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UNIVERSITE CHOUAIB DOUKKALI

Faculté des Sciences


Département de Physique
Laboratoire de la matière condensée
Equipe de physique théorique
Module de Physique Statistique 1 – S5 -

Corrigé Des Travaux Dirigés De Physique Statistique 1


- Aux étudiants de licence de la filière SMP –
***********************************

- Complément de mécanique analytique


- Rappel sur les Probabilité
- Distribution micro-canonique
- Distribution canonique

Prof : Mohamed El Bouziani


Complément de mécanique analytique.
1 un corps en mouvement est repéré par les coordonnées 𝑞𝑞1 ; 𝑞𝑞2 ; 𝑞𝑞3 … … 𝑞𝑞𝑆𝑆 sont énergie
cinétique est T et son énergie potentielle est notée U . On définit deux fonctions
énergétiques de la manière suivante :
𝑯𝑯 = 𝑻𝑻 + 𝑼𝑼 c’est l’énergie totale ou Hamiltonien et 𝑳𝑳 = 𝑻𝑻 – 𝑼𝑼 qui définit la fonction de
Lagrange ou lagrangien. On admet qu’à chaque coordonnée généralisée 𝑞𝑞𝑗𝑗 , on associe un
moment conjugué ou encore son impulsion généralisé 𝑝𝑝𝑗𝑗 par :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑞𝑞 𝑗𝑗
𝑝𝑝𝑗𝑗 = avec 𝑞𝑞̇ 𝑗𝑗 =
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑗𝑗 𝜕𝜕𝜕𝜕

a) Appliquer cette définition aux exemples suivants :


( pour chaque exemple , on déterminera : le nombre de degrés de liberté S , les
coordonnées généralisées 𝒒𝒒𝒊𝒊 , le lagrangien 𝑳𝑳 ,les impulsion généralisées 𝒑𝒑𝒊𝒊 et
l’Hamiltonien 𝑯𝑯 )
** Une seule particule libre dans l’espace.
** Une molécule (𝑨𝑨𝑨𝑨) libre dont on néglige le poids.
** Un oscillateur harmonique à une, deux et trois dimensions.
** Un pendule simple de masse 𝒎𝒎 et de longueur .
b) Le principe de moindre action (l’équivalent mécanique du principe de Fermat en
optique)
stipule qu’entre deux instants (initial et final), la trajectoire réelle du système est telle
tf
que : δ(∫t L dt ) = 0
i
𝒅𝒅 𝝏𝝏𝝏𝝏 𝝏𝝏𝝏𝝏
En déduire les équations du mouvement de Lagrange − = 𝟎𝟎
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝝏𝝏𝒒𝒒̇ 𝒊𝒊 𝝏𝝏𝒒𝒒𝒊𝒊
Appliquer ces équations aux exemples cités en (a)

c) Dans le cas d’un oscillateur harmonique (1D) , vérifier que l’intégrale suivante est
invariante au cours du temps : (théorème de Liouville )

Γt = ∫. . . ∫ dq1 (t) dq2 (t) . . . dqs (t) dp1 (t)dp2 (t) … dps (t)
Indications :
** Détermination de s
** expression temporelle de q et p à un instant 𝒕𝒕 et à (𝒕𝒕 + 𝚫𝚫), ∀∆
** On montre que 𝚪𝚪𝐭𝐭 = 𝚪𝚪𝐭𝐭+∆
d) Un système de particules a s degrés de libertés, est caractérisé par son Hamiltonien H
et son lagrangien L. le passage de l’un vers l’autre est possible grâce à un changement
de variables :
𝑳𝑳(𝑞𝑞1 , 𝑞𝑞2 , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠 , 𝑞𝑞̇ 1 , 𝑞𝑞2̇ , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠̇ ) → 𝑯𝑯(𝑞𝑞1 , 𝑞𝑞2 , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠 , 𝑝𝑝1 , 𝑝𝑝2 , … , 𝑝𝑝𝑠𝑠 )

∂L
Avec toujours : pj = ∂q̇ Déduire l’expression de H en fonction de L .
j
Probabilités et rappels.

2 un récipient de volume 𝑽𝑽 contient un gaz de 𝑵𝑵 molécules indépendantes (gaz


parfait) .on suppose que la probabilité de trouver une molécule est la même en tout point
du récipient.
* Ecrire la probabilité pour qu’une molécule déterminée se trouve dans un petit domaine de
volume 𝑽𝑽 .
* Calculer la probabilité 𝑷𝑷(𝒏𝒏) pour qu’il y ait exactement n molécules dans ce domaine ; en
déduire le nombre moyen 𝒏𝒏 � de molécules contenues dans 𝑽𝑽.

*Montrer si 𝑣𝑣 << 𝑉𝑉 , on peut écrire 𝑷𝑷(𝒏𝒏) sous la forme d’une distribution de poisson :
�𝐧𝐧 −𝐧𝐧�
𝐧𝐧
𝐏𝐏(𝐧𝐧) = 𝐞𝐞
𝐧𝐧!
calculer dans ce cas l’écart quadratique moyen ∆𝐧𝐧 Réf.(B .Diu …,P135)

3 On considère un ensemble de 𝑵𝑵 particules (fixées aux nœuds d’un réseau cristallin) de


1
spin 2 et de moment magnétique 𝜇𝜇, indépendantes les unes des autres. On choisit un axe
𝑶𝑶𝑶𝑶 ; chaque particule a deux états possibles : son moment magnétique peut pointer selon
𝑶𝑶𝑶𝑶 ou dans la direction opposée.
* on suppose d’abord que ces deux états ont même probabilité. Quelle est la valeur
moyenne du moment magnétique de l’ensemble et quel est son écart quadratique moyen ?

*En appliquant un champ magnétique ��⃗ 𝑩𝑩 suivant OZ, on modifie les probabilités des deux
états, qui deviennent 𝒑𝒑+ et 𝒑𝒑− = 𝟏𝟏 − 𝒑𝒑+ .Calculer à nouveau la valeur moyenne et l’écart
quadratique moyen du moment magnétique total. Réf.(B .Diu …,P137)

4 Un ensemble statistique présente 𝒎𝒎 variables aléatoires {𝑥𝑥1 , 𝑥𝑥2 , … 𝑥𝑥𝑛𝑛 } dont la


distribution de probabilités est {𝑃𝑃𝑖𝑖 }𝑖𝑖=1,…,𝑚𝑚 .Soit une grandeur physique définie par
= −𝒌𝒌 ∑𝒎𝒎𝒋𝒋=𝟏𝟏 𝒑𝒑𝒋𝒋 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 𝒑𝒑𝒋𝒋 , déterminer la distribution des probabilités qui rend 𝑮𝑮 maximale. On
utilisera la méthode des multiplicateurs de Lagrange.
Distribution microcanonique de Gibbs
+∞
5 Calculer l’intégrale 𝑰𝑰(𝜶𝜶) = ∫−∞ 𝒆𝒆−𝜶𝜶𝒙𝒙 𝒅𝒅𝒅𝒅 .On utilisera la procédure suivante :
𝟐𝟐

+∞ +∞ 𝟐𝟐 +𝒚𝒚𝟐𝟐 )
d’abord, on calcule 𝑱𝑱(𝜶𝜶) = ∫−∞ ∫−∞ 𝒆𝒆−𝜶𝜶(𝒙𝒙 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 ≡ 𝑰𝑰𝟐𝟐 (𝜶𝜶), ensuite on déduit l’intégrale
cherchée .
*Calculer le volume 𝚪𝚪𝐧𝐧 d’une sphère dans un espace à n dimensions .pour cela , on
commence par définir : 𝜞𝜞𝒏𝒏 = ∫ … ∫𝒙𝒙 𝟐𝟐+𝒙𝒙 𝟐𝟐…..+𝒙𝒙 𝟐𝟐 ≤𝑹𝑹𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒙𝒙𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒙𝒙𝟐𝟐 … 𝒅𝒅𝒙𝒙𝒏𝒏 , R désigne le
𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝒏𝒏
rayon de la sphère .dans le cas général , le volume est relie au rayon par la relation simple
dépendante de la dimension de la sphère : 𝜞𝜞𝒏𝒏 = 𝑪𝑪𝒏𝒏 𝑹𝑹𝒏𝒏 . le calcule du volume revient à
évaluer la constante 𝐶𝐶𝑛𝑛 en utilisant une autre intégrale plus simple à calculer soit
+∞
+∞ 𝟐𝟐
𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝒏𝒏
𝑰𝑰 = � … . . � 𝒆𝒆−𝜶𝜶�𝒙𝒙𝟏𝟏 +𝒙𝒙𝟐𝟐 …..+𝒙𝒙𝒏𝒏 � 𝒅𝒅𝒙𝒙𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒙𝒙𝟐𝟐 … 𝒅𝒅𝒙𝒙𝒏𝒏
−∞
−∞

6a Un gaz parfait monoatomique est constitué de 𝑵𝑵 ≫ 𝟏𝟏 atomes et occupe un volume V.


�⃗2
p
l'énergie d'un atome aura l'Expression ou m est la masse d'un atome et p son impulsion.
2m
On suppose les atomes gaz sont identiques et on traite le problème par la statistique
classique.
* Ecrire l'intégrale donnant le nombre d'états accessibles Φ(𝐸𝐸0 ) dans l’approximation
semi-classique.
3𝑁𝑁
* Montrer que Φ(𝐸𝐸0 ) = 𝐴𝐴(𝑉𝑉). 𝐸𝐸0 2 , ou A(V) est une fonction ne dépendant que du volume
du gaz.
* Déduire l'entropie et la condition d'équilibre du gaz.

6b Un. gaz moléculaire diatomique parfait dont la molécule est constituée de deux
atomes différents (𝑨𝑨𝑨𝑨) est en équilibre à la température 𝑻𝑻, la pression 𝑷𝑷 et le volume 𝑽𝑽.
Pour une seule molécule :
* Représenter les degrés de liberté de translation et de rotation
* Ecrire le lagrangien de la molécule et calculer les impulsions généralisées.
* Déduire l'Hamiltonien de translation et de rotation de la molécule.
Pour un gaz de N>>1 molécules
* Ecrire l'Hamiltonien total du gaz
* Rappeler la. Valeur moyenne de l'énergie de translation totale
* Calculer 𝚽𝚽(𝑬𝑬𝟎𝟎 ) associée au mouvement de rotation, déduire 𝛀𝛀(𝑬𝑬𝟎𝟎 ).
* Déterminer la valeur moyenne de 1'énergie totale de rotation du gaz.
* Calculer la pression et déduire l'équation d'état du gaz diatomique.
* Conclure
7 Deux corps (𝐴𝐴1 ) et (𝐴𝐴2 ) d'énergies totales respectives (𝐸𝐸1 ) et (𝐸𝐸2 ) se trouvent en
équilibre statistique, l’ensemble étant suppose être ferme.

- Montrer en général qu’à l'équilibre statistique, l'entropie totale S est maximale pour un
système fermé (cours)
- A volume constant : la variable aléatoire est l'énergie 𝐸𝐸1 ou 𝐸𝐸2 . Montrer que la
température est homogène.
A énergie constante: la variable aléatoire est e volume 𝑉𝑉1 ou 𝑉𝑉2 . Déduire l'homogénéité de
pression.

8 Un système est constitué de 𝑁𝑁 ≫ 1 particules indépendants de spin ½ et de moment


magnétique 𝜇𝜇0 chacune .Un champ magnétique est appliqué à l’ensemble donnant lieu à
une énergie d’interaction totale𝑬𝑬 . On désigne par 𝒏𝒏 le nombre de moments magnétiques se
trouvant dans l’état quantique |+> .

* Ecrire l'expression de l'énergie d'interaction totale en fonction de la variable 𝒏𝒏, déduire


nombre d'états accessibles du système 𝚽𝚽(𝑬𝑬𝟎𝟎 ) dont l'énergie est inferieure ou égale a une
valeur 𝑬𝑬𝟎𝟎 .
* Pour une fluctuation𝜹𝜹𝜹𝜹 ≪ 𝑬𝑬, calculer le nombre d'états accessibles 𝛀𝛀(𝐄𝐄) du système pour
que l'énergie totale soit comprise entre 𝑬𝑬 et (𝑬𝑬 + 𝜹𝜹𝜹𝜹). Déduire l'expression de l'entropie
du système en fonction de l'énergie.
* A l'équilibre du système calculer la valeur de la variable 𝒏𝒏.
* Déterminer l'équation d'état du système, c'est-a-dire, la relation existante entre la valeur
du champ externe, le moment magnétique totale et la température d'équilibre. Discuter du
résultat obtenu.
* Le système envisage n 'est pas ferme, l'utilisation de la distribution microcanonique est elle
justifiée?
* L'énergie magnétique totale des spins est bornée. Quelles conséquences aura -t- on sur les
variables physiques de l'équilibre ?
9 On considère une assemblée de N>>1 oscillateurs harmoniques a une dimension et
indépendants, dont les propriétés en mécanique classique peuvent être décrites par la
𝒑𝒑 𝟐𝟐 𝟏𝟏
fonction D’Hamilton suivante: 𝑯𝑯 = ∑𝑵𝑵 𝟐𝟐
𝒊𝒊
𝒊𝒊=𝟏𝟏(𝟐𝟐𝟐𝟐 + 𝟐𝟐 𝒌𝒌𝒙𝒙𝒊𝒊 ) ou (xi , Pi ) désigne l'état
classique (position et impulsion) d'un oscillateur harmonique unidimensionnel, 𝒎𝒎 est sa
masse et 𝒌𝒌 une constante caractéristique de l’oscillateur.
* Calculer le nombre d'états accessibles pour que l'énergie totale du système soit comprise
entre 𝑬𝑬𝟎𝟎 et + 𝜹𝜹𝜹𝜹𝜹𝜹 .
* Déduire l'entropie de ce système ainsi que l'énergie totale moyenne en fonction de la
température.
* En général, les oscillateurs auront une énergie quantifiée dont l'expression peut s'écrire a
I ‘aide d'un nombre quantique 𝒏𝒏𝒊𝒊 , pour chaque oscillateur. L'énergie totale aura la forme:
𝟏𝟏
𝑬𝑬 = ∑𝒊𝒊 ℏ𝝎𝝎(𝒏𝒏𝒊𝒊 + ) ou w représente la pulsation d'un oscillateur.
𝟐𝟐
* Calculer la quantité 𝛀𝛀(𝐄𝐄𝟎𝟎 ) ,c'est-à-dire, le nombre d'états accessibles du système pour que
l'énergie totale soit comprise entre 𝑬𝑬𝟎𝟎 et 𝑬𝑬𝟎𝟎 + 𝜹𝜹𝑬𝑬𝟎𝟎 (𝜹𝜹𝑬𝑬𝟎𝟎 ≪ 𝑬𝑬𝟎𝟎 ).
Afin de simplifier les calculs, on définit le paramètre 𝝀𝝀 = ∑𝑵𝑵
𝒊𝒊 𝒏𝒏𝒊𝒊 .A chaque valeur l’énergie
correspondra une seule valeur de ce paramètre et la recherche du nombre d’états
accessibles revient à trouver le nombre de configurations des nombres quantiques laissant
ce paramètre constant.
* Déduire la nouvelle expression de l'entropie ainsi que l'énergie moyenne du système en
fonction température d'équilibre.
* Retrouver résultats classiques par passage à la limite des hautes températures.
* Généraliser les résultats obtenus aux cas bi et tridimensionnel.
* Comparer le résultat obtenu dans cas (3D) a celui du gaz parfait. Généraliser au cas des
systèmes physiques décrits par une fonction d'Hamilton quadratique des coordonnées et
des impulsions.

********************************************************
Correction
Complément de mécanique analytique.
1 a) définitions :
** 1 seule particule libre :
∎ nombre de degrés de liberté
s=3 ; l’espace de configuration a six dimensions : {𝑥𝑥; 𝑦𝑦; 𝑧𝑧; 𝑥𝑥̇ ; 𝑦𝑦̇ ; 𝑧𝑧̇ }
𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦 𝑞𝑞3 = 𝑧𝑧
∎ Lagrangien :
1
𝐿𝐿 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈 ≡ 𝑇𝑇 ; 𝑈𝑈 = 0 Car particule est libre ⇒ 𝐿𝐿 = 𝑚𝑚(𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 + 𝑧𝑧̇ 2 )
2
∎ Impulsion généralisées:
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝑖𝑖 = ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ; 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 𝑚𝑚𝑦𝑦̇ ; 𝑝𝑝𝑍𝑍 = 𝑚𝑚𝑧𝑧̇ ⇒ 𝑝𝑝⃗ = 𝑚𝑚𝑟𝑟̇⃗
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥̇

∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 ≡ 𝑇𝑇
1 𝑃𝑃�⃗2
𝐻𝐻 = 𝑚𝑚𝑟𝑟̇⃗ 2 ⇒ 𝐻𝐻 =
2 2𝑚𝑚
Conclusion
𝐿𝐿(𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧, 𝑥𝑥̇ , 𝑦𝑦̇ , 𝑧𝑧̇ ) 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐻𝐻�𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧, 𝑝𝑝𝑥𝑥 , 𝑝𝑝𝑦𝑦 , 𝑝𝑝𝑧𝑧 �
** Molécule AB :

∎ nombre de degrés de liberté


�����⃗ �� = ������⃗
deux point matériels ont 6 dll et une seule liaison ���𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐� donc 𝑺𝑺 = 𝟓𝟓
le choix des coordonnées sera :
𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 , 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦 , 𝑞𝑞3 = 𝑧𝑧 , 𝑞𝑞4 = 𝜃𝜃 , 𝑞𝑞5 = 𝜑𝜑
suivant le schéma ci-dessous

Le référentiel (OXYZ ) est absolu, le mouvement de


translation de la molécule est complètement
�����⃗ .
déterminé par le vecteur 𝑂𝑂𝑂𝑂
𝜃𝜃
A et B sont deux atomes différents. G est le centre
G de masse de la molécule. Le référentiel ( Gxyz ) est
lié à la molécule ou elle effectué uniquement des
O mouvements de rotation. On suppose que la
molécule est rigide (pas de vibrations)
𝜑𝜑

Physique statistique smp5 Page 1


∎ Le Lagrangien et toutes les énergies se décomposent :
𝐿𝐿 = 𝐿𝐿𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 + 𝐿𝐿𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
1
𝐿𝐿𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 𝑚𝑚(𝑥𝑥̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑦𝑦̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑧𝑧̇ 𝐺𝐺 2 ) ≡ 𝑇𝑇𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡
2
1 2 1 2 2 2
���⃗A + mB ���⃗
𝐿𝐿𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = mA V ����⃗
VB dans le référentiel lié à G on doit alors exprimer V ����⃗
A et VB en
2 2
fonction des vitesses et coordonnées généralisées .
L’atome B est repéré dans (Gxyz) :

𝒙𝒙 𝒙𝒙 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔


B 𝒚𝒚 𝒚𝒚 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔
𝒛𝒛 𝒛𝒛 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄

𝑮𝑮𝑮𝑮 = 𝒍𝒍𝑨𝑨 ; 𝑮𝑮𝑮𝑮 = 𝒍𝒍𝑩𝑩

𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽̇ 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 − 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔


�����⃗
𝑽𝑽 𝑩𝑩 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔
− 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔

2 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
����⃗
𝑉𝑉 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 ̇
𝐵𝐵 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝋𝝋 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝋𝝋 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽 − 𝟐𝟐𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 +
𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐
𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝝋𝝋 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝟐𝟐 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝟐𝟐 𝝋𝝋̇𝟐𝟐 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝟐𝟐 𝝋𝝋 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽 + 𝟐𝟐𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽̇𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 +
𝒍𝒍𝑩𝑩 𝟐𝟐 𝜽𝜽̇𝟐𝟐 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽
2 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
����⃗
𝑉𝑉 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝐵𝐵 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝋𝝋 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝋𝝋 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝋𝝋 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽
+ 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝟐𝟐 𝝋𝝋̇𝟐𝟐 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝟐𝟐 𝝋𝝋 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝟐𝟐 𝜽𝜽̇𝟐𝟐 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽

2 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐
����⃗
𝑉𝑉 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝐵𝐵 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜽𝜽( 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝋𝝋 + 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝋𝝋 ) + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽 (𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝋𝝋 + 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝋𝝋) + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽

2 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
����⃗
𝑉𝑉 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝐵𝐵 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽 = 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 + 𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽

𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝟏𝟏 𝟐𝟐 ̇ 𝟐𝟐 𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑑𝑑’𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑰𝑰𝑩𝑩 = 𝒎𝒎𝒍𝒍𝑩𝑩


𝟐𝟐
�����⃗
𝒎𝒎𝑽𝑽 𝟐𝟐
𝑩𝑩 = 𝒎𝒎𝒍𝒍𝑩𝑩 𝜽𝜽 + 𝒎𝒎𝒍𝒍𝑩𝑩 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽
𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝑰𝑰𝑩𝑩
𝟐𝟐
�����⃗
𝒎𝒎𝑽𝑽 𝑩𝑩 = �𝜽𝜽̇𝟐𝟐 + 𝝋𝝋̇𝟐𝟐 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽 � Pour calculer la contribution de l’atome A ; il suffit
𝟐𝟐
de changer 𝑙𝑙𝐵𝐵 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑙𝑙𝐴𝐴 ; 𝜃𝜃 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝(−𝜃𝜃) ; 𝜑𝜑 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 (−𝜑𝜑)
𝟏𝟏 𝟐𝟐 𝑰𝑰𝑨𝑨 𝟐𝟐
�����⃗
𝒎𝒎𝑽𝑽 𝑨𝑨 = �𝜽𝜽̇ + 𝝋𝝋̇𝟐𝟐 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝟐𝟐 𝜽𝜽 �
𝟐𝟐 𝟐𝟐
Physique statistique smp5 Page 2
On pose 𝑰𝑰𝑮𝑮 = 𝑰𝑰𝑨𝑨 + 𝑰𝑰𝑩𝑩 le moment d’inertie de /𝐺𝐺 .
𝑰𝑰𝑮𝑮 ̇ 𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝑳𝑳𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 = �𝜽𝜽 + 𝝋𝝋̇ 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜽𝜽 �
𝟐𝟐

∎ Les impulsions généralisées :


𝑥𝑥𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑦𝑦 ; 𝑧𝑧𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑧𝑧 ; 𝜃𝜃 → 𝑝𝑝𝜃𝜃 ; 𝜑𝜑 → 𝑝𝑝𝜑𝜑

𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝑖𝑖 = ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ; 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 𝑚𝑚𝑦𝑦̇ ; 𝑝𝑝𝑍𝑍 = 𝑚𝑚𝑧𝑧̇
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥̇
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝜃𝜃 = ̇ = 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜃𝜃̇ 𝑝𝑝𝜑𝜑 = = 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜑𝜑̇ sin2 θ
𝜕𝜕𝜃𝜃 𝜕𝜕𝜑𝜑̇

∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 = 𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 + 𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟

1 (𝑝𝑝𝑥𝑥 2 + 𝑝𝑝𝑦𝑦 2 + 𝑝𝑝𝑧𝑧 2 )


2 2 2
𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = m�ẋ G + ẏ G + 𝑧𝑧̇ 𝐺𝐺 � =
2 2𝑚𝑚

Pθ 2 Pφ 2
𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = Lrot = +
2IG 2 IG sin2 θ

on a négligé l’énergie potentiel de la molécule


𝑼𝑼 = 𝐦𝐦𝐀𝐀 𝐠𝐠𝐙𝐙𝐀𝐀 + 𝐦𝐦𝐁𝐁 𝐠𝐠𝐙𝐙𝐁𝐁
𝐔𝐔 = 𝐦𝐦𝐁𝐁 𝐠𝐠𝒍𝒍𝑩𝑩 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜 − 𝐦𝐦𝐀𝐀 𝐠𝐠𝒍𝒍𝑨𝑨 𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜𝐜
ce qui donne :
1 𝐼𝐼𝐺𝐺
𝐿𝐿 = 𝑚𝑚�𝑥𝑥̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑦𝑦̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑧𝑧̇𝐺𝐺 2 � + �𝜃𝜃̇ 2 + 𝜑𝜑̇ 2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 𝜃𝜃 �– (𝑚𝑚𝐵𝐵 𝑙𝑙𝐵𝐵 − 𝑚𝑚𝐴𝐴 𝑔𝑔𝑙𝑙𝐴𝐴 )𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔
2 2
(𝑝𝑝𝑥𝑥 2 + 𝑝𝑝𝑦𝑦 2 + 𝑝𝑝𝑧𝑧 2 ) 𝑃𝑃𝜃𝜃 2 𝑃𝑃𝜑𝜑 2
𝐻𝐻 = + + + (𝑚𝑚𝐵𝐵 𝑙𝑙𝐵𝐵 − 𝑚𝑚𝐴𝐴 𝑔𝑔𝑙𝑙𝐴𝐴 )𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔
2𝑚𝑚 2𝐼𝐼𝐺𝐺 2 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 𝜃𝜃

** oscillateur harmonique :
pour un oscillateur harmonique 1D
∎ nombre de degrés de liberté
s=1 𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥

l’espace de configuration : {𝑥𝑥, 𝑥𝑥̇ }


∎ Lagrangien :
1 1
𝑳𝑳 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈 = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ 2 − 𝑘𝑘𝑥𝑥2
2 2
∎ Les impulsions généralisées :
𝑥𝑥𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑥𝑥
Physique statistique smp5 Page 3
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝑖𝑖 = ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥̇
∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 en fonction de 𝑥𝑥 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃𝑥𝑥
𝑃𝑃𝑥𝑥 2 1 2
𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 = + 𝑘𝑘𝑥𝑥
2𝑚𝑚 2
pour un oscillateur harmonique 2D
∎ Nombre de degrés de liberté
s=2 𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 , 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦
l’espace de configuration : {𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑥𝑥̇ , 𝑦𝑦̇ }
∎ Lagrangien :
1 1
𝑳𝑳 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈 = 𝑚𝑚�𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 � − 𝑘𝑘(𝑥𝑥2 + 𝑦𝑦2 )
2 2

∎ Les impulsions généralisées :


𝑥𝑥𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑦𝑦
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝑖𝑖 = ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ; 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 𝑚𝑚𝑦𝑦̇
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥̇
∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 en fonction de 𝑥𝑥 , 𝑦𝑦 , 𝑃𝑃𝑥𝑥 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃𝑦𝑦

𝑃𝑃𝑥𝑥 2 + 𝑃𝑃𝑦𝑦 2 1
𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 = + 𝑘𝑘(𝑥𝑥2 + 𝑦𝑦2 )
2𝑚𝑚 2

pour un oscillateur harmonique 3D


∎ Nombre de degrés de liberté
s=3 𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 , 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦 , 𝑞𝑞3 = 𝑧𝑧
l’espace de configuration : {𝑥𝑥, 𝑦𝑦, 𝑧𝑧, 𝑥𝑥̇ , 𝑦𝑦̇ , 𝑧𝑧̇ }
∎ Lagrangien :
1 1
𝑳𝑳 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈 = 𝑚𝑚�𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 + 𝑧𝑧̇ 2 � − 𝑘𝑘(𝑥𝑥2 + 𝑦𝑦2 + 𝑧𝑧2 )
2 2
∎ Les impulsions généralisées :
𝑥𝑥𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑦𝑦 ; 𝑧𝑧𝐺𝐺 → 𝑝𝑝𝑧𝑧
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝑖𝑖 = ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ; 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 𝑚𝑚𝑦𝑦̇ ; 𝑝𝑝𝑧𝑧 = 𝑚𝑚𝑧𝑧̇
𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑥𝑥̇
∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 en fonction de 𝑥𝑥 , 𝑦𝑦 , 𝑧𝑧, 𝑃𝑃𝑥𝑥 , 𝑃𝑃𝑦𝑦 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃𝑍𝑍
𝑃𝑃𝑥𝑥 2 + 𝑃𝑃𝑦𝑦 2 + 𝑃𝑃𝑧𝑧 2 1
𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 = + 𝑘𝑘(𝑥𝑥2 + 𝑦𝑦2 + 𝑧𝑧2 )
2𝑚𝑚 2

Physique statistique smp5 Page 4


** Pendule simple :

∎ nombre de degrés de liberté :


le point 𝑚𝑚 aura trois coordonnées cartésiennes x, y, z le nombre totale de liaisons est
l = 2 , la première vient du fait que le point de suspension est fixe :Z = 0 est l’autre
liaison provient de la constante de la longueur du fil de suspension soit d(o, m) = c te
𝑠𝑠 = 1 , On choisit l’angle 𝜃𝜃
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑥𝑥 = 𝑙𝑙 cos 𝜃𝜃 , 𝑦𝑦 = 𝑙𝑙 sin 𝜃𝜃 , 𝑞𝑞1 = 𝜃𝜃 , 𝑃𝑃𝜃𝜃 =
𝜕𝜕𝜃𝜃̇

�⃗
L’espace de configuration �𝜃𝜃, 𝜃𝜃̇� 𝑌𝑌
𝑋𝑋⃗
∎ Lagrangien :
𝑳𝑳 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈 𝒍𝒍
1 1
𝑇𝑇 = 𝑚𝑚(𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 )= 𝑚𝑚𝑙𝑙 2 𝜃𝜃̇ 2
2 2
𝜃𝜃
𝑈𝑈 = 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = −𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 cos 𝜃𝜃
1
𝑳𝑳 = 𝑇𝑇 − 𝑈𝑈= 𝑚𝑚𝑙𝑙 2 𝜃𝜃̇ 2 + 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 cos 𝜃𝜃 ≡ 𝐿𝐿(𝜃𝜃, 𝜃𝜃̇)
2

∎ Les impulsions généralisées :


𝜃𝜃 → 𝑃𝑃𝜃𝜃

𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝𝜃𝜃 = = 𝑚𝑚𝑙𝑙 2 𝜃𝜃̇
𝜕𝜕𝜃𝜃̇

∎ Hamiltonien : 𝐻𝐻 (𝜃𝜃, 𝑃𝑃𝜃𝜃 )

𝑃𝑃𝜃𝜃 2
𝐻𝐻 = 𝑇𝑇 + 𝑈𝑈 = − 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 cos 𝜃𝜃 ≡ 𝐻𝐻 (𝜃𝜃, 𝑃𝑃𝜃𝜃 )
2𝑚𝑚𝑙𝑙 2

Physique statistique smp5 Page 5


b) principe de moindre action :
𝑡𝑡 𝑓𝑓

𝛿𝛿 � 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0 ; 𝐿𝐿(𝑞𝑞1 , 𝑞𝑞̇ 1 )


𝑡𝑡 𝑖𝑖

𝑠𝑠 𝑠𝑠
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑
𝛿𝛿𝛿𝛿 = � 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 + � 𝛿𝛿𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 ; 𝛿𝛿𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 = 𝛿𝛿𝑞𝑞
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖̇ 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1
𝑠𝑠
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑
𝛿𝛿𝛿𝛿 = �( 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 + 𝛿𝛿𝑞𝑞 )
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖̇ 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

𝑡𝑡 𝑓𝑓 𝑡𝑡 𝑓𝑓 𝑡𝑡 𝑓𝑓
𝑠𝑠 𝑠𝑠
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑
𝛿𝛿 � 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 + � � 𝛿𝛿𝑞𝑞
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖̇ 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑖𝑖
𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑖𝑖=1 𝑡𝑡�� ���������
𝑖𝑖 𝑖𝑖=1
𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝

𝑡𝑡 𝑓𝑓 𝑡𝑡 𝑓𝑓 𝑡𝑡 𝑓𝑓 𝑡𝑡 𝑓𝑓
𝑠𝑠 𝑠𝑠 𝑠𝑠
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝛿𝛿 � 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 + �� 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 � − � � 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖̇ 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖̇
𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1 𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑖𝑖 𝑖𝑖=1

𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 (𝑡𝑡𝑖𝑖 ) = 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 �𝑡𝑡𝑓𝑓 � = 0 L’état initial et final.


𝑡𝑡 𝑓𝑓
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝛿𝛿 � 𝐿𝐿 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � �( − ) 𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0 ∀𝛿𝛿𝑞𝑞𝑖𝑖
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖
𝑡𝑡 𝑖𝑖 𝑖𝑖

𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− =0 ∀ 𝑖𝑖 ∈ {1,2, … . . , 𝑠𝑠}
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖

On applique les équations différentielles obtenues aux exemples cités en (a) :


1
𝐿𝐿 = 𝑚𝑚(𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 + 𝑧𝑧̇ 2 ) ; 𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 , 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦 , 𝑞𝑞3 = 𝑧𝑧
2

On obtient 3 équations différentielles :


𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑥𝑥̈ = 0 ⇒ 𝑥𝑥̇ = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑥𝑥̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕

Physique statistique smp5 Page 6


𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑦𝑦̈ = 0 ⇒ 𝑦𝑦̇ = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑦𝑦̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑧𝑧̈ = 0 ⇒ 𝑧𝑧̇ = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑧𝑧̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕
�⃗ = ������⃗
C'est-à-dire : 𝑉𝑉 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 le mouvement est rectiligne uniforme .

** Molécule AB :
1 𝐼𝐼𝐺𝐺 2
𝐿𝐿𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 𝑚𝑚�𝑥𝑥̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑦𝑦̇ 𝐺𝐺 2 + 𝑧𝑧̇ 𝐺𝐺 2 � ; �𝜃𝜃̇ + 𝜑𝜑̇ 2 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 𝜃𝜃 �
𝐿𝐿𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 =
2 2
𝑞𝑞1 = 𝑥𝑥 , 𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦 , 𝑞𝑞3 = 𝑧𝑧 , 𝑞𝑞
����������������� 4 =�𝜃𝜃
��� , 𝑞𝑞5 �
���� =�� 𝜑𝜑
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟

Dans ce cas on a un système de 5 équations différentielles ( 3 translation ;2 rotation )


les équations différentielles de translation sont similaire à la particule libre :

𝑚𝑚𝑥𝑥̈ 𝐺𝐺 = 0 ; 𝑚𝑚𝑦𝑦̈ 𝐺𝐺 = 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑚𝑚𝑧𝑧̈𝐺𝐺 = 0 ⇒ ����⃗ ������⃗


𝑉𝑉𝐺𝐺 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐

Le centre de masse a un mouvement rectiligne uniforme

Pour la rotation ; deux équations différentielles :


𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝐼𝐼𝐺𝐺 1
− = 0 ⇒ 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜃𝜃̈ − 𝜑𝜑̇ 2 cos 𝜃𝜃 = 0 ⇒ 𝜃𝜃̈ − 𝜑𝜑̇ 2 cos 𝜃𝜃 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜃𝜃̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕 2 2
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜑𝜑̈ sin2 𝜃𝜃 = 0 ⇒ 𝜑𝜑̈ sin2 𝜃𝜃 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜑𝜑̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕

** oscillateur harmonique : on prend le cas de (3D)


1 1
𝐿𝐿 = 𝑚𝑚�𝑥𝑥̇ 2 + 𝑦𝑦̇ 2 + 𝑧𝑧̇ 2 � − 𝑘𝑘(𝑥𝑥2 + 𝑦𝑦2 + 𝑧𝑧2 )
2 2
On trouve 3 équations différentielles :
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑥𝑥̈ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑥𝑥̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑦𝑦̈ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑦𝑦̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑧𝑧̈ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑧𝑧̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕

Physique statistique smp5 Page 7


** Pendule simple :
1
𝐿𝐿 = 𝑚𝑚𝑙𝑙 2 𝜃𝜃̇ 2 + 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 cos 𝜃𝜃
2

Une seule équation différentielle :


𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑔𝑔
− = 0 ⇒ 𝑚𝑚𝑙𝑙 2 𝜃𝜃̈ + 𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 sin 𝜃𝜃 = 0 ⇒ 𝜃𝜃̈ + sin 𝜃𝜃 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜃𝜃̇ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑙𝑙

c) théorème de Liouville: (OH 1D)


On vient de montrer que 𝑚𝑚𝑥𝑥̈ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0 ;cherchons l’autre équation
par l’impulsion :

𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑝𝑝 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ⇒ 𝑝𝑝̇ = 𝑚𝑚𝑥𝑥̈
𝜕𝜕𝑥𝑥̇ 𝑘𝑘
𝑝𝑝̇ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0 ⇒ 𝑝𝑝̈ + 𝑝𝑝 = 0
𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑚𝑚
𝑝𝑝 − = 0 ⇒ 𝑝𝑝̇ + 𝑘𝑘𝑘𝑘 = 0
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕

𝑥𝑥̈ + 𝑤𝑤 2 𝑥𝑥 = 0
avec 𝑝𝑝 = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇
2
𝑝𝑝̈ + 𝑤𝑤 𝑝𝑝 = 0

on pose 𝑥𝑥 = 𝑥𝑥0 cos 𝑤𝑤𝑤𝑤 ⇒ 𝑝𝑝 = 𝑝𝑝0 sin 𝑤𝑤𝑤𝑤

(𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑡𝑡) (𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼𝐼 𝑡𝑡 + ∆)

𝑥𝑥 = 𝑥𝑥0 cos 𝑤𝑤𝑤𝑤 Évolution 𝑥𝑥′ = 𝑥𝑥0 cos 𝑤𝑤(𝑡𝑡 + ∆)

𝑝𝑝 = 𝑝𝑝0 sin 𝑤𝑤𝑤𝑤 𝑝𝑝′ = 𝑝𝑝0 sin 𝑤𝑤(𝑡𝑡 + ∆)

(𝑥𝑥, 𝑝𝑝) (𝑥𝑥′, 𝑝𝑝′)

𝛤𝛤𝑡𝑡 = � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝛤𝛤𝑡𝑡+Δ = � 𝑑𝑑𝑑𝑑′𝑑𝑑𝑑𝑑′

Volume de phase à 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑝𝑝ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 à


l’ instant t 𝑙𝑙’ 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 (𝑡𝑡 + Δ)
Physique statistique smp5 Page 8
avec 𝑥𝑥 ′ = 𝑥𝑥′(𝑥𝑥, 𝑝𝑝) et 𝑝𝑝′ = 𝑝𝑝′(𝑥𝑥, 𝑝𝑝)

D’autre part : ∬ 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 = ∬|𝕁𝕁|𝑑𝑑𝑑𝑑′𝑑𝑑𝑑𝑑′

Ou 𝕁𝕁 est le Jakoubien de la transformation (𝑡𝑡) → (𝑡𝑡 + ∆)


𝜕𝜕𝜕𝜕 ′ 𝜕𝜕𝜕𝜕 ′
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝕁𝕁 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 �𝜕𝜕𝜕𝜕 ′ 𝜕𝜕𝜕𝜕 ′
� 𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑥𝑥’𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑝𝑝’𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 𝑝𝑝
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕

En effet :

𝑥𝑥′ = 𝑥𝑥0 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐∆ − 𝑥𝑥0 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆

𝑝𝑝′ = 𝑝𝑝0 sin 𝑤𝑤𝑤𝑤 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑤𝑤∆ + 𝑝𝑝0 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐

𝑥𝑥0
𝑥𝑥′ = �����
𝑥𝑥0 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐∆ − 𝑝𝑝 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆
�����
𝑝𝑝0 0
𝑥𝑥 𝑝𝑝

𝑝𝑝0
𝑝𝑝′ = 𝑝𝑝
�� sin��
0��� 𝑤𝑤𝑤𝑤 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑤𝑤∆ + 𝑥𝑥 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆
�����
𝑥𝑥0 0
𝑝𝑝 𝑥𝑥

𝑥𝑥0
𝑥𝑥′ = 𝒙𝒙 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐∆ − 𝒑𝒑 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆
𝑝𝑝0
𝑝𝑝0
𝑝𝑝′ = 𝒑𝒑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑤𝑤∆ + 𝒙𝒙 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆
𝑥𝑥0

𝜕𝜕𝜕𝜕′ 𝜕𝜕𝜕𝜕′ 𝑥𝑥0


𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐∆ − 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝0
𝕁𝕁 = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 �� � = 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 �𝑝𝑝 � = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐2 𝑤𝑤∆ + 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠2 𝑤𝑤∆= 1
𝜕𝜕𝜕𝜕′ 𝜕𝜕𝜕𝜕′� 0
𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑤𝑤∆ 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑤𝑤∆
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑥𝑥0

|𝕁𝕁| = 1 ⇒ 𝛤𝛤𝑡𝑡 = 𝛤𝛤𝑡𝑡+Δ

Au cours du mouvement; le volume de phases se conserve.

Physique statistique smp5 Page 9


d) Hamiltonien:
𝑳𝑳(𝑞𝑞1 , 𝑞𝑞2 , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠 , 𝑞𝑞̇ 1 , 𝑞𝑞2̇ , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠̇ ) → 𝑯𝑯(𝑞𝑞1 , 𝑞𝑞2 , … , 𝑞𝑞𝑠𝑠 , 𝑝𝑝1 , 𝑝𝑝2 , … , 𝑝𝑝𝑠𝑠 )
𝑠𝑠
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 + 𝑑𝑑𝑞𝑞̇ �
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

On exprime 𝑑𝑑𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 en fonction de 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖 .

𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑑𝑑 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕


= = 𝑝𝑝̇𝑖𝑖 ; = 𝑝𝑝𝑖𝑖
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝜕𝜕𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖
𝑠𝑠

𝑑𝑑𝑑𝑑 = � �𝑝𝑝̇𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 + 𝑝𝑝𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖


��� �
𝑖𝑖=1 𝒅𝒅(𝒑𝒑𝒊𝒊 𝒒𝒒̇ 𝒊𝒊 )−𝒒𝒒̇ 𝒊𝒊 𝒅𝒅𝒑𝒑𝒊𝒊

𝑠𝑠 𝑠𝑠

𝑑𝑑𝑑𝑑 = � (𝑝𝑝̇𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 − 𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖 ) + 𝑑𝑑 � 𝑝𝑝𝑖𝑖 𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖


𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1
𝑠𝑠 𝑠𝑠

𝑑𝑑 �� 𝑝𝑝𝑖𝑖 𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 − 𝐿𝐿� = � (𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖 − 𝑝𝑝̇ 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 )


���������
𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1
𝐻𝐻
𝑠𝑠

𝑑𝑑𝑑𝑑 = � (𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖 − 𝑝𝑝̇𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑞𝑞𝑖𝑖 )


𝑖𝑖=1

𝜕𝜕𝜕𝜕
= −𝑝𝑝̇ 𝑖𝑖
𝜕𝜕𝑞𝑞𝑖𝑖

𝜕𝜕𝜕𝜕 Les équations canoniques d’Hamilton.


= 𝑞𝑞̇ 𝑖𝑖
𝜕𝜕𝑝𝑝𝑖𝑖

d) particule relativiste libre: (𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸)


Une particule de masse 𝑚𝑚 , de vitesse 𝑣𝑣⃗ et dont la fonction de Lagrange est donnée par :

𝑣𝑣 2
𝐿𝐿 = −𝛼𝛼 �1 − ; 𝛼𝛼 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐.
𝑐𝑐 2

∎ 𝑠𝑠 = 3 ; 𝜀𝜀𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = �𝑥𝑥; 𝑦𝑦, 𝑧𝑧, 𝑣𝑣𝑥𝑥 , 𝑣𝑣𝑦𝑦 , 𝑣𝑣𝑧𝑧 � ≡ {𝑟𝑟⃗, 𝑣𝑣⃗}.

Physique statistique smp5 Page 10


𝑣𝑣
∎ Calcul de 𝛼𝛼 : on sait que ; lorsque → 0 ; la particule devient classique de
𝑐𝑐
lagrangien.
1 1
𝐿𝐿𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗ 2 ⇒ 𝑣𝑣lim 𝐿𝐿 = 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗ 2
2 →0 2
𝑐𝑐

1 𝑉𝑉2 𝛼𝛼 𝑉𝑉2
lim 𝐿𝐿 ≈ −𝛼𝛼 �1 − � ≡ −𝛼𝛼 +
𝑣𝑣
→0 2 𝐶𝐶2 2 𝐶𝐶2
𝑐𝑐

Or 𝐿𝐿 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝐿𝐿 + 𝛼𝛼 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒

𝛼𝛼 𝑉𝑉2 1
lim 𝐿𝐿 ≅ = 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗ 2 ⇒ 𝛼𝛼 = 𝑚𝑚𝑐𝑐2
𝑣𝑣
→0 2 𝐶𝐶2 2
𝑐𝑐

𝟐𝟐 �
𝒗𝒗𝟐𝟐
𝑳𝑳 = −𝒎𝒎𝒄𝒄 𝟏𝟏 − 𝟐𝟐
𝒄𝒄

𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑚𝑚𝑣𝑣⃗
𝑝𝑝⃗ = =
�⃗
𝜕𝜕𝑉𝑉 𝟐𝟐
�𝟏𝟏 − 𝒗𝒗𝟐𝟐
𝒄𝒄

𝑙𝑙 ′ ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ∶ 𝐻𝐻2 = (𝑝𝑝⃗𝑣𝑣⃗ − 𝐿𝐿)2 = 𝑝𝑝⃗2 𝑐𝑐 2 + 𝑚𝑚2 𝑐𝑐 4

𝑆𝑆𝑆𝑆 𝑚𝑚𝑐𝑐 2 ≪ 𝑝𝑝𝑝𝑝 ⇒ 𝐻𝐻 ≅ 𝑝𝑝. 𝑐𝑐 𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢𝑢 − 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟

Physique statistique smp5 Page 11


Probabilités et rappels.

2 puisque la probabilité est la même en tout point, alors la densité de


probabilités est la une constante.

𝑑𝑑𝒫𝒫 𝑝𝑝 𝑣𝑣
𝜌𝜌 = = ⇒ 𝑝𝑝 =
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑣𝑣 𝑉𝑉
n molécule se trouvent dans le volume , (𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑝𝑝𝑛𝑛 ) et le reste (N-n) sont a l’extérieur de
𝑣𝑣 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠 (1 − 𝑝𝑝)𝑛𝑛
nous avons deux événements à réaliser ;il reste à définir les n molécule parmi N :

𝑁𝑁!
𝐶𝐶𝑁𝑁𝑛𝑛 =
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!

𝑁𝑁!
𝒫𝒫 (n) = 𝑝𝑝𝑛𝑛 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁−𝑛𝑛 𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏𝑏
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
On montre que 〈𝑛𝑛〉 = 𝑁𝑁𝑁𝑁
𝑁𝑁 𝑁𝑁
𝑁𝑁!
𝑛𝑛� = � 𝑛𝑛𝒫𝒫 (n) = � 𝑛𝑛 𝑝𝑝𝑛𝑛 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁−𝑛𝑛
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
𝑛𝑛=0 𝑛𝑛=0
𝑁𝑁
𝑁𝑁!
𝑛𝑛� = � 𝑝𝑝𝑛𝑛 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁−𝑛𝑛 , 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑚𝑚 = 𝑛𝑛 − 1 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑛𝑛 = 𝑚𝑚 + 1
(𝑛𝑛 − 1)! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
𝑛𝑛 =1

𝑁𝑁−1
𝑁𝑁!
𝑛𝑛� = � 𝑝𝑝(𝑚𝑚 +1) (1 − 𝑝𝑝)(𝑁𝑁−1−𝑚𝑚 ) , 𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑁𝑁 ′ = 𝑁𝑁 − 1
𝑚𝑚! (𝑁𝑁 − 1 − 𝑚𝑚)!
𝑚𝑚 =0

𝑁𝑁−1 𝑁𝑁 ′
(𝑁𝑁 − 1)! (𝑁𝑁−1−𝑚𝑚 ) 𝑁𝑁 ′ ! ′
𝑛𝑛� = 𝑁𝑁𝑁𝑁 � 𝑝𝑝 𝑚𝑚 (1
− 𝑝𝑝) = 𝑁𝑁𝑁𝑁 � 𝑝𝑝𝑚𝑚 (1 − 𝑝𝑝)�𝑁𝑁 −𝑚𝑚 �
𝑚𝑚! (𝑁𝑁 − 1 − 𝑚𝑚)! 𝑚𝑚! (𝑁𝑁 − 𝑚𝑚)!

𝑚𝑚 =0 �����������������������
𝑚𝑚 =0
(𝑝𝑝+1−𝑃𝑃)𝑁𝑁 ′

〈𝑛𝑛〉 = 𝑁𝑁𝑁𝑁
la fluctuation statistique de n :
1�
���2 − 𝑛𝑛� 2 �
𝛿𝛿𝛿𝛿 = �𝑛𝑛 2

𝑁𝑁 𝑁𝑁
𝑁𝑁! 𝑁𝑁−𝑛𝑛 𝑁𝑁! 𝑁𝑁−𝑛𝑛
���
𝑛𝑛2 = � 𝑛𝑛2 𝑝𝑝𝑛𝑛 �1 − 𝑝𝑝� = � 𝑛𝑛 𝑝𝑝𝑛𝑛 �1 − 𝑝𝑝�
𝑛𝑛=0
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)! 𝑛𝑛=1
�𝑛𝑛 − 1�! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!

𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑚𝑚 = 𝑛𝑛 − 1 , 𝑛𝑛 = 𝑚𝑚 + 1

Physique statistique smp5 Page 12


𝑁𝑁−1
𝑁𝑁! 𝑁𝑁−𝑚𝑚−1
���
𝑛𝑛2 = � �𝑚𝑚 + 1� 𝑝𝑝𝑚𝑚+1 �1 − 𝑝𝑝� ; 𝑁𝑁′ = 𝑁𝑁 − 1
𝑚𝑚=0
𝑚𝑚! �𝑁𝑁 − 𝑚𝑚 + 1�!
𝑁𝑁′
𝑁𝑁′! 𝑁𝑁′−𝑚𝑚
���
𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁 � �𝑚𝑚 + 1� 𝑝𝑝𝑚𝑚 �1 − 𝑝𝑝�
𝑚𝑚=0 𝑚𝑚! �𝑁𝑁′ − 1� !
𝑁𝑁′ 𝑁𝑁′
���
𝑁𝑁′! 𝑁𝑁′!
𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁 � 𝑚𝑚

𝑝𝑝𝑚𝑚 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁′−𝑚𝑚 + 𝑁𝑁𝑁𝑁 � ′
𝑝𝑝𝑚𝑚 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁′−𝑚𝑚
𝑚𝑚=0 𝑚𝑚! �𝑁𝑁 − 1� !
��������������������������� 𝑚𝑚=0 𝑚𝑚! �𝑁𝑁 − 1� !
�������������������������
𝑁𝑁′𝑝𝑝 (𝑝𝑝+1−𝑝𝑝)𝑁𝑁′

���
𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁(𝑁𝑁 − 1)𝑝𝑝2 + 𝑁𝑁𝑁𝑁

1� 1� 1�
���2 − 𝑛𝑛� 2 �
Donc 𝛿𝛿𝛿𝛿 = �𝑛𝑛 2
= (𝑁𝑁𝑁𝑁 − 𝑁𝑁(𝑁𝑁 − 1)𝑝𝑝2 + 𝑁𝑁𝑁𝑁) 2 = (𝑁𝑁𝑁𝑁 − 𝑁𝑁𝑝𝑝2 ) 2

𝛿𝛿𝛿𝛿 = √𝑁𝑁�𝑝𝑝(1 − 𝑝𝑝)

∎ Si 𝑣𝑣 << 𝑉𝑉 ⇒ 𝑝𝑝 ≪ 1 et 𝑛𝑛, 𝑁𝑁 ≫ 1
𝑁𝑁!
log 𝒫𝒫(n) = log � � +𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 + (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)log(1 − 𝑝𝑝)
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙�1 − 𝑝𝑝� ≈ −𝑝𝑝
 (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛 ) ≈ 𝑁𝑁
𝑁𝑁!

(𝑁𝑁−𝑛𝑛)!
= 𝑁𝑁(𝑁𝑁 − 1)(𝑁𝑁 − 2) … .2.1 ≈ 𝑁𝑁 𝑛𝑛

Nn
log 𝒫𝒫(n) = log + nlogp − Np
n!
(Np)n −𝑁𝑁𝑁𝑁 n� n −n�
𝒫𝒫 (n) ≈ 𝑒𝑒 ⇒ 𝒫𝒫 (n) ≈ e
n! n!
Qui est la distribution de poisson.

Conclusion : la distribution de poisson est la limite de loi binomiale lorsque


la probabilité élémentaire est très petite.

La fluctuation de n :
���2 − 𝑛𝑛�2 � ≡ ���
𝛿𝛿𝑛𝑛2 = �𝑛𝑛 𝑛𝑛2 − 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝2

Physique statistique smp5 Page 13


On calcule ���
𝑛𝑛2 :
𝑁𝑁 𝑁𝑁
(𝑁𝑁𝑁𝑁)𝑛𝑛 −𝑁𝑁𝑁𝑁 (𝑁𝑁𝑁𝑁)𝑛𝑛 −𝑁𝑁𝑁𝑁
���
2
𝑛𝑛 = � 𝑛𝑛 2
𝑒𝑒 = � 𝑛𝑛 𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑒𝑒 0! = 1
𝑛𝑛! (𝑛𝑛 − 1)!
𝑛𝑛=0 𝑛𝑛 =1

On pose 𝑚𝑚 = 𝑛𝑛 − 1
𝑁𝑁−1
(𝑁𝑁𝑁𝑁)𝑚𝑚 +1 −𝑁𝑁𝑁𝑁
���
𝑛𝑛2 = � (𝑚𝑚 + 1) 𝑒𝑒 ; 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑚𝑚
� = 𝑁𝑁𝑁𝑁
𝑚𝑚!
𝑚𝑚 =0

𝑁𝑁−1 𝑁𝑁−1
(𝑁𝑁𝑁𝑁)𝑚𝑚 −𝑁𝑁𝑁𝑁 (𝑁𝑁𝑁𝑁)𝑚𝑚 −𝑁𝑁𝑁𝑁
���
2
𝑛𝑛 = 𝑁𝑁𝑁𝑁 � 𝑚𝑚 𝑒𝑒 +� 𝑒𝑒
𝑚𝑚! 𝑚𝑚!
���������������
𝑚𝑚 =0 ��
𝑚𝑚 =0�����������
� 𝑁𝑁 −1
𝑁𝑁𝑁𝑁 𝑚𝑚 �𝑁𝑁 −1
𝑁𝑁𝑁𝑁 1

���
𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁 (𝑁𝑁 − 1)𝑝𝑝 + 𝑁𝑁𝑁𝑁 = 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝2 − 𝑁𝑁𝑝𝑝2 + 𝑁𝑁𝑁𝑁
���2 − 𝑛𝑛�2 � = 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝2 − 𝑁𝑁𝑝𝑝2 + 𝑁𝑁𝑁𝑁 − 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁(1 − 𝑝𝑝)
𝛿𝛿𝑛𝑛2 = �𝑛𝑛

Soit 𝑞𝑞 = 1 − 𝑝𝑝 ⇒ 𝛿𝛿𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 ⇒ 𝑆𝑆𝑆𝑆 = �𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁

 La fluctuation de n varie comme √𝑁𝑁


 La moyenne varie comme N

3 ∎les deux états |+> 𝑒𝑒𝑒𝑒 |−> sont équiprobables.


𝒫𝒫(|+>) = 𝑃𝑃(|−>) = 𝑝𝑝

|+> → 𝜇𝜇 = +𝜇𝜇0
𝜇𝜇̅ = (+𝜇𝜇0 )𝒫𝒫(|+>) + (−𝜇𝜇0 )𝒫𝒫(|−>)
|−> → 𝜇𝜇 = −𝜇𝜇0

𝜇𝜇̅ = 0 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑐𝑐ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝


� = 𝑁𝑁𝜇𝜇̅ = 0
Pour N particule : 𝑀𝑀
𝑁𝑁 𝑁𝑁
On aura particules dans |+> et dans |−>
2 2

C’est l’exemple de 2 avec 𝑝𝑝 = 𝑞𝑞 = 1/2

Physique statistique smp5 Page 14


∎ En présence d’un champ magnétique externe :

𝑛𝑛 : le nombre de particules dans |+> : ( 𝑷𝑷+𝒏𝒏 )


(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛) sont dans l’état |−> : 𝑷𝑷−𝑵𝑵−𝒏𝒏 = (𝟏𝟏 − 𝑷𝑷+ )𝑵𝑵−𝒏𝒏

𝑁𝑁!
𝒫𝒫 (n) = 𝑝𝑝+ 𝑛𝑛 (1 − 𝑝𝑝+ )𝑁𝑁−𝑛𝑛
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
𝑀𝑀 = 𝑛𝑛𝜇𝜇0 + (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)(−𝜇𝜇0 ) ≡ (2𝑛𝑛 − 𝑁𝑁)𝜇𝜇0
� = (2𝑛𝑛� − 𝑁𝑁)𝜇𝜇0 ≡ (2𝑁𝑁𝑝𝑝+ − 𝑁𝑁)𝜇𝜇0
𝑛𝑛� = 𝑁𝑁𝑝𝑝+ ⇒ 𝑀𝑀
� = (2𝑝𝑝+ − 1)𝑁𝑁𝑁𝑁0
⇒ 𝑀𝑀

𝑀𝑀2 = (2𝑛𝑛 − 𝑁𝑁)2 𝜇𝜇0 2 ≡ 𝜇𝜇0 2 (4𝑛𝑛2 + 𝑁𝑁 2 − 4𝑛𝑛𝑛𝑛)


����2 = 𝜇𝜇0 2 �4𝑛𝑛
𝑀𝑀 ���2 + 𝑁𝑁 2 − 4𝑛𝑛�𝑁𝑁�

Sachant que : 𝑛𝑛� = 𝑁𝑁𝑝𝑝+ 𝑒𝑒𝑒𝑒 ���


𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝+2 − 𝑁𝑁𝑝𝑝+2 + 𝑁𝑁𝑝𝑝+
����2 = 4𝜇𝜇0 2 𝑁𝑁 2 𝑝𝑝+2 − 4𝜇𝜇0 2 𝑁𝑁𝑝𝑝+ 2 + 4𝜇𝜇0 2 𝑁𝑁𝑝𝑝+ + 𝜇𝜇0 2 𝑁𝑁 2 − 4𝜇𝜇0 2 𝑛𝑛𝑁𝑁 2 𝑝𝑝+
𝑀𝑀

D’autres parts : � 2 = (1 − 2𝑝𝑝+)2 𝑁𝑁 2 𝜇𝜇0 2 = (4𝑝𝑝+2 + 1 − 4𝑝𝑝+ )𝑁𝑁 2 𝜇𝜇0 2


𝑀𝑀
����2 − 𝑀𝑀
𝛿𝛿𝛿𝛿 2 = 𝑀𝑀 �2

𝛿𝛿𝛿𝛿2 = 𝝁𝝁𝟎𝟎 𝟐𝟐 𝑵𝑵𝒑𝒑+ (𝟏𝟏 − 𝒑𝒑+ )


La encore ; la fluctuation de l’aimantation varie comme √𝑁𝑁
dans un système ou les particules (constituants) ont chacun deux états possibles
(situation binaire) indépendants ; la loi binomiale décrit l’aspect probabiliste et on a :

𝑁𝑁!
 𝒫𝒫 (n) = 𝑝𝑝𝑛𝑛 (1 − 𝑝𝑝)𝑁𝑁−𝑛𝑛
𝑛𝑛!(𝑁𝑁−𝑛𝑛)!
 𝑛𝑛� = 𝑁𝑁𝑁𝑁
 𝛿𝛿𝑛𝑛2 = 𝑁𝑁𝑁𝑁(1 − 𝑝𝑝)

Physique statistique smp5 Page 15


4 𝑥𝑥𝑖𝑖 → 𝑝𝑝𝑖𝑖 ∀ 1 ≤ 𝑖𝑖 ≤ 𝑚𝑚
𝑚𝑚

𝐺𝐺 = −𝑘𝑘 � 𝑝𝑝𝑗𝑗 log 𝑝𝑝𝑗𝑗 ; 𝑘𝑘 > 0


𝑗𝑗 =1

Au maximum de G ; on doit avoir :


𝜕𝜕𝜕𝜕
= 0 ∀ 1 ≤ 𝑖𝑖 ≤ 𝑚𝑚
𝜕𝜕𝑝𝑝𝑗𝑗
ceci on constitue un système de m équations différentielles , dont les
inconnues sont les �𝑝𝑝𝑗𝑗 � ; 1 ≤ 𝑖𝑖 ≤ 𝑚𝑚

Mais vu que ∑𝒋𝒋 𝒑𝒑𝒋𝒋 = 𝟏𝟏 , les m variables aléatoires ne sont plus indépendantes, On aura
uniquement (𝑚𝑚 − 1) inconnues indépendantes.

La méthode des multiplicateurs de Lagrange consiste à ajouter une constante inconnue 𝜆𝜆


pour compléter le jeu de m variables :

𝜆𝜆 � 𝑝𝑝𝑗𝑗 = 𝜆𝜆
𝑗𝑗

Si G est maximale ⇒ 𝐺𝐺 + 𝜆𝜆 est aussi maximale

𝐺𝐺’ = 𝐺𝐺 + 𝜆𝜆 = � �𝜆𝜆 𝑝𝑝𝑗𝑗 − 𝑘𝑘 𝑝𝑝𝑗𝑗 log 𝑝𝑝𝑗𝑗 �


𝑗𝑗

C’est une équation équivalente à la première; mais qui présente 𝑚𝑚 é𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞/𝑚𝑚 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 :

Au max :
𝜆𝜆−𝑘𝑘
𝜕𝜕𝐺𝐺 ′
𝜕𝜕𝑝𝑝 𝑗𝑗
= 0 ⇒ 𝜆𝜆 − 𝑘𝑘 log 𝑝𝑝𝑗𝑗 − 𝑘𝑘 = 0 ∀ 𝑗𝑗 ⇒ 𝑝𝑝𝑗𝑗 = 𝑒𝑒 𝑘𝑘

Comme 𝜆𝜆 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑘𝑘 sont des constantes, alors 𝑃𝑃𝑗𝑗 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 indépendante de j

1
� 𝑝𝑝𝑗𝑗 = 𝑚𝑚𝑝𝑝𝑗𝑗 = 1 , ∀ 𝑗𝑗 ⇒ 𝑝𝑝𝑗𝑗 =
𝑚𝑚
𝑗𝑗

Conclusion : G est maximale, lorsque tous les variables aléatoires sont équiprobables.
Physiquement ; G représente l’entropie du système les aléatoire sont les états
accessibles.

Physique statistique smp5 Page 16


Distribution microcanonique de Gibbs
5 Intégrales utiles :
+∞ +∞
𝟐𝟐 +𝒚𝒚𝟐𝟐 )
𝑱𝑱(𝜶𝜶) = � � 𝒆𝒆−𝜶𝜶(𝒙𝒙 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 ≡ 𝐼𝐼 2 (𝛼𝛼)
−∞ −∞

On pose : 𝑥𝑥 = 𝑟𝑟 cos 𝛼𝛼 ; 𝑦𝑦 = 𝑟𝑟 sin 𝛼𝛼 ;

(𝑥𝑥, 𝑦𝑦) ↔ (𝑟𝑟, 𝜃𝜃) r ∈ [0, +∞[

dxdy ↔ rdrdθ θ ∈ [0, 2π ]


+∞ 2𝜋𝜋 +∞
𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝑱𝑱(𝜶𝜶) = � � 𝒓𝒓𝒆𝒆−𝜶𝜶𝒓𝒓 𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 = 2𝜋𝜋 � 𝒓𝒓𝒆𝒆−𝜶𝜶𝒓𝒓 dr
𝟎𝟎 𝟎𝟎 0

+∞
2𝛼𝛼 −𝛼𝛼𝑟𝑟 2 𝜋𝜋 2 +∞ 𝜋𝜋
𝑱𝑱(𝜶𝜶) = 2𝜋𝜋 � 𝑟𝑟𝑒𝑒 dr = − �𝑒𝑒 −𝛼𝛼𝑟𝑟 �0 =
2𝛼𝛼 𝛼𝛼 𝛼𝛼
0

𝜋𝜋
Donc 𝑰𝑰(𝜶𝜶) = �
𝛼𝛼

Soit Γn = ∫
� ….. ∫ 2 2
𝑥𝑥1 +𝑥𝑥2 +⋯𝑥𝑥𝑛𝑛 2 ≤𝑅𝑅2
𝑑𝑑𝑥𝑥1 𝑑𝑑𝑥𝑥2 … . . 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑛𝑛
n ntégrale

Volume d’une ‘’hyper sphère ‘’ de 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑛𝑛 et de rayon R

 𝑛𝑛 = 1 : une longueur.
+𝑅𝑅

Γ1 = � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 = � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 = 2𝑅𝑅


𝑥𝑥1 2 ≤𝑅𝑅2 −𝑅𝑅

 𝑛𝑛 = 2 : une surface :

Γ2 = �� � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 𝑑𝑑𝑥𝑥2 = 𝜋𝜋𝜋𝜋


𝑥𝑥1 2 +𝑥𝑥2 2 ≤𝑅𝑅2

 𝑛𝑛 = 3 : un volume
4
Γ3 = �� � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 𝑑𝑑𝑥𝑥2 𝑑𝑑𝑥𝑥3 = 𝜋𝜋𝑅𝑅3
3
𝑥𝑥1 2 +𝑥𝑥2 2 +𝑥𝑥3 2 ≤𝑅𝑅2

Physique statistique smp5 Page 17


 ∀ 𝑛𝑛 ≥ 1 :
Γn = 𝐶𝐶𝑛𝑛 𝑅𝑅𝑛𝑛
Pour calculer Cn ; on utilise une intégrale connue :
+∞ +∞ 𝑛𝑛
2 2 2 𝜋𝜋 2
𝐼𝐼 𝑛𝑛 = � … � 𝑒𝑒 −𝛼𝛼(𝑥𝑥1 +𝑥𝑥2 +⋯𝑥𝑥𝑛𝑛 ) 𝑑𝑑𝑥𝑥1 … . 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑛𝑛 = � �
𝛼𝛼
−∞ −∞
2 2 2
𝑜𝑜𝑜𝑜 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑟𝑟 = 𝑥𝑥1 + 𝑥𝑥2 + ⋯ 𝑥𝑥𝑛𝑛 2

𝑑𝑑Γn = 𝑑𝑑𝑥𝑥1 … . 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑛𝑛 = 𝑛𝑛𝐶𝐶𝑛𝑛 𝑟𝑟 𝑛𝑛−1 𝑑𝑑𝑑𝑑


∞ 𝑛𝑛
−𝛼𝛼𝑟𝑟 2
𝜋𝜋 2
𝐼𝐼 𝑛𝑛 = � (𝑛𝑛𝐶𝐶𝑛𝑛 𝑟𝑟 𝑛𝑛−1 𝑒𝑒 )𝑑𝑑𝑑𝑑 ≡ � �
𝛼𝛼
0
𝑛𝑛 1
2 𝑑𝑑𝑑𝑑 −𝛼𝛼𝑟𝑟 2 −𝛼𝛼𝛼𝛼 𝑛𝑛−1 −2
D’abord : 𝑢𝑢 = 𝑟𝑟 ⇒ 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 1 ; 𝑒𝑒 = 𝑒𝑒 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑟𝑟 = 𝑢𝑢 𝑢𝑢
2
2(𝑢𝑢) �2
∞ 𝑛𝑛
𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝜋𝜋 2
𝐼𝐼𝑛𝑛 = 𝐶𝐶𝑛𝑛 � ( 𝑢𝑢 2 −1 𝑒𝑒 −𝛼𝛼𝛼𝛼 )𝑑𝑑𝑑𝑑 = � �
2 𝛼𝛼
0
𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝑛𝑛
−1 1−2 −1 𝑑𝑑𝑑𝑑
On suite : 𝑡𝑡 = 𝛼𝛼𝛼𝛼 ⇒ 𝑢𝑢 2 = 𝛼𝛼 𝑡𝑡 2 ; 𝑒𝑒 −𝛼𝛼𝛼𝛼 = 𝑒𝑒 −𝑡𝑡 ; 𝑑𝑑𝑑𝑑 =
𝛼𝛼
∞ ∞ 𝑛𝑛
𝑛𝑛 1− 1
𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝑛𝑛 𝜋𝜋 2
𝑛𝑛
𝐼𝐼 = 𝐶𝐶𝑛𝑛 𝛼𝛼 2 � (𝑡𝑡 𝑒𝑒 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝐶𝐶𝑛𝑛 𝛼𝛼 � (𝑡𝑡 2 −1 𝑒𝑒 −𝑡𝑡 ) 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � �
2
−1 −𝑡𝑡 −
2
2 𝛼𝛼 2 𝛼𝛼
0 0
𝑛𝑛 n
⇒ 𝐶𝐶𝑛𝑛 γn = π2
2 2

Avec 𝛾𝛾𝑚𝑚 = ∫0 (𝑡𝑡𝑚𝑚−1 𝑒𝑒−𝑡𝑡 )𝑑𝑑𝑑𝑑 est la fonction gamma d’Euler.

On vérifier facilement que :

𝛾𝛾𝑚𝑚+1 = 𝑚𝑚 𝛾𝛾𝑚𝑚
𝛾𝛾𝑚𝑚 = (𝑚𝑚 − 1) 𝛾𝛾𝑚𝑚 −1
. . ⇒ 𝛾𝛾𝑚𝑚 +1 = 𝑚𝑚(𝑚𝑚 − 1) … … 2 × 1 = 𝑚𝑚!
. .
. . 𝑛𝑛
⇒ 𝛾𝛾𝑛𝑛 = � − 1� !
. . 2 2
𝛾𝛾3 = 3 𝛾𝛾2
𝛾𝛾2 = 2 𝛾𝛾1

Physique statistique smp5 Page 18


𝒏𝒏
𝑛𝑛 𝑛𝑛
𝑛𝑛 ⁄
𝝅𝝅 𝟐𝟐
D’où : 𝐶𝐶𝑛𝑛 � − 1� ! = 𝜋𝜋2 ⇒ 𝑪𝑪𝒏𝒏 = 𝒏𝒏
2 2 � �!
𝟐𝟐

𝒏𝒏
𝝅𝝅 �𝟐𝟐 𝒏𝒏
⇒ Γn = 𝒏𝒏 𝑹𝑹
�𝟐𝟐 � !

Conclusion

Dans un espace à 𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 :


𝑛𝑛 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 é𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔
����������� 𝑛𝑛
𝜋𝜋 �2
�….. � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 𝑑𝑑𝑥𝑥2 … . 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑛𝑛 = 𝑛𝑛 ∙ 𝑅𝑅 𝑛𝑛
∑𝑛𝑛𝑖𝑖=1 𝑥𝑥 𝑖𝑖 2 ≤𝑅𝑅 2
�2� !

Le volume d’une hyper sphère de rayon R .

6a Gaz parfait monoatomique :


𝑠𝑠 = 3𝑁𝑁
𝑁𝑁 2
���⃗
𝑝𝑝𝑖𝑖
𝐻𝐻 = �
2𝑚𝑚
𝑖𝑖=1

𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑟𝑟���⃗1 … 𝑑𝑑𝑟𝑟����⃗𝑑𝑑𝑝𝑝


𝑁𝑁 ����⃗
1 … 𝑑𝑑𝑝𝑝
����⃗
𝑁𝑁

Avec 𝑑𝑑𝑟𝑟�⃗𝑖𝑖 = 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑦𝑦𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑧𝑧𝑖𝑖 ; 𝑑𝑑𝑝𝑝���⃗𝑖𝑖 = 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖𝑦𝑦 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖𝑧𝑧


∎le nombre d’états accessibles d’énergies ≤ 𝐸𝐸0

Φ(𝐸𝐸0 ) = �…. � 𝑑𝑑𝑟𝑟����⃗1 … 𝑑𝑑𝑟𝑟�����⃗


𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑝𝑝
����⃗1 … 𝑑𝑑𝑝𝑝
�����⃗
𝑁𝑁
� ���⃗
𝑝𝑝
2
∑𝑁𝑁 𝑖𝑖
6𝑁𝑁 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑖𝑖=1 2𝑚𝑚 ≤𝐸𝐸0

L’énergie totale ne dépend pas des coordonnées

Φ(𝐸𝐸0 ) = 𝑉𝑉 𝑁𝑁 �…. � 𝑑𝑑𝑝𝑝


����⃗1 … 𝑑𝑑𝑝𝑝
�����⃗
𝑁𝑁
� ���⃗
𝑝𝑝
2
∑𝑁𝑁 𝑖𝑖
3𝑁𝑁 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑖𝑖=1 2𝑚𝑚 ≤𝐸𝐸0

Physique statistique smp5 Page 19


Changement de variables :

(𝑝𝑝1𝑥𝑥 )2 𝑧𝑧 )2
(𝑝𝑝3𝑁𝑁
𝑡𝑡12 = 2
, … … … … … … … … … … … . . 𝑡𝑡3𝑁𝑁 =
2𝑚𝑚 2𝑚𝑚
3𝑁𝑁�
����⃗1 … … … . . 𝑑𝑑𝑝𝑝
⇒ 𝑑𝑑𝑝𝑝 ����⃗
𝑁𝑁 = (2𝑚𝑚) 2 𝑑𝑑𝑡𝑡1 … … … … . . 𝑑𝑑𝑡𝑡3𝑁𝑁

3𝑁𝑁�
Φ(𝐸𝐸0 ) = 𝑉𝑉 𝑁𝑁 (2𝑚𝑚) 2 �…. � 𝑑𝑑t1 … 𝑑𝑑t 3N
� ∑3𝑁𝑁 2
𝑖𝑖=1 𝑡𝑡 𝑖𝑖 ≤𝐸𝐸0
3𝑁𝑁 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖

1�
L’intégrale représente le volume d’une hyper sphère de rayon 𝐸𝐸0 2

dans un espace à 3N dimensions.


3N
(π) �2 3N
�…. � 𝑑𝑑t1 … 𝑑𝑑t 3N = ∙ 𝐸𝐸0 �2
3N
� ∑3𝑁𝑁
� �!
2
𝑖𝑖=1 𝑡𝑡 𝑖𝑖 ≤𝐸𝐸0 2
3𝑁𝑁 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖

3N �
3𝑁𝑁 (π) 2 3N�
Donc Φ(𝐸𝐸0 ) = 𝑉𝑉 ∙ 𝑁𝑁
(2𝑚𝑚) �2 ∙ 3N ∙ 𝐸𝐸0 2
� 2 �!

Dans l’approximation semi-classique on divise par (2𝜋𝜋ℏ)𝑠𝑠 = (2𝜋𝜋ℏ)3𝑁𝑁


3N
𝑉𝑉 𝑁𝑁 3𝑁𝑁� (π) �2 3N�
Φ𝑠𝑠.𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝐸𝐸0 ) = ∙ (2𝑚𝑚) 2 ∙ ∙ 𝐸𝐸0
2
(2𝜋𝜋ℏ)3𝑁𝑁 3N
� �!
2
� 3𝑁𝑁 3N �2 3N
𝑉𝑉 𝑁𝑁 (2𝑚𝑚) �2 𝐸𝐸0 2 𝑚𝑚 3𝑁𝑁�
2 𝐸𝐸0
Φ𝑠𝑠.𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 (𝐸𝐸0 ) = ∙ ∙ = 𝑉𝑉 𝑁𝑁 ∙ � � ∙
(2ℏ) 3𝑁𝑁
(π)
3N�2 3N 2π ℏ2 3N
� �! � �!
2 2
𝟑𝟑𝟑𝟑�
𝚽𝚽𝒔𝒔.𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 (𝑬𝑬𝟎𝟎 ) = 𝐀𝐀𝐍𝐍 (𝐕𝐕). 𝑬𝑬𝟎𝟎 𝟐𝟐

3𝑁𝑁�
𝑁𝑁 𝑚𝑚 2 1
Et AN (V) = 𝑉𝑉 ∙ � � ∙ 3N
2π ℏ2 � 2 �!

Physique statistique smp5 Page 20


∎𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔
𝑑𝑑𝑑𝑑(𝐸𝐸0 )
𝛺𝛺(𝐸𝐸0 ) = 𝛿𝛿𝐸𝐸0 ; |𝛿𝛿𝐸𝐸0 | ≤ 𝐸𝐸0
𝑑𝑑𝐸𝐸0
3𝑁𝑁 3𝑁𝑁
⇒ 𝛺𝛺(𝐸𝐸0 ) = ∙ AN (V) ∙ 𝐸𝐸0 2 −1 ∙ 𝛿𝛿𝐸𝐸0
2
3𝑁𝑁 3𝑁𝑁
𝑁𝑁 ≫ 1 ⇒ 𝛺𝛺(𝐸𝐸0 ) =
2
∙ A N ( V ) ∙ 𝐸𝐸0 2 ∙ 𝛿𝛿𝐸𝐸0

et 𝑆𝑆 = 𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝛺𝛺(𝐸𝐸0 ) l’équilibre du gaz.


𝟑𝟑𝟑𝟑 𝟑𝟑𝟑𝟑
𝑆𝑆 = 𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 � ∙ 𝜹𝜹𝑬𝑬𝟎𝟎 � + 𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝐀𝐀 𝐍𝐍 (𝐕𝐕) + 𝑘𝑘 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑬𝑬𝟎𝟎
𝟐𝟐 𝟐𝟐 𝐵𝐵
∎𝐴𝐴 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑑𝑑’é𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞𝑞 :

1 𝜕𝜕𝜕𝜕 3𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 3𝑁𝑁


= = ⇒ �𝐸𝐸0 = 𝑘𝑘 𝑇𝑇 �
𝑇𝑇 𝜕𝜕 𝐸𝐸0 2𝐸𝐸0 2 𝐵𝐵
���������
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽𝐽

𝑑𝑑 𝐸𝐸0
𝑑𝑑𝐸𝐸0 = −𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 + 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 ⇒ 𝑃𝑃 = − )
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑠𝑠
𝜕𝜕V 3𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝜕𝜕𝜕𝜕0 𝜕𝜕𝜕𝜕0 2𝐸𝐸0 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 0 = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 ∙ + ⇒− = =
𝑉𝑉 2 𝐸𝐸0 𝜕𝜕V 3𝑉𝑉 𝑉𝑉
⇒ 𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇
qui est l’équation d’état des gaz parfaits. 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 = 𝑛𝑛𝑛𝑛 ; 𝑛𝑛 est le nombre de
mole et 𝑅𝑅 la constante des gaz parfait.

⇒ [𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛]

Physique statistique smp5 Page 21


6a Gaz parfait diatomique : (étude de la rotation)
 pour un seule molécule :

∎ nombre de degrés de liberté :


�����⃗ �� = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
deux point matériels ont 6 dll et une seule liaison ���𝐴𝐴𝐴𝐴 ������⃗� donc 𝑺𝑺 = 𝟓𝟓
le choix des coordonnées sera :
𝑞𝑞
��1 =
��𝑥𝑥��,����
𝑞𝑞2 = 𝑦𝑦
��,��
𝑞𝑞3�=
��𝑧𝑧 , 𝑞𝑞4 =�𝜃𝜃
��� , 𝑞𝑞5 �
���� =��
𝜑𝜑
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
∎ Lagrangien :
1 IG IG
L = m�ẋ G 2 + ẏ G 2 + ż G 2 � + θ̇2 + φ̇2 sin2 θ
2 2 2
2 2
m = mA + mB ; IG = mA �����⃗ GA + mA �����⃗
GB
∎ Les impulsion :
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ⇒ 𝑝𝑝𝑥𝑥 = = 𝑚𝑚𝑥𝑥̇ ; 𝑝𝑝𝑦𝑦 = 𝑚𝑚𝑦𝑦̇ ; 𝑝𝑝𝑍𝑍 = 𝑚𝑚𝑧𝑧̇
𝜕𝜕𝑥𝑥̇
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ⇒ 𝑝𝑝𝜃𝜃 = ̇ = 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜃𝜃̇ ; 𝑝𝑝𝜑𝜑 = = 𝐼𝐼𝐺𝐺 𝜑𝜑̇ sin2 θ
𝜕𝜕𝜃𝜃 𝜕𝜕𝜑𝜑̇

∎ Hamiltonien :
5
(𝑝𝑝𝑥𝑥 2 + 𝑝𝑝𝑦𝑦 2 + 𝑝𝑝𝑧𝑧 2 ) Pθ 2 Pφ 2
𝐻𝐻 = � 𝑝𝑝𝑖𝑖 𝑞𝑞𝑖𝑖̇ − 𝐿𝐿 = + +
2𝑚𝑚 2IG 2 IG sin2 θ
𝑖𝑖=1

𝐻𝐻 = 𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 + 𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
(𝑝𝑝𝑥𝑥 2 +𝑝𝑝𝑦𝑦 2 +𝑝𝑝𝑧𝑧 2 ) Pθ 2 Pφ 2
𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = ; 𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = +
2𝑚𝑚 2IG 2 IG sin2 θ

 cas de 𝑁𝑁 ≫ 1 molécules :
𝑁𝑁 𝑁𝑁
1 2 Pθ 2 Pφ 2
𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = � 𝑃𝑃�⃗𝐺𝐺𝑖𝑖 + � � + �
2𝑚𝑚 2IG 2 IG sin2 θ
𝑖𝑖=1 𝑖𝑖=1

∎ Valeurs moyennes :
3
〈𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 〉𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇 énergie interne totale de translation
2
et 〈𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 〉 = 〈𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 〉𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 + 〈𝐻𝐻𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 〉𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟

Il reste à calculer la contribution de la rotation.

Physique statistique smp5 Page 22


Φrot (𝐸𝐸0 ) = � … . � 𝑑𝑑𝜃𝜃1 . . . 𝑑𝑑𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝜑𝜑1 . . . 𝑑𝑑𝜑𝜑𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜃𝜃1 … . 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜑𝜑1 … 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜑𝜑1
� 𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ≤𝐸𝐸0
4𝑁𝑁

𝑁𝑁
𝑃𝑃𝜃𝜃𝑖𝑖 2 𝑃𝑃𝜑𝜑𝑖𝑖 2
𝐻𝐻𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ≤ 𝐸𝐸0 ⇒ � � + � ≤ 𝐸𝐸0
2𝐼𝐼 2𝐼𝐼 sin2 𝜃𝜃𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

𝑁𝑁 2 2
𝑃𝑃𝜃𝜃𝑖𝑖 1 𝑃𝑃𝜑𝜑𝑖𝑖
⇒ � �� � +� � ∙ 2 �≤1
�2𝐼𝐼𝐸𝐸0 �2𝐼𝐼𝐸𝐸0 sin 𝜃𝜃𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

𝑃𝑃𝜃𝜃 𝑃𝑃𝜑𝜑
On pose : 𝑢𝑢𝑖𝑖 = �2𝐼𝐼𝐸𝐸𝑖𝑖 ; 𝑤𝑤𝑖𝑖 = �2𝐼𝐼𝐸𝐸𝑖𝑖
0 0
𝑁𝑁
𝑤𝑤𝑖𝑖 2
⇒ � �𝑢𝑢𝑖𝑖 2 + �≤1
sin2 𝜃𝜃𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

1 1�
⇒ 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜃𝜃𝑖𝑖 = (2𝐼𝐼𝐸𝐸0 ) �2 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑖𝑖; 𝑑𝑑𝑑𝑑𝜑𝜑𝑖𝑖 = (2𝐼𝐼𝐸𝐸0 ) 2

Dans Φ(𝐸𝐸0 ) ; on peut intégrer sur les 𝜑𝜑𝑖𝑖 seuls ; ce qui donne (2𝜋𝜋)𝑁𝑁

𝑑𝑑Γ = 𝑑𝑑𝜃𝜃1 … 𝑑𝑑𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜃𝜃1 … . 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜑𝜑1 … 𝑑𝑑𝑃𝑃𝜑𝜑1


𝑑𝑑Γ = (𝑑𝑑𝜃𝜃1 . . . 𝑑𝑑𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑖𝑖 … 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑖𝑖 … 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑁𝑁 )(2𝐼𝐼𝐸𝐸0 )𝑁𝑁

Φrot (𝐸𝐸0 ) = (2𝜋𝜋)𝑁𝑁 ∙ (2𝐼𝐼𝐸𝐸0 )𝑁𝑁 � … . � 𝑑𝑑𝜃𝜃1 . . . 𝑑𝑑𝜃𝜃𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑖𝑖 … 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑖𝑖 … 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑁𝑁
� 𝑁𝑁 𝑤𝑤 2
∑𝑖𝑖=1 �𝑢𝑢𝑖𝑖 2 + 2𝑖𝑖 �≤1
�����������������������������������������
3𝑁𝑁 sin 𝜃𝜃𝑖𝑖
𝐀𝐀𝐍𝐍

AN ne dépend que de N

𝑑𝑑′ 𝑜𝑜𝑜𝑜 ∶ Φrot (𝐸𝐸0 ) = BN ∙ E0 N et BN = (4𝜋𝜋𝜋𝜋)𝑁𝑁 . AN


𝑑𝑑Φ
Ωrot (𝐸𝐸0 ) = ∙ 𝛿𝛿𝐸𝐸0 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 |𝛿𝛿𝐸𝐸0 | = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 ≪ 𝐸𝐸0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑁𝑁 ≫ 1
𝑑𝑑𝐸𝐸0

Soit Ωrot (𝐸𝐸0 ) = (𝑁𝑁. BN . 𝛿𝛿𝐸𝐸0 ). E0 N ; (𝑁𝑁 − 1 ≅ 𝑁𝑁)

∎𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 :
𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 ∙ 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙Ωrot (𝐸𝐸0 ) = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑁𝑁. BN . 𝛿𝛿𝐸𝐸0 ) + 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐸𝐸0 )

Physique statistique smp5 Page 23


∎𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 :
1 𝜕𝜕𝜕𝜕 1 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵
= ⇒ =
𝑇𝑇 𝜕𝜕𝐸𝐸0 𝑇𝑇 𝐸𝐸0
⇒ �𝐸𝐸0 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅 = 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇�
3 5
𝐸𝐸0 = 𝐸𝐸0 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ) + 𝐸𝐸0 (𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ) = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇 + 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇
2 2
𝑆𝑆
D’où 𝐸𝐸0 = 𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑠𝑠 = 5𝑁𝑁 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑.
2

∎𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 :
On remarque que 𝐸𝐸0 (𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ) ne dépend pas du volume :
𝜕𝜕𝐸𝐸0 𝜕𝜕 𝜕𝜕𝐸𝐸0 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 )
𝑃𝑃 = − =− �𝐸𝐸0 (𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ) + 𝐸𝐸0 (𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ) � = −
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
qui est la même que celle de la translation :

𝑁𝑁𝑘𝑘𝐵𝐵 𝑇𝑇
𝑃𝑃 =
𝑉𝑉
Conclusion :
L’équation d’état d’un gaz parfait ne dépend que de T, V, P et N .Elle reste la
même pour tous les atomes, molécules …
et quelque soit la nature des particules.
7 voir notes de cours de physique statistique

Physique statistique smp5 Page 24


8 système de spin 1/2 :
→ Energie d’interaction totale :
1 +𝑁𝑁𝜇𝜇0 𝐵𝐵
n spin sont dans l’état quantique |+> ; chacun a un moment magnétique /Oz : +𝜇𝜇0
2
Le reste (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛) aura (−𝜇𝜇0 ) chacun.
3
En général ; l’interaction entre un moment 𝜇𝜇𝑧𝑧𝑖𝑖 et le champ magnétique externe
4
�⃗ = 𝐵𝐵𝑒𝑒���⃗𝑧𝑧 est :
𝐵𝐵

𝑒𝑒𝑖𝑖 = −𝜇𝜇 �⃗ = −𝜇𝜇𝑧𝑧𝑖𝑖 ∙ 𝐵𝐵


���⃗𝑖𝑖 ∙ 𝐵𝐵
𝑛𝑛0 𝐸𝐸0

−𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑖𝑖) 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙 ′ é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 |+>


𝑒𝑒𝑖𝑖 =
+𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑠𝑠𝑠𝑠 (𝑖𝑖) 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑙𝑙 ′ é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 |−>
Φ(𝐸𝐸0 )

𝑁𝑁 − 2
Au 𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 = 𝐸𝐸+ + 𝐸𝐸−
𝐸𝐸+ = 𝑛𝑛�−𝜇𝜇0 𝐵𝐵� ≡ −𝑛𝑛𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑁𝑁 − 1

𝐸𝐸− = (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)�𝜇𝜇0 𝐵𝐵� ≡ (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑛𝑛 = 𝑁𝑁 −𝑁𝑁𝜇𝜇0 𝐵𝐵

𝑬𝑬𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕 = 𝑬𝑬+ + 𝑬𝑬− = (𝑵𝑵 − 𝟐𝟐𝟐𝟐)𝝁𝝁𝟎𝟎 𝑩𝑩

→ Φ(𝐸𝐸0 ) est le nb d’états accessibles d’énergies inférieurs ou égale à 𝐸𝐸1


𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 est quantifiée par un entier 0 ≤ 𝑛𝑛 ≤ 𝑁𝑁 .

Les valeurs possibles de 𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ∶ −𝑁𝑁𝜇𝜇0 𝐵𝐵 ≤ 𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ≤ 𝑁𝑁𝜇𝜇0 𝐵𝐵

Le spectre d’énergie a un pas constant :


|𝐸𝐸𝑛𝑛+1 − 𝐸𝐸𝑛𝑛 | = 2𝜇𝜇0 𝐵𝐵 ∀ 𝑛𝑛 ∈ [0, 𝑁𝑁]
soit 𝑛𝑛0 la valeur de 𝑛𝑛 lorsque l’énergie totale est 𝐸𝐸0
𝐸𝐸0 = (𝑁𝑁 − 2𝑛𝑛0 )𝜇𝜇0 𝐵𝐵
les niveaux d’énergie concernés
sont tels que :𝑛𝑛0 ≤ 𝑛𝑛 ≤ 𝑁𝑁 .
Tous ces niveaux ont 𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ≤ 𝐸𝐸0 .
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑢𝑢𝑢𝑢 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑛𝑛 ∈ [𝑛𝑛0 ; 𝑁𝑁] ; 𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑦𝑦 𝑎𝑎 𝐶𝐶𝑁𝑁𝑛𝑛 é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝑚𝑚ê𝑚𝑚𝑚𝑚 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 ∶
𝐸𝐸(𝑛𝑛) = (𝑁𝑁 − 2𝑛𝑛)𝜇𝜇0 𝐵𝐵
𝑁𝑁 𝑁𝑁
𝑁𝑁!
⇒ Φ(𝐸𝐸0 ) = � 𝐶𝐶𝑁𝑁𝑛𝑛 = �
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
𝑛𝑛 =𝑛𝑛 0 𝑛𝑛=𝑛𝑛 0

→ Ω(𝐸𝐸0 ) est le nombre d’états accessibles d’énergie dans [𝐸𝐸0 ; 𝐸𝐸0 + 𝛿𝛿𝐸𝐸0 ] avec |𝛿𝛿𝐸𝐸0 | ≪ 𝐸𝐸0

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De la même manière :
𝑛𝑛 0
E0 + δE0 ; n0 − δn0
Ω(𝐸𝐸0 ) = � 𝐶𝐶𝑁𝑁𝑛𝑛
𝑛𝑛 =𝑛𝑛 0 −𝛿𝛿𝑛𝑛 0
Ω
et |𝛿𝛿𝑛𝑛0 | ≪ 𝑛𝑛0 ⇒ Ω(𝐸𝐸0 ) ≈ 𝛿𝛿𝑛𝑛0 . 𝐶𝐶𝑁𝑁𝑛𝑛 E 0 ; n0
𝑁𝑁!
⇒ �Ω(𝐸𝐸) = 𝛿𝛿𝑛𝑛0 �
𝑛𝑛! (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!

∎𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 :
𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙Ω(𝐸𝐸)
𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑛𝑛0 + 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙! − 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙! − 𝐾𝐾𝐵𝐵 log⁡
(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)!
on utilise la formule de Stirling :
𝑋𝑋

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙! = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 + 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 − 1) + 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑥𝑥 − 2) + ∙∙∙∙∙∙∙∙∙∙∙= � 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙


𝑛𝑛=1
⇒ Le pas devient négligeable ;
𝑋𝑋

𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙! = � 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 − 𝑥𝑥


1

⇒ 𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑛𝑛0 + 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 − 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑁𝑁 − 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 + 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑛𝑛 − 𝐾𝐾𝐵𝐵 (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)log(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛) + 𝐾𝐾𝐵𝐵 (𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)

𝑆𝑆 = 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 + 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁𝑁 − 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 − 𝐾𝐾𝐵𝐵 Nlog(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛) + 𝐾𝐾𝐵𝐵 nlog(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛)
∎ Tempuratue
1 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
= = ∙ 𝑒𝑒𝑒𝑒 = −2𝜇𝜇0 𝐵𝐵
𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
1 −1 𝜕𝜕𝜕𝜕
� = ∙ �
𝑇𝑇 2𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝜕𝜕𝜕𝜕
1 −1 𝑁𝑁 𝑁𝑁
=� �∙� − 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 − 1 + log(𝑁𝑁 − 𝑛𝑛) − �
𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 2𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑁𝑁 − 𝑛𝑛 𝑁𝑁 − 𝑛𝑛

2𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝑛𝑛
⇒ = 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 𝑁𝑁 − 𝑛𝑛

Une équation qui donne n en fonction de B et T.

2𝜇𝜇 0 𝐵𝐵 𝑒𝑒 𝜃𝜃
soit 𝜃𝜃 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇
⇒ �𝑛𝑛 = 𝑁𝑁 1+𝑒𝑒 𝜃𝜃 �

→ Equation d’état : 𝑓𝑓(𝑀𝑀, 𝐵𝐵, 𝑇𝑇) = 0

M est le moment magnétique totale,


𝐸𝐸
𝐸𝐸 = −𝑀𝑀𝑀𝑀 ⇒ 𝑀𝑀 = −
𝐵𝐵
ET 𝐸𝐸 = (𝑁𝑁 − 2𝑛𝑛)𝜇𝜇0 𝐵𝐵

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𝐸𝐸 2𝑁𝑁𝑒𝑒 𝜃𝜃
⇒ = 𝑁𝑁 − 2𝑛𝑛 = 𝑁𝑁 −
𝜇𝜇0 𝐵𝐵 1 + 𝑒𝑒 𝜃𝜃
−𝜃𝜃 𝜃𝜃
𝐸𝐸 1 − 𝑒𝑒 𝜃𝜃 𝑒𝑒 �2 − 𝑒𝑒 �2
= 𝑁𝑁 = 𝑁𝑁 −𝜃𝜃 𝜃𝜃
𝜇𝜇0 𝐵𝐵 1 + 𝑒𝑒 𝜃𝜃 𝑒𝑒 �2 + 𝑒𝑒 �2
𝐸𝐸 𝜃𝜃 𝜃𝜃
D’où 𝜇𝜇 0 𝐵𝐵
= −𝑁𝑁𝑁𝑁ℎ �2 � ⇒ 𝐸𝐸 = −𝜇𝜇0 𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵𝐵ℎ �2 �

𝜃𝜃
or 𝑀𝑀 = 𝜇𝜇0 𝑁𝑁𝑁𝑁ℎ �2 �

1
qui est l’équation d’état du système de spin 𝑆𝑆 = 2 sous un champ externe constant B.

→ 𝑎𝑎 ℎ𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑚𝑚𝑚𝑚é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 ∶
𝜇𝜇0 𝐵𝐵 𝜇𝜇0 𝐵𝐵
𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 ≫ 𝜇𝜇0 𝐵𝐵 ⇒ 𝑡𝑡ℎ � �≈
𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇

𝜇𝜇0 2 𝐵𝐵 𝐵𝐵
⇒ 𝑀𝑀 = ⇒ �𝑀𝑀 = 𝐶𝐶 ∙ �
𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 𝑇𝑇
C’est la constante de curie.

9 oscillateur harmoniques :
𝑁𝑁≫1
𝑃𝑃𝑖𝑖 2 1
𝐻𝐻 = � + 𝑘𝑘𝑥𝑥 2 ; 𝑘𝑘 > 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑝𝑝𝑖𝑖 = 𝑚𝑚𝑥𝑥𝑖𝑖 2
2𝑚𝑚 2 𝑖𝑖
𝑖𝑖=1

→ 𝛷𝛷(𝐸𝐸) = � … � 𝑑𝑑𝑥𝑥1 … 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑁𝑁 𝑑𝑑𝑝𝑝1 … 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑁𝑁 = � … � � 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖


�������
𝐸𝐸𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 ≤𝐸𝐸 𝑝𝑝 𝑗𝑗 2 𝑘𝑘𝑥𝑥 𝑗𝑗 2 𝑖𝑖=1,…..𝑁𝑁
∑𝑁𝑁
𝑗𝑗 =1 � + �≤1
2𝑚𝑚𝑚𝑚 2𝐸𝐸
2𝑁𝑁

𝑝𝑝 𝑗𝑗 𝑥𝑥 𝑗𝑗
On pose 𝑢𝑢𝑗𝑗 = ; 𝑤𝑤𝑗𝑗 = 𝑘𝑘
√2𝑚𝑚𝑚𝑚 √2𝐸𝐸

𝑁𝑁�
𝑁𝑁 𝐸𝐸 2
⇒ � 𝑑𝑑𝑥𝑥𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑝𝑝𝑖𝑖 = (2𝑚𝑚𝑚𝑚) �2 . �2 � .�… � � 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑖𝑖
𝑘𝑘
𝑖𝑖=1,…..𝑁𝑁 ∑𝑁𝑁 2 2 𝑖𝑖=1,…..𝑁𝑁
𝑗𝑗 =1 �𝑢𝑢𝑗𝑗 +𝑤𝑤𝑗𝑗 �≤1

𝟒𝟒𝟒𝟒 𝑵𝑵/𝟐𝟐 𝑵𝑵
⇒ 𝜱𝜱(𝑬𝑬) = � � . 𝑬𝑬 . 𝑨𝑨𝑵𝑵 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝐴𝐴𝑁𝑁 = � … � � 𝑑𝑑𝑢𝑢𝑖𝑖 𝑑𝑑𝑤𝑤𝑖𝑖
𝒌𝒌
∑𝑁𝑁 2 2 𝑖𝑖=1,…..𝑁𝑁
𝑗𝑗 =1�𝑢𝑢𝑗𝑗 +𝑤𝑤𝑗𝑗 �≤1

𝟒𝟒𝟒𝟒 𝑵𝑵/𝟐𝟐
Soit [𝜱𝜱(𝑬𝑬) = 𝑬𝑬𝑵𝑵 . 𝑩𝑩𝑵𝑵 ] ; 𝑩𝑩𝑵𝑵 = � � . 𝑨𝑨𝑵𝑵
𝒌𝒌

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𝑑𝑑Φ
Ω(𝐸𝐸) = 𝛿𝛿𝛿𝛿 ; |𝛿𝛿𝛿𝛿| ≪ 𝐸𝐸
𝑑𝑑𝑑𝑑
[Ω(𝐸𝐸) = 𝑁𝑁. 𝑬𝑬𝑵𝑵 . 𝑩𝑩𝑵𝑵 𝛿𝛿𝛿𝛿 ] ; 𝑁𝑁 − 1 ≈ 𝑁𝑁 ≫ 1

∎𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸𝐸 :
𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝐸𝐸) ⇒ [𝑆𝑆 = 𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙(𝑁𝑁𝐵𝐵𝑁𝑁 𝛿𝛿𝛿𝛿) + 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙 ]

∎𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 :
1 𝜕𝜕𝜕𝜕 1 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵
= ⇒ = ⇒ 𝐸𝐸 = 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇
𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝐸𝐸
L’énergie interne totale est 𝑁𝑁𝐾𝐾𝐵𝐵 𝑇𝑇 pour N oscillateurs harmoniques (1D) classiques.
si d est la dimension géométrique ; 𝑠𝑠 = 𝑑𝑑𝑑𝑑
on a en générale : {𝑬𝑬 = 𝒔𝒔𝑲𝑲𝑩𝑩 𝑻𝑻}

Cas quantique : c’est le cas général.


𝑁𝑁
1
𝐸𝐸 = � ℏ𝑤𝑤(𝑛𝑛𝑖𝑖 + ) ; 𝑤𝑤 > 0
2
𝑖𝑖=1

Ω(𝐸𝐸0 ) sera évaluée à partir du nombre d’états accessibles lorsque l’énergie totale est
fixée a 𝐸𝐸0 .

1 état du système : |𝑛𝑛1 ; 𝑛𝑛2 ; 𝑛𝑛3 ; … . . 𝑛𝑛𝑁𝑁 >


𝑁𝑁ℏ𝑤𝑤
Son énergie est : 𝑒𝑒 = 2
+ ℏ𝑤𝑤(𝑛𝑛1 + 𝑛𝑛2 + 𝑛𝑛3 + ⋯ 𝑛𝑛𝑁𝑁 )

Quelles sont les états qui ont la même énergie e :

C’est la dégénérescence de ce niveau d’énergie par conséquent Ω(𝐸𝐸0 )

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