Cours Electro

Cours: électrocinétique
Enseignant: A. AZRAR
AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 1
Electrocinétique
Circuits linéaires en régime stationnaire
 Densité de courant, Intensité.
 Conductivité, résistivité, résistance.
 Générateurs de tension, Générateurs de courant.
 Lois de Kirchhoff, Théorème de superposition, Théorème de Thévenin,
Théorème de Norton. Relation de Millman.
Circuits linéaires en régime variable (sinusoïdal)
 Courants variables et courants alternatifs dans l’approximation des régimes
quasi stationnaires.
 Régime propre, constante de temps, régime forcé.
 Représentation de Fresnel, représentation complexe, impédance complexe.
 Puissances active et réactive, Facteurs de puissance, de qualité, résonnance.
Définitions
 L’électrocinétique est la partie de l’électromagnétisme traitée en utilisant des courants
et des tensions. Un courant électrique correspond à un déplacement ordonné de charges
électriques
Les porteurs de charges peuvent être:
- des électrons libres dans les métaux ;
- des ions (cations et anions) dans les solutions électrolytiques.
Vecteur Densité de courant
On définit le vecteur densité de courant 𝑗 en tout point du milieu par : 𝑗 = 𝜌𝑣
𝑣: la vitesse moyenne de l’ensemble des électrons et 𝜌: la charge volumique du milieu
puisque 𝜌 = −𝑛𝑒 où 𝑛 est le nombre d’électrons par unité de volume et e la valeur
absolue de la charge de l’électron:
𝑗 = −𝑛𝑒𝑣
Loi d’Ohm microscopique (ou locale)
Dans la plupart des conducteurs, on observe une proportionnalité entre la densité de
courant et le champ électrostatique local.
𝑗 = 𝜎𝐸
La loi d’Ohm dans sa forme locale, valable en tout point du conducteur
𝜎 : est appelé la conductivité électrique du matériau.
Elle s’exprime en siemens par mètre 𝑠 𝑚−1 .
La conductivité est une grandeur locale positive, dépendant uniquement des propriétés du
matériau.

Loi d’Ohm microscopique (ou locale)
On définit également la résistivité 𝜂 du milieu par la relation :
1
𝜂=
𝜎
Unités de la résistivité est Ohm mètre (Ω 𝑚 ).
La mobilité des chargues 𝜇 est définie par la relation :
𝜎
𝜇=
𝑛𝑞
La mobilité des porteurs définie ainsi est une grandeur algébrique, qui a le même signe
de la charge q. Elle s’exprime en 𝑚2 𝑉 −1 𝑠 −1

Intensité du courant électrique
Soit le flux de 𝑗 à travers une surface (S) orientée (s’appuyant sur un contour (C) orienté).
Φ= 𝑗. 𝑑𝑠
𝑆
 Le flux élémentaire
𝑑Φ = 𝑗. 𝑑𝑠 = 𝜌𝑣. 𝑑𝑠
Dans un circuit électrique, l’intensité mesure le nombre de « porteurs de charges »
qui traversent la section S du circuit par unité de temps.
 L’intensité du courant correspond au débit de charges.
𝑑𝑞
𝑗. 𝑑𝑠 = =𝑖
𝑆 𝑑𝑡
i : intensité du courant (A)
𝑑𝑞
i=
𝑑𝑡
dq : charge élémentaire électrique traversant la section S d’un circuit (C)
dt : temps pendant lequel la surface S est parcourue par la quantité de charge dq (s)
Convention- courant électrique
Le courant est une grandeur algébrique : il peut être positif ou négatif.
Par convention, le courant circule dans le sens du déplacement des charges positives.
Dans un circuit électrique, on fixe le sens d’orientation du courant. Le courant circule de la

borne + vers la borne – à l’extérieur du générateur, ce qui correspond à i>0
L’intensité du courant se mesure avec un ampèremètre, branché en série, dont le symbole
est :
La valeur affichée se donne en Ampère, noté A, en hommage à André-Marie Ampère
(1775 – 1836). Les valeurs peuvent varier de quelques milliampères à quelques ampères.

Convention- tension électrique
Tension
On définit la différence de potentiel, 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 comme étant
la circulation du champ électrique le long du contour reliant A à B
𝐵
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝐸. 𝑑𝑙 = 𝑈𝐴𝐵
𝐴
La tension 𝑈𝐴𝐵 est égale à la différence de potentiel (ddp) entre les points A et B
On représente la tension 𝑈𝐴𝐵 par une flèche, orientée de B vers A.
Dans un circuit électrique, la tension se mesure avec un voltmètre, branché en dérivation, dont
le symbole est :
La valeur affichée se donne en Volt, noté V, en hommage à Alessandro Volta (1745-1827).
Résistance d’un conducteur : loi d’Ohm macroscopique
Considérons un conducteur limité par deux sections (𝑆𝐴 ) et (𝑆𝐵 ), portées respectivement
aux potentiels 𝑉𝐴 et 𝑉𝐵 , grâce à un générateur (G) fermant le circuit.
𝐵 𝐵
𝐽
𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝐸. 𝑑𝑙 = . 𝑑𝑙
𝐴 𝐴 𝜎
En régime stationnaire on peut définir la densité de courant en un point comme :
𝐼
𝐽=
𝑆
On a donc :
𝐼 𝐵 𝑑𝑙
𝑈𝐴𝐵 =
𝜎 𝐴 𝑆
En introduisant la résistance R du conducteur donnée par :
1 𝐵 𝑑𝑙
𝑅=
𝜎 𝐴 𝑆
qui s’exprime en ohms Ω, on obtient la loi d’Ohm macroscopique.
𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = RI
Approximation des Régimes Quasi Stationnaires : A.R.Q.S
Définition
Cette approximation consiste à dire que quel que soit le régime, l’intensité du courant
est la même en tout point d’une branche de circuit.
Validité
Cette approximation est valable pour un régime variable si le temps caractéristique de
sa variation (τ pour la charge ou décharge d’un condensateur, T pour un signal
sinusoïdal imposé par un GBF) est grand devant le temps de propagation de l’intensité
𝐿
𝜏𝑖 = .
𝑐
Dans tout ce qui suit, on considérera les conditions de l’ARQS réalisées.

Approximation des Régimes Quasi Stationnaires : A.R.Q.S
Nous nous intéresserons à deux régimes permanents :

Régime propriétés Notation
En majuscule:
Régime continu L’intensité et la tension sont constantes - Intensité I
- Tension U
L’intensité et la tension sont des fonctions
périodiques sinusoïdales:
En minuscule:
Régime 𝑖 𝑡 = 𝐼0 cos 𝜔𝑡
- Intensité i(t)
sinusoïdale 𝑢 𝑡 = 𝑈0 cos 𝜔𝑡
- Tension u(t)
permanent Avec:
𝐼0 : Amplitude (A)
𝑈0 : Amplitude (V)
𝜔: pulsation (rad/s)
Convention courant-tension
Convention relative au sens de courant et au sens de référence de tension
𝑖: Courant instantané
𝑖: Courant instantané complexe
𝐼: Courant efficace ou continu
𝐼: Courant de crête (valeur maximum)
𝐼: Valeur moyenne
𝐼: Phaseur efficace
𝑖1 : 1 er harmonique
Convention récepteur Convention générateur

Les flèches représentant u et i sont Les flèches représentant u et i sont
en sens inverse dans le même sens

Lois fondamentales de l’électricité
Loi D’Ohm on convention récepteur
Résistance
𝑈𝐴𝐵
𝑈𝐴𝐵 = 𝑅𝐴𝐵 𝐼 ⇒ 𝑅𝐴𝐵 =
𝐼
Remarques
1
 La conductance d'une "résistance" est la grandeur 𝐺 telle que : 𝐺 =
𝑅
G et s'exprime en Siemens (s).

 Un conducteur idéal sera supposé avoir une résistance nulle : R = 0.
Exemple:
un fil conducteur (R = 0)

Convention récepteur
Condensateur
Symbole
Propriété C capacité
𝑄 1𝐴𝑠
𝐶= Unité : Farad F 1𝐹 =
𝑢𝐴𝐵 𝑉
1 𝑑𝑢
Q= 𝑖 𝑑𝑡 ; 𝑢= 𝑖 𝑑𝑡 𝑜𝑢 𝑖=𝐶
𝐶 𝑑𝑡
Convention générateur
𝑑𝑢
𝑖 = −𝐶
𝑑𝑡

Convention récepteur
Inductance
Symbole :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡
Remarque: Cette relation vient de l'expression du flux du champ magnétique et de la loi de
Faraday qui seront vues en magnétostatique :
𝑑Φ 𝑑𝑖
Φ = 𝐿 𝑖 𝑒𝑡 𝑢 = =𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡
L : unité en henry (H)
Convention générateur
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = −𝐿
𝑑𝑡
Nœuds, Branche et Mailles
Nœud : n, point de convergence de trois conducteurs ou plus
Branche : b, éléments situés entre deux nœuds parcouru par le même courant
Maille : m, ensemble de branches parcourus en partent d’un nœud pour y revenir
Loi d’unicité de l’intensité Loi d’unicité des tensions
L’intensité est la même en tout point Les tensions aux bornes de branches
d’un circuit en série: i = 𝑖1 = 𝑖2 parallèles sont égales : u = 𝑢1 = 𝑢2

Lois de Kirchhoff
Loi des nœuds Loi des mailles ou loi d’additivité des tensions
La somme des courants qui entrent par Dans une maille orientée, la somme des
un nœud est égale à la somme des courants tensions est nulle : 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 𝜀𝑖 𝑢𝑖 = 0
qui en sortent: 𝑖𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 = 𝑖𝑠𝑜𝑟𝑡 𝜀𝑖 = +1: si la tension est orientée dans le sens
Cela traduit la conservation de la charge. de la maille.
Exemple: 𝜀𝑖 = −1: si la tension est orientée dans le
𝑁𝑜𝑒𝑢𝑑 𝐴: 𝑖1 + 𝑖2 = 𝑖3 contraire de la maille.
𝑁𝑜𝑒𝑢𝑑 𝐵: 𝑖3 + 𝑖4 = 𝑖5 On peut donc écrire :
⇒ 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖4 = 𝑖5 −𝑢1 + 𝑢2 + 𝑢3 + 𝑢4 = 0
Principaux éléments de circuit
Dipôle
Tripôles
Quadripôles
 Un dipôle est un composant comportant deux bornes, placé dans un circuit électrique.
 Un dipôle est dit linéaire lorsque u et i sont liés par une équation différentielle linéaire
a coefficients constants
𝑎𝑛 𝑢 𝑛 𝑡 + … + 𝑎1 𝑢 1 𝑡 + 𝑎0 𝑢 𝑡 = 𝑏𝑚 𝑖 𝑡 + … + 𝑏1 𝑖 1 𝑡 + 𝑏0 𝑖 𝑡 ; (𝑚 ≤ 𝑛)

Puissance instantanée
 Un dipôle électrocinétique comporte une borne d’entrée et une borne de sortie.
 On distingue deux types de dipôles : les récepteurs et les générateurs.
 La puissance instantanée est égale au produit de la tension aux bornes du dipôle et de
l’intensité du courant qui le traverse :
p(t) : Puissance électrique instantanée en Watt (W)

𝑝 𝑡 = 𝑢 𝑡 𝑖(𝑡) u(t) : Tension aux bornes du dipôle en Volt (V)
i(t) : Intensité du courant parcourant le dipôle en Ampère (A)

Comme en thermodynamique, la puissance reçue par le dipôle est comptée
positivement, tandis que celle cédée au milieu extérieur est négative. Il est possible
de classer les dipôles suivant le signe de la puissance :
Dipôle récepteur Dipôle générateur

Puissance reçue par le dipôle Puissance cédée au reste du circuit
puissance Transforme de l’énergie
Transforme une énergie non
électrique en une autre forme
électrique en énergie électrique
d’énergie
– générateur basse fréquence
– moteur, lampe, diode
Exemples G.B.F.
– conducteur ohmique
– pile

En convention récepteur,
Signe de la puissance Positive Négative
instantanée p(t) > 0 p(t) < 0
Type de dipôle Le dipôle est un Le dipôle
récepteur est un générateur
Exemple:
On considère le schéma suivant:
1) Examinons le comportement du dipôle utilisé.
2) Calculons la puissance électrique
Réponse:
1) Le dipôle ci-contre est représenté en convention récepteur : la flèche de
l’intensité et de la tension sont en sens contraire.
2) P = UI = 8 × (−3)= −24 W
En convention récepteur, la puissance est négative.
Le dipôle considéré est donc un générateur, il fournit de l’énergie au reste du circuit.
Dipôles électrocinétiques
Caractéristique statique courant-tension
La caractéristique courant - tension d’un dipôle est la courbe, en régime
continu, représentant les variations de l’intensité I parcourant le dipôle en
fonction de la tension U à ses bornes.
soit 𝐼 = 𝑓(𝑈).
– Un dipôle est linéaire lorsqu’il existe une relation affine ou une
équation différentielle linéaire à coefficients constants entre l’intensité et
la tension.
– Un dipôle est passif lorsque sa caractéristique courant – tension passe
par l’origine, alors qu’il est actif si sa caractéristique ne passe pas par
l’origine.
– Un dipôle est dit symétrique si sa caractéristique courant –tension est
symétrique par rapport à O ; si ce n’est pas le cas, le dipôle est qualifié de
AZRAR
non-symétrique. Cours d'électrocinétique 2019/2020 22
Source de tension
Source idéal
Lorsque le générateur est idéal, la tension délivrée

est constante : 𝑈 = 𝐸 quel que soit le courant débité
Remarque: Source idéal, n’existe pas dans la « nature »
Cas particulier :
le court-circuit
il faudra qu’on modélise autrement la source de tension réelle

Source de courant
Source idéal
Lorsque le générateur est idéal, le courant débité est constante

𝐼 = 𝐼0 quel que soit ce que met aux bornes de cette source
Remarque: Source idéal, n’existe pas dans la « nature »
Cas particulier :
le court-circuit Cas particulier : le court-circuit ouvert (on ne branche rien) :
le courant devrait être nul, or, impossible
il faudra qu’on modélise autrement la source de courant

réelle
Source de tension Réelle
Dipôle Définition Caractéristique
Un générateur de tension réel délivre

Générateur une tension
de tension réel : 𝐸 𝑈
𝑈 =𝐸−𝑟𝐼 ⇔𝐼 = −
𝑟 𝑟
U : valeur de la tension de la source

réelle en V - linéaire
E : valeur de la source idéale en V - actif
r : résistance de la source réelle en Ω - non-symétrique
I : intensité du courant en A

Source de courant Réel
Dipôle Définition Caractéristique
Un générateur de courant réel

Générateur délivre un courant tel que
de courant réel : 𝑈
𝐼 = 𝐼0 −
𝑟
I : intensité du courant en A
𝐼0 courant de court – circuit en A
U : tension délivrée par le - linéaire
générateur en V - actif
r : résistance interne en Ω - non-symétrique

Dipôle Définition et Schéma Caractéristique
courant tension
Conducteur ohmique noté : R Le passage du courant entraîne Loi d’Ohm : 𝑈 = 𝑅𝐼
unité : Ohm (Ω) un échauffement de ce dipôle
- linéaire appelé l’effet Joule
- passif
- symétrique
Electrolyseur Permet de réaliser des réactions
- non- linéaire chimiques en utilisant l’énergie
- passif électrique.
- symétrique
Diode à jonction Ne laisse passer le courant que
- non-linéaire dans un sens.
- passif
- non symétrique
Dipôle Définition et Schéma Caractéristique courant
tension
Condensateur Constitué de deux plaques métalliques 𝐼 = 0 ; ∀ 𝑈 = 𝑐𝑡𝑒
noté : C séparées par un isolant. Le condensateur se comporte
unité : Farad (F) comme un circuit ouvert
- linéaire 𝑑𝑞
𝑞 = 𝐶 𝑢𝑐 𝑒𝑡 𝑖 =
- passif 𝑑𝑡
1 𝑑𝑢𝑐
⇒𝑢= 𝑖 𝑑𝑡 𝑜𝑢 𝑖 = 𝐶
𝐶 𝑑𝑡
Inductance Constitué d’un enroulement de fil 𝑈 = 0 ; ∀ 𝐼 = 𝑐𝑡𝑒
notée : L en forme de spires. L’inductance se comporte
unité : Henry (H) Comme un fil.
- linéaire 𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿
- passif 𝑑𝑡
L : Inductance (H)
Puissance consommée
 la puissance instantanée consommée par un condensateur est
𝑑𝑢𝐶 𝑡
𝑝 𝑡 = 𝑢𝐶 𝑡 𝑖 𝑡 = 𝐶 𝑢𝐶 𝑡
𝑑𝑡
En utilisant la relation mathématique suivante:
𝑑 𝑓 2 (𝑡) 𝑑𝑓(𝑡)
= 2𝑓
𝑑𝑡 𝑑𝑡
on obtient la relation
𝐶 𝑑 𝑢𝐶 2 (𝑡)
𝑝 𝑡 =
2 𝑑𝑡
 L'énergie échangée entre deux instants 𝑡𝑖 et 𝑡𝑓 vaut :
𝑡𝑓
𝐶
𝑊= 𝑝 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑢𝐶 2 𝑡𝑓 − 𝑢𝐶 2 (𝑡𝑖 )
𝑡𝑖 2

Puissance consommée
 la puissance instantanée consommée par une inductance est:
𝑑𝑖 𝑡
𝑝 𝑡 = 𝑢𝐿 𝑡 𝑖 𝑡 = 𝐿 𝑖 𝑡
𝑑𝑡
𝑑 𝑓 2 (𝑡) 𝑑𝑓(𝑡)
= 2𝑓
𝑑𝑡 𝑑𝑡
on obtient la relation
𝐿 𝑑 𝑖 2 (𝑡)
𝑝 𝑡 =
2 𝑑𝑡
 L'énergie échangée entre deux instants 𝑡𝑖 et 𝑡𝑓 vaut :
𝑡𝑓
𝐿 2
𝑊= 𝑝 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑖 𝑡𝑓 − 𝑖 2 (𝑡𝑖 )
𝑡𝑖 2

Analyse et résolution d’un circuit linéaire
Combinaison simple d’éléments linéaire
Définition : dipôles équivalents
Deux dipôles qui ont en tout temps le même courant lorsqu’ils sont soumis à la même tension :
Eléments en séries
𝑖 = 𝑖𝑅 = 𝑖𝐶 = 𝑖𝐿 𝑒𝑡 𝑢 = 𝑢𝑅 + 𝑢 𝐶 + 𝑢𝐿
Mise en série de résistances
𝑛 𝑛 𝑛
𝑢= 𝑢𝑅𝑘 = 𝑅𝑘 𝑖 = 𝑅𝑠 𝑖 ⇒ 𝑅𝑠 = 𝑅𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
Mise en série de capacités
𝑡
1 ′
𝑄 ′
𝑢𝐶𝑘 = 𝑖(𝑡 )𝑑𝑡 =
𝐶𝑘 0 𝐶𝑘
𝑛 𝑄
𝑢= 𝑢𝐶𝑘 =
𝑘=1 𝐶𝑆
𝑡
1 1 1
= + + ⋯+ 𝑖(𝑡 ′ )𝑑𝑡 ′
𝐶1 𝐶2 𝐶𝑛 0
𝑡
1
La charge Q se conserve = 𝑖(𝑡 ′ )𝑑𝑡 ′
𝐶𝑆 0
1 𝑛 1 1
= ⇒ 𝐶𝑆 = 𝑛
𝐶𝑆 𝑘=1 𝐶𝑘 𝑘=1 1 𝐶𝑘
Mise en série de l’inductance
𝑛 𝑛 𝑑𝑖 𝑑𝑖 𝑛
𝑢= 𝑢𝐿𝑘 = 𝐿𝑘 = 𝐿𝑠 ⇒ 𝐿𝑠 = 𝐿𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑘=1

Mise en série de sources de tension
Mise en série de plusieurs éléments de chaque type

Eléments en parallèle
Propriété fondamentale
𝑖 = 𝑖𝑅 + 𝑖𝐶 + 𝑖𝐿
𝑢 = 𝑢𝑅 = 𝑢𝐶 = 𝑢𝐿
Mise en parallèle de résistance

𝑖 = 𝑖𝑅1 + 𝑖𝑅2 + ⋯ + 𝑖𝑅𝑛 = 𝑖
𝑢 𝑢 𝑢 𝑢
𝑖= + + ⋯+ =
𝑅1 𝑅2 𝑅𝑛 𝑅𝑝
1 𝑛 1
⇒ =
𝑅𝑝 𝑘=1 𝑅𝑘
1 𝑛
𝑅𝑝 = 𝑛 𝑜𝑢 𝐺𝑝 = 𝐺𝑘
𝑘=1 1 𝑅𝑘 𝑘=1
Mise en parallèle de capacités
𝑖 = 𝑖𝐿1 + 𝑖𝐿2 + ⋯ + 𝑖𝐿𝑛
⇒ 𝑄 = 𝑄𝐶1 + 𝑄𝐶2 + ⋯ + 𝑄𝐶𝑛
𝑄𝑘 = 𝐶𝑘 𝑢𝐶𝑘 = 𝐶𝑘 𝑢
𝑛
𝑄= 𝑄𝐶𝑘
𝑘=1
𝑛
Remarques 𝐶𝑘 𝑢 = 𝐶𝑆 𝑢
𝑘=1
 La différence de potentiel se conserve 𝑛
 Les charges se répartissent différemment 𝐶𝑆 = 𝐶𝑘
𝑘=1

Mise en parallèle d’inductances
𝑖 = 𝑖𝐿1 + 𝑖𝐿2 + ⋯ + 𝑖𝐿𝑛 = 𝑖
𝑡
1
𝑖𝐿𝑘 (𝑡) = 𝑢(𝑡 ′ )𝑑𝑡 ′
𝐿𝑘 0
𝑛
𝑖(𝑡) = 𝑖𝐿𝑘 (𝑡)
𝑘=1
𝑡
1 1 1
= + + ⋯+ 𝑢(𝑡 ′ )𝑑𝑡 ′
𝐿1 𝐿2 𝐿𝑛 0
𝑡
1
= 𝑢(𝑡 ′ )𝑑𝑡 ′
𝐿𝑃 0
1 𝑛 1 1
= ⇒ 𝐿𝑝 = 𝑛
𝐿𝑃 𝑘=1 𝐿𝑘 𝑘=1 1 𝐿𝑘
Mise en parallèle de sources de courant
𝑛
𝑖 = 𝑖𝑝 = 𝑖𝑘
𝑘=1
Exemple
Considérons deux générateurs de courant montés en parallèle.
Cherchons le générateur de courant équivalent.
D’après la loi des nœuds : 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2

En remplaçant par le modèle de Norton, on obtient :
𝑈 𝑈 1 1
𝐼 = 𝐼01 − + 𝐼02 − ⇒ 𝐼 = 𝐼01 + 𝐼02 − 𝑈 +
𝑟1 𝑟2 𝑟1 𝑟2
𝐼0 = 𝐼01 + 𝐼02
Le générateur de Norton correspondant est donc tel que : 1 1 1
= +
𝑟 𝑟1 𝑟2
Circuits combinés série-parallèle
Exemple avec des résistances
Soit 𝑅1 = 2𝐾𝛺; 𝑅2 = 8𝐾𝛺; 𝑅3 = 5𝐾𝛺; 𝑅4 = 200𝛺
Donner l’expression de la résistance équivalent 𝑅𝑎𝑏 et calculer sa valeur numérique:
1 𝑅1 𝑅2
𝑅12 = ⇒ 𝑅12 =
1 1 𝑅1 + 𝑅2
+
𝑅1 𝑅2
1 𝑅3 𝑅4
𝑅34 = ⇒ 𝑅34 =
1 1 𝑅3 + 𝑅4
+
𝑅3 𝑅4
𝑅𝑎𝑏 = 𝑅12 + 𝑅34
Application numérique
𝑅𝑎𝑏 = 1,792𝐾𝛺
Exemple avec des capacités
1 𝐶3 𝐶4
𝐶7 = ⇒ 𝐶7 =
1 1 𝐶3 + 𝐶4
+
𝐶3 𝐶4
1 𝐶5 𝐶6
𝐶8 = ⇒ 𝐶8 =
1 1 𝐶5 + 𝐶6
+
𝐶5 𝐶6
𝐶9 = 𝐶7 + 𝐶8
1 𝐶2 𝐶9
𝐶10 = ⇒ 𝐶10 =
1 1 𝐶2 + 𝐶9
+
𝐶2 𝐶9
𝐶𝑎𝑏 = 𝐶1 + 𝐶10

Exemple de circuit en échelle
1
𝑅𝑎𝑏 = 𝑅1 +
1 1
+
𝑅2 1 1
+ 1 1
𝑅3
𝑅4 + 𝑅5 + 𝑅6
Exemple de circuit complet
𝑅3 𝑅4
Soit 𝑈 = 73.45𝑉; 𝑅1 = 22𝛺; 𝑅2 = 36𝛺; 𝑅34 =
𝑅3 + 𝑅4
𝑅3 = 18𝛺; 𝑅4 = 15𝛺
𝑅3 𝑅4
𝑅234 = 𝑅2 + 𝑅34 = 𝑅2 +
𝑅3 + 𝑅4
𝑅1 𝑅234
𝑅𝑎𝑏 = 𝐴𝑁 𝑅𝑎𝑏 = 14.69𝛺
𝑅1 + 𝑅234
𝑈
𝑈 = 𝑅𝑎𝑏 𝐼 ⇒ 𝐼= 𝐴𝑁 𝐼 = 5𝐴
𝑅𝑎𝑏
Transformation Π − 𝑇
𝑅12 𝑅23 + 𝑅31 𝑅12 𝑅31

𝑅1 + 𝑅2 = 𝑅1 = (𝐸1 + 𝐸3 − 𝐸2)
𝑅12 +𝑅23 +𝑅31 𝑅12 +𝑅23 +𝑅31
𝑅23 𝑅12 + 𝑅31 𝑅12 𝑅23
𝑅2 + 𝑅3 = ⟹ 𝑅2 = (𝐸1 + 𝐸2 − 𝐸3)
𝑅12 +𝑅23 +𝑅31 𝑅12 +𝑅23 +𝑅31
𝑅31 𝑅12 + 𝑅23 𝑅23 𝑅31
𝑅3 + 𝑅1 = 𝑅3 = (𝐸2 + 𝐸3 − 𝐸1)
𝑅12 +𝑅23 +𝑅31 𝑅12 +𝑅23 +𝑅31
Equivalence de tripole « en T » et « en Π » opération inverse

𝑅1 𝑅2 𝑅2 𝑅3 𝑅3 𝑅1
𝑅12 = 𝑅1 + 𝑅2 + ; 𝑅23 = 𝑅2 + 𝑅3 + ; 𝑅31 = 𝑅3 + 𝑅1 +
𝑅3 𝑅1 𝑅2
Exemple
𝑅2 + 𝑅24 𝑅3 + 𝑅34
𝑅 = 𝑅1 +
𝑅2 +𝑅23 +𝑅3 + 𝑅34
Circuits Diviseurs de tension et de courant
Diviseur de tension résistif
𝑢
𝑢 = 𝑢1 + 𝑢2 = 𝑅1 𝑖 + 𝑅2 𝑖 ⇒ 𝑖 =
𝑅1 + 𝑅2
𝑅2
𝑢2 = 𝑅2 𝑖 = 𝑢
𝑅1 + 𝑅2
𝑅1
𝑢1 = 𝑅1 𝑖 = 𝑢
Diviseurs de courant 𝑅1 + 𝑅2
𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2
𝑢 = 𝑢1 = 𝑢2 = 𝑅1 𝑖1 = 𝑅2 𝑖2
𝑅2 𝑅1
𝑖1 = 𝑖 𝑒𝑡 𝑖2 = 𝑖
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2

Circuits Diviseurs de tension et de courant
Conclusion
Diviseur de tension Diviseur de courant
𝑅2 𝑅1
𝑢2 = 𝑢 𝑖2 = 𝑖
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
𝐶2 𝐶1
𝑢2 = 𝑢 𝑖2 = 𝑖
𝐶1 + 𝐶2 𝐶1 + 𝐶2
𝐿2 𝐿1
𝑢2 = 𝑢 𝑖2 = 𝑖
𝐿1 + 𝐿2 𝐿1 + 𝐿2

Caractéristiques électriques des diodes
La caractéristique I = f (V) d’une diode courante.
En sens direct, on admet que :

𝑉𝑒 𝑉
𝐼 = 𝐼𝑠 exp = 𝐼𝑠 exp
𝑘𝑇 𝑉0
𝑘𝑇
Avec 𝑉0 = =25mV à température ambiante,
𝑒
𝐼𝑠 étant de l’ordre du mA, e=1.610−19 𝐶, 𝑘 = 1.3810−23 𝐽𝐾 −1
 diode polarisée en sens direct : 𝑉 = 0,7 𝑉, ∀𝐼 ; la diode est dite passante.
 diode polarisée en sens inverse : 𝐼 = 0, ∀𝑉 ; la diode est dite bloquée.
Ce modèle de diode dite parfaite est représenté sur la figure
a) Diode parfait b) Diode idéale c) Modèle dynamique

Point de fonctionnement d’un circuit
Le point de fonctionnement d’un circuit comportant deux dipôles est le point d’intersection
des caractéristiques de ces deux dipôles.
En noir, caractéristique du dipôle (1)

En couleur, caractéristique du dipôle (2)
Le point P est appelé point de repos ou point de fonctionnement du circuit.

Point de fonctionnement
Mise en équation-caractérisation
Par Kirchhoff :
𝑢=0
𝐸g − 𝑈𝑅𝑔 = 𝑈
𝐸g − 𝑅𝑔 𝐼 = 𝑅𝐼
𝐸g = 𝐼 𝑅𝑔 + 𝑅
𝐸g 𝑅
⇒ 𝐼= 𝑒𝑡 U = 𝐸g
𝑅𝑔 + 𝑅 𝑅𝑔 + 𝑅
Si 𝑅 = ∞ (circuit ouvert) ⇒ 𝑈 = 𝐸g « à vide »
(𝐼 = 0)
Si 𝑅 = 0 (circuit fermé) ⇒ 𝑈 = 0 « en court-circuit »
𝐸g
𝐼 = 𝐼𝑐𝑐 =
AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 𝑅𝑔 48
Source de courant réelle
Nœud
𝐼𝑔 = 𝐼𝑝 +𝐼
𝑅𝑔 𝑅 𝑈
𝑅𝑒𝑞 = 𝑒𝑡 𝑈 = 𝑅𝑒𝑞 𝐼𝑔 ; I =
𝑅𝑔 + 𝑅 𝑅
Si 𝑅 = ∞ (circuit ouvert) ⇒ 𝐼 = 0 et 𝑈 = 𝑅𝑔 𝐼𝑔
« tension maximale» ‘circuit-ouvert’
Si 𝑅 = 0 (circuit fermé) ⇒ 𝐼 = 𝑖𝑐𝑐 « courant
maximale » ‘en court-circuit’

Polarisation de la diode
On polarise une diode en sens direct en l’incluant dans un circuit de sorte qu’elle soit
parcourue par un courant I. Sur le schéma de la figure, un générateur parfait de tension E
continue alimente un dipôle formé d’une résistance R et d’une diode en série.
𝑉
On a évidemment: 𝐼 = 𝐼𝑠 exp 𝑒𝑡𝐸 = 𝑅𝐼 + 𝑉
𝑉0
Soit encore:
𝑉
𝐼 = 𝐼𝑠 exp → caractéristique de la diode
𝑉0
𝐸−𝑉
𝐼= → la droite de charge
𝑅
Le point d’intersection de ces deux courbes donne le point de fonctionnement du circuit

On voit bien que pour diverses valeurs de R, la tension V varie peu.
Passage du modèle de Thévenin à celui de Norton
Source réelle Courant de court-circuit (𝑹 = 0) Tension à vide (R= ∞)
𝐸g
𝐼0 = 𝑈∞ = 𝐸𝑔
𝑅𝑔
𝐼0 = 𝐼𝑔 𝑈∞ = 𝑅𝑔 𝐼𝑔
𝐸g
= 𝐼𝑔 𝑒𝑡 𝐸𝑔 = 𝑅𝑔 𝐼𝑔 ⇒ 𝑅𝐺𝑇 = 𝑅𝑔𝑁
𝑅𝑔
Nom Schéma Relation
Passage du modèle de Les deux représentations

Thévenin à celui de sont équivalentes avec
Norton 𝐸 = 𝑟𝐼0
Réseaux linéaires en régime continu
Théorème de Thévenin
Considérons un circuit linéaire qui alimente par les bornes A et B, un dipôle D. Le
théorème de Thévenin permet de remplacer ce circuit linéaire par un générateur de tension
idéal de f.é.m. 𝐸𝑡ℎ en série avec une résistance 𝑅𝑡ℎ .
𝐸𝑡ℎ = 𝑢𝑎𝑏
𝑖=0
𝑅𝑡ℎ = 𝑅𝑎𝑏 𝑢𝑗 =0
𝑖𝑗 =0
– La f.é.m. 𝐸𝑡ℎ du générateur de Thévenin est égale à la différence de potentiel 𝑈𝐴𝐵

entre A et B lorsque le dipôle D est débranché.
– La résistance de Thévenin 𝑅𝑡ℎ est égale à la résistance mesurée entre A et B lorsque le
dipôle D est débranché et que les générateurs sont éteints et remplacés par leurs résistances
internes.

Exemple:
Déterminer les modèles de Thévenin vus par la charge (circuit à gauche des points A et B).
Tension « à vide »
𝑢1 𝑅2
𝑖1 = 𝑖2 ; 𝑖2 = ; 𝑢3 = 𝑅2 𝑖2 = 𝑢1 = 𝑢 𝑇ℎ
𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
Résistance de générateur de Thévenin
𝑅1 𝑅2
𝑅𝑇ℎ =
𝑅1 + 𝑅2
Méthode de Norton
Le théorème de Norton va nous permettre de réduire un circuit complexe en générateur de

courant réel. Ce générateur possède une source de courant (IN) en parallèle avec une
résistance (RN),
Principe
 Le courant de Norton IN est obtenu par calcul ou par une mesure après avoir court-
circuité les bornes A et B,
 La résistance interne RN s'obtient de la même façon que celle du théorème de Thévenin
(RN = RTh),
Exemple
On considère le circuit électrique donné par la figure suivante :
On donne : E = 8 V ; 𝑅1 = 4 Ω ; 𝑅2 = 12 Ω ; 𝑅3 = 9 Ω
Calculer le courant I qui traverse la résistance 𝑅3 en appliquant
le théorème de Norton.
Solution :
1) Calcul de 𝐼𝑁
On débranche la résistance 𝑅3 et on court-circuite les bornes A et B, la configuration sera donc :
𝐸 8
𝐼𝑁 = = = 2𝐴
𝑅1 4
2) Calcul de 𝑅𝑁 =𝑅𝑎𝑏
𝑅3 étant toujours débranchée, on court-circuite E, la configuration sera donc :
𝑅1 𝑅2 4 ∗ 12
𝑅𝑁 = 𝑅𝑇ℎ = = = 3Ω
𝑅1 + 𝑅2 4 + 12
𝑅𝑁 3
3) Calcul de I 𝐼= 𝐼𝑁 = 2 = 0.5𝐴
𝑅𝑁 +𝑅3 3+9
Théorème de superposition
Enoncé :
La réponse du système à une somme d’excitations est égale à la somme des réponses
dues à chaque excitation prise séparément.
Buts et avantages
 Eviter une méthode d’analyse globale souvent lourde
 Succession de calculs partiels
 A chaque étape, une seule source est prise en compte
 Les autres sont annulées
 Le résultat total est la somme algébrique des résultats partiels

Que signifie « annuler une source » ?
Éteindre une source de tension revient à la remplacer par un fil :
Différents symboles pour une source de tension.

Éteindre une source de courant revient à la remplacer par un circuit ouvert :
Nouveaux symboles (a) et (b) et ancien symbole (c) d’une source de courant

Théorème de superposition
Considérons le circuit ci-contre, comprenant un générateur de courant et un générateur de
tension. Utilisons le théorème de superposition afin de déterminer le courant I circulant
dans la résistance R.
Éteignons les sources tour à tour. D’après le théorème de superposition,
avec 𝐼1 et 𝐼2 définis comme sur les schémas ci- dessous.
𝑅 𝑟1
– Pour déterminer 𝐼1 , on utilise le diviseur de courant 𝐼1 = 1 𝐼0 = 𝐼
1
+ 𝑟1 +𝑅 0
𝑟1 𝑅
– La tension aux bornes du générateur est égale à la tension aux bornes de la résistance :
𝐸
𝐸 − 𝑟1 𝐼2 = 𝑅𝐼2 ⇔ 𝐼2 =
𝑟1 + 𝑅
Le courant circulant dans la résistance R vaut donc, 𝑟1 𝐸
𝐼 = 𝐼2 + 𝐼2 = 𝐼0 +
𝑟1 +𝑅 𝑟1 +𝑅
Théorème de Millman
Ce théorème permet de calculer le potentiel en un point d’un circuit. Considérons le nœud A
du circuit ci-dessous, de potentiel 𝑉𝐴 .
Écrivons la loi des nœuds et la loi des mailles :

𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼𝑘 = 0
𝑉1 − 𝑉𝐴 = 𝑅1 𝐼1
𝑉2 − 𝑉𝐴 = 𝑅2 𝐼2
𝑉𝑘 − 𝑉𝐴 = 𝑅𝑘 𝐼𝑘
En éliminant les courants, on peut déduire le potentiel au point A

𝑉𝑛
𝑉1 − 𝑉𝐴 𝑉2 − 𝑉𝐴 𝑉𝑘 − 𝑉𝐴 𝑅𝑛
+ + =0 ⇒ 𝑉𝐴 =
𝑅1 𝑅2 𝑅𝑘 1
AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 𝑅𝑛 59
Théorème de Millman
Exemple 1: À l’aide du théorème de Millman, écrivons l’expression du potentiel au
point N.
𝑉𝑛 𝑒 𝑒1 0
𝑅𝑛 − +
𝑅 𝑅1 𝑅2
𝑉𝑁 = =
1 1 1 1
+ +
𝑅𝑛 𝑅 𝑅1 𝑅2
Exemple 2: On considère le circuit électrique donné par la figure suivante :

On donne : 𝐸1 = 5 V; 𝐸2 = 20 V; 𝑅1 = 5 Ω; 𝑅2 = 𝑅3 = 10 Ω
Calculer 𝑈𝐴𝐵
𝐸1 𝐸2 0
+ +
𝑅 𝑅2 𝑅3
𝑈𝐴𝐵 = 1 = 7.5𝑉
1 1 1
+ +
𝑅3 𝑅1 𝑅2

Réseaux électrocinétiques: Régimes variables
Circuit R, L
La loi des mailles s'écrit:
𝑑𝑖
𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 − 𝐸 = 0 ⇔ 𝐿 + 𝑅𝑖 − 𝐸 = 0
𝑑𝑡
Soit, en posant 𝜏 = 𝐿 𝑅
𝑑𝑖 𝑖 𝐸
+ =
𝑑𝑡 𝜏 𝐿
Une solution particulière correspondant au régime continu :
𝐸
𝑖𝑝 =
𝑅
La solution de l'équation homogène
−𝑡
𝑖ℎ = 𝐴 𝑒𝜏
La solution générale est donc :
𝐸 −𝑡
𝑖 = 𝑖ℎ + 𝑖𝑝 = + 𝐴 𝑒 𝜏
𝑅
−𝑡
𝐸
La continuité du courant : 𝑖 (𝑡 = 0) = 0. Par conséquent: 𝑖= 1−𝑒 𝜏
AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 𝑅 61
Circuit R, C
Courant de charge du condensateur
𝑑𝑞 𝑞
Avec les conventions d'orientation de la figure on a : 𝑖 = : 𝑢𝑐 =
𝑑𝑡 𝐶
La loi des mailles s'écrit:
𝑢𝑐 + 𝑢𝑅 − 𝐸 = 0 ⇒ 𝑢𝑐 + 𝑅𝑖 − 𝐸 = 0
Soit, en posant 𝜏 = 1 𝑅𝐶
𝑑𝑢𝑐 𝑢𝑐 𝐸
+ =
𝑑𝑡 𝜏 𝑅𝐶
Une solution particulière de cette équation correspondant au régime continu :
𝑢𝑝 = 𝐸
La solution de l'équation homogène
−𝑡
𝑢ℎ = 𝐴 𝑒𝜏
Soit, compte tenu que 𝑢𝑐 0+ = 𝑢𝑐 0− = 𝑢𝑐 0 = 0, La solution générale est donc :
−𝑡 𝐸 −𝑡 𝐸
𝑢𝑐 = 𝐸 1 − 𝑒 𝜏 ⇒ 𝑖 = 𝑒 𝜏 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 0 = 𝑒𝑡 𝑖 0− = 0
+
𝑅 𝑅
Régimes libres du premier ordre
Circuit RC
Les principaux résultats pour un circuit RC sont regroupés dans ce tableau, aussi
bien concernant la charge que la décharge du condensateur.
Charge du condensateur Décharge du condensateur
𝑢𝑐 + 𝑢𝑅 = 0
𝑢𝑐 + 𝑢𝑅 − 𝐸 = 0
Schéma ⇔
⇔ 𝑑𝑢𝑐
et mise en
𝑑𝑢𝑐 𝑅𝐶 + 𝑢𝑐 = 0
équation 𝑅𝐶 + 𝑢𝑐 = 𝐸 𝑑𝑡
𝑑𝑡
𝑑𝑢𝑐 (𝑡) 𝑢𝑐 (𝑡) 𝐸 𝑑𝑢𝑐 (𝑡) 𝑢𝑐 (𝑡)
+ = + =0
𝑑𝑡 𝑅𝐶 𝑅𝐶 𝑑𝑡 𝑅𝐶
Équation
Équation du 1er ordre à Équation du 1er ordre à
différentielle
coefficients constants avec second coefficients constants avec second
membre non nul membre nul
Circuit RC
Charge du condensateur Décharge du condensateur
Condition
𝑢𝑐 (t=0)=0 𝑢𝑐 (t=0)=E
initiale
Solution de
−𝑡 −𝑡
l’équation 𝑢𝑐 = 𝐸 1 −𝑒 𝜏 𝑢𝑐 = 𝐸𝑒 𝜏
différentielle
𝐸 −𝑡 𝐸 −𝑡
𝑢𝑐 (t) 𝑖(𝑡) = 𝑒 𝜏 𝑢𝑐 (t) 𝑖 𝑡 =− 𝑒𝜏
𝑅 𝑅
Allure de la
tension
aux bornes
du
condensateur
La tension aux bornes du condensateur est continue tandis que
l’intensité le traversant est discontinue
Circuit RL
Les principaux résultats pour un circuit RL sont regroupés dans ce tableau, aussi bien
concernant l’établissement du courant que sa rupture.
Installation du courant Rupture de courant
Schéma
Mise 𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑢 + 𝑢𝑅 − 𝐸 = 0 ⇔ 𝐿 + 𝑅𝑖 − 𝐸 = 0 𝑢𝐿 + 𝑢𝑅 = 0 ⇔ 𝐿 + 𝑅𝑖 = 0
en équation 𝐿 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑅𝑖 𝐸 𝑑𝑖 𝑅𝑖
Équation + = + =0
différentielle 𝑑𝑡 𝐿 𝐿 𝑑𝑡 𝐿
Équation du 1er ordre à coefficients Équation du 1er ordre à coefficients
constants avec second membre non nul constants avec second membre nul
C.I 𝑖 0 =0 𝑖 0 = 𝐼0
Constante de temps
La constante de temps, notée τ (tau), caractérise la rapidité de l’établissement du régime
permanent.
Plus sa valeur est petite, plus le régime transitoire est court et le régime permanent
atteint rapidement. On considère qu’au bout de , le régime permanent est atteint.
La constante de temps τ peut être déterminée de trois manières :

Par le calcul Par la méthode des 63% de Par la méthode de la
la valeur maximale atteinte tangente à l’origine
Circuit RC Circuit RL
𝐿
𝜏=
𝜏 = 𝑅𝐶 𝑅

Régimes libres du deuxième ordre
Circuit R, L, C
Courant de charge du condensateur
𝑑𝑞 𝑞
Avec les conventions d'orientation de la figure on a : 𝑖 = : 𝑢𝑐 =
𝑑𝑡 𝐶
𝑑𝑖
La loi des mailles s'écrit: 𝑢𝑐 + 𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 0 ⇔ 𝐿 + 𝑅𝑖 + 𝑢𝑐 = 0
𝑑𝑡
𝑑2𝑞 𝑑𝑞 𝑞
𝐿 2 +𝑅 + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶
avec les conditions initiales
𝑞 0 = 𝑞0
𝑖 0 =0
L’équation différentielle vérifiée par la charge du condensateur est du deuxième ordre
à coefficients constants avec un second membre nul.
𝑑 2 𝑢𝑐 𝑑𝑢𝑐 𝑑 2 𝑢𝑐 𝑅 𝑑𝑢𝑐 𝑢𝑐
𝐿𝐶 2
+ 𝑅𝐶 + 𝑢𝑐 = 0 ⇒ 2
+ + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝑑𝑡 𝐿𝐶
𝑅 1 𝑑 2𝑢 𝑑𝑢𝑐
2 𝑐 2
𝜆= 𝑒𝑡 𝜔0 = ⇔ 2
+ 2𝜆 + 𝜔 0 𝑢𝑐 = 0
2𝐿 𝐿𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Analogie électromécanique
Dans un circuit RLC, l’équation vérifiée par la charge q du condensateur et celle
établie en mécanique pour l’oscillateur linéaire amorti sont semblables.
Grandeurs électriques Grandeurs mécaniques
E. différentielle 𝑑2 𝑞 𝑑𝑞 𝑞 E. différentielle 𝑑2 𝑥 𝑑𝑥
𝐿 2 +𝑅 + = 0 vérifiée par x : 𝑚 2 + 𝑐 + 𝑘𝑥 = 0
vérifiée par q : 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Conditions Conditions
𝑞 0 = 𝑞0 𝑥 0 = 𝑥0
initiales initiales
𝑖 0 =0 𝑣 0 =0
Charge du Élongation de la
q en C x en m
condensateur masse
Intensité du 𝑑𝑞 𝑑𝑥
𝑖= en A 𝑣= en m/s
courant 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Inductance propre L en H Masse m en kg

Analogie électromécanique
Grandeurs électriques Grandeurs mécaniques
Résistance du Coefficient
R en Ω 𝑓 𝑒𝑛 𝑁. 𝑠. 𝑚−1
circuit de frottement
Capacité du 1 Constante de
𝑒𝑛 𝐹 −1 𝑘 𝑒𝑛 𝑘𝑔. 𝑁. 𝑚−1
condensateur 𝐶 raideur
1 𝑘
Pulsation propre 𝜔0 = Pulsation propre 𝜔0 =
𝐿𝐶 𝑚
Énergie 1 2 Énergie 1
𝐸𝑐 = 𝐿𝑖 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2
magnétique 2 cinétique 2
Énergie
Énergie 1 2 1 2
𝐸é𝑙𝑒𝑐 = 𝑞 potentielle 𝐸𝑝 = 𝑘𝑥
électrique 2𝐶 élastique 2
Les différents régimes libres
𝑑 2 𝑢𝑐 𝑑𝑢𝑐 2 𝑟𝑡
+ 2𝜆𝜔0 + 𝜔0 𝑢 𝑐 = 0; En posant 𝑢 𝑐 = 𝐴𝑒
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
L’équation caractéristique est donnée par : 𝑟 2 + 2𝜆𝑟 + 𝜔02 = 0 ; Δ′ = 𝜔02 (𝜆2 − 1)
Régime Apériodique Critique Pseudo - périodique
Signe du discriminant Δ′ > 0 Δ′ = 0 Δ′ < 0
𝑟1 = −𝜆 − 𝑗𝜔
𝑟1 = −𝜆 − Δ′ 𝑟 = −𝜆
Racines 𝑟2 = −𝜆 + 𝑗𝜔
𝑟2 = −𝜆 + Δ′ Racine double
Avec 𝜔2 = −Δ′ = 𝜔02 − 𝜆2
𝑢𝑐 𝑡
Solution 𝑢𝑐 𝑡 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑡 + 𝐵𝑒 𝑟2𝑡 𝑢𝑐 𝑡 = (𝐴𝑡 + 𝐵)𝑒 𝑟𝑡
= [𝐴 cos 𝜔𝑡 + 𝐵 sin 𝜔𝑡 ]𝑒 −𝜆𝑡
Amortissement fort critique faible
Tension 𝑢𝑐 en
fonction du temps

Exemple:
Considérons la décharge d’un condensateur de capacité 𝐶 = 1 𝜇𝐹
dans un circuit série formé d’une inductance 𝐿 = 10 𝑚𝐻 et d’une résistance 𝑅 = 10 𝑊
1) Déterminons la période propre 𝑇0 de ce circuit :

2) Déterminons le régime de la décharge.
3) Effectuons le bilan énergétique lors de la décharge du condensateur.
4) Traçons l’énergie magnétique 𝐸𝑚𝑎𝑔 , l’énergie électrique 𝐸𝑒𝑙 et l’énergie totale
𝐸𝑡𝑜𝑡 = 𝐸𝑒𝑙 + 𝐸𝑚𝑎𝑔 .

Circuit R, L, C
L’équation différentielle de la tension u aux bornes du condensateur d’un circuit
RLC série soumis à un échelon de tension E est :
𝑑2𝑢 𝑑𝑢 𝑑2 𝑢 𝑅 𝑑𝑢 𝑢 𝐸
𝐿𝐶 2 + 𝑅𝐶 +𝑢 =𝐸 ⇒ 2 + − =
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐿 𝑑𝑡 𝐿𝐶 𝐿𝐶
𝑑2 𝑢 𝑑𝑢
⇒ 2 + 2𝜆𝜔0 − 𝜔02 𝑢 = 𝜔02 𝐸
𝑑𝑡 𝑑𝑡
2
𝑑 𝑢 𝜔0 𝑑𝑢 2 2
𝑜𝑢 2
+ − 𝜔 0 𝑢 = 𝜔0 𝐸
𝑑𝑡 𝑄 𝑑𝑡
1
𝜔0 = : est la pulsation propre du circuit RLC. Elle s’exprime en 𝑟𝑎𝑑 𝑠 −1
𝐿𝐶
2𝜋
𝑇= = 2𝜋 𝐿𝐶: est la période propre du circuit RLC. Elle s’exprime en s.
𝜔0
𝑅 𝑅 𝐶
𝜆= = : est le coefficient d’amortissement du circuit RLC
2 𝜔0 𝐿 2 𝐿
1 𝜔0 𝐿 1 𝐿
On définit aussi le facteur de qualité Q par: 𝑄= = = :
2𝜎 𝑅 𝑅 𝐶
Exemple:
Étudions la charge du condensateur de capacité C à travers, une bobine d’inductance L et
une résistance R à l’aide d’un générateur de tension continue de fem E (schéma ci-contre).
Le circuit est fermé à t = 0.
1) Donnons l’équation différentielle vérifiée par 𝑢𝑐 (𝑡)?

2) Donnons la solution de l’équation associé aux trois régimes?
Régime apériodique Régime critique Régime pseudo-périodique
𝑢𝑐 𝑡 = 𝐴𝑒 𝑟1𝑡 + 𝐵𝑒 𝑟2𝑡 + 𝐸 𝑢𝑐 𝑡 = 𝐴𝑡 + 𝐵 𝑒 𝑟𝑡 + 𝐸 𝑢𝑐 𝑡 = E + [𝐴 cos 𝜔𝑡 + 𝐵 sin 𝜔𝑡 ]𝑒 −𝜆𝑡

Régime sinusoïdal forcé
Dipôles linéaires en régime sinusoïdal forcé :
Un courant sinusoïdal: 𝑖 𝑡 = 𝐼𝑚 cos 𝜔𝑡 traverse:
 Une résistance R
𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 = 𝑅𝐼𝑚 cos 𝜔𝑡
 La tension aux bornes de la résistance est, à chaque instant, proportionnelle au courant.
 Un condensateur C
La relation entre 𝑢𝑐 et 𝑖(𝑡)
𝑑𝑢𝑐 1 𝐼𝑚 𝐼𝑚 𝜋
𝑖=𝐶 ⇔ 𝑢𝑐 = 𝑖 𝑡 𝑑𝑡 = sin 𝜔𝑡 = cos 𝜔𝑡 −
𝑑𝑡 𝐶 𝐶𝜔 𝐶𝜔 2
𝜋
 La tension 𝑢𝑐 est en retard de par rapport au courant 𝑖(𝑡)
2
 Une inductance L
La relation entre 𝑢𝐿 et 𝑖(𝑡)
𝑑𝑖 𝜋
𝑢𝐿 = 𝐿 = −𝐿𝜔𝐼𝑚 sin 𝜔𝑡 = 𝐿𝜔𝐼𝑚 cos 𝜔𝑡 +
𝑑𝑡 2
𝜋
 La tension 𝑢𝐿 est en avance de par rapport au courant 𝑖(𝑡)
2
Différence de phase entre deux fonctions sinusoïdales de même période
Déphasage
On considère deux fonctions de même période et ayant par conséquent même 𝜔 :
𝑥1 𝑡 = 𝑋1𝑚 cos 𝜔𝑡 + 𝜑1 𝑒𝑡 𝑥2 𝑡 = 𝑋2𝑚 cos 𝜔𝑡 + 𝜑2
Ces fonctions sont déphasées : φ = 𝜑2 − 𝜑1 est le déphasage
Représentation de Fresnel
On représente les deux vecteurs de Fresnel associés à t =0
Au cours du temps, les deux vecteurs tournent à la même vitesse angulaire
Déphasages particuliers.
 Si φ = 2𝑘𝜋 avec 𝑘 ∈ 𝑍 , les deux fonctions sont en phase : (même valeur en même temps)
 Si φ = (2𝑘 + 1)𝜋 avec 𝑘 ∈ 𝑍 , les deux fonctions sont en opposition de phase : l’une
passe par la valeur maximale quand l’autre passe par sa valeur minimale mais elles
s’annulent en même temps
 Si φ = 2𝑘 + 1 𝜋/2 avec 𝑘 ∈ 𝑍, les deux fonctions sont en quadrature de phase : l’une
passe par la valeur maximale ou minimale quand l’autre passe par zéro
Régime sinusoïdal forcé
Loi d’Ohm complexe
Notation réelle Notation complexe
𝑖 𝑡 = 𝐼𝑚 cos 𝜔𝑡 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑒 𝜔𝑡 avec 𝐼 = 𝐼𝑚
𝑢 𝑡 = 𝑈𝑚 cos 𝜔𝑡 + 𝜑
ϕ > 0 : tension en avance 𝑢 = 𝑈𝑒 𝜔𝑡 avec 𝑈 = 𝑈𝑚 𝑒 𝜑
ϕ < 0 : tension en retard
la tension complexe aux bornes :
du condensateur:
𝜋
−𝑗 2
𝐼𝑚 𝑗 𝜋
𝜔𝑡− 2 𝑒 𝜔𝑡
1
𝑢𝑐 = 𝑒 = 𝐼𝑚 𝑒 ⇒ 𝑢𝑐 = 𝑖(𝑡)
𝐶𝜔 𝐶𝜔 𝑗𝐶𝜔
d'une inductance
𝜋 𝜋
𝜔𝑡+ 𝑗
𝑢𝐿 = 𝐿𝜔𝐼𝑚 𝑒 2 = 𝐿𝜔𝐼𝑚 𝑒 2 𝐼𝑚 𝑒 𝜔𝑡
⇒ 𝑢𝐿 = 𝑗𝐿𝜔 𝑖(𝑡)
Il y a donc proportionnalité entre la tension complexe u(t) et l’intensité complexe i(t).
Caractéristique dynamique courant-tension
Eléments Expression de la Comportement Comportement
tension et du courant lorsque 𝜔 → 0 lorsque 𝜔 → ∞
sinusoïdaux
𝑑𝑢𝑐 Le condensateur se Le condensateur se
𝑖=𝐶 comporte comme un comporte comme un
𝑑𝑡
Condensateur ⇔ circuit ouvert fil
1
𝑢𝑐 = 𝑖(𝑡)
𝑗𝐶𝜔
𝑑𝑖 L’inductance se L’inductance se
𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡 comporte comme un comporte comme un
⇔ fil circuit ouvert
Inductance 𝑢𝐿 = 𝑗𝐿𝜔 𝑖(𝑡)

loi d’Ohm complexe
La loi d’Ohm complexe, en convention récepteur, s’écrit :
𝑢(𝑡): tension complexe aux bornes du dipôle
𝑢 𝑡 =𝑍𝑖 𝑡 𝑖 𝑡 : intensité complexe traversant le dipôle
𝑍: impédance complexe du dipôle
Impédances et admittances complexes
 l’impédance complexe d’un dipôle est:
𝑢 𝑈
𝑍 = = = 𝑅𝑧 + 𝑗𝑋𝑧
𝑖 𝐼
La partie réelle 𝑅𝑧 est la résistance du dipôle; la partie imaginaire 𝑋𝑧 est sa réactance
L’impédance complexe s’écrit
𝑍 = 𝑍 𝑒 𝑗𝐴𝑟𝑔(𝑍) = 𝑍 𝑒 𝑗𝜑 ; 𝑍 = 𝑍 = 𝑅𝑧 2 + 𝑋𝑧 2
 On défini l'admittance complexe du dipôle par 𝑍 le nombre complexe tel que :
1 𝑖 𝐼
𝑌= = =
AZRAR
𝑍 𝑢 𝑈 Cours d'électrocinétique 2019/2020 78
Impédances et admittances complexes
Le tableau regroupe les valeurs pour les dipôles linéaires élémentaires :
Dipôle Résistance R Condensateur C Inductance L

Impédance 𝑍=𝑅⇔𝑌=G 1 𝑍 = 𝑗𝐿𝜔
𝑍= −j
complexe 𝑍 𝑗𝐶𝜔
⇔ 𝑌=
⇔ 𝑌 = 𝑗𝐶𝜔 𝐶𝜔
Impédance 𝑍 𝑍= 𝑍 =𝑅 1 𝑍 = 𝐿𝜔
𝑍=
𝐶𝜔
Argument de 𝑍 ∶ 𝜑 𝜑=0 𝜋 𝜋
𝜑=− 𝜑=
2 2

Lois de Kirchhoff
Par exemple, la loi des mailles s’écrit, en fonction des tensions complexes :
𝑢𝐴𝐷 = 𝑢𝐴𝐵 + 𝑢𝐵𝐶 + 𝑢𝐶𝐷
Toutes les tensions étant à la même pulsation, elle s’écrit aussi en fonction des
amplitudes complexes des tensions :
𝑈𝐴𝐷 = 𝑈𝐴𝐵 + 𝑈𝐵𝐶 + 𝑈𝐶𝐷
𝑢𝐴𝐷 = 𝑢𝐴𝐵 + 𝑢𝐵𝐶 + 𝑢𝐶𝐷 ⇔
𝑍𝐴𝐷 = 𝑍𝐴𝐵 + 𝑍𝐵𝐶 + 𝑍𝐶𝐷
L’impédance complexe d’un ensemble de dipôles placés en série est la somme des
impédances complexes de chacun des dipôles

Représentation de Fresnel
Dipôle Résistance R Condensateur C Inductance L

amplitude 𝑈 = 𝑅𝐼𝑚 𝐼𝑚 −𝑗𝐼𝑚 𝑍 = 𝑗𝐿𝜔𝐼𝑚
𝑈= =
complexe 𝑈 𝑗𝐶𝜔 𝐶𝜔
Représentati
on
de Fresnel
remarque 𝑖 𝑡 𝑒𝑡 𝑢𝑅 (𝑡) 𝑢𝐶 (𝑡) est en retard par 𝑢𝐿 (𝑡) est en avance par
sont en phase. rapport au courant rapport au courant
𝜋 𝜋
𝑖 𝑡 𝑑𝑒 − 𝑖 𝑡 𝑑𝑒
2 2

Puissance en régime sinusoïdal
En régime sinusoïdal forcé, l’intensité et la tension varient au cours du temps. Les

multimètres mesurent les tensions et les intensités efficaces. Ces notions d’intensité et de
tension efficaces sont utilisées pour obtenir la puissance moyenne dissipée dans un dipôle.
Valeurs efficaces de grandeurs périodiques
L’intensité efficace se note 𝐼𝑒𝑓𝑓 et s’exprime en Ampère

𝑇
1
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑖 2 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
T est la période.

Valeurs efficaces de grandeurs périodiques
Exemple:
Si le courant est sinusoïdal, l’intensité s’écrit:
i 𝑡 = 𝐼𝑚 sin 𝜔𝑡 + 𝛼
valeur efficace 𝐼𝑒𝑓𝑓 est:
𝑇 𝑇
1 1 𝐼𝑚
𝐼𝑒𝑓𝑓 = 𝑖2 𝑡 𝑑𝑡 = 𝐼𝑚 sin 𝜔𝑡 + 𝛼 2 𝑑𝑡 =
𝑇 0 𝑇 0 2
D’où
𝐼𝑚 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 2 ⇒ i 𝑡 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 2 sin 𝜔𝑡 + 𝛼
𝑈 = 230 est une valeur efficace de 𝑈𝑚 = 230 2

Puissance instantanée en régime variable
Considérons le dipôle ci-contre en convention récepteur.
La puissance instantanée dissipée par ce dipôle est:
𝑝 𝑡 =𝑖 𝑡 𝑢 𝑡
Pour un courant et une tension sinusoïdaux de fréquence f
𝑖 𝑡 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 2 sin 𝜔𝑡
𝑢 𝑡 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 2 sin 𝜔𝑡 + 𝜑
𝑝 𝑡 = 2 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡 + 𝛽 ⇔ 𝑝 𝑡 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑 + cos 2𝜔𝑡 + 𝜑

La puissance instantanée est une fonction sinusoïdale de fréquence 2f.

Puissance instantanée en régime variable
La puissance instantanée dissipée par ce dipôle est:
On a:
𝑝 𝑡 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑 + cos 2𝜔𝑡 + 𝜑
cos 2𝜔𝑡 + 𝜑 = cos 2𝜔𝑡 cos 𝜑 − sin 2𝜔𝑡 sin 𝜑
𝑝 𝑡 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑 1 + cos 2𝜔𝑡 − 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 sin 2𝜔𝑡 sin 𝜑
Puissance active
𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑 1 + cos 2𝜔𝑡
La puissance réactive
𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 sin 𝜑 sin 2𝜔𝑡
Puissance moyenne en régime sinusoïdal
 La puissance moyenne, notée 𝑃𝑚𝑜𝑦 , en W, est la moyenne sur une période T de la
puissance instantanée.
1 𝑇
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑝 𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑 + cos 2𝜔𝑡 + 𝜑 𝑑𝑡 ⇒ 𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓 cos 𝜑
𝑇 0
cos 𝜑 est appelé facteur de puissance du dipôle et est compris entre 0 et 1.
 Puissance apparente et facteur de puissance.

 La puissance apparente consommée par un dipôle est définie par :
𝑃𝑎𝑝𝑝 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓
 Facteur de puissance
𝑃𝑚𝑜𝑦
Noté 𝑓𝑝 , il est défini par le rapport : 𝑓𝑝 =
𝑃𝑎𝑝𝑝
Attention ! Pour les régimes périodiques non sinusoïdaux, ce n'est pas un cosinus.
Puissance consommée par les Résistances
1 𝑇 𝑅 𝑇
𝑢 𝑡 = 𝑅𝑖 𝑡 ⇔ 𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑖 𝑡 𝑢 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑖 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0
1 𝑇 1 𝑇
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝑖 𝑡 𝑢 𝑡 𝑑𝑡 = 𝑢 𝑡 2 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑅𝑇 0
𝑢 𝑡 = 𝑈𝑚 sin 𝜔𝑡 + 𝜑
𝑈𝑚 2 𝑇 2 𝑈𝑚 2
𝑃𝑚𝑜𝑦 = sin 𝜔𝑡 + 𝜑 𝑑𝑡 = 𝑒𝑡 𝑈𝑚 = 𝑅𝐼𝑚
𝑅𝑇 0 2𝑅
𝑈𝑚 𝐼𝑚
𝑃𝑚𝑜𝑦 = , 𝑈𝑚 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 2 𝑒𝑡 𝐼𝑚 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 2
2
Ce qui permet d’écrire la puissance sous la forme
𝑃𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑒𝑓𝑓 𝑈𝑒𝑓𝑓

Résonances
En régime sinusoïdal forcé, dans un circuit RLC série, pour une certaine valeur de
pulsation, nommée pulsation de résonance, l’amplitude de l’intensité est maximum. Ce
phénomène s’appelle la résonance en intensité.
Impédance complexe du circuit RLC série
L’impédance complexe du dipôle série est la somme des impédances complexes de chaque
élément
1
𝑍 = 𝑍𝑅 + 𝑍𝐿 + 𝑍𝐶 = 𝑅 + + 𝑗𝐿𝜔
𝑗𝐶𝜔
2
1 2
1
⇒ 𝑍 = 𝑅 + 𝑗 𝐿𝜔 − ⇔ 𝑍 = 𝑅 + 𝐿𝜔 −
𝐶𝜔 𝐶𝜔
Cette impédance passe par un minimum pour une pulsation 𝜔0 vérifiant
1 1
𝐿𝜔0 − = 0 ⇔ 𝜔0 =
𝐶𝜔0 𝐿𝐶
C’est la pulsation propre du dipôle RLC
Représentons l’impédance complexe
Représentons l’impédance complexe dans le plan complexe (représentation de Fresnel)
L’effet capacitif Les effets capacitif et L’effet inductif

l’emporte inductif l’emporte
sur l’effet inductif. se compensent ⇒ Z = R sur l’effet capacitif

Étude d’un circuit RLC, résonances
𝑢 𝑡 = 𝐸𝑚 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡
Résonance en intensité
Cherchons l’expression de i(t) sous la forme
𝑖 𝑡 = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 + 𝜑
En notation complexe
𝑖(𝑡) = 𝐼𝑒 j𝜔𝑡 et 𝑢 = 𝑈𝑒 j𝜔𝑡 avec 𝐼 = 𝐼𝑚 𝑒 j𝜑 et 𝑈 = 𝑈𝑚

La loi de Pouillet nous donne directement :
𝑈 𝑈𝑚
𝐼= ⇔ 𝐼𝑚 (𝜔) = 𝐼 =
1 1 2
𝑅 + 𝑗 𝐿𝜔 − 𝑅2 + 𝐿𝜔 −
𝐶𝜔 𝐶𝜔
La courbe représentant 𝐼𝑚 (𝜔), l’amplitude de l’intensité du courant, s’appelle courbe
de résonance en intensité.
𝐼𝑚 0 = 0, 𝐼𝑚 ∞ = 0 𝑒𝑡 𝐼𝑚 , positif, cette courbe passe par un maximum pour une
valeur de 𝜔 que l’on appellera 𝜔𝑟 la pulsation de résonance.
Références
 Classe prépa; PCSI, MPSI, PTSI: Électrocinétique Tout le cours

Auteurs: Bernard Gendreau et Christophe Gripon
 Physique 2e édition: Mécanique, thermodynamique, électricité, ondes, optique

Auteur: SOPHIE CANTIN-RIVIÈRE, CYRIL PAILLER-MATTEI, FRANÇOISE
PERROT, ANNE-LAURE VALETTE
 LES NOUVEAUX Précis Électrocinétique MPSI

Auteur: G . R O S S E T
 Électricité générale: Analyse et synthèse des circuits Cours et exercices corrigés,

2e édition, Dunod, 2003.
Auteur: Tahar Neffati

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Cours: électrocinétique

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Dans un circuit électrique, on fixe le sens d’orientation du courant. Le courant circule de la

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Dans tout ce qui suit, on considérera les conditions de l’ARQS réalisées.

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Nous nous intéresserons à deux régimes permanents :

Convention récepteur Convention générateur

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G et s'exprime en Siemens (s).

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Loi d’unicité de l’intensité Loi d’unicité des tensions

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 16

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 18

p(t) : Puissance électrique instantanée en Watt (W)

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 19

Dipôle récepteur Dipôle générateur

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Lorsque le générateur est idéal, la tension délivrée

il faudra qu’on modélise autrement la source de tension réelle

Lorsque le générateur est idéal, le courant débité est constante

il faudra qu’on modélise autrement la source de courant

Un générateur de tension réel délivre

U : valeur de la tension de la source

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Un générateur de courant réel

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 26

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AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 33

Mise en série de plusieurs éléments de chaque type

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 34

Mise en parallèle de résistance

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 36

D’après la loi des nœuds : 𝐼 = 𝐼1 + 𝐼2

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 40

𝑅12 𝑅23 + 𝑅31 𝑅12 𝑅31

Equivalence de tripole « en T » et « en Π » opération inverse

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En sens direct, on admet que :

a) Diode parfait b) Diode idéale c) Modèle dynamique

En noir, caractéristique du dipôle (1)

Le point P est appelé point de repos ou point de fonctionnement du circuit.

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Le point d’intersection de ces deux courbes donne le point de fonctionnement du circuit

Nom Schéma Relation

Passage du modèle de Les deux représentations

– La f.é.m. 𝐸𝑡ℎ du générateur de Thévenin est égale à la différence de potentiel 𝑈𝐴𝐵

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Le théorème de Norton va nous permettre de réduire un circuit complexe en générateur de

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Différents symboles pour une source de tension.

AZRAR Cours d'électrocinétique 2019/2020 57

Écrivons la loi des nœuds et la loi des mailles :

En éliminant les courants, on peut déduire le potentiel au point A

Exemple 2: On considère le circuit électrique donné par la figure suivante :

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La constante de temps τ peut être déterminée de trois manières :

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