Centre Régional des Métiers de l’Education et de la Formation

Fès-Meknès

Module : Complément de formation I : Physique

Cycle : Secondaire

Spécialité : Physique-chimie

Groupe : 1

TP :
Étude à l’oscilloscope des régimes transitoires du circuit
RLC série

Réalisée par encadré par

Pr. KADIRA Houcine
BOUQS Khaoula
HASSOUNI Fatima zohra
EL YAAGOUBy Oumayma
EDRIF Samia
ENNAJI Lamiae

Année de formation : 2023/2024

 Compte rendu en physique chimie
TP : N˚2 :
Fiche technique de l’expérience
Titre d’expérience : Etude à l’oscilloscope des régimes transitoires du circuit RLC
série

Objectifs expérimentaux :

 Réaliser des montages des circuits à base de R, L, C ;

 Faire des observations et des mesures à l’oscilloscope ;
 Confronter les résultats expérimentaux aux résultats théoriques…

Matériel :
 Résistor de résistance variable

 Bobine d’inductance variable

 Condensateur de capacité variable

 GBF

 Oscilloscope

 Multimètre

Images de matériels

Oscilloscope Interrupteur Résistor Bobine

4-1/ Elément de théorie
Considérons le circuit électrique de la figure ci-dessous composé de :
-Générateur qui fournit un échelon de tension 𝑢𝑢𝑒𝑒
𝑢𝑢𝑒𝑒(𝑡𝑡)=�0 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑡𝑡<0
𝐸𝐸 𝑠𝑠𝑠𝑠 𝑡𝑡≥0

-Résistance R, condensateur C, bobine (L, r)

-Montrer que 𝑢𝑢𝑐𝑐 (𝑡𝑡)vérifie l’équation :

𝑤𝑤0 𝐸𝐸 1 1 𝐿𝐿
𝑢𝑢̈ 𝑐𝑐 (𝑡𝑡) + 𝑢𝑢̇ 𝑐𝑐 (𝑡𝑡) + 𝑤𝑤02 𝑢𝑢𝑐𝑐 (𝑡𝑡) = Avec, 𝑤𝑤0 = � et 𝑄𝑄 = �
𝑄𝑄 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑅𝑅 𝐶𝐶

D’après la loi des mailles on a :

𝒖𝒖𝑳𝑳 (𝒕𝒕) + 𝒖𝒖𝑹𝑹 (𝒕𝒕) + 𝒖𝒖𝑪𝑪 (𝒕𝒕) = 𝒖𝒖𝒆𝒆 (𝒕𝒕)
̈ et 𝑢𝑢𝑅𝑅 = 𝑅𝑅𝑞𝑞̇ (t) et 𝑞𝑞(𝑡𝑡) = 𝐶𝐶 𝑢𝑢𝑐𝑐 (𝑡𝑡)
On a 𝑢𝑢𝐿𝐿 = 𝐿𝐿𝑞𝑞(𝑡𝑡)
Donc 𝑢𝑢𝐿𝐿 (𝑡𝑡) = 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑢𝑢𝑐𝑐̈ (𝑡𝑡) et 𝑢𝑢𝑅𝑅 (𝑡𝑡) = 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑢𝑢𝑐𝑐̇ (𝑡𝑡) et 𝑢𝑢𝑒𝑒 (𝑡𝑡) = 𝐸𝐸
Alors ̈ + 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑢𝑢𝑐𝑐̇ (𝑡𝑡) + 𝑢𝑢𝑐𝑐 (𝑡𝑡) = 𝐸𝐸
𝐿𝐿𝐿𝐿𝑢𝑢𝑐𝑐 (𝑡𝑡)
𝑹𝑹 𝟏𝟏 𝑬𝑬
𝒖𝒖𝒄𝒄̈ (𝒕𝒕) + 𝒖𝒖𝒄𝒄̇ (𝒕𝒕) + 𝒖𝒖𝒄𝒄 (𝒕𝒕) =
𝑳𝑳 𝑳𝑳𝑳𝑳 𝑳𝑳𝑳𝑳
𝟏𝟏 𝒘𝒘𝟎𝟎 𝑹𝑹
On trouve que 𝒘𝒘𝟐𝟐𝟎𝟎 = et =
𝑳𝑳𝑳𝑳 𝑸𝑸 𝑳𝑳
𝒘𝒘𝟎𝟎 𝟐𝟐 𝑬𝑬
𝒖𝒖̈ 𝒄𝒄 (𝒕𝒕) + ( ) ( )
𝒖𝒖̇ 𝒕𝒕 + 𝒘𝒘𝟎𝟎 𝒖𝒖𝒄𝒄 𝒕𝒕 =
𝑸𝑸 𝒄𝒄 𝑳𝑳𝑳𝑳
-Types de régime transitoire en fonction de Q Le type de régime transitoire observé
dans un circuit RLC série dépend de la valeur du facteur de qualité Q. On distingue trois
cas :
⚫ Q < 1/2 : Régime transitoire apériodique : l'énergie s'amortit rapidement sans oscillation.
⚫ Q = 1/2 : Régime transitoire critique : l'amortissement est critique, et la réponse est la plus rapide sans
oscillation.
⚫ Q > 1/2 : Régime transitoire pseudo-périodique : l'énergie oscille avant de converger vers la
réponse stationnaire.

-Le décrément logarithmique 𝜹𝜹𝒕𝒕𝒕𝒕 en fonction de Q est

𝒖𝒖(𝒕𝒕 + 𝒏𝒏𝒏𝒏) 𝟏𝟏 𝝎𝝎𝟎𝟎 𝟐𝟐𝟐𝟐
𝜹𝜹𝒕𝒕𝒕𝒕 = 𝒍𝒍𝒍𝒍 � � = 𝒍𝒍𝒍𝒍 � −𝜶𝜶𝜶𝜶 � = 𝜶𝜶𝜶𝜶 = ∗
𝒖𝒖(𝒕𝒕 + (𝒏𝒏 + 𝟏𝟏)𝑻𝑻) 𝒆𝒆 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝝎𝝎
𝟐𝟐𝟐𝟐 𝝅𝝅
= =
𝟐𝟐
�𝟒𝟒𝑸𝑸 − 𝟏𝟏 � 𝟐𝟐 𝟏𝟏
𝑸𝑸 − ( )𝟐𝟐
𝟐𝟐
4.2 Manipulation 1 : Problème des masses
L'oscilloscope est un appareil à masse non flottante. Cela signifie que la borne du potentiel de
référence de chacune des entrées (masse électrique) est reliée à la carcasse (masse métallique) de
l'appareil. Or, cette dernière est reliée à la masse métallique du GBF lui-même à masse non flottante
par l'intermédiaire des prises de terre des cordons d'alimentation.
- Montrer que l'on ne peut pas observer en même temps la tension aux bornes de C et celle aux
bornes de R dans le cas du circuit RLC série alimenté par un GBF délivrant une tension
sinusoïdale (3 – 5 V d’amplitude, f ≈ 1kHz).
Lorsqu'on connecte l'oscilloscope pour mesurer la tension aux bornes de la résistance R,
la pointe de touche (sonde) du canal correspondant est connecté à l'une des bornes de la
résistance R, tandis que sa masse est connectée à la masse de l'oscilloscope. Comme la
masse de l'oscilloscope est reliée à la terre, cela signifie que la borne du potentiel de
référence de l'oscilloscope est à la même tension que la terre.
Lorsqu'on connecte l'oscilloscope pour mesurer la tension aux bornes du condensateur
C, la pointe de touche du canal correspondant est connecté à l'une des bornes du
condensateur C, tandis que sa masse est connectée à la masse de l'oscilloscope.
Comme la carcasse de l'oscilloscope est reliée à la terre et que la terre est reliée à la
masse du GBF, cela signifie que la borne du potentiel de référence de l'oscilloscope est à
la même tension que la masse du GBF.
Ainsi, si on essaye de mesurer simultanément Ur(t) et uC (t), on constate que les bornes
de référence des deux mesures sont à des potentiels différents (la masse de l'oscilloscope
pour uR(t) et la masse du GBF pour uC(t)), ce qui peut causer un court-circuit
potentiellement dommageable
- Comment peut-on visualiser uR(t) ?
Pour visualiser uR(t) sans problème, on peut connecter une résistance de charge en série
avec la résistance R du circuit. La tension aux bornes de cette résistance de charge sera
proportionnelle à uR(t) et on peut mesurer cette tension avec l'oscilloscope en connectant
la pointe de touche à la résistance de charge et la masse de l'oscilloscope à la masse du
GBF.
Cette méthode nous permettra d'observer uR(t) sans risquer de court-circuiter
involontairement le circuit ou d'endommager l'oscilloscope.
 4.3 Manipulation 2 : Régimes transitoires d’un circuit RLC série
Réalisation du montage de circuit RLC en série avec C =0,1 nF, L= 100 mH, R réglable
et la fréquence f= 1KHz.

La visualisation des tensions Ue(t) et Uc(t), pour les différents régimes

Régime apériodique

Régime critique :
 On mesure La résistance critique à l’aide d’un multimètre on a trouvé : Rc= 171,2KΩ

Régime pseudopériodique :

La résistance pseudo périodique trouver expérimentalement est : Rp=2KΩ

Le décrément logarithmique dans le cas de régime pseudopériodique

-la valeur du décrément logarithmique 𝜹𝜹𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆

On a
𝟐𝟐𝟐𝟐
𝜹𝜹𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 =
�𝟒𝟒(𝑸𝑸𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 )𝟐𝟐 −𝟏𝟏

temps 𝒕𝒕𝟏𝟏 𝒕𝒕𝟏𝟏 + 𝑻𝑻 𝒕𝒕𝟏𝟏 + 𝟐𝟐𝑻𝑻 𝒕𝒕𝟏𝟏 + 𝟑𝟑𝟑𝟑

Amp 1 2 3 4
𝑸𝑸𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 3,2 1 ,6 1 0,6
𝜹𝜹𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 1 2,06 3 ,62 9,46

𝟐𝟐𝟐𝟐 1 𝐿𝐿
𝜹𝜹𝒕𝒕𝒕𝒕 = et on a 𝑄𝑄 = �
�𝟒𝟒𝑸𝑸𝟐𝟐 −𝟏𝟏 𝑅𝑅 𝐶𝐶

1 0,1×10_3
Q= ×� = 5718 𝜹𝜹𝒕𝒕𝒕𝒕 = 𝟓𝟓, 𝟒𝟒𝟒𝟒 𝟏𝟏𝟏𝟏_𝟒𝟒
5,53 0,1×10_ç

Le décrément logarithmique théorique est plus petit que le décrément

expérimental