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Master 1 RT/ Antennes et propagation

Interrogation de module propagation et antenne

Exercice 01 :
Déterminer la densité maximale d'électrons libres dans la couche ionosphérique pour laquelle la
fréquence critique correspondante est de 1,8 MHz.

Exercice 02 :

Si la sensibilité d’un récepteur est de ‐103.6 dB à 1.8 GHz, quelle est la puissance minimale (en
dB) que l’on doit transmettre depuis une antenne qui se trouve à 2 km de distance. Les gains
d’émission et de réception sont de 1.5 dB.

Exercice 03 :

Soit une antenne dont l'intensité de rayonnement est de la forme :

U(θ, φ)= A0 cos4(θ) , 0 ≤ θ ≤ π/2, 0 ≤ φ ≤ 2π
1. Déterminer la puissance rayonnée, l'intensité de rayonnement maximale et en déduire la
directivité maximale (en valeur linéaire et en dB).
2. Si la puissance d’alimentation est de (π A0)/2 W, déterminer le rendement.
3. Déduire le gain.
Exercice 04 :

Soit un réseau linéaire composé de 8 antennes isotropes espacées l'une de l'autre de λ/4, les
antennes sont alimentées avec des excitations de même phase.
1. Déterminer le facteur réseau et la fonction caractéristiques de rayonnement.
2. Etudier et tracer en cartésien la fonction caractéristique de rayonnement pour 0 ≤θ ≤2π.
3. Calculer l'angle d'ouverture à -3 dB.
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Correction

Exercice 01 :

La relation entre la fréquence critique et la densité d’électron maximale (Nmax) est donnée par
l'équation:

𝒇𝒄 = 𝟗√𝑵𝒎𝒂𝒙

𝒇𝒄 = 𝟏. 𝟖 𝑴𝑯𝒛
𝟐
𝒇𝒄 𝟐 (𝟏. 𝟖 ∗ 𝟏𝟎𝟔 )
𝑵𝒎𝒂𝒙 = =
𝟖𝟏 𝟖𝟏
𝑵𝒎𝒂𝒙 = 𝟒 ∗ 𝟏𝟎𝟏𝟎 𝒆𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔/𝒎𝟑

Exercice 02 :

L’équation de Friis est sous la forme suivante:

𝛌 𝟐
𝑷𝒓 = 𝑷𝒆 𝑮𝒆 𝑮𝒓 ( ) W
𝟒𝝅 𝑹

L’équation de Friis, en dB, est sous la forme suivante:

𝛌
𝑷𝒓 (𝐝𝐁) = 𝑷𝒆 (𝐝𝐁) + 𝑮𝒆 (𝐝𝐁)+𝑮𝒓 (𝐝𝐁) + 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 ( )
𝟒𝝅 𝑹
La puissance minimale est donc:
𝛌
𝑷𝒆_𝒎𝒊𝒏 (𝐝𝐁) = 𝑷𝒓 (𝐝𝐁) − 𝑮𝒆 (𝐝𝐁)−𝑮𝒓 (𝐝𝐁) − 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 ( )
𝟒𝝅 𝑹
𝐜 𝟑 × 𝟏𝟎𝟖
𝛌= = 𝟗
= 𝟏. 𝟔𝟔 × 𝟏𝟎−𝟏
𝐟 𝟏. 𝟖 × 𝟏𝟎
𝛌 𝟏. 𝟔𝟔 × 𝟏𝟎−𝟏
𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 ( ) = 𝟐𝟎𝐥𝐨𝐠 ( ) = −𝟏𝟎𝟑. 𝟔 𝒅𝑩
𝟒𝝅𝑹 𝟒𝝅 × 𝟐 × 𝟏𝟎𝟑
𝑷𝒆_𝒎𝒊𝒏 (𝐝𝐁) = −𝟏𝟎𝟑. 𝟔 − 𝟏. 𝟓 − 𝟏. 𝟓 + 𝟏𝟎𝟑. 𝟔 = −𝟑𝒅𝑩
𝑷𝒆_𝒎𝒊𝒏 (𝐖) = 𝟎. 𝟓𝐖𝐚𝐭𝐭
Remarque : le résultat demandé est celle en dB.
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Exercice 03 :

1) 𝑷𝒓𝒂𝒚 , 𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙 , 𝑫𝒎𝒂𝒙

𝑼(𝜽, 𝝋) = 𝐀𝟎 𝒄𝒐𝒔𝟒 (𝜽) 0 ≤ θ ≤ π/2, 0 ≤ φ ≤ 2π

𝝅
𝟐𝝅
𝟐
𝑷𝒓𝒂𝒚 = ∯ 𝑼(𝜽, 𝝋)𝒅𝛀 = 𝐀𝟎 ∫ ∫ 𝒄𝒐𝒔𝟒 (𝜽)𝒔𝒊𝒏𝜽𝒅𝜽𝒅𝝋
𝟎 𝟎
𝛀
𝝅
𝟐𝝅
𝟐
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝐀𝟎 ∫ 𝒅𝝋 ∫ 𝒄𝒐𝒔𝟒 (𝜽)𝒔𝒊𝒏𝜽𝒅𝜽
𝟎 𝟎
𝝅
𝟐
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝟐𝝅𝐀𝟎 ∫ 𝒄𝒐𝒔𝟒 (𝜽)𝒔𝒊𝒏𝜽𝒅𝜽
𝟎

On peut appliquer directement sachant que la dérivé de cosinus est – 𝒔𝒊𝒏𝜽𝒅𝜽

𝝅
𝟏 𝟐
𝑷𝒓𝒂𝒚 = −𝟐𝝅𝐀𝟎 [ 𝒄𝒐𝒔𝟓 (𝜽)]
𝟓 𝟎

𝟏 𝝅 𝟏
𝑷𝒓𝒂𝒚 = −𝟐𝝅𝐀𝟎 [ 𝒄𝒐𝒔𝟓 ( ) − 𝒄𝒐𝒔𝟓 (𝟎)]
𝟓 𝟐 𝟓
𝟏
𝑷𝒓𝒂𝒚 = −𝟐𝝅𝐀𝟎 [𝟎 − ]
𝟓
𝟐𝝅𝐀𝟎
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝑾
𝟓
Ou en remplaçant cosinus par U ∶ 𝑼 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 et 𝒅𝑼 =– 𝒔𝒊𝒏𝜽𝒅𝜽 et on change les bornes de 0 à
𝝅
π/2, de 𝒄𝒐𝒔(𝟎) = 𝟏 à 𝒄𝒐𝒔 ( 𝟐 ) = 𝟎

L’intégrale devient :
𝝅
𝒄𝒐𝒔( )
𝟐
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝟐𝝅𝐀𝟎 ∫ 𝑼𝟒 𝒅𝑼
𝒄𝒐𝒔(𝟎)
𝟎
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝟐𝝅𝐀𝟎 ∫ 𝑼𝟒 𝒅𝑼
𝟏
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𝟏 𝟓 𝟎
𝑷𝒓𝒂𝒚 = −𝟐𝝅𝐀𝟎 [ 𝑼 ]
𝟓 𝟏

𝟏
𝑷𝒓𝒂𝒚 = −𝟐𝝅𝐀𝟎 [𝟎 − ]
𝟓
𝟐𝝅𝐀𝟎
𝑷𝒓𝒂𝒚 = 𝑾
𝟓
 𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙 = 𝐀𝟎 parce que la valeur maximale de 𝑐𝑜𝑠 4 (𝜃) est égale à 1
 La directivité maximale est égale à :

𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙 𝟒𝝅𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙

𝑫𝒎𝒂𝒙 = =
𝑼𝟎 𝑷𝒓𝒂𝒚
Avec : U0 est l’intensité de rayonnement de l’antenne isotrope.

𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙 est l’intensité de rayonnement maximale (dans la direction privilégié).

𝟒𝝅𝑼(𝜽, 𝝋)𝒎𝒂𝒙 𝟒𝝅𝐀𝟎
𝑫𝒎𝒂𝒙 = = = 𝟏𝟎
𝑷𝒓𝒂𝒚 𝟐𝝅𝐀𝟎
𝟓
𝑫𝒎𝒂𝒙 (𝒅𝑩) = 𝟏𝟎𝒍𝒐𝒈(𝟏𝟎) = 𝟏𝟎𝒅𝑩

2) Le rendement est défini comme étant le rapport du niveau de puissance rayonnée, Pray, à
la puissance d'entrée de l'antenne, Pin ou (Pa):

𝑷𝒓𝒂𝒚
𝜼=
𝑷𝒂
𝟐𝝅𝐀𝟎
𝜼 = 𝟓 = 𝟎. 𝟖
𝝅𝐀𝟎
𝟐
3) Le gain est relié à la directivité par:

𝑮=𝜼𝐃
𝑮=𝟖
𝑮(𝒅𝑩) = 𝟗. 𝟎𝟑 𝒅𝑩
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Exercice 04 :

N=8,
d=λ/4,
β=0 parce que les antennes sont alimentées avec des excitations de même phase et β représente
la différence de phase entre deux antennes successives.
2𝜋 λ 𝜋
𝜓 = 𝑘𝑑𝑐𝑜𝑠(𝜃) = cos(𝜃) = cos(𝜃)
λ 4 2
1) Le facteur réseau est donc donné comme suite :
𝜓
𝑠𝑖𝑛 (𝑁 ) 𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(𝜃))
𝐴𝐹 = 2 =
𝜓 𝜋
𝑠𝑖𝑛 ( ) 𝑠𝑖𝑛 (4 cos(𝜃))
2
La fonction caractéristique est égale à :

𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(𝜃))
𝐹𝑟 (𝜃) = 𝐴𝐹 × 𝑓(𝜃)𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒_𝑖𝑠𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒 = 𝐴𝐹 = 𝜋
𝑠𝑖𝑛 (4 cos(𝜃))

Parce que 𝑓(𝜃)𝑎𝑛𝑡𝑒𝑛𝑛𝑒_𝑖𝑠𝑜𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒 = 1

2) Etude de la fonction caractéristique :

 La périodicité :

La fonction caractéristique est définie sur R, et on sait que le sinus est une fonction périodique de
0 à 2π. Donc, on peut réduire le domaine de définition 0 à 2π
 La symétrie :
On étudie la symétrie pour réduire le domaine de définition à π ou même à π/2 et on complète
notre tracé en faisant la symétrie. Pour étudié la symétrie, on vérifie :

|𝐹𝑟 (−𝜃)| = |𝐹𝑟 (𝜃)|

|𝐹𝑟 (π − 𝜃)| = |𝐹𝑟 (𝜃)|

𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(−𝜃))
|𝐹𝑟 (−𝜃)| = | 𝜋 | = |𝐹𝑟 (𝜃)|
𝑠𝑖𝑛 (4 cos(−𝜃))
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𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(𝜋 − 𝜃)) 𝑠𝑖𝑛(− 2𝜋cos(𝜃))

|𝐹𝑟 (𝜋 − 𝜃)| = | 𝜋 | = | 𝜋 | = |𝐹𝑟 (𝜃)|
𝑠𝑖𝑛 ( cos(𝜋 − 𝜃)) 𝑠𝑖𝑛 (− cos(𝜃))
4 4
Donc, notre domaine d’étude se réduit de 0 à π/2.
 Les zéros:
𝜓
𝑠𝑖𝑛 (𝑁 ) = 0
2
𝜓
𝑁 = 𝑛𝜋
2
2𝜋𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑛𝜋
𝑛
𝑐𝑜𝑠𝜃 =
2
Avec n=1,2,3,….
Pour les valeusr ≥3, on aura un cosinus >1. Donc. On s’arrête à 2.
𝑛
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠 ( )
2
1
𝜃1 = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠 ( ) = 60°
2
2
𝜃2 = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠 ( ) = 0°
2
 Les max:
𝜓 𝑘𝑑𝑐𝑜𝑠𝜃
= = 𝑚𝜋
2 2
𝜋
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑚𝜋
4
𝑐𝑜𝑠𝜃 = 4𝑚
Avec m= 0,1,2,3,….
Pour les valeurs ≥1, on aura un cosinus >1. Donc. On s’arrête à 0.
𝜃𝑚𝑎𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠(0) = 90°
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 Le tableau :
𝜃 0° 10° 20° 30° 40° 50° 60° 70° 80° 90°
|𝐹𝑟 (𝜃)| 0 0.14 0.55 1.18 1.76 1.61 0 3.15 6.52 8
|𝐹𝑟 (𝜃)𝑛 | 0 0.02 0.07 0.14 0.22 0.2 0 0.39 0.81 1

Remarque : les valeurs sont arrondies.

 Le tracé :
|𝐹𝑟 (𝜃)𝑛 |

𝜃(𝑑𝑒𝑔)

3) L’angle d’ouverture est calculé comme suite :

𝜓
𝑠𝑖𝑛 (𝑁 )
𝐹𝑟 (𝜃)𝑛 = 2 = 𝑠𝑖𝑛𝑐 (𝑁 𝜓) = 1
𝜓 2 √2
𝑁
2
Donc :

𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(𝜃)) 𝑠𝑖𝑛(2𝜋cos(𝜃)) 1
𝐹𝑟 (𝜃)𝑛 = 𝜋 = = 𝑠𝑖𝑛𝑐(2𝜋cos(𝜃)) =
8 × (4 cos(𝜃)) 2𝜋cos(𝜃) √2
1
Donc l’angle, en radian, pour laquelle le sinus cardinal est égale à est ±1.391
√2
radian.
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Donc :
2𝜋cos(𝜃ℎ ) = ±1.391 𝑟𝑑
±1.391
𝜃ℎ = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠 ( )
2𝜋
Dans le cas de symétrie, on peut prendre la partie positive et par la suite faire la symétrie, c.a.d,
multiplier par 2.
1.391
𝜃ℎ = 𝑎𝑟𝑐𝑜𝑠 ( ) = 77.2°
2𝜋
𝜃𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒_𝑑 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 2 × (𝜃𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟_𝑚𝑎𝑥 − 𝜃ℎ )

𝜃𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒_𝑑 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 2 × (90° − 77.2°)

𝜃𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒_𝑑 𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒 = 25.6°