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SERIE N°1 

:S5 Module Physique Nucléaire

Exercice 1 : Densité et rayon nucléaire :


- En considérant que la charge et la matière nucléaire sont uniformément
distribuées à l’intérieur des noyaux de forme sphérique.
a- Montrer que le rayon nucléaire est de la forme R = ro A1/3
b- Avec ro = 1,2 fm quel est l’ordre de grandeur de la densité nucléaire
( en g/cm3 ou en nucl/cm3) sachant que mnucléon ≈ 1,66 10-24g . Quelle
conclusion pouvez-vous en déduire ?
Exercice 2 : Donner la définition de l’u.m.a et exprimer la masse nucléaire en
fonction de cette unité.
Exercice 3 :
1/ a-Quelle est la masse du noyau 4He d’énergie de liaison B(4He) = 28,3Mev?
on donne: mp= 1,668 10-24 g et mn = 1,67 10-24 g
b-Quelle est la masse molaire de l’Hélium:
2/- Quelle est l’énergie de liaison 73Li?
On donne: mp= 1,00782u et mn = 1,00867u et M(73Li)= 7,01016u
 
Exercice 4 : I/ On donne l’expression de la formule semi empirique donnant la
masse de l’atome neutre correspondant au noyau (A,Z) considéré dans l’état
fondamental :
M (A,Z)=ZMH+(A-Z)Mn –avA+asA2/3+ acZ²/A1/3 +aa (A/2-Z)2/A +  (A,Z) (I)
ap A-3/4 pour Apair et Z impair

Avec = { 0 pour A impair

- ap A-3/4 pour A pair et Z pair


ac,as,av, aa, ap sont des constantes positives
MH et Mn désignent respectivement la mase de l’atome d’hydrogène 1H et masse
du neutron :

(Mn - MH)c2= 0,782 MeV


Dans cet exercice on se limite aux valeurs impaires de A
a/ Montrer que pour une valeur fixé de A (impaire) la relation (I) peut être
écrite sous la forme : M(A,Z)= Z2+Z + et donner l’expression de et 
donner l’allure de M(A,Z) pour A fixe , et interpréter.
Si M(A,Z0) est le point qui annule cette fonction quelle est l’expression de Z0 ?

b/ Montrer que pour une valeur fixé de A (impaire) la relation (I) peut être
également écrite sous la forme :
M(A,Z)-M(A,Z0)= a (Z- Z0)2 (II)
Où M(A, Z0) désignant la masse d’un isobare fictif de charge Z0 non
nécessairement égale à un entier et a une constante.
c/ En utilisant la relation (II) donner l’expression de l’énergie disponible pour
une désintégration - à partir du noyau (A,Z). Quelle relation doit-il exister entre
Z et Z0 pour que l’émission - soit énergétiquement possible ?
d/ Déterminer les valeurs numériques de a et Z0 correspondant à A=131 sachant
que les énergies disponibles pour les désintégrations - de Te(131,52) et
I(131,53) sont respectivement 2,28 et 0,97 MeV.
On donne les équivalents énergétiques des coefficients aa et ac
aa =77,286 MeV ; ac = 0,584 MeV
SERIE N°2 : Module Physique Nucléaire

I/ a- Calculer le nombre de désintégration qui se produisent dans 1 gramme de 232Th


En un an si  = 1,58 10-18 S-1 .
Calculer l’activité initiale de l’échantillon et la période correspondante.
b- Le rubidium naturel est composé de 72,15% de 85Rb, isotope stable, et de 27,85% de
87
Rb, isotope radioactif . L’activité est de 675 d.p.s par gramme de rubidium naturel.
Quelle est la période de 87Rb 

II/ : Soit la filiation à 3 corps suivante :


Y1  Y2  Y3 ( stable)
On désigne par N1(t), N2(t) et N3(t) respectivement les nombres de noyau des espèces Y1, Y2 et
Y3 présent à l’instant t, on suppose qu’à l’instant t = 0 a N1(0) = No et
N2(0) = N3(0) = 0.
1- Etablir les équations décrivant l’évolution en fonction du temps des nombres N 1(t),
N2(t) et N3(t).
2- Montrer que N2(t) passe par un maximum à l’instant tm, donner l’expression de tm en
fonction des constantes de désintégration et en fonction des périodes T1 et T2.
3- Représenter et interpréter l’évolution temporelle des substances.
4- Comme application, calculer tm pour le radioisoisotrpe 99Tc dans la filiation suivante :
99
Mo  99Tc  C.
99
On suppose qu’à l’instant t = 0, l’échantillon radioactif Mo est initialement pur
99
d’activité 100 m Ci ; les périodes de Mo et 99 TC sont respectivement 66h et 6h.

III/  On considère la filiation radioactive :


A  B  C ( stable)
Etudier l’évolution temporelle du rapport de l’activité de la substance « fille » Ba celle de la
substance «  mère » dans les différents cas suivants :
T1 > T2 T1 >> T2 , T1 – T2 , T1 < T2 , T1 << T2 .
SERIE N° 3 : Module Physique Nucléaire

140 140
I) Soit la désintégration : Ba
T  300h
La
T2  40h
Ce

140 Ba est pris pur à l’origine.


- Lorsque l’activité du la est maximum on procède à une séparation du La et du Ba.
On continue cette opération jusqu’à ce que l’activité du Ba soit de l’ordre de la
correspondant à la nième séparation.
a- calculer après chaque séparation le temps nécessaire pour arriver au maximum de
l’activité du La.
b- donner en fonction du nombre n de séparation et de l’activité initiale aI du Ba et
l’activité aIn Ba du Ba après la nième séparation.
c- On donne = 5 mc. Combien d’échantillon de I40 La a-t-on réalisé si on veut que
chacun ait une activité du moins 1m.
d- quelle est l’activité totale des échantillons à la fin de la nième séparation ?

II) a- Un nuclide radioactif a un descendant radioactif. Trouver une expression pour le


temps au bout duquel l’activité du descendant est maximum, en supposant que le
parent radioactif est initialement pur à ce moment, quel est le rapport de l’activité
du parent à celle du descendant ?
b- Un échantillon initialement pur de 22 Th ( T = 18,2 jours) se désintégrer en 223
Ra ( T = 11,7 jours) par émission. Le 223Ra ( T = II) est aussi un émetteur ;
quand sort activité est-elle maximum ?
c- Quel sera le rapport de l’activité du 22 Th à celle du 223Ra après plusieurs mois ?
III) On considère la filiation radioactive :
ABC (stable)
Etudier l’évolution temporelle du rapport de l’activité de la substance « fille » B. à
celle de la substance « mère » dans des différents cas suivant :
T1 T2 ; T1 T2 ; T1 T2 ; T1 T2
Application Numérique : on considère la filiation suivante 228pa  228 Ac Th
T = 6,7 an T = 6h T = 1,9 an
En faisant une approximation convenable, calculer la limite vers laquelle tend le rapport de
l’activité du 228 Th à celle du 228 Ra lorsque le temps croit de plus en plus.

SERIE N° 4 Module Physique Nucléaire


On considère la réaction X(a,b) T et l’on se propose d’étudier la variation de l’énergie
cinétique de la particule légère de la voie de sortie b, en fonction de son angle d’émission 
dans le laboratoire et en fonction de l’énergie cinétique de la particule incidente, Ta.
On supposera que :
- « a » est la particule légère de la voie d’entrée
- « a » et « b » ne sont pas des photons
- toutes les particules interviennent dans leur état fondamental.
- Les énergies cinétiques ne justifient pas l’emploi du formalisme relativiste.

Notation :
- énergies cinétiques dans le laboratoire T (Ta, Tb , Tx = 0 , Ty ).
- Angles d’émission de « b » et de « y » dans le laboratoire, évaluées par rapport à la
direction de la particule incidente :  et respectivement.
- Masse au repos des particules : (ma, mx, mb, my).

1- En éliminant  et Ty entre les équations de conservation de l’énergie et de


l’impulsion, montrer que l’on obtient une équation de second degré en x = (Tb)1/2 .
Exprimer les valeurs des racines de cette équation.
2- Réaction exoénergétique (Q>0). Montrer que quelque soit Ta. La particule « b » peut
être émise dans n’importe quelle direction . Quelle est la valeur de l’énergie cinétique
Tb associée à chaque angle d’émission ?
3- Réaction endoénergétique ( Q < 0)
(Ta)
a- Montrer qu’il existe une énergie cinétique seuil en dessous de laquelle la
réaction ne peut avoir lieu.
(Ta) (Ta)
b- Montrer que dans la bande d’énergie cinétique incidente seuil , 90° la
particule « b » ne peut être émise qu’à l’intérieur d’un coin centré sur 
permis ?
c- Que se passe t-il dès que Ta dépasse la valeur (Ta) 90.

4- Application : on considère la réaction Li (p, n) Be les protons incidents ayant une


énergie cinétique égale à 1,900 Mev .
Calculer (Tp) seuil et (Tp) 90°.
Sous quel angle maximum du laboratoire peut-on observer des neutrons ?
Représenter graphiquement la variation de l’énergie cinétique des neutrons en fonction de leur
angle d’émission dans le laboratoire.
On donne les masses atomiques suivantes en unités u :
H = 1,008665
H = 1,007825
Li = 7,116004
Be = 7,016929

SERIE N° 5: Module Physique Nucléaire


I) Problème
1- Etablir la relation qui doit exister entre les masses des atomes neutres « père » et
« fils » pour que le noyau « père » initial puisse donner un noyau « fils » isobare :
a- par émission -
b- par émission +
c- par capture électronique sur la couche k.

Sachant que l’énergie de liaison d’un électron k dans les atomes les plus lourds n’excède
jamais 150 kev, montrer que lorsque l’émission + est énergétiquement permise la capture
électronique l’est également, mais que l’inverse n’est toujours pas vrai.

2- Applications numériques
a- les - de désintégration du Ce se répartissent sur deux spectres dont les énergies
cinétiques maxima sont respectivement 0,435 et 0,58 Mev. L’expérience montre d’autre
part que 30 environ des sont émis en coïncidence avec des - d’énergie 0,145 Mev et
qu’il n’existe pas d’autres . Sachant que la masse de l’atome Ce et faire le diagramme
énergétique de la désintégration.
Calculer pour la désintégration - précédente l’énergie cinétique du noyau de recul
associé à l’émission d’un - d’énergie cinétique 0,58 Mev.
b-Quels modes de désintégration peut subir le noyau Cu ? donner l’énergie maximum des
rayonnements qui peuvent être émis. On donne les masses atomiques suivantes en unités u
( u = 931,48 Mev). Ni = 63,927 958 , Cu = 63,929 759 , Zn = 63,929 145 ainsi que
l’énergie de liaison d’un électron k dans l’atome z = 28 : Bk ( z = 28)  8,34 kev

II) a- Calculer l’énergie des rayons émis par Po sachant


- Tl émet des rayons - d’énergie maximale 4,99 Mev.
- Bi émet des rayons  de 6,08 Mev et des rayons -
b- At émet des  de 7,79 Mev. Peut on prévoir pour ce modèle un autre mode de
désintégration sachant que Ru émet un rayonnement  de 8,00 Mev.
c- Calculer la masse exacte de Po, sachant que la masse exact de Pb est 207,975051
u.m.a et celle de la particule  = 4,002603 u.m.a.
SERIE N° 6 : Module Physique Nucléaire

I) Montrer que l’effet photo-électrique n’est pas possible sur un électron libre.
II) On considère un choc du type compton entre un photon incident d’énergie E = hv
et un électron quasi libre initialement au repos. On posera = E/Eo , Eo = moc²
étant l’énergie au repos de l’électron et l’on désignera respectivement par T et p
l’énergie cinétique et l’impulsion relativistes de l’électron de recul émis dans la
direction  du laboratoire, le photon incident étant diffusé dans la direction  avec
une énergie E’ = hv’. Les angles  et  sont évalués par rapport à la direction du
photon incident.
1- Etablir l’expression de l’énergie du photon diffusé E’, en fonction de son angle de
diffusion . Valeur minimale et maximale de E’ et valeur correspondantes de  ? vers
quelle limite tend E’min lorsque l’énergie du photon incident tend vers l’infini ?
application numérique : calculez E’min pour  = 1.
2- Expression de la variation   de la longueur d’onde associée au photon qui subit la
diffusion en fonction de l’angle  ? valeur maximale de ?
Application numérique : calculer ( ) max en Angstroms.
3- Exprimer l’énergie cinétique de l’électron de recul :
a- en fonction de l’angle de diffusion  du photon
b- en fonction de l’angle  de cet électron.
Valeurs minimale et maximale de T ? Angles  et  correspondants ?
4- Etablir la relation existant entre les angles  et . Peut-on trouver l’électron de recul
dans n’importe quelle direction du laboratoire ?
Application numérique : calculer  pour  = /2 et  = 1

SERIE N° 7 : Module Physique Nucléaire


I) des deutons de 29 Mev arrivent sur une calibre de Tritium (épaisseur 2cm,
pression 300 mm Hg, température 23°C, après avoir traversé une fenêtre de
nickel d’épaisseur 1mg.cm-². Quelle l’énergie des deutons à la sortie de
cette cible, sachant que, pour les énergies considérés.

 dE   dE 
  N  102,5 Mev/ cm²/g   H  532,35 Mev/ cm²/g
 d   d 
H2 = 2,016 u.m.a 1 u.m.a = 1,660.10-24 g.
Volume d’une mole de gaz = 22,4 l
Nombre d’Avogadro = 6,02. 1023
O’k = - 273°C
Pression normal = 760 mm Hg.

II) A- Montrer à l’aide d’un calcul relativiste que l’énergie cinétique


maximum, Wm, qui peut être transmise à un électron initialement au repos
par choc élastique d’une particule incidente s’écrit :
2m e c² n²
Wm = me  me  (I)
1 2 n²  1  1   ²
M  M
Avec :
M : Masse au repos de la particule incidente.
Me : masse au repos de l’électron
 v v
N =   = 1 - 
-1/2
,  
 c²  c

V : vitesse de la particule incidente


C : vitesse de la lumière dans le vide
Donner de (I) une forme approchée valable pour des particules incidentes
satisfaisant :  << 1 et M >> me
Application numérique :
a- calculer Wm un muon incident d’énergie cinétique T = 100 Mev, l’énergie au
repos du muon étant Mc² = 150,66 Mev.
b- Calculer Wm pour une particule  d’énergie cinétique T = 5,3 Mev, son
énergie au repos étant Mc² = 3727 Mev.
B- Lorsqu’un particule particule chargé d’énergie cinétique T traverse une
épaisseur élémentaire dx d’un milieu de masse spécifique p elle cède aux électrons
du milieu une énergie positive (-dT) et l’on définit le « pouvoir » d’arrêt du milieu,
S(T) par :
dT dT
S(T) = - p dx  - dm

Dm étant la masse superficielle équivalente à l’épaisseur dx : ( dm = p dx).


Bethe, Bloch et Livingstone ont établi la relation suivant valable pour des
particules lourdes incidentes ( M >> me) :
2 C 4 N Z² Z  2m e c² 2 
S(T) = k² . log.  Wm  - 2  ² III
me c 2
² A  I² 
Avec les notations suivantes :
- Particule incidente : énergie cinétique : T : charge : ze ; Wm, n et  comme dans la
première partie.
- Milieu traversé :
- Numéro atomique des atomes supposés identiques : z.
Masse atomique : A
Potentiel moyen d’ionisation : I ( = énergie qu’il faut dépenser en moyenne pour
ioniser un atome du milieu).
- Constantes :
K = ¼  o = 9.109 MKS
C² : énergie au repos de l’électron = 0,511 Mev
N : nombre d’Avogadro = 6,025 . 1023 pour l’atome-gramme.
e : Charge de l’électron = 1,6.10 – 19 cb.

2  e4 N
1- On pose   K²
m e c²

Donner la valeur de ce coefficient en Mev.cm²


Calculer S(T) pour un muon de 100 Mev dans le plomb. Exprimer le résultat en Mev.cm².g -1
et en Mev.cm-1 .
On donne pour le plomb : A = 207, 21g ; I = 826 eV ; p = 11,35 cm-3 ; z = 82.
SERIE N° 8 : Physique Nucléaire (PIII)
I) On considère une source mince de Polonium 210, de 1 microcurie placée entre les
armatures d’un condensateur. Le dispositif permet de collecter tous les ions
produits par chaque alpha.
On rappelle que l’émission des alphas et isotopes.
Quel est le courant que l’on mesure dans le circuit de l’appareil A électromètre ou
micrampermètre).
On admettra que l’apparition d’une paire d’ions introduit dans le circuit une charge égal à
la charge élémentaire.
1 curie = 3,7 . 10 10 desint/S
E (210 ) = 5,3 Mev
Energie nécessaire pour produire une paire d’ions dans l’air : 35 Mev
1 e = 1,6 10-19 C

II) On considère un pinceau de rayon alpha d’énergie donnée :


1- Sachant que, pour ces particules, l’écran de cuivre équivalent à un micron
d’aluminium à une épaisseur de 0,43 microns, calculer pour l’énergie des particules le
pouvoir de ralentissement atomique relatif du cuivre par rapport à l’aluminium.
2- Sachant que le pouvoir de ralentissement atomique relatif au plomb par rapport à
l’aluminium, toujours pour la même énergie des particules, est de 2,76 déterminer la
masse superficielle du plomb équivalente aux deux écrans précédents.
3- Sachant que dans les mêmes conditions la masse superficielle d’air équivalente à 1
mg/cm² d’aluminium est de 0,9 mg/cm² déterminer l’épaisseur en cm, d’air T.P.N .
équivalente aux écrans précédents.
4- Sachant que les alpha considérés libèrent dans l’air T.P.N. 2,900 paires d’ions par
parcours, déterminer en Mev/g/cm le pouvoir de ralentissement de l’air pour ces
particules.
5- Sachant que les alpha considérés ont une énergie de 5 Mev, dire ce que les données du
4) ci-dessus nous apprennent sur la ralentissement des deutons par l’air T.P.N.
Il n y a pas lieu de faire des corrections relativistes.
On utilisera les données suivantes :
Densité de l’Al : 2,7
Densité de Cu : 8,9
M(Al) = 27
M(Cu) = 63
M-Pb) = 207
Masse spécifique de l’air à 0°, 76 cm de Hg : 1,293 g/l
Air T.P.N. 15°C , 76 cm Hg
Perte moyenne d’énergie d’une particule chargée pour la libération de 1 paire d’ion :
35 Mev.
Masse de deuton 2 uma – charge de deuton + le
Alpha 4uma – charge d’un alpha + 2e.

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