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CORRECTION
Présentation
Lors du déplacement orbital d’un satellite géostationnaire, pour que ses panneaux solaires et ses organes de
télécommunication avec la terre soient correctement positionnés, il faut contrôler en continu son orientation.
Celle-ci se caractérise par la position angulaire du satellite autour de son centre d’inertie, appelée attitude et
définie par trois angles autour d’un système de trois axes tournant avec le satellite. On s’intéresse ici à
l’orientation autour de l’axe de lacet, c’est-à-dire autour de la verticale qui passe par le centre d’inertie du
satellite.
Dans le système étudié, le contrôle s’obtient par des petites fusées latérales commandées électriquement. La
réaction à l’émission de gaz (propergols) par ces fusées génère un couple c(t) qui permet d’agir sur la position
angulaire 𝜃(𝑡) du satellite autour de l’axe de lacet. La quantité de propergols consommée par ces fusées est
infime et compatible avec la durée d’exploitation du satellite. L’application du théorème du moment
dynamique au satellite en projection sur son axe de lacet permet d’écrire que :
𝑑2𝜃
𝑐(𝑡) = 𝐽 (𝑡)
𝑑𝑡 2
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où J est le moment d’inertie du satellite autour de son axe de lacet. En effet, à l’altitude des satellites
géostationnaires l’atmosphère est si peu dense que les frottements dans l’air peuvent être négligés : le seul
couple intervenant autour de l’axe de lacet est donc celui généré par les fusées.
Un capteur gyroscopique intégrateur permet de mesurer l’angle 𝜃(𝑡), qu’il traduit par une tension électrique
𝑢𝜃 (𝑡) qui lui est proportionnelle selon un gain a (V/rad). Cette tension est comparée à l’image 𝑢𝑐 (𝑡) de la
consigne angulaire à respecter 𝜃𝑐 (𝑡), Le transducteur est adapté au capteur de telle sorte que 𝑢𝑐 (𝑡) = 𝑎𝜃𝑐 (𝑡)
, 𝑎 étant le gain du capteur
L’écart 𝜀(𝑡) = 𝑢𝑐 (𝑡) − 𝑢𝜃 (𝑡) est traité par un gain C, qui élabore la tension d’alimentation 𝑢(𝑡) de la partie
opérative
Celle-ci, constituée des fusées proprement dites et de leur dispositif électronique de commande, sera, pour
simplifier, considérée comme générant un couple proportionnel à la tension de commande, le gain étant noté
A (Nm/V).
NB : ces considérations sont bien évidemment très simplifiées par rapport à la réalité, mais n’enlèvent rien à
la démarche qui va suivre.
1. On considère le système « satellite » libre, i.e, sans contrôle. Soumis à un couple c(t), il tourne
d’un angle 𝜃(𝑡), selon l’équation donnée plus haut.
a. Quelle est la fonction de transfert S(p) du système « satellite » ? Donnez les caractéristiques de
cette fonction de transfert (pôles, zéros, gain…)
b. Quelle est la réaction du satellite à une brève émission de gaz pouvant être modélisée par une
impulsion de couple de poids c (Nm.s) : 𝑐(𝑡) = 𝑐 𝛿(𝑡)? Justifier ce résultat par un raisonnement
physique.
c. Quelle est la réaction du satellite à un échelon de couple ? Justifier ce résultat par un
raisonnement physique.
𝑑2 𝜃 ℒ
𝑐(𝑡) = 𝐽 2 (𝑡) ⇒ 𝐶(𝑝) = 𝐽𝑝2 Θ(𝑝)
𝑑𝑡
Θ(𝑝) 1
𝑆(𝑝) = = 2
𝐶(𝑝) 𝐽𝑝
𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑧é𝑟𝑜𝑠
𝑝ô𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑧é𝑟𝑜 𝑑𝑜𝑢𝑏𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑡𝑦𝑝𝑒 (𝑜𝑢 𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒) 2
| 2𝑛𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒
Caractéristiques :
|
𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑖𝑛: 1
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ∶ 𝐾𝑠 = 1/𝐽
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Avec les tables de TL on trouve que 1/𝑝2 donne t, on a donc :
𝑐
𝜃(𝑡) = . 𝑡
𝐽
Physiquement, cela revient à dire que pour une impulsion de couple, la cinématique nous explique que la
vitesse angulaire devient une constante (intégration du couple lié via J à l’accélération angulaire par le PFD),
la position devient donc linéaire en fonction du temps. Le satellite tourne donc indéfiniment autour de son
axe de lacet
𝑐0 1 𝑐0 1
𝐶(𝑝) = → Θ(𝑝) = 2 . = 3
𝑝 𝐽𝑝 𝑝 𝐽𝑝
Physiquement, cela revient à dire que pour un échelon de couple, la cinématique nous explique que la vitesse
angulaire devient une fonction linéaire, soit une rampe de vitesse (intégration du couple lié via J à
l’accélération angulaire par le PFD), la position devient donc une fonction parabolique, caractéristique
d’une accélération en fonction du temps. Le satellite tourne et accélère donc indéfiniment autour de son axe
de lacet
2. Donner le schéma bloc du système complet décrit plus haut (satellite, capteur, gain), et simplifier ce
schéma.
Il faut lire le sujet pour savoir à quel bloc correspond telle fonction :
- Capteur gyroscopique :
- Transducteur :
- Gain (correcteur) :
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- Dispositif de commande :
Il faut ensuite relier les blocs ensemble pour pouvoir avoir le schéma complet.
3.
a. Calculez la fonction de transfert
Θ
𝐻(𝑝) = (𝑝)
Θ𝑐
b. Donnez les caractéristiques de cette fonction de transfert
a. Fonction de transfert :
𝑎. 𝐶. 𝐴
𝑗𝑝2 1
𝐻(𝑝) = =
𝑎. 𝐶. 𝐴 𝐽
1+ 2 1+ 𝑝2
𝑗𝑝 𝑎. 𝐶. 𝐴
𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑧é𝑟𝑜𝑠
𝑎.𝐶.𝐴
|𝑝ô𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑒𝑥𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑗𝑢𝑔𝑢é𝑠 𝑝1 = ±𝑗√ 𝐽
2
b. Caractéristiques : 2𝑛𝑑 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒, 𝑡𝑦𝑝𝑒 0
𝑎.𝑐.𝐴
| 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑖𝑛:
𝐽
𝐺𝑎𝑖𝑛 𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ∶ 1
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𝜃𝑐
Θ𝑐 (𝑝) =
𝑝
𝑎. 𝐶. 𝐴
𝜃𝑐 1 𝜃𝑐 𝐽
Θ(𝑝) = . = .
𝑝 1+ 𝐽 𝑝 𝑎. 𝐶. 𝐴 + 𝑝2
𝑝2
𝑎. 𝐶. 𝐴 𝐽
Posons :
𝑎. 𝐶. 𝐴 𝑎. 𝐶. 𝐴
= 𝜔2 → √ =𝜔
𝐽 𝐽
On a :
𝑎. 𝐶. 𝐴
𝜃𝑐 𝑎. 𝐶. 𝐴 √ 𝐽 𝜃𝑐 𝜔
Θ(𝑝) = . √ = .𝜔 2
𝑝 𝐽 𝑎. 𝐶. 𝐴 + 𝑝2 𝑝 𝜔 + 𝑝2
𝐽
𝜔 𝑇𝐿−1 1 𝑇𝐿−1
⇒ sin(𝜔𝑡) ; ⇒ ∫
𝜔 2 + 𝑝2 𝑝
𝜏
𝑎. 𝐶. 𝐴
𝜃(𝑡) = 𝜃𝑐 ∫ 𝜔. sin(𝜔𝑡) = 𝜃𝑐 ([1 − cos(𝜔𝑡)]; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔 = √
0 𝐽
Le satellite oscille donc indéfiniment autour de la consigne, on a donc besoin de mettre en place un
correcteur pour empêcher ces oscillations
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Θ𝐶 𝜔 2 (𝐴 + 𝐵 + 𝐶)𝑝2 + (𝐵𝑗𝜔 − 𝐶𝑗𝜔)𝑝 + 𝐴𝜔2
=
𝑝(𝑝2 + 𝜔 2 ) 𝑝(𝑝2 + 𝜔 2 )
Θ(𝑡) = Θ𝐶 − Θ𝐶 cos(𝜔)
Θ(𝑡) = Θ𝐶 (1 − cos(𝜔))
Afin d’assurer la stabilité du système, on lui adjoint une seconde boucle dite de correction tachymétrique.
Pour cela, on dispose d’un capteur de vitesse angulaire de gain 𝑏 (𝑉/𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 ) venant corriger l’alimentation
des fusées comme indiqué ci-dessous :
a. Simplifier le schéma bloc complet de façon à ne voir apparaitre que des blocs intégrateurs
b. Calculer la nouvelle fonction de transfert du système complet
a.
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On obtient finalement
Boucle interne :
𝐴 1 𝐽
𝐽𝑝 𝑏 𝜏=
𝐻1 (𝑝) = = →| 𝑏𝐴
𝐴𝑏 𝐽
1+ 1+ 𝑝 𝐾𝑠 = 1/𝑏
𝐽𝑝 𝑏𝐴
Boucle externe :
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Exercice #2 : modélisation sous forme de schéma bloc d’un circuit électrique
a. 𝑍1 = 𝑍𝑐 ; 𝑍2 = 𝑅
b. 𝑍1 = 𝑍𝑅 ; 𝑍2 = 𝑍𝑐
c. 𝑍1 est formé par une résistance 𝑅1 en parallèle avec un condensateur C ; 𝑍2 = 𝑅2
d. 𝑍1 = 𝑅1 ; 𝑍2 est formé par une résistance 𝑅2 en série avec un condensateur C
1. Retrouvez à l’aide d’une modélisation en schémas blocs la relation d’un pont diviseur de tension.
Après simplification :
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On a donc :
𝑍2
𝑌 𝑍1 𝑍2
(𝑝) = =
𝑋 𝑍
1 + 2 𝑍1 + 𝑍2
𝑍1
Cas a.
𝑌 𝑍2 𝑅 𝑅𝐶𝑝
(𝑝) = = =
𝑋 𝑍1 + 𝑍2 1
+ 𝑅 1 + 𝑅𝐶𝑝
𝐶𝑝
Cas b.
1
𝑌 𝑍2 𝐶𝑝 1
(𝑝) = = =
𝑋 𝑍1 + 𝑍2 1
+ 𝑅 1 + 𝑅𝐶𝑝
𝐶𝑝
Cas c.
Cas d.
1
𝑌 𝑍2 𝑅2 + 1 + 𝑅2 𝐶𝑝 1 + 𝛼𝑇𝑝 𝑅2
𝐶𝑝
(𝑝) = = = = ;𝛼 =
𝑋 𝑍1 + 𝑍2 𝑅 + 𝑅 + 1 1 + (𝑅1 + 𝑅2 )𝐶𝑝 1 + 𝑇𝑝 𝑅1 + 𝑅2
1 2 𝐶𝑝
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On considère le second circuit suivant :
3. A partir des lois de l’électricité, mettre ce schéma électrique sous la forme d’un schéma bloc
On nomme : Ue=x, Us=y, tension aux bornes de Z2 : x1
Avec les lois des nœuds et des mailles on obtient 4 équations en Laplace :
1
𝐼1 = (𝑋 − 𝑋1 )
𝑍1
𝑋1 = 𝑍2 (𝐼1 − 𝐼2 )
1
𝐼2 = (𝑋1 − 𝑌)
𝑍3
𝑌 = 𝑍4 𝐼2
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4. Retrouvez à l’aide d’une modélisation en schémas blocs 𝐻(𝑝) = 𝑈𝑠 /𝑈𝑒 (𝑝) . Attention il existe
plusieurs méthodes pour simplifier le schéma bloc
𝑍4
𝑌 𝑍3 𝑍4
= =
𝑋 1 + 𝑍4 𝑍3 + 𝑍4
𝑍3
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On déplace le bloc 1/Z4 à gauche :
𝑍2
𝐼1 𝑍3 + 𝑍4 𝑍2 (𝑍3 + 𝑍4 )
= =
𝑋1 1 + 𝑍2 𝑍2 + 𝑍3 + 𝑍4
𝑍3 + 𝑍4
On trouve donc :
𝑌 𝑍2 𝑍4
=
𝑋 𝑍1 (𝑍3 + 𝑍4 + 𝑍2 ) + 𝑍2 (𝑍3 + 𝑍4 )
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Finalement après simplification :
On trouve la même fonction de transfert finale. Attention erreur sur la figure : c’est 𝒁𝟏 𝒁𝟐 et non 𝒁𝟑 𝒁𝟒
** Exercice #3
Vu que l’on est devant un système linéaire, on peut appliquer le théorème de superposition. On a donc 2
fonctions de transfert à déterminer :
𝐶
𝐻1 = → 𝐷(𝑝) = 0
𝑅
𝐶
𝐻2 = → 𝑅(𝑝) = 0
𝐷
On a finalement : 𝐻(𝑝) = 𝐻1 (𝑝) + 𝐻2 (𝑝) (cf cours 5.2 avec la modélisation du MCC avec couple résistant)
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Pour H1, D=0:
𝐶 = (𝐷 + 𝐶𝐺𝑐 𝐺1 (−𝐻))𝐺𝑝
𝐶(1 + 𝐻𝐺𝑐 𝐺1 𝐺𝑝 ) = 𝐷𝐺𝑝
𝐺𝑝
𝐻2 (𝑝) =
1 + 𝐻𝐺𝑐 𝐺1 𝐺𝑝
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** Exercice #4
La 1ère étape simple est de déplacer le point après G3 vers la droite ; les différentes boucles vont apparaitre
de manière simple :
𝐺2
𝐹1 =
1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3
En simplifiant le schéma avec la fonction de transfert F1 obtenue, on arrive naturellement à une seconde
boucle (en vert):
𝐺1 𝐺2
𝐺1 𝐹1 1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3 𝐺1 𝐺2
𝐹2 = = =
1 − 𝐻1 𝐺1 𝐹1 1 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2 1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2
1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3
Enfin en remplaçant F2 dans le schéma final on retrouve une boucle classique entre F2 et G3 :
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𝐺1 𝐺2 𝐺3
𝐶 𝐹2 𝐺3 1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2 𝐺1 𝐺2 𝐺3
= = =
𝑅 1 + 𝐹2 𝐺3 1 + 𝐺1 𝐺2 𝐺3 𝐺1 𝐺2 𝐺3 + 1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2
1 + 𝐺2 𝐻2 𝐺3 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2
𝐺1 𝐺2 𝐺3
=
𝐺2 𝐺3 (𝐺1 + 𝐻2 ) + 1 − 𝐻1 𝐺1 𝐺2
** Exercice #5
𝐹2 = 𝐻2 + 𝐺
𝐶 𝐻1 + 𝐺
= 𝐹1 . 𝐹2 =
𝑅 1 + 𝐻2 𝐺
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** Exercice #5
On considère le système asservi ci-dessous qui admet deux entrées (l’entrée de référence R(s) et une
perturbation D(s)), Calculez le signal de sortie 𝐶(𝑠).
Indication : appliquez le théorème de superposition
𝐺1𝐺2
𝐺𝑐 1 + 𝐺1𝐺2𝐻1 𝐺3 𝐺𝑐𝐺1𝐺2𝐺3
𝐶1(𝑠) = 𝑅(𝑠) = 𝑅(𝑠)
𝐺1𝐺2𝐻2 1 + 𝐺1𝐺2𝐻1 + 𝐺𝑐𝐺1𝐺2𝐺3𝐻2
1 + 𝐺𝑐 𝐺3
1 + 𝐺1𝐺2𝐻1
𝐺2𝐺3 𝐺2𝐺3
𝐶2(𝑠) = 𝐷(𝑠) = 𝐷(𝑠)
𝐻1 1 + 𝐺1𝐺2(𝐺3𝐻2𝐺𝑐 + 𝐻1)
1 + 𝐺1𝐺2𝐺3 (𝐻2𝐺𝑐 + )
𝐺3
𝐺2𝐺3
𝐶2(𝑠 == 𝐷(𝑠)
1 + 𝐺1𝐺2𝐺3𝐻2𝐺𝑐 + 𝐺1𝐺2𝐻1
Soit :
𝐺2𝐺3 𝐺𝑐𝐺1𝐺2𝐺3
𝐶(𝑠) = 𝐷(𝑠) + 𝑅(𝑠)
1 + 𝐺1𝐺2𝐻1 + 𝐺1𝐺2𝐺3𝐻2𝐺𝑐 1 + 𝐺1𝐺2𝐻1 + 𝐺1𝐺2𝐺3𝐻2𝐺𝑐
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