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COURS DE PHYSIQUE
PCSI/MPSI/TSI
THERMODYNAMIQUE- ÉLECTROMAGNÉTISME
SAID EL FILALI
Première partie
ÉLECTRONIQUE
1
CHAPITRE 1
1.1 INTRODUCTION
◮ L’éléctrocinétique :
Il s’agit de l’étude du transport d’information (courant électrique) dans des réseaux élec-
triques.
◮ Cadre de l’étude :
L’étude de l’éléctrocinétique se fait dans le cadre de l’Approximation des états (ou ré-
gimes) quasi-stationnaires ( quasi-permanent ) noté ARQP ou AEQS (plus de détail voir
SPE). En effet :
L’approximation des états quasi-stationnaires consiste à limiter l’étude des réseaux élec-
trocinétiques à des dimensions maximales ℓmax et à des durées minimales τmin vérifiant la
condition suivante :
ℓmax
≪ co c0 = 2, 99792458 108 ms−1
τmin
2
CHAPITRE 1. LOIS GÉNÉRALES DANS L’A.R.Q.P MPSI-2/LYDEX 1.2. COURANT ÉLECTRIQUE
Exemples
⊲ Pour un circuit de dimension ℓmax = 3 m, on trouve τmin ≫ 10−8 s ; on pourra
donc se placer dans le cadre de l’ARQP pour l’étude d’un signal de fréquence
fmax ≪ 108 Hz = 100 MHz, ce qui correspond à ce qu’on appelle électronique
basse fréquence.
⊲ Par contre, l’électronique de haute fréquence peut imposer la miniaturisation
des circuits, sous peine de sortir du domaine de l’ARQP ; ainsi à la fréquence
de réception des signaux de téléphonie cellulaire ( f = 1800 MHz donc τmin =
5, 6.10−10 s). l’ARQP impose ℓmax ≪ 17 cm, ce qui est nettement plus restrictif.
⊲ Pour le courant industriel, à la fréquence f = 50 Hz, donc avec τmin = 20
ms ; la condition de l’ARQP impose donc : ℓmax ≪ 6000 km : cette condition est
aisément remplie pour un réseau domestique ou une installation industrielle. Par
contre, dans un réseau d’alimentation de puissance à l’échelle continentale, il est
indispensable de prendre en compte les effets de propagation.
Remarque
Le sens du courant est le sens du déplacement des porteurs de charges positifs.
La loi des nœuds est une conséquence de la conservation de la charge électrique dans
le cadre de l’ARQP. La charge électrique ne peut pas s’accumuler au niveau des nœuds.
X X X
N
ie = i s ⇐⇒ εk i k = 0
k=0
avec ε2 = 1.
C’est la première loi de Kirchhoff .
◮ On admet que la somme algébrique des tensions (ou différence de potentiel ) dans une
maille est nulle : c’est la deuxième loi de Kirchhoff.
X
N
εk u k = 0
k=0
i(t)
D
u(t)
La puissance électromagnétique reçue par le dipôle D est donnée par :
P = uAB(t)i(t)
Remarque
On adopte la convention thermodynamique :
• L’énergie reçue par un système sera comptée positive.
• L’énergie fournie par un système sera comptée négative.
i(t) i(t)
D D
u(t) u(t)
Convention générateur Convention récepteur
2.1 Définition
Soit un dipôle D traversé par un courant i(t) maintient entre ces bornes une tension u(t).
i(t)
D
u(t)
Le dipôle D est dit linéaire si le courant i(t) et la tension u(t) sont reliés par une équation
linéaire.
Exemples :
Le conducteur ohmique ; le condensateur ; la bobine ; le générateur (dans le domaine de
linéarité ) ;· · · .
u = Ri
6
CHAPITRE 2. CIRCUITS LINÉAIRES MPSI-2/LYDEX
2.2. MODÉLISATION DES DIPÔLES PASSIFS LINÉAIRES
1 ℓ 1 ℓ
R= =ρ =
G S σS
◮ Des résistances sont montées en parallèle, s’elles sont maintenues par la même ten-
sion, et on a :
1 X 1
i=N
=
Re i=1
Ri
Application :
Deux résistances R1 et R2 en parallèle, donc :
R1 R2 Produit
Re = =
R1 + R2 S omme
En continue :
W J = RI 2 ∆t =⇒ P J = RI 2
2.2.2 Le condensateur
2.2.2.1 Modélisation
Constitué par deux conducteurs en influence totale, séparés par un diélectrique (papier
,mica ,plastique,.....) ; on le modélise par une capacité C en parallèle avec une resistance
de fuite R f .
Diélectrique
C
A B A B
≡
Rf
Convention gé-
Convention récepteur
nérateur :
+q −q
A +q −q
B A
B
i
i
u
q dq u
u= ; i= >0 q dq
C dt u= ; i=− <0
C dt
Le condensateur se charge
Le condensateur se décharge
Remarque
1 Pour un condensateur plan dont les armatures ont une section S et séparées
par une distance e, on a :
S
C = εo
e
q2 ∆E pe 1 ∆q2
E pe = =⇒ P(t) = lim = lim
2C ∆t→0 ∆t 2C ∆t→0 ∆t
Remarque
La tension aux bornes du condensateur, ainsi sa charge sont des fonctions conti-
q(t)
En effet : on suppose qc est discontinue ; c’est
à dire : ∆qc , 0 ∀ ∆t < ε.
Si qc est discontinue, alors q2c est discontinue,
ce qui donne : ∆qc
2
1 ∆q
P(t) = lim → ∞ impossible physi-
2C ∆t→0 ∆t
quement .
Donc : La charge (la tension ) du conden-
to t
sateur est continue en fonction du temps.
Remarque
La valeur de C, la tension Umax , ainsi la polarité sont données par le constructeur.
2.2.3 La bobine
Une bobine est un fil conducteur enroulé sur un isolant.
2.2.3.1 Modélisation
On modélise une bobine par une inductance L en série avec une résistance r.
L r
i
En convention récepteur, on a :
di
u=L + ri
dt
Remarque
◮ Pour les bobines sans noyau de fer : L = cte(i), L ne dépend pas de i. Par contre
les bobines avec noyau de fer L = L(i).
Mais pour i faible, on peut considérer L ≃ cte (un DL à l’ordre 0 au voisinage de
i).
1
◮ L’énergie d’une bobine parfaite (r = 0) : E pm = Li2 .
2
◮ Association des bobines parfaites :
1 P1
⋆ Parallèle : = Li
LP
e
⋆ Série : Le = Li
IN
Ik
I I
I1
1 P 1
k=N
Soit Re la résistance équivalente ; c’est à dire : = ; on a donc :U = Rk Ik = Re I avec
Re k=1 Rk
I le courant principal ; il en résulte que :
Re
Ik = I
Rk
R2 R1
I1 = I et I2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque
I
Si R1 = R2 =⇒ I1 = I2 = : méthode demi-courant, utilisée pour déterminer les
2
résistances de faibles valeurs (voir TP).
U RN
Rk Rk
Uk = U = k=N U
Re P
Rk
k=1
R1 R2
U1 = U et U2 = I
R1 + R2 R1 + R2
Remarque
U
Si R1 = R2 =⇒ U1 = U2 = : méthode demi-tension, utilisée pour déterminer les
2
résistances de grandes valeurs (voir TP).
I
Circuit
bc
B
U AB
linéaire
bc A
I
bc
A
IN RN U AB
bc
B
U AB
I = IN − = IN − G N U AB
RN
I rth
bc
A
E th U AB
bc
B
E th U AB
U AB = E th − rth I =⇒ I = −
rth rth
E th
IN = et rN = rth
rth
I4
R4
I5
I1
V1 b R1 b R3 b V3
M I3
I6
R2
I2
b
V2
On a :
I1 + I2 + I3 + I4 − I5 + I6 = 0
V1 − V M
I1 = = G1 (V1 − V M )
R1
V2 − V M
I2 = = G2 (V2 − V M )
R2
V3 − V M
I3 = = G3 (V3 − V M )
R3
V4 − V M
I4 = = G4 (V4 − V M ) G1 (V1 − V M ) + G2 (V2 − V M ) + G3 (V3 − V M ) + G4 (V4 − V M ) − I5 + I6 = 0
R4
On tire que :
P
−I5 + I6 + G1 V1 + G2 V2 + G3 V3 + G4 V4 Gi Vi + εIi
VM = = P
G1 + G2 + G3 + G4 Gi
RÉGIME TRANSITOIRE
0 t
R
(1) i(t)
K
(2)
E C u
14
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE MPSI-2/LYDEX 3.1. CAS DU CIRCUIT (R-C)
q(t) = Ae−t/τ + CE
dq t E
i(t) = = Im e− τ avec Im =
dt R
Remarque
On a : i(0− ) = 0 , i(0+ ) = Im on tire que i(t) est discontinu .
Représentation graphique
u(t) i(t)
E
Im =
R
E
t t
tM t
du(t) E
k= =
dt t=0 τ
L’intersection des deux droites au point M en t M = τ.
Propriété
L’intersection de la pente à l’origine avec le régime permanent se fait en
t = τ = RC
63% E
τ t
1
t = τ =⇒ u(τ) = E(1 − ) = 0, 63 E = 63%E
e
Propriété
On retient que lors de la charge, la valeur 0, 63 E = 63%E correspond à t = τ.
u(t)
E
90% E
tm = t2 − t1
10% E
t1 t2 t
On définit le temps de montée tm par :
tm = t2 − t1 = τ ln 9 ≃ 2, 2τ.
Remarque
L’influence de la constante de temps τ sur la durée de la charge.
Pour cela traçons la charge pour différentes valeurs de τ :
u(t)
63% E
τ1 < τ2 < τ3
τ1 τ2 τ3 t
Notation
La constante du temps τ = RC augmente avec la résistance du conducteur oh-
mique, ainsi la capacité du condensateur.
E 1
i= − q
R RC
1
C’est l’équation de la trajectoire de phase : droite de pente − .
RC
Lorsque E varie, alors la trajectoire de phase décrit des droites parallèles.
i(t)
q(t)
On appelle :
q2
Wc = : énergie totale emmagasinée dans le condensateur.
2C
δWg = Eidt : énergie élémentaire fournit par le générateur.
δW J = Ri2 dt : énergie élémentaire dissipée par effet Joule dans le circuit.
Z t Z t Z q
2 q
Eidt = Ri dt + dq
0 0 0 C
E −t/τ
q(t) = CEe−t/τ =⇒ u(t) = Ee−t/τ k i(t) = − e
R
u(t)
E
90% E
tm = t1 − t2
10% E
t1 t2 t
• Lors de la décharge on a :
td = t10% − t90%
• q(τ) = 0, 37CE
• Le régime permanent est q = 0 (q(t) est une fonction décroissante).
1
i=− q
RC
Remarque
• Si on remplace le générateur E et l’interrupteur K par un générateur délivrant
un signal rectangulaire (E,0) on obtient le signal suivant :
L
(1) i(t)
K
(2)
E R
di
L’interrupteur k est en position (1) : E = Ri + L
dt
Donc :
di R E
+ i=
dt L L
L
τ= : constante du temps
R
Et en tenant compte que le courant qui traverse une bobine est continu alors on trouve
que :
E
i(t) = Im (1 − e−t/τ ) avec Im =
R
i(t)
Im
63% Im
τ t
di
uL (t) = L = Ee−t/τ
dt
uL (t)
37% E
τ t
di E R
= − i
dt L L
R 1
Le portrait de phase est l’ensemble des droites parallèles de pente : − =−
L τ
di(t)
dt
i(t)
Wg = W J + Wm
di
Ri + L =0
dt
E
Les conditions initiales sont : i(0) = .
R
Par changement d’origine des dates, la solution s’écrit :
E −t/τ
i(t) = e
R
uL (t) = −E e−t/τ
i(t) uL (t)
Im
t −E
On vérifie bien que le courant qui traverse la bobine est continu par contre la tension
pas forcément continue.
L C
i(t)
1
Lq̈ + Rq̇ + q = 0 =⇒ LC ü + RC u̇ + u = 0
C
On poser
:
1
◮ ωo = : pulsation propre.
LC
R ωo
◮ 2α = = ;α cœfficient d’amortissement et Q le facteur de qualité.
L Q
La forme canonique de l’équation différentielle sera :
1
∆′ > 0 =⇒ α > ωo : Q <
2
p
Deux racines réelles distinctes : r± = −α ± α2 − ω2o
√ √
r+ t r− t −αt α2 −ω2o t − α2 −ω2o t
q(t) = Ae + Be =⇒ q(t) = e [Ae + Be ]
i(t)
q(t)
Trajectoire de phase est une courbe ouverte caractéristique d’un système apé-
riodique.
3.3.1.2 Régime critique ∆′ = 0
1
∆′ = 0 =⇒ α = ωo : Q =
2
Deux racines réelles confondues : r+ = r− = −α = −ωo
q = (c + dt)e−αt
Conditions initiales :ωo = 1; Q = 0.5; q(0) = 5; i(0) = 0 =⇒ q(t) = 5 exp(−t) + 5t exp(−t); i(t) =
−5t exp(−t)
q(t)
De même :
i(t)
q(t)
Remarque
• Le régime critique est le régime le plus rapide qui tend vers le régime perma-
nent (q = 0).
• Si c = 0 alors q(t) = dt e−αt
Représentation temporelle
q(t) i(t)
t
t
Portrait de phase
i(t)
q(t)
1
∆′ < 0 =⇒ α < ωo : Q >
2
∆′ = α2 − ω2o = i2 Ω2 avec :Ω2 = ω2o − α2
Deux racines complexes conjuguées : r1 = −α + iΩ etr2 = −α − iΩ.
Donc la solution s’écrit :
2π To To
T= = r = r
Ω α 1
1 − ( )2 1−
ωo 4Q2
Representation graphique
La fonction q(t) est le produit d’une fonction périodique est une fonction non périodique
(amplitude), et puisque
−C e−αt 6 C e−αt cos(Ωt + ϕ) 6 C e−αt
Alors, on représente les deux enveloppes, puis la fonction q(t) (q(t) ne peut pas dépasser
√
l’enveloppe.) α = 0.5, ωo = 9, 25, Ω = 3, ϕ = 0, qo = 1 =⇒ q pp = e−0.5t cos 3t
Representation graphique
De même :
i(t)
i(t)
q(t)
Remarque
2π 2π 2π 2α 1
◮ On a : T = =⇒ T = r Et comme : T o = ; ainsi : = Q:
Ω α 2 ωo ωo Q
ωo 1−
ωo
étant le facteur de qualité ; alors :
To To
T= r = r
α 2 1
1− 1−
ωo 4Q2
Aspect énergétique :
1 1 1
On a : Lq̈ + Rq̇ + q = 0 =⇒ ( Li2 ) + Ri2 dt + d( q2 ) = 0
C 2 2C
1 2
• δWe = d( q ) : l’énergie électrostatique élémentaire emmagasinée par le condensa-
2C
teur.
1
• δWm = d( Li2 ) : l’énergie magnétique élémentaire emmagasinée par la bobine.
2
• δWe = Ri2 dt : l’énergie élémentaire dissipée par effet Joule dans la résistance.
We + W J + W m = 0
Décrement logarithmique
On définit le décrement logarithmique par :
δ = αT
On a :
⊲ u(t) = Ae−αt cos(Ωt + ϕ)
On en déduit que :
1 u(t)
δ = αT = ln
n u(t + nT )
Si n = 1 alors :
u(t)
δ = αT = ln
u(t + T )
L C
i(t)
E R
L’équation différentielle
di 1 dq
On a :E = L + (R + r)i + q et comme : i = = q̇ convention récepteur et en posant
dt C dt
α 1
2α = et ω2o =
R+r LC
Alors la forme canonique de l’équation différentielle est :
E
q̈ + 2αq̇ + ω2o q =
L
Donc :
q(t) = CE(1 + e−αt cos(ωo t))
Ainsi :
i(t) = −CEe−αt (α cos ωo t + ωo sin ωo t)
Representation graphique
Représentation de la charge
q(t)
CE(1 + exp(−αt)
CE
CE(1 − exp(−αt)
Représentation du courant
i(t)
i(t)
q(t)
Representation graphique
Définition
Un signal alternatif est un signal qui n’admet pas de composante continue (sa
valeur moyenne est nulle :< u(t) >= 0) ,en effet son expression, lorsqu’il est sinu-
soidal ; s’écrit sous la forme :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
avec :
• Xm : amplitude du signal (valeur positive).
• ωt + ϕ : la phase à l’instant t.
• ϕ : La phase à l’origine, c’est à dire la phase pour t = 0.
• ω : la pulsation.
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ)
37
CHAPITRE 4. RÉGIME ALTERNATIF SINUSOIDAL MPSI-2/LYDEX 4.1. AMPLITUDE ET IMPÉDANCE COMPLEXES
π
⊲ arg( ja)(a < 0) = − ⊲ = z1 + z2 = z1 + z2 ⊲ z1 /z2 = z1 /z2
2
Si Z = a + jb =| Z | e jθ alors :
√ b ℑ(Z)
⊲ | Z |= a2 + b2 ⊲ sin θ = √ =
a2 + b2 |Z|
a ℜ(Z) b ℑ(Z)
⊲ cos θ = √ = ⊲ tan θ = =
a2 + b2 |Z| a ℜ(Z)
La notation complexe consiste à associer, à une fonction sinusoïdale un nombre com-
plexe :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) → x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) + jXm sin(ωt + ϕ)
=⇒ x(t) = Xm e j(ωt+ϕ) = Xm e jϕ e jωt avec : x(t) = ℜ(x(t))
x(t) = Xm e jϕ e jωt
Xm
On rappelle que pour un signal sinusoidal Xe = √ : Valeur efficace.
2
On pose :
X m = Xm e jϕ =⇒ Xe = Xe e jϕ
On conclut que :
X m = X 1m + X 2m
Propriété
Linéarité
L’addition de deux fonctions sinusoïdales de même pulsation ω est équi-
valent à l’addition des amplitudes complexes en notation complexe.
⋆ Dérivation :
x(t) = Xm cos(ωt + ϕ) =⇒ x = Xm e jϕ e jωt
π
dx π j
=⇒ = −ωXm sin(ωt + ϕ) = ωXm cos(ωt + ϕ + ) → ωXm e e e = jωXm e jϕ e jωt
jϕ jωt 2
dt 2
dx
= jωx(t)
dt
Propriété
Dérivation
Dériver par rapport à t en notation réelle, revient à multiplier par ( jω)
en notation complexe.
⋆ Intégration :
R 1 Xm π
Xm sin(ωt + ϕ) =
x(t)dt = cos(ωt + ϕ − )
ω ω 2
π
Xm jϕ jωt − j Xm jϕ jωt
→ e e e 2 = e e
ω jω
Z
1
x(t)dt = x(t)
jω
Propriété
Intégration
1
Intégrer par rapport à t en notation réelle revient à multiplier par ( )
jω
en notation complexe.
i(t)
D
u(t)
i = Im cos(ωt + ϕi ) → i = I m e jωt avec I m = Im e jϕi
Puisque le dipôle est linéaire alors la tension u(t) est sinusoïdale de même pulsation ω
u = Um cos(ωt + ϕu ) → u = U m e jωt avec U m = Um e jϕu
On appelle impédance complexe :
Um Ue
Z= =
Im Ie
Um j(ϕu −ϕi )
Z= e = Ze jϕ
Im
Um
Z = |Z| = k ϕ = ϕu − ϕi = arg Z
Im
1 I Im − jϕ
Ym = = m = e
Z m U m Um
4.1.2.2 Applications
4.1.2.2.1 Impédance d’un résistor
:
u = Ri =⇒ U m = RI m
Conclusion:
ZR = R =⇒ ϕR = 0 : u(t) et i(t) sont en phase.
uR (t)
i(t)
:
di
u=L =⇒ U m = jLωIm =⇒
dt
Z L = jLω
Conclusion:
• ZL = Lω.
π
• ϕL = + .
2
• ϕL > 0 =⇒ u(t) est en quadrature avance par rapport à i(t).
π
• ϕL = =⇒ ∆t = T/4.
2
uL (t)
i(t)
:
1R 1
u= i(t)dt =⇒ U m = Im =⇒
C jCω
1 uc (t)
ZC =
jωC i(t)
•
t
1
ZC = ; ϕC = −π/2
Cω
• ϕC < 0 =⇒ u(t) est en quadrature
retard par rapport à i(t)
• |ϕC | = π/2 =⇒ ∆t = T/4
Remarque
Conclusion
Tous les résultats trouvés en régime continu, reste valable en régime si-
nusoidal forcé à condition de travailler avec les grandeurs complexes.
Exemple : Voir TD 3 :
L R
i(t)
e(t) ∼ C
d 2 u ωo du E
2
+ + ω2o u = cos(ωt + ϕe )
dt Q dt LC
1
Lω −
tan ϕ = Cω
R+r
dZ
Cherchons si Z présente un extremum ; pour cela calculons :
dω
1 1
dZ (Lω − )(L + 2
)
= r Cω Cω
dω 1 2
(R + r)2 + (Lω − )
Cω
dZ 1 1
= 0 =⇒ Lω = On retient que Z est minimale pour : ω = ωo = √ ; et sa valeur
dω Cω LC
minimale est :
Zmin = R + r
R+r
xR = 1 x
d 2 uc R duc 1 1
2
+ + uc = e(t)
dt L dt LC LC
1 R ωo
En posant : ω2o = et 2α = = .
LC L Q
La forme canonique :
d 2 uc ωo duc
+ + ω2o uc = ω2o E cos(ωt + ϕe )
dt2 Q dt
C’est une équation différentielle en uc , du second ordre, linéaire avec second membre
sinusoïdal.
La solution de cette équation différentielle en régime établi s’écrit : uc (t) = Uc cos(ωt+ϕc ).
Le problème est de déterminer Uc et ϕc .
On utilise la méthode complexe pour déterminer ces deux grandeurs. Pour cela on utilise
le diviseur de tension :
1/ jCω 1
Uc = E =⇒ U c = ω 2 E
Re + jLω + 1/ jCω j ω
1− +
ωo Q ωo
ω
Posons pour la suite : x = la pulsation réduite (grandeur sans dimension).
ωo
1
Uc = E
j
1 − x2 + x
Q
Donc :
E
Uc = s
x2
(1 − x2 )2 +
Q2
j
ϕc = ϕe − arg(1 − x2 + x)
Q
Avec :
2EQ2
Uc(max) = p
4Q2 − 1
Si Q ≫ 1, alors :
Uc(max) = QE
Uc
QE m
Em
Remarque
Pour Q > 5 =⇒ ωR = 0, 9899ωo ≃ ωo .
Uc
U
c(max) =QE
U
c(max)
√
2
ω
ωo
ωc1
ωc2
v
u
t s v
u
t s
ωc1 1 1 1 ωc2 1 1 1
xc1 = = 1− − 1− xc2 = = 1− + 1−
ωo 2Q 2 Q 4Q2 ωo 2Q 2 Q 4Q2
Si Q ≫ 1 alors
s s
1 1 1 1
ωc1 ≃ ωo 1 − ≈ ωo (1 − ) et ωc2 ≃ ωo 1+ ≈ ωo (1 + )
Q 2Q Q 2Q
ωo
∆ω = ωc2 − ωc1 =
Q
x
j Q
φ = − arg(1 − x2 + x) =⇒ tan φ = −
Q 1 − x2
⊲ x → 0 =⇒ φ → 0
π
⊲ x → 1 =⇒ φ → −
2
⊲ x → +∞ =⇒ φ → −π en effet :
π π π
φ ∈ [−π, π] =⇒ φ + ∈ [− , ]
2 2 2
π 1 Q(1 − x2 ) π Q(1 − x2 )
tan(φ + ) = − = =⇒ φ = − + arctan
2 tan φ x 2 x
π π
Pour : x → ∞ =⇒ φ → − − = −π
2 2
φ
1 x
π
−
2
−π
E E/Re
Im = =⇒ I m =
1 1
Re + jLω + 1 + jQ(x − )
jCω x
⊲ x = 0 =⇒ Im = 0.
⊲ x → ∞ =⇒ Im → 0.
1
⊲ Im est maximal si Z est minimal ; c’est à dire pour ω = ωo = : C’est la pulsation
LC
de résonance du courant.
E
⊲ Im (ωo ) = = Imax .
Re
Représentation graphique de Im en fonction du facteur de qualité Q :
Q = 2
Q = 4
Q = 6
Q = 8
x
1
E
Imax =
Re
Imax
√
2
ωc1 ωo ωc2
x1 = x2 =
ωo ωo
s s
ω1 1 1 ω2 1 1
x1 = =− + +1 ; x2 = = + +1
ωo 2Q 2Q2 ωo 2Q 2Q2
ωo Re
∆ω = ω2 − ω1 = =
Q L
r
ωo 1 L Lωo 1
Q= = = =
∆ω R C R RCωo
4.3 La puissance
4.3.1 Facteur de puissance
⋆ La puissance instantanée :
δW
p(t) = = u(t).i(t)
δt
⋆ La puissance moyenne :
Z T
1
Pm =< p(t) >= p(t)dt
T 0
Sachant que :
• u(t) = Um cos(ωt + ϕu ).
• i(t) = Im cos(ωt + ϕi ).
1
• cos a cos b = [cos(a + b) + cos(a − b)] .
2
Et en posant : ϕ = ϕu − ϕi le déphasage de le tension par rapport au courant alors :
Pm = Um Im cos(ωt + ϕu ) cos(ωt + ϕi )
Um Im
Pm =< p(t) >= cos ϕ = Ue Ie cos ϕ
2
S 2 = P2m + Q2
Remarque
ui∗ = UI ∗ = Um Im e j(ϕ+ϕi ) e− jϕi = Um Im cos ϕ + jUm Im sin ϕ
1 1
Pm = ℜ(ui∗ ) = ℜ(U m I ∗m ) = ℜ(U e I ∗e )
2 2
Et puisque U m = ZI m , alors :
I2
Pm = ℜ(Z) = Ie2 ℜ(Z)
2
On conclut donc que la puissance moyenne est dissipée dans la partie réelle de l’impé-
dance complexe.
Intérêt : Soit un générateur, alimentant une utilisation à travers une ligne de transport
(cables) :
Ligne (Z)
Générateur cos ϕ
utilisation
On pose :
◮ Pu = UI cos ϕ : La puissance moyenne utile.
◮ S = UI : La puissance apparente.
◮ P J = RI 2 : La puissance moyenne consommée par la ligne (Z = R + jX )
◮ Pg : La puissance moyenne délivrée par le générateur.
Le bilan énergétique s’écrit : Pg = P J + Pu
Le rendement énergétique de l’ensemble est :
Pu 1
η= =
Pg PJ
1+
Pu
D C
1 1
Cω − sin ϕ = 0 =⇒ C = sin ϕ
Z Zω
4.3.2 Adaptation d’impédance
Voir Exercice No 1 de la série II électrocinétique
XE 2
1 Pm = .
2[(X + XG )2 + (Y + YG )2 ]
2 Pm est maximale si sa dérivée est nulle :
∂Pm
• = 0 =⇒ X = XG .
∂Y
∂Pm
• = 0 =⇒ Y = −YG .
∂X
Donc Z = Z ∗ .
3 Z est imaginaire pur =⇒ X = 0 d’où la puissance moyenne est nulle.
4 la fréquence f = 150 MHz :
• Z = R//C avec R = 150 Ω et C = 100 pF .
1 1
Z = ZG∗ =⇒ Y = Y G∗ et comme Y = + jCω =⇒ Y G = − jCω.
R R
1 1 1 1
Donc : Y G = + avec Lω = =⇒ L = .
R jLω Cω2 Cω2
1
A.N : L = = 11, 26 nH
4π f 2C
On conclut donc que :
ZG = R//L
1 1
• Z = R//L =⇒ ZG = R//C tel que C = = .
Lω2 4π2 L f 2
A.N : C = 37, 5 pF
ve (t) vs (t)
V s V s j(ϕs −ϕe )
H( jω) = = e = He jϕ
V e Ve
Vs
avec : H = le module de la fonction de transfert et :ϕ = ϕ s − ϕe son argument (le
Ve
déphasage de la sortie par rapport à l’entrée).
53
CHAPITRE 5. FILTRAGE MPSI-2/LYDEX 5.1. FONCTION DE TRANSFERT
5.1.2 Exemples
Déterminer la fonction de transfert des quadripôles suivants :
◮ circuit CR :
jRCω
H=
1 + jRCω
◮ circuit RC :
1
H=
1 + jRCω
◮ circuit RLC :
1
H=
1 − LCω2 + jRCω
◮ circuit RCL :
−LCω2
H=
1 − LCω2 + jRCω
◮ circuit LCR :
jRCω
H=
1 − LCω2 + jRCω
5.1.3 Lien entre la fonction de transfert et l’équation
différentielle
Rappelons qu’en notation complexe multiplier par ( jω)n c’est dériver n fois par rapport
au temps et diviser par ( jω)n c’est intégrer n fois par rapport au temps.
Prenons l’exemple du circuit RC :
Vs ω
H( jω) = =⇒ V e = V s + j V s en passant à la notation réelle, on a :
Ve ωc
1 dvs (t)
ve (t) = vs (t) +
ωc dt
C’est l’équation différentielle du circuit
GdB = 20 log H
5 .
H = 10 ⇐⇒ GdB = 20.
H = 102 ⇐⇒ GdB = 40.
..
.
H = 10−1 ⇐⇒ GdB = −20.
H = 10−2 ⇐⇒ GdB = −40.
..
.
◮ On appelle le décade l’intervalle des pulsations [ω1 , ω2] tel que ω2 = 10ω1 .
5.2 Filtrage
5.2.1 Introduction
Un filtre est un système linéaire qui transmet (le plus parfaitement possible ) certaines
fréquences et atténue (le plus possible) les autres.
Il est caractérisé par sa bande passante : [ωc1 , ωc2 ] ou ∆ω = ωc2 − ωc1 ; avec ωc1 et ωc2 les
pulsations de coupure.
On définit la bande passante à -3dB par :
Hmax
H(ωc ) = √ =⇒ G(ωc ) = Gmax − 3dB
2
Filtre passe-bas
Filtre passe-haut
Ho
Ho
Filtre idéal
Ho Ho
√ √
2 2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre réel
ω
ω
ωc ωc
H H
Filtre passe- bande Filtre coupe-bande
Ho Ho
Filtre réel
Ho
Ho √
√ 2
2
Filtre réel
Filtre idéal
Filtre idéal ω
ωc1 ωc2
ωc1 ωc2 ω
Remarque
On pose :
N(ω)
H( jω) =
D(ω)
Avec deg N(ω) 6 deg D(ω) (sinon le système est instable).
On dit qu’un filtre est d’ordre n si : degD(ω) = n
Ho Ho
H( jω) = ω = 1 + jx
1+ j
ωc
R
i(t)
1
◮ En BF : ω(x) → 0 =⇒ → ∞ (le condensateur se comporte comme un interrupteur
jCω
ouvert), donc le courant est nul et par conséquent v s (t) = ve (t).
1
◮ En HF : ω(x) → ∞ =⇒ → 0 (le condensateur se comporte comme un fil), donc la
jCω
tension entre ses bornes est nulle et par conséquent v s (t) = 0.
On conclut que ce filtre laisse passer les tensions sinusoïdales de faibles fréquences et
élimine les tensions de hautes fréquences : C’est un filtre passe-bas.
1
jCω 1
La fonction de transfert s’écrit : H( jω) = = .
1 1 + jRCω
R+
jCω
Donc :
1
ωc = || Ho = 1
RC
⋆ Si ω ≫ ωc (x → ∞) =⇒ H( jω) → 0 (V s → 0)
⋆ Si ω ≪ ωc (x → 0) =⇒ H( jω) → Ho .
⋆ Le circuit est constitué des composants passifs alors le filtre est passif.
⋆ Puisque le degré du dénominateur est égal à 1 ; alors le filtre est passe-bas passif
d’ordre 1.
5.3.1.2 Diagramme de Bode pour le gain
On a :
|Ho | |Ho |
H= r = √
ω 1 + x2
1 + ( )2
ωc
Comportement asymptotique :
|Ho | ω
⊲ limω→∞ G(ω) = limω≫ωc [20 log10 r ] = 20 log |Ho | − 20 log .
ω ωc
1 + ( )2
ωc
ω
lim G(ω) = Go − 20 log
ω→∞ ωc
⊲ limω→0 G(ω) ≃ 20 log |Ho | = Go .
ω
• La courbe représentant le gain GdB en fonction de log est une droite de pente -
ωc
20dB/décade ; et qui coupe la droite horizontale G = Go pour ω = ωc .
G(dB)
Go
Go-3dB
Courbe réelle
Intégrateur
20 dB/décade
décade
ω
log
ωc
Remarque
◮ Pour : ω ≪ ωo =⇒ x → 0 on a H = Ho ∈ R =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : le circuit réalise
l’opération «multiplication par une constante».
Ho ω c R
◮ Pour ω ≫ ωc =⇒ H( jω) = =⇒ vs = Ho ωc ve dt : c’est un intégrateur.
jω
Le filtre passe bas d’ordre 1 joue le rôle d’intégrateur en hautes fré-
quences (pulsations(ω ≫ ωc )).
x 1
Dans notre exemple : Ho = 1 =⇒ sin ϕ = − √ < 0 et cos ϕ = √ > 0 donc
h 1 + x2 1 + x2
π i ω
ϕ ∈ − , 0 D’où : ϕ(ω) = − arctan < 0.
2 ωc
ϕ(ω) log ωc
log ω
ω
j
ωc jx
H( jω) = Ho ω = H o
1+ j 1 + jx
ωc
jRCω
H( jω) =
1 + jRCω
1
Donc :Ho = 1 et ωc =
RC
•L’ordre du filtre est égal à 1.
•Si ω ≫ ωc =⇒ H( jω) → Ho .
•Si ω ≪ ωc =⇒ H( jω) → 0.
•deg(D( jω)) = 1 .
On conclut que : c’est un filtre passif passe-haut d’ordre 1.
G(dB)
dérivateur
ω
log
ωc
1
G(ωc ) = Go − 20 log √ = Go − 3dB
2
Remarque
ω 1 ve
Pour ω ≪ ωc =⇒ H( jω) = j =⇒ vs = : c’est un dérivateur.
ωc ωc dt
Le filtre passe haut d’ordre 1 joue le rôle d’un dérivateur en faibles fré-
quences f ≪ fc .
ϕ(ω)
ω
log
ωc
Ho
H= x
1 − x2 + j
Q
avec ω = xωo
1
H=
1 − LCω2 + jRCω
On tire que :
1
◮ La pulsation propre : ωo = √
LC
◮ Ho = 1 r
1 L
◮ Le facteur de qualité : Q =
R C
À partir de l’expression de la fonction de transfert on en déduit que :
⊲ En BF x → 0 =⇒ H → Ho c’est à dire que : vs (t) = Ho ve (t)
⊲ En HF x → ∞ =⇒ H → 0 c’est à dire que : vs (t) → 0
⊲ deg(H ) = 2
On conclut que le filtre est passif ; passe-bas ; d’ordre 2.
1
• Q < √ : GdB ne présente pas de maximum (courbe décroissante).
2 r
1 1 2Q2
• Q > √ : GdB présente un maximum en xR = 1 − ainsi H(xR ) = |H o | p .
2 2Q2 4Q2 − 1
GdB
ωR
20 log |Ho |
1 log ω
Q= √ ωo
2
20 log |Ho | − 3 1
Q> √
2
1
Q< √
2
-40 dB/décade
1
1 En général xR , 1 =⇒ ωR , ωo sauf pour Q = √
2
2 Si Q ≫ 1, alors ωR = ωo ainsi on nomme x1 et x2 > x1 les pôles du dénominateur
Ho
c’est à dire que H = ; ainsi le diagramme asymptotique présente
(1 + jx1 )(1 + jx2 )
une asymptote intermédiaire entre x1 et x2 à -20 dB/décade
En effet si :
◮ ω ≪ ω1 =⇒ H = Ho : multiplication par une constante
Ho ω 1 R
◮ ω1 ≪ ω ≪ ω2 =⇒ H = c’est à dire que v s (t) = ω1 Ho ve (t) dt : intégrateur
jω
Ho ω o R R
◮ ω2 ≪ ω =⇒ H = 2
c’est à dire que : v s (t) = ( ve (t) dt) dt : double intégrateur.
( jω)
5.4.1.3 Diagramme de Bode pour la phase
On a :
Ho x
H= x =⇒ ϕ = arg Ho − arg(1 − x2 + j )
1 − x2 + j Q
Q
x x
Pour Ho = 1 alors ϕ = − arg(1 − x2 + j ) =⇒ tan ϕ = −
Q Q(1 − x2 )
Représentation de la phase pour quelques valeurs de Q
ϕ
log x
−π/2
1
Q> √
2
1
Q= √
2 1
Q< √
2
−π
x2
H = −Ho x
1 − x2 + j
Q
• En BF : x → 0 =⇒ H → 0 ; donc vs (t) → 0
• En HF : x → ∞ =⇒ H → Ho ; donc vs (t) → Ho ve (t)
• deg D=2.
On conclut que le filtre est passe-haut d’ordre 2.
C
Ve L Vs
LCω2 x2
H=− = − x
1 − LCω2 + jRCω 1 − x2 + j
Q
r
1 L 1
Avec Ho = 1 , Q = et ωo = √
R C LC
5.4.2.2 Diagramme de Bode pour le gain
x2
H = |Ho | p
(1 − x2 )2 + x2 /Q2
Comportement asymptotique :
◮ En HF : H = |Ho | =⇒ GdB = Go = 20 log |Ho |
|Ho |
◮ En BF : H = 2 =⇒ GdB = Go + 40 log x : C’est une droite de pente +40 dB/décade
x
Cherchons si H ainsi GdB présente un extremum (maximum), pour cela calculons :
√
Q > 1/ 2
log x
√
Q < 1/ 2
√
Q = 1/ 2
+40 dB/décade
Pour Ho = 1 ; alors
x
ϕ = π − arg(1 − x2 + jx/Q) =⇒ tan(π − ϕ) = − tan ϕ =
Q(1 − x2 )
Donc :
x
tan ϕ =
Q(x2− 1)
√
Q = 0, 2 < 1/ 2
√
Q = 1/ 2
√
Q = 3 > 1/ 2
log x
Remarque
◮ En HF : H = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t) : multiplication par une constante.
Ho Ho d 2 ve (t)
◮ En BF : H = −Ho x2 = − 2 ( jω)2 =⇒ vs (t) = 2 : la tension de sortie est
ωo ωo dt2
proportionnelle à la dérivée seconde de la tension d’entrée.
jx/Q Ho
H = Ho =
1 − x2 + j
x 1
Q 1 + jQ x −
x
◮ En BF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
◮ En HF : H → 0 =⇒ vs (t) → 0
On montre (après) que H présente un maximum, donc c’est un filtre passe-bande du
second ordre.
5.4.3.1 L’étude d’un exemple
◮ En HF : x → ∞ =⇒ Z L → ∞ donc V s → 0 i(t)
L
C
◮ En BF : x → 0 =⇒ Z c → ∞ donc V s → 0.
◮ Pour ω = ωo on a V s est maximale. Ve R Vs
◮ Ho = 1 r
1 L
◮ Le facteur de qualité : Q =
R C
Comportement asymptotique :
|Ho |
◮ En BF : H = x =⇒ G BF = Go − 20 log(Qωo ) + 20 log ω : C’est une droite de pente +20
Q
dB/décade.
|Ho | ωo
◮ En HF : H = =⇒ G HF = Go + 20 log − 20 log ω : C’est une droite de pente -20
Qx Q
dB/décade.
◮ Pour ω = ωo =⇒ H = |Ho | = Hmax , donc GdB (ωo ) = 20 log |Ho | = Go
◮ L’intersection des deux pentes : G HF = G BF =⇒ ω = ωo
|Ho |
◮ Pour ω = ωo on a : G HF (ωo ) = G BF (ωo ) = 20 log
Q
Représentation du diagramme asymptotique
GdB
|Ho |
20 log
Q
log x
GdB
|Ho |
20 log
Q
Go
log x
Go
-3dB
dérivateur Intégrateur
Ho Ho dve (t)
• En BF : H = ( jω) =⇒ vs (t) = ; donc dérivateur
Qωo Qωo dt
Ho 1 Ho ω o R
• En HF : H = =⇒ vs (t) = ve (t) dt ; donc intégrateur
Qωo jω Q
|Ho |
Deuxième cas Q > 1 Dans ce cas 20 log < 20 log |Ho |, le diagramme de bode est de la
Q
forme :
GdB
Go
Go-3dB
|Ho |
20 log
Q
log x
+ 20 dB/décade - 20 dB/décade
Dérivateur Integrateur
1
ϕ = arg Ho − arg[1 + jQ x − ]
x
ϕ
+π/2
log x
1
Q> √
2
1
Q= √
2 1
Q< √
2
−π/2
En effet :
◮ H(x = 1) = 0 =⇒ vs (t) = 0
◮ H(x → 0) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
◮ H(x → ∞) = Ho =⇒ vs (t) = Ho ve (t)
Ce filtre laisse passer toutes les fréquences sauf aux voisinages de x = 1 c’est à dire aux
voisinage de la pulsation propre.
un coupe bande.
L’expression de la fonction de transfert :
1
jLω +
jCω 1 − LCω2
H= =⇒ H =
1 1 − LCω2 + jRCω
R + jLω +
jCω
r
1 1 L
Donc : Ho = 1 , ωo = √ ,Q= et x = ω/ωo
LC R C
G
o
1
Q= √ log x
2
1
Q> √
2
1
Q< √
2
G
dB
Go
log x1 log x
2
log x
G o -3dB
|Ho | |1 − x2 |
H= √ =⇒ p
2 (1 − x2 ) + x2 /Q2
=⇒ 2(1 − x2 )2 = (1 − x2 )2 + x2 /Q2
=⇒ (1 − x2 )2 = x2 /Q2
=⇒ 1 − x2 = ±x/Q
Les solutions de cette équation sont :
s s
ω1 1 1 1 ω2 1 1 1
x1 = =− + +4<1 ; x2 = =+ + +4 >1
ω 2Q 2 Q2 ω 2Q 2 Q2
1 ωo
∆x = =⇒ ∆ω =
Q Q
log x
1
Q< √
12
Q= √
12
Q> √
2
π
- 2
MÉCANIQUE
71
CHAPITRE 6
La mécanique est la partie de la physique qui étudie les mouvements des corps en tenant
compte des causes.
Dans notre programme, on s’intéresse à la mécanique classique ( ou Newtonnienne ) qui
s’intéresse aux mouvements des corps ayant une vitesse très faible devant celle de la
lumière.
On admet les postulats de la mécanique classique :
Les postulats de la mécanique classique
⊲ Le temps est absolu : c’est à dire que le temps ne dépend pas du référentiel.
⊲ L’existence des référentiels galiléens.
⊲ La trajectoire est déterministe.
O y
72
CHAPITRE 6. CINÉMATIQUE DU P.M MPSI-2/LYDEX 6.2. CINÉMATIQUE DU POINT MATÉRIEL
◮ k →
−
ex k=k →
−
ey k=k →
−
ez k= 1 ◮ →
−
ex . →
−
ey = →
−
ex . →
−
ez = →
−
ey . →
−
ez = 0
◮ R est direct, en effet :
→
−
ex ∧ →
−
ey = →
−
ez ; →
−
ey ∧ →
−
ez = →
−
ex ; →
−
ez ∧ →
−
ex = →
−
ey
6.1.3 Référentiel
L’ensemble d’un repère spatial lié à un solide de référence S , et d’un repère de temps
constituent un référentiel R .
Exemples
• Référentiel de Copérnic R C : centré au centre du système solaire et les trois
axes se dirigent vers des étoiles fixes.
• Référentiel de Kepler ou héliocentrique R K : centré au centre du soleil et les
trois axes se dirigent vers des étoiles fixes.
• Référentiel Géocentrique R G : centré au centre de la terre G ; le plan Gxy
forme l’équateur, et l’axe Gz se dirige vers nord géographique, en translation par
rapport au référentiel de Copérnic.
• Référentiel terrestre R : centré au point O quelconque et les trois axes se
dirigent vers trois directions.
E3
RC
N.G
Oc E2
RT
GT
RG
E1 plan équatorial
M ′ (t + dt)
•
−−−−→′
MM
•
O M(t)
−−−−→
→
− dOM
V (M/R ) = /R
dt
→
− 2 −−→
−a (M/R ) = d V (M/R ) = d OM
→
dt /R dt2 /R
Remarque
Dériver dans R par rapport au temps, c’est à dire considérer les vecteurs de
bases de R comme des vecteurs constants dans le temps.
M
•
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
x H
−−−−→
dOM = dx →
−
ex + dy →
−
ey + dz →
−
ez
→
−
V (M/R ) = V x →
−
e x + Vy →
−
ey + Vz →
−
ez = ẋ →
−
ex + ẏ →
−
ey + ż →
−
ez
→
−a (M/R ) = a →− →
− →− →− →− →−
x e x + ay ey + az ez = ẍ e x + ÿ ey + z̈ ez
Avec :
d2 x
⊲ = a x = ẍ = → −a . →
−
ex : composante de l’accélération sur l’axe des x.
dt2
d2y
⊲ = ay = ÿ→−a . →−
ey : composante de l’accélération sur l’axe des y.
dt2
d2z
⊲ = az = z̈→
−a . →
−ez : composante de l’accélération sur l’axe des z.
dt2
M
•
→
−
O−−→
ez
M
O
→
−
ey
→
−
ex y
→
−
eθ
θ r
x H
→
−
er
◮ r = OH r > 0
[ −−→
◮ θ = (→
−
e , OH) ∈ [0, 2π]
x
◮ z ∈ R : la côte du point M .
−−→
→
− OH
er = = cos θ →
−
ex + sin θ →
−
ey ∈ (Oxy)
r
−−→
k →
−
er k= 1 =⇒ →
−
er est un vecteur unitaire, on tire donc que OH = r →
−
er ; et par conséquent :
−−→
OM = r →
−
er + z →
−
ez
π
On définit le vecteur →
−
eθ par rotation de →
−
er de dans le sens de θ ; c’est à dire :
2
→
−
eθ = cos(θ + π/2) →
−
ex + sin(θ + π/2) →
−
ey = − sin θ →
−
ex + cos θ →
−
ey
→
− →
−
ey →
−
eθ er
θ
x
→
−
ex
Dérivons →
−
er par rapport à θ dans le repère R :
d→−
er
: c’est à dire dériver → −
er en considérant les vecteurs de bases de R ( →
−
ex , →
−
ey , →
−
ez )
dθ /R
comme des vecteurs constants.
d→−
er
= − sin θ →
−
ex + cos θ →
−
ey = →
−
eθ
dθ /R
d→
−
er d→
−
eθ d→−
er d→−
eθ
= →
−
eθ ; = −→
−
er ; = θ̇ →
−
eθ ; = −θ̇ →
−
er
dθ /R dθ /R dt /R dt /R
Remarque
Dériver un vecteur de module constant dans le repère par rapport à l’angle de
π
rotation θ, revient à le faire tourner de dans le même sens que θ.
2
→
− →
−
En effet : soit A un vecteur dont le module est constant ; c’est à dire : k A k= cte =⇒
→
−→ −
A . A = cste.
→− →
−
→− dA →− dA
Dérivons par rapport à θ ; on trouve : A. = 0 c’est à dire : A et sont perpendicu-
dθ dθ
laires.
La base( → −
er , →
−
eθ , →
−
ez ) est dite base locale en coordonnées cylindriques .
→− →
− →
−
( er , eθ , ez ) est un trièdre direct.
Remarque
Si z = cte(= 0) le mouvement est plan ; (r, θ) : dites coordonnées polaires.
→
−
V (M/R ) = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ + ż →
−
ez
Remarque
Il faut bien faire la différence entre le repère d’étude et celui de projection.
→
−a (M/R ) = (r̈ − rθ̇2 ) →
−
er + (rθ̈ + 2ṙθ̇) →
−
eθ + z̈ →
−
ez
On pose :
◮ ar = r̈ − rθ̇2 : accélération radiale.
◮ at = rθ̈ + 2ṙθ̇ : accélération orthoradiale.
Remarque
On peut écrire l’accélération orthoradiale at comme :
1 d(r2 θ̇)
at = rθ̈ + 2ṙθ̇ =
r dt
→
− θ
ez →
−
eθ
r
O
→
−
ey
→
−
ex y
ϕ
x H
x = r sin θ cos ϕ
y = r sin θ sin ϕ
z = r cos θ
On définit le vecteur →
−
er par :
−−→
→
− OM
er = = sin θ cos ϕ →
−
ex + sin θ sin ϕ →
−
ey + cos θ →
−
ez
r
k →
−
er k= 1 =⇒ →
−
er est un vecteur unitaire, on tire donc que :
−−→
OM = r →
−
er
−−→
→
− OM π
On a : er = et →
−
eθ se déduit de →
−
er par simple rotation de dans le plan meridian
r 2
(OMH).
→
− ∂→
−
er
eθ = = cos θ cos ϕ →
−
ex + cos θ sin ϕ →
−
ey − sin θ →
−
ez
∂θ /R
On définit :
→
−
eϕ = →
−
er ∧ →
−
eθ = sin θ(− sin ϕ →
−
ex + cos ϕ →
−
ey )
On conclut que :
→
− 1 ∂→ −
er
eϕ = = − sin ϕ →
−
ex + cos ϕ →
−
ey ∈ (Oxy)
sin θ ∂ϕ /R
(→
−
er , →
−
eθ , →
−
eϕ ) : trièdre local en coordonnées sphériques.
6.2.3.3.2 Vecteur déplacement élémentaire
−−→ −−→
On a : OM = r → −er =⇒ d OM /R = d(r →
−
er )/R = dr →
−
er + rd →
−
er
→
− →
−
Or : er = er (θ, ϕ), donc :
∂→
−
er ∂→
−
er
d→
−
er = dθ + dϕ = dθ →
−
eθ + sin θ →
−
eϕ dϕ
∂θ ∂ϕ
−−→
d OM /R = dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + r sin θdϕ →
−
eϕ Formule à connaître
→
−
V (M/R ) = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ + rϕ̇ sin θ →
−
eϕ
z
→
−
T
→
− →
− M
A ez N
O
→
−
ey
→
−
ex y
d ; on la note :
On appelle coordonnée curviligne la mesure algébrique de l’arc AM
d∈R
S (M) = AM
−a (M/R ) = dv→
→ − v2 →
−
T (M) + N
dt ρc
→
− → −
Le plan ( T , N) : plan osculateur.
→− →− → −
On pose : B(M) = T ∧ N : La binormale.
Définition
→− → − → −
(M, T , N , B) : La base intrinsèque ou base de Frenet.
On pose :
dv → −
◮ −
a→T = T (M) : accélération tangentielle.
dt /R
v2 →
−
◮ −
a→N = N (M) : accélération normale.
ρc
Remarques
1- Le repère de Fresnet est un repère de projection et non pas un repère d’étude.
→
− → −
dT N
2- =
ds ρc
Activité
Rayon de courbure du mouvement parabolique.
Le vecteur position d’un point M en coordonnées cartésiennes est :
−−→ 1
ex + ( gt2 ) →
OM = (Vo t) →
− −
ey + 0 →
−
ez
2
Déterminer le rayon de courbure au point O(0,0,0).
On a :
Vo t Vo 0
−−→ 1 2 →
− −a (M/R ) = g
OM = gt V (M/R ) = gt →
2 0
0 0
→
− p →
− − V3
Donc : k V (M/R )k = Vo2 + (gt)2 et k V ∧ →
a k = Vo g donc ρc = →− → ce qui donne :
−
kV ∧ a k
p
( Vo2 + (gt)2 )3
ρc =
Vo g
Au point O, on a t = 0 ; donc :
Vo2
ρc (O) =
g
Représentation graphique
Vo2
C ρc =
g
g 2
Trajectoire (y = x)
y 2Vo2
Activité
Rayon de courbure du mouvement elliptique.
Considérons une ellipse droite , situé dans le plan xOy, d’équations paramè-
triques :
x = a cos ωt, y = b sin ωt ; a et b le grand et petit axe et ω la pulsation .
Déterminer l’expression du rayon de courbure aux points remarquables de l’el-
lipse. Faire une représentation graphique.
b2 a2 π
RA = [au point A(t = 0)], RB = [au point B(t = )]
a b 2ω
−−→
2- Déterminer le vecteur position OM ; sachant que x(t = 0) = xo .
→
−
4- Quelle est la condition que doit vérifier →
−a . V pour que le mouvement soit uniformé-
ment accéléré ? retardé ?
→
−
1- Le vecteur vitesse : V (M/R ) = (at + Vo ) →
−
ex
−−→ 1
2- Le vecteur position : OM = ( at2 + Vo t + xo ) →
−
ex
2
3- Montrons que : V 2 − Vo2 = 2a(x − xo )(Relation indépendante du temps)
V − Vo 1 V − Vo 2 V − Vo
On a : t = =⇒ x − xo = a( ) + Vo ( ) Après simplification, on obtient le
a 2 a a
résultat.
Remarque : Cette relation valable uniquement lorsque le mouvement est rectiligne avec
a = cte.
4- Le mouvement est uniformément :
→− −
◮ accéléré si V .→a > 0.
→−→ −
◮ retardé si V . a < 0.
6.2.4.2 Mouvement rectiligne sinusoidal
L’équation horaire du mouvement d’un point matériel sur un axe ox, s’écrit sous la forme :
X(t) = Xo + Xm cos(ωt + ϕ)
a x = ẍ
V x = ẋ
x2 ẋ2
+ =1
Xm2 (Xm ω)2
V x = ẋ V x = ẋ
x x
ω>1 ω<1
1- L’expression de :
◮ Vecteur position :
−−→
OM = ρ→
−e
ρ
◮ Vecteur vitesse :
→
−
V = ρ̇→
−e + ρϕ̇ →
ρ
−
eϕ
◮ Vecteur accélération :
→
−a = (ρ̈ − ρϕ̇2 )→
−e + (ρϕ̈ + 2ρ̇ϕ̇) →
−
eϕ
ρ
◮ Vecteur vitesse :
→
−
V = Rϕ̇ →
−
eϕ
◮ Vecteur accélération :
→
−a = −Rϕ̇2→
−e + Rϕ̈ →
−
eϕ
ρ
ϕ = ωt et s = (Rω)t
Représentation graphique
→
−
V
R
→
−a
x
→
−
V = Rαt →
−
eθ ; →
−a = Rα →
−
eθ − Rα2 t2 →
−
er
3.4-
Représentation graphique
→− → − →− →−
◮ Pour θ = 0 =⇒ t = 0 on
r a : V = 0 et a = Rα eθ
π →
− √ −
◮ Pour θ = π/2 =⇒ t = donc : V = R πα →eθ et →
−a = Rα →
−
eθ − Rπα →
−
er
α
y
→
−
V (θ = π/2)
→
−a (θ = π/2)
t
→
−a (θ = π/2) R
N
→
−a (θ = π/2) →
−a (t = 0)
1- Représentation graphique : z
x y
2- Les unités de :
◮ ω :rad s−1
◮ a : m s−1
2πa
◮ On a : h = z(t + T ) − z(t) =⇒ h = aT =
ω
3-
◮ L’expression de la vitesse :
→
− √
V = Rω →
−
eϕ + a →
−
ez = Rω(− sin(ωt) →
−
ex + cos(ωt) →
−
ey ) + a →
−
ez =⇒ V = R2 ω2 + a2
◮ L’expression de l’accélération :
→
−γ = −Rω2→
−e = −Rω2 (cos(ωt) →
−
ex + sin(ωt) →
−
ey ) =⇒ γ = Rω2
ρ
Il en résulte que :
V3 a2
ρc = →− − =⇒ ρ c = R + >R
kV ∧→γk Rω2
4- La base de Fresnet :
◮ Le vecteur tangent :
→
− →
− →
−
→
− V − Rω eϕ + a ez
→
T = =⇒ T = √
V R2 ω2 + a 2
◮ Le vecteur normal :
− V2 →
dV → −
On a : →
−γ = −Rω2 →
−
er = T + N ce qui donne :
dt ρc
√ dV
Comme : V = R2 ω2 + a2 = cte =⇒ = 0 , alors
dt
V2 →
−
−Rω2 →
−
er = N
ρc
• La norme donne :
V2 a2
Rω2 = =⇒ ρc = R +
ρc Rω2
• Conséquence :
→
−
N = −→
−
er
→−
◮ La binormale B :
→− →−
→
− →
− → − →− −a e ϕ + Rω ez
B = T ∧ N =⇒ B = √
R2 ω2 + a 2
→
−
On vérifie bien que :k Bk = 1
6.2.4.5 Mouvement cycloïde
Dans un référentiel R =(O, x, y, z, t) un point M d’un cercle de rayon R se déplace dans le
plan (oxy) sans frottement comme l’indique la figure suivante :
y
C
θ
M•
• x
O I
On admet que le mouvement se fait avec roulement sans glissement ; ce qui impose que
c = Rθ = OI , et on suppose que le mouvement du centre est uniforme
la mesure de l’arc IM
ainsi on pose ω = θ̇ = cte.
−−→
1- En utilisant la relation de Châles, Déterminer les composantes du vecteur OM dans
la base des coordonnées cartésiennes en fonction de R, θ.
1- Le vecteur position :
2- la trajectoire du point M :
y
2R
2πR 4πR x
Trajectoire cycloïde
Remarque
On a : x = R(ωt − sin(ωt)) et y = R(1 − cos(ωt)) donc
(x − Rωt)2 + (y − R)2 = R2
3- L’expression du vecteur :
◮ vitesse :
→
−
V = Rω(1 − cos ωt) →
−
ex + Rω sin ωt →
−
ey
◮ accélération :
→
−a = Rω2 (sin(ωt) →
−
ex + cos(ωt) →
−
ey
4- le rayon de courbure :
1 + cos 2x 1 − cos 2x
On rappelle que :cos2 x = et sin2 x = .
2 2
→
− ωt
Puisque : V = Rω(1 − cos ωt) →
−
ex + Rω sin ωt →
−
ey =⇒ V = 2Rω sin
2
→− →− 2 ωt →
−
Ainsi : a ∧ V = 2R ω sin
2 3
ez
2
Il en résulte que :
ωt
ρc = 4R sin
2
La base locale en coordonnées curviligne :
◮ Le vecteur tangent :
ωt − ωt −
T~ = ε(sin → ex + cos → ey )
2 2
ωt
1 si sin >0
avec ε = 2
ωt
−1 si sin <0
2
◮ Le vecteur normal :
~ = ε(cos ωt →
N − ωt −
ex − sin → ey )
2 2
◮ Le vecteur binormal :
~ = −→
~ = T~ ∧ N
B −
ez
La dynamique a pour objet de prévoir le mouvement d’un corps dans son environnement.
→− m1 m2 −
◮ Force gravitationnelle : F = −G 2 → er
r
→
− 1 q1 q2 → −
◮ Force de Coulomb : F = 2
er
4πεo r
→−
◮ Poids d’un corps : P = m→−g
→
−
◮ Tension du ressort : F = (L − Lo )→−u
L
→−
◮ Poussée d’Archimède : F A = ρgV → −
ez
→
− →
−
◮ Force de frottement fluide visqueux : F = −λ V
→
− →
− −
◮ Force de frottement fluide : F = −λ V 2→ uV
→− →
− → − → −
◮ Force de Lorentz : F = q( E + V ∧ B)
Principe d’inertie
95
CHAPITRE 7. DYNAMIQUE DU P.M MPSI-2/LYDEX 7.3. APPLICATIONS (ÉNONCÉS VOIR TD )
Remarques
• Le mouvement rectiligne est uniforme, donc le vecteur vitesse est constant :
→
− −→
V = cte
→
−
Σ F = m→
−a (M/R )
→
− →
−
F A→B = − F B→A
−
→ →
−g
Vo
α
x
O
6D Dans cette partie, on suppose que la résistance de l’air est modélisable par une
→
− →
−
force de type F = −k V .
→
−
6.1⊲ Déterminer les composantes du vecteur vitesse V (M).
−−→
6.2⊲ En déduire celles du vecteur position OM .
−−→
1D Les composantes du vecteur OM :
On a :
0 Vo cos α x = Vo cos αt
→ −g =⇒ −g =⇒ →
−a (M) = → − −−→ 1
V (M) −gt + Vo sin α =⇒ OM y = − gt2 + Vo sin αt
2
0 0 z=0
2D Le temps nécessaire pour que le projectile atteigne sa plus haute altitude S, et les
coordonnées de ce point S.
◮ Sachant que au point S la vitesse vy = 0 on tire que :
Vo
tS = sin α
g
π
sin 2α = 1 =⇒ α(pmax ) =
4
y S
0 T x
La portée
π
Calcul de la portée portée. p(α = ) = 10, 2 m
4
4D L’équation de la courbe :
g
On a, à partir de l’équation de la trajectoire :y = − x2 + tan αx et connaissant que
2Vo2 cos2 α
1
cos2 α = ; on obtient que :
1 + tan2 α
gx2 2 gx2
− tan α + x tan α − (y + )=0
2Vo2 2Vo2
C’est une équation du second ordre en u = tan α ; possède des solutions réelles si :
Vo2 g 2
∆′ > 0 =⇒ y < − x
2g 2Vo2
y
Vo2
2g
Les points non accessibles
0 Vo2 x
g
5D Le sol fait un angle θo < α avec l’horizontale Ox. Détermination de α pour que la
portée soit maximale.
y
→
−
Vo
α
θo
x
O
g
On a : p = OI ; et en I : y = x tan θo = − x2 + tan αx donc :
2Vo2 cos2 α
g
tan α − tan θo = (1 + tan2 α)x
2Vo2
x 2Vo2 cos2 α
Or p = =⇒ p = (tan α − tan θo )
cos θo g cos θo
A.N
La valeur de la portée pour θo = 50o .
α = 70o =⇒ pmax = 5, 77 m
6D Dans cette partie, on suppose que la résistance de l’air est modélisable par une
→
− →
−
force de type f = −k V
→
−
6.1⊲ Les composantes du vecteur vitesse V (M).
La relation fondamentale de la dynamique donne :
(
m ẍ + k ẋ = 0 (A)
mÿ + kẏ + mg = 0 (B)
k
V x = ẋ = Vo cos α e− m t
Ainsi :
mg mg − mk t
Vy = ẏ = − + (Vo sin α + )e
k k
−−→
6.2⊲ Les composantes du vecteur position OM .
Par intégration on obtient :
mVo cos α k
x(t) = (1 − e− m t )
k
m mg k mg
y(t) = (Vo sin α + )[1 − e− m t ] − t
k k k
1D
◮ L’équation du mouvement de chute :
dV
m = mg − kV 2
dt
gt
V(t) = V∞ tanh
V∞
V∞2 V
z= ln[cosh(Argth )]
g V∞
O
y
θ →
−g
M
x
1D
→
− −mℓθ̇2 →−
er →− mg cos θ →
−
er − −T →
→ −
er
ma P T →
mℓθ̈ →
−
eθ −mg sin θ →
−
eθ 0−
eθ
(
mℓθ̈ = −mg sin θ (1)
−mℓθ̇2 = −T + mg cos θ (2)
g
θ̈ + θ = 0
ℓ
T = mg cos θ + mℓθ̇2
r
g
ω=
ℓ
θ(t) = θo cos(ωt)
θ2 + u2 = θo2
θ
O
3D La valeur de g :
20 2
g = 4π2 ℓ( ) =⇒ g = 9, 81m.s−2
∆t
1D
1.1⊲ Par application de la RFD, trouver un système de trois équations différentielles
scalaires vérifiées par x, y et z.
qB
1.2⊲ Résoudre ce système et en déduire x(t), y(t) et z(t), on posera : ω = .
m
1.3⊲ Représenter la trajectoire.
1.4⊲ En déduire le rayon de courbure en fonction des données.
→
−
2D On suppose maintenant que la particule possède une vitesse initiale : V o = Vo →
−
ex
2.1⊲ Retrouver : x(t), y(t) .
2.2⊲ Pour quelle valeur particulière voc de vo , la charge décrit un mouvement recti-
ligne confondu avec Ox. Exprimer voc en fonction de E et B.
2.3⊲ Que peut-on dire dans ce cas de la force exercée sur la charge.
2.4⊲ Représenter la trajectoire de la particule dans le cas ou : vo = 2voc
1D
m ẍ = qẏB (1)
→
− →
− → − → −
1.1⊲ m a (M) = q( E + V i ∧ B) =⇒
mÿ = q(E − ẋB) (2)
mz̈ = 0 (3)
1.2⊲ Par intégration on trouve :
E
x= (ωt − sin ωt)
Bω
E
y= (1 − cos ωt)
Bω
E
1.3⊲ Representation graphique (on prend = 1)
Bω
4E ωt
ρc = | sin( )|
Bω 2
2D
→
−
2.1⊲ V i = vo →
−
ex
2.1.1⋄
E vo
x= (ωt − sin ωt) + sin(ωt)
Bω ω
E 1
y=( − vo ) (1 − cos ωt)
B ω
E
voc =
B
→
− →
− →
− →
− →
−
2.1.3⋄ F = q( E + V i ∧ B) = 0 la force magnétique compense la force électrique.
y
x
→−→ −
P = F . V (M/R) (watt)
Remarque
La puissance P dépend du référentiel R .
−−→
◮ Lorsque le point M effectue un déplacement élémentaire d OM pendant la durée dt ;
→
−
sous l’action d’une force F , on définit le travail élémentaire par le travail dépend du
référentiel, ainsi :
→− −−→
δW = F .d OM (Joule)
On remarque que :
δW
=P
dt
106
CHAPITRE 8. ETUDE ÉNERGÉTIQUE MPSI-2/LYDEX 8.1. PUISSANCE ET TRAVAIL D’UNE FORCE
8.1.2 Exemples
8.1.2.1 Travail du poids
On suppose que l’axe Oz orienté vers le haut.
→
− −−−−→
On a : P = −mg →
−
ez et dOM = dx →
−
ex + dy →
−
ey + dz →
−
ez ; donc :
→
−
δW = −mgdz =⇒ WA→B( P ) = −mg(zB − zA ) = ±mgh
O
L y
θ2
θ1 →
−g
h
M
x
→
−
Wθ1 →θ2 ( P ) = −mgL(cos θ1 − cos θ2 )
W = −mgL(1 − cos θ)
→
− M
T
→
−u ℓ ℓ
ℓ
→
− −−−−→
On a : T = −k(ℓ − ℓo ) →
−u et dOM = dℓ →
ℓ
−u ; donc :
ℓ
→
− 1 h i
δW = −k(ℓ − ℓo )dℓ =⇒ WℓA →ℓB ( T ) = − k (ℓB − ℓo )2 − (ℓA − ℓo )2
2
→
− 1
W( T ) = − k(ℓ − ℓo )2 + cte
2
→
−
W( F ) = 0
→
− α −
FN = 2 →
er
r
Exemples
◮ Force gravitationnelle :
→
− Gm1 m2 →
−
FG = − er =⇒ α = −Gm1 m2
r2
◮ Force coulombienne(électrostatique) :
→
− 1 q1 q2 →
− q1 q2
F = 2
er =⇒ α =
4πεo r 4πεo
→
− − −−−−→
→ →
− dr
On a : δW( F N ) = F .dOM =⇒ δW( F N ) = α .
r2
Par intégration entre les points A et B, on obtient :
→
− 1 1
W( F N ) = α −
rA rB
Activité
Travail d’une force donnée sur différents trajets
On considère le champ de forces de composantes cartésiennes :
F x = y2 − x2 et F y = 4xy
A
CH(2)
)
(1
H
C
B x
4
δW1 = 4x2 dx =⇒ W1 = J
3
5
δW2 = −x2 dx + 4ydy =⇒ W2 = J
3
Conclusion:
En général le travail d’une force dépend du chemin suivi.
Définition
On appelle l’énergie cinétique d’un point matériel M ; de masse m animé de la
→
−
vitesse V (M/R ) par rapport au référentiel R ; qu’on note Ec la quantité :
1 →
−
Ec = m V 2
2
Remarque
L’énergie cinétique est une grandeur positive, qui dépend du référentiel.
δW dEc
◮ On a : P = = , donc :
dt dt
→
−
∆Ec = WA→B( F )
T.E.C
Théorème
Théorème de l’énergie cinétique
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un point maté-
riel, entre deux instants est égale au travail entre ces instants des forces qui lui
sont appliquées.
Activité
Pendule simple
O
y
θ →
−g
M
x
1 2 2 1 2˙2 →
− →
−
On a : dEc = δW =⇒ ∆Ec = mℓ θ̇ − mℓ θo = W( P) + W( T )
2 2
→
−
• W( P ) = −mgh = −mgℓ(cos θo − cos θ)
→
− →−→ −
• W( T ) = 0 ( T ⊥ →
−
eθ )
Par égalité on tire que :
g
θ̇2 = 2 (cos θ − cos θo ) (E)
ℓ
ℓθ̈ + g sin θ = 0
Remarque
Dans le cas d’une charge ponctuelle soumise seulement à une force magnétique :
→
− →
− → − dEc → − → −
F m = q V ∧ B ; alors : = F m . V = 0. Ce qui justifie que : Ec = cte =⇒ V = cte = V0 .
dt
→− −−−−→
δW = F .dOM = −dE p
8.3.2 Exemples
◮ Énergie potentielle de pesanteur
⊲ On suppose que l’axe Oz orienté vers le haut :
→−
Dans ce cas : P = m→ −g = −mg → −
ez
→− −→
On suppose que : g = cte ; c’est à dire : →
−g est uniforme ; on obtient :
→
− −−→
P .d OM = −mg →
−
ez .(dx →
−
ex + dy →
−
ey + dz →
−
ez ) = −mgdz
E pp = mgz + cte
E pp = −mgz + cte
Par conséquent :
Conclusion:
E pp = ±mgz + cte
→
−
On conclut que si →
−g est uniforme, alors le poids P est conservative.
◮ Énergie potentielle élastique d’un ressort :
→
− −−→
On rappelle que : T = −kOM , avec O position d’équilibre.
−−→
Si on pose : OM = (ℓ − ℓ0 ) →
−
ex = x →
−
ex
→
− −−→ →
− −−→ 1
alors : T .d OM = −kx →
−
ex .dx →
−
ex =⇒ T .d OM = d(− kx2 + cte)
2
D’où :
1 1
E pe = kx2 + cte = k(ℓ − ℓ0 )2 + cte
2 2
On conclut que la tension d’un ressort est une force conservative.
◮ Énergie potentielle gravitationnelle
→
− GmA mB →− α −
On rappelle que : F =− 2
er = 2 →er avec (α < 0).
r r
→− −−→ α − dr
En coordonnées sphériques on a : F .d OM = 2 →
er .(dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + r sin θdϕ →
−
eϕ ) = α 2
r r
D’où :
α
E pp = + cte
r
On conclut que la force gravitationnelle est une force conservative.
◮ Énergie potentielle électrostatique
→
− 1 q1 q2 →
− β −
La force électrostatique (ou coulombienne) : F = 2
er = 2 →
er est une force conser-
4πǫ0 r r
vative
β
E pe = + cte
r
E m = Ec + E p
→
−
∆E m = W( F nc )
Théorème
Théorème de l’énergie mécanique
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie mécanique d’un point ma-
tériel dans un champ de forces conservatives entre deux instants, est égale au
travail entre ces instants des forces non conservatives qui lui sont appliquées.
→
−
∆E m = W( F nc )
Em > E p
→
−
∆U + ∆E m = W + Q =⇒ ∆U + W( F NC ) = W + Q
E m = E p + Ec ≥ E p
Ep
Em
x
x1 x2
Ep
Em
x
x1 x2
Domaine permis est [x1 , x2 ] ; on dit que la particule est dans un état lié : La particule
effectue un mouvement périodique.
E
Ep
Em
Ec
x
E4
E3
x3 x4
x1 x5 x6 x
x2
E2
E1
dE p
δW = −dE p = F(x)dx =⇒ F(x) = −
dx
→
− →
−
Á l’équilibre en x = xe , F = 0 =⇒ F(xe ) = 0
Soit :
dE p
( )x=xe = 0
dx
→
− →
−
Condition nécessaire mais insuffisante, (ajouter V o = 0 )
Conclusion:
Autrement dit :
→
− −−→
( F .d OM)x=xe > 0
dE p 1 d2E p
E p (x) ≃ E p (xe ) + (x − xe )( )xe + (x − xe )2 ( 2 )xe + ....
dx 2 dx
dE p
xe est une position d’équilibre alors : ( )x=xe = 0
dx
Par conséquent :
2
1 2 d Ep
E p (x) ≃ E p (xe ) + (x − xe ) ( 2 )xe + ....
2 dx
D’où :
dE p d2E p
F(x) = − = −(x − xe ) 2
dx dx
d2E p
• Si < 0, xe est un maximum de E p (la concavité vers le bas) :
dx2
E p (xe )
xe
)
x > xe =⇒ F(x) > 0
=⇒ xe est une position d’équilibre instable
x < xe =⇒ F(x) < 0
d2E p
• Si > 0, xe est un minimum de E p (la concavité vers le haut) :
dx2
E p (xe )
xe
)
x > xe =⇒ F(x) < 0
xe est une position d’équilibre stable
x < xe =⇒ F(x) > 0
Conclusion:
Remarque
→−
On a F = m→
−a (M/R ) =⇒ F(x) = m ẍ
d2E p
=⇒ m( x −¨ xe ) = −(x − xe )( )x=xe
dx2
1 d2E p
=⇒ Ẍ + ( )x=xe X = 0
m dx2
C’est l’équation différentielle de l’oscillateur harmonique avec :
1 d2E p 1 d2E p d 2 E p
ω2 = ( 2 )x=xe = ( 2 )X=0 =⇒ kressort équivalent =
m dx m dX dx2 x=xe
− →− −−→ →
−
σ→A (M/R ) = L A (M/R ) = AM ∧ m V (M/R ) (kg.m2 /s)
M•
A•
→
−
ez B•
O
→
−
ey
→
−
ex y
On a :
−−→ →
−
◮ Le moment cinétique en A : −
σ→A (M/R) = AM ∧ m V (M/R ) (1).
118
CHAPITRE 9. THÉORÈME DU MOMENT CINÉTIQUEMPSI-2/LYDEX 9.1. MOMENT CINÉTIQUE
−−→ →−
◮ Le moment cinétique en B : −
σ→B (M/R) = BM ∧ m V (M/R ) (2).
◮ (2)-(1) donne :
− −−→ →−
σ→(M/R) = −
B σ→(M/R) + BA ∧ m V (M/R )
A
Conclusion:
(∆)
A′ •
→
−
e∆
A• →
−
ez M•
O
→
−
ey
→
−
ex y
Définition
On appelle moment cinétique par rapport à l’axe ∆, la projection du moment
cinétique par rapport à l’axe ∆, on le note σ∆ = →
−
σ.→
−
e∆
σ∆ = −
σ→A .→
−
e∆ = −
σ−→ →
−
A′ .e∆
Conclusion:
(1.2)-(1.1) donne :
−
−→ −−→ −−→ →−
M B = M A + BA ∧ F
Conclusion:
d−
σ→ −
−→ → −
A
/R = ΣM A ( F )
dt
Propriété
Théorème du moment cinétique
Dans un référentiel galiléen R , la dérivée temporelle du moment cinétique par
rapport à un point fixe A est égale à la somme des moments des forces extérieures
calculés par rapport à A.
Remarque
Souvent on prend A≡ O origine du repère.
9.2 Applications
9.2.1 Pendule simple
O
y
θ →
−g
M
x
On a :
−−→ →
−
◮ OM = l →
−
er =⇒ V (M/R) = lθ̇ →
−
eθ
−−→ →
−
◮ σo (M/R) = OM ∧ m V (M/R) =⇒ −
−
→ →(M/R) = ml2 θ̇ →
σ o
−
ez donc
d−
→(M/R)
σ
= ml2 θ̈ →
−
o
ez
dt /R
−−→ →
− →−
◮ Mo ( T ) = 0
−−→ →
−
◮ Mo ( P ) = −mgl sin θ →
−
ez
On tire donc que :
lθ̈ + g sin θ = 0
Remarque
L’équation pendulaire est une équation différentielle non linéaire ; puisque la
fonction sin(x) est non linéaire : (sin(a + b) , sin a + sin b)
Pour les faibles oscillations (θmax 6 15o ) ; on a : sin θ ≃ θ. Donc l’équation différentielle
devient :
g
θ̈ + θ = 0
ℓ
Dans ce cas, l’équation différentielle devient linéaire, dont la solution s’écrit :
r
g
θ(t) = A cos ωt + B sin ωt avec ω=
ℓ
Si on suppose que ( les conditions initiales) : θ(t = 0) = θo et V(t = 0) = Vo ; alors :
Vo
A = θo et B =
ωℓ
Il en résulte que :
Vo
θ(t) = θo cos(ωt) + sin(ωt)
ωℓ
θ̇
Si on pose y = ; alors
ω
θ2 + y2 = θm2
θm
→
−
er
•
S
= →
r−
O−−→
S
R
•
O
1D L’expression de la force :
→
− G Mm −
F =− 2 → er
r
→
−
Puisque la direction de la force F passe toujours par le point O (centre de la terre), alors
elle est centrale.
2D Le vecteur moment cinétique :
→
− −−→ →
−
σ o = OS ∧ m V (S /R )
d→
−
σ O −−→ → − −−→ →− → − −→
= M O ( F ) = OS ∧ F = 0 =⇒ →
−
σ o = cte
dt
4D L’expression de σo :
[ →−
σo = mro Vo sin(→
−
ro , V o )
5D Puisque le moment cinétique est constant, alors la trajectoire est plane, déterminé
par les conditions initiales :
−−−→ → −
Π = (OS o , V o )
z
•A
m→
−g
θ
ℓ
1D L’énergie mécanique Em :
1 1
Em = Ec + E p =⇒ Em = mℓ2 θ̇2 + Cθ2 + mgℓ cos θ + cte
2 2
3D D’après le T.M.C, on a :
d→
−
σO −−→ → − −−→ −−→ →
−
= Mo ( P ) + Mo torsion + Mo ( R )
dt
→
− −−→ →
− d→−
σ
◮ σO = OA ∧ m V (A) =⇒ = −mℓ2 θ̈ →
−
ex .
dt
−−→ →
− →−
◮ Mo ( R ) = 0 .
−−→ →
− −−→ → − −−→ → −
◮ Mo ( P ) = OA ∧ P =⇒ Mo ( P ) = −mgℓ sin θ →
−
ex .
−−→ →
−
◮ Mo (torsion) = Cθ ex ( moment de rappel).
Par conséquent :
C g
θ̈ + 2
θ − sin θ = 0
mℓ ℓ
C g
− > 0 =⇒ C > mgℓ
mℓ2 ℓ
v
u
u
t ℓ C
T = 2π =⇒ A =
C mℓ
−g
mℓ
6D La sensibilité :
◮ Pour un pendule simple :
s
ℓ ∆T o ∆g
T o = 2π =⇒ =
g To 2g
∆T ∆T o
> =⇒ A < 2g
T To
A2
→
−
F2
→
−
F1
d A1
−−→ −−→ →
− −−→ →
−
On appelle moment du couple qu’on note : Mc = Mo ( F 1 ) + Mo ( F 2 ) avec O un point
quelconque.
−−→ −−−→ → − −−−→ →−
Mc = OA1 ∧ F 1 + OA2 ∧ F 2 = Fd →
−u
Avec →
−u vecteur unitaire déterminé par la règle de la main droite.
Remarque
→
−
En général des forces F i forment un couple si :
P − →
N → − P
N −
−→ →− →−
◮ Fi = 0 et Mo ( F i ) , 0 ( O un point quelconque).
i=1 i=1
−−→
M = −Cθ→
−u
1
E p,t = Cθ2
2
d4
C=χ
ℓ
Avec χ une constante caractéristique du métal.
Activité
Pendule de torsion
Une barre AB de longueur ℓ, et de masse négligeable ; porte à ses extrémités
deux masses ponctuelles identiques (m), suspendue en son milieu O par un fil
métallique de constante de torsion C .
On tourne la barre AB dans un plan horizontal d’un angle θo , et on la lâche sans
vitesse initiale.
Établir la période des oscillations.
z
❘❘
❘❘
❘❘
A(m)
b
θ b
O B(m)
b
d−
→(M/R) −−→ →
σ o − −−→ →
− −−→
Le TMC donne : = Mo ( P ) + Mo ( R ) + Mo (torsion)
dt
Sachant que :
◮ −
→(M/R) = −
σ σ→(M/R)(A) + −
σ →(M/R) = 1 mℓ2 θ̇2 →
→(M/R)(B) =⇒ −
σ −
ez
o o o o
2
−−→ →
− −−→ −g + −
−→ −g = →
−
◮ Mo ( P ) = OA ∧ m→ OB ∧ m→ 0
−−→ →
−
◮ Mc = −Cθ ez couple de torsion.
Alors l’équation différentielle :
2C
θ̈ + θ=0
mℓ2
• C’est l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique.
• La pulsation propre :
r
2C
ωo =
mℓ2
• La solution est :
θ(t) = A cos ωo t + B sin ωo t
Si les C.I sont θ(t = 0) = θo et V = 0 ( sans vitesse initiale) alors :
θ(t) = θo cos ωo t
c
aẌ + b(X − ) = 0
b
On pose :
c b
x=X− ; ω2o =
b a
c
◮ x : l’élongation repérée à partir de la position d’équilibre stable ( xe = 0 =⇒ Xe = ).
b
2π
◮ ωo = pulsation propre.
To
Ce qui permet d’écrire la forme canonique de l’oscillateur :
ẍ + ω2o x = 0
1RT
• < E p >= E p dt
T 0
1
< E p >= kXm2
4
1RT
• < Ec >= Ec dt
T 0
1
< Ec >= kXm2
4
1 RT
• < Em >= E m dt
T 0
1
< E m >= kXm2
2
On retient que :
< Em >
< Ec >=< E p >=
2
Ainsi la trajectoire de phase est une ellipse dans le plan (x, ẋ), ou un cercle dans le plan
ẋ
(x, )
ωo
ẋ, ωẋo
aẌ + hẊ + bX = c
r
b
ωo =
a
h ωo 1
= 2α = =
a Q τ
• α : la constante d’amortissement.
• τ : le temps de relaxation (c’est le temps nécessaire pour que l’amplitude se divise par
e).
• Q : le facteur de qualité.
c
x=X−
b
ẍ + 2α ẋ + ω2o x = 0
Remarque
Dans ce cas, l’énergie mécanique est une fonction décroissante du temps, en
effet :
δEm →
− →
−
= P ( F f ) = −h V 2 < 0
dt
Representation graphique
x(t)
Régime apériodique
v(t)
x(t)
x = (Ac + Bc t)e−αt
Representation graphique
x(t)
v(t)
x(t)
Representation graphique
x(t)
v(t)
x(t)
Le point O attire toutes les trajectoires dans le plan de phase ; qui correspond à
la position d’équilibre stable.
La pseudo-période est :
2π To To
T= = r = r > To
Ω α 2 1
1−( ) 1−
ωo 4Q2
δ = αT
On a :
⊲ x(t) = Ae−αt cos(Ωt + ϕ)
⊲ x(t + nT ) = Ae−α(t+nT ) cos(Ωt + nΩT + ϕ) = e−αnT x(t)
x(t) x(t)
D’où : = eαnT =⇒ αnT = ln
x(t + nT ) x(t + nT )
On en déduit que :
1 x(t)
δ = αT = ln
n x(t + nT )
Si n = 1 alors :
x(t)
δ = αT = ln
x(t + T )
Question : Que vaut la diminution relative de l’énergie mécanique au cours d’une pseudo-
E m (t) − E m (t + T )
période, c’est à dire : ?
E m (t)
1 1
• E m (t) = kA2 e−2αt • E m (t + T ) = kA2 e−2α(t+T )
2 2
E m (t) − E m (t + T )
= 1 − e−2αT o
E m (t)
2π
Or αT ≃ α = αT o ≪ 1 =⇒ 1 − e−2αT o ≈ 2αT o
ωo
D’où :
E m (t) − E m (t + T ) 2α2π 2π
≃ 2αT o = =
E m (t) ωo Q
Donc :
E m (t)
Q = 2π
E m (t) − E m (t + T )
c’est à dire :
énergie de l’oscillateur
Q = 2π
énergie perdue pendant une pseudo-période
1
τ=
α
Définition
Le temps d’amortissement τ correspond au temps nécessaire pour que l’ampli-
tude se divise par e
Donc :
• X représente le module de f (ω) ; X =| f (ω) |
• ϕ x représente l’argument de f (ω)
Fo 1
X= p
m (ωo − ω )2 + 4α2 ω2
2 2
2αω
tan ϕ = tan(ϕ x − ϕF ) = −
ω2o− ω2
D’où :
Wg = |W p |
Ce qui montre que l’énergie perdue par frottement et totalement fournie par la force
excitatrice F(t).
Xo r/ωo
Vm = ωX = s
r2
(1 − r2 )2 +
Q2
dVm
= 0 =⇒ r = 1
dr
Représentation graphique
Vm
a aωo a
Am = 2
Q= 2
=⇒ Am =
mωo 2mωo α 2mαωo
Am A2m
La bande passante [ω1 , ω2 ] est telle que : A > √ =⇒ A2 >
2 2
• ω4 − 2ω2 (ω2o − 2α2 ) + ω4o − 8α2 ω2o = 0
• ∆′ = 4α2 ω2o
1
• ω2 = (ω2o − 2α2 ) ± 2αωo ≃ ω2o ± 2αωo = ω2o (1 ± )
Q
1 1/2 1
• ω2 = ωo (1 + ) = ωo (1 + )
Q 2Q
1 1
• ω1 = ωo (1 − )1/2 = ωo (1 − )
Q 2Q
ωo 2
• ∆ω = = 2α =
Q τ
Donc le résultat fondamental :
∆ω.τ = 2
ωo
Q=
∆ω
Activité
Le pendule élastique
Soit (Oz) un axe vertical orienté vers le bas, le point A est fixe à la cote zA = 0. On
s’intéresse au mouvement suivant (Oz) de la masse et on note z la côte du centre de
gravité G de la masse. A l’équilibre la masse est située en z = h. On négligera la hauteur
de la masse M devant h. Soit R le référentiel terrestre supposé galiléen.
A
zA = 0
M z
O
A
zA
M z
Mg = F A + k(h − lo )
r
k
La pulsation propre : ωo = .
M
3- ωo ne dépend que des paramètres intrinsèques du système.
Le terme de l’équation différentielle précédente qui en dépend est h la position d’équi-
libre.
En général, toute force constante n’apparait pas dans l’équation différentielle,
son rôle est de modifier la position d’équilibre.
4- La nouvelle équation différentielle vérifiée par z.
α
Avec λ = ≪ ωo amortissement faible.
2M
Dans ce cas la solution est de la forme :
q
−λt
z(t) = h + Ae cos(Ωt + ϕ) Ω = ω2o − λ2
◮ z(t = 0) = h1 =⇒ h1 = h + A cos ϕ
λ
◮ ż(t = 0) = 0 =⇒ tan ϕ = − → 0 c’est à dire ϕ → 0. On en déduit que
ωo
5- L’équation différentielle.
En posant y = z − h on obtient :
1
ÿ + ẏ + ω2o y = ω2o ZAM cos ωt
τ
6- On cherche une solution qui décrit le régime permanent sous la forme : y(t) = Ym cos(ωt+
ϕ) ; et en notation complexe, on trouve :
ZAM
Ym = s
x2
(1 − x2 )2 +
τ2 ω2o
Ym
ZAM
x1 x
7- L’ intervalle de pulsations est [0, ω1 = x1 ωo ]. telle que ZAM = YM , c’est à dire x1 solution
de
x2
(1 − x2 )2 + =1
τ2 ω2o
La solution est :
1
x21 = 2 −
τ2 ω2o
1 α2
Si 2 − 2 2 > 0 =⇒ M > = Mc , alors :
τ ωo 2k
s
1
ω1 = ωo 2−
τ2 ω2o
dYM
8- L’amplitude d’oscillation de la masse M est maximale si = 0.
dx
s
1
ωR = ωo 1+
2τ2 ω2o
Exemples
• Tension du ressort.
→
− GmM −
• Force gravitationnelle : F = − 2 → er
r
→
− 1 q1 q2 →
−
• Force coulombienne : F = er
4πεo r2
• La tension du fil dans le pendule simple.
−−→
→− →− →
− OM
Son expression en coordonnées sphériques s’écrit : F = F(r, θ, ϕ) er ; avec : er =
r
z
→
−
F
•M
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
147
CHAPITRE 11. FORCES CENTRALES MPSI-2/LYDEX 11.1. GÉNÉRALITÉS
d−
→(M/R)
σ o −−→ →
− d−
→(M/R)
σ o −−→ → −
= Mo ( F ) =⇒ = OM ∧ F
dt /R dt /R
d−
→(M/R)
σ
= r→ −
er ∧ F →
−
o
=⇒ er
dt /R
d−σ→(M/R)
o →
−
=⇒ =O
dt /R
→(M/R) = −
−
σ
→
cte
o
Conclusion:
Le moment cinétique d’une force centrale est conservatif.
−
→(M/R) = σ →
σ −
o o ez
Par conséquent :
−−→ →−
◮ Le vecteur position :OM = r er
→
−
◮ La vitesse : V (M/R) = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ
◮ L’accélération : a (M/R ) = (r̈ − rθ̇2 ) →
→
− −
er + (2ṙθ̇ + rθ̈) →
−
eθ
−−→ →−
◮ Le moment cinétique : σo = OM ∧ m V (M/R) =⇒ σo = mr2 θ̇ → −
ez
D’où :
σo = mr2 θ̇ = mC
Avec :
σo
C = r2 θ̇ =
m
Remarque
→ =→
Si −
σ
−
0 =⇒ θ̇ = 0 : c’est à dire que le mouvement se fait dans la direction de →
−
er .
o
C’est un mouvement rectiligne.
M ′ (t + dt)
dA
→
−
ey M(t)
→
−
ex x
On a :
1 −−→ −−→ 1
dA = k OM ∧ d OM k=⇒ dA = k r →
−
er ∧ (dr →
−
er + rdθ →
−
eθ ) k
2 2
1
dA = r2 dθ
2
dA −−→
On définit la vitesse aréolaire ; comme la surface balayée par le vecteur OM pen-
dt
dant l’unité de temps :
dA 1 2 C σo
= r θ̇ = = = cte
dt 2 2 2m
Conclusion:
Donc :
du 2
V 2 = C2 [( ) + u2 ]
dθ
De même on a : →
−a (M/R ) = (r̈ − rθ̇2 ) →
−
er + (2ṙθ̇ + r2 θ̈) →
−
eθ
Or :
1 d(r2 θ̇) 1 dC
aθ = 2ṙθ̇ + r2 θ̈ = = =0
r dt r dt
d du d du dθ d2u
• r̈ = [−C ] = −C ( ) = −C2 u2 2
dt dθ dθ dθ dt dθ
2
C
• rθ˙2 = r 4 = C2 u3
r
2
−a (M/R ) = −C2 u2 ( d u + u) →
→ −
er
dθ 2
Activité
Déterminer la loi de forces centrales F(r), lorsque :
• r = k exp θ • r = kθ
→
− −−→
dE p = − F .d OM =⇒ dE p = −F r dr
1 2 1 2 2
Par conséquent : E m = Ec + E p =⇒ E m = mṙ + mr θ̇ + E p (r)
2 2
σo C
Or : θ̇ = 2
= 2 par conséquent :
mr r
1 2 σ2o 1
E m = mṙ + + E p (r)
2 2m r2
On pose :
1
◮ Ec,r = mṙ2 : l’énergie cinétique radiale.
2
2019/2020 Page -150- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 11. FORCES CENTRALES MPSI-2/LYDEX 11.2. FORCES CONSERVATIVES
σ2o 1
◮ E p,e f f )(r) = + E p (r) : l’énergie potentielle effective (ou efficace).
2m r2
Puisque le système est conservatif alors :
1 σ2 1
E m = cte = mṙ2 + o 2 + E p (r) = E o
2 2m r
Remarques
◮
1
Ec,r = mṙ2 > 0 =⇒ E m > E p,e f f
2
1
◮ Ec,r = mṙ2 = 0 =⇒ ṙ = 0 c’est à dire que r est extremum.
2
• Pour une trajectoire circulaire : r = R =⇒ Ec,r = 0 ; c’est à dire :
E m (circulaire) = E p,e f f = E o
r
θ
• •
A F′ F P
→
−
VA
On a au points :
• P appelé périgée (le point le plus proche au foyer origine) :
rP = rmin =⇒ ṙP = 0
rA = rmax =⇒ ṙA = 0
→−
Comme : V = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ ; alors :
VA = rA θ̇A ; VP = rP θ̇P
Relation entre VA et VP :
Comme : C = r2 θ̇ = r(rθ̇), alors :
rA VA = rP VP
→
− α −
F =− 2→
er
r
→
−
◮ Si F est attractive (interactions gravitationnelle ou coulombienne entre deux charges
de signe contraire) alors α > 0.
→−
◮ Si F est repulsive (interactions coulombienne entre deux charges de même signe )
alors : α < 0.
L’énergie potentielle avec référence à l’infini, est donc :
→
− α − α
F =− 2→
er =⇒ E p (r) = −
r r
Remarque
Le signe de l’énergie potentielle :
→−
• Si F est attractive alors E p (r) < 0.
→−
• Si F est repulsive alors E p (r) > 0.
Em
rd r
→
−
Cas ou F est attractive :
r1
r ∈ [r1 , ∞[ : état de diffusion (trajectoire : parabole ou hyperbole)
Em
r′ ro r” r3
Em
r ∈ [r2 , r3 ] état lié (trajectoire : cercle ou ellipse)
r2
σ2o m
• E p,e f f = 0 =⇒ r′ =
2α
dE p,e f f σ2 m
• = 0 =⇒ ro = o = 2r′
dr α
d 2 E p,e f f 3σ2om
• = 0 =⇒ r” = = 3r′
dr2 2α
d2u α αm
+ u = + =
dθ2 mC2 σ2o
1 αm Aσ20
= u = 2 (1 + cos(θ − θo ))
r σ0 αm
On pose :
σ20 Aσ2
p=| | k e = | 0|
αm αm
C’est l’équation d’une conique ; avec :
p √
• a= • b= ap • c = ea
|1 − e2 |
11.3.2.2 Vecteur Range-Lenz
On définit le vecteur de Range-Lenz, pour une force centrale de forme :
→
− α
F = − 2 ; par :
r
→
− 1→− →
A = (V ∧ −
σo (M/R)) − →
−
er
α
→
−
dA
Montrons que ce vecteur est constant au cours du temps ; pour cela calculons :
dt
→−
dA 1 − −
= [→ a ∧σ→(M/R)] − θ̇ →
o
−
eθ
dt α
→−
dA 1 α − C −
=⇒ = [− 2 → er ∧ mC →
−
ez ] − 2 →eθ
dt α mr r
→
−
dA C − C→ →−
=⇒ = 2→ eθ − 2 −
eθ = 0
dt r r
→
− 1→− → −→
A = (V ∧ −
σo (M/R)) − →
−
er = cte
α
La constante est déterminée par les conditions initiales, ou des conditions particulières.
Sachant que :
→
−
• V = ṙ →
−
er + rθ̇ →
−
eθ et −
→(M/R) = mC →
σ o
−
ez alors :
→
− mC2 mC → −→
A =( − 1) →
−
er − ṙ −
eθ = cte
αr α
Remarque
Les conditions particulières :
→
−
Si ṙ = 0 c’est à dire r est extrémale, alors A// →
−
er .
On pose :
→
−
e = kAk > 0
2 2mC2 α2 2 mα2 2
e −1= E m =⇒ E m = (e − 1) = (e − 1)
α2 2mC2 2σ2o
→
− −−→ →
−
Calculons la quantité A .OM = A .→
−r :
→
− −−→ mC2 mC2
A .OM = ( − 1)r = er cos θ =⇒ r = + er cos θ
αr α
mC2
r= α
1 + e cos θ
C’est l’équation d’une conique de paramètre :
mC2
p=
|α|
Et d’excentricité :
→
−
e = kAk
Discussion :
◮ Si e = 0 =⇒ A = cte = 0 =⇒ E m < 0 : trajectoire circulaire.
◮ Si 0 < e < 1 =⇒ E m < 0 : trajectoire elliptique.
◮ Si e = 1 =⇒ E m = 0 : trajectoire parabolique.
◮ Si e > 1 =⇒ E m > 0 : trajectoire hyperbolique.
Remarque
Pour une trajectoire elliptique :
y
M
b
rmax r
θ x
• •
A F′ O F rmin P
c
x2 y2
+ =1
a2 b2
Avec si a > b :
b2 √
c2 = a2 − b2 ; c = ea ; p= =⇒ b = ap
a
◮ En coordonnées polaires, son équation avec origine au foyer F est :
p
r=
1 + e cos θ
Avec :
0<e<1
p
◮ Apogée (ṙ = 0) : rmax =
1−e
p
◮ Périgée (ṙ = 0) : rmin =
1+e
p
◮ Grand axe a : rmin + rmax = 2a =⇒ a =
1 − e2
√ p
◮ Petit axe b : b = ap =⇒ b = √
1 − e2
◮ La vitesse :
r
GMT
V=
r
◮ La période :
s
2π r3
T= =⇒ T = 2π
ω GMT
1 GmMT
◮ L’énergie mécanique : E m = Ec + E p =⇒ E m = mV 2 − , ce qui donne :
2 r
GmMT α
Em = − =−
2r 2r
mC2 1 α 2 mC2
Em = − =⇒ E m r + αr − =0
2 r2 r 2
La somme des solutions de cette équation du second ordre donne :
α
rmin + rmax = 2a = −
Em
Donc :
α GmM
Em = − =−
2a 2a
L’énergie mécanique est inversement proportionnelle au grand axe de l’ellipse.
◮ La période du mouvement :
mC2 √
et b = ap
On rappelle que : p =
α
dA C C
= =⇒ A = T = πab
dt 2 2
Donc :
C2 2 4
T = π2 a2 b2 =⇒ T 2 = 2 π2 a3 p
4 C
Or α = GmM on tire que
4π2 3 T2
T2 = a =⇒ 3 = cte
GM a
Remarque
On a trouvé que :
GmM GmM
L’énergie mécanique − −
2R 2a
s s
4π2 3 4π2 3
La période R a
GM GM
C’est la vitesse qu’il faut fournir à un objet depuis la terre pour qu’il s’échappe de l’at-
traction terrestre.
Son orbite doit être parabolique ou hyperbolique,
r c’est dire son E m > 0.
1 GmMT 2GMT p
Or : E m = mVo2 − > 0 =⇒ Vo > = 2go RT
2 RT RT
p
Vℓ = 2go RT = 11, 3 km/s = 40, 7.103 km/h
Un satellite est dit géostationnaire s’il a la même période de rotation T que la terre sur
elle même : T = 24 h = 86400
r s
2πR GMT
On a : V = Rω = =
T R
h T 2 GMT i1/3
R=
4π2
A.N : R = 42300 km = 6, 6 RT
Donc, sa hauteur h = R − RT = 36000 km = 5, 6 RT
12.1 Introduction
Soient R (Oxyzt) un référentiel galiléen, et R ′ (O′ x′ y′ z′ t′ ) un autre référentiel en mouve-
ment par rapport à R .
z
z′
R ′ (t′ )
R (t) O′ y′
O y
x′
x
tR = tR ′ = t =⇒ dtR = dtR ′ = dt
159
MPSI-2/LYDEX
CHAPITRE 12. MÉCANIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN 12.2. L’ÉTUDE CINÉMATIQUE
→
− →
−
ey →
−
eθ er
x
→
−
ex
d→ −
er d→−
er d→ −
eθ d→−
eθ
Que vaut ; ; et ?
dt /R ′ dt /R dt /R ′ dt /R
d→ −
er →
−
◮ = 0 ; car → −
er est un vecteur lié à R ′ .
dt /R ′
d→ −
er
◮ = ˙→
−
eθ
dt /R
d→−
er
Or : →−
eθ = → −
ez ∧ → −
er d’où : = ˙→
−
ez ∧ →
−er .
dt /R
Ainsi :
d→ −
eθ →
−
◮ = 0 ; car → −
eθ est un vecteur lié à R ′ .
dt /R ′
d→ −
eθ
◮ = −˙→ −
er
dt /R
d→−
eθ
Or : →
−
er = − → −
ez ∧ → −
eθ d’où : = ˙→
−
ez ∧ →−
eθ .
dt /R
On pose :
→
−
Ω = θ̇ →
−
ez = Ω →
−
ez
→−
Ω est appelé le vecteur instantanné de rotation du repère relatif R ’ par rapport
au repère absolu R ; il caractérise la rotation du repère relatif R ’ par rapport au repère
absolu R .
Par conséquent :
d→−
er →
− d→−
eθ →
−
= Ω ∧→
−
er = Ω ∧→
−
eθ
dt /R dt /R
Conclusion:
→
−
Si A un vecteur lié au repère relatif R ’, alors :
→
−
dA →
− →−
= Ω ∧A
dt /R
Remarques
→
− →−
• Ω(R /R ′ ) = − Ω(R ′ /R )
→
−
• Ω est porté par l’axe de rotation.
→
− →− →
−
• Ω(R1 /R3 ) = Ω(R1 /R2 ) + Ω(R2 /R3 ) : Relation de châles.
z
z′
~
A
R O′ y′
′
R
O y
x′
x
→
− →
−
dA dA →
− →−
= + Ω ∧A
dt /R dt /R ′
Remarque
→
− →
−
dA dA
=
dt /R dt /R ′
→
− →− →− →
− −−−→
V (M/R ) = V (M/R ′ ) + V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ M
• On pose :
→
− →− →
− −−−→
V e (M) = V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ M
vitesse d’entraînement de M
Par conséquent :
→
− →− → −
V (M/R ) = V e + V r
→
−
Si M ≡ A lié à R ′ , alors V (A/R ′ ) = ~0 donc :
→
− →− →
− −−→ → −
V (A/R ) = V (O′ /R ) + Ω ∧ O′ A = V e
→
− →− → −
V (M/R ) = V r + V (O′ /R )
→− →
− −−→
• si O ≡ O′ , alors V e = Ω ∧ OM :
→
− →− →
− −−→
V (M/R ) = V r + Ω ∧ OM
• si O ≡ O′ et M lié à R alors :
→
− →
− −−→
V (M/R ) = Ω ∧ OM
→
−
C’est une rotation pure autour de l’axe Ω
→
−a (M/R ) = → −a (M/R ′ ) + 2→
−a (O′ /R ) + → − → − → − −−−→ → − → − −−−→
Ω ∧ V r + Ω̇ ∧ O′ M + Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M)
On pose :
→
− −a (O′ /R ) + →
−̇ −−−→ → − →− −−−→
ae (M/R ) = → Ω ∧ O′ M + Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M)
accélération d’entraînement.
→
− →− → −
ac (M/R ) = 2 Ω ∧ V r
accélération de Coriolis.
Cas particuliers :
→− →
− −−→ −−−→ −−−→
1 Ω = 0 mouvement de translation alors : OM = OO′ + O′ M et par conséquent :
→− →− →
−
◮ V (M/R ) = V (O′ /R ) + V (M/R ′ )
◮→ −a (M/R ) = →−a (O′ /R ) + →
−a (M/R ′ ).
→− −→
2 Ω = cte
→
−
ae (M/R ) = →−a (O′ /R ) + → − →
− −−−→
Ω ∧ ( Ω ∧ O′ M).
3 M lié à R ′ =⇒
→
− →−
ac (M/R ′ ) = 0
→
− −→
4 Ω = cte et O ≡ O′ le point M décrit un cercle.
→
− −−→ → − −−→ −−−→ →
− −−→ →− −−−→
Ω ∧ OM = Ω ∧ (OH + HM) = Ω ∧ OH + Ω ∧ HM .
→
−
H étant la projection de M sur l’axe Ω .
→
− −−→ → − →
− −−−→
Or : Ω ∧ OH = 0 ; et Ω ∧ HM = −Ω HM → −
eθ .
donc :
−a (M) = →
→ − →− −−→ −−−→
Ω ∧ [ Ω ∧ OM] = −Ω2 HM
e
accélération centripète
5
→
−
−a (M) , d V e (M)
→
e
dt
→
−
F ic = −m→
−a (M)
c
→
− → − →−
Σ F e + F ie + F ic = m→
−a (M/R ′ )
Remarques
→
− → − →−
Σ F e + F ie = 0
→
− −→
2 Si O ≡ O′ et Ω = cte, alors :
→
− −−−→
F ie = mΩ2 HM
→
− →
−
3 Les forces d’inertie F ie et F ic n’apparaissent que si le référentiel est non
galiléen : Ce sont des pseudo-forces
H z
→
−
ez
O
→
−
ey
→
−
ex y
→
−
eθ
x
→
−
er
→
− −−→ −−−→ −−→
Donc : F ie .d OM = mΩ2 HM.d OM ; et comme :
−−→ −−→ −−−→ −−→ −−→ −−−→
OM = OH + HM =⇒ d OM = d OH + d HM
−−−→ −−→
Or : HM.d OH = 0
−−−→2
→− −−→ HM
D’où : F ie .d OM = mΩ d(
2
+ cte)
2
1 −−−→
E p = − mΩ2 HM 2 + cte
2
On conclut que dans les conditions précédentes, la force d’entraînement est conserva-
tive.
Remarques
− −−−
′→ →
−
σ−→ ′
O′ (M/R ) = O M ∧ m V r (M)
d−
σ−→ ′
O′ (M/R ) −−−→ →
− −−−→ →
− −−−→ →
−
= Mo′ ( F ext ) + Mo′ ( F ie ) + Mo′ ( F ic )
dt /R ′
12.3.3 Applications
12.3.3.1 Préliminaire
◮ Tout corps A de masse mA crée en tout point M de l’espace, un champ gravitationnel
−→
centripète : G A (M).
→− −→
◮ La force exercée par A sur un point M de masse m est : F A→M = mG A (M)
M(m)
•
−→
G A (M)
→
−
F A→M
→
−
er
•
A(mA )
−→ mA −
◮ Si le corps A est de forme sphérique alors : G A (M) = −G 2 →
er
r
A
2019/2020 Page -166- elfilalisaid@yahoo.fr
MPSI-2/LYDEX
CHAPITRE 12. MÉCANIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN
12.3. DYNAMIQUE DANS UN RÉFÉRENTIEL NON GALILÉEN
M(m)
•
−→
G A (M)
→
−
er
Remarque
Dans l’expression de la force :
→
− m1 m2 −
◮ Gravitationnelle F = −G 2 → er : la masse est dite masse gravitationnelle.
r
→
−
◮ RFD F = m→ −a : la masse est dite inertielle.
On admet que les deux masses sont identiques.
zG = zT
H M
θ
λ
OG = OT
yG
ωt
xG
xT
→
− →
− →
− →
− →
−
On a Dans R T : P + T = 0 =⇒ T = − P . avec
→
−
P = m→
−g (M)
→
−g (M) : Champ de pesanteur.
La relation fondamentale de la dynamique dans le référentiel R T non galiléen donne :
→−
dV →
− → − →
−
m = Σ F e + F ie + F ic
dt /R T
→− →
− →
− →−
Or : V (M/R T ) = 0 =⇒ F ic = 0 (équilibre relatif)
→
− →− →
−
De même : Σ F e = m G T (M) + T (On néglige l’effet des autres astres autre que la terre).
→
− →
− → − −−→ −−−→
Et F ie = −m Ω ∧ ( Ω ∧ OM) = mΩ2 HM
avec Ω la pulsation propre du référentiel terrestre dans le référentiel géocentrique.
→
− −−−→ →− →
−
On conclut que : T + mΩ2 HM + m G T (M) = 0 .
→− →− →
− −−−→
L’équilibre donne : T = − P = −m( G T (M) + Ω2 HM).
On tire que :
−g (M) = →
→ − −−−→
G T (M) + Ω2 HM
Remarque
→
−g (M) n’est pas centripète que si on néglige la rotation propre de la terre dans le
référentiel géocentrique ou aux pôles HM = 0.
GT = 9, 72 m.s−2
4π2
Ω2 HM = 2
RT cos λ =⇒ Ω2 HM = 0, 0279 m.s−2
T
−−−→
On conclut que le terme Ω2 HM est un terme correctif (négligeable).
−−−→
Ω2 HM
→
−
G T (M)
→
−g (M)
Dans le référentiel de Copérnic supposé galiléen ; soit un point M(m) lié au repère ter-
→
− →
− →
− →
−
restre : V (M/T ) = 0 =⇒ F ic = 0 .
→
−
G T : le champ gravitationnel terrestre.
→
−
G A : le champ gravitationnel de tous les astres sauf la terre (soleil, lune,...).
→
−
R T : référentiel terrestre non galiléen, en rotation par rapport à R G : Ω(R T /R G ).
R G : référentiel géocentrique en translation circulaire (l’excentricité de l’ellipse ter-
restre est e = 0, 01671022) par rapport référentiel de Copérnic R C , supposé galiléen.
R.F.D dans R T donne :
m→−a (M/R ) = m→ − →
−
G T (M) + m G a (M) − m→−a (M)
T e
→
− →− →
− → − −−→ → −̇ −−→
Or : a e (M) = a (O/R C ) + Ω ∧ ( Ω ∧ OM) + Ω ∧ OM
→
−̇ −−→
On néglige le terme (on suppose que la rotation est uniforme) : Ω ∧ OM
On tire que : →−a (M/R ) = → − →
− −a (O/R ) − →
G T (M) + G A (M) − →
− → − −−→
Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
T C
Appliquons la RFD à la terre dans le référentiel de Copérnic :
M(m)
→
−
→
− G A (M)
G T (M) A
RC •
OT
−a (O/R ) = m →
mT→
− →− →
−
C T G A (O) =⇒ a (O/R C ) = G A (O)
−a (M/R ) = → − →
− →− →− → − −−→
Donc : → T G T (M) + G A (M) − G A (O) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
−a (M/R ) = →
→ − →− → − −−→ → − →−
T G T (M) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM) + G A (M) − G A (O)
On pose :
−g (M) = →
→ − →− → − −−→
G T (M) − Ω ∧ ( Ω ∧ OM)
→
− →− →−
C (M) = G A (M) − G A (O)
M →
−
G L (M)
→
−
er θ L
OT →
− →
−
i G L (OT )
−−→ −−→
→
− → − →− →
− LO LM
C = G L (M) − G L (O) =⇒ C = GmL 3 − GmL 3
LO → − −−→LM−−→
→
− −d i OL − OM
=⇒ C = GmL [ 3 + 3
]
d→− −LM →
→
→
− −d i d i −R − er
=⇒ C = GmL [ 3 + 3
]
d→− LM →−
→
− −d i d i − R→ −
er
=⇒ C = GmL [ 3 + 2 ]
d (R + d − 2dR cos θ)3/2
2
→
−
→
− GmL → − d i − R→ −
er
=⇒ C = 3 [−d i + ]
d R
(1 − 2 cos θ)3/2
d
→
− GmL → − →
− R
=⇒ C ≃ 3 [−d i + (d i − R → −er )(1 + 3 cos θ)]
d d
→
− GmL →
− R2
=⇒ C ≃ 3 [3R cos θ i − R er − 3 cos θ →
→− −
er ]
d d
→
− GRmL →
− →
C ≃ (3 cos i − −
er )
d3
→
− 2RGmL→−
C (θ = 0) = 3
i
d
π →
−
• en B : θ = =⇒ →
−
er = j
2
→
− π RGmL→
−
C (θ = ) = − 3 j
2 d
→
−
• en C : θ = π =⇒ →
−
er = − i
→
− 2RGmL→
−
C (θ = π) = − i
d3
π →
−
• en D : θ = − =⇒ →
−
er = − j
2
→
− π RGmL→
−
C (θ = ) = j
2 d3
→
−
j
→
−
i
D’où : deux marées hautes et deux marées basses par jour décalées de 6H.
Remarque
Le cœfficient de la marée haute est le double du cœfficient de la marée basse.
M.H
N.M
M.B
M2
•
G
M1 •
−−→ • −−→
OM 1 OM 2
R
P
n −−→
−−→ −−→ mi OM i
−−→ m1 OM 1 + m2 OM 2 −−→ i=1
OG = =⇒ OG = (1)
m1 + m2 P
n
mi
i=1
173
CHAPITRE 13. SYSTÈME DE DEUX P.M MPSI-2/LYDEX 13.1. GRANDEURS CINÉMATIQUES
→
− →
−
→
− m1 V (M1 /R ) + m2 V (M2 /R )
V (G/R ) =
m1 + m2
→
− →
−
−a (G/R ) = m1 a (M1 /R ) + m2 a (M2 /R )
→
m1 + m2
Remarque
−−−→ −−−→ →
−
Puisque m1GM1 + m2GM2 = 0 ; alors les points M1 , G et M2 sont alignés.
→− →
−
→
− ⋆ →− →
− dA dA
Ω(R /R ) = 0 =⇒ ∀ A : =
dt /R dt /R⋆
NOTATION
→
− →
− →
− →−
• V (M1 /R ) = V 1 • V (M2 /R ) = V 2
• →
−a (M /R ) = →
−a •→ −a (M /R ) = →−a
1 1 2 2
→
− → − →−
• V = V 2 − V 1 : vitesse relative de M2 par rapport à M1 dans le repère R .
−−−→
→
− →
− dGM1
• V 1B = V (M1 /R B ) = : vitesse de M1 dans R B
dt /R B
−−−→
→
− →
− dGM2
• V 2B = V (M2 /R B ) = : vitesse de M2 dans R B
dt /R B
→
− →
− →
−
• V B = V 2B − V 1B : vitesse relative de M2 par rapport à M1 dans le repère barycentrique
R⋆ .
On conclut que :
→
− →− →− →
− →− →−
V 1B = V 1 − V G ; V 2B = V 2 − V G
Ainsi
→
− → −
V = VB
On conclut que :
− m2 → m1 →
r→
1B = −
−r k −
r→
2B =
−r
m1 + m2 m1 + m2
→
− m2 → − →
− m1 → −
V 1B = − V k V 2B = V
m1 + m2 m1 + m2
→
−a = − m2 → −a = m1 →
−a k → −a
1B 2B
m1 + m2 m1 + m2
→
− →
− →−
P = (m1 + m2 ) V G = mT V (G/R )
m1 m2 1 1 1
µ= =⇒ = +
m1 + m2 µ m1 m2
On déduit que :
→
− →
− →
− →
−
P 1B = −µ V k P 2B = µ V
On tire que :
→
− →− →− →−
P B = P 1B + P 2B = 0
Conclusion:
→
− −r ∧ µ→
σ⋆ (S ) = →
−
V
1 →
−
ECB = Ec⋆ = µ V 2
2
De même :
1 →− 1 → − →− 1 → − →− →
− → −
EC2 = m2 V 22 = m2 ( V G + V 2B )2 = m2 ( V G2 + V 22B + 2 V G . V 2B )
2 2 2
l’énergie cinétique totale du système s’écrit :
1 →
− 1 → − →
− →− →
− →
−
EC (S ) = (m1 + m2 ) V G2 + (m1 V 21B + m2 V 22B ) + V G .(m1 V 1B + m2 V 2B )
2 2
D’où :
1 → −
EC (S ) = ECB + MT V G2
2
Remarque
⋆
Dans R toutes les quantités s’expriment en fonction de :
m1 m2
◮ la masse réduite µ =
m1 + m2
→− → − → − →−
◮ la vitesse relative V = V 2 − V 1 = V ⋆ de M2 par apport à M1 .
−a (G/R ) = →
mT→
− →−
F e1 + F e2
Conclusion:
Remarque
◮ Le Théorème de la résultante cinétique ne fait apparaître que les forces exté-
rieures.
◮ (E2)-(E1) donne :
→
− →
− →
− →
− →
−
dV dV ∗ F i2 F e2 F e1
= = + −
dt dt µ m2 m1
X
N
−−→ −−→ →− −−→
M O = M O ( F ext ) = M O (ext)
i=1
−−→ →− −−−−−→ →− →−
M G ( F i ) = M1 M2 ∧ F i2 = 0
→
− −−−−−→
Puisque F i2 est colinéaire avec M1 M2 .
On retient que pour un système de deux points :
X
N
−−→ −−→ →−
M G = M G ( F ext )
i=1
d→
−
σ⋆ (S ) −−→
= M G (ext)
dt /R ∗
→− → − → − → −
P (ext) = F e1 . V 1 + F e2 . V 2
−−−−−→
→− → − →− → − →− → − → − d→ −r →− d M1 M2
P (int) = F i1 . V 1 + F i2 . V 2 = F i2 . V = F i2 . = F i2 .
dt dt
Conclusion:
→
− →
−
∆Ec = W( F (ext)) + W( F (int))
• Dans R B :
→− −−−→ →− −−−→ →− −−−→ −−−→
δWR B = F i1 .dGM1 + F i2 .dGM2 = F i2 .(dGM2 − dGM1 )
→− −−−−−→
δWR B = F i2 .d M1 M2
Conclusion:
Em = Ec + E p (ext) + E p (int)
Et par conséquent :
→
−
∆Em = W( F NC )
→
− →− →−
F e1 = F e2 = 0
13.4.1 Conséquences
◮ Conservation de la quantité de mouvement dans R .
→
− →− →− →
− −→
F (ext) = 0 =⇒ P = (m1 + m2 ) V G = cte
→
− −−→
◮ V G = Cte donc le référentiel barycentrique est galiléen.
◮ Conservation de l’énergie mécanique barycentrique :
Conclusion:
Remarque
Connaissant le mouvement du barycentre G du système dans le référentiel
−−→
R (c’est à dire OG(t)) et le mouvement du mobile équivalent dans le repère ba-
rycentrique R ⋆ (c’est à dire →
−r (t)) ; on peut déduire le mouvement des deux points
M1 et M2 :
−−→ −−→ m2 → −r (t)
OM 1 (t) = OG(t) −
m1 + m2
Conclusion:
OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
183
CHAPITRE 14
◮ L’ensemble des rayons lumineux constitue un faisceau lumineux ; qui peut être un
faisceau :
184
CHAPITRE 14. APPROXIMATION DE L’O.G MPSI-2/LYDEX 14.2. RÉFLEXION ET RÉFRACTION
14.2.1 Réflexion
Soit Σ une surface réfléchissante et S I un rayon incident.
⊲ S I : rayon incident
⊲ IR : rayon réfléchi S N R
⊲ i : angle d’incidence
⊲ r : angle de réflexion i r
⊲ I : point d’incidence
⊲ IN : la normale
⊲ S IN : plan d’incidence I Σ
♠ Le rayon réfléchi appartient au plan d’incidence.
♠ L’angle d’incidence i est opposé à l’angle de réflexion r :
i = −r =⇒| i |=| r |
60
3
2 30
0
0
0 1 2 3
Remarque
Lorsqu’on tourne le miroir d’un angle α , le rayon réfléchi tourne d’un angle de
2α
En effet :
N Nα
S iα R
α
i r β Rα
α M
I Mα
β = 2α
Définition
On appelle l’angle de déviation D l’angle entre la direction du rayon incident et
la direction du rayon réfléchi .
Dans le cas de réflexion on a :
D = π − 2i
14.2.2 Réfraction
Soit Σ un dioptre (surface ) qui sépare deux milieux différents. On caractérise chaque
milieu par son indice de réfraction n défini par :
c
n= >1
v
Exemple
S N
i1
Milieu (1) : n1
I
Σ
Milieu (2) : n2
i2
sin i1 n2
n1 sin i1 = n2 sin i2 =⇒ = = n2/1
sin i2 n1
n1 i 1 = n2 i 2
◮ L’angle de déviation
D = |i2 − i1 |
Milieu (1) : n1 i1
S I Σ
Milieu (2) : n2 ℓ
π
• Lorsque i1 croît de 0 à , i2 croît de 0 à ℓ : angle limite de réfraction ;avec
2
n1 n1
sin ℓ = =⇒ ℓ = arcsin
n2 n2
i2
π i1
2
14.2.3.2 Cas n1 > n2
On dit dans ce cas que le milieu (1) est plus réfringeant que le milieu (2).
n1 n1
On a sin i2 = sin i1 et puisque > 1 alors sin i2 > sin i1 =⇒ i2 > i1
n2 n2
• Le rayon réfracté s’éloigne de la normale.
S N
π
• Lorsque i2 croît de 0 à , i1 croît de 0 à ℓ : angle limite de réfraction ;avec
2
n2 n2
sin ℓ = =⇒ ℓ = arcsin
n1 n1
i2
π
2
le
ta
to
n
io
ex
fl
Ré
Réfraction
i1
ℓ
Activité
Lame à faces parallèles
Soit une lame à faces parallèles d’épaisseur e et d’indice de réfraction n plongé
dans l’air.
r I2
I1 r
air n air
◮ Les rayons S I1 et I2 R ont même pente (tan i) donc les rayons incident et émergeant sont
parallèles.Par conséquent les deux rayons sont translatés d’une distance d
1
◮ sin i = n sin r =⇒ r = arcsin( sin i)
n
e e
◮ On a cos r = =⇒ I1 I2 =
I1 I2 cos r
d e
De même :sin(i − r) = =⇒ d = sin(i − r)
I1 I2 cos r
1
sin(i − arcsin( sin i))
d=e n
1
cos(arcsin( sin i))
n
Conclusion:
ei
n=
ei − d
On notera que dans le cas particulier de figure proposé ci-dessous, les va-
leurs des six angles A, i, i′ , r, r ′ et D sont toutes comprises entre 0 et π/2
rad.
J D
I’
I i′
i r r′
K
S R
”nffl
bc
I1 r1 r2 I2
i1 i2
bc b
D
b
A
bc
Remarque
A est faible =⇒ r et r′ de même i et i′ sont faibles ce qui simplifie
les lois de D.S (lois de Kepler)i = nr et nr ′ = i′ qu’on remplace dans
l’expression de D on trouve D = (n − 1)A
Commentaire :
• D ne dépend pas de l’angle d’incidence
• Le rayon incident émerge en I ′ ∀i(pas de limite inférieure)
Dans toute la suite, nous considérons que ces deux conditions sont
satisfaites et que par conséquent le rayon émergent existe tou-
jours.
Montrons que :
dD cos i cos r′
=1−
di cos i′ cos r
2019/2020 Page -192- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 14. APPROXIMATION DE L’O.G MPSI-2/LYDEX 14.2. RÉFLEXION ET RÉFRACTION
En effet :
′ dD di′ dA di′ di′ dr′ dr
D = i + i − A =⇒ =1+ − ; or =
di di di di ′ dr′ ′dr di
dr cos i dA dr dr dr cos i′
de même = ; = 0 =⇒ =− ; ′ =
di n cos r di di ′ di di n cos r′
dD cos i cos r
on tire le résultat : =1−
di cos i′ cos r
dD
Déduisons que : = 0 =⇒ (n2 − 1)(sin2 i − sin2 i′ ) = 0
di
On enlève au carrée et on remplace cos2 x par 1 − sin2 x ; et en utilisant les
lois de D.S en trouve le résultat.
dD
La déviation D est minimale si = 0. Comme les angles sont tous positifs
di
et n > 1 alors sin2 i = sin2 i′ =⇒ i = i′ .
L’expression de n en fonction de A et Dm .
Loi de D.S en I donne :
A + Dm
sin( )
n= 2
A
sin
2
Dm
im i = i′ i
15.1.1 Définition
Définition
Un système optique centré est une suite de dioptres ; et de miroirs
dont les centres sont situés sur un même axe ( axe principal ) ; et qui
sont séparés par des milieux transparents et homogènes :système
possédant un axe de révolution = axe optique
+
Système dioptrique
194
CHAPITRE 15. FORMATION DE L’IMAGE MPSI-2/LYDEX15.2. NOTION DE STIGMATISME ET APPLANITISME
+
Espace Objet virtuel(EOV)
Espace Objet Réel(EOR)
15.3.1 Définitions
Une lentille sphérique est l’association de deux dioptres dont l’un au
moins est sphérique.
Elles sont très utilisées en appareils photos , microscope , lunettes astro-
nomiques , jumelles,.....
On distingue deux catégories :
◮ Lentilles à bords minces : Lentilles convergentes
Lentille convergente
≡
Lentille divergente
≡
R1
F S1 O2 F′
• • • •
O1 S1
R2
Une lentille est mince si son épaisseur e = S 1 S 2 est très négligeable devant
R1 ,R2 et | R2 − R1 |
OF = f
OF ′ = f ′
ni no
V= =
f′ f
f ′ = − f = 1/V
Remarque
• Lentille Convergente =⇒ V > 0, f ′ > 0, f < 0.
• Lentille divergente =⇒ V < 0, f ′ < 0, f > 0.
Activité
Lentille mince convergente
b b
A’
A F O F’
B’
L’image est réelle, renversée et plus petite que l’objet (−1 < γ < 0)
2 Objet réel (2 f < OA < f )
B
b b
A’
A F O F’
B’
b b
A≡ F O α′ F’
B’
AB
L’image à l’infini :α′ =
f′
4 Objet réel entre le plan focal objet et la lentille : ( f < OA < 0)
B’
A’
b b
F A O F’
B’
b b
F O A’ A F’
B∞
F’ ≡A’
b b
A∞ F O
B’
Activité
Lentille mince divergente
B’
b b
A F’ A’ O F
B’
b b
F’ O A F A’
B’∞
b
α′ b
F’ O F≡A
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ =
f
4 L’objet est virtuel f < OA < 2 f
A’
b b
F’ O F A
B’
A’
b b
F’ O F A
B’
B∞
B’
b b
A∞ F’ ≡A’ O F
Remarque
Seul un objet virtuel placé entre la lentille divergente et le plan focal
objet donne une image réelle.
A′ B′
Gt =
AB
Remarque
⊲ Gt > 0 =⇒ : l’image est droite ( l’objet et l’image ont même sens).
⊲ Gt < 0 =⇒ : l’image est renversée ( l’objet et l’image ont des sens
opposés).
⊲ |Gt | > 1 =⇒ : l’image est plus grande que l’objet .
⊲ |Gt | < 1 =⇒ : l’image est plus petite que l’objet .
B
K
α
b
α′ b
A’
A F α O F’ α′
J
B’
AB OJ A′ B′ f
On a : tan α = = =⇒ Gt = = (1)
AF OF AB AF
′
AB ′ AB ′
AB ′ ′
AF ′ A′ F ′
tan α′ = = =⇒ Gt = = = (2)
A′ F ′ OF ′ AB OF ′ f′
(1) = (2) =⇒ la formule de Newton
AF.A′ F ′ = FA.F ′ A′ = f f ′ = − f 2 = − f ′2
Conséquences
On a :
FA.F ′ A′ = − f 2 < 0
F F’
F F’
1 1 1 1
− = −
OA′ OA F ′ A′ + f ′ FA − f ′
FA − f ′ − F ′ A′ − f ′
=
F ′ A′ .FA + f ′ (FA − F ′ A′ ) − f ′2
1
= ′
f
15.4 Miroirs sphériques dans les C.G
15.4.1 Définitions
Définition
Une surface réfléchissante de forme sphérique
On distingue :
E.O.V E.O.V
E.O.R
E.O.R
b b
C S S C
E.I.R E.I.R
E.I.V E.I.V
b
I
i
r
b
α b
β b α′ b
A1 C A2 H S
1 1 2
+ =
CA1 CA2 CS
A2 B2
γ=
A1 B1
◮ Foyers :
⊲ Foyer principal image F2 :
A1 −→ ∞ =⇒ A2 −→ F2
SC
S F2 =
2
⊲ Foyer principal objet F1 :
A2 −→ ∞ =⇒ A1 −→ F1
SC
S F1 =
2
Conclusion:
Pour un miroir sphérique et dans les conditions de Gauss
, on a:
F1 ≡ F2 ≡ F
SC
Dans ce cas, S C < 0, et la distance focale : f = S F = S F ′ = < 0 ; ainsi
2
le foyer F est réel.
Le miroir concave est convergent en effet :
b b
′
b
S
C F≡F
A’ F S
b b
A C
B’
A’ F S
b b
C A
B’
A’∞ S
b b
C F ≡A
B’∞
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ =
f
4 L’objet est réel, entre le plan focal objet et le miroir : f < SA < 0
B’
F S
b b
C A A’
B’
F S
b b
C A’ A
Remarque
Le seul cas où l’image est virtuelle, correspond à un objet réel entre
le plan focal et le miroir sphérique convergent.
SC
Dans ce cas : S C > 0 ; et la distance focal : f = S F = S F ′ = > 0 , ainsi
2
le foyer F est virtuel.
Le miroir convexe est divergent en effet :
b
S b
′
b
F≡F C
B’
b b
A S A’ F C
B’ B
b b
A’ S A F C
B’∞
A’∞ α′
b b
S F ≡A C
AB
L’image est rejetée à l’infini : α′ = .
f
4 L’objet est virtuel dans le plan focal : f < SA < 2f
A’
b b
S F A C
B’
A’
b b
S F C A
B’
B∞
B’
b b
A∞ S F C
Remarque
Le miroir plan :
La relation de conjugaison s’écrit :
S A′ = −S A
C’est à dire :
◮ S, A et A’ sont alignés ;
◮ S milieu du segment [A,A’] ;
◮ L’objet et l’image sont de nature différente.
THERMODYNAMIQUE
212
CHAPITRE 16
Définition
La thermodynamique est la partie de la physique qui s’intéresse
à l’étude des bilans d’énergie entre un système et le milieu l’ex-
térieur ; autrement dit c’est l’étude des propriétés physiques des
corps en fonction de la température.
16.1.1 Définitions
⊲ Un gaz est monoatomique, s’il est constitué d’un seul type d’atome
célibataire (gaz rares et vapeur des métaux).
⊲ Un gaz est diatomique, s’il est constitué de deux atomes (O2 ; N2 ; CO
, HCl , NO,· · · ).
Considérons un gaz dans une enceinte :
213
CHAPITRE 16. GAZ PARFAIT MPSI-2/LYDEX 16.1. MODÈLE MICROSCOPIQUE DU GAZ PARFAIT
Définition
Le gaz est considéré parfait si :
◮ les particules du gaz sont ponctuelles (a) ;
◮ pas d’interaction entre les particules (b) ;
◮ le choc des particules avec la paroi est élastique (c).
En effet :
V p = Nv p
V p = Nv p ≪ V = L × l × h
V = L × l × h : le volume macroscopique.
Particules ponctuelles
Si V p ≪ V , alors les particules du gaz seront considérées comme
ponctuelles ( i.e pas de volume propre).
E p (microscopique) = E P,µ = 0
Ec (av) = Ec (ap) =⇒ V ′2 = V 2
Choc élastique
Si le choc est élastique, alors la norme du vecteur vitesse est conser-
vée avant et après choc.
dF
P(M) =
dS
→
− −→
d F = −P(M)dS = −P(M)dS→
−n
P
(N, V)
M
dτ
P
Cas particulier : Si le système est homogène alors la densité particulaire
n∗ est constante, et par conséquent : N = n∗ V
n∗ = cte =⇒ N = n∗ V
On suppose que le système est isotrope ; c’est à dire que toutes les di-
rections sont possibles et équiprobables ; donc le vecteur vitesse peut
prendre : ±v x→
−
e x ; ±vy→
−
ey ; ±vz→
−
ez et par conséquent la probabilité de :
1
P(+v x ) = P(−v x ) = P(+vy ) = P(−vy) = P(+vz ) = P(−vz ) =
6
→
−′
v
α
x
α M
→
−v
1 → 1 →
−
m−v 2 = m v′ 2 =⇒ v = v′
2 2
Évaluons ∆→
−v :
′
−v cos α v cos α −2v cos α
−v = v′ sin α − v sin α = 0
∆→
0 0 0
Donc :
→− 2mv cos α →
− →
−
f Σ→P = − e x = − f P→Σ
∆t
C’est une force normale à la surface Σ au point M .
Question :
Quelle est le nombre dN de particules qui vont heurter une surface élé-
mentaire dS entourant le point M pendant la durée ∆t du choc ?
Les dN particules ayant choc pendant ∆t avec dS , sont contenues dans un
cylindre de volume élémentaire :
−→ −
dτ = dS .→
v ∆t = vdS cos α∆t
y
−→
dS
t
x
v∆
α M
→
−v
1
dN = n∗ vdS cos α∆t
2
1 −v ont la même probabilité : ( 1 ) ; et par
Le Parce que les vitesses →
−v et −→
2 2
→
−
conséquent la force pressante moyenne d F au point M du au choc à pour
expression :
→
− →
− 1 2mv cos α →
−
d F = dN f P→Σ = n∗ vdS cos α∆t ex
2 ∆t
→
−u 2
Sachant que v x = v cos α =⇒< v2x >= On conclut donc que :
3
→
− 1
d F = mn∗→
−u 2 dS →
−
ex
3
1
P(M) = mn∗→
−u 2
3
Théorème
Théorème d’équipartition
À chaque terme quadratique dans l’expression de l’énergie totale
1
d’une particule on fait associer kBT .
2
1 2 1
T erme kx mgl(1 − cos θ) mgℓθ2
mgz
2 2
Quadratique Non oui non oui
Activité
1 2 1
On a : em = ec = mu = m(V x2 + Vy2 + Vz2 )
2 2
Par conséquent :
3
em = ec = KT
2
◮ Gaz parfait diatomique :
Pour un gaz parfait diatomique, la distance entre les atomes est constante
(modèle classique) ; chaque particule possède cinq degrés de liberté ( xG , yG , zG )
les coordonnées du barycentre G, et deux de rotations ϕ, θ autour de G et
par conséquent :
1 2 1 2 1 2 1 1
ec = mvGx + mvGy + mvGz + Jϕ ϕ̇2 + Jθ θ̇2 et e p = 0 Donc :
2 2 2 2 2
5
em = kBT
2
R = NA kB == 8, 314 J K−1
Remarque
On peut définir la température cinétique d’un gaz parfait monoato-
mique par :
1 →− 2 m→−u 2
PV = NKT = mN u =⇒ T =
3 3K
.
y=PV
G.R
G.P
G.R
Conclusion:
Tout gaz réel tend vers un gaz parfait à faible pression
ou à volume infini.
( lim GR = GP
P→0
ou
V→∞
Un gaz est dit réel, lorsque il n’est pas parfait ; c’est à dire au moins si :
⊲ les particules ne sont pas ponctuelles : possèdent un volume propre pas
négligeable ;
⊲ le choc avec la parois n’est pas élastique ;
⊲ l’interaction entre les particules n’est pas négligeable : le système ad-
met une énergie potentielle microscopique.
Il existe plusieurs équations d’état pour les gaz réels, la plus utilisée est
celle du Van Dear Waals :
n2 a
(P + 2 )(V − nb) = nRT
V
n2 a
◮ : traduit la pression du aux chocs entre les particules, nommée la
V2
pression interne.
Remarque
Dans l’équation d’état du gaz de Van Dear Waals, si a = b = 0 alors
on retrouve l’équation d’état du gaz parfait.
16.2.1 Définition
L’énergie interne U d’un système, est l’énergie mécanique moyenne dans
un référentiel galiléen R′ où le système est au repos, sans interaction avec
aucun champ extérieur :
U = Ec/R′ + E pint
16.2.2 Applications
◮ Pour un gaz parfait monoatomique, les particules sont ponctuelles. Chaque
particule possède trois degrés de liberté ( x, y, z) et par conséquent :
1 1 1
ec = mv2x + mv2y + mv2z et e p = 0 ; donc : em = ec + e p = ec . D’où :
2 2 2
3 3
U = Em = NkBT = nRT
2 2
◮ Pour un gaz parfait diatomique, la distance entre les atomes est constante
(modèle classique), chaque particule possède cinq degrés de liberté ( xG , yG , zG )
les coordonnées du barycentre G et deux de rotations ϕ, θ autour de G et
par conséquent :
1 2 1 2 1 2 1 1
ec = mvGx + mvGy + mvGz + Jϕ ϕ̇2 + Jθ θ̇2 et e p = 0 donc : em = ec + e p = ec
2 2 2 2 2
d’où :
5 5
U = Em = NkBT = nRT
2 2
Remarque
Pour un gaz parfait, l’énergie interne ne dépend que de la tempéra-
ture (première loi de Joule ) ; par contre, pour un gaz réel son éner-
gie interne dépend de la température et du volume ; c’est à dire :
U = U(T, V).
∂U
Cv = (J.K −1)
∂T V=ct
Pour un gaz parfait :
◮ monoatomique :
3
Cv(GPM) = nR
2
◮ diatomique :
5
Cv (GPD) = nR
2
On définit aussi les capacités calorifiques :
⊲ molaires à volume constant par :
Cv
Cvm = (J.K −1.mol−1 )
n
⊲ massiques à volume constant :
Cv
cv = (J.K −1g−1)
m
Pour un gaz parfait :
◮ monoatomique :
3 3R
Cvm (GPM) = R , cv (GPM) =
2 2M
◮ diatomique :
5 5R
Cv (GPD) = R , cv (GPD) =
2 2M
G.P.M G.P.D
3 5
U(J) nRT nRT
2 2
3 5
Cv(J.K −1) nR nR
2 2
3 5
Cv,m(J.K −1.mol−1 ) R = 12, 47 R = 20, 8
2 2
3R 5R
cv (J.K −1.kg−1 )
2M 2M
224
CHAPITRE 17. STATIQUE DES FLUIDES MPSI-2/LYDEX 17.1. STATIQUE DES FLUIDES
On tire que :
dP
+ ρg = 0
dz
Remarque
3 Les isobares (l’ensembles des points M tel que P(M) = cte) sont
des plans horizontaux (⊥ →
−
ez ).
Activité
Baromètre de Torricelli :
≈ vide
Mercure (Hg)
H z
Avec :
RT A.N
H= GGGGGGGGGA H(298K) = 7978 m
Mg
De même :
Mg
ρ = ρ0e− RT z
MPo
avec : ρo = .
RT o
M M m
Sachant que : R = kB NA , alors : = = ; Avec : m la masse d’une
R k B NA k B
seule particule.
Sachant que : ep est l’énergie potentielle d’une particule, alors :
ep
P = Po e− KT
Remarque
dN P
Pour un gaz parfait, et à T = cte on a : = = n∗ : avec n∗ la
dV KT
densité particulaire.
Donc :
ep
−
n∗ = n∗oe kBT
Po
avec n∗o =
kBT
Conclusion:
Les niveaux les plus bas(z 0) sont les plus peuplés.
Remarques
RT
1 Si on pose Ha = : possède la dimension d’une longueur,
Mg
elle est dite échelle des profondeurs, sa valeur numérique pour
T = 17 oC = 290 K est : Ha = 8, 48.103 m.
2 La hauteur pour que la pression diminue de 1% est z1 =
0, 01Ha = 84, 8 m.
On conclut que pour les systèmes gazeux usuels, (l’ordre de
quelques mètres ) ; on peut considérer que la pression est
constante au sein du gaz.
APPLICATION
T (z) = T 0 − a.z
T 0 et a étant des paramètres constants.
3.1- Donner l’expression de la masse volumique ρ(z) de l’air en fonction
de Ma , T 0 , a, z, P(z) et R.
→
− →
−
d F p = P(z)S →
−
ez − P(z + dz)S →
−
ez =⇒ d F p = −S dP →
−
ez
→
− →− dP
d F p − ρgS dz →
−
ez = 0 =⇒ + ρg = 0
dz
L’expression de la pression.
L’intégration donne :
P(z) = Po − ρgz
2- Ordres de grandeur
A.N
∆P = Po − PH = ρgH GGGGGGGGGA ∆P = 34, 2 Pa
∆P
Comme ≪ 1. Donc la pression dans la salle est constante.
Po
2.2- Dans l’océan :
A.N
∆P = PH − Po = ρgH GGGGGGGGGA ∆P = 329430 Pa
∆P
Comme : ≃ 0, 291 ; alors on ne peut pas considérer que la pression
Po
dans l’océan est constante.
3- Modèle de l’atmosphère isotherme
3.1- On a gaz parfait :
m Po Ma
PV = nRT =⇒ ρ = =
V RT o
Alors :
−z
P(z) = Po exp( )
h
Ma
3.3- En remplaçant R par NA K et connaissant que m = la masse
NA
d’une particule, ainsi puisque l’axe oz orienté vers le haut donc : e p =
+mgz(+cte = 0) alors
ep
P(z) = Po exp(− )
KT o
Et puisque ; par hypothèse l’atmosphère est en équilibre, alors : em = e p +
ec = e p et donc :
em
P(z) = Po exp(− )
KT o
em
exp(− KT o
) : c’est le facteur de Boltzmann.
3.4- La hauteur caractéristique est :
RT o A.N
h= GGGGGGGGGA h = 7978, 2 m
Ma g
P(z = 0)
Remarquons que h représente la hauteur, telle que : P(z = h) = .
e
Commentaire : la valeur de h est très supérieure aux valeurs habituelles,
par conséquent on peut considérer la pression constante.
4- Modèle de l’atmosphère polytropique
4.1- L’expression de la masse volumique :
Ma P Ma P
ρ= =⇒ ρ =
RT R(T o − az)
5-
5.1- L’intégration de la statique des fluide donne :
dP Ma g dP Mag adz
=− P =⇒ = (− )
dz R(T o − az) P aR T o − az
ce qui donne en integrant :
P Mag T o − az
ln = ln
Po aR To
Donc :
a MaRa g
P(z) = Po 1 − z
To
Il en résulte que :
a Ma g
b= ; α=
To aR
6-
6.1- Application Numérique :
Ma g Ma g A.N
α= =⇒ a = GGGGGGGGGA a = 5, 79.10−3 K.m−1
Ra Rα
a a A.N
b= =⇒ T o = GGGGGGGGGA T o = 297 K
To b
Pour l’altitude de 10 km on a :
1 A.N
P(H) = 0 =⇒ H = GGGGGGGGGA H = 51, 28 km
b
17.3.1 Généralisation
Lorsque un système thermodynamique en équilibre à la température
T, constitué de particules dont l’énergie ε peut prendre différentes
valeurs, les particules se répartissent sur les différents niveaux éner-
ε
gétiques proportionnellement au facteur de BOLTZMANN : e− KT
ε = ec + e p + . . .
−→ →
−
F A = ρgV k = −ρV→
−g = −m →
−
dg
SYSTÈMES THERMODYNAMIQUES
18.1 Définitions
Définition
Un système thermodynamique est une partie matérielle de l’univers
délimitée par une surface fermée, au sens mathématique et non au
sens physique ; soumise à l’observation.
Système
thermodynamique
Surface fer-
mée au sens Milieu extérieur
Surface fer-
mathématique.
mée au sens
physique. L’univers
236
CHAPITRE 18. SYSTÈMES THERMODYNAMIQUES MPSI-2/LYDEX 18.2. ÉQUILIBRE THERMODYNAMIQUE
Remarque
La surface peut être réelle ou fictive.
Définitions
Un système thermodynamique est dit :
Remarque
L’équilibre thermodynamique est un état dans lequel toutes les va-
riables d’état sont constantes dans le temps : L’équilibre thermo-
dynamique est un état stationnaire.
Exemples
masse ; volume ; charge ; le courant électrique ; nombre de parti-
→
−
cule ; longueur ; surface ; l’énergie ; P ; →
−
σo ; · · · .
Exemples
T ; P; σ; ρ ; l’indice de réfraction ; concentration ; pH ; · · · .
Exemple
On comprime un gaz dans une enceinte, par addition des masses :
1 kg
1 mg 1 mg
GGGGGGGGGA GGGGGGGGGA
Transformation quasistatique
Remarque
• Une transformation réversible est forcement quasistatique ( l’in-
verse est faux ).
• Toute transformation qui n’est pas réversible est dite irréversible.
• Toute transformation rapide ou accompagné de frottement est ir-
réversible.
18.5.1 Définition
⊲ Cœfficient de dilatation isobare :
1 ∂V
α= : (K −1)
V ∂T P
1 ∂P
β= : (K −1)
P ∂T V
1 ∂V
χT = − : (Bar−1)
V ∂P T
Activité
Pour un gaz parfait on a : PV = nRT ; donc
1 1
α=β= ; χT =
T P
! !
∂V ∂V
dV = dT + dP (1)
∂T ! P ∂P !T
∂T ∂T
dT = dV + dP (2)
∂V P ∂P V !,
1
∂T !
(2) ⇒ dV = ! dT − ∂P ∂T dP
∂T V P
∂V
∂V P !,
! ! ∂T !
∂V 1 ∂V ∂T
⇒ = ! et = − ∂P
∂T P ∂T ∂P T V
∂V P
∂V P
! ! !
∂V ∂T ∂P
= −1 (A)
∂T P ∂P V ∂V T
∂X i ∂Y i ∂Z i
× × = −1
∂Y Z ∂Z X ∂X Y
18.5.3 Application
1 Relation entre les cœfficients thermoélastiques
1
(A) ⇒ (−χT V)(Pβ) = −1
αV
βχT P = α
2 Loi de dilatation
On a : ! !
∂V ∂V
dV = dT + dP = αVdT − χT VdP
∂T P ∂P T
dV
= αdT − χT dP
V
On suppose que α et χT sont constantes ; donc
V
Ln = αT − χT P.
V0
◮ Si αT − χT P ≪ 1 alors :
V = V0 (1 + αT − χT P)
◮ Si αT ≫ χT P alors :
V = V0 (1 + αT )
19.1 Introduction
→− −−→
δW = F .dOM
.
2 Travail des forces de pression :Soit un fluide qui subit une transfor-
mation élémentaire qui mène son volume de v à v+dv.
→
−
F op
x x + dx x
242
CHAPITRE 19. PREMIER PRINCIPE MPSI-2/LYDEX 19.1. INTRODUCTION
→− −−→
δWext = F .dOM > 0 ⇒ δWext = Pext S dx = −Pext dv
puisque le volume diminue (dv < 0).
δWext = −Pext dv
Remarques
P A
S2
B
S1
VA VB V
RB
WA→B = − Pdv = −S 1
RAA
WB→A = − B
Pdv = +(S 1 + S 2 )
Pour le cycle ABA on a donc :
Conclusion:
Le travail est positif si le cycle est décrit dans le
sens trigonométrique.
19.1.2 Applications
Déterminons pour un gaz parfait, le travail des forces pressantes dans les
transformations suivantes :
◮ Isochore
Wisochore = 0
◮ Isobare
C’est le cas par exemple d’une transformation rapide.
Wisobare = −Pext (V f − Vi )
◮ quasi-statique isotherme
la transformation étant quasi-élastique, alors le système passe par une
infinité d’état d’équilibre, d’où :
Ce qui donne :
Vi Vi Vi
WT (Q.S ) = nR T ln = Pi Vi ln = P f VF ln
Vf Vf Vf
◮ adiabatique
On admet pour le moment qu’une transformation est adiabatique (pas
d’échange de chaleur) que PV γ = cte.
1 nR
Wad = (P f V f − Pi Vi ) = (T f − T i ) = Cv(T f − T i )
γ−1 γ−1
P our tout système fermé, on peut définir une fonction d’état, exten-
sive, conservative, appelée énergie interne U telle que au cours d’une
transformation d’un système thermodynamique d’un état initial vers
un état final, la somme des transferts thermiques et du travail des
forces échangés avec l’extérieur au cours de la transformation véri-
fient :
∆(U + Ec + E p ) = Q + W
Remarque
∆U = Q + W
P A W
1, Q
1
W
4, Q B
4
VA VB V
∆U = W1 + Q1 = W2 + Q2 = ... = W4 + Q4 .
L’énergie interne ne dépend pas du chemin suivi :
Conclusion:
L’énergie interne U est une fonction d’état.
Remarque
dU = δW + δQ
∆Ucycle = 0
∂A ∂B ∂ ∂U ∂ ∂U
= ⇔ ( )= ( )
∂y ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y
H = U + PV
On définit aussi :
H
• Hm = : l’enthalpie molaire (J mol−1 ).
n
H
• hm = : l’enthalpie massique (J kg−1).
m
Remarques
⊲ dH est une différentielle totale exacte (vérifie le théorème de
Schwartz).
⊲ ∆H ne dépend pas du chemin suivi.
⊲ ∆Hcycle = 0.
19.5.1 Définitions
Hypothèses :
- Fluide homogène ;
- Seules les forces de pression travaillent.
Dans ce cas :
(
U = U(V, T ) = U(V, P) = U(P, T )
H = H(V, T ) = H(V, P) = H(P, T )
∂U ∂U ∂H ∂H
dU = dT + dV ; dH = dT + dP
∂T V ∂V T ∂T P ∂P T
On définit :
• la capacité calorifique (ou thermique ) à pression constante par :
∂H
CP = (J K−1)
∂T P
• capacité thermique molaire à pression constante :
CP
CP,m = (J K−1 mol−1)
n
• capacité thermique massique à pression constante :
CP
cm = (J K−1 kg−1)
m
Remarques
◮ CV et C P dépendent à priori de la température.
◮ Application du théorème de Schwartz :
∂U ∂Cv ∂ ∂U
dU = Cv dT + dV =⇒ =
∂V T ∂V T ∂T ∂V T V
∂H ∂C p ∂ ∂H
dH = C p dT + dP =⇒ =
∂P T ∂P T ∂T ∂P T P
Définition
CV est la quantité de chaleur à fournir au système thermodynamique
à volume constant pour élever sa température de 1K.
Ainsi on a :
H = U + PV ⇒ dH = dU + PdV + VdP
⇒ dH = δW + δQ + PdV + VdP
⇒ dH = (P − Pext )dV + δQ + VdP
Remarques
1 Si C p = cte alors ∆H = Q p = C p (T f − T i ).
2 C p est la quantité d’énergie thermique à fournir au système
thermodynamique à pression constante pour élever sa tempé-
rature de 1oC .
Gaz Vide
(V) (V’)
∆U = Wext + Q = 0 ⇒ U = cte
Conclusion:
La détente de Joule-Gay-Lussac est isoénergitique.
Paroi adiabatique
Paroi poreuse
Étranglement
Paroi adiabatique
Hypothèses :
⊲ Parois adiabatique ;
⊲ Ecmac ≈ 0 (On néglige la variation de la vitesse) ;
⊲ E pext ≈ cte (On néglige la variation de l’altitude).
R0
W1 = −PdV = P1 V1
V1
⇒ W = W1 + W2 = P1 V1 − P2 V2
RV 2
W2 = −PdV = −P2 V2
0
Le premier principe : ∆U = Wext = P1 V1 − P2 V2 = U2 − U1
⇒ P1 V1 + U1 = P2 V2 + U2 On tire que :
H1 = H2
Conclusion:
La détente de Joule-Thomson est isenthalpique.
1
hm + V 2 + gz = cte
2
dH = CP dT ; donc :
Z T2
∆H = CP dT
T1
dH = dU + nRdT ⇒ CP dT = CV dT + nRdT
Ce qui donne :
CP − CV = nR
Relation de Mayer
Conséquences :
•CP > CV > 0.
CP
• Si on pose γ = cœfficient de Laplace alors :
CV
CP
γ= >1
CV
3
• Pour un gaz parfait monoatomique on a : U = nRT ; donc :
2
3 5 5
CV = nR ; CP = nR ; γ = = 1, 67
2 2 3
5
• Pour un gaz parfait diatomique on a : U = nRT donc :
2
5 7 7
CV = nR ; CP = nR ; γ = = 1, 4
2 2 5
Remarque
CP
On a : CP − CV = nR et γ = il en résulte :
CV
nR γ
CV = ; CP = nR
γ−1 γ−1
nR
dU = CV dT = dT
1
γ−1
⇒ dU = d(PV)
γ−1
nRdT = d(PV)
dU = δQ + δW ⇒ δQ = dU − δW
γ
δQ = d(PV) + PdV
γ−1
On tire que :
γ 1
δQ = PdV + VdP
γ−1 γ−1
Pour une transformation adiabatique d’un gaz parfait : (δQ = 0) ; on a
donc :
dV dP
γPdV + VdP = 0 ⇒ γ + =0
V P
Ainsi
nRT γ
γ
PV = cte =⇒ P = cte
P
=⇒ Pγ−1T γ = cte
Remarque
Le travail d’une transformation adiabatique réversible d’un gaz par-
fait :
nR
∆U = Wad = Cv (T f − T i ) = (T f − T i )
γ−1
Formule de Reech
R
CP,m − CV,m = R ; c p − cv =
M
Conséquences :
•γ > 1 ⇒ χS < χT
∂P ∂P ∂P
• De même : < car <0
∂V ad ∂V T ∂V
Dans le diagramme de Clapeyron (représentation dans le plan (V,P)) :
P
isotherme
adiabatique
V
En effet :
Pour un gaz parfait
C1
◮ Transformation isotherme : Pisotherme =
V
C2
◮ Transformation adiabatique : Padiabatique = γ
V
Puisque γ > 1 alors :
Conclusion:
La pression d’une transformation adiabatique décroît plus
vite que la pression d’une transformation isotherme.
CP ≃ CV ≃ C
20.1 Introduction
Question : Pourquoi un 2eme principe ?
Considérons un morceau de cuivre (système A) à la température TCu plongé
dans une quantité d’eau (système B ) à la température T eau , le système
dans un calorimètre (Système a paroi indéformable et calorifugée (adia-
batique)), avec TCu > T eau .
TCu Te
Équilibre
thermodynamique
T eau
S
Le système (A B) étant isolé : U A+B = Cte, donc conservation de l’énergie ;
et pourtant le système a évolué : une quantité d’énergie passe du système
(A) vers le système (B).
D’où : il faut un deuxième principe pour décrire l’évolution de la transformation.
256
CHAPITRE 20. SECOND PRINCIPE MPSI-2/LYDEX
20.2. ÉNONCÉ DU DEUXIÈME PRINCIPE (ILYA PRÉGOGINE)
Milieu extérieur
Q
Système thermodynamique
Σ(T Σ )
δQe
dS = + δSi
TΣ
SIGNE DE δSi :
1 Si la transformation est irréversible, alors δSi > 0.
2 Si la transformation est réversible, alors δSi = 0.
Conclusion:
δSi > 0
Important
Remarques
∂U ∂U
dU = dS + dV
∂S V ∂V S
dU = T dS − PdV
C’est la première identité thermodynamique fondamentale du système
simple fermé, elle est applicable pour une transformation quelconque, ré-
versible, irréversible, quasi-statique, non quasi-statique ; car U est une
fonction d’état à condition que les états initial et final soient des états
d’équilibre.
Remarque
Le théorème de Schwartz s’écrit pour la première identité thermo-
dynamique :
∂T ∂P
=−
∂V S ∂S V
dH = T dS + VdP
C’est la deuxième identité thermodynamique
Remarque
Le théorème de Schwartz s’écrit pour la deuxième identité thermo-
dynamique :
∂T ∂V
=
∂P S ∂S P
dU P
⇒ dS = + dV
T T
dT P
⇒ dS = CV + dV
T T
dT dV
G.P ⇒ dS = CV + nR
T V
T V
∆S = CV ln + nR ln
T0 V0
Autre écriture :
S = S0 + CV ln T + nR ln V
Remarque
Pour une transformation isentropique (S = cte), et sachant que Cv =
nR
; alors on retrouve
γ−1
T V γ−1 = cte
Remarque
Pour une transformation isentropique (S = cte), et sachant que C p =
nRγ
; alors on retrouve :
γ−1
T γ P1−γ = cte
Détente dans le vide d’un fluide calorifugé et sans pièce mobile (transfor-
mation irréversible) ; Que vaut ∆S ?
⋆ Bilan d’énergie
⋆Bilan entropique
En régime stationnaire :
⋆Bilan énergétique
Le premier principe : dU = δQe + δWe = −PdV ⇒ dU + PdV = 0
Dans un compartiment, on peut écrire : d(U + PV) = dH = 0
On tire que : ∆H = 0 ⇒ H = cte
La détente de Joule Thomson est isenthalpique : H = cte. Pour un gaz par-
fait :
dH = CP dT = 0 ⇒ T = cte
On conclut pour un gaz parfait, la détente de Joule Thomson est iso-
therme : (2emeloi de Joule) ⋆Bilan entropique
Appliquons le deuxième principe :
T2 P2
∆S = CP ln − nR ln
T1 P1
Comme T 2 = T 1 et P1 > P2 .
Alors :
P2
∆S = ∆Si = −nR ln > 0 (P2 < P1 )
P1
CdT TF
dS = =⇒ ∆S = C ln
T TI
Te
S 2(T2, m2, c2 )
contact
Te
S 1(T1, m1, c1 )
P S
Le système = {S 1 S 2} étant isolé, et puisque l’énergie interne est une
fonction d’état alors :
dU = dU1 + dU2 = 0 ⇒ C1 dT + C2 dT = 0 avec Ci = mi ci ;ci étant la capacité
calorifique massique donc :
m1 c1dT + m2 c2 dT = 0.
On suppose que ci ne dépend pas de la température, et notons T e la tem-
pérature d’équilibre :
m1 c1 T 1 + m2 c2 T 2
m1 c1 (T e − T 1 ) + m2 c2 (T e − T 2 ) = 0 =⇒ T e =
m1 c1 + m2 c2
Si m1 = m2 et c1 = c2 , alors
T1 + T2
Te =
2
Question : Que vaut ∆S ?
dT
On a : dU = T dS − PdV(≈ 0) = mcdT ⇒ dS = mc
T
Par conséquent :
Te
∆S1 = m1 c1 ln
T1
Et
Te
∆S2 = m2 c2 ln
T2
Si on suppose que : m1 c1 = m2 c2 , alors :
T e2 (T 1 + T 2 )2
∆SΣ = mc ln = mc ln
T1T2 4T 1T 2
dF = −SdT − pdV
∂F ∂F
S=− ; P=−
∂T V ∂V T
Ainsi :
∂S ∂P
=
∂V T ∂T V
Remarque
On peut définir l’énergie interne par :
∂F
U = F + T S =⇒ U = F − T
∂T V
dG = −SdT + VdP
∂G ∂G
S=− ; V =−
∂T P ∂P T
Ainsi :
∂S ∂V
=−
∂P T ∂T P
Remarque
On peut définir l’enthalpie par :
∂G
H = G + T S =⇒ H = G − T
∂T P
20.7.1 Facultatif
Si on pose le transfert thermique réversible :
Cv ℓ Cp k
δQ = Cv dT + ℓdV = C p dT + kdP =⇒ dS = dT + dV = dT + dV
T T T T
Montrons que :
∂P i ∂V i
ℓ=T ; k = −T
∂T V ∂T P
Ainsi :
∂Cv i ∂2 P i ∂C p i ∂2 V i
=T 2 ; = −T 2
∂V T ∂T V ∂P T ∂T P
On a :
dU = Cv dT + (ℓ − P)dV
Pour un gaz parfait et puisque U ne dépend que de la température (Pre-
mière loi de Joule) ; alors :
ℓ(G.P) = P
De même :
dH = δQ + VdP =⇒ dH = C p dT + (V + k)dP
S = kB ln Ω
21.2 Définitions
Soit un corps pur fermé (m = cte =⇒ N = cte), en équilibre entre deux
phases ; par exemple (L-G).
Exemple :
H2 O(ℓ) −−⇀
−−
↽ −− H2 O(g)
eau vapeur
eau liquide
269
MPSI-2/LYDEX
CHAPITRE 21. CHANGEMENT D’ÉTAT D’UN CORPS PUR 21.3. ISOTHERMES D’ANDREWS
On pose :
⊲ m = mℓ + mg
mℓ
⊲ xℓ = titre massique de la phase liquide ;
m
mg
⊲ xg = titre massique de la phase gazeuse ; d’où :
m
xℓ + xg = 1
V
⊲ v= le volume massique ;
m
Vℓ
⊲ vℓ = volume massique de la phase liquide ;
mℓ
Vg
⊲ vg = volume massique de la phase gazeuse.
mg
D’où :
Vg + Vℓ mg vg mℓ vℓ
v= = +
m m m
v = xℓ vℓ + xg vg = xℓ vℓ + (1 − xℓ )vg = xgvg + (1 − xg )vℓ
U
u= = xℓ uℓ + xg ug
m
H
h= = xℓ hℓ + xghg
m
S
s= = xℓ sℓ + xg sg
m
G
g= = xℓ gℓ + xggg
m
État fluide
C
Liquide
liquide ⇋ vapeur
T 4 > TC
Vapeur = gaz TC
T3 > T2
T2 > T1
A B T1
vℓ vg v= V
m
Avec :
⊲ C : Point critique ;
⊲ T c : température critique ;
⊲ AC : la courbe d’ébullition (apparition des premières bulles gazeuses) ;
⊲ CB : courbe de rosée (disparition de la dernière goutte liquide) ;
⊲ Pour T < T c on a vℓ , vg : changement d’état de première espèce ;
⊲ Dans la zone de cœxistence des deux phases (L+G) la pression reste
constante : c’est la pression de vapeur saturante P s ; ⊲ La pression de
vapeur saturante est une fonction croissante de la température ;
⊲ Pour T = T c , on a vℓ = vg : changement d’état de deuxième espèce.
Remarques
⊲ Pour T > T c , on ne peut pas distinguer la phase liquide de celle
du gaz : on parle de l’état fluide.
⊲ Au point C on a :
∂P
=0 (asymptote horizontale)
∂V T =T c
∂2 P
=0 (point d’inflexion)
∂V 2 T =T c
⊲ Sur le palier de changement d’état, on T = cte et P = cte.
Et comme : dG = −SdT + VdP =⇒ dG = 0.
On retient que :
Conclusion:
Le changement d’état d’un corps pur fermé se fait à
enthalpie libre constante.
PC i de C
u
L iq
de
S o li
PT T
Gaz
TT T CT
Exemple
Pour l’eau :
T T = 273, 16 K TC = 647, 3 K
T C
PT = 613 Pa PC = 22, 1.106 Pa
dP
Pour tout changement d’état en diagramme (P, T ), on a > 0 sauf pour
dT
l’eau ; germanium ; silicium ; bismuth et l’antimoine où pour l’équilibre (S-
dP
L) ; on a < 0 (Voir courbe précédente).
dT
21.5 Transfert thermique
P
Y
Z
Liquide
liquide ⇋ vapeur
Vapeur = gaz
vℓ vg v= V
m
De W → X
∆H = QP = Lvap
∆Hvap Lvap
∆hvap = = = ℓvap
m m
δQ
⋄ De même, on a : dS = On définit l’entropie de changement d’état,
Tv
puisque la transformation se fait à température constante, par :
QP ∆Hvap Lvap
∆S = = =
Tv Tv Tv
∆hvap ℓvap
∆svap = =
T T
Remarque
Sg ≫ Sℓ > Ss
Conclusion:
Lors d’un changement d’état, on a :
∆H
◮ ∆H = L = mhv = mℓv ◮ ∆S =
T chgt d’état
vg − v MP
xℓ = =
vg − vℓ NP
De même :
v − vℓ MN
xg = =
vg − vℓ NP
On conclut que :
MN MP
NP = =
xg xℓ
Donc :
xℓ MN = xg MP
ϕ1
ϕ2
T
On rappelle que : dG = −SdT + VdP
Sur la courbe de changement d’état, on a la pression et la température
sont constantes et par conséquent, l’enthalpie libre est constante, c’est à
dire que : G1 (T, P) = G2 (T, P) et G1 (T + dT, P + dP) = G2 (T + dT, P + dP)
Or G(T + dT, P + dP) = G(T, P) + dG(T, P) ; et par suite :
Exemple
dP Lℓ g
Le changement d’état : Lℓ−→g : =
dT T (Vg − Vℓ )
On
suppose que :
• L est constante ;
•Vg ≫ Vℓ (toujours vérifié si on est loin du point critique ) ;
• la vapeur se comporte comme un gaz parfait (approximation grossière).
dP Lℓ g dP LP
= ⇒ =
dT T Vg dT nRT 2
dP Lmolaire dT
⇒ =
P R T2
Lmolaire
⇒ ln P = − + cte
RT
Lmolaire
−
P s = Poe RT
Ceci donne la pression de vapeur saturante en fonction de la température.
Remarque
Pour déterminer la chaleur latente molaire expérimentalement, on
1 Lmolaire
trace ln P = f ( ) : c’est un droite de pente − .
T R
ln P
Lmolaire
Pente=-
R
1
T
MACHINES DITHERMES
22.1 Introduction
◮ Une machine thermique est un convertisseur d’énergie, pour fonction-
ner continuellement en régime permanent, elle effectue des cycles qui
peuvent être :
⊲ réversible : machine idéale (machine de Carnot).
⊲ irréversible : machine réelle.
◮ Pour décrire un cycle la machine à besoin d’un agent thermique par
exemple le fréon CCl2 F2 pour les réfrigérateurs ; l’azote ; eau vapeur · · · .
◮ On appelle thermostat ou source de chaleur, un système thermodyna-
mique de grande capacité calorifique (C → ∞), c’est à dire sa température
reste constamment constante.
278
CHAPITRE 22. MACHINES DITHERMES MPSI-2/LYDEX 22.2. LES DIFFÉRENTES MACHINES DITHERMES
Qc Qf
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
Exemple : La locomotive à vapeur :
- Qc reçue par la machine ⇒ Qc > 0.
- Q f , W fournit par la machine ditherme, donc Q f < 0 ainsi W < 0.
On définit le rendement ρ d’un moteur par :
ce qu’on veut
ρ = < 1
ce qu’on paye
W
ρ=− Si ρ = 1 alors Q f = 0 Impossible par Kelvin.
Qc
Le premier principe pendant un cycle : ∆U = Qc + Q f + W = 0 ⇒ W =
−(Qc + Q f )
Qc + Q f
Donc : ρ = ⇒
Qc
Qf
ρ=1+ < 1 (Q f < 0)
Qc
Qc Qf
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
On a Qc < 0 ; Q f > 0 et W > 0.
Exemple : réfrigérateur ; climatiseur.
On définit l’efficacité de la machine frigorifique :
Qf
e= >1 (par but de la machine)
W
−1
e= (> 1)
Qc
1+
Qf
Qc Qf
Source Chaude M.D.T Source Froide
Milieu Extérieur
On a : Qc < 0 ; Q f > 0 et W > 0.
Qc
e=− >1 (par but de la machine)
W
Qc
e= (> 1)
Qc + Q f
22.3.1 Définition
Définition
Une machine qui fonctionne sur un cycle réversible ditherme, com-
posé de deux isothermes et de deux isentropiques.
T
Isotherme (T c )
Isentropique (S 1 )
Tc
Isentropique (S 2 )
Tf
Isotherme (T f )
S1 S2 S
On a : R S2
Qc = T c ∆S =
T c dS > 0
S1R
⇒ Qc + Q f > 0 ⇒ W < 0
Q f = −T f ∆S = S T f dS < 0
S1
2
Conclusion:
Le cycle est moteur s’il est décrit dans le sens horaire.
22.3.2.2 En diagramme PV
P
Récepteur
Isothe
rme (T
c)
Ise
Moteur
Ise
ntr
nt
o pi
ro
que
p
iqu
e(
(S 1
S2
)
Isothe
rme (T
f)
V
Rappel :
χT
>1γ=
χS
1 ∂V 1 ∂V
De même : χT = − )T et χS = − )S
V ∂P V ∂P
Et puisque χT et χS sont positifs alors :
∂P
<0
∂V
Ainsi :
∂P ∂P
( )S < ( )T
∂V ∂V
La pente d’une isentropique est plus forte que celle d’une isotherme.
I (
<0 si sens horaire
W=− PdV ⇒
>0 si sens trigonométrique
Conclusion:
La machine de Carnot est motrice, si le cycle est décrit
dans le sens horaire en diagramme (PV).
Théorème
Théorème de Carnot
Toutes les machines thermiques fonctionnant de manière reversible
en échangeant de la chaleur avec deux sources de températures T c
et T f , ont le même rendement.
Tf
ρc = 1 −
Tc
Remarques
Qc Q f Qf Tf
a. On a le cycle est réversible donc : + = 0 =⇒ =−
Tc T f Qc Tc
d. La machine frigorifique
−1
e= on tire que :
Qc
1+
Qf
1 Tf
ec = = >1
Tc Tc − T f
−1
Tf
e. La pompe à chaleur
Qc
e= on tire que :
Qc + Q f
1 Tc
ec = = >1
Tf Tc − T f
1−
Tc
Qi
Σ = −Sc < 0 : énoncé du deuxième principe selon Clausius (inégalité de
Ti
Clausius)
Q′f T f Sc T f
=⇒ ′ = − ′ −
Qc Qc Tc
′
T f T f Sc
=⇒ ρ = 1 − − ′
Tc Qc
c
TfS
=⇒ ρ′ = ρc − ′
Qc
′
T f Sc
=⇒ −ρ + ρc = >0
Q′c
Conclusion:
Le rendement ou l’efficacité du cycle de Carnot, est une
limite pour toutes les machines thermiques réelles.
ρ ≤ ρc k e ≤ ec
t t + dt
→
−u
F
uF dt
Entre les instant t et t + dt, la section S est traversée par la masse élémen-
taire :
dm = ρdτ = ρS uF dt
On appelle débit massique, qu’on note Dm d’un fluide en écoulement à
travers une surface S :
dm
Dm = = ρS uF kg−1.s−1
dt
Remarques
ZZ
− −
→ →
Dm =
j .ds
S
Avec :
→
−
j = ρ→
−u
F
dX
x= unité de X.kg−1
dm
Exemple
X x grandeur massique
dV 1
V v= = volume massique
dm ρ
dU
U u= énergie interne massique
dm
dH
H h= enthalpie massique
dm
dC
C c= capacité thermique massique
dm
dG
G g= enthalpie libre massique
dm
On en déduit que :
dX
= xDm = DX
dt
DX débit de la grandeur X
1
Cas particulier : X = V =⇒ v =
ρ
1
DV = Dm =⇒ Dm = ρDV
ρ
DV : débit volumique
Remarques
SA S ′A
S S
x
t t + dt
δW = −dE p
On rappelle que : R
→
−
F p = PS →
−
e x =⇒ WFP = PS dx donc :
δWFP PDm
P FP = = PS u =
δt ρ
Donc :
=⇒ Dm ∆(u + Pv + ec + e p ) = P th +P u
Dm ∆(h + ec + e p ) = P th +P u
1→−
Dm ∆(h + V 2 + gz) = P th +P u
2
→
− →
−
2 Si on néglige l’énergie cinétique massique ( V ≃ 0 ) ; ainsi la
variation de l’énergie potentielle, alors l’expression devient :
Dm ∆h = P th +P u
ÉLECTROMAGNÉTISME
289
CHAPITRE 23
Exemple
les métaux ; les éléctrolytes ; · · · .
• Isolants
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
: corps dépourvu d’électrons libres ( les électrons de valence
sont liés).
Exemple
le bois ; le verre ; le papier ; le plastique ; · · · .
290
CHAPITRE 23. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE MPSI-2/LYDEX 23.1. CHAMP ÉLECTROSTATIQUE
PM = r b
M
P(dτ, dq)
√3
La charge dq est ponctuelle, si dτ ≪ r.
23.1.2 Répartition de charge
Soit q une charge occupant un volume (V) :
P(dτ, dq)
(V, q)
Exemples
◮ Sphère de rayon R chargée uniformément en volume (ρ = cte) :
4
dq = ρdτ =⇒ q = ρπR3
3
dq = ρdτ =⇒ q = ρa3
Lorsque une dimension est très négligeable devant les deux autres, on
Exemples
◮ Sphère de rayon R chargée uniformément en surface (σ = cte) :
dq = σdS =⇒ q = 4πσR2
dq = σdS =⇒ q = 2σπRh
dq = σdS =⇒ q = σπR2
Définition
Densité linéique de charge
On appelle densité linéique de charge exprimée en (C m−1 ) la gran-
deur : Z
dq(P)
λ(P) = =⇒ q = λ(P)dℓ
dℓ(P) Γ
Exemple
◮ Segment AB de longueur ℓ :
dq = λdℓ =⇒ q = λℓ
◮ Spire de rayon R :
Remarque
Pour une distribution discrète de charges différentes ; Avec qi la
charge d’une espèce et Ni son nombre, occupant un volume V.
+ b
+ b+ +b bb b+ b b + b+b + b + + + b
b b
+b + + b ++b +b + + b b +b b b + b b + +b
b b
b +
b +
b
+ + b b b b b + + +b b b ++ +b b b + + b b b + + b
++ + b + b ++ +b +++b b
b + b
b
b b b
b +b + b + +
b b
b bb
b + ++ b b
++ + + b+ + b
+ + b +
b
+ b
+
+ b+ ++ + b b + + + + + + ++
bb b b b
+b b b + + b ++ + b b
b + b +b b b+ b+ +b
+ ++ b + b b b+
+b + + +++ b ++ ++ b b b ++ b + +
b b b + b+
++ + + ++ b b b b b + + + +b ++b + b b
b
+ b
b b
b b
+ + b ++ + b + b+ + +
+ b + +b b b + + b
+ b + b b b + ++b b
b b
b
+ b
+ ++ b
+b + + + +b b
+b ++b b + +b b + b + b ++ + b + +++++bb b +b b b
+ + b b ++++ b b b b ++
b ++ b +
+b b + ++ +b + + bb b bb +b b +b b b + b b + b + b + +bb b + + +b + b + b ++++ +++ + b b ++ b b+ + +b
+++ b b b+
b + +
+ + b b b + + b b + + b+ + b b b
b b
b + +b + b ++ +b ++ b + b b + bb b bb + + b
+ + +bb + +b b ++ b ++ ++b +b ++ +b b b + + +
+b + b b b + + + ++ b b b b b b +b + +b +
b b+
b +
b b b
+b + ++b +b b ++b b +b b b +
b
+ + b + b +
Mi (qi )
b+
b b b b b b b
+ +b + +
+b + +b b+ ++ + +b b b + b b + b +b + b b + + b b b b b b +b +b b b b ++b + b + b b +b bb + b b + b b +
b b b
+ b + ++ b ++ b b b b b + ++ b + b + + b +b+ + + b b + b + +b b b b b + +
+
+ b b b b b + + b + ++ + b +b b +b b +b b b b b b b b+
b
+b b
+b b b + b +b + b b + b ++ + b +b + b + +b b b b ++b +
+ b b
b + bb b b + b + ++ bb b + b
b +b
b
+ +b + b +b b + b +b b + + b + + +b b b b +b + + + b
b
+b + ++b b ++ b +b + b + ++ +b b b +b +b b + ++b + b +b +
+ b b b +b + + +b b b +b b b
+
+ b b + b
b + b +
b
b + b
b b
+ +
b
+ + ++ b b +b b +b b b +b b + + b b
+b
b +
b +b+ b ++b
+ b + b b
b
++ b + ++
+ + ++
+ bb ++ + + + + + b
b b b b b b
b
b + +b + b
+b ++ ++ b b
b b b b b
+b +b + + + b b b b +++b + + bb + b + b ++ b b b b b + b ++ ++b
b
b
bb
+ +b b+ + b
+
+b +b + b b + b b
b
b
+b + + + + b + b b b b ++++ +b b b b +b +b +b b
++ b + b + b ++ b b + b
+ + b
+ + b b + b b +b + b ++b + b +b + + b
+ + + b + + b
b+
b
+ +
+b + b + b b ++ + b + b b + b b b b++
b b b b
++
++b + b + b b ++ b + b b b b b + + + + b b b b b +
b b
+ + bb b
+b + +
b b
+b b+ b b + + + + +b
b +
++ b + b ++ ++ +
b b b
b b b
X
n
q X ∗
n
q= qi Ni =⇒ ρ = = n qi
i=1
V i=1 i
Coordonnées cartésiennes x→
−
ex + y →
−
ey + z →
−
ez dx →
−
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez
Coordonnées cylindriques r→
−
er + z →
−
ez r→
−
er + rdθ →
−
eθ + dz →
−
ez
Coordonnées sphériques r→
−
er dr →
−
er + rdθ →
−
eθ + r sin θdϕ →
−
eϕ
◮ Surface élémentaire :
−a et →
Soient →
−
b deux vecteurs :
→
− S
b
→
−a
→
−
La surface S délimitée par le parallélogramme, formé par →
−a et b est :
−a ∧ →
S =k →
−
b k
−a ∧ →
→ −
b
→
−n =
→
−
k→
−a ∧ b k
Il en résulte que :
→
− −n =⇒ →
− → →−
S = S→ S = −a ∧ b
• Surface élémentaire en coordonnées cartésiennes :
−→ −→
- dS z = dx →
−
e x ∧ dy →
−
ey =⇒ dS z = dxdy →
−
ez
−→ −→
- dS y = dz →
−
ez ∧ dx →
−
e x =⇒ dS y = dxdz →
−
ey
−→ −→
- dS x = dy →
−
ey ∧ dz →
−
ez =⇒ dS x = dydz →
−
ex
• Surface élémentaire en coordonnées cylindriques :
Le cylindre présente deux surfaces de bases (A et B), et une surface laté-
rale.
B
−→
-Surface de base : dS base = ±rdrdθ →
−
ez
−→ −→
-Surface latérale : dS L = rdθ →
−
eθ ∧ dz →
−
ez =⇒ dS L = rdθdz →
−
er
• Surface élémentaire en coordonnées sphériques :
Remarque
Pour les surfaces fermées (en 3D : délimitant un volume), on oriente
toujours la normale →−n vers l’extérieur.
−a ∧ →
V = (→
− →
b ).−c
dτ = dxdydz
• volume élémentaire en coordonnées cylindriques :
4
dτ = r2 sin θdrdθdϕ =⇒ V(sphère) = πR3
3
23.1.4 Loi de Coulomb
Soient deux charges ponctuelles placées dans le vide, q1 au point P, et q2
au point M ; distant de r .
→
−u •M(q2 )
•
P(q1 )
Chacune des deux charges exerce sur l’autre une force électrostatique
donnée par la loi de Coulomb :
→
− →
− 1 q1q2 −−→
F 1/2 = − F 2/1 = PM
4πεo PM 3
Si on pose :
−−→
−u = PM
→ −−→
et r =k PM k
PM
; alors la loi de Coulomb devient :
→
− →
− 1 q1 q2 →−u = 1 q1q2 →−u
F 1/2 = − F 2/1 = 2 2
4πεo PM 4πεo r
Avec
• εo : permittivité diélectrique du vide sa valeur est :
1
• = 9.109(S .I)
4πεo
• Si q1 q2 > 0 =⇒ force répulsive.
• Si q1 q2 < 0 =⇒ force attractive.
Remarques
répulsive/attractive attractive
1 q1 q2 →
−u m1 m2 →
−u
2
−G 2
4πεo r r
q m
1
−G
4πεo
◮ Comparaison entre les forces gravitationnelle et électrostatique dans
l’atome d’hydrogène.
On donne : me =9.11 × 10−31 kg ; e=1.6 × 10−19 C ; G=6.67 × 10−11 N m2 kg−2
Fe
≃ 4, 1042
Fg
On retient que la force gravitationnelle est très négligeable devant la
force électrostatique.
→
−u
M
•
M(q′)
→
−u
N
• N(q”)
•
O(q)
→
− 1 q −−→ 1 q→ −
E (M) = 3
OM = 2
er
4πεo OM 4πεo r
→
−
Et Par Suite Si une charge Q est placée en M, elle subit la force F telle
que :
→
− →
− 1 Qq → −
F = Q E (M) = 2
er
4πεo r
Remarques
→
−
◮ Le champ électrostatique E (M) créé par une charge ponctuelle n’est
pas défini à l’origine, c’est à dire pour r = 0.
→
− →
−
◮ Le sens du champ E (M) dépend du signe de la charge q source de E :
→
− →−
◮ Pour q > 0, E présente le sens de → −
er : E (M) est un champ divergent.
q>0
→
− →
−
◮ Pour q < 0, E présente le sens opposé de →
−
er : E (M) est un champ
convergent.
q<0
23.1.5.2 Champ électrostatique créé par un ensemble de charges
ponctuelles
− X→ − X 1 qqi →
i=n i=n
→ − → −u
F = F i =⇒ F = 2 i
i=1 i=1
4πε o r i
→
− →
−
Si on pose F = q E (M), alors le champ résultant est :
→
− X→ i=n
− →− X 1 qi i=n
E (M) = E i (M) =⇒ E (M) = →
−u
2 i
i=1 i=1
4πε o r i
→
−
On dit que le champ résultant E (M) vérifie le principe de superposition.
Activités
Champ d’un doublet
Déterminer le champ électrostatique créé par un doublet (qA , qB)
placé en A(−a, 0, 0) et B(a, 0, 0) au point M(0, y, 0) ; dans les deux cas
suivants :
1 qA = q B = q > 0
2 qA = −qB = q > 0
3 Conclure
α α
• • x
A(q) O B(q)
→
− →
− →
−
On a : E (M) = E A (M) + E B (M) ainsi :
E A cos α −E B cos α 0
−
→ →− →−
E B E B sin α
E A E A sin α =⇒ E (E B + E A ) sin α
0 0 0
p
Comme (ABM) triangle isocèle, alors AM = BM = a2 + y2 ; ce qui
donne :
1 qy
EA = EB =
4πεo (a2 + y2 )3/2
Par conséquent :
→
− 1 2qy →
−
E (M) = 2 2 3/2
ey
4πεo (a + y )
Remarque →
−
E et les plans de symétrie
Soit le système formé par la distribution de charge et le point M :
• Le plan (xoy) est un plan de symétrie passant par le point M.
• Le plan (xoz) est un plan de symétrie passant par le point M.
Il en résulte que le champ électrostatique appartient à
l’intersection des plans de symétrie.
→
−
E (M) ∈ ∩Π s
α α
• • x
A(q) O B(-q)
→
− →
− →
−
On a : E (M) = E A (M) + E B (M), ainsi :
E A cos α E B cos α (E B + E A ) cos α
−
→ →
− →−
E B −E B sin α =⇒ E 0
E A E A sin α
0 0 0
p
Comme (ABM) triangle isocèle, alors : AM = BM = a2 + y2 ; ce qui
donne :
1 qa
EA = EB =
4πεo (a2 + y2 )3/2
Par conséquent :
→
− 1 2qa →
−
E (M) = 2 2 3/2
ex
4πεo (a + y )
Remarque →
−
E et les plans de symétrie
Soit le système formé par la distribution de charge et le point M :
• Le plan (xoy) est un plan de symétrie passant par le point M.
• Le plan (xoz) est un plan d’anti-symétrie passant par le point M.
Il en résulte que le champ électrostatique appartient à
l’intersection des plans de symétrie perpendiculaire au
plan d’antisymétrie
→
− →
−
E (M) ∈ ∩Π s E (M)⊥ΠA
→− →−
• Si M est un centre de symétrie alors E (M) = 0
PM = r b
M
P(dτ, dq)
→
−
Le champ électrostatique élémentaire d E créé par la charge élémentaire
dq (ponctuelle), placée en P au point M est :
$
→
− 1 dq → −u =⇒ →
− 1 dq → −u
d E (M) = E (M) =
4πεo PM 2 V 4πεo PM 2
Avec :
Activité
P(dq) b
αB
α →
−
er
O r αA
b
M →
−u
→
− λ
E (M) = (sin αB − sin αA ) →
−
er + (cos αB − cos αA ) →
−
ez
4πεor
Remarques
1/ Si O est le milieu du segment [AB], alors le plan ( →
−
er , →
−
eθ ) = Π s =⇒
Ez = 0 qu’on peut retrouver par :
λ αA = α B
Ez = (cos αB − cos αA ) GGGGGGGGGGGGGGGGA Ez = 0
4πεor
π π
2/ Lorsque les angles αA → et αB → − , le segment [AB] tend vers
2 2
un fil infini et par conséquent.
→
− λ → −
E (M)fil infini = er
2πεor
→
−u z
→
−u
b
M
• M
α α
O y •
P(dq)
O R
θ R b
P(dq)
x →
−
er
Représentons E(z) :
- E(z) est une fonction impaire.
- lim E(z) = 0
z→+∞
dE(z) √
-E(z) présente un extremum pour = 0 =⇒ z = ± 2R
dz
E(z)
R z
√
2
R
−√
2
Remarque
Pour la distribution (D) de charges seules (et non pour le
système {charge+M} le plan xOy est un plan de symétrie
(xOy = Π s (distribution seule) et par conséquent pour le point
M’ symétrie de M on a :
→
− ′ →
− →
−
E (M ) = − E (M) si E (M)⊥Π s (D)
→
−
E (M)
•M
• M’
→
− ′ →
−
E (M ) = − E (M)
O y O
•
P(dq)
r
θ r b
P(dq)
x →
−
er
Remarques
Si on pose : →
−
ez = →
−n →−
1→2 = n la normale au plan chargé dirigé du milieu
(1)(z>0) vers le milieu (2)(z>0) :
→
− + → − σ−
E (O ) − E (O− ) = → n
εo
σ
−
2εo
Propriété
Relation de passage
A la traversée d’une surface chargée, le champ subit une disconti-
σ
nuité de .
εo
Ri
αm
Re αM
Ri Re
Première méthode :
On utilise le résultat précédent du disque, et on change les bornes d’inté-
gration.
Z αM Z 2π
σ σ
dEz = sin αdαdθ =⇒ Ez = sin αdαdθ
4πεo α=αm θ=0 4πεo
Ce qui donne :
→
− σ
E (M) = [cos αm − cos α M ] →
−
ez
2εo
Deuxième méthode :
On peut remarquer que la distribution est équivalente à :
Ri Ri
Re Re
→
− σ
• E 1 (M) = [1 − cos α M ] →
−
ez
2εo
→
− −σ
• E 2 (M) = [1 − cos αm ] →−
ez
2εo
Donc :
→
− σ
E (M) = [cos αm − cos α M ] →
−
ez
2εo
On retrouve le résultat.
→
− σ →−
E (M) planin f ini = signe(z) ez
2εo
− 2εσo
→
− →
− →
− →
− →
−
E E E E E
S (σ)
→
− →
− →
− →
− →
−
E E E E E
Remarques
ET = 0
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕ (σ)
σ
ET =
εo
⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖ (−σ)
ET = 0
→
−
Le vecteur X tangent à la courbe (C) ; donc :
− −−−−→ →
→ −
X ∧ dOM = 0
− −−−−→ →
→ − Ey Ez E x
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dy dz dx
- En coordonnées cylindriques :
− −−−−→ →
→ − Er Eθ Ez
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dr rdθ dz
- En coordonnées sphériques :
− −−−−→ →
→ − Er Eθ Eϕ
E ∧ dOM = 0 =⇒ = =
dr rdθ r sin θdϕ
23.2.1 Définitions
→
−
Soit (C) une LDC (d’origine A) d’un vecteur X .
B•
•
A
•M
→
−
X (M)
Définition
→
−
On appelle circulation élémentaire du vecteur X , la grandeur :
→− −−−−→
dC = X .dOM
1 q
V(M) = + cte
4πεo r
V(M) est appelé le potentiel électrostatique créé par une charge ponc-
tuelle.
Remarques
Il en résulte que :
1 q
V(M) =
4πεo r
3 On retient donc :
→
− −−−−→
dV(M) = − E (M).dOM = −dC
Exemple
Le gradient d’une fonction
Déterminer le gradient des fonctions suivantes :
1 f (x, y, z) = x2 + y2 + z2
2 g(x, y, z) = sin(ax + by + cz)
1/ Sachant que :
∂f
= 2x
∂x
∂f −−−−→ →
− →− →−
= 2y =⇒ grad f (x, y, z) = 2(x e x + y ey + z ez )
∂y
∂f
= 2z
∂z
2/ On a :
∂g
= a cos(ax + by + cz)
∂x
∂g −−−−→
= b cos(ax + by + cz) =⇒ grad g(x, y, z) = cos(ax+by+cz)(a →
−
e x +b →
−
ey +c →
−
ez )
∂y
∂g
= c cos(ax + by + cz)
∂z
On rappelle que :
−−−−→
◮ dOM = dx → −
e x + dy →
−
ey + dz →
−
ez
−−−−→ ∂f →− ∂f →− ∂f →
−
◮ grad f = ex + ey + ez
∂x ∂y ∂z
∂f ∂f ∂f
◮ df = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
Et par conséquent pour toute fonction scalaire f on a :
−−−−→ −−−−→
d f = grad f.dOM
−−−−→
N.B : grad f est orienté toujours dans le sens croissant de f .
23.2.3.2 L’expression du gradient
1/ Coordonnées cartésiennes :
−−−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →
−
grad f (x, y, z) = ex + ey + ez
∂x ∂y ∂z
2/ Coordonnées cylindriques :
−−−−→ ∂f →
− 1∂f →− ∂f →
−
grad f (r, θ, z) = er + eθ + ez
∂r r ∂θ ∂z
3/ Coordonnées sphériques :
−−−−→ ∂f →
− 1∂f →− 1 ∂f → −
grad f (r, θ, ϕ) = er + eθ + eϕ
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ
Propriété
Propriétés du gradient
L’opérateur gradient est un opérateur linéaire ; en effet :
−−−−→ −−−−→
• grad (λ f ) = λgrad f
−−−−→ −−−−→ −−−−→
• grad ( f + g) = grad f + grad g
→
− −−−−→
E (M) = −grad V(M)
→
−
C’est l’équation locale entre E (M) et V(M) valable en régime
stationnaire
→
−
N.B : E (M) s’oriente toujours dans le sens des potentiels décroissants.
23.2.3.4 Surfaces équipotentielles
M ∈ S EP =⇒ V(M) = Vo = cte
→
− −−−−→
Conséquence : V(M) = cte =⇒ dV = 0, donc E (M).dOM = 0 ; par consé-
→
− −−−−→
quent : E (M)⊥dOM
Propriété
Les lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces équipoten-
tielles.
Exemple
q>0
X
N XN
1 qi
V(M) = Vi (M) =⇒ V(M) =
i=1 i=1
4πεo Pi M
dE p = d(qV) =⇒ E p = qV + cte
Définition
Énergie potentielle électrostatique
L’énergie potentielle électrostatique d’une charge q, placée dans un
→
−
champ E créé par une distribution créant le potentiel V, s’exprime
par :
E p = qV + cte =⇒ WA→B = q(VA − VB)
1 q1 q2
E p = q1V2 + cte = q2V1 + cte =⇒ E p = + cte
4πεo r
23.4.1 Symétrie
Rappelons que :
◮ Plan de symétrie Π s (M) : c’est un plan miroir, c’est à dire pour deux
points P1 et P2 symétriques par rapport au plan Π s , on a : q(P1 ) = q(P2 )
→
−
E
• •
P1 P2
Πs
Conclusion:
Le champ électrostatique appartient à l’intersection des
plans de symétrie :
→
−
E (M) ∈ ∩Π s (M)
◮ Plan d’antisymétrie ΠA (M) : c’est un plan miroir c’est à dire pour deux
points P1 et P2 symétriques par rapport au plan ΠA (M) on a : q(P1 ) = −q(P2 )
→
−
E
• •
P1 P2
ΠA
Conclusion:
Le champ électrostatique est perpendiculaire au plan
d’antisymétrie :
→
−
E (M)⊥ΠA (M)
23.4.2 Invariances
◮ Invariance par translation :
Une distribution de charge est invariante par translation le long de l’axe
Oz, si ρ(x, y, z) = ρ(x, y, z + ∆z) (c’est à dire une translation le long de Oz
→
−
laisse le système invariant) ; et par conséquent le champ E ne dépend pas
de la variable z.
N.B : On a une invariance par translation si la direction est infinie.
◮ Invariance par rotation :
On dit qu’on a invariance par rotation autour de l’axe ∆, si la distribution
de charge reste invariante par rotation autour de ∆.
→
−
Si θ est l’angle de rotation, alors E ne dépend pas de θ.
23.5 THÉORÈME DE GAUSS
avec →
−n un vecteur unitaire à la surface S au point A.
→
−
X
→
−n
→
−
Soit X un vecteur défini au point A ; on définit le flux élémentaire dΦ au
point A par :
"
→− −→ → − →
− −→
dΦ = X (A).dS = X (A)dS →
−n =⇒ Φ = X (A).dS
S
→
−
Le flux Φ représente le nombre de vecteurs X qui traverse la surface S .
Remarque
On oriente une surface fermée (qui délimite un volume ; en 3D) par
la normale se dirigeant toujours vers l’extérieur.
Notation
Le théorème de Gauss constitue un outil de calcul rapide du champ
électrostatique d’une distribution possédant une symétrie élevée.
Pour utiliser le théorème de Gauss, on suit les étapes suivantes :
• Symétrie et invariance afin de déterminer la direction et la va-
→
−
riable dont dépend le champ E .
• Choix de la surface de Gauss Σ.
• Application du théorème de Gauss.
23.6 APPLICATIONS
λ
→
−
eθ
O bc →
−
er
r M
◮ Symétrie :
• Le plan ( →−
er , →
−
eθ ) est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M ;
→−
donc E (M). →
−
ez = 0 puisque → −
ez ⊥Π s .
→
− →
−
• Le plan ( er , ez ) est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M ;
→−
donc E (M). →
−
eθ = 0 puisque → −
eθ ⊥Π s .
Donc :
→
−
E (M) = E(M) →
−
er
◮ Invariances :
• le fil est infini donc, on a invariance par translation le long de l’axe Oz :
→
−
E (M) ne dépend pas de la variable z.
→
−
• On a invariance par rotation autour de l’axe Oz, donc E (M) ne dépend
pas de la variable θ.
Conséquence :
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
◮ Choix de la surface de Gauss :
→
−
Puisque le champ E (M) ne dépend que de la variable r et afin de faire
sortir le E(r) de l’intégrale il faut que E(r) = cte =⇒ r = Cte ; et puisque
r = Cte donne une surface en coordonnées cylindriques ; alors la surface
de Gauss est un cylindre d’axe Oz et de rayon r (passant par M).
z
→−n
1
S1
h →
−
eθ
→
−n = →
−
er
L
O bc →
−
er
SL r M
S2
→
−n
2
La surface de Gauss : Σ = S 1 ∪ S 2 ∪ S L .
Théorème de Gauss : " "
→− −→ →− −→ ! → − −→
On a : Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S 2 {z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(r)2πrh
Σ
La charge intérieure :
Z h
Qint = λ dz =⇒ Qint = λh
0
Il en résulte que :
→
− λ → −
E (r) = er
2πεor
Remarque
Le champ électrostatique d’une distribution linéique n’est pas défini
sur le fil, c’est à dire en r = 0.
R r
→
−
Le champ E (M) :
→
−
◮ Symétrie et invariance donnent : E (M) = E(r) →
−
er .
◮ Surface de Gauss : cylindre d’axe Oz passant par le point M .
◮ Théorème de Gauss : " "
→− −→ →
− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S2
{z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(r)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R) :
Qint = 0 =⇒ E(r 6 R) = 0
σR
Qint = σ2πRh =⇒ E(r > R) =
εo r
E(r)
σ
εo
R r
Notation
On a une distribution surfacique en r = R et par conséquent le
champ est discontinu en r = R :
→
− + → − σ−
E (R ) − E (R−) = → n
εo
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limitée dans l’espace ;
on prend V(R) = 0
• Pour r 6 R on a : E = 0 =⇒ V(r 6 R) = cte = 0 puisque V(r) est continu.
V(r 6 R) = 0
σR σR
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − ln r + cte
εo r εo
σR
V(R) = 0 =⇒ cte = ln R donc :
εo
σR
V(r > R) = ln(R/r)
εo
Symétries et invariances :
→−
Symétrie cylindrique donc : E (M) = E(r) →
−
er .
Par conséquent la surface de Gauss est un cylindre d’axe Oz , de rayon r
et de hauteur h.
→
−
Le champ E (M) :
◮ Théorème de Gauss : " "
→− −→ →
− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S2
{z }
→
− →
−
=0( E(M)⊥→
−n )
1 =0( E(M)⊥→
−n )
2
Donc :
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(M)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r 6 R) :
ρ
Qint = ρπr2h =⇒ E(r 6 R) = r
2εo
2 ρR2
Qint = ρπR h =⇒ E(r > R) =
2εor
E(r)
ρR
2εo
R r
Notation
Pour une distribution volumique, le champ est continu :
→
− + → −
E (R ) = E (R− )
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limitée dans l’espace,
on prend V(R) = 0.
ρ ρ 2
• Pour r 6 R on a : E = r =⇒ V(r 6 R) = (R − r2)
2εo 4εo
ρ 2
V(r 6 R) = (R − r2)
4εo
ρR2 ρR2
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − lnr + cte
2εor 2εo
ρR2
V(R) = 0 =⇒ cte = lnR donc :
2εo
ρR2 R
V(r > R) = ln
2εo r
R
r
R y
Symétries et invariances :
◮ Le système {charge ,M} est invariant par rotation autour du point O,
→
−
donc E (M) et V(M) ne dépendent pas de θ et ϕ.
◮ les plans ( →
−
er , →
−
eθ ) et ( →
−
er , →
−
eϕ ) sont des plans de symétrie donc :
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
◮ La charge intérieure :
• Pour M à l’extérieur (r > R) :
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρR3 donc :
3
→
− ρR3 → −
E (r > R) = 2
er
3εor
• Pour M à l’intérieur (r 6 R)
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρr3 donc :
3
→
− ρr →−
E (r 6 R) = er
3εo
V(r)
ρR
3εo
R r
Remarque
Pour une distribution volumique le champ est continu.
Calcul du potentiel
ρR3 ρR3
E(r) = =⇒ V(r > R) =
3εor2 3εor
◮ Pour M à l’intérieur (r 6 R) :
ρr ρ
dV = − dr =⇒ V(r 6 R) = (3R2 − r2)
3εo 6εo
Représentation graphique de V(r)
V(r)
ρR2
2εo
ρR2
3εo
R r
⊕⊕⊕⊕⊕ ⊕
⊕⊕ ⊕⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕ ⊕ ⊕⊕⊕⊕⊕ ⊕ ⊕ ⊕
⊕
R
⊕⊕⊕⊕⊕⊕
⊕⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕⊕ ⊕
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
Symétries et invariances
→
−
Symétrie sphérique, donc : E (M) = E(r) →
−
er et V(M) = V(r).
Il en résulte que la surface de Gauss, est une sphère de centre O, et de
rayon r .
Calcul du champ
→
− −→
Φ= E (r).dS =⇒ Φ = E(r)4πr2
Σ
◮ La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R) :
Qint = 0 donc :
→
− →−
E (r < R) = 0
• Pour #M à l’extérieur (r > R) :
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = σ4πR2 donc :
→
− σR2 → −
E (r > R) = 2
er
εo r
E(r)
σ
εo
R r
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu.
Calcul du potentiel
σR2 σR2
E(r) = =⇒ V(r > R) =
εo r 2 εo r
◮ Pour M à l’intérieur (r < R) :
σR
dV = 0 =⇒ V(r 6 R) =
εo
Représentation graphique de V(r)
V(r)
σR
εo
R r
Symétries et invariances
→
−
◮ Tout plan contenant Oz est un plan de symétrie donc E (M) = E(M) → −
ez .
◮ Puisque la distribution est infinie alors on a invariance par translation
suivant les axes Ox et Oy, donc :
→
−
E (M) = E(z) →
−
ez
z
→
−
E (z) →
−n
1
• M(z)
σ
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
→
− y
E (−z)
x • M ′(−z)
→
−n
2
Calcul du champ
◮ Théorème de Gauss : "
! → − −→ ! → − −→ →− −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = S E (M).dS + S E (M).dS + E (M).dS
1 2
| S L {z }
→
−
=0( E (M)⊥→
−n (= →
−
er ))
Donc :
Φ = E(z)πr2 + E(−z)(−πr2)
Et puisque E(−z) = −E(z) alors :
Φ = 2E(z)πr2
◮ La charge intérieure :
Qint = σπr2
Donc :
→
− σ →−
E (M) = signe(z) ez
2εo
Avec :
+1 si z > 0
signe(z) =
−1 si z < 0
σ
−
2εo
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu, et on re-
trouve la relation de passage avec →
−n = →
−
ez :
→
− + → − σ−
E (O ) − E (O− ) = → n
εo
Calcul du potentiel
On a :
dV = −E(z)dz
σ
Avec : E(z) = ± ; ce qui donne :
2εo
σ σ
dV = ∓ dz =⇒ V(z) = ∓ z + cte
2εo 2εo
On prenant comme référence : V(z = 0) = 0 =⇒, cte = 0 Il en résulte que :
σ
V(M) = ∓ z
2εo
V(z)
Électrique Mécanique
→
− 1 q1 q2 →
− →
− m1 m2 −
Force F = er F = −G 2 → er
4πεo r2 r
1
−G
4πεo
→
− →
− →
−
Relation force/champ F = q E (M) = F = m→
−g (M)
→
− 1 # dq → − −g (M) = −G # dm →
→ −
Champ E (M) = er er
4πεo D r2 D r2
1 # dq # dm
Le potentiel VE (M) = VG (M) = −G D
4πεo D r r
→
− −−−−→ → −
− −−→
−g (M) = −grad V (M)
Relation locale E (M) = −grad VE (M) G
1 q1 q2 m1 m2
L’énergie potentielle E p = qVE + cte = + cte E p = mVG + cte = −G + cte
4πεo r r
→− −→ Qint → −g (M).−
→
Théorème de Gauss Σ
E (M).dS = Σ
dS = −4πGmint
εo
23.7.3 Application
Extrait du CNC Physique I 1999
Données utiles :
• Constante de gravitation universelle G=6.7 × 10−11(u.S.I)
1/ Analogie électromécanique
1/ Analogie électromécanique
-3D
-3.1⊲ L’expression de la force gravitationnelle
→
− m1 m2 −−−−−→
F g(1→2) = −G 3 M1 M2
r
G : N kg−2 m2
-2D
-2.1⊲ L’expression de la force électrostatique
→
− 1 q1q2 −−−−−→
F e(1→2) = M1 M2
4πεo r3
→
− 1 q1 −−−−−→
E 1(M2 ) = M1 M2
4πεo r3
Électrique Mécanique
→
− 1 q1 q2 →
− →
− m1 m2 →
−
Force F = 2
er F = −G 2
er
4πεo r r
1
−G
4πεo
→
− →
− →
− →
−
Relation force/champ F = q E (M) = F = mG(M)
→
− →
−
L’analogue mécanique du champ électrostatique E est le champ G
0D Le théorème de Gauss pour le champ gravitationnel créé par une
distribution de masse quelconque D .
→
− −→
G(M).dS = −4πGmint
Σ
4D Application
T ≃ 5074(s) = 1 h 24 min 34 s
→
− →− ∂A x ∂Ay ∂Az
A = Ax →
−
e x + Ay →
−
ey + Az →
−
ez =⇒ div A = + +
∂x ∂y ∂z
→
− −→ # →
− # ρ
Donc : Σ E (M).dS = V(Σ) div E (M) dτ = V(Σ) ε dτ
cette égalité est vérifiée pour toute surface Σ fermée d’où :
→
− ρ(M)
div E (M) =
εo
−−−−→ ∂2 f ∂2 f ∂2 f
div (grad f (M)) = ∆ f = + +
∂x2 ∂y2 ∂z2
ρ(M)
∆V(M) + =0
εo
∆V(M) = 0
Ainsi
→
−
div E (M) = 0
C’est à dire que dans une région de l’espace ou il n’y a pas de charge
→
−
le champ électrostatique est à flux conservatif( le nombre de vecteurs E
qui entrent à la surface fermée Σ est égale au nombre de vecteurs qui
sortent).
→− − −→
→
div E = 0 ⇐⇒ E .dS = 0
Σ
Remarques
→− ρ(M)
• div E (M) = représente la première équation de Maxwell et
ε
s’appelle équation de Maxwell-Gauss et se note (M.G).
• Pour une distribution (D) limitée dans l’espace, on a :
→
− ρ(M)
div E (M) = si M ∈ D : Le flux du champ n’est pas conservatif
ε
→
−
div E (M) = 0 si M < D le flux du champ est conservatif
23.9.1 Définition
Définition
On appelle dipôle électrostatique, un système globalement neutre
(QT = 0), mais le barycentre des charges positives G+ diffère du
barycentre des charges négatives G− ; c’est à dire :
−−−−−→ →
−
QT = 0 et G−G+ , 0
bc bc bc bc bc bc bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc cb bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc cb cb cb bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc cb
bc bc bc bc bc bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc cb bc
cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
c b c b
bc
c b bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc c b c b
bc bc bcbc cb bc cb bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc
bc bc cb bc bc c b c b bc bc bc cb
c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b c b c b c b c b c b
bc
cb bc c b bc bc bc bc bc bc bc cb bc bc bc c b bc bc bc bc c b
bc bc cb bc bc bc
bc cb bc bc bc bcbc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bcbc bc c b bc bc bc bc bc c b
bc
bc bc bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc b c c b bc bc
c b bc bc bc c b bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc cb bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc cb bc bc bc bc bc bc
bc bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b c b c b c b c b c b c b c b
bc bc bc bc bc c b
bc
c b c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc cb
bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc
bcbc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc
c b bc bc bc bc bc bc
bc
bc bcbc bc c b bc bc bc c b bc c b
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc c b bc c b bc
c b c b
bc c b c b c b bc bc c b c b bc bc bc bc bc
c b
bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc bc bc bc c b bc bc bc
bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bcbc bc bc bc bc
bc bc bc bc c b bc c b c b c b c b c b c b c b c b c b c b c b c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc cb bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc
cb bc cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
G− ⊖ ⊕ G+
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc cb bc
bc bc bc
cb cb
bc bc
bc
bcbc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc
c b bc bc G−
bc
bc
bc
c b
bc
bc bc bc bc
c b
bc
bc bc
c b
bc bc
bc bc
bc bc
bc
bc
bc
c b
bc
bc bc
c b bc bc bc
bc bc
bc bc
bc bc
c b
c b
bc bc bc
bc
bc bc bc bc
bc bc G+ bc
c b bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
c b
bc bc bc bc bc bc bc
c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc
bc
c b
bc
bc bc
bc
c b
c b bc c b
bc bc bc bc
c b
bc bc
bc bc
c b
bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc
bc bc cb bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc c b
bc bc bcbc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc
bc
bc bc bc c b
bc
bc bc bc bc c b c b c b c b
cb bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b
bc bc
c b
bc bc bc bc c b bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bcbc bc c b bc
bc bc c b c b c b c b c b c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bcbc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc bc bc bc bc c b bc c b bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc c b c b bc bc c b bc bc bc bc c b
bc bc bc c b bc bc bc bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc
bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bcbc bc bc bc bc
bc c b bc c b c b c b c b
bc bc bc bc bc c b bc c b c b bc bc bc bc bc bc c b c b c b bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc c b c b c b bc c b bc bc c b
bc bc bc bc bc bc
bc
bc
bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc c b bc bc bc bc bc c b bc bc bc
bc c b c b c b bc c b
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc c b c b c b c b c b c b c b bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc bc
bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc bc
bc
bc bc bc bc bc bc bc bc bc
Exemples
◮ Doublet [N(-q),P(+q)].
◮ Molécule HCl.
◮ Deux segments AB et CD parallèles uniformément chargés avec des
densités de charge opposées :
C ⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖ D
A ⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕ B
y
⊖ ⊖ ⊖ ⊖
⊕ ⊕ ⊖⊖ ⊕⊕
⊖ ⊕
⊕
⊕
⊖⊖
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖
θ
• • ⊕
⊖
G− G+ x
⊕⊕
⊖
⊕
⊖ ⊕
⊖⊖ ⊕⊕
⊕ ⊕ ⊕
⊖ ⊖
⊕
Remarque
Dipôle rigide
Le dipôle électrostatique est dit rigide si la distance G−G+ est
constante.
Remarque
→
−
Il existe une autre unité de P c’est le Debye notée D ; telle que :
1
1D = 10−29 C m
3
Activité
Moment dipôlaire de la molécule d’eau
La molécule d’eau est formée d’un atome d’oxygène et de deux
atomes d’hydrogène ; H2 O est une molécule coudée, l’angle entre
les deux liaisons (O – H ) est de l’ordre de α = 105o ; l’atome d’oxy-
gène semble prendre un excès de charge négative : −2δ = −2ηe
avec e = 1.6 × 10−19 C. Chaque atome d’hydrogène porte un excès de
charge positive : +δ = +ηe. De ce fait la molécule d’eau possède un
moment dipôlaire permanent → −µ de norme = 6.16 × 10−30 C m.
Calculer η ; sachant que la distance d (O-H ) est égale à
0.98 × 10−10 m.
On a :
• La charge totale QT = 2δ − 2δ =⇒ QT = 0.
• G− , G+ donc la molécule d’eau est une
molécule polaire. O
H ⊕ G+ H
→
−µ = → −µ =⇒ µ = ηed p2(1 + cos α)
−µ + →
1 2
Donc : →
−µ
µ A.N
η= √ GGGGGGGGGA η = 0, 32(32%)
ed 2(1 + cos α)
Notation
Liaison covalente/ionique
◮ η > 50% : Liaison à caractère ionique partiel.
◮ η < 50% : Liaison à caractère covalent partiel.
Activité
Moment dipôlaire d’une distribution linéique
On considère une distribution linéique de charge repartie sur un
cercle, de centre O et de rayon R, avec une densité linéique λ =
λo sin θ .
1 Quelle est l’unité de λo ?
2 Déterminer la charge totale portée par le cercle.
−−−→
3 Déterminer l’expression du vecteur OG+ .
→
−
4 En déduire l’expression du moment dipôlaire P.
⊕
2π 2π •G+
⊕⊕
⊕
M
⊕⊕
QT = λdℓ =⇒ QT = λo R sin θ dθ = 0 R
⊕ ⊕ ⊕
⊖
⊕ ⊕
0 0 θ
⊖ ⊖ ⊖
⊖ ⊖
x
⊕
3 Puisque l’axe Oy est un axe de
⊖⊖
⊖⊖
symétrie pour la distribution, •G−
⊖
⊖
⊖
⊖⊖ ⊖
alors les barycentres G− et G+ ⊖⊖⊖⊖⊖⊖⊖
On rappelle que :
P −−−→ R
qi OMi −−→
−−→ i OM dq
OG = P = R
qi dq
i
−−−→ 1 R π −−→
Sachant que : OG+ = OMdq , qu’on projette suivant l’axe Oy :
Q+ 0
Z π
R2λo −−−→ πR →
−
OG+ = sin2 θ dθ =⇒ OG+ = ey
Q+ 0 4
→
− −−−−→ −−−→ →−
P = Q+G−G+ = 2Q+ OG+ =⇒ P = λo πR2 →
−
ey
→
−
er
z
→
−
eϕ
M
→
−
eθ
θ r
P(+q)•
→
−
P
y
N(−q)•
x ϕ
En coordonnées sphériques on a :
• Le potentiel V(M) = V(r, θ, ϕ).
→
−
• Le champ E (M) = Er (r, θ, ϕ) → −
er + Eθ (r, θ, ϕ) →
−
eθ + Eϕ (r, θ, ϕ) →
−
eϕ .
→
− →
−
- Symétrie : Le plan ( →
−
er , →
−
eθ ) = Π s =⇒ E ϕ = 0 .
→
−
- Invariance : On a invariance par rotation autour de P ( ici l’axe Oz) ;
→
−
donc les grandeurs E (M) et V(M) ne dépendent pas de la variable ϕ c’est
à dire :
→
−
E (M) = Er (r, θ) →
−
er + Eθ (r, θ) →
−
eθ et V(M) = V(r, θ)
1 q
V(M) =
4πεo r
avec r+ = PM et r− = N M
−−→
On s’intéresse au point M tel que : kOMk = r ≫ a : c’est l’approximation
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
dipôlaire
✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿✿
Dans ce cadre on a :
→
−r = →
−r ∓ a →
−
ez =⇒ r±2 = r2 + a2 ∓ 2ar cos θ
±
2a 1
=⇒ r± ≃ r(1 ∓ cos θ) 2
r
a
=⇒ r± ≃ r(1 ∓ cos θ)
r
D’où :
r− − r+ ≃ 2a cos θ ; r+ r− ≃ r 2
approximation dipôlaire
Donc :
→− →
2aq cos θ P. −
er
V(M) = =
4πεor2 4πεor2
Remarque
Le potentiel électrostatique créé par une charge ponctuelle pré-
sente une symétrie sphérique et inversement proportionnel à la dis-
tance r ; par contre pour le dipôle électrostatique, et dans le cadre
de l’approximation dipôlaire, le potentiel dépend de r et θ ; est in-
versement proportionnel à r 2 .
P
V(M) = Vo =⇒ r2 = cos θ
4Vo πεo
SEP
→
−
P
Vo < 0 Vo > 0
Remarques
Pour le dipôle électrostatique :
→
− 1
• E (M) ∝ 3 .
r
→
−
• E (M) peut s’écrire :
→
− 1 →− →− →
− →
− →
− 1 →−→ −r − r2→
−r )→ −
E= (3( P. er ) er − P) =⇒ E = (3( P. P)
4πεor3 4πεor5
→
−
E
→
− →
−
Eθ Er
α
θ
→
−
P
r = ro sin2 θ
SEP
→
−
P
Vo < 0 Vo > 0
→
−
Ee
q
→
−
P
-q
On retient que si le champ est uniforme, alors la résultante des forces est
nulle.
−−
→ −−−→ →
− −−−→ →
−
◮ Le moment résultant : M O = OG− ∧ (−q E e ) + OG+ ∧ (q E e ) ce qui donne :
−−
→ →− → −
M O = P ∧ Ee
Conclusion:
→
−
L’action d’un champ extérieur uniforme E e sur un dipôle
→
−
rigide de moment dipôlaire P , se réduit à un couple de
forces de moment :
−−
→ →− → −
M = P ∧ Ee
− −−−−→
→ →
− −−→ →
− −−→
dE p = − F .dOM =⇒ −dE p = −q E e dOG − + q E e dOG +
→
− −−→ −−→
=⇒ −dE p = q E e (dOG+ − dOG − )
→
− −−−−→
=⇒ −dE p = q E e dG−G+
→
−→ −
=⇒ dE p = d(− P. E e )
Ce qui donne :
→
−→ −
E p = − P. E e
Activité
→
−[→
−
Si on pose α = ( P, E e ) ; déterminer les positions d’équilibre et dis-
cuter leurs stabilités .
On a :
E p = −PEe cos α
◮ Positions d’équilibre :
dE p
= PEe sin α = 0 =⇒ sin α = 0.
dα
Donc, les positions d’équilibre sont : α = 0 et α = π.
◮ Stabilité :
On a :
d2 E p
= PEe cos α
dα2
d2 E p i
• Pour α = 0 on a = PEe > 0 ; donc α = 0 est une position
dα2 α=0
d’équilibre stable.
d2 E p i
• Pour α = π on a = −PEe < 0 ; donc α = π est une position
dα2 α=π
d’équilibre instable.
On retient que l’action d’un champ extérieur sur dipôle rigide est de le
faire tourner afin que le moment dipôlaire s’oriente colinéairement au
champ extérieur.
Remarque
Si le champ extérieur n’est pas uniforme, on admet le cas général :
→−→ −
• E p = − P. E e
−−
→ → − → −
• M = P ∧ Ee
→
− −−−−→ −−−−→ →
−→ − →−
• F = −grad E p = grad ( P. E e ) , 0
23.10 LE CONDENSATEUR
23.10.1 Définition
Définition
On appelle condensateur deux surfaces en regard portant deux
charges opposées +Q et −Q, séparée par un isolant.
Q Q
C= = (F)
U V(+Q) − V(−Q)
Avec :
◮ V(+Q) le potentiel de la surface qui porte la charge +Q.
◮ V(−Q) le potentiel de la surface qui porte la charge −Q.
A(Q) B(−Q)
+ −
ISOLANT
+ −
+ −
+ −
+ −
+ −
U
)
A(Q + + Q) −
+ + B(− − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −−
U −−
+ + + + − − −−
+ + + + →
− − − −−
+ + + + E − − −−
+ + + + − − −−
+ + + + − − −
+ + + + − − −− z
+ + + − −
+ e −
afin de considérer la surface S comme un plan infini (On dit qu’on néglige
l’effet de bord) et par conséquent, le champ total entre les armatures du
Q
condensateur plan vaut, en posant σ = la densité surfacique de charge :
S
→
− σ − →− Q →
E= → ez =⇒ E = −
ez
εo S εo
− −−−−→
→
On rappelle que : dV = − E .dOM =⇒ dV = −Edx, donc :
Z e
V− − V+ = − Edx =⇒ U = V+ − V− = Ee
0
Q Q S
U= e =⇒ C = = εo
S εo U e
e
−σ
σ (Π)
(P)
d e
(P′)
−σ
(Π′)
→
−
On admettra que le champ électrostatique E créé au point M est radial et
→−
sa norme ne dépend que de r . On peut donc écrire E (M) = E(r) →
−u .
On néglige les effets de bord.
→
−
E (M) = E(x, y, z) →
−
ez = Ez (z) →
−
ez
σπR2
− −→
→ 2 2
E .dS = Ez πR − Ez (−z)πR =
εo
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CHAPITRE 23. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE MPSI-2/LYDEX 23.10. LE CONDENSATEUR
ce qui donne
→
− σ −
E (M) = signe(z) → ez
εo
9-
9.1- On prend le plan(1) (-σ) en z = 0 et le plan(2)(σ) en z = d.
D’après le théorème de superposition on a :
→
− →
− →− →−
◮ Pour z < 0 : E (M) = E 1 (M) + E 2 (M) = 0
→
− σ −
◮ Pour 0 < z < d : E (M) = − → ez
εo
→
− →
−
◮ Pour d < z : E (M) = 0
9.2- Le potentiel le plus élevé est celui du plan (2) :
Z 1
− →
→ − σd
U = V2 (z = d) − V1(z = 0) = E .dℓ =
2 εo
C εo
Q = σS = V(V2 − V1) = CU =⇒ =
S d
Surface de Gauss
z
(Π)
(P)
(P′ )
(Π′ )
σ p′ = +σ
11-
11.1- On retrouve les mêmes condensateurs séparés de la distance
d−e
2
→
− σ→ − →− σ −
Entre (P) et (Π), E (M) = − ez ; Entre (P’) et (Π′ ) ; E (M) = − → ez .
εo εo
D’où
Z 1
′ − →
→ − σ(d − e)
U = E .dℓ =
2 εo
→
− →
−
◮ Pour r < R1 : Qint = 0 =⇒ E (M) = 0 .
→
− →−
◮ Pour r > R2 : Qint = Q − Q = 0 =⇒ E (M) = 0 .
→
− Q → −u .
◮ Pour R1 < r < R2 : Qint = Q =⇒ E (M) =
2πεorH
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CHAPITRE 23. ÉLECTROSTATIQUE DANS LE VIDE MPSI-2/LYDEX 23.10. LE CONDENSATEUR
dV Q
8- On a : Er = − =⇒ V(r) = − ln r + cte
dr 2πεo H
Q R1
Comme pour r = R1 on a V = V1 alors V(r) = ln + V1
2πεo H r
Ce qui donne :
Q R1
U = V2 − V1 = ln
2πεo H R2
9-
1
Q = C(V1 − V2) =⇒ C = 2πεo H
R2
ln
R1
# 1 # 1
10- On a : W = espace 2
ε o E 2
dτ = ε E 2 rdrdθdz
cond 2 o
En intégrant :
Q2 R2 1 2
Wcond = ln = Q
4πεo H R1 2C
MAGNÉTOSTATIQUE
(V,q)
Σ
361
CHAPITRE 24. MAGNÉTOSTATIQUE MPSI-2/LYDEX 24.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
−→
dS
→
− → −
d ℓ = V dt
Donc le volume du cylindre élémentaire est :
−→ →− −→ →−
dτ = dS .dℓ =⇒ dτ = dS . V dt
− −→
→
=⇒ dq = ρ V .dS dt
dq − −→
→
=⇒ = ρ V .dS = dI
dt
Avec dI le courant élémentaire qui traverse la surface dS .
On pose :
→
− →
−
j = ρV (A.m−2)
Vecteur densité de courant
Ce qui donne :
"
→− −→ →
− −→
dI = j .dS =⇒ I = j .dS
Σ
Conclusion:
Le courant électrique représente le flux du vecteur
densité de courant à travers la surface Σ
.
Remarque
" Z ℓZ L
→
− −→
I= j .dS =⇒ I = jdxdz =⇒ I = jℓL
Σ 0 0
Et par conséquent :
Z L
→
− →
I= j s −n dx
0
→
−n = →
−
ey
ℓ
x
(L)
→
−
Si j s est uniforme, alors : I = J s L.
4 Pour un courant surfacique :
→
− →
−
j s = σV
Activité
Sphère chargée en volume en rotation uniforme autour de
l’axe oz
Activité
Disque chargé en rotation uniforme autour de l’axe oz
→
− →
− →
−
On a : V = rω →
−
eθ =⇒ j s = σrω →
−
eθ ; ainsi : dℓ = dr →
−
eθ .
Donc :
Z R
→
− → − 1 σω
I= j s .dℓ =⇒ I = σωR2 = S
0 2 2π
24.1.1.2 Équation locale de la conservation de la charge
→
−
j est à flux conservatif (c’est la loi des nœuds).
La charge entrante est égale à la charge sortante ; c’est à dire pas
d’accumulation de charge dans un nœud.
V(m/s)
9
8
7
6
5
4 Régime transitoire Régime permanent
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 t
→
− q→− →− →
− →− ρq→ −
En régime permanent on a : V = E =⇒ j = ρ V ce qui donne j = E.
λ λ
On pose :
ρq
σ=γ= (S .m−1)
λ
conductivité du conducteur
1
ρres = (Ω.m)
σ
Résistivité du conducteur
L 1L
R = ρres =
S σS
→
− →
−
j = σE
→
− →
−
j js
→
−
Idℓ
→
− − →
→ − →−
d C = I dℓ = j s dS = j dτ
On admet que :
−→ −−→
→
− µo dC ∧ PM
d B(M) =
4π PM 3
C’est la loi de Biot et Savart
→
− →
−
B T otal = Σ B i
→
− →−
◮ E est un vrai vecteur par contre B est un pseudo-vecteur (ou vecteur
axial) puisque il découle d’un produit vectoriel ( change de sens).
On rappelle que :
• Le champ électrostatique est un vrai vecteur (ou vecteur libre), appar-
tient au plan de symétrie et perpendiculaire au plan d’antisymétrie.
• le champ magnétique est un pseudo-vecteur (ou vecteur lié), appar-
tient au plan de d’antisymétrie et perpendiculaire au plan de sy-
métrie.
On récapitule que :
→
− →
−
E B
24.1.3 Applications
24.1.3.1 Segment traversé par un courant
P
I
α αB
O •M
αA
A
En coordonnées cylindriques (Oz est confondu avec AB), on a invariance
par rotation autour de l’axe oz, et par conséquent le champ magnétique
ne dépend pas de l’angle ; donc :
→
− →−
B(M) = B(r, z)
→−
Puisque le plan (ABM ≡ ( →
−
er , →
−
ez )) est un plan de symétrie, alors B(M) =
→
−
B(r, z) = B(r, z) →
−
eθ .
On applique la loi de Biot et Savart :
−→ −−→
→
− µo dC ∧ PM
dB =
4π PM 3
−−→
→− PM −→ →
−
Si on pose : u = = cos α →
−
er − sin α →ez , avec : dC = I dℓ = Idz →
− −
ez ,
PM
r = PM cos α ; on obtient :
− µo I dz →
→ −
ez ∧ →−u
dB =
4π PM 2
2019/2020 Page -368- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 24. MAGNÉTOSTATIQUE MPSI-2/LYDEX 24.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
r
Sachant que : →
−
ez ∧ →
−u = cos α →
−
eθ ainsi z = r tan α =⇒ dz = dα Ce qui
cos2 α
donne :
µo I →− µo I
dBθ = cos αdα =⇒ B(M) = (sin αB − sin αA ) →
−
eθ
4πr 4πr
•M
O
R •
P
I
µo I 3 µo I 3 µo I R2
dB(M) = sin α dθ =⇒ B(M) = sin α =
4πR 2R 2 (R2 + z2)3/2
Représentation graphique
On a :
• B(z) = B(−z) fonction paire donc symétrique par rapport à l’axe oy.
• lim = 0.
z→+∞
µo I
• B(z = 0) = .
2R
B(z)
µo I
2R
Remarque
Si la spire contient N spires collées alors :
→
− − µo NI 3 →
→ − µo NI R2 →
−
BT = N B = sin α ez = 2 2 3/2
ez
2R 2 (R + z )
I dz I
⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙
α2
R
α1 α
M
z
⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗
µo Indz 3 R R
On a : dB = sin α Or tan α = =⇒ dz = dα
2R z sin2 α
Attention au signe de dz qui doit être cohérent avec notre conven-
tion de signe. Ici dz>0 pour un dα>0 le sens de α est opposé au
sens trigonométrique.
Le champ magnétique total, s’écrit donc :
µonI →− µo nI
dB = sin α dα =⇒ B(M) = (cos α1 − cos α2 ) →
−
ez
2 2
Remarque
α2 α2
α1 α1
2 Solénoïde infini : α1 → 0 et α2 → π :
→
−
B(M) = µo nI →
−
ez
3 Au centre : α1 = π − α2 = αc :
→
−
B(Mc) = µo nI cos αc →
−
ez
On admet que :
− −→
→ →−
B.dS = 0 =⇒ div B = 0
Σ
C’est à dire le flux du champ magnétique à travers une surface fermée est
nul (conservation du flux) ; autrement dit à travers une surface fermée le
→
− →
−
nombre de vecteur B entrants est égal au nombre de vecteur B sortants.
Activité
Déterminons le champ magnétique en un point M très proche de
l’axe oz : M(r, z)
z
→−
Bz
z + dz →
−
• Br
z M
r
On a, le plan ( →
−
er , →
−
ez ) est un plan d’antisymétrie, et par conséquent :
→
− →− →−
B(M) = B r (M) + B z (M)
r dBz 3 µo IR2 rz
Br (r, z) = − =⇒ Br (r, z) =
2 dz 4 (R2 + z2)5/2
µo I 3 µo I R2
Avec : Bz = sin α =
2R 2 (R2 + z2)3/2
24.1.4.2 Théorème d’Ampere
On admet que :
I X
− →
→ −
B.dℓ = µo Ii (enlacé) = µo Ie
Γ
I1
I2 I3 I4
Dans ce cas :
Ie = −I2 + I3 + I4
→
− µo I →
−
B(M)fil infini = eθ
2πr
Γ2
I Γ3
⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙⊙
Γ1 R
⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗⊗
→
−
Symétrie et invariance donne : B(M) = B(r) →
−
ez .
En utilisant le théorème d’Ampère pour les trois contours : Γ1 ,Γ2 et Γ3 .
Z Pour le contour
◮ Z Γ1 Z: Z
− →
→ − − →
→ − − →
→ − − →
→ −
B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ = 0 ce qui donne :
| AB{z } | BC{z } |CD{z } | DA{z }
B(r1 )L 0(⊥) −B(r2 )L 0(⊥)
B(r < R) = µo nI
µo I
B(r > R) =
2πr
On vérifie bien que :
B(R+) = B(R−)
C’est à dire pour une distribution volumique le champ magnétique est
bien continu.
Representation graphique
B
z
2019/2020 Page -376- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 24. MAGNÉTOSTATIQUE MPSI-2/LYDEX 24.1. CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE
d’où :
Z +h →
−u .→
−e
→
− −e = µ0 j s
B(M) = B(M).→
y
dy
y
2π −h 1
(z2 + y2 ) 2
Z h Z
µ0 j s cos α µ0 j s h z
= − dy = − dy
2π −h 1 2π −h z2 + y2
(z2 + y2) 2
µ0 j s h
= − arctan
π z
D’où :
→
− µ0 j s h−
B(M) = − arctan →ey
π z
Plan infini implique h −→ ∞, d’où :
− µ0 j s→ −
→
− 2 e y si z > 0
B(M) =
µ0 j s
~ey si z < 0
2
La relation de passage du champ magnétique en z = 0 est :
→
− + → − →
−
B(0 ) − B(0− ) = µ0 j s ∧ →
−e
z
D’autre part :
→
−
µ0 j s ∧ →
−e = µ j →
z
− →− →
−
0 s e x ∧ e z = −µ0 j s e y
Soit une nappe infinie confondue avec le plan xoy, traversée par un cou-
→
−
rant surfacique j s = j s →
−
e x avec j s > 0.
Déterminons le champ magnétique en M ∈ oz.
z z
S M(z) R
→
−
y J
js y
→
−
js
P M’(-z) Q
En coordonnées cartésiennes, on a :
• Invariances par translation suivant les axes ox et oy, ce qui donne
→
− →
−
B(M) = B(x).
→−
• Le plan xoz est un plan de symétrie, donc : B(M) = B(z) →
−
ey
Soit le contour Γ = PQRS P :
◮ On a : Ie = j s L avec PQ = L
H→ − →
−
◮ B(M).dℓ = [−B(z) + B(−z)]L
◮ B(−z) = −B(z)
Le théorème d’Ampeère donne :
→
− µo j s →
−
B(z) = −signe(z) ey
2
B
µo j s
2
µo j s
−
2
→
− →
−
On vérifie bien que : B(z) − B(−z) = −µo j s →
−
ey
→− →−
Or : →
−
ey = →
−
ez ∧ →
−
e x ; ce qui donne : B(z) − B(−z) = µo j s ( →
−
ex ∧ →
−
ez )
→−
e x et →
Sachant que : j s = j s →
− −
ez = →
−n
1→2 alors :
→
− →− →
−
B(z) − B(−z) = µo j s ∧ →
−n
1→2
I O I
b
x
2d
→
− → − →− →− µo NI R2
Puisque B = B 1 + B 2 (théorème de superposition ) ainsi : B 1 =
2 (R2 + (x + d)2 )3/2
→− µo NI R2 →
−
et B 2 = 2 2 3/2
ex
2 (R + (x − d) )
Ce qui donne que :
→
− µo NIR2 1 1 →
−
B(M) = 2 2 3/2
+ 2 2 3/2
ex
2 (R + (x + d) ) (R + (x − d) )
x
R=6 ;d=3=R/2
R=6 ;d=6>R/2
R=6 ;d=1<R
9
8
7
6
5
4
3
2
1
B(x)
0
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
−10 −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3 −2 −1
→
− → − →− →−
B = B 1 + B 2 =⇒ B = µo nIo →
−
er
Milieu 2
S2
→
−
S js
S1
Milieu 1
→
− →− −
( B 2 − B 1 ). →
n 1→2 = 0 =⇒ B2n = B1n
Remarquons que :
−−−→
→− →
− →− MN
• n 1→2, τ et b = est un trièdre direct.
MN
→
− −τ ,→
−
• j s ∈ (→ b ).
→
− −→ R → − −
• Ie = ABCD j .dS =⇒ Ie = MN ( j s .→
!
τ )dℓ
Le théorème d’Ampère s’écrit alors :
Z Z Z Z
− →
→ − − →
→ − − →
→ − − →
→ −
B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ + B.dℓ = µo Ie
AB BC CD DA
Lorsque DA → 0 alors on a :
Z Z
→
− →− → − →
− −
( B 1 − B 2).dℓ = (µo j s .→
τ )dℓ
MN MN
→
− →− →
− →
( B 1 − B 2).dℓ(→
−τ ∧ − →
−n −
1→2 ) = µo j s .( τ dℓ)
On rappelle que :
−a ∧ →
(→
− → →
− − →
b ).−c = ( b ∧ →
c ).−a = (→ −a ).→
−c ∧ → −
b
Permutation circulaire
→
− →− →
− →
− →− →
−
( B 1 − B 2) ∧ →
−n →
−
1→2 = µo j s =⇒ ( B 2 − B 1 ) = µo j s ∧ n 1→2
Puisque :
→
− →− →
− →−
[( B 1 − B 2 ) ∧ →
−n →
−
1→2 ] ∧ n 1→2 = ( B 2 − B 1 )
−−→ →
− →
−
rot B(M) = µo j
Remarque
→
− →
−
Comparaison des lois de conservation pour E et B en régime sta-
tionnaire
Flux Circulation
−→
(S) dS = dS→
−n
(Γ)
I
nie par :
"
−−
→ −→
M =I dS (A.m2 )
(S )
Remarques
−
−
→ → 1 H −−→
−n = I ! − −−−−→ 1 ! −−→ →
− 1 # −−→ →
−
M = IS→ dS = OM ∧ I dOM = OM ∧ j s dS = OM ∧ j dτ
2 2 2
Activité
Déterminer le moment magnétique :
1 D’un disque, de rayon R, chargé par une densité surfacique de
charge σ en rotation uniforme autour de son axe à la vitesse ω
( constante ).
2 D’une sphère, de rayon R, chargée par une densité volumique
ρ en rotation uniforme autour de l’un de ses axes à la vitesse ω
constante.
3 D’une sphère, de rayon R, parcourue par un courant surfacique
→
−
j s = Jo sin θ →
−
eϕ .
−
−
→ 1 −−→ −→ −−→ −→ → − −→
1 On a dM = OM ∧ dC avec OM = r →
−
er et dC = j s dS =⇒ dC = σrω →
−
eθ dS
2
−−
→ 1 2
Ce qui donne : dM = r ωrdrdθ →
−
ez Et par conséquent :
2
−−
→ 1
M = σπωR4 →
−
ez
4
Où bien on subdivise le disque en couronnes élémentaires de largeur
dr, son moment magnétique élémentaire s’écrit :
−
−
→
dM = πr2di →
−
ez ; avec di = σrωdr ce qui donne :
−
−
→ −−
→ 1
ez =⇒ M = σπωR4 →
dM = σωr3dr →
− −
ez
4
Il en résulte que :
−
−
→ 4
M = πρωR5 →
−
ez
15
→
−
3 La sphère, de rayon R, parcourue par un courant surfacique js =
Jo sin θ →
−
eϕ .
−−
→
Remarquons que pour cette sphère on a : M = M →
−
ez .
−−→ −→ →− −→
Ainsi OM = R → er et dC = j s dS =⇒ dC = jo sin θdS →
− −
eϕ ; avec dS =
R sin θdθdϕ donc :
2
−
−
→ 1
dM = − jo R3 sin2 θdθdϕ →
−
eθ
2
Par projection sur oz on trouve :
−−
→ − 1 3 3
dM . →
ez = joR sin θdθdϕ
2
Par intégration sur θ et ϕ on obtient :
−−
→ 4
M = πR3 jo →
−
ez = jo V →
−
ez
3
Avec V le volume de la sphère.
→
−
er
z
→
−
eϕ
M
→
−
eθ
θ r
−−
→
M y
x ϕ
On admet que :
2µo M cos θ
B =
r
4πr3
µoM sin θ
Bθ =
4πr3
Bϕ = 0
→
− µo M →
− →
−
B(M) = 2 cos θ er + sin θ eθ
4πr3
Activité
Relation intrinsèque du champ magnétique dipolaire (TD)
1 On a :
→− µo M →
− →
−
B(M) = 2 cos θ er + sin θ eθ
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er + sin θ( eϕ ∧ er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →
− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er + ( e z ∧ er ) ∧ e r )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er − er ∧ ( e z ∧ er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →− →
− →
− →− →
− →
−
=⇒ B(M) = 2( ez . er ) er − e z ( er . e r ) + e r ( ez . er )
4πr3
→− µo M → − →
− →
− →−
=⇒ B(M) = 3( ez . er ) er − e z
4πr3
→− µo − −→ −−→ −−→ 2−− →
=⇒ B(M) = 3( M . OM) OM − r M
4πr5
2 L’équation des lignes de champ :
− −−−−→ →
→ − Br Bθ
B ∧ dOM = 0 =⇒ =
dr r dθ
2019/2020 Page -389- elfilalisaid@yahoo.fr
CHAPITRE 24. MAGNÉTOSTATIQUE MPSI-2/LYDEX 24.2. DIPÔLE MAGNÉTIQUE
Par intégration :
r = ro sin2 θ
Représentation graphique
−−
→
M
−−
→
M
→
−
B ext
→
−
On retient que la résultante de la force de Laplace dûe à un champ B ext
uniforme sur un dipôle magnétique rigide est nulle.
Remarque
→
− −−
→
Si le champ magnétique B ext ( ou le moment magnétique M du di-
pôle ) n’est pas uniforme alors la résultante des forces de Laplace
n’est pas forcément nulle.
− −−
→ → →−
Γ =M ∧B
Conclusion:
→
−
L’action d’un champ magnétique B ext uniforme sur un
dipôle rigide se réduit à un couple de forces dont le
→
− −−
→ →
−
moment est Γ = M ∧ B ext
E p = −IΦ + cte
−−
→→−
E p = −M . B ext
−−
→→− − −−
→ → → −
E p = −M . B ext et Γ = M ∧ B ext
→
−
Et par conséquent si on appelle F la résultante des forces de Laplace et
→
−
Γ son moment alors :
→
− −−−−→ →− −−−−→ −−
→→ −
F = −grad E p =⇒ F = grad M . B ext
Ainsi
− −−
→ → → −
Γ = M ∧ B ext
−−→ −−−−→ −−
→
L’expression du mo- P = qG−G+ M = IS→
−n
ment
−−→ −−→ Q −−
→ −−→ Q
Symétrie (P , OM) = s (M , OM) = A
→
− −
−
→
Invariance Par rotation autour de P Par rotation autour de M
−−→ − −−
→ −
1 P .→ er µo M . → er
Potentiel scalaire V(M) = 2
Vm (M) = 2
4πεo r 4π r
−
−→ −
→
− µo M ∧ → er
Potentiel vecteur / A(M) = 2
4π r
→
− P − µo M
→
Expression du champ E = (2 cos θ →
−
er + sin θ →−
eθ ) B = (2 cos θ →−
er + sin θ →
−
eθ )
4πεor3 4πr3
→
− 1 −−→ − → −−→ → − µo −−
→ − → −−
→
Relation intrinsèque E= 3
(3(P . → er ) −
er − P ) B = 3
(3(M . → er ) −
er − M )
4πεor 4πr
−−→ →
− −−
→→ −
Énergie potentielle E p = −P . E e E p = −M . B e
− −−−−→ −−→ →
→ − − −−−−→ −−
→ →→ −
Résultante des forces F = grad (P . E e ) F = grad (M . B e )
− −−→ →
→ − − −−
→ → → −
Moment du couple Γ = P ∧ Ee Γ = M ∧ Be
NG
NM
P
NG : Nord géographique
SG : Sud géographique
E E: équateur géographique
NM : Nord magnétique
SM: Sud magnétique
SM
SG
1
◮ D : déclinaison, c’est l’angle entre le nord géographique et le nord
magnétique.
→−
◮ I : inclinaison, c’est l’angle que fait B T avec l’horizontale.
A.N
◮ BH = BT cos I GGGGGGGGGA BH = 20800 nT
A.N
◮ BV = BT sin I GGGGGGGGGA BV = 42647 nT
→
− µo NI →
−
2 B(O) = ez
2R
A.N
3 BH = Bo cot α GGGGGGGGGA BH = 20 µT
20, 8 − 20
≃ 4%
20, 8
I ÉLECTRONIQUE 1
2 CIRCUITS LINÉAIRES 6
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Modélisation des dipôles passifs linéaires . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1 Le conducteur ohmique . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1.2 Association des conducteurs ohmiques . . . . 7
2.2.1.3 Effet Joule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Le condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2.2 Association des condensateurs . . . . . . . . . 8
2.2.2.3 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.3 La bobine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.3.1 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.3.2 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Diviseurs de tension et de courant. . . . . . . . . . . . . . . . 10
396
TABLE DES MATIÈRES MPSI-2/LYDEX TABLE DES MATIÈRES
3 Régime transitoire 14
3.1 Cas du circuit (R-C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1.1 Charge du condensateur (régime forcé) . . . . . . . . 15
3.1.1.1 L’équation différentielle . . . . . . . . . . . . 15
3.1.1.2 Détermination expérimentale de la constante du temps τ 1
3.1.1.2.1 La pente à l’origine . . . . . . . . . . . 16
3.1.1.2.2 la valeur de u(τ) . . . . . . . . . . . . . 16
3.1.1.2.3 Temps de montée . . . . . . . . . . . . 17
3.1.1.3 Le portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . 18
3.1.1.3.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.1.1.3.2 Représentation dans le plan de phase 18
3.1.1.4 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.1.2 Décharge du condensateur (régime libre) . . . . . . . 19
3.1.2.1 Équation différentielle et solution . . . . . . . 19
3.1.2.2 L’équation de la trajectoire de phase . . . . . 19
3.2 Cas du circuit (R-L) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.1 Régime forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.1.1 L’équation différentielle et solution . . . . . . 20
3.2.1.2 Portrait de phase . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.1.3 Aspect énergétique . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.2 Régime libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.3 Circuit (RLC) série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.1 Régime libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.1.1 Régime apériodique ∆′ > 0 . . . . . . . . . 24
3.3.1.2 Régime critique ∆′ = 0 . . . . . . . . . . . 25
3.3.1.3 Régime pseudopériodique ∆′ < 0 . . . . . 27
3.3.2 Régime forcé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
5 Filtrage 53
5.1 Fonction de transfert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
5.1.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
5.1.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
5.1.3 Lien entre la fonction de transfert et l’équation différentielle 54
5.1.4 Diagrammes de BODE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
5.2 Filtrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.2.2 Principaux types de filtres . . . . . . . . . . . . . . . . 56
5.3 Filtres du premier ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
5.3.1 Filtre passe-bas du premier ordre . . . . . . . . . . . . 56
5.3.1.1 L’étude d’un exemple . . . . . . . . . . . . . . 57
5.3.1.2 Diagramme de Bode pour le gain . . . . . . . 57
II MÉCANIQUE 71
6 Cinématique du P.M 72
6.1 Repères. Référentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
6.1.1 Repérage dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
6.1.2 Repérage dans le temps . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
6.1.3 Référentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
6.2 Cinématique du point matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
6.2.1 Définition du point matériel . . . . . . . . . . . . . . . 74
6.2.2 Vecteurs position,vitesse et accélération . . . . . . . . 74
6.2.3 Exemples de bases de projection . . . . . . . . . . . . 75
7 Dynamique du P.M 95
7.1 Quelques forces usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
7.2 Lois de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
7.2.1 Principe d’inertie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
7.2.2 La relation fondamentale de la dynamique . . . . . . . 96
7.2.3 Principe des actions réciproques . . . . . . . . . . . . 96
7.3 Applications (énoncés voir TD ) . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
7.3.1 Étude d’un projectile sans et avec frottement . . . . . 96
7.3.2 Particule soumise à un frottement fluide de type : f = −k.V 2 100
7.3.3 Le pendule simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
7.3.4 Mouvement d’une particule chargée dans un champ uniforme103
IV THERMODYNAMIQUE 212
V ÉLECTROMAGNÉTISME 289
24 MAGNÉTOSTATIQUE 361
24.1 Champ magnétostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
24.1.1 Distribution de courant électrique . . . . . . . . . . . 361
24.1.1.1 Vecteur densité de courant . . . . . . . . . . . 361
24.1.1.2 Équation locale de la conservation de la charge 364
24.1.1.3 Formulation locale de la loi d’ Ohm . . . . . . 365
24.1.2 Champ magnétostatique : loi de Biot et Savart . . . . 366
24.1.3 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368