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CODE DE LA MATIÈRE : MDS-MEVIB

NOM DE LA MATIÈRE : MÉCANIQUE DES VIBRATIONS

DATE DE L’EXAMEN : 5 JANVIER 2020 NOM(S) : S. GIRARDON


DOCUMENTS : FEUILLE A4 (SYNTHÈSE DU COURS) DURÉE : 1H30
CALCULATRICE PERSONNELLE : OUI CALCULATRICE ÉCOLE : NON

L’examen comporte 3 exercices indépendants, le barème de chacun est donné à titre indicatif

Exercice 1 (8pt) :
𝑦 Le système représenté ci-contre est un
système masse 𝑚, ressort 𝑘 et
𝑘 amortisseur 𝜇 sur lequel on applique un
𝑓(𝑡) effort dynamique 𝑓(𝑡).
𝑜 𝐺
𝑥 𝑞(𝑡) est le déplacement de la masse par
𝜇 rapport à un socle fixe.

L’effort est de la forme :


𝑞(𝑡) 𝑓(𝑡) = 𝑓0 cos(𝛺 𝑡)

On négligera la variation de l’énergie potentielle de


pesanteur.
Le système a un amortissement sous-critique.

Le système est à l’équilibre à l’instant 𝑡 = 0

1/ Déterminer l’équation du mouvement du système, faire apparaitre la pulsation propre 𝜔 et le


facteur d’amortissement 𝑧.
𝑚. 𝑞̈ + 𝜇. 𝑞̇ + 𝑘. 𝑞 = 𝑓0 cos(𝛺 𝑡)
Soit
𝑓0
𝑞̈ + 2 𝑧 𝜔 𝑞̇ + 𝜔2 𝑞 = cos(𝛺 𝑡)
𝑚
2/ Résoudre cette équation en régime stationnaire.
En régime stationnaire, la solution homogène de l’équation du mouvement est négligeable :
𝑞(𝑡) ≈ 𝑞𝑝 (𝑡)
On pose la solution particulière 𝑞𝑝 (𝑡) de forme semblable au second membre :
𝑓0 𝑓0
cos(𝛺 𝑡) = 𝑅𝑒 ( 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 )
𝑚 𝑚
Ainsi,
𝑞𝑝 (𝑡) = 𝑅𝑒(𝑞̅ ) = 𝑅𝑒(𝑞 ̅̅̅0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 )
𝑞̅ est solution de l’équation du mouvement, si :
𝑓0 𝑗 Ω 𝑡
𝑞̅̈ + 2 𝑧 𝜔 𝑞̅̇ + 𝜔2 𝑞̅ = 𝑒
𝑚
Soit,
𝑓0 𝑗 Ω 𝑡
−Ω2 ̅̅̅
𝑞0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 + 2 𝑧 𝜔 𝑗 Ω ̅̅̅𝑞0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 + 𝜔2 ̅̅̅𝑞0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 = 𝑒
𝑚
Soit, après simplification :
𝑓0
𝑞0 =
̅̅̅
𝑚 (𝜔 2 − Ω2 + 2 𝑧 𝜔 𝑗 Ω)
D’où,

1/9
̅̅̅̅)
̅̅̅0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 ) = 𝑅𝑒(|𝑞
𝑞𝑝 (𝑡) = 𝑅𝑒(𝑞 ̅̅̅|𝑒
0
𝑗 𝑎𝑟𝑔(𝑞 0 𝑒 𝑗 Ω 𝑡 ) = |𝑞
̅̅̅|
0 cos(𝛺 𝑡 + 𝑎𝑟𝑔(𝑞
̅̅̅))
0
Finalement,
𝑓0 2𝑧𝜔𝛺
𝑞𝑝 (𝑡) = cos (𝛺 𝑡 − atan ( 2 ))
𝑚 √(𝜔 2 − Ω2 )2 + (2 𝑧 𝜔 Ω)2 𝜔 − 𝛺2

3/ En déduire l’amplitude de déplacement puis d’accélération.


L’amplitude de déplacement correspond au module de la fonction complexe ̅̅̅ 𝑞𝑝 :
Amplitude de déplacement :
𝑓0
|𝑞
̅̅̅(𝑡)|
𝑝 = | 𝑒𝑗 Ω 𝑡 |
𝑚 (𝜔 2 − Ω2 + 2 𝑧 𝜔 𝑗 Ω)
𝑓0
=
𝑚 √(𝜔 − Ω )2 + (2 𝑧 𝜔 Ω)2
2 2

L’amplitude d’accélération correspond au module de la fonction complexe 𝑞̈ 𝑝 :


Amplitude d’accélération :
|𝑞̅̈𝑝 (𝑡)| = |−Ω2 ̅̅̅(𝑡)|
𝑞𝑝
2
Ω 𝑓0
=
𝑚 √(𝜔 − Ω2 )2 + (2 𝑧 𝜔 Ω)2
2

4/ À partir des mesures d’amplitude de déplacement et d’accélération suivant la pulsation Ω de


l’effort imposé (𝑓0 = 1𝑁), ci-dessous :
a) Déterminer la masse du système.
Pour les systèmes à un degré de liberté, la masse 𝑚 est déterminée à partir de l’amplitude d’accélération
en haute fréquence (masse pure), soit par lecture graphique :
𝑓0
lim |𝑞̈ 𝑝 (𝑡)| =
Ω→+∞ 𝑚
= 1
(La valeur « 1 » est déterminée par lecture graphique de la valeur de l’asymptote pour Ω ≫ Ωr )
D’où,
𝑓0 1
𝑚 = = = 1 𝑘𝑔
1 1
b) Déterminer la raideur du système.
Pour les systèmes à un degré de liberté, la raideur 𝑘 est déterminée à partir de l’amplitude de
déplacement en fréquence basse (régime quasi-statique) :

𝑓0
lim |𝑞𝑝 (𝑡)| =
Ω→0 𝑘
= 1
(La valeur « 1 » est déterminée par lecture graphique pour Ω égal 0)
D’où,
𝑓0 1
𝑘 = = = 1 𝑁. 𝑚−1
1 1

c) En prenant l’hypothèse que la pulsation de résonnance Ω𝑟 est égale à la pulsation propre 𝜔,


déterminer la valeur du facteur d’amortissement 𝑧 du système.
Pour les systèmes à un degré de liberté, le facteur d’amortissement 𝑧 est déterminé à partir de
l’amplitude de déplacement à la résonnance Ωr (amortisseur pur), ici on considère que Ωr ≈ 𝜔 :

2/9
𝑓0
lim |qp (𝑡)| =
Ω→ω 𝑚 √(𝜔 2 − ω2 )2 + (2 𝑧 𝜔 ω)2
𝑓0
=
2 𝑚 𝑧 𝜔2
𝑓0
=
2𝑘𝑧
= 10
(La valeur « 10 » est déterminée par lecture graphique : valeur maximale d’amplitude)
D’où,
𝑓0 1
𝑧= = = 0.05
2 × 10 𝑘 20 × 1

Exercice 2 (6pt) :
Le système représenté ci-dessous est un système masses (𝑚1 et 𝑚2 ) et ressorts (𝑘1 , 𝑘2 et 𝑘3 ).
𝑞1 et 𝑞2 sont les déplacements absolus des masses par rapport aux socles fixes.

𝑘1 𝑘2 𝑘3

𝑜 𝑚1 𝑚2
𝑥

𝑞1 𝑞2

On négligera la variation de l’énergie potentielle de pesanteur ainsi que l’amortissement.


Le système est à l’équilibre à l’instant 𝑡 = 0

1/ Déterminer l’énergie cinétique (𝐸𝑐 ) du système, en déduire la matrice de masse [𝑀].


1
𝐸𝑐 = (𝑚1 𝑞1̇ 2 + 𝑚2 𝑞2̇ 2 )
2
D’où :
𝑚1 0
[𝑀] = ( )
0 𝑚2
2/ Déterminer l’énergie potentiel (𝐸𝑝 ) du système, en déduire la matrice de raideur [𝐾].
1 1
𝐸𝑝 = (𝑘1 𝑞1 2 + 𝑘2 (𝑞2 − 𝑞1 )2 + 𝑘3 𝑞2 2 ) = ((𝑘1 + 𝑘2 )𝑞1 2 − 2𝑘2 𝑞2 𝑞1 + (𝑘2 +𝑘3 )𝑞2 2 )
2 2

3/9
D’où :
𝑘 + 𝑘2 −𝑘2
[𝐾] = ( 1 )
−𝑘2 𝑘2 +𝑘3
Pour la suite de l’exercice, on prendra les valeurs numériques suivantes (en unités SI) :

- Pour les masses :


𝑚1 = 1
{
𝑚2 = 1
- Pour les raideurs :
𝑘1 = 1
{𝑘2 = 2
𝑘3 = 4

3/ Déterminer les pulsations propres (𝜔1 et 𝜔2 ) par la méthode directe.


On cherche 𝜆 tel que :
det([𝐾] − 𝜆[𝑀]) = 0
Soit,
3 −2 1 0
det (( )−𝜆( )) = 0
−2 6 0 1
3−𝜆 −2
det (( )) = 0
−2 6 − 𝜆
𝜆2 − 9𝜆 + 14 = 0
Résolution d’une équation polynomiale de degré deux :
Δ = (−9)2 − 4 × 1 × 14 = 81 − 56 = 25
Soit,
9−5
𝜆1 = = 2
{ 2
9+5
𝜆2 = = 7
2
Finalement,
𝜔 = √2 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
{ 1
𝜔2 = √7 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
4/ Déterminer les modes propres (𝑞1 ) et (𝑞 2 ).
𝑞11
Premier mode propre (𝑞1 ) = ( ):
𝑞21
On cherche (𝑞1 ) tel que :
([𝐾] − 𝜆1 [𝑀]). (𝑞1 ) = 0
Soit,
3 −2 1 0
(( ) − 𝜆1 ( )) . (𝑞1 ) = 0
−2 6 0 1
Soit,
(3 − 𝜆1 ). 𝑞11 − 2𝑞21 = 0

Soit (en posant 𝑞11 = 1),


3 − 𝜆1 1
𝑞21 = =
2 2
Soit,
1
(𝑞1 ) = ( )
0.5
Par calcul analogue pour le second mode propre :

4/9
3 − 𝜆2
𝑞21 = = −2
2
Soit,
1
(𝑞 2 ) = ( )
−2
5/ Dessiner la déformée de la structure liée au second mode propre.

𝑜
𝑥

𝑞1 = 1 𝑞2 = −2

Rappel :

- Arbitrairement, on prendra que l’amplitude liée au degré de liberté 𝑞1 du premier et du second


mode propre égale à 1 :
(𝑞11 ) = (𝑞12 ) = 1

5/9
Exercice 3 (6pt) :
On considère un système pouvant être représenté par une poutre de longueur 𝐿, de section rectangulaire
(largeur 𝑏, hauteur ℎ), d’un module d’élasticité 𝐸 et une masse linéaire constante 𝜌𝑙 . Cette poutre est en
double liaison encastrement (voir schéma ci-dessous). Un amortisseur (𝜇) est situé à mi travée.
Ce système est soumis uniquement à son poids propre :
𝑝(𝑥, 𝑡) = 𝜌𝐿 . 𝑔
On se place dans l’hypothèse des petites perturbations.

Application numérique :

𝐿 = 2 𝑚
𝜌𝐿 = 2,0.105 𝑘𝑔. 𝑚−1
𝑏 = 0,08 𝑚
ℎ = 0,25 𝑚
𝐸 = 2,1.1011 𝑃𝑎
𝜎𝑒 = 2,5.108 𝑃𝑎
𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 −2
{𝜇 = 5.106 𝑘𝑔. 𝑠 −1

On considérera le déplacement à mi travée, noté 𝑞(𝑡).


On négligera la variation d’énergie potentielle de pesanteur.
On souhaite obtenir la première pulsation propre via la méthode d’approximation de Ritz du champ de
déplacement. On choisit, l’approximation de la flèche en fonction de la position et du temps suivante :
𝑣(𝑥, 𝑡) = 𝜓(𝑥). 𝑞(𝑡)
Avec :
𝜋𝑥
𝜓(𝑥) = sin ( )
𝐿
𝑦
𝑝(𝑥, 𝑡)
𝑥

𝑚𝐴 𝑞(𝑡) 𝑚𝐵
𝐿/2 𝐿/2

6/9
1/ Quelles sont les conditions aux limites du système ? Sont-elles vérifiées par la fonction
d’approximation de la flèche ? Conclure.
Conditions aux limites :
𝑣(0, 𝑡) = 0
𝑣′(0, 𝑡) = 0
𝑣(𝐿, 𝑡) = 0
{𝑣′(𝐿, 𝑡) = 0
Vérifications :
𝜋 𝜋𝑥
𝑣 ′ (𝑥, 𝑡) = cos ( ) 𝑞(𝑡)
𝐿 𝐿
D’où :
𝜋0
𝑣(0, 𝑡) =
sin ( ) 𝑞(𝑡) = 0
𝐿
𝜋 𝜋0 𝜋
𝑣′(0, 𝑡) = cos ( ) 𝑞(𝑡) = 𝑞(𝑡)
𝐿 𝐿 𝐿
𝜋𝐿
𝑣(𝐿, 𝑡) = sin ( ) 𝑞(𝑡) = 0
𝐿
𝜋 𝜋𝐿 𝜋
{𝑣′(𝐿, 𝑡) = 𝐿 cos ( 𝐿 ) 𝑞(𝑡) = 𝐿 𝑞(𝑡)
L’approximation de la flèche ne respecte pas la rotation nulle aux appuis, mais la valeur de
l’approximation est proche de zéro dans le cas de l’hypothèse des petites perturbations :
𝜋
𝑞(𝑡) ≈ 0
𝐿
2/ Déterminer l’énergie potentiel élastique (𝐸𝑝 ) du système. En déduire la raideur généralisée 𝑘 ∗.
On pourra calculer l’énergie cinétique élémentaire 𝛿𝐸𝑝 d’une portion 𝑑𝑥 de la poutre.
2
1 𝑑 2 𝑣(𝑥, 𝑡)
𝛿𝐸𝑝 = 𝐸𝐼 𝑑𝑥
2 𝑑𝑥 2
2
1 𝜋2 𝜋𝑥
= 𝐸𝐼 (− 2 sin ( )) 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
2 𝐿 𝐿
1 𝐸𝐼 𝜋 4 2 𝜋𝑥
= sin ( ) 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
2 𝐿4 𝐿
D’où,

𝐸𝑝 = ∫ 𝛿𝐸𝑝
1𝐿
= ∫ 𝑞(𝑡)2 𝑑𝑥
0 2
1 𝐸𝐼 𝜋 4 𝐿 𝜋𝑥
= . . ∫ sin2 (
) 𝑑𝑥 𝑞(𝑡)2
2 𝐿4
0 𝐿
𝐿 1 − cos (
2 𝜋𝑥
1 𝐸𝐼 𝜋 4 )
= . 4 .∫ 𝐿 𝑑𝑥 𝑞 2 (𝑡)
2 𝐿 0 2
𝐿 2 𝜋𝑥 𝐿
1 𝐸𝐼 𝜋 4 𝑥 − 2 𝜋𝑥 sin ( 𝐿 )
= . [ ] 𝑞 2 (𝑡)
2 𝐿4 2
0
1 𝐸𝐼 𝜋 4 2
= . . 𝑞 (𝑡)
2 2 𝐿3

Ainsi :
𝐸𝐼 𝜋 4
𝑘∗ =
2 𝐿3
AN :
𝑘∗ = 133 𝑁. 𝑚−1

7/9
3/ Déterminer l’énergie cinétique 𝐸𝑐 du système, en déduire la masse généralisée 𝑚∗. On pourra
calculer l’énergie cinétique élémentaire 𝛿𝐸𝑐 d’une portion 𝑑𝑥 de la poutre.
1
𝛿𝐸𝑐 = 𝑑𝑚 𝑣̇ (𝑥, 𝑡)2
2
1 𝜋𝑥
= 𝜌𝐿 𝑑𝑥 sin2 ( ) 𝑞̇ 2
2 𝐿
D’où,
𝐸𝑐 = ∫ 𝛿𝐸𝑐
𝐿
1 𝜋𝑥
= ∫ 𝜌𝐿 sin2 ( ) 𝑞̇ 2 𝑑𝑥
0 2 𝐿
𝐿
1 𝜋𝑥
= 𝜌 ∫ sin2 ( ) 𝑑𝑥 𝑞̇ 2
2 𝐿 0 𝐿
𝐿 2 𝜋𝑥 𝐿
1 𝑥− sin ( )
= 𝜌𝐿 [ 2 𝜋𝑥 𝐿 ] 𝑞̇ 2
2 2
0
1 𝜌𝐿 𝐿 2
= 𝑞
2 2
1 ∗ 2
= 𝑚 𝑞
2
Ainsi,
𝜌𝐿 𝐿
𝑚∗ =
2
AN :
𝑚∗ = 2.105 𝑘𝑔

4/ Déterminer la puissance dissipative 𝑃𝑑 du système, en déduire l’amortissement généralisé 𝜇∗ .


1 1
𝑃𝑑 = 𝜇 𝑞̇ 2 = . 𝜇 ∗ 𝑞̇ 2
2 2
Ainsi :
𝜇∗ = 𝜇
AN :
𝜇∗ = 5 𝑘𝑔. 𝑠 −1
5/ Calculer le travail du chargement 𝑊, en déduire l’effort généralisé 𝑓 ∗ . On pourra calculer le
travail du chargement élémentaire 𝛿𝑊 d’une portion 𝑑𝑥 de la barre.
Le travail élémentaire est égal à :
𝛿𝑊 = 𝑝(𝑥, 𝑡)𝑑𝑥. 𝑣(𝑥, 𝑡)
𝜋𝑥
= 𝑝0 . 𝑑𝑥 sin ( ) 𝑞
𝐿
𝜋𝑥
= 𝑝0 sin ( ) 𝑞 𝑑𝑥
𝐿
D’où,
𝑊 = ∫ 𝛿𝑊
𝐿
𝜋𝑥
= ∫ 𝑝0 sin ( ) 𝑞 𝑑𝑥
0 𝐿
𝐿 𝜋𝑥 𝐿
= 𝑝0 . [− cos ( )] 𝑞
𝜋 𝐿 0
2L
= 𝑝0 𝑞
𝜋
= 𝑓 ∗. 𝑞
Ainsi,
2L
𝑓∗ = 𝑝0
𝜋

8/9
AN :
𝑓∗ = 2,55.106 𝑁
6/ En déduire la première pulsation propre 𝜔1 et la première fréquence propre 𝑓1

𝐸𝐼 𝜋 4
𝑘∗ 3 𝜋 2 EI
𝜔1 = √ ∗ = √ 2 𝐿 = 2 √
𝑚 𝜌𝐿 𝐿 L 𝜌𝐿
2
A.N. :
𝜔1 = 25,8 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
On a donc :
𝜔1
𝑓1 = = 4,1 𝐻𝑧

Calculer le facteur d’amortissement (𝑧), quelle est le régime d’amortissement ? En déduire la pseudo-
pulsation du système (𝜔𝐷 )
𝜇 𝜇
𝑧= =
𝜇𝑐 2 𝜔 𝑚
AN :
𝑧 = 0,48

Le facteur d’amortissement est inférieur à 1, le régime est donc sous-critique.


On a donc :
𝜔𝐷 = 𝜔 √1 − 𝑧 2
AN :
𝜔𝐷 = 22,6 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
7/ Sachant que le système subira des efforts dont la plage de fréquence varie entre 0 et 4 Hz, y a-t-
il un risque que le système entre en résonance ?
La pseudo-fréquence vaut :
𝜔𝐷
𝑓𝐷 =
2𝜋
AN :
𝑓𝐷 = 3,59 𝐻𝑧
Il y a un risque, car la première pseudo fréquence se situe dans la plage de fréquence 0-4Hz.

9/9

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