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Contenu de la matière
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Références bibliographiques:
1. R. Comolet, «Mécanique expérimentale des fluides», Editeur Masson, 1976,
Tomes I, II et III.
2. R. B. Bird, W. E. Stewart, E. N. Lightfoot, “Transport Phenomena”, Wiley
editor, 1960.
3. Rjucsh K. Kundu, I. M. Cohen, “Fluid Mechanics”, 2nd Edition, Academic
Press, 2002.
4. D. P. Kesseler and R. A. Greenkorn, “Momentum, Heat, and Mass transfer:
Fundamentals”, M. Dekker, 1999.
5. T. C. Papanastasiou, G. C. Georgiou and A. N. Alexandrou, “Viscous fluid
flow”, CRC Press LLC, 2000.
6. G. Emanuel, “Analytical Fluid, Dynamics”, 2nd edition, CRC Press, 2000.
3
7. R. W. Fox, A. T. Mc Donald and P. J. Pritchard, “Introduction to fluid
mechanics”, sixth edition, Wiley and sons editor, 2003.
8. G. K. Batchelor, FRS, “An Introduction to fluid dynamics”, Cambridge
University Press.
9. Fundamentals of fluid mechanics 6theditionMunsen, Young, Okiishi,
Huebsch. John Wiley& Sons, Inc. 2009.
10. Fluid Mechanics, Frank M. White University of Rhode Island Seventh
Edition Published by MC Graw-hill 2011.
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Chapitre I: Cinématique des fluides
I.1 Introduction
I.2 Systèmes de référence
I.2.1 Définition
I.2.2 Référentiel galiléen
I.2.3 Système de coordonnées
I.3 Equation de continuité
I.3.1 Equation de continuité : forme différentielle
I.3.1 Notions de débit volumique
I.3.2 Notions débit massique.
I.4 Ecoulements rotationnels et irrotationnels.
I.4.1 Notion de déformation
I.4.2 Vorticité.
I.4.3 Ecoulement irrotationnel
I.4.4 Circulation
I.4.5 Ligne de courant et fonction de courant
I.4.6 Potentiel de vitesse et écoulement potentiel 5
I.5 Ecoulements plans
I.5.1 Écoulement uniforme
I.5.2 Ecoulement source et puits
I.5.3 Doublet
I.5.4 Écoulement vortex
I.6 Superposition des écoulement potentiels
I.6.1 Méthode de superposition
I.6.2 Combinaison d'un écoulement uniforme avec une source
I.6.3 Combinaison d'un écoulement uniforme avec une paire source-puits
I.6.4 Ecoulement autour d’un cylindre
I.7 Eléments de la théorie potentielle complexe.
I.7.1 Équation de Cauchy-Riemann
I.7.2 Vitesse complexe 𝑉 𝑧
I.7.3 Circulation complexe 𝛤
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I.8 Écoulements potentiels élémentaires exprimes sous forme complexe
I.8.1 Définition et contexte
I.8.2 Écoulement uniforme
I.8.3 Écoulement plan autour d'une source ou d'un puits
I.8.4 Vortex ou tourbillon libre
I.8.5 Doublet et dipôle
I.9 Méthode des transformations conformes
I.9.1 Définition
I.9.2 Transformation de Joukovski
I.9.3 Ecoulement irrotationnel autour d’un profil elliptique
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I.1 Introduction
La cinématique est une branche de la mécanique, elle permet l’étude d’un
mobile par rapport à un repère de référence en fonction de l’espace et du temps.
Il traite les variables telles que le déplacement, la vitesse, l’accélération,
la déformation et la rotation des éléments fluides sans se référer aux forces
responsables d’un tel mouvement.
Après avoir définie les référentiel et les systèmes de coordonnées, nous
traitons dans ce chapitre, l’équation de continuité sous forme différentielle dans
les repères cartésien et cylindrique, la notion de débit volumique et de débit
massique, les écoulements rotationnels et irrotationnels, circulation et la
verticité.
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Nous traitons également les écoulements, irrotationnels ou à potentiel de
vitesse, plans, les potentiels élémentaires et la superposition d’écoulements
simples.
Pour terminer nous abordons la méthode de superposition graphique, les
éléments de la théorie potentielle complexe, les écoulements potentiels
élémentaires exprimés sous forme complexe et la méthode des transformations
conformes.
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I.2 Systèmes de référence
I.2.1 Définition
Un système de référence est un système de coordonnées dans lequel on
peut représenter des éléments dans l'espace et le temps. Il est très important en
physique, puisqu’il nous permet de situer un objet et de déterminer l’état de son
mouvement.
De plus, il permet d’établir le type de mouvement observé en fonction de la
position de l’observateur.
la relativité du mouvement est d’ailleurs dépendante de la position du système de
référence, puisque le mouvement peut être perçu différemment selon la position
de l’observateur.
Le principe d’inertie est la première loi de Newton il dit que tout objet placé
dans un référentiel galiléen est soumis à des forces nulles ou qui se composent est
soit immobile, soit en mouvement rectiligne uniforme
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I.2.2 Référentiel galiléen
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel la première loi de
Newton est valable. C’est-à-dire un référentiel dans lequel on observe à la fois
𝐹 = 0 et le solide en mouvement rectiligne uniforme ou immobile.
I.2.3 Système de coordonnées
Un système de coordonnées associe un point à des coordonnées précises qui
permettent de le situer dans l’espace.
• Les coordonnées cartésiennes sont des coordonnées de type (𝑥, 𝑦) qui
permettent de situer un point dans un plan cartésien par rapport à un point
d’origine.
• Les coordonnées polaires sont des coordonnées de type (𝑟, 𝜃) qui permettent de
situer un point grâce à la distance entre le point de départ et le point final. r est
le rayon et θ est l’angle par rapport à l’axe des abscisses positif. Le passage en
coordonnées cartésiennes, on utilise les règles suivantes : 𝑥 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃
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• Les cordonnées cylindriques et sphérique
Les coordonnées cylindriques ou sphériques d’un point M de l’espace
correspondent aux coordonnées polaires (𝑟, 𝜃) auxquelles on rajoute une
troisième coordonnée appelée la côte (z) : 𝑀 𝑟 , , 𝑧 .
coordonnées cylindriques : 𝑥 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑧=𝑧
coordonnées cylindriques : 𝑥 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑧 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃
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I.3 Equation de continuité
I.3.1 Equation de continuité : forme différentielle
L’équation de continuité traduit le principe de conservation de la masse. La
variation de masse pendant un temps 𝑑𝑡 d’un élément de volume fluide doit être
égale à la somme des masses de fluide entrant diminue de celle de fluide sortant.
On considère alors un élément de volume fluide : 𝑑 = 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧 Sa masse peut
s’exprimer comme : 𝑚 = 𝜌𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 Pendant le temps dt, la variation de cette
𝜕𝜌
masse s’écrit : 𝑑∀
𝜕𝑡
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L'élément est si petit que l'intégrale de volume se réduit simplement à un terme
différentiel
𝜕𝜌 𝜕𝜌
න 𝑑∀≈ 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
𝜕𝑡 𝜕𝑡
𝜕∀
Pour la conservation de masse, si 𝜌𝑢 est connu sur la face gauche, la valeur de ce
produit sur la face droite est 𝜌𝑢 + (𝜕𝜌𝑢 /𝜕𝑥) 𝑑𝑥.
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Introduisons ces termes dans l'équation ci-dessus et nous avons
𝜕𝜌 𝜕 𝜕 𝜕
𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜕𝑥 𝜌𝑢 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 + 𝜌𝑣 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧+𝜕𝑧 𝜌𝑤 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 0
𝜕𝑡 𝜕𝑦
1 𝜕 1𝜕 𝜕
Cylindrique : 𝑟 𝜕𝑟
𝑟𝜌𝑣𝑟 +
𝑟𝜕
𝜌𝑣𝜃 +
𝜕𝑧
𝜌𝑣𝑧 = 0
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• Ecoulement incompressible
Si l’écoulement incompressible, les changements de densité sont
négligeables. L’équation de continuité se réduit :
∇. 𝑉 = 0
Valable pour un écoulement incompressible stationnaire, Les deux formes de
coordonnées sont :
𝜕𝑢 𝜕v 𝜕𝑤
Cartésienne : + + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
1 𝜕 1𝜕 𝜕
Cylindrique : 𝑟𝑣𝑟 + 𝑣𝜃 + 𝑣𝑧 = 0
𝑟 𝜕𝑟 𝑟𝜕 𝜕𝑧
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I.3.2 Notions de débit volumique
Le débit volumique Q (ou taux d’écoulement volumique) est le volume du
fluide passant à travers une surface par unité de temps.
Supposons un écoulement dans une conduite à vitesse constante V et
supposons qu’on puisse marquer le déplacement de la section 𝐴𝐴→𝐴’𝐴’ après un
temps t et qui vaut 𝑉𝑡.
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∆∀
Le débit volumique est défini alors par 𝑄 = lim = 𝑉𝐴
∆𝑡→0 ∆𝑡
Si la vitesse varie à travers la section AA, le débit volumique total est obtenu par
intégration.
Q = න 𝑉𝑑𝐴
𝐴
𝑄
Dans ce cas, on définit la vitesse moyenne : 𝑉 = ത
𝐴
L’équation du débit peut être généralisée en utilisant le concept du produit
scalaire. 𝑉𝑛 est la composante du vecteur vitesse du fluide ⊥ dA
𝑄 = න 𝑉. 𝑑𝐴 = 𝑉𝑛. 𝐴
𝐴
Le débit volumique est défini par
𝑄 = 𝑉. 𝐴Ԧ = 𝑉𝐴 𝑉 𝑒𝑡 𝐴Ԧ 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑖𝑔𝑛é𝑠 19
I.3.3 Notions de débit volumique et de débit massique
Sachant que : ∆𝑚 = 𝜌∆∀, dans le cas d’une conduite
∆𝑚 ሶ ∆∀
𝑚ሶ = lim = 𝜌 lim = 𝜌𝑄
∆𝑡→0 ∆𝑡 ∆𝑡→0 ∆𝑡
𝑠𝑖 𝜌 = 𝑐𝑡𝑒 𝑚ሶ = 𝜌 න V dA = ρQ
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I.4 Ecoulements rotationnels et irrotationnels
Les considérations d'écoulement idéal conduisent à une autre classification
d'écoulement, à savoir la distinction entre écoulement rotationnel et écoulement
irrotationnel.
Fondamentalement, il existe deux types de mouvement : la translation et la
rotation. Les deux peuvent exister indépendamment ou simultanément. Si un
corps solide est représenté par un carré, la translation pure ou la rotation pure
peuvent être représentées comme indiqué respectivement dans la Figure.
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I.4.1 Notion de déformation
• Taux de déformation axiale
𝑃′ 𝑄 ′ − 𝑃𝑄
𝐷é𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑥𝑖𝑎𝑙𝑒 𝜀 =
𝑃𝑄
𝑥2 + 𝑢2 ∗ ∆𝑡 − 𝑥1 − 𝑢1 ∗ ∆𝑡 − 𝑥2 − 𝑥1 𝑢2 ∗ ∆𝑡 − 𝑢1 ∗ ∆𝑡
𝜀= =
𝑥2 − 𝑥1 𝑥2 − 𝑥1
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Donc, il y a un changement dans l'élément de volume
𝛿𝑢
𝛿∀= 𝛿𝑥
𝛿𝑥 𝛿𝑦𝛿𝑧 𝛿𝑡
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• Mouvement angulaire et déformation
Les variations de vitesse dans le sens de la vitesse sont (𝜕𝑢/ 𝜕𝑥), (𝜕𝑣
/𝜕𝑦) 𝑒𝑡 (𝜕𝑤/𝜕𝑧), ce qui provoque une déformation linéaire.
Les variations croisées de dérivés tels que (𝜕𝑢/𝜕𝑦), (𝜕𝑣/𝜕𝑧), (𝜕𝑤/𝜕𝑥)
entraîneront la rotation de l'élément fluide. Ces mouvements conduisent à une
déformation angulaire qui modifie généralement la forme de l'élément.
Quand, 𝜕𝑣Τ𝜕𝑥 𝑒𝑡 (𝜕𝑢/𝜕𝑦) sont tous les deux positifs, alors 𝜔𝑂𝐴 et 𝜔𝑂𝐵
sera dans le sens antihoraire. La rotation de l'élément fluide autour de la direction
z (c'est-à-dire le plan (𝑥 − 𝑦)) 𝜔𝑧 peut être définie comme la moyenne de et
𝜔𝑂𝐴 et 𝜔𝑂𝐵 .
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Si la rotation anti-horaire est considérée positive:
1 𝛿𝑣 𝛿𝑢
𝜔𝑧 = −
2 𝛿𝑥 𝛿𝑦
D'une manière similaire, la rotation de l'élément fluide autour des axes x et y est
notée respectivement 𝜔𝑥 et 𝜔𝑦
1 𝛿𝑤 𝛿𝑣 1 𝛿𝑢 𝛿𝑤
𝜔𝑦 = − 𝜔𝑦 = −
2 𝛿𝑦 𝛿𝑧 2 𝛿𝑧 𝛿𝑥
1 𝜕𝑤 𝜕𝑣 1 𝜕𝑢 𝜕𝑤 1 𝜕𝑣 𝜕𝑢
𝜔= − 𝑖Ԧ + − 𝑗Ԧ + − 𝑘
2 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2 𝜕𝑧 𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 𝜕𝑦
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𝑖Ԧ 𝑗Ԧ 𝑘
1 𝜕 𝜕 𝜕 1
𝜔= = ∇∧𝑉
2 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2
𝑢 𝑣 𝑤
Lorsque l'élément fluide subit une déformation de cisaillement (Fig.I-7b), les taux
moyens de déformation de cisaillement exprimés dans les différents plans
cartésiens sont :
1 𝜕𝑣 𝜕𝑢 1 𝜕𝑤 𝜕𝑣 1 𝜕𝑤 𝜕𝑢
𝜀𝑥𝑦 = + ; 𝜀𝑦𝑧 = + 𝜀𝑧𝑥 = +
2 𝜕𝑦 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 𝜕𝑧 2 𝜕𝑧 𝜕𝑥
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Le taux de déformation dans son ensemble constitue un tenseur symétrique du
second ordre, c'est-à-dire :
𝜀𝑥𝑥 𝜀𝑥𝑦 𝜀𝑥𝑧
𝜀𝑖𝑗 = 𝜀𝑦𝑥 𝜀𝑦𝑦 𝜀𝑦𝑧
𝜀𝑧𝑥 𝜀𝑧𝑦 𝜀𝑧𝑧
I.4.2 Vorticité
Dans un champ d'écoulement, la vorticité est liée à la vitesse des particules de
fluide qui est définie comme deux fois le vecteur de rotation, c'est-à-dire ;
𝜕𝑤 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑤 𝜕𝑣 𝜕𝑢
𝜉 = 2𝜔 = ∇ ∧ 𝑉 = − 𝑖Ԧ + − 𝑗Ԧ + − 𝑘
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦
Si 𝛻 ∧ 𝑉 ≠ 0 l’écoulement est appelé rotationnel. les éléments fluides ont une
vitesse angulaire finie.
Si 𝛻 ∧ 𝑉 = 0 l’écoulement est appelé irrotationnel. les éléments fluides n'ont pas
de vitesse angulaire 30
I.4.3 Ecoulement irrotationnel
Si 𝛻 ∧ 𝑉 = 0 est nul, les champs d'écoulement pour lesquels la condition ci-
dessus est applicable sont appelés écoulement irrotationnel. La condition
d'irrotationalité impose une relation spécifique entre les gradients de vitesse qui
est applicable pour un écoulement non visqueux.
𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝛿𝑢 𝛿𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑣
𝜔𝑧 = 0 = ; 𝜔𝑦 = 0 ⟹ = 𝜔𝑥 = 0 ⟹ =
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝛿𝑧 𝛿𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Γ = ර 𝑉. 𝑑𝑠 = න 2 𝜔𝑧 𝑑𝐴 = න ∇ ∧ 𝑉 𝑧
𝑑𝐴
𝐴 𝐴 32
I.4.5 Ligne de courant et fonction de courant
La ligne de courant est une ligne purement théorique dans l’espace, définie
comme étant tangentielle au vecteur vitesse instantanée. Considérons, dans un
cas bidimensionnel, les vecteurs vitesse et le déplacement d'un fluide en un point,
ainsi que leurs composantes orthogonales.
Par définition d'une ligne de courant, 𝑑𝑠 || 𝑉,
Il s'ensuit que : 𝑦 ∥ 𝑣 𝑒𝑡 𝑑𝑥 ∥ 𝑢
𝑑𝜓 = 𝜓𝑏 − 𝜓𝑎 = 𝑄𝑐𝑒
𝑑𝜓 = 𝑢𝑑𝑦 − 𝑣𝑑𝑥
pour que l’écoulement soit potentiel, les deux intégrales de l'équation doivent être
égales et par conséquent, 𝛤AnBm = 0. Si la circulation est égale à zéro, il s'ensuit
que la vorticité doit également être égal à zéro et par conséquent, la condition
pour l’écoulement potentiel est
𝜕𝑣 𝜕u
− =0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
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Elle est identique à la condition de l’écoulement irrotationnel. Ainsi,
l’écoulement potentiel est irrationnel et vice versa. La fonction potentiel
𝐵
𝜙 = න 𝑣𝑠 𝑑𝑠
𝐴
Il en résulte que, si 𝑣𝑥 et 𝑣𝑦 sont les composantes orthogonales de vs, alors,
𝜕𝜙 𝜕𝜙
𝑢= 𝑒𝑡 𝑣= 𝜙 = න 𝑢 𝑑𝑥 + න 𝑣 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
en coordonnées polaires, si 𝑣𝑟 et 𝑣𝜃 sont des composantes tangentielles et
radiales de 𝑣𝑠 , alors
𝜙 = න 𝑣𝑟 𝑑𝑟 + න 𝑣𝜃 𝑑𝜃
à partir duquel
𝜕𝜙 1 𝜕𝜙
v𝑟 = 𝑒𝑡 v𝜃 =
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 38
L’implications de l’écoulement potentiel sur l’application de l’équation de
Bernoulli.
L’équation de Bernoulli s'applique le long d'une ligne de courant, la constante de
Bernoulli (ou hauteur totale), définie par ;
𝑃 𝑣2
𝐻= + +𝑧
𝜌𝑔 2𝑔
varie d’un profil à l’autre, la variation en général étant régie par l’équation
suivante :
𝐻 𝑣 𝑣 𝑑𝑣
= +
𝑑𝑟 𝑔 𝑟 𝑑𝑟
la constante de Bernoulli est la même pour toutes les lignes
de courant, pour que 𝑑𝐻/𝑑𝑟 doit être égal à zéro.
Un cas évident est celui où 𝑑𝑟 → ∞, le cas
d’un écoulement en ligne droite.
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L'autre possibilité est que l'expression entre parenthèses soit nulle, c'est-à-dire
𝑣 𝑑𝑣
+ =0
𝑟 𝑑𝑟
Mais la surface de l'élément est 𝑟𝛿𝜃𝑑𝑟, de sorte que la verticité est donnée par :
Γ −𝑣𝑑𝑟𝜕𝜃 − 𝑟𝑑𝑣𝜕𝜃 𝑣 𝑑𝑣
𝜁= = =− +
𝐴𝑟𝑒𝑎 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃 𝑟 𝑑𝑟
Ainsi, si la vorticité est nulle, il n'y a pas de variation de la constante de Bernoulli.
En écoulement potentiel, l’équation de Bernoulli s’applique donc à l’ensemble du
champ d’écoulement et ne se limite pas aux lignes de courant individuelles.
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Relation entre la fonction de courant et potentiel de vitesse.
La comparaison des équations de la fonction de courant
𝜕ψ 𝜕ψ
𝑢= 𝑣=−
𝜕𝑦 𝜕𝑥
Et celle du potentiel de vitesse
𝜕𝜙 𝜕𝜙
𝑢= 𝑒𝑡 𝑣=
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Ainsi, en comparant pour 𝑢 et 𝑣, nous obtenons :
𝜕ψ 𝜕𝜙 𝜕𝜙 𝜕ψ
= =−
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥
C'est l'équation de Laplace pour la fonction de courant, qui doit être satisfaite
pour que l’écoulement soit potentiel.
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Il est également intéressant de noter que l'équation de Laplace pour le potentiel
de vitesse doit également être satisfaite. Cela se produit par substitution des
𝜕𝜙 𝜕𝜙
équations 𝑢= 𝑒𝑡 v =
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕 𝜕ϕ 𝜕 𝜕ϕ
La substitution maintenant 𝑢 et 𝑣 + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦
pour que
𝜕 2𝜙 𝜕 2𝜙
2
+ 2=0
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Ainsi, l’équation de Laplace pour le potentiel de vitesse doit également être
satisfaite, 43
• tout écoulement irrotationnel, incompressible et plan (bidimensionnel) a un
potentiel de vitesse et une fonction de courant et les deux fonctions satisfont
l’équation de Laplace.
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