Chapitre 3 Oscillateur forcé

Chapitre 3 : Oscillateur Forcé

I. Définition :

Un oscillateur est en oscillation forcées’il est soumis à une force extérieure en plus de sa force
de rappel et de la force de frottement.En fait, tout système oscillant est amorti, son énergie est
dissipée par frottement au cours du temps et pour lui permettre d’osciller, il faut lui apporter
de l’énergie en appliquant une force extérieure. Par conséquent,la fréquence du système est
imposée par cette force et sa réponse est particulièrement importante si cette fréquence
d’excitation est proche de la fréquence propre du système, c’est le phénomène de résonnance.

II. Etude dynamique :

1. Cas d’une force sinusoïdale :

Une masse m est reliée à un moteur excitateur par l’intermédiaire d’un ressort de raideur K. la
masse est plongée dans un liquide. Le coefficient d’amortissement associé à la force de
frottement est α. On applique une force excitatricesinusoïdale :
Ω
𝑓⃗𝑒 = 𝑓0 cos(Ω𝑡)𝑖⃗

Les autres forces exercées sur le système sont :

𝑓⃗𝑓 ⃗⃗
𝑇 x’
Le poids: ⃗⃗⃗⃗
𝑃 = 𝑚𝑔𝑖⃗

La force de rappel : ⃗⃗⃗⃗

𝑇 = −𝐾(𝑥 + 𝑥0 )𝑖⃗ 𝑖⃗

𝑓⃗𝑒
La force de frottement :𝑓⃗𝑓 = −𝛼𝑣𝑖⃗
x
On applique la méthode de Lagrange :
𝑃⃗⃗
1 2
𝐸𝑐 = 2 𝑚 𝑥̇
Fig. 1 : Pendule élastique amorti et
On prend l’origine des énergies potentielles le ressort à videforcéTapez une équation ici.

1
𝐸𝑝 = 𝐾(𝑥 + 𝑥0 )2 − 𝑚𝑔(𝑥 + 𝑥0 )
2

𝐿 = 𝐸𝑐 − 𝐸𝑝

22
Chapitre 3 Oscillateur forcé

𝑑 𝜕𝐿 𝑑2 𝑥
( )=𝑚 2
𝑑𝑡 𝜕𝑥̇ 𝑑𝑡

𝜕𝐿
= 𝑚𝑔 − 𝐾(𝑥 + 𝑥0 )
𝜕𝑥

𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷 1
( ) − 𝜕𝑥 = − 𝜕𝑥̇ + 𝑓(𝑡) avec 𝐷 = 2 𝛼𝑥̇ 2 Fonction de dissipation
𝑑𝑡 𝜕𝑥̇

d𝑥 𝑑2 𝑥
𝑚𝑔 − 𝐾(𝑥 + 𝑥0 ) − 𝛼 dt + 𝑓0 cos(Ω𝑡) = 𝑚 𝑑𝑡 2

avec 𝑚𝑔 − 𝐾𝑥𝑜 = 0 à l’équilibre

𝑑2 𝑥 𝛼 𝑑𝑥 𝐾 𝑓0 cos(Ω𝑡)
2
+ + 𝑥=
𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡 𝑚 𝑚

L’équation différentielle du système forcé devient :

𝑑2 𝑥 𝑑𝑥 𝑓0 cos(Ω𝑡)
2
+ 2𝛿 + 𝜔𝑜2 𝑥 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚

La solution générale de cette équation différentielle est la somme de la solution homogène

(sans second membre)qui intervient dans le régime transitoire ( 𝑥𝑡 ) (voir chapitre 2)et une
solution particulière de l’équation avec second membre qui intervient dans le régime
permanent ( 𝑥𝑝 ).

𝑥 = 𝑥𝑡 + 𝑥𝑝

1
Apres un intervalle de temps d’environ 10𝜏 (avec = 𝛿 ) 𝑥𝑡 devient négligeable et le système

évolue dans le régime permanent. Le système oscille dans le régime permanent à la

pulsation Ω imposée par la force excitatrice.

La solution particulière(permanente) doit être de même type que la force excitatrice :

𝑥𝑝 = 𝑥𝑚 cos(Ω𝑡 + 𝜑)

Pour chercher l’amplitude 𝑥𝑚 et le déphasage, il est plus pratique d’utiliser les notations
complexes, l’équation différentielle s’écrit donc :

𝑑2 𝑥 𝑑𝑥 2
𝑓0 𝑒 𝑖Ω𝑡
+ 2𝛿 + 𝜔𝑜 𝑥 =
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑚

23
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𝑥𝑝 = 𝑥𝑚 𝑒 (𝑖Ω𝑡+𝜑)

On porte 𝑥𝑝 dans l’équation différentielle :

𝑓0
𝑥𝑚 𝑒 𝑖𝜑 (−Ω2 + 𝑖2𝛿Ω + 𝜔𝑜2 ) =
𝑚

𝑓0
𝑖𝜑 𝑚
𝑥𝑚 𝑒 =
(𝜔𝑜2 − Ω2 + 𝑖2𝛿Ω)

Pour mettre 𝑥𝑚 𝑒 𝑖𝜑 sous la forme𝑎 + 𝑖𝑏, on multiplie le dénominateur et le numérateur par

l’expression conjuguée(𝜔𝑜2 − Ω2 − 𝑖2𝛿Ω), on obtient :

𝑓0 𝑓0 𝑓
(𝜔𝑜2 − Ω2 − 𝑖2𝛿Ω) (𝜔𝑜2 − Ω2 ) − 𝑚0 2𝛿Ω
𝑖𝜑 𝑚 𝑚
𝑥𝑚 𝑒 = = +𝑖
(𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2 (𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2 (𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2

𝑏
Avec 𝑥𝑚 = √𝑎2 + 𝑏 2 et 𝑡𝑔𝜑 = 𝑎

𝑓0 −2𝛿Ω
𝑥𝑚 (Ω) = 𝑒𝑡 𝜑 = 𝑎𝑟𝑡𝑔( )
𝑚√(𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2 𝜔𝑜2 − Ω2

Résonnance d’amplitude : on cherche la valeur de Ω qui donne une amplitude maximale,

𝑑𝑥𝑚
=0:
𝑑Ω

𝑓
𝑑𝑥𝑚 2 𝑚0 Ω(𝜔𝑜2 − Ω2 − 2𝛿 2 )
=− 3 = 0
𝑑Ω ((𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2 ) ⁄2

⟾ 𝜔𝑜2 − Ω2 − 2𝛿 2 = 0 ⟾ Ω = √𝜔𝑜2 − 2𝛿 2

La fréquence de résonnance est donc : Ω𝑅 = √𝜔𝑜2 − 2𝛿 2

A cette fréquence de résonnance, l’amplitude est maximale

𝑓0 √𝜔𝑜2 − 2𝛿 2
𝑥𝑚 (Ω𝑅 ) = 𝑒𝑡 𝜑 = −𝑎𝑟𝑡𝑔( )
2𝑚𝛿√𝜔𝑜2 − 𝛿 2 𝛿

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La figure 2représente la variation de l’amplitude𝑥𝑚 en fonction de la pulsation d’excitationΩ

pour certaines valeurs du coefficient d’amortissement 𝛿 . Cette courbe est appelée courbe de
résonnance en amplitude.

𝜔0 𝑓
Pour 𝛿 < , l’amplitude 𝑥𝑚 augmente de 𝑥0 = 𝑚𝜔0 2 à Ω = 0 pour atteindre une amplitude
√2 𝑜

𝑓0
maximale𝑥𝑚 = à la fréquence de résonnance Ω = Ω𝑅 = √𝜔𝑜2 − 2𝛿 2 puis diminue
2𝑚𝛿√𝜔𝑜2 −𝛿 2

𝑓
vers zéro à haute fréquence. Pour 𝛿 = 0, l’amplitude a la forme 𝑥𝑚 = 𝑚|𝜔20−Ω2| , elle est
𝑜

infini pour Ω = 𝜔0 .Quand au déphasage, il est toujours négatif car l’oscillateur est en retard
𝜋
par rapport à la force excitatrice, ilatteint une valeur proche de− 2 à la fréquence de

résonnance etsubit une discontinuité à la même valeurpourΩ = 𝜔0 quand 𝛿 = 0.

𝛿 = 0,1 ϕ(rad)
𝑥𝑚 (𝑚) 𝛿=0 𝜔0 Ω(rad/s)
0
𝛿 =0,2 𝛿=0
𝑥𝑚 (Ω𝑅 )

𝛿 = 0,5
-π/2
𝑓0 𝛿 = 0,1
𝑚𝜔𝑜2 𝛿 = 0,5

-π
Ω𝑅 𝜔0 Ω(rad/s)

Fig. 2 :courbe de résonnance en amplitude Fig. 3 :courbe de déphasage

Bande passante

La réponse de l'oscillateur á l’excitation est représentée par la puissance moyenne absorbée

ou par l'amplitude d'oscillation en fonction de la pulsation extérieure imposée, elle est
toutefois grande si cette pulsation est dans l'intervalle[Ω1 , Ω2 ] appelée bande passante de
l'oscillateur. Par définition, Ω1 etΩ2 , appelées pulsationsde coupure, correspondent aux
amplitudes :

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𝑥𝑚 (Ω𝑅 )
𝑥𝑚 (Ω) =
√2

𝑓0 𝑓0
Avec : 𝑥𝑚 (Ω) = et𝑥𝑚 (Ω𝑅 ) =
𝑚√(𝜔𝑜2 −Ω2 )2 +(2𝛿Ω)2 2𝑚𝛿√𝜔𝑜2 −𝛿 2

𝑥𝑚 (Ω𝑅 ) 𝑓0 𝑓0
𝑥𝑚 (Ω) = ⇒ = (𝐼)
√2 𝑚√(𝜔𝑜2 − Ω2 )2 + (2𝛿Ω)2 2√2𝑚𝛿√𝜔𝑜2 − 𝛿 2

En élevant au carré les deux membres de l’égalité (𝐼), on obtient une équation de quatrième
degré à résoudre :

Ω4 − 2Ω2 (𝜔02 − 2𝛿 2 ) + 𝜔04 − 8𝛿 2 𝜔02 + 8𝛿 4 = 0

Ω2 = 𝜔02 − 2𝛿 2 ± √+4𝛿 2 𝜔02 − 4𝛿 4

Pour de très faibles amortissements :

2𝛿 1⁄
Ω2 = 𝜔02 ± √+4𝛿 2 𝜔02 ⇒ Ω = √𝜔02 ±2𝜔0 𝛿 = 𝜔0 (1 ± ) 2
𝜔0

On peut écrire pour 𝛿 → 0 ⇒ Ω1 = 𝜔0 − 𝛿 , Ω2 = 𝜔0 + 𝛿 ((1 + 𝜀)𝑛 = 1 + 𝑛𝜀)

La bande passante est donnée par : ∆Ω = Ω2 − Ω1 = 2𝛿

2. Cas d’une force périodique :

Dans le cas d’une excitation périodique 𝑓(𝑡)mais non sinusoïdale, nous devons décomposer la
fonction périodique en une somme de fonctions trigonométriques appelée série de Fourier.

L’équation différentielle d’un système masse-ressort s’écrit :

𝑑2 𝑥 𝑑𝑥 𝑓(𝑡)
2
+ 2𝛿 + 𝜔𝑜2 𝑥 =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚

Le développement de Fourier de 𝑓(𝑡) :

𝑎0
𝑓(𝑡) = +∑∞
𝑛=1 𝑎𝑛 cos(𝑛𝜔𝑡) + 𝑏𝑛 sin (𝑛𝜔𝑡)
2

Avec 𝑎𝑛 𝑒𝑡 𝑏𝑛 les coefficients de Fourier :

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2 𝑇 2 𝑇 2𝜋
𝑎𝑛 = 𝑇 ∫0 𝑓(𝑡)cos (𝑛𝜔 𝑡)𝑑𝑡et𝑏𝑛 = 𝑇 ∫0 𝑓(𝑡) sin (𝑛𝜔 𝑡)𝑑𝑡 (n=1,2,…) (𝜔 = )
𝑇

L’équation différentielle s’écrit :

𝑑2 𝑥 𝑑𝑥 1 𝑎
+ 2𝛿 𝑑𝑡 + 𝜔𝑜2 𝑥 = 𝑚 ( 20 +∑∞
𝑛=1 𝑎𝑛 cos(𝑛𝜔𝑡) + 𝑏𝑛 sin (𝑛𝜔𝑡))
𝑑𝑡 2

La solution permanente est calculée pour chacune des composantes de l’excitation

𝑎
( 20 , 𝑎1 cos(𝑛𝜔𝑡) , 𝑏1 sin(𝑛𝜔𝑡) , 𝑎2 cos(𝑛𝜔𝑡) , 𝑏2 sin(𝑛𝜔𝑡) …) (voir paragraphe ci-dessus):

𝑎0 ∑∞
𝑛=1 𝑎𝑛 cos(𝑛𝜔𝑡 + 𝜑𝑛 ) + 𝑏𝑛 sin (𝑛𝜔𝑡 + 𝜑𝑛 )
𝑥(𝑡) = 2
+
2𝑚𝜔𝑜 𝑚√((𝜔𝑛 )2 − (𝜔0 )2 ) + 4𝛿 2 𝜔𝑛 2

Pour une fonction paire : 𝑓(𝑡) = 𝑓(−𝑡)

La courbe représentative de la fonction 𝑓(𝑡) est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées,
les coefficients 𝑏𝑛 sont nuls quelque soit n.

Pour une fonction impaire : 𝑓(−𝑡) = −𝑓(𝑡)

La courbe représentative de la fonction 𝑓(𝑡) est symétrique par rapport à l’origine, les
coefficients 𝑎𝑛 sont nuls quelque soit n.

Exemple :

𝑇
+𝐶 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 < 𝑡 < 2
𝑓(𝑡) = { 𝑇
−𝐶 𝑝𝑜𝑢𝑟 − 2 < 𝑡 < 0
F(t)

+C

-C

𝑓(𝑡)est une fonction impaire, 𝑎𝑛 = 0 ∀ 𝑛

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𝑇 𝑇
4 2 4𝐶 − cos( 𝑛𝜔𝑡) 2 2𝐶 2𝐶
𝑏𝑛 = ∫ 𝐶 sin (𝑛𝜔 𝑡)𝑑𝑡 = [ ] = [1 − 𝑐𝑜𝑠𝑛𝜋] = [1 − (−1)𝑛 ]
𝑇 0 𝑇 𝑛𝜔 0 𝑛𝜋 𝑛𝜋

𝑛 = 2𝑝 𝑏2𝑝 = 0
4𝑐
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛 = 2𝑝 + 1 𝑏2𝑝=1 =
(2𝑝 + 1)𝜋
{

Soit:

∞
4𝐶
𝑓(𝑡) = ∑ 𝑠𝑖𝑛 (2𝑝 + 1)𝜔𝑡
(2𝑝 + 1)𝜋
𝑝=0

4𝐶 4𝐶 4𝐶
𝑓(𝑡) = 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛3𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛5𝜔𝑡 + ⋯
𝜋 3𝜋 5𝜋

4𝐶 4𝐶 4𝐶
Les termes 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 , 𝑠𝑖𝑛3𝜔𝑡𝑒𝑡 5𝜋 𝑠𝑖𝑛5𝜔𝑡…représentent lepremier harmonique ou le
𝜋 3𝜋

fondamental, le troisième harmonique, le cinquième harmonique respectivement …

3. Oscillateur électrique circuit RLC série:

Soit un circuit électrique composé d’un condensateur de capacité C, une résistance R et une
bobine d’inductance L. le circuit est excité par une tension alternative sinusoïdale 𝑈𝑒 =
𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 Ω𝑡
R
Loi des mailles : 𝑈𝐶 + 𝑈𝐿 + 𝑈𝑅 = 𝑈𝑒

𝑈𝐶 : tension aux bornes du condensateur C

i
𝑈𝐿 : tension aux bornes de la bobine
L
𝑈𝑅 : tension aux bornes de la résistance

𝑈𝑒 : tension extérieure sinusoïdale Fig. 4 : oscillateur électrique RLC forcé

𝑑𝑞
i : courant électrique qui circule dans le circuit (𝑖 = ) avec dq la charge élémentaire
𝑑𝑡

traversant une section du circuit pendant un temps dt.

di 1
𝐿 + 𝑅𝑖 + ∫ 𝑖d𝑡 = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 Ω𝑡
dt 𝐶
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d2 𝑞 dq q
𝐿 2
+𝑅 + = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 Ω𝑡
dt dt 𝐶

d2 𝑞 𝑅 dq q 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 Ω𝑡
2
+ + =
dt 𝐿 dt 𝐿𝐶 𝐿
d2 𝑞 dq 2
𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠 Ω𝑡
+ 2𝛿 + 𝑞𝜔𝑜 =
dt 2 dt 𝐿

𝑅 dq 1
𝛿= ,𝑖 = 𝑒𝑡 𝜔0 =
2𝐿 dt √𝐿𝐶

Dans le régime permanent le circuit répond à cette excitation par un courant alternatif de
mêmefréquence que celle du générateur. Le circuit entre en résonnance quand la fréquence du
1
générateur est égale à la fréquence propre du système (Ω = 𝜔0 = )
√𝐿𝐶

4. Analogie mécanique électrique :

Pour un système mécanique (masse-ressort-amortisseur) forcé :

L’équation différentielle du mouvement est :

𝑑 2 𝑥 𝛼 𝑑𝑥 𝐾 𝐹
2
+ + 𝑥=
𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡 𝑚 𝑚

Pour un système électrique RLCforcé, l’équation différentielle est :

d2 𝑞 𝑅 dq q 𝑈
2
+ + =
dt 𝐿 dt 𝐿𝐶 𝐿

Oscillateur mécanique Oscillateur électrique

Grandeurs 𝑥, 𝑚, 𝐾, 𝛼, 𝐹 1
𝑞, 𝐿, , 𝑅, 𝑈
𝐶

Pulsation propre 1
𝐾 𝜔0 =
𝜔0 = √ √𝐿𝐶
𝑚

Facteur de qualité 𝑚𝜔0

𝑄= 𝐿𝜔0 1 𝐿
𝛼 𝑄= = √
𝑅 𝑅 𝐶

Equation différentielle 𝑑2 𝑥 𝛼 𝑑𝑥 𝐾 𝐹 d2 𝑞 𝑅 dq q 𝑈
+ + 𝑥 = + + =
𝑑𝑡 2 𝑚 𝑑𝑡 𝑚 𝑚 dt 2 𝐿 dt 𝐶𝐿 𝐿

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Remarque :

• Le régime est dit transitoire quand la solution particulière et la solution sans second
membre coexistent.
• Le régime est dit permanent quand la solution sans second membre disparait après un
temps t, le système oscille qu’avec la pulsation imposée par la force excitatrice.
• La solution permanente dépend de la force d’excitation (amplitude, phase) et non des
conditions initiales comme dans le cas des systèmes libres.
• Quand la pulsation de la force excitatrice coïncide avec la pulsation propre de
l’oscillateur, la puissance reçue par l’oscillateur est maximale, le système entre en
résonnance.

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