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Table des matières

V.1 Oscillateurs à réaction ...................................................................................................................................................... 2


V.1.1 Oscillateurs à pont de Wien ....................................................................................................................................... 3
V.1.2 Oscillateur déphaseur "Phase shift" .......................................................................................................................... 4
V.1.3 Oscillateur Colpitts ..................................................................................................................................................... 5
V.1.4 Oscillateur Clapp ........................................................................................................................................................ 6
V.2 Oscillateurs à résistance négative .................................................................................................................................... 7
Réalisation pratique ........................................................................................................................................................ 8

S. MEGUELLATI 1
Chapitre V : Oscillateurs Sinusoïdaux
Dans certaines applications électroniques, un dispositif instable générant un signal périodique à des fréquences
bien définies est très utile. Un tel dispositif s’appelle oscillateur. Un oscillateur est un montage électronique permettant
d’obtenir un signal alternatif à partir de la tension continue des sources qui servent à polariser les composants actifs du
montage. Dans un système électronique, cet oscillateur a souvent le rôle d’une source de référence de tension, de
fréquence ou de temps. Ainsi sont utilisées : l’horloge d’un micro-ordinateur, la base de temps d’un oscilloscope…etc.
Suivant la nature des signaux fournis, les oscillateurs se divisent en deux grandes familles : – Les oscillateurs sinusoïdaux
(ou harmoniques) qui fournissent un signal quasi-sinusoïdal. – Les oscillateurs à relaxation qui produisent un signal non
sinusoïdal (créneaux, dents de scie…etc).

V.1 Oscillateurs à réaction


La structure d’un oscillateur peut se ramener à celle d’un système bouclé (ou en boucle fermée) constitué par :

• Une chaîne directe ou d’action de fonction de transfert A(p).


• Une chaîne de retour ou de réaction de transmittance B(p).
• Un comparateur qui réalise la différence entre le signal d’entré et la partie du signal de sortie réinjectée à l’entrée.

La fonction de transfert s’écrit :

𝑆(𝑝) 𝐴(𝑝)
𝑇 (𝑝 ) = = => 𝐴(𝑝)𝐸 (𝑝) = [1 + 𝐴(𝑝)𝐵 (𝑝)]𝑆(𝑝)
𝐸(𝑝) 1+𝐴(𝑝)𝐵(𝑝)

Lorsque le signal d’entrée e(t) est nul, on peut écrire : [1 + 𝐴(𝑝)𝐵(𝑝)]𝑆(𝑝) = 0

et pour avoir 𝑆(𝑝) ≠ 0 il faut et il suffit que : 1 + 𝐴(𝑝)𝐵(𝑝) = 0 => 𝐴(𝑝)𝐵(𝑝) = −1 d’où le critère de

BARKHAUSEN ou condition d’auto-oscillation :

𝑅𝑒[𝐴(𝑗𝜔)𝐵(𝑗𝜔)] = −1 ‖𝐴(𝑗𝜔)𝐵(𝑗𝜔)‖ = 1
𝐴(𝑗𝜔)𝐵 (𝑗𝜔) = −1 => { ↔
𝐼𝑚[𝐴(𝑗𝜔)𝐵(𝑗𝜔)] = 0 𝐴𝑟𝑔[𝐴(𝑗𝜔)𝐵(𝑗𝜔)] = 𝜋 + 2𝑘𝜋

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Remarques :

– L’amplitude des oscillations et limitée par la saturation des composants.

– En la pratique, la condition d’accrochage est obtenue pour ‖𝐴(𝑗𝜔)𝐵(𝑗𝜔)‖ légèrement supérieur à 1.

V.1.1 Oscillateurs à pont de Wien


La réaction est de type tension - série.

Le quadripôle de réaction (R, C) est appelé « réseaux de Wien » ou « pont de Wien ».

Chaine directe :

𝑆(𝑝) 𝑅2
𝐴 (𝑝 ) = =1+
𝐸(𝑝) 𝑅1

Chaine de retour :

𝑉(𝑝) 𝑍2 1+𝑅𝐶𝑝 𝑅 𝑅𝐶𝑝


𝐵 (𝑝 ) = = 𝑜ù 𝑍1 = 𝑒𝑡 𝑍2 = => 𝐵 (𝑝) =
𝑆(𝑝) 𝑍1 +𝑍2 𝑅𝐶𝑝 1+𝑅𝐶𝑝 1+3𝑅𝐶𝑝+(𝑅𝐶𝑝)²

Condition d’oscillation :

On ferme l’interrupteur K, alors on aura 𝑉 (𝑝) = 𝐸 (𝑝)

𝐸(𝑝) 𝑆(𝑝) 𝑅2 𝑅𝐶𝑝 𝑅2


𝐴 (𝑝 ) 𝐵 (𝑝 ) = = 1 => (1 + )( ) = 1 =>1 + = 𝑅𝐶𝑝 + 3 + (1/𝑅𝐶𝑝)
𝑆(𝑝) 𝐸(𝑝) 𝑅1 1+3𝑅𝐶𝑝+(𝑅𝐶𝑝)² 𝑅1

𝑅2 1 𝑅2 1
1+ = 3 + 𝑗 (𝑅𝐶𝜔 − ( )) => 1 + = 3 𝑒𝑡 0 = (𝑅𝐶𝜔 − ( ))
𝑅1 𝑅𝐶𝜔 𝑅1 𝑅𝐶𝜔

1 1
D’où : 𝑅2 = 2𝑅1 , 𝜔𝑜𝑠𝑐 = , 𝑓𝑜𝑠𝑐 =
𝑅𝐶 2𝜋𝑅𝐶

On trouve à la sortie un signal s(t) quasi sinusoïdal, (presque sinusoïdal), de fréquence 𝑓𝑜𝑠𝑐 à condition que 𝑅2 ≥ 2𝑅1 .

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V.1.2 Oscillateur déphaseur "Phase shift"
La réaction est de type tension parallèle. Le quadripôle de réaction est un circuit à résistances et capacités qui fournit un
déphasage entre la sortie est l’entrée.

Chaine directe :

𝑆(𝑝) 𝑅2
𝐴 (𝑝 ) = =−
𝐸(𝑝) 𝑅1

Chaine de retour :

1 𝑆(𝑝) 6 5 1
= =1+ + (𝑅𝐶𝑝)2 + (𝑅𝐶𝑝)3
𝐵(𝑝) 𝑉(𝑝) 𝑅𝐶𝑝

Condition d’oscillation

On ferme l’interrupteur K, alors on aura 𝑉 (𝑝) = 𝐸 (𝑝)

𝐸(𝑝) 𝑆(𝑝) 1 𝑅2 6 5 1
𝐴 (𝑝 ) 𝐵 (𝑝 ) = = 1 => 𝐴(𝑝) = => − = 1+ + (𝑅𝐶𝑝)2 + (𝑅𝐶𝑝)3
𝑆(𝑝) 𝐸(𝑝) 𝐵(𝑝) 𝑅1 𝑅𝐶𝑝

𝑅2 5 6 1 𝑅2 5 6 1
− = 1 − (𝑅𝐶𝜔)2 + 𝑗 (− + (𝑅𝐶𝜔)3 ) => − = 1 − (𝑅𝐶𝜔)2 𝑒𝑡 0 = (− + (𝑅𝐶𝜔)3 )
𝑅1 𝑅𝐶𝜔 𝑅1 𝑅𝐶𝜔

1 𝑅2 1 1
(𝑅𝐶𝜔)2 = => − = 1 − 5 × 6 = −29 => 𝑅2 = 29𝑅1 , 𝜔𝑜𝑠𝑐 = , 𝑓𝑜𝑠𝑐 =
6 𝑅1 √6𝑅𝐶 2𝜋√6𝑅𝐶

On trouve à la sortie un signal s(t) quasi sinusoïdal, (presque sinusoïdal), de fréquence 𝑓𝑜𝑠𝑐 à condition que 𝑅2 ≥ 29𝑅1

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V.1.3 Oscillateur Colpitts

La réaction est de type tension série.

Chaine directe :

𝑆′(𝑝) 𝑅2 𝑆(𝑝) 𝑍 1 𝐿𝑝 𝐶1 𝐶2
=1+ 𝑒𝑡 = , 𝑍 = (𝐿𝑝 ⋰⋰ )= 𝑒𝑡 𝐶𝑒 =
𝐸(𝑝) 𝑅1 𝑆′(𝑝) 𝑍+𝑅 𝐶𝑒 𝑝 1+𝐿𝐶𝑒 𝑝² 𝐶1 +𝐶2

𝑆(𝑝) 𝑅2 𝑍 𝑅2 𝐿𝑝 𝑅2 1
𝐴 (𝑝 ) = = (1 + )( ) = (1 + )( ) = (1 + )( )
𝐸(𝑝) 𝑅1 𝑍+𝑅 𝑅1 𝐿𝑝+𝑅(1+𝐿𝐶𝑒 𝑝²) 𝑅1 1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+1⁄𝐿𝑝)

Chaine de retour :

𝐶1 𝑝 𝑉(𝑝) 𝐶1 𝐶𝑒 𝐶1 𝐶2
𝑉 (𝑝 ) = 𝑆(𝑝) => 𝐵 (𝑝) = = = 𝑜ù 𝐶𝑒 =
𝐶1 𝑝+𝐶2 𝑝 𝑆(𝑝) 𝐶1 + 𝐶2 𝐶2 𝐶1 +𝐶2

Condition d’oscillation :

On ferme l’interrupteur K, alors on aura 𝑉 (𝑝) = 𝐸 (𝑝)

𝑆(𝑝) 𝐸(𝑝) 𝐶𝑒 𝑅2 1
𝐴 (𝑝 )𝐵 (𝑝 ) = = 1 => (1 + )( )=1
𝐸(𝑝) 𝑆(𝑝) 𝐶2 𝑅1 1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+1⁄𝐿𝑝)

𝐶𝑒 𝑅2 𝐶𝑒 𝑅2
=> (1 + ) = 1 + 𝑅(𝐶𝑒 𝑝 + 1⁄𝐿𝑝) = 1 + 𝑗𝑅(𝐶𝑒 𝜔 − 1⁄𝐿𝜔) => (1 + ) = 1 𝑒𝑡 0 = 𝑅(𝐶𝑒 𝜔 − 1⁄𝐿𝜔)
𝐶2 𝑅1 𝐶2 𝑅1

𝑅2 𝐶2 𝐶2
(1 + )= =1+ 𝑒𝑡 𝐿 𝐶𝑒 𝜔2 = 1 d’où
𝑅1 𝐶𝑒 𝐶1

𝑅2 𝐶2 1 1 1 1 1
= , 𝜔𝑜𝑠𝑐 = =√ ( + ) , 𝑓𝑜𝑠𝑐 =
𝑅1 𝐶1 √𝐿 𝐶𝑒 𝐿 𝐶1 𝐶2 2𝜋√𝐿 𝐶𝑒

𝑅2 𝐶2
L’oscillation a lieu lorsque ≥
𝑅1 𝐶1

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V.1.4 Oscillateur Clapp
La réaction est de type tension série.

Chaine directe :

𝑆 ′(𝑝) 𝑅2 𝑆(𝑝) 𝑍 1 1 𝐶1 𝐶2
=1+ 𝑒𝑡 = , 𝑍 = ((𝐿𝑝 + ) ⋰⋰ ) 𝑒𝑡 𝐶𝑒 =
𝐸(𝑝) 𝑅1 𝑆 ′(𝑝) 𝑍+𝑅 𝐶𝑝 𝐶𝑒 𝑝 𝐶1 +𝐶2

1
𝐿𝑝+ 1 𝑆(𝑝) 1
𝐶𝑝
𝑍= 1 = 1 d’où : =
1+𝐶𝑒 𝑝(𝐿𝑝+ ) 𝐶𝑒 𝑝+ 1
𝑆′(𝑝) 1
𝐶𝑝 1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+
𝐿𝑝+
𝐶𝑝 1)
𝐿𝑝+
𝐶𝑝

𝑅
𝑆(𝑝) 𝑅2 𝑍 𝑅2 1 1+ 2
𝑅1
𝐴 (𝑝 ) = = (1 + )( ) = (1 + )( )=
𝐸(𝑝) 𝑅1 𝑍+𝑅 𝑅1 1 1
1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+ 1) 1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+ 1)
𝐿𝑝+ 𝐿𝑝+
𝐶𝑝 𝐶𝑝

𝐶1 𝑝 𝑉(𝑝) 𝐶1 𝐶𝑒 𝐶1 𝐶2
Chaine de retour : 𝑉 (𝑝) = 𝑆(𝑝) => 𝐵(𝑝) = = = 𝑜ù 𝐶𝑒 =
𝐶1 𝑝+𝐶2 𝑝 𝑆(𝑝) 𝐶1 + 𝐶2 𝐶2 𝐶1 +𝐶2

Condition d’oscillation :

On ferme l’interrupteur K, alors on aura 𝑉 (𝑝) = 𝐸 (𝑝)


𝐶 𝑅
𝑆(𝑝) 𝐸(𝑝) ( 𝐶𝑒 )(1+𝑅2 )
2 1
𝐴 (𝑝 ) 𝐵 (𝑝 ) = = 1 => =1
𝐸(𝑝) 𝑆(𝑝) 1
1+𝑅(𝐶𝑒 𝑝+ 1)
𝐿𝑝+
𝐶𝑝

𝐶 𝑅2 1 1
( 𝑒 ) (1 + ) = 1 + 𝑅 (𝐶𝑒 𝑝 + 1 ) = 1 + 𝑗𝑅 (𝐶𝑒 𝜔 − 1 ) =>
𝐶2 𝑅1 𝐿𝑝+ 𝐿𝜔−
𝐶𝑝 𝐶𝜔

𝐶 𝑅2 1 𝑅2 𝐶𝑒 𝐶2 1
( 𝑒 ) (1 + ) = 1 𝑒𝑡 0 = 𝑅 (𝐶𝑒 𝜔 − 1 ) d’où 1 + = =1+ 𝑒𝑡 𝐶𝑒 𝜔 (𝐿𝜔 − )=1
𝐶2 𝑅1 𝐿𝜔− 𝑅1 𝐶2 𝐶1 𝐶𝜔
𝐶𝜔

D’où enfin

𝑅2 𝐶2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
= , 𝜔𝑜𝑠𝑐 = √ ( + )=√ ( + + ) , 𝑓𝑜𝑠𝑐 = √ 𝐿 (𝐶 + 𝐶 + 𝐶 )
𝑅1 𝐶1 𝐿 𝐶𝑒 𝐶 𝐿 𝐶1 𝐶2 𝐶 2𝜋 1 2

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V.2 Oscillateurs à résistance négative

Dans un circuit RLC, il y a échange permanent d’énergie entre la bobine et le condensateur, mais cette énergie décroît
constamment à cause de la puissance dissipée par effet joule dans la résistance. Le signal utile est une sinusoïde amortie,
, donc une pseudo sinusoïde, et l’amplitude de la tension est une fonction exponentielle décroissante du temps. Pour avoir
des oscillations sinusoïdales, il faut fournir au circuit une énergie égale à celle qui a été dissipée durant chaque pseudo
période. Ceci est possible en plaçant un dispositif qui présente un effet dit de résistance négative. Un simple montage à
base d’AO peut être assimilé à une résistance négative.

La loi des nœuds, appliquée au circuit de la figure (a) conduit à l’équation :

𝑑𝑢 𝑢 𝑑𝑖𝐿
𝑖𝐿 + 𝑖𝑅 + 𝑖𝐶 + 𝑖𝑅𝑛 = 0 => 𝑖𝐿 + 𝐶 + =0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢(𝑡) = 𝐿
𝑑𝑡 𝑅𝑛 𝑑𝑡

1 1 𝑑𝑖𝐿 𝑑²𝑖𝐿
𝑖𝐿 + ( + )𝐿 + 𝐿𝐶 =0
𝑅 𝑅𝑛 𝑑𝑡 𝑑𝑡²

La loi des mailles, appliquée au circuit de la figure (b) conduit à l’équation :

𝑑𝑖 𝑑²𝑖𝐿 𝑑𝑢𝐶
𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 + 𝑢𝐶 + 𝑢𝑅𝑛 = 0 => 𝑢𝐶 + 𝑅𝑖 + 𝐿 + 𝐿𝐶 = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 (𝑡) = 𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡² 𝑑𝑡

𝑑𝑢𝐶 𝑑²𝑢𝐶
𝑢𝐶 + (𝑅 + 𝑅𝑛 )𝐶 + 𝐿𝐶 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡²

Dans les deux cas, si 𝑅𝑛 = −𝑅, alors, les équations ainsi que leurs solutions générales prennent les formes suivantes :

𝑖𝐿" + 𝑤02 𝑖𝐿 = 0 => 𝑖𝐿 (𝑡) = 𝐼𝑀 sin(𝑤0 𝑡 + 𝜑)

𝑢𝐶" + 𝑤02 𝑢𝐶 = 0 => 𝑢𝐶 (𝑡) = 𝑈𝑀 sin(𝑤0 𝑡 + 𝜑)

Alors voit alors qu’une sinusoïde est générée dans les circuits étudiés.

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Réalisation pratique
Dans cet exemple, la bobine est caractérisée par ses deux paramètres L et r du modèle série ; son facteur de qualité 𝑄 =
𝐿𝑤0
est supposé très grand devant l’unité pour la pulsation d’oscillation rLw << 0 .
𝑟

Entre les points A et M, l’AO supposé parfait, associé aux résistances R1, R2 et R3 est équivalent à une résistance négative
Rn.

𝑅1 𝑅2
𝑣 + = 𝑢 = 𝑅3 𝑖𝑒 + 𝑢𝑠 => 𝑢𝑠 = 𝑢 − 𝑅3 𝑖𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣 + = 𝑣 − = 𝑢 = 𝑢𝑠 => 𝑢𝑠 = (1 + )𝑢
𝑅1 +𝑅2 𝑅1

𝑅2 𝑅2 𝑢 𝑅1 𝑅3
𝑢𝑠 = 𝑢 − 𝑅3 𝑖𝑒 = (1 + ) 𝑢 => − 𝑢 = 𝑅3 𝑖𝑒 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑅𝑛 = =−
𝑅1 𝑅1 𝑖𝑒 𝑅2

A tout instant on peut écrire : 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3 = 0

𝑑𝑖1 (𝑡) 1
𝑣𝑠 (𝑡) = 𝑟𝑖1 (𝑡) + 𝐿 𝑣𝑠 (𝑡) = ∫ 𝑖2 (𝑡)𝑑𝑡 𝑣𝑠 (𝑡) = 𝑅𝑛 𝑖3 (𝑡)
𝑑𝑡 𝐶

𝑉𝑠 (𝑝) 𝑉𝑠 (𝑝)
𝐼1 (𝑝) = 𝐼2 (𝑝) = 𝐶𝑝𝑉𝑠 (𝑝) 𝐼3 (𝑝) =
𝑟+𝐿𝑝 𝑅𝑛

En notation complexe et pour une oscillation sinusoïdale : 𝐼1 (𝑝) + 𝐼2 (𝑝) + 𝐼3 (𝑝) = 0

1 1 1 1 1 1
𝑉 (𝑝 ) ( + 𝐶𝑝 + ) = 0 => ( + 𝐶𝑝 + ) = 0 => ( + 𝑗𝐶𝜔 + ) = 0, 𝑉 (𝑝) ≠ 0
𝑟+𝐿𝑝 𝑅𝑛 𝑟+𝐿𝑝 𝑅𝑛 𝑟+𝑗𝐿𝜔 𝑅𝑛

𝑟−𝑗𝐿𝜔 1 𝑟 1 𝐿𝜔
+ 𝑗𝐶𝜔 + = 0 => + + 𝑗 (𝐶𝜔 − ) = 0 qui exige :
𝑟²+𝐿²𝜔² 𝑅𝑛 𝑟²+𝐿²𝜔² 𝑅𝑛 𝑟²+𝐿²𝜔²

𝑟 1 𝑟 1 𝐿𝜔 1
+ = 0 => + ≈0 et (𝐶𝜔 − ) = 0 => 𝐶𝜔 − ≈0
𝑟²+𝐿²𝜔² 𝑅𝑛 𝐿²𝜔² 𝑅𝑛 𝑟²+𝐿²𝜔² 𝐿𝜔

𝐿2 𝜔2 1 1
𝑅𝑛 = − , 𝜔𝑜𝑠𝑐 = , 𝑓𝑜𝑠𝑐 =
𝑟 √𝐿𝐶 2𝜋√𝐿𝐶

𝐿2 𝜔2
Si |𝑅𝑛 | > il y a saturation, dans le cas contraire il n’y a pas d’oscillation.
𝑟

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