Livre Du Professeur

TBac
erm
Pro
Programme 2021
TBac
erm
Pro
Programme 2021
Livre du professeur
Sous la direction de Gérald LAFFORGUE
Carine ABADIE
Philippe ASTOR
Sous la direction de Gérald LAFFORGUE
Aurore AUBERIX
Marie-Laure BEYT
Carine ABADIE
Yvan COHEN
Philippe COUVIN
Suzanne ASTOR
Aurore AUBERIX
Peggy DELTHIL
Marie-Laure
Anne GOMEZ BEYT
Yvan COHEN
Stephan GOUT
Suzanne COUVIN
Thomas LEBOUDER
PeggyMAZEYRIE
Cédric DELTHIL
Anne
Benoît GOMEZ
ROQUESALANE
Stephan
Catherine GOUT
THIAUDIÈRE
Thomas LEBOUDER
Cédric MAZEYRIE
Benoît ROQUESALANE
Catherine THIAUDIÈRE
Mise en page : Grafatom
Schémas : Franck Gouvart
© HACHETTE LIVRE 2021, 58, rue Jean Bleuzen, 92170 VANVES Cedex
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du Code pénal. »
Sommaire
Électricité
1 Transport de l’énergie sous forme électrique (groupements 3 et 6)...................... 4
2 Puissance consommée par un appareil électrique (groupements 1 et 4)............. 7
3 De l’alternatif au continu et inversement (groupements 1 et 2)............................. 10
4 Moteurs électriques (groupements 1 et 2)....................................................................... 13
5 Réseau triphasé (groupement 2).......................................................................................... 17
6 Énergie électrique par induction électromagnétique (groupement 2)................... 20
7 Énergie électrochimique (groupements 2, 3, 4, 5 et 6)................................................ 23
Thermique
8 Modes de transfert thermique (groupements 5 et 6).................................................. 27
9 Rayonnement thermique et effet de serre (groupements 1, 2, 3, 4, 5 et 6)........ 30
Mécanique
10 Accélération et vitesse dans le cas d’un mouvement rectiligne (groupement 3)...... 33
11 Force d’Archimède (groupement 6).................................................................................... 36
© Hachette Livre 2021 – Physique Chimie Terminale bac pro – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
12 Pression dans un fluide immobile (groupement 1)....................................................... 39

13 Fluide en mouvement (groupement 1)............................................................................. 42
Chimie
14 Réaction d’oxydoréduction et corrosion (groupements 1, 2, 3, 4 et 6)................. 46
15 Solutions acido-basique (groupements 5 et 6).............................................................. 49
16 Analyses physico-chimiques (groupement 5)................................................................. 52
17 Synthèses en chimie organique (groupement 5)........................................................... 55
18 Détergents et savons (groupement 5)............................................................................... 58
19 Matières plastiques recyclables (groupement 5)........................................................... 63
Signaux
20 Sources lumineuses (groupement 3).................................................................................. 67
21 Production d’une image en couleurs (groupement 4)................................................. 70
22 Propagation d’un signal sonore (groupements 1, 2 et 4)............................................ 73
23 Atténuation d’une onde sonore (groupement 3)........................................................... 77
24 Transmission d’informations (groupements 2, 3, 4 et 6)............................................ 81
Entraînement au CCF....................................................................................... 84
Co-intervention................................................................................................ 88
Versions corrigées des fichiers tableurs ou géométrie dynamique sur le site

enseignant.
3
1. Transport de l’énergie sous forme électrique
Transporter l’énergie sous forme électrique
Groupements 3 et 6
Capacités Connaissances
• Représenter le schéma simplifié d’un réseau de distribution • Connaître la relation reliant puissance électrique dissipée
d’énergie électrique à l’échelle d’un pays et d’une installation par effet Joule, résistance et valeur efficace de l’intensité ou
domestique. de la tension.
• Justifier l’intérêt du transport d’énergie électrique à grande • Savoir que l’effet Joule est responsable des pertes en ligne
distance sous haute tension. dans le transport et la distribution de l’électricité.
• Mettre en évidence expérimentalement le rôle d’abaisseur • Connaître le rôle des transformateurs dans les réseaux
ou d’élévateur de tension d’un transformateur. de distribution d’énergie électrique ou dans les appareils
électriques d’utilisation courante.
ACTIVITÉS a) N1 = 630 spires ; N2 = 315 spires.

t : 0,02111 s
Activité 1 20 u : 17,67 V
a) Puissance perdue par effet Joule dans 200 m de câble 15 U1
pour une tension de 20 000 V : 10
PJ = 0,032 4 × 2,6² = 0,219 W. U2
5
Puissance perdue par effet Joule dans 200 m de câble
pour une tension de 400 V : 0
5 10 15 20 25 30 25 40 45 50
PJ = 0,110 × 130² = 1 859 W. –5
b) Transporter de l’énergie avec une tension de 20 000 V –10
t : 0,02111 s
plutôt que 400 V permet de limiter les pertes par effet –15 u : 9,095 V
Joule, qui sont beaucoup plus importantes (1 859 W)
–20
pour 400 V que pour 20 000 V (0,219 W).
Activité 2 b) U1max = 17,67 V et U2max = 9,095 V.
a) 17,67
c) U1 = ≈ 12,49 V
DEL12 V DC 2
G R 9,095
et U2 = ≈ 6,43 V .
2
Radiateur 2 tubes Transformateur d) T1 = T2 = 0,02111 s.
néons 240 V AC / 12 V DC
1
e) f1 = f2 = ≈ 47,4 Hz .
b) Le transformateur abaisse la tension de 240 V à 12 V 0,02111
et transforme le courant alternatif en courant continu U2 6,43 N2 315
pour une utilisation correcte de la DEL. f) = ≈ 0,51 ; = = 0,5 .
U1 12,49 N1 630
Activité 3 U2 N2
a) Donc ≈ .
U1 N1
20 kV → 400 kV → 225 kV → 63 kV → 20 kV → 230 V g) f1 = f2.
b)
0,51 − 0,5
h) × 100 = 2 soit 2 % donc notre transfor
0,5
12 V U1 U2 mateur n’est pas parfait.
● À vous de conclure !
La tension générée aux bornes du secondaire est aussi
TRAVAUX PRATIQUES une tension alternative sinusoïdale, de même fréquence
f et de même période T que la tension au primaire, mais
TP 1 de tension efficace U2 plus basse.
Sécurité Un transformateur abaisseur de tension a donc un
On utilise un transformateur TBT car le générateur nombre de spires au secondaire inférieur au nombre de
délivre une tension de 12 V/CA. spires du primaire.
1 l Transport de l’énergie sous forme électrique 4
TP 2 3 a) Production, réseau de grand transport, réseau de
Sécurité répartition et réseau de distribution.
Effectuer les bons branchements et avoir un b) On a besoin d’un transformateur élévateur de
comportement responsable. tension entre la production d’électricité et le réseau
a) et b) de grand transport. Ensuite, entre le réseau de grand
transport, le réseau de répartition et le réseau de
Transformateur Transformateur distribution, on a besoin de transformateurs abaisseurs
n° 1 n° 2 de tension.
Primaire U1 = 6 V U3 = 15 V
● Applications directes
Secondaire U2 = 23 V U4 = 4 V 4 PJ = 6 × 0,3 = 1,8 W.
c) La tension augmente après le premier transformateur 2302

5 a) PJ = = 1 322,5 W .
(U2 > U1) et baisse après le second (U4 < U3). 40
On remarque aussi que U3 est plus basse que U2, cette 230
b) I = = 5,75 A .
différence est due aux pertes « en ligne » essentiellement 40
à cause de l’effet Joule dans les câbles électriques, qui 2 000
6 a) I = ≈ 8,696 A .
entraînent une chute de tension. 230
d) Entre 20 kV et 400 kV, le transformateur est élévateur 230
b) R = ≈ 26,4 Ω.
de tension. Ensuite, le réseau ne comporte que des 8,696
transformateurs abaisseurs de tension entre chaque 7 a) U1 = 220 V ; b) U2 = 15 V.
changement. 24
8 a) m = ≈ 0,1.
● À vous de conclure ! 230
Le chargeur de téléphone portable comprend un b) N2 = 0,1 × 700 = 70 spires.
transformateur abaisseur de tension, comme une lampe 400
9 a) Abaisseur : m = = 0,02.
halogène de bureau. 20 000

Il existe des câbles d’extension USB 5V-9V qui comprennent 15 000
un transformateur élévateur de tension. Celui-ci aide le b) Élévateur : m = ≈ 652.
652.
23
câble à maintenir une intensité et une tension constantes et
c) m = 1 : transformateur d’isolement ou de
protège les appareils (routeur wifi, haut-parleur Bluetooth,
séparation : utilisé pour des raisons de sécurité
caméra de surveillance, par exemple).
comme dans les hôpitaux (par exemple si court-
circuit à lieu dans un bloc opératoire, celui-ci est
isolé du circuit électrique du service, ce qui permet
le bon fonctionnement des autres blocs).
EXERCICES
10 a) There are 12 transformers.
b) During the distribution, the transformer is down.
● Testez-vous !
1. a ; 2. b ; 3. c ; 4. c ; 5. b ; 6. a ; 7. a ; 8. b ; 9. c ; 10. a ; 11 a) PJ = 3,6 × 1 200² = 5 184 000 W.
11. a. 100
b) 5 184 000 × = 2,073 6 × 108 W = 207,365 MW.
● À l’oral 2,5
1 a) L’effet Joule est un effet thermique qui se produit ● Problèmes par compétences
lors du passage du courant électrique dans un récepteur
13 1) a) Le générateur modélise la prise du secteur et la
de résistance R.
lampe modélise un appareil au bout de la rallonge.
b) W Ω A
b) Les valeurs nominales signifient que la lampe
U2
PJ = R × I2 et PJ = P = U × I = avec U en volt (V). fonctionne normalement sous une tension de 6 V et
R quand elle est traversée par un courant d’intensité
2 a) Le rôle d’un transformateur est d’élever ou 4 A.
d’abaisser une tension. 2) a) PJ = 20 × 0,26² = 1,352 W.
b) Un transformateur est composé de deux enroulements b) La lampe est en sous-intensité, c’est pour cela qu’elle
de spires de cuivre autour d’une pièce d’un noyau de fer. ne brille pas.
Cet ensemble est un circuit magnétique et un champ
magnétique n’est possible qu’en courant alternatif.

3) a) I1 I3
A1 A2 I2 A3
G V1 V2 V3 V4
6 V/24 V 24 V/6 V
b) Nouvelles pertes par effet Joule : ● Démarche scientifique

PJ = 20 × 0,6² = 7,2 W.
14 Une plaque à induction fonctionne sur le principe du
c) Tension de chute aux bornes des résistors : transformateur avec :
U = 7,2 × 20 = 12 V . On vérifie ce résultat avec la
– le primaire (inducteur), un enroulement électrique
différence entre U2 et U3 qui est aussi 12 V.
placé sous la plaque vitrocéramique de cuisson et qui
4) La lampe brille faiblement car il y a des pertes par est alimenté par un courant variable ;
effet Joule, ce qui a pour effet d’avoir une tension, après
– le secondaire, constitué par le récipient en acier (ce
le deuxième transformateur, plus basse que la tension
récipient fait partie du circuit magnétique).
du générateur.
Dès que l’inducteur est mis sous tension, des courants
5) L’inconvénient d’utiliser une rallonge électrique trop induits (courants de Foucault) apparaissent dans le
longue est la tension de chute entre les deux extrémités
métal du circuit (loi de Faraday).
de la rallonge : dans les expériences 2 et 3, on observe
Les électrons du métal s’agitent et engendrent, par effet
des tensions de chute qui font que la lampe brille peu
Joule, un dégagement de chaleur important dans le métal :
ou pas, alors que dans l’expérience 1, en l’absence de
le récipient transmet ensuite la chaleur à son contenu.
résistances, la lampe brille correctement.

2. Puissance consommée
par un appareil électrique
Évaluer la puissance consommée par un appareil électrique
Groupements 1 et 4
• Réaliser, en régime sinusoïdal, à l’aide d’une • Savoir que pour un dipôle donné, l’intensité du courant
expérimentation assistée par ordinateur (ExAO), le produit et la tension sont déphasées.
d’une tension aux bornes d’un dipôle et de l’intensité • Savoir que le facteur de puissance est le cosinus
du courant qui le traverse. de ce déphasage entre l’intensité et la tension.
• Mesurer un déphasage entre la tension aux bornes • Savoir que la puissance active est la puissance moyenne
d’un dipôle et l’intensité qui le traverse. consommée.
• Mesurer une puissance active à l’aide d’un wattmètre ou • Connaître la relation entre la puissance active, les
à l’aide d’un système d’acquisition associé à un capteur valeurs efficaces de l’intensité du courant et de la tension
voltmètre et un capteur ampèremètre. et le facteur de puissance.
ACTIVITÉS TRAVAUX PRATIQUES
Activité 1 TP 1
a) 230 V : tension efficace du réseau. a)
50 Hz : fréquence de la tension d’alimentation.
P
b) U = 230 V ; U × I = 230 × 8,74 = 2 010,2. Dipôle P (W) U (V) I (A) U×I

U×I
La relation P = U × I est vérifiée pour les résistors
Résistor 0,9 6,6 0,135 0,891 0,99
alimentés en courant alternatif.
Bobine
0,9 6,6 0,196 1,294 0,696
réelle
Activité 2
a) Un voltmètre doit être branché en dérivation et un b) Pour le résistor, la relation P = U × I convient.
ampèremètre doit être branché en série. c) Cette relation ne convient pas pour la bobine. Dans ce
b) cas, P < U × I
d) Écran 1 : U × I = 230 × 5.2 = 1 196 × 2 000. Cet écran
U I correspond aux résistors donc au four.
Wattmètre
G U I Écran 2 : U × I = 236 × 6 = 1 380 > 1 300. Cet écran
correspond au moteur car P < U × I
M
La puissance active consommée par un résistor est
Activité 3
égale au produit U × I alors que pour une bobine, cette
a) Dans l’oscillogramme 2, la tension et l’intensité sont
puissance est toujours inférieure à U × I.
en phase. Il s’agit donc du graphique correspondant aux
Pour mesurer la puissance consommée par un appareil
résistors.
électrique, on utilise un wattmètre qui mesure la tension
b) L’écart est d’environ un demi-carreau donc Δt = 1 ms aux bornes du dipôle et l’intensité qui le traverse.
et la période est de 4 carreaux donc T = 8 ms. Aujourd’hui, on utilise aussi des compteurs d’énergie
1 π portatifs qui indiquent la puissance consommée.
w = 2π × = rad ≈ 0,79 rad.
8 4
2 l Puissance consommée par un appareil électrique 7

TP 2 c) Si le circuit n’est pas constitué que de résistors, alors :
Δt P < U × I.
T
p(t)
4 a) Le dispositif d’ExAO et les capteurs permettent de

i(t) mesurer le décalage Δt.
Tp
u(t) b)
4 ms
i(t)
a) T = 5 carreaux, donc T = 5 × 4 = 20 ms.
b) u(t) et i(t) ne sont pas en phase. Le décalage est de Système
G
1 carreau soit Δt = 4 ms. ExAO
u(t)
c) p(t) est périodique. Dans notre exemple, sa période
R
est : Tp = 10 ms.
d) Le branchement de la bobine créé un « décalage
retard » de l’intensité par rapport à la tension. L’intensité
passe par son maximum après la tension. 5 a) tA = –17,5 ms ; tB = 0,5 ms ; tc = 1 ms.
e) La puissance a une fréquence différente de celle de la b) T = tB – tA = 0,5 – (–17,5) = 18 ms ;
tension et de l’intensité. Δt = tC – tB = 1 – 0,5 = 0,5 ms ;
4 Dt 0,5 × 10−3
f) Dans ce cas, φ = 2π = 1,25 rad, φ = 2π = 2π = 0,175 rad.
20 T 18 × 10 −3
soit cos φ = 0,31.
Le facteur de puissance est bien inférieur à 1. 6 a) cos φ = 0,82 donc φ = 0,609 rad.
Dt
● À vous de conclure ! b) φ = 2π donc
Dans un circuit ne comportant que des résistors, la T
tension instantanée est en phase avec l’intensité w × T 0,5 × 20 × 10 −3
Dt = = = 1,59 ×10 −3 s
instantanée. Si l’on branche une bobine dans le circuit, 2 2
l’intensité se décale et est en retard sur la tension d’une soit Δt = 1,59 ms.
durée Δt. Ce décalage, caractéristique de l’ensemble
bobine + résistor, permet de calculer le déphasage φ avec 7 A = 230 × 9,7 × 0,86 = 1 918,66 W soit P = 1,9 kW ;
Dt 1 400
la relation φ = 2π avec T la période de la tension. B= = 0,936 soit cos φ = 0,936 ;
T 230 × 6,5
4 500
EXERCICES C= = 0,954 soit cos φ = 0,954.
230 × 20,5
● Testez-vous ! 8 a) U = 230 V ; I = 6.5 A ; cos φ = 0,98.
1. b ; 2. a ; 3. c ; 4. c ; 5. b ; 6. b ; 7. c ; 8. a ; 9. b.
b) P = 230 × 6,5 × 0,98 = 1 465 W.
● À l’oral
9 a) Il faut rechercher la valeur de l’intensité efficace I.
1 a) Une grandeur instantanée est une grandeur ana- b) L’élève a utilisé la puissance en kilowatt dans le calcul
logique qui varie en fonction du temps. et a utilisé le facteur de puissance cos φ comme un
b) Pour déterminer le déphasage, on mesure le décalage déphasage φ.
temporel Δt entre la tension et l’intensité et on calcule P = U × I × cos φ
le déphasage φ. P 1 000
On peut aussi mesurer la puissance consommée P ainsi I= = = 5,05
U × cos w 230 × 0,86
que la tension efficace U et l’intensité efficace I. On a
P L’intensité efficace du courant est I = 5 A.
alors cos φ = et on peut en déduire la valeur de φ.
U×I ● Problèmes par compétences
2 Le déphasage et donc le facteur de puissance sont 11 1) Facteur de puissance : cos φ = 0,99.
directement liés aux dipôles qui constituent le circuit. 2) a) Pabsorbée = U × I × cos φ.
3 a) Pour visualiser p(t), il faut mesurer u(t) et i(t) et b) Mesurer la tension efficace U et l’intensité efficace I à
afficher la fonction p(t) = u(t) × i(t). l’aide du multimètre.
b) La puissance active est la moyenne de la puissance Calculer U × I.
instantanée sur une période. Mesurer la puissance absorbée Pabsorbée avec le wattmètre.
Pabsorbée ● Démarche scientifique
Calculer pour trouver la valeur du facteur de
U×I 13 a)
puissance cos φ.
Appareil P (W) U (V) I (A) cosφ
2 360
3) cos w = = 0,94 . Bouilloire 2 384 241,6 9,813 1,00
230 × 10,9
4) a) La valeur mesurée est plus faible que la valeur Four micro-onde 1 548 241,0 7,187 0,87
affichée sur la plaque.
b) Selon les valeurs notées sur la plaque : Pu = φ × Pa Sèche-cheveux 1 298 243,2 5,340 1,00
Pu 1 800
donc Pa = = = 2 571 W . Télévision en
w 0,7 60,3 243,5 0,283 0,86
fonctionnement
Les valeurs réelles ne correspondent pas à celles de la
Télévision en veille 13,2 242,1 0,098 0,57
plaque.
5) Les valeurs mesurées indiquent que les valeurs inscrites Chargeur de
14,2 245,1 0,110 0,53
sur la plaque ne correspondent pas aux valeurs réelles. La téléphone
puissance réellement absorbée est inférieure à la valeur b) Un appareil composé exclusivement de résistors a un
théorique. Soit le rendement est meilleur qu’annoncé facteur de puissance cosφ = 1. La bouilloire et le sèche-
soit la puissance utile est inférieure à 1,8 kW. cheveux sont composés exclusivement de résistor.
12 1) a) φ représente le déphasage entre l’intensité et 14
la tension instantanées.
Puissance
b) Le facteur de puissance cos φ ne doit pas dépasser 0,928. souscrite P
3 kW 6 kW 9 kW 12 kW
Dt
2) w = 2π . Calibre
T 15 A 30 A 45 A 60 A
disjoncteur I
3) a) T = tB – tA = 9,1 – (–10,9) = 20 ms ;
Δt = tB – tC = 9,1 – 6,7 = 1,4 ms. P 3 000

= 0,870 0,870 0,870 0,870
Dt 1,4 230 × I 230 × 15
b) w = 2π = 2π × = 0,439 rad .
T 20 La contrainte est systématiquement respectée.
4) a) cos φ = cos (0,439) = 0,905 ; 0,905 < 0,928.
15 On lit sur la plaque signalétique les valeurs nomi-
L’entreprise ne respecte pas ses engagements concernant
nales :
le facteur de puissance de l’installation.
• 1∼ : moteur monophasé
b) cos (0,342) = 0,942 ; 0,942 > 0,928.
• U = 230 V
Dans ce cas, l’installation convient. • I = 1,06 A
5) Le facteur de puissance de l’installation étant inférieur • cosϕ = 0,95
à la valeur contractuelle de 0,928, j’ai installé des La puissance active nominale consommée est :
condensateurs en parallèle du circuit jusqu’à atteindre P = U × I × cosφ
un facteur de puissance de 0,942. Ainsi l’engagement de P = 230 × 1,06 × 0,95
l’entreprise envers le fournisseur est respecté. P = 231,6 W.

3. De l’alternatif au continu
et inversement
Obtenir un courant continu à partir d’un courant alternatif et inversement
Groupements 1 et 2
• Mettre en évidence expérimentalement le rôle • Savoir que le redressement permet de passer d’un courant
d’une diode et d’un pont de diodes dans un circuit. électrique alternatif à un courant électrique continu.
• Définir les fonctions de transformation alternatif ⇔ continu. • Savoir que le condensateur permet de filtrer le courant
redressé.
• Réaliser le redressement puis le filtrage d’un courant
alternatif. • Savoir qu’un onduleur permet de passer d’un courant
continu à un courant alternatif.

Activité 1 TP 1
230 V Chargeur de 19 V Batterie de Sécurité
Secteur
CA l’ordinateur CC l’ordinateur Effectuer les bons branchements. Avoir un comportement
responsable.
14,4 V
CC Attention à un éventuel problème de masse pour
4,35 V Accumulateur 5V visualiser les deux signaux à la fois. Il se peut que les
Téléphone Port USB signaux ne puissent pas être visualisés simultanément
CC du téléphone CC
à cause d’un problème de masse de l’interface.
Activité 2
a) Le signal de la tension u aux bornes du générateur est
a) La tension d’alimentation du sèche-cheveux est
sinusoïdal, celui de la tension u1R est positif puis nul, celui
alternative.
de la tension u2R est composé de deux alternances positives.
b) D’après le document 4, le moteur est traversé par un
Signaux u et u1R :
courant qui va toujours dans le même sens : le pont de diodes
redresse le courant alternatif. La tension d’alimentation du
moteur est une tension redressée double alternance.
c)
– +
∼G u
E
u2R M x
A
O
I
Activité 3
a) La tension filtrée présente des alternances moins Signal u2R :
prononcées, tendant vers une représentation de courant
continu. C’est pour cela que l’on dit que le rôle du
condensateur est de lisser le signal.
b)
Système
– + ExAO
G
∼ u
R uR
3 l De l’alternatif au continu et inversement 10

b) c) Les valeurs des tensions maximales augmentent
quand la capacité du condensateur augmente.
Umax U1max U2max
d) Plus la capacité du condensateur augmente, plus les
Umax (V) 9 4,9 2,5 variations les signaux des tensions sont faibles.
Période T (s) 20 ms 20 ms 10 ms e) Les 3 oscillogrammes ne sont pas ceux d’une tension
continue, mais plus la capacité du condensateur
c) Les tensions maximales diminuent quand on introduit augmente, plus on se rapproche du signal d’une tension
une diode dans le circuit, puis un pont de diodes. Cela est continue.
dû aux chutes de tension générées par les diodes.
d) Une diode bloque le courant pendant l’alternance Un pont de diodes couplé à un condensateur monté en
négative de la tension du générateur. Un pont de diodes dérivation permet de redresser, puis de filtrer une tension
permet de transformer une alternance négative en une alternative. On obtient alors une tension redressée et
alternance positive car, pendant le courant traverse deux filtrée, proche d’une tension continue.
diodes, les deux autres sont bloquées.
e) Le signal électrique est bien redressé dans les deux La vidéo (en anglais) expose le redressement double
expériences, car il n’y a plus d’alternances négatives alternance, puis le filtrage avec des condensateurs
dans les deux cas. de capacités différentes, pour montrer que plus le
condensateur a une grande capacité, et plus le signal
● À vous de conclure ! est lissé.
Une diode permet d’effectuer un redressement simple
https://www.youtube-nocookie.com/embed/.
alternance de la tension. Un pont de diodes permet un
hEXQXvPH8EI&t=54s?rel=0&enablejsapi=1&
redressement double alternance.
loop=1&playlist=hEXQXvPH8EI&t=54s
TP 2
Sécurité EXERCICES
Effectuer les bons branchements. Avoir un comportement
● Testez-vous !
responsable.
a) 1. b ; 2. a ; 3. c ; 4. a ; 5. c ; 6. b ; 7. b ; 8. a ; 9. c ; 10. a.
● À l’oral
1 a) L’oscillogramme d’une tension continue est une
droite et celui d’une tension alternative sinusoïdale est
composé d’une alternance positive et d’une alternance
négative.
C1 = 100 µF b) C’est un pont de diodes composé de 4 diodes.
c) C’est un pont de diodes couplé à un condensateur
monté en dérivation.
2 Un onduleur transforme une tension continue en
tension alternative.
C2 = 470 µF
3 a) Quel que soit son sens, le courant traverse une
diode, car l’autre est bloquée. D’où l’alternance du cli-
gnotement des deux DEL.
b) Le rôle d’une diode est de bloquer le courant pendant
l’alternance négative de la tension alternative. Le signal
sera alors redressé simple alternance.
C3 = 2 200 µF
4
Capacité du C1 = C2 = C3 =
condensateur 100 μF 470 μF 2 200 μF
Tension Système
maximale 5,2 7,1 7,4 ∼G R ExAO
relevée (en V)

5 Une diode bloque le courant pendant l’alternance b)
u(t)
négative de la tension alternative. Sur une période, la
tension est positive, puis nulle. C’est pourquoi on observe t
le signal d’une tension redressée mono alternance. 0 D,D D2, D3 D1, D4 D2, D3
1 4
6 a) 3) U2 = 0,052 × 230 = 11,96 V.

+ 4) La différence entre les valeurs des tensions est due à
D1 D3 la tolérance du constructeur.
5) Un chargeur d’accumulateurs redresse la tension du
G
∼ R secteur en l’abaissant avec un transformateur abaisseur
de tension. Ensuite, il redresse la tension alternative avec
D2 D4 le pont de diodes pour recharger les deux accumulateurs.
b) Les diodes D1 et D4 s’allument en même temps et les 13 1) CC : courant continu, CA : courant alternatif.
diodes D3 et D2 s’allument en même temps. 2)
c) Voir schéma question a). Batterie 12 V Allume 12 V 230 V
Adaptateur Téléviseur
du camion CC cigares CC CA
7 Oscillogramme de gauche : Umax = 9 V et T = 20 ms.
Oscillogramme de droite : Umax = 6 V et T = 10 ms. 3) Entrée de l’onduleur : U1 = 12 V ;
sortie de l’onduleur : U2 = 330 V.
8 4) L’inconvénient d’utiliser un onduleur branché sur
+
l’allume-cigare du camion est de vider la batterie du
camion.
+ 5) Un onduleur convertit une tension continue en une
G
∼ –
R tension alternative, en l’élevant avec un transformateur
élévateur de tension.
Ses avantages sont de pouvoir utiliser des appareils
–
fonctionnant en courant alternatif à partir d’une source
9 a) Le rôle du condensateur dans le circuit est de fil- de courant continu, et donc dans certains cas de prendre
le relais du secteur en cas de panne électrique. Son
trer la tension à la sortie du pont de diodes.
principal inconvénient est que la batterie qu’il utilise se
b) Plus la capacité du condensateur augmente, plus les
vide.
variations les signaux des tensions sont faibles. On se
rapproche alors du signal d’une tension continue. ● Démarche scientifique
10 L’onduleur reçoit à l’entrée une tension de 12 V en 14 Voir activité 1 document 2 manuel élève.
courant continu et délivre en sortie une tension de 230 V
Capacity : 2942mAh
en courant alternatif. Le rôle d’un onduleur est donc de Entrée : 230 V CA
Charge Voltage : 4.35V
convertir un courant continu en courant alternatif (il Sortie : 3,82 V CC
Nominal Voltage : 3.82V
comprend aussi un transformateur élévateur de tension). Accumulateur du téléphone
● Problèmes par compétences INPUT : AC100-240V ∼

50-60Hz 2.0A Entrée : 100 ou 240 V CA
12 1) a) À l’entrée : 230 V ; à la sortie : 1,5 V. OUTPUT : +19V 3.42A Sortie : 19 V CC
b) C’est un transformateur. Chargeur de l’ordinateur
2) a)
Rechargeable li-polymer
Tension Tension Pont de Battery Pack
Entrée : 19 V CC
Secteur Transformateur
alternative alternative diodes Rating : 14.4V Sortie : 14,4 V CC
2600mAH 37Wh
Tension Batterie de l’ordinateur
redressée
15 Dans l’ordre croissant : ➍, ➌, ➊, ➋. Les tensions
Tension d’alimentation d’un moteur à courant continu sont
Accumulateurs Résistor
redressée rangées dans cet ordre, car le moteur subira de moins en
moins de variations de la tension et donc fonctionnera
de mieux en mieux.

4. Moteurs électriques
Obtenir de l’énergie mécanique à l’aide d’un moteur électrique synchrone ou asynchrone
Groupements 1 et 2
• Pour un moteur, mettre en évidence expérimentalement • Savoir qu’un moteur électrique convertit l’énergie
le principe de conversion d’énergie électromécanique électrique en énergie mécanique (convertisseur
par un bilan de puissance. électromécanique).
• Reconnaître un moteur à courant continu et un moteur • Savoir qu’il existe deux catégories principales de moteurs
asynchrone à partir de sa plaque signalétique. électriques : les moteurs à courant continu et les moteurs
• Pour un moteur à courant continu, vérifier asynchrones.
expérimentalement l’influence de la valeur de la tension
d’alimentation sur sa fréquence de rotation.
• Pour un moteur asynchrone, vérifier expérimentalement
l’influence de la fréquence de la tension d’alimentation
sur sa fréquence de rotation.
ACTIVITÉS le fréquencemètre en dérivation afin de connaître la

fréquence f (en Hz) de la tension d’alimentation.
Activité 1 • On mesure la fréquence de rotation n (en tr/min) à l’aide
a) Pour faire fonctionner une locomotive électrique, il est du tachymètre pour différentes fréquences d’alimentation.
nécessaire de l’alimenter par un courant électrique. Ce
dernier arrive par le caténaire et ressort par les rails. Dans le
caténaire circule soit un courant alternatif soit un courant TRAVAUX PRATIQUES
continu. Le moteur ne fonctionne qu’en continu, il faut TP 1

donc un redresseur pour convertir le courant alternatif en
Sécurité
courant continu. Le moteur se comporte alors comme s’il
Cette expérience présente un risque pour les personnes
était branché à une pile électrique. Le courant circule dans
et pour le matériel.
les bobines créant ainsi un champ magnétique comme un
Il faut avoir un comportement responsable. Le disque à
aimant avec un pôle nord et pôle sud. Autour des bobines,
haute fréquence de rotation peut être tranchant.
il y a un aimant. Deux pôles nord se repoussent, de même
Il faut s’assurer du bon branchement. La tension
que deux pôles sud. L’ensemble des bobines tourne alors,
d’alimentation ne doit pas dépasser la tension nominale
entraînant ainsi les roues.
du moteur.
b) La puissance absorbée ➊ est de type électrique, la
a)
puissance utile ➋ est de type mécanique et la puissance
perdue ➌ est de type thermique. U (en V) 0 3 4,5 6 7,5 9 12
Activité 2 n (en tr/min) 0 48 72 100 128 158 200
a) Sur le moteur à remplacer : il y a la tension nominale
b) La fréquence de rotation augmente lorsque la tension
en volt, la fréquence en hertz, l’intensité nominale en
d’alimentation augmente.
ampère, la puissance utile en kilowatt et en cheval-vapeur.
c)
Sur le moteur en magasin : il y a la tension nominale en volt, Fréquence de rotation (en tr/min)
l’intensité nominale en ampère la puissance utile en kilowatt. 250
Remarque : 200
1 CV = 746 W . 150
b) Le premier moteur est alimenté en tension alternative 100
triphasée et le second est un moteur à courant continu. Il 50
n’est donc pas possible d’effectuer le changement du moteur.
0 5 10 15
Activité 3 Tension (en V)
Afin de vérifier expérimentalement l’influence de la d) La fréquence de rotation et la tension d’alimentation
fréquence f (en Hz) de la tension d’alimentation sur sont deux grandeurs proportionnelles.
la fréquence de rotation n (en tr/min) d’un moteur e) La fréquence de rotation théorique nth du moteur
asynchrone, on peut réaliser l’expérience suivante : pour une tension de 12 V est de 200 tours/min pour le
• On alimente un moteur asynchrone avec une moteur de chez Pierron (Réf. 02137.10).
alimentation triphasée à fréquence variable. On branche
4 l Moteurs électriques 13
n 200 EXERCICES
1
f) e = 100 −
nth 2
× 100 % = 100 −1200 2
× 100 % = 0 %.
● Testez-vous !
D’un point de vue électrique, lorsque la fréquence de 1. c. ; 2. b ; 3. a ; 4. a ; 5. b ; 6. c ; 7. c ; 8. b.
rotation n d’une visseuse 18 V sans fil augmente, la ● À l’oral
tension d’alimentation augmente pour atteindre un
maximum de 18 V. 1 Un moteur est un convertisseur électromécanique.
TP 2 2 a) Les éléments qui constituent un moteur à courant

continu sont : le stator, le rotor, les balais et le collecteur.
Pour ce TP, il faut bien faire attention sur la nature du
b) La fréquence de rotation n augmente lorsque la valeur
montage qui doit être en triangle. Lors du montage en de la tension d’alimentation dans un moteur à courant
étoile, au-delà d’une certaine fréquence, le moteur continu augmente.
décroche et on observe la chute de la fréquence de
3 a) La tension d’alimentation d’un moteur asyn-
rotation.
chrone est alternative.
C’est un TP difficile à faire pour certains élèves. Il est
b) Un ensemble de bobines, parcourues par un courant
préférable que l’enseignant le montre une fois aux alternatif de
 fréquence f, crée un champ magnétique
élèves avant qu’ils ne le fassent. tournant B . Les variations du champ magnétique
tournant provoquent l’apparition d’un courant, dit induit,

Sécurité
Vous devez réaliser cette expérience avec une alimentation
dans le cylindre. Il se crée alors un couple de force F ; F ′ ( )
qui entraîne sa rotation à une fréquence n2 légèrement
très basse tension (inférieure à 12 V) pour ne pas dépasser inférieure à celle du champ magnétique tournant n1.
la tension nominale et limiter les risques à la personne. ● Applications directes
a)
4 Les objets disposant d’un convertisseur électromé-
f (en Hz) 25 50 75 100 125 canique sont :
• L’escalateur, il converti l’énergie électrique en énergie
n (en tr/min) 280 795 1 300 1 950 2 350
mécanique ;
b) La fréquence de rotation n augmente lorsque la • Le ventilateur, il converti l’énergie électrique en énergie
fréquence f de la tension d’alimentation augmente. mécanique ;
c) • Le palan électrique, il converti l’énergie électrique en
n (en tr/min) énergie mécanique.
3 000 Le panneau solaire n’en dispose pas car il converti
y = 21,18x – 253,5
2 500 l’énergie solaire en énergie électrique. Sauf ceux à
2 000 poursuite solaire dont le socle contient un moteur qui
1 500 converti l’énergie électrique en énergie mécanique pour
1 000 faire tourner le panneau.
500
5 a)
0 50 100 150 Putile Putile 11 000
f (en Hz) η= donc Pabsorbée = = = 12 643,68 .
Pabsorbée η 0,87
d) La fréquence de rotation (n en tr/min) et la fréquence
La puissance électrique à fournir au moteur est de
de la tension d’alimentation (f en Hz) sont deux 12 644 W.
grandeurs proportionnelles. b) Le bilan de puissance de la machine est :
e) À partir du graphique, on peut en déduire une droite Énergie électrique Énergie mécanique
Moteur
d’ajustement d’équation y = 21,18 x − 253,5 d’où la Pabsorbée = 12 644 W Putile = 11 000 W
relation entre la fréquence de rotation (n en tr/min) et Énergie thermique
la fréquence de la tension d’alimentation (f en Hz) : Pperdue = 1 644 W
n = 21,18 f − 253,5 .
6 a) C’est un moteur à courant continu, c’est écrit en
● À vous de conclure ! gros sur la plaque signalétique.
On peut faire varier la vitesse de coupe d’une scie à b) Le stator est une bobine parcourue par un courant car
ruban entraînée par un moteur asynchrone triphasé en il y a la présence de tension et de courant d’excitation
faisant varier la fréquence de l’alimentation de la scie. « Excit/Field » (écrit sur la plaque signalétique).
7 a) et b) ● Problèmes par compétences
n (en tr/min)
2 000 13 1) a) Il s’agit d’un moteur asynchrone.
y = 200x b) Tension nominale : 220 V, courant nominal : 2,8 A,
1 500 facteur de puissance : 0,99, puissance utile : 0,5 HP,
1 000 fréquence de rotation : 1 330 tr/min, fréquence : 50 Hz.
2) Il doit choisir le moteur ayant une puissance utile
500 supérieure ou égale à 0,5 HP, la fréquence de rotation
la plus proche de 1 330 tr/min et avec le meilleur
0 2 4 6 8 10 rendement.
U (en V)
3) a) Putile = 756 × 0,5 = 373 . La puissance utile est de
L’équation de la droite est y = 200 x . 373 W.
c) La fréquence de rotation augmente lorsque la tension b) PA = U × I × cos w = 220 × 2,8 × 0,99 = 609,84 .
d’alimentation augmente de façon linéaire. La puissance absorbée du moteur est 609,8 W.
373
8 a) C’est un moteur asynchrone car présence de fré- c) η = = 0,61 soit 61 %.
609,8
quence en hertz, de la phase (ph : 3 signifie triphasé) et
4) a) Seul le moteur 3 a une puissance utile supérieure
du facteur de puissance cos w.
à celle du moteur à changer, une même fréquence de
b) La puissance utile est 11 kW, la fréquence de rotation
rotation et un rendement meilleur.
est n = 1 445 tr/min et la fréquence de l’alimentation
b) Le technicien va choisir le modèle 3.
f = 50 Hz.
5) Le technicien doit choisir un moteur ayant au moins
9 a) C’est un moteur asynchrone car présence de fré- la même puissance utile que celle d’origine, le meilleur
quence en hertz, de la phase (1 phase signifie mono- rendement et la même fréquence de rotation.
phasé) et du facteur de puissance cos w.
14 1) a) C’est un moteur à courant continu.
b) PAbsorbée = U × I × cos w = 230 × 9,2 × 0,95 = 2 020,9 .
b) Puissance utile : 400 kW,
La puissance absorbée par le moteur est de 2 020,9 W.
fréquence de rotation:1 373 tr/min,
10 Afin de vérifier expérimentalement l’influence de la tension nominale : 420 V,

fréquence f (en Hz) de la tension d’alimentation sur la courant nominal : 1 009 A,
fréquence de rotation n (en tr/min) d’un moteur asyn- tension de l’excitation : 260 V,
chrone, on peut réaliser l’expérience suivante : courant de l’excitation : 11,2 A.
• On alimente un moteur asynchrone avec une 2) Le stator est une bobine parcourue par un courant car
alimentation triphasée à fréquence variable. On branche présence d’un courant et d’une tension de l’excitation.
le fréquencemètre en dérivation afin de connaître la 3) a) PA = U × I = 420 × 1 009 = 423 780 .
1
fréquence f (en Hz) de la tension d’alimentation. La puissance absorbée par le rotor du moteur est
• On mesure la fréquence de rotation n (en tr/min) 423 780 W.
à l’aide du tachymètre pour différentes fréquences b) PA = U × I = 260 × 11,2 = 2 912 .
2
d’alimentation. La puissance absorbée par l’excitation est 2 912 W.

c) PA = PA + PA = 423 780 + 2 912 = 426 692 .
11 A set of coils, traversed by an alternatingcurrent of 1 2
La puissance absorbée par le moteur est 426 692 W.

frequency f, creates a rotating magnetic field B . Changes 4) P
in the rotating magnetic field cause the appearance of a 400 00
η = utile = = 0,937 soit 93,7 %.
current, called induced,
in the cylinder. A force couple is Pabsorbée 426 692
( )
then created F ; F ′ which causes its rotation at a Le rendement est bien de 93,7 %.
Pperdue = Pabsorbée − Putile = 426 692 − 400 000 = 26 692 .
frequency n2 slightly lower than that of the rotating
magnetic field n1. La puissance perdue est de 26 692 W.
Phase 1 5) Le moteur a besoin d’une puissance électrique, dite
Coil 3 ~
N 120° ~ N puissance absorbée, de 426 692 W pour fonctionner.
Phase 3 Coil 1 Une partie de cette puissance va être convertie en
120° 120° puissance mécanique, dite puissance utile, de 400 000 W.
Coil 2 Et une partie de la puissance électrique va être perdue
N ~ Phase 2 sous forme de chaleur ( 26 692 W), dite puissance
~ perdue.
~
● Démarche scientifique Par exemple, pour la mesure de la fréquence de rotation
d’une roue de camion radio télécommandé, on trouve
15 une fréquence de rotation de 252 tour/min. Cette valeur
diminue lorsque les piles s’usent.
Pour la mesure de la fréquence de rotation d’une roue
de camion radio télécommandé, il est préférable de Il ne faut pas démonter le jouet ou autre appareil pour
coller un marquage sur la roue et de faire les mesures l’expérience.
dans le noir.
16 La vitesse de rotation des roues est gérée par les
variateurs de fréquence alimentés en continu à 375 V.
5. Réseau triphasé
Caractériser le réseau triphasé
Groupement 2
• Identifier les conducteurs des lignes monophasées et • Savoir que le conducteur de mise à la terre (vert-jaune)
des lignes triphasées selon le code de couleur normalisé. est indispensable au fonctionnement du disjoncteur
• À l’aide d’un oscilloscope ou d’une expérimentation différentiel et qu’il ne sert pas à la transmission de l’énergie.
assistée par ordinateur (ExAO), visualiser les courbes • Savoir que les tensions existant entre chaque phase
représentant les diverses tensions d’une distribution et le neutre sont déphasées de 120° pour une distribution
triphasée en fonction du temps et mesurer leurs triphasée.
déphasages relatifs.
• Utiliser la relation fournie entre la valeur efficace
d’une tension simple et celle d’une tension composée.
ACTIVITÉS Graphique du haut du document 4 :

2,5
T = 20 ms ; ∆t = 2,5 ms ; φ = 360 × = 45°.
Activité 1 20
a) Câble 3 fils Graphique du bas du document 4 :
➊ : fil de phase ; ➋ : fil de neutre ; ➌ : fil de protection 5
T = 35 ms ; ∆t = 5 ms ; φ = 360 × = 51°.
électrique PE. 35
Câble 5 fils b)
➊ : PE ; ➋, ➍ et ➎ : fils de phase ; ➌ : fil de neutre. 1

2
G u(
t)
b) Un fil de phase peut être de toute autre couleur que 3 u(

t)
u(
t)
N
bleu ou vert-jaune.
Système ExAO
Activité 2
Dans cette activité, comme souvent, il est important de

nommer correctement les grandeurs : « tension simple TRAVAUX PRATIQUES
V mesurée entre phase et neutre » et « tension efficace
TP 1
U mesurée entre deux phases ». Les élèves doivent
comprendre que la valeur de la tension ne la définie Ce TP illustre la notion présentée dans l’activité 2 : une
pas. Seules les bornes de mesure définissent le nom de tension composée peut prendre différentes valeurs
la tension. mais cette valeur est toujours liée à celle de la tension
a) U = 400 volts ; V = 230 volts. simple.
230 3 = 398 V ≈ 400 V. Ce TP ne présente pas de grandes difficultés donc les
b) V = 400 V ; U = 400 × 3 = 693 V. élèves sont généralement assez autonomes. Ils peuvent
de ce fait se concentrer sur la réalisation d’un compte-
Activité 3
rendu clair.
Si vous ne disposez pas de système ExAO, il est Penser à indiquer aux élèves que les images de la partie
possible d’utiliser un oscilloscope. Dans ce cas, il validée ne sont là que pour illustrer la question. Il
n’est généralement pas possible de visualiser les trois n’est pas conseillé de prendre de telles mesures sans
tensions simultanément. De plus, il est nécessaire que habilitation électrique adéquate.
l’élève sache exploiter un oscillogramme. De ce fait,
cette activité peut être réalisée lors d’une heure de co- Sécurité
intervention car si le thème est l’électricité, le travail Un réseau triphasé est généralement un réseau
à effectuer fait appel à la proportionnalité, la lecture 230 V/400 V. Ces tensions sont bien trop importantes
graphique, la notion de période voire les vecteurs de pour être utilisées par des élèves au laboratoire.
Fresnel donc à plusieurs compétences mathématiques.
5 l Réseau triphasé 17
a) f) L’oscillogramme du milieu représente les tensions aux
Bornes entre bornes d’une alimentation triphasée.
lesquelles est 1 et 2 et 3 et 1 et 2 et 3 et ● À vous de conclure !
mesurée la N N N 2 3 1 Les tensions simples d’une alimentation triphasée
tension équilibrée ont les mêmes amplitudes (Umax), les mêmes
périodes T et donc les mêmes fréquences f. Elles sont
Valeur de la déphasées les unes par rapport aux autres de 120°.
tension à 10−1 5,8 6,2 6,0 10,1 10,5 10,3
près (en volt)
EXERCICES
b) Il peut y avoir des incertitudes de mesures liées à
l’appareil utilisé. ● Testez vous
c) Les valeurs mesurées entre N et les autres bornes sont 1. a ; 2. b ; 3. b ; 4. c ; 5. a ; 6. b ; 7. b ; 8. c ; 9. b ; 10. a.
similaires.
Les valeurs mesurées entre les bornes 1, 2 et 3 sont ● À l’oral
similaires. 1 a) La norme impose que le fil de neutre soit bleu clair
d) Le neutre N est la borne commune à toutes les et le PE vert-jaune.
tensions simples. b) En cas de défaut d’isolement, le PE permet le passage
e) Moyenne des tensions composées mesurées : U = 10,3 V. d’un courant de fuite, ce qui induit le déclenchement du
Moyenne des tensions simples mesurées : V = 6,0 V. disjoncteur différentiel.
10,3
= 1,72 ≈ 3 ; Le système étudié est donc équilibré.
6,0 2 Une tension simple se mesure entre une phase et le
399,6 neutre.
f) = 1,77 ≈ 3 ; U = V × 3 s’applique aux
226 Une tension composée se mesure entre deux phases.
tensions délivrées par EDF.
3 a) Une distribution triphasée fournie des tensions
produites le plus souvent par des alternateurs. Ces ten-
Un générateur triphasé équilibré fournit des tensions
sions sont donc alternatives et sinusoïdales.
composées U mesurées entre phase et des tensions
b) Un système ExAO ou un oscilloscope permettent
simples V mesurées entre une phase et le neutre telles
d’observer le déphasage entre deux tensions.
que : U = V × 3 .
TP 2 ● Applications directes
Pour réussir ce TP, il est nécessaire d’avoir consacré un 4 a) Fils rouges : phase ; fils bleus : neutre ; fil vert-
temps suffisant à l’activité 3 pour que l’élève ne perde jaune : PE.
pas de temps à comprendre ce que signifie « ∆t ». b) Il s’agit d’une prise monophasée. La borne mâle est
Dans le coup de pouce, on évoque le fil de « masse » reliée au PE. Les deux bornes femelles sont reliées au fil
du capteur. Il s’agit du fil noir. Les trois fils noirs doivent de phase et au fil de neutre.
être sur la même borne N.
5 a) Le conducteur de protection électrique protège
les utilisateurs s’il est associé à un interrupteur disjonc-
Sécurité
teur différentiel.
Le circuit étant alimenté par un générateur triphasé de
laboratoire, cette expérience ne comporte aucun risque. b) Le conducteur vert-jaune d’une ligne électrique sert
a) ne sert pas à la transmission d’énergie.
c) Selon le code de couleur normalisé, les conducteurs
∆t12 ∆t23 ∆t31 bleu clair et vert-jaune sont des conducteurs de phase
neutre et de protection électrique.
6,7 ms 6,7 ms 6,7 ms
b) La précision de l’opérateur lors du pointage est la 6 a) C’est une tension simple.
principale source d’erreur. b) U = 398 V.
c) T1 = T2 = T3 = 20 ms.
7 a) Le voltmètre mesure des tensions efficaces.
Les trois périodes sont identiques ainsi que les décalages U 400
entre les courbes. b) V = = = 231 volts.
d) φ12 = φ23 = φ31 = 120°. 3 3
e) Réponses ➊ et ➌ : les tensions simples de l’alimentation 8 a) Une tension simple est mesurée entre une phase
triphasée ont toutes la même période et sont déphasées et le neutre.
les unes par rapport aux autres de 120°.
b) ● Démarche scientifique
1
G 2
3
u(
t)
u(
t)
u(
t)
13 Il peut être intéressant de suggérer aux élèves de
N demander à leurs parents de prendre en photo les prises
Système ExAO électriques existant sur leur lieu de travail. Cela permet
aux élèves de partager leur savoir et leur travail avec
9 a) T = 40 ms. leurs parents et ainsi de les obliger à utiliser un vocabu-
b) ∆t23 = 16,40 – 3,34 = 13,06 ms. laire adéquat.
13,06
φ = 360 × = 118°. 14 Le fournisseur d’électricité relie le neutre à la Terre.
40
Dans une installation, le PE est lui aussi relié à la Terre.
10 The neutral wire is the lowest located conductor Ainsi, lors d’un défaut d’isolement, le courant de défaut
because all resistors are connected to this conductor. circule dans le PE, puis dans la Terre afin de revenir
● Problèmes par compétences jusqu’au transformateur. La Terre ferme donc le circuit
de défaut.
12 1) a) Un générateur triphasé peut fournir des ten- Transformateur
sions simples (entre une phase et le neutre) et des ten- 3
sions composées (entre deux phases). 2 Réseau de distribution
b) Il s’agit de la fréquence de la tension d’alimentation. 1
2) a) Le montage 1 permet de visualiser des tensions N
simples alors que le montage 2 permet de visualiser des
!
tensions composées. CLAC Défaut
b) φthéorique = 120°. d’isolement
3) a) Ces tensions sont déphasées car les courbes sont
Neutre Phase
décalées les unes par rapport aux autres. Disjoncteur IN < IP
différentiel
6,7 M
b) ∆t = 6,7 ms ; 120 = 360 × Prise
donc T = 20,1 ms = 0,020 s. T
de courant Courant
1 1 de défaut
4) f = donc = 50. La fréquence et la période
T 0,020
sont cohérentes.
5) Un groupe électrogène produit de l’électricité en
consommant un carburant fossile. Il produit donc du
CO2 ainsi que tous les polluants liés à la combustion
d’un carburant.
6. Énergie électrique par induction
électromagnétique
Obtenir de l’énergie électrique par induction électromagnétique
Groupement 2
• Produire expérimentalement une tension alternative dans • Savoir que par induction électromagnétique, une variation
un circuit fixe soumis à un champ magnétique variable dans temporelle de champ magnétique produit une tension
le temps. électrique dans un circuit immobile.
• Produire expérimentalement une tension alternative dans • Savoir que par induction électromagnétique un circuit
un circuit mobile soumis à un champ magnétique constant mobile ou déformable dans un champ magnétique
dans le temps. indépendant du temps est le siège d’une tension électrique.
• Mettre en évidence la loi de Lenz dans une expérience • Savoir que les effets des courants induits s’opposent
d’induction électromagnétique. à la cause qui leur a donné naissance (loi de Lenz).
• Savoir qu’un alternateur transforme de l’énergie mécanique
en énergie électrique avec un rendement énergétique
inférieur à 1.
Activité 3
ACTIVITÉS
a) Lorsque l’on approche un pôle nord, la face de la
Activité 1 bobine en regard de l’aimant se comporte comme une
a) Le signal électrique obtenu avec un diapason est une face nord. Elle a donc tendance à repousser l’aimant.
tension alternative, car l’aire sous la courbe sur le front Il y a circulation d’un courant dans le sens indiqué sur
positif est égale à l’aire sous la courbe sur le front négatif. le document 4. Lorsqu’on éloigne ce pôle, la face se
Au total la moyenne est donc nulle. Ce signal est aussi comporte comme une face sud, et a donc tendance à
périodique, car on observe le même motif se reproduire attirer l’aimant. Il y a circulation d’un courant dans le
à intervalle régulier, il y a donc une période. sens indiqué sur le document 5.
b) Un microphone transforme un signal acoustique en b) On vérifie bien la loi de Lenz : « Une variation de flux
un signal électrique. La membrane vibre comme le son et magnétique engendre dans la spire un courant électrique
entraîne une bobine. Celle-ci sous l’influence d’un aimant dans la spire tel qu’il s’oppose par ses effets (champ
fixe subit donc une variation de champ magnétique, ce magnétique créé) à la cause qui lui a donné naissance. »
qui produit un courant induit, et donc une tension induite
qui est à la même fréquence que le son.
Activité 2
TRAVAUX PRATIQUES
a) On voit que le signal électrique obtenu avec un
alternateur de vélo est une tension alternative, car l’aire TP 1
sous la courbe sur le front positif est égale à l’aire sous la
courbe sur le front négatif. Au total la moyenne est donc Pour pouvoir mesurer correctement le temps mis par
nulle. Ce signal est aussi périodique, car on observe le l’aimant pour effectuer 5 tours, il serait préférable de
même motif se reproduire à intervalle régulier. demander aux élèves de filmer l’expérience avec leur
b) Le galet entraîne la rotation d’un aimant situé portable en prenant soin de filmer en même temps
au-dessus d’une bobine fixe. La variation de champ l’aimant qui tourne sur lui-même ainsi que l’écran
magnétique entraîne l’apparition d’un courant induit de l’ordinateur durant l’acquisition de la courbe. On
dans la bobine et donc d’une tension induite. pourra ainsi être plus précis sur le temps et le nombre
c) Une éolienne utilise l’énergie du vent pour faire tourner de tours.
un aimant solidaire de l’axe des pâles. La variation de Voir Video : InductionElectromagnétique
champ magnétique au niveau de la bobine crée une
tension induite. On utilisera donc le schéma suivant : Sécurité
Cette expérience ne présente pas de risque au point de
S N vue des personnes et de l’environnement.
a) Le temps mis par l’aimant pour effectuer 5 tours est
mA V
Aimant droit
de t = 4,90 s.
6 l Énergie électrique par induction électromagnétique 20

b) La représentation du signal obtenu à l’écran est un
signal périodique (attention le motif est composé de 2 EXERCICES
pics) et alternatif puisque l’aire sous la courbe est nulle ● Testez-vous !
sur une période. Par contre pour le modéliser par une
1. b ; 2. c ; 3. a ; 4. b ; 5. a ; 6. b ; 7. a.
fonction connue et vue en cours, c’est beaucoup plus
difficile. ● À l’oral
c) L’exploitation de la courbe donne T1 = 0,99 s . On peut
évaluer l’incertitude ∆T1 à 0,05 s. 1 a) Pour produire une tension alternative induite dans
d) f = 1/T1 = 1,01 Hz. une bobine fixe, il faut qu’il y ait un déplacement d’un
e) Le temps mis par l’aimant pour faire un tour est aimant droit devant la face de la bobine, de telle sorte
T2 = t/5 = 0,98 s. que le mouvement relatif de l’aimant soit symétrique
f) Aux incertitudes près, on trouve T1 ≈ T2.
par rapport à une position moyenne.
● À vous de conclure ! b) Pour produire une tension alternative induite dans une
Pour réaliser une tension alternative d’une période
bobine mobile, il faut mettre un aimant devant la bobine
donnée, il faut faire tourner un aimant droit à la même
période devant une bobine fixe. Cette dernière est mobile de telle sorte que le déplacement de la bobine
donc le siège, à ses bornes, d’une tension périodique et soit symétrique par rapport à la position moyenne de
alternative. la bobine.
TP 2 2 Lorsque l’on approche le pôle nord d’un aimant droit

a) On conseillera aux élèves d’effectuer la manipulation d’une bobine fermée, il se crée une intensité induite
en la filmant pour avoir des temps plus précis. La vitesse dans le circuit fermé de la bobine telle que la face en
de chute dépend de la qualité de l’aimant. regard de l’aimant se comporte comme un pôle nord. Si
b) On trouve que t1N ≈ t1S et que t2N ≈ t2S. on approche le pôle sud, au contraire l’intensité induite
c) L’aimant est visiblement ralenti lors de sa chute dans sera telle que la face se comportera comme un pôle sud.
le tube en cuivre car t2 < t1. Lors de sa chute, l’aimant
crée dans chaque spire de cuivre perpendiculaire à l’axe 3 Le rendement est le rapport entre l’énergie élec-
du tuyau, une spire de courant qui produit un champ trique produite sur l’énergie mécanique. Un exemple
magnétique opposé à celui de l’aimant. Chaque spire d’alternateur, est par exemple l’alternateur de vélo.
engendre un champ magnétique opposé au champ
magnétique de l’aimant. ● Applications directes
d) On vérifie bien alors que la chute d’un cylindre en fer
dans le tube en PVC et dans le tube en cuivre donne un 4 a) Il s’agit d’un signal alternatif, périodique et sinu-
même temps de chute. soïdal.
● À vous de conclure ! b) Il s’agit d’un signal non alternatif mais périodique.
Dans le domaine professionnel de l’électricité, on retrouve
la loi de Lenz dans les moteurs ou les transformateurs. 5 En faisant tourner l’aimant, un signal sinusoïdal se
Dans la vie de tous les jours, il existe des systèmes de forme. C’est l’intensité créée dans la bobine par induc-
freinage des bus ou de camions qui utilisent la loi de tion magnétique.
Lenz. Des courants dits de Foucault engendrés par la loi
de Lenz dans le disque qui produisent alors une force 6 Pour qu’il y ait induction au secondaire, il est néces-
qui s’oppose à la rotation du disque. Le disque est alors saire de provoquer une variation de champ magnétique
freiné très rapidement. dans le circuit magnétique. C’est pour cela que la ten-
sion au primaire doit nécessairement être alternative.
7 a) C’est l’énergie mécanique de rotation qui est

N
D
transformée en énergie électrique.
I b) La tension est produite par induction, par exemple,
par la rotation d’un aimant devant une bobine fixe.
S 8 a)
 Movement
B′
Une vidéo sur les courants de Foucault :
S N
https://www.youtube-nocookie.com/embed/9_rbI-
5RnnU?rel=0&enablejsapi=1&loop=1&playlist=9_ S
A Coil Magnet
rbI-5RnnU
b) pales et de la démultiplier afin d’obtenir une fréquence
 Movement
B′ de 50 Hz.
N S
14 1) Accorder une corde sur la note Si de fréquence
N
A 123,47 Hz consiste à modifier la tension de la corde de
telle sorte que cette corde produise un son de cette fré-
9 Pour mettre en évidence le sens du courant lors de quence.
l’induction d’une bobine par un aimant droit plongeant 2) Léonard doit mesurer la fréquence du signal obtenu à
à l’intérieur de la bobine, il faut utiliser un microampè- l’aide du système d’acquisition.
remètre. On obtient le sens du courant et on observe un 3) a) 2T = 15 + 5/3 = 16,67 ms donc T = 8,33 ms.
changement de celui-ci en approchant ou en éloignant b) f = 1 / 0,008 33 = 120 Hz.
l’aimant. 4) (123,47 − 120) / 120 = 2,89 %.
5) Pour réaliser l’accord avec une note donnée en
S N utilisant un système d’acquisition, il faut frapper la corde
Aimant droit puis enregistrer le son via un microphone. La vibration
acoustique met en mouvement dans le microphone, une
membrane accolée à une bobine mobile. Cette dernière
mA V est en mouvement devant un aimant ce qui produit aux
bornes de la bobine une tension induite alternative qui
10 η = 242/515 = 47 %. est à la même fréquence que la note de la corde. On
doit alors vérifier ensuite que la période de la tension
11 η = 3,6 × 108 / Em = 40 %. de sortie du microphone correspond à la période de la
On a donc Em = 3,6 × 108 / 0,4 = 900 000 000 W·h. note parfaite.
● Problèmes par compétences ● Démarche scientifique
13 1) L’hydrolienne utilise l’énergie mécanique de la 15 On utilise un handspinner et on installe un aimant
rotation des pales mises en mouvement sous l’action sur chacune des trois branches de celui-ci. On fabrique
des courants marins. ensuite une bobine en enroulant sur lui-même du fil de
2) Le mouvement des pales doit être un mouvement de cuivre isolé et on connecte le début du fil et la fin de
rotation uniforme pour que la fréquence de la tension celui-ci aux bornes d’une LED. En mettant en mouve-
produite soit constante. ment le handspinner devant une face de la bobine, ainsi
3) a) V = 2 × π × R × n soit n = V / (2 × π × R) construite, on constate que la LED s’allume.
n = 10 /(2 × π × 7 ) = 0,23 tr/s.
b) m = 50 / n = 50 / 0,23 = 217,39. 16 On trouve le phénomène d’induction :
4) η = Ee / Em = 0,4 donc 2 × 106 / (0,40 × 4) − dans les transformateurs ;
η = 1250 × 103 W, ce qui est bien vérifié. − dans les plaques à induction ;
5) Le fonctionnement d’une hydrolienne convertit − dans les microphones ;
l’énergie mécanique des courants marins en une énergie − dans les alternateurs ;
électrique alternative et périodique. Cependant, il est − dans les lampes à induction ;
nécessaire de stabiliser la fréquence de rotation des − dans les systèmes de freinage par induction.

7. Énergie électrochimique
Stocker l’énergie à l’aide d’un système électrochimique
Groupements 2, 3, 4, 5 et 6
• Réaliser expérimentalement une pile et mesurer la tension • Savoir qu’une pile effectue une transformation d’énergie
aux bornes de cette pile. chimique en énergie électrique et qu’un accumulateur
• Déterminer les transformations se produisant sur chacune en charge effectue une transformation d’énergie électrique
des électrodes, les équations de demi-réactions étant en énergie chimique stockable.
données. • Savoir que les réactions chimiques mises en jeu
• Étudier expérimentalement la charge et la décharge aux électrodes sont des réactions d’oxydoréduction.
d’un accumulateur. • Connaître la relation entre la capacité d’un accumulateur,
• Calculer l’énergie stockée par un accumulateur à partir l’intensité du courant et le temps d’utilisation avant
de sa capacité et de la tension d’utilisation. décharge complète.
• Comparer l’énergie stockée par unité de masse
pour un type d’accumulateur donné.

Activité 1 TP 1
Nissan a changé la nature de la cathode dans ses batteries
pour alléger ces dernières. En effet, la densité énergétique Vidéo avec la mesure d’une tension pour pile avec une
étant plus importante pour les cathodes NMC que pour les lame de zinc et une lame de cuivre dans de l’eau salée :
cathodes LMO, les accumulateurs faits avec les cathodes https://www.youtube-nocookie.com/embed/
NMC sont donc plus légers que ceux avec les cathodes 2EtcDqqUrh4?rel=0&enablejsapi=1&loop=1&
LMO, pour une même énergie stockée. playlist=2EtcDqqUrh4
Activité 2 Sécurité
a) La cathode est l’électrode de graphite et l’anode est Cette expérience présente un risque pour le matériel.
l’électrode en zinc. Il faut avoir un comportement responsable. Il faut
b) Au niveau de l’anode, le zinc subit une oxydation et à s’assurer du bon branchement et éviter un court-circuit.
la cathode, l’oxyde de manganèse subit une réduction. a) On observe l’apparition d’une tension pour les
Activité 3 expériences 2, 3 et 4.
a) E = U × Q = 12 × 19 = 228 . b) et d)
L’énergie stockée est de 228 W·h. Expérience Expérience Expérience Expérience
b) Pour étudier la charge et la décharge électriques d’un 1 2 3 4
accumulateur au plomb, on peut réaliser l’expérience
cuivre- cuivre- cuivre-
schématisée ci-dessous : Lames fer-zinc
cuivre fer zinc
+ G –
U (en V) 0,008 0,17 0,77 0,62
V
Électrode
cuivre cuivre fer
positive
A B
Électrode
fer zinc zinc
négative
c) On parle de pile dans les expériences 2, 3 et 4.
e) Les mesures sont en accord avec la classification
électrochimique ci-contre, l’electrode négative est le
réducteur le plus fort.
f) La lame de fer ne correspond pas toujours à l’électrode
négative d’après les expériences 2 et 4.
Pour fabriquer une pile, il suffit de plonger 2 métaux
différents dans une solution contenant des ions.
7 l Énergie électrochimique 23
TP 2 e) Les résultats montrent bien que le sens du courant
Sécurité s’inverse entre la phase de charge et la phase de décharge.
Cette expérience présente un risque pour les personnes ● À vous de conclure !
et pour le matériel. Lors de sa charge, une batterie d’accumulateurs au
Il faut avoir un comportement responsable. Il faut plomb effectue une transformation d’énergie électrique
s’assurer du bon branchement. L’acide sulfurique doit en énergie chimique stockable. Lors de la décharge, il
être manipulé avec précaution car il est corrosif. transforme l’énergie chimique en énergie électrique.
a)
t (en min) 0 1 2 3 4 5
EXERCICES
Tension U1 6,22 6,22 6,22 6,22 6,22 6,22 ● Testez-vous !
du montage 1
1. b ; 2. a ; 3. b ; 4. c ; 5. a ; 6. b ; 7. b ; 8. c.
Tension U2 1,63 1,63 1,62 1,62 1,61 1,6 ● À l’oral
du montage 2
1 a) Un convertisseur électrochimique est un conver-
t (en min) 6 7 8 9 10 tisseur d’énergie chimique en énergie électrique.
b) Les principaux éléments d’un convertisseur
Tension U1 6,22 6,22 6,22 6,22 6,22
électrochimique sont : une électrode positive (la
du montage 1
cathode), une électrode négative (l’anode) et un
Tension U2 1,59 1,58 1,57 1,56 1,55 électrolyte, liquide ou gélifié, contenant des ions.
du montage 2
2 a) Pour fabriquer simplement une pile, il suffit de
b) Au début de l’expérience, les deux lames ont le même plonger 2 métaux différents dans une solution conte-
aspect. La lampe est éteinte. nant des ions.
Lors de la charge, la lampe est éteinte et un dégagement
b) La différence entre une pile et un accumulateur est
gazeux se fait au niveau des lames. Après la charge, une
qu’un accumulateur se recharge contrairement à la pile
des lames est légèrement recouverte d’une pellicule
qui ne se recharge pas.
grise foncée.
À la fin de la décharge, les deux lames ont à nouveau le 3 a) La capacité Q d’un accumulateur est la quantité
même aspect. d’électricité qu’il peut fournir en débitant un courant
c) d’intensité I pendant une durée t.
Tension (V)
7
b) La tension aux bornes de l’accumulateur est constante
6
lorsqu’il se charge et diminue lorsqu’il se décharge.
5 ● Applications directes
U1
4
U2
3 4 Les objets disposant de convertisseur électro-
2 chimique sont le téléphone portable et la voiture.
1 Les objets ne disposant pas de convertisseur électro-
chimique sont le panneau solaire (il convertit l’énergie
0 2 4 6 8 10 12 lumineuse en énergie électrique), l’alternateur de vélo (il
Temps (min)
convertit l’énergie mécanique en énergie électrique), le
d) Charge Décharge chargeur d’ordinateur (il convertit un courant alternatif
+ G –
en continue et abaisse la tension).
e– A B
5 a) 0,46 V correspond à la force électromotrice de la
A B pile, c’est-à-dire à la tension à vide.
b) L’anode est la lame de cuivre. La cathode est la lame
d’argent.
6 Pour étudier la charge et la décharge électriques Le chargeur 18 W délivre donc approximativement 2,03 A.
d’un accumulateur au plomb, on peut réaliser l’expé- ● Problèmes par compétences
rience schématisée ci-dessous :
Générateur 12 1) a) L’énergie est stockée sous forme d’énergie
+ – CC
6V
2M 200 m
200 K • • • • 2 20
V chimique.
20 K • • 200
b) Les grandeurs inscrites sur la batterie représentent :

•
2K • • 600
200 • • 600
• 200
2m • • 20
A
20 m • •
10A • •
•2m V
200 m 200 20
m
m
A
4 accumulateurs (4 Cells), la tension nominale
V COM 10 A mA de 14,8 V, l’énergie stockée de 325,6 W·h et la capacité
de 22 000 mA·h.
2) Les critères primordiaux pour choisir une nouvelle
batterie sont sa légèreté et sa capacité.
A B
3) a) E = Q × U = 22 × 14,8 = 325,6 W·h .
325,6
b) mLiPo = ≈ 2,713 kg .
120
325,6
Interrupteur mNiMh = ≈ 4,341 kg .
75
DEL
4) Le choix se portera sur la batterie LiPo, car elle est
On ouvre l’interrupteur et on allume le générateur afin plus légère.
de charger l’accumulateur. On mesure la tension aux 5) Pour choisir une batterie pour les drones, pour une
bornes des deux lames à intervalle de temps régulier même capacité (autonomie), il faut privilégier la légèreté.
durant 10 min.
On éteint ensuite le générateur et on ferme l’interrupteur 13 1) a) La voiture fonctionne à l’aide d’une plaque de
tout en mesurant la tension aux bornes des deux lames à magnésium, d’une plaque de carbone et de l’eau salée.
intervalle de temps régulier durant 10 min afin d’étudier b) C’est une pile car le convertisseur est constitué de 2
la décharge. plaques différentes dans un électrolyte.
2) On plonge une lame de magnésium et une lame de

7 a) L’anode est le zinc. La cathode est l’oxyde d’argent. carbone dans un même bécher contenant de l’eau salée.
b) Le zinc subit une oxydation. 3) a)
8 a) Lors de la décharge : 1.90
• la réduction a lieu du côté de la cathode. L’oxyde de 2M
200 K • •
200 m
• •2
20
• 200
V
20 K •
cobalt se combine aux ions de lithium pour former de

•
2K • • 600
200 • • 600
• 200
2m • • 20
l’oxyde de lithium et de cobalt (LiCoO2). A

20 m • •
10A
200 m
•2m V
• • 20 m
200 m A
Cela donne la demi-réaction suivante : 10 A mA V COM
CoO2 + Li+ + e− → LiCoO2

• l’oxydation a lieu de côté de l’anode. Le composé
d’intercalation de graphite (LiC6) forme du graphite (C6) Graphite
et des ions de lithium. Magnésium
Cela donne la demi-réaction suivante :
LiC6 → C6 + Li+ + e− Eau salée
L’oxydant est alors le CoO2et le réducteur est LiC6.
b) 1,90 V correspond à la force électromotrice de la pile.
b)
e – c) L’anode est la lame de magnésium. La cathode est la
+ lame de graphite.
– d) Lorsque le convertisseur débite un courant, la plaque
de magnésium cède des électrons.
Q 4,3 4) a) Une oxydation se produit au niveau de la plaque
9 Q = I × t so t = = ≈ 0,96.
I 4,45 de magnésium.
The duration of the complete recharge is 0.96 h, or b) La voiture est fournie avec plusieurs plaques de
approximately 57 min 58 s. magnésium car le magnésium ne se régénère pas, il
10 a) Le temps de charge de la « batterie » dépend du s’agit d’une pile.
type de chargeur utilisé. 5) Ce convertisseur électrochimique convertit l’énergie
b) L’accumulateur est chargé au bout de 90 min avec le chimique en énergie électrique. Au niveau de l’anode, il
chargeur 18 W donc t = 1,5 h. se produit une oxydation usant la plaque de magnésium.
Q 3,046
Q = I × t donc I = = ≈ 2,03.
t 1,5
● Démarche scientifique Il n’est pas envisageable de remplacer la batterie de la
Leaf (présentée dans l’Activité 1 page 78 du manuel
14 On peut vérifier la présence d’une tension continue élève) avec une énergie de stockage de 62 kW·h par des
entre les bornes de la pile en utilisant un voltmètre, en le batteries AHI car la densité énergétique de la batterie
branchant à une DEL à faible intensité. Pour ce genre de AHI est trop faible.
pile, la force électromotrice est comprise entre 0,8 et 1 V. Pour une même énergie stockée de 62 kW·h, il faudrait
15 L’énergie de la batterie est alors de 62 000
≈ 3 155 batteries AHI d’où une masse de
E = U × Q = 48 × 48,3 = 2 318,4 W·h pour une masse 19,65
de 118 kg. 3 155 × 118 = 372 290 kg .
Ce qui correspond à une densité énergétique de
E 2 318,4
= ≈ 19,65 W·h / kg .
m 118
8. Modes de transfert thermique
Distinguer les trois modes de transfert thermique
Groupements 5 et 6
• Mettre en évidence expérimentalement les trois modes • Savoir qu’un transfert thermique se fait spontanément
de transfert thermique. du corps le plus chaud vers le corps le plus froid.
• Décrire qualitativement les trois modes de transfert • Connaître les trois modes de transfert thermique
thermique en citant des exemples. et leurs caractéristiques principales.
• Comparer expérimentalement de façon qualitative • Connaître des exemples de matériaux bons conducteurs
les propriétés de plusieurs matériaux vis-à-vis thermiques et de matériaux isolants thermiques.
de la conduction thermique.
Activité 3
ACTIVITÉS
a) L’absorbeur noir car plus l’absorbeur est sombre, plus
Activité 1 il absorbe le rayonnement solaire.
a) À l’instant de la formation de la bulle, l’air à l’intérieur b)
est approximativement à une température de 35 °C. Chronomètre Thermomètres
b) Les températures de la neige et de l’air extérieur en Chronomètre
00:00:00
contact avec la bulle de savon augmentent.

00:00:00
18°C 18°C
Activité 2 °C °C
a) Température de l’eau sanitaire en partie haute du Lampe
ballon de stockage ≈ 36 °C. halogène 5 cm
Canette
Température de l’eau sanitaire en partie basse du ballon

de stockage ≈ 32 °C.
b) Dans le capteur solaire thermique posé en toiture,
le fluide caloporteur soumis au rayonnement solaire – Remplir les deux canettes avec le même volume d’eau.
s’échauffe. Mis en circulation dans le circuit primaire, – Introduire une sonde de température dans chaque
il restitue la chaleur emmagasinée à l’eau sanitaire au canette.
niveau de l’échangeur thermique (par conduction). L’eau – Éclairer les deux canettes avec la lampe halogène
froide sanitaire arrive par le bas du ballon et sous l’effet (source de lumière).
du réchauffement au niveau de l’échangeur thermique, – Relever les températures de l’eau dans chaque canette
elle s’élève vers le haut du ballon (convection). à intervalles de temps réguliers.
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1
a) b) θ1 ⇒ Température de l’eau dans la partie haute du
bécher.
θ2 ⇒ Température de l’eau dans la partie basse du
bécher.
Le colorant est Un panache Une fois la surface

au fond du bécher. de colorant s’élève atteinte, le colorant
dans le bécher s’étale et plonge
à la verticale vers le fond le long
de la flamme. des parois du bécher.
Temps (en s) 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300

θ1 (en °C) 20,2 20,6 24,4 26,2 27,8 29,5 32,8 34,5 36 37,5 39,1
θ2 (en °C) 20,2 24,3 19,2 21,1 23 28,4 28,6 30,3 31,3 33,7 35,7
8 l Modes de transfert thermique 27

c) Voir le fichier C08_TP1_Corrigé. d) Lorsque la température de l’eau dans un récipient
Température (en °C) est homogène, le liquide est au repos car sa densité est
40 uniforme.
38
36
34
32
30
28
26 θ1 (en°C)
24 θ2 (en°C)
22
20 Temps (en s)
18
0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330
TP 2
a) θ1 ⇒ Température de l’eau contenue dans la canette en aluminium peinte en noir.
θ2 ⇒ Température de l’eau contenue dans la canette en aluminium peinte en blanc.
Durée d’éclairement (en min) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

θ1 (en °C) 19,9 22,2 24 25,5 26,4 27,6 28,7 29,2 29,9 30,5 31,2
θ2 (en °C) 19,9 21,1 22,1 22,9 23,3 24,2 24,6 25,1 25,7 26 26,2
b) Voir le fichier C08_TP2_Corrigé. thermique (les deux corps ont la même tempéra-
Température de l’eau (en °C) ture).
33 b) Voir les exemples du cours, p. 91.
31
29 2 a) Conduction : dans la queue d’une casserole sur
le feu ; convection : entre les masses chaudes et froides
27
25 d’un liquide chauffé dans un récipient ; rayonnement :
23 entre un feu de cheminée et une personne.
21 θ1 (en°C) b) Dans les habitations, on utilise comme isolants
19 θ2 (en°C) le polystyrène expansé, la laine de verre, la paille, le
17 chanvre, les fibres de bois, etc.
Durée d’éclairement (en min)
15
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 ● Applications directes
3 a)
c) La température de l’eau contenue dans chaque canette PAROI
augmente avec la durée d’éclairement. Le chauffage
de l’eau est plus rapide dans la canette en aluminium Intérieur Extérieur
peinte en noir. θ1 = 18 °C θ2 = –5 °C
d) Les résultats expérimentaux confirment les données Flux thermique
du tableau car le coefficient d’absorption solaire d’une

surface peinte en noir est supérieur à celui d’une surface b)
peinte en blanc (0,94 > 0,18). PAROI
● À vous de conclure ! Intérieur Extérieur

θ1 = 18 °C θ2 = 30 °C
Plus un absorbeur est sombre, plus il absorbe le Flux thermique
rayonnement solaire et plus ses performances
thermiques sont améliorées.
4 a) La température de l’eau contenue dans le cristal-
EXERCICES lisoir va diminuer.
La température de l’eau contenue dans le ballon va
● Testez-vous ! augmenter.
1. b ; 2. c ; 3. b ; 4. c ; 5. a ; 6. b ; 7. a ; 8. a ; 9. b. b) À l’état final, les températures de l’eau contenue dans le
ballon et de celle contenue dans le cristallisoir seront égales.
● À l’oral
5 a) Convection.
1 a) La température du corps chaud diminue, celle
b) Conduction.
du corps froid augmente jusqu’à atteindre l’équilibre
6 5) Exemples d’avantages : confort (chaleur douce et
– Suspendre la spirale sur un support homogène), économies d’énergie, gain de place dans
à l’aide d’un fil et attendre qu’elle soit une pièce.
immobile.
Exemple d’inconvénient : incompatibilité de certains
– Placer la bougie sous la spirale et
l’allumer. revêtements de sol.
– Observer la spirale de papier.
11 1) Un enduit extérieur permet de protéger et déco-
7 a) Rayonnement. rer la façade extérieure d’une habitation.
b) À l’état initial :
2) Dans la journée, un enduit extérieur de façade absorbe
– la température de la boisson chaude est égale à 90 °C ;
– la température de la boisson froide est égale à 20 °C. l’énergie thermique due au rayonnement solaire.
La température de la boisson chaude diminue, celle de 3) Voir le fichier C08_Ex.11_Corrigé.
la boisson froide augmente jusqu’à l’équilibre thermique
Température de l’eau (en °C)
où les deux boissons sont à la même température 30
(55 °C). 28 θ1 (en °C)
θ2 (en °C)
26
8 a) La conduction. 24
b) Du moins bon au meilleur isolant thermique : cuivre 22
/ aluminium / fer. 20
18
● Problèmes par compétences 16
14
10 1) L’eau circulant dans le tube chauffant en polyéthy-
12 Temps (en min)
lène. 10
2) Les transferts thermiques ont lieu depuis le système 0 1 2 3 4
de chauffage vers l’ambiance intérieure de la pièce et
vers le sol de fondation. 4) La boîte noire favorise plus le transfert thermique par
3) a) rayonnement que la boîte blanche (hors état initial, la
Flux thermique température mesurée dans la boîte noire est toujours
Intérieur Carrelage supérieure à celle mesurée dans la boîte blanche).
Chape en mortier
Système de chauffage 5) Un enduit clair absorbe moins de chaleur qu’un
Isolant en polystyrène
Béton enduit foncé. Une façade extérieure sera d’autant
Flux
thermique Sol de fondation plus échauffée qu’elle sera sombre. La consommation
énergétique d’une habitation sera donc d’autant plus
b) Conduction.
importante que son enduit extérieur sera foncé.
4) a) Pour maintenir une température de surface du sol
inférieure ou égale à 28 °C et la température ambiante
● Démarche scientifique
de l’air à 20 °C.
b) La pose d’une moquette est déconseillée car elle 12 Exemple pour la catégorie B : manipulation de plats
jouerait le rôle d’isolant thermique entre le système de
chauds dans les secteurs de l’agroalimentaire et de la
chauffage et l’ambiance intérieure.
restauration.
Exemples pour les catégories C et D : activités de
chaudronnerie et de métallurgie.

9. Rayonnement thermique et effet de serre
Utiliser le rayonnement thermique et comprendre l’origine
de l’effet de serre atmosphérique
Groupements 1, 2, 3, 4, 5 et 6
• Montrer expérimentalement qu’un objet peut • Savoir que tous les objets émettent un rayonnement
se réchauffer sous l’effet d’un rayonnement. thermique dont les caractéristiques (puissance, répartition
• Exploiter des images enregistrées par une caméra spectrale) dépendent de leur température.
thermique. • Savoir que le rayonnement thermique n’est visible que lorsque
• Illustrer expérimentalement l’absorption du rayonnement le corps a une température très élevée (cas du soleil ou d’un
infrarouge par différents matériaux. filament de lampe à incandescence) et que dans les domaines
de températures usuels, il appartient au domaine infrarouge (IR).
• Expliquer le principe de l’effet de serre en s’appuyant
sur une ressource documentaire. • Savoir que les gaz à effet de serre présents dans
l’atmosphère absorbent le rayonnement thermique
infrarouge émis par la Terre, mais pas le rayonnement visible
provenant du soleil.
• Savoir que l’effet de serre atmosphérique augmente
l’énergie que la surface de la Terre reçoit par transfert radiatif,
ce qui tend à faire augmenter sa température.
• Connaître les principaux gaz à effet de serre (GES) : vapeur
d’eau, dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d’azote.
• Savoir que l’effet de serre est amplifié par le rejet de GES,
notamment de dioxyde de carbone dans l’atmosphère du fait
de l’activité humaine.
Activité 1 TP 1
a) CO2, N2O, CH4, et H2O. Sécurité
b) Les GES responsables du réchauffement climatique Cette expérience ne présente pas de risque.
font fondre le pergélisol et libèrent dans l’atmosphère a)
encore plus de GES.
Durée
Activité 2 éclairement 0 1 2 3 4 5 6 7 8
a) Sur les 340 W/m2 de puissance surfacique rayonnante (en min)
solaire reçue par la Terre, 240 W/m2 sont absorbés par le
sol et l’atmosphère tandis que 240 W/m² sont émises vers Température
21 21,5 21,9 22,5 23,1 23,5 24,1 24,6 25,2
l’espace. Il y a donc équilibre thermique atmosphérique. θ1 (en °C)
La compréhension de cet équilibre thermique est Température

21 21,6 22,3 23 23,8 24,5 25,3 26,2 27,1
primordiale ! θ2 (en °C)
b)
b) Une augmentation des GES provoque une hausse Températures en fonction
significative de la température atmosphérique en de la durée d’éclairement
piégeant une partie des rayonnements infrarouges. Température (en °C)
28
c) A contrario, une diminution des GES aura l’effet inverse.
27
Activité 3 26
a) Une bâche perméable à la lumière visible mais opaque 25
aux IR pour piéger les IR.
24
b)
23
Bâche Bâche
perméable aux IR opaque aux IR 22
21
26,3°C 22°C
20
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Température θ1 (en °C) Température θ2 (en °C)
Cristallisoir Cristallisoir
à fond noir à fond noir
9 l Rayonnement thermique et effet de serre 30
c) Les températures θ1 et θ2 augmentent avec le temps, 2 a) À T = 3 000 K, le spectre balaye toutes les lon-
cependant, la température à l’intérieure de la bouteille gueurs d’ondes du visible donc la lampe émet de la
avec du CO2 augmente plus vite. lumière blanche.
d) Le graphe semble en accord avec nos observations, b) La Terre réémet des rayonnements infrarouges après
car le CO2 absorbe et piège une partie de la chaleur ce absorption de l’énergie du soleil.
qui tend à élever la température de l’air dans la bouteille.
3 a) Un GES est un gaz à effet de serre qui absorbe les
● À vous de conclure ! rayonnements IR.
Le rejet du CO2 dans l’atmosphère amplifie l’effet de b) L’absorption des IR par les GES provoque une
serre car le CO2 absorbe et réémet le rayonnement augmentation de la température de la serre
infrarouge dans l’atmosphère. L’industrie, les transports, atmosphérique.
la déforestation.
La compréhension que l’effet de serre existe
naturellement et que l’activité humaine l’amplifie est 4 Les corps chauffants dont le rayonnement est uni-
primordiale. quement infrarouge sont le sèche-cheveux et le fer à
repasser.
TP 2
5 Un sèche-cheveux n’émet que des rayonnements
Sécurité IR dont la puissance augmente avec la température. La
Cette expérience présente un risque de brûlure si les température de 125 °C correspond à la puissance de
plaques sont trop proches du réchaud. rayonnement la plus grande.
a)
6 15 °C = 288 K ; 1 227 °C = 1 500 K.
Matériaux Polyéthylène Verre Plexiglas
7 Par lecture graphique approximative, on vérifie que
Température
θ1 élevée θ2 basse θ3 élevée les longueurs d’ondes d’absorption sont dans l’IR :
(en °C)
λH2O . 1 000 nm ; 3 000 nm , λCO2 , 40 000 nm ;
b) 3 000 nm , λCH4 , 6 000 nm ;

Matériaux Polyéthylène Verre Plexiglas 4 000 nm , λN2O , 25 000 nm.
Transparent 8 Plus il y a de CO2 sous la cloche, plus il absorbe les

Oui ou non oui oui IR émis par la lampe, ce qui augmente la température du
dans le visible
gaz sous la cloche.
Transparent
oui non oui 9 Les GES absorbent les IR réémis par la Terre et les
dans l’IR
émettent au niveau du sol et dans la serre atmosphé-
c) Le verre et le plexiglas transmettent la lumière visible
rique, ce qui a pour effet d’en augmenter la température.
mais seul le verre stoppe les IR.
Sans les GES et l’effet de serre, la température moyenne
Le plexiglas et le polyéthylène transmettent les IR mais
à la surface de la Terre serait de −15°C.
seul le polyéthylène coloré stoppe le visible.
d) Le verre piège les IR à l’intérieur de la serre et permet 10
de conserver une température plus haute. • Réflexion de l’énergie rayonnante sur l’atmosphère : ➊
● À vous de conclure ! • Émission de rayonnement IR par la surface terrestre : ➍
Le verre laisse passer la lumière visible du soleil qui est • Absorption de l’énergie rayonnante par le sol : ➌
absorbée par le sol. Le sol réémet une partie de cette • Réflexion de l’énergie rayonnante par le sol : ➋
énergie thermique sous forme d’IR qui reste captif de la 11 a) Puissance surfacique absorbée par le sol et l’at-
serre de verre imperméable aux IR. mosphère : 240 W/m2.
b) Puissance surfacique émise par le sol : 240 W/m2.
EXERCICES c) Elles sont égales : la puissance absorbée compense
la puissance émise, il y a donc équilibre thermique
● Testez-vous ! atmosphérique.
1. a ; 2. a ; 3. c ; 4. c ; 5. a ; 6. a ; 7. b ; 8. a ; 9. a.
12 Natural greenhouse gases are principally water vapour
● À l’oral and CO2 produced by nature. Artificial or anthropogenic
greenhouse gases are produced by human activity.
1 a) λUV , 380 nm , λvisible < 780 nm , λIR , 106 nm.
b) Le spectre d’émission d’une lampe allumée balaye les 13 À partir des années 1900, la concentration en CO2
longueurs d’ondes du visible et d’une partie des IR. atmosphérique augmente avec la température. En effet,
cette période correspond à la révolution industrielle, 16 1) Les gaz absorbants les longueurs d’ondes IR sont :
consommatrice d’énergie fossile et donc émettrice de H2O, CO2, CH4 et N2O. Les gaz non absorbants sont : N2
CO2. et O2.
● Problèmes par compétences 2) Il semble que la structure géométrique des molécules
diatomiques symétriques les rende transparents aux
15 1) a) La part du rayonnement absorbée par la surface rayonnements IR.
terrestre est : 100 % − 30 % = 70 %. 3) Appli smartphone.
b) αTerre diminue si l’aire des surfaces réfléchissantes
diminue.
2) La glace est une surface réfléchissante dont la fonte
favorise l’absorption du rayonnement solaire par la 4) Oui, cette théorie est en accord avec l’hypothèse faite
surface terrestre, ce qui entraîne un réchauffement en question 2.
climatique accélérant encore la fonte des glaces. 5) Les molécules N2 et O2 ne jouent aucun rôle dans
3) Revêtir les rues et bâtiments de couleurs claires. l’effet de serre, car leur structure géométrique leur
4) a) La couleur blanche absorbe peu (coefficient empêche d’absorber les IR.
d’absorption de 0,2) donc réfléchit beaucoup les ● Démarche scientifique
rayonnements solaires, permettant à ces bâtiments de
moins se réchauffer. 17 Voir TP 1.
b) Plus la glace fond, moins elle peut réfléchir les
rayonnements solaires et plus ces rayonnements sont 18 • La couche d’ozone absorbe essentiellement les
absorbés par la surface terrestre qui accélère la fonte rayonnements UV.
des glaces. En conséquence, la surface terrestre émet • Les causes des trous dans la couche d’ozone sont les
plus d’IR dans l’atmosphère captés par les GES qui émissions humaines d’halocarbures (CFC par exemple)
contribuent au réchauffement climatique. dans l’atmosphère qui détruisent l’ozone stratosphérique.
5) La Grèce, de par sa situation géographique, est très Cela a pour conséquence de moins filtrer les UV solaires
exposée au soleil en été. La couleur blanche des maisons ce qui peut provoquer des brûlures de la peau, des
est utilisée pour réfléchir le rayonnement solaire de cancers, des maladies du système immunitaire et une
manière à réduire l’augmentation de la température baisse de la photosynthèse.
dans les maisons.

10. Accélération et vitesse dans le cas
d’un mouvement rectiligne
Caractériser l’accélération et la vitesse d’un objet se déplaçant en ligne droite
Groupement 3
• Mesurer des vitesses et des accélérations dans le cas • Connaître la relation entre la variation de vitesse,
d’un mouvement rectiligne. l’accélération et la durée pour une accélération de valeur
• Identifier la nature d’un mouvement à partir du graphe constante, dans le cas d’un mouvement rectiligne.
des vitesses. • Connaître des ordres de grandeur courants de vitesses
et d’accélérations dans un référentiel terrestre.
0,16 − 0
ACTIVITÉS b) Phase 1 : a1 = = 0,016 m/s2 ;
10 − 0
Activité 1 0,16 − 0,16
phase 2 : a2 = = 0 m/s2 ;
a) Felix Baumgartner est en cours d’accélération entre A 30 − 10
et B, de ralentissement entre B et C et sans accélération 0 − 0,16
ni ralentissement entre C et D. phase 3 : a3 = = −0,008 m/s2 .
50 − 30
b) Il est en chute libre entre A et B, c’est-à-dire qu’il
est soumis uniquement à l’attraction terrestre car la c) Une décélération.
résistance de l’air peu dense de l’atmosphère à cette
altitude est négligeable. Entre B et C, les forces de
frottement augmentent avec la densité de l’air et le TRAVAUX PRATIQUES
ralentissent. Entre C et D, il y a équilibre entre l’attraction

TP 1
terrestre et les forces de frottements.
a) La pièce et la demi-feuille pliée touchent le sol en
Activité 2 même temps.
a) Le graphique 2 représente la vitesse de la boule, le 1 b)
représente celui de la plume.
t0 à t1 t1 à t2 t2 à t3 t3 à t4 t4 à t5 t5 à t6
b) En l’absence de la résistance de l’air, les deux objets ne
sont soumis qu’à la même accélération de pesanteur g. Le Dd 0,05 0,15 0,25 0,35 0,43 0,55
graphique des deux objets est de la forme du graphique 2. (en m)
Activité 3 Dt 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10

a) Phase 1 : la vitesse augmente régulièrement, le (en s)
mouvement est rectiligne uniformément accéléré.
Phase 2 : la vitesse est constante, le mouvement est v 0,5 1,5 2,5 3,5 4,5 5,5
(en m/s)
rectiligne uniforme.
Phase 3 : la vitesse diminue régulièrement, le mouvement c) On obtient avec un logiciel de géométrie la courbe
est rectiligne uniformément ralenti. ci-dessous. Voir le fichier C10_TP1_Cor.
10 l Accélération et vitesse dans le cas d’un mouvement rectiligne 33

d) Non. 8 gLune = 1,6 m/s².
e) Le modèle d’ajustement linéaire donne y = 10 x . Le
coefficient directeur vaut 10. 9 a) On peut utiliser caméra + stroboscope ou caméra
10 − 9,8 + ordinateur + ExAO.
f) e = = 0,02 = 2 %.
10
b) Voir les schémas des TP 1 et TP 2.
La feuille pliée chute à la même vitesse que la pièce 108
10 v – v 0 = 208 – 100 = 108 km/h = m/s = 30 m/s.
malgré leurs masses différentes. Elles sont soumises à 3,6
la même accélération de pesanteur g = 9,8 m/s2. Par v − v 0 30
contre, la résistance de l’air n’est plus négligeable pour a= = = 15 m/s2 = 1,53 G .
t 2
la feuille dépliée. 72
11 v – v 0 = 108 – 36 = 72 km/h = m/s = 20 m/s.
TP 2 3,6
a) Voir p. 23 du manuel pour l’utilisation de l’ExAO. v − v 0 20
t= = = 10 s .
b) Utiliser respectivement les onglets « Traitements », a 2
« Calculs spécifiques », « Dérivée » et glisser la courbe 12 a) Phase 1 : MRUV (accéléré) ; phase 2 : MRU ;
position. Modéliser la vitesse.
phase 3 : MRUV (ralenti).
c) Pour α = 15°, a ≈ 2,5 m/s² ≈ 9,8 × sin 15°.
Pour α = 30°, a ≈ 4,9 m/s² ≈ 9,8 × sin 30°. 0,5 − 0 0,5 − 0,5
b) a1 = = 0,5 m/s2 ; a2 = = 0 m/s2 ;
d) Oui. Si α augmente, a augmente. 1− 0 7 −1
0 − 0,5
● À vous de conclure ! a3 = = −0,5 m/s2 .
8−7
L’accélération de la bille augmente avec l’angle α de
la pente. L’accélération est proportionnelle au sinus de 13 v = 54 km/h = 15 m/s ; v = a × t + v0 ; 0 = –6t + 15 ;
l’angle α : a = g × sin α. t = 15/6 = 2,5 s.
2,5
Nombre d'intervalles = = 20 ;
EXERCICES 0,125
il y a donc 21 images.
● Testez-vous !
14 a) v = a × t + v0 = 1,2 × 3 + 1,5 = 5,1 m/s.
1. b ; 2. c ; 3. b ; 4. a ; 5. a ; 6. b ; 7. b ; 8. a ; 9. a ; 10. a.
b) v > 5 m/s. Le moteur doit être révisé.
● À l’oral
15 The display 2,36 means that the acceleration due to
1 a) Le mouvement d’un solide en chute libre verticale
est uniformément accéléré. the motor is worth 2,36 m/s².
b) Un solide est en chute libre lorsque la seule force qui
s’exerce sur lui est l’attraction terrestre. ● Problèmes par compétences
2 a) Les positions successives du solide sont de plus en 17 1) a) t = 0 s, h = 377 m ; t = 47 s, h = 0 m.

plus espacées. b) La vitesse est exprimée en mètre par minute
b) Les positions successives du solide sont régulièrement (m/min).
espacées.
2) Phase 1 : 0 s < t ≤ 8 s. Le mouvement de la cabine est
3 a) 1 G correspond à une accélération égale à la valeur rectiligne uniformément accéléré.
de l’accélération de pesanteur g = 9,8 m/s².
Phase 2 : 8 s < t ≤ 37 s. Le mouvement de la cabine est
b) Par exemple, une accélération de 1 G signifie que
la vitesse augmente de 9,8 m/s chaque seconde. rectiligne uniforme.
1 G = 9,8 m/s/s = 9,8 m/s². Phase 3 : 37 s < t ≤ 47 s. Le mouvement de la cabine est
● Applications directes rectiligne uniformément ralenti.

4 g = 9,8 m/s². 3) a) Créer une colonne E et convertir les m/min en m/s
dans la cellule E4 puis tirer.
5 Lors de la chute libre d’un objet sur Terre, sa vitesse
augmente de 9,8 m/s chaque seconde.
6 v = g × t = 9,8 × 10 = 98 m/s.
7 Chute libre avec v0 = 0 donc graphique 2. b) Voir le fichier C10_Ex.17_Cor.

18 1) a) Graphiquement, on voit que la Rapida atteint
les 50 km/h et les 100 km/h plus tôt que la Presto.
b) Pour 0 s < t < 3,2 s, la vitesse de la Rapida est une
fonction linéaire du temps. Son mouvement est donc
rectiligne uniformément accéléré sur cet intervalle de
temps.
2) La vitesse de la Rapida est en forte croissance de 0 s
à 10 s pour atteindre 200 km/h puis devient constante.
La vitesse de la Presto augmente moins vite et est
croissante sur tout l’intervalle de temps.
3) v = 100 km/h ≈ 27,8 m/s ;
Temps (s) 100 − 0
aRapida ≈ 8,7 m/s² ;
c) t = 0 s, v = 0 m/s ; t = 8 s, v = 10 m/s ; 3,2 − 0
10 − 0 100 − 0
a1 = = 1,25 m/s2 . aPresto = ≈ 4,2 m/s².
8−0 6,6 − 0
10 − 10 0 − 10 4) aPresto < aRapida < 9,8 m/s² = 1 G.
d) a2 = = 0 m/s2 ; a3 = = −1 m/s2 . 5) La Rapida possède un moteur électrique plus puissant
37 − 8 47 − 37
qu’un moteur thermique. Il ne rejette pas de CO2.
4) Au départ, l’accélération de l’ascenseur s’oppose à
la réaction du sol qui s’exerce sur nos pieds et diminue ● Démarche scientifique
ainsi son action. Notre poids apparent semble diminuer.
19 Au décollage : 3 à 4 G ; dans l’ISS : 0 G ; à l’atterris-
À l’arrivée, la décélération de l’ascenseur est dans le
même sens que la réaction du sol et notre poids semble sage : 5 à 6 G.
augmenter. La centrifugeuse permet d’obtenir des accélérations de
5) Lors de la première phase de la descente, le l’ordre de 8 à 9 G.
mouvement de l’ascenseur est rectiligne uniformément 20 À l’aide des mesures des écarts entre chaque posi-
accéléré. Cette accélération s’oppose pendant quelques tion du solide (nécessité d’un étalon sur l’image) et le
secondes à la réaction du sol qui agit moins fort sur nos nombre de prises de vues par seconde de la chronopho-
pieds. Notre poids apparent diminue. tographie, en déduire plusieurs vitesses successives puis
Lors de la dernière phase, la décélération est dans le un calcul de l’accélération.
même sens que la réaction du sol qui semble agir plus
fort et notre poids apparent augmente.

11. Force d’Archimède
Exploiter la force d’Archimède
Groupement 6
• Déterminer expérimentalement la valeur de la force • Savoir que la résultante des forces de pression
d’Archimède. sur un objet placé dans un fluide à l’équilibre est nommée
• Déterminer expérimentalement les paramètres influant sur force d’Archimède.
la valeur de la force d’Archimède (masse volumique du fluide, • Connaître les caractéristiques de la force d’Archimède
volume immergé). et les facteurs qui influencent sa valeur.
• Savoir qu’un corps est en équilibre dans un fluide lorsque
la force d’Archimède équilibre son poids.
• Savoir qu’un corps solide peut flotter à la surface
d’un liquide quand sa masse volumique est inférieure
à celle du liquide.
ACTIVITÉS b) Le lest en plomb est situé en dessous du réservoir

d’air. Le centre de gravité de l’aréomètre où s’applique
Activité 1 son poids est alors plus bas que le centre de poussée où
a) La masse volumique du ballon doit être inférieure à s’applique la force d’Archimède, ainsi l’aréomètre est en
celle de l’air. La force d’Archimède appliquée au ballon équilibre dans le liquide.
est alors supérieure au poids du ballon, il s’envole s’il c) La valeur du poids de l’aréomètre est fixe, et à
n’est pas attaché au sol. l’équilibre, elle est égale à celle de la force d’Archimède :
b) Les artistes ont rempli les ballons d’un gaz de masse P = F = ρ × g × V = constante .
volumique inférieure à celle de l’air (ρair = 1,122 5 kg/m3 à Si ρ augmente, alors V diminue et donc l’aréomètre
15 °C) tel que de l’air chaud (ρair = 0,946 kg/m3 à 100 °C) monte.
ou de l’hélium (ρHe = 0,169 kg/m3 à 15 °C).
TRAVAUX PRATIQUES
Activité 2
a) Dans l’espace, la gravité ne s’exerce plus et le TP 1
spationaute est en impesanteur, il flotte. On peut Sécurité
recréer ces conditions sur Terre dans l’eau. En effet, la Cette expérience ne présente aucun risque pour les
force d’Archimède s’opposant au poids du spationaute, personnes, les biens ou l’environnement.
celui-ci peut évoluer dans l’eau comme il évoluera dans a)
l’espace.
b) On accroche la masse cylindrique au dynamomètre, Cylindre 1 Cylindre 2
puis on mesure la valeur de son poids. P 1,15 N 0,40 N
On plonge ensuite le cylindre dans une éprouvette
Papp 1N 0,25 N
graduée remplie d’eau et on mesure son poids apparent.
V1 150 mL
Activité 3
V2 165 mL
a)
Aréomètre
b)
1 018
F = P − Papp 0,15 N 0,15 N

F
ΔV = V2 − V1 15 mL = 0,015 L
c) La masse du cylindre n’a pas d’influence sur la valeur F
1 028 Réservoir d’air de la force d’Archimède. En effet, pour deux cylindres de
G masses différentes mais de volumes identiques, la valeur
de la force d’Archimède est la même.
Eau salée Lest en plomb
 d) Peau = m × g = ρ × V × g = 1 × 0,015 × 9,81 = 0,15 N .
P
e) Peau = F.
11 l Force d’Archimède 36
La valeur de la force d’Archimède qui s’exerce sur un corps immergé est égale à la valeur du poids du volume d’eau
déplacée : F = ρ × V × g où F s’exprime en N, ρ en kg/m3 et g en N/kg.
TP 2
Sécurité
Le picto signifie : inflammable.

Ces produits peuvent s’enflammer au contact d’une flamme ou d’une étincelle.
a) Voir le fichier complété C11-TP2 Archimède_Cor.
importante) et par la masse volumique du fluide (plus elle

est importante, plus la valeur de la force est importante).
b) La force d’Archimède est une force verticale, dirigée
vers le haut et dont la valeur est égale au poids du fluide
déplacé.
2 On mesure la force d’Archimède appliquée à un objet

en mesurant son poids P puis son poids apparent Papp
dans le fluide. On calcule ensuite la force d’Archimède :
F = P − Papp .
3 a) Un objet est en équilibre dans un fluide si la valeur
b) Si V augmente, F augmente.
de son poids P est égale à celle de la force d’Archimède
c) La force d’Archimède dépend également de la masse
qui lui est appliquée.
volumique ρ du liquide dans lequel le solide est plongé.
b) Un objet flotte à la surface d’un liquide si sa masse volumique
d) On observe que pour un même volume de solide
est inférieure à celle du fluide dans lequel il se trouve.
immergé, la force d’Archimède a une valeur d’autant
plus importante que la masse volumique du liquide est ● Applications directes
importante.
ρéthanol < ρeau < ρeau salée donc Féthanol < Feau < Feau salée. 4 a) Le premier dynamomètre mesure le poids P de
l’objet. Le second mesure le poids apparent Papp de l’objet.
b) F = P − Papp = 16 − 10 = 6 N
La force d’Archimède exercée par un fluide dans lequel est
immergé un solide est influencée par le volume du solide 5 a) F1 = p1 × S = 102 600 × 0,25 = 25 650 N
immergé (plus il est important, plus la valeur de la force est F2 = p2 × S = 104 600 × 0,25 = 26 150 N
importante) et par la masse volumique du fluide (plus elle
est importante, plus la valeur de la force est importante). b) F = F2 − F1 = 26 150 − 25 650 = 500 N
6 La force d’Archimède est verticale, dirigée vers le
EXERCICES haut et sa valeur est :
F = ρ × V × g = 800 × 0,36 × 9,81 = 2 825,28 N .
● Testez-vous !
1. b ; 2. a ; 3. c ; 4. b ; 5. a ; 6. a ; 7. a ; 8. a ; 9. b. 7 La masse volumique de l’eau salée de l’océan est
● À l’oral supérieure à celle de l’eau douce de la piscine. Or la
valeur de la force d’Archimède appliquée à un solide
1 a) La force d’Archimède exercée par un fluide dans lequel immergé dans un fluide augmente quand la masse volu-
est immergé un solide est influencée par le volume du solide mique du fluide augmente. Il est donc plus facile de faire
immergé (plus il est important, plus la valeur de la force est la planche dans l’océan que dans une piscine.
8 Lorsqu’on enfonce un ballon dans l’eau, on aug- 3) a) P = m × g = 98 × 9,81 = 961,38 N .
mente son volume immergé et par conséquent, la force b) F = ρ × V × g = 1 030 × 0,101 × 9,81 = 1 020,53 N .
d’Archimède. Il est donc plus difficile de lutter contre c) Papp = P − F = 961,38 − 1 020,53 = −59,15 N .
la force d’Archimède à mesure que le volume immergé 4) Il doit fixer un lest de poids 59,15 N soit une masse :
augmente. P
m = = 6 kg .
g
9 Si la température de l’air chute, sa masse volumique aug-
5) Pour explorer les fonds marins, le plongeur doit fixer à
mente et la valeur de la force d’Archimède va augmenter.
sa ceinture un lest de 6 kg afin que la valeur de son poids
10 Pour la bouteille, P > F donc la bouteille chute. soit égale à celle de la force d’Archimède.
Pour le ballon, P < F donc le ballon s’élève.
17 1) Lorsque la température indiquée sur le médaillon
Pour le sous-marin, P = F donc le sous-marin est en équilibre.
est atteinte, la boule est en équilibre dans le liquide :
11 ρboule = ρliquide .
Direction Sens Valeur 2) À 20 °C, P = F soit : m × g = ρ × V × g et m = ρ × V .

Poids P Verticale Vers P = m × g = 85 × 103)= 850 N × 9,2 × 10−6 = 0,007 8 kg = 7,8 g .
m = 848
le bas
P = m × Pg = 85 × 10 = 850 N4) Si la température augmente, la masse volumique du
P = m × g = 85 × 10
P = 850 N liquide diminue, donc la valeur de la force d’Archimède
diminue, P > F et la boule descend.
Force Verticale Vers F = P = 850 N
d’Archimède le haut 5) Quand la température augmente, les boules

F descendent, et quand elle diminue, elles montent.
12 La flottabilité d’un bateau dépend de la salinité et de 18 1) Pour faire flotter un OFNI, il faut utiliser un maté-
la température de l’eau. Lors de son chargement, la ligne riau dont la masse volumique est inférieure à celle de
de flottaison correspondant à la nature de l’eau ne doit l’eau.
pas être dépassée. Si lors de son itinéraire, le type d’eau
2) Il faut exprimer P et F en fonction du nombre x de
change (par exemple, eau douce puis eau salée), la ligne
tonneaux, puis, comme, à l’équilibre, P = F, il faut
de flottaison est ainsi respectée.
résoudre l’équation d’inconnue x.
13 P = 3 500 × 9,81 = 34 335 N . 3) a) Si x est le nombre de tonneaux, alors :
À l’équilibre : F = P = 34 335 N . P = m × g = ( 200 + 30 + 20 x ) × 10 = 2 300 + 200 x.
Or F = ρ × V × g
b) F = ρ × V × g = 1 000 × 0,05 × x × 10 = 500 x.
P 34 335
donc V = = = 3,5 m3 . c) Si P = F , alors : 2 300 + 200 x = 500 x , soit x = 7,67 .
ρ × g 1 000 × 9,81
4) il faut fixer au minimum 8 tonneaux sous le plancher
14 Le flotteur de la chasse d’eau a une masse volu- de l’OFNI pour que chargé, il flotte.
mique inférieure à celle de l’eau. Il flotte donc à sa sur-
face. Lorsque la chasse est vide, le niveau est au plus bas, 5) Il faut déterminer le nombre de tonneaux pour lequel
le flotteur est en bas et le robinet d’arrivée d’eau est le poids de l’OFNI est égal à la force d’Archimède.
ouvert. L’eau s’écoule alors dans la chasse qui se rem-
plit donc le flotteur monte. Arrivé à un certain niveau, il ● Démarche scientifique
coupe le robinet. La chasse est pleine. 19 Au niveau de la couche d’inversion de l’atmos-
phère, la température augmente progressivement, ce
● Problèmes par compétences qui a provoqué une dilatation du gaz contenu dans
les ballons et donc une augmentation de leur volume
 1) Les forces appliquées au plongeur sont son poids
16
P (vertical vers le bas) et la force d’Archimède F (ver- et de la valeur de la force d’Archimède. L’aventurier
ticale vers le haut). est donc très rapidement monté en altitude. Pour y
2) Papp = P − F avec P = m × g et F = ρ × V × g . remédier, il lui a fallu diminuer le volume des ballons
On calcule P et F puis on en déduit Papp. et donc couper quelques cordes pour supprimer des
ballons.
12. Pression dans un fluide immobile
Caractériser la pression dans un fluide immobile
Groupement 1
• Déterminer expérimentalement à l’aide d’un capteur adapté • Connaître la relation de Pascal liant les variations
les variations de pression au sein d’un fluide à l’équilibre. de pression aux variations d’altitude dans un fluide
• Illustrer expérimentalement le principe de fonctionnement incompressible à l’équilibre.
d’une presse ou d’un vérin hydraulique. • Connaître le principe de la presse hydraulique.
• Exploiter la relation de Pascal.
ACTIVITÉS d)
p (en Pa)
Activité 1 104 500
a) L’unité de la pression indiquée sur la carte est 104 000
l’hectopascal (hPa). 103 500 y = 12 000x + 101 500
b) Pour mesurer la pression de l’air dans l’atmosphère, 103 000
on utilise le manomètre. 102 500
c) pA − pB = 1 050 − 950 = 100 hPa . 102 000
101 500
Activité 2 h (en m)
101 000
a) La pression augmente linéairement lorsque la 0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25
profondeur augmente.
L’équation est : p = 12 000 h + 101 500 .
b) À 36 m de profondeur, la pression est de 430 000 Pa.
e) p = 12 000 × 30 + 101 500 = 461 500 Pa.

c) p = 101 300 + 1 000 × 9,8 × 36 = 454 100 Pa.
f) p = 101 325 + 1 000 × 9,8 × 30 = 395 325 Pa .
d) Les valeurs obtenues dans les questions b et c sont
461 500
assez proches. g) e = 1 × 100 − 100 % = 16,74 %.2
395 325
Activité 3 h) p = 101 325 + 1 240 × 9,8 × 30 = 465 885 Pa.
On relie les deux seringues à l’aide du tuyau souple et i) À 30 mètres de profondeur, la pression en eau douce
on les fixe sur le support. On remplit d’eau colorée les est plus petite que celle en mer Morte.
seringues à moitié, de telle sorte que les deux pistons
soient à la même hauteur. On pose la masse sur le grand ● À vous de conclure !
piston, et on appuie sur le petit piston. On ramène ensuite La caméra pouvant fonctionner jusqu’à 30 m de
les pistons au même niveau. Ensuite on recommence profondeur en eau douce, elle peut donc supporter une
l’expérience en posant la masse sur le petit piston et en pression allant jusqu’à 395 325 Pa. Or en mer Morte, à
30 m de profondeur, la pression est de 465 885 Pa, valeur
appuyant sur le grand piston.
beaucoup plus importante que la pression supportée par
la caméra.
TP 2
a) Il est plus facile de soulever la masse de 100 g en
TRAVAUX PRATIQUES appuyant sur le piston 1 que sur le piston 2.
b) F1 = F2 = m × g = 0,1 × 9,8 = 0,98 N .
TP 1
c) Avec D1 = 19 mm et D2 = 26 mm :
a) La pression augmente lorsque la profondeur augmente.
19 × 10 −3 2
b) S1 = π × 1 2 2
= 2,8 × 10 −4 m2
Profondeur 26 × 10 −3 2
(en m)
0 0,05 0,10 0,15 0,20 et S2 = π × 1
2 2
= 5,3 × 10 −4 m2 .
5,3 × 10−4
Pression p d) F2 = × 0,98 = 1,855 N .
101 600 102 100 102 600 103 100 103 600 2,8 × 10 −4
(en Pa)
2,8 × 10 −4
e) F1 = × 0,98 = 0,52 N .
c) La pression atmosphérique est égale à la pression 5,3 × 10−4
mesurée à la surface de l’eau.
12 l Pression dans un fluide immobile 39
f) Pour soulever une masse de 100 g, il faut exercer une talement, il faut déplacer l’extrémité du tube flexible
force de 0,52 N si on appuie sur le petit piston, et une en différents points d’un plan horizontal en relevant la
force de 1,855 N si on appuie sur le grand piston. Les pression.
résultats des questions d et e permettent donc de valider
6 a) pN − pM = ρ × g × h
nos observations : pour soulever une même masse, il
faut plus de force si on appuie sur le grand piston que b) pN la pression au point N, pM la pression au point M, ρ
sur le petit piston. la masse volumique de la mer, g l’intensité de pesanteur
(g = 9,8 N/kg) et la différence de hauteur entre les deux
● À vous de conclure ! points N et M ( h = 36 − 14 = 22 m).

En exerçant une force sur le petit piston de surface F1 , 7
la presse développe une force d’autant plus importante pB − pA = 1 025 × 10 × (10 898 − 6 000 ) = 50 204 500 Pa.
S2
que le rapport est grand. 8 pB = 1 025 × 10 × 253,2 + 101 300 = 2 696 600 Pa.
S1
9 a) Rapport de transmission :
EXERCICES
S2 D2 2 1 2
● Testez-vous ! S1
=1 2 1 2
D1
=
0,1
= 100.
1. c ; 2. b ; 3. c ; 4. b ; 5. b ; 6. b ; 7. b ; 8. a. S2
b) F2 = × F1 = 100 × 100 = 10 000 N.
S1
● À l’oral
10 The hydraulic press is based on Pascal’s principle:
1 a) Un fluide incompressible est un fluide dont le volume in an incompressible fluid in equilibrium, the pressure
ne varie pas sous l’effet d’une action mécanique. Il est impos- variations at one point are fully transmitted to all points
sible de rapprocher davantage les particules qui le composent.
of this fluid. By exerting a force F1 on the small sur-
b) Un fluide est dit en équilibre (au repos) s’il n’est animé
face piston S1 , the press develops a force F2 all the more
d’aucun mouvement.
S2
important as the ratio is large.
2 a) La pression augmente lorsqu’on descend en pro- S1
fondeur. FB 15 000
11 SB = × SA = × 0,05 = 7,5 m2 .
b) La pression est la même lorsqu’on se déplace FA 100
horizontalement.
● Problèmes par compétences
3 La presse hydraulique repose sur le principe de Pascal :
dans un fluide incompressible en équilibre, les variations 13 1) la force pressante permettant le freinage du véhi-
de pression en un point se transmettent intégralement en cule doit s’effectuer au niveau du piston P1.
2) p1 = p2 .
tous les points de ce fluide. En exerçant une force F1 sur S2
3)a) Rapport de transmission : = 9.
le petit piston de surface S1, la presse développe une force S1
S2 S2
d’autant plus importante que le rapport est grand. b) F2 = × F1 = 9 × 3 000 = 27 000 N .
S1 S1
● Applications directes 4) a) F2 est plus grande que F1.
b) F2 est 9 fois plus grande que F1. On peut donc dire que
4 ce système permet de multiplier environ par dix la valeur
p (en Pa) de la force exercée par l’automobiliste.
103 000 5) Le liquide de freinage étant incompressible, la
102 500 y = 8 386x + 100 913 pression exercée au niveau du piston 1 est intégralement
102 000 transmise au niveau des pistons 2. Le système de
101 500 freinage développe une force au niveau des plaquettes
101 000 plus importante que celle exercée par l’automobiliste,
h (en m) permettant ainsi d’appuyer plus facilement sur le disque.
100 500
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25
14 1) Le constructeur recommande une pression maxi-
b) L’équation est : p = 8 386 h + 100 913 . male de 40 kN/m².
c) La pression augmente quand le plongeur descend en 2) a) p = 40 000 Pa .
profondeur.
b) La pression la plus importante se situe au fond du
5 Il faut mesurer la pression dans un fluide à l’aide coffrage, au niveau du point B.
d’un manomètre. Afin de vérifier que la pression dans 3) a) ρ = d × ρeau = 2,4 × 1 000 = 2 400 kg/m3 .
un liquide est constante lorsqu’on se déplace horizon- b) pB = 2 400 × 10 × 2,5 + 101 300 = 161 300 Pa .
4) Non, le béton choisi n’est pas fait pour ce coffrage 16 Le test hydraulique consiste à remplir la cuve d’eau
puisque la pression relative pB − patm = 60 000 Pa est propre et à obturer toutes les ouvertures vers les tuyau-
supérieure à la pression maximale recommandée par le teries. On exerce ensuite une pression de 0,5 bar à l’inté-
constructeur. rieur du réservoir à l’aide d’une pompe spécifique reliée
5) Plus la hauteur du coffrage est importante, plus la à un appareil de mesure et on laisse reposer le tout
pression s’exerçant sur le fond est importante. pendant 30 minutes Pendant tout le temps que durera
le test, la pression à l’intérieur de la cuve ne devra pas
diminuer. En effet, la réduction de la pression signifie
● Démarche scientifique qu’il y a une fuite quelque part. Si la cuve ne fuit pas
avec de l’eau, elle ne devrait pas fuir avec un hydrocar-
15 pfond de la cuve = 1 000 × 10 × 6,95 + 101 300 bure car la masse volumique de ce dernier est plus faible
pfond de la cuve = 170 800 Pa = 1,71 bar. que celle de l’eau. La pression dans la cuve remplie d’hy-
La pression pfond de la cuve est supérieure à la pression de drocarbure est donc plus faible que lorsque la cuve est
1,5 bar, donc la cuve fuit. remplie d’eau.

13. Fluide en mouvement
Décrire le transport de masse et de volume par un fluide en mouvement
Groupement 1
• Mesurer expérimentalement le débit en masse • Connaître la définition du débit en masse ou en volume
ou en volume d’un fluide en mouvement. d’un fluide en mouvement.
• Calculer une vitesse moyenne d’écoulement, le débit • Pour un fluide en mouvement, connaître l’expression liant
en volume étant donné. débit en volume (respectivement en masse), volume écoulé
• Exploiter la conservation du débit en masse pour comparer (respectivement masse transportée) et durée d’écoulement.
les vitesses d’écoulement d’un fluide en différents points • Connaître la relation entre le débit en volume, la section de
de l’écoulement. l’écoulement et sa vitesse moyenne.
• Savoir que le débit en masse d’un fluide en écoulement
permanent est le même en tout point de la canalisation.

Activité 1 TP1
V = S × h ; V = 1 × 0,649 = 0,649 m . 3
Sécurité
1 m2 de surface du bâtiment agricole reçoit 0,649 m3 Le risque principal est le basculement du récipient placé
d’eau par an. en hauteur.
b) Q = 0,649 × 1 980 soit environ 1 285 m3/an. a) Exemple de mesure
Activité 2 ➊ ➋ ➌
85
Débit minimal : Q1 = soit 34 m3/h.
2,5 Valeur du volume V (en cm3) 400 400 400
85
Débit maximal : Q2 = soit 85 m3/h. Masse d’eau m (en g) 399 398 399
1
Q 85 Durée de l’écoulement t (en s) 35 37 36
b) v = 2 = ;
S 0,1 2
π× 1 2
2
× 3 600 Température θ de l’eau (en °C) 20 19 21
v ≈ 3 m/s. b) Valeur moyenne du débit volumique :

400 400 400
Cela correspond à environ 11 km/h. Les élèves sont
Q= 1 35
+
37
+
36 2
/3
souvent plus sensibles aux km/h. Q ≈ 11 cm3/s ≈ 0,011 L/s soit ≈ 1,1 × 10−5 m3/s soit
0,039 6 m3/h (1,1 × 10–5 × 3 600).
Activité 3 c) Valeur moyenne du débit massique:
a) C’est la vitesse de l’eau qui change. Le débit reste 399 398 399
le même. Cette augmentation de la vitesse de l’eau se
Qm = 1
35
+
37
+
36
/3 2
manifeste par l’accroissement de la portée du jet d’eau. Qm ≈ 11 g/s ≈ 0,011 kg/s soit ≈ 39,6 kg/h (0,011 × 3 600).
(Le jet d’eau « va » plus loin.) d) e = 1 − (Qm/Q) / ρ = 1 – (39,6 / 0,0396) / 998,16 ;
d
b) ➤ L’expression v = permet de calculer : e = 1 – (1 000 / 998,16) ; e ≈ 0,002 soit environ 0,2 %
Dt d'erreur.
h
• la vitesse d’écoulement dans la burette : v1 = 1 Trois sources d’erreur sont possibles :
Dt1
avec h1 hauteur d’eau écoulée mesurée avec le réglet • précision de la valeur lue sur la graduation de
et Dt1 durée de l’écoulement mesurée au chronomètre ; l’éprouvette ;
• la vitesse d’écoulement dans l’éprouvette graduée : • temps de réaction pour déclencher et arrêter le
h chronomètre ;
v2 = 2 avec h2 hauteur d’eau écoulée mesurée avec • précision du thermomètre.
Dt2
le réglet et Dt2 durée de l’écoulement égale à Dt1 . ● À vous de conclure !
➤ On peut comparer les diamètres de la burette Le débit en volume dans une canalisation est le volume
(petite section) et celui de l’éprouvette graduée (grande de fluide écoulé par unité de temps.
section). Le débit en masse dans une canalisation est la masse de
➤ Pour un protocole détaillé, voir celui du TP 2. fluide écoulé par unité de temps.
13 l Fluide en mouvement 42
TP2 2 Pour mesurer le débit en volume d’une pompe
Sécurité d’aquarium, il faut 1 verre mesureur (ou une éprouvette
Aucun problème de sécurité. graduée) et un chronomètre.
a) Exemple de mesures :
3 On peut dire que le produit de la vitesse d’écoule-
dE hE VE dB hB VB t ment par la section droite d’écoulement reste constant
(en m) (en m) (en mL) (en m) (en m) (en mL) (en s) en tout point d’une canalisation. Le débit est constant.
0,023 0,048 20 0,011 0,21 20 18 Dans le cas d’un écoulement à débit en volume constant,
plus la section d’écoulement diminue plus la vitesse de
b) 20 mL = 0,000 02 m3. l’écoulement augmente.
0,000 02
QB = QE = ≈ 0,000 001 m3 / s . ● Applications directes
18
c) QmB = ρ × QB = QmE = 1 000 kg /m3 × 0,000 001 m3 / s = 0,001 V 3
4 Q =kg / s ; Q = soit 0,01 m3/s.
= 1 000 kg /m × 0,000 001 m / s = 0,001 kg / s .
3 3 D t 5 × 60
h 0,21 5 V = Q × Dt avec Q = 3 L/min
d) vB = B = = 0,011 6 m/s
t 18 3 × 10 −3
soit = 5 × 10−5 m3/s.
hE 0,048 60
et vE = = = 0,002 6 m/s. On obtient : V = 5 × 10−5 × 2,5 × 3 600 ; V = 0,45 m3
t 18
D 2 (450 L).
e) SB = π × RB2 ou π × B avec RB rayon de la section
2 V 8 1 2
droite de la burette (ou DB diamètre) ; SE = π × RE2 6 Dt = ; Dt = is around 0,36 h (0 h 21 min 36 s)
Q 22
D 2
ou π × E
2
avec RE rayon de la section droite de which corresponds approximately to 1 300 s. 1 2
l’éprouvette graduée (ou DB diamètre) ; 7 • Déclencher le chronomètre à la mise en route du
D 0,011 distillateur. L’eau distillée étant récupérée dans le verre
1 2 1 2
2 2
SB = π × B = π × ≈ 9,5 × 10−5 m2. mesureur.
2 2
D 2 0,023 2 • Synchroniser l’arrêt du distillateur et l’arrêt du

SE = π × E = π ×
2 2
≈ 4,2 × 10−4 m2. chronomètre. 1 2 1 2
• À l’aide du verre mesureur, relever le volume d’eau
f) On obtient vB . vE et SB , SE . produit par le distillateur et la durée de cette production
La proposition « Plus la section d’écoulement est réduite (chronomètre) ;
plus la vitesse d’écoulement du liquide est élevée» est • À l’aide de l’expression Q = V , calculer le débit en
validée. volume (par exemple en L/s). Dt
● À vous de conclure ! • En utilisant une valeur approchée de la masse volumique
La vitesse d’écoulement d’un fluide augmente lorsque de l’eau (par exemple ρ = 1 000 g/L), déterminer le débit
le diamètre du tuyau dans lequel il s’écoule diminue. Les en masse Qm = ρ × Q (par exemple en g/s).
nettoyeurs « haute pression » ou le découpage par jet • Convertir ce débit massique en kg/s pour l’exprimer en
d’eau utilise ce principe : pour un débit donné, la faible unité légale.
section de la buse de sortie permet d’obtenir une vitesse Q
de sortie d’eau élevée. 8 Q=v×S ; v = d’où :
5 S
× 10 −3
• vmin = 60 ≈ 0,12 m/s ;
EXERCICES 7 × 10 −4
40
● Testez-vous ! × 10 −3
• vmax = 60 ≈ 0,95 m/s.
1. a ; 2. a ; 3. c ; 4. b ; 5. b ; 6. b ; 7. b ; 8. a.
7 × 10 −4
● À l’oral 30
9 a) ≈ 3,16 . En 1 heure le volume d’air de la salle
9,5
1 a) Le débit en volume est le volume de fluide écoulé
de bain sera renouvelé un peu plus de 3 fois.
pendant 1 s (ou par unité de temps). Q
Le débit en masse est la masse de fluide écoulé pendant b) v = .
S
1s (ou par unité de temps).
• Gaine de VMC de diamètre 60 mm induisant la vitesse
b) Débit en masse ( Qm ) en kg/s ; débit en volume
d’écoulement de l’air la plus élevée :
( Q ) en m3/s ; masse volumique ( ρ ) en kg/m3 ; vitesse
30
d’écoulement ( v ) en m/s et section du « tube »
3 600 1 2
d’écoulement ( S ) en m2. v60 = ≈ 2,95 m/s.
0,06 2
π×
2 13 l Fluide en mouvement 43 1 2
• Gaine de VMC de diamètre 80 mm induisant la vitesse 18
d’écoulement de l’air la plus lente : 3) a) Oui, Q = ; Q ≈ 9,64 L/min.
(1 + 52 / 60 )
30
1 36002 Q=
9,64 × 10 −3
; Q ≈ 1,607 × 10 −4 m3/s.
v80 = ≈ 1,66 m/s. 60
0,08 2
π× 1 2 2 1,607 × 10 −4
b) v = ; v ≈ 0,42 m/s.
Pour respecter la condition sur la vitesse du fluide 22 × 10 −3 2
(comprise entre 2,5 m/s et 3 m/s), il faut réaliser
π× 1 2 2
l’installation avec une gaine de 60 mm. 4) Comme la vitesse d’évacuation de l’eau est supérieure
8,4 × 10−3 aux 0,3 m/s préconisés ; les risques de dépôts sont
10 a) • Débit en volume : Q = ; limités.
60
Q = 1,4 × 10 −4 m3/s. 5) Si la vitesse d’évacuation est trop faible, les éléments
• Débit en masse : Qm = ρ × Q = 1 000 × 1,4 × 10 −4 ; solides présents dans l’eau évacuée risquent de se
Qm = 0,14 kg/s. déposer à l’intérieur du tuyau en PVC. À terme, il y a un
Q 1,4 × 10 −4 risque d’obstruction, de « bouchage » de la conduite.
b) v1 = = ; v1 = 1,24 m/s.
S1 12 × 10−3 2
π× 1 2 2 15 1) a) Durée de la seconde phase de perfusion :
1,5 − 0,25 = 1,25 h.
c) Il y a conservation du débit en volume Q2 = Q1 = Q . b) 15 gouttes/min correspondent à un débit de 1 mL/min.
Q 1,4 × 10 −4 2) Pour convertir un débit D en gouttes /minute en mL/min,
S2 = = . On obtient S2 = 10 −6 m2, soit
v2 140 il faut diviser D par 15 (gouttes /min).
une section de 1 mm2. (Cette section correspond à un 30
Donc Q1 = = 2 mL/min.
percement circulaire d’un diamètre égal à environ 1,1 mm). 15
3) a) Volume de sang transfusé pendant les 15 premières
11 Dans cet exercice le diamètre de la buse reste le
minutes : V1 = Q1 × Dt ;
même ; la section d’écoulement S reste donc la même. À V1 = 2 × 15 = 30 mL.
chacune des 2 vitesses correspond un débit différent (il Volume de sang à perfuser pendant les 1 h 15 min
sera d’autant plus grand que la vitesse sera plus élevée). restant : V2 = 300 − 30 = 270 mL.
0,4 × 10 −3 2 b) Réglage du débit pour le reste de sang à perfuser :
• Q1 = v1 × S = 900 × π × 1 2 2 ;
270
Q1 ≈ 1,13 × 10 −4 m3/s, soit environ 407 L/h. Q2 = = 3,6 mL/min.
1,25 × 60
0,4 × 10−3 2
• Q2 = v2 × S = 1 200 × π × 1 2 2; Soit 3,6 × 15 = 54 gouttes /min.
4) Un débit d’1 goutte/s correspond à un débit de
Q1 ≈ 1,51 × 10−4 m3/s, soit environ 543 L/h. 60 gouttes/min. Cette proposition peut être validée
si l’on considère que +/−10 % correspond bien à une
12 • S1 = S3 ; S2 , S1 ; S2 , S3 ;
approximation couverte par le terme « environ ».
• Q1 = Q2 = Q3 ; 5) L’expression Q = v × S permet de montrer que si
• Qm1 = Qm2 = Qm3 ; on augmente le débit en volume Q de la perfusion
• v1 = v3 ; v2 . v1 ; v2 . v3 . comme la section S de l’aiguille reste constante, la
vitesse d’injection dans la veine augmente aussi.
V ● Démarche scientifique
14 1) Oui, le débit en volume peut-être calculé : Q =
Dt
avec V = 18 L et Dt = 1 min 52 s. 16 • Régler le mitigeur (ou les robinets) de la douche
Q dans la position habituelle.
Non, la vitesse ne peut pas être déterminée : v = :
S • Déclencher le chronomètre et recueillir dans un
Q est donné par la réponse précédente ; mais il manque récipient l’eau écoulée pendant une durée Dt (par
le diamètre du tuyau d’évacuation pour calculer S sa exemple 1 min ) .
section. • Mesurer le volume d’eau écoulée V.
V V
2) ➊ À l’aide de l’expression Q = , calculer en m3/s le • Calculer le débit en volume de votre douche : Q =
Dt (par exemple en L/min). Dt
débit en volume de la pompe Q .
➋ Mesurer le diamètre D du tuyau d’évacuation. • Relever la durée totale d’une douche Dt′ (on peut aussi
faire plusieurs mesures sur une semaine, puis calculer la
L’exprimer en m.
moyenne des durées relevées).
➌ Déterminer la vitesse v à l’aide de l’expression :
• Évaluer la consommation en volume d’eau d’une
Q
v= . douche en calculant : V = Q × Dt ′ .
D 2
π× 1 2
2 13 l Fluide en mouvement 44
• D’autres consommations d’eau peuvent être estimées : b) Cet abaque permet (par exemple) de déterminer un
en une semaine, un mois, une année… diamètre de conduite optimal connaissant le débit de
fluide et l’intervalle des vitesses dans lequel doit se faire
17 a) Pour un débit de 200 m3/h dans un tube de dia- l’écoulement (en relation de problèmes acoustiques, de
mètre nominal (DN) 100 (mm), la vitesse du fluide est risque d’obturation… ).
d’environ 7 m/s. Elle n’est que de 3 m/s dans un tube
DN 150.
13 l Fluide en mouvement 45
14. Réaction d’oxydoréduction et corrosion
Prévoir une réaction d’oxydoréduction et protéger les métaux contre la corrosion
• Classer expérimentalement des couples oxydant/réducteur. • Savoir qu’une réduction est un gain d’électrons et qu’une
• Écrire l’équation de réaction modélisant une transformation oxydation est une perte d’électrons.
d’oxydoréduction à partir de deux demi-équations de • Savoir qu’une transformation d’oxydoréduction est une
réaction. réaction dans laquelle intervient un transfert d’électrons.
• Identifier l’oxydant et le réducteur dans une transformation • Savoir qu’il est possible d’établir une classification
d’oxydoréduction d’équation de réaction donnée. électrochimique des couples oxydant/réducteur et connaître
• Prévoir à partir d’une classification électrochimique son intérêt (prévision de réaction redox entre un oxydant
qualitative, le sens d’évolution spontané d’une transformation et un réducteur donné, écriture de l’équation de réaction
d’oxydoréduction. modélisant la transformation d’oxydoréduction).
• Réaliser expérimentalement et interpréter • Savoir qu’une réaction d’oxydoréduction spontanée se produit
une transformation d’oxydoréduction en lien avec entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus fort.
la corrosion d’un métal. • Savoir qu’un métal peut être oxydé par le dioxygène de l’air.
• Illustrer au moyen d’une expérience la passivation • Savoir que la couche d’oxyde formée sur un métal peut
d’un métal. ralentir son oxydation (phénomène de passivation).
• Mettre en évidence expérimentalement la protection d’un • Savoir qu’un métal peut être protégé par un autre métal
métal par la méthode d’anode sacrificielle. plus réducteur (protection par anode sacrificielle).
ACTIVITÉS a) Dans le bécher n° 1, la solution initialement bleue

s’éclaircit et on observe un dépôt rouge orangé sur la
Activité 1 lame de fer.
a) La pollution, tout comme une atmosphère humide, Dans le bécher n° 2, il ne se passe rien.
accélèrent la perte de masse de fer métallique. Dans le bécher n° 3, la solution s’éclaircit et devient incolore
b) Ils se sont transformés en rouille (oxydes de fer), il y a et la lame de zinc se recouvre d’un dépôt très foncé.
eu une réaction chimique. b) Dans le tube à essais n° 1, on observe un précipité vert.
c) Il n’y a ni pollution, ni humidité dans le désert d’Arizona. Dans les tubes à essais n° 2 et n° 3, on observe un
Activité 2 précipité blanc.
a) Dans le produit utilisé, on retrouve des ions Fe2+ et c)
des ions SO2−4 .
b) Ils appartiennent à la famille des métaux. Solution 1 Solution 2 Solution 3
c) – Verser 30 mL de sulfate de fer dans 4 béchers. Avant Après Avant Après Avant Après
– Plonger dans chacun des béchers une lame métallique Cu2+ Cu Zn2+ Zn2+ Fe2+ Fe
différente. Le 4e sert de témoin pour la couleur. Fe Fe2+ Fe Fe Zn Zn2+
Activité 3
d) Les réactions qui ont lieu sont :
a) Les réactions qui se produisent en premier dans le
- solution 1 : Cu2+ + Fe → Cu + Fe2+
chauffe-eau sont :
- solution 2 : aucune réaction
Mg → Mg2+ + 2e-
- solution 3 : Fe2+ + Zn → Fe + Zn2+
et O2 + 4 H + 4e- → 2 H2O
+
soit : 2 Mg + O2 + 4 H+ → 2 Mg + 2 H2O ● À vous de conclure !

Le magnésium est un métal plus réducteur que le fer, il se Un élément en haut à gauche peut réagir avec un
fera donc attaquer par l’oxydant le plus fort, qui est O2. élément à droite situé plus bas que lui suivant le schéma
b) On pourrait utiliser du zinc ou de l’aluminium qui ci-dessous.
sont des métaux plus réducteurs que le fer.
Réactif
TRAVAUX PRATIQUES Produit
TP 1
Cu2+ Cu
Sécurité Fe2+ Fe
La manipulation de la soude entraîne quelques précautions à Zn2+ Zn
prendre : port de gants, de blouse et de lunettes de protection.
14 l Réaction d’oxydoréduction et corrosion 46
TP 2 2 a) Fe2+ est l’oxydant le plus fort car le couple Fe2+/Fe
Sécurité est au-dessus du couple Zn2+/Zn dans la classification élec-
La manipulation de la phénolphtaléine implique le port trochimique.
de gants, de blouse et de lunettes, car elle peut être très b) Fe2+ + Zn → Fe + Zn2+.
dangereuse par contact sur le long terme.
a) 3 a) Elle entraîne la formation de rouille et donc la
destruction du métal.
Observations b) On peut citer la galvanisation, la passivation, l’anode
Clou en fer Il y a une coloration bleue tout sacrificielle.
autour du clou.
4 a) C’est l’étain.
Clou en fer + Il y a une coloration bleue aux
extrémités du clou et rose
b) Il s’agit du couple Sn2+/Sn.
cuivre
autour du tortillon de cuivre. 5 a) Cu2+/Cu
Clou en fer + zinc Il y a une coloration rose tout b) H+/H2
autour du clou. c) Fe3+/Fe2+
Clou en fer + Il y a une coloration rose très d) Ag+/Ag
magnésium forte tout autour du clou. e) O2/H2O
b) Il apparaît de la rouille lorsque l’on détecte la présence 6
d’ions Fe2+, donc sur le clou seul et sur le clou avec le Couple
tortillon de cuivre. oxydant/ Oxydant Réducteur Équation
c) Les clous qui semblent protégés sont celui avec le réducteur
tortillon de zinc et celui avec le tortillon de magnésium.
d) Pour le clou seul et celui avec le tortillon de cuivre, Au3+/Au Au3+ Au Au3+ + 3e– Au
le métal qui s’est oxydé est le fer (coloration bleue : H+/H2 H+ H2 2H++ 2e– H2
présence de Fe2+).
Pour les clous avec le tortillon de zinc et le tortillon de Al3+/Al Al3+ Al Al3+ + 3e– Al
magnésium, le zinc et le magnésium se sont oxydés.
7
L’absence de coloration bleue prouve que ce n’est pas le
fer, la coloration rose indique qu’il y a eu réduction de a) Cu2+ + Sn → Cu + Sn2+
l’oxygène présent dans l’eau. b) 2 Fe2+ + Cl2 → 2 Fe3+ + 2 Cl–
e) La réaction qui a lieu pour le clou en fer et le clou avec
le tortillon de cuivre est : Fe → Fe2+ + 2e−. 8 a) On observe une réaction dans le bécher 2 seule-
Celle pour le clou avec le tortillon de zinc est : ment.
Zn → Zn2+ + 2e− et celle pour le clou et le tortillon de b) Les couples mis en jeu sont :
magnésium : Mg → Mg2+ + 2e−. – dans le bécher n° 1, Au3+/Au et Fe2+/Fe ;
– dans le bécher n° 2, Cu2+/Cu et Ag+/Ag avec comme
● À vous de conclure ! réaction : Cu + 2Ag+ → Cu2+ + 2Ag ;
On peut utiliser des anodes sacrificielles dès que l’on – dans le bécher n° 3, Fe2+/Fe et Al3+/Al.
travaille avec des métaux et que l’on se situe en milieu
9 L’eau va enlever la couche d’oxyde formée et entraî-
humide, comme sur les bateaux, dans les chauffe-
ner la détérioration du fer.
eaux ou sur des installations métalliques enterrées
(canalisations). 10 a) Il y avait une couche de peinture pour protéger
le métal.
EXERCICES b) Il faudrait poncer pour enlever toute trace de rouille
et repasser une couche de peinture ou installer un autre
● Testez-vous ! système (anode sacrificielle).
1. c ; 2. c ; 3. a ; 4. c ; 5. c ; 6. b ; 7. c ; 8. c ; 9. b ; 10. c ;
11. b. 11 a) Il y a les couples Fe2+/Fe (acier) et Zn2+/Zn.
b) C’est le zinc car il est situé plus bas dans la classification
● À l’oral électrochimique.
1 a) Un oxydant est une espèce capable de capter 12 a) La statue de la Liberté se situe sur une île, donc en
un ou plusieurs électrons alors qu’un réducteur est une atmosphère humide et salée. Elle est constituée d’acier
espèce chimique qui en cède. qui se fait très vite attaquer en milieu marin.
b) On parle de transfert d’électrons parce que les électrons b) Toutes les poutrelles en fer ont été remplacées par de
cédés par le réducteur sont captés par l’oxydant. l’acier inoxydable.
● Problèmes par compétences 5) Cette méthode ne fonctionne que sur les métaux
14 1) a) Il faut utiliser des gants, une blouse et des plus réducteurs que l’argent, c’est-à-dire ceux dont le
lunettes de protection. Le produit est à manipuler loin couple oxydant/réducteur est situé en dessous de celui
d’une flamme ou d’une source de chaleur car il peut de l’argent.
amplifier le phénomène. Il faut recycler le produit et ne 15 1) a) L’eau des canalisations est acide car son pH est
pas le rejeter dans l’eau car il est également très nocif inférieur à 7.
pour l’environnement. b) C’est l’ion H+.
b) Les ions présents dans le nitrate d’argent sont Ag+ 2) a) Ce sont les couples Cu2+/Cu, Zn2+/Zn et H+/H2.
et NO3− . b) Zn + 2 H+ → Zn2+ + H2
2) a) Matériel nécessaire : bécher de 100 mL, blouse, c) Cu2+ + H2 → Cu + 2 H+
lunettes de protection, gants et pince. 4) Le seul métal qu’elle peut utiliser est donc le cuivre
Produit nécessaire : pièce en étain, solution de nitrate car l’ion H+ n’agit pas sur le cuivre métallique.
d’argent à 0,1 mol/L. 5) Elle pourrait utiliser des tuyaux en PVC ou des métaux
Protocole : dont le couple oxydoréducteur est situé au-dessus du
– verser 40 mL de nitrate d’argent dans le bécher ; couple H+/H2.
– y placer la pièce en étain ;
– attendre quelques minutes ; ● Démarche scientifique
– retirer la pièce en étain recouverte d’argent à l’aide de 16 Les pièces en aluminium ou en zinc peuvent éga-
la pince. lement subir ce décapage car leurs couples oxydoré-
b) Les deux couples oxydant/réducteur qui interviennent ducteurs sont situés au-dessous de celui du couple
dans l’argenture à froid de la pièce en bronze sont les H+/H2.
couples Ag+/Ag et Sn2+/Sn. La règle du gamma peut donc s’appliquer et la réaction
3) 2 Ag+ + Sn → 2 Ag + Sn2+ de décapage peut avoir lieu.
4) Non car le couple de l’or Au3+/Au est situé au-dessus 2 Al + 6 H+ → 2 Al3+ + 3 H2
du couple Ag+/Ag. La règle du gamma ne peut pas Zn + 2 H+ → Zn2+ + H2
s’appliquer, la réaction ne peut pas avoir lieu.

15. Solutions acido-basique
Caractériser une solution acido-basique
Groupements 5 et 6
• Vérifier que la relation entre le pH et la concentration • Connaître la définition du pH d’une solution aqueuse
en ions H3O+ suit un modèle logarithmique. en fonction de la concentration [H3O+] (exprimée en mol∙L–1)
• Calculer la valeur du pH connaissant la concentration en ions H3O+ dans la solution (pH = –log [H3O+]).
en ions H3O+ d’une solution aqueuse. • Savoir que plus la concentration d’une solution aqueuse
• Calculer la concentration en ions H3O+ connaissant la valeur en ions H3O+ est forte, plus la solution est acide
du pH d’une solution aqueuse. et plus la valeur du pH de la solution est faible.
• Savoir que le pH de l’eau pure est voisin de 7
dans les conditions usuelles.
ACTIVITÉS
Activité 1 Le pictogramme signifie danger sur la santé.

a) pH = −log(6,3 × 10−3) ≈ 2,2 en 1991. a)
pH = −log(2,5 × 10−6) ≈ 5,6 en 2004.
b) Entre 1991 et 2004, l’activité du volcan s’est arrêtée, Solution S0 S1 S2
la concentration en ions oxonium contenus dans l’eau [H3O+]
0,1 = 10−1 0,01 = 10−2 0,001 = 10−3
du lac s’est stabilisée et les précipitations ont apporté en mol·L−1
de l’eau entraînant une dilution. Le pH de l’eau a alors
pH mesuré 1,04 2,02 2,99
augmenté au fur et à mesure des précipitations.

b) Pour S1 : pH = −log(10−2) = 2.
Activité 2
Pour S2 : pH = −log(10−2) = 3.
a) pH = −log(0,5) ≈ 0,3.
c) Lorsque la concentration en ions H3O+ est divisée par
b) Verser environ 25 mL de décapant ciment du commerce
10, le pH augmente de 1.
dans un bécher. Prélever 20 mL de décapant à l’aide de la
pipette jaugée de 20 mL et de son système d’aspiration.
d) Les valeurs des pH mesurées sont proches des
résultats calculés.
Verser dans la fiole jaugée de 200 mL. Compléter aux
trois-quarts d’eau distillée contenue dans la pissette. 1,04 – 1 = 0,04 ; 2,02 – 2 = 0,02 et 2,99 – 3 = −0,01.
Boucher et agiter pour homogénéiser. Ajouter de l’eau 0,04 + 0,02 + 0,01
≈ 0,023. L’erreur moyenne commise
distillée jusqu’au trait de jauge, boucher et agiter. 3
c) n(H3O+) = 0,5 × 0,02 = 0,01 soit 0,01 mol et est d’environ 0,02.
0,01/0,2 = 0,05 soit 0,05 mol·L−1. e) Les solutions S1 et S2 ont des concentrations en ions
pH = −log(0,05) ≈ 1,3. H3O+ inférieures à la solution S0 et leur pH est supérieur
donc mes résultats confirment bien cette affirmation.
Activité 3
a) Pour un pH de 8,1 : ● À vous de conclure !
[H3O+] = 10−8,1 ≈ 7,94 × 10−9 mol·L−1. Lorsque la concentration en ions H3O+ d’une solution
Pour un pH de 8 : [H3O+] = 10−8 = 1 × 10−8 mol·L−1. aqueuse diminue, le pH de cette solution augmente. On
b) Lorsque le pH diminue, la concentration en ions a la relation pH = −log [H3O+].
oxonium augmente. TP 2
Sécurité
Cette expérience ne présente aucun risque pour les
TRAVAUX PRATIQUES
personnes, les biens et l’environnement.
TP 1 a) Le gaz qui se dégage lors de la dilution du comprimé
Sécurité effervescent est du dioxyde de carbone (CO2).
b) L’utilisation de l’agitateur magnétique permet
d’homogénéiser la solution.
c) À t0 : pH = 7,6 ; à t1 : pH = 6,8 ; à t2 : pH = 6,1 ;
Le pictogramme signifie danger de corrosion. à t3 : pH = 5,4.
15 l Solutions acido-basique 49
d) Au fur et à mesure que le dioxyde de carbone se 7 La solution B a un pH supérieur à celui de la solution
dégage dans le tube à essai, le pH de la solution diminue. A donc sa concentration en ions H3O+ est inférieure à
e) DpH = pH2 – pH1 = 5,4 – 7,6 = −2,2. celle de la solution A.
f) C1 = 10−7,6 ≈ 2,5 × 10−8 mol·L−1 et
C2 = 10−5,4 ≈ 4 × 10−6 mol·L−1. 8 a) 4 – 1 – 3 – 2.
g) Après dissolution de CO2 dans la solution, le pH a b) Pour augmenter la valeur du pH de 2 unités, il faut
diminué donc les résultats confirment cette affirmation. diluer 100 fois la solution mère donc il faut prélever
2 mL de solution.
L’acidification des océans correspond à la baisse de la 9 Diluer 100 fois une solution permet d’augmenter la
valeur du pH des océans. valeur du pH de 2 unités donc le pH de la solution diluée
L’industrialisation entraîne une augmentation des rejets est de 5,5.
de CO2 qui va, en partie, se dissoudre dans l’eau des
océans dont le pH va diminuer. 10 a) Produit A : pH = −log (3 × 10−4) ≈ 3,5 ;
La déforestation diminue la quantité de CO2 absorbée produit B : pH = −log (5 × 10−3) ≈ 2,3.
par les arbres, ce qui augmente la quantité de CO2 dans Seul le produit A a un pH compris entre 3 et 4 donc on
l’atmosphère. peut utiliser le produit A.
b) Pour pouvoir utiliser le produit B, il faut augmenter la
valeur de son pH de 1 unité soit le diluer 10 fois. Prélever
EXERCICES par exemple 50 mL du produit B, le verser dans un
récipient de 500 mL et compléter avec de l’eau distillée
● Testez-vous !
puis remuer pour homogénéiser.
1. b. ; 2. c. ; 3. a. ; 4. c. ; 5. a. ; 6. b. ; 7. b. ; 8. c. ; 9. c ; 10. b.
11 La solution a été diluée 100 fois (10 mL = 0,01 L
● À l’oral 1
= L), donc la valeur du pH augmente.
1 a) Le pH d’une solution aqueuse mesure, sur une 100
échelle allant de 0 à 14, l’acidité d’une solution aqueuse. ● Problèmes par compétences
b) pH = −log [H3O+].
13 1) a) Le phénomène à l’origine de la corrosion des
2 a) Lors de la dilution d’une solution acide, le pH aug- canalisations est la carbonatation.
mente. b) L’entreprise fabriquant ces canalisations préconise
b) Pour augmenter de 2 unités la valeur du pH d’une Cm (CO2) , 15 mg·L−1 et pH . 5,5.
solution acide, il faut diluer 100 fois la solution. 2) Pour vérifier la concentration massique en CO2, on
Par exemple, pour préparer 500 mL de solution de utilise les données (M(CO2) = 44,0 g·mol−1 et Cm = C × M).
pH = 3, à partir d’une solution de pH = 1, il faut : Pour vérifier le pH, on applique la formule :
• Verser environ 10 mL de solution mère dans un bécher. pH = −log [H3O+].
• Prélever 5 mL de solution mère à l’aide d’une pipette 3) a) pH = −log (5,0 × 10−8) ≈ 7,3.
jaugée de 5 mL et de son système d’aspiration. Les verser b) Cm = 2,8 × 10 −4 × 44 = 0,012 32, soit Cm = 12,32 mg·L−1.
dans une fiole jaugée de 500 mL. 4) pH > 5,5 et Cm (CO2) , 15 mg·L−1. Les résultats sont
• Compléter aux trois-quarts d’eau distillée contenue en accord avec les recommandations de l’entreprise.
dans la pissette. 5) La concentration massique en dioxyde de carbone
• Boucher et agiter pour homogénéiser. Ajouter de l’eau de l’eau est conforme aux préconisations de l’entreprise
distillée jusqu’au trait de jauge, boucher et agiter. et le pH indique que cette eau est neutre donc la
canalisation est adaptée au transport de cette eau.
3
[H3O+] 14 La solution de chlorure d’hydrogène est acide (la dis-
0,01 3,98 × 10−3 2,3 × 10−3 7,94 × 10−6 solution produisant des ions oxonium H3O+). Son pH est
en mol/L
inférieur à 7. Il faut augmenter son pH, ce qui revient à
pH 2 2,4 2,6 5,1 diminuer la concentration en ions oxonium H3O+. C’est
pourquoi les techniciens versent une solution basique
4 pH = −log(9,7 × 10−2) ≈ 1. The gastric juice is acid. (de soude par exemple).
5 pH = −log (2,5 × 10−5) ≈ 4,6. 15 D’après le tableau indiquant les couleurs obtenues
avec les indicateurs colorés, on sait que pour le bain A :
6 a) pH = −log (10−7) = 7.
pH . 10 et pour le bain B : 3 , pH , 4. On en déduit
b) On a 6,2 < pH < 7,8 donc ce sol convient à la culture
que le bain A ne convient pas. Il faut le diluer avec de
des légumineuses.
l’eau distillée afin de diminuer la valeur de son pH.
16 Matériel • Ajouter de l’eau progressivement, remuer et observer
• petits morceaux de chou rouge la couleur.
• 2 verres Observations
• jus de citron Au départ, le liquide infusé a une couleur bleu foncé.
• eau Après ajout de jus de citron, la couleur devient jaune. Au
Protocole fur et à mesure de l’ajout d’eau, la couleur devient verte
• Mettre les morceaux de chou rouge dans un verre et puis bleue.
verser de l’eau bouillante. Interprétation
• Laisser infuser. Le jus de chou rouge, en fonction de la couleur qu’il prend
• Verser un peu de liquide infusé dans un autre verre. au contact d’une solution, nous donne une indication
Ajouter quelques gouttes de jus de citron et observer la sur la valeur du pH de cette solution.
couleur.
16. Analyses physico-chimiques
Réaliser des analyses physico-chimiques
Groupement 5
• Déterminer expérimentalement une quantité de matière • Connaître le lien entre la grandeur physique mesurée
par un titrage, méthode destructive de dosage (suivi par pH- et la concentration.
métrie, par conductimétrie). • Savoir que la solubilité d’une espèce chimique donnée
• Déterminer expérimentalement une concentration par une dépend du solvant et de cette espèce.
méthode non-destructive de dosage dite par étalonnage
(échelle de teintes, spectrophotométrie, colorimètre associé
à un microcontrôleur, masse volumique).
• Choisir une méthode de dosage destructive ou non-
destructive en fonction de la situation.
• Mettre en œuvre une technique d’extraction par solvant
en suivant un protocole fourni.
• Choisir un solvant pour réaliser l’extraction d’un soluté
à partir de données fournies précisant notamment la
dangerosité, l’effet sur l’environnement et les conséquences
sur la santé du solvant et du soluté.
ACTIVITÉS
Cmère × Vmère 5 × 10 –5 × 5
Activité 1 Cfille B = = = 2,5 × 10−5 mol/L.
10
a) Il y a juste le dichlorométhane qui a les 2 critères Vfille B
essentiels : il ne peut pas se mélanger avec l’eau et l’huile b) Pour la solution A
essentielle de lavande y est plus soluble. • Verser, à l’aide de la burette, 3 mL de solution mère dans
b) Le dichlorométhane est plus dense que l’eau, la phase un tube à essais.
organique sera donc au-dessus de la phase aqueuse. • Compléter avec 7 mL d’eau distillée issue de la burette
Activité 2
pour arriver à un volume de 10 mL de solution fille.
a) Ba2+ + SO2– → BaSO4 Pour la solution B
4
b) A−➍ ; B−➌ ; C−➋ ; D−➊. • Verser, à l’aide de la burette, 5 mL de solution mère dans
un tube à essais.
Activité 3 • Compléter avec 5 mL d’eau distillée issue de la burette
Cmère × Vmère 5 × 10 –5 × 3 pour arriver à un volume de 10 mL de solution fille.
a) Cfille A = = = 1,5×10−5 mol/L.
Vfille A 10
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1
Sécurité
Ce pictogramme indique que le chlorure de baryum est Le dosage a été réalisé correctement.
un produit toxique. ● À vous de conclure !
b) Volume à l’équivalence VE = 15,5 mL. Cette eau aurait une teneur en ion sulfate 3 fois supérieur
C ×V 5 × 10 –2 × 15,5 à la norme, il faudrait donc traiter les eaux usées avant
c) C1 = 2 E = = 1,55×10−2 mol/L.
V1 50 leur rejet.
d) Avec cette formule, on trouve C1 = 1,53 = 1,59 × 10−2 mol/L.
96
TP 2
a)
Solution fille n° 1 2 3 4 5
Concentration Ci en mol/L 4 × 10−5 3 × 10−5 2,5 × 10−5 1,25 × 10−5 5 × 10−6
Absorbance Ai 1,01 0,73 0,66 0,32 0,10
16 l Analyses physico-chimiques 52
b) C2 × VE 12 × 10 –2
Absorbance b) C1 × V1 = C2 × VE , donc C1 = =
1,1 V1 20
1
C1 = 6 × 10−3 mol/L.
0,9
0,8 7 En reportant la masse volumique 1,02 sur la courbe,
0,7
on trouve une concentration massique de 68 g/L.
0,6
0,5
8 a) On peut placer la teinte de l’échantillon 5 entre la
0,4
0,3
solution 3 et la solution 4. La concentration de l’échantil-
0,2 lon est donc compris entre 2,7 et 3,6 × 10−6 mol/L.
0,1 b) En reportant la valeur de l’absorbance, on trouve une
Concentration (en 10–5 mol/L)
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8 3 3,2 3,4 3,6 3,8 4 concentration de 3 × 10−6 mol/L.
3,65
9 Il faut utiliser le cyclohexane pour séparer le diiode
c) Cmacaron = 3,65 × 10−5 mol/L. et le sulfate de cuivre.
d) Cm = Cmacaron × M(E124) = 3,65 × 10−5 × 604 ≈ 0,022 g/L.
m = Cm × V = 0,022 × 0,025 = 5,5 × 10−4 g.
e) La solution doit être colorée et diluée.
Cyclohexane
● À vous de conclure ! + diiode
Il y avait donc 0,55 mg de colorant pour 15 g de Eau + sulfate
macaron. Pour obtenir la quantité pour 1 kg de macaron de cuivre
soit 1 000 g, on réalise le produit en croix suivant :
Masse de 10 Soluble together : water + sugar, cyclohexane +
0,55 ?
colorant en mg alcohol, water + alcohol.
Masse de Not soluble together : alcohol + sugar, cyclohexane +
15 1 000 sugar, cyclohexane + water.
produit en g
1 000 ● Problèmes par compétences

0,55 × ≈ 36,67 mg , 50 mg.
15 12 1) 12 × 17 = 204 g.
La législation est respectée. Il faut donc 204 g de sucre dans 1 litre de jus de raison
pour arriver à un taux d’alcool de 12 %.
EXERCICES 2) • Peser un bécher vide de 150 mL.
• Verser, dans le bécher de 150 mL, 100 mL de la solution
● Testez-vous ! sucrée à 50 g/L mesurée à l’aide d’une éprouvette graduée.
1. b ; 2. a ; 3. c ; 4. c ; 5. a ; 6. c ; 7. a. • Peser à nouveau le bécher et en déduire la masse des
● À l’oral 100 mL de cette solution.
m
• Calculer la masse volumique ρ = .
1 La conductivité d’une solution dépend des ions pré- V
• Reproduire les étapes précédentes pour les 3 autres
sents dans la solution.
solutions.
2 Pour avoir un suivi ph-métrique, on doit avoir une • Tracer la courbe ρ = f(C).
réaction acido-basique. 3) a)
Masse volumique (en g/L)
1 400
3 Pour pouvoir mesurer l’absorbance d’une solution 1 300
dans le domaine du visible, la solution doit être colorée 1 200
1 100
et diluée. 1 000
900
4 Connaître la solubilité d’une espèce chimique dans 800
différents solvants permet de déterminer le solvant que 700
l’on peut utiliser pour l’extraire d’un autre. 600
500
400
300
200
5 a) VE ≈ 10,8 mL.
C × VE 5 × 10 –2 × 10,8 100 Concentration (en g/L)
b) C1 × V1 = C2 × VE , donc C1 = 2 = 0
V1 20 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260 280
221,2
C1 = 2,7 × 10−2 mol/L.
107,5
6 a) VE =12 mL. b) ρ = = 1 075 g/L.
0,1
Par lecture graphique, on trouve Céchantillon = 221,2 g/L. G
0,9
4) 17 g correspond à 1 % ; 0,85
221,2 0,8
= 13,01%.
17 0,75
0,7
On aurait un taux de 13 %.
0,65
5) Pour évaluer la future teneur en alcool d’un vin à 0,6
partir du jus de raisin, il faut pouvoir mesurer la masse 0,55
volumique de l’échantillon, puis reporter cette valeur sur 0,5
une droite d’étalonnage obtenue à partir de solutions 0,45
étalon d’eau sucrée de concentration massique et 0,4
de masse volumique connues. En déduire alors la 0,35
0,3
concentration massique de l’échantillon.
0,25
Il suffit ensuite de diviser cette valeur par 17 pour obtenir 0,2
la teneur en alcool. 0,15
0,1
13 1) C’est l’ion Ag+ qui va réagir avec les ions chlorure 0,05
Concentration (en g/L)
suivant la réaction : Ag+ + Cl− → AgCl(s). 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2 2,2 2,4 2,6 2,8 3 3,2 3,4 3,6 3,8 4
2)
Burette Nitrate d’argent
La concentration massique en E120 de la solution
C2 = 0,08 mol/L « bonbon » est de 0,12 g/L
soit une masse de 0,12 × 0,025 = 0,003 g d’E120
Système d’acquisition dans les 3 bonbons.
conductimétrique
15 Dépend du milieu professionnel de la section.
Sonde Il existe des milliers de solvants, dont une centaine
V1 = 20 mL couramment utilisée comme dégraissant, adjuvant,
de lait frais diluant, décapant ou encore purifiant.
Barreau aimanté Il existe 9 familles principales de solvants organiques :
Agitateur magnétique les hydrocarbures aromatiques, les solvants pétroliers,
les alcools, les cétones, les esters, les éthers, les éthers
C2 × VE 0,08 × 6,6
3) C1 = = = 2,64 × 10−2 mol/L. de glycol, les hydrocarbures halogénés et les solvants
V1 20 particuliers.
4) Cmassique= C1 × M(Cl−) = 2,64 × 10−2 × 35,5 Les solvants peuvent pénétrer dans l’organisme par 3
Cmassique = 0,937 4 g/L , 1,4 g/L. voies : voies respiratoires (travailler dans un local aéré), par
Le lait peut être consommé sans problème. voie cutanée (manipuler avec l’équipement de protection
5) Pour réaliser un titrage pH-métrique, il aurait fallu nécessaire) et par voie digestive.
avoir une réaction acido-basique entre l’espèce titrée et Exemple 1 : lors de l’application de la peinture, le solvant
l’espèce titrante. Ce n’est pas le cas ici. qui constitue généralement 50 % en poids de la peinture
● Démarche scientifique s’évapore dans l’atmosphère de travail et peut être
inhalé. L’application par pulvérisation favorise encore plus
14 l’exposition par voie respiratoire.
Solution 1 2 3 4 Bonbon Exemple 2 : en plasturgie, lors du changement des moules
E120 (g/L) 0,98 1,96 2,94 3,92 des presses d’injection, l’opérateur les nettoie à l’aide d’un
chiffon imbibé de solvant. S’il ne porte pas de gants, il
Valeur V du est exposé aux solvants par voie cutanée. Dans tous les
vert (Green)
64 64 64 64 64 cas, il est exposé aux vapeurs de solvant qui sèche sur
à travers le
le moule ou sur son chiffon. Nettoyer les moules avant
récipient vide
leur refroidissement augmente l’évaporation et donc
Valeur V’ du l’exposition.
vert (Green)
36 27 13 12 52
à travers la
solution
V
G = log 0,25 0,37 0,69 0,73 0,09
V′
17. Synthèses en chimie organique
Réaliser des synthèses en chimie organique
Groupement 5
• Identifier les groupes caractéristiques de composés • Savoir que:
organiques sur des modèles moléculaires ou à l’aide • les alcools possèdent un groupe caractéristique –OH ;
d’un logiciel de représentations moléculaires.
• les cétones un groupe –COR ;
• Pour une entité chimique donnée, distinguer
et reconnaître sa formule brute, sa formule semi- • les aldéhydes un groupe –COH ;
développée ou sa formule développée. • les esters un groupe –COOR ;
• Obtenir la formule brute d’une entité à partir • les acides carboxyliques un groupe –COOH.
de sa formule développée ou de sa formule semi-
développée.
• Reconnaître, dans la formule d’une espèce chimique
organique, les groupes caractéristiques :
–OH, –COR, –COOH, –COOR.
• Réaliser expérimentalement une estérification. • Savoir que les réactifs d’une réaction d’estérification sont un acide
Écrire l’équation d’une réaction d’estérification. carboxylique et un alcool et que les produits de la réaction sont
• Retrouver, à partir de la formule semi-développée un ester et de l’eau.
d’un ester, les formules semi-développées de l’acide • Savoir que les réactifs d’une réaction de saponification sont
carboxylique et de l’alcool mis en jeu pour un corps gras et une base forte et que les produits de la réaction
sa synthèse. sont un savon et un alcool.
• Réaliser expérimentalement la saponification
d’un ester.
• Écrire l’équation d’une réaction de saponification.
• Réaliser et interpréter une chromatographie • Savoir que la chromatographie est une méthode de séparation et
sur couche mince ou sur colonne. d’identification d’espèces chimiques.
Activité 3
ACTIVITÉS
a) Ester + Base forte → Savon + Alcool
Activité 1 b) Masse de soude (pure) nécessaire pour saponifier 200 g
1) a) Éthanol : C2H6O ; Acide éthanoïque : C2H4O2 ; Alcool d’huile d’olive :
isoamylique : C5H12O m = 0,135 × 200 = 27 g.
b) Formule développée de l’éthanol : ➊ Pour que le savon soit surgras à 8 % il faut enlever 8 %
Formule semi-développée de l’éthanol : ➍ à la quantité de soude nécessaire :
2) Les molécules d’alcool ont toutes les deux le même 27 × (100 – 8) = 27 × 0,92 = 24,84 g.
groupement en bout de chaine : La lessive de soude contient 30,5 % de soude pure donc
pour avoir une quantité de soude de 24,84 g, il faut la
Activité 2
quantité de lessive de soude suivante :
a) Le réactif A est l’acide éthanoïque : C2H4O2.
100
b) 24,84 × = 81,4 g.
Tube à essais 30,5
muni d’un réfrigerant :
Bouchon percé + tube creux en verre
TRAVAUX PRATIQUES
5 mL d’alcool
éthanoïque + 5 mL TP 1
d’acide isoamylique
+ 5 à 6 gouttes d’acide Sécurité
sulfurique concentré Blouse fermée, lunettes, gants.
Ballon contenant
a) Le mélange contient deux phases.
de l’eau sur un b) Le mélange de l’alcool et de l’acide a provoqué la
chauffe-ballon formation de l’ester acétate d’isoamyle et d’eau. L’ester
est peu soluble dans l’eau, il est normal d’observer deux
phases et sa densité étant inférieure à celle de l’eau,
l’ester correspond à la phase supérieure.
17 l Synthèses en chimie organique 55

c) L’ester récupéré a bien une odeur de banane. ● Applications directes
4 A : C2H60 ; B : C3H6O2 ; C : C2H4O
Éthanoate d'hexyle : poire ; butanoate d’éthyle : ananas ;
éthanoate d’octyle : orange ; butanoate de méthyle : 5
pomme ; acétate de benzyle : odeur de Jasmin ; acétate
Formule Formule semi-
de linalyne : bergamotte. Famille
moléculaire développée
TP 2
a) Alcool C3H8O CH3–CH2–CH2–OH
Sécurité
Blouse fermée, lunettes, gants b) Aldéhyde C3H6O CH3–CH2–CHO
a) Le pH du savon est d’environ 13 au départ, puis petit c) Aldéhyde C2H4O2 CH3–COOH
à petit il baisse pour atteindre une valeur de 9 à 10 après
3 (ou 4) semaines. 6 a) Les produits de cette réaction sont un ester
b) D’après l’équation R–COO–R′ et de l’eau H2O.
Huile + Soude → Savon + Glycérol, b) C’est une réaction d’estérification.
on peut dire que la soude (très basique) est consommée c) A : réfrigérant ; B : Alcool ; C : Acide carboxylique ;
tout au long de la réaction (qui dure environ 4 D : eau.
semaines). Ce qui a pour conséquence de faire baisser le
pH (le mélange devient moins basique, puisque la soude 7 a) Les produits de la réaction entre un ester et une
« disparait »). base forte sont le savon (ion carboxylate) et l’alcool
c) On vérifie en humidifiant le savon et en utilisant du (glycérol).
papier pH. b) Cette réaction s’appelle une saponification.
d) Il est possible d’utiliser le savon en toute sécurité, car c) Les formules semi-développées des produits de la
il n’y a plus de soude, seulement du savon et du glycérol. réaction sont CH3–COO− et CH3–OH
● À vous de conclure ! 8 a) Le produit A a 1 constituant. Le produit B a 3
La glycérine, ou glycérol, présente dans le savon que constituants.
nous avons fabriqué a des propriétés hydratantes et b) La tache du constituant du produit A est au même
adoucissantes pour la peau. Elle lisse la peau, améliore niveau qu’une des taches des constituants du produit
son élasticité, normalise la desquamation, l’adoucit, la B : ce constituant est donc commun aux deux produits.
protège des agressions extérieures (vent, froid, pollution,
9 a) L’acide éthanoïque et l’éthanol.
UV…). Elle est retirée des savons industriels pour servir
b) C’est un ester car un mélange d’acide et d’alcool
d’additif dans d’autres cosmétiques (crèmes hydratantes,
provoque la formation d’un ester.
soins pour les cheveux …). D’où l’intérêt d’utiliser des
c) Les taches de ces constituants deviennent de plus en
savons fabriqués artisanalement par la technique de la
plus petites car l’acide et l’alcool sont consommés au
saponification à froid.
cours de la réaction.
EXERCICES 10 The chromatogram of product C will have two spots

identical to those of products A and B : one yellow and
● Testez-vous ! one blue.
1. a ; 2. a ; 3. b ; 4. b ; 5. c ; 6. a ; 7. a. ● Problèmes par compétences
● À l’oral 12 1) Un additif en cosmétique est un composant qui
ne contient pas de produit actif, il sert à rendre le produit
1 Les composés organiques sont classés en famille, car
plus agréable à utiliser.
ils présentent des analogies au niveau de leur constitu-
2) En s’aidant de l’équation générale d’une estérification,
tion : tous les éléments d’une même famille ont le même
il faut identifier les radicaux R et R’ de l’alcool et de
groupe fonctionnel.
l’acide, présents dans la molécule de l’ester, et en déduire
2 Les acides carboxyliques et les alcools permettent la formule de chacun d’entre eux.
de fabriquer des esters, qui sont utilisés comme arômes 3) a) Groupement fonctionnel : −COO−
alimentaires ou comme parfums. Radicaux : R : CH3 et R′ : C7H15
b) Le radical R provient de l’acide et le radical R′ provient
3 La chromatographie sur couche mince d’un mélange de l’alcool.
réactionnel permet de suivre l’évolution de la réaction, c) Formule semi-développée de l’acide : CH3−COOH
d’observer la disparition des réactifs et l’apparition des Formule semi-développée de l’alcool : C7H15−OH
produits, et donc de déterminer à quel moment la réac- 4) L’acide éthanoïque et l’heptanol correspondent bien
tion est terminée. aux formules déterminées au 3) c).
5) Les parfums de synthèse (comme les parfums naturels) ● Démarche scientifique
contiennent des allergènes et peuvent potentiellement
provoquer des irritations ou autre réactions cutanées. 14 Pour ce TP à la maison, on attend de l’élève, qu’il
Les quantités ajoutées aux cosmétiques sont donc adapte les quantités données dans la vidéo à la fabri-
réglementées afin de limiter les risques. cation de 250 mL de gel hydroalcoolique. La produc-
tion peut être une vidéo dans laquelle l’élève réalise
13 1) a) La molécule contient le groupe fonctionnel la fabrication en indiquant les nouvelles quantités ou
ester trois fois, ce qui explique son appellation « tries- un compte rendu écrit faisant apparaître les différents
ter ». calculs.
b) C’est une saponification car on fait réagir un triester Les quantités mentionnées doivent être : 208 mL
avec une base forte. d’éthanol à 96 %, 10 mL d’eau oxygénée, 4 mL de
c) La molécule de triester se scinde en 3 ions carboxylates. glycérine et 28 mL d’eau distillée.
2) Oui car la molécule de palmitine est aussi un triester,
elle va réagir de manière analogue. 15 À t1, on constate la présence de deux taches qui cor-
3) a) On retrouve dans ces deux molécules 3 groupes respondent aux réactifs de la réaction, à t2 une troisième
fonctionnels ester, ce sont donc des molécules de la tache apparait signifiant qu’un produit se forme, et à t3
famille des « triesters ». seule la tache du produit formé est toujours présente, il
b) n’y a plus aucun réactif, la réaction est terminée.
C15H31 COO CH2 Cette chromatographie étant celle du butanoate
C15H31 COO CH + 3Na+ + 3 OH– → d’éthyle, un ester de formule :
CH3–CH2–CH2–COO–CH2–CH3 , on peut en déduire que
C15H31 COO CH2 les réactifs sont :
3 C15H31COO- +3Na+ + Glycérol l’acide Butanoïque : CH3–CH2–CH2–COOH et
4) Oui, on constate dans l’équation précédente qu’il se l’éthanol : HO–CH2–CH3
forme 3 ions palmitates C15H31COO−.
5) Lors de la saponification d’un ester, il se forme un seul
ion carboxylate, alors que lors de la saponification d’un

triester, 3 ions carboxylate sont formés.
Dans les deux cas, il y a aussi formation d’un alcool.

18. Détergents et savons
Déterminer l’action d’un détergent ou d’un savon
Groupement 5
• Décrire qualitativement l’action d’un savon • Savoir que :
et d’un détergent sur une salissure. • un détergent et un savon contiennent des molécules
• Schématiser une molécule tensio-active avec sa partie tensio-actives qui améliorent leurs propriétés lavantes ;
hydrophobe et sa partie hydrophile. • un détergent et un savon n’ont pas la même efficacité
face à la dureté de l’eau (pouvoir mouillant, pouvoir
dispersant, pouvoir moussant) ;
• les molécules tensio-actives sont constituées d’une
partie hydrophobe et d’une partie hydrophile différente
pour les savons et les détergents ;
• les polyphosphates contenus dans les détergents
engendrent une pollution du milieu aquatique.
ACTIVITÉS chauffante électrique.

• Risque pour l’environnement : aucun.
Activité 1 a) • Expérience 1
• Risque pour les personnes : la lessive liquide est Les copeaux de savon de Marseille et le carbonate de
susceptible de trop mousser et d’empêcher les personnes sodium Na2CO3 se dissolvent facilement dans l’eau
de respirer correctement. chaude à 80°C sans agitation mécanique. On obtient
• Risque pour les biens : la lessive liquide n’est pas une solution homogène légèrement jaunâtre.
adaptée au canon à mousse qui peut être endommagé. • Expérience 2
• Risque pour l’environnement : la lessive liquide contient
probablement en faible quantité des polyphosphates qui Vidéo Le liquide vaisselle, l’eau et l’huile (1 min 38 s)
favorisent la prolifération des algues, source de pollution. https://www.youtube-nocookie.com/embed/
kJdfWXeaKm4?rel=0&enablejsapi=1&loop=
Activité 2
1&playlist= kJdfWXeaKm4
a) ➊ − D ; ➋ − B ; ➌ − A ; ➍ − E ; ➎ − C.
b) Déposer une goutte d’huile à l’aide d’une pipette sur Avec le liquide vaisselle du commerce
deux morceaux de tissu. Placer chacun d’eux dans un 3 gouttes
Micelles d’huile entourées
bécher. Verser 5 gouttes de savon de Marseille liquide de liquide
de tensio-actifs
vaisselle
dans l’un et 5 gouttes de liquide vaisselle dans l’autre.
Agiter de façon identique avec une tige en verre les deux Huile
solutions durant 2 minutes. Observer. Eau
Activité 3 1 2 3 4
a) C18H33CO 2−
L’huile et l’eau mélangées donnent une émulsion stable
b) Schéma d’une bulle de savon dans le temps.
Tensio-actifs
Air Avec le liquide vaisselle « Bio »
3 gouttes
Micelles d’huile entourées
de liquide
Air de tensio-actifs Huile
vaisselle bio
Huile
Film d’eau
Eau
1 2 3 4
TRAVAUX PRATIQUES L’émulsion générée avec l’huile et l’eau est en partie
instable dans le temps.
TP 1
b) Par exemple :
Sécurité CONSEILS D’UTILISATION
• Risque pour les personnes : la température élevée de la 1 pression sur éponge humide ou dans l’évier suffit.
plaque chauffante, supérieure à 300°, peut occasionner Rincer à l’eau potable.
Contient :
de graves brûlures en cas de contact avec la peau.
• Risque pour les biens : court-circuit ou électrocution si
PAIC • 5% et plus mais moins de 15% : Agent de surface anionique.
• Moins de 5% : Agent de surface non ionique.
• Parfum, limonéne, glutaral, methylisothiazolinone, octylisothiazolinone.
l’eau contenue dans le bécher se renverse sur la plaque
18 l Détergents et savons 58
• Agent de surface anionique : entre 5 et 15 % • Expérience 2
• Agent de surface non ionique : moins de 5 %
Vidéo Du poivre, de l’eau et du liquide vaisselle (0 min 52 s)
• Parfum, limonéne, glutaral, methylisothiazolinone, https://www.youtube-nocookie.com/embed/
octylisothiazolinone. A8oyo2yxTfo?rel=0&enablejsapi=1&loop=
c) Il est nécessaire que les micelles d’huile entourées de 1&playlist=A8oyo2yxTfo
tensioactifs ne se redéposent pas pour que toute l’huile
Lorsque que l’on met du poivre sur l’eau, celui-ci flotte
puisse être évacuée au rinçage. C’est donc le liquide et s’étale sur toute la surface. Il est repoussé et se
vaisselle du commerce qui est le plus performant. concentre sur les bords du récipient lorsque la goutte
d) • Le savon noir contient des molécules tensio-actives de liquide vaisselle est introduite comme si le liquide
obtenues par réaction chimique entre l’huile d’olive, qui vaisselle prenait sa place. Le poivre finit par avoir
tendance à couler.
est un corps gras, et l’hydroxyde de potassium, qui est
b) Exemple : d = 30 cm = 0,30 m.
une base forte. Ces tensio-actifs permettent d’enlever c) • Expérience 1
les taches de graisse, de former de la mousse et de Forces de tension superficielle
stabiliser l’émulsion de micelles. 
F0
• Le bicarbonate de sodium (hydrogénocarbonate de  
FgE⊥ FdE⊥
sodium : NaHCO3), anciennement appelé « bicarbonate
de soude », est un agent adoucissant de l’eau.
Le métal du trombone subit des forces de tension
Dissous dans l’eau, il évite aux ions calcium de précipiter superficielle FE perpendiculaires à sa surface.
 Ces forces
en calcaire (carbonate de calcium : CaCO3), empêchant sont représentées sur la figure par FgE et FdE , s’exerçant
ainsi la formation de dépôts incrustés, ce qui permet de respectivement sur les
 lignes de contact gauche et droite.
réduire la consommation de savon. Leur résultante est F0 . Puisque les forces gauche et droite
• Le vinaigre d’alcool ou « vinaigre blanc » désodorise, sont symétriques, F0 est verticale et dirigée vers le haut.
Force d’Archimède
dégraisse, détartre, fait briller, élimine les taches réputées 
FA
difficiles à enlever comme celles de vin, de café, de rouille Surface
ou d’herbe, et désinfecte en luttant contre les microbes de l’eau
et les bactéries.
• L’huile essentielle est un composé aromatique Le trombone  est également soumis à la poussée
concentré, utilisé pour parfumer. d’Archimède FA verticale dirigée vers le haut. La valeur
de la poussée d’Archimède est égale au poids du volume
d’eau déplacé par le trombone, c’est-à-dire du volume
Le liquide bio fabriqué dans l’expérience ne peut être hachuré sur la figure.
aussi efficace qu’un liquide vaisselle du commerce. Il Bilan des forces  
contient du carbonate de sodium Na2CO3 qui est un Le trombone est soumis à F0 et à FA , verticales et dirigées

anticalcaire (diminue la dureté de l’eau de lavage) mais vers le haut, ainsi qu’à son poids P vertical
  et dirigé vers

il ne contient pas, entre autres, d’agent de dispersion et le bas. L’équilibre est atteint lorsque F0 + FA + P = 0 .
d’agent anti-redéposition. Le trombone flotte si cet équilibre s’installe avant que la
surface de l’eau ne se referme au-dessus du trombone,
TP 2 sinon il coule.
Sécurité Ajout du détergent
Cette expérience ne présente pas de risques pour les L’ajout de détergent dans l’eau a pour effet de diminuer la
tension
 superficielle de l’eau, donc de
 diminuer
 la valeur
personnes, pour les biens ou pour l’environnement.
de FE , et par conséquent celle de  F0 . Si F0 diminue, la
a) • Expérience 1 valeur maximale que peut prendre FE diminue également.
Lorsque F0 + FA , P, le trombone métallique ne peut plus
Vidéo Objets flottants plus denses que l’eau (1 min 21 s)
rester en équilibre à la surface de l’eau : il coule.
http://phymain.unisciel.fr/objets-flottants-plus- • Expérience 2
denses-que-leau/ Lorsque que l’on met du poivre sur l’eau, celui-ci flotte
car il est moins dense que l’eau. À la surface de l’eau, les
Le trombone reste à la surface de l’eau. Il coule lorsque molécules d’eau s’attirent pour former une membrane
la goutte de liquide vaisselle est introduite. tendue, qui est due aux forces dites de tension
superficielle.
Le liquide vaisselle est un détergent, qui a des propriétés des particules en suspension et éviter ainsi leur redéposition.
tensioactives : il abaisse la tension superficielle de Pouvoir moussant : capacité à produire des bulles.
l’eau en réduisant la capacité des molécules d’eau à
s’attirer entre elles. C’est ce qui fait qu’une goutte d’eau 3 L’évacuation dans les eaux usées des polyphosphates
additionnée de liquide vaisselle s’étale plus que la goutte engendrant de graves pollutions aquatiques, la réglemen-
d’eau pure sur une plaque de verre. tation impose leur remplacement par d’autres produits
Donc, quand le produit vaisselle touche l’eau, la tension alternatifs et non polluants, tels les zéolithes et le citrate de
superficielle s’affaiblit, et cet effet se propageant, le sodium pour précipiter avec les ions Ca2+ et Mg2+.
poivre se disperse. ● Applications directes
d) Exemple : d ≈ 30 cm ≈ 0,30 m.
r 4
e
S = π × r2 ≈ π × (0,30/2)2 ≈ 0,07 m2. Huile Huile

Volume d’une goutte : V ≈ 0,22 mm3 ≈ 2,2 × 10−10 m3 Eau Eau
e = V / S ≈ 2,2 × 10−10 / 0,07 ≈ 3 × 10−9 m ≈ 3 nm.
1 5 2 4 3
La dimension de e est donc bien de l’ordre du nanomètre.
C’est une estimation très approximative, mais ça donne 5
Savon Micelles d’huile entourées
une idée de la taille d’une molécule de savon : on peut liquide de tensio-actifs
en ranger 3 millions sur un millimètre.
Huile
● À vous de conclure ! Eau
Lorsque les tensio-actifs sont en contact avec l’eau,
3 1 2
ils s’orientent de manière à ne pas avoir leur queue
hydrophobe en contact avec cette eau.
6 La partie hydrophobe du tensio-actif de la micelle
Leurs « têtes hydrophiles » s’insèrent entre les molécules
est attirée par la salissure.
d’eau et forment des liaisons avec ces molécules de surface.
La partie hydrophile du tensio-actif de la salissure est attirée
Cela va consommer des liaisons hydrogènes assurant la
par l’eau ce qui désolidarise une partie de la tache et qui
cohésion de l’eau ce qui réduit la tension superficielle.
attire d’autre tensio-actifs sur ce « morceau de salissure ».
Ce processus se répète jusqu’à ce que la tache soit
totalement désolidarisée du support.
En fin de processus, une micelle bicouche est constituée
englobant totalement la tache en suspension dans l’eau
qui peut être entraînée par l’eau de rinçage.
EXERCICES 7 a) et b)
Ions alkylsulfonate : anionique ➊.
● Testez-vous ! Molécules éther-alcool : non ionique ➌.
1. a ; 2. a ; 3. c ; 4. c ; 5. b ; 6. a ; 7. a ; 8. c ; 9. b. Ions alkylammonium : cationique ➋.
● À l’oral Ions carboxylates : anionique ➊.
1 a) Lorsque l’eau est brassée, elle entraîne les ten- 8 Matériel

sio-actifs rangés à sa surface vers les taches. Les queues Des plaques de matériaux différents (verre, acier ou
hydrophobes et lipophiles des tensio-actifs pénètrent bois), un compte-goutte, de l’eau.
dans les taches d’huile, les têtes hydrophiles restant à Protocole
la surface de la tache. Cette dernière est étirée par le Sur des plaques propres de différents matériaux, déposer à
brassage de l’eau et se détache du tissu pour former une l’aide d’un compte-gouttes une goutte d’eau. Ranger par
micelle monocouche. ordre croissant de hauteur les différentes gouttes. Plus la
b) Les composés tensio-actifs sont constitués d’ions, ou hauteur est importante, moins le matériau est mouillant.
de molécules, qui présentent une partie hydrophile (qui
9 a) Le film de la bulle d’eau savonneuse est constitué
peut se lier à l’eau), et une partie hydrophobe (qui ne
d’une paroi de molécules d’eau polarisée, entourée par
peut pas se lier à l’eau). La partie hydrophobe peut être
aussi lipophile (qui a une affinité avec les lipides). des tensioactifs amphiphiles : la tête hydrophile -attirée
par l’eau- se place donc contre la paroi d’eau. À l’inverse,
2 Pouvoir mouillant : capacité à s’étaler sur une surface. la chaîne carbonée hydrophobe est repoussée par la
Pouvoir dispersant : capacité à empêcher le regroupement paroi d’eau. La structure d’une bulle de savon ressemble
donc à celle d’un sandwich : deux couches de molécules ainsi qu’en quantité et niveau de température de l’eau.
tensioactives enserrant l’eau. Les fabricants de lessive ont donc dû mettre au point des
b) La rupture du film savonneux est causée par agents qui :
l’écoulement de l’eau vers le fond de la bulle, à cause - facilitent le mouillage du linge ;
de son propre poids. La structure du film n’est donc plus - décollent les salissures et les maintiennent en
assez forte à certain endroit de la bulle pour supporter la suspension ;
pression intérieure, et la membrane se brise. - dégradent les molécules organiques : sang, lait… ;
membrane écoulement affaiblissement - limitent la formation de mousse ;
Air de l’eau du film
- confèrent au linge un blanc éclatant en fluoresçant
Pression Air
intérieure
dans le bleu ;
Pression
intérieure La bulle - diminuent la dureté de l’eau ;
Air Air éclate - assurent la cohésion des tous les produits contenus
accumulation dans les granulés de lessive.
de l’eau
10 a) C12H25SO4Na(s) → C12H25SO4−(aq) + Na+(aq)
b) Hydrophobic part : carbon chain C12H25 −. 13 a)
Hydrophilic part : −SO4−. Eau du robinet (eau Concentration limite
potable) (en mg/L)
Ions chlorure : Cl− 250
12 1) a) Le moteur électrique.
b) Puissance du résistor : P ≈ 4 000 W. Ions sulfate : SO42− 250
2) a) Le barbotage à froid ➋ sert à mouiller le tissu et à
Ions magnésium : Mg2+ 125
en désolidariser les taches de terre.
b) La lessive est introduite au départ des phases de Ions calcium : Ca2+ 125
barbotages ➍ et ➏ pour que les tensio-actifs qu’elle
Ions fluorure : F− 1
libère agissent durant ces phases.

3) a) Tensio-actifs anioniques : Ions nitrate : NO3− 50
• Sulfonate d’alkyle : C18H29SO3−,
Ions fer : Fe2+ et Fe3+ 0,3
• Sulfate d’alcool : C12H25SO4−
Tensio-actif non ionique : Ions plomb : Pb2+ 0,1
• Éthoxylate d’alcool : C26H54O8
b) • Sulfonate d’alkyle : C18H29SO3−, Ions cuivre : Cu2+ 1
Partie hydrophobe : chaîne carbonée C18H29−. Ions zinc : Zn2+ 5
Partie hydrophile : −SO3−.
• Sulfate d’alcool : C12H25SO4− Concentration
Eau d’Hépar
Partie hydrophobe : chaîne carbonée C12H25−. (en mg/L)
Partie hydrophile : −SO4−.
Ions magnésium : Mg2+ 119
c) Le carbonate de sodium est un anticalcaire : il précipite
avec les ions calcium (pour former du calcaire CaCO3) Ions sulfate : SO42− 1 530
qui ne peuvent pas ainsi neutraliser les tensio-actifs du
détergent.
Ions hydrogénocarbonate : HCO3− 383,7
Na2CO3 (s) → 2Na+(aq) + CO32− (aq) Ions nitrate : NO3− 4,3
CO32−(aq) + Ca2+(aq) → CaCO3 (s)
4) a) Durée de la phase ➌ : 35 min − 25 min = 10 min, Ions sodium : Na+ 14,2
soit 10/60 h ≈ 0,167 h. Ions calcium : Ca2+ 549
E = P × t ≈ 4 000 × 0,167 ≈ 668 W·h ≈ 0,67 kW·h.
b) L’intérêt de la phase ➌ est de chauffer l’eau de Résidu sec 2 513
lavage : une eau chaude à 60° aide à dissocier des tissus Eau déminéralisée : c’est une eau qui ne contient en
les taches de graisse ou d’huile. principe aucun ion mais qui peut contenir éventuellement
5) • La machine à laver le linge à permis de libérer les des matières non chargées (matières organiques,
femmes du lavage du linge à la main qui est contraignant bactéries, etc.).
physiquement et chronophage.
• Un détergent est d’autant plus efficace que l’action
des tensio-actifs qui le composent minimise le besoin en
action mécanique, en temps de contact avec le support
b) Schéma de l’expérience Le savon de Marseille perd ses propriétés détergentes
Shampoing dans l’eau de mer.
1 2 Cuillère En effet, la très grande présence d’ions Na+ rend
difficile la dissolution des molécules d’oléate de sodium
C17H33COONa. Celles qui se dissocient donnent des
Eau Eau tensio-actif (les ions oléate : C17H33COO−) qui sont
+ shampoing
neutralisés en réagissant avec les ions Mg2+ et Ca2+.
Observations C17H33COONa(s) → C17H33COO−(aq) + Na+(aq)
• Absence de mousse avec l’eau d’Hépar. 2 C17H33COO−(aq) + Mg2+(aq) → (C17H33COO)2Mg(s)
• Peu de mousse avec l’eau du robinet (et un précipité 2 C17H33COO−(aq) + Ca2+(aq) → (C17H33COO)2Ca(s)
dans les régions où la dureté de l’eau dépasse 15°
hydrotymétrique français).
• Beaucoup de mousse avec l’eau déminéralisée et pas
de précipité.
Interprétation
Il y a d’autant moins de mousse que l’eau est dure, riche
en ion Ca2+ et Mg2+. Le précipité est un dépôt de calcaire.
14 Principaux sels dissous pour une eau de mer de
salinité 35 g/L
Proportion
Concentration
(en %)
(en g/L)
pour 35 g/L
Ions chlorure : Cl– 19,5 55 %
Ions sodium : Na+ 10,7 30,6 %
Ions sulfate : SO42– 2,7 7,7 %
Ions magnésium :
1,3 3,7 %
Mg2+
Ions calcium : Ca2+ 0,42 1,2 %
Ions potassium : K+ 0,39 1,1 %
Autres 0,25 0,7 %
19. Matières plastiques recyclables
Synthétiser et identifier les matières plastiques recyclables
Groupement 5
• Identifier des matières plastiques recyclables à l’aide • Connaître les matières plastiques recyclables les plus
de tests spécifiques. courantes (exemples : PET, PVC...).
• Synthétiser expérimentalement un polymère. • Savoir qu’un polymère est une macromolécule issue
• Synthétiser expérimentalement une matière plastique d’un assemblage répété de monomères.
biodégradable. • Savoir qu’une matière plastique est composée de plusieurs
polymères (les réactions de polymérisation ne sont pas
exigibles).
Activité 3
ACTIVITÉS
a) bioplastique : suite à parution au Journal Officiel
Activité 1 du 22 décembre 2016 (https://www.legifrance.gouv.fr/
a) Le terme polymère désigne une molécule de masse jorf/id/JORFTEXT000033666742), on réserve le terme
moléculaire élevée constituée d’un enchaînement de « bioplastique » aux matériaux plastiques à la fois
répétitif d’un grand nombre de molécules simples biosourcés et biodégradables.
appelés monomères, qui peuvent être identiques ou biosourcé : fabriqué à partir de ressources biologiques
non (le nombre de motifs monomères constituant la renouvelables, le plus souvent végétales.
macromolécule est appelé degré de polymérisation noté biodégradable : un matériau est dit biodégradable s’il
n). peut être décomposé sous l’action des micro-organismes
b) Le polyéthylène téréphtalate (PET) est issu de (bactéries, champignons, algues, vers de terre, etc.). Le
la polycondensation de l’acide téréphtalique avec résultat est la formation d’eau (H2O), de dioxyde de
l’éthylène glycol : carbone (CO2) et/ou de méthane (CH4), et de sous-
O O produits (résidus, nouvelle biomasse) non toxiques pour
C C l’environnement.
HO OH HO CH2 CH2 OH (source ADEME : https://www.ademe.fr/sites/default/
files/assets/documents/fiche-technique_plastiques_
Acide téréphtalique Ethylène glycol
biodegradables-201611.pdf , définition issue de de la
c) L’abréviation « rPET » désigne le polyéthylène
norme européenne EN NF 13432).
téréphatalate recyclé qui peut être utilisé pour produire
b) Exemples de bioplastiques biosourcés et biodégradables :
de nouvelles bouteilles plastiques ou fabriquer des objets
Acide polylactique (PLA) / Polyhydroxyalcanoates (PHA)
courants (pull, couverture, t-shirt, montre, stylo…).
Activité 2
2 TRAVAUX PRATIQUES
a) Le code PE-HD
correspond au Polyéthylène haute
TP 1
densité (PEHD).
Sécurité
b) Le polyéthylène haute densité appartient à la famille Précautions à prendre pour le TP :
des thermoplastiques qui ramollissent sous l’effet de la • Porter une blouse, des gants et des lunettes de
chaleur. protection.
c) Proposition de protocole • L’acétone est un produit volatile, très inflammable et
• Disposer l’échantillon plastique dans la coupelle. qui peut provoquer somnolence ou vertiges : éviter de
• Chauffer l’agitateur en verre dans la flamme de la respirer les vapeurs et utiliser loin de toute flamme (test
lampe à alcool. du solvant → utiliser des tubes à essais avec bouchons
• Poser l’agitateur sur l’échantillon plastique. et effectuer le test loin de toute flamme !).
• Si l’échantillon se ramollit alors c’est un thermoplastique.
Lampe Échantillon
à alcool de plastique
19 l Matières plastiques recyclables 63

a) TP 2
Tests Sécurité
Objet Cette expérience présente un danger de brûlure lié à
Chauffage Densité Belstein Solvant l’utilisation de la plaque chauffante.
Barquette Test Test Test Test a) Le film plastique synthétisé avec du glycérol est
de beurre positif positif négatif négatif souple et flexible.
Le film plastique synthétisé sans glycérol est cassant et fragile.
Bouchon de b) On peut expliquer la différence entre les deux films
Test Test Test Test
brique de plastiques en attribuant au glycérol le rôle de plastifiant.
positif positif négatif négatif
jus de fruits c) L’affirmation donnée confirme les observations
Fourchette Test Test Test Test précédentes : le glycérol a un effet lubrifiant en venant
plastique positif négatif négatif négatif se mettre entre les molécules d’amidon, facilitant ainsi
la mobilité des chaînes les unes par rapport aux autres.
Gobelet Test Test Test Test
plastique positif négatif négatif positif
• Remplir un pot de terre issue d’un milieu forestier.
b) • Barquette de beurre → Thermoplastique (test de • Introduire des échantillons en matières plastiques
chauffage positif) : Polyéthylène ou Polypropylène (test différentes (dont un issu du film plastique synthétisé) dans
de densité positif) le pot (mesurer la masse initiale de chaque échantillon).
• Bouchon de jus de fruits → Thermoplastique (test de • Pendant plusieurs mois, mesurer la masse restante de
chauffage positif) : Polyéthylène ou Polypropylène (test chaque échantillon en fonction du temps d’incubation
de densité positif) dans la terre.
• Fourchette plastique → Thermoplastique (test de • En déduire le taux de biodégradation de chaque matière
chauffage positif) : « autre polymère » (les tests de plastique en fonction du temps d’incubation dans la
terre et les comparer.
densité, de Belstein et du solvant sont négatifs)
• Gobelet plastique → Thermoplastique (test de
chauffage positif) : Polystyrène (test du solvant positif)
EXERCICES
c)
● Testez-vous !
Nature de la
Objet Code 1. b ; 2. c ; 3. b ; 4. b ; 5. a ; 6. b ; 7. a.
matière plastique
● À l’oral
Barquette de
5 « Polypropylène »
beurre 1 Les deux grandes familles de plastiques sont les ther-
5
moplastiques et les thermodurcissables. Les thermoplas-
Bouchon de 2
5 « Polyéthylène tiques se ramollissent sous l’effet de la chaleur. Les thermo-
brique de jus 5
2
7 haute densité » durcissables ne se ramollissent pas sous l’effet de la chaleur.
de fruits 2
7
2 2 Le test de Belstein permet de caractériser le poly-
Fourchette 6
7 « Autres » chlorure de vinyle (PVC).
plastique 7
6 Pour réaliser ce test :
Gobelet 6 • chauffer au rouge un fil de cuivre tenu à l’aide d’une pince
6 « Polystyrène » en bois (dans la flamme d’une lampe à alcool par exemple) ;
plastique
• prélever du plastique en posant le fil chaud sur l’échantillon ;
Les résultats expérimentaux précédents sont en accord • replacer le fil de cuivre dans la flamme jusqu’à
avec les natures de matières plastiques du tableau ci- combustion du plastique ;
dessus. • observer la couleur de la flamme : si la flamme prend
● À vous de conclure ! une couleur verte, alors le test est positif (le plastique
La nature d’une matière plastique recyclable peut être est alors du PVC).
identifiée à l’aide de tests spécifiques (test de densité
pour le polyéthylène et le polypropylène / test de Belstein
pour le PVC / test du solvant pour le polystyrène) ou à 3 Monomère
l’aide d’un code constitué d’un triangle dans lequel est
inscrit un chiffre allant de 1 à 7 (« 1 » pour le PET ; « 2 » CH2 CH CH2 CH CH2 CH CH2 CH
pour le PEHD ; « 3 » pour le PVC ; « 4 » pour le PEBD ; Cl Cl Cl Cl
« 5 » pour le PP ; « 6 » pour le PS ; « 7 » pour les autres).

Formule moléculaire du PVC 8 E1 → Thermoplastique (test de chauffage positif) :
Polystyrène (test du solvant positif)
CH2 CH
E2 → Thermoplastique (test de chauffage positif) :
Cl n Polychlorure de vinyle (test de Belstein positif)
E3 → Thermodurcissable (test de chauffage négatif)
4 a) M(C H ) = 8 × M(C) + 8 × M(H) E4 → Thermoplastique (test de chauffage positif) :
8 8
M(C H ) = 8 × 12 + 8 × 1 Polyéthylène ou Polypropylène (test de densité positif)
8 8
soit M(C H ) = 104 g/mol.
8 8 ● Problèmes par compétences
b) 130 kg/mol = 130 000 g/mol
130 000 10 1) L’abréviation « XPS » correspond au Polystyrène
n= d’où n = 1 250. extrudé.
104
Le degré de polymérisation du polystyrène est n = 1 250. lien ACERMI (Association pour la CERtification des
5 Plastics are organic polymers. Plastic polymers Matériaux Isolants) consulté et vérifié le 27/01/2021 :
consist of chains of linked subunits called monomers. https://www.acermi.com/fr/isolants-certifies/
While other elements might be present, plastics always
2) • Soumettre deux échantillons de chaque panneau
include carbon and hydrogen.
isolant aux tests de densité et du solvant.
n monomers Plastic polymer
• À partir des résultats obtenus aux tests, identifier, si
c’est possible, la nature du matériau plastique de chaque
panneau isolant.
3) À partir du modèle moléculaire, on détermine que la
formule moléculaire du styrène est C8H8. Pour calculer la
masse molaire moléculaire :
M(C H ) = 8 × M(C) + 8 × M(H)
8 8
Ethylene Polyethylene
M(C H ) = 8 × 12 + 8 × 1 soit M(C H ) = 104 g/mol.
n (CH2 = CH2) –(CH2 – CH2)–n 8 8 8 8

4) • Les panneaux de type 1 ne sont ni en polyéthylène
6 a) Le code 1 correspond au Polyéthylène téré- ou polypropylène (car le test de densité est négatif), ni
phtalate (PET). en polystyrène (car le test du solvant est négatif).
b) Le bouchon de la bouteille est en Polyéthylène (PE) • Les panneaux de type 2 ne sont pas en polyéthylène
ou en Polypropylène (PP) car le test de densité décrit ou polypropylène (car le test de densité est négatif) mais
est positif. sont en polystyrène (car le test du solvant est positif).
5) • Aucune des deux colles n’est adaptée pour les
7
panneaux de type 1 qui ne sont ni en polyéthylène ou
« La matière se déforme-t-elle polypropylène, ni en polystyrène.
sous l’effet de la chaleur ? »
• Pour les panneaux de type 2, il faudra utiliser la colle
spécifique pour les isolants en polystyrène (le test du
non oui
solvant étant positif, ces panneaux sont en polystyrène).
Thermodurcissable Thermoplastique 11 1) L’acronyme PLA désigne l’acide polylactique
obtenu par polymérisation d’acide lactique.
« La matière flotte-t-elle 2) • Remplir un pot de terre issue du milieu forestier.
sur l’eau ? »
• Introduire un filament de PLA dans la terre du pot
(mesurer la masse initiale du filament).
oui non
• Pendant plusieurs mois, mesurer la masse restante du
Polyéthylène filament de PLA en fonction du temps d’incubation dans
Test de Belstein
« La flamme est-elle verte ? » la terre.
• En déduire le taux de biodégradation du filament de
oui non PLA en fonction du temps d’incubation dans la terre.
3) a) À partir du modèle moléculaire, on détermine que
Polychlorure « La matière est-elle la formule moléculaire de l’acide lactique est C3H6O3.
de vinyle attaquée par l’acétone ? » Pour calculer la masse molaire moléculaire :
M(C H O ) = 3 × M(C) + 6 × M(H) + 3 × M(O)
3 6 3
oui non M(C H O ) = 3 × 12 + 6 × 1 + 3 × 16
3 6 3
soit M(C H O ) = 90 g/mol.
Polystyrène Autres 3 6 3

b) Voir fichier tableur joint : C19_Exercice11_Corrigé 5) La qualification « biodégradable » est adaptée pour
Évolution du taux de biodégradation le filament de PLA, car son taux de biodégradation en
100%
90%
sol atteint 90 % en moins de 24 mois (22 mois dans les
conditions de l’expérience précédente).
80%
70% ● Démarche scientifique
60%
50%
12 Rédaction du compte-rendu en fonction de la syn-
40%
thèse réalisée.
30% Sécurité : Ces expériences peuvent présenter un
20% danger de brûlure et/ou un danger lié à l’utilisation de
10% produits chimiques.
0%
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
Temps d’incubation en sol (en mois) 13 En fonction des spécialités professionnelles.
4) Graphiquement, on détermine que 90 % du filament Exemples : PVC utilisé en menuiserie / Polystyrène utilisé
de PLA est biodégradé en 22 mois. dans les métiers de l’isolation / Nylon utilisé dans les
métiers de la mode et du textile.

20. Sources lumineuses
Choisir une source lumineuse
Groupement 3
• Exploiter le spectre d’émission fourni d’une lampe. • Savoir qu’une source lumineuse est caractérisée
• Comparer expérimentalement l’efficacité énergétique par son spectre d’émission.
de deux sources lumineuses. • Connaître les caractéristiques spectrales élémentaires
• Mettre en évidence expérimentalement les propriétés des sources lumineuses suivantes : soleil, lampe à DEL,
du faisceau lumineux produit par un laser. lampe à incandescence, laser.
• Connaître la définition de l’efficacité énergétique
d’une source lumineuse.
• Connaître les propriétés particulières de la lumière émise
par les lasers.

Activité 1 TP 1
a) Rayonnement absorbé par O3 : ultraviolet. a) La lampe à DEL éclaire plus.
Rayonnements absorbés par O2, H2O, et CO2 : infrarouge. b)
b) W (watt) : puissance P.
m2 (mètre carré) : aire A. Lampe Halogène À DEL
nm (nanomètre) : longueur d’onde λ. Température θ (en °C) ≈ 40 °C ≈ 100 °C
Activité 2 Puissance P (en W) 15 W 15 W

a) Le type de lampe le plus efficace d’un point de vue
énergétique est la DEL : sa puissance « utile » dans le c) Pour une même puissance électrique consommée, la
visible de 30 % est plus importante que celle d’une lampe à incandescence chauffe beaucoup plus.
lampe à incandescence qui n’est que de 5 %. d) La lampe à DEL est plus efficace d’un point de vue
b) Comparer la température de l’ampoule de verre à énergétique : la puissance électrique consommée perdue
l’aide d’un thermomètre ou d’une caméra thermique en puissance thermique est moins importante.
des deux types de lampes. e)  θ = 39,5 °C est la température la plus faible : lampe
à DEL.
Activité 3  θ = 108 °C est la température la plus importante :
a) On observe une croix avec une tache centrale plus lampe à incandescence.
grande. Chacune des branches est constituée de taches ● À vous de conclure !
alignées qui diminuent en s’éloignant de la tache Pour une puissance électrique consommée identique, il est
centrale. préférable d’utiliser les lampes à DEL, dont l’énergie thermique
b) Projeter le rayon laser sur le fil de soie suspendu à perdue est inférieure à celle des lampes à incandescence.
un support et tendu avec la masse à crochet. Observer
TP 2
l’image obtenue sur l’écran.
a) Laser rouge : λ ≈ 650 nm.
b) On observe sur l’écran un trait central plus grand et,
de chaque côté, des traits alignés sur une droite, dont la
longueur diminue plus on s’éloigne du trait central.
Fil de soie
c) Exemple : l = 3,5 cm = 0,035 m.
50 μm = 50 × 10–6 m.
d) Pour obtenir l’image proposée dans l’énoncé, il
Masse
faudrait que le fil suspendu ait un diamètre beaucoup
Écran plus important qu’un cheveu.
e) Exemple pour l = 0,035 m et λ ≈ 650 × 10−9 m :
Support
λ × 2d 650 ×10−9 × 2 ×2
e= = ≈ 7,4 × 10−5 m = 74 mm
Laser l 0, 035
rouge ⇒ 20 μm < e < 100 μm.
20 l Sources lumineuses 67
● À vous de conclure ! ● Applications directes
Exemples de diffractions :
– diffraction de la lumière des feux de route sur le pare- 4 Le spectrophotomètre et les sources (lampe de
brise ; bureau, lampe torche de smartphone, pointeur laser,
– diffraction par un trou circulaire qui limite la résolution lampe bleue à DEL, projecteur à DEL RVB et bougie).
des instruments d’optique : microscope, télescopes,
5  : lampe halogène de bureau.
lunettes astronomiques ;
– limitation de la taille des défauts visibles en microscopie  : lampe UV bleue à DEL.
optique ;  : lampe torche de smartphone.
– spectroscope de poche à réseau utilisé pour décomposer  : projecteur à DEL RVB.
la lumière ;
– diffraction de la lumière blanche avec un CD ; 6 a) DEL bleue : 380 nm < λ < 520 nm.
– hologrammes ; DEL verte : 450 nm < λ < 650 nm.
– démultiplexage des longueurs d’onde dans les fibres DEL rouge : 550 nm < λ < 720 nm.
optiques télécoms ; b) Le cerveau associe le rayonnement simultané des
– diffraction par un trou ou une fente ; trois DEL à la couleur blanche car il couvre la presque
– diffraction par deux trous ou deux fentes (trous de totalité du spectre visible.
Young ou fentes de Young) ;
– phénomène de moiré. 7 Efficacité énergétique de la lampe :
Pu 50
η= = = 0,10 = 10 %.
P 500
EXERCICES 8 Puissance perdue : 1 − η = 1 − 0,10 = 0,90 = 90 %.
● Testez-vous ! Pu 5
9 Lampe à incandescence : η = = = 0,05.
1. b ; 2. c ; 3. b ; 4. c ; 5. c ; 6. a ; 7. b ; 8. a. P 100
Pu 25
Lampe à DEL : η = = = 0,25.
● À l’oral P 100
La lampe à DEL est la plus efficace.
1 a) Une source lumineuse est caractérisée par son
spectre d’émission, courbe représentant la puissance 10 Brancher dans une prise du secteur la lampe halo-
lumineuse surfacique par nanomètre (en (W/m2)/nm). Il gène. L’allumer et attendre au moins deux minutes.
s’obtient avec un spectrophotomètre. Mesurer à l’aide d’une caméra thermique, ou d’un ther-
momètre, la température de surface de l’ampoule en
b) Le spectre d’émission du Soleil est constitué de verre. Réaliser la même expérience avec la lampe à DEL
radiations dans l’ultraviolet et l’infrarouge que l’on ne
pour vérifier que sa température est inférieure et qu’elle
retrouve pas dans celui d’une DEL blanche.
perd donc moins d’énergie thermique.
2 a) Une lampe transforme la puissance électrique P d d
11 c = ⇔t=
(en watt : W) qu’elle consomme en : t c
– PUV (en W) : puissance du rayonnement dans l’ultraviolet 384 402 000
UV ; t= ≈ 1,28 s .
300 000 000
– Pu (en W) : puissance utile du rayonnement dans le
spectre visible (puissance lumineuse) ; 12 Pass a rayon laser wavelength λ beam through the
– PIR (en W) : puissance thermique du rayonnement dans slit. Measure the length l of the central diffraction spot
l’infrarouge IR ; obtained on a screen placed at a distance d from the
– PC (en W) : puissance thermique de conduction slit. Calculate the width e of the slit using the formula :
(transfert thermique entre solides) et de convection λ × 2d
e= .
(transfert thermique entre solides et fluides). l
b) La puissance utile Pu (en W) d’une source lumineuse ● Problèmes par compétences
est la puissance du rayonnement dans le spectre visible
14 1) Projecteur à DEL : Pu = 6 W.
(puissance lumineuse),
Projecteur halogène : Pu = 300 × 0,09 = 27 W.
3 a) La lumière d’un laser est monochromatique : son 2) Un projecteur à DEL a une meilleure efficacité
rayonnement a une unique longueur d’onde. énergétique qu’un projecteur halogène : ses pertes
thermiques sont donc moins élevées et il transforme, en
b) Diffraction de la lumière monochromatique d’un laser
proportion, la puissance électrique consommée en une
à l’aide d’un fil de diamètre extrêmement fin permettant
plus grande puissance utile (lumineuse).
d’obtenir des taches de lumière sur un écran.
Pu 6 T3 = 3 000 K
3) a) Projecteur à DEL : η1 = = = 0,20 = 20 %.
P 30
Pu 27
Projecteur halogène : η2 = = = 0,09 = 9 %.
P 300
b) Coût du projecteur à DEL :
0,030 kW × 100 h × 0,15 € = 0,45 €.
Coût du projecteur halogène :
0,300 kW × 100 h × 0,15 € = 4,50 €.
4) « Équivalent 300 W halogène » signifie que le
projecteur à DEL de 30 W produit un éclairement
comparable à un projecteur halogène de 300 W.
Plus la température augmente, plus le sommet de la
5) Il vaut mieux choisir le projecteur à DEL qui, pour un
courbe se déplace vers la gauche : la puissance surfacique
éclairage comparable, a un coût de fonctionnement dix
des radiations de longueurs d’onde inférieures à 500 nm
fois moins important que le projecteur halogène.
augmente.
15 1) T1 = 1 000 K ⇒ I ≈ 0,65 A 4) À 2 000 K, la puissance surfacique des radiations
T2 = 2 000 K ⇒ I ≈ 1,25 A bleues est moins importante qu’à 3 000 K : la lumière
T3 = 3 000 K ⇒ I ≈ 2,20 A contient donc, en proportion, plus de radiations
2) Pour un courant inférieur à 0,5 A, la température du rouges, ce qui donne une sensation de lumière dite
filament de tungstène est de l’ordre de 400 K. Elle augmente « chaude ».
ensuite rapidement et relativement régulièrement pour 5) Plus l’intensité du courant circulant dans le
un courant d’intensité comprise entre 0,5 A et 2 A.
filament de tungstène d’une lampe à incandescence
3) a)
augmente, plus la puissance surfacique des radiations
V
de longueurs d’onde inférieure à 500 nm (radiations
A bleues) qu’il émet est importante : le rayonnement
se rapproche de la couleur blanche émise par le soleil
(5 600 K).
G
b) T1 = 1 200 K ● Démarche scientifique

16 Pointeur laser : inférieur à 5 mW.
Lasers chirurgicaux : 5 à 20 W.
Lecture DVD et codes-barres : inférieur à 5 mW.
Alignement travaux publics - guidage d’engins –
carrossiers : inférieur à 10 mW.
Discothèques et spectacles laser : inférieur à 10 W.
Nettoyage, décapage et préparation de surface : 107 à
108 W.
Soudage des métaux : quelques dizaines à 50 kW.
T2 = 2 000 K Découpage de matériaux : 1 à 3 kW.
17 Exemple :
– 1 projecteur halogène de 500 W et η = 0,09 ;
– 2 projecteurs à DEL RVB de 50 W et η = 0,30 ;
– 1 laser de 10 W et η ≈ 1.
Puissance électrique consommée :
P = 500 + 2 × 50 + 5 × 10 = 650 W.
Puissance lumineuse utile :
Pu = 500 × 0,09 + 100 × 0,30 + 10 × 1 = 850 W.
21. Production d’une image en couleur
Produire une image en couleur
Groupement 4
• Illustrer expérimentalement le principe du système RVB. • Savoir que les capteurs d’image sont constitués de matrices
• Évaluer la taille d’une image en octets en fonction comprenant un grand nombre d’éléments photosensibles
du codage adopté. de très petite taille (pixels).
• Connaître le principe de fonctionnement d’un écran
numérique couleur.
• Connaître les caractéristiques d’une image numérisée :
pixellisation, résolution, taille, codage des couleurs
ou des niveaux de gris.
ACTIVITÉS
Activité 1 Activité 2
a) Les capteurs d’image sont constitués de photodiodes, a) Pour afficher une couleur jaune, un écran numérique
d’une matrice de Bayer et de microlentilles. Dans le cas allumera seulement les sous-pixels verts et rouges.
d’un capteur d’image, un pixel est composé de quatre b) Pour afficher une couleur, un écran numérique allumera
photodiodes. les sous-pixels rouges, verts et bleus avec une intensité
b) La matrice de Bayer est composée de filtres rouges, lumineuse plus ou moins grande pour chacun d’eux.
verts et bleus car ce sont les trois couleurs primaires de la Activité 3
synthèse additive des couleurs qui permet de reproduire a) Il faut 1 octet par luminophore soit 3 octets par pixel.
un grand nombre de couleurs. b) 1 792 × 828 × 3 = 4 451 328 soit environ 4,5 Mo.
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1
Couleur à l’écran Rouge Vert Bleu Cyan Jaune Magenta Noir Blanc Gris
Pixels allumés R V B V, B V, R B, R R, V, B R, V, B
Couleur à l’écran Gris clair Gris foncé Rose Orange Marron Violet
Valeurs (R, V, B) 175, 175, 175 75, 75, 75 255, 0, 140 255, 150, 0 195, 135, 75 150, 0, 255
a) Pour chaque composante R, V, B, il y a 256 nuances rouge, vert, bleu appelés sous-pixels dont les intensités
de couleurs. lumineuses peuvent être modulées. C’est le mélange
b) Pour chaque composante R, V, B il y a 256 nuances optique dans l’œil de ces lumières colorées qui permet,
de couleurs d’où 256 × 256 × 256 = 16 777 226 soit par synthèse additive au niveau du cerveau, de générer
environ 16,7 millions de couleurs. toutes les sensations colorées possibles.
c) Dans le cas où on déplace qu’un seul curseur, l’intensité TP 2
lumineuse varie. a) Pour l’image Holi.bmp, les composantes RVB sont
d) C’est la synthèse additive des couleurs qui est mise en différentes alors que pour l’image Holigris.bmp, les trois
jeu, car les trois couleurs primaires sont le rouge, le vert et composantes sont identiques.
le bleu. b) Lorsqu’on diminue la définition de l’image, sa taille à
e) Pour afficher la couleur marron, un écran numérique l’écran diminue et lorsqu’on zoome sur l’image, celle-ci
va allumer les composantes R, V, B avec des intensités est pixélisée.
différentes pour chacune d’elles. c) L’image est stockée sur l’ordinateur en étant codée.
f) D’après le calcul effectué à la question b), cette Chacun des trois sous-pixels est codé par 1 nombre
affirmation est vraie. compris entre 0 et 255.
● À vous de conclure ! d) La définition d’une image correspond au nombre de
Les écrans numériques sont composés de pixels pixels qui composent l’image. Chaque pixel comprend
constitués de trois petits émetteurs de lumières colorées trois sous-pixels qui sont chacun codé sur 1 octet. Il
21 l Production d’une image en couleur 70
faut donc multiplier la définition par 3 pour calculer 8 256 × 6 192 = 51 121 152 soit environ 51,1 Mpx.
le nombre d’octet nécessaires au codage de l’image et b) 6 240/4 160 = 3/2 et 8 256/6 192 = 4/3.
donc calculer sa taille en octet.
6 a) ➊ Magenta ; ➋ Blanc ; ➌ Vert ; ➍ Gris.
b) La différence entre ➋ et ➍ se situe au niveau de
La définition d’une image correspond au nombre de
l’intensité lumineuse de chaque luminophore.
pixels qui composent l’image en largeur et en hauteur.
La résolution correspond au nombre de pixels par unité 7 200/72 = 25/9 ≈ 2,78 soit environ 2,78 pouces et
de longueur. 2,78 × 2,54 = 7,061 2 soit environ 7 cm.
La taille correspond au nombre d’octets nécessaires pour 150/72 = 25/12 ≈2,08 soit environ 2,08 pouces et
la stocker. 2,08 × 2,54 = 5,203 2 soit environ 5,2 cm.
8 2 550/8,5 = 300 et 3 300/11 = 300. The resolution
EXERCICES is 300 dpi.
● Testez-vous ! 9 20/2,54 ≈7,87 et 7,87 × 300 = 2 361.
1. c ; 2. c ; 3. b ; 4. a ; 5. a ; 6. c ; 7. c ; 8. a ; 9. b. 10/2,54 ≈3,94 et 3,94 × 300 = 1 182.
● À l’oral Soit une définition de 2 361 × 1 182 pixels.
1 a) Un pixel est le plus petit élément d’une image 10 ➊ va avec le tableau b et ➋ va avec le tableau a.
numérique ou d’un écran numérique. Dans le cas d’un 11 256 × 256 × 256 = 16 777 226
capteur d’image, il est constitué de 4 photodiodes et soit 16 777 226 couleurs.
dans le cas d’un écran numérique, il est constitué de 3
luminophores. 12 185 : 1011 1001 ; 49 : 0011 0001.; 236 : 1110 1100.
b) Les photodiodes d’un capteur photographique
transforment les rayonnements lumineux en courants 13 a) 75 : 0100 1011 ; 125 : 0111 1101 ;
électriques. 200 : 1100 1000.
b) 0010 1101 : 45 ; 1001 1001 : 153 ; 1000 0001 : 129.
2 a) Les sous-pixels des écrans numériques sont rouge,

vert et bleu car c’est le mélange optique dans l’œil de ● Problèmes par compétences
ces lumières colorées qui permet, par synthèse additive 15 1) a) Le terme qui convient est définition car la réso-
au niveau du cerveau, de générer toutes les sensations lution correspond au nombre de pixel par pouce expri-
colorées possibles. mée en ppp.
b) Les écrans numériques sont constitués d’un très grand b) Pour coder un pixel, il faut 3 octets.
nombre de petits émetteurs de lumières colorées rouge, 2) Pour une distance de 25 cm, la résolution minimale
verte et bleue dont les intensités lumineuses peuvent est d’environ 350 ppp.
être modulées et ainsi générer toutes les sensations 3) D’après la question précédente, pour une qualité
colorées possibles. photo, la résolution doit être d’environ 350 ppp.
3 a) La définition d’une image correspond au nombre 3 072/350 ≈ 8,78 et 8,78 × 2,54 = 22,301 2 soit environ
de pixels qui composent l’image en largeur et en hauteur. 22,3 cm.
b) La résolution correspond au nombre de pixels par 2 048/350 ≈ 5,85 et 5,85 × 2,54 = 14,859 soit environ
pouce. 14,9 cm.
La taille maximale de l’impression est de 17,35 × 26 cm.
● Applications directes 4) 14,9 < 21 et 22,3 < 29,7, donc on ne peut pas
4 a) Un capteur d’image est constitué de photodiodes, imprimer cette photo au format A4 si on ne veut pas
d’une matrice de Bayer et de microlentilles. perdre la qualité photo.
b) Lorsque la lumière frappe une cellule du capteur, 5) La taille maximale d’impression d’une photo dépend
celle-ci passe à travers le système d’optique formé de de la définition du capteur d’image de l’appareil
microlentilles, d’une matrice de Bayer et de photodiodes photographique numérique avec lequel la photo est prise. Il
qui transforment les rayonnements lumineux en est donc important de savoir quelle est la taille d’impression
courants électriques. souhaitée avant de choisir l’appareil photographique
c) Pour que les cellules du capteur soient sensibles aux numérique avec lequel on prendra la photo.
couleurs, on a rajouté une matrice de Bayer. 16 1) Un pixel est le plus petit élément d’une image
5 a) La définition d’un capteur correspond au nombre numérique ou d’un écran numérique. Dans le cas d’un
de pixels qui composent le capteur en largeur et en hau- capteur d’image, il est constitué de 4 photodiodes et
teur (autrement dit, la définition est le nombre total de dans le cas d’un écran numérique, il est constitué de 3
pixels qui composent le capteur). luminophores.

2) a) C’est la synthèse additive des couleurs qui est mise Chaque pixel d’un écran LCD est constitué de trois sous-
en œuvre par le cerveau pour percevoir la couleur d’un pixels (un par couleur primaire), contenant des cristaux
pixel. liquides et ne laissant passer que l’une des trois com-
b) Un écran numérique est constitué de pixels, eux- posantes de la lumière. En faisant varier l’intensité de
mêmes constitués de sous-pixels. Pour afficher une la lumière traversant chacun des trois sous-pixels, on
couleur, un écran numérique allumera les sous-pixels obtient pour chaque pixel une teinte spécifique.
rouges, verts et bleus avec une intensité lumineuse plus
ou moins grande. 18 Matériel
3) 14/2,54 ≈ 5,51 et 1 792/5,51 ≈ 325. • 1 écran d’ordinateur ou de tablette
6,4/2,54 ≈ 2,52 et 828/2,52 ≈ 329. • 1 téléphone portable
La résolution est de 325 ppp. • 1 image colorée
4) La résolution du modèle C est inférieure aux Protocole
résolutions des modèles A et B. • Afficher une image colorée sur l’écran de TV ou
5) La résolution correspond au nombre de pixels par d’ordinateur.
pouce. • Zoomer au maximum sur une zone (comportant
plusieurs couleurs) de l’image affichée sur l’ordinateur
● Démarche scientifique ou la tablette. En utilisant l’appareil photo du téléphone
portable, zoomer au maximum sur cette zone et la
17 Un écran LCD est constitué de filtres polarisants, de prendre en photo avec le téléphone, puis visualiser la
cristaux liquides, de plaques de verre, de filtres d’orien- photo prise en zoomant au maximum.
tation, de filtres de couleurs et d’un rétro-éclairage. Lors- Observations
qu’aucune tension n’est appliquée aux électrodes pour Lorsqu’on zoome avec le téléphone sur la partie zoomée
orienter les cristaux liquides des pixels, la lumière ne de la photo affichée sur l’écran de l’ordinateur ou de la
peut pas traverser les cellules. Polarisée horizontalement tablette on voit que l’image comporte des « carrés » de
à l’entrée de la dalle LCD, elle se heurte au filtre polari- couleur appelés pixels.
sant vertical en sortie. Chaque pixel reste noir. En appli- Lorsqu’on affiche sur l’écran du téléphone la photo prise
quant une tension aux électrodes et en la faisant varier, et que l’on zoome, on voit que chaque carré est lui-
on fait pivoter de manière variable les cristaux liquides même composé de trois luminophores (rouge, vert, bleu
de chaque cellule. Ceux-ci modifient ainsi la polarisation dans le cas d’une zone blanche) appelés sous-pixels.
initiale de la lumière de telle sorte qu’elle puisse passer Interprétation
en plus ou moins grande quantité le second filtre pola- Une image numérique est composée de pixels, eux-
risant. La tension appliquée qui détermine l’inclinaison mêmes constitués de trois luminophores (rouge, vert et
des cristaux liquide modifie ainsi le niveau de lumino- bleu) chacun appelé sous-pixel. Selon la couleur affichée,
sité de chaque pixel et permet d’afficher une image en l’intensité lumineuse de chaque luminophore varie. Pour
niveaux de gris, chaque pixel «fermé» restant noir. L’af- être stockée, cette image est codée en octet.
fichage des images en couleurs s’effectue par synthèse Il faut 1 octet par luminophore soit 3 octets par pixel.
additive des trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu).

22. Propagation d’un signal sonore
Caractériser la propagation d'un signal sonore
Groupements 1, 2 et 4
• Mettre en évidence expérimentalement la nécessité • Savoir que la propagation d’un son nécessite un milieu matériel.
d’un milieu matériel pour la propagation d’un son. • Savoir que la vitesse du son dépend du milieu de propagation.
• Déterminer expérimentalement la vitesse de propagation • Connaître la relation qui lie la longueur d’onde, la vitesse de
d’un son dans l’air ou dans l’eau. propagation et la période d’une onde sonore (λ = csonT).
• Exploiter la relation liant la vitesse de propagation, • Connaître les ordres de grandeur des vitesses
la longueur d’onde et la fréquence d’une onde sonore. de propagation du son dans l’air et dans l’eau.
• Mesurer une pression acoustique et le niveau d’intensité • Savoir qu’une onde sonore s’accompagne d’une variation
acoustique associé à l’aide d’un sonomètre ou d’un capteur. locale de la pression du milieu dont l’amplitude est appelée
• Calculer le niveau d’intensité acoustique (en dB) à partir pression acoustique.
de la pression acoustique ou de l’intensité acoustique en • Savoir qu’un microphone mesure la pression acoustique.
utilisant une relation donnée. • Savoir que :
• Étudier expérimentalement l’atténuation de l’intensité – un signal sonore transporte de l’énergie et que l’intensité
acoustique d’une onde sonore en fonction de la distance sonore est la puissance moyenne transportée par l’onde
de propagation. par unité de surface ;
– l’exposition à une intensité acoustique élevée a des effets
néfastes sur l’oreille ;
– il existe une échelle de niveau d’intensité acoustique.
• Savoir que l’oreille humaine peut détecter des sons dont la
fréquence se situe approximativement entre 20 Hz et 20 kHz.
• Savoir qu’une onde sonore s’atténue en se propageant,
même dans un milieu n’absorbant pas les ondes sonores.
ACTIVITÉS b) Capteurs du
débimètre
Activité 1 Émetteur US Récepteur
Les objectifs de l’activité proposée sont de réactiver

certaines notions d’acoustique abordées en classe
de seconde professionnelle et de développer
l’esprit critique de l’élève vis-à-vis des informations
(scientifiques ou non) qui peuvent être relayées. Sens du flux Bulles d’air
a) Contrairement à ce que les journalistes ont relayé,

Activité 3
le haut-parleur de l’autoradio n’émet aucun son car les
sons ne se propagent pas dans le vide. a) Le port de PICB est obligatoire car toutes les mesures
b) Il n’y a aucune raison scientifique permettant de de niveau d’intensité acoustique effectuées dans
justifier que la société SpaceX ait choisi de faire marcher l’atelier sont supérieures à 85 dB (niveau d’intensité
l’autoradio dans l’espace (autre que celle de mettre en correspondant au seuil de dangerosité).
évidence que la propagation du son nécessite un milieu b) Coordonnées possibles des sources sonores sur la
matériel). On peut trouver des raisons en termes de cartographie : (6 ; 3) et (10 ; 2).
marketing. Quand on s’éloigne de ces sources sonores, le niveau
d’intensité acoustique diminue.
Activité 2 c)
a) Plus la quantité d’air augmente dans le mélange eau-
air, plus la vitesse du son diminue. GBF
Ceci est valable pour des quantités d’air comprises

entre 0 % et 45 % dans un mélange diphasique eau-air.
HP Sonomètre
d
22 l Propagation d’un signal sonore 73

TRAVAUX PRATIQUES
Enceinte lors d’un concert, débiteuse à commande
TP 1 numérique dans un atelier de taille de pierre, etc.
a) θ = 18 °C.
b) t = 5,972 ms soit t ≈ 0,00597 s.
d 2 EXERCICES
c) v = = ≈ 335 m/s .
t 0,00597 ● Testez-vous !
d) vth = 331 + 0,6 × θ d’où vth = 331 + 0,6 × 18 = 341,8 m/s. 1. b ; 2. a ; 3. c ; 4. b ; 5. b ; 6. a ; 7. c ; 8. a ; 9. c ; 10. a.
v 335
e) = ≈ 0,98 soit une erreur e égale à 2 % sur
v th 341,8 ● À l’oral
la mesure expérimentale de v.
1 a) Dans l’air, une onde sonore est la propagation
● À vous de conclure ! d’une succession rapide de compressions et de sur-
Le dispositif expérimental mis en place et le protocole pressions, se déplaçant de proche en proche. Elles sont
suivi ont permis de déterminer la vitesse du son dans créées par les oscillations des molécules autour de leur
l’air avec un pourcentage d’erreur de 2 %. position d’équilibre.
On peut améliorer la précision du résultat expérimental b) Placer deux micros M1 et M2 côte à côte le long
en cherchant à limiter les erreurs liées à l’expérimentateur d’un mètre gradué, reliés à un oscilloscope et face à
(manque de rigueur et imprécisions lors des mesures de un haut-parleur alimenté par une tension sinusoïdale
la distance entre les baguettes et le capteur son, ou de la de fréquence f donnée (par exemple f = 1 000 Hz).
température dans la salle par exemple). À l’écran, les deux sinusoïdes sont en phase (elles
passent par un maximum et un minimum en même
TP 2
temps).
a)
Le micro M1 restant fixe, déplacer le micro M2 le long du
d (en m) d1 = 0,1 m d2 = 0,5 m d3 = 1 m d4 = 2 m mètre gradué jusqu’à ce que les deux sinusoïdes soient
L (en dB) 94 80 73 67 de nouveau en phase.
Mesurer la distance, notée λ et appelée longueur d’onde,
b) correspondant à ce déplacement.
Niveau d’intensité acoustique (en dB)
100 2 a) Le niveau d’intensité acoustique L diminue quand
95 la distance à la source sonore d augmente.
90 b) L : niveau d’intensité acoustique (en dB) ;
85 I : intensité acoustique (en W/m2) ;
80 I : intensité acoustique de référence (I = 10-12 W/m2).
0 0
75
70 ● Applications directes
65 3 À l’aide du matériel mis à disposition, on peut envi-
Distance d (en m)
60 sager l’expérimentation suivante :
0 0,5 1 1,5 2 2,5
– relier le microphone à l’oscilloscope ;
c) Le niveau d’intensité acoustique L (en dB) diminue – placer le microphone et le réveil (la sonnerie est en
quand la distance à la source sonore d (en m) augmente. marche) sous la cloche à vide ;
d) Au passage d’une onde sonore, les molécules d’air – observer le signal à l’écran de l’oscilloscope ;
oscillent autour de leur position d’équilibre dans le sens – mettre en marche la pompe quelques instants pour
de propagation de l’onde. Ces oscillations provoquent faire le vide sous la cloche puis l’arrêter ;
une variation locale de la pression atmosphérique – observer les modifications d’amplitude du signal à
perceptible par le système auditif à partir d’un certain l’écran de l’oscilloscope.
seuil. Plus on s’éloigne d’une source sonore, moins les
On peut voir la vidéo sur le site : http://phymain.
oscillations des molécules d’air sont importantes, plus
unisciel.fr/le-son-se-propage-t-il-dans-le-vide/.
les variations locales de pression sont faibles et plus le
son s’atténue.
e) Les affirmations sont vérifiées (lorsque la distance d 0,5
4 v= = = 2 500 m/s .
à la source sonore d évolue de 1 m à 2 m, le niveau t 0,0002
d’intensité acoustique L évolue de 73 dB à 67 dB ; il y a
une diminution de 6 dB (67 – 73 = −6).

5 a) t = t2 – t1 d’où t = 5,6 – 2,7 = 2,9 ms (soit 0,0029 s). 2) – Déterminer la période T du signal sonore émis par
la machine.
d 1 – En déduire la fréquence f du signal sonore émis par la
b) v = = ≈ 345 m/s .
t 0,0029 machine.
– Calculer l’intensité acoustique I à 2 m de la machine-
6 outil.
Vitesse v Longueur d’onde λ Période T – En déduire le niveau d’intensité acoustique L à 2 m de
340 m/s 0,425 m 1,25 ms la machine-outil.
– Pour chaque modèle de casque, calculer le niveau
5 000 m/s 2m 0,0004 s
d’intensité acoustique perçu à partir du niveau
0,02 m/s 0,1 cm 50 ms d’intensité acoustique L à 2 m de la machine-outil et de
l’atténuation du casque à la fréquence f du signal sonore.
P 20 - Pour chaque modèle de casque, comparer le niveau
7 I= = ≈ 0,016 W/m2 .
4π × d 2
4 π × 102 d’intensité acoustique perçu avec le niveau d’intensité
8 acoustique correspondant au seuil de dangerosité.
p (en Pa) 2 × 10–1 3,56 × 10–1 20 3) a) T = 4 × 0,5 = 2 ms soit T = 0,002 s.
L (en dB) 80 85 120 1 1
On en déduit : f = = soit f = 500 Hz.
9 T 0,002
I (en W/m2) 10–4 4 × 10–4 10–1 P 1,5
b) I = = = 0,03 W/m2 .
L (en dB) 80 86 110 4 π × d 2 4 π × 22
I 0,03
P 0,02 c) L = 10log = 10log −12 = 105 dB .
10 a) I1 = = ≈ 0,0004 W/m2 . I0 10
4π × d 2
4 π × 22
4) Niveau d’intensité acoustique perçu avec le modèle
I1 0,0004
b) L1 = 10log = 10log ≈ 86 dB . A : 105 – 26,5 = 78,5 dB.
I0 10−12 Niveau d’intensité acoustique perçu avec le modèle B :
I2 8 × 10 −4 105 – 28,8 = 76,2 dB.

c) L2 = 10log = 10log ≈ 89 dB .
I0 10 −12 5) Les deux modèles de casques antibruit mis à votre
11 Seuil de fatigue auditive : I = 10−4 W/m2 ; L = 80 dB. disposition sont adaptés à l’environnement sonore de
Seuil de dangerosité : L = 85 dB. votre atelier car ils permettent que le niveau d’intensité
Temps maximal d’exposition quotidien = 8 h. acoustique perçu par les techniciens soit inférieur au
Seuil de douleur : I = 1 W/m2 ; L = 120 dB. niveau d’intensité acoustique correspondant au seuil
de dangerosité (L = 85 dB). Le modèle B est le plus
● Problèmes par compétences performant pour protéger les techniciens du bruit émis
par la machine-outil.
13 1) Les fréquences des ultrasons sont supérieures à
20 000 Hz.
2) À l’aide du tableur : ● Démarche scientifique
– calculer la vitesse du son dans chaque pièce de 15 Proposition de démarche :
fermette ; – déterminer la période T du signal sonore émis par la
– en déduire le pourcentage interne de dégradation de machine-outil ;
chaque pièce de fermette ; – en déduire la fréquence f du signal sonore émis par la
– calculer le nombre de pièces de fermettes saines puis machine-outil ;
exprimer le résultat sous la forme d’un pourcentage ; – calculer l’intensité acoustique I à 1,5 m de la machine-
– si au moins 95 % des pièces sont saines, le lot peut outil ;
être expédié. – en déduire le niveau d’intensité acoustique L à 1,5 m
3) a), b) et c) Voir le fichier C22_Fermette_Corrigé. de la machine-outil ;
Le lot compte 133 pièces de fermettes saines. – calculer le niveau d’intensité acoustique perçu
133 derrière l’écran acoustique à partir du niveau
4) = 0,95 donc 95 % des pièces de fermettes du d’intensité acoustique L à 1,5 m de la machine-outil
140
lot sont saines. et de l’atténuation de l’écran à la fréquence f du signal
5) Le lot de 140 pièces de fermettes peut être expédié sonore.
car 95 % des pièces qui le constituent sont saines. Éléments de corrigés :
Période T du signal sonore émis par la machine-outil :
14 1) Le niveau d’intensité acoustique correspondant T = 0,004 s.
au seuil de dangerosité est L = 85 dB.

Fréquence f du signal sonore émis par la machine-outil : Niveau d’intensité acoustique L à 1,5 m de la machine-
1 1 I 0,04
f= = = 250 Hz . outil : L = 10log = 10log −12 ≈ 106 dB .
T 0,004 I0 10
Intensité acoustique I à 1,5 m de la machine-outil : Niveau d’intensité acoustique perçu derrière l’écran :
P 1,1 Lperçu = 106 – 26,5 = 79,5 dB.
I= = ≈ 0,04 W/m2 .
4π × d 2
4 π × 1,52

23. Atténuation d’une onde sonore
Atténuer une onde sonore par transmission
Groupement 3
• Montrer expérimentalement que le coefficient • Savoir que le coefficient d’atténuation d’une onde sonore
d’atténuation du son par une plaque plane dépend traversant une plaque plane est le rapport de la pression
de l’épaisseur de la plaque et de la nature des matériaux acoustique incidente à la pression acoustique transmise.
qui la constituent. • Savoir que l’indice d’affaiblissement acoustique (en dB) est
• Classer expérimentalement deux matériaux en fonction la différence entre les niveaux d’intensité acoustique
de leur propension à atténuer une onde sonore. de l’onde incidente et de l’onde transmise.
• Calculer l’indice d’affaiblissement acoustique à partir
du coefficient d’atténuation en utilisant une relation fournie.
ACTIVITÉS
Activité 1 isolant acoustique. C’est donc lui qui présente la plus
a) Avant travaux le niveau d’isolement acoustique brut faible pression acoustique transmise pour une même
était de 25 dB. Après travaux il est de 30 dB. Les travaux pression acoustique incidente.
ont permis d’améliorer l’isolation acoustique de 5 dB.
Activité 3
b) Il faut à présent améliorer l’isolation acoustique des a) La qualité d’un matériau dépend de sa nature, et de
fenêtres.
son épaisseur. Il faut comparer l’indice d’affaiblissement
Activité 2 acoustique R (en dB) pour différents matériaux de même
a) Pour mesurer une pression acoustique, il faut utiliser épaisseur. Il est difficile de prédire de façon précise lequel
un microphone. est le meilleur isolant acoustique.

b) Pour le BA13 Phonique, α = 125,9. b)
R = 20log ( α ) = 20log (125,9 ) = 42 dB. MHz
kHz
1M 100k 10k 1k 100 10 1 INV -20dB
Pour le BA13 Standard, R= 39 dB. Hz

Générateur de fonctions
L’indice d’affaiblissement acoustique du BA13 phonique

est supérieur à celui du BA13 standard, il est un meilleur
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1
a), b) et c)
BA13 BA13 BA13 phonique BA13 phonique
Matériaux Sans matériau
10 mm 2 × 10mm 10 mm 2 × 10 mm
Umax (en u.a.) 10 0,178 0,045 0,079 0,032
a (sans unité) 56,23 223,87 125,89 316,23
R (en dB) 39 47 42 50
d) On constate que l’indice d’atténuation acoustique groupes au sein de la classe et de réaliser un calcul de
varie en fonction de la nature du matériau, le BA13 moyenne, d'écart-type.
phonique isole mieux que le BA13 classique. Les valeurs données sont les valeurs théoriques afin de
De plus, on observe que R augmente avec l’épaisseur du pouvoir vérifier la validité de vos mesures.
matériau.
e) Exemple : la classe détermine α = 230 pour 2 × 10 mm
de BA13 classique.
Cette partie du TP permet d’aborder la variabilité de la 223,87 − 230
mesure, thème transversal. e= = 0,027 = 2,7 % .
223,87
Il est intéressant de comparer les résultats de chacun des
23 l Atténuation d’une onde sonore 77

f) • L’erreur calculée peut être importante en fonction b) On peut améliorer le coefficient d’atténuation
de la qualité de la chambre sourde utilisée. acoustique soit en utilisant un matériau dont le
• La mesure n’est pas réalisée dans les conditions coefficient est supérieur, soit en augmentant son
imposées par la législation à savoir les ondes transmises épaisseur.
par les parois latérales ne sont pas supprimées.
• Il faut également tenir compte de la précision des 3 a) La paroi qui atténuerait le plus une onde sonore
instruments de mesure. est celle dont l’indice d’affaiblissement R est le plus
élevé.
b) On ne peut pas déterminer la valeur de R sur chantier,
Deux plaques de BA13 classique ont un coefficient
car on ne peut pas y supprimer la transmission par les
d’atténuation phonique R supérieur à une seule plaque
parois latérales.
de BA13 phonique. Il isole donc mieux. C’est souvent
le choix qui est fait par les artisans car en plus il arrive ● Applications directes
que le coût soit moindre (2 €/m2 pour le BA13 classique
contre 4,5 €/m2 pour le BA13 phonique). 4 Le son est transmis par voie aérienne et au travers
des parois : verticale de séparation et horizontales tels
TP 2
que sol et plafond.
Sécurité p
Cette expérience ne présente aucun risque. 5 Le niveau d’intensité acoustique est : L = 20log 1 2
p0
.
a) et b) • Si on multiplie par 10 la pression acoustique,
10 × p p p
Matériaux
Ltransmise R = Lincidente − Ltransmise L = 20log 1p0 2
= 20log10 + 20log 1 2
p0
= 20 + 20log
p01 2
(en dB) 10 × p (en dB) p p
Bois
L = 20log
84,6 1 p0 2
= 20log10 + 20log
5,4 p01 2
L = 20 + 20log 1 2
p0
.
Liège 72,6 17,4 On augmente de 20 dB le niveau d’intensité acoustique.

• Si on multiplie par 100 la pression acoustique,
PVC 85,7 4,3 100 × p p p
L = 20log 1 2 = 20log100 + 20log 1 2 = 40 + 20log 1 2
PP 66,3 23,7 p0 p0 p0
100 × p p p
L = 20log
c) Les matériaux 1
classés suivant
p0 2
=leur pouvoir+ 20log
20log100 1 2
isolant p L = 40 + 20log p .
0
1 2
0
croissant : PVC ; Bois ; Liège ; PP.
d) Hormis le PVC, tous ces matériaux peuvent être On augmente de 40 dB le niveau d’intensité acoustique.
considérés comme de bons isolants acoustiques. • Si on multiplie par 1 000 la pression acoustique,
1 000 × p p p
Afin d’allier le confort acoustique et l’utilisation de p
L = 20log 1 p0 2
= 20log1 000 + 20log 1 2
p0
= 60 + 20log
p0 1 2
1 000 ×p p
matériaux Lécologiques, 1 p0 2
= 20log il faudrait=utiliser
20log1du000 + 20log
liège. 1 2
p0
L = 60 + 20log 1 2
p0
.
On augmente de 60 dB le niveau d’intensité acoustique.

EXERCICES
6 a) Le niveau d’intensité acoustique est :
● Testez-vous ! p L
1. b ; 2. c ; 3. c ; 4. a ; 5. c ; 6. b ; 7. a ; 8. b ; 9. a ; 10. c ; L = 20log 1 2
p0
soit p = p0 × 10 20 .
11. c.
b) Lors du décollage d’une fusée, L = 120 dB et
● À l’oral p0 = 2 × 10−5 Pa.
120
1 a) Les bruits de la rue (voitures, travaux…), de la pièce p = 2 × 10−5 × 10 20 = 2 × 10 −5+ 6 = 20 Pa.

voisine (musique, voix…), des voisins (talons, objets qui
7 L’indice d’affaiblissement acoustique R (en dB) aug-
tombent…), des canalisations, de l’ascenseur.
mente avec l’épaisseur du matériau et sa masse volu-
b) Bruits aériens intérieurs et extérieurs, des bruits de
mique.
chocs et d’équipements.
8 a) Liste du matériel : un capteur microphone, une
2 a) On mesure la pression acoustique incidente pinc
console ExAO, un ordinateur avec logiciel dédié, un tube
(en Pa) du côté de la paroi où le son testé est émis, puis
d’atténuation phonique, un GBF, des fils de connexion,
on mesure la pression acoustique transmise ptrans (en Pa)
des plaques de matériaux et un haut-parleur.
de l’autre côté de la paroi. Il n’y a pas de transmission
b) Protocole expérimental
possible par les parois latérales.
• Relevez la valeur maximale du signal transmis à vide et
On calcule alors le coefficient d’atténuation α de l’onde
p pour différents matériaux.
qui traverse la plaque plane : α = inc .
ptrans
• Calculez pour chaque matériau le rapport de la valeur b) R = 20log ( α ) = 20log ( 217,65) = 46,8 dB.
maximale du signal à vide par celle du signal transmis 4)
avec le matériau. Ce rapport correspond au coefficient
d’atténuation α.
9 pinc = 0,65 Pa.
Épaisseur pinc R (en dB)

ptrans (en Pa) a = p
du vitrage trans R = 20log ( a )
6 mm 1,63 × 10 −2 39,88 32 dB
8 mm 1,46 × 10 −2 44,52 33 dB
10 mm 1,16 × 10 −2 56,03 35 dB
5) Le remplacement de la porte va améliorer de 9,1dB
10 l’affaiblissement acoustique de la paroi. Il est donc
judicieux de changer la porte.
Concrete blocks
R = 20log ( a )
R
14 1) a) Le niveau d’intensité acoustique de l’impri-
thickness 2 300 kg/m3 a = 10 20
mante seule est L = 66 dB.
15 cm 562,34 55 dB b) Le coefficient d’atténuation α de l’onde qui traverse
20 cm 1 000 60 dB p p
la plaque plane est α = inc soit ptrans = inc .
ptrans α
25 cm 1 778,28 65 dB
2) Pour déterminer le coefficient d’atténuation
11 a) Rexpérimental = 10 dB et Rthéorique = 16 dB. acoustique, il faut mesurer à l’aide d’un microphone la
pression acoustique incidente émise par l’imprimante,
Rthéorique − Rexpérimental 16 − 10
6 puis mesurer la pression acoustique transmise lorsque le

% erreur = = = = 0,375 = 37,5 % est fermé à l’extérieur du caisson.
caisson
Rthéorique 16 16
p
Rthéorique − Rexpérimental 16 − 10 Puis faire le calcul : α = inc .
6 ptrans
r = % erreur = = = 0,375 = 37,5 % . pinc
Rthéorique 16 16 3) a) α = = 100 .
pinc/100
b) Le signal émis va être en partie transmis de façon
directe, mais il va également être transmis par les b) R = 20log (100 ) = 40 dB.
cloisons latérales de la chambre sourde. 4) Le caisson permet de diminuer de 40 dB le niveau
d’intensité du son émis par l’imprimante 3D.
● Problèmes par compétences 5) Le niveau d’intensité sonore du son émis par
l’imprimante 3D dans son caisson est de 26 dB. Ce
13 1)
niveau sonore correspond à celui d’une conversation à
voix basse, ce qui est tout à fait supportable.
15 Mesurer à l’aide de l’application sonomètre le niveau
d’intensité sonore dans votre chambre fenêtre ouverte,
puis fenêtre fermée. L’indice d’affaiblissement acous-
tique correspond à la différence entre ces deux valeurs
mesurées :
R = Linc − Ltrans .
Pour calculer le coefficient d’atténuation α, on utilise la
R
formule : α = 10 20 .
2) Si on augmente Rp alors l’affaiblissement acoustique Par exemple, si Linc = 80 dB et Ltrans = 60 dB alors R = 20 dB
global de la paroi va augmenter. 20
12,5 et α = 10 20 = 1.
3) a) α = −41 −50 = 217,65 .
2 × 10 10 + 10,5 × 10 10

16 Dans ces conditions, on peut déterminer graphiquement
R (en dB) que R = 40 dB.
70 6 400 Hz
Remarque : localement, des «trous Si le niveau d’intensité sonore du son émis par la pompe
1 600 Hz
60 d’isolation» peuvent apparaître 520 Hz à chaleur est de 80 dB, de l’autre côté de la cloison il
aux fréquences critiques 400 Hz
50 des parois
est de 80 − 40 = 40 dB, ce qui correspond au niveau
100 Hz préconisé.
40 On peut alors travailler dans le bureau dans de bonnes
30 conditions de confort acoustique.
Masse
20 surfacique
(en kg/m2)
10
2 5 10 50 100 1 000

24. Transmission d’informations
Transmettre l’information
Groupements 2, 3, 4 et 6
• Mettre en œuvre un système de transmission • Savoir que la transmission d’informations s’appuie
d’informations par propagation libre ou par propagation sur l’émission et la réception d’une onde.
guidée. • Connaître les principaux types d’ondes utilisées dans
• Identifier les éléments principaux de systèmes les systèmes de transmission d’informations courants :
de transmission d’informations utilisés ondes sonores, lumineuses, électromagnétiques.
dans la vie courante. • Savoir que le fonctionnement d’une fibre optique repose
sur le phénomène de réflexion totale.
ACTIVITÉS
Activité 1 − par la fibre optique ou le câble électrique ➐ ;
La vitesse de propagation de l’information n’est pas − entre l’antenne réceptrice ➓ et le haut-parleur du
plus grande avec la fibre optique, c’est la quantité téléphone récepteur .
d’information transmise qui est plus grande.
Activité 3
Activité 2 Proposition de protocole
a) Une communication téléphonique se propage dans • Entourez entièrement la carte de paiement avec le
les milieux suivants : air ➎, fibre optique et/ou câble matériau à tester.
électrique ➐. • Effectuez un paiement en magasin. Notez si la
b) Le signal est guidé par la matière : transmission s’effectue.
− entre le microphone ➌ et l’antenne émettrice du • Recommencez l’expérience pour tester les autres
téléphone émetteur ➍ ; matériaux à votre disposition.
TRAVAUX PRATIQUES
TP 1
Sécurité
Risques de lésions oculaires. câbles.
a) Le haut-parleur fonctionne lorsque l’émetteur et le d) Deux actions qui permettraient d’empêcher un signal
récepteur sont face à face, puis le volume diminue si on de se propager dans une fibre optique serait de trop plier
les éloigne l’un de l’autre. la fibre optique et de la débrancher.
b) Le haut-parleur fonctionne même si l’émetteur et le ● À vous de conclure !
récepteur sont décalés ou éloignés. La propagation guidée avec une fibre optique permet de
c) Transmission guidée : les ondes se propagent dans des transmettre l’information sur de grandes distances.
TP 2
Il faut appeler le téléphone qui est entouré par le matériau.

a)
Matériau Feuille aluminium Plastique Grillage en fer Carton Bois Verre
Transmission : oui/non NON OUI oui OUI OUI OUI
b) Les ondes utilisées pour la transmission entre les grillage en fer, à voir suivant les dimensions des trous.
téléphones sont les ondes électromagnétiques. e) L’eau ne constitue pas une cage de Faraday.
c) Les boîtes doivent être hermétiques pour bloquer la ● À vous de conclure !
chaîne de transmission. L’armature métallique du béton armé constitue une
d) Voir résultats expérimentaux. cage de Faraday.
Seule la feuille d’aluminium stoppe les ondes. Pour le
24 l Transmission d’informations 81
EXERCICES
● Testez-vous !
1. c ; 2. b ; 3. c ; 4. b ; 5. b ; 6. c ; 7. b ; 8. a.
● À l’oral
1 a) Une chaîne de transmission de l’information est un
émetteur vers un récepteur à travers un milieu de propaga-
tion.
b) La propagation est dite libre lorsque l’onde se propage
dans toutes les directions de l’espace, et guidée lorsque 14 1) a) Le signal de la tension uE est un signal alternatif
l’onde se propage dans un câble. carré.
b) Le dipôle électrique qui produit une onde
2 a) Corde vocale → air → tympan
électromagnétique est la DEL et elle produit une onde
b) Les différentes ondes utilisées pour la transmission
électromagnétique infrarouge.
de l’information sont les ondes sonores ; les
c) Le phototransistor capte l’onde électromagnétique
ondes électromagnétiques lumineuses ; les ondes
infrarouge et régule, modifie le courant présent dans le
électromagnétiques infrarouges, les micro-ondes et les
circuit dont elle fait partie.
ondes hertziennes.
2) Une tension électrique carré est présente aux bornes
3 a) Le cœur d’une fibre optique à saut d’indice est du circuit récepteur alors qu’il contient une pile qui
constitué d’un verre d’indice plus élevé que celui du produit une tension continue. Le phototransistor modifie
verre composant la gaine qui l’entoure. la tension du circuit récepteur parce qu’il reçoit une onde
b) Cette propriété permet une réflexion totale si l’angle lumineuse grâce à la fibre optique.
d’incidence dépasse l’angle limite. 3) a) La période de uE est de 5 ms et sa fréquence de 200 Hz.
b) La période de uD est de 5 ms et sa fréquence de 200 Hz.
● Applications directes 4) Si on considère que lors d’une transmission la
fréquence d’un signal ne doit pas être modifiée, ce
4 Émetteur : appareil photo / milieu de transmission :
système permet une bonne transmission.
câble USB / récepteur : imprimante
5) Émetteur : circuit comportant la D.E.L. infrarouge.
5 a) Émetteur : box opérateur Internet / milieu de Milieu de transmission : fibre optique.
transmission : air / récepteur : ordinateur Récepteur circuit comportant le phototransistor.
b) La transmission est libre.
15 1) a) Au point A, il y a un phénomène de réfraction, θ
6 a) Émetteur : téléphone / milieu de transmission : air est l’angle d’incidence, α est l’angle de réfraction.
/ récepteur : écouteurs ordinateur b) Pour que la totalité du rayon continue de se propager
b) Ondes électromagnétiques dans le cœur de la fibre, il faut qu’il y ait réflexion totale
au point B.
7 Transmitter : Smartphone / transmission medium : 2) a) Pour qu’un rayon lumineux atteignant le point B
air / receiver : payment systems se propage dans le cœur de la fibre optique, il faut que
8 Pour réaliser une transmission guidée entre l’émetteur l’angle d’incidence i dépasse l’angle limite iL.
n
et le transmetteur, il faudrait ajouter une fibre optique b) nC . nG et sin iL = G .
nC
9 a) Le phénomène physique qui se produit aux points 3) a) Valeur minimale de iL : iL= 85,9° donc valeur
B, C, D et E est le phénomène de réflexion totale. maximale de α = 90° − iL , d’où α = 4,1°.
b) Les angles ABC, BCD et CDE sont des angles égaux. b) Au point A, n sin θ = nC sin α
1,536 soit 1 × sin θ = 1,540 × sin (4,1°), θ = 6,3°.
10 iL = arc sinus ( ) = 85,9°. 4) sin (6,3°) = 0,109.
1,540
1,5402 − 1,5362 = 0,110.
1,45
11 a) iL = arc sinus ( ) = 75,2°. La condition est validée.
1,50 5) Pour que la transmission par réfraction totale puisse
b) 80°.
c) L’onde lumineuse subit une réflexion totale en J se faire, il faut positionner la source de laser à l’entrée de
puisque l’angle mesuré est supérieur à 75,2°. la fibre avec un angle d’incidence inférieur à 6,3°.
12 On retrouve les résultats de l’exercice 11 avec le

fichier fibre optique suivant :
https://www.geogebra.org/m/ebYXaHG2
● Démarche scientifique Conducteur routier : contrôle des données du
tachygraphe à distance.
16
18 Dans le cas de ce type de fibres, les distances parcou-
Ne pas allumer les fours et appareils dans lesquels vous
rues par les rayons ne sont pas identiques alors que la
placez les téléphones et appeler ces derniers et non
vitesse de propagation est la même donc les « rayons »
l’inverse.
ne sortent pas en même temps de la fibre. (décalage de
l’information, perte de la qualité de la transmission...).
17 Dépend des spécialités :
Logistique : suivi du stockage par étiquette RFID.
Entraînement au CCF 1
Pourquoi utiliser un contrôleur de charge
sur un bateau ? Chapitre 7
1) a) La première phase de charge s’effectue à courant constant jusqu’à 80 % de la charge. Durant cette
phase la tension augmente. Elle dure approximativement 2,5 h.
La seconde phase consiste à une charge d’absorption à tension constante dans laquelle le courant diminue.
Elle dure à peu près 3,5 h.
La dernière phase consiste en une charge d’entretien à tension réduite et un courant très faible, proche de
zéro. Elle dure 4 h.
b) La tension maximale de charge est de 14,8 V et la tension nominale de la batterie est de 12 V.
c) La capacité est de 100 A·h.
2) Pour étudier la charge d’un accumulateur au plomb, on peut réaliser l’expérience schématisée ci-dessous :
2M 200 m V
200 K • • • • 2 20
20 K • • 200
•
2K • • 600
200 • • 600
• 200
2m • • 20
20 m • • •2m V
10A • •
200 m 200 20
m
m
A A
10 A mA COM V
A B
© Hachette Livre 2020 – Physique Chimie Première bac pro – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
On ouvre l’interrupteur et on allume le générateur afin de charger l’accumulateur. On mesure la tension aux
bornes des deux lames à intervalle de temps régulier durant 10 min.
3) a) Expérience
b) U0 = 0,09 V.
Temps t (en min) 2 4 6 8 10
Tension U (en V) U1 = 6,26 U2 = 6,26 U3 = 6,26 U4 = 6,26 U5 = 6,26

UC = 1,66 V
c) Au niveau de l’électrode ➊, il se produit une oxydation durant la charge c’est-à-dire une perte d’électron.
Il s’agit donc de la réaction :
PbSO4(s) + 2H2O(aq) → PbO2(s) + 4H+(aq) + SO2−4 (aq)
+ 2 e−
d) E = U × C = 12 × 100 = 1 200 .
L’énergie est de 1 200 W·h.
4) Le professionnel a besoin de 1 080 W·h par jour. Pour 2 jours consécutifs en mer, il aura donc besoin de
deux fois plus, c’est-à-dire 2 160 W·h. Or sa batterie ne délivre que 1 200 W·h. Il lui faut donc installer un
dispositif qui lui permettrait de recharger sa batterie lorsqu’il est en mer.
5) Il est important pour le pêcheur d’utiliser un contrôleur de charge afin de vérifier l’état de charge de
sa batterie et de repérer divers disfonctionnement (problème dans le circuit de charge, détérioration de la
batterie).
Quelles sont les sources
de rayonnement infrarouge ? Chapitre 9
1) Chaque face noire absorbant le rayonnement infrarouge, le mode de transfert thermique à l’intérieur de
l’ampoule est le rayonnement.
2) Proposition de protocole :
− Placer à tour de rôle les 5 sources de rayonnements électromagnétiques à proximité du radiomètre.
− Observer la vitesse de rotation du tourniquet.
− Identifier les sources de rayonnement magnétique.
Radiomètre
de Crookes
Source de
rayonnement
3)
Lampe
Sources Lampe DEL Fer à repasser Laser Lampe UV
halogène
Pas de Pas de Pas de
Observations Rotation Rotation
rotation rotation rotation
4)
Lampe
Sources Lampe DEL Fer à repasser Laser Lampe UV
halogène
Spectre 3 2 1 4 5
5) • Le spectre d’émission de la lampe halogène va du visible (lumière) au rayonnement infrarouge qui fait
tourner les ailettes du radiomètre.
• Celui de la lampe DEL est dans le domaine du visible et n’émet pas d’IR.
• Celui du fer à repasser n’émet pas de lumière visible, mais bien des IR qui font tourner les ailettes.
• Celui du laser n’est centré que sur une longueur d’onde du visible.
• Celui de la lampe UV est à cheval sur le rayonnement UV et visible, sans IR.
Les « Ring anode » sur les supports de
quais balnéaires sont-elles efficaces Chapitre 14
1) Les éléments présents dans l’acier sont le carbone, le fer et le chrome.
Le fer peut être oxydé.
2) a) • Entourez un clou avec du fil de magnésium.
• Placez ce clou et le clou seul dans la boite de Pétri.
• Versez l’eau de Javel dans la boite de Pétri.
b) Fe → Fe2+ + 2e−
c) Mg → Mg2+ + 2e−
3) a) Manipulation
b)
Couples oxydo-réducteurs
Clou n° Observations
présents
De la rouille apparait
1 Fe2+/Fe et ClO−/Cl2
sur le clou.
Pas de rouille là où il y a
2 Fe2+/Fe, Mg2+/Mg et ClO−/Cl2.
du magnésium.
4) a) C’est le clou ➊ car il y a apparition de rouille.
b)
Clou ➊ Clou ➋
ClO− Cl2 ClO− Cl2
Fe2+ Fe Fe2+ Fe
Mg2+ Mg Mg2+ Mg
c) Il est donc protégé dans le cas du clou ➋ car le fer n’est pas attaqué.
5) En protégeant le clou avec un métal plus réducteur (le magnésium), on a créé une anode sacrificielle.
Ce métal va être oxydé par l’oxydant le plus fort et être détruit au fil du temps d’où le terme momentané.
Si on ne protège pas le clou, il va rouiller et la structure sera endommagée.
Quels sont les avantages et les inconvénients de
la communication optique entre deux pylônes ? Chapitre 24
1) a) Les différents milieux dans la chaîne d’information sont l’air et la fibre optique.
b) Le domaine des ondes électromagnétiques utilisées en FSO est le domaine du visible.
2) • Réalisez le montage suivant :
ON
OFF
Haut-parleur
Émetteur Récepteur
de lumière de lumière
• Mettez en marche le lecteur audio et les deux boîtiers.

• Placez l’émetteur de lumière exactement en face du récepteur de lumière.
• Éloignez les deux boîtiers.
3) a), b) et c) Manipulation
La distance d varie en fonction du matériel. À Vérifier sur place.

d) Le phénomène physique qui permet à un signal lumineux de se propager dans une fibre optique est le
phénomène de réfraction totale.
4) a) 2 actions qui arrêtent la transmission de l’information lorsque la propagation est libre :
• Placez un objet opaque sur le trajet ;
• Mettre l’émetteur et le récepteurs non-alignés.
b) 1 action qui arrête la transmission de l’information lorsque la propagation est guidée : courbez la fibre
optique.
5) Même débit que la fibre optique sans les inconvénients de la pose mais la transmission est dépendante
de la position de l’émetteur par rapport au récepteur. Le milieu de transmission doit être transparent (pas de
brouillard par exemple).
En co-intervention
Activité 1 Comment être sûr que la charge
de la batterie est suffisante ? Chapitre 7
36 + 54,4
1) a) = 45,2 .
2
Pour 2 voyants allumés, on peut estimer la tension de charge à 45,2 V.
b) On peut mesurer la tension délivrée par la batterie à l’aide d’un voltmètre.
2) Pour s’assurer que le drone peut voler au moins 20 min, la technicienne peut calculer le temps maximum
que peut voler le drone si la bactérie est totalement chargée avec la formule Q = I × t .
3) a)
Sachant que la tension nominale de la batterie est de 44,4 V et que la tension aux bornes de la batterie est
égale à la tension aux bornes des 12 accumulateurs montés en série, la tension nominale d’un accumulateur
44,
est de 3,7 V : U = = 3,7 V .
12
Q 20,8
b) Q = I × t d’où t = = = 0,5 .
I 41,6
La durée maximale de vol du drone avec la batterie chargée à 100 % est de 0,5 h soit 30 min.
4) a) D’après le document 2, la batterie chargée à 50 % délivre une tension approximative de 39 V, ce qui est
© Hachette Livre 2020 – Physique Chimie Première bac pro – Livre du professeur – La photocopie non autorisée est un délit.
beaucoup plus faible que notre estimation de la question 1) a).
b) La batterie au plomb est beaucoup plus lourde que la batterie LiPo, son usage pour le drone n’est donc
pas approprié.
De plus la batterie au plomb chargée à 50 % délivre une tension inférieure à 36 V. Ce qui est insuffisant pour
faire fonctionner le drone qui nécessite une tension minimale de 36 V.
c) La batterie étant chargé à 50 %, sa capacité est donc réduite de moitié, ce qui implique une durée
d’utilisation réduite de moitié, c’est-à-dire 0,25 h soit 15 min. La charge de la batterie est donc insuffisante
pour effectuer un vol de 20 min.
5) Pour s’assurer qu’une batterie de drone convient pour un contrôle vidéo de la toiture d’un bâtiment, il faut
estimer le temps de vol nécessaire au contrôle et vérifier si la capacité de la batterie est suffisante pour le
temps de vol estimé à l’aide de la relation Q = I × t .
En co-intervention 88
En co-intervention
Activité 2 Le choix de la bande spectrale
de la caméra est-il adapté Chapitre 9
1) a) Les zones de déperdition thermique sont repérées en rouge sur l’écran de la caméra.
b) Seule la caméra infrarouge est sensible aux longueurs d’onde de rayonnements émis par un corps dont la
température est comprise entre 15 °C et 30 °C.
2) Le domaine spectral correspondant aux zones chaudes est l’infrarouge (IR) correspondant à des longueurs
d’ondes λ supérieures à 780 nm.
3) Par lecture graphique, l’intervalle de température est [270 K ; 370 K] environ.
4) L’intervalle [270 K ; 370 K] correspond à [−3 °C ; 97 °C]. Il semble trop étendu si l’on considère l’amplitude
des températures mesurées par la caméra.
5) Un pont thermique de température de 27 °C correspond au domaine spectral de l’infrarouge.
En co-intervention
Activité 3 Pourquoi faut-il changer
le bain de gravure ? Chapitre 14
1) a) Le premier pictogramme indique que le produit est corrosif, il faut donc le manipuler en portant gants,
blouse et lunettes de sécurité.
Le second montre qu’il est nocif et/ou irritant, il faut donc en plus le manipuler dans un endroit ventilé.
b) Cela signifie que pour 100 g de solution, on a 40 g de perchlorure de fer.
2) Le bain perd en efficacité car il y a consommation des ions Fe3+. La gravure ne pourra pas se faire
correctement.
3) a) Réactifs : cuivre métallique Cu
ion ferrique Fe3+
Produits : ion cuivrique Cu2+
ion ferreux Fe2+
b) L’oxydant le plus fort est l’ion ferrique Fe3+.
4) Dans une réaction d’oxydoréduction, la réaction a lieu entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le plus
fort.
Fe3+ Fe2+
Cu2+ Cu
Fe2+ Fe
Les ions Fe2+ ne peuvent pas réagir avec le cuivre métallique Cu.
5) Après la gravure, le circuit électrique apparaît.
S’il restait du cuivre n’appartenant pas au circuit, après montage des composants, il pourrait y avoir des
défauts (de connectiques, de court-circuit…).
En co-intervention
Activité 4 Pourquoi utiliser des talkies walkies
plutôt que des téléphones portables ? Chapitre 24
1) a) Chaque interlocuteur parle à tour de rôle en appuyant sur un bouton ou en maintenant un poussoir. On
dit qu’ils fonctionnent en hall-duplex, contrairement aux téléphones portables qui disposent d’un mode de
fonctionnement en full-duplex. La communication ne se limite pas essentiellement à deux personnes, mais
peut aller jusqu’à plusieurs utilisateurs.
b) Pour sécuriser les conversations, il faut régler les appareils sur le même canal et le même code. Seuls les
appareils réglés à cette combinaison pourront être en contact.
2) Grutier, chantiers divers… utilisent des talkies walkies. À voir avec le type de formation.
3) a) L’intervalle des longueurs d’ondes en mètres qui correspond à l’intervalle des fréquences d’émission du
PMR 446 est [0,672 3 ; 0,672 6].
b) Le domaine des ondes électromagnétiques émises par un PMR 446 est le domaine des micro-ondes.
c) Émetteur : talkie-walkie / milieu de transmission : air / récepteur : talkie-walkie
d) Dans cette chaîne, la transmission n’est pas guidée.
Lors de la transmission entre téléphones portables, une partie de la chaîne de transmission est guidée par le
réseau (fibre optique) … Voir question suivante et activité 2 du chapitre 24.
4) Les secouristes ne sont ainsi pas dépendants de la présence d’un réseau téléphonique.
5) La transmission d’information par talkies walkies permet de communiquer à plus de deux personnes dans
des zones sans réseau mais la portée est limitée.

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12 Pression dans un fluide immobile (groupement 1)....................................................... 39

Versions corrigées des fichiers tableurs ou géométrie dynamique sur le site

ACTIVITÉS a) N1 = 630 spires ; N2 = 315 spires.

c) La tension augmente après le premier transformateur 2302

halogène de bureau. 20 000

1 l Transport de l’énergie sous forme électrique 5

b) Nouvelles pertes par effet Joule : ● Démarche scientifique

1 l Transport de l’énergie sous forme électrique 6

ACTIVITÉS TRAVAUX PRATIQUES

b) U = 230 V ; U × I = 230 × 8,74 = 2 010,2. Dipôle P (W) U (V) I (A) U×I

2 l Puissance consommée par un appareil électrique 7

4 a) Le dispositif d’ExAO et les capteurs permettent de

Δt = tB – tC = 9,1 – 6,7 = 1,4 ms. P 3 000

2 l Puissance consommée par un appareil électrique 9

ACTIVITÉS TRAVAUX PRATIQUES

3 l De l’alternatif au continu et inversement 10

3 l De l’alternatif au continu et inversement 11

6 a) 3) U2 = 0,052 × 230 = 11,96 V.

● Problèmes par compétences INPUT : AC100-240V ∼

3 l De l’alternatif au continu et inversement 12

ACTIVITÉS le fréquencemètre en dérivation afin de connaître la

continu. Le moteur ne fonctionne qu’en continu, il faut TP 1

TP 2 2 a) Les éléments qui constituent un moteur à courant

10 Afin de vérifier expérimentalement l’influence de la tension nominale : 420 V,

d’alimentation. La puissance absorbée par l’excitation est 2 912 W.

La puissance absorbée par le moteur est 426 692 W.

ACTIVITÉS Graphique du haut du document 4 :

➊ : PE ; ➋, ➍ et ➎ : fils de phase ; ➌ : fil de neutre. 1

b) Un fil de phase peut être de toute autre couleur que 3 u(

Dans cette activité, comme souvent, il est important de

6 l Énergie électrique par induction électromagnétique 20

TP 2 2 Lorsque l’on approche le pôle nord d’un aimant droit

7 a) C’est l’énergie mécanique de rotation qui est

6 l Énergie électrique par induction électromagnétique 22

ACTIVITÉS TRAVAUX PRATIQUES

b) Les grandeurs inscrites sur la batterie représentent :

2) On plonge une lame de magnésium et une lame de

cobalt se combine aux ions de lithium pour former de

l’oxyde de lithium et de cobalt (LiCoO2). A

Cela donne la demi-réaction suivante : 10 A mA V COM

CoO2 + Li+ + e− → LiCoO2

contact avec la bulle de savon augmentent.

Température de l’eau sanitaire en partie basse du ballon

Le colorant est Un panache Une fois la surface

Temps (en s) 0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300

8 l Modes de transfert thermique 27

Durée d’éclairement (en min) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

du tableau car le coefficient d’absorption solaire d’une

● À vous de conclure ! Intérieur Extérieur

8 l Modes de transfert thermique 29

La compréhension de cet équilibre thermique est Température

b) 3 000 nm , λCH4 , 6 000 nm ;

Transparent 8 Plus il y a de CO2 sous la cloche, plus il absorbe les

9 l Rayonnement thermique et effet de serre 32

ralentissent. Entre C et D, il y a équilibre entre l’attraction

Activité 3 Dt 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10

10 l Accélération et vitesse dans le cas d’un mouvement rectiligne 33

2 a) Les positions successives du solide sont de plus en 17 1) a) t = 0 s, h = 377 m ; t = 47 s, h = 0 m.

● Applications directes rectiligne uniformément ralenti.

7 Chute libre avec v0 = 0 donc graphique 2. b) Voir le fichier C10_Ex.17_Cor.

10 l Accélération et vitesse dans le cas d’un mouvement rectiligne 35

ACTIVITÉS b) Le lest en plomb est situé en dessous du réservoir