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l0 le l(t)
M
M
a) Equation du mouvement
A l’équilibre 𝑃 + 𝑇𝑒 = 0 avec 𝑇𝑒 = 𝑘(𝑙𝑒 − 𝑙0 )𝑒Ԧ𝑧
À un instant t quelconque: 𝑚𝑎(𝑀)/
Ԧ 𝑅 = 𝑃 + 𝑇 = 𝑃 + 𝑘 𝑙 − 𝑙0 𝑒Ԧ𝑧
En utilisant la condition d’équilibre on aura: 𝑚𝑧ሷ = −𝑘𝑧
Ou encore 𝑧ሷ = −𝑤02 𝑧
𝑘
Avec 𝑤0 la pulsation propre de l’oscillateur 𝑤0 = .
2𝜋 𝑚
et 𝑇0 = sa période propre.
𝑤0
L’équation du mouvement est: 𝑧(𝑡) = 𝑧0 cos( 𝑤0 𝑡 + 𝜑)
𝑧0 𝑒𝑡 𝜑 sont déterminés par les conditions initiales:
Exemple: si à t=0, z=a et V=0 alors 𝑧(𝑡) = 𝑎 cos( 𝑤0 𝑡)
b) Energie
➢ Energie cinétique
1 1
L’énergie cinétique de M est: 𝐸𝑐 = 𝑚 𝑉 2 = 𝑚 𝑧ሶ 2
2 2
1
Ce qui donne 𝐸𝑐 = 𝑚 𝑎2 𝑤0 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝑤0 𝑡)
2
➢ Energie potentielle: on a vu que l’énergie potentielle
1 1
élastique a pour expression 𝐸𝑝 = 𝑚 𝑧 2 = 𝑘 𝑎2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑤0 𝑡)
2 2
➢ Energie mécanique: En remarquant que 𝑚 𝑤0 2 = 𝑘
1 2 2 1 2 2 1
𝐸𝑚 = 𝑘 𝑎 𝑐𝑜𝑠 (𝑤0 𝑡)+ 𝑘 𝑎 𝑠𝑖𝑛 (𝑤0 𝑡)= 𝑘 𝑎2
2 2 2
1
D’où 𝐸𝑚 = 𝑘 𝑎2
2
C/C 𝐸𝑚 est constante car le système est conservatif et elle est
proportionnelle au carré de l’amplitude des oscillations.
On remarque 𝐸𝑐 = 𝐸𝑐 𝑡 𝑒𝑡 𝐸𝑝 = 𝐸𝑝 𝑡 , bien que 𝐸𝑚 soit
constante.
Calculons alors les valeurs moyennes de 𝐸𝑐 (t) et 𝐸𝑝 (t).
Définition: la valeur moyenne d’une grandeur x(t) est xmoy
1 𝑡+𝑇
tel que 𝑥𝑚𝑜𝑦 = 𝑡 𝑥 𝑡. 𝑑𝑡
𝑇
1 𝑡+𝑇 1
D’où 𝐸𝑐 𝑚𝑜𝑦 = 𝑘 𝑎2 𝑠𝑖𝑛2 (𝑤0 𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 𝑡 2
2 1
En utilisant la relation sin (x)= (1-cos(2x)) on aura:
2
1 2 1
𝐸𝑐 𝑚𝑜𝑦 = 𝑘 𝑎 = 𝐸
4 2 𝑚
1
De même on tire que 𝐸𝑝 𝑚𝑜𝑦 = 𝐸𝑚
2
C/C on dit qu’il y a équipartition de l’ 𝐸𝑚 sous les deux
formes cinétique et potentielle.
Remarque:
Il existe des oscillateurs qui sont harmonique mais
uniquement au voisinage de la position d’équilibre.
Donc des oscillations de faibles amplitudes.
C’est le cas du pendule simple.
II. OSCILLATEURS LIBRES AMORTIS
Les oscillateurs réels sont tous plus ou moins
amortis on doit alors en tenir compte dans l’étude.
Considérons de nouveau l’exemple précédent du
pendule élastique mais e supposant que le point M est
soumis à une force de frottement fluide: 𝑓Ԧ = −ℎ 𝑉, avec
h une constante positive appelée coefficient
d’amortissement.
→ Quelle est l’unité de h?
1) Equation différentielle du mouvement
Le PFD donnera: 𝑚𝑎(𝑀)/
Ԧ 𝑅= 𝑃 + 𝑇 + 𝑓
Ԧ
Ce qui donnera après les même calculs que dans le cas
précédent: 𝑚𝑧ሷ = −𝑘𝑧 − ℎ𝑧ሶ
ℎ 𝑘
Soit 𝑧ሷ + 𝑧ሶ +𝑧 =0
𝑚 𝑚
2 𝑘 ℎ 𝑤0 ℎ 1
On posera: 𝑤0 = et = ou encore = 2𝜆 =
𝑚 𝑚 𝑄 𝑚 𝜏
𝑄 est le facteur de qualité de l’oscillateur.
Ce qui donne l’équation différentielle du mouvement:
𝑤0
𝑧ሷ + 𝑧ሶ + 𝑤02 𝑧 = 0
𝑄
2) Etude du mouvement
On distinguera 3 cas selon le signe du discriminant Δ
𝑤0
➢ Equation caractéristique: 𝑟2 + 𝑟 + 𝑤02 = 0
𝑄
𝑤0 2 2 1
➢ Discriminant Δ = ( ) - 4𝑤02 = 𝑤0 ( 2 -4), en
𝑄 𝑄
fonction de 𝜆 on aura: Δ = 4 (𝜆2 -𝑤02 );
Ou Δ′ = (𝜆2 -𝑤02 ).
𝟏
a) Cas où 𝜟 > 𝟎 : régime apériodique (Q< )
𝟐
1
𝑤0
𝑤0 ( 2
𝑄
−4)
On trouve que: 𝑟1 = −
2𝑄
− 2
1
𝑤0 ( 2 −4)
𝑤0 𝑄
𝑟2 = − +
2𝑄2
Ce qui donne que: 𝑧 𝑡 = 𝐴1 𝑒 𝑟1.𝑡 + 𝐴2 𝑒 𝑟2.𝑡
𝑤0 1
Si on pose que w = ( 2 −4)
2 𝑄
𝑤
− 2𝑄0.𝑡
𝑧 𝑡 = 𝑒 (𝐴1 𝑒 −𝑤.𝑡 + 𝐴2 𝑒 𝑤.𝑡 )= 𝑒 −𝜆.𝑡 (𝐴1 𝑒 −𝑤.𝑡 + 𝐴2 𝑒 𝑤.𝑡 )
En utilisant les mêmes conditions initiales on aura:
𝑧 0 = 𝐴1 +𝐴2 = 𝑧0
et 𝑧ሶ 𝑡 = −𝜆 (𝐴1 + 𝐴2 ) + 𝑤 −𝐴1 +𝐴2 = 0
1 𝜆 1 𝜆
Ce qui donne 𝐴1 = (1 − ) 𝑧0 et 𝐴2 = (1 + ) 𝑧0
2 𝑤 2 𝑤
𝜆
D’où l’on tire que 𝑧 𝑡 = 𝑧0 𝑒 −𝜆.𝑡 (𝑐ℎ 𝑤𝑡 + 𝑠ℎ 𝑤𝑡 )
𝑤
Ou encore:
𝑤0 1 𝜆 𝑤0 1
𝑧 𝑡 = 𝑧0 𝑒 −𝜆.𝑡 (𝑐ℎ ( −4)𝑡 + 𝑠ℎ ( −4)𝑡 )
2 𝑄2 𝑤 2 𝑄2
Représentation graphique:
Z (t)
t
𝟏
b) Cas où 𝜟 = 𝟎 : (Q= ) régime critique
𝟐
−𝑤0 𝑡
𝑧 𝑡 = 𝐴 + 𝐵. 𝑡 𝑒 = 𝐴 + 𝐵. 𝑡 𝑒 −𝜆.𝑡
CI donne que : 𝑧 𝑡 = 𝑧0 (1 + 𝑤0 . 𝑡)𝑒 −𝑤0 .𝑡
Représentation graphique:
Z (t)
t
𝟏
c) Cas où 𝜟 < 𝟎 : (Q> ) régime pseudopériodique
𝟐
𝑤0
𝑤0 (4 −𝑄12) 𝑤0
𝑤0 (4 −𝑄12)
𝑟1 = − −𝑖 et 𝑟2 = − +𝑖
2𝑄 2 2𝑄 2
𝑤0 (4 −𝑄12)
Si on pose: Ω = alors:
2
𝑟1 = −𝜆 − 𝑖Ω et 𝑟2 = −𝜆 + 𝑖 Ω
Et 𝑧 𝑡 = 𝑒 −𝜆.𝑡 (𝐷1 𝑒 𝑖 Ω .𝑡 + 𝐷2 𝑒 −𝑖 Ω .𝑡 )
Ou 𝑧 𝑡 = 𝑒 −𝜆.𝑡 (𝐵1 cos(Ω t)+ 𝐵2 sin(Ω t))
Ou encore 𝑧 𝑡 = 𝐴 𝑒 −𝜆.𝑡 cos(Ω t+𝜑)
Avec les CI on a:
𝑧 0 = 𝐴 cos(𝜑)=𝑧0 et 𝑧ሶ 𝑡 = 𝐴 (−𝜆 cos(𝜑) - Ω 𝑠𝑖𝑛(𝜑))=0
𝜆 𝜆 𝑧0
𝑡𝑎n(𝜑)=− ⟹ 𝜑 = arc𝑡𝑎n(− ) et 𝐴 =
Ω Ω cos(𝜑)
D’où 𝑧 𝑡 = 𝑒 −𝜆.𝑡 𝐴 cos(Ω t+𝜑)
▪ Pseudopériode:
Les oscillations présentent une périodicité de passage
par la position d’équilibre, mais on ne peut pas définir
une période du mouvement oscillatoire car
𝑧(𝑡 + 𝑇) ≠ 𝑧(𝑡)
2𝜋
On définit alors la pseudopériode T tel que: T =
Ω
En remplaçant Ω par son expression on aura:
4𝜋 𝑇0
T= 1
=
𝑤0 (4 − 2 )
𝑄
(1 −4𝑄1 2)
Remarque: d’une part 𝑇 > 𝑇0 et d’autre part plus le
facteur de qualité augmente plus 𝑇 → 𝑇0
▪ L’enveloppe
Son équation est ± 𝐴 𝑒 −𝜆 𝑡
Lorsque Q augmente 𝜆 diminue et l’atténuation de la
courbe diminue. A la limite lorsque 𝑄 → ∞ les
oscillations ne sont plus atténuées et deviennent
sinusoïdales.
𝑧 𝑡 → 𝑧0 cos(Ω t)
▪ Extrémums et points de contact avec l’enveloppe
𝑑𝑧
Les extrémums correspondent à =0
𝑑𝑡
𝜆
Ce qui donne: tan Ω𝑡𝑖 + 𝜑 = −
Ω
1 𝜆
𝑜𝑢 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑖 = (−𝜑 + arctg(− )).
Ω Ω
Les points de contacts avec l’enveloppe correspondent à
𝑧 𝑡𝑗 = 𝐴 𝑒 −𝜆.𝑡𝑗 cos(Ω 𝑡𝑗 +𝜑)= ± 𝐴 𝑒 −𝜆.𝑡𝑗
Ce qui donne que cos(Ω 𝑡𝑗 +𝜑)= ±1
1
D’où: 𝑡𝑗 = (𝜑 + 𝑘𝜋)
𝛺
▪ Décrément logarithmique
C’est la grandeur notée 𝛿 qui permet de caractériser
l’atténuation des oscillations et qui est définie par:
1 𝑧 𝑡
𝛿 = 𝐿𝑛
𝑛 𝑧 𝑡 + 𝑛𝑇
Remarque: Il est indépendant de n
En remplaçant z(t) par son expression on montre que:
𝑇
𝛿 =𝜆T=
2𝜏
C/C Plus 𝛿 augmente, plus les oscillations sont amorties
et plus l’amplitude des oscillations décroit rapidement.
3) Etude énergétique
Le PFD nous a permis d’avoir l’équation 𝑚𝑧ሷ = −ℎ𝑧ሶ − 𝑘𝑧
En multipliant cette équation par 𝑧,ሶ on aura:
𝑚𝑧ሷ 𝑧ሶ + 𝑘𝑧𝑧ሶ = −ℎ𝑧ሶ 𝑧ሶ
𝑑 1 𝑑
Or 𝑘𝑧 𝑧ሶ= 𝑘𝑧 2 = (𝐸𝑝 )
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑 1 𝑑
Et m𝑧ሷ 𝑧ሶ
= 𝑚𝑧ሶ 2= (𝐸𝑐 )
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝑑𝐸𝑚
D’où l’on trouve que: = −ℎ𝑧ሶ 2 <0
𝑑𝑡
Ce dernier terme représente la puissance dissipée par les
Ԧ (TEM)
forces de frottement. −ℎ𝑧ሶ 2 = 𝒫(𝑓)
Cas d’un oscillateur très faiblement amortis
Calculons la variation de l’énergie mécanique sur une
pseudopériode.
∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚 𝑡 + 𝑇 − 𝐸𝑚 (𝑡)
Après remplacement de z(t) par son expression déjà trouvée
on trouve
1
𝐸𝑚 𝑡 = 𝑘(𝐴𝑒 −𝜆.𝑡 cos(Ω t+𝜑))2 +
2
1
𝑚𝐴2 (−𝜆𝑒 −𝜆.𝑡 cos(Ω t+𝜑) − Ω𝑒 −𝜆.𝑡 sin(Ω t+𝜑))2
2
Oscillateur très faiblement amortis donc 𝑄 ≫ 1 → 𝜆 ≪ 𝑤0 et
Ω ≃ 𝑤0 , D’où :
1 1
𝐸𝑚 𝑡 ≃ 𝑘𝐴2 (𝑒 −𝜆.𝑡 cos(Ω t+𝜑))2 + 𝑚𝑤0 2 𝐴2 (𝑒 −𝜆.𝑡 sin(Ω t+𝜑))2
2 2
1
D’où l’on trouve: 𝐸𝑚 𝑡 ≃ 𝑘𝐴2 𝑒 −2 𝜆.𝑡
2
𝑡
Qu’on peut encore écrire 𝐸𝑚 𝑡 ≃ 𝐸𝑚0 ≃ 𝐸𝑚0
𝑒 −2 𝜆.𝑡 −
𝑒 𝜏
avec 𝐸𝑚0 l’énergie mécanique à l’instant initial.
𝑡
−𝜏
𝑡+𝜏
− 𝜏 𝐸𝑚 𝑡
Pour t → t+ 𝜏, 𝐸𝑚 𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝐸𝑚0 𝑒 → 𝐸𝑚0 𝑒 =
𝑒
𝜏: c’est le temps au bout duquel l’Emdécroit d’un facteur e
En remplaçant dans ∆𝐸𝑚 on aura:
∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚0 (𝑒 −2 𝜆. 𝑡+𝑇 − 𝑒 −2 𝜆.𝑡 ) = 𝐸𝑚0 𝑒 −2 𝜆.𝑡 (𝑒 −2 𝜆.𝑇 − 1)
= 𝐸𝑚 (𝑡)(𝑒 −2 𝜆.𝑇 − 1)
Or l’oscillateur est très faiblement amortis donc Q>>1
𝑤0 𝑤0 2𝜋
⟹2𝜆 = ≪ 1 et 2 𝜆𝑇 = . 𝑇 = ≪ 1.
𝑄 𝑄 𝑄
Le DL à l’ordre un de ex au voisinage de zéro : 𝑒 𝑥 ≈ 1 + 𝑥
2𝜋
−2 𝜆.𝑇 − 2𝜋
Ce qui donne alors que 𝑒 =𝑒 𝑄 ≈1−
𝑄
En remplaçant dans ∆𝐸𝑚 = 𝐸𝑚 (𝑡)(𝑒 −2 𝜆.𝑇 − 1) on tire
2𝜋
∆𝐸𝑚 = − 𝐸𝑚 (𝑡)
𝑄
𝐸𝑚 𝑡 𝐸𝑚 (𝑡)
D’où le facteur de qualité est: Q = −2𝜋 = 2𝜋
∆𝐸𝑚 ∆𝐸𝑚
C/C Le facteur de qualité est inversement proportionnel
à la variation relative de l’énergie mécanique sur une
pseudopériode.
∆𝑋
la variation relative d’une grandeur X est .
𝑋
∆𝐸𝑚
Lorsque diminue, le facteur de qualité Q augmente.
𝐸𝑚
III. PORTRAIT (DIAGRAMME) DE PHASE
1) Définition
C’est un diagramme qui permet de représenter
l’ensemble des états dans lesquels peut se trouer le
système selon la valeur de son énergie mécanique.
Donc selon les conditions initiales du système.
Si X est la variable qui décrit l’évolution du
système, alors le portrait de phase consiste à
représenter: 𝑋ሶ = 𝑓(𝑋)
Dans notre cas il s’agit de représenter 𝑧ሶ = 𝑓(𝑧)
𝑧ሶ
𝑧
2) Exemples
a) Oscillateurs libres non amortis (cas sinusoïdal)
𝑧(𝑡) = 𝑧0 cos( 𝑤0 𝑡 + 𝜑)
𝑧ሶ 𝑡 = −𝑧0 𝑤0 sin( 𝑤0 𝑡 + 𝜑) d’où l’équation du
𝑧ሶ 𝑡 2 𝑧(𝑡) 2
diagramme de phase est: ( ) +( ) = 1
𝑧0 𝑤0 𝑧0
Qui est l’équation d’une ellipse.
𝑧ሶ
𝑧0 𝑤0
𝑧
−𝑧0 𝑧0
− 𝑧0 𝑤0
𝑧ሶ
Si on avait représenté = 𝑓(𝑧) , on obtiendra un cercle
𝑤0
de rayon 𝑧0 .
𝑧ሶ
𝑤0
𝑧0
𝑧
−𝑧0 𝑧0
− 𝑧0
Pour une autre valeur de l’énergie initiale E02 > E01 on
aura:
𝑧ሶ
𝑧02 𝑤0 𝐸02
𝑧01 𝑤0
𝐸01
𝑧
−𝑧02 −𝑧01 𝑧01 𝑧02
− 𝑧01 𝑤0
− 𝑧02 𝑤0
b) Oscillateurs libres amortis
➢ Cas du régime apériodique
𝑧ሶ
0 𝑧0 𝑧0
z
➢ Cas du régime pseudopériodique
𝑧ሶ
𝑧0 z
0
Conclusions
➢ les portraits de phase des systèmes non amortis sont
des courbes fermées.
➢Pour ce type de portrait on ne peut connaitre l’état
initial du système.
➢les portraits de phase des systèmes amortis sont des
courbes ouvertes.
➢Pour ce dernier cas l’état initial est connu (le point de
départ du portrait de phase) et le point final représente
l’état d’équilibre du système.
IV. ANALOGIE
1) Définition et principe
➢ L’analogie est un mode de raisonnement qui permet
d’utiliser les résultats trouvés dans un domaine dans un
autre domaine de la physique.
➢ Son principe est que si deux systèmes physiques 𝜑1 et
𝜑2 de natures différentes obéissent à des équations
différentielles de même forme et que les conditions
particulières (conditions initiales) ont les mêmes
valeurs alors les formes des solutions de celles-ci sont
identiques.
➢ Conséquence: elle permet de simuler des expériences
qu’on ne peut pas faire dans un domaine de physique 𝜑1
en la faisant dans 𝜑2 et les résultats seront identiques.
2) Application: analogie électricité-mécanique
➢ Cas des oscillateurs harmoniques
L’équation différentielle en mécanique du système étudié
(masse accrochée à un ressort) est:
𝑚𝑧ሷ + 𝑘𝑧 = 0
Le circuit LC est régit per L’équation différentielle :
𝑞
𝐿𝑞ሷ + = 0
𝐶
Les équations différentielles ont la même forme on peut
alors que les grandeurs analogues (qui jouent des rôles
semblables) sont:
z ↔ 𝑞
𝑚 ↔ 𝐿
1
𝑘 ↔
𝐶
➢ Cas des oscillations libres amorties
En mécanique: : 𝑚𝑧ሷ + ℎ𝑧ሶ + 𝑘𝑧 = 0
En électricité le circuit RLC a comme équation différentielle:
1
Lqሷ + R𝑞ሶ + q = 0
𝐶
On en déduit alors que: ℎ↔ 𝑅
𝑣 = 𝑧ሶ ↔ 𝑖 = 𝑞ሶ
On peut aussi déduire que :
𝑘 1
→ la pulsation propre: 𝑤0 = ↔ 𝑤0 =
𝑚 𝐿𝐶
𝑤0 ℎ 𝑤0 𝑅
→ le facteur de qualité: = ↔ = et en remplaçant 𝑤0
𝑚𝑄 𝑄 𝐿
par son expression on tire que:
𝐿𝑤0 1 1 𝐿
𝑄= = =
𝑅 𝑅𝑐𝑤0 𝑅 𝐶
B. LES OSCILLATIONS FORCES
k h
Ԧ
𝐹(𝑡) M
2) Equation différentielle du mouvement
Le PFD donnera: 𝑚𝑎(𝑀)
Ԧ Ԧ Ԧ
/𝑅 = 𝑃 + 𝑇 + 𝑓 + 𝐹(𝑡) et en
projetant et en utilisant la condition d’équilibre on aura:
𝑚𝑧ሷ + ℎ𝑧ሶ + 𝑘𝑧 = F(t)
d’où l’équation différentielle du mouvement de M:
ℎ k F(t)
𝑧ሷ + 𝑧ሶ + 𝑧 =
𝑚 𝑚 𝑚
𝑤0 F(t)
ou encore: 𝑧ሷ + 𝑧ሶ + 𝑤02 𝑧 =
𝑄 𝑚
La solution de cette équation différentielle est composée
d’une solution de l’équation homogène zg et d’une
solution particulière zp.
z(t)= zg + zp
La solution zg disparait avec le temps car c’est les
solutions du régime libre amorti, zg → 0.
Après ce temps il ne restera que la solution zp qui
représentera le régime permanent.
𝐹0
𝑚
On aura: z0 = 𝑤𝑤
𝑤02 −𝑤 2 +𝑗 𝑄 0
D’où l’on tire:
➢ l’amplitude des oscillations forcées
𝐹0
z = z = 𝑚
0 0 2𝑤 2
𝑤 0
(𝑤02 − 𝑤 2 )2 + 2
𝑄
➢ La phase des oscillations forcées
𝑤𝑤0
𝜑 = arg z0 = − arctan
𝑄(𝑤02 −𝑤 2 )
𝑤𝑤0
D’où φ = arctan
𝑄(𝑤 2 −𝑤02 )
III. RESONANCES
1) Résonance en élongation ou d’amplitude
On s’intéresse à l’amplitude des oscillations z(t).
Cette étude peut être faite directement à laide de w ou à
𝑤
l’aide de la variable réduite u tel que: 𝑢 = (sans unité)
𝑤0
𝐹0
𝑚 𝑤02
z0 u = z0 =
𝑢 2
(1 − 𝑢2 )2 + 2
𝑄
𝑢
Et φ(𝑢) = arctan
𝑄(𝑢2 −1)
a) Etude d’amplitude
𝐹0
les limites: 𝑧0 (𝑢 = 0) =
𝑚 𝑤02
lim 𝑧0 (𝑢) = 0
𝑧→∞
Maximas:
𝑧0 (𝑢) est maximale lorsque le dénominateur est minimal
𝑢 2
Soit D u = (1 − 𝑢2 )2 + 2
𝑄
𝑑D u 2
𝑢
= 0 ⟺ 2 1 − 𝑢 −2𝑢 + 2 2 = 0
𝑑𝑢 𝑄
𝑢=0
𝑜𝑢
Ce qui donne que
1 1
𝑢𝑟 = 1 − 2 𝑠𝑖 𝑄 >
2𝑄 2
Allure de z(u):
𝑍0
𝑍0 𝑚𝑎𝑥
1
𝑄>
2
𝐹0
𝑚 𝑤02 1
𝑄<
2
𝑢
0 𝑢𝑟
1 𝑤
𝑤𝑟 = 𝑤0 1− 2
2𝑄
Interprétation
1
➢ Si 𝑄 < , il n’y a pas de résonance d’élongation.
2
1
➢ Si 𝑄 > , il y a résonance d’élongation (ou d’amplitude)
2
➢ Plus le facteur de Qualité augmente plus la résonance est
aigue.
➢ La résonance a toujours lieu à une fréquence (pulsation)
inférieure à la fréquence propre du système et lorsque
Q → ∞, 𝑢𝑟 → 1 , donc 𝑤𝑟 → 𝑤0 et 𝑧0 𝑚𝑎𝑥 → ∞ .
➢ En continue (très basse fréquence de l’excitateur),
𝐹0 𝐹0
l’amplitude des oscillation est: 𝑧0 (0) = 2 =
𝑚 𝑤0 𝑘
➢ En haute fréquence l’amplitude des oscillations devient
de plus en plus faible (𝑧0 → 0) , le résonateur n’arrive pas
à suivre le rythme de l’excitateur.
Bande passante: BP
On définit la bande passante d’un système physique
comme le domaine de fréquence pour lequel la réponse
du système est « satisfaisante ». On prend comme
𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒
référence : réponse ≥
2
𝑧0 𝑚𝑎𝑥
Dans ce cas dans la BP: 𝑧0 (𝑢) ≥
2
𝑧0 𝑚𝑎𝑥
2
𝐁𝐏
0 𝑤𝑐𝑏 𝑤𝑐ℎ 𝑤
𝑤𝑐𝑏 est la fréquence de coupure basse.
𝑤𝑐ℎ est la fréquence de coupure haute.
D’où 𝐁𝐏 = 𝑤𝑐𝑏, 𝑤𝑐ℎ
➢ Par calcul si on a l’expression de 𝑧0 =f(u).
𝐹0 𝐹0 𝐹0
𝑘 𝑘 𝑘
Dans ce cas z0 max = 1
= 1 1 1
= 1 1
1− 2 + − −
1 2𝑄 4 𝑄4 𝑄2 2 𝑄4 𝑄 2 4 𝑄4
(1−(1− 2 ))2 + 2
2𝑄 𝑄
𝐹0 𝐹0
z0 max 𝑘 𝑘
z0 (u) = ⇒ z0 u = =
2 2 2 𝑢2 1 1
(1−𝑢 ) + 2 2( 2 − 4 )
𝑄 𝑄 4𝑄
𝐹0
On simplifie par et on élève au carré ce qui donne l’équation:
𝑘
𝑢 2 1 1
(1 − 𝑢2 )2 + 2 = 2( − ), ensuite on fait un changement de
𝑄 𝑄2 4𝑄 4
1 1 1
X2 = 1 − 2 + 2
− 4
2𝑄 𝑄 4𝑄
1 1 1
Donc u1 = 1− − −
2𝑄2 𝑄2 4𝑄4
1 1 1
et u2 = 1 − 2 + −
2𝑄 𝑄2 4𝑄4
La largeur de la bande passante est alors en u:
u2 − u1 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑢𝑙𝑎𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡: ∆𝑤 = 𝑤0 (u2 − u1 )
Cas d’un oscillateur très faiblement amortis:
1 1 1
Q>>1 ⟹ u1 ≃ 1− ≃1 − de même: u1 ≃ 1 +
𝑄 2𝑄 2𝑄
1 1
D’où ∆𝑢 = (u2 − u1 ) ≃ ⟹ ∆𝑤 = 𝑤0 u2 − u1 = 𝑤0
𝑄 𝑄
𝑤0
D’où le facteur de qualité: 𝑄 =
∆𝑤
Résonance aigue
BP
Résonance floue
BP
b) Etude de la phase
* Etude
𝑢
φ(𝑢) = arctan
𝑄(𝑢2 − 1)
φ 𝑢=0 =0
+
φ 𝑢=0 <0
𝜋
⟹ 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑢 → 1, φ → −
2
𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑢 → ∞, φ → −𝜋
* Allure
𝜑
1 𝑢
𝜋
2
−𝜋
* Interprétation
En basse fréquence le résonateur et l’excitateur
sont en phase.
A la pulsation de résonance le résonateur est en
quadrature de phase retard.
En haute fréquence le résonateur est en
opposition de phase. Le résonateur n’arrive plus à suivre
l’excitateur et ceci se traduit par un retard croissant qui
donne au niveau de la phase un retard de phase croissant
jusqu’à opposition de phase.
2) Résonance de vitesse
* objet
Dans ce cas on s’intéresse à la vitesse (de l’oscillateur) du
point matériel M.
* Expressions
On remarque que: 𝑉 = 𝑧;ሶ 𝑉 𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑠𝑖𝑛𝑢𝑠𝑜ï𝑑𝑎𝑙𝑒
On va lui associer la grandeur complexe: 𝑉 = 𝑉0 𝑒 𝑗𝑤𝑡
avec 𝑉0 l’amplitude complexe de la vitesse.
Or 𝑉 = 𝑧ሶ = 𝑗𝑤 𝑧 d’où 𝑉0 =(jw) 𝑧0 ce qui nous permet
d’utiliser l’expression de 𝑧0 déjà trouvé en 1).
𝐹
𝑗𝑤 𝑚0
On tire que: 𝑉0 = 𝑤𝑤
𝑤02 −𝑤 2 +𝑗 𝑄 0
L’étude peut être faite de différentes manières
➢ Etude complète de V0(u) et 𝜑 𝑢 comme pour 𝑧0
➢ Remarquer que puisque 𝑉0 =(jw) 𝑧0 alors:
𝑉0 = jw 𝑧0 =w z0
𝜋
et que arg(𝑉0 )= arg(jw)+ arg(𝑧0 )= + 𝜑
2
On notera 𝜑𝑉 la phase de la vitesse.
𝜋
On a alors 𝜑𝑉 = + 𝜑 avec 𝜑 la phase de 𝑧0 .
2
𝜋 𝑤𝑤0
D’où φ𝑉 = + arctan
2 𝑄(𝑤 2 −𝑤02 )
𝐹0 𝐹0
𝑚𝑤0
𝑢 𝑚𝑤0
Avec la variable réduite on aura: V0 = =
𝑢2 1 1
(1−𝑢2 )2 + 2 +( −𝑢)2
𝑄 𝑄2 𝑢
𝑄 𝐹0
𝑚𝑤0 𝜋 𝑢
On tire que: V0 = et φ𝑉 = + arctan
1 2 𝑄(𝑢2 −1)
1+𝑄2 (𝑢−𝑢)2
* Étude et représentation
❑ De l’amplitude de vitesse:
lim V0 𝑢 = 0 𝑒𝑡 lim V0 𝑢 = 0
0 ∞
V0 est maximale lorsque le dénominateur et
1
minimal, c′est à dire lorsque ( − 𝑢)=0 donc lorsque
𝑢
u=1.
𝑄 𝐹0 𝐹0
Valeur particulière: V0 (u=1)= =
𝑚𝑤0 ℎ
➢ Allure V0
u
1
𝜋
2
1
𝑢
0
𝜋
-
2
−𝜋
➢ En basse fréquence la vitesse du système est en
quadrature de phase avance par rapport à l’excitateur.