Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Zakaria El fatouaki
Groupe Groupe 2
N.B. Tous les résultats de mesure doivent figurer avec leurs unités.
1. Présentation de de la manipulation
Le pendule de torsion de Pohl est un système mécanique oscillant constitué d'un ressort
spiral, d'un frein à courant de Foucault et d'un moteur pour entretenir les oscillations. Le
pendule de Pohl permet d’étudier expérimentalement des oscillations libres et forcées (voir le
polycopié).
2. Objectifs de la manipulation
I Partie théorique :
Exercice 1 :
1) Donner les expressions de: l’énergie cinétique T, l’énergie potentielle U. En déduire le lagrangien
L de l’oscillateur.
L’énergie cinétique T T=J
:
𝒆𝒔𝒕 𝒍 ′ é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒄𝒊𝒏é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒐𝒖e
L’énergie potentielle U : U = D 2(t) + (t)F(t)
𝒆𝒔𝒕 𝒍 ′ é𝒏𝒆𝒓𝒈𝒊𝒆 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆 totale
le lagrangien L de l’oscillateur : L= T – U
Le lagrangien L s’écrit donc : L = J - D 2(t) - (t)F(t)
=J ̇ ⇔ =J
D +
k ̇
̇
,=
Et f(t) =
0
On a: ̈ (𝒕)
̇ (𝒕 ) (�
)=
+ �
+
+ + 2 (𝒕) =
0
1) Moyennant la méthode basée sur l’équation caractéristique (Résolvante), résoudre l’équation
différentielle du second ordre homogène (4) en traitant les trois régimes :
Résolvons l’équation homogène : ̈ (𝒕) + ̇ (𝒕) + 0 2(𝒕) =
Les solutions représentent les différents régimes de vibration selon que l’amortissement est faible,
fort ou critique. L’équation caractéristique associée à (1à) est obtenue en cherchant une solution de
type :
𝝋 𝒕 = 𝑨𝒆 𝒑 𝒕, 𝑨 = 𝑪𝒕𝒆, 𝒑 ∈ 𝑪 𝒐𝒖 𝒑 ∈ R
L’équation caractéristique : 𝒑𝟐 + 𝟐 𝒑 + 𝝎 𝟐�= 0
Qui a2 deux racines p1 et p2 selon le signe de�son discriminant , donné par :
∆ = b - 4ac = (𝟐 2 – 4 𝝎 𝟐= 4( 𝝎 )( - 𝝎 )
𝟎 𝟎 𝟎
Trois cas sont à distingués
:
∆ < 𝟎 (Cas d’un amortissement faible, régime pseudopériodique)
La solution de l’équation s’écrit: ( ) = 𝑨𝟏𝒆 𝒑𝟏𝒕 + 𝑨𝟐𝒆 𝒑𝟐 𝒕
Avec A1 et A2 sont des constantes d’intégration déterminées par les conditions initiales.
b)
√ √
On a: (𝒕) = (a cos( t)1+ a sin( )
c) On a: 𝝋(𝒕) = ( =
Donc: 𝝋 (𝒕) =(a4
Commentaire :
La réponse présente un mouvement vibratoire exponentiellement amorti : pseudo périodique
de pseudo-période :
T= =
√
Exercice 3 :
Montrer que l’amplitude A et la phase sont données par :
La représentation complexe est un outil très pratique lorsqu'il s'agit de rechercher le régime forcé
d'un système linéaire soumis à une excitation sinusoïdale. Illustrons son emploi dans l'étude de
l'oscillateur harmonique en régime forcé dont l'équation du mouvement s'écrit : ̈ (𝒕) +0 ̇ (𝒕 ) + 2
(𝒕 ) =
Ainsi, pour obtenir (t), une méthode consiste à résoudre l'équation complexe puis à prendre a partie
réelle de x––x_. Cette méthode facilite grandement les calculs lorsqu'il s'agit de rechercher le régime
forcé. En effet, la solution particulière est de la forme =Aeiωt.
Or,
=iAeiωt = i
̇
̈ = 2Aeiωt = -2
On voit ici tout l'intérêt de la notation complexe : la dérivation se ramène à une multiplication par iω
Par substitution dans l'équation différentielle on obtient :
A [ ( 2 - 2 ) + ]=
0
D’où : A =
()
Le nombre complexe =Aeiφ est appelé amplitude complexe et contient les deux informations que
nous recherchons : l'amplitude A (son module) et le déphasage φ (son argument) :
A= √( = √( = √(
) ) )
tan( ) =
Exercice 4 :
1) Montrer qu’il y a résonance si :
R = √ , ou R est la « pulsation de résonance »
La puissance fournie obéit également à un phénomène de résonance. En effet, en remplaçant A par son
expression, on trouve*
P= A2 2 = 2 (
)
On sait que :
=
T0
Donc : =
Et = C.-à-d.: = 2
Commentaire
:
4.2 Étude des oscillations amorties libres ( : amortissement non nul)
4.2.1 Étude du régime périodique amorti (Amortissement faible )
Pour un courant d’intensité .
On régler le courant de l’électroaimant à et l’amplitude initiale à..................On met l’oscillateur
en mouvement en bougeant l’aiguille du pendule vers une position donnée et on releve
les ampitude aux plusieurs passages en lisant les déviations du pendule tournant sur la
graduation (Voir la phOTO2 ci-dessous).
Les données sont reportées dans le tableau ci-dessous.
0 15
1 14
2 13.5
3 12.5
4 12
5 11.2
a) Déterminer la valeur du
̂
décrément logarithmique :
On sait que : = ln ( ) ̆
0 15
1 14 0.0689
2 13.5 0.0363
3 12.5 0.0769
4 12 0.0408
5 11.2 0.0425
Et on a : =
= -
= +
d) En déduire la pseudo-pulsation :
On a: =√ = √ = 5.7599 rad/s
D’une autre part: 2 = -
Donc : ln ( 2) = ln( - ) ⇔ 2ln ( ) = ln( - )
Alors : =
D’où :
-3
Application numérique : 5.7599 = rad/s
5,33.10
Conclusion : = ( 5,7599 5,34.10-3) rad/s
0 15
1 14.4 0.0408
2 13.8 0.0425
3 13 0.0597
4 12.3 0.0392
5 11.9 0.0330
( T.....................1.09 0.001 s
Et on a : =
=√ = √ = 5,7598 rad/s
D’une autre part: 2 = -
Donc : ln ( 2) = ln( - ) ⇔ 2ln ( ) = ln( - )
Alors : =
D’où :
⁄
5 1.59 1
7 2.62 1.4
9 3.79 3.4
11 4.62 1.6
13 5.57 0.8
15 6.62 0.6
a) Tracer sur un même papier millimétré les 3 courbes de résonance pour les 3
valeurs de courant de freinage.
b) En déduire la pulsation de résonance
Le graphe de la fonction présente un pic de résonance.
o le courant de freinage à une valeur de
o le courant de freinage à une valeur de
On sait que : R = √
Alors : √ =√ = 3.06
Et on a :
2 2
= ⇔ ln (2 2
) = ln ( )
⇔ 2ln ( = ln( )
⇔ Ln( =
⇔ =
-3
Alors : = = 8.20.10
Conclusion :------------------------------------------- 3