) 𝑚 Inductance d’une bobine L (Henry)
V0 (𝜔)
On peut simplement voir que : 𝑉𝑚
Lorsque ω tend vers l’infini alors V0 (ω) tend vers 0 √2
Lorsque ω =0 alors V0(ω) = 0
𝜔02 𝑒0
V0 (𝜔) =
√(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + 4(𝛿𝜔)2
Voyon si V0(ω) a un maximum : soit
𝜔02 𝑒0
V0 (𝜔) =
√𝑓(𝜔)
si V0(ω) est maximum alors f(ω) est minimum pour cela ω 1 ω2 ω
calculons 𝑓′(ω)=0 La bande passante à -3dB
𝑓 ′ (𝜔) = 2((𝜔02 − 𝜔2 )(−2𝜔) + 8𝛿 2 𝜔 = 0
−4𝜔((𝜔02 − 𝜔2 + 2𝛿 2 ) = 0
A retenir : Lorsque fait varier la pulsation (ou la fréquence) d’excitation, l’amplitude du signal passe par maximum pour
une pulsation 𝜔 = 𝝎𝑹 : c’st le phénomène de résonnance.
Le phénomène de résonnance n’est observé que si la condition d’existance suivante est vérifiée:
𝝎𝟎
𝜔02 − 2𝛿 2 ≥ 0 → 𝜹 ≤
√𝟐
𝑉
La bande passante à -3db est définie comme 𝐵 = Δ𝜔 = 𝜔2 − 𝜔1 de telle sorte que 𝑉0 (𝜔1 ) = 𝑉0 (𝜔2 ) = 𝑚2
√
Pour les faibles amortissemnts, les approximations suivantes sont très pratiques 𝐵 = Δ𝜔 ≈ 2𝛿 𝑒𝑡 𝜔𝑅 ≈ 𝜔0
Facteur de qualité
𝑒0 𝑒0 𝑄
V0 (𝑟) = = (𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝜔04 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒)
𝑟2 √𝑄 2 (1 − 𝑟 2 )2 + 𝑟2
√(1 − 𝑟 2 )2 +
𝑄2
𝜔𝑅2 𝜔02 − 2𝛿 2 1
𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒 𝑐𝑎𝑠 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜔 = 𝜔𝑅 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑟𝑅2 = 2 = 2 =1− 2
𝜔0 𝜔0 2𝑄
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𝑄𝑒0 1
→ 𝑉𝑚 = 𝑉0 (𝑟𝑅 ) = ≈ 𝑄𝑒0 (𝑠𝑖 𝑜𝑛 𝑛é𝑔𝑙𝑖𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡 1)
1 4𝑄 2
√1 −
4𝑄 2
Remarques :
Au fur et à mesure que le facteur de qualité est grand la résonnance est plus prononcée.
𝝎
La résonnance n’existe que pour les petits amortissements en dessous de la valeur 𝟎
√𝟐
A la résonnance, la tension aux bornes de C est la tension du générateur multipliée par Q