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I- Physique Classique
L Mécanique classique
2- L électromagnëtiime classique
3. La thermodluamiq ue
l. euantifrcation de Ia mdtièle
2. Atome de Bofu
IY- Ondes de matières d.e Louis de Broglie et introdudian de l'éqwtinn de
Schrddinger
1. Défnition
2. Calcul des composames ci
3. Relation de Fetmeture
4. Ploduil scalaile et norme en fonction des ci
l, Notation et rcprésentati1n
2. yectews Kets et espece des ëtats qusntiques
4x
3, fecteurs Bros
4- Produit scalaire dans la notdtion de Dinlc
5. Composqnles d'w1 vecteur et refurtion d'afthonomalisation
V- Opérateurs linéaites
1. Défrnilion
2. Propriétés :
de A+
3. Règle générale pour obtenir I'exTtresslon adjointe d'un opërateut
L Définition
2. Equdtion carucfélistique d' n opétqteur A
3. ltaleurs propres et recteuts proprcs d'un opétdteur hemitique
l. Théoùme fondûnentql I
2. Théorème fondamemal ll
3. Ensemble Complet d'Obsenable.r qui Commute t E.C.O.C
1. Délinition
2. Propliétés
Chapiffe 1
Théonie classique
Théorie quantique
I- Physique Classique
C'est un ensemble de théories développées cntre les années 1600 et 1900. On
distingue parmi ces théories :
1. Mécaniqrae classique
C'est l'étude des mouvements des corps sous I'influence des forces diveBes
et que
nous pouvons résumer par le principe Fondarnental de la Dynamique (p.F.D)
2. L'électromâgnétisme classique
Exemples
v.É-0, v^Ë= ô4 I
ôtL -'^- ëqlntion d'une onde électromaghëtique
.
v.B=0. ,"u= t I dans Ie vide
":il
Pour lecas unidimensionnel, I'équation relative au châmp électrique
s,écrit ;
3. La thermodynamlque
La mecanique classique qui débulera par-l'élude des systèmes animés par des
Exemple 2 : Axiome du temps absolu qui fut remplacé par la constance de la vitesse
de la lumière dans.le vido entralnant ainsi une série de découverfes entre lgOO et lg27.
IV-Principe d'Incertitudes
.Cas macroscopique -
Soit un mobile de masse lg, dont l'incertitude sur la pôsition est de I'ordre de 1û6m
. h
Ây= ---l o --l*r
10-3425ry.5.
m.Lx l0 l0- ^
/ ^,16
to-r4
A4èr,ojii'-rô x t0'nts
C'est énorme, Ies lois de lâ mécanique classique sont incapables d'exptiquo
la
structure des atomes, et c'est la mécaniqle quantique qui va contribuer
à I,eiplication
d'une telle structure malgré le principe d'incèrtituaès.
[o, l*,
Aî.Lp = lx 6r, * 4.* n + Lz.Lp, >3h * h car âest de I'ordre de l0-3aJ.s
L'équation aux dimensions s'éuit :
masse --+ M )
l
longueur -+ Llce qui fait que Âl.Ai a pour dimensions I-.U.L.TJ = lO-'?T't = [t].
Tenps --t T )
Dxemple
Conclusion
. Toutes les vitesses sont négligeables par rapport à celle de lalumiëre V/c<<l
. Toutes les masses sont assôz impartantes pour que I'on puisse négliger la valeur
non nulle de la constante de Planckl - 0. Dans le cas contraire, il faut utiliser une
Mécariqùe Quafltiqu.
R€lativiste
M,Q.R
Mécaniqu€ RelalivisÈ
Mécâniqu€ Qùânlique I'tR
M.Q
Mécanique Classique
M.C
La M@-R est la plus générale de ces théories, mais son étude est hors du cadre de ce
cou$ qui va être consacré à la M0 sous sa forme la plus simple.
II Les origines de la théotie quoûtique
,Chapitre
Chapitre II
Les origines de la théorie quantique
Défrnition: Un corps noir est un corps idéal, capable d'absorber et d'émettr€ dos
radiations de toutes longueurs d'onde.
Réalisation
On réalise un corps noir à I'aide d'ullç eno€i.rte ferméç, opaque rnaintenue à une
tempérutwe constante et présentârt uûe minuscule ouverture, vis-à-vis des dimcnsious du
' corps: La répartition du rayonnement qui sort par I'orifice est identique à celui qui serait
émis, à la mêmc température par un corps parfaitement noir.
Le rayonnement dans unc cavité fermée, sans oharge d'espace, provicnt des parois dont
les atomes émettent des ondes élçctromagnétiques. Un€ partie de ce rayonnement est
absorbée par les parois. À l'équilibre, la quantité d'énergie ér4ise par seconde, par les
parois est égale à lâ quantité d'énergie qu'elle absorbe pendant le même temps, dans
toutes les directions, pour toutes les fréquences et los polarisations, Cette condition
détermine pour toutes les fréquences / la densité d'énergie dans la cavité, qui est aussi
nne fonction de la température T des paroi s : u = u(T ,v)
A I'aide d'un spechoglaphe, placé à la softie du four (corps noir), nous retraçons toutes
les intensités (figrue ci-dessous) ou ll = u (?,v) densités d'énergie rayonnée par unité de
temps et par unité do surface
Constatations
Il
existe ure fréquence où l'émission de la lumière est maximale; cette ûéquenca
augmelte avec la tompâ'aû-tle.
o L'energic totale émise augm€nte fortement avec la
temp&ature (elle est
proportionnelle à f),
. Il existe une température minimale pour l'émission de chaque fréquence, en se basant
sur les données de la théorie classique de Maxwell - Lorentz, Rayleigh - Jeans proposcnt
la loi suivante:
Chapitre II Les otigines de la théorie q antique
Remarque
Dans lc dqmainc des I.R, il y a une similitude entre les deux courbes, ce qui n'est pas le
cas pour les U.V et c'est pour cette raisol qu'on l'a appelée; la catastrophe ultraviolette.
C'est donc l'une des conséquences dcs lois de la physique classique qu'il faut metlre en
question. C'est donc à Planck que I'on doit la 1è'" idée pour résoudre ce problème:
Le spectre du corps noir est pour les théoriciens quantiques se tésume par I'interaction
matiète- rayonnement qui se fqit d'une uanièrc discontinue.
Hypothèse de Planck
Pour Planck, si l'émission des fréquences élevées n,est possible qu,au dessus d'une
cartaine température c'est quei
- L'émission de lumière de fréquence tre peut s'effectuq que par quantité d,énergie de
gtandeur,âu. Autrement dit, pow une ceriaine fréquence v, l,énergie érnise est au
minimum &y et est.toujours un multiple çntier de fty. La mécanique quantique lire son
nom du telme Quanta; on dit ici que l'énergie est quantifiée :
6= h.v=lLa=ho : h = 6,6262-lA3aJ.s et @ =21îv estlafréqvence angulaire
. _. Br,i hv
2. Effet photoélectriqu€
Caractéristiqu$ Expé!.imentales
Hypothèse d'Eiustein
#"#r::J:iffiff..liaison
des él€ctrons aux atomes, +nz sera l,é*.si" f*.ili; ;;;
Le photon sera entièrement absorbé (ro,= 0). L,électron de masse zp quft"ru
tu
sruface
face du métal avec la
Iâ vitesse v eJ cttt- I
én
^;-trt^,,- 1n^vl
et une énergie cinétique
'hê -- -.2
L'équation de conservation d'énergie s,écrit ainsi :
I1". I
- t0,l =
Ihl(ù )n\v'. a,:pulsariondesonie
C'est l'équation d'Einstein de I'effet photoélectriqùe.
Donc p_our la théorie corpusculairé, la.lumière est considérée
.,péguçùù comme un jet de frhotons
"paquets u t'Ilergrc" so plopageant
d'énergie c, ce .."r"i,]" des ;-,^,.,^-
propageant à la vitesse de la
ra iumière c; sont donc u-" pârticules
relativistes dont l'énergie s'écrit sous la fome suivante ""
t=dpr", p +*r"/';j ex
I'impulsion de la particule et 2,7 masse au r"po, , .o = ,n,p I
lE=hr=h"..o,u="
o. l À 1
lu=0"=T,o'^ o=+
Co sont donc les deux lè'" relations.fondamentales
de la théolie quantique de la
appelées aussi relations de planck - L,nsten. iumière
Que devient une relalion si .,,^.^.^-"
norrs supposons r-
la r..-::-^
lumière comme uné onde
éleÀmagnétique i i,, u-iln àËn*1.nt"s
Soit une onde plane monochromatique en -'"'- rvri vvrrrs*^
notation ,,
électromagnétique de Maxwell "
I aomplexe eiuarion
Ê1r,q = E"etapç21r1!L-,
). ',
t; Vecteur unitaire définissant la direction de propagation de l,onde
i : Rayon vecteur d'un point quelconque de l,àpacJ
Les origines de la lhéorie quaûtique I I
lapitre
. En: Àmplitude de I'onde, ne dépendant que de la position dans I'espace.
Diaprès l'hypothese d'Einstein, l'onde représentant unjet de photons ayant chacun une
enerlie t = nv . Ces photons ont une certaine impulsion I
dont la direction est celle de
I'onùq c'est-à-diro, I'onde dirige les photons F//i .
Soil k . un vecleur d'onde délini par
k==L:îj
2r - h. hl1 ,-
ot ô-:ù=::-h-4k
1 1 )2rt
Les relations = h i( relationvectotielle de Plank - Einstein ) et E =hv = hopennettent
-p
Dis$ositif expérimental
Constatations
Si on ferme la fenJe F2, on obse e sul P2 urle répaltitiot d'intensité due à Fl, soit Ir(x),
de mêmo si F2 est ouverte et F r fermée, soit I2(x) Mais quand les deux fentes F l et F2 sont
ouyertes, on observç sur P2 une répafiition d'intensité l(x)+i1(x)+Ir(x)' cette inégalité
s'explique par I'existence d'un terme dû au phénonène d'interférenoe, car les deux t54>es
de ftanger (sombre et brillante) sont nettement obsen'ables. Quels sont donc les
urgum"nt" d" bus" qu'il faut fairp intervenir pour expliquer ce phénomène d'intedérence'
- Théoriecorpusculaire
L'existenÇe d'une tache de diffraction provient dçs intéractions dcs photons avoc les
bords de la fente par laquelle ils vout passer. Ol une étude plus détaillée montre que cetle
explication est iûsuffi sante.
Le phénomène d'interférence s'explique par I'intetaction entre photons qui passent par Fl
et ceux qui passent par F2, Donc si I'on diminue l'intensité de la source, les photons
arrivent un par un (pas d'iûteraction pas de franges d'interférence), ou plutôt les franges
d'interférence vont s'atténuer et disparaissent ensuite; I'expûience montle le contraile,
aeci montle que la théorie corpusculaire seule ne peut expliquer le phénomène
d'intcrfcrence.
- Théorie ondulatoire
Ft et F2 se comportent comme d9s sourççs secondaires.
I(x) est proportionnel au oarrée de I'amplitude de l'ondc électromagirétique :
r, (x) cc {x)l
lE,
.1, (x) cc
lE?("Y)l
Or
E1'y = E 1r;+.É,1"1<+ lzlx;l' =lr,1x;+41x)l' = lr,(,r' + lr,(x)l' + 2nlE (.t).r',(x)l= 1,(x)+1,(rç) +u
d'or) (.r) diffère de | (x)+Ir(x)
par le telme d'interférence ?l(p)dépendant de la différence
de phase f2 É0 entre E1 et E2 d'où I'existenÇe des franges d'interférences.
La théorie ondulatoire monire que si p diininue piogressivement, les ftanges
diminuent elles aussi. mais elles per]sistçnt.
Quo se passent-ils quand les photons aflivent un par un, ni la théorie ondulatoire, ni
corpusculaires ne sont capables d'expliquer ce phéromène d'interférence,
Chapitre 1I Les origines.le Ia thëorie quantiq e t3
- En réalité
Quand les photons arrivent sur l'écran, il se forme des impacts dont la dpartition €st
aléalotre, La densité des impacts conslitue les llanges d'interferences de différeates
densités:
D,o, correspond aux franges brillaates
D = 0 oorrespond aux franges sombres.
Règle de Quantificatiou
Conclusion
Autr€s diflicultés
Introduction
La 1" révolution des Quanta de Bohr donne des nouvelles défuritions: états quantiques
et états statiomaires. Mais les interyrétâtio$ étaient insufiisantes et incapables d'uiiliser
un formalisme mathématique outre quo celui de la mécalique classique. C'est ainsi que
' naquit la 2"'" révolution de [a mécanique quantique pæ Louis de Broglie. pour lui le
secret de la quantification des atomes réside dans le fait que la lurnière a un aspect
corpusculaire et oqdulatoire. Il associe (après la découverte du phénomène de dilÏraction)
à toute particules, natérielle ou lumineuse la même onde, d'où la naissance de la
mécanique ondulatoire, A chaque grandeur observable (énergie- moment cinétique...)
Heisenberg (1927) a associé des matrices qui répondent à une algèbre non commutative
(AB'BÀ) A et I sont deux opérateu$. Cette mécânique qui s,est détachée de la
mécanique classique a été appelée mécanique dos matuices,
Schrôdinger donne une equation qui régit les ondes de matières de Louis de Broglie et
monlra l'équivalence des 2 théories:
Mécanique ondulatoire lLouis de Broglis)l
'i= t'"-ique quantique
Mécanique des mairioes (lîeisenb"*i
1, Ondes de Matières de Louis de Bf,oglie
Rappel
5. Equations de Schrôdinger
. Il faut que cefte équation soit du premier ordre par rapport au (emps
Chapitre Les oritr,ines dè Ia théarie qûantique 20
ù1+ ô:1
La fonction V/(r',t) '(amptitude de probabilité) doit en outre satisfaire à la relation
d'orthonormalisaton : lllvfr,tll'zar r =r= !!!vU,t)v n {r,Oa3i
En effet, la résolution de l'équation dç Schlôdinger, nous permet de remonter à
tt/{î,t)et pzr la suits à la Fobabilité de présence de la particule, d'où la notion ou
trajeetoire, de vitesse,....ne testent plus serviables. Schrôdinger a pu démonhçr
l'équivalence entre sa théorie, d'où découle son équation, et celle de la mécanique des
matricas d'Hcis€nberg.
Exemple
tn!
'Ar =ot
h2 ,12
-;-zm dt'"q(x)+V(x)o(x) = Hrp(x)
Ou encore :
tz ,2
Hp(x)-Ep(x) or"" H !!..."r - //r'r C'cst l'équation
- - 2m aux valeurs propres.
a.t
Cha:ttre 1l Les oûEines de la théorle quantique 2l
,
Pour le cas tridimensionnel :
7. Potenti€l cârré
L'équation de Schôding€r indépendante du temps pcut aussi s'écrire sous la forme ;
Exemple
ebne fera par partie des solutions physiques car e* quand x -+ 1+a +<+
Or {(x) = sb représente une amplitude de probabilité et par suite
1,.x .b
+ quand x'-+ x.n
lP(
)l- t
-Mûché de Potentiel
- Butière de Poaenliel
-vo
l/ (x, t) = e -'"' th
d,, @) e
-it:"t I h
.e
tt k\
- e- a!
I
8e'Ltk
= o.:+ @Lt x kl'r = n - I = -9 = vç
etb --> Vp > 0 , ptopagation dans le sens des x>0
e- ,+Ve>0,ptopagation dans le sens des x<0
- Potu la régiou I, la particule an ivant de
-.o
ë,(r)= A,e*,, = l,
(particule incidente)
- Pour la région 1II, la particule se déplace vers +co
Conclusion
-La lumièïe est lme onde définie par ses patamèhes ondulatoires (d),;)
ffi
Y
ffiW
X
m
T tR
ffifwffi uV râ.{tô
artatt
10-e .f
û6 I n.g
Lûngueur d'ond€ (ên m)
Chapitte III Fonfialisme m.tthématique de la mêcûniq e qua tîque 26
Chapitre I{X
Rapp€ls
1") v ry(x):
f',y(x)ô(x - x,)dx = V/@')
(, - ù
;ù) I:
6 = elel-,)n dp
50)
tr6G*ù6(x*z)d*=6(y-z)
Introduction
l. Structtire de f;
2
Si t/t(rc)eF,c.;
l)Vrx\ dr esr fini.
On'montre que si Vt(x) et tp.z( x ) e
4 et VÀ et : k
4alx)+L2w2(x)e q
; F. est un espace v.ctori-el.
2. Froduit scalaire
3. Fropriétés
' (a,ù =< v,a >'
" (ar4vt + kvz) = At(at,vt)+ Â2(pt,v2)
. (lttrt
+.X,2tr/2,q) = )iltyr,tpS+ $1yr,p1
. (p,V) = 0 <.> tp er y sont orthogonaux
., (V,Vr)>0 (V,V) =0 <+ v = 0
., (Vt,ù =llvll' carré de la nonne de 14 .
c, =
tu,\(,)v{xMx = !\ct,\(
ti
x )u,1t;ax =\c, !uj{x),{x)dx
ChapilTe lI Foffialisnrc mathénatitJue de la në.,aûiq e quaûtique 28
3. Relâtion de Fernleture
Déntonstrqtion
[c( a )vo( x )dt = !!fi1,, 1,y1x, 1,,;4a,,a,:
![,-"1,, 7,; x1a, try1*, )&,= [6( î, x, )t/( r, )dx,= t/.,( x)
3. Produit scalaire et norme
o.n -+ :
!lt* 1o' Sc(q )6(./ _ a, )d.tdq,
Or Ib* @')ô((t - d,)dd'= b* @)
( cx,t// ) = Ib*
(d )c( q )dd
Conclusion
Pour passer de la base discrère
.. {u,f") } à lu bur" {rafr)}, il suffit d,adopter
la cortespondance suivaûte : "ontinue
Z- td"
6o -+ 6(a - p)
- 1,,r,1' =
fi r.,
"o, f7,,1'a* - *
- Relation d,orthonormalisation
Il faut vérifier que : (v?vo,) = 6( _ p,
o )
(up,u )= r-u' )ia,
e,
* Iu-'r'/h "'p"/hd, = * !", = _a( p _ p, ) = 6( p,_p)
Chqpitte I Fomalisme ùtathénatigLrc tle ia mécanique q a tique 30
Iv-Notation de Dirac
l Notafion et représentâfior
Cl v( p) y'(v)
h l",r,t v(p') | a,r,r v/( v' )
l,r') - lv)l'- 'lv''
v( p" ) w(v"')
3. Vecteurs Bras
A toul vecteur Ket on associé un nouveau vecteur noté (lalqui sera âppelé vecteur
bras et représenté par 1 matrice à une ligne et plusieurs colonnes
lg > e< I f
( ci,c;,...,.;...); ( v * ( p ),v * ( p' ),...)
@ * (y
),V ;
* ( y' *
),t// ( y,, )...).
L'association lV ,*+< V I est réciproque
Propriétés
@lv)=Zû"'
ct
C2
lv) = ; (pl=rti,Ë2....,ù )
<e lv >=ltict
i
-Bsse Continue.. <q IV >- !,p. txtV(xlax
si on prend [vr1r)f Comme base on a :
'.,p
lv * lO t ùv { ù ù, < v lro
>=
\lt,l' et (,ylv) = Zb,l'
Chaptte II Folmalisme fiathématique cle la néca11ique qucntique 32
On choisit donc une base dans { et on lui associe une base dans
f,
Base dkctèle: à I'ensembte
^, {r,(.r,)} qui forme une base dans .e, on lui associe un
ensemble de vecteurs kets >} constituant une base darrs {lr)} ; c,est_à_dire
{2, à tour
Bsses
{r} ; I'or*11 $) ;la,at|
p,-lvrol,o)* {'} ; {aryl}
. p,= [vrtla,pt ,= !'tr.t1aS,p
lv
t- lr t t
luo
*
l,r, >-+ l.v
' 14 '-' l*
lv Ivt p)p)ap lv
,= Iv\t ly, ay lv'
>=
!vG) l, > a'
Composqntes
v{ t)=(volv) v0) =< 6, lv , t//'A) =< 3 >
- <Plvl> < |lt/' > :.*lv, "lç'
Relations
d'orthonormalisation <ônla", >= a6 - r,', < 6,15 >= 91, - ,,y
".
$ol')=a1p- p'1 <tll>=6(t-t') < x]r'>= 51r -r';
< plp'>= 6( p- p')
Chdpibe.I Fomalisme mathématique de la mécanique qudntique 33
V-0pérateurs linéaires
Définition
Àu 41 4,i
4t
' ='*t'r'' '
I
u Aclion d'un opérnteur sar un kel
Base considérée {a,}
lv'l=e2"1"7
o' = (,,1s')= I(",141, j)\" jl,/)=Z.u,lelu, > c, =l,tuc,
"l
Jj.i
Eûiture matricielle
Considérons
lp >e une fonction nonnée f, <{i/l1iz >=1
Soit la $andeur mathématiquep,,,, =
lVr.V, déf-i comrne opérateur que
pouvons écrire sous forme matricielle :
/c,\ / L
I,I |crc1,cp.s.... j
lczl.'ct,c2.....ci | c2q;c1c)......
. ^ I
I l( ) =l
ttt.l
\"r ./ l cicr
,/
I
t: t
'z'
lr
.lw >e €'"lv >=
>' c,lui >=Zllti > ci =Tlu1 >< u,ly ={,,1lrz > rt,où :
lli
Chapibe III Fomal*me mathématique de la mécanique qu.tntiqlte .
. 35
P1,,1 =
llar >< r,l= r : matrice unité. C'est aussi la relation de fermeture pour la base
{,' '}.
Dans le cas général et soit la base {f" t} li7 > quelconque tle f*
"t
=+ly >- lcl
a ;l'" > da c( a ) =< volly 2
lv
>= llr" > c(e)da = lvo><voJry > da
:
(!," r.'"1ao),y ,c> flvo ><volda =r
\v";= lpo ,<r"lda : Relation dc fermeture pour la base {llo >} .
Jl,
><
'la"
= r ; nase {l.t >}
1 Définition
a. On dit que d€ux opérateurs A et A+ sont adjoints I'un de I'autre si les matrices qui
les représentent dans une représentation donnée (base) sont adjointes I'une de l,auhe,
Autrement dit si l'on choisi la base {la,
i,t
'}
<uilA'lu j >=< u
tlAllt,>*
ou encore l^-L =Ut,,
b. On dit que et I l'
sont adjoint si on a aussi :lvr>= ,elrz >c+ . ,y'l=. ryla.
effet, si I'on cholsit {lrr, >} comme base discrete on a:
.En
< u1l,y'>=< u,).ll,y >=< u,lA.tlV > =
fi< u,lelu, ><u rly >
!
en prenant les conjugués des deux termes :
lr
Remarque
-t1'l IAV/ >= AlV/ >:< A trrl=< v/lA-
2. Propriétés de.4+ :
(A.)',=A , (M)'.=);A.
(A+B)+:A+ + B* ; (ABf : B.A.
,Règle: Pour obtenir le coqiugué hermitique (âdjoint) d,une expression donnéo; il faut
tenir compte de :
. Inverser I'ordre des facteurs (place des constartes n,a pas d'irnportance)
. Remplacer le's constantes par leuff complexes coqjugués
. les k€ts par les bras et inversement
. les opérateurs par leuls adjoints.
1. Délinition
A elt un opérateur, lrtr > est vecteur pr opre (û.p)de associée à la valeur propre d,, si
Alul >= a,ly,),1'*"emble des valeurs propres à indice n
{a,},est le spectre de A.
Si ,1, est un nombre quelconque : ,1lun > est aussi vecteur propre de A avec les mêmes
valeurs propres (V.p) a, :
. À( 11"" >l: )Àlu, >= a,( 1lu,) 1 .
. lù^> : eielu,>,O un réel, ont même norme. ed est appelé facteur de phase.
Enieanælu,>et eiqlun> décrivent le mêmc étax quantique.
. an est dite non dégénérée, sil elle lui correspond un vecteur propres unique.
r ri; est dite dégénérée si elle lui correspond au moins deux veJteur propres normés
(bn plus de facteurs de phase)
. l,'ordre de dégénéréscence est le nombre de ù.p differents, qui conespondent à la
rnême valeur propre. Si an est dégénérée :
lr.
,llui, >= a.lu'" > i = 1.2,i.... . g,1, gn esr I'ordre de dégénéréscenoe de a,.
:
(t)-(z) <+ ( a,* ap ) < o olo. >=0 <> < o,,len >=a
I9 l,:.
î=it' '.,ii=
r
Désignons par 2laV.passociéeà p, puisque ffr = fr: frlrp >= f|le>= A.2 =lou
. encore )t(l-l)=Olls'=o
-
[,r=r
c, Vecteurs propres (t.p)de p, :
d. Dégénérescence :
Pour la valeur propre2=1, il existÊ un seul f.plry>, alors que poù ,=0, il
existe une infinité de l.p qui sont tous orthogonaux à > .
lg
Conclusion :
Le système de f.pde )y> est orthonormé et il est également
!-
complet : lq)(ql+ llp, )(,p, | = r
i
2. L'opérateur de position X
a Défrnllion :
L'opérateur position est un opérateur qui a un vecteur :fz >e
f. -+l,y,>= XIV >
<,lv,-j-.*lxlv,
Par définition . xlXly >=
'(xly,)
X étant une otrservable, pour cela il faut montrer qu,elle €st hermétique
.
b. X est hennitique I
X est hermitiqe si < plxfu/ >=< t/llxlA > *
. elxl,r,,= I@|")e\lv)a- = I@.4-Hv)a,
: l< wlx >
*x <xlo>*at
= f!. vl,, * .'1ç, d*T : U.,/l*,, . xlp > *l =< tylxlo >.
Donc X est hemétique.
c. V.p et V.p de X
On cherche à résoudre l,équation aux valeurs propres : Xlq >=
Â)O >
Pour cel4 on considère I'action de X sur le ket
l.t,> en représentation {x >}.
< xjllr'>= r <.rlx'>=.rd(r- r,); base orthonormée
- x'<rl!>=x'ô(x-x, )
< rlXlx'>= x'< rl*'>
X admet pour t.plx> avec valeur propre r.
X admet pour i.p lx' > avec valeur propre .x,
3. Opérâteur impulsion P
On sait par ailleurs qve < pl!! >= V ( p ) = TF ( t// ( x ) ) el p < p)V/ >= p t// ( p ).
l). P est hentétique
Il faut donc montrff que <çlffy >=<ylplV > *
< >- J<ep>< plplt', dp =
rplelv
t
/or /v,, ap t.
On doit aboutir à <,ltlPle > * ( il suffit ds substituant p _+ x) pour retrouver
ce résultat)
c. yeclears ptopres et valeurs propres de p.
On considère I'action de p sur le ketjZ,>, qui est âssocié à l,onde plane
veG)=ê#"*'i on cherche Plp'>, en utilisant la représentation
{jl)}
< plPlp'>= p < rlp'>= p6(p -
p'): Base orthonounée
:
p'< Ap'>= p'6(p- p')
< plrlp'>= t'< elr'><: p6lp'>=p'l t'>
P a pow 17.p
lp'> et poul I/.p p,
Papow f.p lp,> pow V.p p et
P a un système dç l.p forment une base orthononnéo et complète, on sait que
< rlî>- ate-n').llp >< pldp =r
On conolue donc que P est rure observable.
D'où
l. Théorème fondamental I
Lorsque deux observables A et B commutent, on peut toujours leur trouver un système
de l.p commun et réciproquement.
Réciproque :
Considérons cette fois-ci qu'on a un système de vecteurs ptopres it A et B,
démontrons que ces deux obsewables cornmutent.
Soitlr;o) : t.p commun à A et B.
(al lrlar) = o
Chapiîe II Fo ttalisme math+nafique de la nécanique qudntique
a' supposant que a' est non dégénérée, vx, ra donnée de la v.p correspondant
à un
vecteu' propres unique >, même dans ce cas, oi.] dit qu,on a i faire un E.C.O,C car
lan
A comtnutent avec elle même .
b. Si la a" sont dégénérés : ,elrj ,- u,lu; , i. t.Z.S .....g".
fr est rm sous espac€ propre de cn, d,ou 4, ne déterminent pas les Lp de manière
unique. Dans ce casl n'estpâs un E.C.O.C,
On considère une deuxième observable B telle qu,ell€
commutont avec
A ; [A,A]= O,
donc nous pouvons dans ce cas déterminer un système
ile Lp est calculé en
diagonalisant -B dans 4,. supposons ce systèm€
de vecteur commun nous donne
{""1u p) vateus propres r€specrives à A er B. Si le
ll+1r,1 ,*""
{a,,,àr} détermine les vecûeurs propres
couple
cotnmun de manière unique, alors l,ensemble
[,a,{ est un E.C.O.C.
Si non (par exemple àp est dégéDérée), alors
il faut chercher une 3è,ne obsen/able C qui
commutent avec A et B afin d,obteair un
E.C.O.C. Si non ii faui continuer
exemple D) jusqu,à obtenir un E.C.O.C, fuar
Remarques
- Pour un système physique donné. il existe
pJusieurs E.C.O.C.
-,$, pour un sysrème, le couple
{l,a} constitue un E.C.OC et si n,importe quelle
observable C commute avec A et
4
on obtient encore un E.C.O.C
1e, On f,ci.
cowient de retenir comme E.C.O,C; ur ensemble contenant
d'observables, c'esr à dire un ensemble qui
un nomUre minimal
une observable.
."rr" J;ct."-*;ô.ô.cii
lui enlève
""
Chapibe I Formalisme athématique de la mécanique quantiqæ 4j
- Exemples d'E.C.O.C
Plaçons non dans I'espace d'êtai €,et considérons comme observable X. On sait
- par ailleurs.{lx >= rlr >, à chaque V.p r correspond un io lx>.Il s'ensuit que xest
un E-C.O.C.
Dâns I'espace (x, y); exemple d'une particule évoluant dans le plan, on considère
donc deux observables fX.Y| tels que xl* t= rlr r et Yll >- llv >.
Si les valeurs propres r sont dégénérées |ro,yt Vy, dans ce oas X n'est pas un
E.C.O.C, alors que pour le coupte {x,r} X et Y commutent [x, r]= o, au couple de
Iz, {r,y}.+un seul vecteur propre f.p noté ]x,y > le couple lx,Y) est ùn E.C.O.C.
XI-Opérateur unitaire
1. Délinition
lû, r=ul,p, ,
et l@z r,=rJ)e, >
.6,1p, >-<,p,lu'ule, .-< a.l@.
'
. ërl7, ,=. elu- ulvz >=< e,lez >
' b. Lâ transfomntion unitaire .l'un opérateur I : Considérons lf r= .llV , on cherche
7 1el que : lO
r=À\v ,
Par définition, le transformé de l'opérateur I sera I'opérateur qui, dans lâ base {lti >},
a les memes éléments de natrice que l'opérateur,4 dans la base {lr,r}.
.alela >=<elu.Àulv,=. olelv ,
On déduit donc que U'TU = A etdemêmetr=UÀU..
c. U conserve l'hermiticité
et *
Vlù, >= UAU UFt A >= UAIU n >= us t lu, > - a,Ulu, r= o,,lÛ,, -+ ÀlÛ, r= o,,lÙ
^,
e. Le produit de deux opérâteus unitaires est unitaire
ChaPitre v
Introduction
A un instant tn, ltétat d'un système physique sera représenté par nn vecteur l/(ro) >
{, étant un espace vectodel, donc toute combinâison linéaire d'états est un état:
Principe de superposition.
P(a,) =l< u,fy >1'z =lc,l2 1tè* t'ostutat pour Ie spec*e disc/et)
.Supposons quely) =
la,) alors P(a,) = l< r.r,]4, t l, = 1 A esl un€ observable et son
"ur
système de vecteurs propres forme rme basç orthonotmée et complète.
.La probabilité pour que la mesure de A donne n'inporte quelle valeur propte a, est :
Ll?,lv'rl'z=)il"."l'=t
.Si t'on introduit le projecteur L =1u,, ><u,,1
P(a,) =< u,,fy >< ylu,, >=< u,fy >< u.p >r -. vr)P,l/' ,
B) Cas d'rm spoctle discret dégénérée ;
lr;) } t"ft
Le systèrne est dans l'état lyl >, on le tlécompose dans la même base
{
c"
q," l,r)=II";1,j,)
ni
La probabilité pour que la mesure de A donne a,, l'état
llz > est normé.
P@ ) =zl< u',lv/'l' = Il", l'
/) Spectre continu
Lcs posnlars de la mécaniEæ q antique 41
Chapi eIV
Ou encote :
Postulat le spectre continu'
dP(a)=p(a)tta avec p(u)=lc(a)12 "
4è^" po:crt
probabilité.
Silyr>n'estpasnormé,lesprobabilitésquenousl'ononsd'étâblirsegénéralisentpar:
It
. p1, 1-l< "lY '| : cas non dégénérée
< vlqt >
, Pb-l=Li-
Il=,ilzrl' : aas dégénérée
< V./lttJ >
Remarques
le même état quantique'
t' , erlu'>'
1,,,
r,
e'ulv >,0 un réel, décrivent
t^ta)"tê.1
- lV
>= )"e'" +l( >+r''.c"'lq2>
- lry ,=
4lOr> +lrlq, > diflérent par un facteur
de phase prople Ces deux états
sont distincts.
Supposons que I'on connaisse te Ketlrz) = )c,,lz,)qui est l'état du système sur lequel
on veut effectuer une mesure à I donné et sJit n, la V.p obtenue lors de cette
mesure :
lr t
*-:"-+lr, t
f* I
Postula, : Si larn"rur" d" lu g.*d"u, physique sur le système dans t'état
lr2 > donne le résultat a,, l'état du système immédiatement après la mesure est la
, i... -
projection normée .2+= =lu.> de ly, > sur le sous-espace propre a.ssocié à a,
'l<vlP"l't"
l) Cas dégénérée
I
epL,-'
"l,L,,lv,= 44,'.Vr,
nlv) = 7 V',l!',lv) = I"N";) . e
24"',1
< vlP,l,{ >=>1"',1' d' ou . ,=
1u
(Zl"'.1't"'
Aff ll";lt + f, car lri > n'ert p* une base de l'espace des états quantique, mais
' t
seulement de d,
'ry^lv({))
l, mesure q
n
d* Postuùrt : L'évolution dans le temps du vecteur d'état lyl(r) > est régie par
l'équation de
schrôdinge.I ih*|,/Q) >= H(t)V(/) > où âft esr t'observable associée à l'énergie
totale du système.
i(t est appelé aussi opérateur hamiltonien du système car il est obtenu à partir de la
fonction de Hamilton classique.
I
E{fllt dônné une grandeur physique défini en Mécanique Classique (M.C),
camment lui faire correspondre I'observable A qui lui est associée en Mécanique
Quantique (M.Q)
û. A la position de la particule sur I'axe.r sera associée l,observable X
b. A I'impulsionp* de la particule sur i'axe x sera associée l,observable impulsion p..
Symébi:etion
1 uo I
M.L : xp^ =-( p\( + xL )----::--L-+-(Â-Px I Py,\ )esl herrnétique.
Soit,Yà choisir corrme observable(r -+ -y), Si on veut effectuer des mesures sur cette
observable, quelle probabilité trouve-t-on ?
4'" Postulat : dP(x) est la probabilité de trouver une valeur comprise ente.r et x +dr
,
elle est donnée par :
dP(1c)=l<r4lv >12&= p(x)dx=lv,(r)l2,ix; ]v,(x)l' peut être considéré comme densiré
de probabilité de présence de particule eî1xe x et x +dx
de même pour I'impulsion :
dP(p) =l< pfu/ >1, dp =lVtp>l' ap
dP(p) la probabllité de trouver la particule
est dams l,état impulsion
]ç, > avec une
comprise entrep etp+dp
la,r@")
En effet, <,4>p=
Ir(o,l
liZ > étant nonnée |,pa) =8.,,,1u ,ov|,,,, = u,fy >= < rylty >-1
Z.vl", ><
De même :
(^
Mes(A1..')q . de
lo' 'It,
- '--'"'-,!b'
même Mo.,r B,
b. Si [,4, B] + 0 , dans co cas on ne peut plus par ler de /.p oommuns à ,4 et B, car ils ne
commutent pas. Supposons de même que le système est dans l'état ]r4 > :
SiMedl) -) a;, le système est dans l'étatlaj > .Imrnécliatement après on mesure B
Mes(B) -+ soit bl, soit b;. Si Mes(B) -t ù,, le systèrne est dans l,état
Jvj
>, juste après on
mesue Ide nouveau. La mesure de I
Mes(A) -+ soitat Joit a, . Donc la meruré d" B'
fait perdre les informations qu'on a obtenues au préalable sur L On dit que et B ne I
sont pas cornpatiblçs, ou ne sort pas simultanérneni nresurables.
On conclu donc que deux grandews non Çompatibles ont leur observables qui ne
commutent pas.
Pour connaltre l'état d,un système, il faut effectuer un cel1ain nombre de mesures
I
sur ce système. Soit lme observable et l,équation aux valeurs pr0pres
Alu, >= a,lu. >
a. Cas oir a, est non dégénérée. Le système est supposé dans l'étatly > .
Si Mes(A) -+ a,l'etat du système est çonnu sans ambiguité, car à
4, correspond un seul
vecteur proprela,, >.
Chapitre IY Les po$tulats de la mécûiqûe qtantique 53
a. Conservation de la norme
Soit un système dans l'éiâtlj/(/) >, on veut montrer que < V@IVQ) > s€ conserve
ih*l'/@>= H(t)l'/Q)>
o,
fi . v r, \v r, t,- (* . r,,,1 ),/ (t ), + .,/ ( t )l(*V, (t ),)
= i / 1' < t{ ( t )lH ( t )V/ ft ) > - i / h < t// ( t )lH 0 )lv ( t ) >= o
car < ry ( t )lry ( t ) >=
!< v
(t )lr ><'lw (t ) > cLt = !< v ( t o )lx >< xlv fto ) > dx
=< tlJ (t .)l!/(t ,,) >
Le système €st supposé dans l'état lry(t) < A > (t) =< V(t)lAlv/$,) >>,
L'évolution de la valeur moyenne se calcule ainsi en tenant compte de l'équation de
Schrôdinger :
)> + <votlfflatt,
fr. a, r,t=(!.v0)>)Alw(t +.,y1t)lAl*V,ft)>
=- 4
|lv r, t1n 6 ; elry (t )l+ < > +t / ih \v ( t )lA H ( t )lv, ( t ))
-t
- tt ih <vl(l\ltA.Httr'Nl,arrr t.. d-1
'
ft. e, p 1=tt,o . v(ùllA,H (t)\v(t) >+ .4, =rtin ,Ie,u(t1f> +.à12
et
. ( d<x> I -
"-- -=^-<P>
|ldtm
1d<P,
|
ôv(x\ >
=-<--:
ln ôx
-
Ce système d'équation est connu sons le nom du théorùre d'Ehrenlest ; ëqJaiioli.S
analogues à ceux utilisées en nécanique classique :
(àx
I m-= p
ldt
1lm:-,
d'.t=---:'-=
ôV (x\
7 1r1
ldrox
- Conclusion
d. Système conservâtif
V.p de H eT par llq;)), constituent une bas€ ortho ormée et complète, les états propres
correspondaff t€l que : Hla,,) = E,Vp,,)
' Supposons qu,à r, te système est dans l,état
ly(t) >tel que lV{ t )) =lc,1t )q,}
- Pour savoir l'état du système, il fâut calculer c, (t).
.- lf.rlv,t,r
-L ,) _. o.l H
ih < a.1
"ll d' )
I ç llrprt t > avec c 4( t ) =< ahlvl ( t ) >
d .,8.,
ih;e,1t 1= E"c"(t):.> c,lr ) = c,\0)e t
Supposons aussi queltt/(t =0) =lVrc) =2c,,(o)lç,,)
I
l) ftâts Stâtionraires
Une constante de mouvement est ul]e observab]e.A définie par les deux conditions
suivantes :
tdA - I
1at -" l=!.,1 t 111=9
dt
lle.nl=o I
I-a valeur moyenne de A ne change pas dans le ieurps, [,e, a] =6,1 un système
""ir1"
de i.p commun à A et à //, appelé lp,, > , on peut écrire dans ce cas :
Soit lç1"
> état propre de 11tel que : Hlç,, >= E,fui,, > à t quelconque l,état
hFt
lv(t )) - lc;0te-' rç.>
Soit A une observable dolrt on veut calculer sa valeur moyenne dans l'étatlyr(t) >
I
a > ,=< ty(t)lAly(t) >
- \"',{01"' |
< v.lAtf,",p1"
*',' I
"
t L,t
>t
lp,
; i-,
: 2c;0)c,(o)A,,,. ei/h(E" E")t =
Lc:,,(0)c,(0 )A,,,,ei,""|
F *F Ii E
a,., = --L-:" + y,,, = ""'---:!! .
tréquences de Bohr
nh
Nous pouvons dire dans ce cas, que l,évclution de n,import€ quelle observable, est
une oscillation avec la fréquence de Bohr qui dépend des niveaui d'énergie.
Lors d'une transition quantique, ce sont les fréquences de Bohï qui peuvent être
_
émises ou absorbées par lç système entre deux des ses états statio;ai;s.
Pour deux niveaux É et / nous pouvons écrire :
<erlAfp, >= Àr, =0,ro.r est absente du spectre, c'est-à-dire que la transitiori quantique
entre l€s états Ei et E/ est interdite (non possible).
La détemination des 1,,, (éléments de matrice) nous donne Ia règle de sélection
.
(transition permise ou interdite)
Chapite IV Les poslulats de la tnécaûique quantique 57
e. Opérat€ur d'évolution
\ Remârque préliminaires
On appelle opérâteur unitaire infinitésimal, un opérateur U(â) qui peut se mettre
. sous la forme U(6)=1-tâF
F : opérateur hermitique (F = F-)
e ; nombre réel très p€tit t€l que U(s) -+ 1 quand â -+ 0
ll'Y(r"l ' h
à l'étar du slsrème â L
lltr/(
t\ >
par rrn produit de bansrormarion unirâire infiniresimâre.
"
En effet,l1z (r) >- U(r ,ùlW Q) >,U (t,t,) esr appeté opérateuï d'évolurion.
U(t,td est.Jnitaire, en effet pour l,/r(ro)
quetconque nous pouvons âussi écrire :
" U(r)=ro, U(t,t|) admer dansce cas cûmm€ solut ionu(t,tù = enth
Ê"{u,")
Chapitle IV Les postuldts de la mécaniqua tliantiq e 58
LE.AI >ît
: incertitude sur la mesure de l'énergie
^-&,: temps au bout du qu€l le système varie de façou appréciable.
^,
Exemple : Tmnsition quantique ro
> -= , plus on connaît bien l'énergie, Àf est petite, plus le rapport est grênd, et
^r
inve$ement : À-A $and petit. -i
^t
Pour un système conservatif dans un état stationnaire lçao > ayant pour énergie 86,
M=0,
+ "o . Le système ne subil aucrme évolotion dans le temps, ce qui concorde avec la
^t
définition d'un état stat onnaire.
lv(to) >=lvg) >= c1lrp1, +"zlh > où jp, > er lp, > sont deux étars stationnaires du
système.
.!e., .,t.,
A r quelconque, l,/t{t)r=",n
,-'
/pr> 4-cre n"'' lgr> E/ et E; désignenr,
lV, , l,a, ,
respectivement, les valeurs proptes de
"t
On considère ensuite une observable A telle que >= a,,lu,, , ,l'amplitucle de ; ,41a"
probabilité pour que le système donne la valeur a, lors de la mesure rle A. (Mes
(A) -.> an) à t quelconque) est d(/) =< r,lql(r) >
i- i
a(t)=Cte h \u"lrp,)
-
L:-l
+ cre n ' \u"Joz)
{ .- | irt'-t'u I
e1a,1 = p1r .!' +l"rl'zl. r,lo2 a2 + t n,],i (*,1",)\r, ,,pr)l
L]"2"i
tl'z =1er,'?1< u,,1,a,
Notons bien que cette probabilité dépend dùtemps. p(a) oscille avec une fréquence
filh
) -_) A/.^r : I
E-8, v LE
- Remaique
_ A padir de la relation d'incertitùdes d'Heisenb€rg temps _ Energie nous pouvons
écrire :
* =*-oo
dp
(Pour un paquet d,ondes libres tmidimensionnelle.
'Soit-unsystèmedansl'étarlly>=â1ler,+klez>;
lq\ r,lqz ,, sont normés.
"t lw
Supposons en outre gve
)at > et Ia2 > sont desù.p d,eB, dont les V.p sont
respectivemenl b/ e( ôr.
Pr oblsys -+lç., r)=1. nl,y ,1'1 =1;,,12
de même :
prob{sys -+lq2,l=1. arlv, ,12 =l.hf
Soit une autre observâble A, telle que : Alu, >= a,lu, >
Si l'on veut eff€ctuer les mesures sur A, on aura courme probabilité
:
. Le système étant dans l'étatlr, >, quelle est la probabilitÈ pour que
la mesure deA
donne a, ?
l'auplitde prbabîlfte lMes( A ) -> a,| =<u,le1>. a1
de
=
o Le système étant dans l'état >, I'amplitude de probabilité pour
ic, trouver a, est
' <u'lQz >= az
':
P(o,) =ltl'zlarlz +llz)larl'z , resulrat contradictoire et ne peur traduire le phénomène
d'interférence.
'' Pour éviter ces eneurs, il faut oommencer par calcurer l,amplirude
de probabilité
relative àl'étàt lv/() > fiîa1.
Chqpiffe Il Les postulaLt de la méca ique quanlique 60
CompErnent du chspiae
< a > (t) =< ttlQ)lAlttt(t) > ne peut pas nous renseigner sur la dispersion des resuhats que
I'on peut s'attendre lors de la mesure de A'
Par défurition, nous introduisons l'écart quâdratique moyen M par :
u 1A)fl,/' O
=.{. 1,e-.,e, Y,=,[\'/ ( ùl( A
Ot <(A-<A>2)=<A'>-2<A>2 + < A>':< Az >-<A>7
D'oir
M=J<A'>-<A>z