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Chapitre 10 : La mécanique ondulatoire

Exercices

E1. On peut associer les expressions classiques du module de la quantité de mouvement et de



l’énergie cinétique au moyen de l’expression p = 2mK. Puisque la longueur d’onde de

Broglie associée à une particule s’exprime par λ = hp , on trouve la longueur d’onde associée
à un électron en fonction de son énergie cinétique en combinant les deux expressions :
h √ h
(6,626×10−34 ) √1
−19 m·J 1/2
4,91×10√
λ= p = 2mK
=√ =
−31
2(9,1×10 ) K K

Si on veut pouvoir insérer une valeur de l’énergie cinétique en électronvolts, on doit


multiplier ce résultat par le facteur adéquat. Ainsi
−19 1/2
q
λ = 4,91×10√K m·J × 1,6×10 1 eV
−19 J =⇒ λ = 1,23

K
=⇒ CQFD

Dans ce résultat, K s’exprime en électronvolt et λ en nanomètre.

E2. L’énergie cinétique de l’électron est donnée par K = e |∆V |, Grâce à l’exercice 1, on sait
donc que la longueur d’onde associée est donnée par :
√ h h 6,626×10−34 √1 1,226×10−9 m
λ= 2mK
=√ =√ = √ =⇒
2me|∆V | 2(9,1×10−31 )(1,6×10−19 ) |∆V | |∆V |
q
1,5
λ≈ |∆V | =⇒ CQFD

Dans ce résultat, ∆V s’exprime en volt et λ en nanomètre.

E3. On utilise le résultat de l’exercice 2 et on obtient


q
1,5
λ ≈ 120 = 0,112 nm

E4. (a) On utilise le résultat de l’exercice 1 et on obtient


1,23√nm·eV 1/2
λ= 2 eV
= 0,870 nm

(b) La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un
raisonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :
√ h 6,626×10−34 J·s
λ= 2mK
= s µ ¶ = 0,0203 nm
1,6×10−19 J
2(1,67×10−27 kg)(2 eV)× 1 eV
E5. (a) On utilise l’équation 10.1 et on obtient
h h 6,626×10−34
λ= p = mv = (1,67×10−27 )(1×103 )
= 0,397 nm
h 6,626×10−34
(b) λ = mv = (1,67×10−27 )(1×106 )
= 0,397 pm

E6. La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un rai-
sonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :

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√ h 6,626×10−34 J·s
λ= 2mK
= s µ ¶ = 0,143 nm
1,6×10−19 J
2(1,67×10−27 kg)(0,04 eV)× 1 eV
E7. Pour trouver la largeur de la fente, on doit d’abord trouver la longueur d’onde associée

à la particule, soit
h h 6,626×10−34
λ= p = mv = (1×10−3 )(1×101 )
= 6,626 × 10−32 m

La largeur de la fente est donnée par l’équation 7.1, dans laquelle M = 1 :


λ 6,626×10−32
a= sin θ = sin(0,5◦ ) = 7,59 × 10−30 m

Non , cette expérience n’est pas réalisable. Il n’existe pas, même selon les théories connues

de la matière, de situation offrant une fente de cette largeur et les moyens d’observer la
diffraction qui s’y produirait.

E8. L’énergie du photon, qui peut être assimilée à de l’énergie cinétique, est donnée par
l’équation 9.8 :
³ ´
hc (6,626×10−34 )(3×108 ) 1 eV
Kphoton = hf = λ = 5×10−9
× 1,6×10−19 J
=⇒ Kphoton = 248 eV

En utilisant le résultat de l’exercice 1, on obtient l’énergie cinétique de l’électron :


³ ´
1/2 2
³ ´2
1,23 nm·eV 1/2
λ = √K1,23 =⇒ Kélectron = 1,23 nm·eV
λ = 5 nm =⇒
é lec tro n

Kélectron = 6,05 × 10−2 eV

E9. (a) On utilise l’équation 9.8 et on obtient, pour λ = 1 × 10−10 m


³ ´
(6,626×10−34 )(3×108 )
E = hf = hc λ = 1×10−10
× 1 eV
1,6×10−19 J
= 12,4 keV

(b) Pour λ = 1 × 10−15 m, on trouve


³ ´
(6,626×10−34 )(3×108 )
E = hc
λ = 1×10−15 × 1 eV
1,6×10−19 J
= 1,24 GeV

E10. On utilise l’équation 10.1 et on obtient


h h h 6,626×10−34
λ= p = mv =⇒ v = mλ = (9,1×10−31 )(600×10−9 )
= 1,21 km/s

E11. On utilise l’équation 10.4 et on obtient


¡ h ¢2 ³ ´2
h 1 1 6,626×10−34
λ = √2me∆V =⇒ ∆V = 2me λ = 2(1,67×10−27 )(1,6×10−19 ) 0,1×10−12 = 82,2 kV

E12. On utilise l’équation 10.4 et on obtient la longueur d’onde des électrons :


√ h 6,626×10−34
λ= 2me∆V
=√ = 0,1523 nm
2(9,1×10−31 )(1,6×10−19 )(65)
Diffractés par une cible de Nickel, les électrons créeront sur un écran une figure de dif-

fraction dont le premier maximum (n = 1) a une position angulaire donnée par l’équation
10.5 :
¡λ¢ ³ ´
1,523×10−10
φ = arcsin D = arcsin 2,15×10−10
= 45,1◦

E13. (a) On utilise le résultat de l’exercice 1 et on obtient, pour Ki = 80 eV

2 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 10 : La mécanique ondulatoire v3

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1,23√nm·eV 1/2
λ= 80 eV
= 0,138 nm

(b) Pour Kf = (80 eV) + (20 eV) = 100 eV, on trouve


1/2
λ= √ nm·eV
1,23
= 0,123 nm
100 eV

E14. On utilise l’équation 10.1 et on obtient


h h h 6,626×10−34
λ= p = mv =⇒ v = mλ = (9,1×10−31 )(0,1×10−9 )
= 7,26 × 106 m/s

E15. (a) On utilise l’équation 10.1 et on obtient


h h h 6,626×10−34
λ= p = mv =⇒ v = mλ = (9,1×10−31 )(0,053×10−9 )
= 1,37 × 107 m/s

(b) La valeur trouvée à l’exercice 40 du chapitre 9 est de vBohr = 2,19×106 m/s, et le rapport

de ces deux quantités équivaut à


v(a ) 1,37×107 v(a)
vB oh r = 2,19×106 =⇒ vB o h r ≈ 2π

E16. Par le principe de conservation d’énergie, on sait que le gain d’énergie cinétique de l’élec-
tron égale la perte d’énergie potentielle électrique. Ainsi, on peut exprimer sa vitesse
q
2
comme v = 2ke mr . À une distance r = 0,1 nm du proton, la longueur d’onde de l’élec-

tron est alors de


h h
p mr
λ = mv =m 2ke2 =⇒ r
p r ¡ −34
¢ 0,1×10−9
λ = h 2mke2 = 6,626 × 10 2(9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )2
= 0,324 nm

E17. On cherche la distance entre deux raies semblables, en fonction de la longueur d’onde
Lλ √ h , de sorte que
telle que y = d et λ = 2mK
(2 m)(6,626×10−34 J·s)
y= √Lh = s µ ¶ = 2,87 µm
d 2mK 1,6×10−19 J
(1×10−4 m) 2(1,67×10−27 kg)(0,04 eV)× 1 eV
E18. (a) Un proton enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur L = 1 × 10−14 m possède
n h 2 2
des niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, En = 8mL 2 . On obtient donc
−34 2
2 2 (6,626×10 )
E1 = (1) h
8mL2 = 8(1,67×10−27 )(1×10−14 )2 =⇒ E1 = 3,29 × 10
−13 J

2
(2)2 h2 (2)2 (6,626×10−34 )
E1 = 8mL2
= 8(1,67×10−27 )(1×10−14 )2
=⇒ E2 = 1,31 × 10−12 J

(b) La fréquence du photon émis par un passage du proton de E2 à E1 est donnée par

l’équation 9.8 :
∆E E2 −E1 (1,31×10−12 )−(3,29×10−13 )
f= h = h = 6,626×10−34
= 1,49 × 1021 Hz

Ce photon se trouve dans la portion gamma du spectre électromagnétique.

E19. (a) Un électron enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur L = 0,1 × 10−9 m dispose
n h 2 2
de niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, En = 8mL 2 . On obtient donc
−34 2 ³ ´
2 2 (6,626×10 )
E1 = (1) h
8mL2
1 eV
= 8(9,1×10−31 )(0,1×10−9 )2 × 1,6×10 −19 J =⇒ E1 = 37,7 eV

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(2)2 (6,626×10−34 )
2 ³ ´
(2)2 h2 1 eV
E2 = 8mL2
= 8(9,1×10−31 )(0,1×10−9 )2
× 1,6×10−19 J
=⇒ E2 = 151 eV

(b) La longueur d’onde du photon émis par un passage de l’électron de E2 à E1 est donnée
par l’équation 9.8 :
hc hc (6,626×10−34 )(µ3×108 ) ¶
λ= ∆E = E2 −E1 = 1,6×10−19 J
= 11,0 nm
((151 eV)−(37,7 eV))× 1 eV
n2 h2
E20. On utilise l’équation 10.12, En = 8mL2
, et on calcule la largeur du puits, pour

n = 4, ce qui donne
4(6,626×10−34 )
L= √ 4h = s µ ¶ = 1,10 nm
8mE4 1,6×10−19 J
8(9,1×10−31 )(5 eV)× 1 eV
E21. On cherche Ephoton = E3 − E1 . Avec l’équation 10.12, on calcule
2 ³ ´
2 2
(1)2 h2 h2 (6,626×10−34 )
Ephoton = (3)
8mL
h
2 − 8mL 2 = mL 2 = (9,1×10−31 )(0,2×10−9 )2 × 1 eV
1,6×10 −19 J
= 75,6 eV

Ce photon se trouve dans la portion des rayons X du spectre électromagnétique.

E22. On pose l’égalité suivante, pour n = 1 :


1 2 n2 h2 1 2 h2
2 mv = 8mL2
=⇒ 2 mv = 8mL2
=⇒
h 6,626×10−34
v= 2mL = 2(9,1×10−31 )(1×10−4 )
= 3,64 m/s
(1)2 h2
E23. (a) On donne E1 = 8mL2 = 20 eV. Au moyen de l’équation 10.12, on peut écrire que
En = n2 E1 , donc E2 = (2)2 E1 = 80,0 eV .

(b) La largeur du puits est aussi donnée par l’équation 10.12 :


2 (1)2 (6,626×10−34 )
L = √(1)
8mE
h
= s µ −19
¶ = 0,137 nm
1 1,6×10 J
8(9,1×10−31 )(20,0 eV)× 1 eV
E24. (a) On utilise l’équation 10.12 avec n = 1, ce qui donne
2 ³ ´
2 2 (6,626×10−34 )
E1 = (1)
8mL
h
2 = 8(9,1×10−31 )(1×10−14 )2 × 1 eV
1,6×10 −19 J
= 3,77 GeV

(b) L’électron n’a pas l’énergie suffisante pour être au cœur du noyau, cet état est donc
impossible .

E25. L’équation 10.13 établit que l’incertitude sur le module de la quantité de mouvement
est supérieure ou égale au quotient de la constante de Planck et de l’incertitude sur la

position, soit
h 6,626×10−34
∆p ≥ ∆x =⇒ ∆p ≥ 1,0×10−10
=⇒ ∆p ≥ 6,63 × 10−24 kg·m/s

E26. L’électron pouvant se trouver n’importe où dans le puits de largeur L, l’incertitude sur la
position correspond à ∆x = L, et on peut calculer comme suit l’incertitude sur le module

de sa quantité de mouvement :
h 6,626×10−34
∆p ≥ ∆x =⇒ ∆p ≥ 2,0×10−10
=⇒ ∆p ≥ 3,31 × 10−24 kg·m/s

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E27. (a) Avec l’équation 10.14, on calcule l’incertitude sur l’énergie de l’état excité, mais avec une
incertitude sur le temps qui correspond à la durée de vie, soit
h 6,626×10−34
∆E ≥ ∆t =⇒ ∆E ≥ 1×10−8
=⇒ ∆E ≥ 6,63 × 10−26 J

(b) L’incertitude sur la fréquence du photon émis est donnée par


∆E 6,63×10−26 J
∆f = h =⇒ ∆f ≥ =⇒ ∆f ≥ 1,00 × 108 Hz
6,626×10−34 J·s
¡ ¢
E28. (a) On utilise l’équation 10.13 avec ∆x = 2r = 2 2,0 × 10−14 et on obtient
h 6,626×10−34
∆p ≥ ∆x =⇒ ∆p ≥ 2(2,0×10−14 )
=⇒ ∆p ≥ 1,66 × 10−20 kg·m/s

(b) Si le module de la quantité de mouvement du proton est égal à l’incertitude sur sa mesure
trouvée en (a), l’énergie mécanique du proton prend la valeur suivante
2 ³ ´
2 (1,66×10−20 )
K = 12 mv 2 = 12 pm = 2(1,67×10−27 ) × 1,6×10
1 eV
−19 J = 0,516 MeV

E29. K = 8 × 10−15 J alors λ = √ h = 0,128 pm


2mK

E30. K = 4,8 × 10−19 J alors λ = √ h = 0,709 nm


2mK

E31. (a) λ = √ h =⇒ K = 151 eV


2mK
hc
(b) E = λ = 12,4 keV
h (6,626×10−34 ) √1
√ h
E32. λ= p = =√
2mK
=⇒
2(1,67×10−27 ) K
−20 1/2
q −11
λ = 1,145×10√K m·J × 1,6×10 1 eV
−19 J =⇒ λ≈ 2,86×10

K
=⇒ CQFD

Dans ce résultat, K s’exprime en électronvolt et λ en mètre.



E33. k= λ = 4,72 × 1010 rad/m =⇒ λ = 1,33 × 10−10 m =⇒
h
px = λ = 4,98 × 10−24 kg·m/s
(1)2 h2
E34. On donne E1 = 8mL2
= 3,4 eV. Au moyen de l’équation 10.12, on peut écrire que
En = n2 E1 , donc E2 = (2)2 E1 = 13,6 eV
(1)2 h2
E35. E1 = = 129 keV
8mL2
n2 h2
¡ ¢
2 6,024 × 10−18 J et f = ∆E
E36. En = 8mL 2 = n h . Pour les trois premiers niveaux, on
obtient, de n = 2 à n = 1, f12 = 2,73 × 1016 Hz

de n = 3 à n = 2, f23 = 4,55 × 1016 Hz

de n = 3 à n = 1, f13 = 7,27 × 1016 Hz

E37. Dans le logiciel Maple, on donne une valeur unitaire à A et L. On définit l’expression de
la fonction d’onde donnée à l’équation 10.11 et la densité de probabilité ψ 2 pour les trois

premiers états (n = 1, 2, 3) . On superpose ensuite le graphe de ces trois expressions de


densité de probabilité :

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> restart;
> L:=1; A:=1;
> psi:=A*sin(n*Pi*x/L);
> d1:=subs(n=1,psi)^2;
> d2:=subs(n=2,psi)^2;
> d3:=subs(n=3,psi)^2;
> plot({d1,d2,d3},x=0..L);
h
E38. p = mv = 1,82 × 10−23 kg·m/s, mais ∆p∆x = h. Donc, ∆p = ∆x = 1,33 × 10−23 kg·m/s
∆p
et p = 0,0731 %
E
E39. (a) f = h = 5,43 × 1014 Hz
h 1
(b) ∆t∆E ≥ h =⇒ ∆E ≥ ∆t =⇒ ∆f = ∆t =⇒ ∆f ≥ 7,69 × 106 Hz
E h
E40. p= c = 1,0667 × 10−17 kg·m/s =⇒ λ = p = 6,21 × 10−17 m

Problèmes

P1. (a) À basse énergie, on utilise les expressions classiques, comme à l’exercice 1, et on y arrive
facilement, pour une particule de masse m0 , à λ ≈ √ h =⇒ CQFD
2m0 K

(b) Au problème 3 du chapitre 8, on a montré qu’en situation relativiste, c’est-à-dire à haute


q ¡ ¢2
énergie, p = 2m0 K + Kc . Ainsi, la longueur d’onde de la particule s’exprime comme
h rh
λ= r ³ ´2 = ³ ´
K
2m0 K+ c K 2m0 c2
c K +1
Si, comme on le prétend dans la donnée, K À m0 c2 , on peut négliger le terme de gauche
hc
sous le radical et λ ≈ K =⇒ CQFD

P2. Si l’électron possède une énergie totale E = 200 MeV, sa longueur d’onde est donnée par
l’équation relativiste démontrée au problème précédent. Si on néglige l’énergie au repos
de l’électron (E ≈ K), on trouve
(6,626×10−34µJ·s)(3×108 m/s )
λ = hc
K = 1,6×10−19 J
¶ = 6,21 × 10−15 m
(200 MeV)× 1 eV
P3. (a) On trouve le module de la quantité de mouvement à l’état fondamental du modèle de

Bohr en combinant les équations 9.22 et 9.23, et en posant n = 1 :


2
2πmke2 2π (9,1×10−31 )(9×109 )(1,6×10−19 )
p = mv = n}
r =⇒ p = nh = (1)(6,626×10−34 )
= 1,99 × 10−24 kg·m/s

(b) On pose ∆p = 2p et on trouve l’expression de l’incertitude sur la position ∆x que l’on


compare au rayon de l’orbite fondamentale :
h2 h2
∆x = 4πmke2
et r = 4π 2 mke2
=⇒ ∆x ≥ 0,165 nm ≈ πrBohr

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q
2
P4. Pour démontrer que A = L, on intègre le carré de la fonction d’onde et on le pose égal

à un :
RL 2 RL ¡ ¡ ¢¢2 RL 2 2 ¡ nπx ¢
ψ dx = 1 =⇒ 1 = A sin nπx
L dx = A sin L dx =⇒
0 0 0
RL ¡
A2
¡ ¢¢ A2
RL A2
RL ¡ ¢
1= 2 1 − cos 2nπx
L dx = 2 dx + 2 cos 2nπx
L dx =⇒
0 0 0
h ³ ´¯L ¡ ¢
2 A2 L 2nπx ¯
1 = A2 [x|L 0 + 4nπ sin L
¯ = A2 L2 + 4nπ L
(sin (2nπ) − sin (0)) =⇒
0
¡ ¢ q
L 2
1 = A2 2 =⇒ A = L =⇒ CQFD

P5. On utilise le résultat du problème précédent et on obtient la probabilité P en calculant

l’intégrale du carré de la fonction d’onde pour n = 1, entre les bornes fixées :


3L/4
R ¡ ¢ 3L/4
R ¡ ¡ ¢¢
A2
P = A2 sin2 nπx
L dx = 2 1 − cos 2nπx
L dx =⇒
L/4 L/4
h ³ ´¯3L/4
3L/4
A2 ¯A2 L
P = 2 [x|L/4 + 4nπ sin 2nπx L
¯ =⇒
³ ³ L/4
´
¡ ¢ 2 L 2π(3L) ¡ 2πL ¢´ ¡ ¡ 3π ¢ ¡ ¢¢
P = L1 3L
4 − L
4 + L 4π sin 4L − sin 4L = 1
2 − 1
2π sin 2 − sin π2 =⇒
1 1 1 1
P = 2 − 2π (−2) = 2 − π = 0,818

P6. Dans le puits de potentiel de la figure 10.12a, les conditions aux limites à x = 0 pour ψ

et dx s’écrivent, pour la solution générale :

ψ I = ψ II (i)
dψ I dψ I I
dx = dx (ii)

Les solutions proposées ont la forme ψ I = AeKx et ψ II = C sin (kx) + D cos (kx), et on
les insère dans les équations (i) et (ii) en évaluant à x = 0. Avec l’équation (i), on obtient

Ae0 = C sin (0) + D cos (0) =⇒ A = D

Avec l’équation (ii), on obtient


AK
AKe0 = Ck cos (0) − Dk sin (0) =⇒ AK = Ck =⇒ C = k =⇒ CQFD

P7. L’équation d’onde normalisée d’une particule confinée dans une zone de longueur L est
q ³ ´
généralement représentée par ψ = L2 sin nπxL
, où n représente les niveaux d’énergie.
Cette équation décrit bien ce qui se passe dans une zone que l’on a préalablement bornée
de 0 à L. Toutefois, si la zone est bornée de − L2 à L
2, la fonction qui remplit les conditions

aux limites (voir le problème 6) et qui décrit le mieux cette onde est un cosinus. La
fonction cosinus est paire de part et d’autre du domaine, ce qui est équivalent à symétrie
que possède la fonction sinus entre 0 et π. Ainsi, la fonction d’onde normalisée pour les
q ¡ nπx ¢
2
trois niveaux d’énergie les plus bas est donnée par ψ n = L cos L , dans laquelle

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n = 1,2,3 .

P8. On substitue E = 1,5U dans k1 et k2 , et on calcule R :


"√ √ #2 " √ √ #2
h i2 3mU mU mU √
− ( 3−1)
R = kk11 −k2
+k2 = √ }
3mU
√}
mU
= √
√}
mU
= 2−√3
2+ 3
= 7,18 × 10−2
} + } ( 3+1) }
P9. On remplace U par 12 mω 2 x2 dans l’équation 10.10 et on introduit la solution proposée,
2
soit ψ = Ae−Bx :
∂2ψ 2 ¡ ¢
∂x³2
+ 2m
}2 ´
(E− U ) ψ = 0 =⇒ ∂∂xψ2 + 2m }2
E − 12 mω2 x2 ψ = 0 =⇒
2
∂ Ae −Bx 2
2m
¡ 1 2 x2
¢ ³ −Bx2 ´
∂x2 + }2 E − 2 mω Ae = 0 =⇒
¡ ¢ 2
³ 2 2 2
´ 2
4AB 2 x2 − 2AB e−Bx = m ω}2x A − 2mAE } 2 e−Bx

Comme ce résultat doit toujours être vrai, on peut affirmer que les facteurs qui appa-

raissent de part et d’autre de cette égalité sont égaux, donc


m2 ω2 A m2 ω 2 mω
4AB 2 = }2
=⇒ 4B 2 = }2
=⇒ B = 2}
2mAE mE B} 2 }ω
2AB = }2
=⇒ }2
= B =⇒ E = m =⇒ E = 2 =⇒ CQFD
2
Si on compare la solution ψ = Ae−Bx à la distribution normale, on note que B −1 = 2σ 2 ,
où σ 2 correspond au carré de l’écart-type. Ainsi, B −1 représente la largeur, à mi-hauteur,

du paquet d’onde que décrit cette distribution normale.

P10. (a) Le niveau fondamental est tel que n21 + n22 + n23 = 1, ce qui peut être obtenu avec 3
combinaisons où les ni sont entiers :

{n1 ,n2 ,n3 } = {(0,0,1),(0,1,0),(1,0,0)}

(b) Le premier niveau excité est tel que n21 + n22 + n23 = 2, ce qui peut encore être obtenu
avec 3 combinaisons où les ni sont entiers :

{n1 ,n2 ,n3 } = {(0,1,1),(1,1,0),(1,0,1)}

P11. La fonction d’onde d’une particule dans le nième état est donnée par l’équation 10.11,
q q ¡ nπx ¢
2 2
dans laquelle A = L , ψ = L sin L . Pour obtenir la valeur moyenne du carré

de la position, on applique directement la méthode proposée. Comme la fonction d’onde


n’existe qu’à l’intérieur de la boîte, les bornes de l’intégrale sont ajustées :
­ 2 ® RL 2 2 RL ³q 2 ¡ nπx ¢´2 RL ¡ ¢
x = x ψ dx = x2 L sin L dx = L1 x2 sin2 nπx
L dx =⇒
0 0 0
­ 2® 1
RL ¡ ¡ ¢¢ RL RL ¡ 2nπx ¢
x = L x2 1 − cos 2nπx
L dx =⇒ 1
L x2 dx − 1
L x2 cos L dx =⇒
0 0 0
­ 2® h ¯L RL ¡ 2nπx ¢ RL ¡ 2nπx ¢
1 x3 ¯ 1 L2 1
x = L 3 ¯0 − L x2 cos L dx = 3 − L x2 cos L dx
0 0
On laisse le soin à l’étudiant de calculer la seconde intégrale, en appliquant deux fois la

8 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 10 : La mécanique ondulatoire v3

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méthode d’intégration par partie afin d’obtenir, pour la primitive :
­ 2 ® L2 h 3 ³ 2 2 2 ´ ¡ ¢ L2 x
¡ 2nπx ¢¯¯L
x = 3 − L1 8nL3 π3 4n Lπ2 x − 2 sin 2nπx L + 2n2 π 2 cos L ¯ =⇒
³
­ 2 ® L2 1 L2 (L) ´ ­ 2® ¡ 1 0
¢
L2 L2
x = 3 − L 2n2 π2 cos (2nπ) = 3 − 2n2 π2 =⇒ x = 3 − 2n12 π2 L2 =⇒ CQFD
P12. (a) Comme on considère une solution pour l’axe des x positifs à l’intérieur de la barrière
de potentiel (voir la figure 10.13), la fonction d’onde ψ doit se comporter comme une

exponentielle décroissante. On élève au carré le rapport de la fonction d’onde ψ III évaluée


des deux côtés de la barrière, et cette expression correspond au facteur T :
³ ´2 ³ −KL ´2
T = ψψI I I (L)
(0) = BeBe0 =⇒ T ≈ e−2KL =⇒ CQFD
III

Comme on le mentionne dans la donnée, le résultat est approximatif parce qu’on néglige
la réflexion interne de la fonction d’onde à la barrière.
q
2m(U −E)
(b) On donne K = }2
, L = 0,1 nm, U = 100 eV et E = 50 eV, ce qui permet
d’évaluer T : r
2m(U−E)
−2L
T ≈ e−2KL = e v
}2 =⇒ µ ¶
u −19 J
u 2 −31 kg ((100 eV)−(50 eV))× 1,6×10
u
t
2(2π) (9,1×10 ) 1 eV
−2(0,1×10−9 m)
(6,626×10−34 J·s)2
T ≈e
T ≈ e−7,245 = 7,14 × 10−4

v3 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 10 : La mécanique ondulatoire 9


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