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Encadré par : Réalisé par :

Pr. Jalal El Bahaoui Rim Hamdan

Mohamed Bouchoua
Chifae Ayad El
Khalate
Montage expérimentale

 But de manipulation :
Le but de l’expérience est de mesurer les différentes périodes de deux pendules
couplés à l’aide d’un ressort, lancés selon trois méthodes différentes, à savoir : en
phase, en opposition de phase et en engendrant le couplage de battement, et, par ces
observations, on va voir si la pratique coïncide avec la théorie présentée au cours.

 Etude théorique :
1. Equation de mouvement :
On considère le système formé par les deux pendules couplés par le ressort de raideur k.
On suppose que les dissipations dues aux frottements et à la viscosité de l'air restent
négligeables. On néglige la masse du ressort à boudins. Les amplitudes des oscillations
sont supposées rester faibles pour pouvoir considérer que l'allongement du ressort est
linéaire en fonction de θ2 - θ1 •
En notant L la longueur de la tige du pendule et d la distance commune qui séparent les
points de fixation du ressort aux axes de rotation (ressort horizontal), les énergies
cinétique et potentielle du système s'écrivent :
𝟏
𝐓 = 𝑻𝟏 + 𝑻𝟐 = 𝑰(𝜽̇ 𝟐𝟏 + 𝜽̇ 𝟐𝟐 ) (1.1)
𝟐

Et
𝟏 𝒌𝒅𝟐
𝑽 = 𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 + 𝑽𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓𝒕 = 𝒎𝒈𝒍�𝜽𝟐𝟏 + 𝜽𝟐𝟐 � + (𝜽𝟐 − 𝜽𝟏 )𝟐 (1.2)
𝟐 𝟐

Avec
𝜽𝟐𝟏 𝜽𝟐
𝑽𝟏 = −𝒎𝒈𝒍(𝐜𝐨𝐬 𝜽𝟏 − 𝟏) = 𝒎𝒈𝒍 (𝐜𝐨𝐬 𝜽 ≅ 𝟏 − )
𝟐 𝟐

𝜽𝟐𝟐
𝑽𝟐 = −𝒎𝒈𝒍(𝐜𝐨𝐬 𝜽𝟐 − 𝟏) = 𝒎𝒈𝒍 𝟐

𝐤(∆𝐱)𝟐 𝐤𝐝𝟐
(𝛉𝟐 − 𝛉𝟏 )𝟐
𝐤
𝑽𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒓𝒕 = 𝟐
= 𝟐 (𝒅 𝐬𝐢𝐧 𝜽𝟏 − 𝒅 𝐬𝐢𝐧 𝜽𝟐 )𝟐 = 𝟐
(𝐬𝐢𝐧 𝜽 ≅ 𝜽)

𝒎
Notons aussi que 𝐈 = 𝐦𝐀 𝐋𝟐 + 𝐦𝐓 𝐋𝟐 /𝟑 et 𝐦 = 𝒎𝑨 + � 𝑻 � où 𝐦𝐀 est la masse accrochée à
𝟐
l'extrémité et 𝒎𝑻 la masse de la tige.
Les équations de Lagrange permettent alors de former le système suivant :

(1.3)

𝐦𝐠𝐋 𝐤𝐝𝟐
Avec : 𝛚𝟐 = +
𝐈 𝐈

2. Modes Propres :
Ce sont les solutions synchrones et bornées du système (1.3). Ils s’obtiennent sous
forme complexe en posant:

Ils sont donc solutions du problème aux valeurs propres :

(1.4)

Soit sous forme explicite :

(1.5)

Les pulsations propres sont solutions de l'équation caractéristiques:

(1.6)

D'où les deux pulsations propres du système couplé :


(1.7)

Les fréquences propres associées au pendule couplé sont :

(1.8)
Les modes propres normalisés par la condition a=1 sont donnés par :

(1.9)

D’où :

(1.10)

3. Solution générale par décomposition sur les modes :


Lorsque les conditions initiales sont données sous la forme générale :

𝛉𝟎𝟏 ̇ ̇𝟎
𝚯(𝟎) = �
𝛉𝟏 (𝟎)
� = � 𝟎� Et ̇𝚯(𝟎) = �𝛉𝟏 (𝟎)� = �𝛉𝟏 � (1.11)
𝛉𝟐 (𝟎) 𝛉𝟐 𝛉̇𝟐 (𝟎) 𝛉̇𝟎𝟐

La décomposition sur les modes consiste à chercher la solution sous la forme

𝚯(𝐭) = ᾱ𝐗 𝟏 𝐞𝐢Ω𝐜𝟏𝐭 + 𝛃𝐗 𝟐 𝐞𝐢Ω𝐜𝟐𝐭 (1.12)

Ce qui conduit à

𝛉𝟎 +𝛉𝟎 𝛉̇𝟎 +𝛉̇𝟎


𝛂 = 𝟏 𝟐+𝐢 𝟏 𝟐
𝟐 𝟐Ω𝐜𝟏
� (1.13)
𝛉𝟎 −𝛉𝟎 𝛉̇𝟎 −𝛉̇𝟎
𝛃= 𝟏 𝟐+𝐢 𝟏 𝟐
𝟐 𝟐Ω𝐜𝟐

4. Cas particulier de conditions initiales :

4.1 Pendules lâchés à la même amplitude et en phase :

Dans ce cas 𝜣𝒕 (𝟎) = [𝜽𝟎 𝜽𝟎 ] 𝐸𝑡 𝜣̇𝒕 (𝟎) = [𝟎 𝟎]. D’où 𝜶 � = 𝟎. Donc :


� = 𝜽𝟎 Et 𝜷

𝜣(𝒕) = 𝜽𝟎 𝑿𝟏 𝒆𝒊Ω𝒄𝟏𝒕 (1.14)


4.2 Pendules lâchés à la même amplitude et en opposition de phase :

Dans ce cas 𝜣𝒕 (𝟎) = [𝜽𝟎 −𝜽𝟎 ] Et 𝜣̇ 𝒕 (𝟎) = [𝟎 𝟎] . D’où 𝜶 � = 𝜽𝟎 . Donc :


� = 𝟎 Et 𝜷
𝜣(𝒕) = 𝜽𝟎 𝑿𝟐 𝒆𝒊Ω𝒄𝟐𝒕 (1.15)

4.3 Oscillations couplées de battement :

Dans le cas où 𝜣𝒕 (𝟎) = [𝜽𝟎 𝟎] et 𝜣̇ 𝒕 (𝟎) = [𝟎 𝟎] , on obtient 𝜶 � = 𝜽𝟎 . Donc :


�=𝜷
𝟐
𝜽𝟎
𝜣(𝒕) = 𝑿𝟏 𝐜𝐨𝐬(Ω𝒄𝟏𝒕 ) + 𝑿𝟐 𝐜𝐨𝐬(Ω𝒄𝟐𝒕 ) (1.16)
𝟐

Sous forme explicite la solution se réécrit :

(1.17)

Avec :
Ω𝑐1 +Ω𝑐2
Ω𝑏 = Ω𝑐2 − Ω𝑐1 Et Ω𝑛 = (1.18)
2

Les fréquences associées sont


Ω𝑛 Ω𝑏
𝑓𝑎 = , 𝑓𝑏 = (1.19)
2𝜋 2𝜋

Le phénomène de battement se manifeste si les deux fréquences Ω𝑐1 et Ω𝑐2 sont


voisines, ce qui suppose que la quantité (2𝐾𝑑 2/2) est petite devant mgL/I.
Les battements sont dans ce cas en quadrature de phase à la fréquence Ω𝑛 avec des
amplitudes différentes qui dépendent de Ω𝑏 .

 Etude expérimentale :
 Etude de pendule simple :
Le système étant découplé, en choisissant successivement les pendules 1 et 2, lancer
l’acquisition des fréquences afin de mesurer les fréquences propres fd1 et fd2 .
Calculer les moments d’inerties I1 et I2 .
Masse Fréquence Fréquence Moyenne Moyenne 𝑰𝟏 𝑰𝟐
accrochée lue 𝐟𝟏 (Hz) lue 𝐟𝟐 (Hz) 𝐟𝟏 (Hz) 𝐟𝟐 (Hz) (Kg.𝐦𝟐 ) (Kg.𝐦𝟐 )
𝐦𝐀

0.4975 0.4975

1Kg 0.4950 0.4950 0.4975 0.4975 1.018 1.018

0.5 0.5

Tableau 1

 Etude de système couplé :


En prenant pour le moment d’inertie équivalente des deux tiges la moyenne

I = (I1 + I2 )/2 , calculer la fréquence théorique fc2,theo du pendule couplé pour la


position de fixation du ressort qui est définie par la distance d=50 cm le séparant des
axes de rotation 𝑂1 𝐞𝐭 𝑂2 des deux pendules.

• Cas 1 : Excitation en phase :


On utilise le point du menu <Mesure les fréquences f1 et f2>.
On choisit les conditions 4.1 (Pendules lâchés à la même amplitude et en phase) et on
enregistre les fréquences.
On déduit la 1èr fréquence propre du pendule couplé fc1, exp.

Erreur relative
Fréquence lue Fréquence lue Moyenne fc1, fc1, Theo (Hz) 𝐟𝐜𝟏,𝐞𝐱𝐩 −𝐟𝐜𝟏,𝐭𝐡𝐞𝐨
f1 (Hz) f2 (Hz) exp (Hz) � �
𝐟𝐜𝟏,𝐭𝐡𝐞𝐨

0.5 0.5076

0.5181 0.5076 0,5027 0.4974 0.01

0.4901 0.5076

Tableau 2

• Cas 2 : Excitation en opposition de phase :


On utilise le point du menu <Mesure les fréquences f1 et f2>.
On choisit les conditions 4.2 (Pendules lâchés à la même amplitude et en opposition de
phase) et on enregistre les fréquences.
On déduit la 2ème fréquence propre du pendule couplé fc2, exp.
Erreur relative
Fréquence lue Fréquence lue Moyenne fc2, Fc2, Theo (Hz) 𝐟𝐜𝟐,𝐞𝐱𝐩 −𝐟𝐜𝟐,𝐭𝐡𝐞𝐨
f1 (Hz) f2 (Hz) exp (Hz) � �
𝐟𝐜𝟐,𝐭𝐡𝐞𝐨

0.5747 0.5555

0.5555 0.5434 0.5535 0.528 0.048

0.5714 0.5617

Tableau 3

• Cas 3 : Excitation de battement :


On cherche à calculer le rapport 2kd2 /mgL et vérifier que la quantité 2kd2 /I est petite
devant mgL/I.
On choisit les conditions 4.3 (Oscillations couplées de battement) et on utilise un
chronomètre pour mesurer les périodes Tn du mouvement et Tb des battements. On
déduit les fréquences naturelle fn, exp et de battement fb, exp.

Période lue Période lue Moyenne Moyenne fn,theo (Hz) fb,theo (Hz)
Tn (s) Tb (s) fn,exp (Hz) fb,exp (Hz)

1.9 1.84

1.88 1.74 0.5410 0.541 0.5127 0.03

1.77 1.98

Tableau 4
Montage expérimentale

 But de manipulation :

La détermination de la formule de la fréquence fondamentale d’une corde vibrant en


fonction de L (la longueur de la corde), F (la force exercé sur l’extrémité de la
corde), ρ (la densité de la corde) et r (le rayon de la corde vibrante).

 Etude théorique :
1. Equation de mouvement :
Considérons un tronçon élémentaire d’un fil de section constante (S) et de longueur (ds).
Le fil constitué d’un matériau de densité ρ est soumis à la tension F supposée constante.
L'équation d'équilibre selon la direction verticale s’écrit :

(2.1)
La langueur l’arc ds est :

(2.2)
En supposant que les déplacements transversaux restent petits, on a :

(2.3)
Les 3 relations précédents entrainent l'équation dite des cordes vibrantes :
(2.4)
C’est une équation d’onde qui se réécrit :

(2.5)
Avec c0 la célérité de propagation donnée par :

(2.6)

2. Réponse à une impulsion :


Considérons les solutions en modes propres (2.5) qui s’obtiennent en écrivant la
séparation des variables sous la forme :

(2.7)
En substituant (2.7) dans (2.5), il vient :

(2.8)
Où ()’ désigne la dérivation par rapport à x et ( ) la dérivation par rapport à t. La
constante qui apparaît au dernier membre de (2.8) est négative pour que g(t) soit bornée
dans le temps. La solution des solutions des deux équations séparées définies par (2.8)
entraîne

avec (2.9)

La corde étant supposée fixée à ses deux extrémités, donc :

(2.10)
En substituant (2.10) dans (2.9), il vient

(2.11)
On obtient alors les pulsations propres :
(2.12)
et les formes propres normalisées en posant (Yn)max=1

(2.13)
Un mode propre de vibration de la corde est donc :

(2.14)
L’impact bref du marteau sur la corde su point d’abscisse x0 peut être modélisé par les
conditions suivantes

(2.15)
Où δ est la distribution du Dirac.
La solution générale s’obtient, par décomposition sur les modes propres et en tenant
compte des relations s’orthogonalité entre les modes, sous la forme suivante :

(2.16)
avec :

(2.17)
Remarquons que les coefficients An appelés amplitudes modales décroissent en (1/n)
vers 0 et que :

(2.18)
Tous les modes participent à la réponse, mais le mode fondamental n=1 domine tous les
autres.
Par ailleurs, l’amplitude étant mesurée au milieu de la corde qui représente un nœud de
vibration pour tous les modes d’ordre pair, seul les modes impairs vont participer à la
réponse.
Mais les modes à partir du troisième, déjà de contributions faibles, vont s’amortir
rapidement de sorte se trouve quasiment représentée par le mode fondamental dont la
fréquence est :

(2.19)

 Etude expérimentale :

La corde est posée sur deux couteaux (supports en forme de triangle). Un dynamomètre
est intercalé entre la corde et un support fixe afin de mesurer la force de tension qui se
développe dans la corde. Afin de ne pas plastifier les cordes ou carrément les rompre on
veillera à ne pas dépasser la tension seuil Fmax = 22 N.
La longueur de la corde est réglée par déplacement des couteaux sur la règle de mesure.
On amortira en cas de besoin les vibrations du tronçon de la corde se trouvant à
l'extérieur de l'intervalle fixé par les deux couteaux au moyen d'un doigt en faisant
attention de ne pas provoquer une surtension dans la corde.
La corde est excitée au moyen d'une légère frappe réalisée par un crayon. La réponse de
la corde est alors une vibration qui contient la fréquence fondamentale et les
harmoniques. La vibration de la corde est captée en son milieu, entre les points d'appui,
par un dispositif optique. La corde doit coïncider au repos avec la fente de la plaque. Le
signal d'une cellule photoélectrique munie d'un diaphragme à fente est amplifié puis
transmis à l'oscilloscope. Ce dispositif est effectif quand on s'intéresse seulement aux
fréquences et non pas aux amplitudes des vibrations. Le compteur est mis en marche
seulement après atténuation des harmoniques supérieures lorsque la fréquence
fondamentale est encore visible sur l'écran de l'oscilloscope. Les mesures expérimentales
seront effectuées sur des fils fabriqués avec les matériaux suivants :

 Nickel : ρ = 8900 kg.m-3 diamètres ϕ disponibles : 0.3 mm

T (ms) F=15N F=18N F=21N


L=40 cm 4.71 4.3 4
L=50 cm 5.8 5.37 5
L=60 cm 7.06 6.44 6
Tableau 1

 Constantan : ρ =8800 kg.m-3 diamètres ϕ disponibles : 0.3 mm


T (ms) F=15N F=18N F=21N
L=40 cm 4.68 4.27 3.97
L=50 cm 5.85 5.34 4.94
L=60 cm 7.02 6.41 5.94
Tableau 2

 Conthal : ρ =7100 kg.m-3 diamètres ϕ disponibles : 0.3 mm

T (ms) F=15 N F=21N


L = 40 cm 4.20 3.55
L = 60 cm 6.30 5.33
Tableau 3
 Cuivre : ρ =8900 kg.m-3 diamètres ϕ disponibles : 0.4 mm et 0.5 mm

ϕ = 0.4 mm ϕ = 0.5 mm
T (ms) F=15 N F=21N F=15 N F=21N
L = 40 cm 6.27 5.30 7.84 6.63
L = 60 cm 9.41 7.96 11.77 9.95
Tableau 4

Variation de la fréquence Freq avec la longueur L et la tension F :

φ = 0,3 mm // Nickel

F= 15 N
L (m) Freq (Hz) ln(L) ln(Freq)
0,40 212,32 -0,92 5,36
0,50 169,85 -0,69 5,13
0,60 141,55 -0,51 4,95
F= 18 N
L (m) Freq (Hz) ln(L) ln(Freq)
0,40 232,58 -0,92 5,45
0,50 186,07 -0,69 5,23
0,60 155,06 -0,51 5,04
F= 21 N
L (m) Freq (Hz) ln(L) ln(Freq)
0,40 251,22 -0,92 5,53
0,50 200,97 -0,69 5,30
0,60 167,48 -0,51 5,12
Tableau 1 ( φ = 0,3 mm // Nickel)
φ = 0,3 mm // Nickel

F=21 N

F=18 N

F=15 N

ln (L)

Figure 1 : ln(Freq) = f (ln (L))

D’après la figure 1, on a :

- Pour F= 15N :

84.77 84.77
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝐿) + 4.44 = − ln(𝐿) + ln(84.77) = ln � � ⟺ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝐿 𝐿
- Pour F= 18N :

92.76 92.76
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝐿) + 4.53 = − ln(𝐿) + ln(92.76) = ln � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝐿 𝐿
- Pour F= 21N :
100.48 100.48
• ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝐿) + 4.61 = − ln(𝐿) + ln(100.48) = ln � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝐿 𝐿

Donc :
𝐶𝐿
𝐹𝑟𝑒𝑞 = = 𝐶𝐿 𝐿−1 (Eq.1)
𝐿

CL est un paramètre qui dépend (entre autres) de la tension F.


φ = 0,3 mm // Nickel
L= 0,4 m
F (N) Freq (Hz) ln(F) ln(Freq)
15,00 212,32 2,71 5,36
18,00 232,58 2,89 5,45
21,00 251,22 3,04 5,53
L= 0,5 m
F (N) Freq (Hz) ln(F) ln(Freq)
15,00 169,85 2,71 5,13
18,00 186,07 2,89 5,23
21,00 200,97 3,04 5,30
L= 0,6 m
F (N) Freq (Hz) ln(F) ln(Freq)
15,00 141,55 2,71 4,95
18,00 155,06 2,89 5,04
21,00 167,48 3,04 5,12
Tableau 1 bis ( φ = 0,3 mm // Nickel)

φ = 0,3 mm // Nickel

L= 0.4m
Figure 2 ln Freq = f ln F

L= 0.5m

L= 0.6m

ln (F)

Figure 2 : ln(Freq) = f (ln(F))


D’après la figure 2, on a :

- Pour L= 0.4m :

ln(𝐹) ln(𝐹)
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = +4= + ln(54.6) = ln�54.6√𝐹� ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 = 54.6√𝐹
2 2
- Pour L= 0.5m :

ln(𝐹) ln(𝐹)
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = + 3.78 = + ln(43.82) = ln�43.82√𝐹� ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 = 43.82√𝐹
2 2
- Pour L= 0.6m :

ln(𝐹) ln(𝐹)
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = + 3.6 = + ln(36.6) = ln�36.6√𝐹� ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 = 36.6√𝐹
2 2
Donc :

𝐹𝑟𝑒𝑞 = 𝐶𝐹 √𝐹 = 𝐶𝐹 𝐹0.5 (Eq.2)

CF est un paramètre qui dépend (entre autres) de la longueur du câble L.

Variation de la fréquence Freq en fonction de la densité ρ:

φ = 0,3 mm
L = 0,4 m // F= 15 N
ρ (kg.m-3) Freq (Hz) ln(ρ) ln(Freq)
7100 (Conthal) 237,71 8,868 5,471
8800 (Constantan) 213,52 9,083 5,364
8900 (Nickel) 212,32 9,094 5,358
L = 0,4 m // F= 21 N
ρ (kg.m-3) Freq (Hz) ln(ρ) ln(Freq)
7100 (Conthal) 281,27 8,868 5,639
8800 (Constantan) 252,64 9,083 5,532
8900 (Nickel) 251,22 9,094 5,526
L = 0,6 m // F= 15 N
ρ (kg.m-3) Freq (Hz) ln(ρ) ln(Freq)
7100 (Conthal) 158,48 8,868 5,066
8800 (Constantan) 142,35 9,083 4,958
8900 (Nickel) 141,55 9,094 4,953
L = 0,6 m // F= 21 N
ρ (kg.m-3) Freq (Hz) ln(ρ) ln(Freq)
7100 (Conthal) 187,51 8,868 5,234
8800 (Constantan) 168,43 9,083 5,127
8900 (Nickel) 167,48 9,094 5,121
Tableau 2 (φ = 0,3 mm)
φ = 0,3 mm

L= 0.4 m // F = 21 N

L = 0.4 m // F = 15 N

L = 0.6 m // F = 21N

L = 0.6 m // F = 15 N

ln (ρ)

Figure 3 : ln(Freq) = f (ln (ρ))

D’après la figure 3, on a :

- Pour L= 0.4 m // F = 21 N :

−ln(𝜌) −ln(𝜌) 19930 19930


ln(𝐹𝑟𝑒𝑞 ) = + 9.9 = + ln(19930) = ln � � ⟺ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
2 2 �𝜌 �𝜌

- Pour L= 0.4 m // F= 15 N :

−ln(𝜌) −ln(𝜌) 23624 23624


ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = + 10.07 = + ln(23624) = ln � � ⟺ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
2 2 �𝜌 �𝜌

- Pour L= 0.6 m // F= 21 N :

−ln(𝜌) −ln(𝜌) 13360 13360


ln(𝐹𝑟𝑒𝑞 ) = + 9.5 = + ln(13360) = ln � � ⟺ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
2 2 �𝜌 �𝜌

- Pour L= 0.6 m // F= 15 N :
𝐶𝜌
Donc : 𝐹𝑟𝑒𝑞 = = 𝐶𝜌 𝜌−0.5 (Eq.3)
�𝜌
Cρ est un paramètre qui dépend (entre autres) de la langueur du câble L et de la
tension F.

Variation de la fréquence Freq en fonction de la section


de la corde S :

Cuivre
L = 0,4 m // F= 15 N
r=φ/2 Freq (Hz) ln(r=φ/2) ln(Freq)
0,0002 159,24 -6,215 5,070
0,00025 127,39 -5,991 4,847
L = 0,4 m // F= 21 N
r=φ/2 Freq (Hz) ln(r=φ/2) ln(Freq)
0,0002 188,41 -6,215 5,239
0,00025 150,73 -5,991 5,015
L = 0,6 m // F= 15 N
r=φ/2 Freq (Hz) ln(r=φ/2) ln(Freq)
0,0002 106,16 -6,215 4,665
0,00025 84,93 -5,991 4,442
L = 0,6 m // F= 21 N
r=φ/2 Freq (Hz) ln(r=φ/2) ln(Freq)
0,0002 125,61 -6,215 4,833
0,00025 100,49 -5,991 4,610
Tableau 3 (Cuivre)

Cuivre


L = 0.4 m // F = 21 N

L = 0.4 m // F = 15

L = 0.6 m // F = 21 N

L = 0.6 m // F = 15 N

ln (r = φ/2)
Figure 4 : ln(Freq) = f (ln(r = Φ/2))
D’après la figure 4, on a :

- Pour L= 0.4m // F= 15N :

31.84𝑒 3 31.84𝑒 3
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝑟) − 3.447 = − ln(𝑟) + ln(31.84𝑒 3 ) = 𝑙𝑛 � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝑟 𝑟

- Pour L= 0.4m // F= 21N :

37.67𝑒 3 37.67𝑒 3
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝑟) − 3.279 = − ln(𝑟) + ln(37.67𝑒 3 ) = 𝑙𝑛 � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝑟 𝑟

- Pour L= 0.6m // F= 15N :

21.24𝑒 3 21.24𝑒 3
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝑟) − 3.852 = − ln(𝑟) + ln(21.24𝑒 3 ) = 𝑙𝑛 � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝑟 𝑟

- Pour L= 0.6m // F= 21N :

25.12𝑒 3 25.12𝑒 3
ln(𝐹𝑟𝑒𝑞) = − ln(𝑟) − 3.684 = − ln(𝑟) + ln(25.12𝑒 3 ) = 𝑙𝑛 � � ⇔ 𝐹𝑟𝑒𝑞 =
𝑟 𝑟

Donc :

𝐶𝑟
𝐹𝑟𝑒𝑞 = = 𝐶𝑟 𝑟 −1 (Eq.4)
𝑟

Cr est un paramètre qui dépend (entre autres) de la longueur du câble


L et de la tension F.

Synthèse :

D’après les équations 1, 2, 3 et 4 ont peux conclure que :

𝛼 = −1, 𝛽 = 0.5, 𝛾 = −0.5, 𝛿 = −1

Ce qui concorde avec le résultat théorique.


Montage expérimentale

 But de manipulation :

Le but est d’étudier la propagation de l’onde acoustique dans l’air à


travers des mesures expérimentales sans chercher à relier directement
cette atténuation aux notions compliquées d’atténuation géométrique
et physique vues précédemment.
 Matériels utilisées :
o Microphone
o Impédance
o Haut-parleur
o Amplificateur
o Générateur à fréquence variable et oscilloscope
o Banc d’alignement
 Etude théorique :
1. Equations d’Euler du mouvement :

Dans le cas du fluide parfait, l'état du fluide est défini par la donnée
des deux variables d'état p(M,t) (pression) et ρ(M,t) (densité) ainsi que
�⃗(M, t) où M est la position d’un point quelconque
le champ de vitesse V
du domaine fluide et t le temps. En notant M = [x1 x2 x3]t
et �V⃗= [v1 v2 v3]t , l’application du principe fondamental de la
dynamique à un volume de contrôle élémentaire du fluide permet
d’écrire:

(3.1)

Par ailleurs, la conservation de la masse du volume élémentaire de


contrôle s'écrit:

(3.2)

Les équations (3.1) et (3.2) ont été établies par Euler en 1755 et
portent le nom d'équations d’Euler. Elles sont quatre équations et
contiennent les cinq inconnues: p, ρ, v1, v2, v3.
L'équation complémentaire est l'équation d'état du fluide qui spécifie
une relation entre p et ρ.

2. L’approximation acoustique :

Posons :

(3.3)

où p0 et ρ0 sont respectivement la pression et la densité dans le milieu


���⃗0 = 0
en l'absence de l'onde acoustique (état de repos où 𝑉 �⃗). δp et δρ
sont les variations engendrées par l'onde acoustique.

En substituant (3.3) dans (3. l) et (3.2), ils apparaissent des termes


quadratiques intervenir Vi, δp et δρ. L'approximation acoustique
consiste à supposer que les ondes acoustiques sont de faible intensité
de sorte que l'on a : 𝛅𝐩 ≪ 𝐩𝟎 , 𝛅𝛒 ≪ 𝛒𝟎 et |𝐕𝐢 | ≪ 𝟏 . On néglige alors les
termes quadratiques ce qui conduit à la linéarisation des équations
(3.1) et (3.2) sous la forme:

(3.4)

(3.5)

En prenant la divergence de (3.4) et en utilisant (3.6), il vient :

(3.6)

𝐑𝐓
𝐂 = �𝛄 Où R est la constante des gaz parfaits, T la température et µ
𝛍

la masse molaire.
 Onde acoustique plan :

C’est un cas qui se présente par exemple dans le cas d’ un long tube
excité par un piston à son extrémité. L’equation de l’acoustique se
simplifie sous la forme:

(3.7)

L’intensité acoustique est définie comme étant le flux de puissance


moyen sur une période, d’où

(3.8)

 Onde sphérique:
Dns le cas d’une source acoustique admettant la symetrique, l’équation
des ondes acoustiques prend le forme:

(3.9)

Et l’intensité est:

(3.10)

L'intensité n'est pas constante dans ce cas et décroît en fonction de r.


On rencontre dans le cas de l'onde sphérique le phénomène
d'atténuation géométrique qui est analogue à l'atténuation des vagues
sur la surface libre de l'eau. Les autres types d'atténuation
correspondant aux mécanismes physiques de dissipation d'énergie sont
présentés dans la suite.

3. Atténuation due à la viscosité de l’air :

A est l'atténuation en amplitude


4. Coefficient d’attenuation expérimentale :

 Etude expérimentale :
Réalisation du montage
Il faut faire appel à l’oreille humain afin de s’assurer que la
bande [20 𝐻𝑧, 20 𝐾𝐻𝑧] appartient au domaine des fréquences
audible.
On choisira dans la suite des fréquences proches des valeurs
correspondant aux repères suivants : 2000HZ, 4000Hz, 6000Hz,
8000Hz, 10000Hz.
On mesure l’amplitude A du signal délivré par le microphone, on
n’oubliera pas de diviser le résultat lu sur l’oscilloscope par le
facteur d’amplification qui sera fixé à 600.

Tableau 1

Amplification=600 Amplitude réelle= amplitude lue/amplification

Période lue T Fréquence Amplitude lue Amplitude réel


(𝜇𝑠) f(Hz) A=A(f)
500 2000 3.8 6.33 x 10−3
250 4000 3.7 6.16 x 10−3
166.6 6000 4 6.66 x 10−3
125 8000 0.4 0.66 x 10−3
100 10000 0.12 0.2 x 10−3
Traçage de courbe A=A(f)

A=A(f)
0,007

0,006

0,005

0,004
A=A(f)
0,003

0,002

0,001

0
2000 4000 6000 8000 10000

 Conclusion :
D’après la courbe on constate que l’amplitude du signale délivré par le
microphone prend sa valeur maximale entre 2000Hz et 6000Hz mais
après il va diminuer immédiatement dès qu’il dépasse 6000Hz.

Mesure de la vitesse et de l’atténuation de l’onde acoustique :

d1= 150mm et d2 telle que la différence de marche temporelle produite


soit : 𝛿𝑡 (𝑓 ) = 2x10−4

On mesura ensuite les amplitudes A1 et A2 du signale reçue par le


microphone et le déplacement temporelle 𝛿𝑡(𝑓 ) de ce signale lorsqu’on
fait varier la distance de d1 et d2, ce qui permet de calculer la vitesse
de l’onde acoustique à la fréquence f :

𝑑1 − 𝑑2
𝐶0 = 𝑐0 (𝑓 ) =
𝛿𝑡 (𝑓)
L’atténuation en (dB/m) par :
−20 𝐴2
𝛼 = 𝛼 (𝑓 ) = � � 𝑙𝑜𝑔10 � �
(𝑑2 − 𝑑1 ) 𝐴1

Tableau 2

d1 (mm)=150 ; d=d2-d1

Période Fréquence d2 d A1(f) A2(f) C0(f) 𝛼(f)


lue T (𝜇𝑠) f(Hz)
(mm) (mm)
500 2000 235 85 6.33 x 10−3 1 x10−2 425 -58.91

250 4000 218 68 6.16 x 10−3 3.33 x10−3 340 62.965

166.6 6000 220 70 6.66 x 10−3 5 x10−3 350 35.715

125 8000 201 51 0.66 x 10−3 1.66 x10−3 255 -155.29

100 10000 219 69 0.2 x 10−3 2.5 x10−4 345 -28.116

Traçage de courbe C0(f)

C0(f)
450

400

350

300

250

200 C0(f)

150

100

50

0
2000 4000 6000 8000 10000
Traçage de courbe 𝜶(f)

α(f)
100

50

0
2000 4000 6000 8000 10000

-50 α(f)

-100

-150

-200

 Conclusion :
D’après les deux graphes, en remarque qu’entre 0 et 6000Hz les
courbes sont opposées. Mais entre 6000Hz et 10 000Hz, en remarque
une augmentation après une diminution de courbe.

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