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Najim Mansour
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Travaux dirigés
d’électromagnétisme
avec Corrections
Filières
2015-2016
Najim MANSOUR
Pr. Rachid EL BOUAYADI
Version révisée.
Série N° 1 : Circuits électriques en régime non-stationnaire
Corrigé :
Figure 1
On trouve une équation différentielle linéaire du 1er ordre à coefficients constants et sans 2ème membre:
+ = (1)
=
L’équation (1) est de solution générale :
+ =
2
Puisque est différent de zéro, on a + = ce qui donne =− .
+ =
=−
= −
= −
=−
− =− −
! "=−
= .
2)
• La charge du condensateur à l’instant = #$ :
. )*
. %. : = #$ = ' . (
. +. * ., . )(
= ,+, , .
• L’intensité du courant à l’instant = #$ :
)
=− =
) . )*
' . )(
→ . 0. ∶ = #$ = +. * ., . )(
+. * ., . )(
= , '. ,
.
2 = . = . 3
3) La puissance dissipée par effet Joule :
→ .0 ∶ 2 = #$ = +. *
. , '. , 3
= , +. ,
4
4) L’énergie stockée dans le condensateur est :
3
3
73
56 = = 8 3. /:6
36 36
La durée nécessaire pour que l’énergie stockée dans le condensateur atteigne 10% ∶
73
56 = = → %
36
73
56 = 8 3. /:6
→ % 8 56 =
36
73 73 3.
8 3. /:6
= , . → 8 3 /:6
= , → − = >? ,
36 36 :. 6
Corrigé :
Figure 2
4
@A = @6 → −A = .
3
3 6
• L’équation (1) est une équation différentielle d’ordre 2, sa solution s’écrit sous la
forme = 8B. , où B est solution del’équation caractéristique : B3 + AC =
Comme pour toute équation du second degré, trois cas se présentent selon le signe du discriminant D.
Ici, E = F3 − ,. G. H = − ,. IH = − IH < 0
,
L'équation ne possède pas de solutions réelles mais deux solutions complexes : B et B3 conjuguées
l'une de l'autre.
−F − LM|E| −F + LM|E|
K = = −L = P − LQ K3 = = +L = P + LQ
3. G √I 3. G √I
Donc ici P = = et R3 = R 3
+ S3 → R = R .
√I
,Q
= P.
. HT$ Q. + U. $ Q. = . HT$ Q . + U. $ Q . , car P = .
= . HT$ Q . + U. $ Q .
→ V W
=− = Q . .$ Q . − Q . U. HT$ Q .
= = W = = = W → ] = W
. [. → \ → \
= = = = = −Q . U U=
Donc : = . HT$ Q . et = Q . .$ Q .
_
3) La fréquence des oscillations obtenues : ^ = `a
5
gI . I. 3
. I. Q 3 . 3
.$ 3
Q .
3 3
Il ya égalité entre les énergies :
3
g = gI → HT$ 3 Q . . I. Q 3 . 3
.$ 3
Q . . I. . 3
.$ 3
Q .
3 3 3 I.
c
→ HT$ 3 Q . $ 3
Q . . Ceci est vérifié pour la première fois lorsque Q .
,
c
→ √I , 33 #$
,
Nous allons travailler avec la tension @ , nous pourrions faire la même chose avec
le courant . Une
Un tension sinusoïdale, s’écrit sous la forme :
@ hi HT$ R j
3q
p
k R
F
Figure 3
Nous travaillons avec la fonction cosinus mais nous pouvons utiliser, de façon fa équivalente, la
q
fonction sinus. La différence entre les deux fonctions correspond simplement à un déphasage de 3 .
6
Périodicité : @ p @
@ p hi HT$ R p j
hi HT$ R Rp j hi HT$ R 3q j hi HT$ R j @
Figure 4
R
j − j3 .
uvwvx
∆j
3q
On retiendra le résultat pratique suivant : ∆j p
∆
Rappels de trigonométrie
$ n±z $ G. HT$ z $ R ±q −$ R q
$ {R ± | ± HT$ R
± HT$ G. $ z 3
En sciences physiques, il est d’usage d’écrire ~3 − car la lettre est déjà utilisée pour désigner
l’intensité du courant électrique.
Forme rectangulaire : m • ~€
Forme polaire : m B HT$ j ~ $ j
Forme exponentielle : m B8~j
7
Le module : la phase : • B HT$ j ;
€
B M•3 €3 G j •
€ B$ j
• Si m m m3 alors m B B3 8~ j •j3
m B
• m alors m 8 ~ j j3
m3 B3
• m‚ B8 ~j
• − ~€
• m m m3 • •3 ~ € €3
La somme de deux fonctions sinusoïdales de même période est une fonction sinusoïdale de
même R.
@ @ @3 hi . HT$ R. j
Détermination de ƒ# et „ .
hi . 8~ R. •j h i. 8
~ R. •j
h3i . 8~ R. •j3
hi . 8~R. . 8~j h i. 8
~R.
. 8~j h3i . 8~R. . 8~j3
hi . 8~j h i. 8
~j
h3i . 8~j3 (1)
hi 3 h i. 8
~j
. h i . 8 ~j h i . 8~j . h3i . 8 ~j3
h3i . 8~j3 . h i. 8
~j
hi 3 h i
3
h i . h3i . 8
~ j j3
h i . h3i . 8
~ j j3
h3i 3
hi 3 h i
3
h3i 3 h i . h3i . [HT$ j − j3 ~. $ j − j3 HT$ j − j3
− ~. $ j − j3 ]
hi 3 h i
3
h3i 3 3.h i . h3i . HT$ j − j3
8
hi •h i
3
h3i 3 3.h i . h3i . HT$ j − j3
Détermination de j
A partir de (1) on a :
hi . 8~j h i. 8
~j
h3i . 8~j3
hi . HT$ j ~ . hi . $ j
h i . HT$ j ~. h i. $ j h3i . HT$ j3 ~. h3i . $ j3
h i. $ j h3i . $ j3
G j
h i . HT$ j h3i . HT$ j3
h i. $ j + h3i . $ j3
j G
h i . HT$ j + h3i . HT$ j3
Comme on sait que le vecteur tourne à la vitesse angulaire constante au cours du temps, par
convention, le vecteur serai représenté à la date . Il fait alors avec Ž• un angle j.
Figure 5
9
Exemple
@ h i HT$ R. , j = ŒŒŒŒŒŒŒ•
Est représenté par Š‹
Figure 6
Déphasage
Ces fonctions sont déphasées : ∆j = j3 − j est le déphasage on représente les deux vecteurs de
Fresnel :
Figure 7
Déphasage particuliers
Soit :
q q
@ =h i HT$ R. , j = e t@3 = h3i HT$ R. + 3 , j3 = + 3
Construction de Fresnel :
10
Figure 8
q
∆j = j3 − j = + 3 , @3 est en quadrature avance sur @ .
Soit :
Construction de Fresnel :
Figure 9
j = et j3 =
Soit
q q
@ =h i HT$ R. , j = et @3 = h3i HT$ R. − 3 , j3 = − 3.
Construction de Fresnel :
Figure 10
q
∆j = j3 − j = − 3 , @3 est en quadrature retard sur @
Soit :
11
Construction de Fresnel :
Figure 11
Corrigé :
1. On détermine les valeurs efficaces et les déphasages par rapport à l’intensité des tensions aux
bornes de chacun des deux dipôles
Pour la résistance :
Figure 12
On a alors :
12
Donc
h:_8kk = :. š8kk = , ›
On a :
Pour la bobine :
Figure 13
Donc :
q q
@A = A = −A. R. š8kk . √3. $ R. = A. R. š8kk . √3. HT$ {R. + 3 | , donc jA = + 3
et :
q q
@A = A. R. š8kk . √3. HT$ {R. + | = hA_8kk . √3. HT$ R. +
3 3
Le déphasage entre le courant qui traverse la bobine et la tension @A entre ces bornes est:
∆j = jA − j ?
q q
∆j = jA − j = − =
3 3
2. On détermine la valeur efficace et le déphasage par rapport à l’intensité de la tension aux
bornes de l’association RL :
13
Figure 14
On a :
On détermine hi
q
hi = •3. :. š8kk 3 + 3. A. R. š8kk 3 + , . :. A. R. š8kk 3 . HT$
3
hi = M:3 + A. R 3 .š8kk . √3
On détermine j
A. R
G j = = , *3
:
A.R
Donc le déphasage de @ par rapport à est j = G { | = •, ž°
:
q q
@: = :. š8kk √3. HT$ R. , j: = et @A = A. R. š8kk . √3. HT$ {R. + 3 | , jA = + 3
14
Construction de Fresnel
Le courant est pris comme référence, donc le vecteur représentatif dans le diagramme de Fresnel doit
tension j: = , le vecteur representatif de la tension @: doit aussi être confondu avec l’axe des
être confondu avec l’axe des abscisses, la résistance n’introduit aucun déphasage entre le courant la
Figure 15
Le vecteur Œ@• est tracé en utilisant la loi des mailles vectorielle : Œ@• = @
Υ: + @
ΥA .
hi 3 = :. š8kk √3 3
+ A. R. š8kk . √3 3
hi = • :. 3 + A. R. 3. š
8kk √3
hi
h8kk = = • :. 3 + A. R. 3. š
8kk = ,3 ›
√3
Le déphasage j
A. R. š8kk . √3 A. R
G j = = = , *3
:. š8kk √3 :
j = •, ž°
Fin
15
Série N°2 : le champ et les forces magnétiques
Corrigé :
Figure 16
On veut déterminer la résultante générale des forces de Laplace et le moment résultant en un point
convenable de ces forces de Laplace.
• Résultante générale :
Comme Ÿ Œ• est uniforme, les forces de Laplace agissant sur chaque coté sont :
Pour le coté AD :
^• = ¡ ¢• ˄ Ÿ
Υ
Intégration sur AD :
¥
^•¤¥ = ¡ ! ¢•" ˄Ÿ ŒŒŒŒŒŒŒ•˄ Ÿ
Œ• = ¡¦§ Œ• → ^•¤¥ = ¡ ŒŒŒŒŒŒŒŒ•
¦§ ˄ Ÿ Œ•
¤
De même pour DF et AF :
^•¥¨ = ¡ ŒŒŒŒŒŒ•
§© ˄ Ÿ Œ• et ^•¨¤ = ¡ ŒŒŒŒŒŒ•
©¦ ˄ Ÿ Œ• = Œ0• car ŒŒŒŒŒ•
©¦ et ŸŒ• sont parallèles.
ŒŒŒŒŒ• + §©
Or ¦§ ŒŒŒŒŒ• parallèle à Ÿ
ŒŒŒŒŒ• = ¦© Œ•. Donc :
^• = Œ0•
• Moment résultant
Comme ^• = 0
Œ•, le système des forces de Laplace est équivalent à un couple de moment ª• .
(Le moment d’un couple peut être calculé en n’importe quel point, voir le cours de la mécanique)
16
Figure 17
Soit ª•s le moment des forces de Laplace agissant sur AD. Soit ^• la force de Laplace agissant sur
un élément de longueur ¢ centré en M :
^• = ¡ ¢•˄Ÿ
Œ• et ŒŒŒŒŒŒ•˄ ^•.
ª•s = §« ( ¢• est orienté par le sens du courant)
Comme ŒŒŒŒŒŒ•
§« = ¬ X•- , ¢• = − ¬ X•- (attention au sens du courant et au sens de X•- ) il vient :
Ÿ
ŒŒŒŒŒŒ•˄ ^• = ¬ X•- ˄ †¡ − ¬ X•- ˄ŒŒŒ•
ª•s = §« Ÿ‡ = −¡ ¬ ¬. X•- ˄X•¯
√2
Ÿ
ª•s = . ¡ ¬ ¬ ŒŒ•X°
√2
On procède de même pour le calcul du moment ª•` des forces de Laplace agissant sur DF. On trouve :
¡Ÿ±`
ª•` = X•-
2√2
ª• = ª•s + ª•` , (Le moment des forces de Laplace agissant sur FA est nul puisque celles-ci sont nulles.)
Soit :
¡Ÿ±`
ª• = †X•- + X•° ‡
2√2
X•- + X•° = X•³ est confondu avec la bissectrice de l’angle xDy : ª• est donc porté par cette bissectrice.
Le moment résultant des forces de Laplace tend à faire tourner le circuit autour de la bissectrice de
l’angle droit.
17
Figure 18
Corrigé :
Figure 19
Pour des rasions de symétrie, cette force est appliquée au milieu G du fil. Son moment par
rapport à l’axe de rotation est :
¶ Ÿ¡¶`
ªs = ^ = .
2 2
18
Par ailleurs, le moment du poids par rapport à l’axe de rotation est :
¶
ªs = ´µ sin º.
2
A l’équilibre, on a donc :
Ÿ¡¶` ¶
= ´µ sin º
2 2
Soit sin º = .
»¼½
¾¿
º = ¦ÀÁψ ¾¿
»¼½
Donc :
Corrigé :
1) On oriente les angles Äs et Ä` par le sens du courant I. Dans le cas de la figure 20 ci-
dessous, Äs est négatif et Ä` est positif.
Figure 20
Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Å« Æ• ¡ ¢• ∧ r Œ•
Υ
Ÿ . = .
4” Å« É 4” À `
19
Le module de Ÿ est alors :
Æ• ¡ ¢. Ϝ Æ• ¡ ¢. ÁÊÂÄ
Ÿ= . = .
4” À` 4” À`
On écrivant :
Ë« = ± ; Å« = À = ; ËÅ = ¢ = ±. Y±ÃÄ ⇨ ¢ = Ä
² ²
ÌÍÎÏ ÌÍÎÑ Ï
Æ• ¡ ± ÁÊÂ ` Ä Æ• ¡
Ÿ= . Ä. cos Ä . = cos Ä Ä.
4” ÁÊÂ ` Ä ±` 4”±
Æ• ¡
ŸÎ˜¿¾˜ÙÚ = sin Ä` − sin Äs .
4”±
Æ• ¡
Ý
ÏÑ
Ÿ™ÛÜ ÛÙ™. = Ÿ= Ÿ= .
Ñ
ÏØ
Ý 2”±
Ñ
Æ• ¡
D’où le champ d’induction magnétique crée par un fil infini :
Ÿ=
2”±
Théorème d’Ampère
Avantage : Il permet de calculer des champs magnétiques presque sans calcul par rapport à la
méthode classique (loi de Biot et Savart).
Enoncé du théorème
La circulation du champ le long d’un contour fermé est égale au produit de la
perméabilité du vide et de la somme algébrique des courants qu’il enlace.
Þ Œ•. ¢• = Æ• é ¡
Ÿ ²Ü¿éêëÛìí˜
ß àáâãáäå ˜ÙܲÌé
áåæçâãé
NB : la notation de l’intégrale avec le cercle correspond à un contour fermé.
• ∮ß àáâãáäå :Le contour imaginaire choisi doit être fermé (il délimite une surface).
áåæçâãé
20
Le sens de parcours choisi définit un vecteur ÃŒ• normal à la surface délimitée par le contour (main
droite).
• Œ• et ¢• sont colinéaires.
Si le contour est une ligne de champ alors Ÿ
• ¡ ²Ü¿éêëÛìí˜ représente la somme algébrique des courants enlacés par le contour. Si les
˜ÙܲÌé
courants enlacés sont orientés dans le même sens queÃŒ•, on les compte positivement (et
négativement dans le sens contraire).
Détermination de ∑ š n>ðézB @8
8?>nCé
Exemples :
21
ŒŒ• à partir de théorème d’Ampère
Calcul de Z
Þ Œ•. ¢• = Æ• é ¡
Ÿ ²Ü¿éêëÛìí˜
ß àáâãáäå ˜ÙܲÌé
áåæçâãé
Intérêt : l’étude des symétries a pour but de simplifier les calculs et est indispensable à l’utilisation du
théorème d’Ampère. Lorsque la distribution du courant électrique présente une symétrie ou invariance,
le champ magnétique B est également symétrique ou invariant. Ainsi, en étudiant les plans de symétrie
et les invariances, on va pouvoir déterminer :
On prendra le fil infini en coordonnées cylindriques. Le champ qu’il exerce en tout point de l’espace
est alors :
Nous allons montrer que certaines composantes sont nulles et que le champ ne dépend pas de
certaines variables.
Une invariance de la distribution de courant laisse indifférente la distribution de courant par une
transformation bien choisie. Cette invariance se répercute sur le champ.
Lorsqu’on déplace par translation le fil infini parallèle à l’axe, le courant reste toujours le même
(puisque le fil est infini) = Invariance.
Œ• ô, Ä = Ÿö X•ö + ŸÏ X•Ï .
Ÿ
Définition : Le courant reste le même lorsque qu’on le fait tourner autour d’un axe.
22
Effet : Le champ ne dépend pas de la variable de rotation autour de cet axe.
Lorsqu’on fait tourner notre fil infini autour de son propre axe, il est invariant.
Œ• ô = Ÿö X•ö
Ÿ
Définition : Le courant reste le même par symétrie par rapport à un plan choisi.
Effet : Le champ en tout point M de ce plan est perpendiculaire à celui-ci.
Figure 22
Tout plan passant par l’axe (Oz) est plan de symétrie de la distribution de courant. Comme il y en a
une infinité, tout point de l’espace est inclus dans un de ces plans.
Conclusion : On vient de démontrer l’orientation du champ et la variable dont il dépend sans aucun
calcul !
Figure 23
23
Théorème d’Ampère :
Þ Œ• . ¢• = Æ• é ¡
Ÿ = Æ• ¡
²Ü¿éêëÛìí˜
ß àáâãáäå ˜ÙܲÌé
áåæçâãé
Υ et
Le contour est une ligne de champ alors Ÿ ¢• sont colinéaires.
Donc :
`a
Þ Œ•. ¢• = Þ
Ÿ Ÿ ¢ = Ÿ Þ ± Ä = Ÿ. ±. 2”
ß àáâãáäå ß àáâãáäå •
áåæçâãé áåæçâãé
Le champ créé par un fil infini parcouru par un courant d’intensité I est alors :
2”. Ÿ. ± = Æ• ¡
Æ• ¡
Ÿ=
2”. ±
C’est bien le résultat trouvé avec la loi de Biot et Savart.
Exercice 4. Champ Magnétique créé par une spire circulaire en un point de son axe
Soit une spire filiforme de rayon R parcourue par un courant d’intensité I.
1) Déterminer le champ magnétique créé en un point de l’axe de la spire situé à une distance z
du centre de celle-ci.
2) Tracer la courbe B(z).
Corrigé :
1) Soit un courant circulaire de centre Ë, de rayon (voire Fig.24). Nous calculons le champ Ÿ Œ•
Œ• est porté par cet axe.
en un point « situé sur l’axe Ëõ du cercle. Par raison de symétrie, Ÿ
L’élément de courant ¢• d’origine Å, crée en un point « un champ Ÿ
Œ• perpendiculaire à Å«
et à ¢•. Posons Å« À.
Figure 24
24
La loi de Biot et Savart donne :
Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Å« Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Å«
Υ
Ÿ . .
4” Å«É 4” À É
ŒŒŒŒŒŒ•
De plus Å« ŒŒŒŒŒ•
ÅË ŒŒŒŒŒŒ•
Ë«
Alors
Æ• ¡ ¢• ∧ (ÅË
ŒŒŒŒŒ• + Ë«
ŒŒŒŒŒŒ•) Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒ•
ÅË Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Ë«
Υ
Ÿ . . + .
4” ÀÉ 4” ÀÉ 4” ÀÉ
Intégration :
Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒ•
ÅË Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Ë«
Υ
Þ Ÿ .Þ + . Þ
4” À É 4” À É
Æ• ¡ ∮( ¢• ∧ ŒŒŒŒŒ•
ÅË) Æ• ¡ ∮( ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Ë«)
Υ
Þ Ÿ . + .
4” À É 4” À É
On a :
• ∮( ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Ë«) ∮ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Ë« 0
• ¢• ∧ ŒŒŒŒŒ•
ÅË . ¢. ÃŒ•
⇨∮( ¢• ∧ ŒŒŒŒŒ•
ÅË) ∮ . ¢. ÃŒ•) . (∮ ¢). ÃŒ• 2. ”. `
ÃŒ•
ÔÕ ¼ (∮ Ü•)∧ŒŒŒŒŒ• ÔÕ ¼ `.a.–Ñ
On en déduit : Œ•
Ÿ Œ•
∮ Ÿ . ë . ë ÃŒ•
Öa Öa
Alors
Æ• ¡ `
Υ
Ÿ ÃŒ•
2. À É
Æ• ¡
Υ
Ÿ ÂœÃÉ Ä. ÃŒ•Ä Œ•, «, Ÿ
Ÿ Œ•¯ )
2.
Autre méthode :
Æ• ¡ ¢• ∧ ŒŒŒŒŒŒ•
Å«
Υ
Ÿ .
4” Å«É
25
Æ• ¡ ¢. Å« Æ• ¡ ¢ Æ• ¡ ¢
Ÿ
4” Å«É 4” Å«` 4” À `
Œ• au champ total est : Ÿ¯
La contribution de Ÿ Ÿ cos Ÿ sin Ä
a
Car : cos cos { − Ä|,
`
Æ• ¡ sin Ä Æ• ¡ sin Ä Æ• ¡
ŸÎñÛë˜ Ÿ¯ ¢ . . 2”. sin Ä .
4” À ` 4” À ` 2À `
–
Comme À :
Ï
Æ• ¡
Ÿ ÂœÃÉ Ä
2.
Soit en fonction de la distance z :
Æ• ¡ `
Ÿ
2. (õ ` + ` )Ñ
D’où
Æ• ¡ `
Υ
Ÿ X•¯ .
2. (õ ` + ` )Ñ
– – ÖÔÕ ¼
La courbe Ÿ(õ) admet donc un point d’inflexion pour õ `
avec Ÿ { ` | .
√ –
ÔÕ ¼
Pour õ 0, Ÿ Ÿ• `–
.
26
Figure 25
Corrigé :
8Æ• ¡
D’où
Ÿ .
5√5
2) En M, on aura :
ÔÕ ¼ –
Ÿs ÂœÃÉ ºs avec sin ºs
`.– Ñ
•–Ñ •{ •-|
Ñ
ÔÕ ¼ –
Et Ÿ` ÂœÃÉ º` avec sin º`
`.– Ñ
•–Ñ •{ -|
Ñ
ÔÕ ¼ –Ñ –Ñ
Soit : Ÿ { + ¬ + ¬`| +{ − ¬ ¬`|
É Ñ Ñ
`.– Ö Ö
Ou aussi :
4Æ• ¡ 4¬ 4 ¬` Ñ 4¬ 4 ¬` Ñ
Ÿ !1 " !1 − "
5√5 5 5 ` 5 `
27
-
On développe alors Ÿ au 4èmeordre en :
–
4¬ 4 ¬` Ñ
!1 "
5 5 `
3 4¬
É É
4 ¬` {− `| {− ` − 1| 4¬ 4 ¬`
`
1 − ! " ! "! "
2 5 5 ` 2! 5 5 `
É É É
{− | {− − 1| {− − 2| 4 ¬ 4 ¬`
É
` ` `
! "
3! 5 5 `
{− `| {− ` − 1| {− ` − 2| {− ` − 3| 4 ¬
É É É É Ö
4 ¬`
! "
4! 5 5 `
6¬ 32¬ É
144¬ Ö
− + − + 1
5 25 É 125 Ö
4¬ 4 ¬` Ñ 6¬ 32¬ É 144¬ Ö
!1 − " − − + 1
5 ` 5 25 É 125 Ö
Et on en déduit l’expression de B :
8Æ• ¡ 144 ¬ Ö
Ÿ !1 − ",
5√5 125 Ö
Soit aussi
144 ¬ Ö
Ÿ Ÿ !1 − ".
125 Ö
Application numérique :
∆» »$ » sÖÖ - ∆»
»$ »$ s` –
soit »$
1,15. 10 Ö
Figure 26
Remarquons que toutes les spires produisent un champ de même sens porté par l’axe ¬’¬ que nous
orientons dans le sens du champ. Il s’agit de calculer Ÿ au point « appartenant à l’axe ¬’¬ (« est pris
comme origine des abscisses).
Soit un une tranche du solénoïde, d’abscisse ¬ et d’épaisseur ¬ ; elle est vu de « sous l’angle º ; peu
varier de 0 à ” selon la position de « sur l’axe. Cette tranche est assimilable à une bobine plate
contenant
½
¬ Ã ¬ spires. Sa contribution au champ est :
ƕ á
Ÿ . ÂœÃÉ º ¬
2
– '
Prenons º comme variable d’intégration. ¬ %& '
, ¬ − ÎÛÙÑ '
:
1
Ÿ − Æ• á sin º º,
2
Pour la position M choisi, º peut varier de ºs à º` (les angles sous lesquels on voit les deux
extrémités du solénoïde, voir figure 27).
Par intégration :
ƕ á
Ÿ cos º` − cos ºs .
2
Figure 27
29
2) Cas du solénoïde infiniment long
Dans le cas d’un solénoïde de longueur très grande par rapport au rayon, on a ºs → ” et
º` → 0
Ÿ Æ• á
Conclusion : le champ magnétique est uniforme à l’intérieur du solénoïde.
30
Série N°3 : Dipôle et induction magnétique
Corrigé :
Figure 30
Æ• « cos Ä Æ• « sin Ä
Υ
Ÿ r
Œ•ë r
Œ•Ï .
2”À É 4”À É
Œ• dans le système oxyz
On exprime Ÿ
Figure 31
On obtient :
Æ• «¡
^• − 2ÁÊ ` Ä − ÂœÃ` Ä õŒŒŒ•
r- .
4”À É
D’où :
Æ• «¡
^• − 2 ÁÊÂ É Ä − ÂœÃ` Ä cos Ä Ä r
Υ-
4”±`
Æ• «¡
^• − 2 cos Ä 1 − ÂœÃ` Ä − ÂœÃ` Ä cos Ä ÄŒŒŒŒŒ•
r-
4”±`
Æ• «¡
^• − 2 cos Ä − 3ÂœÃ` Ä cos Ä Ä r
Υ-
4”±`
Æ• «¡
^• − r
Υ .
4”±` -
Corrigé :
Les plans contenant l’axe, perpendiculaire soit à AC et FD, soit à CD et AF sont des plans
Œ• est donc contenu dans ces plans. Il est donc porté par leur intersection, c’est-à-dire
d’antisymétrie. Ÿ
par l’axe OM.
Les quarte côtés étant identiques et identiquement disposés par rapport à l’axe, leurs contributions au
champ résultant suivant l’axe seront égales.
32
Figure 32
Utilisons la formule donnant le module du champ créé par un segment (exercice 3 de la série 2),
ÔÕ ¼
Ÿ sin Ä` − sin Äs .
Öa²
Ici :
√¬ ` + - ` et sin Ä`
ê
± − sin Äs , prenons l’axe Ox suivant OM.
√- Ñ •`êÑ
Œ•¤.
Soit Ÿ Œ•s le champ créé par AC par exemple. Ÿ
Ÿ Œ•s fait l’angle º avec l’axe Ox. Sa projection sur
ê
l’axe sera Ÿ′¤. Ÿs cos º Ÿs sin Ÿs
√- Ñ •êÑ
On en déduit :
Æ• ¡ 2- -
Ÿ′¤. Ÿs cos º . .
4”√¬ ` - ` √¬ ` + 2- ` √¬ ` + - `
2Æ• ¡- `
Υ
Ÿ r
Υ-
” ¬` - ` √¬ ` 2- `
Donc :
2Æ• ¡- `
Œ• ≈
Ÿ r
Υ
”¬ É -
33
Æ• ¡2
Œ• ≈
Ÿ r
Υ
2”¬ É -
ÔÕ 3
ŒŒ•
ŒŒ•
Comme « ¡2r Œ•
Œ•- est le moment magnétique du circuit : Ÿ r
Υ-
`a-
Exercice 3.
Un fil rectiligne infini, parcouru par un courant I, est
disposé dans le vide dans le même plan qu’un rectangle de
fil parcouru par un courant i (voir figure ci-contre).
Corrigé :
Υ
1) Le champ magnétique créé par un fil infini est : Ÿ
ÔÕ ¼
r
Υ
`a- °
(voir l’exercice 3 série N°2)
Æ• ¡
^•43 œ ¢•˄Ÿ
Œ• œ õŒŒŒ•
r¯ ˄ r
Υ
2”§ °
Æ• œ ¡
^•43 − õ r
Υ-
2Ӥ
En intégrant, on obtient :
5
Æ• œ¡ Æ• œ ¡ ±
^•43
Ñ
− õ − r
Υ-
2Ӥ 5 2Ӥ
Ñ
Æ• ¡
^• œ ¢•˄Ÿ
Œ• −œ õ r
Œ•¯ ˄ r
Υ
2”§ °
34
Æ• œ¡
^• õŒŒŒ•
r-
2” § -
D’où la résultante ©•
Æ• œ¡± Æ• œ¡±
©• ^•43 ^• − r
Υ r
Υ
2”§ - 2” § - -
Æ• œ¡±-
©• ^•43 ^• ≈− r
Œ• , Á±À (§ ≫ -)
2Ӥ ` -
2) Dipôle passif
ŒŒ•
« œ2• œ±- r
Œ•°
Æ• œ ¡ ±-
6ñ ŒŒ•Ÿ
−« Œ• −
2Ӥ
Æ• œ ¡ ±-
78 ©• § r
Œ•- − 6ñ − §
2Ӥ `
Æ• œ¡±-
©• − r
Υ
2Ӥ ` -
5 5
Æ• ¡
79.,43 Œ• :• 7Y˄ õŒŒŒ• Œ• : 7Y ŒŒŒŒ•
Ñ Ñ
Ÿ r¯ ) r Œ•¯ )
r- ˄ r õ
5 2”§ ° 5
Æ• ¡ : ± 7Y
Ñ Ñ
79.,43
2Ӥ
78 œ 79. ŒŒŒ•:• 7Y
© ©- : 7Y
Æ• œ ¡: ± 7Y 1 1
©- : 7Y +
2” § §+-
Æ• œ¡±-
©- −
2Ӥ `
4)
¥•ê
Æ• ¡ Æ• ¡± § -
9 ;Ÿ
Œ• 2• ; r
Œ• ¬ õ r
Œ•° ln
¥ 2”¬ ° 2” §
9 Æ• œ¡± - ó Æ• œ¡±-
8 © § œ 9 œ =ln 1 > ≈−
§ 2” § 2”§ `
35
Exercice 4
Une bobine, formée de N spires, tourne autour d’un
de ses diamètres à une vitesse angulaire ω constante
parallèlement à l’axe Oz.
1. Déterminer l’expression de la f.é.m. induite dans
la bobine en tenant compte du coefficient d’auto-
inductance L de la bobine.
2. Calculer sa valeur si ω = 5 tours/s, N = 50, R = 5
cm, B = 0,1 T, L = 1mH et RB = 1 Ω.
Corrigé :
9 ;Ÿ
Œ• 2• Ÿ2 cos Ä Ÿ” `
cos ‘Y
9ó ¶œ
9ÚÍÚ œ
6 − Ÿ” `
‘ sin ‘Y − ¶
Y Y
6 œ 1 6
œ →
ê Y » Y
1 6
6 Ÿ” `
‘ sin ‘Y −
» Y
¶ 6
6 Ÿ” `
‘ sin ‘Y
» Y
¶
6¿ 6• exp†−YA@‡; @
»
¶
B sin ‘Y C B‘ cos ‘Y C Ÿ” `
‘ sin ‘Y
»
¶ ”
B sin ‘Y C B‘ sin {‘Y C | Ÿ” `
‘ sin ‘Y
» 2
¶
BX D B‘X
D{_Ú•E• |
‘X D
Ý
_Ú•E Ñ Ÿ” ` _Ú
»
¶
BX DE F B‘X DE Ÿ” `
‘
»
36
¶
B cos C F sin C F B‘ cos C F sin C Ÿ” `
‘
»
¶
B ‘ cos C sin C 0 (1)
»
¶
−‘ B sin C B cos C Ÿ” `
‘ (2)
»
On en déduit :
Ԧ
tan C −
»
En élevant les deux expressions (1) et (2) au carré et en les additionnant, on obtient :
Ÿ” `
‘
B
√1 @`‘`
Ÿ” `
‘
6 6• exp†− YA@‡ sin ‘Y C
√1 @ ` ‘`
37