Vous êtes sur la page 1sur 5

2023/2024 D.

M-10- Phénomènes ondulatoires


Problème-1-

1-
I-
PS
M

1
M

2
PS
I-
1-
Problème-2-

Certaines questions peuvent être abordées même si toutes les questions précédentes n’ont pas été traitées.

On réalise, dans l’air, l’expérience des trous d’Young à l’aide du dispositif ci-dessous.

Un laser de longueur d’onde dans le vide λ, émet un faisceau lumineux cylindrique d’axe Z ′ Z.
On suppose que le faisceau éclaire entièrement et de manière uniforme les ouvertures disposées
sur son passage.

Une plaque opaque (P ), percée de deux trous S1 et S2 de même taille et de faibles dimensions,
est placée perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre les centres des deux trous S1 et S2
est notée a.
On note O ′ le milieu du segment [S1 ; S2 ]. Le point O ′ appartient à l’axe Z ′ Z. Un écran (E) est placé

1-
perpendiculairement à l’axe Z ′ Z. La distance entre la plaque (P) et l’écran (E) est égale à D. Soit
O le point de l’écran (E) appartenant à l’axe Z ′ Z : D = O ′ O.

L’espace est rapporté au repère cartésien (O, ~ex , ~ey , ~ez ) défini comme suit :
• ~ez : vecteur unitaire de l’axe OZ orienté de la plaque (P ) vers l’écran (E) ;
• ~ex : vecteur unitaire de l’axe OX parallèle à [S1 ; S2 ] et orienté de S2 vers S1 ;
I-
• ~ey : vecteur unitaire de l’axe OY tel que la base (O, ~ex , ~ey , ~ez ) soit orthonormée.
Les trous S1 et S2 sont de très petite taille e (e = 0,070 mm), la distance a entre les trous est
a = 0,40 mm. La distance D vaut D = 1,5 m et la longueur d’onde λ = 633 nm.
Faisceau laser ~ex
PS
b

~ey ~ez
S1
a
O′ b O

S2
M

(P) (E)

A. Description qualitative du problème


Sur l’écran, on observe une succession de franges rectilignes, équidistantes, parallèles à l’axe
OY , sombres et clairs en alternance.
1. En se référant uniquement aux lois de l’optique géométrique, quelle devrait être l’allure de
la figure observée sur l’écran (E) ? Pour quelle raison l’optique géométrique ne permet-elle
pas de prévoir l’existence d’un champ d’interférences dans le cas du dispositif des trous
d’Young ?

3
2. On obture l’un des trous. Quel est l’ordre de grandeur de l’ouverture angulaire du faisceau
provenant de l’autre trou, en fonction des paramètres du problème. Faire un schéma et
l’application numérique.
3. En déduire à quelle distance minimale il faut placer l’écran pour observer le phénomène
d’interférences. Faire un schéma et l’application numérique.

B. Expression de S2 M − S1M = δ(M )


Soit un point M de l’écran (E) de coordonnées (x, 0, 0) dans le repère (O, ~ex , ~ey , ~ez ).
1. Exprimer les coordonnées des trous S1 et S2 dans le repère (O, ~ex , ~ey , ~ez ). Exprimer les dis-
tances S1 M et S2 M, respectivement entre les trous S1 et S2 et le point M. On exprimera S1 M
et S2 M en fonction de a, D et x.

1-
2. En déduire l’expression de S2 M 2 − S1 M 2 en fonction de a et x. Le calcul sera mené sans
aucune approximation.
3. La distance a entre les trous étant petite par rapport à la distance D, et le point M étant
proche du point O, on peut considérer que a et x sont très petits devant D. En supposant
que les distances S1 M et S2 M sont très proches, montrer que S2 M 2 − S1 M 2 = 2δ(M)D, avec
δ(M) = S2 M − S1 M, la différence de chemin optique.
I-
4. En déduire l’expression simplifiée de δ(M) en fonction de a, D et x.

C. Intensité lumineuse de l’onde résultante


On représente par :
PS
2πct
 
s1 (t) = s2 (t) = s0 cos
λ
l’expression des ondes respectivement aux points S1 et S2 . s0 représente l’amplitude de l’onde
considérée, c représente la célérité de la lumière dans le vide et t le temps.
On néglige l’atténuation de l’onde entre les trous et le point M.
1. Exprimer le décalage temporel ∆t avec lequel l’onde 1 arrive au point M. En déduire son
déphasage en fonction de S1 M et λ.
2. En déduire l’expression s1M (t) de l’onde issue du trou S1 lorsqu’elle arrive au point M. On
M

exprimera s1M (t) en fonction de s0 , S1 M, c, λ et t. Déterminer de même l’expression s2M (t)


de l’onde issue du trou S2 lorsqu’elle arrive au point M en fonction de s0 , S2 M, c, λ et t.
3. En déduire l’expression sM (t) de l’onde qui résulte de la superposition des deux ondes
s1M (t) et s2M (t) au point M. Mettre cette expression sous la forme du produit d’un terme
indépendant du temps f (x) (amplitude de l’onde) et d’un terme dépendant du temps g(t).
On pourra utiliser la formule : cos(p) + cos(q) = 2 cos( p+q
2
) cos( p−q
2
).
4. Sachant que l’intensité lumineuse IM (appelée aussi éclairement) qui résulte, au point M,
de l’onde sM (t) est proportionnelle au carré de l’amplitude de f (x) avec K la constante de
proportionnalité, exprimer IM au point M en fonction de s0 , K, δ et λ puis en fonction de
s0 , K, a, x, λ et D.
5. L’interfrange i est définie comme la distance entre deux maximas de IM . Exprimer i en
fonction de a, λ et D.
6. Tracer l’allure du graphe IM en fonction de x. Quelle est la position de la frange d’ordre 0 ?

4
D. Expérience de Gaston
Gaston a l’idée de reproduire la même expérience mais avec des diapasons. Il en trouve deux
dans son grenier un peu abîmés avec une étiquette 440 Hz mais décide de faire quand même l’ex-
périence. Il installe un microphone relié à un oscilloscope et tape sur les deux diapasons.

Il obtient l’enregistrement suivant au point M :


s(t) (mV)
2

0 t (s)

1-
-1

-2
-8 -7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8

1. Pourquoi n’obtient-il pas un signal sinusoïdal comme dans l’expérience précédente ? Com-
ment s’appelle ce phénomène ?
I-
2. On suppose la fréquence moyenne égale à 440 Hz. Retrouver les caractéristiques des deux
signaux sources (amplitude et fréquence).
PS
M

Vous aimerez peut-être aussi