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5e benson 5th
Edition Harris Benson
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enson/
PHYSIQUE 3
5e ÉDITION
ONDES, OPTIQUE ET
PHYSIQUE MODERNE
HARRIS BENSON
Mathieu Lachance
Marc Séguin
BenoÎt Villeneuve
Bernard Marcheterre
Données d’usage fréquent
Terre
Rayon moyen 6,37 × 10 6 m
Masse 5,98 × 10 24 kg
Distance moyenne au Soleil 1,50 × 1011 m
Lune
Rayon moyen 1,74 × 10 6 m
Masse 7,36 × 10 22 kg
Distance moyenne à la Terre 3,84 × 10 8 m
Soleil
Rayon moyen 6,96 × 10 8 m
Masse 1,99 × 1030 kg
Accélération de chute libre (g), valeur recommandée 9,806 65 m/s2
Pression atmosphérique normale 1,013 × 105 Pa
Masse volumique de l’air (à 0 °C et à 1 atm) 1,293 kg/m 3
Symboles mathématiques
∝ est proportionnel à
Dx la variation de x
N
∑ xi x 1 + x 2 + x 3 + … + xN
i =1
Constante de Boltzmann k = R/NA 1,381 × 10−23 J/K 1,380 648 8(13) × 10−23 J/K
Constante de gravitation G 6,674 × 10−11 N·m 2/kg 2 6,673 84(80) × 10−11 N·m 2 /kg 2
Constante de la loi de Coulomb k (= 1/4 πε 0) 9,00 × 10 9 N·m 2/C 2 8,987 551 8 × 10 9 N·m 2/C 2
Constante de Planck h 6,626 × 10−34 J·s 6,626 069 57(29) × 10−34 J·s
Permittivité du vide ε 0 = 1/(μ 0 c 2) 8,854 × 10−12 C 2/(N·m 2) 8,854 187 817 × 10−12 C 2 /(N·m 2)
Vitesse de la lumière dans le vide c 3,00 × 10 8 m/s 2,997 924 58 × 10 8 m/s (exacte)
* 2010 CODATA (Committee on Data for Science and Technology), juin 2011. National Institute of Standards and Technology,
http://physics.nist.gov/cuu/Constants/index.html.
Ångström Å Kilogramme kg
Dioptrie D Pascal Pa
Électronvolt eV Pied pi
Farad F Pouce po
Gauss G Seconde s
Gramme g Tesla T
Heure h Volt V
Horse-power hp Watt W
Hertz Hz Weber Wb
Joule J
Ondes, Optique ET
physique mOderne
Ondes, Optique ET
physique mOderne
Développement de produits
Philippe Dubé
Supervision éditoriale
Sylvain Bournival
Traduction
Dominique Amrouni
Révision linguistique
Jean-Pierre Regnault
Correction des épreuves
Line Nadeau
Recherche iconographique et demande de droits
Chantal Bordeleau
Index
Monique Dumont
Direction artistique
Hélène Cousineau
Supervision de la production
Estelle Cuillerier
Conception graphique de l’intérieur
Martin Tremblay
Conception graphique de la couverture
Martin Tremblay
Illustrations techniques
Interscript, Bertrand Lachance, John Bell, Gilles Chabot
et Mathieu Lachance
Édition électronique
Interscript inc.
AvAnt-propos VII
Nouveautés de la 5e édition
en vercap
en l
co
de l’ADN (figure se
nvtyme,pan. teur fait
la structure connue divi le cana
brane appelée erg
de l’hélice physiciens de la validit visibles,
On en déduit donc (figure 10.12b)
(b) déexte
lestifilleetetec
parties
l’avait voulu.(n = 1,5) teuprenrs
é de la notion de photo plupart
est (2,54 nm)/cos 40° = 3,32 nm. On peut aussi
déduire
hémisph éri qupare rayo (nns X=ap1,5 pan, rei comme Compton
l photo ). Les os et les dont L’ore fac
rne
es seunetrou (co
mem
l’oremm e form les e : pixels du
re
rayhélice ce dernier on
qui
son diamètre.
on 3 cm a une tache L’ima gerie ) de +2 de nts
audi
dif
se termine par
tvede
t les noms évoqray
ille moyenn
s uent la on
s de +1 capteur d’un
cir cudelai reradiog traditionnelle(pa
0 cm et sont cont fus entl’étreff 0 cm et
sarapplic 1ica
Der rièr
L’analyse ne permet pas de distinguer une simple
(figure 10.12b) d’une double hélice (figurepla ne (figure 5.52). Où
La
auraphie cen tredu corps de effation
fac et Co ale mp ton), alors sép aré
ient trois
, l’ences
osse lets don
parier.s derr Enfin, cem
cm
l’ore ille inte rne
en t les photons
10.11), mais
e médic
e
r rôle desur optique. incidents
lume et une membran
qu lecontmarientteau
est une
séparerl’axe
raphier est placéeOn place un e les
0,34 nm l’effet Comp
tis
ton. La partie ière
la figure 10.12a comporte des éléments supplémen est situ éedel’im
devant une source
de photons énergépix
millionsage
els
qu’on veut radiog
du cap
coura nte
obapp jet tous les
rée sus mo
éléments situé a pou
us ntlesun son dif
lor de petitsde teu l à L’orefus
0,34 nm cochlée
taires, en orange. D’après l’équation (i), ces
gnées verticalement correspondent à l’interférence ’on l’observe
squ
taches ali d’une grille
la
tiques avec,
tac he
de l’autre côté, r qu i son t situ és sid
elée fenê tre oval e. La
80 compose cm de
donné et
va nt en t
n la premièrebien. Le s
mo ins
r d’unfac e. (a) En
3,32 nm un capteu
verticale(par vis
r fait qui ille
toutes -à-
(b) détecteurs ces
vis
uen eux.
me
appareil photo). Les (comm
con de
fréq nerv
ntCompd’a de
e
saré
les les flux
?ph tis
pixels du forme d’in
ton),u-d otons, capteu éra sus
os et les dents diffus
ess nt ntmo
m = 1 d’une famille de plans horizontaux. Leur
position ne jouent aucu
les taches
effet alors que usentmous
les tissus
efficacement les photo
alo
ns incidents
rs que ceux vis
bien. Lesobten
d’encode r chac une sous
sép
i des disp ositi
me
fs qui
cha usqureçoivent donc
étant environ 8 fois plus loin du centre que
-à- e dioptre, plus
auss
vis
pixels du capteur ient
ez
les diffusent moins interne cont
la de
s
l’ouïs
m = 1 en bleu ou en vert, on déduit par l’équation
(i) de photons, alors
qui sont situés vis-à-v
que ceux vis-à-vis en dé
is des tissus mous
coux sont le un
Figure 3.11
transmet direc
tement la vibra
tion des corde
hauteur relatitis dan s e.
vesus de l’im osseu x fin sonale
e».im t da
reçoivent donc plus rôle
age age etnsla l’«
petite : Le chevalet
que la distance d entre les plans est 8 fois plus
ance« . Il en
disom
des tissus osseu résonance.
bre ». Il
en découle une image
(2,54 nm)/8 = 0,32 nm. Ces deux taches révèlent
que « en négatif » des tissus dans l’« à la caisse de
ombre Iltan
ce quen ivacom
vibrations se les :sép
la né mungat
de même des
iquentif » de
are s
Marteau
tis sus -
de oss
osseux. Enclume
à grande dist
l’ADN contient des éléments disposés horizontaleme
nt Parfois, ce sont les
tissus mous qu’on
Pa
l’instrument nx, l’ob Étrier
Cochlée
jet. (b) Selon eu x. votre
ns unrfo
t les lary
à labouqu
le
is,énergé
veut don
réponse
sible notamment en distinguer entre eux, es voca les,
cetiques
orel
son laest
cette ce qui est pos- breuses cavités corp
et qu’ils sont assez nombreux pour avoir produit istdeles cavité ion
utilisant des photo cord s,
sation latis en(a)
nasale, les sinu Conduit
Figure 10.11
tache très intense. La figure 10.12c montre
qu’il s’agit d’une longueur d’ond
e plus courte accroî
peu plus aux . paro
L’utili
nom
sus
che,
mo us qu
produi , quelle est la distan
ant’on veu
auditif
La structure connue de l’ADN. bleu sur Compton se produ
sib
t la probabilité relativ
à le
hée, la gorge,
géo
érience
t distinguerce enen tretre
no eulex,cen
l’exp
des bases azotées (les atomes d’azote sont en la trac
trique*, ce qui perme
ise, comparativement
la proba
tam
bilité d’un effet me
e qu’un
nt
On peut facil
effet ement en faire
en uti mé e fréqtri
lisa qu
uence et en
e
constat
et leoto cen ce trequi est pos-
tre
etc.
ager nt
t de mieux différe jusqu’à
de op
la figure 10.11). photo bass
s tiq
élec-
ph
très ent
ue
ncier de lem
?
courtes longueurs les tissus mous entre son faci
Solution
ns un peu plus én (Inerg
un
dicéti
sant
comme d’u
peut se prop
rinela e :qu
d’onde, de l’ordre eux. Les plus
Chaque tache noire présente sur la figure 10.10c
corres Watson et Crick ont déduit que le diamètre de la molé graph ies des organes creux, de 1 × 10
ne lon
−11
m, sont utilisées que
gupour eu
es, de r
la vibr atio
d’o
n
en noyaux radeioa
s qui
ntde
isent des ions sur effet
une unique famille de plans disposée
leielle
com
nt dans une moléc peut tran
qui est : (a)(un con ule d’ADN, unence
Compton, nou les n son
menun
s d’opéra, qui ressort pas
qu s len à nouveau vers
inte
rage
du’on
leur passag
sfor till ntes
gran ne
peut seme
inj
l’ionis
dé de
e une pan
ruire ect
ation dans teur chi
mo mico
de
des
rangée tym
ver
la survie le avec
enoy
réflé
nce
corps chan le
ntr
t
ntr
Puisque
ment à la rangée de points bleus.
au, cesez
ises
gen
les sur
aux paleurqu
plifier
s, aste, une
patient. Si fréquences préc experts sont attentifs aux
reparlte ties stab
gen barer;de
part
n exami
produ
C’est pourquoi on sité. Lorsqu’ils
alcnées,
prod ire chan tent cavi corp qugen
orelles, mité
’ontymce panlui
le(pu fai
itif a donc pou
. Le canal aud si la fréquence de ce dern i
isstouting anére ce)
ier
tie3,
t Connexe
son eminlée
rmer ntrez que le
fait d’u
en noyaux radioactifs 10.2 La diffraction des éLectrons s princi
e rou
lectrique, ce sont
s subit t tou
.
lestom
noyaux
unen
paux optique est
es=axi r Une
stables
ge dusource
pourquoi.) Suje
tra
fortement liés, qui
n
si on les bombarde avec les électrons des
nch β1,6 2s,peutet ma tér sitomé-
ont le plus de chance couches internes
activé par des neutron
bleugration
désinté
des neutrons. Chaque
ale qu’se n ilrounoyau
aur ait= 1,5 8. afi
s d’être arrachés. de l’atome, les plus
ind
P8. (I)
nt estun tub e à ray on iau
d’une lentille : (a)
ez unun ifo rm
convergente ; (b)
e aya
deux foyers
été Quible e est lann dede iceest àdede réf donnésetX
divergente. (Indic
ntobjetun
406
l’analyse d’échantillons
ren d’o
dont on chapitre 9 • Les
servir ge
dans imp oss ell pre nd re4,03deuté-
ponct
distanrac
uelle à 15 cm Utilis
mu
diagra
nid de
e:
ce E59. (II) Une réactio dif fé-(en nombre) du de tio
d’une mme
l’imageplu
bte
trop petits pour être analysé
denir s une ave
débuts de La MeV.
s im
conve
planage
rgente
10 n cm. n
lentill
=
e des rayon
sie
dis rurs
théorie quantique s pour un
c uence
tan 10scmsel r 1,3 rayon qui
ignant dalens capteurs
Par ailleurs, la découv
erte de une
s par d’autres méthod
ces rad foc iog es.
rap
fusion D−D libère
on
ce focale
un e.e
Un miroi
5, le
locali
tou
sez d’abor
partleba
l’étude de la radioactivité
la fission fut conséq import ale shie po à fusionces
un réacteur ur
par seconde néces-
un ord
concentration
l’ai r. (a)
derriè re la lentill
mu ltitud P16.e (I) d’a
passe sans utilise
SU JE T C O N N E X E
ante de fusions
ule les
de centre
artificielle.
itio
lentille consaires nne lle.
E58. (I) Quel est le nombr de
e
une Le rappor
urs
t
teu
dans disponible liserayon r
dans l’eau
uti
de mer. tion de l’imag e finale.
el est le rapport r/R
ez la posi-
(fig
optiqu
ure
e.)
rgente9.2
de 1/6500
vercegen
pour produi
de 40 te
re dans
symétriqun e dontQuelle
MW en vertu de la réactio
D−T rium à l’hydro gène
est l’énergie de fusion
dans 1 kg P9. (I)
un alg tache circul
3 cm a uneori
Un bloc de verre
thm e po ur decombin
Soit une
, sacha
lentill e
facesnt
mince
qu
conve 0a). Ensuite,
à planefin
(n = 1,5) dont les en verre
la(a) En nnées
s de +10 cm et
dans le but de
? im dé rez qu sioalemenn
située
ell es ou de
On place un objet
« rét ine » ?
à 80 cm devan
Ne con
optiqu e.
si-
l’observe
possible de radiog e s ezim
t la première
raphierles
vertic face.
e Sou , rce
onente.uti n
ne définition duop eoptiqu
nu clé 12.2 énergie de liaiso
Danslise oue eteconsid centre
auioncha
des spécial cas, les 40
est,
quesl’o E69. (I)la
len
(I) Quelle
latérapit
radioa
unePu rayonce
médecine tives
till
E60. érez
ra- qu’elles nuisentn le d’unre 12 .
cessent
isq
gration issu
foc
un
divise laisse e,
nucléai toute de rayon
u’u
l’objet. Néglig
parale
re activité au bout de n du C ?
13 La um
oncologie, fournit d’excell
ents exemples de collabo
(figure 12.21b). pa rL’énerg
semaines, mais on les du dernier neutro
unieno
en place sans
mbmoyen re. ne par nucléon du
Leestssaval
demi-v ie de 1,26
n élegréctr
× 10 a. Si 80 % du potassi9
on avo quel
est ir, exp
Figure 5.52
la de radio- destratégi
es et
Une cee de médeci
nomb re
E61. (I) de liaison
Quelle masse
eursradioac cou tif d’une roche s’est désinté
l’âge deran
ray on s tes donne une lentille n atome es
lorsur a cor
(II) Soit une lentill
s de rec tri ces
rad X decha
e plan-convexe dont
son est de 7,7852 MeV. la roche ?
pro T)ell req
se sert de fortes doses
c’est-à-dioa ctiv ité t les (du es tanceson qu e eff uis eseur si
la face courbe
H ou ise
ne nucléaire plus Po 214 est
pou sui et Co
un
nt de tfaisceco
rayon
ntvoi va nte s : 1,4 ; 2,0
activité
tégies de dia
pour traiter un cancer, ire pour r div
à profit le métabolisme
ers
afin
es stra
élaborée met
atomiq ue
- ? masse de tritium
3 néces- focale
s ion
f.
s llé sur es
convergente de dis-
sur
leu l’œ
courb ure R. Quell e est son épaiss
mpton, les
5,6
la
;
tuer Comm
il
de E70. (I) Quelle est l’axe optique si son
2,8
des
cellules. Mais plusieurs
repose;aussi
diriger automatiqueme
re de façon persaire pour ; 4,0
ent pouve
rnt pa P18.?(I) En Ex
entes.,8Enpra
reposengno de désintégration delargeu
;sur 11 une ssa ge pri
z-vous
stic l’io ; Dan
diamètre est D ?
techniques d’imagerie les sources radioac
servanme
doubler
plus faibles. Nous donner et de
t aussi sur l’usage de la radioactivité,
tra
médica
item
le tives
; 16.de physici
au bon endroit
De qu
. Cette approche
deelactivi fac ma nisvieati
nen produi re
te.
un
on
taux
a) ? sur
svie com
ntder me
r d’un
un mu
au parallèle en utilisa la
démontrez quens
da
vous
lez co la rps répesdu ons,se
etce da
deuxième lentille
teu
t de la formu
des spécialalist ons d’abord des exempl
à doses bien
de
chimist
lum 1917, letiqu
les travaux
chimisteée 12.3par et ens
12.4 etRadio
ck Soddy, quisou
tégration rce
té, rythme
s radr va rie la
25 μCi (demi-
qu an
de 12,3
gente
ie niens
? Précis run ezcas lae , celtip
qui est : (a) convergente
mo les léc ledeule lade R.
; (b) diver-
d’A
la vergence (puiss
le des lentill mince
patient. Si
es deux tité
sa demi-v
ièr
+
entechniq
radioactivité est utilisée
mé dec ine
ues d’imagerie médicanucmontra
à titre de traitement, puis
es où
avait collabo
léaqu’un e ietra
Frederi
ver san
désin
t que
radioactive ioa ctiv es (un
(I)
ces
Le Na
dasubit
sen
une désintégration β
ngtertou
22
do tentnvolts
lentille et la distan
distan focale deuxi ème DN u en collant deux lentilles mince
,
obten
un ponde mu tat
ance) du dispos itif
ladésinté ? (b) Quelle
e desion
ré une de E71.
oncologie, Lesfou
présenterons nous
iremême décenn
ouélémenen plus tôt
rad
avec
io-
Rutherf ord,
len till esem uelor
β du N est de
sques,
+ 12
est de 2,61 a. (a) Quel est le noyau résulta nt
act no ? ivit us(I)tracééPour rep au arl bou
ce sépara nt
des rayons principaux. les lentilles. Faites un
erot dedeà la sectio
corres à la
pedes
s
utdeuxse produire
coaxia les
un certai n type ns
somm
rnit d’ex e visent le même objec- (a) de f/2 ,0 à
le. t pouvait posséde
(I) L’éner
r plusieurgies de
lqu gration
esatomiq ain ’on un pa issse
ie de la réaction, en
:r de
électro lentilles.
n(I)12
vergences
mples de colf/2
E62.
traitements de nature nucléair
cell entXs: expose exe ,8 ; (b)
16,316 MeV. Quelle est
de f/5
sa masse
,6
? est l’énerg
d’un échantillon E72. (I) (a) Quel estlie
ma tab on e de désintégrations, réfrac
les plo lais
e, dumb se
P11.par
P19. .5)
déron.s leC’e modèlest pode urq
à dans en
po
tif que la radiothérapie
f/8 uo
nombr verre, les indices
tion interdis mentcip
classique aux rayons (a)
labE63. ora - taux dequ’ elle
gration
s
initial
nui ?
le
e de carbon C 14
sont ur
la
n pla pro
tion de la lumière
ce tég san er s les
bleue et de la lumiè de Consi
simple l’œil illustr é ài on uti
lise
P1 pala rties du
les cellules cancéreuses r
lina ire ant, la ent
à une dose fatale de rayonn
stratégire phy 3. (I) Un,echi (I) Le désinté
de 10 s. sent (figure
Combi en de minute et par gramm
liè rem re12. en21b Un vieux frag- = 1,62 et re rouge la figure 5.53, fait
cor
d’un matériau unifor
Quel ps
est (b)
lenmis t les
ie ? n
diffèresici ens
bleu =
ionisant. Cepend e-
tilletes rem est de 790 μCi. Sa demi-v
pli entre 20 s et 30 s après structu osseuse d’un être
).de carbon
vivant
orge. Enan rence des distances
esdeunecerep
rouge 1,58. Quelle est
focales pour ces couleu diffé-
indice de réfraction
no n sachanmi
rt r/R,exa
me ayant un
t qu’unné
une heure, n = 1,35, le tout baign
médecins. rayonn etlier eUne d’air a des parois ment grations. Quel est l’âge ont un rod es, particu-
e utilisée
auront été désintégrés
uctsymét
beaucoup : en radioth
d’os contient 400 mg l’air. (a) ant dans
Parement foisest,unon érapie classiq ue, la source
apparese
ser t de
de
pla sti qu Tab noyaux
t initial ?
stra tég mi ser nce t pa s t en nombre des rayon de courbure de 10 cm Co
lentille convergente
eurique rs. rs dans
ntr R air em à l’infini donne une
en
est le rappo
? On en
objet
es doseesdederay on mesure 81 désinté
snuc
dont les surfaces
activité pouticules
zone cible sur laquelle
il qu’on oriente vers une fort rad
de onio-
l’instan
s Unmb de co
ans ie de médec
contien t 15 g
ine suppostou e que
jou
léa
le rappor
rsC =plu qu ’à pro ? dérez que les t rayonà l’id image sur la « rétine
s paraxée reç »
ue? Ne
, ce
consi-
urb ce tablier
2500
plo fragment d’os vieux de fragment
est ire tég lece rfocale
−12
d’a
ph ir
ieou
»
diminu
de
ait d’un écart-t ype, serait ce nomb re sont les suivan
; 2,8 ;,4,0co
s courantes
mm comme
elles sont
c’e
collée
st
requis
1,3
ntait
s
n provien tes
reposent aus du patient. t de l’intérie du corps
rie médicale 3)et qu’il
isotopes dans l’atmos
? On est resténég
lige l’ef
ie 14
es
augme
l’intervau bon end ondant
poum roit on
tillon
pour l’âge de l’échan5,6 ; 8 ; 11 ; 16. De quel facteu
s,(a)de delumiè
con
; e dele
s sur l’œil ? Expri
R. cas da
mez la réponse
ns une rad io-
tere tre
demi-v un
sitionsur de la l’us age de
consta
5730 a. rep ose aus fet du pla
nt. La alle corresp
? (d) Comm ent suggér . Cet ez-vou s
f/2,0 àapp f/2,8 ; (b)roc
de
traversant la lentill
s he ray
r varie la quant ité
ons X dif
multip le
destiq
L’utilisa radioactivité laP1 rad 4.nioac (I) tivi Moté, àure dos si uclide (fig
s à partir d’un radionsur les
(voir l’exemple 12.8)
ure
tra ue. 9.21).
cet intervalle ?
e lorsqu’on passe
:
fusés à près de 180
ntr x Po
à des
plus faibles.Pierre a commencé par la curiethé
Nou
fins thérape utiques
Fig ez qu
9.2 es1ebien 3
le (I)estgra
4 réduire
vau de un ur phy de
P13.
sparti-
sici raideson
de f/5,6 à f/8 ?
° par le capteur
nd et peutue ens rayonssde
ur de(I)
L’émission de positon
sem
rapie. En 1901, le physicie
s don
Curie suggéra à un ner
ons d’a bor d ptr desefais
(b) E65.
chi reiss
étapeem
mis tes en
du processus de fonctio
. t En tra
nne-
nsv7, leal
191
( Rn),
E73. (I) Le radon gazeux dans l’environnement plastiq
émette
222
Une lentille rempl
et de bla
ie d’air a des parois
ble s,
12 cm et −16 cm.le techn
minces en R
. On observa dio s (TEP). ers
dermatologue 86
exe la premiè
icien, lui, ne se con
d’introd Figure 12.21
ceamp
appelé
culeschi d’umis
uire
sph
une source radioac
la radioactivi tive dans une tumeur
Le éri lesdu
qu eoù estment d’un processus
d’imagerie médica le
n teSainitial
α, est détecta ble
Fre der illon Quelle est la distan
courb ure r
d’un échantick
ie est de 3,82 jours.
téeest Sod tente pas
(a) La curiethérapie consiste
u issu edo nnitparé, dy, ce focale de la « lentill
approch util
peu après que la taille de
isée à’huititre
la tumeur avait diminu
de pa
é. Cette
trairax tem tub
la tomog ava
àraphie
ray
insérer des sources radioacti
érons que leons
à
émission de positon
coll daX nsest l’ap
abo ré une
O. Sa demi-
pro
nts. xim
être nocif pour la santé.
demi-v
dans est l’eau (n = 1,33) ? On néglig qui e d’air »
ent
ves 15
présenterons
est encore
ment de certaines tumeur
utilisée aujourd pour le traite- n’atial tein e,t,pa pui
que r s nou
la par tie
à proximité de la tumeur.
sConsid
nuclide utilisé
iez les noyaux résulta déc ati
Le taux de désintégration
enn on ie plu s tôt
P14. noyaux
le nombre probable de(I) Montrez que le grandissement
ave c eRut
e l’effet du plastique.
deu
de la bouche , desx tec s, comme celles du cancer
ns,hni que s d’im age pou
(b) Quand on utilise des
vie visé
est de 122 s. (a) Identif
(b) Si lemo
implants permanentse, ici
ntra lesqu’ un
initial d’un échan-
demê
de 65 Bq. (a) Quel est
ts ? (b) Combi en de temps dioptr est-il sphérique her est ford transversal d’un
, l’approximation
poumo
l’œsophage (figure 12.21a).
du sein, de l’utérus
Dans plusieurs cas, on
ou de rie mo mé ns. dic
Tou ale.
tefois, tillon
taux de
curiethérapie, ceux-ci
les estpho de 20
en
ne
désinté
μCi,
gration
combie n y a-t-il noyauxme de
élém initiale ment
nécessaent pouvait
ire
présen
pour que le taux de désintégrationparaxiale, par
posséder plu
attendu donné , dans
≈ 2R + r
yI ts ? tonobtient s qui ont
mesurent que quelques
m =sieu
profite ≈ 2R + r
= − nrs
de la présence d’une cavité
Les traitement sdede
corporelle pour insérer
subi un effet Comp O présen
mE66.
millimètres. 15
n1pourqun morceau de bois passe à 5 Bq ? y q
nat =(I) Unpeu
sources radioactives à des I
ure
1
leur taux désinté nucs léai
proximité de la tumeur
peuventre être vised’a
. Selon
nt utr le es mêpar me
ton archéoven=loguet−atte ind re gration cor- E74. (I) La tomogr
aphie par émission de
positons (TEP)
en produi-
O y 2 n p Figure 5.53
ncelui
gra-
C ; 5.53
désinté
s minutes, quelques heures,
ps. C’e st%con
à 9,7 de
2esttre p ces
d’un morcea u de bois
sant un positon. Écrive
z la réactio n de
ray
11
dant
les cellule552 derons niersXqu’ : expil fau ose
t icir pro fraîchement coupé. Quel
l’âge estimé de l’échan-
* ention cas appropriée pour les
nuclides suivants : (a)
s cancéreuses à une dos tillon ?tég er le ie du C est de 5730
patient.un pâturage avec
a.
14
(b) N ; (c) d’eGaffet ; (d) Rb
13
pho
68 ; (e) F.82
toé Pro 18
(b)
clair que le principe
(c)
Re(ψ )
survient lors d’une mesure. Par exemple, tel que nous l’avons présenté à la section pré- qui
d’incertitude n’a rien à voir avec la réduction du paquet d’ondes
Re(ψ )
(a)
Re(ψ ) survient lors d’unecédente,
mesure. Par
on peut
x
exemple,
mesurer teldes
x et px sur que nous
copies
x
l’avons présenté
indépendantes à la section
du même système, de sorte pré-
que la mesure
cédente, on peut mesurer
x
x etdepxl’un
surnedesperturbe
copies
Probabilit
é depasindépendantes
celle de l’autre. On duobtient quand
même même quede
système, les sorte
mesurer x
x indéterminations Dx et Dpx respectent le principe d’incertitude.
Probabilit
é de
Probabilit
mesurer x
é de que la mesure de l’un ne perturbe pas celle de l’autre. On obtient quand même que les
mesurer x
é de x
Probabilit
mesurer x indéterminations Dx et Dpx respectent
L’expérience imaginéelepar
x principe
Heisenberg
Dx ≈ 0d’incertitude.
x Dx é de
Probabilit
x Dx é de mesurer px
Voici maintenant l’essentiel d’un des raisonnements que suivit Heisenberg pour montrer
Probabilit
Dx → ∞ mesurer px
Probabilit
é de
Probabilit
mesurer px
é de
L’expérience imaginée par Heisenberg que même un appareil de mesure idéal ne pourrait déterminer simultanément la position
p
et la→quantité de mouvement d’une particule. L’idée de base est de montrer qu’en mesu-
x
mesurer px
px Dp ∞ x
rant x, on change violemment px et vice versa.
px Dpx
Voici maintenant l’essentiel d’un des raisonnements que suivit Heisenberg pour montrer
px Dpx
On suppose d’abord que l’on cherche à déterminer la position d’un électron. Pour le
Dpx ≈ 0 que même un appareil de mesure idéal ne pourrait déterminer simultanément la position
« voir » au microscope, il faudrait éclairer cet électron, c’est-à-dire projeter de la lumière
et la quantité de mouvement d’une particule. L’idéeavec del’électron
base est parde montrer
Compton.qu’en
Dans lemesu-
.32
Figure 10 le.
sinusoïda
n d’onde
(a) Fonctio d’onde (donc la qua
ur ent
ntité sur lui. Mais des photons peuvent interagir effet
La longue par faitem
de mouve
déterm iné
ment) est
e, mais la
ent indéte
pos
rm
itio
iné
n est
e. (b) Paq
uet
inée dan
s
rant x, on change violemment px etperturbation
but de réduire cette vice versa. au minimum, supposons que l’on projette un seul
par faitem
d’ondes.
La positio
n est déterm pri x
Dx, mais
au
té
photon sur l’électron. On ne peut pas s’attendre à obtenir la position de l’électron avec
n intervalle Dpx dans la quanti
un cer tai
On suppose d’abord
éterm ina
tio n
que l’on
une précision
uit Dx, cherche
supérieure à laàlongueur
déterminer
d’onde delala position d’unpour
lumière utilisée électron. Pour le
l’observation.
Des pages titres renouvelées
d’u ne ind Si on réd
ment. (c) ition est
de mouve
L’incertitude sur la mesure de la position de l’électron est donc au moins Dx = λ . Le
Si la pos
nte Dpx. (d) e, la quantité
on aug me
« voir » au microscope,
par faitem
iné
ent déterm par faitement
ient il faudrait éclairer cet électron, c’est-à-dire projeter de la lumière
de mouve
ment dev
photon peut transmettre une proportion plus ou moins grande de sa quantité de mouve-
sur lui. Maismettant
des photons peuvent interagirsur laavec l’électron par effet Compton.
de mouvementDans le
inée.
Désormais, une image grand format enà scène unL’incertitude
concept physique dans un de
ind éterm
Alors que les chapitres 4 et 5 ont porté sur les phénomènes pouvant s’expliquer
grâce au modèle du rayon lumineux, les chapitres 6 et 7 traiteront des phénomènes
pouvant s’expliquer grâce au modèle ondulatoire de la lumière, c’est-à-dire en
représentant la lumière comme une onde. Bien que nous ayons décrit un modèle
ondulatoire dans lequel la lumière est considérée comme une onde électroma-
gnétique (voir la section 4.1), il ne sera pas nécessaire de recourir aux équations
de Maxwell ici. En effet, la théorie présentée dans les chapitres 6 et 7 a été éla-
borée en grande partie avant le modèle électromagnétique de Maxwell. Pour
l’exposer, il nous suffira de recourir au principe de Huygens, présenté à la sec-
tion 4.3. Rappelons que, lors de l’application de ce principe, tout le modèle
électromagnétique de la lumière se trouve réduit à sa caractéristique principale :
la lumière est représentée comme une onde et non comme un jet de particules.
Trois types de phénomènes font l’objet de ce chapitre et du chapitre suivant :
ceux dus à l’interférence, ceux dus à la diffraction et ceux dus à la polari-
sation des ondes lumineuses. La section 6.1 développera le concept d’interfé-
rence dont nous avons amorcé l’étude au chapitre 2. Il y sera question d’ondes
mécaniques, mais les concepts exposés s’appliqueront sans problème aux ondes
SOMMAIRE
6.1 L’interférence 6.5 Les pellicules minces
6.2 Utiliser la diffraction pour obtenir 6.6 L’interféromètre de Michelson
des sources lumineuses en phase
6.7 La cohérence
6.3 L’expérience de Young
6.4 L’amplitude de l’onde et l’intensité
lumineuse dans l’expérience de Young
nouveAutés
nouveAutés de
de lA 5e édition IX
lA 5e
S′ par B′, qui est à une distance négligeable de A′. On suppose que l’expérience
est réalisée dans un wagon en mouvement à vitesse constante.
M La figure 8.15 montre l’expérience du point de vue d’un observateur dans le
L0
wagon, alors que la figure 8.16 la montre du point de vue d’observateurs situés
A′ B′ sur le quai. À la figure 8.15, l’intervalle de temps entre l’émission et la détection
dans le référentiel S′ lié au dispositif optique (référentiel propre) est
2 L0
T0 = Dt ′ = (8.1)
Figure 8.15 c
Un dispositif optique permettant de Ce délai est appelé le temps propre :
mesurer le temps. Le temps mis par la
lumière pour aller de la source A′ au
détecteur B′ est 2L 0/c dans le référentiel où
De nouvelles figures illustrant les concepts difficiles
l’horloge illustrée est au repos. Si on néglige Temps propre
la distance entre A′ et B′, on peut affirmer
Bien
que l’émission et la détection ont lieu au des concepts
Le tempsdifficiles
propre Tà0 est
saisir sont désormais
l’intervalle rendus
de temps entre plus
deux accessibles
événements grâce à
mesu-
même endroit dans ce référentiel etdes figures qui
peuvent rés permettent de mieux
dans le référentiel les appréhender.
propre d’une horloge, L’utilité de la
c’est-à-dire le notion de bras
référentiel
donc être mesurées avec la même horloge.
de levier ouauquel
le raisonnement
cette horlogegéométrique
est liée. Pourqui
queconduit à δ =puisse
cette horloge θ dans les
d sinmesurer l’expé-
deux événements,
rience de Young, pour ne nommer ces derniers doivent
que ces deuxsecas,
produire au même
peuvent point dans
maintenant êtrececom-
référentiel,
pris d’un simple c’est-à-dire
coup d’œil. un point
Plusieurs dessitué près defigures
nouvelles l’horloge.
de la 5e édition servent
cette nouvelle fin.
S v
c∆t/2
L0
v∆t/2
A B
Figure 8.16
Mesurer le temps propre nécessite de déterminer le référentiel dans lequel les
Des passages clés revus et bonifiés
Dans un référentiel où le dispositif optique
deux événements se produisent au même point (voir l’exemple 8.2). Quand
est en mouvement, l’émission et la détection
ont lieu en deux points différents etDans les deux événements
doiventchaque concernent un sections
même objet (par exemple, le passage de
Si le pointtome, nousestavons
de l’écran ciblédroit
celui situé des susceptibles
devant la fente (y = 0, θ =d’être
0), lesaméliorées
onde-
donc être mesurées par des horloges diffé-
sensiblement l’avant
par d’un mêmeàtrain
rapport devant
l’édition deux bornesAinsi,
précédente. kilométriques),
dans le le référentiel
tome 3, en
les condi-
rentes. L’intervalle de temps enregistré est lettes sont toutes en phase et on obtient donc au centre de l’écran une tache
question est facile à déterminer (ici, c’est celui lié au train). Toutefois, quand les
tions d’interférence
supérieur à celui qui est enregistré dans brillante (figuresont maintenant
7.11a). abordées
Ailleurs qu’au centreàde lal’écran,
fois dans
les les chapitres
ondelettes ne 2sont
et 6. Le
événements concernent des objets différents (par exemple, l’explosion de deux
le référentiel propre du dispositif. chapitre 4 comporte
jamais une
plus toutes ennouvelle section sur
phase : l’intensité les ondes
recueillie pour toute position y > 0 De
électromagnétiques. sur plus,
étoiles distantes), il se peut qu’aucun référentiel ne permette de mesurer le
l’écran est
la formation forcément
d’image laplus faible qu’à ydu = concept
0 (figure d’objet
7.11b). Sivirtuel
on s’éloigne davan-
temps propreet présentation
séparant ces événements*. Dans ces situations, ilyfaut
ontfaire
été regrou-
appel
tage
pées dansàune du centre de l’écran,
nouvelle section.
la transformation certaines
La section
de Lorentz des ondelettes
(voir la6.5 sur les
section s’annulent,
pellicules minces ainter-
8.10). car elles été com-
fèrentréécrite.
plètement de façon destructive
L’explication entrede elles. C’est le cas notamment
la diffraction, au chapitre des7, ondelettes 12
est maintenant
et 4 Nous allons maintenant
à la figure 7.11c (pour déterminer
le montrer,l’intervalle
on a colorié de temps relevé
en vert dans le référen-
des portions de
abondamment illustrée et lerepose
tiel ondelette
S, dans lequel
sur optique
une présentation plus=rigoureuse
vitesse vOn i . Comme
du principe
chaque situées dispositif
à la même distancea une
de l’écran). vpeut le montre
donc conce-
de Huygens. Au chapitre 9, de nouvelles figures montrent mieux l’effet photoélec-
voir la figure
qu’il 8.16,des
existe l’intervalle
directions deθtemps dans ce référentiel
où lesDtondelettes, est mesuré par
bien qu’infiniment nom- deux
trique,breuses,
l’effet ComptonAtoutes
observateurs
s’annulent etetleB modèle
où onende
situés
et Bohr.
des
obtient uneDe
points même,résultante
différents.
intensité auDans
chapitre
ce 10, la section
référentiel,
nulle (frange la
sur le sombre).
principe
lumière d’incertitude
Avec a parcouru
sa versionune a été
du entièrement
plus grande
principe réécrite
distance
de Huygens, et est
puisque
Fresnel beaucoup
le dispositif
parvint mieuxs’est
optique
effectivement illus-
trée: àonprédire
distingue
déplacé clairement
entre
exactement l’émission l’indétermination
et la réception
les positions et lumière.
des frangesdesombres
la le concept d’effondrement
Toutefois,
et brillantes deen vertu dudu
diffrac-
paquet second
(voir lespostulat,
d’onde.
tion sectionsla7.2 lumière
et 7.6).a voyagé à la même vitesse c même si elle a parcouru
une distance plus grande, ce qui entraîne que l’intervalle de temps que son
Figure 7.11 (a) (b) (c)
(a) Les rayons dirigés vers le centre de
l’écran sont tous en phase. (b) Les rayons
* Comme nous le verrons, aucun référentiel ne peut se déplacer à une vitesse v > c par rapport à
dirigés ailleurs, même tout près du centre, 12autre et il se peut donc qu’on12ne puisse pas mesurer le temps 12
un propre entre deux événements
ne sont plus jamais tous en phase. En effet, 11
extrêmement distants. 11 11
on peut toujours imaginer un rayon 10 10 10
supplémentaire entre ceux qui sont en 9 9 9
phase. (c) Quand θ est assez prononcé,
350 8
chapitre 8 • La reLativité restreinte
des paires d’ondelettes commencent à
8 8
7 7 7
interférer entre elles de façon parfaitement 6 6 6
destructive. 5 5 5
4 4 4
3 3 3
2 2 2
1 1 1
λ/2
En travaillant avec MonLab | xL, les étudiants obtiennent une rétroaction instan-
tanée, mais qui varie selon la réponse donnée, ce qui favorise leur autonomie.
Dans MonLab | xL, on trouve des questions à choix multiples ou encore des ques-
tions pour lesquelles la réponse est un nombre, du texte ou même une équation.
nouveAutés
nouveAutés de
de lA 5e édition XI
lA 5e
Puisqu’un rayonnement peut être transformé en énergie thermique, électrique,
chimique ou en d’autres formes d’énergie, il s’ensuit que la masse inertielle
d’un corps varie lorsqu’il perd ou lorsqu’il gagne de l’énergie. Ainsi, dans tout
phénomène (réaction chimique, émission électromagnétique, désintégration
nucléaire, etc.) libérant de la chaleur ou de la lumière, la masse totale des
constituants n’est pas tout à fait constante.
Dans le cas des réactions chimiques, l’énergie DE dégagée est tellement petite
que la diminution de masse représente une proportion infime de la masse des
réactifs, de l’ordre de 10−13. Par contre, dans une désintégration nucléaire
(voir le chapitre 12), la diminution de masse est notable et peut atteindre une
pédagogiques éprouvés
Lorsque deux noyaux s’unissent pour
former un seul noyau (ce qu’on appelle
principes de conservation de la masse et le principe de conservation de l’énergie
ne sont plus valables en relativité. Ils sont remplacés par la conservation de
le processus de fusion), il y a perte l’ensemble masse-énergie. Il s’ensuit aussi que la masse inertielle d’un corps
de masse et libération d’énergie.
Ce processus est une illustration de
peut être vue comme une réserve d’énergie que contient ce corps. L’équivalence
Voici d’autres moyens mis en
l’équivalence entre la masse et l’énergie œuvre pourexprime
masse-énergie faciliter la progression
cette idée : de l’étudiant et lui
donnée par l’équation 8.21. Le plasma
permettre d’assimiler le contenu du cours. Ces moyens ont su faire la force des
luminescent (gaz chaud ionisé) qu’on
voit sur cette photo fait partie d’une
Équivalence masse-énergie
éditions précédentes.
expérience visant à domestiquer
cette énergie.
E = mc 2 (8.21)
Deux pistes de lecture Il s’agit probablement de la plus célèbre des équations de la physique. Einstein
lui-même la considérait comme la conséquence la plus importante de la relati-
Le texte de base est en noir, tandis que le texte facul- vité restreinte.
tatif est en bleu. Le découpage (a)entre ces deux pistes Nous avons dit ci-dessus qu’Einstein avait obtenu l’équation 8.21 à partir d’un
raisonnement fondé sur le centre de masse d’un système isolé. Il s’agit d’une
de lecture permet d’omettre les passagesv facultatifs seule des nombreuses façons permettant de démontrer l’équation 8.21. Nous
sans qu’il y ait rupture dans la continuité du texte
CM
de allons maintenant en voir les détails. Imaginons une boîte isolée de longueur L
(figure 8.35) ayant une source lumineuse P à l’une de ses extrémités et un
base. De plus, les passages facultatifs neP sont jamais
Le modèle de Bohr permet de prédire correctement les fréquences du spectre
D
de l’hydrogène et d’autres systèmes à un seul électron, ce qui en fait un modèle détecteur D à l’autre. Soit M, la masse de la boîte et du détecteur. Nous avons
un préalable à la compréhension (b) du texte de base
meilleur que celui de Thomson. Il n’en demeure pas moins limité puisqu’il ne
permet pas de prédire les intensités relatives des raies ni de représenter tout vu au chapitre 13 du tome 2 que, lorsque des ondes lumineuses transportent une
atome à plusieurs électrons. Comme nous le verrons au chapitre 11, la théorie énergie DE, elles transportent également une quantité de mouvement p = DE/c.
des chapitres suivants. Précisons que le texte
L en bleu
de Bohr a été remplacée par la mécanique quantique. Les deuxième et troi-
sième postulats restent valables, mais la représentation d’un électron sur des Donc, si la source émet une impulsion lumineuse, la boîte va reculer avec une
n’est pas forcément plus difficile.
orbites bien définies a été complètement rejetée. Néanmoins, le modèle de Bohr
a été un précurseur important dans l’avènement de cette nouvelle mécanique. vitesse v. D’après le principe de conservation de la quantité de mouvement,
DE
= Mv
c
P ∆x D Sujets connexes
Si v = c, l’impulsion met un temps Dt = L/c pour atteindre D. Lorsque l’impul-
SUJE T C O N N E X E Figure 8.35
sion Le
lumineuse est absorbée, elle transfère sa quantité de mouvement à nouveau
Comment un photon excite-t-il la rétine ? (a) Une impulsion de lumière est émise par Les encadrés
à la boîte « Sujet
et cette dernière connexe
s’immobilise. » portent
Durant surde des
cet intervalle temps,phéno-
modèle électromagnétique explique qualitativement pourquoi l’effet photo
la boîte
électrique se produit : les champs qui composent une onde électromagnétique
une lampe (b) à une extrémité de la boîte, qui
À la section 5.8, nous avons vu comment un œil (a)
mènes ou des d’uneapplications
petite distance remarquables se rapportant
peuvent bel et bien exercer une force sur un électron et lui transférer de l’éner
sain forme une image nette sur la rétine. Nous allons recule dans le sens opposé. (b) Une fois s’est déplacée
gie. Mais pour comprendre en quoi ce modèle échoue, il faut étudier l’effet
H
m
maintenant examiner la façon dont la rétine convertit photoélectrique d’un point de vue quantitatif. Plus précisément, nous devons
l’impulsion absorbée par le détecteur situé
cette image en influx nerveux que le cerveau peut inter-
préter. Deux mécanismes nous intéresseront davantage à l’autre extrémité, la boîte s’immobilise en au contenu de la section. D x = vChacun
Dt =
LDE ne fait que quelques
savoir comment les caractéristiques de la lumière incidente influencent le
nombre de photoélectrons ainsi que leur énergie cinétique après l’éjection, afin Figure 9.12
en raison de leur contenu physique : tout d’abord, nous Segment
un point différent. Son centre de masse (CM) Mc 2
de comparer ces mesures aux prédictions du modèle. L’éjection d’une masse m captive au fond
découvrirons que chaque photon absorbé par la rétine
cause l’excitation d’une molécule particulière selon un
externe
s’est
Disquesdéplacé d’une distance Dx, mais le CM pages, mais peut jouer le rôle d’une amorce : l’étu- d’un puits est analogue à l’éjection d’un
électron captif d’un atome ou d’un matériau
diant y une
apprend souvent l’existence du sujet et dispose
mécanisme analogue à l’excitation d’un atome que nous transmise à la masse est inférieure à mgH,
venons d’étudier dans le contexte du modèle de Bohr.
Ensuite, nous étudierons la façon dont la rétine peut boîte sur distance Dx.
Le montage expérimental qui permet ces mesures a été conçu par Philipp celleci ne quittera pas le puits ; si l’énergie
y est supérieure, la masse conservera de
von Lenard (18621947) en 1902. À la figure 9.13a, l’effet photoélectrique se
distinguer une grande variété de couleurs. Noyau
après sa lecture de repères solides pour conduire une
produit quand de la lumière monochromatique éclaire une plaque P. Nous
allons supposer que la source lumineuse ne change pas jusqu’à nouvel ordre. Le
l’énergie cinétique après avoir quitté le puits.
C C C
l’ouvrage fait une place importante à la description (a) De la lumière éclaire une plaque P dans un tube à vide. Les photoélectrons émis sont
recueillis s’ils atteignent le cylindre C. Un parcours conducteur assure le retour des électrons
change pas le
à la plaque, mais ceuxci traversent en route un ampèremètre qui permet de les compter.
nombre d’électrons
qualitative des phénomènes (texte et figures), avant Le dispositif sous vide est souvent appelé cellule photoélectrique. (b) Pour compter tous les
photoélectrons, on rend le potentiel du cylindre positif par rapport à celui de P. Attention : c’est
quand même la lumière qui est la seule cause du courant, pas la pile. (c) Pour évaluer la vitesse
éjectés, mais la
chaque mise en équation. Cette approche signale à des photoélectrons, on rend le potentiel du cylindre négatif par rapport à celui de P. Lorsque ce
potentiel d’opposition atteint une valeur critique, nommée potentiel d’arrêt, même les électrons
qui ont le plus d’énergie sont repoussés. Le courant traversant l’ampèremètre A devient nul. proportion d’électrons
l’étudiant que la physique ne saurait se réduire aux qui atteignent le
9.3 L’effet photoéLectrique 397
mathématiques. collecteur.
grandeur en cinématique. Une flèche double est utili- vers lavers la àdroite
droite à lav
la vitesse
sée pour l’accélération afin de la distinguer des forces Référentiel liélié
Référentiel à l’impulsion
à l’impulsion
verticale. Le calcul
verticale. Ledecalcla v
sur les diagrammes de forces. Pour l’instant, il est plus
Pour l’instant, il fa
e
(c) sion (figure 2.6b). Dans c
(c) sion (figure 2.6b)
particules de la corde se d
Une dimension historique omniprésente
y particulesÀde
de l’impulsion. la co
l’instan
θ θ yl’impulsion,
A PE RÇU HIS TOR IQUE de l’impulsion.
elle a une À
vi
θ θ
L’erreur concernant le prix Nobel de Fermi Cet ouvrage seFdistingue v2 /RaussiF par son contenu
gauche. histo-
l’impulsion,
C’est le cas du elleseg
rique, qui a été, F autant que possible, intégré à même
sa longueur soitC’est
exagéréele cp
Avant l’explication formulée par Meitner (voir la En 1934, il prétendit avoir réussi : son analyse chimique
figure 12.29), on ne croyait pas que des neutrons
puissent avoir assez d’énergie pour fractionner un noyau
le portait à croire qu’il avait créé un élément radioactif
avec Z = 93 ou Z = 94. En 1938, le prix Nobel de phy- x v /R
2
F gauche.
le texte principal. Les encadrés « Aperçu historique comme une particule.
» soitLa
sa longueur ex
beaucoup plus massif qu’eux. Il était généralement sique lui fut même octroyé « pour sa démonstration
accepté que le produit de toute réaction nucléaire devait de l’existence de nouveaux éléments radioactifs »
avoir un nombre de masse comparable à celui du produits grâce au bombardement de l’uranium par
Figure 2.6 x sur cette particule. Pour é
réactif. des neutrons.
présentent à l’occasion des exposés plus approfondis comme une parti
C’est dans cette perspective que Fermi entreprit ses Ce qui est cocasse, c’est qu’il n’avait jamais produit
(a) Dans le référentiel lié au laboratoire, utilise exceptionnellement
travaux portant sur le bombardement de l’uranium par
des neutrons lents. Il savait qu’un neutron absorbé par
d’éléments transuraniens ! En 1938, quand on comprit
que la fission nucléaire était possible, on réalisa que sur desune
sujets
Figure d’importance.
2.6se déplace vers la
impulsion Présente
droite dans chacun
corde sur
idéale des
cette particule
n’ayant aucu
un noyau de charge Ze le met dans un état excité à Fermi avait en fait produit un mélange de baryum, de
partir duquel il peut subir une désintégration β− et
donc produire un noyau de charge (Z + 1)e. Comme le
krypton et d’autres éléments, des produits de fission.
Mais il était trop tard : le prix Nobel lui avait été remis
chapitres, l’information
(a)le Dans
long de la corde, mais les
le référentiel lié historique
particules
au laboratoire,participeutilise
à notre exceptionn
de la corde n’ont qu’une vitesse verticale. Puisqu’il est très court, le
présentation de la physique en tant qu’ensemble de
numéro atomique augmente dans cette réaction, Fermi quelques mois plus tôt.
cerclecorde idéale
R. Sin’aya
choisit comme cible l’uranium, dont le numéro ato- Le neptunium (Z = 93) et le plutonium (Z = 94) ont fina- une impulsion se déplace vers la droite
mique (Z = 92) était à l’époque le plus élevé connu. Il lement été produits et isolés au début des années 1940 (b) Dans un référentiel lié à l’impulsion, de rayon θ es
espérait ainsi pouvoir produire de nouveaux éléments par l’équipe du Berkeley Radiation Laboratory.
savoirslel’impulsion
long de laest
construits, corde,
enmais
immobile, les particules
évolution.
mais chaqueElle suggère que les
« transuraniens », c’est-à-dire des éléments pour lesquels
de AB est
Puisqu’ilR(2 θ ).est
Latrès
mas
Z > 92.
departicule
la corde den’ont qu’une
la corde a une vitesse
(même) verticale.
savoirscomposante
aujourd’hui de
acceptés
vitesse vers la
comme valables
gauche. par μ , la seront
masse par unité de
(b) Dans un référentiel lié à l’impulsion, cercle de rayon R
peut-être, eux aussi,
(c) Diagramme
l’impulsion est des remisDans
forces.
immobile, en lequestion
mais chaque dans le
au moment futur.où AB atteint
θ).
558
de court
AB est R(2
chapitre 12 • La physique nucLéaire
référentiel utilisé en (b), la force centripète un très délai qu’il
particule de la corde a une (même)
L’information
est fourniehistorique
composante
par la résultante
de vitesse
joue
vers
un rôle
des tensions
la gauche.
supplémentaire
par
vitesse :
μ , la masse
instantanée pa
− v (c’e
Concision du style exercées de chaque
elle complète corde. la
(c)deDiagramme des
côté du
présentation
Si l’impulsion forces.
est
court
de Dans
segment
des le
faible erreurs conceptuelles
au
sion dans moment où
le référentiel AB
lié
Sans sacrifier la qualité et la précision des explica- fréquentes en utilisé
référentiel
amplitude, montrant
F = Fen ′ = F. comment
(b), elles laont
la force centripète jadis
force été
résultante
un très court dé s’appli
tions, nous nous sommes efforcés de rédiger cet faites est
et fournie
par quel parcheminement
la résultante des elles tensions
ont été écartées.
vitesse instantané
exercées de chaque côté du court segment * Pour ne pas alourdir le texte,
ouvrage dans un style simple, clair et concis, aussi bien Elle montre aussi aux
de corde. Si l’impulsion
étudiants
est de
que
faible
les choses peuvent
sion
décrire dansvleet le
le vecteur référ
mod
sur le plan du texte que sur celui des calculs et de la demeurer longtemps
amplitude, F = Fembrouillées,
′ = F. même pourlales plusrésultant
force
notation mathématique. Les répétitions ont été limi- grands 48 esprits, avant qu’un consensus ne se dégage.
chapitre 2 • Les ondes mécaniques
tées. Nous avons évité de donner de multiples versions * Pour ne pas alourdi
décrire le vecteur v
d’une même équation ou de surligner un grand nombre
d’équations. L’accent est plutôt mis sur les concepts
fondamentaux. 48 chapitre 2 • Les ondes mécaniques
dans les chapitres. d/a = m/M. Si le rapport d/a = k est un nombre entier,
alors les pics d’inter férence donnés par m = kM sont Figure 7.19
La figure de diffraction-interférence produite par une paire de
absents de la figure. Dans l’exemple présent, d = 4a,
fentes est une figure d’inter férence de Young avec une enveloppe
donc les ordres d’interférence m = 4, 8, 12, … sont de diffraction correspondant à la figure de diffraction produite par
absents (figure 7.19). une fente simple.
dont le degré de difficulté correspond autant à celui obstacle comporte-t-il une ou deux fentes ? (b) Calculer
la valeur de a et celle de d (si applicable) ; si une donnée
est manquante à cette fin, expliquer laquelle.
Une erreur commune serait de penser qu’une
figure de diffraction-interférence aurait dû mon-
trer deux types de franges, les unes étroites (interfé-
des problèmes les plus difficiles qu’à celui des exer- rence) et les autres plus larges (diffraction), comme à la
figure 7.18. Toutes les franges d’interférence qu’on voit
difficultés liées à la notation, etc.). Dans les solu- Une nouveauté dans cette 5e édition : quelques dizaines
Il y a trois possibilités : l’interférence « pure », la diffrac-
tion « pure » ou la diffraction-interférence. Puisque
tan θ = y/L = 0,0105
L’extrémité de l’écran tombe dans une frange sombre
(i)
tions des exemples, l’icône signale les passages qui d’exemples ont été ajoutés à des endroits stratégiques
l’intensité des franges diminue à partir du centre, il ne d’interférence, approximativement à mi-chemin des
s’agit pas d’une figure d’interférence « pure » comme maxima d’ordre m = 3 et m = 4. À cette position θ , on
au chapitre 6. Une figure de diffraction « pure » aurait a donc
contiennent des conseils importants ou qui soulignent dans les trois tomes, 29 d’entre eux dans les chapitres
une tache centrale deux fois plus large que les autres δ = d sin θ = 3,5λ (ii)
était Solution
en jeu.
huit faces animé d’un mouvement de née à 0,3 cm près ! La lumière réfléchie sur le miroir situé au loin ne pouvait 365 m/s
rotation rapide avant d’être réfléchie sur L’intensité
pénétrer dans dans la figure d’interférence
le télescope que si une faceproduite
du miroir par deux
avait fentes est adéquate.
l’orientation = (1200 Hz) = 1123 Hz
un miroir éloigné. La lumière émise par
390 m/s
Plusieurs centaines de mesures aboutirent2 àDune φ valeur de 2,99796 × 10 8 m/s.
la source S ne pouvait pénétrer dans le
En ce qui nous concerne, nous I = Inous
max cos
contenterons (6.9a)
de la valeur approchée (a) Il faut considérer séparément l’effet de l’obser-
télescope T que si une face du miroir 2 (a)
avait l’orientation adéquate. c = 3 × 10 8 m/s. vateur et celui de la source. À la figure 3.16a,
l’observateur (le conducteur de la camionnette) se S O
où Imax est l’intensité au centre de l’écran et où Dϕ peut être obtenu à partir de
Résumé
la différence de marche (voir l’équation 2.11a). Dans cette équation, Imax = 4I 0, dirige en sens inverse de l’endroit où est située la source,
où I 0 est l’intensité (supposée uniforme sur l’écran) due à une seule source. ce qui tend à diminuer la fréquence entendue. Dans
RÉSUMÉ
La condition d’interférence constructive ou destructive dans les pellicules
l’équation 3.7, le signe figurant au numérateur est donc (b)
négatif. La source, elle, se déplace vers l’observateur, ce O S
minces doit être établie dans chaque cas particulier en tenant compte des deux
qui tend à augmenter la fréquence entendue. Le signe
Le résumé du chapitre rappelle brièvement les notions
L’onde électromagnétique
contributions suivantes : est l’un des modèles utilisés pour représenter la
lumière : il permet d’expliquer tous les phénomènes qui touchent la propagation figurant au dénominateur est donc négatif.
1.
de L’onde lumineuse
la lumière, subit une
notamment inversion transversale
la propagation lorsqu’elle
dans le vide. est réfléchie
La lumière visible sur
ne On a ainsi
{
ondes et les ondes radio. Les 315 m/s
0 ondes électromagnétiques
réflexions de même type se propagent dans le = (1200 Hz) = 1303 Hz diminuer la fréquence entendue ; le mouvement de l’observateur
vide à la vitesse Dφ r = π réflexions de types différents
(6.13) 290 m/s a tendance à l’augmenter.
où λ
Dans unp est la longueur
milieu d’onde dans
de propagation
2 cµλ0p
la pellicule
transparent,
λ2pµ 0 0
leurd’indice
vitesse vdeestréfraction np. fac-
réduite d’un
retrouver facilement au besoin.
fréquence entendue par le conducteur de la camion-
nette : (a) lorsque l’automobile s’approche ; (b) une fois
que l’automobiliste l’a dépassé ?
(b) Les mouvements de la source et de l’observateur ont
tous deux tendance à diminuer la fréquence entendue :
teur n appelé indice de réfraction :
v − vO 315 m/s
c Solution f′ = f = (1200 Hz) = 969 Hz
n= (4.2b) v + vS 390 m/s
v (a) Les mouvements de la source et de l’observateur ont
Termes imporTanTs
Par conséquent, la longueur d’onde λ n de la lumière dans un milieu d’indice
de réfraction n est donnée par Termes importants
tous deux tendance à augmenter la fréquence entendue :
révision
178 chapitre 4 • La Lumière, La réfLexion et La réfraction immédiatement après le résumé du chapitre. Le pro-
R1. Dessinez ce qui se produit lorsqu’une série de
fronts d’onde parallèles rencontre : (a) un écran
beaucoup plus large que la longueur d’onde ;
(d) un obstacle de la même largeur que la lon- fesseur peut utiliser cette liste pour choisir des termes
avec un trou beaucoup plus large que la longueur gueur d’onde.
d’onde ; (b) un écran avec un trou de la même
largeur que la longueur d’onde ; (c) un obstacle
R2. L’équation 6.5 est-elle toujours valable ? Sinon,
dans quelles conditions peut-on l’utiliser ?
dont la définition pourrait être demandée à l’étudiant
au cours d’un contrôle. Chaque terme important est
276 chapitre 6 • L’optique onduLatoire • partie 1
accompagné d’un renvoi à la page où il est défini dans
le chapitre.
Questions
questions. L’étudiant trouvera les réponses directe-
( Voir l’avant-propos pour la signification des icônes )
la mécanique classique peut-elle expliquer ? Les- R8. Expliquez la différence entre une désexcitation
quelles ne parvient-elle pas à expliquer ? radiative et une désexcitation collisionnelle. Q1. Le module de la vitesse du son dans la gamme des Q11. On donne une première onde sonore de fréquence f
R3. Expliquez pourquoi l’arrivée successive de deux R9. Expliquez comment on peut concilier le spectre fréquences audibles dépend-il de la longueur et d’amplitude de déplacement s 0 et une deuxième
photons possédant chacun la moitié de la fré-
quence de seuil est incapable de produire l’effet
en forme de cloche caractéristique du corps noir
et le spectre de raies prédit par le modèle de Bohr.
ment dans le chapitre, sans avoir à faire de calculs ou
d’onde ? Sur quoi s’appuie votre réponse ?
Q2. Si la température varie pendant un concert en
onde ayant la moitié de la fréquence et le double
de l’amplitude de la première. Comparez leurs
Exercices et problèmes
les4ondes
(E − E1)/hsonores ? Considérez
? (b) Que les si
se passe-t-il ondes dans l’air
l’on utilise un
Q9. déplacement
Une lentille de Wien ? peut-elle produire une
divergente et dans l’eau. (b) Quel avantage
faisceau d’électrons d’énergiepossède
cinétiqueun animal
supé-
image
Q7. En quoi réelle ? Si
l’effet oui, expliquez et
photoélectrique comment.
l’effet Compton dont l’anatomie
à (E3 − E1comprend une telle lentille ? eXeRCiCes ( Voir l’avant-propos pour la signification des icônes )
rieure ) mais inférieure à (E 4 − E1) ?
Q10. sont-ils : (a) semblables
Une lentille convergente ; (b) différents
peut-elle ?
produire une Q19. De
Un quelle
sac de donnée
plastique transparent se et servit
minceBohr
a la
Q17. expérimentale Sauf indication contraire ou mention de la température
image virtuelle inversée ne?seSiproduit-il
oui, expliquez 3.1 nature des ondes sonores
Chaque exercice porte sur une section donnée du cha-
Q8. Pourquoi
comment.
la
l’effet Compton
lumière visible ?
Q11. Deux lentilles minces plan-convexes sont mises
pas avec formeformuler
pour d’une lentille
sa théorie convergente
?
gonfle d’air. Quel est son comportement optique
Q18. Dans son premier postulat, Bohr abandonne deux
lorsqu’on le place dans l’eau ?
lorsqu’on le
ambiante, on considérera que le module de la vitesse de
propagation du son dans l’air est égal à 340 m/s et que la
E1. (I) Les chauves-souris émettent des sons de haute
Q9. La fréquence pour localiser les objets qui les entourent.
en température de la plaque métalliquefocalesoù se caractéristiques de la théorie classique du rayon-
pitre, alors que les problèmes ont une portée plus
contact. Comparez
produit
totales lorsque
importance
(figure 5.48a)
l’effet les
les distances
photoélectrique
surfaces planesa-t-elle
se touchent
? et lorsque les surfaces courbées se
une Q20. nement.
Lorsqu’unL’unetélescope
est réglé pourQuelle
explicitement.
d’entreservant
l’œil normal
elles àa observer la Lune
été mentionnée
au ?repos, l’objet et
est l’autre
masse volumique de l’air est de 1,29 kg/m 3 .
La fréquence la plus élevée émise par une
dans le choix des exercices et des problèmes, nous leur Questions 433
Q21. Soit un élément optique ayant deux surfaces de
rayons de courbure égaux (figure 5.50). Dessinez
P1. (I) Montrez que la valeur la plus probable de r pour
un électron dans l’état 2s de l’hydrogène est r ≈ 5,2r 0.
P5. (II) Des électrons initialement au repos sont accélé-
rés par une différence de potentiel de 40 kV et bom-
un tracé des rayons principaux montrant le trajet
avons attribué un degré de difficulté (I ou II). Les des rayons parallèles incidents issus de la gauche. P2. (I) La portion radiale de la fonction d’onde pour
l’état 2p dans l’hydrogène est
bardent une cible métallique. Calculez la longueur
d’onde de Broglie. (Vous devrez utiliser les expres-
sions relativistes de l’énergie cinétique et de la quan-
réponses à tous les exercices et problèmes figurent à
Figure 5.48
ψ2p ( r ) = Cre− r/ 2 r0
où C est une constante. Montrez que la valeur la plus
tité de mouvement.)
P6. (II) Tracez le graphe de la figure 11.3 (p. 487) en
la fin du livre.
Question 11. probable de r est 4r 0. vous servant des équations 11.6 et 11.7.
Q12. Parmi les deux dispositions de lentilles plan- P3. (I) Montrez que la probabilité que l’électron de l’état
convexes représentées à la figure 5.49, laquelle 1s dans l’hydrogène se trouve à l’intérieur d’une
devrait produire une image plus nette d’un objet sphère de rayon 2r 0 est (1 − 13e−4) ≈ 0,76.
signalés par l’icône . Ceux qui peuvent être résolus d’exercices ou de problèmes ont été ajoutés dans les
Montrez que la valeur moyenne pour l’état 1s dans
l’hydrogène est égale à 1,5r 0. On rappelle que le
volume d’une mince coquille sphérique de rayon r et
(entièrement ou partiellement) à l’aide d’une calcula-
240 chapitre 5 • Les LentiLLes et Les instruments optiques
trois tomes.
d’épaisseur dr est dV = 4π r 2 dr.
Outils Web
Les outils Web des éditions précédentes sont maintenant présents dans la plate-
forme MonLab | Documents. On peut y trouver les capsules Clip physique, c’est-
518 chapitre 11 • Atomes et solides
à-dire quelque 300 exercices et problèmes résolus sous forme de courtes capsules
vidéo, où on entend un enseignant expliquer la démarche qu’il applique. On y
trouve aussi les simulations interactives Physique animée.
XVI remerciements
Remerciements des adaptateurs de la 5e édition
L’évolution constante de cet ouvrage ne saurait être possible sans les nombreux
échanges que nous avons avec les lecteurs, notamment avec les professeurs du
réseau collégial québécois. Nous vous invitons à poursuivre cette collaboration
enrichissante en nous transmettant vos commentaires, suggestions et trouvailles à
l’adresse assistance@pearsonerpi.com. Nous serons heureux de poursuivre ainsi ce
travail d’amélioration continue qui nous tient tous à cœur.
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont contribué, par leurs commen-
taires et leurs suggestions, à améliorer cet ouvrage. Avec les années, tellement de
gens ont contribué à nos travaux qu’il devient impossible de tous les nommer.
Chacun d’entre eux mérite néanmoins notre gratitude.
Nous tenons particulièrement à remercier les enseignants et les professeurs qui ont
participé au sondage de 2012 ainsi que ceux qui ont pris la peine d’écrire ou de
téléphoner depuis. Tous ont ainsi permis de guider les travaux de la cinquième
édition. Alexandre April, Martin Charest, Josée Labrie, Ivan L’Heureux, Olivier
Tardif-Paradis et Jocelyn Plourde n’en sont que quelques-uns.
Nous voudrions aussi souligner le remarquable soutien de l’équipe des Éditions du
Renouveau Pédagogique, en particulier Jean-Pierre Albert et Philippe Dubé qui
ont mis ce projet sur les rails, Chantal Bordeleau pour son assistance dans la
recherche de photos, Martin Tremblay pour cette superbe nouvelle maquette,
Sylvain Bournival, pour son suivi méthodique de l’ensemble du projet, Jean-Pierre
Regnault, qui a révisé le manuscrit, et Line Nadeau, qui a corrigé les épreuves.
Mathieu Lachance, qui dirige l’équipe des auteurs-adaptateurs depuis la quatrième
édition, tient à remercier Benoît Villeneuve et Marc Séguin pour lui avoir permis
de prendre la relève de cet imposant projet. Il remercie particulièrement les per-
sonnes sans qui ses nouvelles applications de la physique aux sciences de la vie
n’auraient jamais été aussi nombreuses et diversifiées, dont ses collègues Claude
Desruisseaux, Luc Fournier, Simon Lespérance et Yves Pelletier. De nombreux
spécialistes lui ont fourni du matériel et des idées, en particulier Frédéric Barrette-
Pellerin, Karine Deslauriers, Tifanie L’Heureux, Dat Nguyen-Dinh, Pascal Rioux
et Angela Scott. Les commentaires des réviseurs, dont les professeurs Mickael
Begon, Christian Giguère, Vasek Mezl et Michel Pézolet, ont été précieux. Il remer-
cie aussi Martin Tremblay d’avoir su créer cette géniale icône évoquant à la fois l’ADN
et des êtres humains. Enfin, ses pensées les plus importantes vont à sa famille :
Eliane, je t’aime et je te remercie de l’appui que tu m’as témoigné pendant ce véritable
marathon ; Aubert et Augustine, papa pourra maintenant jouer plus souvent.
remerciements XVII
Sommaire
chapitre 1
Les oscillations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
chapitre 2
Les ondes mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
chapitre 3
Le son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
chapitre 4
La lumière, la réflexion et la réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
chapitre 5
Les lentilles et les instruments optiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
chapitre 6
L’optique ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Partie 1 : l’interférence
chapitre 7
L’optique ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
Partie 2 : la diffraction et la polarisation
chapitre 8
La relativité restreinte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
chapitre 9
Les débuts de la théorie quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
chapitre 10
La mécanique quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440
chapitre 11
Atomes et solides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482
chapitre 12
La physique nucléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 520
chapitre 13
Les particules élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574
XVIII Sommaire
Table des matières
chapitre 1
Les oscillations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1 l’oscillation harmonique simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 le système bloc-ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 l’énergie dans un mouvement harmonique simple. . . . . . . . . . . . . 15
1.4 les pendules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.5 les oscillations amorties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.6 les oscillations forcées et la résonance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Sujet connexe autant en emporte le vent : l’effondrement
du pont de Tacoma Narrows . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
chapitre 2
Les ondes mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.1 les caractéristiques des ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
2.2 la vitesse d’une onde dépend du milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2.3 les ondes progressives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
2.4 les ondes sinusoïdales progressives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
2.5 la réflexion et la transmission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
2.6 la superposition d’ondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
2.7 l’interférence d’ondes sinusoïdales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
2.8 les ondes stationnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
2.9 les ondes stationnaires résonantes sur une corde . . . . . . . . . . . . . 66
2.10 les fonctions d’onde sont les solutions d’une équation d’onde . . . 71
2.11 la propagation de l’énergie sur une corde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
2.12 l’équation d’onde d’une corde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
chapitre 3
Le son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
3.1 la nature des ondes sonores . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
3.2 les ondes sonores stationnaires résonantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Sujet connexe la parole et l’ouïe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
3.3 l’effet doppler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Méthode de résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
3.4 les battements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
3.5 l’intensité du son . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
3.6 les ondes sonores : notions avancées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
3.7 les séries de Fourier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
chapitre 5
Les lentilles et les instruments optiques . . . . . . . . . . . . . . . . 190
5.1 les propriétés des lentilles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
5.2 les dioptres sphériques et la formule des opticiens . . . . . . . . . . . . 198
5.3 les lentilles minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206
Méthode de résolution système de deux lentilles . . . . . . . . . . . . 210
5.4 le grossissement angulaire des instruments optiques . . . . . . . . . . 213
5.5 la loupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
5.6 le microscope composé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
5.7 le télescope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
Aperçu historique l’évolution des télescopes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224
5.8 l’œil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226
Sujet connexe les lentilles cornéennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236
chapitre 6
L’optique ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
Partie 1 : l’interférence
6.1 l’interférence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248
6.2 Utiliser la diffraction pour obtenir des sources lumineuses
en phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
6.3 l’expérience de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
6.4 l’amplitude de l’onde et l’intensité lumineuse
dans l’expérience de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
6.5 les pellicules minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260
Méthode de résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
6.6 l’interféromètre de michelson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270
6.7 la cohérence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272
Aperçu historique les deux théories de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274
chapitre 8
La relativité restreinte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336
8.1 l’indétectable éther . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
Aperçu historique l’effondrement du concept d’éther. . . . . . . . . . . . . . . 339
8.2 la covariance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
8.3 les deux postulats d’einstein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
8.4 les méthodes de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345
8.5 la relativité de la simultanéité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347
8.6 la dilatation du temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
8.7 la contraction des longueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354
8.8 l’effet doppler relativiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357
8.9 le « paradoxe » des jumeaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358
8.10 la transformation de lorentz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
8.11 la formulation de la transformation de lorentz . . . . . . . . . . . . . . . 364
8.12 l’addition relativiste des vitesses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365
8.13 le « paradoxe » de la perche et de la grange . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366
8.14 la quantité de mouvement et l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 367
8.15 la relativité et l’électromagnétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
chapitre 9
Les débuts de la théorie quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
9.1 la spectroscopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384
9.2 le rayonnement du corps noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387
9.3 l’effet photoélectrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
9.4 l’effet Compton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403
9.5 les spectres de raies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407
9.6 les modèles atomiques classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
9.7 le modèle de bohr pour l’atome à un seul électron . . . . . . . . . . . . 412
Sujet connexe Comment un photon excite-t-il la rétine ? . . . . . . . . . . . . . 420
9.8 la dualité onde-particule de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423
9.9 le principe de correspondance de bohr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425
Sujet connexe les lasers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 426
chapitre 11
Atomes et solides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482
11.1 les nombres quantiques de l’atome d’hydrogène . . . . . . . . . . . . . . 484
11.2 les fonctions d’onde de l’atome d’hydrogène . . . . . . . . . . . . . . . . . 486
11.3 le spin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
11.4 les atomes à plusieurs électrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490
11.5 les rayons X et les travaux de moseley
sur le numéro atomique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491
11.6 le principe d’exclusion de Pauli et le tableau périodique . . . . . . . . 494
11.7 les moments magnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497
11.8 la théorie des bandes d’énergie dans les solides . . . . . . . . . . . . . . 499
11.9 les dispositifs semi-conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503
Sujet connexe la supraconductivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508
chapitre 12
La physique nucléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 520
12.1 la structure du noyau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 522
12.2 la force nucléaire, l’énergie de liaison et la stabilité du noyau . . . 527
12.3 la radioactivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 533
12.4 le rythme de désintégration radioactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 540
12.5 les dangers des émissions radioactives et la radioprotection . . . . 546
12.6 les réactions nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 550
Sujet connexe la médecine nucléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552
12.7 la fission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 556
Aperçu historique l’erreur concernant le prix Nobel de Fermi . . . . . . . . . 558
12.8 la fusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 559
Sujet connexe les réacteurs nucléaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 560
ANNEXES
a Unités si . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 599
b rappels de mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600
C rappels de calcul différentiel et intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 603
d Tableau périodique des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 605
e Table des isotopes les plus abondants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 606
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 627
SOMMAIRE
1.1 L’oscillation harmonique simple 1.4 Les pendules
1.2 Le système bloc-ressort 1.5 Les oscillations amorties
1.3 L’énergie dans un mouvement 1.6 Les oscillations forcées et la résonance
harmonique simple
Quand il passe dans un gros nid-de-poule, un autobus oscille de
haut en bas sur sa suspension. Si celle-ci est usée ou mal ajustée,
l’oscillation dure longtemps et a une amplitude importante,
ce qui est désagréable pour les passagers. Dans ce chapitre,
nous apprendrons à décrire de telles oscillations.
(a) (b)
A
CM
t
−A
Figure 1.1
(a) Un bloc oscillant trace une courbe sinusoïdale sur une bande de
papier se déplaçant à vitesse constante. (b) Un logiciel qui utilise un
capteur (voir directement sous le bloc) pour mesurer plusieurs fois
par seconde la position du bloc affiche un graphique (voir sur l’écran)
ayant lui aussi la forme d’une courbe sinusoïdale.
Fréquence angulaire
2π
ω = = 2π f (1.1)
T
où f = 1/T, que l’on appelle la fréquence, est mesurée en hertz (Hz). Notons que
1 Hz = 1 s−1.
À la figure 1.1a, le bloc est en x = 0 à t = 0, et il se déplace dans le sens des
x positifs. En général, ce n’est pas le cas (par exemple à la figure 1.1b ou 1.2),
et l’on écrit
* en effet, la constante de phase d’une oscillation pouvant être interprétée comme le déphasage
entre l’oscillation x(t) = A sin(ω t + ϕ ) et l’oscillation théorique x(t) = A sin ω t, l’usage du mot
« déphasage » pour désigner ϕ est assez répandu.
Vitesse et accélération
Les dérivées première et seconde de l’équation 1.2, qui correspondent par
définition à vx et à ax, les composantes selon x de la vitesse et de l’accélération
du bloc, s’écrivent
dx
vx = = ω A cos(ω t + φ ) (1.3)
dt
dvx d2 x
ax = = = −ω 2 A sin(ω t + φ ) (1.4)
dt dt 2
x
Bien que tout mouvement soit parallèle à l’axe des x, il faut distinguer les
A composantes selon x, qui possèdent un signe, et les modules des vecteurs
correspondants, qui sont toujours positifs. Par exemple, vx = ±v. Pour alléger
t l’écriture, nous allons utiliser dans le reste de ce chapitre les termes « vitesse »
et « accélération » pour désigner leurs composantes selon l’axe des x.
−A
Comme le montre la figure 1.3, qui illustre les équations 1.2 à 1.4, les valeurs
vx extrêmes de la vitesse, vx = ±ω A, ont lieu pour x = 0, alors que les valeurs
extrêmes de l’accélération, ax = ±ω 2A, ont lieu pour x = ±A. Nous reviendrons
ωA plus loin sur les causes mécaniques de ces correspondances.
Si l’on compare l’équation 1.4 avec l’équation 1.2, on constate que
t
−ω A
Équation différentielle caractérisant les oscillations
ax harmoniques simples
d2 x
ω 2A + ω2x = 0 (1.5a)
dt 2
t
Cette forme d’équation différentielle caractérise tous les types d’oscillations
−ω 2A
harmoniques simples, qu’elles soient mécaniques ou non. Quand on étudie un
nouveau système, il peut arriver qu’on aboutisse à une équation de la forme de
Figure 1.3 l’équation 1.5a, ce qui révèle que le système décrira une oscillation harmo-
Les variations dans le temps de la position, nique simple. De ce point de vue, l’équation 1.5a peut être considérée comme
de la vitesse et de l’accélération pour un
le point de départ de l’analyse. On aurait pu, en résolvant cette équation dif-
mouvement harmonique simple. On note
que a x = −ω 2 x. On note aussi que la vitesse férentielle, obtenir l’équation 1.2. En effet, celle-ci est une solution de l’équa-
a sa valeur extrême à la position d’équilibre. tion différentielle (vérifiez-le en la substituant). La résolution des équations
exemple 1.1
La position d’une particule en mouvement sur l’axe = 0,524 s. La constante de phase est de ϕ = +0,3 rad,
des x est donnée par et donc la courbe sera décalée de φ /ω = 0,3/12 = 0,025 s
vers la gauche par rapport à un sinus non décalé (courbe
x = 0,08 sin(12t + 0,3)
en pointillé) comme le montre la figure 1.4.
où x est en mètres et où t est en secondes. (a) Tracer la
courbe x(t) représentant cette fonction. (b) Déterminer Notez qu’il est possible d’évaluer visuellement et
la position, la vitesse et l’accélération à t = 0,6 s. (c) Quelle rapidement le décalage le long de l’axe des t si l’on
est l’accélération lorsque la position est x = −0,05 m ? remarque que 0,3 rad correspond à environ 5 % d’un
cycle de 2π rad, tout comme 0,025 s représente environ
Solution 5 % d’un cycle de 0,524 s. Sur la figure 1.4, il est en
(a) En comparant l’équation donnée avec l’équation 1.2, effet vérifiable que la fonction sinus est décalée d’envi-
on voit que l’amplitude est A = 0,08 m et la fréquence ron 5 % d’un cycle vers la gauche par rapport à un sinus
angulaire est ω = 12 rad/s. La période est donc T = 2π /ω non décalé.
exemple 1.2
Établir l’expression décrivant la courbe sinusoïdale de x (m)
la figure 1.5.
0,03
Solution
Nous avons besoin de déterminer A, ω et ϕ dans l’équa-
tion 1.2. L’examen de la courbe donne directement
t (s)
l’amplitude A = 0,03 m, la période T = 4 s et le déca- 1 2 3 4 5
lage φ /ω = 0,5 s vers la droite par rapport à un sinus
non décalé. Ainsi, la fréquence angulaire est ω = 2π /T
= 0,5π rad/s et la constante de phase est ϕ = −0,5ω
= −0,25π rad (on a mis le signe moins, car le décalage −0,03
est vers la droite). L’équation de cette courbe s’écrit
Figure 1.5
x = 0,03 sin(0,5π t − 0,25π)
En présence d’un tracé sinusoïdal, on doit pouvoir déterminer
où x est en mètres et où t est en secondes. la fonction qui le représente.
x
Loi de Hooke en fonction des composantes
Fres x = − kx (1.6)
Figure 1.6
Un bloc oscillant à l’extrémité d’un
Pour alléger l’écriture, nous allons utiliser dans le reste de ce chapitre le terme ressort sur une surface horizontale
« force » et pour désigner cette composante selon l’axe des x. Si x est positif, la sans frottement. La force de rappel est
force est dans le sens négatif ; si x est négatif, la force est dans le sens positif. proportionnelle à la position du bloc
Ainsi, la force a toujours tendance à ramener le bloc vers sa position d’équilibre, par rapport à l’équilibre. Les points
noirs représentent la position du bloc à
x = 0. intervalles de temps réguliers tels qu’ils
ont été décrits à la figure 1.3 (p. 6).
En l’absence de frottement, il n’y a aucune autre force horizontale de sorte On remarque à nouveau que la vitesse
que la force résultante agissant sur le bloc correspond à celle donnée par l’équa- maximale est atteinte quand x = 0.
tion 1.6. La deuxième loi de Newton (ΣFx = ma x) appliquée au bloc donne
donc Fres x = max , c’est-à-dire −kx = max, ce qui revient à écrire
k
ax = − x (1.7)
m
L’accélération prédite est directement proportionnelle et de sens opposé à
la position. Si on compare avec l’équation 1.5b, on en déduit que les lois de
Newton prédisent qu’un système bloc-ressort décrira un mouvement harmonique
simple.
d2 x k
2
+ x = 0 (1.8)
dt m
Si on compare avec l’équation 1.5a, on en déduit à nouveau que le système
décrit un mouvement harmonique simple.
k
ω = (1.9)
m
et de période
2π m
T = = 2π (1.10)
ω k
exemple 1.3
Un bloc de 2 kg est attaché à un ressort pour lequel t = 0, vx = 0. On a donc, d’après l’équation 1.2 et
k = 200 N/m (figure 1.6, p. 9). On l’allonge de 5 cm l’équation 1.3,
et on le lâche à t = 0, après quoi il oscille sans frotte-
A = A sin( 0 + φ )
ment. Trouver : (a) l’équation de la position du bloc en
0 = 10 A cos( 0 + φ )
fonction du temps ; (b) sa vitesse lorsque x = +A/2 ;
(c) son accélération lorsque x = +A/2. (d) Quelle est la Puisque sin ϕ = 1 et cos ϕ = 0, on déduit que ϕ = π /2 rad.
force résultante sur le bloc à l’instant t = π /15 s ? Donc,
π
Solution x = 0, 05 sin 10 t + (i)
2
(a) Nous avons besoin de déterminer A, ω et ϕ dans
où x est en mètres et t en secondes.
l’équation 1.2.
Déterminer A : L’amplitude, qui correspond à l’al- (b) À chacune des périodes de l’oscillation, le bloc
longement maximum du ressort, est particuliè- passe deux fois à la position x = +A/2 : une fois en
rement facile à obtenir dans ce cas particulier où il se déplaçant vers la droite et une fois en se déplaçant
est spécifié qu’on « lâche » le bloc : l’allongement maxi- vers la gauche. On s’attend donc à trouver deux réponses
mum correspond alors à l’allongement initial. Ainsi, possibles pour vx : une positive et une négative. Comme
A = 0,05 m. le mouvement se fait sans frottement, ces deux vitesses
devraient aussi avoir le même module.
Déterminer ω : D’après l’équation 1.9, la fréquence
angulaire est Aucune équation ne donnant directement la vitesse en
fonction de la position, il faut d’abord trouver les phases
k pour lesquelles x = +A/2, en substituant les valeurs
ω = = 10 rad/s
m dans l’équation (i). On obtient alors 0,5 = sin(10t + π /2),
Déterminer ϕ : On a déjà déduit qu’à t = 0, on a x = +A. d’où l’on déduit que (10t + π /2) = arcsin(0,5) = 0,524 rad
De plus, comme on « lâche » le bloc, cela signifie qu’à ou 2,62 rad. (Il nous suffit de déterminer la phase, nous
exemple 1.4
Dans le système bloc-ressort de l’exemple précédent, la est lâché (t = 0), la valeur initiale de cet angle est
position du bloc en fonction du temps était θ = 10(0) + π /2 = π /2 et, à mesure que le temps pro-
π gresse, la valeur de θ augmente. Cet angle croissant
x = 0, 05 sin 10 t + (i) intercepte donc des points différents sur le cercle trigo-
2
nométrique et finira par rencontrer pour la première
Quels sont les trois premiers instants t auxquels le bloc fois un des points dont la coordonnée y (sinus) est −0,5
passe par la position x = −A/2 ? (figure 1.9).
Solution
(a) Nous avons besoin de déterminer ω , A et ϕ dans
− 0,1
l’équation 1.2. D’après l’équation 1.9, la fréquence
angulaire est Figure 1.10
La fonction x = 0,1 sin(5t + 2,21) (en trait plein) comparée
k 5 N/m à la fonction x = 0,1 sin(5t) (en pointillé).
ω = = = 5 rad/s
m 0, 2 kg
Cette équation montre que vx oscille entre −0,5 m/s et
La compression initiale du ressort et la vitesse initiale
+0,5 m/s. Or, on cherche le temps t pour lequel la
tels que décrits dans l’énoncé se traduisent par x = −6 cm
vitesse a un module égal à 60 % de la valeur maximale
et vx = −40 cm/s à t = 0. En substituant ces trois valeurs
de 0,5 m/s et a une composante selon x positive. Mathé-
dans l’équation 1.2 et l’équation 1.3, on trouve
matiquement, il suffit donc de substituer vx = +0,3 m/s
5π
−0, 06 = A sin + φ (i) dans l’équation (v) et d’isoler t. Toutefois, cette démarche
10 mathématique donne une infinité de solutions possibles
−0, 40 5π et seule une analyse physique permettra de déterminer
= A cos + φ (ii)
5 10 quel est le bon temps.
Les équations (i) et (ii) forment un système de deux Démarche mathématique : Substituer vx = +0,3 m/s
équations à deux inconnues, A et ϕ . En élevant au carré dans l’équation (v) donne, après simplification,
les deux équations puis en les additionnant, on trouve 0,6 = cos(5t + 2,21)
A = 0,100 m (rappelons que cos2 θ + sin 2 θ = 1). Le
Si l’on désigne l’angle de phase 5t + 2,21 par le symbole θ ,
rapport des équations (i) et (ii) nous permet de trouver ϕ :
on obtient θ = arccos 0,6. Cette équation comporte une
π
tan + φ = 0, 75 (iii) infinité de solutions :
2
• La solution donnée par la calculatrice est 0,927 rad,
Cela donne (π /2 + ϕ) = arctan 0,75. (On pourrait aussi un angle situé dans le premier quadrant.
remplacer A = 0,100 m soit dans (i), soit dans (ii).)
• L’angle 5,36 rad, situé dans le quatrième quadrant,
On obtient deux solutions possibles : (π /2 + ϕ) a le même cosinus puisqu’il intercepte un point du
= 0,64 rad ou 3,78 rad. Comme le sinus et le cosi- cercle trigonométrique qui a la même coordonnée x.
nus dans (i) et (ii) sont tous deux négatifs, l’angle appro-
• Tous les angles qui diffèrent par un multiple entier de
prié est dans le troisième quadrant, et l’on choisit donc
2π sont aussi des solutions, y compris les angles néga-
(π /2 + ϕ) = 3,78 rad.
tifs. Les solutions sont donc : …, −5,36 rad, −0,927 rad,
On en déduit ϕ = 2,21 rad. La position en fonction du +0,927 rad, 5,36 rad, 7,21 rad, …
temps est donnée par
Analyse physique : La phase θ = 5t + 2,21 augmente
x = 0,100 sin(5t + 2,21) (iv) avec le temps à partir du moment initial t = π /10. À
π
où x est en mètres et t en secondes. Cette fonction est t = π /10, sa valeur initiale est θ = 5 + 2,21
représentée graphiquement à la figure 1.10. La période 10
= 3,79 rad, un angle situé dans le troisième quadrant. À
est T = 2 π /ω = 2 π /(5 s) = 1,26 s et le décalage par
mesure que le temps progresse après t = π /10, l’angle θ
rapport à un sinus non décalé (en pointillé) est de
augmente et intercepte donc des points différents sur le
φ /ω = 0,44 s vers la gauche.
cercle trigonométrique (figure 1.11). Il finira par ren-
(b) La dérivée de (iv) est contrer pour la première fois un point dont le cosinus
vx = 0,5 cos(5t + 2,21) m/s (v) est +0,6.
Figure 1.11
Quand l’angle augmente, son cosinus devient +0,6 deux fois par
oscillation. Quelle est la première de ces fois après t = π /10 ?
exemple 1.6
Montrer qu’un bloc suspendu à un ressort vertical position de l’extrémité du ressort lorsque le bloc n’est
(figure 1.12) effectue un mouvement harmonique pas attaché (figure 1.12). Ainsi, on a encore = x
simple. et l’équation 1.6 (loi de Hooke en fonction des compo-
santes) est toujours valable. Toutefois, x = 0 ne corres-
pondra plus à la position d’équilibre.
Soit xéq, la position d’équilibre du bloc lorsqu’il est
attaché au ressort : quand le bloc est à cette position, le
module de la force exercée par le ressort est alors égal
xéq au poids du bloc :
x mg = kxéq
x′
Pour une position x quelconque du bloc, la force résul-
tante sur le bloc est
∑ Fx = mg − kx = kxéq − kx = − k ( x − xéq ) = − kx ′
où x′ = x − xéq est la position du bloc par rapport à
Figure 1.12 l’équilibre. La deuxième loi de Newton ΣF x = ma x
Un bloc oscillant à l’extrémité d’un ressort vertical effectue devient −kx′ = max : l’accélération est directement pro-
un mouvement harmonique simple.
portionnelle et de sens opposé à la position par rapport
à l’équilibre, donc on a bien un mouvement harmonique
Solution
simple (voir l’équation 1.7).
Analysons la situation à l’aide d’un axe des x
positifs vers le bas dont l’origine correspond à la
exemple 1.7
En chimie organique et en biochimie, entre autres, on Solution
utilise la spectroscopie infrarouge pour déterminer On modélise chaque liaison simple comme un res-
à quelle fréquence vibrent les atomes participant à sort de constante de rappel k qui relie un atome
chaque liaison présente dans une molécule inconnue. de carbone, considéré comme immobile, à un autre
En comparant avec des fréquences de référence, on atome. L’équation 1.9 donne alors la fréquence de
peut ainsi contribuer à identifier la molécule. À l’aide vibration de la liaison en fonction de la masse de ce
d’un modèle simple, trier les liaisons suivantes en ordre dernier atome.
croissant de fréquence de vibration : C Cl , C H ,
C C, C C et C C.
Comme l’amplitude A est constante, cette équation exprime que l’énergie méca-
nique E d’un oscillateur harmonique simple est constante et proportionnelle au
carré de l’amplitude. Le graphique de K et de U en fonction de x est représenté
à la figure 1.13. Quand x = ±A, l’énergie cinétique est nulle et l’énergie méca-
1
nique est égale à l’énergie potentielle maximale, E = Umax = 2 kA 2 . Ce sont les
points extrêmes du mouvement harmonique simple. En x = 0, U = 0, et l’énergie
1
est purement cinétique, c’est-à-dire E = Kmax = m(ω A)2 .
2
La figure 1.14 représente le graphique de K et de U en fonction du temps, pour
le cas où ϕ = 0. Si la position et la vitesse à un instant donné sont connues,
1
l’équation 1.13 permet de déterminer l’énergie mécanique E = kA2 . Une fois
2
E E
U(x) U(t)
E
2 K(t)
K(x)
x t
−A +A T
2
Figure 1.13 Figure 1.14
Les variations de l’énergie cinétique (courbe Les variations de l’énergie cinétique,
rouge), de l’énergie potentielle (courbe bleue) de l’énergie potentielle et de l’énergie
et de l’énergie mécanique (trait noir) en mécanique en fonction du temps.
fonction de la position.
exemple 1.8
Dans l’exemple 1.3, la position d’un bloc de 2 kg attaché Solution
à un ressort, pour lequel k = 200 N/m, était donnée par (a) Puisque A = 0,05 m, l’énergie mécanique est
π
x = 0, 05 sin 10 t + 1 1
E = kA 2 = (200)(0,05)2 = 0,25 J
2 2 2
où x est en mètres et t en secondes. (a) Déterminer K, On note qu’elle correspond à l’énergie potentielle
U et E pour t = π /15 s. (b) Quel est le module de la maximale (on pourrait aussi l’obtenir grâce à l’énergie
vitesse en x = A/2 ? (c) Pour quelle(s) valeur(s) de x cinétique maximale). Puisque l’énergie mécanique est
a-t-on K = U ? Exprimer la réponse en fonction de A et constante, elle vaut E = 0,25 J à t = π /15 s comme à tout
la comparer avec la figure 1.13. autre instant.
exemple 1.9
Utiliser le principe de la conservation de l’énergie il y a un instant auquel on connaît v et x : à t = π /10 s,
mécanique dans un système bloc-ressort pour détermi- v = 0,4 m/s et x = −0,06 m. En substituant dans l’équa-
ner A à la question (a) de l’exemple 1.5. tion 1.13, on a, après simplification des facteurs 12 ,
(0,2 kg)(0,4 m/s)2 + (5 N/m)(−0,06 m)2 = (5 N/m)A 2
Solution qui donne A = 0,100 m.
L’équation 1.13, E = 12 mv 2 + 12 kx 2 = 12 kA 2 , est valable
à chaque instant t. Or, d’après l’énoncé de l’exemple 1.5,
exemple 1.10
(a) Montrer que l’on peut obtenir l’équation différen- En éliminant le facteur commun vx = dx/dt, on obtient
tielle du mouvement harmonique simple (équation 1.5a)
à partir de l’expression donnant l’énergie mécanique E dvx
m + kx = 0 (i)
du système, si on se rappelle que celle-ci est constante dt
dans le temps. (b) Montrer que l’on peut aussi obtenir Puisque dvx/dt = d2 x/dt 2 et que k/m = ω 2 , cette équa-
cette équation si on se rappelle que l’énergie méca- tion est équivalente à l’équation 1.5a.
nique E est constante dans l’espace (c’est-à-dire lorsque
la position du bloc change). (b) Comme l’énergie E est constante dans l’espace, cela
signifie que dE/dx = 0. Pour obtenir l’équation 1.5a à
partir de cette condition, on dérive l’équation 1.13 par
Solution
rapport à x, ce qui donne d’abord
(a) L’énergie mécanique d’un oscillateur harmonique dE dv
simple est donnée par l’équation 1.13. Comme cette = mvx x + kx = 0 (ii)
dx dx
énergie E est constante dans le temps, cela signifie que
dE/dt = 0, d’où Ensuite, on utilise la règle de dérivation des fonctions
composées dvx /dx = (dvx /dt)(dt/dx) = (dvx /dt)(1/vx).
dE dv dx
= mvx x + kx = 0 L’équation (ii) devient donc identique à l’équation (i).
dt dt dt La suite de la solution est la même.
(Ici, on a remplacé v 2 par vx2 dans l’équation 1.13. Cela
est possible puisque le vecteur vitesse est orienté entiè-
rement selon l’axe des x, ce qui implique que vx = ±v.)
et de période
Le pendule composé
Considérons maintenant un système qui ne peut pas être modélisé comme un
pendule simple, en raison de sa distribution de masse étendue. La figure 1.16
représente un corps rigide pivotant librement autour d’un axe horizontal. Pour
qu’il y ait oscillation, l’axe ne passe pas par le centre de masse du corps. Un tel
système constitue un pendule composé et effectue, comme nous le montrerons,
un mouvement harmonique simple pour de petits déplacements angulaires. d
θ CM
Votre bras, si vous le « laissez tomber », est un exemple de pendule composé.
r
Pour analyser ce système, nous utilisons la deuxième loi de Newton en rotation, mg
Στ = Iα , qui relie l’accélération angulaire α = dθ /dt 2 du pendule avec sa cause,
le moment de force résultant qu’il subit (voir les chapitres 11 et 12 du tome 1).
Si d est la distance du pivot au centre de masse (CM), le moment de force de
rappel qu’engendre le poids est −r⊥ mg = −mgd sin θ . Puisque le pendule ne
subit pas d’autre moment de force, l’équation Στ = Iα devient Figure 1.16
Un pendule composé pivotant autour
d 2θ d’un point autre que son centre de masse.
− mgd sin θ = I
dt 2 Sur la figure, r⊥ désigne le bras de levier
(voir le chapitre 11 du tome 1).
où I est le moment d’inertie par rapport à l’axe donné. Le signe négatif du
membre de gauche indique que ce moment de force tend à faire tourner le
pendule vers les valeurs décroissantes de θ quand θ est positif, et vers les valeurs
croissantes quand θ est négatif.
Ici encore, si on se limite uniquement à la situation où l’oscillation a une petite
amplitude angulaire, on peut faire l’approximation des petits angles, sin θ ≈ θ ,
alors
d 2θ mgd
+ θ = 0 (1.17)
dt 2 I
qui est l’équation différentielle du mouvement harmonique simple. En compa-
rant avec l’équation 1.5a, on obtient
exemple 1.11
La position angulaire θ (en radians) d’un pendule (b) On nous donne l’amplitude θ 0 = 0,1π rad et
simple est donnée par ϕ = π /6 rad. Puisque s = Lθ , la composante tangen-
tielle de la vitesse de la masse, vt = ds/dt, est
π
θ = 0, 1π sin 2π t +
6 dθ
vt = L
où t est en secondes. La masse du pendule vaut 0,4 kg. dt
π
Déterminer : (a) la longueur du pendule simple ; (b) la = ( 0, 248 )( 0, 1π )( 2π ) cos 2π ( 0, 125) +
6
vitesse de la masse à t = 0,125 s.
= 0,, 127 m/s
Solution Puisque vt > 0, la vitesse est donc de 0,127 m/s vers la
droite (c’est-à-dire vers les valeurs croissantes de θ). On
(a) On nous donne ω = 2 π = 6,28 rad/s. Comme
aurait pu aussi obtenir vt en multipliant la vitesse angu-
ω 2 = g/L, on a
laire dθ /dt par le rayon L de la trajectoire.
g 9, 8 m/s 2
L = = = 0, 248 m
ω2 ( 6, 28 rad/s)2
exemple 1.12
Une tige homogène de masse m et de longueur L pivote
mL2 / 3 2L
librement autour d’une extrémité. (a) Quelle est la T = 2π = 2π
mgL / 2 3g
période de ses oscillations ? (b) Quelle est la longueur
d’un pendule simple ayant la même période ? (b) En comparant l’équation 1.19 avec T = 2π L /g
pour un pendule simple, on voit que la période d’un
pendule composé est la même que celle d’un pendule
simple « équivalent » de longueur
Solution
I
Léq =
(a) Le moment d’inertie d’une tige par rapport à une md
1
de ses extrémités est I = mL2 (voir le chapitre 11 du Pour la tige homogène,
3
tome 1). Le centre de masse d’une tige homogène est
situé en son milieu, de sorte que d = L/2 dans l’équa- mL2 / 3 2L
Léq = =
tion 1.19. La période est mL / 2 3
Si l’amplitude angulaire d’un pendule est grande, il n’est plus possible de faire
l’approximation des petits angles, sin θ ≈ θ . Dans ce cas, les oscillations ne sont
plus des oscillations harmoniques simples (elles sont non sinusoïdales) et la
période augmente au fur et à mesure que l’amplitude angulaire augmente (voir
le problème P11).
Dans la pratique, l’amplitude d’un pendule et, par conséquent, sa période dimi-
nuent toutes deux avec le temps à cause des pertes liées au frottement. Dans
une horloge sur pied, un contrepoids entraîne un mécanisme qui compense ces
pertes d’énergie. En maintenant l’amplitude constante, il permet également de
donner l’heure avec une plus grande précision.
κ
ω = (1.20)
I
et de période
I
T = 2π (1.21)
κ
Soulignons que nous n’avons pas utilisé l’approximation des petits angles. Tant
que l’on ne dépasse pas la limite d’élasticité du fil au-delà de laquelle la loi de
Hooke cesse d’être valable, le pendule de torsion (sans frottement) va effectuer
un mouvement harmonique simple.
Nous avons dit à la section 1.1 qu’un oscillateur mécanique décrivant un mou-
vement harmonique simple était analogue à un circuit LC dont le courant décrit
une oscillation harmonique simple. Quand on ajoute une résistance R au cir-
cuit, de façon à obtenir un circuit RLC, les oscillations du courant deviennent
amorties. À la section suivante, nous verrons qu’une force externe peut main-
tenir le mouvement harmonique simple malgré un amortissement mécanique,
tout comme une source de f.é.m. peut maintenir les oscillations du courant en
présence d’une résistance.
Nous allons maintenant étudier d’un point de vue quantitatif les trois types
d’amortissement que nous venons de présenter. Limitons notre analyse au cas,
très représentatif, décrit à la figure 1.18 : celui d’un bloc immergé dans un
liquide. Lorsque la vitesse est faible,
l’amortissement qu’on observe peut être
attribué à une force de résistance FR , exercée par le fluide, et proportionnelle
à la vitesse (voir le chapitre 6 du tome 1) :
FR = −γ v (1.22)
dx d2 x
∑ Fx = − kx − γ
dt
= m 2
dt
Figure 1.18
Les oscillations d’un bloc sont amorties où x est la position du bloc par rapport à l’équilibre. Ainsi, le poids du bloc
lorsqu’on le plonge dans un fluide. Dans n’apparaît pas dans la somme des forces (voir l’exemple 1.6 pour les détails de
un système réel, les pertes d’énergie dans la simplification ; par souci de simplicité, on a omis le symbole prime utilisé
le ressort lui-même donnent également lieu
dans cet exemple). Cette équation peut s’écrire sous la forme
à un amortissement.
d2 x dx
m +γ + kx = 0 (1.23)
dt 2 dt
HOW TO DRIVE.
Before starting an engine the driver should see that the gear shift
lever is in neutral position and that the emergency brakes are set.
The spark lever should be set at the proper position. If battery
ignition is used it is best to have the lever in full retard position, as
the spark will occur no matter how slow the engine is cranked. If
magneto ignition is used the lever should be advanced slightly as a
hotter spark is obtained in the advanced position than in the
retarded. There is less probability of a kick back when starting on
magneto since it is necessary to turn the engine at a fairly high rate
of speed, approximately 100 R. P. M. to generate sufficient current to
produce a spark.
The position of the throttle hand control should be set so that the
throttle will be slightly open. In case the carburetor is equipped with
an air-choking device this should be closed to cause a rich mixture
for starting.
The ignition switch should be turned on and the engine cranked by
pulling up quickly on the crank handle a quarter turn at a time. If an
electric cranking motor is provided depress the starting button and
advance the spark. If magneto ignition is used it is best to spin the
engine. Crank the engine with the left hand if possible and stand in
such a position that if the engine should kick back the crank will not
cause injury.
After the engine has started release the choke on the carburetor
advance the spark and close the throttle to a position which will
prevent racing. If a special dash adjustment is provided for regulating
the mixture allow this to remain in a position to cause a rich mixture
until the engine warms up.
Driving Suggestions.
In operating a car it is always best to alternate the service and
emergency brakes rather than to use one continuously, to equalize
the wear on them. When approaching a very steep down grade it is
safest to move the gear shift lever to a lower speed position, closing
the throttle and permitting the car to drive the engine. When the
grade is not excessively steep the engine can be used as a brake
with the position of the gear shift lever remaining unchanged. This
will save the brakes and tend to cool the engine. The brakes should
never be applied suddenly enough to slide the driving wheels except
in cases of emergency. When a stop is to be made apply the brakes
soon enough so that the motion of the car will be gradually
diminished and brought to a stop at the point desired.
To avoid accidents on the road all rules and regulations governing
the driving of motor vehicles on the road should be observed. When
turning corners or approaching cross-roads warning should be given
to avoid collision with other vehicles which may be hidden from the
view of the driver. Before backing the machine the driver should be
sure that the road is clear. In manipulating the car the front wheels
should never be turned by moving the steering wheel when the car is
not in motion. This puts undue strain on the steering apparatus and
will cause lost motion in the steering gear. If it becomes necessary to
move the front wheels of a car while it is standing still, they should
be moved by applying force not only to the steering wheel but also
by pulling the front wheels around.
When a car skids, the tendency is for an inexperienced driver to
apply the brakes and turn the front wheels in the opposite direction
to that in which he is skidding. This should not be done as it only
accentuates the skidding and the car may be ditched or skid into
another vehicle or the curbing. When the machine starts to skid turn
the steering wheel in the direction in which the car is skidding and
partially close the throttle but not entirely, or it will have the same
effect as applying the brakes. When the car straightens out the
power may again be applied gradually, and the machine brought
back to the center of the road. When skidding on narrow roads it is
best to apply the power and steer to the center of the road. This will
aggravate the skid for a moment but brings the machine around at
an angle with the front wheels in the center of the road. The
momentum of the car will cause the rear wheels to climb back onto
the road again.
ENGINE TROUBLES.
If the machine will not start the trouble, can only be located by a
systematic search. It is always best to look over the ignition system
first, then see if there is any gasoline in the carburetor. It will often
take some time to find the trouble. However, if the engine once starts
there is little difficulty in locating the trouble as there will always be
an indication which should point to the source of trouble. The great
difficulty with inexperienced drivers is that they do not reason out the
matter carefully before attempting to remedy it. Also an
inexperienced man usually looks for trouble in the same place no
matter what the indication may be. Nearly all difficulties arise from
one of three sources, ignition, carburetion, or engine. These are
outlined in the following table. The trouble is located by the trouble it
gives the driver.
I. Engine misses:
A. Ignition.
1. Plugs.
a. Short circuit. b. Broken porcelain. c.
Too large a gap.
2. Cable.
a. Broken. b. Grounded.
3. Instrument.
a. Dirty carburetor. b. Interrupter points
on magneto.
B. Carburetor.
1. Water in carburetor. 2. Dirt in the line. 3. No
pressure or no gas.
4. Too lean a mixture.
C. Engine.
1. Cold.
2. Valves sticking.
II. Back Fires Through Carburetor:
A. Ignition
1. Wired wrong.
2. Timed wrong.
B. Carburetor.
1. Water in carburetor.
2. Dirt in line.
3. No pressure or no gas.
4. Too lean a mixture.
C. Engine.
1. Valve sticking (Inlet).
III. Engine Knocks:
A. Ignition.
1. Retarded spark. Spark too far advanced.
B. Engine.
1. Carbonized cylinders (pre-ignition).
2. Overheated engine.
3. Loose bearings.
4. Loose pistons.
IV. Engine Lacks Power:
A. Ignition.
1. Retarded spark.
B. Carburetor.
1. Too rich a mixture.
C. Engine.
1. Exhaust valve not seating.
2. Carbon in cylinder.
3. Overheated engine.
4. Lack of lubrication.
5. Governor connections sticking.
D. Brakes.
1. Dragging.
E. Clutch.
1. Slipping.
V. Engine Overheats.
A. Ignition.
1. Retarded spark.
B. Carburetor.
1. Rich mixture.
C. Engine.
1. Cooling system.
a. Fan belt off.
b. No water.
c. No circulation.
d. Anti-freezing mixture.
2. Carbonized cylinder.
3. Lack of lubrication.
VI. Engine Stops:
A. Engine and car stop gradually.
1. Trouble with fuel.
B. Engine and car stop suddenly.
1. Mechanical trouble.
C. Engine stops suddenly, car gradually.
1. Trouble with ignition.
VII. Engine Won’t Stop:
A. Ignition.
1. Cable.
2. Switch.
B. Pre-ignition.
1. Carbon in cylinders.
2. Overheated engine.
Consider how each of these indications may differ so that it is
possible to locate the exact source of trouble without first
investigating. If the car has been on the road for some time and the
engine misses it will either miss regularly in one or more cylinders or
irregularly in all cylinders. If the former, the miss is due to ignition.
The cylinder in which the miss is occurring can be easily determined
by short circuiting each plug with a screw driver. This is done by
allowing the screw driver to touch the central electrode of the plug
and also the engine. When a plug is short circuited and it does not
affect the operation of the engine, it shows there was no spark
jumping across the electrodes of the plug. If the cable to this plug is
disconnected and held a short distance from the electrode of the
plug from which it was removed, a spark will or will not jump this gap.
If it does jump the gap it shows that the plug is short circuited. Then
the plug is either carbonized or the insulator is broken. If a spark
does not occur place the cable near the engine and if a spark occurs
it shows that the gap was too large at the electrodes of the plug. If no
spark occurs it shows that the trouble is not in the plug but at some
point ahead of this. If the engine is firing on all but one cylinder the
trouble must be some place between the distributor rotor and the
plug. First see if the distributor is dirty and then check up the cable to
see if it is broken or grounded. One point to be remembered is that
the parts of the magneto or the battery ignition system incorporated
in the instruments will affect the operation on all the cylinders and
there is no need of looking for the trouble there if only one cylinder
misses. If every other cylinder to fire misses and magneto ignition is
used, it is often due to the time lever housing being jammed over to
one side so that the interrupter points are opened only by one cam.
In no case is it necessary to file the interrupter points to overcome a
miss, for the interrupter affects the operation on every cylinder and
not on one.
If the miss is irregular it is due to carburetor or to fuel trouble. To
locate the trouble open the pet cock at the bottom of the carburetor
and if there is any water in the carburetor it will run out. This
operation also shows whether or not the gas runs freely. If it does not
there may be dirt in the line or no gasoline supply. After everything
else has been tried to overcome the trouble, adjust the carburetor to
compensate for too lean a mixture.
When an engine is first started it will often miss. This is due to the
engine being cold. Under no circumstances should time be wasted to
overcome missing until the engine is warm. If an exhaust valve sticks
it will cause the engine to miss as the gases will be forced out on the
compression stroke. This is difficult to locate as it is a regular miss
but usually results from an overheated engine.
If an engine backfires when first started and does so continuously
it is best to check up on the wiring and timing of the ignition system.
If the engine is running smoothly and suddenly starts to backfire
through the carburetor it is possible that the magneto coupling has
slipped.
If there is water in the carburetor it may suddenly shut off the
supply of gasoline and cause so lean a mixture that backfiring
results. Dirt in the line or running out of gasoline would have the
same effect. If backfiring in the carburetor is experienced in addition
to the missing of the engine it is probably due to too lean a mixture.
Backfiring also results from the inlet valve sticking or not seating
properly.
If the engine suddenly develops a knock while in operation it may
be due to the ignition being too far advanced for the condition for
which the car is operating and the spark lever should be retarded.
This will be noticed mostly when the car is under a hard pull such as
on hard hills or going through sandy roads. If the engine develops a
knock, after having been run for a short while, which can not be
overcome by retarding the spark it may be due to carbon in the
cylinders or an overheated engine, both of which would cause pre-
ignition of the charge. By pre-ignition is meant that the incoming
charge when under compression is ignited due to the heat in the
cylinder regardless of when the ignition spark takes place. Loose
bearings and loose pistons will knock but these should be easily
distinguished from ignition knocks as they are present at all times.
If the engine shows a lack of power it may be that the ignition
system is too far retarded due to the coupling driving of the magneto
having slipped. If too rich a mixture is used it will cause a loss of
power but can easily be distinguished by the black smoke which is
given off at the exhaust pipe. Every precaution should be taken to
locate the trouble when an engine shows a lack of power as it may
be caused from the valve not seating properly, carbon in the
cylinders, overheated engine, lack of lubrication, or the governor
connection sticking. If lack of lubrication is causing the trouble it will
soon lead to mechanical trouble such as scoring the cylinder walls or
burning out the bearings. An engine will often give an apparent
indication of a lack of power due to the brakes dragging or the clutch
slipping.
If an engine overheats it is best to check up and see whether or
not the car is being operated on a retarded spark or if the mixture is
too rich. The usual trouble of the engine overheating are troubles
experienced with the cooling system. Fan belts often break or slip,
the water may have leaked out somewhere in the cooling system, or
the circulation may be stopped up in some way. If anti-freezing
mixtures are allowed to remain in the cooling system in warm
weather they will cause overheating of the engine due to their low
conductivity of heat. Carbon in the cylinder causes the cylinder to
overheat and is detrimental to its operation. If the engine is not
lubricated properly it will overheat due to the additional friction of the
parts.
If after the car is in operation the car and engine slow down
gradually the trouble is without doubt due to lack of fuel or some
trouble with the fuel system or the carburetor. When the car stops
under these conditions the engine usually backfires into the
carburetor just before the car stops.
If the car and the engine stop suddenly it is an indication of some
mechanical trouble such as a frozen bearing, broken connecting rod,
or some other part which suddenly puts a brake on the movement of
the car.
If the engine suddenly stops operating and the car continues to
coast the trouble can be traced to the ignition system. A
disconnected or a broken wire usually causes the trouble.
If the engine will not stop when the ignition switch is thrown to the
“off” position it is possible with magneto ignition that the cable
between the switch and the magneto is broken or disconnected. That
is, the switch does not connect the primary of the magneto to the
ground. If the engine is overheated, due to lack of proper cooling or
carbon in the cylinders, the engine will continue to operate due to the
pre-ignition.
APPENDIX “A”
GUNNERS’ EXAMINATIONS.
PREPARATION.
In the preparation for the gunners’ examination men should pay
particular attention to the following points.
Fuse Setting.
Candidates in setting the bracket fuze setter should stand
immediately in rear of it and should crouch down. The corrector
should be set first and the range next, both scales being set with the
right hand. His assistant should stand immediately to the left and
should pass the round to the candidate who is being examined, as
No. 5 passes the round to No. 4 in percussion fire. The candidate
after setting the scales rises up, grasps the projectile and inserts it in
the fuze setter. He then sets the fuze and calls “Ready.” The
assistant should hold the projectile so that the lug on the time ring is
at 10 o’clock (vertical clock face). The candidate when he inserts the
round in the fuze setter should place it so that the lug on the time
ring falls just to the left of the rotating pin notch. This is done so that
the two shall engage as soon as possible.
In setting the fuze with the hand fuze setter, the candidate takes
the position prescribed for No. 3 in the service of the piece, his
assistant takes the position of No. 5 when the hand fuze setter is
used. The candidate must be sure to press down on the hand fuze
setter while setting the fuze.
Candidates must be cautioned to remember all necessary data.
They cannot ask the examining officer for any. It must be impressed
on them also that under no circumstances can they start to set the
scales before the instant prescribed by the Regulations for the
Gunners’ Examinations.
Materiel.
Candidates should be familiar with the following (Handbook of the
3-inch Materiel): Nomenclature of harness and of the parts and
accessories of the wheeled materiel; use of oils; method of cleaning
and lubricating parts and mechanisms; method of cleaning cylinder
oil and of emptying and filling cylinders; use of tools; the kinds of
projectiles, of fuses, and of powder actually issued for use, and their
general purpose and effect, omitting questions as to construction,
weight, manufacture, and technical description; the care and
preservation of saddle and harness equipment in use. Description of:
breech mechanism to dismount, to assemble, elevating screws, to
dismount; to assemble; hub liner, to remove, to assemble; brakes,
piece and caisson, to adjust; wheel, to remove, to replace.
Direct Laying.
12 trials: Six with the peep sight and six with the panoramic sight.
The target will represent a shielded gun and caisson and will be
placed, as nearly as practicable, at a distance of 1,000 yards from
the gun used in the trials.
The candidate being seated on the gunner’s seat, an officer of the
battery commands, for example:
1. Target, that gun.
2. Deflection, 10.
3. 2400.
At the indication of the target, the candidate causes an assistant at
the trail to point the piece in its general direction; at the last word of
the last command he sets off the deflection and the range ordered;
corrects for difference of level of the wheels; operates the elevating
and traversing apparatus so as to bring the line of sight upon the
target; calls “Ready,” and steps clear.
No credits will be given in the following cases:
(1) If the sight is incorrectly set for deflection or range.
(2) If, when the bubble of the cross level is accurately centered,
the line of sight is found not to be on any portion of the target.
If the piece is found to be correctly laid within the limits prescribed,
credits will be given as follows
Time in seconds, exactly, or less than16 18 20 21 22 23
Credits 2.0 1.9 1.7 1.5 1.4 1.3
Indirect Laying.
12 trials.
Two aiming points will be selected, one toward the front and one
toward the rear. They should be of the type used in actual firing and,
for the purpose of this examination, should be about 2 mils in width,
well defined, of such height as readily to be brought within the field of
view, and about 1500 yards distant. They should be clearly pointed
out to the candidates.
All of the guns of the battery will be placed in the order in battery
and a candidate will be assigned to each.
For all trials the board will assume a situation in the conduct of fire
for adjustment by battery, commencing with the first salvo, that will
require commands involving a shift of the trail for this first trial, and,
for all trials, such deflection and deflection difference settings and
changes of settings of scales, not exceeding the limits prescribed in
paragraph 5 of this order, as may reasonably be expected in service.
When the aiming point is in rear the candidate will be allowed an
assistant who, from a position in front of the axle, signals to a man at
the end of the trail to move it, if necessary, so as to bring the aiming
point within the field of view of the sight. When the aiming point is in
front, an assistant at the end of the trail is allowed.