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Ecole nationale des sciences appliquées _ Fès

2022/2023

Physique : TP
Electrocinétique

Rédigé par : Es-safy Sihame (n :162)


Elmrabet Salma (n:164)
Errami Fadwa (n:171)
Fagousse Salma (n :178)

 Groupe : 3-2

 Encadré par : Pr AZRAR


1
Table de matieres

TP1 : Oscilloscope Cathodique..............................................

TP2 : Circuit Résonant etCircuit Anti Résonant..................12

TP2 : Circuit RC...................................................................

TP4 : Théorèmes généraux de l’électricité...........................

2
TP1 : Oscilloscope Cathodique
Introduction :
Un oscilloscope est un instrument de mesure destiné à visualiser
un signal électrique, le plus souvent variable au cours du temps.
Il permet d'observer les variations temporelles des tensions ; ce
qui permet de trouver la valeur maximale de tension par exemple
et de calculer le déphasage entre deux tensions.
But de TP :
Dans ce TP on va savoir faire les choses suivantes :
 Brancher un oscilloscope pour des mesures de tension.
 Régler un oscilloscope.
 Reconnaître une tension continue d’une tension alternative.
 Mesurer des caractéristiques d’une tension alternative :
amplitude, période et fréquence.
 Déterminer le déphasage entre ces tensions.
Partie matérielle :
− Un oscilloscope 

3
− Un générateur de tension continue E

− Un générateur basse fréquence (GBF) permettant de délivrer


des tensions alternatives et/ou continues.

− Un voltmètre

− Un rhéostat

4
− Une résistance et un condensateur

−Un ampèremètre

Manipulation :
1.Mesure des tensions continues :

5
potentiomètre. Value (V) L (cm) Sv (V/ Div) V= L.Sv
(V)
Position 1 9,97 0 5V/div 0V
Position 2 8,196 20 5V/div 100V
Position 3 6,18 40 5V/div 200V

Interprétation :
Lorsque on augmente la longueur de Rhéostat la tension de
voltmètre et de L’oscilloscope augmente aussi.
2. Mesure des tensions périodiques :
 Les étapes :
1. Brancher la sortie non amplifiée du GBF à l’entrée CH1
(voie 1) de l’oscilloscope. La masse du GBF (borne
noire) doit être connectée à la masse de l’oscilloscope.
2. Sélectionner le mode sinusoïdal du GBF.
3. Régler la fréquence du GBF à 1400 Hz, ajuster
l'amplitude du signal à 4 carreaux pour un calibre 1V/cm.
 Résultat :
On visualise à l'oscilloscope la tension fournie par un
générateur alternatif périodique.

6
 Questions :
Q1 : Représenter sur papier millimétré le tracé obtenu.

Q2 : mesurer la période, l'amplitude et la tension crête à crête


Vcc
Pour1/cm :
U=2,78 V (1div/2ms)
T=1,4 ms
Amplitude=4*1=4V
Pour2/cm :
U=2,81 V (1div/2ms)
T=2,8 ms
Amplitude=2*2=4V

7
Pour5/cm :
U=2,78 V (1div/2ms)
T=2,8 ms
Amplitude=0.8*5=4V
Q3 : l’expression mathématique décrivant cette tension en
fonction du temps.
U(t) = A*sin (2πft + φ)
Où :
U(t) : est la tension à un instant t
A : est l'amplitude de la sinusoïde, qui correspond à la valeur
maximale de la tension
f : est la fréquence de la sinusoïde, qui représente le nombre de
cycles de la sinusoïde par seconde (exprimée en hertz)
φ : est la phase de la sinusoïde, qui correspond au décalage
horizontal (exprimé en radians)
Q4 : En estimant l’incertitude de lecture sur l’écran à 1mm, quel
est parmi ces trois calibres celui qui donne la meilleure mesure
de Vcc ?
Parmi ces trois calibres celui qui donne la valeur exacte de Vcc
est la deuxième

8
Q5 :Mesurer au voltmètre la tension efficace de ce signal.
Incertitude ?
A l’aide du voltmètre CC=7,8
Q6 : Vérifier la relation 𝑉𝑐𝑐 = 2√2𝑉𝑒𝑓𝑓 :
2√2𝑉𝑒𝑓𝑓=2√2*2,81=8
Et Vcc=7,8 donc 𝑉𝑐𝑐 = 2√2𝑉𝑒𝑓𝑓.
3. Mesure de déphasage, circuit R, C:
Après la réalisation de ce montage ci-dessous. On a Commute
l’entrée de l’oscilloscope sur la position AC. On a Sélectionne
le mode du signal sinusoïdal du GBF, on a fixé la fréquence du
GBF à 1000Hz et la tension crête à crête à 6V.

9
On a Vérifie que lorsque R ou C augmente ; le déphasage 
diminue :

Après l’augmentation de C Après la l’augmentation de R

Donc la relation (tg = 1/RC𝜔) été bien vérifié.

Après le Passage en mode X-Y. L’ellipse est bien centrée sur


l’écran et les calibres sont les mêmes sur les voies X et Y. On a
étendu on a mesure la valeur .

On déterminer la valeur sin  puis . En déduit la valeur de C.

10
Comparer avec la valeur théorique :
En prenant les points ayant les coordonnes
suivantes
A (0, 4), A’ (0, -4), B (0, 3.5)
B’ (0,-2,5) -
= arcsin ( 6,4/7,6) = 1,001 rad.

Theorequement
Tg() =(1/(RCw))
 = Arctg ()=(1/(100*10^-6*1000*1000)= 1,009 rad

Après avoir Inverser la tension aux bornes de


générateur l’oscilloscope, on observe que
l’éclipse s inverse et cela est due qui change ment
des rôles entre la tension aux bornes de
générateur et la tension aux bornes de la
résistance, c’est-à-dire le celui qui était en avant
devient en retard ce qui donne l’oppose du
déphasage trouve précédemment.

11
Conclusion :

Dans ce TP on a eu l’occasion de travailler avec un oscilloscope,


avec lequel on a pu visualiser des différentes tensions (délivrée
par un GBF, aux bornes d’une résistance…) en déterminant
l’amplitude, la période et le déphasage à partir du l’ellipse
suivant la méthode de Lissajous qu’on le trouve très proche de la
valeur calculée théoriquement.

En utilisant un multimètre afin de déterminer la tension efficace


et en déterminant l’amplitude crête à crête de la tension on a pu
vérifier la relation suivante Vcc = 2√2Veff.

12
TP 02 : Circuit Resonat et Circuit Anti
Resonant
Introduction :
Un circuit résonant est l’ensemble formé d'une inductance et
d'une capacité en série, disposé de façon telle dans le circuit qu'il
présente une impédance basse pour la fréquence d'accord et une
impédance relativement élevée pour toutes les autres fréquences
Un circuit anti-résonant est un circuit électrique qui est conçu
pour minimiser ou éliminer les résonances électromagnétiques
indésirables qui peuvent survenir dans un système électrique.
Les résonances électromagnétiques peuvent provoquer des
interférences, des pertes d'énergie et des défaillances du système.
Un circuit anti-résonant utilise des capacités, des inductances et
des résistances pour contrôler les résonances et maintenir le
système à une fréquence stable et prévue.
L’objectif de TP :
Le but de cette manipulation est la mise en évidence
expérimentale du phénomène d’antirésonance pratique sur un
circuit RLC parallèle qu’on appelle circuit anti-résonant ou
circuit bouchon.

13
Liste du matériel utilisé :
Une génératrice basse fréquence :
(GBF) permettent de délivrer les tensions
alternatives

Une résistance variable


Inductance variable
Condensateur variable
Un voltmètre :
Il mesure la tension

Les câbles:
Permettent d'acheminer le courant du tableau électrique vers les
différentes pièces de logement

14
Un multimètre :
Un multimètre analogique ounumérique estu n appareil
multifonctions (la mesure des tensions, des courants…)

Methodologie :
1. On réalise le montage suivant :

2.Aprés qu’on fixer la tension de sortie du générateur a la valeur


Um=6volts, on varier la fréquence 𝑓 en GBF de part et d’autre
de la fréquence de résonance 𝑓0.
Partie 01 :
1-On realise le montage suivant :

15
2- On fixe la tension de sortie du generateur a la valeur Um=6V

3-L'impédance du circuit RLC série est


Z=(R^(2) +(L 𝜔 -(1/C 𝜔))^(2))^(1/2)

On calcule la valeur théoriquedelapulsation à la


résonanceainsique :(∆𝜔0)𝑡ℎ

On sait que:(𝜔0)𝑡ℎ= 1/(LC)^(1/2)= 8164.96 𝑟𝑎𝑑/𝑠

Et 𝛥𝜔0𝑡ℎ = |𝜕𝜔0/𝜕𝐿 |𝛥𝐿 + |𝜕𝜔0/𝜕𝐶 |𝛥𝐶

Alors △𝜔0= (d𝜔0/dL)*△L+(d𝜔0/dC)*△C


△𝜔0 =81,64
on obtient 𝜔0= ± 81,64 rad/s

4-La fréquence de résonance théorique f0


𝑓0𝑡ℎ =𝑤0/2𝜋=1/2𝜋√𝐿𝐶=1300𝐻𝑧
Et ∆𝑓0𝑡ℎ =∆𝑤0/2𝜋 = 12.99𝐻𝑧
△f0 /f0  =1/2 *(△L/L +△C/C)
D’où △f0=12,99 Hz

16
F(HZ) 48,47 246,39 660,57 1047,76 1230,45 2406,6 4253,9 6433 8804 956

I 2,4 5,6 9,6 11,6 12 11,2 9,6 7,2 2,4 1,6

6-On fait varier la fréquence et on trace le tableau suivant :

7-On a : w0(exp)=2π*f0
Or f0=1230Hz
Donc w0(ecp)=7728.32 rad/s
8- comparison:
On a : W0(th)= 8164.96 rad/s et W0(exp)= 7728.32 rad/s
17
On a : DIFF= |( W0(th)- W0(exp) |/ W0(th)*100%=5.64%
Qui est également une différence très petite
9-avant la résonance :
On a: Vc=0.14V et Vl=3.54V
On a Vl>Vc donc on a un effet inductif
En résonance :
On a : Vc=0.59V et Vl=0.75V donc Vc et Vl sont négligeables
On a : Vr=6V donc l’impédance du circuit est seulement la
résistance
Don on a un effet résistif
Après la résonance :
On a : Vc=2.37V et Vl=0.38V
On a Vl<Vc donc on a un effet capacitif
10- on sait que z=R√2 dans les extrémités de la bande passante
Or pour déterminer la bande passante ; il suffit de trouver
I=Imax/√2
Dans notre cas I=0.848mA
Et d’après le graphe : f1=530 .57Hz
Et f2=5238.9Hz
11- facteur de qualité théoriquement :
On a : Q(th)=1/R+√(L/C) =0.245
Facteur de qualité expérimentalement :
18
On a : Q=f0/deltaf=f0-(f2-f1)
Donc Q(exp)=0.261
On a Diff=((0.261-0.245)/0.245)*100%=6.54%
On Remarque que cette différence est très petite
Partie 02 : Circuit anti-resonant RLC parallele :
Circuit anti-résonant RLC parallèle

2- on a Fixé la tension de sortie du générateur à la valeur


Um=6Volts
3- Calculer (𝜔0) 𝑡ℎ :
(𝜔0) 𝑡ℎ : = 1/ √𝐿𝐶=1/√ (0.15*0.1*10^-6) =8164 rad/s.
(∆𝜔0) 𝑡ℎ=| (𝜕 𝜔0/ 𝜕C) * ∆c+( 𝜕𝜔0/ /𝜕l) * ∆l) |
= ½ * 𝜔0*∆c/c+½ * 𝜔0*∆l/l
= 8164, 96 rad/s.
4- Déterminer 𝑓0
𝑓0 = 1 2π√𝐿𝐶 (Hz). = (𝜔0) 𝑡ℎ / 2π.
𝑓0th = 1299,49 Hz.
L’incertitude : (∆𝑓 0) 𝑡ℎ = 1/2π * ∆𝜔0 = 1299.34 Hz.

19
5-
f(Hz) 459 962,04 1118,9 1170,5 1360,9 1461,9 1530,1 1570 1636

I(A) 5,4 5,2 4 3,6 2,8 2,4 4,4 4,8 5,2


10®-4

𝑓0 exp = 1530,1 Hz.


6-

7-On a : w0(exp)=2π*f0
Or f0=1390.23Hz
Donc w0(ecp)=8733.63rad/s

20
8-comparison:
On a : W0(th)=8164.96 rad/s et W0(exp)= 8733.63rad/s
On a : DIFF= |( W0(th)- W0(exp) |/ W0(th)*100%=6.51%
Qui est également une différence très petite
9- avant l’anti-résonance :
On a: Vc=Vl=1.91V
En anti-résonance :
On a : Vc= Vl=0.27V
Après l’anti-résonance :
On a : Vc=Vl=1.85V
10- on sait que z=R√2 dans les extrémités de la bande passante
Or pour déterminer la bande passante ; il suffit de trouver
I=Imax/√2
Dans notre cas I=0.848mA
Et d’après le graphe : f1=1080 .9Hz
Et f2=6240.01Hz
11/ facteur de qualité théoriquement :
On a : Q(th)=LW0/R=0.262
Facteur de qualité expérimentalement :

21
On a : Q=f0/deltaf=f0-(f2-f1)
Donc Q(exp)=0.2697
On a Diff=((0.262-0.2697)/0.2697)*100%=2.85%
On Remarque que cette différence est très petite
CONCLUSION:
Grace à l’orientation continue de monsieur Azrar, on a bien
maitrisé le montage des deux circuits par la suite on a arrive a
assimilé les deux phénomene la resonance et l’anti-résonance .
on a trouvé que les valeur théoriques et expérimentale de
pulsation et de périodes sont très approximatif en tenant compte
a les incertitude qu’ on a calculer et tout ça preuve que le TP2 a
été bien faite .

22
TP03 : Circuit RC et charge et decharge
d’uncondensateur

Méthodologie :
Dans ce TP on a réalisé le circuit RC en visualisant dans l’oscilloscope les tensions aux bornes du GBF et
aux bornes du condensateur pour le filtre passe bas, après le montage on a commencé à changer la
fréquence en prenant les valeurs de Vs. Pour le circuit intégrateur, on a passé du signal sinusoïdal au
signal carré et pour bien visualiser le rôle d’intégrateur on a changé la fréquence.

En visualisant la tension aux bornes de la résistance ; on a passé au filtre passe haut ; ou on a refait la
même chose sauf que dans ce cas on parle d’un circuit dérivateur.

Pour l’étude de la charge du condensateur on a réalisé un circuit RC et en utilisant l’Ampèremètre on a


pu déterminer les intensités de courants lors de la charge.

Finalement, on a utilisé dans le dernier circuit un interrupteur a trous positions afin d’assurer la charge et
la décharge du condensateur, et on a déterminer à partir d’un Ampèremètre les intensités de courants
lors de la décharge.

Passe bas :

i. Régime sinusoïdal

1 / On fixe : Ve=6V

2 /

F(Hz) 26 .7 86.94 151.8 340.87 432.9 528.54 605.98 780.09 895.98 967.98
Vs(V) 6 5.4 4.8 3.2 2.4 2 1.6 1.2 0.8 0.4

23
G 1 0.9 0.8 0.53 0.4 0.3333 0.27 0.2 0.1333 0.067

3 /la fréquence de coupure :

Théoriquement :

On a : Fc=1 /2πRC=159.155Hz

Expérimentalement :

On a : Fc correspond à G=1/√2=0.71

D’après le tableau Fc=151.9Hz

4 / G en fonction de la fréquence :

5/ 20LOG(G) :

24
On a : pour F=Fc ; G=1/√2
Donc : 20 log(G)=-3.01
A partir de la courbe : Fc=154Hz
ii. Régime transitoire (Circuit intégrateur):

1 / Carrée :

F<< Fc :

Dans c cas le condensateur a le temps de se charger et de se décharger

On va travailler sur [0, T/2] ou [T/2, T]

On a : la tension au bornes du GBF est : Ve=at+c


Or Vc est une parabole

Et puisque ∫ Vedt=a/2t^2+ct+d qui est une parabole

Donc Vc est l’intégrale de Ve


F= Fc :
On obtient une tension de sortie atténuée et déphasée par rapport à la tension Ve
F >> Fc :

25
Le condensateur n'a pas le temps de se charger et la tension à ses bornes reste faible.

Donc VR = Ve et I =Ve/R

Or : VC =1/C*∫ I dt

Donc : Vc=1/C*∫ Ve/R dt ; on travailler par exemple dans l’intervalle [0, T/2] ou [T/2, T]

Donc : Vc=±1/(C* R)Vet+cte

Et comme on voit dans l’oscilloscope la tension de sortie Vc est une droite (dans chaque intervalle déjà
cité) donc elle est l’intégrale de Ve dans cet intervalle ce qui montre le rôle du circuit intégrateur (passe
bas)

2 / la période du signal carré:

On a: T=4.9*2*10^ (-3) =0.0098s

Or: τ = RC=0.01s

On Remarque que les deux valeurs sont Presque les mêmes avec une différence : Diff=2.05% qu’on peut
la négliger.

Sinusoïdal :

On prend Ve=Umax *cos(2πf)


On voit dans l’oscilloscope que Vc est aussi une fonction périodique, plus que Ve et Vc sont en quadrature
de phase
Donc Vc est la fonction Sin qui est également l’intégrale de cos

26
C. Charge et decharge de condensateur :
1. Charge de condensateur :
1- On dresse tableau de mesures contenant les valeurs : t,i(t) et Uc(t)=E-Ri(t) :
t(s) 3 6 9 12 15 18
i(t) 34 24 16 12 9 6
𝑈𝐶 (𝑡) 1,6 2,6 3,4 3,8 4,1 4,4

t(s) 3 6 9 12 15 18
i(t) 37,04 27,04 20,22 15,05 11,15 8,26
𝑈𝐶 (𝑡) 1,3 2,26 2,97 3,5 3,89 4,17

2- On tracer sur le même graphe la courbe théorique et la courbe expérimentale


correspondantes aux variations de i en fonction du temps :

40
Variation de i en fonction de temps
35
30
25
i en μs

20
15
10
5
0
3 6 9 12 15 18
temps en s

i(exp) i(tho)

27
3-On tracer de même les courbes théorique et expérimentale de 𝑈𝐶(𝑡) en fonction
du temps :

Uc(t) en fonction du temps


5
4.5
4
3.5
3
Uc en (V)

2.5
2
1.5
1
0.5
0
3 6 9 12 15 18
temps en s

Uc(exp) Uc(tho)

4-Uc(exp)>Uc(theo) du fait que i(exp)<i(theo)

28
TP 4 : ETUDE DES RESEAUX THEOREMES
FONDAMANTAUX DE
L’ELECTROCINETIQUE
Introduction :
Les théorèmes fondamentaux de l'électrocinétique sont des
principes de base qui sont utilisés pour analyser les circuits
électriques et électromagnétiques. Les trois théorèmes
fondamentaux sont (la loi d’Ohm, La loi de Kirchhoff, La loi de
Faraday).
Elles sont utilisés pour résoudre les problèmes en
électrocinétique et constituent les bases de la théorie des circuits
électriques.
2-L’objectif de TP :
Le but de cette manipulation est de Vérifier expérimentalement
les lois et les théorèmes fondamentaux de l’électrocinétique
(Kirchhoff, Superposition, Thévenin et Norton).
3-Liste du matériel utilisé :
Deux générateurs de tension continue, E1 et E2
Un GBF est un dipôle actif qui fournit des tensions périodiques,
et continues.

29
Sept résistances de valeurs connues R= 60, 100, 80, 1K,
300, 470.
Une resistance variable
Un potentiometre :
Un potentiomètre est un composant électronique qui permet de
régler la tension électrique d'un circuit. Il est composé d'un
élément résistif et d'un curseur qui peut être déplacé le long de
cet élément résistif pour ajuster la tension de sortie.
Un voltmètre :
Il mesure la tension
Un ampèremètre :
Il mesure le courant
Un multimètre :
Un multimètre analogique ou numérique est un
appareil multifonctions (la mesure des tension, des
courants…)

4-Methodologie :

Premierement on réalise le montage de figure 1, et on mesure a


l’aide de l’ampèremètre les intensités des courants i,I1,I2,I3,I4et
I puis on vérifie la loi des nœuds à l’aide des valeurs
expérimentales.
30
Deuxièment on réalise la figure 2 puis apres on debranche la
partie à gauche et on la remplace un générateur de Thevenin
équivalent dont les paramètres seront appelés : Eth et Rth puis on
détermine expérimentalement ces paramètres al ’aide de
voltmètre et multimètre .

Troisièment en revenant au montage initial figure 2 et on


détermine expérimentalement le courant Icc du générateur de
Norton équivalent .
En plus on réalise deux schémas la première pour calculer le
courant I1 et l’autre pour I3.

Finalement on réalise le montage de la figure 5 qui est consacrée


a l’étude de potentiomètre puis on calcule les tensions de sortie.
Manipulation :
Partie A :

les lois de kirchhoff :

31
Réalisation du montage:
On utilisant et les resistances suivantes; [R1=100 ],[R2=100
],[R3=100 ],[R4=330 ] et [R5=60 ], on a arrivé a réaliser
le montage suivant :

Loi des nœuds :


En D : I=I1+I2
En B : I1= i+ I4
En C :I3+I4=i
En D : i+ I2= I3
Mensuration de l’intensité en utilisant l’ampèremètre :
Les matériels utiliser sont : l’ampèremètre, les câbles, un
générateur et les résistances

32
ON A :
I1=[(67*30)/100]*10^(-3)=0.0201 A [±0,075]
I2=[(86*30)/100]*10^(-3)=0.0343 A [±0,075]
I3=[(87*40)/100]*10^(-3)=0.0348 A [±0,1]
I4=[(39,6*30)/100]*10^(-3)=0.01188 A[±0,075]
i=[(17.2*50)/100]*10^(-3)=8.6*10^(-3)A[±0,125]

 Loi de maille :
.La maille ABDA :
-R1*I1-R5*i+R2*I2=0
[selon loi de nœud i=I3-I2]
donc m1=-R1*I1+I2*(R2+R5)-R5*I3=0
A.N
M1=-100*I1+160*I2-60*I3=0
33
.La maille BCDB :
R5*i-R4*I4+R3*I3=0
R3*I3+R5*(I3-I2)-R4*(I1-(I3-I2))=0
A.N
I1*(-330)+I2*(-390)+I3*490=0
. La maille 3 :
R2*I2 +R3*I3=E
A.N
100* I2 + 100*I3=6
Donc soit la matrice suivante :
 A= -100  160 -60
-330 -390 490
00 100 100
 Alors det(A)=16060000 ^3
 I1=det(B)/det(A) tel que B= 0 160 -60
0 -390  490
6 100 100
 Donc I1=0.0258 A
 ON suivant la même démarche on trouve
 I2=0.0257 A
 I3=0.0343 A
34
 i=I3-I2=8.6*10^(-3) A
 I=I1+I2=0.0462 A
.En utilisant le voltmétre on a trouvé les valeurs suivants :
V1=2.04 V
V2=2,55 V
V3=3,43 V
V4= 3.89 V
V5=0.516 V
On utilisant les lois de maille et les intensités de courant qu’on a
extrait de ces lois on a calculer théoriquement les tensions
v1,v2,v3,v4 et v5
V1=Vb-Va=Uab=I1*R1=0.02058*100=2.05V
V2=I2*R2=2.056 V
V3=I3*R3=3,43 V
V4=I4*R4=3,927 V
V5=i*R5=0.516 V

B-Theoremes de Thevenin :

On considère le circuit suivant où : E1 = 9 V, E2 = 6 V, R1 =


100  et R2 = 470 .

35
On mesure Rth par le debranche de R2 et E2 et en remplacant
E1 par un fil.
Partie experimentale :
Pour Eth on debranche AB  puis en utilisant le voltmetre
Eth =8,58V
Calculons IAB en utilisant le
multimetre
IAB =(75*30) /100( mA )
=22,5mA
=0,0225A[±0,075]

Rth=181,2Ω
Partie theorique :
36
Cherchons Rth :

Rth =RAB=R1//R2 ⊕ R1


Rth=(R1*R2)/(R1+R2)+R1
Rth =(10^3*47)/(100+470)+100
Rth=182,45Ω
Cherchons Eth :

Eth

Eth =R2/(R1+R2)
Eth=(470/(100+470)*9

37
Eth=7,42V
On peut dire qu’Il y’a une très petite difference entre la partie
theorique et experimentale .
Théorème de Norton :

1/ D’après les expressions effectuées, en remplaçant la branche


AB par un fil et en mesurant l’intensité de courant par un
ampèremètre, on a trouvé :

Icc(exp)= (38*100) /100=38mA[±0,25]

Et en un multimètre (et avec la même méthode utilisée pour


déterminer Rth on a obtenu :

RN(exp)=181.2 Ω.

Et comme on a déjà trouvé expérimentalement :

I(exp)=(75*30)/100=22.5A[±0,075]

2/on a d’après le diviseur de courant :


Icc(theorie)=(R2/(R1+R2))*i

38
Donc : Icc(th)= (R2/(R1+R2))*(E1/Req)

Icc(th)= (R2/(R1+R2))*(E1/(R1*R2/(R1+R2)+R1)

AN: Icc(th)=40.67mA

 On constate que Icc(th) ≈ Icc(exp)


Cherchons I(th):

On a :

Equivalent à:

On a d’après la loi des mailles :

39
Rn* I cc+E2=(Rn+R2)* I (th)

Donc: I(th)=(Rn*Icc+E2)/(Rn+R2)

Or Rn(theorie)=Rth(thoerie)=182.46 Ω (déja calculé).

AN: I(th)=0.0206A=20.6 mA

 On Remarque que I(th) ≈ I(exp)


E. Théorème de superposition
Pour appliquer ce théorème, on a étendu toutes les sources, sauf
une. En effectuant le schéma suivant :

On a mesure la valeur de I1 en utilisant l’ampèremètre et on a


trouvé :
I1= (55*10) /100 =5,5 mA[±0,025]
Avec (55 : nombre de division de déviation de l’aguille) (10 : est
le calibre) (100 : pleine échelle)
Théoriquement
En calculent la résistance équivalent Rex
Req=(R1//R2) +(R1+R2) ;
Req=652,45 ohm
40
I1=E2/Req=9,19mA
en effectuant alors le deuxième schéma

Om a mesure la valeur de I2 en utilisant l’ampèremètre et on a


trouvé I2= (36*30) /100 =0,0108mA ;[ ±0,075]
Avec (n=36, c=30, n=100)
Théoriquement
Par application de la loi de nœud on trouve que I’=I’’+I2 ;
Pour trouver I’ il est indispensable de trouver Rex ;
Req=((R1+R2) //R2) +R1=357,59 ;
Alors I’=E1/Req=0,025 A ;
Donc on peut trouver I2 facilement en utilisant le diviseur de
courant
I2= (R2) I’/ (R1+R1+R2) =0,0113A;
I (expr) = I1+I2 = 0,017 A
I (tr) =I1+I2=0, 02 A
calcul des incertitudes sur les mesures
41
Pour le mesure de I1
 L’incertitude instrumentale ∆I1 = (𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒) /100 =
(1,5*10) /100=0,15
 L’incertitude de lecture ∆ I 1𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 = (𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒) / 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙 * 4
= 0,025
 L’incertitude absolue: ΔI1=∆I1𝑐𝑙+ ∆I1I𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟= 0,0175

 Pour le mesure de I2
 L’incertitude instrumentale ∆I2 = (𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 × 𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒) /100 =
(1,5*30) /100=0,45
 L’incertitude de lecture ∆ I 2𝑙𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 = (𝑐𝑎𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒) / 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙 * 4
= 0,075
 L’incertitude absolue: ΔI2=∆I2𝑐𝑙+ ∆I2I𝑒𝑐𝑡𝑢𝑟= 0,525

 L’incertitude absolue de : ΔI=∆I1+


∆I2=0,525+0,0175=0,5425

F-ETUDE DE Potentiomètre:

a/

X 0 0. 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0. 0.8 0.9 1


1 7
U 5.9 5. 4.8 4.2 3.6 3.0 2.5 1. 1.3 0.6 0.0
S 3 5 9 6 5 6 7 9 6 8 4
b/

42
Le rhéostat est une résistance variable ; qui se varie en changeant
la position du curseur ; d’après les résultats obtenus et sachant
qu’entre la résistance et la tension il existe une relation de
proportionnalité et comme la tension démunie on peut voir
clairement qu’en déplaçant le curseur vers le port de sortie, la
longueur effective diminue, provoquant une chute de résistance

c/
X 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
US1 5.88 5.44 4.65 4.02 3.1 2.69 2.3 1.73 1.23 0.68 0.15
US2 5.7 4.5 3.27 2.44 1.96 1.53 1.29 0.98 0.67 0.44 0.13

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Conclusion:
Pour conclure, on peut dire que la manipulation été bin faite, on
a bien maitrise le montage des différents composantes d’un
circuit sur la maquette , dans chaque théorème ( loi de Kirchhoff
, théorème de thevnin , Norton ,et superposition ) qu’ on a vérifié
par la mesure du courant et de tentions et on a trouvé que les
valeur théorique et expérimentale sont très approximatif en
tenant compte a les incertitude qu’ on a calculer . Finalement on
a s intéressé à l’étude de potentiomètre, en variant sa valeur de
résistance.

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