Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’examen comporte 3 exercices indépendants, le barème de chacun est donné à titre indicatif
Exercice 1 (8pt) :
𝑦 Le système représenté ci-contre est un
système masse 𝑚, ressort 𝑘 et
𝑘 amortisseur 𝜇 sur lequel on applique un
𝑓(𝑡) effort dynamique 𝑓(𝑡).
𝑜 𝐺
𝑥 𝑞(𝑡) est le déplacement de la masse par
𝜇 rapport à un socle fixe.
1/9
̅̅̅̅)
̅̅̅0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 ) = 𝑅𝑒(|𝑞
𝑞𝑝 (𝑡) = 𝑅𝑒(𝑞 ̅̅̅|𝑒
0
𝑗 𝑎𝑟𝑔(𝑞 0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 ) = |𝑞
̅̅̅|
0 cos(𝛺 𝑡 + 𝑎𝑟𝑔(𝑞
̅̅̅))
0
Finalement,
𝑓0 2𝑧𝜔𝛺
𝑞𝑝 (𝑡) = cos (𝛺 𝑡 − atan ( 2 ))
𝑚 √(𝜔 2 − Ω2 )2 + (2 𝑧 𝜔 Ω)2 𝜔 − 𝛺2
𝑓0
lim |𝑞𝑝 (𝑡)| =
Ω→0 𝑘
= 1
(La valeur « 1 » est déterminée par lecture graphique pour Ω égal 0)
D’où,
𝑓0 1
𝑘 = = = 1 𝑁. 𝑚−1
1 1
2/9
𝑓0
lim |qp (𝑡)| =
Ω→ω 𝑚 √(𝜔 2 − ω2 )2 + (2 𝑧 𝜔 ω)2
𝑓0
=
2 𝑚 𝑧 𝜔2
𝑓0
=
2𝑘𝑧
= 10
(La valeur « 10 » est déterminée par lecture graphique : valeur maximale d’amplitude)
D’où,
𝑓0 1
𝑧= = = 0.05
2 × 10 𝑘 20 × 1
Exercice 2 (6pt) :
Le système représenté ci-dessous est un système masses (𝑚1 et 𝑚2 ) et ressorts (𝑘1 , 𝑘2 et 𝑘3 ).
𝑞1 et 𝑞2 sont les déplacements absolus des masses par rapport aux socles fixes.
𝑘1 𝑘2 𝑘3
𝑜 𝑚1 𝑚2
𝑥
𝑞1 𝑞2
3/9
D’où :
𝑘 + 𝑘2 −𝑘2
[𝐾] = ( 1 )
−𝑘2 𝑘2 +𝑘3
Pour la suite de l’exercice, on prendra les valeurs numériques suivantes (en unités SI) :
4/9
3 − 𝜆2
𝑞21 = = −2
2
Soit,
1
(𝑞 2 ) = ( )
−2
5/ Dessiner la déformée de la structure liée au second mode propre.
𝑜
𝑥
𝑞1 = 1 𝑞2 = −2
Rappel :
5/9
Exercice 3 (6pt) :
On considère un système pouvant être représenté par une poutre de longueur 𝐿, de section rectangulaire
(largeur 𝑏, hauteur ℎ), d’un module d’élasticité 𝐸 et une masse linéaire constante 𝜌𝑙 . Cette poutre est en
double liaison encastrement (voir schéma ci-dessous). Un amortisseur (𝜇) est situé à mi travée.
Ce système est soumis uniquement à son poids propre :
𝑝(𝑥, 𝑡) = 𝜌𝐿 . 𝑔
On se place dans l’hypothèse des petites perturbations.
Application numérique :
𝐿 = 2 𝑚
𝜌𝐿 = 2,0.105 𝑘𝑔. 𝑚−1
𝑏 = 0,08 𝑚
ℎ = 0,25 𝑚
𝐸 = 2,1.1011 𝑃𝑎
𝜎𝑒 = 2,5.108 𝑃𝑎
𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2
{𝜇 = 5.106 𝑘𝑔. 𝑠 −1
𝑚𝐴 𝑞(𝑡) 𝑚𝐵
𝐿/2 𝐿/2
6/9
1/ Quelles sont les conditions aux limites du système ? Sont-elles vérifiées par la fonction
d’approximation de la flèche ? Conclure.
Conditions aux limites :
𝑣(0, 𝑡) = 0
𝑣′(0, 𝑡) = 0
𝑣(𝐿, 𝑡) = 0
{𝑣′(𝐿, 𝑡) = 0
Vérifications :
𝜋 𝜋𝑥
𝑣 ′ (𝑥, 𝑡) = cos ( ) 𝑞(𝑡)
𝐿 𝐿
D’où :
𝜋0
𝑣(0, 𝑡) =
sin ( ) 𝑞(𝑡) = 0
𝐿
𝜋 𝜋0 𝜋
𝑣′(0, 𝑡) = cos ( ) 𝑞(𝑡) = 𝑞(𝑡)
𝐿 𝐿 𝐿
𝜋𝐿
𝑣(𝐿, 𝑡) = sin ( ) 𝑞(𝑡) = 0
𝐿
𝜋 𝜋𝐿 𝜋
{𝑣′(𝐿, 𝑡) = 𝐿 cos ( 𝐿 ) 𝑞(𝑡) = 𝐿 𝑞(𝑡)
L’approximation de la flèche ne respecte pas la rotation nulle aux appuis, mais la valeur de
l’approximation est proche de zéro dans le cas de l’hypothèse des petites perturbations :
𝜋
𝑞(𝑡) ≈ 0
𝐿
2/ Déterminer l’énergie potentiel élastique (𝐸𝑝 ) du système. En déduire la raideur généralisée 𝑘 ∗.
On pourra calculer l’énergie cinétique élémentaire 𝛿𝐸𝑝 d’une portion 𝑑𝑥 de la poutre.
2
1 𝑑 2 𝑣(𝑥, 𝑡)
𝛿𝐸𝑝 = 𝐸𝐼 𝑑𝑥
2 𝑑𝑥 2
2
1 𝜋2 𝜋𝑥
= 𝐸𝐼 (− 2 sin ( )) 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
2 𝐿 𝐿
1 𝐸𝐼 𝜋 4 2 𝜋𝑥
= sin ( ) 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
2 𝐿4 𝐿
D’où,
𝐸𝑝 = ∫ 𝛿𝐸𝑝
1𝐿
= ∫ 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
0 2
1 𝐸𝐼 𝜋 4 𝐿 𝜋𝑥
= . . ∫ sin2 (
) 𝑑𝑥 𝑞(𝑡)2
2 𝐿4
0 𝐿
𝐿 1 − cos (
2 𝜋𝑥
1 𝐸𝐼 𝜋 4 )
= . 4 .∫ 𝐿 𝑑𝑥 𝑞 2 (𝑡)
2 𝐿 0 2
𝐿 2 𝜋𝑥 𝐿
1 𝐸𝐼 𝜋 4 𝑥 − 2 𝜋𝑥 sin ( 𝐿 )
= . [ ] 𝑞 2 (𝑡)
2 𝐿4 2
0
1 𝐸𝐼 𝜋 4 2
= . . 𝑞 (𝑡)
2 2 𝐿3
Ainsi :
𝐸𝐼 𝜋 4
𝑘∗ =
2 𝐿3
AN :
𝑘∗ = 133 𝑁. 𝑚−1
7/9
3/ Déterminer l’énergie cinétique 𝐸𝑐 du système, en déduire la masse généralisée 𝑚∗. On pourra
calculer l’énergie cinétique élémentaire 𝛿𝐸𝑐 d’une portion 𝑑𝑥 de la poutre.
1
𝛿𝐸𝑐 = 𝑑𝑚 𝑣̇ (𝑥, 𝑡)2
2
1 𝜋𝑥
= 𝜌𝐿 𝑑𝑥 sin2 ( ) 𝑞̇ 2
2 𝐿
D’où,
𝐸𝑐 = ∫ 𝛿𝐸𝑐
𝐿
1 𝜋𝑥
= ∫ 𝜌𝐿 sin2 ( ) 𝑞̇ 2 𝑑𝑥
0 2 𝐿
𝐿
1 𝜋𝑥
= 𝜌 ∫ sin2 ( ) 𝑑𝑥 𝑞̇ 2
2 𝐿 0 𝐿
𝐿 2 𝜋𝑥 𝐿
1 𝑥− sin ( )
= 𝜌𝐿 [ 2 𝜋𝑥 𝐿 ] 𝑞̇ 2
2 2
0
1 𝜌𝐿 𝐿 2
= 𝑞
2 2
1 ∗ 2
= 𝑚 𝑞
2
Ainsi,
𝜌𝐿 𝐿
𝑚∗ =
2
AN :
𝑚∗ = 2.105 𝑘𝑔
8/9
AN :
𝑓∗ = 2,55.106 𝑁
6/ En déduire la première pulsation propre 𝜔1 et la première fréquence propre 𝑓1
𝐸𝐼 𝜋 4
𝑘∗ 3 𝜋 2 EI
𝜔1 = √ ∗ = √ 2 𝐿 = 2 √
𝑚 𝜌𝐿 𝐿 L 𝜌𝐿
2
A.N. :
𝜔1 = 25,8 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
On a donc :
𝜔1
𝑓1 = = 4,1 𝐻𝑧
2π
Calculer le facteur d’amortissement (𝑧), quelle est le régime d’amortissement ? En déduire la pseudo-
pulsation du système (𝜔𝐷 )
𝜇 𝜇
𝑧= =
𝜇𝑐 2 𝜔 𝑚
AN :
𝑧 = 0,48
9/9