Vous êtes sur la page 1sur 32

UNIVERSITE SIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH

FACULTE DES SCIENCES DHAR ELMEHRAZ

DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Laboratoire de Physique du Solide

TRAVAUX DIRIGES DE MECANIQUE QUANTIQUE


Rappels de bases de la mécanique quantique, Oscillateur harmonique, Théorie
quantique du moment cinétique, Atome d’hydrogène

Module : Aspects Microscopiques de la Matière


Session S6

Prof. Izeddine Zorkani Prof. Anouar Jorio

Année Universitaire 2006-07

1
T.D- Chapitre I

Exercice n° 1.1:
1) Définir la vitesse de groupe et la vitesse de phase vϕ associée à une particule quelconque.
2) Les calculer dans le cas d'une particule libre non relativiste de vitesse v.
3) Considérons une particule relativiste de masse au repos m0, animée d'un mouvement de vitesse
v et rappelons les expressions relativistes de l'énergie et de l'impulsion :

E= m0c 2 ; p= m0v
2 2
1- v 1- v
c2 c2
a) Montrer que les vitesses de groupe et de phase associées à cette particule sont telles que :
b) vg vϕ = c2. Conclure.
b) Evaluer l'expression de vg en fonction de l'énergie E et puis en fonction de la fréquence ν de
l'onde de matière associée à cette particule. En déduire l'expression de vϕ en fonction de E et puis
de ν.
c) Que deviennent ces vitesses dans le cas des photons?
d) Calculer en fonction de E puis de n l'indice de réfraction relatif aux ondes de Louis De Broglie
associées aux particules relativistes définies par n = c / v, les comparer à l'indice de réfraction
relatif aux ondes électromagnétiques.

Exercice n° 1.2:
On considère une particule de masse m, mobile sur un axe xx’ où le potentiel est nul
(particule libre).
1) Montrer que l’équation de Schrödinger dépendant du temps peut être résolue par
séparation de variables en posant: Ψ(x,t)=Φ(x)T(t). Expliciter Φ(x) et T(t), et montrer que la
solution générale est de la forme:
+∞
px p2

ψ( x, t ) = A( p) exp(i ) exp(− i
−∞
h 2 m h
t )dp

où A(p) est une fonction de la quantité de mouvement p (ou du nombre d’onde k). La
particule peut-elle être représentée par une onde rigoureusement monochromatique?
2) Soit le paquet d’onde Ψ(x,t) associé à une particule libre de masse m,
+∞
1 ⎡i ⎤
ψ ( x, t ) = ∫ A( p)exp ⎢ ( px − Et ) ⎥dp
2 πh −∞ ⎣h ⎦
avec E=P2/2m
tel qu’à l’instant t =0la probabilité de présence qu’il définit a la forme d’un signal carré de
largeur 2δ centré à l’origine des coordonnées:
⎛i ⎞
ψ ( x, t = 0) = exp⎜ p 0 x⎟ si − δ < x < +δ
⎝h ⎠
ψ ( x, t = 0) = 0 si x > δ
a) Calculer A(p) en utilisant la transformation de Fourier.
b) Montrer qu’à un instant donnée t l’extension de ce paquet d’onde est approximativement:

2
2 πht 2 πht
( ∆x) t = ( ∆x) t =0 + = 2δ +
mδ mδ

Exercice n° 1.3: (Suite à l’exercice 1.2)


1) On montre que, pour satisfaire au principe d'incertitude d'HEISENBERG, A(p) est de la forme:

(p - p0)2
A(p) = c exp - , de sorte que
2
4(∆p)
(p - p0)2
A*(p) A(p) = A2(p) = C 2 exp - qui est une gaussienne
2(∆p)2
avec p0 = valeur moyenne de p
∆p = écart type
C = constante de normalisation
a) Etudier succinctement la fonction A2(p) .
b) Déterminer la fonction d'onde ψ(x,0) à un instant donné (pris comme origine du temps ) et la
normer . En déduire la densité de probabilité de présence |ψ(x,t) |2 et montrer que c'est une
gaussienne. Que vaut l'écart type ∆x0?. Vérifier que le principe d'Heisenberg est satisfait.
3) On peut également calculer ψ(x,t). le calcul est long , mais ne présente pas de difficultés . On
trouve :
ψ(x,t) = 1 Π exp ( b2 - c)
2Π ∆ph a 4a

avec a = 1 + it ; b = - ( p0 + ix ) ; C = p02
4∆p2 2mh 2∆p2 h 4∆p2

a) Montrer que |ψ(x,t) |2 est une gaussienne et calculer la position moyenne xt et l'écart type ∆xt.
b) Comment varie ∆xt / ∆x0?
Application au cas d'un objet macroscopique (m = 1g, ∆x0 = 1cm) et d'un électron dans un cristal
(m = 9 10-30 Kg, ∆x0 = 1Å).
Quel est le temps nécessaire à un étalement double du paquet d'ondes?
c) Quelle est la vitesse de déplacement du Maximum de |ψ(x,t) |2 ?
Montrer que cette vitesse est égale à la vitesse de groupe du paquet d'ondes
d) Combien vaut la vitesse de phase de l'onde composante monochromatique de longueur d'onde
donnée par la relation de De Broglie : λ = h / p0?
On donne :
-∞ -∞

u 2n e - u du = (2n)! Π
2 2
e- u du = Π et
-∞ -∞
2 2n n!

Exercice n° 1.4:
On considère les deux représentations {|r >} et {|p >}.
1) Ecrire les relations de fermeture et d'orthonormalisation relatives à ces deux bases.
2) Calculer les éléments de matrice :
< r ⎮Px⎮r' > , < r ⎮Py⎮r' > , < r ⎮Pz⎮r' >

3
Quelle est l'action de Px dans la représentation {|r >} .
3) Calculer de même < r|F(P) |r'> où F(P) est une fonction de l'opérateur P.
4) Calculer l’élément de matrice < p|X|p'> et < p|G(R) |p'> où G(R) est une fonction de l'opérateur
R.
5) Le système est formé par une particule plongée dans un potentiel scalaire V(r). Il est régi par
l'équation de Schrödinger :
d⎮ψ(t) > 2
ih = H ⎮ψ(t) > où H= P + V(R)
dt 2m

Ecrire l'équation de Schrödinger de cette particule


a) Dans la représentation {|r >}
b) Dans la représentation {|p >}.

Exercice n° 1.5:
1) Si A est un opérateur hermétique, montrer que eiA = U est un opérateur unitaire.
2) Montrer que le produit de deux opérateurs unitaires est unitaire.
3) Soit |ϕn> un vecteur propre de l'opérateur unitaire U, associé à la valeur propre u :
U|ϕu> = u |ϕu>

a) Montrer que u = exp (iϕu) où ϕu est une phase réelle.


b) <ϕu|ϕu'> est nul si u ≠ u'
4) Soit {|ϕi>} une base orthonormée de l'espace des états ζ, supposée discrète. Appelons |ϕi> le
transformé du vecteur |ϕi> sous l'action de l'opérateur U unitaire :
⎮ϕ i> = U⎮ϕ i>

a) Montrer que les |ϕi> constituent une base orthonormée de ζ.


b) Par définition, le transformé A de l'opérateur A sera l'opérateur qui dans la base |ϕi>, a les
mêmes éléments de matrice que l'opérateur A dans la base |ϕi>:

<ϕ i⎮A⎮ϕ j> =<ϕ i⎮A⎮ϕ j>


+
Montrer que A = UAU
c) Montrer que les valeurs propres de A associées aux vecteurs propres transformés des
vecteurs propres de A sont celles de A.
cas particulier :
+ +
i) A = A donc si A est hermitique A l'est aussi
n n
ii) A = A donc F A = F(A)
d) On considère l'opérateur unitaire infinitésimal U(ε) : U(ε) = 1 + εG + ..
Montrer que G + G+ = 0
~
e) Que devient l'expression donnant A en fonction de A ?

Exercice n° 1.6: (Description de Schrödinger et de Heisenberg)


Dans la description de Schrödinger les états d'un système quantique évoluent avec le temps
conformément à la loi :⎮α(t)> = U(t, t0)⎮α(t0)>
U(t,t0 ) est un opérateur linéaire unitaire d'évolution défini par la relation :

4
ih d U(t, t0) = H U(t, t0) avec U(t0,t0) = 1
dt
Dans laquelle H est l'hamiltonien associé à l'énergie du système.
1°) Retrouver l'équation de Schrödinger qui régit l'évolution des états |α(t)> .
2°) Etablir la loi qui gouverne l'évolution des valeurs moyennes des observables du système.
3°) La description de Heisenberg se déduit de celle de Schrödinger par transformation unitaire
U+(t,t0 ). A l'état |α(t)> et à l'observable A de la description de Schrödinger correspondent donc,
dans la description de Heisenberg, l'état ∧αΗ> et l'observable AΗ(t) tels que :

⎮αH> = U + (t,t0)⎮α (t)> , AH(t) = U + (t,t0) A U (t,t0)

Trouver l'équation d'évolution des observables dans la description de Heisenberg.


4°) Trouver la forme, dans la description de Heisenberg, des opérateurs position X et d'impulsion P
(avec t0 = 0) d'une particule libre.

Exercice n° 1.7:
On considère un électron de masse m et de charge - q, plongé dans un puits de potentiel
infini à une dimension de largeur a:
⎧V ( x ) = 0 pour 0 ≤ x ≤ a

⎩V ( x ) = ∞ pour x < 0 et x>a
1) a) Ecrire l’équation de Schrödinger dans un état stationnaire. Montrer que l’énergie est
quantifiée. Déterminer l’énergie En (du niveau caractérisé par le nombre quantique n et la
fonction d’onde spatiale φn(x) correspondante.
b) Normer les fonctions φn(x) et montrer qu’elles sont orthogonales.

2) a) Calculer la valeur quadratique moyenne de l’impulsion p = p2 .


b) Déterminer le temps caractéristique τ que mettrait de point de vue classique, un électron
d’impulsion p pour traverser deux fois (aller et retour) la largeur du puits.
3) a) On considère la transition de l’électron entre les niveaux En+1 et En lorsque n est très
grand, donner dans ce cas l’expression approchée de la fréquence ν du photon associé à la
transition.
c) Comparer ν à la fréquence 1/τ, commenter ce résultat.

Exercice n° 1.8:
On considère un système physique dont l'espace des états qui est à trois dimensions est rapporté à
la base orthonormée formée par { |u1 > , |u2 > , |u3 > }.
Dans la base de ces trois vecteurs, l'opérateur hamiltonien H et l'observable A s'écrivent :

1 0 0 1 0 0
H = hω 0 0 2 0 A=a 0 0 1
0 0 2 0 1 0
a et ω0 sont des constantes réelles.
Le système à l'instant t = 0 est dans l'état :
⎮ψ(0) > = 1 ⎮u 1 > + 1 ⎮u 2 > + 1 ⎮u 3 >
2 2 2

5
1) On mesure à l'instant t = 0 l'énergie du système, quelles valeurs peut - on trouver et avec quelles
probabilités ?
Calculer pour le système dans l'état |ψ(0) > l'écart quadratique moyen ∆H.
2) Au lieu de mesurer H à l'instant t = 0, on mesure A, quels résultats peut - on trouver et avec
quelles probabilités?
Quel est le vecteur d'état immédiatement après la mesure ?
3) Calculer le vecteur d'état |ψ(t) > du système à l'instant t.
4) Quels résultats obtient- on si l'on mesure à l'instant t l'observable A ? Interprétation ?

Exercice n° 1.9:
On considère un électron d'une molécule triatomique linéaire formée de trois atomes identiques
équidistants numérotés 1,2,3.
On désigne par |φ1 > , |φ2 > , |φ3 > trois états normés et orthogonaux de cet électron correspondant
à trois fonctions d'ondes où l'électron se trouve localisé respectivement autour des noyaux des
atomes 1, 2, 3.
L'énergie de cet électron est décrite par l'hamiltonien H0 qui admet pour états propres les trois états
|φ1 > , |φ2 > , |φ3 > avec la même valeur propre E0
H0|φ1 > = E0 |φ1 > , H0|φ2 > = E0 |φ2 > , H0|φ3 > = E0 |φ3 >
Le couplage entre les différents états précédents est décrit par un hamiltonien V dont les seuls
éléments de matrices non nuls sont:
<φ1|V|φ2 > = <φ2|V|φ1 > = <φ2|V|φ3 > = <φ3|V|φ2 > = λ(2)-1/2
où λ est une constante réelle différente de zéro.
1) Ecrire la matrice représentant l'hamiltonien total H = H0 + V dans la base
{|φ1 > , |φ2 > , |φ3 > }.
2) Vérifier que les trois états orthonormés:
1 1 1
⎪ψ > = ------ ⎪φ > + ---------- ⎪φ > + ------ ⎪φ >
1 2 1 2 2 3
2
1 1
⎪ψ > = ---------- ⎪φ > − ---------- ⎪φ >
2 1 3
2 2
1 1 1
⎪ψ > = ------ ⎪φ > − ---------- ⎪φ > + ------ ⎪φ >
3 2 1 2 2 3
2
Sont états propres de H avec des valeurs propres respectives ε1,ε2,ε3 que l'on déterminera en
fonction de E0 et de λ.
3) L'électron est à t=0 dans l'état |ψ( t=0) > = |φ1 >.
Exprimer |φ1 > dans la base {|ψ1 > , |ψ2 > , |ψ3 > } puis calculer l'état |ψ(t) > du système à un
instant t ultérieur.
4) Calculer la probabilité pour qu'à l'instant t l'électron soit localisé autour du noyau de l'atome 3.
5) On considère l'observable D ayant pour états propres :
|φ1 > , |φ2 > , |φ3 > avec des valeurs propres respectivement égales à - d, 0, +d . On mesure D sur
le système dans l'état |ψ(t) > calculé à la troisième question, quelles valeurs peut - on trouver et
avec quelles probabilités.

Exercice n° 1.10:

6
Soit un système physique formé de deux particules (1) et (2) de même masse n'interagissant pas
entre elles et placées toutes les deux dans un puits de potentiel infini de largeur a . On désigne par
H(1) et H(2) les hamiltoniens de chacune de deux particules, par |ϕn (1) > et |ϕn (2) > les états
propres correspondants d'énergies En et Eq . Dans l'espace des états du système global, on
considère la base des états |ϕn ϕq > définis par:

⎮ ϕ nϕ q > = ⎮ ϕ n(1)> ⊗ ⎮ ϕ q(2)>

1°) Quels sont les états propres et les valeurs propres de l'opérateur
H = H(1) + H(2) , l'hamiltonien total du système ?
Donner le degré de dégénérescence des deux niveaux d'énergie les plus basses.
On suppose que le système est , à l'instant t = 0 , dans l'état

⎮ψ(0) > = 1 ⎮ ϕ 1ϕ 1> + 1 ⎮ ϕ 1ϕ 2> + 1 ⎮ ϕ 2ϕ 1> + 1 ⎮ ϕ 2ϕ 2>


6 3 6 3

a) Quel est l'état du système à l'instant t ?


b) On mesure l'énergie totale H. Quels résultats peut - on trouver et avec quelles probabilités?
c) Même question si , au lieu de mesurer H , on mesure H(1) .
d) Montrer que |ψ (0) > est un état produit tensoriel . Lorsque le système est dans cet état , calculer
les valeurs moyennes suivantes :
< H(1) >, < H(2) > et < H(1)H(2) > . Comparer < H(1)H(2) > à < H(1) >< H(2) >, comment
expliquer le résultat obtenu.
3°) Montrer que les résultats précédents restent valables lorsque l'état du système est l'état |ψ (t ) >
calculé en b).
4°) On suppose maintenant que l'état |ψ (0) > est donné par :

⎮ψ(0) > = 1 ⎮ ϕ 1ϕ 1> + 3 ⎮ ϕ 1ϕ 2> + 1 ⎮ ϕ 2ϕ 1>


5 5 5

Montrer que |ψ (0) > ne peut pas être mis sous forme d'un produit tensoriel. Que deviennent alors
les réponses aux diverses questions posées en 3°).

Exercice n° 1.11: (Puits infini à deux dimensions)


Soit une particule de masse m assujettie à se déplacer dans un plan xOy, à l'intérieur d'une
boite carrée de côté a, elle est alors soumise au potentiel suivant:
⎧ 0 si ( x, y ) ∈ carré
V ( x, y ) = ⎨
⎩∞ si ( x, y ) ∉ carré
1- Montrer que l'Hamiltonien H de cette particule peut s'écrire sous la
forme: H = H x + H y où Hx et Hy sont deux opérateurs à déterminer.
2- Déterminer les états propres de H ainsi que les valeurs propres qui leurs sont associées.
3- Étudier le degré de dégénérescence de l'état fondamental et des premiers niveaux excités.

7
T.D- Chapitre II

Exercice n° 2.1:
On considère un oscillateur harmonique de masse m et de pulsation ω, l’hamiltonien est alors
P2 1
donné par H = + mω 2 X 2 . A l’instant t = 0, l’état de cet oscillateur est donné par:
2m 2
ψ ( 0) = ∑ Cn ϕ n où ϕn sont les états stationnaires de H,
n

⎛ 1⎞
d’énergies En = ⎜ n + ⎟ hω .
⎝ 2⎠
1) Déterminer le vecteur d’état ψ ( t ) à l’instant t > 0. Quelle est la probabilité P pour
qu’une mesure de l’énergie de l’oscillateur effectuée à l’instant t donne un résultat supérieur à
2hω ? Lorsque P = 0, quels sont les coefficients Cn non nuls?
2) On suppose à partir de maintenant que seuls C0 et C1 sont différents de zéro.
a) Calculer les valeurs moyennes X , P, X 2 et P 2 dans l’état ψ ( 0) , en
déduire les écarts quadratiques moyens ∆X et ∆P dans ce même état.
b) Calculer la valeur moyenne de l’énergie H dans l’état ψ ( 0) . En imposant que
H = hω et en écrivant la condition de normalisation de ψ ( 0) , calculer C0
2 2
et C1
3) Le vecteur d’état normé ψ ( 0) n’étant défini qu’à un facteur de phase globale près, on
fixe ce facteur de phase en prenant C0 réel et positif. On pose C1 = C1 exp iθ 1 . En plus, de
1 h
H = hω , on suppose que X = . Calculer θ1.
2 mω
4) ψ ( 0) étant ainsi déterminé, écrire ψ ( t ) pour t > 0 et calculer la valeur de θ1à
l’instant t. En déduire la valeur moyenne X ( t ) de la position à l’instant t.

Exercice n° 2.2:
-A- Une particule de masse m est assujettie à se déplacer dans le plan xoy et qu'elle est
soumise au potentiel V(X,Y) = 1/2 [ mω2(X2 + Y2)]. En d'autres termes nous avons affaire à
un oscillateur harmonique à deux dimensions de pulsation ω.
On pose :
aX = 1 (X + iPX) aY = 1 (Y + iPY)
2 2
avec X = βX , Y = βY , PX = 1 P X , P Y = 1 PY , β= mω
βh βh h

Soit ϕ nx les états propres de NX = a+X aX de valeurs propres nx, ϕ ny les états propres de

NY = a+Y aY de valeurs propres nX et ϕ ϕ


nx ny leur produit tensoriel. Tous ces états sont
normés.

8
1°) Montrer que l'hamiltonien H de ce système s'écrit sous la forme d'une somme de deux
hamiltoniens Hx et HY. Donner l'expression de H en fonction de Nx et NY.
2°) Déterminer les états propres de H ainsi que les valeurs propres qui leurs sont associées et
leur degré de dégénérescence. Donner un ensemble complet d'observables qui commutent
dans l'espace des états de cette particule.
3°) A l'instant t = 0 , la particule est dans l'état :
⎮ψ(0)> = 1 ⎮ϕ 00> + ⎮ϕ 01>
2
Quel est son état à l'instant t? Quelle est la probabilité pour qu'une mesure de l'énergie donne
une valeur inférieure à 2hω ?

4°) On introduit les opérateurs :


Ad = 1 ( aX - i aY) et Ag = 1 ( aX + iaY)
2 2
Montrer que les vecteurs ϕ 00 , d = A+d ϕ 00 et g = A+g ϕ 00 sont des états
propres de H orthogonaux et normés et déterminer les valeurs propres qui leur correspondent.

-B- La particule de masse m se déplace maintenant dans l'espace à trois dimensions et


soumise à une force centrale F = kr. L'énergie de la particule est donnée par
2
E = P + 1 mω 2r 2 avec ω = k , k>0
2m 2 m

1°) Quel est l'hamiltonien H de la particule.


2°) Calculer les états propres et les niveaux d'énergies de la particule. H forme t - il un
E.C.O.C dans l'espace des états ζr . Donner un E.C.O.C dans ζr.
3°) Quel est le degré de dégénérescence du niveau fondamental de cette particule et celui du
nième niveau excité.
4°) Montrer qu'il existe une relation entre le nième état et l'état fondamental.

Exercice n° 2.3: (Oscillateur harmonique dans un champ électrique)


Un oscillateur harmonique à une dimension est constitué par une particule de masse m, de charge q
1
et d'énergie potentielle V(x) = 2 mω2x2. On suppose que la particule est plongée dans un champ
électrique E(t) parallèle à Ox et dépendant du temps de sorte qu'il faut ajouter à V(x) l'énergie
potentielle
w(t) = - qE(t)x .
1°) Ecrire l'hamiltonien H(t) de la particule en fonction de a et a+ . Calculer les commutateurs de a
et a+ avec H(t). Montrer que le champ électrique est un champ réel.
2°) Soit α(t) le nombre défini par : α(t) = < ψ(t) |a|ψ(t) > où |ψ(t) > est le vecteur d'état normé de la
particule étudiée.
Montrer l'équation suivante et donner l'expression de λ(t)
d α(t) = - iωα(t) + iλ(t)
dt
Calculer en fonction de α(t); les valeurs moyennes de la position et de l'impulsion de la particule à
l'instant t .
3°) Soit le ket |ϕ(t)> défini par : |ϕ(t)> = [ a - α(t) ] |ψ(t)>
a - Montrer que l'évolution de |ϕ(t)> est donnée par :

9
d
ihdt |ϕ(t)> = [ H(t) + hω]|ϕ(t)>
b - Calculer < ϕ(t) |ϕ(t)> en fonction de < N >(t) et de α(t). Comment varie cette norme en fonction
du temps ?
4°) On suppose que |ϕ(0)> est vecteur propre de a avec la valeur propre α(0).
Montrer, en utilisant les résultats de la question 3), que |ϕ(t)> est également vecteur propre de a
avec une valeur propre que l'on calculera .
5°) En déduire en fonction de α(0) la valeur moyenne à l'instant t de l'hamiltonien non perturbé H0
= H(t) - W(t). Donner les écarts quadratiques moyens ∆X, ∆P et ∆H0; comment varient- ils en
fonction du temps?

Exercice n° 2.4:
On considère un oscillateur harmonique à une dimension constitué par une particule de masse
m, soumise à une force de rappel F = - kx .
1°) Ecrire l'équation aux valeurs propres de cet oscillateur dans la représentation {⏐x>} et
rappeler quels sont les états stationnaires et les énergies correspondantes de l'oscillateur
harmonique.
2°) On suppose maintenant que l'oscillateur est plongé dans un champ électrique uniforme E
parallèle à Ox de sorte qu'il faut ajouter à V(X) l'énergie potentielle
W(X) = - qεX .
Ecrire le nouveau hamiltonien H(e) en fonction des observables P et X. En utilisant le
changement de variable X' = X - (qε)/mw2, écrire H(ε), à une constante près , sous une forme
analogue à H0 ( oscillateur sans champ électrique).
3°)Ecrire l'équation de Schrödinger et en déduire que les énergies E(ε) des états stationnaires ,
sont données par :
q2ε2
En(ε) = hω (n + 1 ) -
2 2mω 2

4°) Donner l'eqution de Schrödinger en représentation {⏐x>} . En déduire que les fonctions
propres ϕ'n(x) associées aux énergies E(ε) sont données par :


ϕ 'n(x) = ϕ n(x - )
mω 2

où ϕn(x) sont les fonctions propres associées à H0.

10
T.D- Chapitre III

Exercice n° 3.1:
On considère une particule de spin 1/2. On désigne son spin par S, son moment cinétique
orbital par L et son vecteur d'état |ψ>. Les deux fonctions ψ+(r) et ψ−(r) sont définies par :
ψ±(r) = < r, ± |ψ>
On suppose que :
0 1 0
ψ+ (r) = R(r) [Y 0 (θ,ϕ) + Y 1 (θ,ϕ) ]
3
ψ- (r) = R(r) [Y 1 (θ,ϕ) - Y 1 (θ,ϕ) ]
1 0

3
où r , θ , ϕ , sont les coordonnées de la particule et R(r) est une fonction donnée de r.
1°) A quelle condition doit satisfaire R(r) pour que |ψ> soit normé ?
2°) On mesure Sz sur la particule dans l'état |ψ> , quels résultats peut - on trouver et avec
quelles probabilités ? Même question pour Lz puis Sx.
3°) Lors d'une mesure de L2 sur la particule dans l'état |ψ> , on a trouvé zéro ; quel est l'état
décrivant la particule juste après cette mesure ? Même question si la mesure de L2 a donné
2h2.

Exercice n° 3.2:
Un système physique est formé d'une particule de spin 1/2 et de moment orbitale égal à 1,
placée dans un champ central. Supposant que l'état de ce système soit un état propre |JM>
commun à J2 et Jz
(J moment cinétique total de la particule) pour J= 3/2 et M=1/2.

1) Quelles sont les probabilités pour qu'une mesure de spin dans la direction z au
point r, θ, ϕ donné les résultats 1/2 et -1/2 ?
2) Quelle est la valeur moyenne de sz dans cet état ?
3) Supposons maintenant que le moment cinétique orbital est la valeur l. Quelles sont,
dans les différents états |JM> possibles, les valeurs moyennes de lz et sz ?

Exercice n° 3.3:
Soit un système physique de moment cinétique orbital l décrit par le vecteur d’état ψ . La
base dite standard dans la représentation { rr } est donnée par :
ψ k ,l ,m ( r , θ, ϕ ) = R k ,l ( r ) Ylm (θ, ϕ )
1) Ecrire en termes de la base standard le développement de ψ dans la représentation
{ rr } et donner l’expression des C k,l,m les coefficients du développement.
2) Ecrire le développement de ψ en termes d’harmoniques sphériques et donner aussi
l’expression des al,m(r) les coefficients de ce développement. Démontrer la relation

11

∫ ∑
2 2
r 2 a l ,m ( r ) dr = C k ,l , m
0
k
3) Sachant que la fonction d’onde du système est donnée par:
⎛ r2 ⎞
ψ ( x, y, z) = N ( r + x + y + 2 z) exp⎜ − 2 ⎟
⎝ b ⎠
où b est une constante réelle donnée et N est une constante de normalisation.
a) Donner les résultats qu’on peut trouver lors d’une mesure de Lz. Même question
pour L2.
b) Calculer la probabilité pour qu’une mesure de Lz donne 0.
On donne:
1 3 3
Y00 = Y10 ( θ, ϕ ) = cos θ Y1±1 ( θ, ϕ ) = m sin θe ± iϕ
4π 4π 8π

Exercice n° 3.4:
Soit un système physique quelconque dont l'espace des états, à quatre dimension est rapporté à une
base de quatre vecteurs propres |j mz> communs à J2 et Jz.
(j=0 ou 1, -j ≤ mz ≤ j ) de valeurs propres j(j+1)h2 et mh et tel que :

J ± ⎮j,m z> = h j(j+1) - m z(m z ±1) ⎮j,m z ±1>


J + ⎮j,j> = J - ⎮j,-j> = 0 J± = Jx ± i Jy

1°) En utilisant les propriétés des opérateurs J+ et J- exprimer les vecteurs propres |j ± mz> et
|j ± j> en fonction respectivement de |j ± j> et |j ± mz> .
2°) Exprimer en fonction des kets |j mz> les kets propres communs à J2 et Jx que l'on notera
|j mx>.
3°) On considère un système dans l'état normé
|ψ> = α |j = 1, mz = 1 > + β|j = 1, mz = 0 > +
γ |j = 1, mz = -1> + δ |j = 0, mz = 0>
Calculer <ψ| Jz |ψ>, ainsi que les probabilités des différents résultats possibles lors d'une mesure
portant sur cette observable seule.

Exercice n° 3.5:
On considère une particule sans spin, ayant un moment cinétique orbital L et se trouve dans
un état propre l , m de L2 et Lz correspondant au couple de valeur propre l ( l + 1) h et mh .
2

1) Calculer les expressions:


l ' , m' L2 l , m , l ' , m' Lz l , m , l ' , m' L ± l , m , l ' , m' Lx l , m et l ' , m' Ly l , m

2) Déduire des résultats précédants l’expression de la valeur moyenne de Lx et Ly dans


l’état l , m , ainsi que les écarts quadratiques moyens ∆Lx et ∆Ly.
3) On suppose maintenant que la particule a pour moment cinétique orbital l=1. en utilisant
les résultats de la première question, écrire les matrices qui représentent L2, Lz, L±, Lx, Ly
{
dans la base l , m . }

12
4) Cette particule est soumise à un gradient de champ électrique et son hamiltonien s’écrit
ω0
alors: H = ( L2u − L2v ) ou Lu et Lv sont les composantes de L sur les directions Ou et Ov
h
du plan xOy à 45° de Ox et Oy, et ω0 est une constante réelle. Donner l’expression de H en
fonction de Lx, Ly et Lz et écrire la matrice qui représente cet hamiltonien dans la base
{ l, m .}
5) Déterminer les états stationnaires ε 1 , ε 2 , ε 3 de cette particule, ainsi que les niveaux
d’énergie.
1
6) A l’instant t=0, la particule est dans l’état ψ ( 0) =
2
{ 11, + 1,−1 } , quel l’état du
système à l’instant t.

Exercice n° 3.6:
Une assemblée de particules spin 1/2 est placée dans un champ d'induction magnétique B de
module constant, faisant un angle constant θ avec l'axe z et tournant autour de cet axe avec la
vitesse angulaire ω tels que :
Bx = B sin θ cos ωt = B1cos ωt
By= B sin θ sin ωt = B1sin ωt
On appellera ω0 et ω1 les vitesses angulaires de précession autour de B cos θ et B sinθ.
e e
ω0= + gB 0 ω1= + gB 1
2m 2m
La partie dépendante du spin dans l'hamiltonien associé à l'énergie de la particule s'écrit
e h
Η =−γσΒ où γ = g
4m
où σ sont les matrices de Pauli :

01 0-i 1 0
σx = , σy = , σz =
10 i 0 0 -1

A l'instant t = 0, une mesure de spin dans la direction z donne le résultat 1/2 avec la probabilité 1.
A un instant ultérieur t, l'état du système est représenté dans la représentation ( s2, sz ) par le
vecteur :
- i ωt + i ωt
⎮ψ > = a +(t) e 2 ⎮+ > + a -(t) e 2 ⎮− >

Ou sous forme matricielle


ωt
-i
a + (t) e 2
ψ= + i ωt
a - (t) e 2

Dans l'ensemble du problème on ne prendra pas en considération la partie principale H0 de


l'hamiltonien , on ne traitera que la partie H dépendante du spin de l'hamiltonien ci-dessus définie.
1) - a) Exprimer les équations différentielles satisfaites par les coefficients a+(t) et a-(t) sous
forme matricielle :

13
a + (t) a + (t)
=i M (1)
a - (t) a - (t)
où [M] est une matrice indépendante du temps
b) On peut déduire du système (1) l'expression de a+(t) et a-(t) sous la forme:

a + (t) i [M] t δ
=e
a - (t) ε
Déterminer les constantes δ et ε à partir des conditions initiales.
2) - a) Exprimer la matrice [M] en fonction de σx et σz
b) Montrer que :
i [M] t sin λt
e = cosλt [1] + i [M]
λ
où [1] est la matrice identité et λ un paramètre à déterminer .
c) Exprimer la matrice [M] en fonction de ω, ω0 et ω1
d) calculer a+(t) et a-(t) en fonction de ces vitesses et de λ.
3) - a) Quelle est la probabilité qu'à l'instant t une mesure de spin dans la direction z donne la
valeur - 1/2.
b) représenter graphiquement cette probabilité en fonction du temps .
c) Calculer la valeur maximum de cette probabilité dans le cas général et dans le cas où
ω = ω0.

Exercice n° 3.7:
On considère un atome de deutérium (constitué par un noyau de spin I = 1 et un électron). Le
moment cinétique électronique est J = L + S où L est le moment cinétique orbital de l'électron
et S son spin, le moment cinétique total de l'atome est F = J + I ou I est le spin du noyau. Les
valeurs propres de J2 et F2 sont désignés respectivement par
J(J + 1) h2 et F(F + 1) h2
1°) Quelles sont les valeurs possibles des nombres quantiques J et F pour un atome de
deutérium dans le niveau fondamental 1s.
2°) Même question pour un atome de deutérium dans le niveau excité 2p.
3°) Le noyau de l'atome d'hydrogène est un proton de spin 1/2 . Quelles sont les
valeurs des nombres quantiques J et F pour l'hydrogène dans le niveau excité 2p.

Exercice n° 3.8:
On couple un moment cinétique j à un spin s (s = 1/2) pour obtenir un moment cinétique total
J . Les vecteurs propres communs à s2 et sz sont notés |+> et |−>
| JM > = α(J) | J M - 1/2 >| + > + β(J) | J M + 1/2 | −>
1°) Ecrire la relation J2| JM> = J(J + 1) h2 | JM> sous forme matricielle dans la base des
vecteurs |+ > et | −> .
2°) En déduire l'expression des coefficients α(J) et β(J) .
3°) Appliquer ces résultats obtenus aux couplages de deux spins 1/2 et le couplage d'un
moment cinétique j=1 avec un spin 1/2.

Exercice n° 3.9:

14
On considère un système formé par deux particules dans l’état fondamental. La première
notée (1) est une particule de moment cinétique l1=1 et la deuxième notée (2) est une
particule de moment cinétique s2=1/2.
1) Soient ξ(1) et ξ(2) les espaces des états de chacune des deux particules, telle que
{ } { }
L12 , L1z forme un E.C.O.C dans ξ(1) et S 212 , S 2 z forme un E.C.O.C dans ξ(2). Les états
propres communs à L et L1z 2
1 sont notés { m } = { 1 1 z , 0 z , −1 } et ceux communs à S 2
2 et
}= { 12 }
z z

S2z sont notés m2 { z 2 z


.
z
,−1
a) Quel est l’espace des états ξ de ce système.
b) Quel l’E.C.O.C dans ξ qui admet pour états propres les vecteurs { m ,m } ?
1 2 z
Donner
la dimension de l’espace ξ de ce système. r r r
2) On définit le moment cinétique total des deux particules par J = L1 + S2 . Montrer que
r
J vérifie les relations de commutations caractéristiques des moments cinétiques.
3) On considère dans l’espace ξ l’ensemble des observables L12 , S 22 , J 2 , J z . { } Ces
1
observables commutent deux à deux, et on note l1 = 1, s2 = , J , M ou tout simplement
2
J , M leurs vecteurs propres communs. Il s’agit maintenant de calculer les vecteurs J , M
en fonction des vecteurs de base { m , m } et de nouveau montrer que les quatre observables
1 2 z

{L , S
2
1
2
2 , J 2 , Jz } forme un E.C.O.C dansξ.
a) Ecrire les équations aux valeurs propres de J2 et de Jz dans la base { J , M }.
b) Montrer que les vecteurs { m ,m } 1 2 z
sont vecteurs propres de Jz. Déterminer les
valeurs propres correspondantes, et en déduire les valeurs que prendre M. Quel est le degré
de dégénérescence de chaque valeur propre.
Montrer que J = L1 + S2 + 2 L1z S2 z + L1+ S2 − + L1− S2 + , et en déduire que
2 2 2
c)

1 1
m1 = 1, m2 = et m1 = −1, m2 = − sont des vecteurs propres de J2 avec une même valeur
2 2
propre que l’on déterminera. A quelles valeurs de J et M correspond chacun de ces vecteurs
propres?
d) α) Montrer que la restriction de J2 au s. e. d’états propres correspondant à la valeur
⎛7 2 ⎞
1 2 ⎜ 4 ⎟ . Déterminer
propre M h = h est représentée par la matrice ⎛ 1 ⎞ J 2
= h
2 = ⎜ 11 ⎟
⎝ 2
⎜ M ⎟
⎝ 2⎠
4⎠
1
alors les deux vecteurs propres normés de J2 telle que la valeur propre de Jz soit M h = h
2
c-à-d M=1/2, ainsi que les valeurs propres qui leurs sont associées. A quelles valeurs de J et
de M correspondent respectivement chacun de ces vecteurs propres?
β) De la même façon, trouver la matrice représentant la restriction de J2 au s.e. propre
1
correspondant à la valeur propre M h = − h . Déterminer alors les deux vecteurs propres
2

15
1
normés de J2 telle que la valeur propre de Jz soit M h = − h c-à-d M=-1/2, ainsi que les
2
valeurs propres qui leurs sont associées. A quelles valeurs de J et de M correspondent
respectivement chacun de ces vecteurs propres?
e) Grouper les résultats obtenus en b), c) et d) et donner l’expression des six vecteurs
{ }
J , M dans la base { m1 , m2 z } . Pouvez vous conclure que L12 , S 22 , J 2 , J z forme un
E.C.O.C dansξ.

Exercice n° 3.10:
On considère une particule de moment cinétique J. Les observables J2 et Jz seront supposées
former un ensemble complet d’observables qui commutent, et leurs vecteurs propres seront
notés j, m .
1) a) Que valent les quatre commutateurs [J2, J±] et [Jz, J±].
b) Exprimer J-J+ et J+J- en fonction de J2 et Jz, et montrer que:
J ± j, m = h j( j + 1) − m( m ± 1) j, m ± 1
2) On suppose à partir de maintenant que la valeur de j est fixée et égale à 1, et que la
r r
particule est soumise à un champ magnétique B0 parallèle à Oz. On désigne par M = γ J le
moment magnétique correspondant à J. (γ est le rapport gyromagnétique).
a) Calculer les matrices qui représentent les observables Jx, Jy et Jz dans la base { j, m }.
b) Quels sont les états stationnaires de la particule et les niveaux d’énergie
correspondants. On posera ω0=-γB0
3) La particule étant toujours soumise au champ B0, on suppose qu’à l’instant t=0 elle est
1 1 1
dans l’état: ψ ( 0) = 11 , + 1,0 + 1,−1
2 2 2
a) On mesure à cet instant l’énergie de la particule. Quelle probabilité a-t-on de trouver
une valeur supérieure à hω 0 ? On suppose que la mesure a donné la valeur hω 0 , quel est
l’état de la particule après cette mesure?
b) Les observables Mx et My sont-elles des constantes du mouvement?
c) Calculer l’état de la particule à l’instant t ainsi que la valeur moyenne de l’énergie.
4) On suppose maintenant qu’en plus du champ B0, la particule est soumise à un champ
r r r
dépendant du temps B1 ( t ) = B1 cos ωt ix + B1 sin ωt iy avec ix et iy désignent les vecteurs
unitaires sur les axes Ox et Oy et ω la pulsation du champ.
a) Montrer que l’hamiltonien d’interaction avec le champ B1(t) sous la forme :
ω1
H 1 (t) =( J + exp− iωt + J − exp + iωt ) avec ω1=-γB1
2
i
b) On considère l’opérateur V( t ) = exp − ωJ z t montrer que cet opérateur est unitaire.
h
c) On désigne par ψ ( t ) l’état de la particule à l’instant t, et on pose ψ ( t ) = V ( t ) ϕ( t ) .
Montrer à partir de l’équation de Schrödinger qui régit l’évolution dans le temps de la
particule sous l’effet des champs B0 et B1(t), que ϕ( t) obéit à l’équation
d ϕ( t )
ih = R ϕ( t ) où R=(ω0-ω)Jz+ω1Jx.
dt

16
d) Déterminer les valeurs propres E1, E2 et E3 de R. On ne demande pas de calculer les
vecteurs propres correspondants.
e) à l’instant t=0, la particule est dans l’état propre ϕ 1 supposé connu, correspondant à
la valeur propre E1. Quel est l’état ψ ( t ) de la particule à l’instant t.

Exercice n° 3.11: (Addition de moments cinétiques)


Soit un système de 2 particules de moments cinétiques tels que j1=1 et j2=1. Posons alors
r r r
J = J 1 + J 2 , { J , M } la base couplée formée par les vecteurs propres communs à
r r r
{ }
J 12 , J 22 , J 2 , J z
r2 r2
et { m1 , m 2 } la base formée par les vecteurs communs à

{ }
J 1 , J 2 , J 1z , J 2 z qu’on suppose connue. Par applications successives des opérateurs
d’échelle, trouver la décomposition de la base couplée { J, M } dans la base découplée
{ m ,m }
1 2 dans ce cas.

Exercice n° 3.12:
r
On considère un système quantique sans spin, de moment cinétique orbital L Une base de
l’espace des états de ce système est constituée par les états propres communs à L2 et Lz et
notés l, m .
[ ] [ ]
1/ Calculer les commutateurs L2 , L − et L2 , L + ainsi que [L z , L + ] et [L z , L − ] .
2/ Exprimer L+L- et L-L+ en fonction de L et L et en déduire les propriétés:
L ± l, m = h l(l + 1) − m(m ± 1) l, m ± 1
3/ Calculer dans la base { l, m }, les éléments de matrices des opérateurs L2, Lz, Lx et Ly.
4/ On suppose maintenant et dans toute la suite que l=1 et que l’hamiltonien du système
s’écrit:
⎛ α ⎞
H 0 = ω0 ⎜ L z − L2z ⎟
⎝ h ⎠
où α est une constante réelle supposée ≥ 0 et ω0 une constante positive ayant les dimensions
d’une pulsation. Déterminer les états propres de H0 ainsi que les niveaux d’énergies Em
correspondants. Pour quelle valeur de α y a-t-il dégénérescence ?
5/ On suppose que α=1 et que le système à l’instant t=0 est dans l’état :
1
ψ (0 ) = {1,−1 + 1,0 }
2
a) Si on mesurait à t=0, L2 L2z et Lz, quelles résultats peut-on attendre et avec quelles
probabilités ?
b) Calculer l’état du système à l’instant t.
c) Si on mesurait à l’instant t les observables L2 L2z et Lz quelles modifications trouverait-
on par rapport aux résultats obtenus à t=0 ?

17
Exercice n° 3.13:
On couple un moment cinétique j à un spin s (s = 1/2) pour obtenir un moment cinétique total
J . Les vecteurs propres communs à s2 et sz sont notés |+> et |−>
| JM > = α(J) | J M - 1/2 >| + > + β(J) | J M + 1/2 | −>
1°) Ecrire la relation J2| JM> = J(J + 1) h2 | JM> sous forme matricielle dans la base des
vecteurs |+ > et | −> .
2°) En déduire l'expression des coefficients α(J) et β(J) .
3°) Appliquer ces résultats obtenus aux couplages de deux spins 1/2 et le couplage d'un
moment cinétique j=1 avec un spin 1/2.

18
T.D- Chapitre IV

Exercice n° 4.1:
L’expression classique de l’énergie d’une particule (repérée en coordonnées polaires par r,θ,
φ) placée dans un potentiel central V(r) peut s’écrire:

2
Pr L2
+ + V (r )
2m 2mrr2
r r
P. r
où Pr est l’impulsion radiale définie par: Pr = , et L est le moment cinétique orbital.
r
1) Montrer que dans la représentation { rr } l’opérateur P s’écrit:
r

⎛ ∂ ⎞
Pr = −ih⎜ + 1r ⎟
⎝∂ r ⎠
rr rr
2) En utilisant la relation h L = r p − rp( rp − ih) , exprimer p2 en fonction de Pr et
2 2 2 2 2

L2 .
3) En déduire l’équation de Schrödinger qui permet de déterminer les énergies et les
fonctions d’ondes ψ(r, θ, φ) de la particule.
4) Rappeler les équations différentielles auxquelles satisfont la partie radiale R(r) et ψ(r, θ, φ)
et la fonction radiale modifiée y(r)= rR(r).
a) Quelle est la dégénérescence d’un état lié.
b) Quelle propriété de symétrie possède-t-il lors d’une réflexion de symétrie par
rapport à l’origine.

Exercice n° 4.2:
Dans un problème à 3 dimensions, une particule sans spin et de masse m soumise à l'action
d'une force centrale qui dérive du potentiel central V(r).

-A- 1°) En utilisant l'expression du Laplacien en coordonnées sphériques, donner en


représentation {|r>}, l'hamiltonien et l'équation de Schrödinger qui permet de déterminer les
énergies et les fonctions d'ondes y(r,q,j) de la particule en fonction de L2 et V(r).

2°) Les fonctions d'ondes communes à H,L2, Lz sont de la forme Yklm(r,q,j) = Rkl(r) Ylm(q,j)
sont les harmoniques sphériques, fonctions propres communes de L2 et Lz et Rkl(r) sont les
fonctions radiales de telles sorte que {H,L2, Lz} forme un E.C.O.C. de l'espace des états avec
:

H| Yklm > = Ekl| Yklm > , L2| Yklm > = h2l(l+1) | Yklm > , Lz| Yklm > = hm| Yklm >.

a) Trouver l'équation différentielle satisfaite par la partie radiale Rkl(r).

19
b) On pose Ukl(r) =rRkl(r); trouver l'équation différentielle satisfaite par cette fonction
radiale modifiée.

-B- En réalité cette particule est un oscillateur harmonique à trois dimensions, elle est donc
soumise à une force de rappel F=-kr .

1°) Montrer qu'il s'agit d'un problème à potentiel central.

2°) a) Montrer que la fonction radiale modifiée satisfait à l'équation différentielle:


2 4
d l ( l+1)
(------2- - β r2 - ---------------
- + εkl ) Ukl (r) = 0
dr r2
Avec b2 = mw/h, ekl = 2mEkl/h2 avec une condition à l'origine Ukl(r)=0 .
b) Etudier le comportement asymptotique des solutions de cette équation et montrer qu'elles
sont dominées par exp(-b2r2/2) ou exp(b2r2/2) (seule la première et physiquement
acceptable).
Pour tenir compte de ces 2 solutions on pose Ukl(r) = exp(-b2r2/2)Ykl(r).
Quelle est l'équation différentielle satisfaite par Ykl (r) et la condition à l'origine.
3°) On pose
avec a0≠0
a) Quelle est la valeur de s.
b) Montrer en tenant compte de l'équation différentielle satisfaite par Ykl(r); que les
coefficients aq de la série Ykl(r) sont reliés par la relation :

2
aq+2 β (2q + 2l +3 ) - εkl
--------- = ------------------------------------------------
aq (q+ 2)(q + 2l + 3)

c) Montrer alors que lorsque b2(2q+2l+3)-ekl ≠0 le comportement asymptotique de Ykl (r)


coïncide avec celui de exp(b2r2). Conclure.
d) En déduire à partir de cela une condition de quantification et trouver les valeurs d'énergie
Ekl. Conclure.

20
SOLUTIONS
Exercice n° 1.4:
On considère les deux représentations {|r >} et {|p >} .

1) Écrivons les relations de fermeture et d'orthonormalisation relatives à ces deux bases:


3
∫ r r d r = 1 <r|r'>=δ(r-r')
3
∫ p p d p = 1 < p|p'>=δ(p-p')
1 i pr .rr
et r p = 3
e h

(2πh ) 2
2) r Px r ' = ∫ d 3 p r Px p p r ' = ∫ d 3 pp x r p p r '

r
1 i pr .( rr − r ' )
∫d
3
= pp x e h
(2πh ) 3

1 i p ( x − x ') i p ( y − y ') i p ( z − z ')


=
(2πh ) 3
∫ dp x p x e h x
∫ d pye h y
∫ d pze h z

1 h ∂ ⎛ i p ( x − x ') ⎞ i p ( y − y ') i p ( z − z ')


3 i ∂x ∫ ∫ ∫
= ⎜ dp e h x ⎟ d p e h y d p e h z
x y z
(2πh) ⎝ ⎠

h ∂
i ∂x ∫
= d p x x p x p x x' ∫ d p y y p y p y y' ∫ d p z z p z p z z'

h ∂
= ( x x' ) y y' z z ' = h δ ' ( x − x' )δ ( y − y' )δ ( z − z' )
i ∂x i
On démontre de la même façon que :

h
r Pz r ' = δ ( x − x' )δ ( y − y ' )δ '( z − z ' )
i
h
r Py r ' = δ ( x − x' )δ ' ( y − y ' )δ ( z − z ' )
i

L'action de l'opérateur Px sur la représentation {|r >}:


1 i pr .rr
r Px ψ = ∫ d p r p p Px ψ = ∫ d pp x r p p ψ = 3 ∫ d pp x e h ψ ( p)
( 2πh ) 2

1 3 i ( xp + yp + zp )
3 ∫
= d pp x e h x y z
ψ ( p)
(2πh ) 2

21
h ∂
Par suite l'action de Px sur la représentation {|r >}est .
i ∂x
1 h ∂ 3 i ( xp + yp + zp ) h ∂
= 3 i ∂x ∫ d pe h x y z ψ ( p ) =
i ∂x ∫ r p p ψ d3p
(2πh ) 2

h ∂ h ∂
= rψ = ψ (r )
i ∂x i ∂x

3) De la même façon calculons < r|F(P) |r'> où F(P) est une fonction de l'opérateur P:
. r F ( p) r ' = ∫ d 3 p r p p F ( p) r '
1 i pr .rr
∫ d pe
3
= 3
h F ( p) p r'
(2πh) 2
r
1 i pr .( rr − r ' ) 1 r r
= 3 ∫d
3
pe h F ( p) = 3
TF −1 (F (r − r ')
(2πh ) (2πh ) 2

p X p' = ihδ ' ( p x − p x ' )δ ( p y − p y ' )δ ( p z − p z ' )


4)
r r r
1 − i ( p − p ').r 1 v v
∫ d re
3
p G ( R) p' = 3
h G (r ) = 3
G ( p − p' )
(2πh ) (2πh ) 2

5) a) Écrivons l'équation de Schrödinger dans la représentation {|r >}:


∂ 1
ih r ψ (t ) = r P 2 ψ (t ) + r V ( R)ψ (t )
∂t 2m
Or:
h
r P 2 ψ (t ) = ∇ r P ψ (t ) = −h 2 ∆ψ (r , t )
i
Donc l'équation de Schrödinger s'écrit:
∂ ⎡− h2 ⎤
ih ψ ( r , t ) = ⎢ ∆ + V (r )⎥ψ (r , t )
∂t ⎣⎢ 2m ⎦⎥
b) Écrivons l'équation de Schrödinger dans la représentation {|p >}.
∂ 1
ih p ψ (t ) = p P 2 ψ (t ) + p V ( R)ψ (t )
∂t 2m
p V ( R )ψ (t ) = ∫ d 3 p ' p V ( R) p ' p ' ψ (t )
1
∫d
3
= 3
p 'V ( p − p ' )ψ ( p ' , t )
(2πh ) 2

22
Où est le transformée de Fourrier de V(r); l'équation de Schrödinger s'écrit finalement:

∂ p2 1
3 ∫
ih ψ ( p, t ) = ψ ( p, t ) + d 3 p 'V ( p − p ' )ψ ( p ' , t )
∂t 2m (2πh ) 2
Exercice n° 1.11:
p2 p 2x + p 2y
1- H= + V ( x , y) = + V( x ) + V( y) =Hx+Hy
2m 2m
p 2x ⎧ 0 si a ≤ x ≤ a
où Hx = + V( x ) avec V( x ) = ⎨ idem pour Hy
2m ⎩∞ si ( x , y) ailleurs
2- ϕ n x fonction propre de Hx correspondant à la valeur propre Enx :
2
h 2 d ϕ n x ( x ) 2mE n x
− + ϕ n x ( x ) = 0 ⇒ ϕ n x ( x ) = A sin k n x x
2m dx 2 h2
n π
Condition aux limites : ϕ n x (a ) = 0 ⇒ k n x = x
a
2 2 2
n π h 2 n πx
En x = x → ϕ n x (x) = sin x
2ma 2 a a
n 2y π 2 h 2 2 n y πy
En y = → ϕ n y (x) = sin
2ma 2 a a

π2h 2
ϕn x ϕn y = ϕn x ⊗ ϕn y état propre de H avec la valeur propre E n = (n 2x + n 2x )
2ma 2

3- État fondamental (n=0) : E0=0 → ϕ 0 ϕ 0 = ϕ 0,0 : g0=1


π2h 2
-1ièr état excité (n=1) : E1 = → ϕ 0,1 et ϕ1,0 : g1=2
2ma 2
π2h 2
-2d état excité (n=2) : E 2 = 2 → ϕ1,1 : g2=1
2ma 2
π 2h 2
-3ième état excité (n=4) : E 4 = 4 → ϕ 0,2 et ϕ 2,0 : g3=2
2ma 2

Exercice 2.3 :
1) On considère un oscillateur harmonique à une dimension plongé dans un champ électrique E(t)
parallèle à Ox et dépendant du temps, son hamiltonien est donné par:
p2 1
H(t) = + mω 2 x 2 − qE(t)X
2m 2

Or nous avons : X =
h
2mω
a+ + a ( )

23
(
Posons: qEX = hλ a + + a avec λ = ) 2mhω
qE

Ce qui nous donne:

H(t) = hω⎛⎜ a + a + 1 ⎞⎟ −hλ (a + + a )


⎝ 2⎠

[ ] [
Nous avons [H, a ] = hω a + a, a − hλ a + , a = −hωa + hλ(t) ]
H(t) est l'observable caractérisant l'énergie, il doit vérifier H(t) = H + (t) , ceci implique:
λ (t ) = λ * (t ) et E (t ) = E * (t ) Le champ électrique est réel.
2) Soit α(t) le nombre défini par : α(t) = < ψ(t) |a|ψ(t) > , en utilisant l'équation de Schrödinger, son
conjugué hermétique et [H, a ] = −hωa + hλ(t)
dα (t ) − 1
on obtient: = ψ [H , a ]ψ
dt ih
ce qui nous donne:
d
α (t ) = −iωα (t ) + iλ (t )
dt
Cette équation est une équation différentielle du premier ordre dont la solution est donnée par (en
utilisant simplement la méthode de la variation de la constante):
t
α(t) = α( 0 )e −iωt + ie −iωt dt' λ(t')e iωt'
∫0
Pour les valeurs moyennes de la position et de l'impulsion de la particule à l'instant t, nous avons:
a = α (t ) ⇒ α * = ψ (t ) a + ψ (t ) = a +

1 2
X = (α * (t ) + α (t ) ) = Reα (t )
2β β
iβh
P = (α * (t ) − α (t ) ) = 2hβ Im α (t )
2

3) Soit le ket |ϕ(t)> défini par : |ϕ(t)> = [ a - α(t) ] |ψ(t)>


d
a / L'utilisation de l'équation de Shrödinguer, du commutateur [H , a ] et de α (t ) nous donne:
dt
d dα (t) d
ih | ϕ (t) > = −ih | ψ (t) > +ih[a − α (t )] | ψ (t) >
dt dt dt

d
ih | ϕ (t) > = - i h(− iωα (t ) + iλ ) | ψ (t) > +[a − α (t )]H | ψ (t) >
dt

aH = Ha + hωa − hλ (t )

d
ih | ϕ (t) > = hω [a − α (t )] | ψ (t) > + H [a − α (t )] | ψ (t) >
dt
On obtient finalement:

24
d
ih | ϕ (t) > = [ H(t) + hω ] | ϕ (t) >
dt

b/ Nous avons:
( )
ϕ (t ) ϕ (t ) = ϕ (t ) a + − α * (t ) (a − α (t ) )ϕ (t ) = N ϕ (t )
− α (t )
2

Cette norme, comme toute norme d'un vecteur d'état décrivant un système quantique, est
indépendante du temps. Ceci peut être vérifié en utilisant l'équation de Shrödinguer avec
l'hamiltonien correspondant à ϕ (t ) .
4°) On suppose que |ψ(0)> est vecteur propre de a avec la valeur propre α(0).
a ψ (0) = α (0) ψ (0) ⇒ (a − α (0) ) ψ (0) = 0
⇒ ϕ ( 0) ϕ ( 0) = 0
La conservation de la norme implique que: ϕ (t ) ϕ (t ) = 0 ⇒ ϕ (t ) = 0
ϕ (t ) = (a − α (t ) ) ϕ (t ) = 0 ⇒ a ϕ (t ) = α (t ) ϕ (t )
5) Nous avons:

⎛ 2 1⎞
H0 t
= hω ⎜ α (t ) + ⎟
⎝ 2⎠
X2 =
t 2mω
h
( 2
α 2 (t ) + α *2 (t ) + 2 α (t ) + 1 )
2
X t =
h
2mω
(
α 2 (t ) + α *2 (t ) + 2 α (t )
2
)
h
∆X 2 = indépendant du temps
2mω
P2 =
t
mhω
2
( 2
2 α (t ) + 1 − α 2 (t ) − α *2 (t ) )
m h ω
∆P 2 = indépendant du temps
2
h
∆X∆P =
2
⎛ 4 2 1⎞
H 0 2 = h 2ω 2 ⎜ α (t ) + 2 α (t ) + ⎟
t ⎝ 4⎠
2
2 ⎛ 2 1⎞
H0 t = h 2ω 2 ⎜ α (t ) + ⎟
⎝ 2⎠
2
∆H 02 = h 2ω 2 α (t ) varie en fonction du temps comme N t
Exercice 3.9 :
1) a) L’espace des états ξ de ce système est ξ = ξ(1) ⊗ ξ(2)
b) L’E.C.O.C dans ξ qui admet pour vecteurs de base { m1 , m 2 } est {L21 , S 22 , L21 , S 2 z }, la
dimension de cet espace est donnée par (2l1 + 1)(2s 2 + 1) = 6

25
r r r
2) Soit J = L1 + S2 ; nous avons :
[ ] [ ] [
J x , J y = L 1 x + S 2 x , L 1 y + S 2 y = L 1x , L 1 y + S 2 x , S 2 y ] [ ]
= ihL1z + ihS 2 z = ihJ z
De même on démontre que J 2 , J z = 0 [ ]
{
3) Les observables L12 , S 22 , J 2 , J z commutent deux à deux. }
a) Écrivons les équations aux valeurs propres de J2 et de Jz :
J 2 J, M = hJ (J + 1) J, M
J z J , M = Mh J , M
b) Les vecteurs { m , m } sont vecteurs propres de Jz:
1 2 z

J z m 1 , m 2 = h ( m 1 + m 2 ) m 1 , m 2 = hM m 1 , m 2
avec M=m1+m2 ; or m1=1, 0, -1 et m2=1/2, -1/2
Donc les valeurs possibles de M=3/2, 1/2, -1/2, -3/2 ; Par suite les valeurs possibles de Jz
sont :

3 /2 h : non dégénérée (m1=1, m2=1/2)


½ h : 2 fois dégénérée (m1=1, m2=-1/2 et m1=0, m2=1/2)
-½ h : 2 fois dégénérée (m1=0, m2=-1/2 et m1=-1, m2=1/2)
-3 /2 h : non dégénérée (m1=-1, m2=-1/2).

c) D’après le cours nous avons :


2(L 1x S 2x + L 1y S 2 y ) = L 1+ S 2− + L 1− S 2+
, ce qui nous donne :

J 2 = L12 + S22 + 2 L1z S2 z + L1+ S2 − + L1− S2 + ,

J 2 1 ,1 / 2 = L 2 1 ,1 / 2 + S 2 1 ,1 / 2 + 2 L S 1 ,1 / 2
1 2 1z 2 z
15 2
= h 1,1 / 2 = h 2 J(J + 1) 1,1 / 2 ⇒ J = 3 / 2, M = 3 / 2 = m1 = 1, m 2 = −1 / 2
4
De même nous avons :
15
J 2 − 1,−1 / 2 = h 2 − 1,−1 / 2 = h 2 J (J + 1) − 1,−1 / 2
4
⇒ J = 3 / 2, M = −3 / 2 = m1 = −1, m 2 = −1 / 2

3
d) α) J 2 1,−1 / 2 = 2h 2 1,−1 / 2 + h 2 1,−1 / 2 − h 2 1,−1 / 2 + h 2 2 0,1 / 2
4
7
= h 2 1,−1 / 2 + h 2 2 0,1 / 2
4
De même on démontre que :
11
J 2 0,+1 / 2 = h 2 0,+1 / 2 + h 2 1,−1 / 2
4

26
1
Donc la restriction de J2 au s. e. d’états propres correspondant à la valeur propre M h = h
2
⎛7 2 ⎞
4
est représentée par la matrice J
2
=h ⎜2 ⎟ . Déterminons alors les valeurs
⎛ 1⎞
⎜ M= ⎟ ⎜ 2 11 ⎟
⎝ 2⎠ ⎝ 4⎠
2
propres : Det (J ⎛ 1⎞
− λ I) = 0
⎜ M= ⎟
⎝ 2⎠

9 45
Ce qui nous donne : λ2 − h 2 λ + h 2 = 0 , cette équation possède deux valeurs propres :
2 16
15 1 2
λ 1 = h 2 ⇒ J = 3 / 2, M = 1 / 2 = 1,−1 / 2 + 0,1 / 2
4 3 3
3 2 1 2
λ2 = h ⇒ J = 1 / 2, M = 1 / 2 = 1,−1 / 2 − 0,1 / 2
4 3 3

1
β) Pour la valeur propre M h = − h , les vecteurs propres correspondants sont
2
0,−1 / 2 et − 1,1 / 2 ;nous avons :
11 2
J 2 0,−1 / 2 = h 0,−1 / 2 + h 2 2 − 1,1 / 2
4
7
J 2 − 1,1 / 2 = h 2 − 1,+1 / 2 + h 2 2 0,−1 / 2
4

Donc dans la base { − 1,1 / 2 , 0,−1 / 2 }, la matrice qui représente la restriction de J2est donnée
par :
⎛7 2 ⎞
2⎜ 4 ⎟
J⎛ 1 ⎞ = h ⎜
2

⎜ M =− ⎟ ⎜ 2 11 ⎟
⎝ 2⎠
⎝ 4⎠
Les valeurs propres et les vecteurs propres correspondants sont donnés par :
15 1 2
λ 1 = h 2 ⇒ J = 3 / 2, M = −1 / 2 = − 1,1 / 2 + 0,−1 / 2
4 3 3
3 2 1 2
λ2 = h ⇒ J = 1 / 2, M = −1 / 2 = − 1,1 / 2 − 0,−1 / 2
4 3 3

e-
{ L12 , S 22 , J 2 , J z } forme un E.C.O.C dans ξ.
Exercice n° 3.10:
1) a) Nous avons calculé les commutateurs suivants dans le cours : J ± = J x ± iJ y
[ ]
[J2, J±]=0 et [J z , J + ] = [J z , J x ] + i J z , J y = ihJ y + hJ x = hJ + .
De même : [J z , J − ] = −hJ −

27
[ ]
b) Nous avons : J − J + = J 2 − J 2Z + i J x , J y = J 2 − J 2Z − hJ z
De même : J + J − = J 2 − J 2Z + hJ z
On a démontre dans le cours que :
J ± j, m = h j( j + 1) − m( m ± 1) j, m ± 1
2) On suppose à partir de maintenant que j=1, et que la particule est soumise à un champ
r r
magnétique B0 parallèle à Oz. On désigne par M = γ J le moment magnétique
correspondant à J. (γ est le rapport gyromagnétique).
a) j=1 ⇒ − j ≤ m ≤ j ⇒ m=-1, 0, 1
1 i
Sachant que J x = (J + + J − ) et J y = − (J + − J − ) , les matrices qui représentent les
2 2
observables Jx, Jy et Jz dans la base B = { j, m } = {1,1 , 1,0 , 1,−1 } sont données par :
⎡1 0 0⎤ ⎡0 1 0 ⎤ ⎡0 − 1 0 ⎤
ih ⎢
J z = h ⎢⎢0 ⎥ h ⎢ ⎥
0 0 ⎥ , Jx = ⎢ 1 0 1⎥ , J y = ⎢ 1 0 − 1⎥⎥
2 2
⎢⎣0 0 − 1⎥⎦ ⎢⎣0 1 0⎥⎦ ⎢⎣0 1 0 ⎥⎦
r r
b) H 0 = M.B 0 = ω0 J z , Les états propres communs à J2 et Jz sont les états stationnaires de
la particule j, m et les niveaux d’énergie correspondants E(m) sont tels que :
H j, m = E(m) j, m = ω 0 J z j, m = mhω0 j, m ⇒ E(m=1)= hω0 , E(m=0)=0, E(m=-1)=-
hω 0
3) a) La probabilité de trouver une valeur supérieure à hω 0 est égale à zéro.
On suppose que la mesure a donné la valeur hω 0 , l’état de la particule après cette mesure
est donné par l’état propre correspondant j = 1, m = 1 .
a) Nous avons Mx = γJx et My = γJy , L’équation d’évolution d’une observable quelconque
dA
A est donnée par : =
1
[A, H 0 ] + ∂A , appliquons cette équation pour J x:
dt ih ∂t
d J
[J x , ω0 J z ] + ∂J z = ω0 J y , de même y = ω0 J x
d Jx 1
=
dt ih ∂t dt
Jx et Jy ne sont pas des constantes du m.v.t., donc Mx et My ne le sont pas également.

i i i
1 − h E1t 1 − h E0t 1 − E −1t
c) ψ ( t ) = e 1,1 + e 1,0 + e h 1,−1
2 2 2
1 1 1
= e −iω0 t 1,1 + 1,0 + e iω0 t 1,−1
2 2 2
La valeur moyenne de l’énergie est donnée par :
1 1 1
H = ψ(t ) H 0 ψ(t ) = + + = 1
4 2 4
4) On suppose maintenant qu’en plus du champ B0, la particule est soumise à un champ
r r r
dépendant du temps B1 ( t ) = B1 cos ωt ix + B1 sin ωt iy avec ix et iy désignent les vecteurs
unitaires sur les axes Ox et Oy et ω la pulsation du champ.

28
a) L’hamiltonien d’interaction avec le champ B1(t) est donné par:
r r rr
H 1 ( t ) = − M.B1 ( t ) = − γJ.B1 ( t ) = γ (J x B1x + J y B1y ) = γ (J x B1 cos ωt + J y B1 sin ωt )
ω
(
Posons ω1=-γB, on obtient : H1 ( t ) = 1 J + e − iωt + J − e iωt
2
)
1
A + B+ [A , B ] i
b) Nous savons que e e = e A B
et par ailleurs nous avons V + (t ) = exp ωJ z t , on
2
h
+ +
montre que VV =V V=1, c.à.d que V est un opérateur est unitaire.
c) Considérons l’équation de Schrödinger qui régit l’évolution dans le temps de la
particule sous l’effet des champs B0 et B1(t) :
d ψ(t ) d ϕ( t )
ih = H( t ) ψ( t ) ⇒ ihV( t ) = (H 0 + H 1 ( t ) )V ϕ( t )
dt dt
− J z t d ϕ( t )
i i i i i
− Jzt − Jzt ω − Jzt ω − Jzt
ihe h + ωJ z e h ϕ( t ) = ω0 J z e h ϕ( t ) + 1 e −iωt J + e h ϕ( t ) + 1 e iωt J − e h ϕ( t )
dt 2 2
-1
En multipliant cet équation par V (t), on obtient :

d ϕ( t )
ih = (ω − ω 0 ) J z ϕ( t ) + ω1 J + ϕ( t ) + ω1 J − ϕ( t ) = [(ω − ω 0 )J z + ω1 J x ] ϕ( t ) = R ϕ( t )
dt
avec R = (ω − ω0 )J z + ω1 J x hamiltonien indépendant du temps.
d) Écrivons la matrice représentant l’hamiltonien R dans la base B :
⎡ 2 ⎤
⎢ω − ω 0 ω1 0 ⎥
⎢ 2 ⎥
⎢ 2 2
R=h ω 0 ω1 ⎥
⎢ 2 1 2 ⎥
⎢ 2 ⎥
⎢ 0 ω1 − (ω − ω0 )⎥
⎢⎣ 2 ⎥⎦
Par diagonalisation de cette matrice, on obtient les valeurs propres de R :
E1=0 et E 2,3 = ±h (ω − ω0 )2 − ω12
e) A l’instant t=0, la particule est dans l’état propre ϕ 1 supposé connu, correspondant à
la valeur propre E1, l’état de la particule à l’instant t est donné par :
i i
− Rt − E1 t
ψ(t ) =e h ϕ1 =e h ϕ1 car nous avons un système conservatif.

Exercice n° 3.11:
Déterminons, à l’aide de la technique des opérateurs d’Échelles, les vecteurs de la base
{ }
j1 , j2 , J, M ) = J, M ) couplée en fonction des vecteurs de la base
découplée { j1 , j2 , m1 , m 2 = m1 , m 2 }.
Nous avons vu dans le cours que: j1 − j2 ≤ J ≤ j1 + j2 → J=2, 1, 0
a) s.e. E (J=2)
D'une façon générale nous avons vu dans le cours que: j1 + j 2 , j1 + j 2 = j1 , j 2 , ce qui
nous donne pour le cas de l'exercice:

29
2,2 = 1,1 , par application successive de l'opérateur J- on obtient:
1 1
2,1 = {1,0 + 0,1 }, 2,0 = {1,−1 + 2 0,0 + − 1,1 }
2 6
1
2,−1 = { 0,−1 + − 1,0 } et 2,−2 = − 1,−1
2
b) s.e. E (J=1)
Cherchons maintenant l'expression des 2J+1=3 vecteurs 1, M associés à J=1. Celui d'entre
eux correspondant à la valeur maximale de M est 1,1 combinaison linéaire de 1,0 et 0,1 ;
ce que l'on peut traduire par:
1,1 = α 1,0 + β 0,1

2 2
α + β = 0 et α + β = 1

1,1 ⊥ 2,1 ⇒
1
Choix: α réel positif, ce qui nous donne: 1,1 = {1,0 − 0,1 }
2
Par application successive de J-, on trouve:
1
1,0 = {1,−1 − − 1,1 }
2
1
1,−1 = { 0,−1 + − 1,0 }
2

c) Il nous reste à déterminer le vecteur 0,0 ; ce vecteur s'écrit comme suit:


0,0 = α 1,−1 + β 0,0 + γ − 1,1
2 2 2
Avec: α + β + γ = 1
Sachant par ailleurs que:
⎧α + 2β + γ = 0
0,0 ⊥ 2,0 ⇒ ⎨ ⇒ α=−β=γ
⎩ α−γ =0
Choix: on choisie α,β et γ des réels avec α réel positif; ce qui nous donne:

1
0,0 = {1,−1 − 0,0 + − 1,1 }
3

Exercice n° 3.12:
L2 et Lz et notés l, m .
1/ Nous avons vu dans le cours de mécanique quantique:
[ ] [ ]
L2 , L− = 0 , L2 , L+ = 0 , [L z , L+ ] = hL+ et [L z , L− ] = −hL− .
2/ L'expression de L+L- et L-L+ en fonction de L2 et Lz est donnée par:

30
L+ L− = L2 − L2z + hL z
L− L+ = L2 − L2z − hL z

= l (l + 1) − m(m ± 1)h 2
2
⇒ L± l , m
Or: L± l , m = Cl ,m l , m ± 1
2
Donc: Cl ,m = l (l + 1) − m(m ± 1)h 2
Si on choisie un facteur de phase égal à un on obtient
L± l , m = h l (l + 1) − m(m ± 1)h 2 l , m ± 1

3/ Pour l=1, nous avons la base: { l, m } = { l,1 , l,0 , l,-1 } ≡ {1 , 0 , − 1 },


les éléments de matrices dans cette base sont donnés par:

⎡1 0 0 ⎤ ⎡1 0 0⎤
L z = h ⎢⎢0 0 0 ⎥⎥ , L = 2h ⎢0 1 0⎥⎥
2 2⎢

⎢⎣0 0 − 1⎥⎦ ⎢⎣0 0 1⎥⎦

⎡0 1 0 ⎤ ⎡0 0 0⎤
L+ = h 2 ⎢⎢0 0 1⎥⎥ , L− = h 2 ⎢⎢1 0 0⎥⎥
⎢⎣0 0 0⎥⎦ ⎢⎣0 1 0⎥⎦
⎧ 1
⎪ L x = 2 (L+ + L− )
Ce qui nous donne, sachant que: ⎨
1
⎪ L x = ( L+ − L− )
⎩ 2i

⎡0 1 0 ⎤ ⎡ 0 1 0⎤
h ⎢
1 0 1⎥⎥ ,
h ⎢
Lx = ⎢ Ly = ⎢ − 1 0 1⎥⎥
2 i 2
⎢⎣0 1 0⎥⎦ ⎢⎣ 0 − 1 0⎥⎦
4/ Nous avons:

H 0 1 = hω 0 (1 − α ) 1
H0 0 = 0
H 0 − 1 = hω 0 (− 1 − α ) − 1
⎡1 − α 0 0 ⎤

[H 0 ] = hω 0 ⎢ 0 0 0 ⎥⎥
⎢⎣ 0 0 − 1 − α ⎥⎦
Donc pour α=1, la valeur propre E0=0 est deux fois dégénérée.

5/ a) On suppose que α=1 et que le système à l’instant t=0 est dans l’état :

31
1
ψ(0 ) = {1,−1 + 1,0 }
2
( )
P L2 2h 2 = 1,0 ψ (0)
2
+ 1,−1 ψ (0)
2
=1
1
P(L z 0h ) = 1,0 ψ (0)
2
=
2
1
P(L z − 1h ) = 1,−1 ψ (0)
2
=
2
( )
P L2z 1h 2 = 1,−1 ψ (0)
2
=
1
2

( )
P L2z 0h 2 = 1,0 ψ (0)
2
=
1
2
i
− Emt
b) ψ (t ) = ∑ Cm (0)e h 1, m
m = −1,0
1 1
= e i (1+α )ω0t 1,−1 + 1,0
2 2
c) On retrouve les mêmes résultats.

32

Vous aimerez peut-être aussi