Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
𝑑𝑢 1
+ 𝑢 = 𝐸 est une équation différentielle linéaire de 1er ordre avec second
𝑑𝑡 𝜏
membre.
La solution de cette équation est de type : 𝑢(𝑡) = 𝑢1 (𝑡) + 𝑢𝑝
𝑑𝑢1 1
Avec 𝑢1 (𝑡) est la solution générale de l’équation sans second membre + 𝜏 𝑢1 = 0
𝑑𝑡
2
𝑡
o 𝑢(𝑡) ≈ 𝐸 (1 − (1 − ))
𝜏
𝑡
⟹ 𝑢(𝑡) = 𝐸 𝜏 : droite tangente à la courbe 𝑢(𝑡) à l’origine et passant par le point
(𝜏, 𝐸).
𝐸 𝑡
o 𝑖(𝑡) ≈ 𝑅 (1 − 𝜏)
𝐸 𝐸 𝐸
⟹ 𝑖(𝑡) = 𝑅 − 𝑅𝜏 𝑡 : droite tangente à la courbe 𝑖(𝑡) au point (0, 𝑅) et passant par
4
• Pour 𝑡 < 0, l’interrupteur K est en position (1), ce qui permet la charge du
condensateur. Après un intervalle de temps égal à quelque 𝜏 permettant la charge
complète du condensateur, la tension 𝑢 atteint sa valeur maximale égale à 𝐸.
• A 𝑡 = 0, l’interrupteur K est basculé en position (2), on se trouve alors dans les
conditions du régime libre.
La continuité de la tension aux bornes du condensateur se traduit par :
𝑢(0+ ) = 𝑢(0− ) = 𝐸
II.3.2. Mise en équation et résolution
• Expressions de 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡) pour 𝑡 > 0
𝑑𝑢
La loi de maille donne : 𝑢 + 𝑅𝑖 = 0 ⟹ 𝑅𝐶 𝑑𝑡 + 𝑢 = 0
𝑑𝑢 𝑢
⟹ + 𝜏 = 0 : équation différentielle linéaire de 1er ordre sans second membre.
𝑑𝑡
𝑡
Cette équation admet comme solution : 𝑢(𝑡) = 𝐵. exp (− 𝜏)
5
• Observation de 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡) lors d’un cycle de charge et décharge du
condensateur, par application d’un signal carré de période T, à l’aide d’un
générateur basse fréquence (GBF).
𝑑 1 2
( 𝐶𝑢 ) . 𝑑𝑡 + 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = 𝐸𝑖. 𝑑𝑡
𝑑𝑡 2
1
𝑑 ( 𝐶𝑢2 ) + 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = 0
2
• Bilan intégral (bilan d’énergie) de la décharge :
0
1
⇒ ∫ 𝑑 ( 𝐶𝑢2 ) + ∫ 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = 0
2
𝐸 0
6
1
⇒ − 𝐶𝐸 2 + ∫ 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = 0
2
0
1
⇒ ∫ 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = − 𝐶𝐸 2
2
0
« L’énergie emmagasinée pendant la charge est dissipée par effet Joule par la
résistance R durant la décharge »
II.4 Réponse d’un circuit RL à un échelon de tension
II.4.1 Conditions initiales
K fermé K ouvert
• Pour 𝑡 < 0, l’interrupteur K est ouvert, le courant circulant dans le circuit RL est
nul : 𝑖(0− ) = 0.
• à 𝑡 = 0, on ferme l’interrupteur K.
La continuité du courant dans la bobine se traduit par :
𝑖(0+ ) = 𝑖(0− ) = 0
II.4.2. Mise en équation et résolution
• Expressions de 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡) pour 𝑡 > 0
𝑑𝑖
La loi de maille donne : 𝑢 + 𝑅𝑖 = 𝐸 ⟹ 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑅𝑖 = 𝐸
7
𝐿 𝑑𝑖 𝐸
⟹ +𝑖 =
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝐿
On pose 𝜏 = 𝑅 ([𝑅] = [𝑑𝑡] = 𝑇, 𝑠′𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒)
𝑑𝑖 𝐸
⟹ 𝜏 𝑑𝑡 + 𝑖 = 𝑅 : est une équation différentielle linéaire de 1er ordre avec second
membre.
La solution de cette équation est de type : 𝑖(𝑡) = 𝑖1 (𝑡) + 𝑖𝑝
𝑑𝑖1 1
Avec 𝑖1 (𝑡) est la solution générale de l’équation sans second membre + 𝜏 𝑖1 = 0
𝑑𝑡
8
(𝑢 + 𝑅𝑖) = 𝐸
𝑑𝑖
⇒𝐿 + 𝑅𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑖
⇒𝐿 . 𝑖𝑑𝑡 + 𝑅. 𝑖𝑑𝑡 = 𝐸. 𝑖𝑑𝑡
𝑑𝑡
1
⇒ 𝑑 ( 𝐿𝑖 2 ) + 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡 = 𝐸. 𝑖𝑑𝑡
2
o 𝐸𝑖 : puissance fournie par le générateur.
o 𝑅𝑖 2 : puissance dissipée par effet Joule dans la résistance 𝑅.
1
o 𝐸𝑚 = 2 𝐿𝑖 2 : énergie électromagnétique emmagasinée dans la bobine
idéale.
• Bilan intégral d’:
𝑖𝑀
1
∫ 𝑑 ( 𝐿𝑖 2 ) + ∫ 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 = ∫ 𝐸𝑖. 𝑑𝑡
2
0 0 0
𝑖𝑀 1 1 2 𝐸
o ∫0 𝑑 (2 𝐿𝑖 2 ) = 2 𝐿𝑖𝑀 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖𝑀 = 𝑅: énergie emmagasinée par le
condensateur.
o 𝑊𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = ∫0 𝐸𝑖. 𝑑𝑡 : énergie fournie par le générateur.
o 𝑊𝐽 = ∫0 𝑅𝑖 2 . 𝑑𝑡 : énergie dissipée par effet Joule.
1 2
𝑊𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 = 𝑊𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒 + 𝐿𝑖𝑀
2
« L’énergie fournie par le générateur se répartie entre la bobine (énergie emmagasinée)
et la résistance (énergie dissipée par effet Joule). »
II.5 Régime libre du circuit RL
II.5.1 Conditions initiales
• Pour 𝑡 < 0, l’interrupteur K est fermé, le régime permanent est établi lorsque le
𝐸 𝐸
courant circulant dans le circuit RL atteint 𝑖𝑀 = 𝑅 : 𝑖(0− ) = 𝑅.
9
𝐸
𝑖(0+ ) = 𝑖(0− ) =
𝑅
II.5.2. Mise en équation et résolution
• Expressions de 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡) pour 𝑡 > 0
𝑑𝑖
La loi de maille donne : 𝑢 + 𝑅𝑖 = 0 ⟹ 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑅𝑖 = 0
𝐿
On pose : 𝜏 = 𝑅
𝑑𝑖
⟹𝜏 +𝑖 = 0
𝑑𝑡
𝑡
La solution de cette équation est de type : 𝑖(𝑡) = 𝐵. 𝑒𝑥𝑝 (− 𝜏)
𝐸 𝐸
Les conditions initiales donnent : 𝑖(𝑡 = 0) = 𝑅 ⇒ 𝐵 = 𝑅
𝐸 𝑡
⇒ 𝑖(𝑡) = 𝑒𝑥𝑝 (− )
𝑅 𝜏
𝑡
𝑢(𝑡) = −𝐸𝑒𝑥𝑝 (− )
𝜏
10
1
⇒ 𝑑 ( 𝐿𝑖 2 ) + 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡 = 0
2
11
II.6 Régime libre du circuit RLC série
II.6.1 Conditions initiales
Ce type de circuit est caractérisé par les conditions initiales suivantes :
• Continuité du courant i circulant dans la bobine : 𝑖(0+ ) = 𝑖(0− ) = 𝑖0
• Continuité de la tension u aux bornes du condensateur : 𝑢(0+ ) = 𝑢(0− ) = 𝑢0
12
II.6.2. Mise en équation et résolution
𝑑𝑖
• Equation de la maille : 𝐿 𝑑𝑡 + 𝑅𝑖 + 𝑢 = 0
𝑑2 𝑢 𝑑𝑢 𝑢
⇒ 𝐿𝐶 𝑑𝑡 2 + 𝑅𝐶 𝑑𝑡 + 𝐿𝐶 = 0 (I)
𝑑2 𝑞 𝝎𝟎 𝑑𝑞
+ + 𝝎𝟐𝟎 𝑞 = 0
𝑑𝑡 2 𝑸 𝑑𝑡
A l’équation (I) correspond une solution de type :
𝑢(𝑡) = 𝐴. 𝑒 𝑟1𝑡 + 𝐵. 𝑒 𝑟2𝑡
Où A et B sont des constantes d’intégration et 𝑟1 𝑒𝑡 𝑟2 sont les racines de l’équation
caractéristique :
𝑟 2 + 2𝜆 𝑟 + 𝜔02 = 0
Le discriminant de cette équation s’écrit :
1
∆= 4(𝜆2 − 𝜔02 ) = 4𝜔02 ( − 1)
4𝑄 2
13
Selon le signe de ∆, on distingue trois régimes :
−√𝜆2 −𝜔02 𝒕
+ 𝐵. 𝑒 )
∆= 𝟎
𝑄=
1 −𝜆 𝑎 + 𝑏𝒕 𝑒 −𝜔0 𝒕 Critique
(𝜆 = 𝜔0 ) 2
∆< 𝟎 1 Pseudopériodique
𝑄> −𝜆 ∓ 𝑗√𝜔02 − 𝜆2 −𝜆𝑡 𝑗√𝜔02 −𝜆2 𝒕
(𝜆 < 𝜔0 ) 2 𝑒 (𝐴′. 𝑒
−𝑗√𝜔02 −𝜆2 𝒕
+ 𝐵′. 𝑒 )
2 2 2 2
𝒖(𝒕) = 𝑒−𝜆𝑡 (𝐴. 𝑒 𝜆 −𝜔0 𝒕 + 𝐵. 𝑒− 𝜆 −𝜔0 𝒕 )
√ √
2 2
Pour t suffisamment élevé : 𝒖(𝒕) ≈ 𝐴. 𝑒−𝜆𝑡 . 𝑒 𝜆 −𝜔0 𝒕
√
𝑡
⇒ 𝒖(𝒕) ≈ 𝐴. 𝑒 −𝜏
1
Avec 𝜏= : temps de relaxation
𝜆−√𝜆2 −𝜔02
1 1
Pour le régime critique : 𝑄 = 𝑄𝑐 = 2 𝑒𝑡 𝜏 = 𝜏𝑐 = 𝜔
0
14
• Régime pseudopériodique : 𝑄 > 𝑄𝑐
−𝜆𝑡
⇒ 𝒖(𝒕) = 𝐴0 . 𝑒 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0)
𝜔
Avec : 𝜆 = 2𝑄0, 𝐴0 et 𝜑0 sont des constantes d’intégration et :
1
𝜔 = √𝜔02 − 𝜆2 = 𝜔0 √1 − < 𝜔0 ∶ 𝑙𝑎 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
4𝑄 2
2𝜋 𝑇0 𝑇0
• La pseudo-période : 𝑇 = = = > 𝑇0
𝜔 𝜆 1
√1−(𝜔 )2 √1−4𝑄2
0
2𝜋
Avec : 𝑇0 = 𝜔
0
• Le décrément logarithmique :
Après n périodes on a :
1 𝑢(𝑡)
𝛿= 𝐿𝑛 ( )
𝑛 𝑢(𝑡 + 𝑛𝑇)
Le graphe de 𝑢(𝑡) s’effectue par le produit point par point des graphes associés à
𝐴0 . 𝑒 −𝜆𝑡 et 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0 )
15
𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0 ) = 0 ⇒ 𝑢(𝑡) = 0
Et
𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑0 ) = ∓1 ⇒ 𝑢(𝑡) = ∓𝐴0 . 𝑒 −𝜆𝑡
𝐿𝑖𝑑𝑖 + 𝐶𝑢𝑑𝑢 + 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡 = 0
1 1
⇒ 𝑑 ( 𝐿𝑖 2 + 𝐶𝑢2 ) = −𝑅𝑖 2 𝑑𝑡 < 0
2 2
⇒ 𝑑𝑊𝑒𝑚 = − 𝑑𝑊𝐽
1 2 1 2
𝑊𝑒𝑚 = 𝐿𝑖 + 𝐶𝑢
2 2
𝑑𝑊𝐽 = 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡
« L’énergie emmagasinée dans le condensateur et la bobine diminue à cause
de l’effet Joule dans la résistance »
• Bilan intégral d’énergie :
Par intégration entre l’état initial et l’état final d’équilibre, le bilan
énergétique s’écrit :
16
∝
1 1
∆ ( 𝐿𝑖 2 + 𝐶𝑢2 ) = − ∫ 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡
2 2 0
𝑅=0
𝑑2 𝑢
+ 𝝎𝟐𝟎 𝑢 = 0
𝑑𝑡 2
𝑢(𝑡) = 𝑎. 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑢 𝜋
𝑖(𝑡) = 𝐶 = 𝑎𝐶𝜔0 . 𝑐𝑜𝑠 (𝜔𝑡 + 𝜑 + )
𝑑𝑡 2
Bilan énergétique :
1 1
𝑑𝑊𝑒𝑚 = 0 ⇒ 𝑊𝑒𝑚 = 𝐿𝑖 2 + 𝐶𝑢2 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
2 2
1 1
⇒ 𝑊𝑒𝑚 = 𝐿𝑖02 + 𝐶𝑢02
2 2
"𝐿′é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑚𝑎𝑔𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑖𝑡 𝐿𝐶"
17
𝑑 2 𝑢 𝝎𝟎 𝑑𝑢
+ + 𝝎𝟐𝟎 𝑢 = 𝝎𝟐𝟎 𝐸
𝑑𝑡 2 𝑸 𝑑𝑡
𝑢(𝑡) = 𝑢1 (𝑡) + 𝐸
𝑢1 (𝑡) correspond au régime libre
Au régime permanent 𝑢1 = 0 et 𝑢 = 𝐸
• Aspect énergétique :
𝑑𝑖
(𝐿 + 𝑅𝑖 + 𝑢 = 𝐸) . 𝑖𝑑𝑡 = 𝐶𝑑𝑢
𝑑𝑡
1 1
⇒ 𝐸𝑖𝑑𝑡 = 𝑑 ( 𝐿𝑖 2 + 𝐶𝑢2 ) + 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡
2 2
Par intégration :
𝑞(∝) ∝
1 2 (∝) 2 (0))
1 2 (∝) 2 (0))
𝐸∫ 𝑑𝑞 = 𝐿(𝑖 −𝑖 + 𝐶(𝑢 −𝑢 + ∫ 𝑅𝑖 2 𝑑𝑡
𝑞(0) 2 2 0
18