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Broglie associée à une particule s’exprime par λ = hp , on trouve la longueur d’onde associée
à un électron en fonction de son énergie cinétique en combinant les deux expressions :
h √ h
(6,626×10−34 ) √1
−19 m·J 1/2
4,91×10√
λ= p = 2mK
=√ =
−31
2(9,1×10 ) K K
E2. L’énergie cinétique de l’électron est donnée par K = e |∆V |, Grâce à l’exercice 1, on sait
donc que la longueur d’onde associée est donnée par :
√ h h 6,626×10−34 √1 1,226×10−9 m
λ= 2mK
=√ =√ = √ =⇒
2me|∆V | 2(9,1×10−31 )(1,6×10−19 ) |∆V | |∆V |
q
1,5
λ≈ |∆V | =⇒ CQFD
(b) La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un
raisonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :
√ h 6,626×10−34 J·s
λ= 2mK
= s µ ¶ = 0,0203 nm
1,6×10−19 J
2(1,67×10−27 kg)(2 eV)× 1 eV
E5. (a) On utilise l’équation 10.1 et on obtient
h h 6,626×10−34
λ= p = mv = (1,67×10−27 )(1×103 )
= 0,397 nm
h 6,626×10−34
(b) λ = mv = (1,67×10−27 )(1×106 )
= 0,397 pm
E6. La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un rai-
sonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :
à la particule, soit
h h 6,626×10−34
λ= p = mv = (1×10−3 )(1×101 )
= 6,626 × 10−32 m
Non , cette expérience n’est pas réalisable. Il n’existe pas, même selon les théories connues
de la matière, de situation offrant une fente de cette largeur et les moyens d’observer la
diffraction qui s’y produirait.
E8. L’énergie du photon, qui peut être assimilée à de l’énergie cinétique, est donnée par
l’équation 9.8 :
³ ´
hc (6,626×10−34 )(3×108 ) 1 eV
Kphoton = hf = λ = 5×10−9
× 1,6×10−19 J
=⇒ Kphoton = 248 eV
fraction dont le premier maximum (n = 1) a une position angulaire donnée par l’équation
10.5 :
¡λ¢ ³ ´
1,523×10−10
φ = arcsin D = arcsin 2,15×10−10
= 45,1◦
© ERPI
1,23√nm·eV 1/2
λ= 80 eV
= 0,138 nm
(b) La valeur trouvée à l’exercice 40 du chapitre 9 est de vBohr = 2,19×106 m/s, et le rapport
E16. Par le principe de conservation d’énergie, on sait que le gain d’énergie cinétique de l’élec-
tron égale la perte d’énergie potentielle électrique. Ainsi, on peut exprimer sa vitesse
q
2
comme v = 2ke mr . À une distance r = 0,1 nm du proton, la longueur d’onde de l’élec-
E17. On cherche la distance entre deux raies semblables, en fonction de la longueur d’onde
Lλ √ h , de sorte que
telle que y = d et λ = 2mK
(2 m)(6,626×10−34 J·s)
y= √Lh = s µ ¶ = 2,87 µm
d 2mK 1,6×10−19 J
(1×10−4 m) 2(1,67×10−27 kg)(0,04 eV)× 1 eV
E18. (a) Un proton enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur L = 1 × 10−14 m possède
n h 2 2
des niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, En = 8mL 2 . On obtient donc
−34 2
2 2 (6,626×10 )
E1 = (1) h
8mL2 = 8(1,67×10−27 )(1×10−14 )2 =⇒ E1 = 3,29 × 10
−13 J
2
(2)2 h2 (2)2 (6,626×10−34 )
E1 = 8mL2
= 8(1,67×10−27 )(1×10−14 )2
=⇒ E2 = 1,31 × 10−12 J
(b) La fréquence du photon émis par un passage du proton de E2 à E1 est donnée par
l’équation 9.8 :
∆E E2 −E1 (1,31×10−12 )−(3,29×10−13 )
f= h = h = 6,626×10−34
= 1,49 × 1021 Hz
E19. (a) Un électron enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur L = 0,1 × 10−9 m dispose
n h 2 2
de niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, En = 8mL 2 . On obtient donc
−34 2 ³ ´
2 2 (6,626×10 )
E1 = (1) h
8mL2
1 eV
= 8(9,1×10−31 )(0,1×10−9 )2 × 1,6×10 −19 J =⇒ E1 = 37,7 eV
(b) La longueur d’onde du photon émis par un passage de l’électron de E2 à E1 est donnée
par l’équation 9.8 :
hc hc (6,626×10−34 )(µ3×108 ) ¶
λ= ∆E = E2 −E1 = 1,6×10−19 J
= 11,0 nm
((151 eV)−(37,7 eV))× 1 eV
n2 h2
E20. On utilise l’équation 10.12, En = 8mL2
, et on calcule la largeur du puits, pour
n = 4, ce qui donne
4(6,626×10−34 )
L= √ 4h = s µ ¶ = 1,10 nm
8mE4 1,6×10−19 J
8(9,1×10−31 )(5 eV)× 1 eV
E21. On cherche Ephoton = E3 − E1 . Avec l’équation 10.12, on calcule
2 ³ ´
2 2
(1)2 h2 h2 (6,626×10−34 )
Ephoton = (3)
8mL
h
2 − 8mL 2 = mL 2 = (9,1×10−31 )(0,2×10−9 )2 × 1 eV
1,6×10 −19 J
= 75,6 eV
(b) L’électron n’a pas l’énergie suffisante pour être au cœur du noyau, cet état est donc
impossible .
E25. L’équation 10.13 établit que l’incertitude sur le module de la quantité de mouvement
est supérieure ou égale au quotient de la constante de Planck et de l’incertitude sur la
position, soit
h 6,626×10−34
∆p ≥ ∆x =⇒ ∆p ≥ 1,0×10−10
=⇒ ∆p ≥ 6,63 × 10−24 kg·m/s
E26. L’électron pouvant se trouver n’importe où dans le puits de largeur L, l’incertitude sur la
position correspond à ∆x = L, et on peut calculer comme suit l’incertitude sur le module
de sa quantité de mouvement :
h 6,626×10−34
∆p ≥ ∆x =⇒ ∆p ≥ 2,0×10−10
=⇒ ∆p ≥ 3,31 × 10−24 kg·m/s
© ERPI
E27. (a) Avec l’équation 10.14, on calcule l’incertitude sur l’énergie de l’état excité, mais avec une
incertitude sur le temps qui correspond à la durée de vie, soit
h 6,626×10−34
∆E ≥ ∆t =⇒ ∆E ≥ 1×10−8
=⇒ ∆E ≥ 6,63 × 10−26 J
(b) Si le module de la quantité de mouvement du proton est égal à l’incertitude sur sa mesure
trouvée en (a), l’énergie mécanique du proton prend la valeur suivante
2 ³ ´
2 (1,66×10−20 )
K = 12 mv 2 = 12 pm = 2(1,67×10−27 ) × 1,6×10
1 eV
−19 J = 0,516 MeV
E37. Dans le logiciel Maple, on donne une valeur unitaire à A et L. On définit l’expression de
la fonction d’onde donnée à l’équation 10.11 et la densité de probabilité ψ 2 pour les trois
Problèmes
P1. (a) À basse énergie, on utilise les expressions classiques, comme à l’exercice 1, et on y arrive
facilement, pour une particule de masse m0 , à λ ≈ √ h =⇒ CQFD
2m0 K
P2. Si l’électron possède une énergie totale E = 200 MeV, sa longueur d’onde est donnée par
l’équation relativiste démontrée au problème précédent. Si on néglige l’énergie au repos
de l’électron (E ≈ K), on trouve
(6,626×10−34µJ·s)(3×108 m/s )
λ = hc
K = 1,6×10−19 J
¶ = 6,21 × 10−15 m
(200 MeV)× 1 eV
P3. (a) On trouve le module de la quantité de mouvement à l’état fondamental du modèle de
© ERPI
q
2
P4. Pour démontrer que A = L, on intègre le carré de la fonction d’onde et on le pose égal
à un :
RL 2 RL ¡ ¡ ¢¢2 RL 2 2 ¡ nπx ¢
ψ dx = 1 =⇒ 1 = A sin nπx
L dx = A sin L dx =⇒
0 0 0
RL ¡
A2
¡ ¢¢ A2
RL A2
RL ¡ ¢
1= 2 1 − cos 2nπx
L dx = 2 dx + 2 cos 2nπx
L dx =⇒
0 0 0
h ³ ´¯L ¡ ¢
2 A2 L 2nπx ¯
1 = A2 [x|L 0 + 4nπ sin L
¯ = A2 L2 + 4nπ L
(sin (2nπ) − sin (0)) =⇒
0
¡ ¢ q
L 2
1 = A2 2 =⇒ A = L =⇒ CQFD
P6. Dans le puits de potentiel de la figure 10.12a, les conditions aux limites à x = 0 pour ψ
dψ
et dx s’écrivent, pour la solution générale :
ψ I = ψ II (i)
dψ I dψ I I
dx = dx (ii)
Les solutions proposées ont la forme ψ I = AeKx et ψ II = C sin (kx) + D cos (kx), et on
les insère dans les équations (i) et (ii) en évaluant à x = 0. Avec l’équation (i), on obtient
P7. L’équation d’onde normalisée d’une particule confinée dans une zone de longueur L est
q ³ ´
généralement représentée par ψ = L2 sin nπxL
, où n représente les niveaux d’énergie.
Cette équation décrit bien ce qui se passe dans une zone que l’on a préalablement bornée
de 0 à L. Toutefois, si la zone est bornée de − L2 à L
2, la fonction qui remplit les conditions
aux limites (voir le problème 6) et qui décrit le mieux cette onde est un cosinus. La
fonction cosinus est paire de part et d’autre du domaine, ce qui est équivalent à symétrie
que possède la fonction sinus entre 0 et π. Ainsi, la fonction d’onde normalisée pour les
q ¡ nπx ¢
2
trois niveaux d’énergie les plus bas est donnée par ψ n = L cos L , dans laquelle
Comme ce résultat doit toujours être vrai, on peut affirmer que les facteurs qui appa-
P10. (a) Le niveau fondamental est tel que n21 + n22 + n23 = 1, ce qui peut être obtenu avec 3
combinaisons où les ni sont entiers :
(b) Le premier niveau excité est tel que n21 + n22 + n23 = 2, ce qui peut encore être obtenu
avec 3 combinaisons où les ni sont entiers :
P11. La fonction d’onde d’une particule dans le nième état est donnée par l’équation 10.11,
q q ¡ nπx ¢
2 2
dans laquelle A = L , ψ = L sin L . Pour obtenir la valeur moyenne du carré
© ERPI
méthode d’intégration par partie afin d’obtenir, pour la primitive :
2 ® L2 h 3 ³ 2 2 2 ´ ¡ ¢ L2 x
¡ 2nπx ¢¯¯L
x = 3 − L1 8nL3 π3 4n Lπ2 x − 2 sin 2nπx L + 2n2 π 2 cos L ¯ =⇒
³
2 ® L2 1 L2 (L) ´ 2® ¡ 1 0
¢
L2 L2
x = 3 − L 2n2 π2 cos (2nπ) = 3 − 2n2 π2 =⇒ x = 3 − 2n12 π2 L2 =⇒ CQFD
P12. (a) Comme on considère une solution pour l’axe des x positifs à l’intérieur de la barrière
de potentiel (voir la figure 10.13), la fonction d’onde ψ doit se comporter comme une
Comme on le mentionne dans la donnée, le résultat est approximatif parce qu’on néglige
la réflexion interne de la fonction d’onde à la barrière.
q
2m(U −E)
(b) On donne K = }2
, L = 0,1 nm, U = 100 eV et E = 50 eV, ce qui permet
d’évaluer T : r
2m(U−E)
−2L
T ≈ e−2KL = e v
}2 =⇒ µ ¶
u −19 J
u 2 −31 kg ((100 eV)−(50 eV))× 1,6×10
u
t
2(2π) (9,1×10 ) 1 eV
−2(0,1×10−9 m)
(6,626×10−34 J·s)2
T ≈e
T ≈ e−7,245 = 7,14 × 10−4