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REPUBLIQUE TUNISIENNE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique
@J~t~l~
Concours Nationaux d'Entrée aux Cycles
~J!;
J,...i1I ~_,li .:.l)riU,..11
de Formation d'ingénieurs ~ I Ù',S. J>.I.>- i,IJ
Session 2018 2018 ÏJJ,1

Concours Mathématiques et Physique


Epreuve de Physique

Date : Lundi 04 Juin 2018 Heure: 8H Durée: 4 H Nombre de pages : 8

Barème: Problème 1: 7 pt , Problème 2: 13 pts


L'usage d'une calculatrice non programmable est autorisé.
L'épreuve comporte deux problèmes indépendants, le candidat peut les résoudre dans l'ordre qui lui
convient, en respectant néanmoins la numérotation des questions.
Un candidat peut toujours se servir d'un résultat fourni par l'énoncé pour continuer sa composition.

Données
sinh(x)=--
e"-e-x . sinx
smc(x)=-- (a-2 -b) cos (a+
sin a - sin b = 2 sin - - -b)
2
2 X

e = 1,6xl0- 19
C e:0 = -1-xl0-9 Fm- 1 leV= 1,6 xl0-19 J l MeV= 106 eV
36;r '
fi = ..!!._ = 1 05 X 10-34 J •S c = 3xl08 ms-1 i2=-1
2,r '

Problème 1 : Optique ondulatoire


Le rôle d'un dispositif interférentiel est de dédoubler une source primaire pour en donner
dans la plupart des cas deux sources secondaires S1 et S2 pouvant aboutir à des
interférences constructives ou destructives.

1- Etude des trous d'Young


1- Expliquer la raison pour laquelle il faut partir d'une seule source primaire S et non
de deux sources indépendantes S 1 et S2.
x' X
2- On s'intéressera dans ce qui suit au dispositif
d'Young. S'agit-il d'un dispositif à division de M
front d'ondes ou à division d'amplitudes?
Justifier.
S'
3- Comme le montre la figure 1 qui se trouve 0
dans le plan xOz, on dispose d'une source y
primaire S, supposée monochromatique et
ponctuelle de longueur d'onde Â. et de deux D
trous S1 et S2 symétriques par rapport à O' tel
que S1S2 = a ; l'axe Oy étant perpendiculaire
Figure 1
au plan de la figure 1.

Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page 1/8


On observe le phénomène d'interférences en un point M repéré par son abscisse x sur
un écran situé dans le plan xOy à une distance D=OO'. Dans tout le problème, on se
place dans le cas où a«D et lxl«D.
Les deux vibrations scalaires issues de S 1 et S2 s'écrivent en notation complexe:

S
_!.
= S0 ei(œt-ç't) et S
2
= S 0 ei(œl-ff>;)
a-Calculer la vibration résultante §. au point Men fonction de S0 , OJ, rp2 et rp, où
rp= rp2 -rp1 est le déphasage entre les deux ondes.
b-En déduire l'intensité J =§....~. .* en fonction de rp et 10 =S;.
c- Exprimer la différence de marche ô au point M entre les deux ondes en fonction
de a, x et D. En déduire l'expression de <p.
d-Quelle est la nature des franges d'interférences observées sur l'écran et indiquer
leur direction ? Justifier votre réponse.
e- Déterminer les positions des franges brillantes et des franges obscures.
f- Exprimer l'interfrange i. Calculer i pour a =0,Smm, D=lm et 2=0,Sµm.
g-Déterminer la position de la frange centrale et préciser si elle est brillante où
obscure.
4- On déplace la source S parallèlement à Oy d'une faible distance par rapport à D. Que
devient la figure d'interférences? Commenter.
5- On remplace la source S par une fente fine parallèle à Oy, décrire la nouvelle figure
d'interférences.
6- On déplace maintenant la source S parallèlement à Ox jusqu'au point S' repéré par
son abscisse x' tel que lx'l<<d avec d = SO' (figure 1).
a-Calculer la nouvelle différence de marche o' entre les deux ondes au point Men
fonction de x, x ', a, D et d. Déterminer la nouvelle position x0 de la frange
centrale.
b-Exprimer la nouvelle interfrange i'. Expliquer ce qui se passe au niveau de la
figure d'interférences.

Il- Influence de la largeur de la fente source : Cohérence spatiale


On remplace maintenant la source S par une fente source fine F parallèle à Oy de
largeur .e, et on remplace également les trous d'Young S 1 et S2 par deux fentes fines
F1 et F2 parallèles entre elles et parallèles à Oy.
La fente F est située dans le plan médiateur x' X

de F 1 et F2. La largeur /!, peut varier M


moyennant une vis micrométrique.
7- L'intensité élémentaire dl en un point M
de l'écran émise par une fente élémentaire 0 z
de largeur dx ' repérée par son abscisse x' y
(figure 2) s'écrit:
dl= 210 (1 +cosq,)7
dx'

a- Justifier l'expression de dl. Exprimer <p


••••••• d ••••• r 2 -----·

Figure 2
D -------······•

en fonction de x et x '.
Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page2/8
b- En déduire l'intensité totale I au point M. Montrer qu'elle peut se mettre sous la
fonne:
1=210 [l+V(f) .cos<p]
Exprimer V(f). Quel nom donne-t-on à cette fonction ?
c- Quelle est la valeur de V(f) quand I! ➔ 0 ? Conclure.
d- Donner les valeurs de f, qui annulent V(e) et tracer son allure.
e- En déduire la longueur de cohérence spatiale L_, en fonction de À., d et a. Calculer
sa valeur pour À.= 500nm, d =50 cm et a= 0,5 mm.
f- Décrire qualitativement la figure d'interférences pour f =Ls.

III- Influence de la largeur spectrale de la source : Cohérence temporelle.


On agit de nouveau sur le dispositif de fentes d'Young pour retrouver la fente fine de la
partie (I) ; F étant toujours dans le plan médiateur de F1 et F2.

8- On éclaire F à l'aide d'une source polychromatique de profil spectral rectangulaire


Iv(v) et de largeur Av comme l'indique la figure 3, où v est la fréquence de l'onde
V +v
dans l'intervalle [v" v2 On pose Av=v2 -v1 et v0 =-1- -
].
2
• Soit dv une largeur
2
spectrale élémentaire dans cet intervalle. L'intensité élémentaire au point M créée par
dv s'écrit sous la fonne : dl = 210 (1 + cos <p) d v
~V
a- En déduire que l'intensité totale au point M peut lv
dv
s'écrire sousla forme: 11 ' -----------·r--------.
iiv
1 = 210 [ 1+ V (p') .cos <p]
Exprimer vun I où fJ' est à écrire en fonction de
Av
b-Que devient l'expression de/ quand Av ➔ 0?

Commenter. V

c- Déterminer les valeurs de fJ' qui annulent o Vt vo y,


V(fJ') et tracer son allure.
d-En déduire la longueur de cohérence temporelle Figure 3
L, en fonction de c et Av.
e- Calculer L1 pour la lumière blanche d'intervalle spectral 0, 4- 0, 75 µm , et pour
un laser de largeur spectrale 100 NfHz . Commenter.
f- On dispose maintenant d'une fente de largeur f et d'une raie de largeur Av.
Quelles sont les conditions sur ces grandeurs pour observer des franges
d'interférences?

Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page3/8


/
1

Problème 2 : Evolution d'une particule quantique dans un potentiel

I- Partie Préliminaire
On s'intéresse dans ce problème à une particule quantique de masse m astreinte à se
déplacer suivant l'axeOxde vecteur unitaire Ux. A cette particule on associe une fonction
d'onde 'f'(x,t) qui décrit son état à l'instant t.
Lorsque la particule possède une énergie potentielle V(x), la fonction d'onde 'f'(x,t) est
solution de l'équation de Schrôdinger:

ti2 a2'1'(:,t) + V(x)'I'(x,t) = in 8'-I'(x,t)


2m ax ôt
1- On pose p(x) =l'f'(x,t)l2. Que représente cette grandeur? Pourquoi doit-on avoir

r J':P(x,t)l2 dx =1? En déduire la dimension de l'f'(x,t)I.

2- Dans tout le problème on cherchera des fonctions d'ondes relatives à des états
stationnaires d'énergie E définies par:
.E
':P(x,t) = <p(x) e-,-,,i
a- Pourquoi un tel état est appelé "état stationnaire" ? Déterminer l'équation de
Schrodinger indépendante du temps vérifiée par <p ( x) .
b- En considérant le cas où V(x) =Va, avec Va est une constante réelle, trouver les
solutions possibles <p(x) en comparant E à V0 •

II- Particule Libre


Considérons une particule libre de masse m, d'impulsion p évoluant suivant Ox.
, p1
3- .Montrer que son énergie s'écrit: E = m.
2
4~ Montrer que la fonction d'onde 'l'(x,t) de la particule libre s'écrit sous la forme:
1 • :

':P(x,t) = A e-t(aJi-kx) + B e-i(aJi+kx)

A et B sont deux constantes complexes ; w et k deux constantes positives à exprimer


en fonction de E, li et m .

5- Interpréter la forme générale de 'l'(x,t). Ecrire la relation de dispersion exprimant OJ

en fonction de k. En déduire la relation entre la longueur d'onde À associée à cette


particule et son impulsion p . Commenter.
6- Sachant qu'on peut écrire les constantes complexes A et B sous la forme suivante :
A= fp;i°' et B = .fp;e;02 avec p 1 , p 1 , 01 et 02 sont des constantes réelles. Montrer
que:
p ( x) = p 1 + p 1 + 2.j p 1p 2 cos ( 2kx + 01 - 01 ) •

7- Tracer l'allure de p(x) et interpréter.


8- Pourquoi la solution 'l'(x,t) trouvée dans la question (4) ne décrit pas la réalité? Que
peut-on proposer ?

Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page4/8


9- En réalité l'état quantique de la particule libre est décrit par un paquet d'ondes défini
par:

'-l'(x,t) = _l_J-
Ji;_,
g(k )e-i(m(k)1-kx)dk avec g(k)={~ ailleurs

a- On pose k0 = k1 + k2 et M = k2 -kl' détenniner \J'(x, 0).


2
b- En déduire la densité de probabilité p( x) = l'l'(x, 0)12. Déterminer les valeurs qui
annulent p(x) et tracer ensuite la courbe p(x) 04 p 0 =p(x = 0).
Po .
c- Montrer que 'l'(x,O) représente bien l'état d'une pa11icule libre à l'instant t=O.
2
r=(sin
On donne : Jo -u- U)
du = 1C
2
d- On pose Ax =x 1 -x _, où x I et x _1 sont les premières valeurs de x qui annulent
p(x) de part et d'autre de l'origine des abscisses: Calculer le produit !)x.Afc. En
déduire l'expression de Ax · 6,,p. Quel nom donne-t-on à cette relation ?
Commenter.
10- En utilisant la relation de dispersion, détenniner la vitesse de groupe v g et la vitesse
de phase v rp • Quelle est la relation entre v g et l'impulsion p ? Conclure.

III- Effet tunnel


La particule d'énergie E venant de la région I (x < 0) évolue dans un potentiel V(x) défini
par (figure 4) :
V ( x) = {r:i
0
si O< x < a
ailleurs
V(x)

Voi-------.
On suppose que O< E < v:i et on E E
cherche les états stationnaires de cette
I II III
particule dans les trois régions X
(région I : x < 0, région II : 0 < x < a
0 a
et région III : x >a).

Figure 4

11- On pose k ="" et q =


2
m(; -E).
2
Trouver les solutions <p(x) dans chaque

région. On introduira les constantes d'intégration A1 , B1 , A11 , B11 et Am,


correspondantés_ respectivement aux régions I, II et III.
12- En appliqUàrÎt 1es conditions aux limites aux interfaces x = 0 et x =a, écrire un
système de quatre équations dont les inconnus sont A1 , B1 , Au , Bu et Am . Quelle
condition supplémentaire permet d'établir une cinquième équation?

Concours Mathématiques et Physique Session 2018 Epreuve de Physique Page 5/8


, . . IP, Il ~ ~ et -j,
Il], Il _J;,
13- On defimt les coefficients R = Il]; Il et T = jj7; , ou J, sont les vecteurs
11
densité de courant de probabilité liés respectivement à l'onde incidente, réfléchie
dans la région (1) et transmise dans la région III.
On rappelle que le vecteur densité de courant de probabilité d'une onde plane de
vecteur d'onde k s'écrit :

J=l'P(x,t)l2 nk
m
Exprimer R et T en fonction des constantes d'intégration. Que représentent ces
coefficients? Pourquoi doit-on avoir R + T = 1 ?
14- La résolution du système d'équations précédent donne:

1
T =---------
v2 0 2
1+ ( )sinh (qa)
4E ~-E
Calculer T dans le cas d'une barrière de potentiel atomique de hauteur ~ =2, 00 eV
et de largeur a= 0, 1nrn pour les particules suivantes :
- Un électron d'énergie E = 1,00 eV et de masse m. =9,11 10-31 Kg.
- Un proton d'énergie E=l,00eVde masse mP==-2000 m,.

Commenter.

15- Une barrière est dite épaisse si a» <5 = _!_ .


q
E(V -E)
a- Montrer que dans ce cas on a : T =I;, e-zqa avec l'o = 16 °2 •
Vo
b- Tracer l'allure de Ta ( E) et discuter les cas limites E = 0 et E = Vo . Calculer la
valeur moyenne de T0 définie par :

(Ta)=:
0
s:
0
Ta(E)dE

c- En supposant que pour E -:t:- 0 et E -:t:- Vo, ln l'o :::: ln (l'o), montrer que ln T ==- -2qa .

IV- Radioactivité a

L'exemple le plus célèbre de l'effet tunnel est celui de l'émission des particules a (;He)
de masse ma = 6, 64 x 10-27 kg par des noyaux lourds radioactifs dont l'interprétation a été
proposée par le physicien russe Georges Gamow. Ces particules sont émises avec une
énergie 4 s. Es. 9 MeV.
A l'intérieur du noyau de rayon r0 la particule a est soumise à l'interaction nucléaire forte
de courte portée modélisée par un puits de potentiel de profondeur ~ > 0 (figure 5).

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Une fois que la particule a quitté le noyau (r > r0 ), son énergie potentielle se réduit

uniquement à son énergie potentielle coulombienne : V(r) =_Ji__ où K =2(Z-2)e z 2 •

47l"&0 r
est le numéro atomique de l'atome radioactif.

V(r)
Dans la suite on se place dans le cas
unidimensionnel suivant ü, . La particule a est
représentée par la fonction d'onde 'I'(r,t) qui
Vmax potentiel coulombien
vérifie l'équation de Schrodinger:
2 2
- Îl- -8 -
\J'(r,t) · V( )u1 ( )
-2
+ r r r t =iri ô'I'(r,t) •j;.

2m ôr ' ôt

16- 1er cas: La particule est piégée dans le puits de
E<O
potentiel et possède une énergie E < 0 . On se
propose de déterminer les niveaux d'énergie et potentiel nucléaire
les états liés de cette particule. Figure 5
On suppose que ce puits est tel que :
si O< r < r0
V(r)=t~
ailleurs

a- Sachant que la fonction d'onde de la particule hors du puits est nulle, montrer que la
solution de l'équation de Schrodinger indépendante du temps pour O< r < r0 est :
ç,(r) = D sin ( kr) , où D est une constante à exprimer. Exprimer k en fonction de
E et V0 •

b- Montrer que kn = n7l", où n est un entier positif. En déduire l'expression de


ro
l'énergie En correspondante. Commenter.
17- 2èmecas : La particule ex. possède maintenant une énergie E > 0,
a- Justifier qu'elle a la possibilité de franchir la barrière de potentiel située entre A et B
(Figure 5).
b- Pour l'uranium 2;:ude rayon r0 =3,50x10-15 m, l'énergie Edes particules émises
est de 4, 00 MeV. Calculer en Me V la hauteur Vmax de la barrière.
c- Déterminer le rayon r1 correspondant au point B.
V(r)
18- Etant donné que la barrière de potentiel n'a
pas la forme simple que celle étudiée dans la
section III, on peut, pour r0 < r < 'i,
approcher la fonction V(r) par une
succession de barrières rectangulaires de
hauteur V (r) et de largeur dr suffisamment '
;. .....
épaisses pour que l'approximation de la t
r
question 15-c soit valable (figure 6).

Figure 6

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a- Montrer que: ln(T(r+dr))= 1n(T(r))-2qdr.
------
b- En déduire la relation suivante : ln T =_If
n r,,
2m°' (__E_
41Z'eor
-E) dr
c- On admet que : [J(> 1) dr =r, (; - 2ff.} en déduire que :

b
lnT =a - - (Loi de Gamow).

E

Exprimer a et b en fonction des données du problème.


19- Typiquement, pour le noyau d'uranium 2 ::u,
on trouve T = 2 x 10-39 • Par ailleurs, la
particule a effectue des allers-retours (oscillations) dans le puits de potentiel nucléaire
de largeur r0 à une vitesse moyenne v .
a- En négligeant l'énergie potentielle de la particule devant son énergie cinétique,

montrer que : v ~ f. Calculer sa valeur.

b- Montrer que la durée moyenne entre deux rebonds successifs de la particule sur la

barrière s'écrit: tm =r0 ~ . En déduire le nombre n de rebonds par unité de

temps. Calculer sa valeur numérique.


c- Montrer que la probabilité par unité de temps d'émission d'une particule a est:
/3 =n · T avec /3 est la constante radioactive de l'élément radioactif.
20- Soit N(t) le nombre de noyaux radioactifs à l'instant t, et N0 ce nombre à t =0.

a- Justifier que: dN =-fJN(t).


dt
b- Calculer la valeur de /3 pour l'uranium ;:u.
2
Comparer cette valeur à celle
mesurée Pexp =5 X l o-lB s . Commenter.
c- Le temps de demi-vie t112 (ou période radioactive) de l'élément radioactif est

défini par: N(ti) = No . Exprimer t112 en fonction de /3.


2 2

d- En déduire en utilisant la loi de Gamow que : ln ( ;~ ) = ln ( ln 2 )-a+ !k ·


Commenter ce résultat.

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Corrigé MP Physique

Problème 1 (35 pts)


1- Etude des trous d'Youn2
1- Deux sources indépendantes sont incohérentes car la différence de phase entre les deux ondes dépend 1
du temps et par conséquent on ne peut pas obtenir un phénomène d'interférences
2- C'est un dispositif à division de front d'onde car il sépare spatialement le faisceau provenant de la 1
source principale en deux faisceaux. ·
1

b-L'inte~ité au pointM est I = §..§.* = s; [1+~-1ip][i+lf"]=21 [l+cosrp] 0


1
2 1
c- La différence de marche 8 = (S2M)-(S1M)= ax donc rp= m5 = Ztrax
D Â :W ;
·········--··1=:,d:.==I,ë=s==uan=g=e=s=-a~fin:=t=ern=ere=n=·c,-,,:.e=s··==so=n=t::;:des=s=egm=en""··=1s=a;:::e:::,;_dr;::o::;ife=p==ïir=·il:::-:l:::::efi:::::ës=a=·::::'.:r=ax=e=o~·y:::::_èar=·=tr1=ne=d~.èp=·=ën=-ra=qu=·=e=a=e=r-.=.=:f=i.·-··················-·-·. '.
X.
3- 1
e- Franges brillantes : J = 111UJX = 410 ➔ rp=2ntr avec n eZ d'où xn = nÂD Franges obscures :
a
1
I = Iwm = O ➔ rp=(2m+I)tr avec meZ d'où :x"' (Zm+l)ÂD.
2a
3 3
. ÂD. . J..,D 0.510- .10 l
f- L'mterfrange l = xn+1 -xn =-.AN: l =--=·----·= mm 1
a a QS
g- La frange centrale est caractérisée par 8 = 0 ➔ x =0 . C'est une frangé brillante. 1
.La :füru.re res~ µic~g~e çar 1~. différeilce c:le marche est incharu!:ée. ............. . 1
5- La fente fine peut être assimilée à une infinité de sources ponctuelles dont chacune va donner la même
figure d'interférences par conséquent les intensités vont s'ajouter. Il en résulte alors une augmentation 1
de la luminosité des franges brillantes.
a- 8'= (S'S2M)--,-(S'S1M)=ax + ax'. La frange centrale ~sttel que ô = 0 ➔ x0 =- Dx' 2
D d d
1
brillantes: 8= nÂ= axn + ax' => x =nJ,,D - x'D d'où l'interfrange
"j,.:
.....~ F~g~ . .. .. .. ··•·-··· .. D .._ .d .n .a.. d ··········· - ·r···
i'=xn+i -Xn =ÂD . Le déplacement de la source S ne modifie pas la valeur de l'interfrange mais
a
seulement la position de la frange centrale. Le déplacement de la source S suivant la direction des 1
x déplace en bloc la figure d'interférence dans le sens opposé.

II- Influence de la lar2eur de la fente source : Cohérence spatiale


a- la fente de largeur e contribue par une intensité lumineuse 10 donc la fente élémentaire de largeur
·dx ' · va contri"buer par mtens1te
· · ' él'ementalre
· d'IO =10 -dx' · -b · et ·5a):
·- • En utili"san:t (3 ·1
e
dx' 2rcr5' 2rc a.x ax'
dl=2dl0 [1+cosq,]=210 [l+cosrp]7 avec q,= =;:(D + D.)• 1
2
C

21t a.x a:x' dx'


b- l'intensité totale I au point M: I= J2Jo[l+cos(-y(D
2

C
+7))]T
2

z
7-
J,,d 1

1
2
I = 2/0 [l+V(.C)cos( ;;)], V(C)=sinc(;:/). V(t) est le facteur visibilité.

c- .Pour C➔O on al ➔ 210 [1 +cos( ;;)] on retrouve l'intensité d'une fente très fine.
2
1
1

1
Ls = eO = Mi A.N. : Ls = 0.5 mm
e- La longueur de cohérence spatiale est !
...... ·---·------------·-·-··-----a··--------·-··--·-·-·--·----·· -·-·--·············--·--·r-
f- V( f, = L_.)=0 ➔ I = 210 Ainsi on obtient un éclairement uniforme de l'écran. Brouillage des 1
franges d'interférences.
m- Influence de la la11?eur spectrale d'une raie : Cohérence temporelle
.vz 2trôv dv · . trôlw 2trôv0
a- l= f,
v1
210 [l+cos(-)]-. =210 [.l+smc( . . )cos(------)]·
c .6.v . c c
!.
,.
;
2
21rôv0 . trôAv - 1rô.6.v
1=210 [l+V(P)cos( )] ➔ V(P)=smc(--) et P'=---
c . C C

b- Si .6.v ➔O V(,B)=sinc(trô/w) ➔1, onQbtient: I =2/ofl+cos( trôvo)], on retrouve


2 0,5
C . ;. . . . C
l'e~essionde i•intën;ité pour~~;hl~·;_onochr~~tiq~~·--··· . . --,·····-··----· ····--··- ------·-- --···· .

~ V(,8)=0 ➔ P'=ntr , neff 1.2 V(fl'.)r-- •• · ; : l : , ,


1. .
. ·001.s.·60
.~.:... \
:s:~:i.:.••··.--_·_--_·_·.·_:.·_.;_:.··.··.·.---...·· .... i:!'.·. . . . . . . . . . . . . i,:
:
! . .
............ ..............;.............. ) .............. ;
1
:; :~.·~: :·. ~\li.:L~·-·•:b:i_j. . . -.:·=:·:·~J::~13:l ...
o.o , ~ A i ~·····r··---7
-0.2~===-=======a==='=='==='
8-
. . ··c ..
d- La première valeur qui annule V(P) est P' =.tr .➔ Lt =ô =-.
. .6.v
. 1

e- Pourlah1mièreblancheonâ .ô.V=V1-V2=...:.. C c(À.z.,.;Âi) .··.


Âi Âi Âi~
1
AN: Pour la lumière blanche .6. v =3, 75 1014 Hz et · Lt == ô =~=0,8µm .-Pour le laser
..... ·. Av
8
C 310 - · ·· -
Lt = - = -8-= 3 m . Plus Av augmente plus la longueur de cohérence temporelle Lt diminue.
Av 10
La longueur de cohérence la plus grande est c'est celle qui correspond aux raies les plus
monochromatiques tel que les lasers.
Il est difficile d'observer le phénomène d'interférence avec la lumière blanche alors que c'est facile
avec le laser. 1
J..D' C
f- Il faut que f.< C0 = - - et Av<-. 1
a ô

2
Problème 2 (65 pts)
1- Partie préliminaire
1- p(x) = j'P(x,t)!2 est la densité de probabilité de présence de la particule. La probabilité de trouver la· l

particule dans l'espace tout entier est égale à 1 donc: f_, l'P(x,t)j dx =1. l'I'(x,t)I est [ï .
- 2 1
1
a-On a p(x) = j"I'(x,t}l2 =jq,<x}j2 est indépendant du temps donc l'état est stationnaire. La fonction 1

li2 d 2 (x) 1
vérifie l'équation: - - <p 2 + V(x) <p(x) =E<p(x)
f/J
2m dx
2
2
b- Si V(x) =Va l'équation devient: d <p~x) + ~ ( E-Va) <p(x) =0
dx h
2- • Si E > Va la solution de cette équation est de la forme q,(x} = Aeikx + Be-ikx oùAetB 1
·--·--· -·- •••-•-~----- -•--• • - • •-••-h••••----•--•-•- ----·----- -~------,.·--··-. --- --------- ----------- ····r
deux constantes complexes et k = ✓
. 2m E-V.
(n2 °)
Si E < Va la solution est de la forme <p(x) =A' éx + B 'e-qx , où A ' et B' deux constantes 1

'2m(Va~E) ..
complexes et q = ~ -- - - ..

,?
Il- Particule Libre
3-
La particule est libre donc· V(x)= 0 , sein énergie totale est égale son énergie cinétique E =Ec = f
m
2
1

4- ..
. q,(X) . . . Aeiix + Be~ikx a~e~ A-e~ B ~ux coris~tes ~omplexes et i 11: '
===·
2 on a
1
. -.

_,!, E
-i(-t-kx)
E
-J(-t+kx)
'P ( X, t) =(f) (X) e Il . donc: 'P(x,t)= Ae h +Be h ➔
··•-· .....
i
'I'(x,t) = A e-i(ax-Ja) + B e-t(œt+Ja) Donc œ= E et
li
k= ✓z,;,i
t,,2
......,:
5.;;- ... --- ---·-·--- -
Là solütioïi-dè-l'èqûation de 'I'{x~t) est üne somriïe de dë~-onclëiplâiies;le-pièmiér-tërine correspond à .
·1
une O.P.P.H qui se propage dans le sens des x croissants. Le deuxième terme correspond à une O.P.P.H
qm. se propage dansles sens
.. mverse.
. On a k 2 =-2mE - et -E =OJ ce qui.donne.1are1a·
tion dedispers1on
.
'li 2 Ti
(k) . hk2 h2k2 . . . k h 21r h . . . .. -. . .. , . .• 1
OJ =- . E =- -pi = - - ➔ p = h = - = - .·Cette relation est appelee relation de De 1
2m 2m 2m . À À
h 1
Broglie.: En MQ à chaque particule d'impulsion .p on. associe une
.. . onde. de longueur
. d'onde  =-:-
p .
6- p(x} ={Ji:e'9i ,e-i(œt-kx) +Ji;_eiDi ·e-1(ax+Ja) )x(Jp;e-19i .J<œt-Irx) +Jp;_e-iDi .J(at+kr))
1
➔ p(x) =Pi+ Pi+ 2./AAcos(2kx+0 -0 1 2)

7- Pl"
Pmïn =f>t+P2-2.JAA

.TS/I;
1
Pmax = P1 + P2 + 2./AA
La densité de probabilité varie de façon sinusoïdale il y a
cles zones où elle est maximale p =Pmax et des zones où
elle est minimale p = Pmm, le phénomène d'interférences
le
entre l'onde qui se propage dans sens des x croissants et
celle qui se propage dans le sens inverse.
- ------- - -- -- . - 1rill
- .......

Cl
-

·1

.. 3

~~~- ------- - --- - ------- - - - -


8- Laprobabilitétotaleest=I= 1 car J: p(x)dx=J:(p1 +A +i{AA cos(2kx+{'1-02 ))dx diverge,
ce qui n'est pas acceptable physiquement, la particule libre ne peut pas être présentée par une onde plane. 1
Il faut décrire la particule par un oaauet d'ondes (suœroosition d'ondes Dianes de pulsations différentes).

a- 'P(x,0)= b f 7trdk= vi;:


v2tr:Mc koz ·
[Af~inc(M
0

· 2
x). efko:i< 2

( ) M. (Mx)
p(z)
1
b- px =-smc2 -
1 -;;;-
1.0
2tr 2
2ntr • 1
X =O ➔ xn = M . nez
p ()
M
P. =p(0}=- 1
0 2tr 0
~ 0.016
X
. -9;;;--· ... -
b- f]1i1(x,t}l2 dx ne diverge pas oii vérifie bien qu'il est égal à I.En effet:.
1
M sinc (Mx) dx = ~ j sinc
J~ 2tr 2 2
( u) du =1 avec u ='1.kx . Donc le paquet d'onde peut
. -0:, 2 tr O 2 1
teprésëiitet l'état d'une uarticule libre puisqu'il est nônilalisable.
4,r .. . . 4trli · .
c- tu= .Xi -x_l =M ➔ Ax · M =4,r ➔ tu· Ap = 4trli ➔ tu= tJ.p . ➔ On ne peut pas mesurer 1
simultanément avec autant de préçision quel' on veut la pQsition e~ la vitesse de la particule. Ceci e~

. . ... . . . ~~p~ti~l~ ~Y~J'iné~~ d~ !Je~~e,nl>f3f_g : ~: t\J'.~.i _.. .. . . . _... .. . . _.. . . . . .. . _· . 1

10- tzk1 d(J) lik (J) lik V .. .


1
Ona: {1}=- ➔ v = - = - et v 91 =-=-=.-1.. p=nk=mv =mv ➔ v =v où v
2m g dk m k2m 2 g g
est la vitesse de la particule en mécanique classique. Donc le paquet d' ondè qui se propage à la vitesse
V représente bien Ïa particÜle Ïibre~ . .. . . . .. . . .." . . .. .. . . . . . .
g
1
m- Effet tunnel .
11- · ·La résolui:i()]l dès équation$ de·Schrôdinger-dans-les 11'o~·régipns· donne : -· --·--·----- --- -- -· ··-·-·--·-.:_·---- · -- ·· -- · --· ·- · · · ·· · ·
- Ré~on I : rpix) .-.A ikx B e-ikx a~ec A et B deux 1 + 1 compl~xes.
1 1 ~onstantes 1

- Région n: .rpll (~) =Aileqx t Bne.-qx avec Au et. Bu. deux constantes compl~xes, 1
- Région m : f/Jm(x) = Am<fk-x avec À 0 est une constante complexe, 1
12- La fonction d'onde ainsi que sa dérivée première par rapport à x·sorit continues eri x=0 et x =a. ce qui
donne un système de 4 équations à 5 inconnues (les constates d'intégrations).
A1 +B1 =A0 +BII ·.
2
ik(A1 ~B; )=q(Au~J:J; r·····
Aae'la + Bae-qa =Àmeilra
q( A0 eqa -B0 è-qa) = ikAme-fka J
1

1
R représente la probabilité de réflexion de la particule sur la barrière et T la probabilité de transmission de
la particule à travers la barrière de potentiel ou probabilité pour que la particule franchit la barrière. 1
4
On doit avoir R + T =I , puisque la particule est soit réfléchie soit transmise ; la somme des probabilités
=l.
14- Pour l'électron on obtient T = O. 78 qui représente une probabilité de passage de~ 80 % . Donc
l'électron est délocalisé dans l'atome et peut franchir la barrière de potentiel atomique. Dans les mêmes 1
conditions, un proton a une probabilité T =10-19 • Cette probabilité est très faible à cause de l'effet de
masse. Autrement dit, un proton ou un noyau occupent un site bien déterminé (figé) dans un atome ou 1
une molécule.
a-(Va-E) >0 et (Vo-2E)2 ~O v.,2 2
Donc (
0
)sinh (qa)»l
4E Va-E
➔ Vo2 ~4E(Vo-E) ➔ 4E (VaVa-E. ~1
2
) 1
· ainsi T = ( · V/ · sinh 2 ( a))- 1
e2qa 4E(Vo-E) q
qa » I ➔ sinh ( qa) = - 2
» I
.-·--1~-==-=·==·~···====:::.:-==4=====·:±:=:·:::..:···=·:;::s=o:::i~=-T==:=.::l6:::E::::::(V:=;,=;=E=)=e=-2=.:~:::-==T.=o=e=-2=qa=··===t.==-·=·-=i·--·--····-·i
b- T.(E)=16
E(V. -E)
° dT.
➔ -
V.
=O ➔ E=i
. 0
1 \

o -v,2 dE 2

[7\.
0
15- ➔ Tamax =4. T;,(E=O)=O ➔ Ta(E=V)=O
Pour E '?..0.. on a Ta =:=.O donc T =0 .:. la particule ne franchit ... b ½ v, .

pas la barrière puisqu'elle est immobile. Pour E =Va on


obtient Ta= 0, mais l'approximation de la barrière épaisse
1
n'est plus valable en revenant à l'expression initiale de T on

{~>=T.J:F:. ~;,:.JF~¾:~~
trouve T.➔ l et c'est normal la particule passe avec une·.··
~ proêbe deL·- - -~ · • - -· -· . • ..

c- In(r;,) ~.In(Ta)=.1 ➔ ln(!) =l!!(I'o)-2q{J, =)-2qa, puisqu~. qa:;$>1 ➔ Jil(T) =~2qa 1


L
iv..:· Ràmoacnvité a·---- - i

. . -~~ .1:-8.~?h1ti~~ .~e _l_'équa~on d ç,~r~ +?7 (E + Va} {0(7'.) ==.O est : .q,(r) ~ 4~~:
2
+)Je-ikr. .
,.·:·.· _. .. . --··"--'. ......... ................ dr_ ....... n....---.......... ............................. _................ - ....................
1
k = \ Zm( E + 17a) .Condition aux limites : q,(r = 0) =0 ➔ A+ B = 0. Ce qui donne:
;,,2

16- q,(x)=Dsin(kx)Lannrmalisationde ,p : ]j,p(r{ir=I


o
➔ID!'~ =l ➔D=: v-~·~ 1

1
b- La condition q,(r = Yo) = 0 ➔ sin( k 1ô) = 0 donc kn = ntr, n EN*
..... . . 1ô
;,.2k2 ri2nzrc2 1
En =-- -Va = 2
-Va. L'énergie de la particule est quantifiée
2m 2mr0
a- La particule a. peut franchir la barrière oar effet tunnel. 1
b- K =2(Z-2)e2 =4,62xl0-36 C2 ➔ Vmax =_!S_=74,25MeV 1
17- 41r&o1ô .
c- 1j est donné par la relation V ( 1j) = E ➔ 1i =_!_ = 6, 50 x 10-14 m 1
4tœ0 E
a- Entre r et r + dr , le potentiel peut être approximé par une barrière rectangulaire d'épaisseur dr et de
18- hauteur V(r). La probabilité pour que la particule traverse cette barrière correspond à la probabilité 2·
T(r) d'être arrivée en r multipliée par la probabilité de franchir la barrière rectangulaire d'épaisseur

5
dr qui est - e-iqdr
➔ T(r + dr) = T(r)e-iqdr ➔ In(T(r +dr)) =ln (T(r) )-2qdr.

• b- 1n(T(r+dr))-1n(T(r))=-2qdr ➔ ~=-2q ona q= f2ma(:~)~E) ·

2m (_!5__-E} ➔ dlnT =-~- 2m (~-E) En intégrant sur toute la barrière:


1

q==!_
h~ a 47rô r 0 dr ri' 4m. r . - - - - - a 0 2

➔ lnT=--J, 'i 2 f 2m - - K - EJ 2 ~ f" ( - -K· - 1J


dr=--v2maEJ,
( dr
t,, ro' 41reor
a 11J' 4msoEr fz a

0,5
19- 0,5
0,5

c- Dans une seconde la particule effectue n rebonds sur la bàrriète d'énergie potentielle à chaque
· · · · - reoond elle ·a tmè probabilité· T de sortir dü··n.oyàii Donc ·peiiâant iliïe seë9ndë..èllë a-unë>probâbilite- --
n T, d'où la probabilité par unité de temps d'émettre une particule a. est f3 =n T 1
a;.. Le·. nombre de désintégration par seconde pour un noyau est· _/3 =n ·T, Donc le nombre de noyaux
..... ___ ........ N.(t)_:_~Ï!nJ.ri,~~ ~ .8-.J.Y'I~)#t. __ p~~~Ll!l;le durée· d( ~~ _CF.ri do!IP.~: N(~±#t) ~lf_(f.)= ;;;;,f!._NJt.).4t · 1. ·- . -----~-- .
, dN :
➔ dt =-/JN(t)

·····a~ /J=nxT=2xl021-x2xl()-39 =4x10-18 s-1 • Cettèvaletifest1ië-m.êrtïeotâr~~qüe·1a~aiëur·· -·•· · f :: .....


exnérimentale ce aui valide le modèle de Gamow.
b- L'intégration de l'équation précédente: donne N(t) =N0 e-Pt. N(tJ.)= N(O) ➔
20- 2 2
1

. c"'. Jn. ( tJ.J =ln


t:- (1n2
pn)=ln(Jn2)-1n(T)=ln(Jn2)-a+
- ✓bE 1

-1. 0,5
La loi de demi-vie obtenue précédemment indique qu'elle est proportionnelle à E 2
ce qui est prouvé
exnérimentalement. ·

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