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Oscillateurs harmonique
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Sommaire
I. Oscillateur harmonique...................................................................................................................... 3
2
Chapitre 8 : Oscillateurs harmonique
Objectif
I. Oscillateur harmonique
1.1. Définition
On appelle oscillateur harmonique à un degré de liberté x( X, q,..) tout système physique
dont l’évolution au cours de temps en l’absence d’amortissement et d’excitation, est régie par
l’équation différentielle linéaire :
𝑑2 𝑥
+ 𝜔02 𝑥 = 0 (1)
𝑑𝑡 2
Avec :
𝜔0 : pulsation propre du mouvement
𝑋𝑚 : l’amplitude maximale
𝜑 : phase à l’origine des temps
𝜔0 𝑡 + 𝜑 phase à l’instant t
2𝜋
𝑇0 = 𝜔 : période propre du mouvement
0
𝑋𝑚 et 𝜑 sont déterminés à partir des conditions initiales.
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Remarques
𝑚𝑎 = 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗
0 −𝑘𝑥 0 𝑥̈
𝑃⃗ | ⃗ |
𝑇 𝑅⃗ | ⃗⃗⃗⃗𝑎 |
−𝑚𝑔 0 𝑅 0
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Par projection de la RFD sur l’axe des abscisses, on obtient l’équation différentielle du
mouvement du pendule élastique, soit :
𝑑2𝑥 𝑘
+ 𝑥=0
𝑑𝑡 2 𝑚
qui correspond bien à l’équation différentielle du mouvement d’un oscillateur harmonique.
La solution est bien sûr sinusoïdale. La pulsation et la période du mouvement sont données
par :
𝑘 2𝜋 𝑚
𝜔0 = √ 𝑒𝑡 𝑇0 = = 2𝜋√
𝑚 𝜔0 𝑘
𝑥 (𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑋𝑚 et 𝜑 sont déterminés à partir des conditions initiales.
Figure 4. Schéma d’une masse accrochée à un ressort vertical en équilibre puis en mouvement.
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Figure 5 • Pendule simple constitué d’une masse accrochée à un fil de longueur l.
L’application du théorème du moment cinétique dans lequel seul le poids possède un moment
non nul :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹
𝑑(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 )
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀0 (𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑥𝑡 ) =
𝑑𝑡
Conduit après projection sur l’axe de rotation à :
𝑑𝑣 𝑔
𝑚𝑔𝑙 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑚𝑙 𝑑𝑡 = 𝑚𝑙 2 𝜃̈ ⟹ 𝜃̈ + 𝑙 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 (3)
Nous rappelons que l’équation (3) est celle d’un oscillateur anharmonique car elle n’est pas
linéaire. Pour « petit » nous avons, au premier ordre en , sin ≃ . Cette équation devient
linéaire et s’écrit :
𝑔
𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝑙
On retrouve une équation différentielle identique à celles rencontrées précédemment ce qui
montre que le pendule simple est assimilable à un oscillateur harmonique dans la limite des
petites oscillations (𝜃 <10◦).
Figure 6 • Représentation d’un pendule élastique et d’un pendule simple avec leur énergie mécanique associée.
L’évolution des différentes énergies d’un pendule élastique de constante de raideur k = 0,2
Nm−1 est présentée sur la figure 7. On y voit que l’énergie mécanique est constante et que
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l’énergie cinétique évolue de façon complémentaire à l’énergie potentielle, celle-ci évoluant
de façon parabolique.
Figure 7 • Énergie potentielle, cinétique et mécanique d’un pendule élastique sans frottements.
1
𝑚𝜔02 𝑥𝑚
𝐸𝑝 (𝑡) = 2
𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑)
2
1
𝐸𝑐 (𝑡) = 𝑚𝜔02 𝑥𝑚 2
𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑)
2
En introduisant la raideur k du ressort en fonction de la pulsation propre 𝜔0 de l’oscillateur
dans l’expression de l’énergie cinétique et en sommant ces deux énergies, nous obtenons
l’énergie mécanique instantanée de l’oscillateur soit :
1
𝐸 = 𝑘𝑥𝑚 2
2
IV. Oscillateur mécanique amorti par frottements visqueux.
Nous considérons un pendule élastique horizontal subissant une force de frottement visqueux
du type 𝐹 = −𝛼𝑣 . Nous étudions le système masse m dans le référentiel galiléen R(O, x, t).
⃗ , la force de frottement 𝐹 ; la tension du ressort 𝑇
Les forces extérieures appliquées sont le poids 𝑃 ⃗ et la réaction du
⃗ (figure 7).
support 𝑅
Figure 8. Représentation d’un pendule élastique horizontal soumis à une force de frottement visqueux.
7
L’application de la R.F.D. conduit à :
𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 = 𝑚𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀/𝑅
0 −𝑘𝑥 0 −𝛼𝑥̇ 𝑥̈
𝑃⃗ | ⃗ |
𝑇 𝑅⃗ | 𝐹| ⃗⃗⃗⃗𝑎 |
−𝑚𝑔 0 𝑅 0 0
𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = 0
C’est une équation différentielle linéaire du deuxième degré
Equation caractéristique :
𝑟 2 + 2𝜆𝑟 + 𝜔02 = 0 (5)
2
Δ′ = 𝜆 − 𝜔20
La solution x(t) et la nature du mouvement de déplacement dépendent du signe de Δ′ de
l’équation caractéristique.
𝑋1 et 𝑋2 sont déterminées à partir des conditions initiales. On peut démontrer que l’équation 1
peut s’écrire :
𝒙(𝒕) = 𝑨𝒆−𝝀𝒕 𝒄𝒐𝒔(𝛀𝐭 − 𝛗) (𝟕)
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Figure 9. Mouvement d’un oscillateur amorti par frottement fluide dans le cas d’un amortissement faible.
L’amplitude des oscillations décroît de façon exponentielle (traits pointillés).
Remarque
𝛼
La décroissance de l’exponentielle est guidée par le 𝜆 = 2𝑚 qui traduit le degré
d’amortissement.
Lorsque 𝛼 = 0 pas d’amortissement le mouvement et non amorti et l’on retombe sur
la solution de l’oscillateur harmonique.
Décrément logarithmique
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Le décrément logarithmique du mouvement est la quantité :
𝑥(n𝑇) 𝛼
𝛿 = 𝜆𝑇 = 𝑙𝑜𝑔 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 =
𝑥((𝑛 − 1)𝑇) 2𝑚
A et B sont déterminés à partir des conditions initiales qui sont supposées être x = Xmax et v = 0 à t = 0.
Remarque
Le régime est dit critique car il correspond à un amortissement critique pour lequel on
bascule du régime pseudopériodique vers un régime où il n’y a plus d’oscillations.
Dans la pratique, ce régime est extrêmement important car lorsqu’il est atteint,
l’oscillateur revient dans sa position d’équilibre au bout d’un temps minimal. C’est
ainsi que ce régime est mis à profit dans les systèmes d’amortisseurs qui ont pour but
d’empêcher les oscillations d’un oscillateur. La figure 9 montre le retour à l’équilibre
d’un ressort amorti en régime critique. La période propre d’oscillation est de 3,14 s et
le retour à l’équilibre est de l’ordre de cette valeur.
Figure 10. Évolution de l’élongation d’un ressort amorti en régime critique (trait plein) et en régime
apériodique (trait pointillé).
Exemple de solution en régime critique. Le retour à la position d'équilibre est le plus rapide dans cette
situation.
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4.3. Régime apériodique (fortement amorti)
′
𝚫 > 0 : Dans ce cas l’équation caractéristique à deux racines réelles :
𝑟1 = −𝜆 + Ω et 𝑟2 = −𝜆 − Ω
Et par suite l’équation (4) à pour solution
𝑥(𝑡) = 𝐴𝑒 𝑟1𝑡 + 𝐵𝑒 𝑟2𝑡 = 𝑒 −𝜆𝑡 [𝐴𝑒 −Ω𝑡 + 𝐵𝑒 Ω𝑡 ]
Avec Ω2 = 𝜆2 − 𝜔02
𝒙(𝒕) = 𝒆−𝝀𝒕 [𝑨𝒆−𝛀𝒕 + 𝑩𝒆𝛀𝒕 ]
A et B sont déterminés à partir des conditions initiales qui sont supposées être x = Xmax et v = 0 à t = 0.
Le mouvement de l’oscillateur n’est plus périodique et la masse m revient dans sa position
d’équilibre au bout d’un temps qui en principe tend vers l’infini.
La figure 9, qui illustre la comparaison entre le mouvement critique et le mouvement
apériodique, montre bien que l’oscillateur retourne plus vite vers sa position d’équilibre en
régime critique.
Figure : Exemple de solution en régime fortement amorti. Le système retourne à sa position d'équilibre
très lentement.
V. Analogie électrique
Il est parfois commode de rapprocher le problème de l’oscillation d’un oscillateur mécanique
tel que le pendule élastique amorti de celui d’un circuit électrique RLC série alimenté en
signaux carrés (figure 10).
On peut ainsi constater qu’il existe une équivalence formelle entre les quantités suivantes :
1
𝑥 → 𝑞, 𝑚 → 𝐿, 𝛼 → 𝑅, 𝑘 →
𝑐
Il est ainsi intéressant de remarquer que la résistance R d’un circuit électrique joue un rôle
analogue au coefficient de frottement en mécanique.
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Oscillateur mécanique Oscillateur électrique
Elongation x(t) Charge q(t)
Vitesse v(t) Courant i(t)
Raideur k 1
Inverse de capacité
𝑐
Inertie (m) Inductance (L)
Amortissement 𝜶 Résistance R
1
𝒌 Pulsation propre 𝜔0=
Pulsation propre 𝝎𝟎 = √ √𝐿𝐶
𝒎
𝟏 𝟐 𝟏
Ec =𝟐 𝒎𝒗 𝐸𝐿 = 𝐿𝑖 2
𝟐
𝟏 1 𝑞2
𝑬𝒑 = 𝒌𝒙𝟐 𝐸𝑒 =
𝟐 2 𝑐
𝟏 𝟐 𝟏 1 𝑞2 𝟏
𝑬𝒎 = 𝒌𝒙 + 𝒎𝒗𝟐 W= + 𝐿𝑖 2
𝟐 𝟐 2 𝑐 𝟐
Pour étudier les oscillations forcées d’un oscillateur, il est nécessaire d’exciter
l’oscillateur périodiquement dans le temps. Le montage présenté figure 6.1 permet d’exciter
de façon sinusoïdale un ressort de raideur k au bout duquel est accrochée une masse m.
Le moteur tourne à la vitesse angulaire v constante et il entraîne la masse m dans un
mouvement de va-et-vient périodique. Ce mouvement de va-et-vient est obtenu en attachant
un fil au ressort dans une position excentrée de e de l’axe de rotation du moteur. On constate
expérimentalement qu’en régime permanent la masse m suit le mouvement du moteur en
oscillant à la même fréquence que celle du moteur. Pour une fréquence d’excitation proche de
la fréquence propre de l’oscillateur harmonique, l’amplitude de vibration de la masse m
devient maximale. On dit que l’oscillateur entre en résonance. Par la suite le moteur sera
qualifié d’excitateur et la masse accrochée au ressort de résonateur.
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Pendule élastique forcée, entrainé par une force excitatrice F e(t).
Schéma de principe d’un montage permettant l’étude des oscillations forcées en mécanique.
𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + ⃗⃗⃗
𝐹𝑓 + ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑚𝑎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀/𝑅
𝛼 𝑘 𝐹𝑚
𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 + 𝛼𝑥̇ = 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 cos(𝜔𝑡) ⟹ 𝑥̈ + 𝑥̇ + 𝑥 = 𝐹𝑒 = cos(𝜔𝑡)
𝑚 𝑚 𝑚
𝛼 𝑘 𝐹𝑚
𝑥̈ + 𝑥̇ + 𝑥 = cos(𝜔𝑡)
𝑚 𝑚 𝑚
𝑘 𝛼
Posons 𝜔02 = 𝑚 et 2𝜆 = 𝑚 l’équation ci-dessus devient :
𝑑2𝑥 𝑑𝑥 𝐹𝑚
2
+ 2𝜆 + 𝜔02 𝑥 = cos(𝜔𝑡)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑚
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𝐹𝑚
𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = cos(𝜔𝑡) (4)
𝑚
𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = 0
Ce cas à été étudié dans le paragraphe antérieur. Cette solution décroit de façon
exponentielle au cours du temps compte tenu du terme exponentiel de la forme exp(- t) qui
apparait quelque soit le régime. Au bout d'un temps suffisamment long, cette solution
s'annule. Soit xh(t), la solution de l'équation sans second membre
Une solution avec une forme similaire à l'excitatrice Fe(t) est également valable pour résoudre
l'équation complète. Ainsi,
𝑥𝑝 (𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
3- Le régime permanent
Au cours du régime permanent, il n'existe plus que la solution particulière 𝑥𝑝 (𝑡)et donc
Après quelques oscillations qui correspondent à un régime transitoire, le système adopte en
régime permanent un mouvement de type sinusoïdal dont la pulsation est la même que la
pulsation de la force excitatrice mais dont la phase diffère de celle de la force excitatrice. Il
est donc logique d’écrire que la solution du régime permanent est du type :
𝑥 (𝑡) = 𝑋𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
Élongation de l'oscillateur
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La résolution de cette équation dans le cas d'un régime permanent est proposée en utilisant la
représentation complexe de la fonction x(t). Cela conduit à écrire l'équation du mouvement
telle que :
𝐹𝑒
𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 =
𝑚
Ainsi :
𝑥 (𝑡) = 𝑋𝑚 𝑒 (𝑗𝜔𝑡)
Avec 𝑋𝑚 l’amplitude complexe
𝑋𝑚 = 𝑋𝑚 𝑒 (𝑗𝜑)
𝑑𝑥
𝑥̇ = = 𝑗𝜔𝑥(𝑡)
𝑑𝑡
𝑑𝑥̇
𝑥̈ = = −𝜔2 𝑥(𝑡)
𝑑𝑡
Avec
𝑥 (𝑡) = 𝑋𝑚 𝑒 (𝑗𝜔𝑡+𝜑)
𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 𝑒 (𝑗𝜔𝑡)
𝐹𝑚 (𝑗𝜔𝑡)
𝑋𝑚 𝑒 (𝑗𝜔𝑡+𝜑) (𝜔02 − 𝜔2 + 2𝑗𝜆𝜔) = 𝑒
𝑚
Donc
𝐹𝑚
𝑋𝑚 𝑒 (𝜑) (𝜔02 − 𝜔2 + 2𝑗𝜆𝜔) =
𝑚
𝐹𝑚
𝑋𝑚 = 𝑚
(𝜔02 − 𝜔 2 + 2𝑗𝜆𝜔)
De cette équation complexe on peut déduire l’amplitude 𝑋𝑚 et le déphasage 𝜑 de l’élongation
par apport à la force d’excitation
𝐹𝑚
𝑋𝑚 (𝜔) =
𝑚√(𝜔02 − 𝜔 2 )2 + (2𝜆𝜔)2
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En raisonnant sur les arguments des nombres complexes nous obtenons la valeur de la
tangente de la phase
2𝜆𝜔
𝑡𝑎𝑛 𝜑(𝜔) = −
𝜔02 − 𝜔2
On introduire un facteur de qualité, noté Q, pour des raisons de commodité, il est définit tel
que :
𝝎𝟎
𝑸=
𝟐𝝀
Par commodité, le terme de pulsation réduite, est introduit dans les expressions précédentes :
𝝎
𝒖=
𝝎𝟎
De plus, le facteur de qualité est utilise pour mettre en évidence l'influence de l'amortissement
sur les expressions de l'élongation Xm et du déphasage 𝜑 entre l'élongation et l'excitatrice,
ainsi :
𝑭𝒎 𝟏
𝑿𝒎 (𝒖) =
𝒎𝝎𝟐𝟎
𝒖𝟐
√(𝟏 − 𝒖𝟐 )𝟐 +
𝑸𝟐
𝜔
Pour les faibles fréquences 𝜔 < 𝜔0 → <1 →𝑥<1
𝜔0
𝑭𝒎
𝐥𝐢𝐦 𝑿𝒎 (𝒖) →
𝒖→𝟎 𝒎𝝎𝟐𝟎
Pour les hautes fréquences
𝐥𝐢𝐦 𝑿𝒎 (𝒖) → 𝟎
𝒖→+∞
Les u tels que 𝑋𝑚 (𝑢) soit un extremum sont exactement les u tels que
𝑢2
𝑓(𝑢) = (1 − 𝑢2 )2 + 2 soit un extremum.
𝑄
2𝑢 1
On a𝑓 𝑢) = 2(1 − 𝑢2 )(−2𝑢) + 𝑄2 = 0 ⟺ 𝑢 = 0 𝑜𝑢 𝑢2 = (1 − 2𝑄2 )
′(
1 1
Cas 1 − 2𝑄2 > 0 ⟺ 𝑄 >
√2
16
1
u =0 : minimum et 𝑢 = √1 − 2𝑄2 est maximum qu’on note la pulsation réduite a la
1 𝑭 𝟏 𝑸𝑭𝒎
résonance : 𝑢𝑟 = √1 − 2 , 𝑿𝒎 (𝒖𝒓 ) = 𝒎𝟐 si 𝑄 ≫ 1 𝑿𝒎 (𝒖𝒓 ) ≈
2𝑄 𝒎𝝎 𝟎
𝟏 𝟏 𝒎𝝎𝟐𝟎
√ 𝟐− 𝟒
𝑸 𝟒𝑸
1 1
Cas 1 − 2𝑄2 < 0 ⟺ 𝑄 <
√2
u=0 : maximum
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2- Etude fréquentielle de déphasage
2𝜆𝜔
𝜑(𝜔) = −𝑎𝑟𝑡𝑔
𝜔02− 𝜔2
Posons
𝝎 𝝎 𝑢
𝒖 = 𝝎 et 𝑸 = 𝟐𝝀𝟎 on a : 𝜑(𝑢) = −𝑎𝑟𝑡𝑔 𝑄(1−𝑢2)
𝟎
𝜔
Faible fréquence 𝜔 < 𝜔0 → 𝜔 < 1 𝑢 → 0, 𝜑(𝑢) → 0
0
𝜋
𝜔 = 𝜔0 , 𝑢 → 1 𝑒𝑡 𝜑(𝑢) → − 2
Haute fréquence 𝑢 → +∞ 𝜑(𝑢) → −𝜋
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