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Module 103 :

Circuits Electriques

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Table Des Matières :
Généralités sur l’électricité :

Chapitre I : Etudier des circuits électriques résistifs en courant continu et en courant alternatif :

1 .1.1.Unités et notation :

1.2. Notions de circuits électriques :

1.2.1. Circuit électrique :

1.2.2 La codification à l’aide d’un code de couleur:

1.2.3 Bobines et condensateurs :

1.3. Loi d’ohm et loi de joule :

1.4. Lois de Kirchhoff :

4 .a. loi des mailles :

4 .b. loi des nœuds :

1.5 Association des résistances :


1 .5.a .Association de résistance en série :

1 .5.b .Association de résistance en parallèle :

1.5. C. Association de résistance mixte :

1.6. Diviseur de tension et de courant :

2. les théorèmes :

2.1. Kennely :

2.2 Superposition :

2.3 Thévenin:

2.4 Théorème de Norton :

2.5. Théorème de Millman :

Chapitre II : Etudier des circuits RC , RL ,RLC en courant continu et régime transitoire :

2. 1 .a .Les différents types de condensateur :

2. 1 .b. la codification des condensateurs :

2.1. C. Groupement des condensateurs :

2.1. d. charge et décharge de condensateur :

L’objectif de ce module : est de connaitre le domaine de l’électricité, les lois, les théorèmes, les

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Unités employés pour l’analyse des circuits électriques soit en courant continu ou en courant
Alternatif. Chaque concept sera vérifié au laboratoire par des travaux pratiques.
RAPPEL :

On entend par le mot électricité l’ensemble des manifestations dues à des charges électriques
au repos ou en mouvement. Ces charges électriques sont de deux natures : positives ou
négatives.

Tout ce qui nous entoure est constitué d’atomes (les métaux, les végétaux, les liquides, la
matière vivante, l’air).

L’atome est constitué en nombre égal et en charge identique (polarité opposée) :

- de protons (charges électriques positives),


- d’électrons (charges électriques négatives).
Les protons sont confinés dans le noyau de l’atome avec les neutrons. Les électrons tournent
autour du noyau de l’atome et ne peuvent le quitter.

Atome d’hydrogène Atome d’uranium 238


Un électron libre est un électron périphérique pouvant sortir des atomes et se déplacer
librement dans la matière, d’un atome à l’autre.

Electron libre

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Une substance qui ne contient que des électrons liés ne possède pas d’électrons libres. La
force d’attraction des charges positives du noyau est telle que tous les électrons sont
prisonniers de l’atome. Aucune charge électrique ne peut traverser cette substance : c’est un
isolant.
Parmi les isolants les plus connus, on peut citer :
- l’air,
- le bois, les matières plastiques,
- le verre,
- la porcelaine,
- le caoutchouc synthétique….

Les semi-conducteurs : la concentration en électrons dépend du matériau et de la


température. Les électrons sont disposés dans des bandes permises séparées par des bandes
dites interdites.
Une certaine quantité d’énergie permet de faire passer des électrons d’une bande permise
pleine (bande de valence) vers la bande vide (bande de conduction) générant ainsi des trous
électriquement équivalents à des charges positives dans la bande de valence. Les semi-
conducteurs sont utilisés dans la plupart des circuits actifs.

Parmi les semi- conducteurs électriques, on peut citer :


-le germanium
- le silicium….

Une substance qui contient des électrons libres est un conducteur car elle autorise la
conduction des charges électriques.
Parmi les conducteurs électriques, on peut citer :
- le cuivre,
- le fer,
- l’aluminium,…tous les métaux.

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Lorsqu’un corps A perd des électrons libres, il tente de capturer les électrons manquants.
Lorsqu’un corps B possède trop d’électrons libres, il cherche à s’en débarrasser.
La mise en liaison de A et B par un conducteur engendre un déplacement des électrons
excédentaires de B vers A. C’est l’apparition d’un courant électrique.

Le courant électrique, porteur d’énergie électrique, est une circulation d’électrons libres.
Il existe deux types de courant :

Le courant continu : produit de manière chimique : piles, batterie d'accumulateurs…


Le courant alternatif : produit avec un alternateur de façon mécanique : cas du réseau
électrique…

Q=nxe

Avec n : nombre d’électrons.


e : charge élémentaire d’un électron 1,6.10−19 coulomb.

Le courant électrique est porteur d’énergie utilisée dans de nombreuses applications dans
le domaine de l’électrotechnique :

 L’énergie thermique : le passage du courant électrique crée de la chaleur et rend


incandescent le filament d’une lampe électrique.

 L’énergie mécanique : le passage du courant électrique crée un champ magnétique et


provoque la mise en mouvement d’un moteur électrique.

 L’énergie chimique : le passage du courant électrique crée une réaction chimique et


permet l’électrolyse de l’eau.

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I. Etudier des circuits électriques résistifs en courant continu et en courant alternatif :

I.1.1. Unités et notation :

« Tableau 1-1 : Système international d’unités »

Grandeurs Symboles des Grandeurs Unités Symboles des Unités

Longueur L Mètre M

Temps, durée T Seconde S

Energie ou travail W Joule J

Puissance P Watt W

Intensité I Ampère A

Quantité de l’électricité Q Coulomb C

Inductance L;M Henry H

Capacité C Farad F

Température Θ;T Degré Kelvin ou ºK ou


Degré Celsius ; ºC

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« Tableau 1-2 : Notation d’ingénierie et préfixes »

Préfixe Symbole Rapport a Préfixe Symbole Rapport a


l’unité l’unité
1 −1
Déco Da 10 Déci D 10
2 −2
Hecto H 10 Centi C 10
3 −3
Kilo K 10 Milli M 10
6 −6
Méga M 10 micro µ 10
9 −9
Giga G 10 nano N 10
12 −12
Téra T 10 pico P 10

1.2. Notions de circuits électriques :

1.2.1. Circuit électrique :

Un circuit électrique est composé de générateur(s) et de récepteurs reliés entre eux par des
conducteurs. Par convention, le courant circule dans ce circuit des bornes positives vers les
bornes négatives.

a .Générateurs :
Les générateurs sont des appareils qui transforment de l’énergie sous une forme donnée en
énergie électrique.
Exemple :
Groupe électrogène : transforme l’énergie mécanique en énergie électrique

B .Conducteurs :
Les conducteurs sont des matériaux qui permettent le passage du courant électrique. Ces
conducteurs relient les générateurs aux récepteurs.
Exemple : Câble électrique

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c. Récepteurs :
Les récepteurs sont des appareils d’utilisation qui consomment de l’énergie électrique avec ou
sans dissipation de chaleur.

Exemple : Lampes, téléviseurs, moteurs…

d. Tension électrique :
Pour que l’électricité se propage dans les conducteurs (câbles) du générateur aux récepteurs,
il faut qu’il existe une différence de niveau (potentiel) aux bornes du générateur. Cette
différence de niveau est appelée tension électrique. Le symbole de la tension est «U», l’unité
de mesure est le Volt «V». Quand la tension électrique «U» aux bornes d’un générateur est
constante, on dit que ce générateur délivre du courant continu. Quand la tension est
changeante on dit que la tension est alternative.

e. Intensité de courant électrique :

L’intensité du courant électrique est la quantité d’électricité qui circule en un temps


donné à travers un conducteur. Le symbole de l’intensité du courant électrique est
«I», l’unité de mesure est l’Ampère «A».

dq q en coulombs (c) et t en secondes (s)


I¿
dt

f. Résistance électrique :
L’opposition que présente le conducteur au passage du courant électrique est appelée
résistance électrique. Son symbole est R et l’unité de mesure est l’Ohm (Ω).
La résistance d’un conducteur dépend de la nature de ce conducteur soit sa résistivité (ρ) en
Ω·m (Ohm mètres), de sa Longueur (L) en m (mètres) et de sa section (S) en m² (mètres carrés).

R 

S



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Résistivité
Matériau
x 10-8 (Ω·m)
Argent 1,6
cuivre 1,7
Or 2,4
Aluminium 2,7
Magnésium 4,6
Tungstène 5,6
Zinc 6
Nickel 7
Laiton 7
Cadmium 7,6

Plus le calibre du fil est petit et plus son diamètre est grand; sa conductibilité est meilleure.

Exercice d'entraînement : calculer la résistance d un conducteur en cuivre de la longueur L¿


100m et de diamètre d¿1,5 mm.

Avec la résistivité de cuivre ρ¿1,7.10−8 (Ω·m)


2 2 −6
d 1.5 .10 −6 2
Solution: S¿ Πr 2=¿ Π ¿ 3 , 14 × =1 ,76. 10 m
4 4

  

R S

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Type des résistances ;

On distingue fondamentalement deux types de résistances, les résistances fixes et les


résistances variables :

 Fixes :

Résistances bobinées:

Les résistances bobinées de puissance, constituées par un fil d’alliage (nichrome ou


constantan) bobiné sur un support de céramique et moulé dans de l’émail. Elles permettent
de réaliser des résistances étalons ou des résistances de puissances pouvant absorber
jusqu’à 1kW. Pour réaliser des résistances de haute précision, de nombreuses précautions
de fabrication doivent être prises : absence de contrainte mécanique sur le fil résistant lors
du bobinage, mise en œuvre d’un traitement thermique de stabilisation pouvant durer
plusieurs jours … On obtient alors des coefficients de température de l’ordre de 10-6 °C-
1, et une stabilité voisine de 10-5 an-1 (soit une variation d’un ohm par an pour une
résistance de 100 kΩ).

Les résistances à couche de carbone obtenues en déposant une très mince couche de
carbone sur un bâtonnet de céramique. Les extrémités du bâtonnet sont métalliques et le
conducteur ohmique est protégé par un vernis ou un revêtement moulé. Le dosage plus ou
moins dense de la poudre de carbone sur le bâtonnet de céramique isolant détermine entre les
deux connexions extrêmes une résistance plus ou moins élevée. Les résistances à couche de
carbone ont une stabilité et une précision moyennes, leur puissance nominale dissipée peut
varier de 1/8 W à 2 W selon leurs dimensions, et elles sont de loin les résistances les plus
répandues.

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 Variables :
Une résistance variable : dite aussi potentiomètre ou rhéostat selon le cas, peut être
réglée à tout moment à n’importe quelle valeur comprise entre pratiquement zéro ohm
et une valeur maximale fixée par le fabricant.

Un potentiomètre vous permet de faire varier la quantité de courant ou de tension alimentant


un circuit. Les potentiomètres sont utilisés comme variateurs dans certaines lampes et comme
dispositifs de réglage du volume dans les systèmes audio. On les retrouve également dans un
certain nombre d’autres applications comme les jeux électroniques et les commandes des
avions.

Un rhéostat est une résistance variable principalement utilisée dans les laboratoires
d'électricité et d'électronique. Les rhéostats sont utilisés pour limiter le courant circulant dans
l'enduit d'un moteur à courant continu lors du démarrage.

1.2.2 La codification à l’aide d’un code de couleur:


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La résistance se présente avec des bagues de couleurs (anneaux) autour de celle-ci.
Chaque couleur correspond à un chiffre. La correspondance entre les chiffres et les couleurs
des anneaux constitue ce qu'on appelle le code des couleurs et permet de déterminer la valeur
d'une résistance ainsi que sa tolérance.
Exemple de résistance :

Il faut tout d'abord placer la résistance dans le bon sens. En général, la résistance possède un
anneau doré ou argenté, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est l'anneau le plus large
qu'il faut placer à droite.
Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 et 6 anneaux.

2. a Résistances à 4 anneaux :
• Les deux premiers anneaux donnent les chiffres significatifs (le premier donne la dizaine et
le second l'unité).
• Le troisième donne le multiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut multiplier avec les chiffres
significatifs).
• Le quatrième la tolérance (les incertitudes sur la valeur réelle de la résistance donnée par le
constructeur).
2. b Résistances à 5 anneaux :

Les trois premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.


• Le quatrième donne le multiplicateur (la puissance de 10 qu'il faut multiplier avec les
chiffres significatifs).
• Le cinquième la tolérance (les incertitudes sur la valeur réelle de la résistance donnée par le
constructeur)

2. c. résistances à 6 anneaux :
• Les cinq premiers anneaux ont la même signification que les résistances à 5 anneaux (voir
ci-dessus).
• Le sixième est un coefficient de température (variation de la conductivité électrique avec la
température)

Tableau récapitulatif :

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2. d Astuce :

Un moyen mnémotechnique pour se rappeler du code des couleurs est de retenir l'une des
deux phrases suivantes :
Ne Manger Rien Ou Je Vous Brûle Votre Grande Barbe
ou
Ne Mangez Rien Ou Jeûnez Voilà Bien Votre Grande Bêtise
N : noir (0)
M : marron (1)
R : rouge (2)
O : orange (3)
J : jaune (4)
V : vert (5)
B : bleu (6)
V : violet (7)

G : gris (8)
B : blanc (9)
La place des mots dans la phrase indique le chiffre correspondant à la couleur de l'anneau.

Exemple 1 :

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Premier chiffre significatif : jaune : 4

Deuxième chiffre significatif : vert : 5

Multiplicateur : orange : 3

Tolérance : dorée : 5 %

Donc la valeur de cette résistance est : 45 x 103 à 5 % soit 45 k à 5 %

Exemple 2 :

Premier chiffre significatif : rouge : 2

Deuxième chiffre significatif : violet : 7

Multiplicateur : marron : 1

Tolérance : argent : 10 %

Donc la valeur de cette résistance est : 27 x 101 à 10 % soit 270 à 10 %.

Exemple 3 :

Valeur ohmique code couleur

6 ,2 ±5% Bleu Rouge Or Or

890 ±5% Gris Blanc Brun Or

430 K ±10% Jaune Orange Noir Orange Argent

0 ,18 ±10% Noir Brun Gris Argent Argent

1.2.3 Bobines et condensateurs :

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La bobine :

On définit le coefficient d’induction magnétique de la bobine par le rapport entre


le flux d’induction magnétique à travers le circuit et le courant qui lui donne naissance,
on le note L :

Or la différence de potentiel u apparaissant grâce à l’effet auto-inductif aux bornes de la


bobine est égale à :

La relation entre le courant traversant une bobine et la tension à ses bornes est donc :

Où L est appelée l’inductance de la bobine et s’exprime en Henri (H).

Energie :

Le phénomène physique correspond au stockage d’énergie sous forme magnétique. Ce


stockage est momentané et l’énergie est restituée au circuit en courant. Ainsi, la variation de
courant aux bornes d’une inductance ne pourra pas subir de discontinuité

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Caractéristiques :
Une bobine résulte du bobinage d’un fil électrique (dans l’air ou sur un support magnétique)
et elle est donc définie par la valeur de sa résistance interne et son inductance. Ces principales
caractéristiques sont son coefficient de surtension Q qui définie la qualité de la bobine en
fonction de la fréquence et son niveau de saturation.

Le condensateur ;

Un condensateur est constitué de deux plaques conductrices (étain, cuivre,


aluminium...) appelées armatures, placées en regard l’une de l’autre, et séparées par un
isolant d’épaisseur variable appelé diélectrique. Les diélectriques les plus utilisés sont
l’air, le mica, le papier, le mylar, le plastique, le verre, etc...
Il se caractérise par sa capacité C qui est la constante de proportionnalité entre la
charge (ou quantité d’électricité) qu’il acquiert et la tension u appliquée à ses bornes.

Capacité :
On définie la capacité C par le rapport de charges accumulées sur les armatures sur la
différence de potentiel entre les armatures :

q
C=
U

La relation entre le courant traversant un condensateur et la tension à ses bornes est donc :

Energie :
Le phénomène physique correspond au stockage d’énergie sous forme électrostatique. Le
stockage est momentané et cette énergie est restituée au circuit sous forme de tension. Ainsi,
la variation de tension aux bornes d’un condensateur ne pourra pas subir de discontinuité.

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1.3. Loi d’ohm et loi de joule :

1.3.1. Loi d’ohm :

Pour un générateur : U =E−RI

Avec : R est la résistance interne en Ohm.

E : la force électromotrice en Volt.

I : le courant débité en Ampère.

U : la différence de potentiel entre les bornes.

Pour un récepteur : U =E ' + RI

Avec : R est la résistance interne en Ohm.

E : la force électromotrice en Volt.

I : le courant débité en Ampère.

U : la différence de potentiel entre les bornes.

Si le récepteur est purement thermique E' =¿ , et l’on retrouve :

U =RI

1.3.2. Loi de joule : Energie et puissance

 Energie dissipée par une résistance

Un conducteur ohmique transforme en chaleur toute l'énergie électrique


qu'il reçoit. Ce phénomène est exploité en particulier en chauffage domestique.
La loi de Joule permet de calculer l'énergie dissipée sous forme calorifique par une résistance
lorsqu'elle est parcourue par un courant électrique.
Cette loi se déduit de la loi de l'énergie et de la loi d'Ohm.

W=UxIxt avec U=RxI

D’où W = (R x I) x I x t = U x (U/R) x t

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W : s'exprime en joules (J).

 Puissance thermique :
Rappelons que la puissance est l'énergie dissipée par unité de temps. La puissance
thermique se déduit de la loi de Joule en divisant l'énergie par le temps.

W
P=
t

P : s'exprime en watts (W).

1.4. Lois de Kirchhoff :

Voici quelques appellations et définitions afin de décrire adéquatement des sections d’un circuit
électrique :

Nœud :

Un nœud est un point d’un circuit où trois fils ou plus se rencontrent.

Branche :

Une branche est une portion de circuit comprise entre deux nœuds consécutifs qui ne possède aucun
embranchement.

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Maille : Une maille est n’importe quel parcours fermé dans un circuit qui permet de revenir au point
de départ. Une maille parcourue dans un sens contraire est une maille redondante.

Exemple récapitulatif :

Soit le circuit ci-contre. Le circuit comprend :

Deux nœuds (A et B).


Trois branches.
Trois mailles uniques.

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4 .a. loi des mailles :

La somme algébrique des tensions rencontrées en parcourant une maille dans un sens
prédéfini est nulle.
L’application de cette loi implique de respecter plusieurs règles :

1 – La tension aux bornes d’un élément est marquée par une flèche conformément à la convention
génératrice ou réceptrice en usage.
2 – On choisit un sens de parcours de la maille.
3 – On décrit la maille dans le sens choisi, on affecte le signe + aux tensions dont la flèche indique le
même sens on affecte le signe - aux tensions dont la flèche indique le sens inverse
4 – La somme algébrique des tensions est nulle.

5-Signe des forces électromotrices (ou contre électromotrices) :

Si le sens de parcours choisie est le même sens de traversé de la f.é.m. du moins(-) vers plus(+)
Alors on compte +E. Dans le cas contraire on compte –E

6-Signe des chutes de tension (Résistance) :

Si le sens de parcours choisi est le même sens du courant qui traverse la résistance alors on compte
–R.I. Dans le cas contraire +R.I

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4 .b. loi des nœuds :

Il s'agit d'une conséquence de la conservation de la charge électrique. Elle peut s’exprimer


sous deux formes différentes :

La somme des intensités des courants arrivant à un nœud est égale à la somme des intensités
des courants sortant de ce nœud.

Ou
la somme algébrique des courants arrivant à un nœud est constamment nulle.

⅀ I entrants= ⅀ I sortants Ou ⅀ I entrants ÷ ⅀ I sortants=0

1.5 Association des résistances :


Nous avons vu que les résistances du commerce ont des valeurs normalisées. Lorsque nous voulons
obtenir une valeur non normalisées il faut associer entre elles plusieurs résistances.
Comme tous les dipôles, les résistances peuvent être branchées en série, en parallèle ou mixte.

1 .5.a. Association de résistance en série :

En série, la résistance équivalente, est la somme des résistances.

Exemple :

Réq = R1 + R2

Pour généraliser :

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1 .5.b .Association de résistance en parallèle :

En parallèle l’inverse de la résistance équivalente est égal à la somme des inverses des résistances
placées en parallèle :

On obtient donc que :

1 1 1 1
= + +
Req R 1 R 2 R 3

Généralisation :

Avec La conductance est la capacité d’un élément à laisser passer un courant


électrique ; c’est l’inverse de la résistance : Unité : Ω-1 ou siemens (S).

1
G=
R

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1.5. C. Association de résistance mixte :

La méthode pour déterminer la résistance équivalente consiste à simplifier le schéma, étape par étape,
en commençant par la branche la plus interne.

1.6. Diviseur de tension et de courant :

 Diviseur de tension : La tension U appliquée sur un diviseur de tension constitué de deux


résistances en série se divise dans un rapport proportionnel aux valeurs des résistances.

U1 = U • R1 / (R1 + R2)

U2 = U • R2 / (R1 + R2)

Remarque Dans le cas où le diviseur de tension est chargé par une résistance RCH dont la
valeur n'est pas très élevée par rapport à celle de R1, il faut, dans les formules, remplacer R1
par : (R1 • RCH) / (R1 + RCH)

Ex :

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Diviseur de courant : Le courant I envoyé sur un diviseur de courant est constitué de deux
résistances en parallèle se divise dans un rapport inversement proportionnel aux valeurs des
résistances.

I1 = I • R2 / (R1 + R2)

I2 = I • R1 / (R1 + R2)

2. les théorèmes :

2.1. Kennely :

C'est une transformation sur un réseau passif de résistances qui est souvent utile pour
simplifier un réseau, Elle permet de transformer un montage étoile en triangle et
réciproquement,

Dans le montage triangle entre deux points quelconques on trouve une résistance en parallèle
avec les deux autres en série.

Dans le montage étoile on a deux résistances en série la troisième n’intervient pas.

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Voir dans le cours la démonstration :

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2.2 Superposition :

Enoncé : le courant produit dans une branche quelconque d’un réseau, par un ensemble de
générateurs, est égal à la somme algébrique des courants produits dans cette branche par
chaque générateur supposé seul, les autres étant réduits à leur résistance interne.

Conditions : le réseau ne doit comporter que des résistances linéaires (pas de résistances non
linéaire) et des générateurs à f.é.m. constante (indépendante du courant).

La réponse globale d’un montage soumis à plusieurs sources indépendantes est la


somme des réponses partielles correspondant à chaque source.

2.3 Thévenin:

Enoncé : si entre les deux bornes A et B d’un dipôle d’éléments UAB et RAB on place une
portion de circuit C, cette dernière est traversée par le même courant que si elle était montée
entre les bornes d’un générateur ayant pour force électromotrice UAB et pour résistance
interne RAB.

Autrement dit le dipôle AB peut être remplacé par générateur fictif (de Thévenin ) tel que :

E ¿UAB et R ¿ RAB

2.4 Théorème de Norton :


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Le théorème de Norton va nous permettre de réduire un circuit complexe en générateur de
courant réel. Ce générateur possède une source de courant (IN) en parallèle avec une
résistance (RN),

Le courant de Norton IN est obtenu par calcul ou par une mesure après avoir court-circuité les
bornes Aet B, La résistance interne RN s'obtient de la même façon que celle du théorème de
Thevenin (RN = RTh)

2.5. Théorème de Millman :

Ce théorème très pratique permet de déterminer la différence de potentiel aux bornes de


plusieurs branches en parallèle (UAB

Principe :

Remarque :
Si dans une branche, il n'y a pas de générateur, on considère que la f.e.m correspondante est
nulle.
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Chapitre II : Etudier des circuits RC, RL, RLC en courant continu et régime transitoire :

Jusqu'à maintenant on a vu un seul composant passif qui est la résistance. Dans ce deuxième chapitre
on va étudier le circuit RC et le comportement de chaque élément en courant continu et alternatif :

2.1. Fabrication et fonctionnement du condensateur :

Un condensateur est constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant appelé
diélectrique, les électrons ne peuvent pas traverser le diélectrique (isolant).

Il existe un grand nombre de façons de fabriquer un condensateur, divers matériaux peuvent


être utilisés pour les armatures et pour le diélectrique, et les armatures peuvent être de
différentes tailles. Tout dépend des caractéristiques et du comportement que l’on souhaite.

Un condensateur peut être utilisé:


- Pour stocker d’énergie électrique : Le condensateur stocke d’énergie électrique, et garde
cette énergie emmagasiné, (on dit qu'il reste chargé) même si le montage n'est plus alimenté.
C'est pour cela que, parfois, en éteignant certains appareils comme votre poste de télévision,
le petit voyant (qui n'est rien d'autre qu'une DEL) ne s'éteindra pas tout de suite.
- Pour temporiser : Comme le condensateur se charge, il met un certain temps à se charger.
De même lorsqu'il se décharge. Plus la capacité du condensateur est grande, et plus le
condensateur mettra de temps à se charger. Ce temps peut être utilisé en temporisation...
- Pour filtrer : par exemple, à filtrer une tension redressée: à la sortie d'une transformation de
courant, si l'on veut du courant continu, il faut, après l'avoir redressé, le filtrer.
Voici le schéma:

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2. 1 .a .Les différents types de condensateur :


On distingue trois types de condensateurs :

- les "polarisés", qui ont un "plus" et un "moins" doivent respecter un sens de branchement
sous peine de destruction.
- les "non polarisés", où le sens de branchement n'importe pas.

-les variables sont constitués d’armatures métalliques l'une est fixe et l’autre mobile montée
sur un axe.

Les condensateurs polarisés sont souvent, si ce n'est toujours, cylindrique, de couleur bleu ou
noir, tandis que les condensateurs non polarisés sont plus souvent plats ou rectangulaires.

2. 1 .b. la codification des condensateurs :

Tous les condensateurs qui se respectent s’accompagnent d’indications sur sa capacité, qui
vous permettent de savoir quelle charge ses armatures peuvent supporter. Les condensateurs,
comme les résistances, peuvent avoir des tolérances différentes.

Il y a plusieurs possibilités pour indiquer la valeur d'un condensateur :

La valeur est indiquée directement:


Vous lirez, par exemple "50nF 63V", ce qui voudra dire "50 nanoFarads, utilisable sous une tension
maximale de 63 Volts", ou encore "20pF 50V", qui signifie "20 picoFarads, utilisable sous une tension
maximale de 50 Volts", ou bien "4 uF 150V", qui signifiera "4 microFarads, utilisable sous une
tension maximale de 150 Volts".
Seuls les condensateurs électrochimiques ont leur valeur marquée clairement.

Pour les condensateurs céramiques lorsque la valeur est donnée en picoFarads, un "p" remplace la
virgule. Lorsque la valeur est donnée en nanoFarad, un "n" remplace la virgule.
Exemple:
1p2 doit être lut "1,2 picoFarads"
10p se lit "10 picoFarads"
3n2 doit se lire "3,2 nanoFarad"
330n se lit "330 nanoFarads"
n10 se lit "0,10 nanoFarads" (On ne met pas de zéro avant la virgule, donc, pas de zéros avant le"n"...)

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Filière TS-GE-GE

La codification a l’aide de lettres de l’alphabet : une lettre, indiquant la tolérance:


M =± 20%
K = ±10%
J = ±5%

Enfin, La tension de service est indiquée en toute lettre.

Exemple :

Ici, on voit très bien "150nM63", ce qui signifie "150 nanoFarad, à 20% de tolérance (le
condensateur fait entre 120 et 180nF) avec une tension maximale de 63 Volts".

Le code couleur :
Enfin, la valeur peut être donnée sous forme d'un code couleur, comme les résistances.
Mais ici, il y a un anneau de plus, soit 5 anneaux :
- 2 pour la valeur ,
- un pour le multiplicateur,
- un pour la tolérance et un pour la tension maximale.
On remarque que le code couleur est le même que celui des résistances mais les couleurs
de tolérance sont différents.

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Filière TS-GE-GE

2.1. C. Groupement des condensateurs :

En parallèle :

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Filière TS-GE-GE

En série :

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Filière TS-GE-GE

2.1. d. charge et décharge de condensateur :

Lorsqu'on relie un condensateur à un générateur, il se charge :

Des électrons circulent de la borne négative du générateur vers l'armature inférieure du condensateur
où ils s'accumulent, repoussant ainsi les électrons de l'armature supérieure vers la
borne plus du générateur.
La tension aux bornes du condensateur augmente ainsi jusqu’à ce qu’elle atteigne la tension aux
bornes du générateur.

Le condensateur est chargé : Vc = V et I = 0

Lorsqu'on relie les deux armatures d'un condensateur chargé entre elles, il se décharge. Vc = 0 et I =
0

Les électrons se déplacent de l’armature chargée négativement vers l’armature chargée positivement.
La tension aux bornes du condensateur diminue ainsi jusqu’à ce qu’elle soit nulle.

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Filière TS-GE-GE
Durant sa charge le condensateur emmagasine de l’énergie et la restitue pendant sa décharge.
L’énergie électrique accumulée par un condensateur de capacité C et chargé sous une tension
V est :

 Groupement Résistance et Condensateur série :

Dans le circuit de charge, interrupteur S en position 1, la résistance ralentit le passage


du courant électrique, nous pouvons écrire : V = v(t) + R.i(t)
à l’instant t = 0 où l’on ferme l’interrupteur en 1 on a V = 0 + R.I donc I = V/R
puis v(t) augmente et donc i(t) diminue au bout d’un certain temps la charge est
terminée
on a V = v(t) et i(t) = 0
De même dans le circuit de décharge, S en position 2,
nous pouvons écrire : v(t) + R.i(t) = 0
à l’instant t = 0 où l’on ferme l’interrupteur en 2
on a V + R.I = 0 donc I = - V/R puis v(t) diminue et donc i(t) diminue au bout d’un
certain temps la décharge est terminée on a v(t) = 0 et i(t) = 0

Le temps de charge et de décharge dépend du produit RC appelé constante de temps :

R en ohms ; C en farads ; τ en secondes


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Filière TS-GE-GE

Si on observe la progression de tension aux bornes du condensateur, on retrouve le


graphique de Uc(t) (en %) suivant:

On estime que le condensateur sera chargé après 5 x RC. On parle ordinairement du produit
RC comme étant la constante de temps du circuit

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Filière TS-GE-GE

Récapitulatif :

Nous allons maintenant rappeler les lois générales des 3 types de dipôles passifs élémentaires :
résistance, bobine et condensateur :

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Filière TS-GE-GE

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