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Plan du cours
A – Cycle théorique de la compression de l’air
B - Diagramme réel et calcul du rendement volumétrique
C- Travail mis en jeu dans cycle théorique avec compression isentropique
ou adiabatique
D - Compresseurs étagés
E - Calcul la puissance développée par un compresseur
A – Cycle théorique de la compression de l’air
B - Diagramme réel
En réalité, il faut tenir compte :
- De l’existence d’espace mort
- Des pertes de charges
- Des fuites
- Des échanges calorifiques avec les parois
Espace mort : cet espace est nécessaire dans la construction d’un compresseur
afin que le piston ne vienne pas cogné dans le fond du cylindre. Il existe donc un
volume d’air résiduel.
A la fin de la phase de compression refoulement on note le volume d’air VD
contenu dans l’espace mort, à la pression P2.
Lors du déplacement du piston vers la droite, le clapet d’admission ne pourra
pas s’ouvrir tant que l’air contenu dans l’espace mort n’a pas atteint la pression
P1. La détente de cette masse d’air de P2 vers P1 et sa compression s’effectue
sensiblement sur la même polytropique. On peut donc dire que le travail fourni
pour cette masse d’air est le même en compression et en détente. La présence de
l’espace mort n’augmente donc pas le travail nécessaire pour comprimer la
masse d’air utile.
La principale conséquence de cet espace mort est une diminution de la quantité
de fluide aspiré. Le volume d’air aspiré est réduit de VB-VA.
Remarques sur les clapets : pour réduire ces pertes de charges les soupapes ne
doivent nécessiter qu’une très faible différence de pression pour fonctionner.
Pour éviter les effets d’inertie, elles doivent être légères et réduite au minimum.
Pour réduire les chocs et les « effets de battements » on limite la levée pour ne
pas altérer les performances.
Bien souvent, on utilise de fines lames métalliques (0,2 à 0,5mm d’épaisseur) en
guise de ressort.
.
Fuites d’air :
- Au clapet d’admission et de refoulement
- Segmentation
Elles sont responsables d’une perte d’énergie et de fluide à comprimer
Echanges calorifiques avec les parois
L’échauffement du fluide au cours de la compression entraine une augmentation
de la température des parois du cylindre. Le fluide aspiré est alors réchauffé au
contact des parois du cylindre. Il en résulte :
- Une dépense d’énergie supplémentaire lors de la compression
- Une réduction de la masse de fluide aspiré
v2
Wc=−∫ Pdv
v1
cste
On a P= ɤ
V
v2
cste
Wc=−∫ ɤ
Pdv
v1 V
v2
1
Wc=−cste∫ ɤ
Pdv
v1 V
v2
Wc=−cste∫ V −ɤ dv
v1
x n+1
La primitive de x est
n
n+1
V −ɤ+ 1
Wc=−cste [ ]
ɤ −1
1
Wc=−cste (V 2−ɤ+1−V 1−ɤ +1 )
−ɤ +1
On a P 1V 1ɤ=cste
−P 1V 1ɤ −ɤ+1 −ɤ+1
Wc= (V 2 −V 1 )
−ɤ +1
−1
Wc= ( P 1 V 1ɤ V 2−ɤ +1−P1 V 1ɤ V 1−ɤ +1)
−ɤ +1
On a P 1V 1ɤ =P 2 V 2ɤ
1
Wc= (P2 V 2ɤ V 2−ɤ +1−P 1V 1ɤ V 1−ɤ+1 )
ɤ −1
1
Wc= (P2 V 2−P 1V 1)
ɤ −1
P1 P 2
Wc= ( V 2−V 1)
ɤ −1 P 1
P2
Avec taux de compression tc= P 1 et V1 le volume aspiré
D - Compresseurs étagés
Lorsque l’air est refroidi entre deux étages de compression, son volume diminue
et le travail nécessaire à la compression dans l’étage suivant est également
diminué.
La comparaison des diagrammes de compression du schéma ci-dessous montre
également l’aire représentative du gain de travail.
1
Wabc d ' =PiVc−P 1Vb+ (PiVc−P1 Vb)
ɤ −1
1
Wabc d ' =( +1)(PiVc −P 1 Vb)
ɤ −1
1
Wd ' c ' c ' ' d=( +1)( P 2Vc ' '−PiVc ')
ɤ −1
1
Wtotal=( +1)(P2 V c ' ' −PiV c ' + PiVc−P1 Vb)
ɤ −1