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Université Cadi Ayyad Année universitaire 2022/2023

Faculté des Sciences Semlalia


DEPARTEMENT DE PHYSIQUE
Marrakech

SMP/S5
MÉCANIQUE QUANTIQUE II
T.D. - Série nº 2
===============
I. Observable moment cinétique 𝐽⃗
A/ On considère un système de moment cinétique 𝐽⃗ de valeur j = 3/2 et dont l’hamiltonien s’écrit :
𝐻 = ∑𝑘 𝑎𝑘 𝐽𝑘2 avec k = x, y, z .
Les ak sont des constantes réelles avec : ∑𝑘 𝑎𝑘 = 0
1) Montrer que H peut s’écrire : 𝐻 = 𝐵(𝐽⃗2 − 3𝐽𝑧2 ) + 𝐴(𝐽+2 + 𝐽−2 )
où A et B sont des constantes que l’on précisera en fonction des ak.
2) a) Ecrire les éléments de la base {|𝑗, 𝑚⟩}.
b) Donner l’action de H sur le ket |𝑗, 𝑗⟩ La matrice représentant H est-elle diagonale ?
3) On considère le cas particulier ax = ay
Donner les énergies du système et préciser leur dégénérescence.
On donne :
𝑗,𝑚
𝐽± |𝑗, 𝑚⟩ = 𝐶± |𝑗, 𝑚 ± 1⟩ = ℏ√𝑗(𝑗 + 1) − 𝑚(𝑚 ±)|𝑗, 𝑚 ± 1⟩
B/ On considère la base {|𝑗, 𝑚⟩} orthonormée des kets propres de 𝐽⃗2 et 𝐽𝑧 .
1) Montrer que pour un opérateur de moment cinétique général 𝐽⃗, on a :
ℏ2 ℏ2
⟨𝑗, 𝑚|𝐽𝑥 |𝑗, 𝑚⟩ = ⟨𝑗, 𝑚|𝐽𝑦 |𝑗, 𝑚⟩ = 0, ∆𝐽𝑥 ∆𝐽𝑦 = 2 [𝑗(𝑗 + 1) − 𝑚2 ] et ∆𝐽𝑥 ∆𝐽𝑦 ≥ 2 |〈𝐽𝑧 〉|
2) Considérons le cas où le nombre quantique j est égal à 1.
a. Trouver les représentations matricielles des opérateurs 𝐽⃗2 et 𝐽𝑧 , 𝐽+ , 𝐽− , 𝐽𝑥 et 𝐽𝑦 .
b. Trouver les valeurs propres et les kets propres communs à 𝐽⃗2 et 𝐽𝑥 . et vérifier que ces kets forment
une base orthonormée.

II. Moment cinétique orbital et Harmoniques sphériques z


A/ On considère une molécule diatomique en mouvement dans le
repère du centre de masse. Les deux atomes de masse m1 et m2 sont m1
à la distance (supposé fixe) r1 et r2 de centre de masse G voir figure. 𝑟⃗1
1) Donner les quantités de mouvement 𝑃⃗⃗1 et 𝑃⃗⃗2. En déduire les 𝑟⃗2 y
moments cinétique 𝐿⃗⃗1 et 𝐿
⃗⃗2 des deux atomes.
⃗⃗ = 𝐿
⃗⃗1 + 𝐿
⃗⃗2
G
2) Calculer le moment cinétique total 𝐿
𝑚1 𝑚2
On utilisera 𝜇 = 𝑚 +𝑚 la masse réduite et
1 2
m2
𝑟 = |𝑟⃗1 − 𝑟⃗2 | la distance qui sépare les deux atomes x
3) Donner l’Hamiltonien du système et l’exprimer en fonction de 𝐿 ⃗⃗
4) En déduire les niveaux de rotation de la molécule diatomique et
leurs dégénérescences.
B/ Une particule sans spin de moment cinétique orbital 𝐿⃗⃗ se trouve dans un état {|ℓ, 𝑚⟩} propre et commun
à𝐿⃗⃗2 et 𝐿𝑧 . Cette particule est soumise à un gradient de champ électrique et son hamiltonien s'écrit :
𝜔0 2
𝐻= (𝐿 − 𝐿2𝑣 )
ℏ 𝑢
où 𝐿𝑢 et 𝐿𝑣 sont les composantes de 𝐿 ⃗⃗ sur les directions 𝑢
⃗⃗ et 𝑣⃗ du plan xOz faisant 45° avec Ox et Oz
respectivement; 0 est une constante réelle positive.

T.D de Mécanique quantique SMP/S5


Série n°2 1/12
1) Ecrire H en fonction des composantes 𝐿𝑥 et 𝐿𝑧 et donner la matrice représentant H dans la base {|ℓ, 𝑚⟩}
pour  =1.
2) Déterminer les énergies et les états stationnaires de la particule.
1
) A l'instant t=0, la particule est dans l'état : |𝜓𝑡=0 ⟩ = [|1,1⟩ − |1, −1⟩]
√2
a) Quel est l'état |𝜓𝑡=0 ⟩.
b) 𝐿𝑧 est-elle une constante de mouvement ?
C/ Les 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑), appelées harmoniques sphériques, sont des fonctions propres communes à 𝐿 ⃗⃗2 et 𝐿𝑧 . On
rappelle (résultat du cours) que les valeurs propres de 𝐿𝑧 ne peuvent valoir que 𝑚ℏ, avec m entier variant
de -ℓ à ℓ lorsque la valeur propre de 𝐿 ⃗⃗2 est ℏ2 ℓ(ℓ + 1).
ℏ 𝜕
1) Sachant que 𝐿𝑧 = 𝑖 𝜕𝜑, montrer que 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑)s’écrit :
𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = 𝐹ℓ𝑚 (𝜃)𝐺𝑚 (𝜑) et expliciter 𝐺𝑚 (𝜑).
2) On considère le cas m = ℓ, montrer que 𝐹ℓℓ (𝜃) s’écrit : 𝐹ℓℓ (𝜃) = 𝐶ℓ (sin 𝜃)ℓ
où 𝐶ℓ est la constante de normalisation.
3) En partant de 𝑌ℓℓ (𝜃, 𝜑), indiquer comment calcule-t-on 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑).
−1
, déterminer les expressions de Y1 , Y1 et Y1 .
−1 (2ℓ+1)! 1 0
4) Sachant que 𝐶ℓ = 2ℓℓ! √ 4𝜋
Données:

𝐿± 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = 𝐶± (ℓ, 𝑚)𝑌ℓ𝑚±1 (𝜃, 𝜑) avec 𝐶± (ℓ, 𝑚) = ℏ√(ℓ ∓ 𝑚)(ℓ ± 𝑚 + 1)


𝜕 𝜕
𝐿± = ℏ𝑒 ±𝑖𝜑 [± 𝜕𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃 𝜕𝜑].

D/ On considère l'expression : Ψ(𝜃, 𝜑) = 𝐴[3 sin 𝜃 cos 𝜃 𝑒 𝑖𝜑 − 2 sin2 𝜃 𝑒 2𝑖𝜑 ]


1) Ecrire Ψ(𝜃, 𝜑) en fonction des harmoniques sphériques 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑).
2) En déduire le ket |Ψ〉 qui correspond à Ψ(𝜃, 𝜑) en fonction des kets |ℓ, m〉.
3) Déterminer la constante de normalisation A. Réécrire le ket |Ψ〉.
⃗⃗2 et non de 𝐿𝑧 .
4) Montrer que |Ψ〉 est un état propre de 𝐿
5) Quelle est la probabilité d'avoir 2ħ comme résultat de mesure de 𝐿𝑧 ?
Données :
𝐿± |ℓ, 𝑚⟩ = 𝐶± (ℓ, 𝑚)|ℓ, 𝑚 ± 1⟩ avec 𝐶± (ℓ, 𝑚) = ℏ√ℓ(ℓ + 1) − 𝑚(𝑚 ± 1)
𝐿+ = 𝐿𝑥 + 𝑖𝐿𝑦 et [𝐿+ , 𝐿− ] = 2ℏ𝐿𝑧

𝑚 𝑚
𝑌ℓ (𝜃,𝜑) 𝑌ℓ (𝜃,𝜑)

𝑌0 (𝜃,𝜑) = 1
0
𝑌2 (𝜃,𝜑) = √ 5 (3cos2 𝜃 − 1)
0
√4𝜋 16𝜋

𝑌1 (𝜃,𝜑) = √ 3 cos𝜃 𝑌2 (𝜃,𝜑) = ∓√15 cos𝜃sin𝜃𝑒±𝑖𝜑


0 ±1
4𝜋 8𝜋

𝑌1 (𝜃,𝜑) = ∓√ 3 sin𝜃𝑒±𝑖𝜑 𝑌2 (𝜃,𝜑) = √ 15 sin 𝜃𝑒±2𝑖𝜑


±1 ±2 2
8𝜋 32𝜋

III. Le Moment cinétique de spin : Evolution dans le temps d’un spin 1/2
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Série n°2 2/12
On considère un moment cinétique 𝑆⃗ de spin de valeur s=1/2. On note | +⟩𝑢 et | −⟩𝑢 les états propres
⃗⃗ est un vecteur unitaire repéré, dans le trièdre Oxyz, par son angle polaire 
communs à 𝑆⃗2 et 𝑆𝑢 = ⃗𝑆⃗ ∙ ⃗𝑢⃗⃗ où 𝑢
et son angle azimutal . Sur la base des kets propres I+ et I− de 𝑆𝑧 associées respectivement aux valeurs
propres ħ/2 et -ħ/2,
) Ecrire, sur la base des kets propres | +⟩ 𝑒𝑡 | −⟩ de Sz, la matrice représentant l’observable Su et trouver
ses valeurs et kets propres.
2) Trouver, à partir des expressions précédentes, les kets propres communs à 𝑆⃗2 et 𝑆𝑥 . Même question pour
les kets propres communs à 𝑆⃗2 et 𝑆𝑦 . (On éliminera tout facteur de phase n'ayant pas de signification
physique).
3) Un système est dans l'état I+, ket propre de Sz. Calculer les probabilités des différents résultats de
mesure de Sx. Même question pour Su.
4) On suppose maintenant que le système est préparé dans l'état I+u, quelles sont les valeurs moyennes
de Sx, Sy et Sz.
5) On plonge le système dans un champ magnétique uniforme statique B0 orienté suivant Oz. L'interaction
du moment magnétique 𝜇⃗ = 𝛾𝑆⃗ du système avec le champ magnétique peut être décrite par
l'hamiltonien H défini par : 𝐻 = −𝜇⃗𝐵⃗⃗0
a) Déterminer les vecteurs propres de H et les valeurs propres associées. On appellera B0 le module
de B0 et on posera 0= −  B0.
b) Si le système est décrit au temps t=0 par le ket |𝜒𝑡=0 ⟩ = | +⟩𝑢 , quel sera son état de spin |𝜒𝑡 ⟩ à
l'instant t. On posera 𝜑(𝑡) = 𝜑 + 𝜔0 𝑡.
c) Déterminer l'évolution dans le temps de 〈𝑆⃗〉, on calculera explicitement les valeurs 〈𝑆𝑥 〉 〈𝑆𝑦 〉 et
〈𝑆𝑧 〉. Commenter.
d) Considérons l'instant t tel que 0t =  En comparant l'expression de |𝜒𝑡 ⟩ avec celle de |𝜒𝑡=0 ⟩
déterminer la matrice R() d'ordre 2 par laquelle le vecteur d'état est transformé entre les instants 0 et t :
|𝜒𝑡 ⟩ = 𝑅(𝛼)|𝜒𝑡=0 ⟩. Exprimer R() sous forme d'une combinaison linéaire de I (matrice identité) et de la
matrice z.
e) Donner l'expression de |𝜒𝑡 ⟩ en fonction de |𝜒𝑡=0 ⟩ dans les deux cas particuliers suivants : = 2
et = 4. Commenter le résultat obtenu.

IV. Composition de deux moments cinétiques orbitaux (couplage ⃗𝑳⃗-𝑳 ⃗⃗)


On considère deux particules, sans spin, de moments cinétique 𝐿 ⃗⃗1 s et 𝐿
⃗⃗2 tel que ℓ1 = ℓ2 = 1
On désigne par 𝐿⃗⃗ le moment cinétique total.
1) Ecrire les éléments de la base découplée : |ℓ1, ℓ2 ; m1, m2 que l’on note : |m1, m2.
2) a. Ecrire les éléments de la base couplée |ℓ1, ℓ2, L, M  notée |L, M.
b. Exprimer les kets |L, M en fonction des kets |m1, m2; (on peut utiliser la table des coefficients
C.G.)
𝜀
3) L’hamiltonien du système est donné par : 𝐻 = 12 (𝐿 ⃗⃗1 + 𝐿 ⃗⃗2 + 𝜀22 (𝐿1𝑧 + 𝐿2𝑧 )2
⃗⃗2 )𝐿
ℏ ℏ
1 et 2 sont des constantes ayant chacune la dimension d’une énergie.
a. Exprimer H en fonction des observables 𝐿 ⃗⃗, 𝐿2𝑧 , 𝐿 ⃗⃗22 et des constantes 1, 2, ħ2.
⃗⃗21 , 𝐿
b. Montrer que les kets |L, M sont des vecteurs propres de H associés à des valeurs propres que l’on
précisera et que l’on notera EL, M.
c. Expliciter les valeurs de EL, M et les états correspondants. On rassemblera les résultats dans un
tableau qui donne les valeurs de L et celles de M, les valeurs de EL,M et les états |L, M associés
ainsi que la dégénérescence de chaque niveau.
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Série n°2 3/12
V. Piégeage du muonium dans un cristal (Couplage spin-spin)
Le muonium est un pseudo-atome hydrogénoïde formé d'un électron et d'une particule, le muon ,
instable de même spin et de même charge que le proton (mais dont la masse est 207 fois celle de
l'électron).
A) Dans le vide, on décrit l'état des deux spins par l'hamiltonien :
𝐻 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒
𝜎⃗𝜇 𝑒𝑡 𝜎⃗𝑒 sont les matrices de Pauli, E0 et A sont des constantes ayant les dimensions d’une énergie.
1) On introduit l’opérateur moment cinétique de spin total 𝑆⃗ = 𝑆⃗𝜇 + 𝑆⃗𝑒 et on considère la base
couplée {Is, se, s, m}, que l'on note {Is,m}.
a. Exprimer H en fonction de S2 et des constantes du problème.
b. Montrer que le ket IS, M est vecteur propre de H associé à une valeur propre que l’on
précisera. En déduire les énergies du système et préciser leur dégénérescence.
2) On considère maintenant la base découplée : {Is, se, m, me} notée {Im, me}
a. Ecrire les éléments de cette base (on utilisera la notation du cours) puis exprimer ces
éléments en fonction des kets Is,m
b. on suppose maintenant que les états des particules du système sont :
• le spin de  est dans l'état I+ de z
• le spin de l'électron est dans un état quelconque normé : I =  I+ +  I−
Ecrire l’état globale I du spin du système puis exprimer cet état dans la base {Is,m}.
Déterminer l’énergie moyenne, notée E, du système dans l’état I
B) On piège le muonium dans un cristal de silicium afin de déterminer sa structure hyperfine (cette
technique peut aussi renseigner sur la structure du cristal). Dans ces conditions, l’hamiltonien du
système est de la forme :
𝐻𝑝 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴′ 𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒 + 𝐵𝜎𝜇𝑧 ∙ 𝜎𝑒𝑧
𝜎𝜇𝑧 𝑒𝑡 𝜎𝑒𝑧 sont les composantes de𝜎⃗𝜇 𝑒𝑡 𝜎⃗𝑒 suivant l'axe z de quantification, (A'≠ A car modification
du potentiel coulombien).
1) a) Exprimer Hp en fonction de 𝑆⃗2 , 𝑆𝑧2 et des constantes du problème.
b) Choisir la base couplée et calculer les énergies Es,m associées aux états IS,M du muonium.
Préciser l'effet du piégeage et faire un diagramme des niveaux d'énergie avec les états
correspondants (sans et avec le piégeage).
2) a) On suppose que le spin de  est dans l'état propre I+x de x et celui de l'électron est dans
l'état I+ de ez. Ecrire l'état Ip du muonium piégé dans la base {Is,m} et donner son
énergie moyenne, notée Ep, dans l’état Ip L’interaction spin-spin a-t-elle dans ce cas un effet ?
b) Que peut-on dire des états Ip et I quand =?
Données : ℏ
• 𝑆⃗ = 2 𝜎⃗ et1 pour une particule de spin s = ½ on a : 𝜎𝑖2 = 𝕀 avec (i = x, y, z)
• | +⟩𝑥 = √2 (| +⟩ + | −⟩)
1 1
• On donne la table des coefficients de Clebsch-Gordon pour 2 × 2
1
½½
1 1 0
½ ½ 1 0 0
½ -½ ½ ½ 1
-½ ½ ½ -½ -1
-½ -½ 1

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Série n°2 4/12
Corrigé
I) Observable moment cinétique 𝐽⃗
A) Moment cinétique
𝐻 = ∑ 𝑎𝑘 𝐽𝑘2 = 𝑎𝑥 𝐽𝑥2 + 𝑎𝑦 𝐽𝑦2 + 𝑎𝑧 𝐽𝑧2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 + 𝑎𝑧 = 0
𝑘
𝑎𝑥 𝑎𝑦
1) 𝐻 = (𝐽+ + 𝐽− )2 − (𝐽+ − 𝐽− )2 + 𝑎𝑧 𝐽𝑧2
4 4
𝑎𝑥 − 𝑎𝑦 2 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 𝑎𝑥 − 𝑎𝑦 2 𝑎𝑧
𝐻= (𝐽+ + 𝐽−2 ) + (𝐽+ 𝐽− + 𝐽− 𝐽+ ) + 𝑎𝑧 𝐽𝑧2 = (𝐽+ + 𝐽−2 ) − (𝐽2 − 3𝐽𝑧2 )
4 4 4 2
𝑎𝑥 − 𝑎𝑦 𝑎𝑥 + 𝑎𝑦 𝑎𝑧
𝐴= 𝑒𝑡 𝐵 = =−
4 2 2
2) a)
3 3 3 1 3 1 3 3
{|𝑗, 𝑚⟩} = {| , ⟩ , | , ⟩ , | , − ⟩ ; | , − ⟩}
2 2 2 2 2 2 2 2
b)
3 3 3 3 3 3
𝐻 | , ⟩ = 𝐴(𝐽+2 + 𝐽−2 ) | , ⟩ + 𝐵(𝐽2 − 3𝐽𝑧2 ) | , ⟩
2 2 2 2 2 2
3 3 3 1 3 3
𝐻 | , ⟩ = 2√3ℏ2 𝐴 | , − ⟩ − 3ℏ2 𝐵 | , ⟩
2 2 2 2 2 2
Donc H n’est pas diagonal dans la base {|𝑗, 𝑚⟩}
𝑎𝑥 −𝑎𝑦
3) 𝐴 = =0  𝐻 = 𝐵(𝐽2 − 3𝐽𝑧2 )
4
15
𝐻|𝑗, 𝑚⟩ = 𝐵ℏ2 ( − 3𝑚2 ) |𝑗, 𝑚⟩
4
3 3 3 3
−3𝐵ℏ2 est la valeur propre associé aux vecteurs propre | , ⟩ 𝑒𝑡 | , − ⟩
2 2 2 2
3 1 3 1
3𝐵ℏ2 est la valeur propre associé aux vecteurs propre | 2 , 2⟩ | 2 , − 2⟩
B) Observable moment cinétique 𝑱⃗
1 1
1) 𝐽𝑥 = 2 (𝐽+ + 𝐽− ) 𝑒𝑡 𝐽𝑦 = 2𝑖 (𝐽+ − 𝐽− )
𝐽± |𝑗, 𝑚⟩ = ℏ√(𝑗 ∓ 𝑚)(𝑗 ± 𝑚 − 1)|𝑗, 𝑚 ± 1⟩
1 1
⟨𝑗, 𝑚|𝐽𝑥 |𝑗, 𝑚⟩ = ⟨𝑗, 𝑚|𝐽+ |𝑗, 𝑚⟩ + ⟨𝑗, 𝑚|𝐽− |𝑗, 𝑚⟩ = 0 de même ⟨𝑗, 𝑚|𝐽𝑦 |𝑗, 𝑚⟩ = 0
2 2
∆𝐽𝑥 = √〈𝐽𝑥2 〉 − 〈𝐽𝑥 〉2 = √〈𝐽𝑥2 〉 de même ∆𝐽𝑦 = √〈𝐽𝑦2 〉 − 〈𝐽𝑦 〉2 = √〈𝐽𝑦2 〉
1 1
〈𝐽𝑥2 〉 = 〈𝐽+2 + 𝐽+ 𝐽− + 𝐽− 𝐽+ + 𝐽−2 〉 = 4 〈𝐽+ 𝐽− + 𝐽− 𝐽+ 〉
4
1 1
〈𝐽𝑦2 〉 = 〈−𝐽+2 + 𝐽+ 𝐽− + 𝐽− 𝐽+ − 𝐽−2 〉 = 〈𝐽+ 𝐽− + 𝐽− 𝐽+ 〉 = 〈𝐽𝑥2 〉
4 4
1 ℏ2
〈𝐽𝑥2 〉 = 〈𝐽𝑦2 〉 =2 〈𝐽2 − 𝐽𝑧2 〉 = [𝑗(𝑗 + 1) − 𝑚2 ]
2
𝑗≥𝑚  𝑗(𝑗 + 1) − 𝑚2 ≥ |𝑚(𝑚 + 1) − 𝑚2 | = |𝑚|
ℏ2 2]
ℏ2 ℏ
∆𝐽𝑥 ∆𝐽𝑦 = [𝑗(𝑗 + 1) − 𝑚 ≥ |𝑚| = |〈𝐽𝑧 〉 |
2 2 2
2) 𝑗 = 1  la base est : {|1,1⟩, |1,0⟩, |1, −1⟩}
a.
1 0 0 1 0 0 0 1 0
(𝐽2 ) = 2ℏ2 (0 1 0) (𝐽𝑧 ) = ℏ (0 0 0) (𝐽+ ) = ℏ√2 (0 0 1)
0 0 1 0 0 −1 0 0 0

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Série n°2 5/12
0 0 0 0 1 0 0 −𝑖 0
ℏ ℏ
(𝐽− ) = ℏ√2 (1 0 0) (𝐽𝑥 ) = (1 0 1) et (𝐽𝑥 ) = ( 𝑖 0 −𝑖 )
√2 √2
0 1 0 0 1 0 0 𝑖 0
b. Les matrices de 𝐽2 𝑒𝑡 𝐽𝑧 sont diagonales, donc les éléments de la base sont des vecteurs propres
commun à 𝐽2 𝑒𝑡 𝐽𝑧 . Les valeurs propres sont les éléments de la diagonale.
1
(2ℏ2 , ℏ) valeurs propre associé au vecteur |1,1⟩ = (0)
0
0
(2ℏ2 , 0) |1,0⟩ = (1)
0
0
(2ℏ2 , − ℏ) |1, −1⟩ = (0)
1
II. Moment cinétique orbital et Harmoniques sphériques
A) molécule diatomique
⃗⃗1 ) tel que
1) Soit le trièdre direct (𝑖⃗1 , 𝑗⃗1 , 𝑘 𝐿⃗⃗𝑢
𝑟⃗1 = 𝑟1 𝑖⃗1 et 𝑟⃗2 = −𝑟2 𝑖⃗1. 𝐿⃗⃗𝑣 𝜋Τ4 𝑗⃗ 𝑢
⃗⃗
Donc 𝑃⃗⃗1 = 𝑚1 𝑟1 𝜔𝑗⃗1 et 𝑃⃗⃗2 = −𝑚2 𝑟2 𝜔𝑗⃗1 𝜋 Τ4
⃗⃗1 = 𝑟⃗1 ∧ 𝑃⃗⃗1 = 𝑚1 𝑟1 𝜔𝑘
𝐿 2 ⃗⃗1 et ⃗⃗1
⃗⃗2 = 𝑟⃗2 ∧ 𝑃⃗⃗2 = 𝑚2 𝑟22 𝜔𝑘
𝐿 𝑣⃗
𝑖⃗
⃗⃗ = 𝐿
2) 𝐿 ⃗⃗1 + 𝐿 ⃗⃗1
⃗⃗2 = (𝑚1 𝑟12 + 𝑚2 𝑟22 )𝜔𝑘
𝑚 𝑟⃗ + 𝑚2 𝑟⃗2 = ⃗0⃗ 𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚 𝑟 − 𝑚2 𝑟2 = 0
{ 11 soit { 11
𝑟⃗1 − 𝑟⃗2 = 𝑟⃗ 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒𝑠 𝑟1 − 𝑟2 = 𝑟
𝑚2
𝑟1 = 𝑚 𝑟 2 2
1 +𝑚2 ⃗⃗ = [𝑚1 ( 𝑚2 𝑟) + 𝑚2 ( 𝑚1 𝑟) ] 𝜔𝑘
{ 𝑚1  𝐿 ⃗⃗1
𝑟2 = 𝑚 𝑟 𝑚 +𝑚 1 2 𝑚 +𝑚 1 2
1 +𝑚2

⃗⃗ = 𝑚1 𝑚2 𝑟 2 𝜔𝑘
𝐿 ⃗⃗1 = 𝜇𝑟 2 𝜔𝑘
⃗⃗1
𝑚 +𝑚
1 2
𝑃12 𝑃2 𝐿2 𝐿2 𝐿2 𝐿2
3) 𝐻 = 2𝑚 + 2𝑚2 = 2𝑚 1𝑟 2 + 2𝑚 2𝑟 2 = 2𝜇𝑟 2 = 2𝐼
1 2 1 1 2 2

B)
1) 𝐿 ⃗⃗ = 𝐿𝑢 𝑢
⃗⃗ = 𝐿𝑥 𝑖⃗ + 𝐿𝑦 𝑗⃗ + 𝐿𝑧 𝑘 ⃗⃗ + 𝐿𝑦 𝑗⃗ + 𝐿𝑣 𝑣⃗
1
𝐿𝑢 = 𝐿𝑥 𝑖⃗ ∙ 𝑢
⃗⃗ + 𝐿𝑦 𝑗⃗ ∙ 𝑢 ⃗⃗ ∙ 𝑢
⃗⃗ + 𝐿𝑧 𝑘 ⃗⃗ = (𝐿𝑥 + 𝐿𝑧 )
√2
1
⃗⃗ ∙ 𝑣⃗ =
𝐿𝑣 = 𝐿𝑥 𝑖⃗ ∙ 𝑣⃗ + 𝐿𝑦 𝑗⃗ ∙ 𝑣⃗ + 𝐿𝑧 𝑘 (−𝐿𝑥 + 𝐿𝑧 )
√2
1
𝐿2𝑢 − 𝐿2𝑣 = 2 {(𝐿𝑥 + 𝐿𝑧 )2 − (−𝐿𝑥 + 𝐿𝑧 )2 } = 𝐿𝑥 𝐿𝑧 + 𝐿𝑧 𝐿𝑥
𝜔0
𝐻= (𝐿 𝐿 + 𝐿𝑧 𝐿𝑥 )
ℏ 𝑥 𝑧
La base est {|1, 𝑚⟩} = {|1,1⟩, |1,0⟩, |1, −1⟩}
0 1 0 1 0 0
1 ℏ
(𝐿
𝐿𝑥 = 2 + + 𝐿− )  (𝐿𝑥 = √2 (1 0 1) et
) (𝐿 )
𝑧 = ℏ (0 0 0)
0 1 0 0 0 −1
0 0 0 0 1 0
ℏ2 ℏ2
(𝐿𝑥 𝐿𝑧 ) = (1 0 −1) et (𝐿𝑧 𝐿𝑥 ) = (0 0 0)
√2 √2
0 0 0 0 −1 0
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Série n°2 6/12
ℏ𝜔0 0 1 0
𝐻= (1 0 −1)
√2 0 −1 0
ℏ𝜔
𝐻|1,1⟩ = 0 |1,0⟩
√2
ℏ𝜔0
On peut utiliser l’action de H sur {|1, 𝑚⟩} 𝐻|1,1⟩ = [|1,1⟩ − |1, −1⟩]
√2
ℏ𝜔0
{𝐻|1, −1⟩ = √2
|1,0⟩

2) 𝑑𝑒𝑡(𝐻 − 𝜆𝐼) = 0  𝜆1 = 𝐸1 = ℏ𝜔0 ; 𝜆2 = 𝐸2 = 0 et 𝜆3 = 𝐸3 = −ℏ𝜔0


1 1 1
𝐸1 = ℏ𝜔0 → |𝜑1 ⟩ = 2 |1,1⟩ + |1,0⟩ − 2 |1, −1⟩
√2
1
𝐸2 = 0 → |𝜑2 ⟩ = [|1,1⟩ + |1, −1⟩]
√2
1 1 1
𝐸3 = −ℏ𝜔0 → |𝜑3 ⟩ = − 2 |1,1⟩ + |1,0⟩ + 2 |1, −1⟩
√2

1
3) A t = 0 on a |𝜓0 ⟩ = [|1,1⟩ − |1, −1⟩]
√2
a. Système conservatif  |𝜓𝑡 ⟩ = 𝑒 −𝑖𝐻𝑡Τℏ |𝜓0 ⟩

1 1
|𝜓0 ⟩ = ∑𝑘 𝐶𝑘 (𝑡 = 0)|𝜑𝑘 ⟩ = [|𝜑1 ⟩ − |𝜑3 ⟩] |𝜓𝑡 ⟩ = [𝑒 −𝑖𝜔0𝑡 |𝜑1 ⟩ − 𝑒 𝑖𝜔0𝑡 |𝜑3 ⟩]
√2 √2
b. 〈𝐿𝑧 〉0 = ⟨𝜓0 |𝐿𝑧 |𝜓0 ⟩ = 0
Dans la base {|1, 𝑚⟩}
1
|𝜓𝑡 ⟩ = [cos(𝜔 𝑡) |1, 1⟩ − 𝑖√2 sin(𝜔0 𝑡) |1, 0⟩ − cos(𝜔0 𝑡) |1, −1⟩]
0
√2
ℏ cos(𝜔0 𝑡)
𝐿𝑧 |𝜓𝑡 ⟩ = [|1, 1⟩ + |1, −1⟩] = ℏ cos(𝜔0 𝑡) |𝜑2 ⟩  〈𝐿𝑧 〉𝑡 = 0
√2
𝑑
〈𝐿𝑧 〉𝑡 = 〈𝐿𝑧 〉0 = 0  〈𝐿𝑧 〉𝑡 = 0  𝐿𝑧 est une constante du mouvement.
𝑑𝑡

II. C)
𝐿2 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = ℏ2 ℓ(ℓ + 1)𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) et 𝐿𝑧 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = 𝑚ℏ𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑)
𝜕 𝜕𝑌ℓ𝑚 (𝜃,𝜑)
1) 𝐿𝑧 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = −𝑖ℏ 𝜕𝜑 𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = 𝑚ℏ𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑)  = 𝑖𝑚𝑑𝜑
𝑌ℓ𝑚 (𝜃,𝜑)
𝑌ℓ𝑚 (𝜃, 𝜑) = 𝐹ℓ𝑚 (𝜃)𝑒 𝑖𝑚𝜑
𝜕 𝜕
2) 𝑚 = ℓ on a : 𝐿+ 𝑌ℓℓ (𝜃, 𝜑) = 0 soit [𝜕𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃 𝜕𝜑] 𝐹ℓℓ (𝜃)𝑒 𝑖ℓ𝜑 = 0
𝜕 𝑑𝐹 𝑑 sin 𝜃
[𝜕𝜃 − ℓ𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃] 𝐹ℓℓ (𝜃) = 0  = ℓ𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃𝑑𝜃 = ℓ soit 𝐿𝑛(𝐹) = 𝐿𝑛(sin 𝜃)ℓ + 𝑐𝑡𝑒
𝐹 sin 𝜃
𝐹ℓℓ (𝜃) = 𝐶ℓ (sin 𝜃)ℓ  𝑌ℓℓ (𝜃, 𝜑) = 𝐶ℓ (sin 𝜃)ℓ 𝑒 𝑖ℓ𝜑

3) 𝐿− 𝑌ℓℓ (𝜃, 𝜑) ∝ 𝑌ℓℓ−1 (𝜃, 𝜑)  𝐿ℓ−𝑚 ℓ 𝑚


− 𝑌ℓ (𝜃, 𝜑) ∝ 𝑌ℓ (𝜃, 𝜑)
Donc 𝑌ℓ𝑚 s’obtient en appliquant à 𝑌ℓℓ (𝜃, 𝜑) ℓ − 𝑚 fois l’opérateur L-.
3 3
4) ℓ = 1  𝐶1 = −√8𝜋  𝑌11 (𝜃, 𝜑) = −√8𝜋 sin 𝜃 𝑒 𝑖𝜑

𝐿− 𝑌11 (𝜃, 𝜑) = 𝐶− (1,1)𝑌10 (𝜃, 𝜑) on a : 𝐶− (1,1) = ℏ√2


3 𝜕 𝜕 3
𝐿− 𝑌11 (𝜃, 𝜑) = −√8𝜋 𝑒 −𝑖𝜑 [− 𝜕𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃 𝜕𝜑] sin 𝜃 𝑒 𝑖𝜑 = ℏ√2𝜋 cos 𝜃

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Série n°2 7/12
3
𝑌10 (𝜃, 𝜑) = √ cos 𝜃
4𝜋
𝐿− 𝑌10 (𝜃, 𝜑) = 𝐶− (1,0)𝑌1−1 (𝜃, 𝜑) on a : 𝐶− (1,0) = ℏ√2
3 𝜕 𝜕 3
𝐿− 𝑌10 (𝜃, 𝜑) = ℏ𝑒 −𝑖𝜑 √4𝜋 [− 𝜕𝜃 + 𝑖𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃 𝜕𝜑] cos 𝜃 = ℏ√4𝜋 sin 𝜃 𝑒 −𝑖𝜑

3
𝑌1−1 (𝜃, 𝜑) = √ sin 𝜃 𝑒 −𝑖𝜑
8𝜋

II) C) Ψ(𝜃, 𝜑) = 𝐴[3 sin 𝜃 cos 𝜃 𝑒 𝑖𝜑 − 2 sin2 𝜃 𝑒 2𝑖𝜑 ]


8𝜋 32𝜋
1) sin 𝜃 cos 𝜃 𝑒 𝑖𝜑 = −√ 15 𝑌21 (𝜃, 𝜑) et sin2 𝜃 𝑒 2𝑖𝜑 = √ 15 𝑌22 (𝜃, 𝜑)

8𝜋 1 32𝜋 2
Ψ(𝜃, 𝜑) = −𝐴 [3√ 𝑌2 (𝜃, 𝜑) + 2√ 𝑌 (𝜃, 𝜑)]
15 15 2

8𝜋
2) Ψ(𝜃, 𝜑) = ⟨𝜃, 𝜑|Ψ⟩ = −𝐴√ 15 [3⟨𝜃, 𝜑|2,1⟩ + 4⟨𝜃, 𝜑|2,2⟩]

8𝜋
3) |Ψ⟩ = −𝐴√15 [3|2,1⟩ + 4|2,2⟩]

8𝜋 1 3
1 = ⟨Ψ|Ψ⟩ = |𝐴|2 15 [9 + 16]  |𝐴| = 𝐴 = √
2 10𝜋
3 4
|Ψ⟩ = |2,1⟩ + |2,2⟩
5 5

4) 𝐿2 |ℓ, 𝑚⟩ = ℏ2 ℓ(ℓ + 1)|ℓ, 𝑚⟩  𝐿2 |2, 𝑚⟩ = 6ℏ2 |2, 𝑚⟩


Donc 𝐿2 |Ψ⟩ = 6ℏ2 |Ψ⟩ |Ψ⟩ est un vecteur propre de L2.
Par contre |Ψ⟩ n’est pas un vecteur propre de Lz car |Ψ⟩ est une combinaison linéaire d’état de m
différent.

5) 2ℏ est vp de Lz associé au ket |2,2⟩.


4 2 16
𝒫(2ℏ) = |⟨2,2|Ψ⟩|2 = |− | =
5 25

III) Le Moment cinétique de spin : Evolution dans le temps d’un spin ½


⃗⃗
𝑆⃗ = 𝑆𝑥 𝑖⃗ + 𝑆𝑦 𝑗⃗ + 𝑆𝑧 𝑘  𝑆𝑢 = 𝑆⃗𝑢⃗⃗ = 𝑆𝑥 𝑖⃗ ∙ 𝑢⃗⃗ + 𝑆𝑦 𝑗⃗ ∙ 𝑢⃗⃗ + 𝑆𝑧 𝑘⃗⃗ ∙ 𝑢⃗⃗
1) Avec 𝑢 ⃗⃗
⃗⃗ = sin 𝜃 cos 𝜑 𝑖⃗ + sin 𝜃 sin 𝜑 𝑗⃗ + cos 𝜃 𝑘
𝑆𝑢 = 𝑆𝑥 sin 𝜃 cos 𝜑 + 𝑆𝑦 sin 𝜃 sin 𝜑 + 𝑆𝑧 cos 𝜃
ℏ 0 1 ℏ 0 −𝑖 ℏ 1 0
𝑆𝑢 = ( ) sin 𝜃 cos 𝜑 + ( ) sin 𝜃 sin 𝜑 + ( ) cos 𝜃
2 1 0 2 𝑖 0 2 0 −1
ℏ −𝑖𝜑
𝑆𝑢 = ( cos 𝜃𝑖𝜑 sin 𝜃 𝑒 )
2 sin 𝜃 𝑒 − cos 𝜃
Détermination des valeurs propres.
ℏ2 ℏ
𝑑𝑒𝑡(𝑆𝑢 − 𝜆𝐼) = 𝜆2 − =0 𝜆 = ±2
4
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Série n°2 8/12
Détermination des vecteurs propres

Le ket | +⟩𝑢 est associé à 𝜆1 = + soit | +⟩𝑢 = 𝛼| +⟩ + 𝛽| −⟩
2

Le ket | −⟩𝑢 est associé à 𝜆2 = − 2 soit | −⟩𝑢 = 𝛾| +⟩ + 𝛿| −⟩
−𝑖𝜑 𝛼 𝛼
( cos 𝜃𝑖𝜑 sin 𝜃 𝑒 ) (𝛽 ) = (𝛽 )  𝛽 = 𝛼 tan(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑
sin 𝜃 𝑒 − cos 𝜃
| +⟩𝑢 = cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 | +⟩ + sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 | −⟩
Même raisonnement nous donne :
| −⟩𝑢 = sin(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 | +⟩ − cos(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 | −⟩
2) 𝑢⃗⃗ ≡ 𝑖⃗ donc 𝜃 = 𝜋Τ2 et 𝜑 = 0
√2 √2
| +⟩𝑥 = (| +⟩ + | −⟩) et | −⟩𝑥 = (| +⟩ − | −⟩)
2 2

⃗⃗ ≡ 𝑗⃗ donc 𝜃 = 𝜋Τ2 et 𝜑 = 𝜋Τ2


𝑢
√2 √2
| +⟩𝑦 = (| +⟩ + 𝑖| −⟩) et | −⟩𝑦 = (| +⟩ − 𝑖| −⟩)
2 2

3) Le système est dans l’état | +⟩


2 1 2 1
𝒫𝑆𝑥 (ℏΤ2) = |⟨+|+⟩𝑆𝑥 | = 2 et 𝒫𝑆𝑥 (− ℏΤ2) = |⟨+|−⟩𝑆𝑥 | = 2
2 2
𝒫𝑆𝑢 (ℏΤ2) = |⟨+|+⟩𝑆𝑢 | = (cos(𝜃Τ2))2 et 𝒫𝑆𝑢 (− ℏΤ2) = |⟨+|−⟩𝑆𝑢 | = (sin(𝜃Τ2))2

cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2
4) | +⟩𝑢 = cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 | +⟩ + sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 | −⟩ = ( )
sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2
⟨+|𝑢 = (cos(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 sin(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 )
ℏ 1 cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2
−𝑖𝜑Τ2 ) (0 ℏ
〈𝑆𝑥 〉𝑢 = (cos(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 sin(𝜃Τ2) 𝑒 )( 𝑖𝜑 Τ2
) = 2 sin 𝜃 cos 𝜑
2 1 0 sin(𝜃Τ2) 𝑒
ℏ cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 ℏ
〈𝑆𝑦 〉𝑢 = (cos(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 sin(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 ) (0 −𝑖 ) ( 𝑖𝜑 Τ2
) = sin 𝜃 cos 𝜑
2 𝑖 0 sin(𝜃Τ2) 𝑒 2
ℏ cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 ℏ
〈𝑆𝑧 〉𝑢 = (cos(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 sin(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 ) (1 0 ) ( ) = cos 𝜃
2 0 −1 sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 2

5)
a. 𝐻 = −𝜇⃗𝐵 ⃗⃗0 = −𝛾B0 𝑆𝑧 = ω0 S𝑧
Valeurs propre Vecteurs propre
ℏω0
𝐸+ = | +⟩𝑧
2
ℏω0
𝐸+ = − | −⟩𝑧
2
b. |𝜒𝑡 ⟩ = 𝑒 −𝑖𝐻𝑡Τℏ | +⟩𝑢 = cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑(𝑡)Τ2 | +⟩ + sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑(𝑡)Τ2 | −⟩

c. ⃗⃗
〈𝑆⃗〉𝑡 = 〈𝑆𝑥 〉𝑡 𝑖⃗ + 〈𝑆𝑦 〉𝑡 𝑗⃗ + 〈𝑆𝑧 〉𝑡 𝑘
ℏ ℏ ℏ
〈𝑆𝑥 〉𝑡 = sin 𝜃 cos 𝜑(𝑡) ; 〈𝑆𝑦 〉𝑡 = sin 𝜃 sin 𝜑(𝑡) et 〈𝑆𝑧 〉𝑡 = cos 𝜃
2 2 2

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Série n°2 9/12

〈𝑆𝑧 〉𝑡 = cos 𝜃 = 〈𝑆𝑧 〉0 indépendante du temps.
2

d. |𝜒𝑡 ⟩ = cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 𝑒 −𝑖𝛼Τ2 | +⟩ + sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 𝑒 𝑖𝛼Τ2 | −⟩


𝑎 𝑏 cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 cos(𝜃Τ2) 𝑒 −𝑖𝜑Τ2 𝑒 −𝑖𝛼Τ2
( )( ) = ( )
𝑐 𝑑 sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 sin(𝜃Τ2) 𝑒 𝑖𝜑Τ2 𝑒 𝑖𝛼Τ2
𝑎 𝑏 −𝑖𝛼Τ2
 ( ) = (𝑒 0 )
𝑖𝛼Τ2
𝑐 𝑑 0 𝑒
−𝑖𝛼Τ2
𝑅(𝛼) = ( 𝑒 0 ) tel que |𝜒𝑡 ⟩ = 𝑅(𝛼)|𝜒𝑡=0 ⟩
0 𝑒 𝑖𝛼Τ2
𝛼 𝛼
cos ( ) 0 −𝑖 sin ( ) 0 𝛼 𝛼
𝑅(𝛼) = ( 2 ) ( 2
𝛼 + 𝛼 ) = cos ( 2 ) 𝐼 − 𝑖 sin ( 2 ) 𝜎𝑧
0 cos ( ) 0 𝑖 sin ( )
2 2
e. = 2 
𝑅(2𝜋) = −𝐼  |𝜒𝑡 ⟩ = −|𝜒𝑡=0 ⟩
= 4 
𝑅(2𝜋) = 𝐼  |𝜒𝑡 ⟩ = |𝜒𝑡=0 ⟩

IV- Compositions de deux moments cinétiques orbitaux (Couplage L-L)


1) {|𝑚1 , 𝑚2 ⟩} = {|1, 1⟩; |1, 0⟩; |1, −1⟩; |0, 1⟩; |0, 0⟩; |0, −1⟩; | − 1, 1⟩; | − 1, 0⟩; | − 1, −1⟩}
2) a) |ℓ1 − ℓ2 | ≤ 𝐿 ≤ ℓ1 + ℓ2 soit 0 ≤ 𝐿 ≤ 2  L = 0, 1, 2
{|𝐿, 𝑀⟩} = {|2, 2⟩; |2, 1⟩; |2, 0⟩; |2, −1⟩; |2, −2⟩; |1, 1⟩; |1, 0⟩; |1, −1⟩; |0, 0⟩}
1 1
b. |2, 2⟩ = |1, 1⟩ ; |2, 1⟩ = (|1, 0⟩ + |0, 1⟩) ; |1, 1⟩ = (|1, 0⟩ − |0, 1⟩)
√2 √2
1 2 1 1
|2, 0⟩ = |1, −1⟩ + √3 |0, 0⟩ + | − 1, 1⟩ ; |1, 0⟩ = (|1, −1⟩ − | − 1, 1⟩)
√6 √6 √2
1 1
|0, 0⟩ = (|1, −1⟩ − |0, 0⟩ + | − 1, 1⟩) ; |2, −1⟩ = (|0, −1⟩ + | − 1, 0⟩)
√3 √2
1
|1, −1⟩ = (|0, −1⟩ − | − 1, 0⟩) ; |2, −2⟩ = | − 1, −1⟩
√2
𝜀
⃗⃗1 + 𝐿
3) 𝐻 = ℏ12 (𝐿 ⃗⃗2 + 𝜀22 (𝐿1𝑧 + 𝐿2𝑧 )2
⃗⃗2 )𝐿

⃗⃗ = 𝐿
a) 𝐿 ⃗⃗2 
⃗⃗1 + 𝐿 ⃗⃗2 = 𝐿
𝐿 ⃗⃗21 + 𝐿
⃗⃗22 + 2𝐿
⃗⃗1 𝐿
⃗⃗2  ⃗⃗2 = 1 (𝐿
⃗⃗1 𝐿
𝐿 ⃗⃗2 − 𝐿
⃗⃗21 − 𝐿
⃗⃗22 )
2
et 𝐿𝑧 = 𝐿1𝑧 + 𝐿2𝑧
𝜀1
⃗⃗1 𝐿
𝐻 = ℏ2 (𝐿 ⃗⃗22 ) + 𝜀22 𝐿2𝑧 = 𝜀12 (𝐿
⃗⃗2 + 𝐿 ⃗⃗2 − 𝐿 ⃗⃗22 ) + 𝜀22 𝐿2𝑧
⃗⃗21 + 𝐿
ℏ 2ℏ ℏ
b) |𝐿, 𝑀⟩ = |ℓ1 , ℓ2 , 𝐿, 𝑀⟩
⃗⃗21 |𝐿, 𝑀⟩ = ℏ2 ℓ1 (ℓ1 + 1)|𝐿, 𝑀⟩
𝐿 ; ⃗⃗22 |𝐿, 𝑀⟩ = ℏ2 ℓ2 (ℓ2 + 1)|𝐿, 𝑀⟩
𝐿
⃗⃗2 |𝐿, 𝑀⟩ = ℏ2 𝐿(𝐿 + 1)|𝐿, 𝑀⟩
𝐿 et 𝐿𝑧 |𝐿, 𝑀⟩ = ℏ2 𝑀|𝐿, 𝑀⟩
𝜀
𝐻|𝐿, 𝑀⟩ = [ 21 {𝐿(𝐿 + 1) − ℓ1 (ℓ1 + 1) + ℓ2 (ℓ2 + 1)} + 𝜀2 𝑀2 ] |𝐿, 𝑀⟩ = 𝐸𝐿,𝑀 |𝐿, 𝑀⟩
𝜀1
Sachant que ℓ1 = ℓ2 = 1  𝐸𝐿,𝑀 = 𝐿(𝐿 + 1) + 𝜀2 𝑀2
2

𝜀1
c) 𝐸𝐿,𝑀 = 𝐿(𝐿 + 1) + 𝜀2 𝑀2
2

L M 𝐸𝐿,𝑀 états Dégénérescence

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Série n°2 10/12
2, -2 3𝜀1 + 4𝜀2 |2,2⟩; |2, −2⟩ 2

2
1, -1 3𝜀1 + 𝜀2 |2,1⟩; |2, −1⟩ 2

0 3𝜀1 |2,0⟩ 1

1, -1 𝜀1 + 𝜀2 |1,1⟩; |1, −1⟩ 2


1
0 𝜀1 |1,0⟩ 1
0 0 0 |0,0⟩ 1

V-Piégeage du muonium dans un cristal (couplage spin-spin)


A) 𝐻 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒

𝑆⃗𝜇 = 𝜎⃗⃗𝜇 ℏ ℏ 2 2
1) a) On a : 2
ℏ  𝑆⃗ = 𝑆⃗𝜇 + 𝑆⃗𝑒 = 2 (𝜎⃗𝜇 + 𝜎⃗𝑒 )  𝑆⃗2 = 4 (𝜎⃗𝜇 + 𝜎⃗𝑒 )
𝑆⃗𝑒 = 𝜎⃗⃗
2 𝑒
ℏ 2 ℏ 2
𝑆⃗2 = 4 (𝜎⃗𝜇2 + 𝜎⃗𝑒2 ) + 2 𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒 avec 𝜎⃗𝜇2 = 𝜎𝜇𝑥
2 2
+ 𝜎𝜇𝑦 2
+ 𝜎𝜇𝑧 = 3 ∙ 𝕀 et 𝜎⃗𝑒2 = 3 ∙ 𝕀
3 ℏ 2 2
𝑆⃗2 = 2 ℏ2 ∙ 𝕀 + 2 𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒 
𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒 = ℏ2 𝑆⃗2 − 3 ∙ 𝕀
2
𝐻 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴 ( 2 𝑆⃗2 − 3 ∙ 𝕀)

⃗ 2
b) On a : 𝑆 |𝑆, 𝑀⟩ = {𝐸0 + 𝐴(2𝑆(𝑆 + 1) − 3)}|𝑆, 𝑀⟩ = 𝐸𝑆 |𝑆, 𝑀⟩
0≤𝑆≤1  S = 1 et S = 0
Pour S = 1 → ES=1 = E0 + A associée aux kets {|1,1⟩; |1,0⟩; |1, −1⟩} 𝑔𝑆=1 = 3
Pour S = 0 → ES=0 =E0 -3A associée au ket |0,0⟩ niveau simple gS=0 = 1
1 1 1 1
2) 𝑠𝜇 = 1Τ2 → 𝑚𝜇 = ± 1Τ2  {|𝑠𝜇 , 𝑚𝜇 ⟩} = {| 2 , 2 ⟩ ; | 2 , − 2 ⟩ } 𝑛𝑜𝑡é {| + ⟩; | −⟩}
1 1 1 1
𝑠𝑒 = 1Τ2 → 𝑚𝜇 = ± 1Τ2  {|𝑠𝜇 , 𝑚𝜇 ⟩} = {| 2 , 2 ⟩ ; | 2 , − 2 ⟩ } 𝑛𝑜𝑡é {| + ⟩; | −⟩}
a. Les éléments de la base découplé sont : {|𝑚𝜇 , 𝑚𝑒 ⟩} = {|+, + ⟩; |+, − ⟩; |−, + ⟩; |−, − ⟩ }
En utilisant la table des Clebsch-Gordan
|+, + ⟩ = |1, 1⟩ ; |−, − ⟩ = |1, −1⟩
1 1
|+, − ⟩ = (|1, 0⟩ + |0, 0⟩) et |−, + ⟩ = (|1, 0⟩ − |0, 0⟩)
√2 √2
b. µ+ dans | +⟩ et dans |𝜑⟩ = 𝛼| +⟩ + 𝛽| −⟩
|𝜓⟩ = | +⟩ ⊗ |𝜑⟩ = 𝛼| + +⟩ + 𝛽| + −⟩ avec |𝛼|2 + |𝛽|2 = 1
𝛽
|𝜓⟩ = 𝛼|11⟩ + (|1, 0⟩ + |0, 0⟩)
√2
|𝛽|2 |𝛽|2
𝐸 = 〈𝐻〉 = ⟨𝜓|𝐻|𝜓⟩ = |𝛼|2 ⟨1, 1|𝐻|1, 1⟩ + ⟨1, 0|𝐻|1, 0⟩ + ⟨0, 0|𝐻|0, 0⟩
2 2
Sachant que ⟨1, 1|𝐻|1, 1⟩ = ⟨1, 0|𝐻|1, 0⟩ = 𝐸𝑆=1 et ⟨0, 0|𝐻|0, 0⟩ = 𝐸𝑆=0
|𝛽|2 |𝛽|2
𝐸 = 𝐸𝑆=1 (|𝛼|2 + )+ 𝐸𝑆=0 avec ES=1 = E0 + A et ES=0 =E0 -3A
2 2
𝐸 = 𝐸0 + 𝐴(|𝛼|2 − |𝛽|2 )
B) On piège le muonium dans un cristal de silicium 𝐻𝑝 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴′ 𝜎⃗𝜇 ∙ 𝜎⃗𝑒 + 𝐵𝜎𝜇𝑧 ∙ 𝜎𝑒𝑧

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Série n°2 11/12
𝜎𝑧2
1) a) Sachant que 𝜎𝑧 = 𝜎𝜇𝑧 + 𝜎𝑒𝑧  𝜎𝑧2 = 𝜎𝜇𝑧
2 2
+ 𝜎𝑒𝑧 + 2𝜎𝜇𝑧 ∙ 𝜎𝑒𝑧  𝜎𝜇𝑧 ∙ 𝜎𝑒𝑧 = −𝕀
2
ℏ 2 2
𝑆𝑧 = 2 𝜎𝑧 on aura : 𝐻𝑝 = 𝐸0 𝕀 + 𝐴′ (ℏ2 𝑆 2 − 3 ∙ 𝕀) + 𝐵 (ℏ2 𝑆𝑧2 − 𝕀)
b) 𝐻𝑝 |𝑆, 𝑀⟩ = {𝐸0 + 𝐴′ (𝑆(𝑆 + 1) − 3) + 𝐵(2𝑚2 − 1)}|𝑆, 𝑀⟩
Et les énergies sont donc :
𝐸1,1 = 𝐸0 + 𝐴′ + 𝐵 (𝑠 = 1, 𝑚 = &1)

Triplet { 𝐸1,0 = 𝐸0 + 𝐴 − 𝐵 (𝑠 = 1, 𝑚 = 0)  𝐸1,1 = 𝐸1,−1
𝐸1,−1 = 𝐸0 − 3𝐴′ + 𝐵 (𝑠 = 1, 𝑚 = −1)

Singulet 𝐸0,0 = 𝐸0 − 3𝐴 − 𝐵 (𝑠 = 0, 𝑚 = 0)
Le piégeage à donc pour effet de séparer le niveau associé à |1,0> du niveaux associé |1,1> et
|1,-1> . Il y a donc levée partielle de la dégénérescence de l’état triplet.

E1,1=E0+A’+B
|1,1> ; |1,-1>
ES=1=E0+A
|1,1> ; |1,0> ; |1,-1> E1,0=E0+A’-B

ES=1=E0-3A |1,0>
E0,0=E0-3A’-B
|1,1>
|0,0>
Muonium libre
Muonium piégé
1
2) µ+ dans l’état |+>𝑥 = (| +⟩ + | −⟩) et e- dans l’état |+>
√2
1
a. |𝜓𝑝 ⟩ = | +⟩𝑥 ⊗ | +⟩ = (| + +⟩ + | ∓⟩)
√2
1 1
|𝜓𝑝 ⟩ = |1,1⟩ + 2 (|1,0⟩ − |0,0⟩)  ⟨𝜓𝑝 |𝜓𝑝 ⟩ = 1
√2
1 1 1
𝐸𝑝 = 〈𝐻〉𝑝 = ⟨𝜓𝑝 |𝐻|𝜓𝑝 ⟩ = 𝐸1,1 + 𝐸1,0 + 𝐸0,0 = 𝐸0
2 4 4
L’énergie ans l’état |𝜓𝑝 ⟩ est donc indépendant de l’interaction spin-spin.
b. Si α = β on aura : E = E0.
Les états |𝜓𝑝 ⟩ et |𝜓⟩ auront donc la même énergie

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Série n°2 12/12

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